Le premier jour du procès d’un chef religieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les premiers aveux du procès du double meurtre de Médinatoul Salam, ouvert hier mardi et impliquant notamment le guide religieux Cheikh Béthio Thioune et 16 de ses disciples.« Double meurtre de Médinatoul Salam : premiers aveux à la barre », titre Vox Populi sur le premier jour de l’ouverture du procès des Thiantacounes, impliquant 16 disciples et leur guide Cheikh Béthio Thioune, qui a par ailleurs été « jugé par contumace ».

« Béthio Thioune échappe à la prison », indique pour sa part L’AS.

« Thiants en chœur contre Béthio », note cependant Le Quotidien, reprenant en manchette les propos de certains accusés dans cette affaire. « Le cheikh m’a donné une arme et m’a demandé de ne jamais laisser Bara Sow entrer dans la maison », déclare Khadim Seck là où Moussa Dièye soutient que « les deux corps ont été cachés dans la maison du cheikh ».

C’est ainsi que « l’horreur (a été) projetée à Mbour », souligne L’Observateur, notant que des violences furent exercées sur les corps sans vie en signe de « Barkélou ».

Les journaux sont revenus sur la réforme constitutionnelle proposée par Macky Sall, EnQuête épingle « les non-dits d’une loi ». En effet, selon le journal, 22 dispositions sont concernées par le projet de réforme de la Constitution. Cette nouvelle réforme va désormais permettre au président d’être la clé de voûte tous les pouvoirs et à tous les niveaux de décision.

Par ailleurs, renseigne le journal, le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents vont se réunir jeudi matin pour préparer la commission technique ainsi que la plénière.

Cependant, « Macky expose ses motifs » dans SudQuotidien quant à sa volonté de supprimer le poste de Premier ministre. Ainsi avec la prochaine réforme, détaille le quotidien, le président ne sera plus en mesure de dissoudre l’Assemblée nationale mais pourra fixer les attributs du gouvernement.

Autre conséquence de cette réforme, le cumul de fonctions sera désormais interdit. Et en cas de haute trahison, seule l’Assemblée nationale est habilitée à mettre en accusation le président de la République.

Parlant de la campagne arachidière de l’année dernière, Le Soleil informe que « 672.787 tonnes (sont) collectées en 2018 », soit une hausse de 135.776 tonnes notée. Par ailleurs, note le quotidien national, 22,5 milliards de FCFA sont affectées à la subvention.

 

Retransmission Can 2019 : l’UAR détient l’exclusivité en Afrique subsaharienne

Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a cédé à l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) l’exclusivité des droits de retransmission de la Coupe d’Afrique des nations 2019, a révélé, mardi à Dakar, Grégoire Ndjaka, le Directeur Général de l’UAR.« Le rêve est devenu une réalité. Pour la première fois de son histoire, l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) a remporté haut la main l’appel d’offres organisé par la Confédération africaine de football (Caf) pour les compétitions couvrant la période 2019-2023. L’UAR est donc dans ce domaine le représentant unique et exclusif de la Caf pour la zone Afrique au sud du Sahara », a indiqué Grégoire Ndjaka.

S’exprimant en conférence de presse, le Directeur Général de l’UAR a fait savoir que « le Comité exécutif de la Caf a reconnu, approuvé et félicité le projet et les efforts entrepris par l’UAR depuis bientôt quatre ans. Par cet acte, la Caf consacre le caractère entièrement africain de ses compétitions ».

De l’avis de M. Ndjaka, « cette réussite, il faut le dire, est celle d’un partenariat entre les secteurs public et privé car nous (UAR) avons présenté une offre qui est un savant dosage entre les acquis des deux secteurs ».

Poursuivant, il a précisé que les droits de retransmission de la Can ne peuvent être acquis seuls puisqu’il s’agit d’un package. « Nous n’avons pas de package intitulé Can. Nous avons un ensemble de compétitions notamment le beach soccer, les Can U17, U20 et U23, la Coupe de la Confédération et la Supercoupe. C’est ce package que nous vendons », a-t-il souligné.

Le DG de l’UAR n’a pas manqué de saluer la démarche d’Ahmad Ahmad, actuel président de la Caf qui, selon lui, « est un grand fils de ce continent qui a compris les enjeux de la question des droits de retransmission et qui a cru au potentiel des radiodiffuseurs. Il a su déjoué les manigances de plusieurs personnes, quelques fois même de ses conseillers les plus proches pour faire triompher la compétence, l’éthique et le savoir-faire ».

Partant de là, il a promis « de traduire en acte tous les engagements pris auprès de la Caf afin de promouvoir les activités de cette organisation et développer le football en Afrique ».

Evoquant le coût de l’acquisition des droits de retransmission, Grégoire Ndjaka a informé que « c’est difficile de dire à combien il s’élève parce que dans ce secteur, il y a des hypothèses hautes et basses. Le coût est fonction d’un certain nombre de considérations. N’ayant pas encore fait le tour du continent, nous ne pouvons pas en parler en ce moment ».

Au Sénégal, il y a récemment eu des différends entre des médias par rapport aux droits de retransmission des compétitions africaines voire internationales. « Dans un cas comme celui du Sénégal où il faut tenir compte de la diversité médiatique (plus d’une quinzaine de télévisions), on va, comme nous le demande la Caf, intégrer la notion de partage qui se fera avec le détenteur naturel des droits, c’est-à-dire le mandat (la RTS) ».

En d’autres termes, aucune télévision ne peut imposer à l’UAR la mise à l’écart de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique). « La RTS faisait partie de la négociation. La seule opportunité qui s’offre à nous, c’est le partage qui doit se faire entre ceux qui veulent venir, la RTS et nous. Rien ne peut se faire sans la RTS », a déclaré Grégoire Ndjaka.

En outre, il a rappelé que « c’est l’UAR qui cède les droits de retransmission mais elle ne le fait pas de manière arbitraire. J’ai d’ailleurs commencé des discussions avec un certain nombre de télévision. J’ai reçu hier lundi Mamadou Ibra Kane, le Directeur Général du groupe e-media (privé). J’ai rendez-vous jeudi prochain avec Birane Ndour, le Directeur Général du groupe Futurs Médias (privé). Je vais rencontrer le gouvernement et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) pour avoir leur point de vue ».

Pour ce qui est du coût de la rétrocession des droits de retransmission, M. Ndjaka a fait noter que « l’UAR n’a pas pour vocation de faire augmenter les coûts. Nous ne sommes pas des commerçants. Si nous avons décidé de rentrer dans la bataille, c’est justement parce que nous pensons que nous pouvons faire en sorte que ces coûts soient maintenus à un niveau abordable ».

A en croire le DG de l’UAR, « les droits de retransmission tiennent compte de plusieurs paramètres. Les pays qualifiés à la Can payent plus cher que ceux non qualifiés. On prend aussi en compte le Produit intérieur brut (PIB) du pays et sa situation sociopolitique ».

L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) se fixe comme date limite le 30 avril prochain pour communiquer davantage sur l’identité des médias triés sur le volet pour diffuser entre autres la Coupe d’Afrique des nations 2019.

Pour la première fois depuis la création de la Can, vingt-quatre sélections sont qualifiées pour la phase finale. Le tirage au sort de cette joute continentale, prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte, a été effectué le 12 avril dernier.

UEMOA : légère amélioration du climat des affaires en février

Le climat des affaires dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a connu une légère amélioration de 0,2 point au terme du mois de février 2019 comparé au mois précédent, a appris mardi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indicateur qui synthétise ce climat des affaires est ainsi ressorti à 99,5 points durant la période sous revue contre 99,3 points en janvier 2019. Il demeure cependant au-dessous de sa tendance de long terme qui est de 100 points. Selon la BCEAO cela reflète un léger pessimisme des chefs d’entreprises sur l’évolution de la conjoncture dans l’UEMOA.

