Salaires au Congo : le calvaire des fonctionnaires devant les banques

En ce jeudi matin, la plupart des banques de Brazzaville, la capitale congolaise, sont prises d’assaut par les fonctionnaires depuis qu’ils ont eu vent que les salaires tant attendus du mois de septembre sont virés dans leurs comptes.A l’extérieur et à l’intérieur des banques, le spectacle est le même : cris, vociférations, bousculades et …bagarres pour se faire servir le premier. Le tout sous une chaleur suffocante qui rend intenable l’attente devant les guichets et ajoute à la nervosité des clients prêts à laisser éclater leur colère. Contre le gouvernement incapable de payer les salaires à temps et contre le personnel des banques jugé trop lent dans leur travail.     

Ainsi, Gabriel Ngami, s’épongeant de temps en temps le visage avec un kleenex, en veut, surtout, à sa banque qui estime-t-il ne fait rien pour activer les longues queues s’étirant devant les guichets.  « Ah ! Je suis fatigué des banques congolaises. Leur travail laisse à désirer et rien que pour recevoir son salaire, il faut attendre des heures et braver les intempéries comme le chaud soleil », peste Gabriel, 50-éme dans le rang de son guichet. 

Se faisant l’écho de l’ire de Gabriel, un de ses voisins de rang lâche : « il n’y a qu’au Congo où les salariés se mettent en rang jusque dans la rue et au vu de tous les passants pour percevoir. C’est déplorable !»

A l’en croire, tout cela est de la faute des banques dont les guichets automatiques ont la fâcheuse habitude de tomber en panne au moment du virement des salaires. Et quand ils ne créent pas de problème avec les guichets automatiques, les banquiers n’ouvrent pas assez de guichets pour atténuer la longue attente des clients. « Pour sûr, à l’intérieur, deux ou trois caisses, seulement, fonctionnent », pronostique d’un air fataliste un autre voisin de Gabriel.      

« Avec ça, déclare Maguerite Malonga, autre fonctionnaire en rang, on comprend pourquoi nous passons une journée pour se faire payer. Sous d’autres cieux, pareille opération est une affaire de quelques minutes ».

Très remonté contre les banquiers, Gilbert Mbani, voisin de Marguerite, estime qu’ils éprouvent du plaisir à voir les clients souffrir autant. « Regardez leur sourire en coin lorsqu’ils passent devant nous », s’indigne Gilbert pointant du doigt un employé longeant furtivement les rangs.

Ce spectacle de queues infinies et de fonctionnaires bouillant d’impatience pour toucher leur salaire est le même dans plusieurs lieux de perception comme La congolaise des banques (LCB), la Banque commerciale internationale(BCI), la banque postale et la Mutuelle congolaise d’épargne (MUCODEC).

En attendant le moment tant rêvé d’accéder à la caisse, on  casse du sucre sur le dos de certains employés accusés de se laisser corrompre par certains clients pressés, on jase sur le temps perdu à attendre après avoir laissé à l’hôpital un parent malade et sans assistance, on rouspète aussi contre la publicité faite autour du paiement des salaires et qui a le don d’ameuter tous les nécessiteux prompts à guetter le retour des fonctionnaires à la maison.

Trois millions de dollars pour réhabiliter 5.000 ha dans trois pays africains

Le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amedi Camara, et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), représentant par intérim de la FAO à Nouakchott, Mario Samaja, ont signé, jeudi à Nouakchott, une convention de 3 millions de dollars pour la réhabilitation de 5.000 ha en Mauritanie, au Soudan et en Erythrée, a constaté APA.Ce projet, financé par la Turquie et exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur une durée de trois ans, devrait permettre de réhabiliter 2.000 ha en Mauritanie et au Soudan et 1.000 ha en Erythrée.

