Rabat : 7ème édition de la formation sur la sécurité ferroviaire

La 7é édition de la formation sur la sécurité ferroviaire au profit d’une trentaine de responsables de réseaux ferrés africains a débuté lundi au centre de formation de l’Office national des chemins de fer (ONCF).Initiée sous le thème « La sécurité ferroviaire, priorité des priorités », cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 21 courant,  est marquée par la participation par des responsables de réseaux ferrés venus d’Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et de la Tunisie outre le Maroc.

Il suivront un programme riche et diversifié composé de cours théoriques soutenus par des études de cas animées par des experts marocains, ainsi que des conférences spécifiques et des visites techniques ciblées à des sites ferroviaires à travers le réseau ferré marocain, indique l’ONCF das un communiqué parvenu à APA.

S’inscrivant dans le cadre du déploiement du plan d’action 2019 de l’Union internationale des chemins de fer -Région Afrique présidée par le Maroc-, cette formation découle de la nouvelle stratégie « Revitalisation du rail en Afrique : Destination 2040 ».

Cette nouvelle stratégie réserve au volet « Formation du capital humain » une attention particulière, moyennant une batterie d’actions relatives à la composante « Sécurité » qui constitue le socle du mode ferroviaire, souligne le communiqué. L’ONCF souligne avoir, dans le sillage de la politique du renforcement de la coopération Sud- Sud, multiplié les initiatives pour partager son expériences et son savoir-faire avec les réseaux africains.

Ainsi, rappelle le communiqué, en l’espace des cinq dernières années, cette coopération a porté sur l’organisation de 14 conférences/séminaires autour de sujets d’actualités ayant connu la mobilisation de 170 experts et la participation d’environ 2.000 responsables et décideurs africains et la réalisation de 10 cycles de formation axés sur la sûreté et la sécurité ferroviaire ainsi que sur la maintenance de la voie, au profit de près de 240 participants encadrés par 120 experts.

Il s’agit également de l’organisation d’une trentaine de visites d’information et de partage de bonnes pratiques au profit des différentes délégations africaines et la réalisation de deux études prospectives.

Plaidoyer pour la capacitation digitale des jeunes intellectuels africains

Renforcer la capacité digitale des jeunes intellectuels africains au service de leur continent, telle doit être la posture de l’Europe plutôt que de les attirer pour son propre développement, a plaidé samedi à Tanger le ministre marocain en charge de l’industrie et de l’économie numérique, Hafid El Alami.« Il s’agit d’accompagner cette jeunesse à acquérir plus de compétences au lieu de nous dépouiller de nos ressources humaines », a martelé le ministre à l’ouverture de la 7ème édition du Congrès de la Technologie et de l’Innovation (CYFY Africa 2019).

 Une telle attitude de l’Europe devrait permettre, selon le ministre marocain, « d’accompagner le développement du continent dont il a vraiment besoin » car, il estime que d’ici 20 à 30 ans, si rien n’est fait, l’Afrique se retrouvera sans ingénieurs high tech.

 C’est dans cette logique que Hafid El Alami justifie le partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Inde, dans l’organisation du CYFY Africa.

 « Si l’Inde reste un grand modèle mondial avec ses réalisations digitales remarquables, le Maroc constitue une véritable plateforme numérique au service de l’Afrique », a indiqué le ministre qui salue la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de par ses instructions pour propulser la dynamique digitale du Maroc.

 A titre d’exemple, il cite le e-commerce qui enregistre une croissance annuelle de 50 pourcent tandis que quelque 13 millions de Marocains sont aujourd’hui connectés à internet.

Plus de 300 participants venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie dont plusieurs personnalités politiques, entrepreneurs, influenceurs, journalistes et membres de la société civile se sont retrouvés à Tanger pour des travaux de trois jours (7-9 juin) autour de la technologie et de l’innovation.

 

 

Vers un déploiement de 15 000 km de fibre optique au Cameroun

La Cameroon Telecommunications (CAMTEL), l’opérateur public de télécommunications prévoit de déployer plus de 15 000 kilomètres de fibre optique pour améliorer la qualité de communication dans le pays, a appris APA de source interne à l’entreprise.Cette société publique, dont un récent décret du président de la République Paul Biya annonce l’ouverture à l’actionnariat privé, détient le monopole sur la fibre optique et revendique déjà le déploiement de 12 000 km dans le pays.

Dans sa 4e phase de développement, le projet entend parvenir à une couverture additionnelle de 3 500 km, soit un linéaire de 15 500 km de fibre optique.

« Nous sommes dans une logique de développement de cette infrastructure et comptons atteindre 15 000 km de fibre optique d’ici l’année prochaine », indique la division de la communication et de marketing de l’opérateur de télécommunications.

En dehors des connexions internes, CAMTEL revendique quelques projets intra-communautaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et du Nigeria voisin.

Il s’agit, entre autres, du projet de connexion de 18 milliards de FCFA de l’entreprise de gestion des infrastructures de télécommunications de Guinée équatoriale (GITGE).

Pour une articulation des initiatives en faveur du numérique au Sénégal

Le Président d’« African Performance Institute », Ibrahima Nour Eddine Diagne a plaidé, mardi à Dakar, pour plus une plus grande articulation des initiatives en faveur du numérique « afin de produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains » du secteur.« Le Sénégal dispose des compétences qu’il faut, d’une stratégie pour le numérique, mais c’est dans le déroulement qu’il y a des difficultés à inventer le bon modèle pour que l’articulation de toutes les initiatives puisse produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains du numérique », a notamment dit M. Diagne, s’exprimant à l’occasion des « Mardis du Numérique », sur le thème : « Les urgences et priorités du numérique sénégalais ».

Insistant sur ce point, M. Diagne, par ailleurs administrateur du GIE Gaïndé 2000, a indiqué qu’il faut de nouvelles logiques de gouvernance dans tous les secteurs, y compris le numérique pour corriger certaines incohérences liées à la logique de succession d’initiatives.

« Ce nouveau type de gouvernance qui est préconisé doit être agile et capable d’investir sur quelque chose et de se rendre compte que deux ans après que cette chose n’est plus adaptée pour le résultat escompté et de la laisser tomber pour aller vers autre chose », a-t-il expliqué.

Le Président d’ «African Performance Institute » a souligné la nécessité pour le secteur privé de s’organiser « parce qu’il serait très difficile pour l’Etat, dans sa volonté de construire sa stratégie numérique, d’avoir une multitude d’acteurs avec qui il doit parler au titre de ce même secteur ».

Revenant sur le thème de la rencontre, Ibrahima Nour Eddine Diagne a souligné l’intérêt d’interpeller les acteurs à travers l’urgence « parce que si nous n’arrivons pas à transformer tout cela en valeur, les autres acteurs économiques et pays auront mis en place des stratégies qui portent et qui finalement retarderont notre économie ».

Côte d’Ivoire : plafonnement du prix des équipements de réception de la TNT

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret portant plafonnement du prix des équipements de réception de la Télévision numérique terrestre ( TNT) dont la mise en place devra être effective dans tout le pays en juin 2020, a appris APA de source officielle.L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan. 