Toutefois, la production industrielle a augmenté de 2,9% en février 2019, en glissement annuel, après une hausse de 1,0% en janvier 2019.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 3,7%, en rythme annuel, après une augmentation de 2,3% notée le mois précédent. de son coté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 6,9% en février 2019 contre 3,4% en janvier 2019, tiré notamment par les services de transport et de communication.

L’ouverture du procès d’un chef religieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’ouverture aujourd’hui du procès du double meurtre de Médinatoul Salam, impliquant Cheikh Béthio Thioune et 16 de ses disciples.« Double meurtre de Médinatoul Salam : Béthio jugé par contumace », titre EnQuête, précisant en manchette que le chef religieux est en France pour des soins, selon son avocat.

Et c’est à « Bordeaux » qu’il se trouve actuellement, informe L’Observateur qui  ajoute par ailleurs que le guide des thiantacounes (branche de la communauté mouride) « a déposé un dossier médical sur la table du juge ». Toutefois, le quotidien note que « Cheikh Béthio lâche ses co-accusés » et revient sur cette « tuerie barbare » à Médinatoul Salam (quartier du département de Mbour) qui a fait 2 morts et 21 accusés dont le cheikh, sous liberté provisoire depuis février 2013.

Néanmoins, SudQuotidien croit que « l’heure de vérité » est venue pour Béthio.

Sur le fonctionnement gouvernemental, Le Soleil fait des « révélations effarantes » sur la commande, l’utilisation, l’entretien et le carburant des véhicules administratifs, sans compter les factures d’eau, d’électricité, de téléphone ainsi que l’indemnité kilométrique.

Le quotidien national souligne ainsi que ces « ravages » renseignent sur le rapport du Sénégalais aux biens publics et « obligent de prochaines mesures présidentielles draconiennes ». Le Soleil anticipe ainsi sur « le plan de guerre de Macky Sall ».

Cependant, Walfadjri note que le président Sall se retrouve « dans ses propres turpitudes », à propos notamment des passeports diplomatiques et la purge dans l’administration.

En politique, Le Quotidien rapporte que « Idy perd sa voix », en l’occurrence le porte-parole du parti Rewmi de l’opposant Idrissa Seck, Abdourahmane Diouf. Dans la manchette du journal, l’ex porte-parole déclare : « D’autres devoirs moins politiques m’appellent ailleurs ».

Mais selon Vox Populi, le désormais ex-patron des Cadres de Rewmi invoque « une incompatibilité de ses nouveaux engagements au plan international avec la politique ».

En société, ce quotidien renseigne que le Sénégal a vécu un « week-end pascal macabre » après une série de tragédies qui a emporté « 11 personnes » entre accident, incendie, asphyxie et meurtre.

En football, Record se demande si Sadio Mané a « vraiment changé » après qu’il est passé « d’ailier redoutable à buteur providentiel », avant de donner la parole à l’entraineur de la RD Congo, Florent Ibenge, qui ne repousse pas l’idée de la tenue d’un match amical avec les Lions.

Mais concernant Sadio Mané encore, nommé pour le titre de meilleur joueur en Premier League anglaise, le quotidien Stades indique que l’international sénégalais avance « à grands pas vers le Ballon d’or africain ».

L’ouverture du procès d’un chef religieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’ouverture aujourd’hui du procès du double meurtre de Médinatoul Salam, impliquant Cheikh Béthio Thioune et 16 de ses disciples.«Double meurtre de Médinatoul Salam : Béthio jugé par contumace», titre EnQuête, précisant en manchette que le chef religieux est en France pour des soins, selon son avocat.

Et c’est à « Bordeaux » qu’il se trouve actuellement, informe L’Observateur qui ajoute par ailleurs que le guide des thiantacounes (branche de la confrérie des mourides) « a déposé un dossier médical sur la table du juge». Toutefois, le quotidien note que « Cheikh Béthio lâche ses co-accusés » et revient sur cette « tuerie barbare » à Médinatoul Salam (quartier du département de Mbour) qui a fait 2 morts et 21 accusés dont le cheikh, sous liberté provisoire depuis février 2013.

Néanmoins, Sud Quotidien croit que « l’heure de vérité » est venue pour Béthio.

Sur le fonctionnement gouvernemental, Le Soleil fait des « révélations effarantes » sur la commande, l’utilisation, l’entretien et le carburant des véhicules administratifs, sans compter les factures d’eau, d’électricité, de téléphone ainsi que l’indemnité kilométrique.

Le quotidien national souligne ainsi que ces « ravages » renseignent sur le rapport du Sénégalais aux biens publics et « obligent de prochaines mesures présidentielles draconiennes ». Le Soleil anticipe ainsi sur « le plan de guerre de Macky Sall ».

Cependant, Walfadjri note que le président Sall se retrouve « dans ses propres turpitudes », à propos notamment des passeports diplomatiques et de la purge dans l’administration.

En politique, Le Quotidien rapporte que « Idy perd sa voix », en l’occurrence le porte-parole du parti Rewmi de l’opposant Idrissa Seck, Abdourahmane Diouf. Dans la manchette du journal, l’ex porte-parole déclare : « D’autres devoirs moins politiques m’appellent ailleurs ».

Mais selon Vox Populi, le désormais ex-patron des Cadres de Rewmi invoque « une incompatibilité de ses nouveaux engagements au plan international avec la politique ».

En société, ce quotidien renseigne que le Sénégal a vécu un « week-end pascal macabre » après une série de tragédies qui a emporté « 11 personnes » entre accident, incendie, asphyxie et meurtre.

En football, Record se demande si Sadio Mané a « vraiment changé » après qu’il est passé « d’ailier redoutable à buteur providentiel », avant de donner la parole à l’entraineur de la RD Congo, Florent Ibenge, qui ne repousse pas l’idée de la tenue d’un match amical avec les Lions.

Mais concernant Sadio Mané, encore sélectionné pour le titre de meilleur joueur en Premier League anglaise, le quotidien Stades indique que l’international sénégalais avance « à grands pas vers le Ballon d’or africain ».

22ème journée Ligue 1 sénégalaise : GF bat DSC et file vers le titre

Génération Foot, qui a remporté son duel face à Dakar Sacré-Cœur sur le score d’un but à zéro, lundi soir au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar à l’occasion de la 22ème journée du championnat d’élite, a fait un grand pas vers le titre.

Génération Foot démarre tambour battant ce match en se procurant une franche occasion grâce à Pape Insa Badji. L’attaquant de pointe des Grenats touche du bois sur une frappe du gauche dans la surface de réparation (2èmemn).

Très disponible sur le front de l’attaque, Pape Insa Badji est à la réception d’un centre venu du côté droit. Dos au but, il contrôle le cuir, utilise efficacement son corps pour empêcher le défenseur d’intervenir, se retourne et enchaîne avec un tir imparable du plat du pied gauche (0-1, 35èmemn).

En seconde période, les deux formations créent rarement le danger dans le camp adverse. Dégourdi, Pape Insa Badji voit l’une de ses dernières tentatives avant son remplacement échouer sur la barre transversale (75èmemn).

Malgré les changements opérés par le staff de Dakar Sacré-Cœur, Génération Foot résiste au pressing en fin de partie pour empocher les trois points. Cette courte victoire permet au club de Déni Birame Ndao (périphérie de Dakar) de creuser l’écart avec ses poursuivants directs notamment le Jaraaf (2ème) qui pointe désormais à dix longueurs après son nul devant le Casa Sports de Ziguinchor.  

Les résultats de la 22èmejournée :

-Samedi 20 avril : AS Douane / US Gorée 3-1, Teungueth FC / Stade de Mbour 0-0.

-Lundi 22 avril : Jaraaf  / Casa Sports 0-0, Dakar Sacré-Cœur / Génération Foot 0-1, Sonacos / Linguère 1-2, Ndiambour / AS Pikine 3-0, Mbour PC / NGB 3-2.