En Mauritanie, le financement turc sera utilisé, entre autres, pour la réalisation de pépinières pour la production d’arbustes à planter sur le parcours de l’Agence nationale de la muraille verte, en plus de la création d’activités génératrices de revenus au profit des communautés précaires vivant dans ces zones, a indiqué Amedi Camara.

Il a, par ailleurs, rappelé que son pays et la Turquie sont liés par un accord de coopération signé en avril 2016 à Nouakchott entre les deux ministères en charge de l’Environnement.

Cet accord, a précisé le ministre mauritanien, porte notamment sur la lutte contre la désertification et la surveillance des terres menacées de dégradation et d’érosion ainsi que le reboisement et la réhabilitation des systèmes environnementaux.

Prix Jeune entrepreneur(e) francophone : Aissatou Adamou Noma et Koku Klutse lauréats de la 2e édition

La Nigérienne, Aissatou Adamou Noma, 32 ans, dirigeante de l’entreprise Ana Pate D’Arachide et le Togolais Koku Klutse, 26ans, dirigeant de l’entreprise Jony Group, sont les lauréats de la 2èmeédition du Prix Jeune entrepreneur (e) francophone 2018, rapporte un communiqué de l’institution parvenu jeudi à APA.Les heureux gagnants, choisis sur la base des apports de solutions qu’ils apportent aux défis actuels et leurs contributions à un développement économique durable et responsable de leurs communautés, recevront chacun une enveloppe de 10 000 d’euros  (6,5 millions de FCFA), plus un suivi promotionnel, souligne le communiqué.

Ana Pate D’Arachide de Aissatou Adamou Noma contribue à la lutte contre le chômage des jeunes filles (12 emplois permanents et 21 emplois temporaires), ainsi qu’à l’augmentation du pouvoir d’achat chez les femmes qui produisent l’arachide, matière première de ses produits.

L’entreprise s’investit également dans la formation de ses fournisseurs aux techniques de cultures biologiques, ainsi que dans plusieurs actions d’autonomisation économique et de développement social des femmes et des jeunes filles.

Ana Pate D’Arachide propose une gamme de produits à base d’arachide, un produit agricole très cultivé au Niger. Ces produits sont distribués dans l’ensemble du pays ainsi qu’au Bénin, au Mali et au Sénégal où on recense environ 3 000 clients.

Jony Group dirigée par Koku Klutse, a quant à elle, permis de sensibiliser près de 3,6 millions de Togolais sur la nécessité de l’utilisation du gaz butane et du biogaz, comme alternatives au charbon de bois, qui est le combustible le plus utilisé au Togo.

D’après la note, Jony Group a convaincu 8 500 familles à installer des foyers à gaz, créé des emplois pour les jeunes et adopté des approches fondées sur l’égalité des chances et l’inclusion.

Ainsi, précise la note, en deux ans d’activités, 17 de 28 employés de l’entreprise sont des femmes et l’entreprise recrute et forme des personnes non scolarisées.

La première édition du Prix Jeune entrepreneur(e) francophone a été lancée en 2017 par l’OIF en partenariat avec le Gouvernement du Nouveau-Brunswick, la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES), TV5MONDE avec la participation du Cabinet d’audit financier Ernst & Young (EY).

L’objectif est de soutenir les initiatives entrepreneuriales des jeunes, de leur donner de la visibilité et de les encourager à persévérer.

Kenya Airways de retour au Gabon, le 29 octobre

La compagnie aérienne kenyane, Kenya Airways reprend à partir du 29 octobre prochain sa desserte vers Libreville, en prolongement du service qu’elle assure vers Yaoundé au Cameroun, annonce un communiqué de la compagnie aérienne reçu à APA.Selon le communiqué, la capitale gabonaise sera desservie cinq fois par semaine : lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi.

Kenya Airways mettra sur cette ligne deux types d’avion, un Embraer E190 et un Boeing 737-800 de dernière génération.

La compagnie aérienne kenyane avait cessé de desservir le Gabon en 2012.

