La Côte d’Ivoire « crache » sur 12,500 milliards FCFA des investisseurs

L’Etat de Côte d’Ivoire a rejeté mardi 12,500 milliards de FCFA (environ 21,250 millions de dollars) de soumissions provenant des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 mois, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.L’émetteur avait mis en adjudication 35 milliards de FCFA, mais il n’a reçu comme soumissions globales que 12,500 milliards de FCFA à l’issue de l’opération. Pourtant, la Côte d’Ivoire, la locomotive économique de l’UEMOA, a une bonne signature avec souvent une sursouscription à ses opérations d’adjudication de titres publics sur le marché financier sous régional.

Selon l’agence UMOA-Titres, seuls trois pays à savoir le Burkina (1 milliard de FCFA), la Côte d’Ivoire (11 milliards de FCFA) et le Sénégal (500 millions de FCFA) ont participé à l’opération sur les huit pays que compte l’UEMOA.

Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions s’est situé à 35,71%.

Des pasteurs « viennent chez nous prendre des talismans », révèle un prêtre Vodou

Azim Orou Gouraabdou, un prêtre Vodou, révèle accueillir des pasteurs pour des talismans, objets portant des signes consacrés auxquels sont attribuées des vertus de protection et de pouvoir, lors d’une conférence de presse lundi soir à Abidjan.« Des pasteurs viennent chez nous pour prendre des talismans, des bougies bien préparées pour aller allumer dans les églises, ou parfois à la construction des églises, c’est nous qui allons enterrer des trucs » pour le succès de leur ministère, a dit Azim Orou, en visite à Abidjan, précisant que « ce n’est ni pour critiquer des religions» parce qu’il a des amis pasteurs.

Il a insisté que le Vodou à l’instar du GPS sert de guide, donc quelque chose qu’on peut utiliser et aller de pas à pas dans le chemin de sa destinée. Pour celui qui le pratique, il empêche ce dernier de faire certaines erreurs tout en étant en harmonie avec l’humanité.

Cependant, « d’autres personnes utilisent le Vodou pour l’escroquerie ou dans leur intérêt égoïste, par exemple faire du mal à une personne. (Car) on peut prendre le Vodou et envoûter quelqu’un comme on peut prendre le Vodou pour désenvoûter parce que c’est une épée à double trachant », a-t-il ajouté.    

« Tel qu’il est bon, c’est tel qu’il est mauvais. Mais moi, le Vodou, je l’utilise pour mon propre bien-être et pour ceux qui m’entourent », a-t-il fait savoir, insinuant qu’en réalité le Vodou sert à contrôler des événements au travers de certains éléments tels l’eau, l’air, le feu, la terre, le tonnerre.

«Le tonnerre, on le sait, est un dieu de foudre et tout ce qui est brutal, agité, c’est son rôle, mais dans son utilité normale, on le prend pour contrôler la météo ; si on doit l’utiliser dans les règles de la nature, c’est pour arrêter par exemple la pluie, faire tomber la pluie ou réduire le taux de soleil », a-t-il noté.

Le Vodou « représente chaque branche de la nature », a synthétisé Azim Orou, invitant les Africains à « revenir à leur source » et leur culture pour faire face aux défis des futures générations qui ont besoin d’être guidées.  

Yayoro Karamoko nommé Conseiller du PM ivoirien en charge du dialogue social

L’ex-président de la jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir), Yayoro Karamoko, a été nommé Conseiller du Premier ministre ivoirien, en charge du dialogue social, en remplacement de Alphonse Soro, a-t-on appris mardi auprès de son entourage.M. Karamoko a été nommé, il y a quelques temps, mais l’information a été rendue publique mardi, selon un membre de son entourage.

Cette nomination intervient après la démission de Alphonse Soro. Une lettre publiée sur les réseaux sociaux indiquait ses motivations.  « Jusqu’à ce jour, je constate avec amertume que les personnalités limogées n’ont pas été rétablies dans leurs fonctions (…) je n’ai d’autre choix que de rejoindre mes compagnons», écrit-il.

En outre estime-t-il que « l’apaisement annoncé (entre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et le Premier ministre Gon Coulibaly) ne s’est pas réalisé, les divisions semblent s’exacerber et le climat de suspicion s’en est trouvé même aggravé ». 

Alphonse Soro est un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, notamment  soupçonné de ne pas partager la vision de la coalition au pouvoir, qui annonce samedi un Congrès constitutif du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouët istes pour la démocratie et la paix).  

Nigéria : 24 enfants opérés du cœur par un programme universitaire

Le programme Open Heart Surgery (Opération à cœur ouvert) de l’Université Nsukka Teaching Hospital (UNTH) Ituku/Ozalla dans l’Etat d’Enugu au sud-est du Nigeria a opéré 24 enfants atteints de maladies cardiaques congénitales, a appris APA mardi.L’opération gratuite a été réalisée en collaboration avec une équipe de médecins indiens, qui a étendu ses activités caritatives au Nigeria, à travers leur projet dénommé « Le don de la vie ».

Selon les médias locaux, l’équipe qui s’inquiétait de la taille de l’hôpital, a toutefois promis de s’associer à celle-ci pour améliorer sa qualité et son efficacité globales.

S’exprimant sur le succès de l’opération, le Directeur médical en chef du UNTH, le Dr Chirs Amah a déclaré : « Nous renforçons les capacités du personnel de l’hôpital parce qu’il ne s’agit pas seulement de venir faire de la chirurgie. Ce qui est encore plus important, c’est l’échange de compétences, de connaissances… »

La lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale (SG G5 Sahel)

Le Secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou, a réitéré mardi, à Abidjan que la lutte contre le terrorisme dans la région nécessite une approche globale, appelant à plus de concertations et de partages.Le Secrétaire permanent de cette organisation l’a indiqué au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. «Nous avons une communauté de destin. Il faut se consulter, prendre des conseils», insisté M. Sidikou pour qui « la sécurité et le développement sont liées ».

Selon lui, «les frontières sont artificielles de nos jours et nous avons des acteurs (les terroristes) non étatiques qui l’envahissent», insistant que «c’est une lutte globale».

S’agissant des projets de son institution, le Secrétaire permanant a rappelé que le G5 Sahel a eu des promesses lors d’une récente conférence d’environ 2,4 milliards d’euros «pour 40 projets essentiels dans les domaines de la sécurité, de  la résilience, du développement humain et des infrastructures ».