Le classement de la 22èmejournée :

1ère Génération Foot 44 points (+20), 2èmeJaraaf 34 points (+9), 3ème Dakar Sacré-Cœur 32 points (+4), 4ème Teungueth FC 32 points (+4), 5ème AS Pikine 31 points (+4), 6èmeCasa Sports 30 points (+5), 7ème AS Douane 30 points (-1), 8ème Ndiambour 29 points (+3), 9ème Mbour PC 29 points (+1), 10ème Stade de Mbour 26 points (-4), 11ème NGB 25 points (-7), 12ème US Gorée 24 points (-1), 13ème Linguère 19 points (-12), 14èmeSonacos 14 points (-25).  

 

UEMOA : 848 milliards FCFA d’émissions de titres publics projeté pour le deuxième trimestre 2019

Le volume global prévisionnel des émissions de titres publics par adjudication dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au titre du deuxième trimestre 2019 s’élève à 848 milliards de FCFA (environ 1,441 milliard de dollars), a appris lundi APA auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Ce volume découle d’une note adressée par les responsables de l’Agence UMOA-Titres aux investisseurs opérant sur le marché financier de l’UEMOA. Il comprend des bons du Trésor pour  428 milliards de FCFA et des obligations du Trésor pour  420 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

A l’exception du Sénégal, tous les pays membres de l’UEMOA ont indiqué leurs intentions d’émissions de titres publics. Tous titres confondus, la Côte d’Ivoire est en tête avec 320 milliards de FCFA. Elle est suivie du Burkina (140 milliards), du Togo 115 milliards), du Mali (100 milliards), du Niger (80 milliards), du Bénin (75 milliards) et de la Guinée Bissau (18 milliards).

Depuis la fin des avances statutaires de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui permettaient à l’institut d’émission de consentir  aux Etats membres de l’UEMOA 20% de leurs recettes fiscales, ces pays recourent fréquemment au marché financier pour couvrir leurs besoins de liquidité à travers plusieurs émissions de titres publics. Ce compartiment du marché financier se trouve du coût boosté. Au titre de l’année 2019 les émissions prévisionnelles de titres publics par adjudication des Etats s’élèvent à 2778 milliards de FCFA.

UEMOA : baisse des transactions sur le marché interbancaire

Le volume des transactions opérées sur le marché interbancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une légère baisse de 11 milliards de FCFA (environ 18,700 millions de dollars) au terme du mois de février 2019, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, le volume moyen hebdomadaire des transactions interbancaires, toutes maturités confondues, s’est établi à 453,80 milliards de FCFA durant la période sous revue, contre 464,80 milliards de FCFA en janvier 2019, soit un repli de 2,4% en valeur relative.

Le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 4,99% contre une réalisation de 5,17% un mois plus tôt, soit un repli de 0,18 point de pourcentage.

En une semaine, le volume moyen des opérations a diminué de 1,1% pour s’établir à 354,30 milliards de FCFA et le taux d’intérêt moyen sur ce guichet est ressorti en baisse à 4,96% contre 5,16% le mois précédent (moins 0,2 point de pourcentage).

CAN U17 2019 : Le Sénégal est éliminé au premier tour

L’équipe nationale Sénégal est éliminée en phase de poule de la CAN U17 en Tanzanie, après son nul vierge face au Cameroun ce dimanche à Dar-Es-Salam (Tanzanie), pour sa troisième et dernière sortie en phase poule dans cette Coupe d’Afrique des nations de la catégorie.Les lionceaux ne verront pas les demi-finales de la CAN U17, comme en 2011 lors de leur première participation dans cette compétition au Rwanda. 

L’équipe nationale cadette qui n’avait pas son destin en main, avant cette dernière sortie, s’arrête en phase de poule après avoir concédé le nul (0-0) devant le Cameroun, qui termine premier de la poule (7 points). Les joueurs de Malick Daff se sont encore montrés inefficaces en attaque en ratant beaucoup d’occasions.

La première période a été plutôt fermée, avec peu d’occasions des deux côtés. Les lionceaux reviennent des vestiaires avec de meilleures intentions, mais Boye puis Baldé ratent des occasions franches d’ouvrir le score dans le dernier quart d’heure. 

Au final, les deux équipes vont se quitter sur ce score nul et vierge, au moment, où la Guinée arrachait la victoire devant le Maroc (1-0). Un succès précieux qui permet aux Syli de se qualifier en demi-finale en compagnie du Cameroun dans cette poule B.

Les lionceaux terminent troisième de la poule avec deux points, tandis que le Maroc termine quatrième avec un 1 point. 

Le Nigeria, l’Angola, le Cameroun et la Guinée sont les quatre nations qualifiées pour les demi-finales de cette CAN U17 en Tanzanie. Les quatre sélections valident par la même occasion leur billet pour la Coupe du monde de la catégorie, qui aura lieu du 17 septembre au 8 octobre 2019 au Pérou.

Les affiches des demi-finales de la CAN U17 programmées mercredi se présent comme suit : Nigeria vs Guinée et Cameroun vs Angola

Pour rappel, le Mali tenant du titre de cette CAN U17, il y a deux ans au Gabon, ne s’est pas qualifié pour cette édition.

 

 

Stabilité du prix du litre d’huile végétale au Sénégal

Le prix du litre d’huile végétale au Sénégal est resté stable à son niveau du mois de janvier 2019, s’échangeant à1423 FCFA (environ 2,41 dollars) au mois de février 2019, rapporte une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Sur le marché international des huiles végétales, les cours ont évolué différemment en février 2019. Les cours des huiles de palme et de soja ont affiché des baisses respectives de 3,1% et 3,3%, alors que celui de l’huile d’arachide a augmenté de 0,7%.

Sur une base annuelle, les cours des huiles de palme, de soja et d’arachide ont respectivement reculé de 15,9%, 11,3% et 4,1% sur le premier bimestre 2019.

Dans ses prévisions de mars 2019, le Département américain de l’agriculture (USDA) table sur une offre d’huiles végétales de 224,8 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit des hausses respectives de 0,04% et 3,2% par rapport aux prévisions du mois précédent et aux estimations de la campagne 2017-2018.

De même, les prévisions de la demande mondiale d’huiles végétales, estimées à 198,7 millions de tonnes, ont respectivement augmenté de 0,2% et 3,4% par rapport à celles du mois de février et aux estimations de la campagne 2017-2019.

UEMOA : Baisse des taux d’intérêt des banques en février

Le taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une baisse de 0,53 points de pourcentage au mois de février 2019, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Les données de l’enquête de la BCEAO sur les conditions de banque révèle que hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’UEMOA est passé de 7,09% en janvier 2019 à 6,56% en février 2019. 

 Concernant le taux moyen de rémunération des dépôts à terme de la clientèle, il est également ressorti en baisse à 5,39% durant la période sous revue contre 5,82% au mois de janvier 2019, soit un repli de 0,43 point de pourcentage. 

Sénégal : le «ngalax», mets de Pâques et ciment du dialogue islamo-chrétien

Comme d’habitude, la fin du carême rime au Sénégal avec la préparation par les chrétiens du «ngalax», une bouillie de mil mélangée à une sauce d’arachide et de pain de singe, dont une bonne partie est distribuée aux parents et voisins musulmans.Fruit d’une longue tradition, ce bel exemple de civilité entre fidèles chrétiens et musulmans s’est renforcé au fil des ans, jusqu’à avoir les allures d’une règle de bon voisinage à laquelle on ne saurait se dérober. Ainsi, les musulmans qui salivent à l’idée de recevoir des quantités de «ngalax» rendront obligatoirement la pareille à leurs voisins chrétiens en les régalant de viande de mouton et de poulet, à l’occasion de la Korité et de la Tabaski.

Durant ce long week-end pascal, c’est au tour des chrétiens de se lancer dans « ces restos du cœur » version sénégalaise. Et c’est avec beaucoup de joie que tous ceux rencontrés par APA s’en acquittent, à l’image d’Emma Gomis.