Maroc: Les politiques sociales, pierre angulaire du projet de loi de finances 2019

Le ministre marocain des finances, Mohamed Benchaaboun a présenté, mercredi à Rabat, devant le Roi Mohammed VI, les grandes lignes du projet de loi de Finances 2019 qui est axé sur quatre grandes priorités, indique un communiqué du Cabinet royal.Le premier axe de ce projet de loi de finances porte sur les politiques sociales particulièrement dans les domaines de l’enseignement, la santé et l’emploi, l’accélération du processus du dialogue social, notamment en ce qui concerne le renforcement du rôle du système éducatif dans la formation et l’intégration socio-économique des jeunes, l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux services de santé, la contribution à la restructuration des politiques de soutien et de protection sociale et la réduction des disparités entre les différentes catégories et régions.

Deuxièmement: stimuler l’investissement privé à travers l’adoption rapide de la nouvelle charte de l’investissement, la mise en œuvre de la réforme des Centres régionaux d’investissements, l’amélioration du climat des affaires et l’appui aux entreprises particulièrement les PME.

Le troisième axe consiste en la poursuite des grandes réformes institutionnelles et structurelles, notamment le parachèvement de la réforme de la justice, la mise en œuvre de la régionalisation avancée, l’accélération de la mise en œuvre de la déconcentration administrative et la poursuite de la réforme de l’administration publique.

Quant au quatrième axe, il vise à préserver les grands équilibres macro-économiques en poursuivant la réduction du niveau du déficit budgétaire et une gestion vigilante de l’endettement.

Le pôle assurances du groupe marocain Saham cédé au sud-africain Sanlam

L’Autorité marocaine de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps) a donné son feu vert mercredi pour la cession du pôle assurances du groupe Saham au groupe sud-africain Sanlam.La partie marocaine avait auparavant obtenu toutes les autorisations réglementaires au Maroc et dans les différents pays concernés d’implantation du groupe.

Le prix de la transaction est de 1,05 milliard de dollars pour passer à un contrôle total (100%) de Saham Finances, maison mère de Saham Assurance.

Le premier accord avait été conclu le 7 mars 2018 et avait fait sensation dans le paysage économique marocain et africain.L’opération consiste en une cession totale de Saham Finances. Cette structure contrôle:

-Saham assurances (à près de 53,4%),

-les activités d’assistance (70% pour Saham Assistance et 100% pour Isaaf Santé),

-de réassurance et de TPA (tiers payant assistance).

Saham Finances détient également toutes les filiales africaines d’assurances du groupe, qui est présent dans près de 20 pays africains. En tenant compte du Moyen-Orient, Saham opère dans 26 pays.

Saham S.A., la holding de tête contrôlée par MHE, gardera donc les pôles immobilier, santé et éducation ainsi que les services externalisés.

Le sud-africain Sanlam était monté progressivement dans le capital de Saham finances, passant par plusieurs paliers, acquérant 30% puis 45%. Fin 2015, Sanlam avait acquis 30% des participations de Saham Finances par le rachat de parts des actionnaires minoritaires: la SFI (Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale), le fonds ALAC de la SFI et The Abraaj group. A l’époque, la valeur d’acquisition avait été établie pour ces 30% à 375 millions de dollars. En décembre 2016, les 15% supplémentaires acquis par Sanlam ont été valorisés à 329 millions de dollars.

La dernière opération consiste en l’acquisition des 53,4% restants de Saham Finances, qui deviendrait filiale à 100%.

Accroissement des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a enregistré un léger accroissement de 0,2% au terme du mois d’août 2018 comparé au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de cet institut d’émission.Ces soumissions sont passées de 2.797,8 milliards FCFA en juillet 2018 à 2.803,7 milliards FCFA en août 2018, soit une hausse de 5,9 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

S’agissant du montant moyen retenu au terme des adjudications du mois sous revue, il est ressorti à 2.803,7 milliards FCFA contre 2.797,8 milliards FCFA en juillet 2018.