«Nous avons besoin d’accompagnement et de partager ces expériences », a fait savoir M. Sidikou, justifiant ainsi sa visite en Côte d’Ivoire dont il a salué les performances en matière de croissance.

« La Côte d’Ivoire qui a une croissance économique  notable est un succès  important pour notre espace sahélien », a-t-il indiqué, faisant référence au  port  autonome d’Abidjan qui est la base de plusieurs pays du G5 Sahel.

Le G5 Sahel est une organisation créée en 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad couvrant une superficie de 5 millions de kilomètres carrés où vivent près de 80 millions d’habitants. Son mandat couvre les domaines de la sécurité et du développement.

Sénégal : 12% de taux d’engagement du budget 2019 (Officiel)

Le taux d’engagement du budget 2019 du Sénégal est de l’ordre de 12%, soit l’équivalent de 160 milliards qui ont été engagés à la date du 21 janvier 2019, a déclaré, mardi à Dakar, le directeur du Budget, Mamadou Moustapha Ba.« C’est un taux d’engagement très satisfaisant puisqu’à la même période l’année dernière, on était dans l’ordre de 4%. Cela veut dire qu’on a connu un bond de près de huit point », s’est félicité M. Ba qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2019.

Il a expliqué ce résultat par les mesures prises par le ministère des Finances pour engager les crédits budgétaires nécessaires au bon déroulement de la campagne de production agricole et pour la prise en charge des bourses universitaires.

Mamadou Moustapha Ba a profité de l’occasion pour informer de la priorisation, en 2019, de certaines dépenses budgétaires par rapport à d’autres. Il s’agit, entre autres, des dépenses liées à la masse salariale, celles liées aux dépenses pour l’organisation de l’élection présidentielle et les dépenses liées à la défense et à la sécurité nationale.

Revenant sur la masse salariale, le directeur du Budget a indiqué que « les administrateurs de crédits en sont conscients et ils vont engager les dépenses de personnels ».

S’agissant des dépenses liées à l’élection présidentielle, il signale que des dispositions ont déjà été prises en amont et l’engagement des dépenses d’élection « sont en train de se faire au rythme convenu avec les départements ministériels concernés ».

Les dépenses liées à la défense et à la sécurité nationale, quant à elles, englobent tous les financements relatifs à la sécurité telle que l’alimentation des policiers, des gendarmes et des sapeurs-pompiers.

Le Niger annonce son retour à la norme ITIE

Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini a annoncé, mardi à Niamey, le retour de son pays dans le processus de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).L’annonce a été faite au cours d’une conférence sur la gouvernance du secteur extractif, organisé au Palais des congrès de Niamey par le gouvernement nigérien, en présence de plusieurs centaines de participants.

La rencontre réunit des experts du domaine, pour la plupart, qui, deux jours durant, auront à échanger sur les enjeux et défis qui se posent au secteur extractif.

Il faut le rappeler que le Niger a été suspendu du processus de mise en œuvre de la norme l’ITIE le 26 octobre 2017 pour insuffisance de progrès, par le Conseil d’administration de l’organisme de certification des industries extractives avec à la clé un certain nombre de mesures correctives à examiner.

C’est suite à cette suspension, qui lui a paru injustifiée que, dans une correspondance en date du 13 novembre 2017, le gouvernement nigérien annonçait sa décision de se retirer du processus auquel adhère une cinquantaine de pays.

Selon le Premier ministre, Brigi Rafini, le départ résulte en réalité d’un malentendu. « Aujourd’hui, ce malentendu a été levé et les deux partie mettent tout en œuvre pour que le Niger retrouve sa place dans le processus de mise en œuvre de l’ITIE », a expliqué le chef du Gouvernement nigérien.

L’Initiative pour la transparence des industries extractives a été lancée en 2002 pour assurer la transparence dans la gouvernance des industries extractives.

Le Niger qui s’est engagé à mettre en œuvre la norme ITIE dès 2005, a été admis en tant que pays candidat en 2007, avant d’être déclaré admis à cette norme en 2011.

Coupe de la CAF: les 3 représentants marocains se retrouvent dans le groupe A

La Confédération africaine de football (CAF) a procédé, lundi soir, au tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe qui porte son nom avec pour fait inédit, la présence des trois clubs marocains dans le même groupe.Il s’agit du Raja de Casablanca, de la Renaissance Sportive de Berkane et de l’Union Sportive Hassania d’Agadir qui forment avec l’AS Ototo du Congo le groupe A du tournoi final de la coupe de la CAF.

Le groupe B comprend les deux représentants tunisiens, l’Etoile du Sahel et le Club Sfaxien ainsi que le Salitas du Burkina Faso et l’Enugu Rangers du Nigéria.

 Le  Nkana FC, tombeur de FC San-Pedro de la Côte d’Ivoire, sera aux prises dans le groupe C avec son frère ennemi de la Zambie, le Zesco ainsi qu’aux Soudanais d’Al Hilal et aux Ghanéens de  l’Ashante Kotoko de Kumasi.

 Le Zamalek  d’Egypte, dans le groupe D, devra se frotter au Gor Mahia (Kenya), à Hussein Dey (Algérie) et au Petro Atletico (Angola). La première journée de la compétition débute le vendredi 1er février 2019.

 Les groupes

Groupe A: Hassania Agadir (Maroc), AS Otoho (Congo), Berkane (Maroc), Raja Casablanca (Maroc)

Groupe B: Etoile du Sahel (Tunisie), Enugu Rangers (Nigeria), Salitas FC (Burkina Faso), CS Sfaxien (Tunisie)

Groupe C: ZESCO United (Zambie), AL Hilal (Soudan), Asante Kotoko (Ghana), Nkana FC (Zambie)

Groupe D: Gor Mahia (Kenya), NA Hussein Dey (Algérie), Petro Atletico (Angola), Zamalek (Egypte)

 

Fuyant des violences, 6000 Nigérians se réfugient au Tchad (HCR)

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a annoncé, dans un communiqué parvenu mardi à APA, qu’une « nouvelle violence » au nord-est du Nigéria a forcé « environ 6.000 » Nigérians, pour la plupart des femmes et des enfants, à fuir pour chercher refuge au Tchad.« Depuis le 26 décembre dernier, lorsque des affrontements ont éclaté entre les forces gouvernementales du Nigéria et des groupes armés dans la ville de Baga près de la frontière avec le Tchad, environ 6.000 réfugiés auraient déjà fui l’État nigérian de Borno en proie à des troubles », écrit le HCR dans le communiqué.