« En cohérence avec l’ordonnance portant exonération des droits de douanes et de TVA, ce décret fixe les montants au-dessus desquels les kits de réception ne peuvent être vendus aux populations. Ainsi le prix plafond du décodeur MPEG-4, DVB-T 2 est fixé à 10.000 FCFA et le prix plafond de l’antenne UHF fixé à 6000 FCFA », a indiqué M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

 « Nous sommes convaincus que le marché régulant, le décodeur et l’antenne pourraient se retrouver sur le marché beaucoup moins chers que ces prix», a-t-il indiqué, soulignant que la Côte d’Ivoire a opté pour le principe de la libre commercialisation de ces kits de la TNT à condition de respecter un certains nombre de caractéristiques. 

La semaine dernière, le gouvernement ivoirien a adopté à l’issue du Conseil des ministres, un texte portant exonération des droits de douane et de taxe sur ces équipements de la TNT. La Télévision numérique terrestre ( TNT), rappelle-t-on,  a été officiellement lancée en Côte d’Ivoire le 8 février dernier par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Exonération des droits de douanes sur les équipements de réception de la TNT (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT). « Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, «  en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

M. Touré, a rappelé que la Côte d’Ivoire « ayant souscrit à la démarche de réception  du signal analytique de migration vers la TNT ».

« Il fait l’effort d’exonérer ces différents appareillage pour un accès à moindre coût de la TNT », ajoute Sidi Touré.

« Pour cette migration, il va falloir acquérir  des instruments tels que les décodeurs, les antennes pour ne pas rester en marge de la démarche qui a été entreprise dans la sous-région », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, en février à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT).

La version française des films de Nollywood « faite au VITIB » en Côte d’Ivoire

La version française des films de Nollywood est « faite au VITIB », le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB), à Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan, a indiqué lundi le directeur général du VITIB, Philippe Pango.« Peu de gens le savent, mais tous les films de la chaîne nigériane Nollywood que vous écoutez en français,  la version française est faite au VITIB», a fait savoir M. Pango, lors d’une présentation de ce village technologique à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien.  

Selon le directeur général du VITIB, Philippe Pango, « il y a des acteurs et des actrices (ainsi que) des réalisateurs et tout l’équipement qu’il faut » pour la production cinématographique et le doublage des films sur ce site.

« C’est entièrement fait en français au VITIB, chez nous », a-t-il insisté. Ces productions sont réalisées notamment par Europa Dubbing, un groupe spécialisé dans le doublage de films, qui s’est installé sur ce parc technologique.  

Le VITIB accueille des entreprises du secteur des TIC et de la biotechnologie. Une trentaine de structures nationales et internationales y sont déjà installées sur ce site où quatre usines pharmaceutiques sont en construction.

Les entreprises agréées au VITIB bénéficient d’avantages fiscaux et douaniers. Ce hub numérique se veut une cité technologique où on y travaille, un espace où on y vie et on y s’amuse, une zone administrative, de TIC et de production, a souligné M. Pango. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a investi 18 milliards de FCFA pour les travaux d’aménagement, les routes, le raccordement à l’eau, l’électricité et les  fibres optiques. Aujourd’hui, 180 hectares viabilisés sont prêts à recevoir des entreprises dans ce village technologique, assure M. Pango.  

Internet: Main One, un 4è câble sous-marin, annoncé en Côte d’Ivoire d’ici à fin 2019

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Modibo Samaké, a annoncé lundi à Abidjan un quatrième câble sous-marin, Main One, devant permettre de renforcer le haut débit Internet en Côte d’Ivoire d’ici à fin 2019.M. Samaké s’exprimait sur les opportunités et les chantiers en matière de TIC (technologies de l’information et de la communication) en Côte d’Ivoire, à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien, tenu dans un hôtel au Plateau, la cité administrative d’Abidjan. 

« En matière de connectivité, la Côte d’Ivoire est vraiment bien fournie, avec trois câbles qui sont opérationnels SAT-3, ACE,  WACS et d’ici la fin de l’année, un quatrième câble, Main One, qui va nous permettre d’avoir une capacité Internet abondante en Côte d’Ivoire », a dit Modibo Samaké. 

Avec l’avènement de ce quatrième câble sous-marin, ajoutera-t-il, « on devrait pouvoir ressentir la différence dans nos poches par une réduction au niveau du coût d’accès Internet ». Et ce, grâce à la diversification des services, la concurrence et l’accroissement des bandes passantes internationales. 

L’accès au très haut débit est fortement tributaire des câbles sous-marins. La Côte d’Ivoire a une convention avec trois opérateurs détenant les câbles sous-marins SAT-3, ACE et WACS (West africa cable system). Le pays qui envisage d’être un hub numérique veut davantage accroître ce dispositif.

La Côte d’Ivoire a à ce jour installé quelque 5.000 Km de fibres optiques sur 7.000 Km prévus. Le pays ambitionne, à travers ce projet, d’étendre le réseau haut débit à  toutes les régions, favorisant ainsi un accès à Internet et aux services digitaux.  

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional de l’UIT sur les statistiques des TIC pour l’Afrique

Un atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les statistiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’Afrique s’est ouvert, lundi à Abidjan, avec la participation de plusieurs pays du continent, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de trois jours qui vise à renforcer la capacité des pays à produire des statistiques et des indicateurs nationaux sur les télécommunications et les TIC est destiné aux experts chargés de collecter ou de produire de telles statistiques dans les ministères, les agences de régulation et les bureaux nationaux de statistiques.

«L’événement de ce jour illustre encore bien les nombreuses actions par lesquelles, l’UIT à travers le Bureau régional pour l’Afrique entend contribuer au renforcement des capacités dans la sous-région ouest-africaine dans divers domaines, notamment celui des statistiques », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI)  Gabriel Amon Diéméléou Bilé.

« Pour évaluer l’impact des TIC sur le développement économique et social, il est indispensable de disposer de statistiques à travers des indicateurs crédibles », a-t-il poursuivi, soutenant que « sans statistiques, il est impossible de mesurer les progrès accomplis ou d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour améliorer le niveau de vie des populations ».

Selon M. Bilé, ces trois jours d’échanges devront permettre aux participants de «déterminer des statistiques pertinentes et fiables pour un développement maîtrisé et harmonieux des TIC dans nos pays », et de «partager leurs expériences respectives en la matière ».

Martin Schaaper, analyste principal dans le domaine des TIC à l’UIT, s’est félicité de la tenue de cet atelier à Abidjan, relevant l’importance des indicateurs en matière de développement économique et social.

Dans le même élan, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’économie numérique et de la Poste a salué l’indice IDI publié par l’UIT qui « nous permet de disposer de statistiques comparables à l’échelle mondiale ».

Au regard de cet indice, a-t-il indiqué, « il me parait opportun de souligner que le niveau de maturité numérique de la Côte d’Ivoire s’améliore d’année en année, en témoigne la hausse régulière de la valeur de son IDI ».

En effet, la valeur de l’IDI de la Côte d’Ivoire est passée de 1,80 en 2013 à 3,14 en 2017, ce qui lui a permis de faire un bond qualitatif en gagnant 20 places au plan mondial en 4 ans. « Ces résultats ont été possibles grâce aux efforts conjugués des différents acteurs du secteur, notamment l’Etat de Côte d’Ivoire, les opérateurs de télécommunication et le régulateur, ARTCI », a ajouté M. Djoman.

Au cours de ces cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a connu un taux de croissance moyen de 8 à 9%. Le secteur du numérique a su se hisser parmi les secteurs les plus performants avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) estimée à 9% et la perspective de porter ce taux à 15% dans les cinq prochaines années.

Les experts échangeront sur l’aperçu des travaux de l’UIT sur les statistiques des TIC, les indices composites, l’indice de développement des TIC, les indicateurs sur le réseau de téléphonie fixe.

