Sénégal: Guy Marius, arrêté une fois encore

Ses camarades et lui participaient à un sit-in organisé par des employés de Pcci en réclamation de leur 14 mois d’arriérés de salaire.

Trois membres de Frapp dont Guy Marius Sagna et 2 travailleurs de Pcci ont été interpellés ce 30 août.

Ils prenaient part à un sit-in organisé par les travailleurs du Pcci devant le siège d’Orange. Les personnes arrêtées ont été conduites au commissariat de Dieuppeu, selon El Hadji Abdoulaye Seck, porte-parole du Frapp.

Rencontres Africa : plus de 5 000 décideurs attendus au Sénégal

Les 24 et 25 octobre 2019, le Sénégal va abriter, la quatrième édition des Rencontres Africa au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) à Diamniadio.

Cette grand-messe devrait réunir plus de 5 000 décideurs d’affaires privés français et africains, les prometteurs en matière d’opportunités d’investissement et de développement. Un accent particulier sera mis sur des secteurs porteurs tels la santé, les énergies vertes ou les technologies.

En 2017, la part d’investissement global de la France était de 15,8%, selon BPI France. En 2019, 6,5% de croissance est attendue, ce qui laisse place à d’importants investissements possibles. Le Sénégal aura alors l’occasion de montrer ses atouts et inciter le maximum d’investissements.

Ce grand rendez-vous s’inscrit en droite ligne avec le plan Sénégal Emergent (PSE). L’agence de notation Standard & Poor’s prévoit d’ailleurs que la croissance du PIB réel des pays ouest-africains avoisinera environ 6,9% en 2019-2021 et qu’elle s’accélérera avec la production d’hydrocarbures.

Marché Sandaga: le recasement des commerçants de nouveau reporté

Les vendeurs de cet espace marchand, sommés de déguerpir bénéficie d’un autre sursis.

Le projet des autorités est de reconstruire le marché Sandaga qui tombe en ruine. Pour réussir ce pari, les commerçants ont reçu une sommation leur demandant de libérer les lieux. Une procédure qui connait plusieurs délais. Leur recasement initialement prévu pour ce 30 août a été reporté à une date ultérieure.

Après avoir obtenu du ministère de l’Urbanisme un premier délai d’un mois, à la veille de la Tabaski, les vendeurs ont une fois encore réussis à convaincre les autorités de leur laisser encore 5 jours. C’est ce que rapporte Vox Populi. Une autre raison est évoquée par Le Témoin.

Pour le journal, le report est dû au retard accusé dans l’aménagement des sites de recasement notamment le champ de courses et le centre commercial Djily Mbaye.

Fin des congés: le gouvernement reprend du service

Après plusieurs jours passés à l’extérieur du Sénégal, le président de la République, Macky Sall, revient au pays dimanche ou lundi prochain.

Le conseil des ministres fait sa rentrée mercredi prochain, après près d’u mois de vacances. Après quelques jours de congés, le chef de l’État sera de retour à Dakar dimanche ou lundi prochain. C’est une information relayée par Le Echos.

C’est en France que le Président  passé ses vacances aux côtés de son épouse. Il a par la suite fait un détour à Biarritz, et au Japon où il a participé, respectivement, au Sommet du G7 et à la 7e édition de la Ticad.

Sénégal: Me Madicke Niang s’insurge contre les propos racistes de Jean Michel Cadenas

Jean Michel Cadenas, membre du Conseil national du Rassemblement national, parti d’extrême droite français,dans un tweet, a déclaré « à Dakar sera inaugurée la mosquée Maasalikoul Djinanne, vue comme une emblème contre l’occident pour un coût de 30 millions d’euros qui n’iront pas aux pauvres du Sénégal. Soyons sérieux, pour cela, il y a l’aide international au développement.» Des propos insoutenables pour Me Madické Niang. L’intégralité de la déclaration de l’homme de loi.

Cette déclaration, venant d’un homme ayant à plusieurs reprises manifesté son aversion pour l’Islam, n’aurait pas attiré notre attention s’il ne contenait pas des contre-vérités pouvant induire en erreur des hommes et des femmes de bonne foi qui témoignent respect et considération à l’Islam de paix du Sénégal.

Il convient donc de rappeler qu’en matière de lutte contre la pauvreté l’essentiel des solutions ne vient pas de l’aide international. En effet, les communautés religieuses jouent leur partition en constituant un véritable levier de lutte contre la pauvreté. L’illustration se vérifie tous les jours par l’assistance aux nécessiteux mais aussi à l’occasion de certaines catastrophes naturelles ou humaines.

Ce que CADENAS ne sait pas c’est que les foyers religieux représentent au Sénégal un véritable refuge pour les nécessiteux qui y trouvent gîte et nourriture gratuitement. C’est ce qui explique que Touba soit devenue la seconde agglomération du pays alors qu’elle ne possède aucune industrie et détient le niveau de sous-emploi le plus élevé du pays.