Le document précise que ces personnes ont traversé, en « trois heures (…) le lac en bateau à la pagaie pour rejoindre le village tchadien de Ngouboua situé sur les rives du lac Tchad, à 20 kilomètres de la frontière avec le Nigéria ».

Selon les témoignages recueillis par les « équipes » de l’organisme onusien, « les réfugiés fuient pour sauver leur vie après des menaces de représailles et d’intimidation suite à des attaques perpétrées par des militants ».

Par ailleurs, indique le communiqué, le HCR et les autorités tchadiennes procèdent actuellement à l’enregistrement et à la vérification des nouveaux arrivants pour évaluer leurs besoins d’assistance.

« Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour fournir rapidement des abris et d’autres formes d’assistance aux arrivants, et notamment les personnes les plus vulnérables. Actuellement, les nouveaux arrivants sont hébergés dans des abris collectifs », rapporte le HCR.

55% des nouveaux arrivants « sont mineurs », précise l’instance onusienne annonçant dans la foulée qu’elle «distribue des articles de secours – notamment des couvertures, des nattes de couchage et des moustiquaires – et les réfugiés reçoivent des repas chauds ».

A l’intérieur du Nigéria, les « mêmes affrontements » ont déjà contraint des dizaines de milliers de civils à fuir, avec « plus de 30.000 personnes » arrivées à Maiduguri.

« Ce nombre dépasse la capacité initiale d’accueil des camps existants de déplacés. Les nouveaux arrivants ont besoin d’aide humanitaire – notamment des abris, de la nourriture, de l’eau et des systèmes d’assainissement », indique le HCR, réitérant par ailleurs « son appel aux pays de la région afin qu’ils maintiennent leurs frontières ouvertes aux réfugiés fuyant l’insécurité au Nigéria ».

CPI: la représentante des victimes au procès de Gbagbo à Abidjan pour parler de la situation de ses clients

La représentante légale des victimes au procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale ( CPI), maître Paolina Massidda, parlera mercredi à Abidjan de la situation de ses clients dans cette procédure, a appris APA mardi de source officielle.Selon une note d’information transmise à APA, Maître Paolina qui séjourne en Côte d’Ivoire, animera une conférence de presse mercredi à Abidjan. Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et de son coaccusé, Blé Goudé après un appel du procureur de cette juridiction contre l’acquittement et la remise en liberté immédiate des deux hommes prononcés mardi dernier par la Cour.

La «libération immédiate » des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience, de nouveaux arguments pour soutenir sa requête.

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne ont manifesté leur colère à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire après l’annonce de « l’acquittement» et de la «libération immédiate » de l’ancien président ivoirien.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Législatives béninoises : les législatives démarrent le 12 avril (Céna)

La campagne électorale pour les législatives au Bénin démarrera le 12 avril prochain, soit deux semaines avant la tenue du scrutin qui a déjà été fixée au 28 avril, a annoncé, mardi à Cotonou, la Commission électorale nationale autonome (Céna).Selon l’instance qui faisait face à la presse, l’enregistrement et la réception des déclarations de candidatures auront lieu, auparavant, le 18 février tandis que la publication et l’affichage de la liste électorale dans les centres et postes de vote seront effectuées le 1er mars 2019.

La Céna fait en outre savoir que les grandes tendances seront publiées dès le 30 avril, soit 48 heures après le vote.

Par ailleurs, le président de la Céna a appelé les acteurs politiques à la discipline et au respect des textes qui régissent l’organisation des élections en République du Bénin.

Bénin : 22.000 entreprises créées en 2018 (officiel)

Vingt-deux mille entreprises ont été créées au Bénin en 2018, a annoncé le directeur de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex).Selon Laurent Gangbes qui dialoguait avec les internautes à travers la plateforme Askgouv, cette performance est le fruit d’une croissance de 12 à 15% amorcée depuis 2016.

«L’Etat à travers l’Apiex, a mis en place un dispositif d’accompagnement pour faciliter la création d’entreprises par la jeunesse. On peut citer les coûts faibles, la simplification des procédures, du conseil, de l’accompagnement, la mise en place de la banque des PME pour permettre l’accès aux crédits », a indiqué le directeur de l’Apiex.

A en croire M. Gangbes, d’autres mesures sont prises par le gouvernement dans le sens de baliser le terrain aux investisseurs.

Elles portent, selon lui, sur « la révision du code des marchés publics pour le rendre beaucoup plus souple et transparent, l’assouplissement du code du travail surtout l’encadrement du droit de grève, la réforme du code foncier renforçant le droit à la propriété privée».

A ces mesures incitatives s’ajoutent, d’après le directeur de l’Apiex, « la mise en place des tribunaux de commerce, la mise en place des structures de médiation s’agissant de contentieux fiscaux et douaniers, la loi sur le crédit-bail, l’amélioration du code des investissements pour stimuler les transformations locales et l’adoption d’un code du numérique ».

L’opposition sénégalaise déterminée à « faire face » au pouvoir

Le Collectif des 25 candidats (C25) de l’opposition à la prochaine présidentielle sénégalaise s’est dit prêt à « faire face » au pouvoir, estimant que c’est la seule alternative à ses yeux pour défendre les acquis démocratiques du Sénégal.« Le C25 pour répondre à la provocation de Macky Sall est déterminé à engager une lutte sans concession pour défendre les acquis démocratiques de notre pays et faire face par tous les moyens mis à sa disposition à l’arbitraire imposé par un président sortant, qui redoute d’affronter le suffrage des sénégalais de façon honnête et sincère », a indiqué Boubacar Camara, un des candidats recalés dès l’étape du parrainage et qui donnait lecture de la déclaration du collectif C25 devant la presse, lundi à Dakar.

Ce collectif est né à la suite de la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats qui ont validé leur parrainage, première étape avant la validation définitive des candidats à l’élection présidentielle.

De 27 candidatures au départ dont celle du président Macky Sall, la majorité a été recalée à l’issue du premier passage devant le Conseil constitutionnel.

« De plus, par diverses provocations, des arrestations arbitraires de militants de l’opposition, la répression féroce des démocrates et combattants de la démocratie, Macky Sall a indiqué la voie de la confrontation comme seul choix laissé au peuple », a ajouté M. Camara, président du mouvement Jengu (riposte en wolof) entouré par plusieurs membres du C25.