Le réseau cellulaire mobile et la largeur de la bande internationale, le Big Data, les indicateurs relatifs à l’accès des ménages et des particuliers aux TIC et de l’utilisation de ces technologies inclus dans l’indice de développement des TIC, seront également débattus au cours des travaux.  

Décès à Abidjan du Président du Conseil de régulation de l’ARTCI, Pr Lemassou Fofana

L’archéologue et ismologue, Pr Lemassou Fofana, président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi, a appris APA de sources concordantes à Abidjan.Selon ces sources, Pr Lemassou Fofana  cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP) a rendu l’âme  » à la Polyclinique internationale Sainte Anne Marie, dans la nuit de vendredi à samedi où il avait été interné quelques jours auparavant des suites d’une maladie ».

Natif de Mankono, au nord-ouest, Pr Lemassou Fofana (62 ans), homme politique de premier plan du Rassemblement des républicains (RDR) était membre de la cellule de formation politique de ce parti où il a également assumé les fonctions de chef de cabinet puis directeur de cabinet de la Secrétaire générale Henriette Dagri Diabaté (1999-2006).

Membre du Bureau politique du RDR, Pr Lemassou Fofana, était, aussi, membre du Conseil politique du RHDP présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Signature à Abidjan d’un mémorandum d’entente entre l’AIGF et l’ANAC pour une meilleure sécurité aérienne

L’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF) et l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) ont signé, mardi à Abidjan, un mémorandum d’entente pour une meilleure gestion des fréquences pour la navigation aérienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce document qui sera « très utile » à l’audit de l’Autorité nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire prévu en juin prochain par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), a été paraphé par le Directeur général de l’AIGF, Yacouba Coulibaly et son homologue de l’ANAC, Sinaly Silué.

A travers ce mémorandum d’entente, les deux structures ont posé un « acte formel qui va régir désormais leurs relations» afin de travailler dans un « cadre formel et rationnel».

L’AIGF est une société d’Etat sous la tutelle du ministère de l’Economie numérique et de la poste avec pour objet, la gestion des fréquences radioélectriques qui constituent des ressources rares faisant partie du domaine public de l’Etat.

L’une de ses missions est d’assurer la planification, l’attribution et le contrôle des fréquences radioélectriques en veillant aux besoins des administrations et des autorités affectataires.

« C’est dans ce cadre qu’elle est emmenée à travailler avec l’ANAC qui est l’affectataire, donc le gestionnaire sectoriel, des fréquences pour la navigation aérienne », a expliqué le Directeur général de l’AIGF, Yacouba Coulibaly.

Poursuivant, il a relevé la « responsabilité commune majeure » des deux structures pour « l’assignation des fréquences aéronautiques, la collecte et l’échange des données, la facturation et la gestion des obstacles à la navigation aérienne ».

« Nos deux structures réaffirment en ce jour, le choix stratégique d’une gestion optimale, transparente, efficace et efficiente du spectre de fréquences radioélectriques, dans le respect du cadre règlementaire », a ajouté M. Coulibaly.

Par ailleurs, le Directeur général de l’AIGF a promis que sa structure s’engage à veiller à la disponibilité de la ressource spectrale pour ainsi contribuer à la sécurité aérienne.

« L’avion est aveugle. Seules les fréquences lui permettent de se déplacer en toute sérénité dans les airs grâce à des équipements radioélectriques établissent la communication au sol et dans les airs. L’objectif final étant de garantir la sécurité des usagers des voies aériennes », a-t-il ajouté.

Selon lui, cette sécurité passe par un assainissement des fréquences aériennes, en contrôlant de façon assidue le spectre, en détectant toute activité pouvant brouiller le signal.

Organe compétent en matière de politique aéronautique et de surveillance de l’aviation civile ivoirienne, l’ANAC est une organisation aéronautique nationale dépendant du ministère des transports.

«Il faut noter que sans fréquence, il n’y a pas d’aviation tant au niveau du guidage des avions que l’assistance météorologique. Tout le monde travaille avec des fréquences. Cela  veut dire que l’ANAC a des relations privilégiées avec l’entité qui gère les fréquences en Côte d’Ivoire, notamment l’AIGF », a souligné le Directeur général de l’ANAC, se félicitant qu’il « était bon que ce cadre de travail soit formalisé dans un accord de façon à ce qu’il n’y ait pas de dispersion d’efforts et que tout soit fait en harmonie pour plus d’efficacité ».

Revenant sur le rôle de l’AIGF, son Directeur général Yacouba Coulibaly, a relevé qu’elle s’occupe également de la coordination, de l’autorisation et de l’implantation des sites de radioélectriques.

« Il y a deux bandes de fréquence qui sont très proches. Celle de l’audiovisuelle et celle de l’aéronautique. Donc, il faut savoir comment installer une radioélectrique, une station de radio à côté d’un aéroport » a expliqué M. Coulibaly.

« Il est important qu’on ait cette collaboration afin de mieux s’assurer que ça marche pour tous les affectataires », a conclu le Directeur général de l’AIGF, annonçant des conventions similaires avec les autres affectataires que sont l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), la Direction générale des affaires maritimes et portuaires (DGAMP) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

La Côte d’Ivoire enregistre 38% de femmes dans le secteur des TICs (DG ARTCI)

La journée internationale des jeunes filles dans les TICs (Technologies de l’information et de la communication) a été célébrée, jeudi, au Lycée des jeunes filles de Yopougon (à l’ouest d’Abidjan ) où le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunication en Côte d’Ivoire (ARTCI), Gabriel Amon Bilé Diéméléou, a révélé que le pays « enregistre 38% de femmes dans le secteur des TIC dont 30% sont des cadres ».Cette journée, instituée en 2011 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), vise, selon Bilé Diéméléou, à sensibiliser et à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à se familiariser aux TICs, soulignant que « depuis cette date, 177 000 filles ont participé sur le globe à plus de 5300 événements » organisés dans ce cadre.

« En qualité de régulateur, nous suivons avec intérêt les indicateurs liés au genre. Ainsi, nous enregistrons 38% de femmes dans le secteur dont 30% sont des cadres », a révélé M. Bilé citant en exemple son entreprise avec ses « 40% de femmes » au niveau de leur inclusion dans le secteur des TICs.

Se fondant sur une étude sur la Mesure de la Société de l’Information réalisée en 2017 auprès de plus 2000 ménages en Côte d’Ivoire, le Dg de l’ARTCI a indiqué que sur « un total de 6,67 millions de personnes utilisant l’ordinateur, environ 2,6 millions sont des femmes, soit une proportion de 39% ».

« Et sur 9 millions de personnes utilisant l’internet, environ 3, 39 millions sont des femmes soit 38%. Ce qui est à encourager. Toutefois, nous continuons de réfléchir aux axes de développement pouvant inciter au maximum la gente féminine à l’usage des TICs », a promis   Bilé Diéméléou.

C’est pourquoi, a expliqué pour sa part, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre de la Poste et de l’Economie numérique que cette journée vise, également, à « permettre à davantage de femmes d’embrasser des carrières dans le secteur des TICs qui est une source de développement social et économique ».

« C’est en éduquant ses filles que la Côte d’Ivoire palliera au déficit de compétences sur des générations, car une fille éduquée deviendra une femme chargée d’éduquer les générations futures et donc de contribuer à l’amélioration de la vie de ces générations d’où le thème de cette année + Elargir les horizons, faire évoluer les comportements+ », a justifié M. Djoman.