Pour régaler sa famille et ses amis et voisins musulmans, cette mère de famille a acheté un sac de sucre de cinquante kilogrammes, un sac de pain de singe de cinquante kilogrammes, vingt-sept kilogrammes de mil et cinquante kilogrammes de patte d’arachide. Avec de telles provisions, Emma va obtenir six bassines de «ngalax», une quantité légèrement inférieure aux sept à neuf bassines qu’elle avait l’habitude de confectionner.

Le renchérissement des coûts des ingrédients est passé par là, confie la mère de famille, somme toute consciente que l’essentiel est dans l’élan de partage.

S’inscrivant dans la même philosophie, Micheline Thiam, rencontrée à la sortie de la messe du jeudi à la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff, ne compte pour rien au monde rater « ces moments de grâces et de partage entre les communautés religieuses » que constituent la préparation et la distribution du «ngalax»

Plus chanceuse qu’Emma, Micheline dit compter sur des voisins musulmans dont la solidarité va jusqu’à contribuer aux coûteuses dépenses de son « ngalax». « Pour cette année, confie-t-elle dans un sourire, je n’ai pas acheté de pâte d’arachide, encore moins de pain de singe, des amis musulmans me les ont offerts ».

Chez la famille Tendeng à la Sicap Liberté 4, les quatre bassines de «ngalax» sont de rigueur à chaque fin de carême, révèle Jean-Philippe, ajoutant qu’il s’agit là d’une tradition héritée des grands-parents.

Ces derniers ont aussi légué à leurs descendants le partage avec « nos frères musulmans », affirme Jean-Philippe. Agé de 36 ans, cet homme a la particularité de s’occuper lui-même de la préparation du «ngalax», au motif que les femmes ont la mauvaise manie d’y mettre « des ingrédients qui ne facilitent pas la digestion et empêchent une longue conservation» du mets.

Très à cheval sur la préparation du «ngalax » familial, Jean-Philippe dit ne faire appel aux femmes que durant la distribution du mets aux « frères musulmans ».

Appréciant largement cet esprit de partage, le Frère Simon Emmanuel Mar Séne de la Paroisse de Saint Paul de Grand-Yoff, n’hésite pas à parler d’«une pratique exclusive » au Sénégal.

Tout en louant la multiplication des civilités entre les deux communautés chrétiennes et musulmanes, il n’invite pas moins ses coreligionnaires à se rendre à la messe pour le chemin de croix du vendredi avant de se lancer à fond dans la distribution du « ngalax ». Celle-ci doit se faire «bien après le temps de la passion », a-t-il précisé.

Souhaitons que cet appel soit entendu par les acteurs de l’incessant ballet de récipients dégoulinants de «ngalax», convoyés d’une maison à une autre, voire d’un quartier à un autre.

Sénégal : décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, le gl Lamine Cissé

L’ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, le général Lamine Cissé, est décédé vendredi à Dakar, des suites d’une maladie.Né le 31 décembre 1939 à Sokone (Fatick, centre), le général Cissé a aussi exercé les fonctions de Chef d’état-major général des armées et chef Bureau des Nations unies en Afrique de l’Ouest.

Il est sorti de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (France) en 1963.Le général Cissé était diplômé de l’Université de la défense nationale de Washington (National Defense University) où il a été admis en 1992 dans le Hall of Fame.

Il était aussi diplômé du Centre des hautes études en défense nationale de Paris et de l’École d’État-major de Fort Leavenworth College, à Kansas City.

Ibrahima Kane, nouveau Dg d’Air Sénégal

Ibrahima Kane a été nommé, vendredi, nouveau Directeur général de la compagnie aérienne nationale Air Sénégal, en remplacement du français Philippe Bohn, qui devient administrateur indépendant, rapporte un communiqué reçu à APA.« La compagnie nationale Air Sénégal annonce, ce vendredi 19 avril 2019, les nominations de Monsieur Philippe Bohn en qualité d’Administrateur indépendant et de Monsieur Ibrahima Kane au poste de Directeur général », informe Air Sénégal dans son communiqué.

Elle souligne que ces nominations marquent « l’accomplissement réussi de la première phase de lancement industriel, commercial et financier de la compagnie sénégalaise ». « Comme il s’y était engagé auprès des autorités sénégalaises, Monsieur Bohn a assuré le renouveau d’Air Sénégal, son équipement par une flotte renouvelée et moderne et le retour des couleurs sénégalaises sur les vols longs courriers. La transition avec les cadres sénégalais est assurée et permet un passage de relais réussi à la tête de la Direction générale de la société », explique le texte.

Notre source rappelle que Monsieur Bohn s’est attelé depuis l’été 2017, et ce jusqu’à l’élection présidentielle de février dernier, à faire de la compagnie nationale un exemple de réussite dans le projet phare du gouvernement d’un Sénégal émergent.

« En un temps record de moins de deux ans, Monsieur Bohn et ses équipes ont propulsé Air Sénégal comme l’une des compagnies leaders d’Afrique de l’Ouest et centrale. C’est ainsi que plusieurs étapes importantes ont été franchies. Dès l’obtention du PEA en avril 2018, la compagnie Air Sénégal a su se démarquer par son parcours et ses belles réalisations. En moins d’un an d’activité effective, Air Sénégal s’est dotée d’une flotte composée notamment du premier A330-990 Neo sur le continent africain, en opération sur la ligne historique Dakar-Paris-Dakar », poursuit la source.

Le nouveau Directeur général d’Air Sénégal,  Ibrahima Kane, est un polytechnicien, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, diplômé du collège Génie Industriel à Paris. Il était jusque-là Directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS).

22ème journée Ligue 1 sénégalaise : de chaudes empoignades en perspective

La 22ème journée du championnat d’élite, en raison de la fête de Pâques (commémoration de la résurrection de Jésus-Christ), se dispute samedi et lundi avec sept matchs au programme, dont deux chocs qui mettront aux prises Dakar Sacré-Cœur à Génération Foot et le Jaraaf au Casa Sports.Dakar Sacré-Cœur (3ème, 32 pts) se frotte à Génération Foot (1ère, 41 pts). Les Sicapois, après avoir perdu deux rencontres d’affilée, ont repris des couleurs en enregistrant deux victoires et un nul lors des trois précédentes journées. Il faudra se surpasser pour battre les Grenats qui restent sur une série d’invincibilité de dix matchs sanctionnés par six succès et quatre nuls.

Le Jaraaf (2ème, 33 pts) défie le Casa Sports (6ème, 29 pts). Le club de la Médina est dans une forme olympique avec quatre victoires lors de ses quatre derniers matchs. Dans ces rencontres, le champion en titre a inscrit huit buts contre un seul encaissé.

De son côté, le Casa Sports brille par son inconstance en alternant victoires, nuls et défaites. En effet, sur les dix dernières journées, les Sudistes se sont imposés trois fois, ont été neutralisés à cinq reprises et ont courbé l’échine deux fois.

Le Ndiambour (8ème, 26 pts) affronte l’AS Pikine (4ème, 31 pts). Les Lougatois n’ont pas encore assuré leur maintien à cause de leurs nombreuses contreperformances. Le Ndiambour a chuté lors de quatre de ses cinq derniers matchs. Les Pikinois sont eux aussi dans le dur. Les Banlieusards ont pratiquement dit adieu au titre avec douze points seulement récoltés sur trente possibles lors des dix précédentes journées.

Teungueth FC (5ème, 31 pts) accueille le Stade de Mbour (10ème, 25 pts). Les Rufisquois semblent ne plus savoir comment triompher. En tout cas, leurs victoires sont rares : deux seulement contre quatre nuls et quatre revers sur les dix précédentes journées. Les Stadistes ne sont pas plus en réussite en ce moment.

L’AS Douane (7ème, 27 pts) reçoit l’Union Sportive de Gorée (12ème, 24 pts). Les Gabelous, qui étaient en plein doute, se sont remis dans le sens de la marche avec deux victoires d’affilée là où les Insulaires perdent du terrain.