Le collectif a accueilli « sans surprise » la liste définitive des cinq candidats à la présidentielle (Macky Sall, Ousmane Sonko, Madické Niang, El hadji Issa Sall, Idrissa Seck), a-t-il dit avant demander, au nom de ses pairs, à ses compatriotes de  « s’opposer par tous les moyens au déroulement de la campagne électorale» du chef de l’Etat sortant.

Ainsi, « des missions d’instructions vont sillonner dans la semaine en cours, les 14 régions (du pays) pour informer les militantes et les militants, les populations et les instruire sur les mesures pratique de résistance », a indiqué Boubacar Camara, annonçant dans ce sens l’organisation d’« une journée nationale d’actions dont la date sera annoncée incessamment ».

Sénégal : hausse des créances intérieures en octobre 2018

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse 567,30 milliards de FCFA (environ 964,410 millions de dollars) au terme du mois d’octobre 2018 comparé à la même période de l’année 2017, a appris mardi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 3906 milliards de FCFA en octobre 2017 à 4473 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 14,5% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette embellie est essentiellement imputable aux créances sur les autres secteurs de l’économie qui sont passées de 3611,30 milliards de FCFA en octobre 2017 à 4191 milliards de FCFA un an plus tard (plus 16,1%).

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur l’administration centrale, ils ont enregistré une contraction de 4,2% à 282.30 milliards de FCFA contre 294,70 milliards FCFA en octobre 2017.

Christophe Dabiré, un économiste au long cours à la tête du gouvernement burkinabè

Le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, nommé ce lundi, est un économiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises, totalisant trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso.Marié et père de trois enfants, le nouveau chef du gouvernement était de 2000 à 2017, commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Titulaire d’un Diplôme d’Etude Approfondies (DEA) en Sciences économiques et d’un Diplôme d’études  supérieures spécialisées (DESS) en administration des entreprises, Christophe Joseph Marie Dabiré a servi tour à tour au ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des études et des projets et Directeur général de coopération avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales.

Il a été ministre de la Santé de 1992 à 1997 et ministre des Enseignements secondaires supérieur et de la Recherche scientifique de 1997 à 2000.

Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002,  il assume à l’hémicycle les fonctions du président de la commission des finances et du budget de 2002 à 2007.

De mars 2007 à mai 2017, il est commissaire chargé du Département du marché régional, du commerce de la concurrence et de la coopération (DMRC) à la commission de l’UEMOA.

Christophe Joseph Marie Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

M. Dabiré doit rendre public son gouvernement dans les heures ou jours à venir.

La presse sénégalaise roule sur le pont de la Sénégambie

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de l’inauguration du pont de Farafenni (Gambie) par les présidents Macky Sall et Adama Barrow.« Sénégambie, du rêve à la réalité », commente Libération, soulignant qu’avec l’inauguration de cette infrastructure, « une vieille doléance des passagers qui empruntaient cette voie vient d’être réalisée ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall a souhaité que « les gens comprennent que ce pont appartient à la Gambie » là où son homologue gambien affirme que « c’est dans l’union que nous pouvons avancer ».

En tout cas, à en croire Le Quotidien, c’est « la renaissance de la Sénégambie » car le pont de Farafenni « constitue un facteur d’intégration des régions sud au reste du Sénégal mais également un véritable trait d’union entre les Etats de l’espace de la Sénégambie ».

Cela fait dire au journal Les Echos que les présidents sénégalais et gambien « transforment en réalité un rêve de plusieurs générations ». Pour sa part, L’Observateur indique que « Macky (Sall) et (Adama) Barrow arrosent le bac ». Cité dans ce journal, Tarek Arezki, le maître d’œuvre du projet précise que « si le pont est bien entretenu, il peut durer plus de 100 ans ».

Youssou Ndour, le lead vocal du Super Etoile, qui a assuré le spectacle lors de la cérémonie d’inauguration, a confié à L’Observateur qu’il a, comme beaucoup d’usagers, « une fois passé la nuit au bac de Farafenni » parce qu’il devait se rendre en Gambie pour une prestation. C’est l’une des raisons pour lesquelles, « les populations de la Casamance (sud) applaudissent », rapporte ce journal.

Le pont de Farafenni est « un symbole de la fraternité sénégambienne » estime Le Soleil, selon qui « une économie de 50 % (est) attendue sur le coût du transport ».

Dans les colonnes de ce journal, le président Macky Sall a déclaré : « celui à qui on donne une telle infrastructure, doit s’occuper de la sécurité, de la fluidité et de la rapidité de la circulation. Le travail des chefs d’Etat, c’est de construire le pont. Ce sont les gouvernements qui doivent le gérer et il revient aux usagers de le préserver ».

Nomination du Premier ministre et procès du putsch manqué au menu des quotidiens burkinabé

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la nomination, la veille, de Christophe Joseph Marie Dabiré comme Premier ministre (PM) du Burkina Faso.Dans sa rubrique ‘’Autant le dire… », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, évoque la nomination de Christophe Dabiré sous le titre : «Burkinabè, voici le Premier ministre que Roch vous donne !».

«Nouveau Premier ministre : Un challenge à portée de sacrifice», arbore, de son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, présentant la photo de M. Dabiré.

Selon le journal, depuis la démission du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des membres de son gouvernement vendredi dernier, l’attente paraissait longue.

«Ancien commissaire en charge du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le nouveau locataire du palais de Koulouba a la lourde charge de conduire l’action gouvernementale dans la tempête sécuritaire et une fronde sociale permanente qui impacte négativement l’économie nationale», fait remarquer l’éditorialiste de Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Christophe Dabiré nouveau PM : +Roch veut faire du neuf avec du vieux+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il s’exclame : «Enfin un chef de gouvernement on shore !».

Le journal fait observer que «c’est donc un Premier ministre qui a le physique et l’esprit de l’emploi, c’est-à-dire, capable de construire une ambition collective et de rendre au peuple burkinabè, une foi en l’avenir fondée sur l’action, l’audace et les résultats tangibles sous réserve de voir la configuration de son équipe, pour se faire réellement un jugement tranché sur ses chances de dépêtrer le Faso de cette gadoue protéiforme dans laquelle il s’est embourbé».

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso mentionne qu’il y a un nouveau rebondissement dans le dossier, avant de préciser que  «l’adjudant Jean Florent Nion et l’adjudant-chef major, Eloi Badiel ont affirmé, hier lundi, à la barre, que le général Gilbert Diendéré est le commanditaire du putsch.