Quant au taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire, il est ressorti à 2,74% en août 2018 contre 2,86% le mois précédent, soit un repli de 0,12 point de pourcentage.

Cameroun: 75 milliards f cfa traités par les cartes GIMAC

Les cartes du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) ont permis depuis 2015, de traiter avec succès 1 400 000 transactions pour un montant global de 75 milliards de francs CFA, a appris APA auprès des responsables de l’institution réunis depuis ce mercredi à Douala (Cameroun) pour une concertation sur l’interopérabilité intégrale des transferts des fonds à partir de la carte et du mobile money.Parlant de cette concertation, le directeur du GIMAC, Valentin Mbozo’o a déclaré que « Nous avons réunis tous les acteurs de la sous-région afin de traiter ensemble toutes les questions d’ordre réglementaires, organisationnelles et opérationnelles liées à la mise en place de l’interopérabilité intégrale sous la coordination du GIMAC et de la direction de la BEAC afin d’en assurer le plein succès ».

Les organisateurs comptent ainsi élargir le périmètre de l’interopérabilité afin de prendre en compte l’essor de nouveaux instruments de paiement à l’exemple du mobile money pour accentuer la dématérialisation des paiements dans la sous-région.

L’organisation de cette concertation intervient au lendemain de la décision de la Banque centrale, consacrant une nouvelle politique monétaire dans la zone CEMAC, informe les organisateurs.

Le GIMAC compte 56 membres dont 52 banques et 4 Etablissements de microfinance repartis dans les six pays de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

La Société de transport de l’électricité du Cameroun dans l’impasse

Le fonctionnement de la Société nationale de transport de l’électricité (SONATREL) se trouve actuellement dans l’impasse, du fait de multiples tiraillements entre le gouvernement et l’opérateur Eneo, a appris APA de sources introduites.Créée en octobre 2015, avec pour principales missions le transport et la gestion du réseau, des domaines jusque-là dévolus à la filiale du fonds d’investissement britannique Actis, l’entreprise publique ne peut démarrer ses activités.

«Eneo pose au gouvernement des exigences structurelles et financières avant de libérer totalement le secteur», a confié à APA, sous le sceau de l’anonymat mais sans pouvoir en dire davantage, un haut responsable des services du Premier ministre.

En février 2017 et à l’issue de la 4ème session ordinaire de son conseil d’administration, la SONATREL s’était pourtant dotée d’un budget de 20 milliards FCFA, le tout premier de son existence, dont 16 milliards FCFA devaient être consacrés à l’investissement.

Moins d’un an auparavant, des experts des consortiums internationaux CPCS-Eia Grid International-Jing & Partners et RTE International, choisis au terme d’un appel d’offres, s’étaient engagés à aider au processus de mise en marche de l’entreprise, qui entre-temps a aménagé dans des bureaux flambants neufs au cœur de la capitale, Yaoundé.

Le 27 avril dernier, Eneo et la SONATREL avaient signé un contrat de concession finalisant le transfert de 230 agents à qui, le 1er mai suivant, à l’occasion de la Fête du travail, le directeur général de la première entité citée, Joël Nana Kontchou, a solennellement fait ses adieux.

«Nous ferons dorénavant maison commune, chambres à part. Nous leur souhaitons à tous bon vent !» avait-il alors déclaré, en même temps que l’on apprenait que les syndicalistes du secteur de l’électricité avaient obtenu d’Eneo le paiement d’une indemnité de départ, mais également l’assurance qu’ils conserveraient le même niveau de rémunération, les mêmes avantages et acquis que précédemment.

En mi-novembre 2017, la Banque mondiale et la SONATREL avaient signé un accord de financement, d’un montant de 190 milliards FCFA, relatif à la construction pour la période 2016-2022 de lignes de transport dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest.

La même institution financière internationale avait, au lendemain, de la création de la SONATREL, marqué sa disponibilité à appuyer le lancement de ses activités à travers une ligne de financements d’environ 660 milliards FCFA.