Mbour PC (9ème, 26 pts) se mesure à NGB (11ème, 25 pts). Solides, les Mbourois n’ont perdu qu’un seul de leurs dix derniers matchs mais marquent présentement le pas avec trois nuls de suite.

La Sonacos (14ème, 14 pts) joue face à la Linguère (13ème, 16 pts). Les Huiliers, récemment corrigés par Génération Foot sur le score de six buts à zéro, sont au plus mal. La Sonacos est plus que jamais dans le rouge tout comme les Saint-Louisiens.

Programme de la 22ème journée :

-Samedi 20 avril : AS Douane / US Gorée, 16h (stade Amadou Barry), Teungueth FC / Stade de Mbour, 17h (stade Ngalandou Diouf).

-Lundi 22 avril : Jaraaf / Casa Sports, 16h (stade Léopold Sédar Senghor), Dakar Sacré-Cœur / Génération Foot, 18h (stade Léopold Sédar Senghor), Sonacos / Linguère, 17h (stade Lamine Guèye), Ndiambour / AS Pikine, 17h (stade Alboury Ndiaye), Mbour PC / NGB, 18h (stade Caroline Faye).

Sénégal : stabilité du prix du kg de maïs séché en février

Le prix du kg de maïs séché au Sénégal est resté stable à son niveau de janvier 2019, s’échangeant à250 FCFA (environ 0,42 dollar), appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché international, le cours du maïs argentin a reculé de 1,5%, en variation mensuelle celui en février 2019. En revanche, durant le premier bimestre 2019, il a progressé de 0,5% comparativement à la même période de l’année 2018.

En perspectives pour mars 2019, le département américain de l’agriculture (USDA) a estimé la production mondiale de maïs à 1101,2 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, en croissances respectives de 0,1% et 2,3% par rapport aux prévisions du mois de février 2019 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Quant à la consommation mondiale de maïs, elle est attendue à 1133,8 millions de tonnes. Elle devrait aussi respectivement augmenter de 0,3% et 4,4% par rapport aux prévisions du mois de février 2019 et aux estimations de la précédente campagne.

Sénégal : fin de la grève des boulangers

La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a levé, jeudi soir, son mot d’ordre de grève de 3 jours après avoir obtenu auprès des meuniers une baisse sur le prix du sac de farine qui passe de 17 500 à 16 800 F CFA, soit une diminution de 700 francs, a appris APA.« Après 4 heures de discussions, on a bien mesuré les enjeux et compris qu’il fallait faire d’énormes sacrifices pour revenir à une situation normale et pouvoir envisager un futur meilleur. C’est ainsi que nous avons accepté de baisser les prix de 17 500 à 16 800 F CFA, soit une baisse de 700 francs qui impacte nos marges de plus de 600 millions par mois », a expliqué, dans les colonnes du journal Le Quotidien, le président de l’association des meuniers et industriels du Sénégal, Claude Demba Diop.

Par ailleurs, il est prévu mardi prochain la réunion d’une commission technique pour examiner l’introduction d’un nouveau format de pain et l’encadrement des marges bénéficiaires des distributeurs de pain.

« A la suite des travaux de ce comité, le Conseil national de la consommation se réunira pour entériner les décisions et permettre au ministre du Commerce de prendre un arrêté pour fixer les formats mais également les marges de distribution », a fait savoir la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.

La FNBS avait décrété, depuis mercredi, une grève de trois jours pour réclamer une hausse du prix du pain, rendue nécessaire à ses yeux par l’augmentation du sac de farine.

Pour retrouver sa marge bénéficiaire, elle proposait de remplacer l’actuelle baguette de pain de 190g qui coûte 150 FCFA par une baguette de 200g, vendue 200 FCFA.

La politique en vedette dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de sujets politiques, notamment la rencontre entre le président de la République, Macky Sall, et les leaders politique de la coalition Benno Bokk Yakaar.« Qu’est-ce que Macky Sall allait dire de nouveau sur ce projet de loi (portant révision de la Constitution) déjà adopté en Conseil des ministres ? », s’interroge le quotidien L’Observateur.

Selon ce dernier, la rencontre entre le chef de l’Etat et les leaders politiques de la mouvance présidentielle se justifie par « Une volonté de Macky Sall de rassurer ses alliés politiques qui seraient, selon la chronique, très remontés contre l’ex candidat Sall qu’ils ont soutenu et réélu à la Magistrature suprême. Mais qui, en revanche, les a oubliés lors de la formation du nouveau gouvernement ».

Cela pousse le journal L’AS à arborer cette Une : « Macky s’explique devant ses alliés » avant de préciser dans ses colonnes que « L’ordre du jour des discussions entre Macky Sall et ses hôtes a porté essentiellement sur les prochaines élections locales, le parrainage, le dialogue national, les réformes constitutionnelles et sur la formation du nouveau gouvernement ».

S’attardant sur les prochaines élections locales, le journal informe que « Macky se dit prêt à les reporter si le dialogue débouche sur une telle proposition ». Ce qui fait dire à L’Observateur que « Les locales (sont) suspendues au dialogue ».

Sous le titre « Babacar Diop et Cie accusent Macky Sall de haute trahison », Vox Populi revient sur le projet de révision de la Constitution devant aboutir entre autres à la suppression du poste de Premier et donne la parole au leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) qui déclare dans les colonnes du journal que « Les faits sont inédits : un président de la République qui corrompt une Assemblée nationale pour lui demander de voter une loi ». Et M. Diop d’ajouter que « La procédure de destitution doit être engagée sans attendre. Tous ceux qui sont impliqués dans ce scandale de pot-de-vin au palais doivent être démis de leur fonction ».

Le quotidien Enquête s’attarde, pour sa part, sur ce qu’il considère comme « Le mystère Ismaïla ! » et note que « l’ancien Garde des sceaux aurait en réalité fait les frais d’un mécontentement de certains barrons de la magistrature (…) +qui+ auraient suggéré au chef de l’Etat de faire bouger le Constitutionaliste ».

« Le président de la République a une confiance presque totale en Ismïla Madior Fall, sur toutes les matières de droit », confie à Enquête un proche collaborateur de l’ancien ministre la Justice, d’où cette conclusion du journal : « ce n’est pas la relation personnelle entre le président et son ministre qui est en cause ».

De son côté, SudQuotidien revient sur l’Acte III de la décentralisation et note qu’« A trois ans de la date butoir de l’acte 3 de la décentralisation, la seconde phase présentée comme la véritable +substance+ de la réforme pour une territorialisation effective des politiques tarde à se concrétiser. A l’ère du Fast-track, l’Acte III semble chercher son second souffle ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au mouvement d’humeur qui a affecté la production du pain au Sénégal et informe que « Les boulangers (ont levé) leur mot d’ordre de grève » mais « les employés annoncent une (autre) grève en début de Ramadan ».

Can U17 2019 : la Guinée surprend le Sénégal (2-1)

L’équipe nationale U17 de la Guinée a renversé celle du Sénégal sur le score de deux buts à un, jeudi à Chamazi stadium de Dar-Es-Salam (Tanzanie), en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie.Les Lionceaux ont pourtant bien entamé la partie en ouvrant le score par l’intermédiaire de Samba Diallo. L’attaquant sénégalais, d’une frappe croisée du gauche à l’entrée de la surface de réparation, trompe la vigilance du gardien guinéen (1-0, 10ème mn).

Les cadets guinéens égalisent grâce à Algassime Bah qui, profitant de la grossière erreur d’un défenseur central sénégalais, fusille le portier El Hadj Malick Guèye (1-1, 33ème mn). Les deux formations rejoignent les vestiaires sur ce score de parité.

Dès le début de la seconde période, le Sénégal évolue en supériorité numérique après l’expulsion du capitaine de la Guinée Alya Bangoura pour cumul de cartons. Samba Diallo, à la réception d’un centre du remuant Aliou Baldé, a l’opportunité de redonner l’avantage au Sénégal mais sa reprise spontanée du gauche s’envole (54ème mn).