A ce propos, le quotidien privé Le Pays titre : «Quand les soldats Jean Florent Nion et Eloi Badiel chargent Gilbert Diendéré», là où L’Observateur Paalga écrit : «L’adjudant Florent +tire+ sur le général Diendéré».

Pour sa part, Sidwaya renchérit lorsqu’il cite l’adjudant-chef Jean Florent Nion qui affirme : «Le général Gilbert Diendéré a ordonné le coup d’Etat».

L’ouverture du dialogue politique sur la reforme de la CEI à la Une des journaux ivoiriens

L’ouverture du dialogue politique sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) présidée, lundi, par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.«Les négociations sur la reforme de la CEI ouvertes, hier »,  informe Notre Voie. Pour ce premier jour de prise de contact, «les  partis politiques ont fait des propositions au gouvernement », souligne  Fraternité Matin. « La Côte d’Ivoire doit définitivement tirer les  leçons des crises passées », a d’ailleurs fait remarquer le PM Gon  Coulibaly à l’ouverture de ce dialogue politique, ajoute le journal  gouvernemental.

 « Nous sollicitons vos  contributions pour assurer le meilleur équilibre » a réitéré M. Gon aux  représentants des partis de l’opposition présents à cette cérémonie,  rapporte à son tour Le Jour Plus. « Œuvrons à dissiper les doutes et les  craintes », poursuit-il dans les colonnes de L’Expression en direction  de la classe politique ivoirienne. 

« Le parti  de Gbagbo n’a pas été invité » à ces discussions, rétorque pour sa part  le secrétaire général de la branche radicale du Front populaire  ivoirien, Assoa Adou, en couverture de Le Temps. Ce qui fait dire à Le  Rassemblement que le FPI veut tout « gâter encore » à peine les  discussions de fond entamées sur ce sujet. 

1er  jour du dialogue pour la reforme de la CEI : «Gon veut saboter les  discussions, l’opposition fait bloc », enfonce LG Infos, là où sur le  même sujet, Le Patriote affirme que l’opposition a applaudi à  l’ouverture de ces travaux.

Sénégal : les ressources de l’Etat évaluées à 2018 milliards de FCFA en novembre

Les ressources mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin novembre 2018 sont évaluées à 2018 milliards de FCFA (environ 3,430 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Elles sont constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1781,90 milliards de FCFA, de dons pour 205,5 milliards de FCFA et des ressources du fonds de soutien au secteur de l’énergie (FSE) pour 30,6 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Par rapport à fin novembre 2017, ces ressources connaissent une progression de 4,6%, en glissement annuel.  Selon la DPEE, cette hausse est due notamment à l’augmentation de 3,7% des recettes fiscales.

« Cette situation traduit les évolutions contrastées des différentes lignes de recettes, marquées d’une part, par les progressions respectives de l’impôt sur le revenu, des taxes sur la consommation hors pétrole ainsi que des droits de porte, et d’autre part, par la baisse de la TVA sur le pétrole, de l’impôt sur les sociétés et du FSIPP (Fonds de sécurisation à l’importation des produits pétroliers) », souligne la DPEE.

Précisément, l’impôt sur le revenu (305,1 milliards de FCFA), les droits de porte (244,70 milliards de FCFA) et les taxes spécifiques sur la consommation hors pétrole (51,1 milliards de FCFA) ont respectivement augmenté de 11,4%, 7,1% et 18,8%. Cette hausse a été renforcée par la mobilisation des droits d’enregistrements et de timbre (+plus 13,5%), collectés à hauteur de 67,4 milliards de FCFA.

Toutefois, des réductions respectives des recettes mobilisées au titre de la TVA intérieure sur le pétrole (5,5 milliards de FCFA) et du FSIPP (15,8 milliards de FCFA) sont notées. Par ailleurs, la faible progression de 1,7% de la TVA intérieure, du fait du niveau élevé des certificats de détaxe (41,5 milliards de FCFA), a contribué au ralentissement de la mobilisation des ressources.

Ouattara plaide pour une « flexibilité » des programmes du FMI en Afrique

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a plaidé lundi pour une « flexibilité » des programmes du Fonds monétaire international (FMI) en Afrique en tenant compte des situations conjoncturelles, lors d’un séminaire de représentants de l’institution à Abidjan.« La question de la flexibilité, ce n’est pas pour échapper à la  rigueur et à la cohérence, dans nos pays africains en général, il y a  beaucoup de rigidité dans l’administration, que ce soit dans l’économie  elle-même, même dans le secteur privé, et quand il y a des  bouleversements, il faut vraiment que le fonds fasse preuve de  flexibilité », a estimé M. Ouattara.  

Il a  soulevé la problématique de la lutte contre le terrorisme qui,  aujourd’hui, demeure une question majeure. En Côte d’Ivoire, des «  dépenses extraordinaires » ont eu lieu en très peu de temps à la suite  de l’attaque de Grand-Bassam, au sud-est d’Abidjan. 

Des  investissements imprévus ont été faits pour la formation des soldats,  pour les équipements de nouvelles technologies pour lutter contre le  terrorisme, a fait observer le chef de l’Etat ivoirien, devant les  représentants de la Région Afrique du FMI. 

«  Nous avons investi des ressources considérables dans les questions de  sécurité.  Je plaide un peu pour les pays saheliens comme le Niger (où)  le montant alloué à la lutte contre le terrorisme est quelque chose  d’exceptionnel », a-t-il soutenu. 

En ce qui  concerne la Côte d’Ivoire, dira-t-il, le pays s’est engagé à maîtriser  les effectifs de l’armée. Avec 24.000 militaires et à peu près 18.000  gendarmes et 18.000 policiers en 2011, le pays affichait au 31 décembre  18.500 militaires et envisage 20.000 gendarmes en 2020.  

De  ce fait, l’Etat ivoirien a acquis « près de 1.000 caméras » pour la  ville d’Abidjan. Ce qui sans doute a contribué à stabiliser le déficit  budgétaire à 4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2018. L’Etat de Côte  d’Ivoire envisage de réduire ce taux à 3%. 

Le  Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a fait savoir que pour  la mise en œuvre du premier Programme national de développement (PND,  11.000 milliards Fcfa) et le second estimé à 30.000 milliards Fcfa, le  pays à dû recourir à l’emprunt. 

En termes de  ratio, le stock de la dette sur le PIB donne un taux de 46%, a-t-il  poursuivi. Le risque de l’endettement menace d’ailleurs plusieurs pays  africains, selon les représentants du FMI qui encouragent les États à  augmenter les ressources domestiques.  