Saluant l’initiative, Kabran Assoumou, Directeur de cabinet de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a fait remarquer que « les TICs constituent un catalyseur pour le développement socio-économique des jeunes filles » en les exhortant de se tenir « à l’écart des effets pervers des TICs car comme une médaille, les TICs ont des revers ».

Pour l’occasion, le Proviseur du Lycée des Jeunes filles de Yopougon, Mme Albertine Tiémoko, a réceptionné 5 ordinateurs bureautiques, 5 ordinateurs portables, 5 imprimantes lazer  blanc et noir et 4 imprimantes couleur à jet d’encre, « don » du ministère de la Poste et de l’Economie numérique.

Des exposés sur « la promotion des métiers et carrières TICs », « la sensibilisation des jeunes filles sur les dangers liés à l’usage de l’internet » et « club TICs et Education » marqueront cette célébration de la journée internationale des jeunes filles dans les TICs 2019.

Ouverture à Abidjan de « Africa IT & Telecom Forum» 2019

La 9è édition de « Africa IT & Telecom Forum», une plateforme visant à promouvoir la coopération Sud-Sud sur le continent, s’est ouverte jeudi à Abidjan autour du thème : « l’Afrique et la dynamique digitale ».Ce forum qui se déroule du 25 au 26 avril 2019, regroupe les  acteurs du secteur du numérique, des entreprises spécialisées en matière  de télécommunication et des start-up. Il a comme pays invité, le Congo  Brazzaville. 

L’ouverture officielle a été faite par le  ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la Poste, Claude Isaac  Dé, qui a appelé à un plan partagé afin de définir les priorités. Pour  lui, il faudrait avoir une vision, un engagement des politiques et  tabler sur la formation pour intégrer les enjeux du digital en Afrique. 

Le  numérique, dira-t-il, est un outil qui devrait permettre d’apporter des  solutions dans tous les domaines d’activités et contribuer au  développement économique de la société. Et ce, dans un partenariat  gagnant-gagnant entre le secteur privé et public avec des « tarifs  supportables».  

Ce forum devrait permettre de porter une  Afrique digitale et créer des modèles numériques du continent. Selon les  experts, pour que la connectivité soit nécessaire, elle doit être au  cœur des besoins des populations en zone rurale et urbaine.  

Le  directeur général de l’Agence nationale du service universel de  télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ANSUT), Éloge Soro, a fait  savoir que ce forum vise à préparer l’Afrique de demain à travers des  stratégies et politiques qui conduiront vers une transition numérique  efficace.  

« A partir de 2020, IT&TF (IT & Telecom  Forum) sera désormais Africa digtal expo», a annoncé Hassan Alaoui,  CEO de I-Conferences, expliquant que cette dénomination vise à porter «  ce salon comme le premier du digital et de l’innovation en Afrique  Francophone». 

Au cours de ces deux jours de débats, les  participants auront à échanger sur l’empreinte digitale, l’adoption des  services numériques par les citoyens ou encore la protection des données  à caractères personnels et la confiance numérique à travers la  cyber-sécurité.  

GAINDE 2000 lance une nouvelle version Orbus pour « améliorer le confort de l’utilisateur »

L’administrateur général du GIE électronique sénégalais GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a déclaré mercredi à Dakar que la nouvelle version du système Orbus visant à moderniser le guichet unique national allait apporter « beaucoup d’innovations technologiques » au profit de l’utilisateur.Ainsi d’après M. Diagne, s’exprimant en marge de la journée de sensibilisation et d’information sur cette nouvelle version, « deux fonctionnalités majeures peuvent être évoquées ».

La première est que « les notifications qui permettent à l’utilisateur de savoir l’état de sa demande sont désormais intégrées. La deuxième est que les outils de mobilité (téléphone et tablette) sont également intégrés pour permettre aux acteurs de les utiliser pour consulter des documents électroniques », a expliqué l’administrateur général de GAINDE 2000, rappelant par ailleurs que la première version du guichet unique national a été mise en service en 2004.

Mais « l’état de la technologie et les enjeux de sécurité n’étaient pas les mêmes », a-t-il confié.

Dans le processus de ce lancement, GAINDE 2000 travaille en parfaite collaboration avec l’administration des Douanes sénégalaises. Les deux entités ont en effet « un destin commun », a estimé Moctar Kettani Doucouré, coordonnateur de la direction générale des Douanes sénégalaises.

Et « comme le commerce international est très mouvementé, naturellement il faudrait que les outils qui nous permettent d’accompagner ce mouvement soient modernes et actuels. C’est tout le sens qu’il faudra donner à la nouvelle version de Orbus, qui est l’outil technique qui permet d’assurer le pré-dédouanement au Sénégal », a souligné M. Doucouré.

Ainsi, « les défis que nous comptons relever avec GAINDE 2000 sont liés à l’amélioration de l’environnement des affaires à travers le segment du commerce extérieur », a-t-il poursuivi.

« Le GIE GAINDE 2000 se trouve en amont du processus, c’est à dire le pré-dédouanement. L’administration des Douanes fait le dédouanement. Donc naturellement, si on doit accompagner le commerce dans un cycle vertueux, il faut que GAINDE 2000 et la Douane travaillent en parfaite intelligence », a ajouté Moctar Kettani Doucouré.

Lancement à Abidjan de la plateforme de diffusion des flux de données boursières de Refinitiv

La plateforme Refinitiv de Thomson Reuters pour la diffusion des flux des données boursières (Go Live) a été officiellement lancée, mardi soir à Abidjan dans les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en présence des acteurs du marché financier régional, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse à cette occasion, le Directeur général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounvé s’est réjoui de l’avènement de cet «outil très puissant» pour le marché financier régional, et qui doit contribuer à l’amélioration de sa liquidité. « C’est un outil très puissant et utile pour nous tous. Il nous donnera une large vue sur les autres marchés », a souligné Dr Amenounvé.

Dans le même élan, le directeur exécutif de l’Association professionnelle des sociétés de gestion et d’intermédiation financière (APSGI) Souhalio Fadiga, a relevé la notoriété de Refinitiv de Thomson Reuters pour la « fiabilité et la pertinence» de ses informations, ce qui va donner une bonne orientation aux investisseurs et « résoudre le problème de la liquidité sur le marché».

« Le but c’est d’apporter plus de visibilité au marché de la BRVM pour lui permettre de rayonner sur la région.  C’est de permettre également une meilleure visibilité pour les investisseurs sur la bourse régionale, sur les valeurs qui y sont cotées et aussi amener les investisseurs internationaux sur l’économie ivoirienne, les entreprises ivoiriennes et celles de la région », a renchéri la responsable de la délégation de Refinitiv de Thomson Reuters, Candice Dott. « Il s’agit in fine de permettre une meilleure attractivité de la place boursière ivoirienne et de la région », a-t-elle conclu.

Créée en 2018, Refinitiv (ex-division Financial & Risk de Thomson Reuters)  est  un fournisseur mondial de données et d’infrastructures sur les marchés financiers.  Depuis  le lundi 4 mars dernier, cette société diffuse à travers son réseau et sur différents supports, les séances de bourse de la BRVM.

Grâce à la connexion de ses infrastructures au Fix Gateway de la BRVM, ses clients peuvent désormais recevoir en temps réels, le flux de données des séances de bourse via son Terminal de diffusion de Eikon ou via une Interface de programmation applicative (API).