La Guinée se montre aussi dangereuse par Algassime Bah qui, d’une volée puissante, oblige le dernier rempart sénégalais à s’allonger pour repousser le danger (60ème mn).

Intenable sur son côté, Aliou Baldé dépose son vis-à-vis grâce à sa pointe de vitesse mais son centre repris par Samba Diallo puis Mouhamadou Moustapha Diaw est miraculeusement stoppé par le gardien guinéen (62ème mn).

Le latéral gauche du Sénégal, Birame Diaw, auteur d’une faute de main sur une contre-attaque de la Guinée, reçoit un second carton jaune synonyme d’expulsion (67ème mn). A partir de cet instant, les cadets guinéens créent fréquemment le danger dans la moitié de terrain adverse.

La Guinée passe logiquement devant sur un but du nouvel entrant Momo Touré. L’attaquant de pointe, lancé en profondeur, bat le portier sénégalais d’une subtile reprise du droit (1-2, 80ème mn).

Le Sénégal ne recolle pas à la marque et s’incline devant la Guinée. Dans l’autre rencontre du groupe, le Cameroun a dominé le Maroc sur le score de deux buts à un. Les Lionceaux indomptables totalisent désormais six points avec deux victoires en autant de sorties.

Le Cameroun est suivi de la Guinée qui compte trois points, du Sénégal et du Maroc qui ont chacun un point. Les Lionceaux du Sénégal, même s’ils s’imposent face au Cameroun lors de l’ultime journée prévue dimanche prochain, n’ont plus leur destin en main.

Sénégal : évolution contrastée des prix des variétés de riz en février

Le prix du kilogramme de riz brisé ordinaire et celui du riz parfumé au Sénégal ont connu une évolution contrastée au mois de février 2019 comparé au mois précédent, a appris APA jeudi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, le prix du kilogramme de riz brisé ordinaire a ainsi reculé de 1%, en variation mensuelle, durant la période sous revue s’échangeant à 294 FCFA alors que celui du riz parfumé est resté stable à son niveau de 407 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international du riz, les cours des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont pris des orientations distinctes, en février 2019. Compte tenu de l’abondance des disponibilités exportables en Inde, les prix du riz, notamment ceux de la qualité 25% brisure, ont enregistré un repli mensuel de 1,1%, en février 2019. De son côté, le cours du riz thaïlandais de même qualité affiche un accroissement de 0,2% sur la même période.

Sur le premier bimestre 2019, les prix respectifs des riz indien et thaïlandais (25% brisure) ont reculé de 7,5% et 3,4% par rapport à la même période de 2018.

Dans sa publication de mars 2019, le département américain de l’agriculture (USDA) a évalué l’offre mondiale de riz à 664,2 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit des progressons respectives de 1% et 2,9% par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Quant aux prévisions de mars 2019 de la demande mondiale de riz, situées à 491,9 millions de tonnes, elles ont aussi augmenté de 0,3% et 1,9% par rapport, respectivement, à celles du mois de février et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Le manque de coopération freine les entreprises francophones (responsable)

Le secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, a déploré, jeudi à Dakar, «le manque de coopération» entre les entreprises de l’espace francophone et appelé à la mise en place d’un partenariat soutenu et fécond entre les sociétés de la zone «afin d’y apporter une réponse globale».« Le manque de coopération est une source d’inefficience et de gaspillage, ce qui a pour finalité inéluctable de bloquer la croissance, l’investissement et la réduction de la pauvreté », a notamment dit M. Sarr qui présidait l’ouverture du Forum international des entreprises francophones (FIEF).

Ainsi, il a invité le Groupement du Patronat Francophone, organisateur de ce forum, à faciliter les contacts entre les entreprises du monde francophone et les institutions nationales, internationales et les bailleurs de fonds.

« L’espace de la Francophonie représente environ 8,5% du PIB mondial et 20% des échanges mondiaux de marchandises. A ce titre, il doit participer et pleinement à la création d’un secteur privé fort, productif, socialement innovant, générateur d’emploi et de richesse », a martelé M. Sarr.

Organisé pour la première fois en terre africaine, le FIEF se présente comme un cadre de promotion des entreprises francophones et de renforcement de l’espace économique francophone pour en faire un espace de coopération et de solidarité privilégié.

Quatre tables rondes portant entre autres sur le renforcement de la connectivité des régions francophones par le commerce et l’investissement, les solutions 2.0 pour développer les affaires au sein de la francophonie économique, la nouvelle attractivité de la francophonie économique dans la perspective 2030 et l’entreprenariat au féminin, quels enjeux pour la francophonie économique, rythmeront les deux jours (18 au 19 avril) d’échanges entre les acteurs économiques.

Festival de Cannes 2019 : la Sénégalaise Mati Diop sélectionnée pour la Palme d’or

La cinéaste sénégalaise Mati Diop, avec son film «Atlantique», figure sur la liste des réalisateurs sélectionnés pour la Palme d’or de la 72e édition du Festival de Cannes (France), a appris APA ce jeudi de source médiatique.Selon Radio France internationale (Rfi), le film de Mati Diop sera en concurrence avec les dernières productions de Pedro Almodovar, Arnaud Desplechin, Ken Loach et des frères Dardenne. Au total, 19 films seront en compétition lors du Festival de Cannes prévu du 14 au 25 mai prochain.

Née en 1982, Mati Diop a la culture dans le sang. En effet, elle est la fille de Wasis Diop, pionnier de la world music, et la nièce de Djibril Diop Mambéty qui a signé entre autres les films Touki Bouki en 1973 et Hyènes en 1992.

Dans sa carrière d’actrice, Mati Diop a joué dans les films 35 rhums de Claire Denis (2008), Le Garde-corps de Lucrezia Lippi (2009), Yoshido de Sébastien Betbeder (2010), Sleepwalkers de Thierry de Peretti (2010), Bye Bye d’Édouard Deluc (2011), Un autre monde de Gabriel Aghion (2011), Simon Killer d’Antonio Campos (2012) et Fort Buchanan de Benjamin Crotty (2014).

Le projet de révision de la Constitution à la Une des quotidiens sénégalais

Le projet de révision constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre focalise ce jeudi les quotidiens sénégalais, quelques heures après que le Conseil des ministres réuni sous la présidence du chef de l’Etat a adopté ledit projet et retenu de le soumettre à l’Assemblée nationale pour qu’elle en fasse autant.« Le Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat a examiné et adopté, hier, le projet de loi portant modification de la Constitution. Une réforme qui, si elle est votée par l’Assemblée nationale, va consacrer un réaménagement majeur du pouvoir exécutif, avec la suppression de la Primature », écrit le quotidien national Le Soleil qui revient à sa page 4 sur « L’esprit et la lettre (de la) réforme ».

Avec l’adoption par le Conseil des ministres du projet de révision de la Constitution, SudQuotidien estime que « Macky acte sa Fast-track » là où L’Observateur voit un « Macky dans l’urgence ».

En effet, soulignent nos confrères de L’Observateur, « Après l’annonce de la suppression du poste de Premier ministre, le président de la République, Macky Sall, ne veut pas perdre de temps pour mettre en œuvre ses réformes. Mais, dans un souci d’aller très vite, l’on nous confie que le projet de loi portant modification de la Constitution risque d’aller en procédure d’urgence ».

Sous le titre « Macky resserre la vis », L’AS revient sur les autres décisions majeures à l’issue du Conseil des ministres d’hier et informe à sa page 3 que « (…) le président de la République a pris des mesures phares dans le sens de la réduction du train de vie de l’Etat. En plus de réduire les dépenses publiques, Macky Sall veut plus de lisibilité dans la gestion du patrimoine bâti de l’Etat et les charges locatives, ainsi que les conditions d’attribution des véhicules administratifs, des passeports diplomatiques, entre autres ».