Pour la  question d’arrimage à l’euro, M. Ouattara a réagi,  insinuant qu’ « il y  a toujours un débat » dans la zone franc. Il a assuré que « cet  arrimage est la meilleure chose qui pouvait arriver » aux pays ayant le  partage du franc CFA quand on voit le taux d’inflation au Zimbabwe et  dans d’autres pays. 

« Si nous considérons que  cela ne nous convenait pas, les chefs d’Etat de l’Uemoa m’ont confié la  présidence de l’organisation, je serais le premier à aller dire au  président Macron que cet arrangement ne nous convient pas et il  comprendrait que nous voulons changer », a-t-il déclaré. 

Pour  cet ancien gouverneur de la Bceao, l’union « n’a pas de raison de  changer parce que c’est un arrangement convenable » et l’Uemoa fait des «  ajustements qui sont nécessaires au fur et à mesure ce qui permet de  maintenir le taux d’inflation bas » grâce à un cadrage macroéconomique. 

Le «FPI de Gbagbo» n’a pas été pas invité au dialogue politique sur la réforme de la CEI, (Assoa Adou)

La branche radicale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) se faisant appeler le « FPI de Gbagbo» ou encore les « Gbagbo ou rien ( GOR)» n’a pas été invitée au dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et les partis d’opposition sur la réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe chargé d’organiser les élections) qui a débuté ce lundi. L’information a été donnée à la presse, lundi soir à Abidjan, par Assoa Adou, le Secrétaire général de cette tendance radicale du FPI.

« Ce lundi 21 janvier 2019, le chef de l’État décide d’ouvrir des discussions relatives à la réforme de la CEI. Le FPI de Laurent Gbagbo n’a pas été invité à cette rencontre. Face à cette attitude méprisante, le FPI de Laurent Gbagbo élève une vive protestation contre cette manière cavalière et anti-démocratique de conduire les affaires de l’État », s’est indigné M. Adou dans un point-presse prenant à témoin la communauté nationale et internationale.

« Le FPI de Laurent Gbagbo ne se sent donc pas concerné par cette mascarade qui va éluder les vrais problèmes de la Côte d’Ivoire qu’il pose depuis toujours et plus particulièrement depuis 2011», a ajouté M. Adou rappelant dans la foulée que son parti a été l’un des premiers à réclamer auprès du gouvernement la réforme de la CEI. 

Un dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et plusieurs partis et plateformes politiques de l’opposition s’est ouvert, lundi à Abidjan, sur la réforme de la CEI, l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.

La « tendance modérée» du FPI conduite par le président statutaire du parti de Gbagbo, Pascal Affi N’Guessan (Pas reconnu par les Gbagbo ou rien) a pris part à cette rencontre.

La plateforme politique de l’opposition  » Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » ( EDS) dont est membre le  « FPI de Gbagbo » a également pris part à cette rencontre dite de « prise de contact » entre le gouvernement et les partis politiques en vue de la réforme de la CEI.

«  Au nom de la plateforme EDS qui a pour référent politique, le président Laurent Gbagbo, nous nous réjouissons de cette invitation du gouvernement. Nous félicitons le gouvernement de nous avoir invités, d’avoir ouvert le débat. Que ce soit un véritable cadre de dialogue inclusif qui associe les différentes composantes pour qu’on puisse parler ensemble de toutes les questions électorales dans un cadre consensuel », a déclaré à APA,  Georges Armand Ouegnin,  le président de cette plateforme au terme de cette première réunion du dialogue politique qui a été présidée par le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Guinée: Me Salifou Kébé reconduit à la tête de la Ceni

Me Salifou Kébé a été reconduit, lundi après-midi à Conakry, à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Il sera assisté par Bakary Mansaré du RPG/AEC et Mamadou Bano Sow de l’UFDG, respectivement premier et deuxième vice-présidents.

Youssouf Léno du PEDN est élu rapporteur de la CENI. Séraphine Kondiano du RPG/AEC, quant à elle, va occuper le poste de questeur.

Cette élection intervient quelques heures après la prestation de serment des 17 commissaires de la CENI devant la cour Constitutionnelle.

Ouattara menace d’appliquer la réciprocité pour « les pays qui n’accueillent pas les entreprises ivoiriennes »

Le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a menacé lundi d’appliquer la réciprocité pour « les pays qui n’accueillent pas les entreprises ivoiriennes », lors d’un séminaire des représentants de la Région Afrique du Fonds monétaire international (FMI), à Abidjan.« J’ai même été obligé au dernier Sommet de la Cedeao, le 22 décembre, à Abuja de dire clairement que si les autres pays n’appliquent pas à la Côte d’Ivoire les facilités que nous appliquons aux entreprises des autres pays, nous allons faire la réciprocité », a dit M. Ouattara.

Et ce, parce que « la Côte d’Ivoire à une économie très ouverte », que ce soit dans le domaine des routes, de l’électricité, de l’eau, le pays enregistre des entreprises de tous les pays voisins dans différents secteurs, a-t-il expliqué.   

« C’est quasiment impossible pour les entreprises ivoiriennes d’exporter dans certains pays de la sous-région qui sont dans la Cedeao ; si ça ne change pas, nous allons tout simplement appliquer la réciprocité », a-t-il fait savoir.

M. Ouattara a fait remarquer que certains pays ont des banques en Côte d’Ivoire, « mais il n’y a pas de banques ivoiriennes dans les autres pays à part les pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) » et cela « ne peut pas être à sens unique ».

La Côte d’Ivoire, poursuivra-t-il, « ouvre ses frontières aussi bien pour la circulation des personnes, pour les investisseurs, pour les biens, pour les services » et malheureusement les entreprises ivoiriennes ne peuvent pas aller dans les autres pays.  

Le chef de l’Etat ivoirien a, dans ce sens, invité le Fonds monétaire international à avoir un regard sur la « surveillance régionale » pour faciliter les échanges entre les pays en Afrique.

Réforme de la CEI: «la Côte d’Ivoire sur la voie d’élections apaisées en 2020» (Affi)

A l’issue du 1er round des discussions entre le gouvernement et les partis politiques, relativement, à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), « la Côte d’Ivoire est sur la voie d’élections sans violence et apaisées en 2020», a estimé, lundi, Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).Pour le président du FPI qui animait une conférence de presse quelques heures après la première rencontre entre le gouvernement et les partis politiques sur la réforme de la CEI, « l’initiative du gouvernement est rassurante» quant à la « mise en œuvre de la réforme de la CEI».