Thomson Reuters est l’un des plus importants fournisseurs de données et d’infrastructures sur les marchés financiers au monde. Il dessert plus de 40 000 institutions dans plus de 150 pays.

Digitalisation: la plateforme «Baobab » du Trésor public ivoirien présentée dans 3 régions

La plateforme « Baobab » qui rentre dans le cadre de la digitalisation du Trésor au profit des clients a été présentée dans les localités de Yamousoukro (Centre), Adzopé (Est) et Agboville (Sud) respectivement mardi, mercredi et jeudi, a appris APA auprès de cette institution.Le  chef de mission Eva Carole  Anossé a rappelé  aux populations «  que la création de Baobab s’inscrit dans le cadre de la modernisation des outils et méthodes de gestion, l’un des quatre axes du Plan stratégique de développement (PSD)  2016-2020 du Trésor public ».

L’Institution entend davantage satisfaire ses clients par le traitement  diligent de leurs préoccupations, plaintes et réclamations. «C’est ce qui explique  la mise  en place de cet outil numérique moderne et innovant pour une meilleure gestion de la relation-client», a-t-elle expliqué selon une note d’information transmise à APA.

A travers Baobab, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique entend améliorer le taux de satisfaction de ses clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et de suivi en ligne de leurs dossiers.

Mme Anossé a soutenu que Baobab est «  une solution digitale qui permet au client de suivre en temps réel le statut de son dossier ou mandat assignés dans les postes comptables et services du Trésor public  accessible à partir du lien baobab.tresor.gouv.ci ».

Des démonstrations ont été également faites en vue de permettre à l’assistance (autorités administratives, chefs  coutumiers, opérateurs économiques et autres usagers) de mieux comprendre le fonctionnement de cette plateforme.

Dans ces trois localités, les populations n’ont pas caché leur satisfaction. Baobab, ont reconnu pour la plupart des participants, constitue une innovation technologique qui révolutionnera sans aucun doute, la relation entre le Trésor public et ses usagers/clients.

Lancé le 26 octobre 2018 à Abidjan, ce système de gestion de la relation client est un espace interactif de traitement « en temps réel » des préoccupations des usagers et clients de cette institution.

Par ailleurs, il vise notamment à améliorer le taux de satisfaction des clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et le suivi en ligne de leurs dossiers.

Le digital, « une opportunité historique » pour l’agriculture africaine (expert)

L’expert marocain Mohamed Horani, fondateur de la société de services informatiques bancaires (Hightech Payment Systems, HPS), a fait jeudi à Meknès (nord) l’éloge de la digitalisation de l’agriculture, soulignant qu’elle peut être « une opportunité historique et une chance inédite » pour son pays et plus généralement pour le continent africain.« La souveraineté digitale constitue désormais un enjeu capital pour tous les pays », a dit le PDG de HPS, intervenant sur l’opportunité de digitaliser le secteur agricole marocain en vue de faire des start-up IT des champions nationaux.

Il s’exprimait dans le cadre de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), ouverte depuis le 16 avril et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain.

Pour M. Horani, la croissance démographique et la raréfaction des ressources naturelles « imposent un changement de paradigme dans le secteur agricole ». Et cette mutation doit passer par une « agriculture 4.0 » qui est « une agriculture verte, (allant) de la ferme jusqu’au consommateur ».

L’intelligence artificielle s’infiltrant « dans toutes les technologies », Mohamed Horani explique ainsi que l’agriculture verticale permettrait « une meilleure productivité ».

Selon lui, avec la technologie des drones, on aura « une meilleure précision » là où l’économie collaborative permettra de « réduire le gaspillage alimentaire ».

Par ailleurs, a noté le PDG de HPS, la transformation digitale, qui devrait à terme « favoriser le développement industriel », doit se faire « de manière cumulative » et être « guidée par une vision claire ».

Sénégal : lancement d’ «Orbus Link Comptable » pour rapprocher le Fisc des usagers

Le GIE Gaindé 2000 a procédé, mercredi à Dakar, au lancement d’ « Orbus Link Comptable », une plateforme qui permet de faciliter la visualisation de la signature électronique des états financiers par toutes les parties prenantes, a constaté APA.« Cette plateforme vise à permettre à l’entreprise qui doit viser ses états financiers de pouvoir entrer en relation avec un expert-comptable », a expliqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaindé 2000.

Selon ses concepteurs, cette plateforme est une initiative née du besoin exprimé par tous les acteurs de disposer d’un service électronique complet qui donne de la valeur et de la crédibilité à la signature électronique dans le processus de délivrance des visas sur les états financiers rendu obligatoire par la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

« C’est une application qui est destinée à faciliter la vie des différents acteurs », a poursuivi Ibrahima Nour Eddine Diagne, précisant que la plateforme est à « une étape exploratoire ».

« Ce n’est pas la plateforme que la direction générale des impôts et domaine (DGID) a validé comme étant celle qui doit véhiculer les états financiers visés, mais elle a vocation à la devenir », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président de l’Ordre national des experts comptables agréés du Sénégal (ONECCA), Moustapha Ka a salué cette initiative de Gaindé 2000 de mettre en place cette plateforme de dématérialisation des états financiers, estimant que celle-ci va accompagner le processus de visa.

« La plateforme vient à son heure et permet la matérialisation complète de ce processus avec des états financiers dématérialisés, avec une signature dématérialisée. Cela crée une continuité au niveau de la chaine digitale », a dit M. Ka.

Burkina: La Nuit de la qualité prévue le 3 mai à Ouagadougou

La soirée de gala dénommée «La Nuit de la Qualité et des Innovations» est prévue pour le vendredi 3 mai 2019 à Ouagadougou, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.Selon le GROUP IMPROVE SARL, promoteur du magazine télévisuel AFRIQA NORMES, l’évènement se tiendra sous le thème : «Démarche qualité et développement des secteurs privé et public».

La soirée prévue dans la salle polyvalente du complexe de Ouaga 2000 à partir de 19 h 00 aura au programme, des animations et prestations d’artistes, la présentation d’entreprises modèles engagées dans la qualité, la présentation de Cabinets d’accompagnements pour l’implémentation de la démarche qualité et de laboratoires d’analyse.

Les organisateurs annoncent également des distinctions d’entreprises remarquablement engagées dans la promotion de la qualité, des distinctions de personnalités contribuant au développement du secteur privé avec un engagement qualité.

A cela s’ajoutent des prix dans l’innovation pour motiver l’entreprenariat des jeunes, ainsi que des récompenses à des entreprises publiques ayant mené des innovations remarquables.

Sont attendus à la Nuit de la qualité et des innovations, des personnalités politiques et économiques, des hommes d’affaires, des représentants et cadres d’entreprises, sans oublier des professionnels de la qualité, des entreprises engagées qualité, des entreprises certifiées dans le secteur privé, public et parapublic, des laboratoires d’analyses et d’essais, des innovateurs, etc.

RCA : 15 milliards de l’Asecna pour réhabiliter les infrastructures aéroportuaires

Une subvention de 15 milliards FCFA sera débloquée pour la rénovation des infrastructures aéroportuaires en République centrafricaine, a annoncé, mercredi à Bangui, le Directeur Général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).Selon Mohamed Moussa, l’enveloppe servira à la sécurisation de l’aéroport international de Bangui Mpoko et à la construction d’une centrale électrique et de bâtiments pour les services de la météorologie.