Toutes choses qui font dire à WalfQuotidien que « Macky tape dans les privilèges » des agents de l’Etat. A travers ces réformes, le Quotidien soutient, quant à lui, que « Le président veut (tout simplement) rationaliser les dépenses de l’Administration ».

Sur un tout autre sujet, le journal Enquête revient sur le contrat d’affermage de l’eau et parle d’un « Mortal Kombat » dans le litige qui oppose la Sénégalaise des eaux (SDE), responsable actuellement de la distribution de l’eau au Sénégal, et l’entreprise Suez à qui ce marché a été attribué.

Dans ses colonnes, le journal signale qu’« En pleine tempête, Mansour Faye (ancien ministre de l’hydraulique) a filé l’eau chaude à son successeur Serigne Mbaye Thiam qui va devoir trancher le recours gracieux annoncé par la Sénégalaise des eaux ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour aux matchs de quarts de finale de la Ligue européenne des champions joués la veille et il arbore cette titraille : « C1 :1/4 de finale retour – Liverpool foudroie Porto, Tottenham sort City – Les Reds lancent un signal fort au Barça ».

Sénégal : baisse de 0,6% des prix à la consommation en mars

Les prix à la consommation au Sénégal ont enregistré une baisse de 0,6% au mois de mars 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, l’évolution relevée s’est produite sous l’effet d’une baisse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de communication et des articles d’habillement et chaussures.

Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont ainsi reculé de 1,8% du fait principalement de la chute des prix des poissons frais (moins 7,0%), des légumes frais en fruits ou racines (moins 5,8%), des légumes secs et oléagineux (moins 4,1%) et des autres fruits frais (moins 3,7%).

« L’amélioration de l’offre en poissons et légumes frais est à l’origine de la baisse des prix observée », souligne l’ANSD. Toutefois, la hausse des prix des autres produits frais de mer ou de fleuve (plus 6,5%), de la viande de mouton (plus 1,8%), des tubercules et plantains (plus 1,5%), ainsi que des céréales non transformées (plus 0,6%), a amoindri la tendance baissière de l’indice des prix de la fonction au cours du mois sous revue.

Quant aux prix des services de communication, ils ont diminué de 0,7%, en raison d’un repli de ceux de la communication téléphonique (moins 0,8%), ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie (moins 0,8%).

De leur côté, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont fléchi de 0,4%, sous l’effet essentiellement d’une diminution de ceux des vêtements de dessus hommes (moins 2,3%) et des autres articles vestimentaires et accessoires d’habillement (moins 1,4%).

Concernant les prix des services de l’enseignement, de transports et de loisirs et culture, ils sont demeurés stables au cours de la période sous revue. Par contre, ceux des biens et services divers ont progressé de 0,1%, sous l’effet d’une augmentation des prix des produits pour soins corporels (plus 0,2%).

Les prix des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles ont aussi progressé de 0,1% à cause d’une accélération des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (plus 0,6%).

De même, les meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ont enregistré une augmentation de 0,1% de leurs prix au mois de mars 2019.

De leur côté, les prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants ont augmenté de 0,2%, en liaison particulièrement avec la hausse de ceux des tabacs et stupéfiants (plus 0,3%).

Le relèvement de 0,6% des prix des services de restaurants et hôtels est lié, selon l’ANSD, à celui des prix des services de restaurants, cafés et établissements similaires (plus 0,6%), ainsi que des hôtels et autres services d’hébergement (plus 0,2%).

Concernant les services de santé, leur renchérissement de 1,5% est expliqué principalement par celui des médicaments traditionnels (plus 8,3%), des services de laboratoires et de radiologie (plus 7,0%), et des services des auxiliaires médicaux (plus 3,2%).

L’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergie) est restée stable en rythme mensuel. Quant aux prix des produits locaux, ils ont diminué de 0,8% tandis que ceux des produits importés se sont bonifiés de 0,1%.

En variation annuelle, les prix à la consommation au Sénégal ont augmenté de 0,9%.

Sénégal : diverses contraintes freinent la budgétisation sensible au genre (Etude)

Les résultats du projet de recherche-action visant la détermination d’un cadre de systématisation de l’intégration du genre dans le processus de planification des budgets sectoriels présentés, mercredi à Dakar, révèlent que plusieurs contraintes d’ordre notamment juridique plombent l’effectivité de la budgétisation sensible au genre (BSG), « malgré les efforts entrepris par les pouvoirs publics ».La budgétisation sensible au genre est un instrument qui permet à l’autorité publique de corriger les inégalités entre les sexes que l’on peut constater en matière d’allocation des ressources publiques.

Au Sénégal, l’étude menée par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) a permis de constater que les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas suffisants pour s’assurer que les ressources publiques bénéficient de façon équitable aux hommes et aux femmes.

Cette situation se justifie, d’après l’étude, par le fait que la loi organique relative aux lois de finances 2011 est muette sur le genre et la BSG. La présentation formelle de ladite loi ne présente pas, en effet, les ressources et les charges budgétaires dédiées à l’égalité de genre, indique l’étude, soulignant toutefois que des activités de genre sont bien financées.

« Les documents budgétaires annoncent exceptionnellement des informations relatives à l’égalité des sexes, mais dans leur conception méthodologique ne confèrent pas encore au genre une place convenable. Cette situation induit un manque de visibilité et ne rend pas non plus lisible les actions publiques en faveur du genre », indique l’étude.

Décortiquant les « failles » de cette loi, les experts du CRES ont relevé l’absence de critères d’arbitrage sensible au genre et de moyens de contrôle de la prise en compte du genre lors de l’adoption du budget de l’Etat. Et cela, malgré le dispositif de contrôle budgétaire consacré par la loi organique qui offre des moyens spécifiques de suivi et d’évaluation des progrès en matière d’égalité de genre.

Et c’est pourquoi, le directeur exécutif du CRES, Pr Abdoulaye Diagne, s’exprimant lors de l’atelier de présentation de cette étude, a indiqué que la certification des budgets des départements ministériels fera partie des recommandations que les experts formuleront au sortir de cette rencontre « afin de nous assurer que dans l’élaboration des budgets, il y a une prise en compte effective de la dimension genre ».

A côté de ces contraintes juridiques, l’étude a fait état des contraintes de données relatives notamment aux politiques sectorielles sensibles au genre mais aussi au problème de données budgétaires.

A celles-là, s’ajoutent les contraintes liées aux outils opérationnels comme les outils d’identification des besoins et disparités de genre qui ne sont pas suffisants et leur mise en œuvre pas encore systématique.

Les outils de détermination des objectifs, programmes, résultats et indicateurs sensibles au genre ainsi que la planification stratégique et opérationnelle au niveau des secteurs ne prennent pas également en compte la dimension genre, ajoute le document.

Sénégal : lancement d’ «Orbus Link Comptable » pour rapprocher le Fisc des usagers

Le GIE Gaindé 2000 a procédé, mercredi à Dakar, au lancement d’ « Orbus Link Comptable », une plateforme qui permet de faciliter la visualisation de la signature électronique des états financiers par toutes les parties prenantes, a constaté APA.« Cette plateforme vise à permettre à l’entreprise qui doit viser ses états financiers de pouvoir entrer en relation avec un expert-comptable », a expliqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaindé 2000.

Selon ses concepteurs, cette plateforme est une initiative née du besoin exprimé par tous les acteurs de disposer d’un service électronique complet qui donne de la valeur et de la crédibilité à la signature électronique dans le processus de délivrance des visas sur les états financiers rendu obligatoire par la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

« C’est une application qui est destinée à faciliter la vie des différents acteurs », a poursuivi Ibrahima Nour Eddine Diagne, précisant que la plateforme est à « une étape exploratoire ».

« Ce n’est pas la plateforme que la direction générale des impôts et domaine (DGID) a validé comme étant celle qui doit véhiculer les états financiers visés, mais elle a vocation à la devenir », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président de l’Ordre national des experts comptables agréés du Sénégal (ONECCA), Moustapha Ka a salué cette initiative de Gaindé 2000 de mettre en place cette plateforme de dématérialisation des états financiers, estimant que celle-ci va accompagner le processus de visa.