« La Côte est sur la voie d’élections sans violence et apaisées en 2020», s’est satisfait Affi N’guessan, insistant sur « le caractère inclusif» des discussions impliquant « la société qui est en avance sur le politique».

Saluant le  « bon ton du Premier ministre qui a dirigé les débats et l’ambiance», il a souligné que «la reforme juridique et institutionnelle de la CEI doit s’inscrire dans un cadre global impliquant, le découpage électoral, le code électoral et le conseil constitutionnel ».

Sur l’actualité du parti qu’il dirige, M. Affi a réaffirmé que «le retour du président Laurent Gbagbo va mettre fin à la crise au FPI».

« Il y a trop de paroles qu’on prête au président Gbagbo. Quand il sera là et qu’il a quelque chose à dire, ce sera devant tout le monde. Pour le moment, il ne m’a rien dit. S’il veut reprendre les rênes du parti, il le dira publiquement », a-t-il précisé, indiquant que « Simone et moi, nous nous voyons dans un groupe de contact mis en place depuis longtemps et elle est dans de bonnes dispositions pour que le FPI retrouve son unité».

Par ailleurs, le président du FPI a invité « la CPI à libérer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé après leur acquittement prononcé le 15 janvier».

«J’exhorte la Cour à accompagner la Côte d’Ivoire sur la voie de la réconciliation en libérant le président Gbagbo et Charles Blé Goudé le 1er février pour qu’ils regagnent le pays et participer à ce processus de réconciliation », a-t-il émis, car, selon M. Affi, « la décision d’acquittement ne peut pas être remise en cause».

Côte d’Ivoire: plus de 10 000 enfants ont bénéficié du soutien de l’UNICEF en 2018

Plus de 10 000 enfants subissant des violences ou de l’exploitation ont reçu le soutien des services sociaux et de justice grâce au soutien du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) en 2018, a appris APA, lundi, auprès de cette institution onusienne.Pour le Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire,  Dr Aboubacar Kampo qui dressait le bilan de l’année 2018,  « tant qu’il aura des enfants qui n’ont pas d’extraits de naissance, tant qu’il aura des violences faites au niveau des enfants, nous ne pourrions pas être satisfaits».

« Nous avons contribué à soulager des peines d’un certain nombre d’enfants », a-t-il soutenu ajoutant que  « plus de 10 000 enfants subissant des violences ou de l’exploitation ont reçu le soutien des services sociaux et de justice grâce au soutien de  l’UNICEF ».

Le bilan 2018 indique également que « plus de 560 enfants vulnérables ont été pris en charge  dans l’un des 10 centres de formation et de réinsertion, en partenariat avec la Direction de la protection de l’enfance et la Fondation Amigo ».

 Dans le domaine de la santé, « l’UNICEF  a soutenu le gouvernement  ivoirien pour vacciner plus de 13 millions d’enfants de 9 mois à 14 ans contre la rougeole  et la rubéole, contribué au programme élargi de vaccination de routine (PEV) ».

 L’éducation n’est pas restée en marge des actions de l’institution onusienne dédiée à l’enfance.

 « A l’UNCEF, nous croyons que l’innovation est cruciale pour relever les défis modernes comme les déchets de plastique qui polluent nos océans, nos villes(…) », a expliqué Dr Kampo d’où la construction de salles de classes avec des briques faites de plastiques recyclés.

 Comme perspectives pour l’année 2019, « l’UNICEF continuera d’appuyer le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour renforcer les services de bas et de proximité, réunir plus de partenaires techniques et financiers pour augmenter les budgets en faveur des enfants ».

 Le représentant a par ailleurs annoncé « un nouveau plan de lutte contre le travail des enfants en collaboration avec le cabinet de la première Dame ».

Guinée: Le taux de pénétration internet est passé de 0,4% en 2010 à 33% en 2018 (ministre)

Le ministre guinéen des Télécommunications et de l’Economie numérique Moustapha Mamy Diaby a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il est revenu sur le niveau de couverture de la téléphonie et de l’internet en Guinée.Selon Moustapha Mamy Diaby en 2010, le taux de couverture nationale du réseau mobile était de près de 15% avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile à 40%, « une très mauvaise » qualité des interconnexions entre les opérateurs et un taux de pénétration de l’internet de 0,4%. 

« En 2011, moins de 100 localités du pays étaient couvertes par le réseau 2G. Mais, fin 2018 tous les chefs-lieux de préfectures et sous-préfectures sont couverts par la 2G et 3G. Et sur les 3.753 quartiers et districts répertoriés, 79% sont couverts par au moins un opérateur téléphonie mobile. Au moins, une société par endroit et le taux de pénétration internet est passé de 0,4% en 2010 à 33% en 2018 », a déclaré le ministre lors de ce point de presse.

Ouattara compte « accentuer encore plus» la lutte contre la corruption d’ici à 2020

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a exprimé lundi sa volonté d’« accentuer encore plus» la lutte contre la corruption d’ici à 2020 malgré la présidentielle, lors d’un séminaire à Abidjan des représentants de la Région Afrique du Fonds monétaire international (FMI).La lutte contre les détournements de deniers publics « sera accentuée encore plus malgré le fait que nous avons des élections (présidentielles) en 2020 », a déclaré M. Ouattara, au cours d’un séminaire des représentants de la Région Afrique du FMI sur la gouvernance des économies africaines.

« Nul n’est au-dessus de la loi en Côte d’Ivoire, ce n’est pas la peine de téléphoner au Premier ministre, au vice-président ou au ministre de la Justice pour plaider pour quelqu’un, ça ne va pas marcher parce qu’au finish je suis la personne qui est responsable », a-t-il dit.

Dans cet élan « le ministre de la Justice et le procureur savent que quand il y a des interférences de ce genre, ils doivent me saisir automatiquement et je leur dis faites votre travail, il n’y a pas de passe-loi pour qui que ce soit », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : «  nous essayons d’inculquer cela dans les mentalités et ce n’est pas facile ».

Le gouvernement a décidé d’ « accélérer depuis quelques temps la lutte contre les détournements des deniers publics, certaines personnes ont été démises de leur fonction » et des poursuites engagées, mais « la politique s’en mêle parce qu’on pense que c’est une affaire destinée contre des gens », a-t-il fait savoir.

Pour M. Ouattara, « si la justice s’intéresse à quelqu’un, c’est qu’ il y a quelque chose de précis ». Cependant, « dans les mentalités quand la question est réelle qu’ il y a eu des détournements de fonds de milliards, on ne voit plus cet aspect, c’est la question politique ». 