Au cours de son séjour de cinq jours en Centrafrique, le Directeur Général de l’Asecna s’est entretenu avec les plus hautes autorités de l’Etat sur les activités en Centrafrique de son organisation.

L’OPTIC veut participer à la mise en œuvre de la stratégie numérique du Sénégal

Le président de l’Organisation des professionnels des TIC (OPTIC), Antoine Ngom, saluant l’arrêté portant création des actes et attributions du Comité de pilotage de la stratégie numérique Sénégal 2025 (SN2025), a déploré, mardi à Dakar, « la sous représentativité du secteur privé » dans ledit comité destiné essentiellement aux entreprises privées.« Comme vous le savez, la stratégie SN2025 a été élaborée pour le secteur privé et dès lors, les entreprises devraient être impliquées fortement dans son pilotage et son suivi. De plus, une implication forte du secteur privé permettra une meilleure contribution des entreprises, ce qui constitue un des facteurs clés du succès de sa mise en œuvre », a notamment dit M. Ngom.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement officiel de la Stratégie d’exportation de services IT-BPO du Sénégal, le président d’OPTIC a réitéré au ministère en charge de l’Economie numérique « sa disponibilité totale et entière » à jouer sa partition pour réussir le pari de la mise en œuvre de la SN2025.

Antoine Ngom s’est dit, par ailleurs, « heureux » de voir que le parc des technologies numériques de Diamniadio (périphérie de Dakar) a atteint « sa vitesse de croisière ». Toutefois, il a invité les acteurs du secteur à rester vigilants dans la mise en œuvre de ce projet qui constitue, d’après lui, une occasion exceptionnelle de créer et de renforcer des champions nationaux.

Le président du groupe Général des Systèmes d’Information d’Entreprise (GSIE TECHNOLOGY), s’est, en outre, réjoui de la mise en place du Conseil national du numérique qui, « bien qu’ayant un rôle consultatif », devrait permettre à l’autorité d’avoir des avis issus des experts reconnus du secteur et des grandes orientations stratégiques et sur toute autre question importante.

« Il devra donc être le plus représentatif possible pour faire l’unanimité », a-t-il martelé, invitant la nouvelle ministre de l’Economie numérique, Ndèye Tické Ndiaye à veiller à la représentativité de ce Conseil « qui est une demande de toutes les parties prenantes du secteur depuis de longues années ».

Antoine Ngom a profité de cette tribune du numérique pour rappeler que l’Afrique a une grande carte à jouer dans la révolution numérique en cours.

« Dans les années à venir, l’Afrique devra relever de grands défis qui se posent à elle, notamment celui de la démographie. Et la transition numérique peut être une des solutions pour faire de cette transition démographique une opportunité qui fera de l’Afrique une véritable puissance économique mondiale », a-t-il encore dit.

Côte d’Ivoire: la société belge Semlex choisie pour le « renouvellement des CNI venant à expiration en juin 2019» (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la signature d’une convention entre l’Etat et la société belge Semlex en vue du «renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI) venant à expiration à compter de juin 2019 », à l’issue d’un Conseil des ministres.Cette signature de convention avec cet opérateur privé s’inscrit dans l’optique du processus de mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP) qui fera la production des nouvelles cartes nationales d’identité, a précisé M. Sidi Touré,  lors d’un point de presse à la présidence.

 « Le processus  de mise en place des solutions qui compose le RNPP s’étalera sur deux ans avec une priorité  pour la solution devant  permettre la production de cartes nationales d’identité », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le système, dira-t-il, est « dimensionné pour produire au moins 36 millions de cartes pendant la durée du contrat dont 12 millions pendant les  deux premières années  afin de satisfaire aux besoins de renouvellement des cartes nationales d’identité venant à expiration à compter de juin 2019 ».

Selon M. Sidi Touré, le Conseil a au cours de cette séance adopté « un décret portant approbation du contrat de partenariat relatif à la conception, au financement, à la mise en place, à l’exploitation, au maintien  en condition, à la mise à niveau et au gros entretiens de renouvellement du Registre national des personnes physiques (RNPP),  conclu le 08 avril 2019  avec la société Semlex Côte d’Ivoire ».

Poursuivant, M. Sidi Touré a expliqué que cette convention  « conclue pour une durée de 12 ans (…)  porte sur l’ensemble  des solutions nécessaires au fonctionnement du RNPP notamment les logiciels, la fourniture à l’Etat des terminaux des sites distants  ainsi que la construction d’un site central  de production à Abidjan  et d’un site de secours  à Grand-Bassam dans la zone du VITIB (Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie)».

La population en Côte d’Ivoire est actuellement estimée à environ 25 millions d’habitants. La Carte nationale d’identité nationale, outre les opérations administratives, est aussi utilisée pour les joutes électorales. Le pays devrait connaître une élection présidentielle en octobre 2020.

Plénière du CEFACT : le Sénégal et le Maroc élus rapporteurs

Le Sénégal et le Maroc ont été élus rapporteurs respectivement pour l’Afrique subsaharienne et pour l’Afrique du nord et le Moyen-Orient de la plénière du Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT), a appris APA mardi.« A l’issue des élections (de la 25ème plénière du CEFACT tenue à Genève (Suisse), le Sénégal et le Maroc ont été respectivement élus Rapporteur pour l’Afrique subsaharienne et Rapporteur pour l’Afrique du nord et le moyen orient. Le mandat du Sénégal est porté par Monsieur Mor Talla Diop », informe un communiqué de Gaindé 2000 reçu à APA.

Mor-Talla Diop est Vice-Président de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE) qui couvre aujourd’hui 19 Pays membres sur le continent. Membre de l’équipe dirigeante de GAINDE 2000, il participe en tant qu’expert aux travaux de l’UNCEFACT depuis 2007. Il a une expérience de plus de 20 ans dans les systèmes d’information sur de nombreux projets de modernisation et de transformation IT.

Le Sénégal est le premier pays africain à avoir intégré le Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT), un organe qui compte à ce jour 42 pays dont 4 pays africains (Afrique du sud, Maroc, Nigeria et Sénégal).

Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de Gaindé 2000, qui est régulièrement élu rapporteur pour l’Afrique depuis 2006 n’a cette fois ci pas présenté sa candidature pour permettre une relève et un partage des responsabilités avec d’autres pays africains. 

La plénière du CEFACT lui a rendu un vibrant hommage pour l’intensité avec laquelle il a contribué à positionner l’Afrique au sein de cette organisation internationale et pour sa contribution en tant qu’expert aux travaux de normalisation et de standardisation.

Le bureau du CEFACT, présidé par la britannique Sue Probert, s’est aussi réjoui que Monsieur Diagne accepte de continuer à piloter le processus de révision de la recommandation 33 relative au guichet unique.

M. Diagne s’est dit soulagé d’avoir réussi à positionner l’Afrique au sein de l’UN/CEFACT à la fin de son mandat et réconforté par les qualités professionnelles de ses successeurs qui ne manqueront pas de porter le flambeau plus haut.

Trésor public: la plateforme Baobab présentée dans le nord-ouest ivoirien

La Plateforme Baobab initiée par le Trésor public a été présentée mardi dernier, aux populations de Séguéla et Mankono (deux localités du nord-ouest ivoirien), a appris APA de la régie financière.Le Trésorier régional de Séguéla, François Mangoli,  qui avait à ses cotés son collègue de Mankono, Yao Pierre Brou,  a indiqué  « que la mise en place de Baobab s’inscrit dans la dynamique d’amélioration continue des services et prestations offerts par le Trésor Public à ses usagers/clients». 