Maroc : La croissance économique serait de 2,9% au 4ème trimestre 2018

La croissance économique au Maroc se situerait à 2,9% au quatrième trimestre 2018, contre 4,4% au cours de la même période une année auparavant, estime le Haut-commissariat au plan (HCP).Dans sa note trimestrielle de conjoncture du mois d’octobre, le HCP indique que l’économie nationale poursuivrait son affermissement au quatrième trimestre 2018, sous-tendue par un accroissement de 3,6% de la valeur ajoutée agricole.

Pour sa part, la valeur ajoutée hors agriculture s’améliorerait de 2,8% au quatrième trimestre 2018, soit pratiquement le même rythme que le trimestre précédent, ajoute le HCP.

La production végétale serait, quant à elle, dopée par le raffermissement des cultures automnales irriguées, profitant de l’amélioration des réserves en eau de barrages, relève la note, ajoutant qu’en revanche, la production animale devrait progresser à un rythme relativement modéré, dans le sillage de la poursuite du repli de la production de viande blanche.

Hors agriculture, l’activité économique évoluerait dans un contexte marqué par la persistance des tensions commerciales, financières et politiques, fait remarquer le HCP, ajoutant que le rythme de croissance du commerce mondial ralentirait à 4,6%, au quatrième trimestre 2018, affecté par les incidences du relèvement des barrières douanières et des éventuelles mesures supplémentaires mises en œuvre.

Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc devrait enregistrer une hausse de 4,5% au 4ème trimestre, en variation annuelle, estime la même source, notant que cette hausse profiterait notamment aux industries manufacturières dont la croissance s’établirait à 2,8% au cours de la même période.

Quant à elle, la croissance de la valeur ajoutée de la construction resterait modérée, se situant aux environs de 0,8% au 4ème trimestre, tandis que la valeur ajoutée du secteur tertiaire croîtrait de 3%, contribuant pour environ 1,5 point à la croissance globale du PIB, relève la note.

Par ailleurs, la note précise que dans l’attente de la publication traditionnelle du budget économique prévisionnel de janvier 2019, la croissance annuelle devrait rester aux environs de 3% en 2018, ce qui concorde avec les prévisions annoncées dans le cadre du budget économique prévisionnel de 2018.

L’homme d’affaires chinois Jack Ma attendu au Rwanda

Le magnat des affaires et investisseur chinois, Jack Ma doit se rendre au Rwanda le 31 octobre pour rencontrer des investisseurs locaux et explorer les opportunités d’affaires dans différents domaines, a-t-on appris mardi du Conseil de développement du Rwanda (RDB).Le tourisme, le transfert d’argent via les téléphones mobiles et l’éducation entre autres sont les secteurs offrant des opportunités d’investissement, explique le RDB dans une note à la presse.

Cette visite sera la deuxième du genre de l’homme d’affaires au Rwanda, qu’il avait visité lors du sommet YouthConnekt Africa de juillet 2017.

Le milliardaire chinois a annoncé quatre projets novateurs, notamment la possibilité offerte à 200 jeunes entrepreneurs africains à travailler au siège d’Alibaba afin d’acquérir de l’expérience dans des domaines tels que le commerce électronique et l’intelligence artificielle.

Le deuxième projet de Jack Ma concerne les universités tandis que le troisième consistera à promouvoir et à soutenir les efforts de protection de l’environnement, notamment la lutte contre le braconnage des éléphants et autres animaux sauvages.