Cette démarche communautariste est enseignée en acte par les leaders de la communauté musulmane qui ont manifesté leur solidarité à toute la nation et au-delà, chaque fois que celle-ci en avait besoin. Rappelons que Cheikh Ahmadou BAMBA a donné au Trésor Français dix fois plus que le Président français de l’époque, pour soutenir le franc français et plus récemment la forte contribution de Serigne Saaliou MBACKE pour les victimes de l’accident de la SONACOS sans oublier la somme conséquente dégagée par Serigne Sidy Makhtar MBACKE pour des victimes d’inondations.

Ce que CADENAS ne peut pas savoir en sa qualité de mécréant c’est que construire une mosquée c’est ériger une demeure pour Allah et que la dévotion à Allah est la raison de vivre de la communauté musulmane qui a financé entièrement cet ouvrage sur fonds propres pour magnifier la gloire d’Allah.

CADENAS ne peut pas ignorer, par contre, que partout dans ce monde les communautés religieuses sont prêtes à tous les sacrifices pour réaliser des édifices à vocation religieuse au moment où, si nous prenons l’exemple de la France, des personnes sans domicile fixe recherchent gîte et nourriture désespérément.

CADENAS n’a donc aucune leçon à donner à la communauté musulmane en général et aux mourides en particulier.

Au lieu de s’attaquer à cette communauté pourquoi n’a-t-il pas fustigé les milliards de dollars dépensés en armement pour détruire des pays musulmans et pousser les populations vers un exode incertain. Ces milliards de dollars auraient pu être investis dans des projets de partenariat gagnant/gagnant pour renforcer la croissance des pays du Nord et soutenir l’émergence de ceux du Sud.

Pourquoi n’a-t-il pas dénoncé le calvaire que l’Europe impose à des milliers de migrants qui n’ont besoin que d’une meilleure qualité de vie dans la dignité.

En tant que musulman, je m’insurge contre ce type de déclaration raciste qui considère que les musulmans d’Afrique sont des affamés qui n’ont pas le droit de magnifier la gloire d’Allah par des ouvrages de dimension mondiale.

Maitre Madicke NIANG

Sénégal: un ancien policier arrêté pour trafic de nationalité

Ce nouveau scandale qui éclabousse le ministère de la Justice a été révélé par Libération.

L’affaire de vente de la Nationalité sénégalaise à des étrangers, revient sur le tapis.

Le journal Libération dans son édition de ce jeudi, rapporte qu’un ancien policier en service depuis 10 ans au Parquet de Dakar a été arrêté par les gendarmes de la Section de Recherches.

Pour la petite histoire, le policier, Mamadou Diouf a été contacté par Nabil Wazni, un des mis en cause présumés. Ce dernier lui demandait d’aider une connaissance à obtenir la nationalité sénégalaise. Avant de demander l’intervention de l’agent de police, Nabil avait au préalable acheté un faux décret de nationalisation auprès d’Abdoul Ahad Agne, le présumé cerveau de l’opération.

Sénégal-Pcci: 45 agents réclament 14 mois d’arriérés de salaire

Ces employés du centre d’appels, annoncent un mouvement de grève devant la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), dès demain.

Des travailleurs exigent le paiement de leur 14 mois d’arriérés de salaire. Ils sont au nombre de 45 agents, dont une vingtaine licenciée de façon abusive.

Porté par le mouvement Frapp/France dégage, le collectif des travailleurs de Pcci (groupe d’une multinationale opérant dans la gestion externalisée et multicanal de la relation client) promette une manifestation devant les locaux du siège de la Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (Sonatel), d’ici vendredi. « Les 45 agents travailleurs de PCCI sont restés 14 mois sans salaires. Et dans la convention l’Etat qui reçoit des milliards de Fcfa doit payer une partie des salaires des employés.»

Les travailleurs indignés reposent leurs revendications sur des sentences de justice prononcées en leur faveur. «Nous avons gagné tous les procès qui nous ont opposés à Pcci (sous-traitant de Sonatel) concernant nos arriérés de salaires », rappelle, le coordinateur des travailleurs de Pcci, Youssou Ndao.

Toujours selon Youssou Ndoa, il y aurait des manœuvres frauduleuses de la part de Sonatel. « Nous avons une décision de justice et Sonatel peine à nous payer 400 millions de Fcfa. Dans cette histoire, le ministre de tutelle, chargé d’accompagner l’emploi ne s’est jamais prononcé sur ce dossier depuis 18 mois. Pcci compte 1600 employés aujourd’hui. Et, il n’y a plus de service médical», s’insurge-t-il.

D’où la manifestation prévue demain, devant Sonatel.

Sénégal: une rentrée scolaire surchauffée en perspective

A la 5ème session de pré-rentrée tenue le mercredi 28 août, des syndicats d’enseignement se sont invités pour présenter leurs conditions en l’occurrence, le respect par l’Etat de ses engagements, avant une reprise saine des classes.