 « C’est nécessaire d’assainir (les finances publiques) et aller de l’avant, ça peut avoir un impact sur l’adhésion politique mais nous considérons que nous avons un programme à moyen et long terme pour notre pays et nous avons une adhésion de plus en plus forte », a-t-il poursuivi. 

« Nous avons eu dans nos pays une culture du pardon, c’est-à-dire qu’on peut faire des bêtises et après on vous dit qu’on vous pardonne, il ne faut pas recommencer et on revient faire la même bêtise, à un moment donné il faut sanctionner et c’est ce que nous faisons maintenant », a-t-il lancé. 

En dépit des implications politiques, le président ivoirien considère qu’ « il est importants qu’ il y ait un assainissement » des établissements publics, qui aujourd’hui enregistrent une baisse de leur déficit depuis quatre à cinq ans parce que les gens savent qu’il y aura les sanctions.

L’ex-maire du Plateau (centre des affaires d’Abidjan) Akossi Bendjo,  soupçonné de détournement de deniers publics, a été révoqué. Le député Jacques Ehouo, du même parti, inculpé dans l’affaire n’a pas encore été investi malgré qu’il a gagné l’élection municipale dans cette circonscription.

Guinée : les 17 commissaires de la CENI ont prêté serment

Les 17 commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), récemment nommé par le président de la République, Alpha Condé, ont prêté serment ce lundi, a constaté APA.Ils ont à tour de rôle juré comme l’indique la loi de travailler dans la transparence et dans l’intérêt du peuple de Guinée, en respectant scrupuleusement la loi sur la CENI.

« Vous avez la confiance du peuple de Guinée dès la prestation de ce serment. Vous devez travailler dans la transparence, la neutralité et l’indépendance », a indiqué, pour sa part, le président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura qui recevait le serment des commissaires.

Il a rappelé que ce serment est structuré autour des mots « d’indépendance, de l’égalité, de transparence et d’impartialité, auxquels vous avez promis de respecter pendant la durée de votre mandat de commissaires à la CENI ».

Les commissaires nouvellement nommés ont un mandat de 5 ans renouvelable une fois.

Ouverture à Abidjan d’un dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition sur la réforme de la CEI

Un dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et plusieurs partis et plateformes politiques de l’opposition dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) et le Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo), s’est ouvert lundi à Abidjan sur la réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral dans le pays), a constaté APA sur place.Cette réunion dite de « prise de contact » entre l’exécutif ivoirien et l’opposition présidée par le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly,  vise à terme, la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.

« Dans ce processus de réforme de la CEI que le gouvernement initie aujourd’hui et qui se veut inclusif, nous sollicitons vos contributions respectives pour assurer le meilleur équilibre qui emporte l’adhésion de tous. La méthodologie que nous vous proposons s’articule autour de deux phases dont la première concerne l’ouverture de la réflexion qui est l’objet de la rencontre de ce matin », a expliqué le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aux présidents et représentants de partis politiques à l’entame de cette rencontre.

« L’élaboration de vos contributions dans un délai de deux semaines et le dépôt desdites contributions au ministère de l’intérieur et de la sécurité, va préparer la deuxième rencontre avec le gouvernement. La deuxième phase consistera en une discussion avec le gouvernement pour présenter les différentes propositions et rechercher ensemble le  meilleur compromis », a-t-il ajouté.

 Selon M. Coulibaly, la Côte d’Ivoire » doit tirer définitivement les leçons des crises passées autour de la question électorale et s’engager résolument à une vie démocratique apaisée ».

Poursuivant, il a appelé avec insistance les acteurs politiques à œuvrer à la consolidation des acquis de la CEI. « Œuvrons ensemble à dissiper les doutes et les craintes quant à la perspective des élections de 2020. Laissons derrière nous les barrières de méfiance », a encouragé le premier ministre.

Auparavant, M. Coulibaly a passé en revue l’évolution « qualitative» de la CEI depuis 2011 qui s’est faite en tenant compte de l’évolution du contexte sociopolitique et des aspirations des acteurs politiques.

 « Dans cette même dynamique, le chef de l’État, a bien voulu donner droit aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples quant au réexamen de la composition de la CEI afin d’en assurer un meilleur équilibre », a-t-il justifié.

Au terme de cette rencontre de « prise de contact», les acteurs politiques se sont  unanimement félicités de cette initiative du gouvernement ivoirien saluant les « bonnes dispositions » de part et d’autre.

« La prise de contact a été très bonne. Ce qui est intéressant dans la méthode, c’est qu’il nous donne deux semaines pour faire nos propositions écrites qui vont ouvrir la discussion. Il y a de bonnes dispositions de part et d’autre. Maintenant, il faut que ce qu’on décide soit appliqué », a dit à la presse, à l’issue de la rencontre, Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du PDCI.

« Je salue la tenue de cette réunion qui lance les négociations sur la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections. Nous nous réjouissons de cette initiative. Nous souhaitons que ce soit des décisions consensuelles. Pour le moment nous notons des dispositions d’esprit favorable», a fait remarquer Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI espérant que les élections à venir ne soient pas «source de violence ».

Dans la même veine, Georges Armand Ouégnin, le président de la plateforme politique de l’opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté» ( EDS) regroupant plusieurs partis d’opposition dont l’aile radicale du FPI ( Parti de Gbagbo), s’est satisfait de cette rencontre avec le gouvernement ivoirien.

 «  Que ce soit un cadre véritable de dialogue politique inclusif qui associe les différentes composantes pour qu’on puisse parler ensemble de toutes les questions électorales dans un cadre consensuel afin de déboucher sur des élections libres, justes, transparentes et équitables », a souhaité M. Ouégnin.

C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse  à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.

 Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne,   étaient très attendues.

Forte baisse de la production de coton au Sénégal

La production de coton du Sénégal durant les onze premiers mois de l’année 2018 a enregistré une forte baisse de 52,1% comparée à la même période de l’année 2017, a appris lundi APA auprès de la société de développement des fibres textiles du Sénégal (SODEFITEX).Selon cette structure, la production s’est établie à 6.400 tonnes contre 13.363 tonnes au terme des onze premiers mois de l’année 2017, soit un important repli de 6.963 tonnes en valeur absolue.

Cette contreperformance est occasionnée principalement par les ventes à l’exportation qui se sont repliées de 2,9% à 7.266 tonnes contre 7.064 tonnes à fin novembre 2017.