Présentant ce nouvel outil à Séguéla,  Henri Joël Moussako, de la Cellule du Numérique et de l’Innovation Technologique, a proposé   Baobab, aux populations comme  «  une solution à la lourdeur administrative constatée dans le traitement des mandats,  plaintes ou réclamations ». 

Plusieurs autres fonctionnalités intégrées au système ont été également présentées et expliquées aux participants, à savoir : l’accessibilité à l’outil via internet à partir des tablettes et Smartphones, une vue de l’ensemble des services du Trésor Public à travers la page d’accueil,  un formulaire libre de saisie des préoccupations, des réclamations ou de demandes d’information, un formulaire de souscription avec réception par mail et SMS des paramètres de première connexion du client.

Lancé le 26 octobre 2018 à Abidjan, ce système de gestion de la relation client est un espace interactif de traitement « en temps réel » des préoccupations des usagers et clients de cette institution.

Par ailleurs, il vise notamment à améliorer le taux de satisfaction des clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et le suivi en ligne de leurs dossiers.

Côte d’Ivoire/Cybercriminalité: 2860 plaintes enregistrées en 2018 pour un préjudice de 5,595 milliards FCFA

La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) de Côte d’Ivoire a enregistré en 2018 quelque 2860 plaintes pour un préjudice estimé de 5,595 milliards FCFA, a appris APA, lundi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de présentation du bilan des activités de cette structure et ses perspectives en 2019.«Au cours de l’année 2018, dans son activité de répression, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5 595 075 980 FCFA», a déclaré responsable de la PLCC, le Commissaire Mamadou Fofana, ajoutant que « 89 personnes ont été interpellées dont 73 déférées devant les juridictions compétentes».

Poursuivant, l’officier de police a précisé que 60% des plaignants sont des hommes, contre 36 % qui sont des femmes et 4% des entreprises, 88% de ces victimes ont plus de 26 ans ».

« Ces victimes sont des personnes âgées en moyenne de 40 ans et de classe sociale moyenne qui ont eu une trop grande confiance au monde virtuel », a-t-il expliqué en présence du directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou et du Commissaire Yaya Doumbia, Sous-directeur de la Direction de l’informatique et des traces technologiques  (DITT).

Toujours selon le Commissaire Fofana, 92% des personnes déférées devant les juridictions compétentes sont des hommes et 63% ont entre 18 et 27 ans, quand 37% sont des élèves et des étudiants, et 19% sont des sans-emplois.  

« Ces criminels sont des jeunes âgés en moyenne de 24 ans qui ont connu une scolarité difficile ou une déscolarisation depuis la classe de 3è », a-t-il encore poursuivi, imputant le comportement de ces criminels  à  la pauvreté et au chômage.

En 2018, les types d’arnaque les plus récurrents ont été en première position, la fraude sur le porte-monnaie électronique, en deuxième position l’usurpation d’identité et en troisième position les atteintes à l’image et à l’honneur.

Concernant la fraude sur le porte-monnaie électronique, deux procédés sont utilisés par les cybercriminels. Le premier procédé est l’arnaque par l’ingénierie sociale. Le second procédé est appelé le SIM swap. Pour ce type d’arnaque, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 538 plaintes pour un préjudice estimé à 257 905 471 FCFA.

Pour le second type d’arnaque, il s’agit de l’usurpation d’identité.  Cette arnaque consiste pour le cybercriminel à usurper l’identité d’une personne physique ou morale pour commettre son forfait.  Et pour ce type d’arnaque, en 2018, la Plateforme a enregistré 407 plaintes pour un préjudice estimé à 295 368 722 FCFA.

Le troisième type d’arnaque est relatif à l’atteinte à l’image et à l’honneur. Il concerne les menaces, les diffamations, l’incitation à la haine, l’apologie du terrorisme via internet, a encore expliqué le Commissaire Mamadou Fofana, soulignant que ces chiffres ont une tendance baissière par rapport à 2017.

Pour ce type d’arnaque, la Plateforme a enregistré 374 plaintes pour un préjudice estimé à 23 784 135 FCFA.

Au titre des activités de prévention,  la Plateforme a effectué 38 publications sur son site internet en 2018, sa page facebook comptait 116 172 abonnés. Elle a également à son actif 3152 étudiants sensibilisés à travers 21 ateliers, et 917 agents de banques, des policiers et des gendarmes formés à travers  sept sessions de formation.

Pour 2019, la Plateforme entend prévenir et renforcer la capacité de résilience des populations face à la cybercriminalité par l’organisation d’une campagne nationale de lutte contre la criminalité. Un séminaire de formation sur les mécanismes de répression en matière de cybercriminalité est également prévu.

La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité a été créée en 2011 par un accord entre le ministère ivoirien de l’Intérieur et l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), devenue l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Son objectif est la mise en place d’un cadre de coopération pour la lutte contre la cybercriminalité.

Elle a entre autres pour missions d’effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques, et portant également sur les modes de traitement, de stockage et de transmission de l’information, d’apporter son assistance technique aux services de Police et aux services connexes chargés de l’application de la loi lors des enquêtes judiciaires.

La PLCC vise également à contribuer à la mise en place de moyens techniques et au développement de l’expertise pour l’examen et le traçage des systèmes d’information, et notamment l’audit et l’autopsie des disques durs d’ordinateurs, des téléphones et des autres médias de stockage et de traitement de l’information.

Elle est composée d’enquêteurs, d’ingénieurs, et techniciens de la DITT, de la Direction de la Police économique et financière (DPEF) et de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Le Gouverneur du district d’Abidjan annonce un fonds d’accompagnement des inventeurs

Le Gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé a annoncé, jeudi à l’ouverture de la 2è édition du Salon international des innovations d’Abidjan, la disponibilité d’un fonds dédié aux innovations.Ce fonds qui reste le prolongement du  Prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent  est nommé «Prix Alassane Ouattara du Jeune Inventeur sera disponible dès cette année », rapporte une note d’information transmise à APA, vendredi.

« La Côte d’Ivoire dispose de nombreux génies cachés que nous irons dénicher. Le Président de la République vous soutient. Il est prêt à vous accompagner », a justifié Mambé .

Le Président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD),  Pr  Antoine  Hauhouot Asseypo a salué les initiateurs de ce Salon.

Pour lui, « Il faut faire en sorte que nos inventeurs se mettent ensemble pour faire de notre pays, notre continent une puissance technique et technologique» .

Ce Salon se déroule sur trois jours enregistrera des panels de haut niveau. Plusieurs exposants venus de toute l’Afrique y présentent leur savoir-faire pour contribuer au développement de notre pays et de l’Afrique.

Trésor public ivoirien: les avantages de la plateforme numérique « Baobab » présentés aux usagers de l’Est

La plateforme d’échanges et de suivi des dossiers en ligne du Trésor et de la comptabilité publique ivoirienne dénommée « Baobab » a été présentée, jeudi, aux populations de l’Est du pays.Selon une note d’information transmise à APA,  Les  usagers des services du Trésor public des régions de l’Indénié-Djuablin et du Gontougo à l’Est et au Nord-Est du pays ont été respectivement sensibilisés sur la plateforme de la digitalisation de la relation client de cette régie financière mercredi et jeudi.