Les travaux étaient dirigés par le Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntab Ndiaye. La cinquième session pré-rentrée tenue le 28 août, à Saly vise la suite des préparatifs de la rentrée scolaire. Afin que tout se déroule sans encombre.

Seul point noir au tableau de ces assises: les revendications des syndicats de l’enseignement présent lors des travaux. Ils ont demandé à l’Etat du Sénégal de tenir ses engagements, au risque de voir des perturbations.

Reprise des négociations

Les syndicats sont catégoriques. Pour l’année scolaire 2019-2020, ils exigent l’application stricte des accords consignés dans le protocole signé le 30 avril 2018, mais aussi la reprise des négociations avec les syndicats des inspectrices et inspecteurs, en grève depuis plusieurs mois.

Lenteurs administratives

Au rang des réclamations, le Secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), représentant le G7, pointe du doigt, la question des lenteurs administratives en ce qui concerne des actes d’intégration, d’avancement, de validation et de radiation.

Abdoulaye Ndoye a également cité «les prêts Dmc, l’engagement pris par le gouvernement dans le protocole d’accord et durant les séances de monitoring, cet engagement n’a pas été respecté. On n’a pas versé les deuxième et troisième tranches, alors que c’est un engagement ferme du gouvernement du Sénégal. » Il s’y rajoute « la question des parcelles non viabilisées, le paiement des rappels, les alignements, les mises en solde, le système de rémunération », a-t-il indiqué.

Macky Sall

Les syndicats d’enseignement interpellent le président de la République Macky Sall.

« Si toutes ces conditions ne sont pas satisfaites, la hache de guerre sera déterrée. Nous sommes un syndicat, notre rôle, c’est de défendre nos intérêts », a fait savoir le porte-parole du G7.

Selon le calendrier scolaire, la rentrée 2019 aura lieu le 02 septembre pour les élèves des écoles, collèges et lycées dans toutes les zones. L’année scolaire 2019-2020 va s’achever le 04 juillet 2020. Les dates de rentrée universitaire dépendent des établissements mais se déroulent généralement entre la mi et la fin septembre.

 

Sénégal:  une affaire de partouze qui vire à la bagarre débattue au tribunal

Oumou Khairy Sylla, Mame Anta Ndiaye et Diarra Niang ont comparu, hier, 27 août à l’audience des flagrants délits.

Les prévenues sont poursuivies devant le tribunal pour vol en réunion, violences et voies de fait, destruction et dommage à la propriété d’autrui.

Devant le tribunal, hier, les faits ont une fois encore été relatés devant le juge. L’affaire remonte au 02 août dernier. Soirée où les prévenues ont fait la rencontre du couple Christophe et Aïcha Ndiaye au restaurant Le Calcio. Les conjoints les invitent à les rejoindre dans leur villa pour un «after party».

Selon un Témoin, la plaignante et son mari ont invité les trois jeunes filles dans leur appartement à Liberté 6 pour s’adonner à des jeux sexuels. Aïcha Diagne, qui avoue être bisexuelle, a demandé au trio d’entretenir des rapports sexuels avec son mari.

Une proposition que les filles ont rejetée. D’âpres disputes vont suivre entre Aïcha et Oumou Khairy Sylla. D’après cette dernière, Aïcha a cassé une bouteille de Vodka et lui a faite une entaille à la joue.

Le procureur n’a pas retenu le délit de vol. Il est question pour lui, d’une bataille rangée entre la maîtresse des lieux et les 3 jeunes filles. Le maître des poursuites a ainsi qualifié les faits de violences et coups et blessures volontaires, dans la mesure où aucun certificat médical n’a été produit.

Le tribunal a relaxé Mame Anta Ndiaye et Diarra Niang. Cependant, leur co-prévenue, Oumou Khairy Sylla, a écopé d’une peine d’un mois de prison assorti de sursis.

Accroissement des accidents : un député demande le retrait de la circulation les vieux véhicules « 7 places »

Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar, propose à l’Etat de sortir de la circulation ces voitures très souvent impliquées dans des accidents.

La recrudescence des accidents de la route notée ces derniers jours, avec un nombre record de tués sur la route, interpelle. Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar, demande à l’Etat de retirer de la circulation tous les véhicules « 7 places » souvent impliqués dans des accidents.

« En raison de leur âge très avancé, elles (ces véhicules ndlr) ne devraient plus disposer d’une licence de transport en commun », insiste Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar.

Pour l’ancien chef de cabinet du président de la République, l’Etat devrait retirer de la circulation tous les véhicules « 7 places » souvent impliqués dans des accidents.

Selon le quotidien L’As, qui donne l’information, il subsiste une contradiction sur les mesures en vigueur relatives à l’importation des véhicules. «C’est un paradoxe de limiter à 8 ans les véhicules importés et de laisser circuler de vrais tombeaux ouverts, âgés de plus de 30 ans», relève M. Diakhaté. Il a également plaidé pour l’interdiction des modifications apportées aux bus importés.