« La plateforme vient à son heure et permet la matérialisation complète de ce processus avec des états financiers dématérialisés, avec une signature dématérialisée. Cela crée une continuité au niveau de la chaine digitale », a dit M. Ka.

Sénégal : grève de trois jours dans plusieurs boulangeries de Dakar

Plusieurs boulangeries de Dakar ont observé le mot d’ordre de grève de 3 jours décrété par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) qui réclame la hausse du prix du pain, a constaté APA ce mercredi.A en croire la Fédération nationale des boulangers du Sénégal qui s’inscrit dans  la stratégie des Gilets jaunes de la France, des arrêts de production de pain de 72 heures seront observés chaque semaine jusqu’à satisfaction de sa revendication.

Jugeant trop bas et non rentable le prix actuel du pain, elle compte remplacer l’actuelle baguette de pain de 190g qui coûte 150 FCFA par une baguette de 200g, en vue de la vendre à 200 FCFA.

Parallèlement à son mot d’ordre, la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a eu hier mardi, par le biais de ses responsables, des entretiens avec Aminata Assome Diatta, nouvelle ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises.

« Nous avons discuté avec le ministre du Commerce. Elle nous a fait plusieurs propositions qu’elle compte présenter en Conseil des ministres (ce mercredi). Nous allons retourner à nos différentes bases, leur faire le point et ensuite prendre une décision », a notamment déclaré dans les colonnes du quotidien EnQuête Joseph Thiam, membre de la FNBS.

Pour sa part, le ministère du Commerce se dit « soucieux de l’importance du pain, qui est un produit hautement stratégique et social au Sénégal » et entend dialoguer avec les acteurs du secteur afin de trouver une solution.

Les réformes constitutionnelles en vue au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA mercredi traitent essentiellement des réformes constitutionnelles en vue notamment la suppression du poste de Premier ministre.« Macky accélère la cadence », barre à sa Une Le Quotidien avant d’informer dans ses colonnes que « Le projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre sera adopté aujourd’hui en Conseil des ministres et envoyé à l’Assemblée nationale jeudi ».

Le même journal signale, par ailleurs, que « Dans cette modification constitutionnelle, il y a une nouveauté : le député qui quitte ses fonctions de ministre peut poursuivre son mandat ».

Sous le titre « Gouvernement en sursis », Sud Quotidien revient sur la suppression prévue du poste de Premier ministre et soutient que « l’actuel équipe gouvernementale voit déjà ses jours comptés ». En effet, expliquent nos confrères, « au regard des dispositions constitutionnelles, la démission de l’actuel chef du gouvernement entrainera automatiquement la fin de mission du premier attelage gouvernemental du quinquennat ». 

Cette situation pousse le journal à s’exclamer en ces termes : « Quand le temps joue en défaveur du gouvernement » avant de faire observer « (…) les ministres du nouveau gouvernement qui doivent répondre aux nouvelles orientations de gouvernance sous le label « Fast track » sont astreins de faire leurs preuves en un temps restreint. Surtout s’ils veulent être reconduits au prochain gouvernement, faisant suite à la suppression du poste de Premier ministre ». 

L’Observateur s’intéresse également à cette même actualité et arbore cette titraille : « Réformes constitutionnelles en vue : Macky livre ses secrets aux députés – Pourquoi j’ai décidé de supprimer le poste de Premier ministre – Ces réformes vont consolider davantage notre démocratie – Ne parlez pas de 3ème mandat ».

Le quotidien L’AS, consacre aussi sa parution du jour à cette actualité et affirme que le président de la République « (a obtenu) le soutien de la majorité parlementaire ». Macky Sall a rencontré, hier, les députés de la mouvance présidentielle à qui il a expliqué les contours du projet de loi devant conduire à la suppression du poste de premier ministre. 

Sur un tout autre sujet, le journal Enquête s’intéresse au sort des ministres conseillers dans ce quinquennat du président Macky Sall et estime que c’est « Le grand flou » qui règne. 

« Le climat, par les temps qui courent, n’est pas si clément au-dessus du palais présidentiel. Après le grand ménage dans le gouvernement, le silence de Macky Sall sur son cabinet jugé pléthorique dans un contexte de +resserage+ ne manque pas de brouiller les pistes de certains ministres conseillers qui s’interrogent sur leur sort », note le journal.

« S’inspirant des +Gilets jaunes+, la FNBS (Fédération nationale des boulangers du Sénégal) projette une série de journées sans pain chaque semaine, jusqu’au ramadan », informe, de son côté, Vox Populi qui précise que la FNBS, qui a décrété 3 jours d’arrêt de production de pain à partir d’aujourd’hui, refuse de céder à la demande du gouvernement de surseoir au mouvement. 

Abordant le projet d’exploitation du Train express régional (TER), le quotidien national Le Soleil informe que « la Sncf (Société nationale des chemins de fer de France) +en charge de l’exploitation du TER+ va embaucher et former 800 jeunes sénégalais ». 

 

 

UEMOA : 1.171 milliards FCFA de dépôts collectés par la microfinance en 2018

Le montant total des dépôts collectés par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établi à 1.171,273 milliards de FCFA (environ 1,991 milliard de dollar) au 31 décembre 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette collecte est réalisée par un échantillon de 162 SFD (sur un total de 601 SFD) représentant environ 90% du secteur. Quant aux dépôts de l’ensemble du secteur, ils sont estimés par l’institut d’émission à 1301,414 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

« Le montant des dépôts représente 5,3% des dépôts détenus par les établissements de crédits de l’UEMOA », souligne le service des activités de microfinance de la BCEAO.

Les plus importantes collectes sont réalisées par les SFD du Sénégal avec 318,457 milliards de FCFA. Ils sont suivis par ceux de la Côte d’Ivoire (265,285 milliards), du Burkina (200,965 milliards), du Togo (186,677 milliards), du Benin (94,303 milliards), du Mali (81,716 milliards), du Niger (23,770 milliards) et de la Guinée-Bissau (100 milliards).

Gouvernance foncière : focus sur le rôle des plateformes locales ouest africaines

Les plateformes locales sont devenues des outils de dialogue autour de la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal, selon les résultats du projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal (SRB, sigle anglais)» présentés mardi à Dakar.« Aujourd’hui, les plateformes locales sont devenues des outils de dialogue, d’impulsion, de coordination et d’accompagnement des initiatives locales. Elles jouent un rôle incontournable dans la recherche de solutions durables aux problèmes fonciers dans le bassin du fleuve Sénégal », indique le rapport du projet SRB dont APA a obtenu copie.

Selon le document, cette fonction des plateformes locales est reconnue par les autorités nationales qui, dans le cadre de la matérialisation des politiques foncières, attendent beaucoup de ce type de cadres de concertation, perçu comme partenaires stratégiques pour alimenter les réflexions en cours, et pas seulement dans bassin du fleuve Sénégal.

« L’inventaire des us et coutumes en matière foncière, auquel le projet a contribué, et l’élaboration de conventions locales au niveau villageois ou infra- villageois permettent d’intégrer les spécificités des différents contextes. A noter aussi que les plateformes peuvent permettre de déclencher des dynamiques de terroirs, sociales, environnementales (et de résilience climatique), économiques et culturelles autour de l’agroécologie, comme préconisé dans les Directives volontaires », poursuit le texte.

 Il souligne qu’il est difficile d’envisager un fonctionnement à long terme des plateformes locales sans un accompagnement à la fois technique, juridique (la maîtrise d’un minimum d’outils juridiques s’avérant en effet un gage d’efficacité) et financier, eu égard à la faiblesse des moyens dont disposent la plupart des acteurs concernés.

Le projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal (SRB)» a été mis en œuvre par l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) dans les pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).