La mission, conduite par Mme Eva Carole Anossé, a sillonné d’une part Abengourou et Agnibilékrou dans l’Est du pays, et d’autre part Tanda et Bondoukou dans le Nord-Est pour présenter aux populations, Baobab, cet outil innovant avant d’expliquer  ses fonctionnalités. Cette plateforme offre de nombreux avantages aux usagers/clients. 

En effet, a  expliqué Mme Anossé, cette solution digitale permet au client de suivre en temps réel le statut de son dossier ou mandat assignés dans les postes comptables et services du Trésor public. Outil de satisfaction clients,  Baobab est aussi un dispositif d’écoute client à travers le traitement des plaintes et réclamations.

Des démonstrations ont été également faites en vue de permettre à l’assistance (autorités administratives, chefs  coutumiers, opérateurs économiques et autres usagers) de mieux comprendre le fonctionnement de cette plateforme. Après ces régions, la mission mettra le cap, vendredi, sur  Bouna dans l’extrême Nord-Est du pays.

Affaire hausse Transfert d’argent: les «mesures non autorisées seront sanctionnées» (Gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a prévenu mercredi que les opérateurs mobile money qui pratiquent les « mesures non autorisées » occasionnant des hausses sur le transfert d’argent seront « sanctionnés ».« Ces différentes entreprises qui pratiquent ces mesures non  autorisées seront sanctionnées » conformément à l’infraction,  a déclaré  le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un  Conseil des ministres. 

Le 25 février 2019, des  sociétés de téléphonie mobile ont annoncé une hausse de 7,2% sur  l’ensemble de leurs services et auprès des prestataires. Et ce, pour  motif que l’annexe fiscal leur impose une taxation de 7,2% sur le  chiffre d’affaires. 

Selon le directeur général  des impôts, Abou Sié Ouattara, la répercussion de cette taxe sur les  consommateurs est « illégale et constitue un détournement de la lettre  de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de  l’Etat qui est résolument tourné vers des actions sociales ».   

Dans  un entretien, il a expliqué que l’annexe fiscale pour la  gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des  entreprises des télécommunications et des TIC : 2% pour le développement  des technologies en zones rurales, 0,2% pour la promotion de la culture  et une taxe de 5% sur les entreprises de la télécommunication.    

L’article  14 de l’annexe fiscale 2019, a dit Abou Sié Ouattara, n’institue aucune taxe nouvelle  sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs ». En outre, «  ces taxes qui existaient déjà dans le dispositif fiscal sont  exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par  téléphone mobile et non de l’usager ».  

L’Autorité  de régulation des télécommunications/TIC a exigé mardi de « tous les  opérateurs de téléphonie mobile l’arrêt immédiat » de leur application  des nouveaux tarifs constatés sur les transferts d’argent, dans un  communiqué dans lequel elle insinue n’avoir pas été informée au  préalable conformément aux textes réglementaires.  

«  Il y a eu des réactions des départements en charge de ces aspects,  l’ARTCI pour la régulation et la direction générale des impôts au niveau  fiscal. Ces déclarations datent seulement d’hier (mardi), il faut  laisser le temps à ces déclarations de faire pour certaines leurs effets  », a conclu le porte-aprole du gouvernement, Sidi Touré. 

Paiements numériques: session de renforcement de capacités des experts à Abidjan

Une session de renforcement de capacités des experts de l’écosystème des services financiers et numériques, soutenue par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), s’est ouverte mardi à Abidjan.Cette session se tient dans le cadre de la 7è Réunion annuelle de  African financial inclusion policy initiative (AFPI), une table ronde  internationale sur l’inclusion financière. La formation a regroupé  plusieurs acteurs du secteur public et privé.   

Elle  est organisée conjointement avec MasterCard et l’Association  internationale des modérateurs de téléphonie mobile autour du thème «  Les approches visant à renforcer l’inclusion financière via les services  financiers et numériques ».   

Chalouho Coulibaly , le directeur national de la Bceao, institution garante de la  stabilié du système financier de l’Union économique ouest-africaine  (Uemoa), a procédé à l’ouverture de cette session. Il a assuré de  l’accompagnement des activités d’émission de monnaie électronique dans  l’Union.  

Avec les réformes engagées dans le  système financier, l’on enregistre aujourd’hui « une forte progression  de l’offre des services financiers via la téléphonie mobile qui a  affiché un taux d’utilisation de 29% en 2017 alors que cette initiative  n’est apparue qu’en 2010 », a-t-il indiqué.   

Il  s’est en outre félicité de l’évolution « remarquable » du taux  d’inclusion financière de l’Uemoa qui est ressorti à 55% en 2017 contre  14% en 2007 et du taux de bancarisation stricte qui est passé de 7% en  2007 à 17% en 2017 avec un taux d’utilisation qui est passé de 19% en  2017 contre 9% en 2007.  

Dans l’espace Uemoa,  89% des transactions sont des dépôts, des retraits ou des transferts  d’argent. Au niveau des paiements marchands  (chez les commerçants)  seulement 3% des transactions sont numériques contre 5% de valeurs de  transactions marchandes numériques.    

Cette  session vise à développer l’inclusion financière généralement définie  comme l’offre de services financiers adaptés aux populations exclues du  système financier classique. Elle constitue un instrument privilégié  d’insertion des couches sociales défavorisées dans le tissu économique  et social. 

Le taux d’inclusion financière dans  l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) est estimé à  55% en 2017, selon un rapport de la Bceao qui projette un taux de 75% en  2023. 

Côte d’Ivoire/Mobile money: l’ARTCI exige «l’arrêt immédiat» des nouveaux tarifs

L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire exige de « tous les opérateurs de téléphonie mobile l’arrêt immédiat » de leur application des nouveaux tarifs constatés sur les transferts d’argent, dans un communiqué transmis mardi à APA.« Les nouveaux tarifs constatés ce jour sur les services de transfert d’argent via mobile n’ont pas fait l’objet de communication préalable à l’ARTCI. Par conséquent, l’ARTCI exige de tous les opérateurs de téléphonie mobile l’arrêt immédiat de leur application », indique le communiqué.  

Selon le régulateur tout réajustement tarifaire et les conditions de l’offre devraient lui être communiqué « un mois avant de les porter à la connaissance du public ». Et ce, en application de l’article 174 de l’ordonnance No 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Une augmentation de 7,2% des tarifications de l’ensemble des services mobile money en Côte d’Ivoire est entrée en vigueur, lundi.

Dans un entretien, M. Abou Sié, directeur général des impôts, a expliqué que l’annexe fiscale pour la gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des entreprises des télécommunications des téléphonies des technologies de l’information. Il s’agit de la taxe pour le développement des technologies en zones rurales, au taux : 2%, la taxe pour la promotion de la culture, au taux : 0,2% et la taxe sur les entreprises de la télécommunication au taux : 5%.

« Le cumul de ces trois taxes qui donne les 7.2 points dont vous avez entendu parler, en réalité, il n’y a pas de taxe sur les entreprises à ce taux. Ces trois taxes existent depuis douze ans pour les plus anciens et onze ans pour la dernière. Elles ont été perçues sur le secteur », rapporte-t-il dans cet entretien.  

L’article 14 de l’annexe fiscale 2019, dira-t-il, n’institue aucune taxe nouvelle sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs ». En outre, « ces taxes qui existaient déjà dans le dispositif fiscal sont exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager ».

Selon le directeur général des impôts « la répercussion de ces taxes sur les consommateurs est illégale et constitue un détournement de la lettre de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de l’Etat qui est résolument tourné vers des actions sociales par un soutien accru aux ménages ».