Journée mondiale Poste : le Sénégal « innove », l’ONU magnifie ce service

L’entreprise publique sénégalaise, Le Groupe La Poste a célébré mardi 9 octobre la 144e édition de la Journée mondiale de la Poste sous le signe de l’innovation et de la révolution numérique, là où le Secrétaire général des Nations Unies a invité le service des postes du monde à « poursuivre ses efforts admirables en faveur de l’avancement de l’humanité ».« Conformément au thème (« Innovation, inclusion et intégration »), la priorité est accordée à la création de produits et services innovants, à une intégration des postes dans une sphère où la Poste est perçue comme un accélérateur du développement inclusif par les gouvernements, les partenaires œuvrant pour le développement et les organisations internationales », a indiqué l’institution publique sénégalaise dans un document remis à la presse lors d’un panel organisé mardi à Dakar.

Dans cette perspective, son directeur général Pape Siré Dia « a engagé les Postiers à bâtir +La Poste du Futur+, à travers un plan stratégique dynamique et consensuel ».

Cela va passer par « une Poste qui sera à la fois un service universel postal, mais aussi une institution financière contribuant à l’aménagement du territoire et à l’amélioration du taux de bancarisation de l’économie », a poursuivi la note.

Au Sénégal, avec un taux de bancarisation « relativement faible d’environ 16%, le nombre de clients (de la Poste) avec un compte mobile a atteint plus de 15 millions. Outre, le marché africain de la banque mobile pourrait générer plus de 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaire d’ici 2020, précise La Poste sénégalaise.

Le traditionnel modèle d’un service postal n’est ainsi plus d’actualité avec l’évolution numérique, politique, sociale et technologique qui a engendré une concurrence accrue et des besoins et attentes des clients plus pressants, selon la structure.

Ainsi, le groupe « entend créer un écosystème numérique qui vise à proposer des services utiles au quotidien et à simplifier la vie de ses clients particuliers et professionnels. Cela concerne les offres +cœur de métier+ de La Poste mais aussi es offres plus inattendues ».

Chaque année, la Journée mondiale de la poste est célébrée le 9 octobre, jour d’anniversaire de la création de l’Union postale universelle (UPU) à Berne, capitale de la Suisse en 1874.

Ce jour a été déclaré Journée mondiale de la poste par une décision prise lors du Congrès de Tokyo, en 1969. Et depuis cette date, les pays du monde entier célèbrent ensemble et d’une année à l’autre cet événement.

Les postes de nombreux pays, comme au Sénégal où Le Groupe La Poste a organisé hier lundi à Dakar une caravane de sensibilisation sur ses nouveaux produits et services, saisissent ainsi l’occasion pour lancer ou promouvoir de nouveaux produits et services postaux.

Ce matin, le secrétaire général de l’ONU, le Portugais António Guterres, a adressé un message au « service des postes à poursuivre ses efforts admirables en faveur de l’avancement de l’humanité et de la réalisation des objectifs de développement durable ».

« Comptant plus de 600.000 bureaux sur l’ensemble de la planète, le service des postes est l’un des plus grands réseaux logistiques et un élément central de la vie sociale partout dans le monde », affirme le SG de l’ONU, estimant par ailleurs que, « cette année, la célébration de la Journée mondiale de la poste met en évidence l’importance de ce service non seulement pour la livraison du courrier, mais aussi pour le bien-être de l’humanité ».

Parce que « grâce à leur résilience, les systèmes postaux offrent leur appui lors de catastrophes naturelles, des services financiers à des centaines de millions de personnes et des informations essentielles en temps de crise », a soutenu le successeur du Sud-coréen Ban Ki-moon, ajoutant que le réseau de la poste « contribue également à promouvoir l’alphabétisation et l’éducation des enfants ».

Ghana : vers un système de transport ferroviaire à Accra

Le Ghana et le Japon ont entamé des discussions en vue de la mise en place d’un système de transport ferroviaire à Accra pour réduire les embouteillages et l’inconfort du système de transport dans la capitale, a appris APA mardi de source médiatique.Selon le journal Graphic qui rapporte l’information dans sa parution de ce mardi, le système ferroviaire du métro d’Accra fonctionnera sur les lignes du système de Tokyo, conformément aux efforts déployés par le gouvernement ghanéen pour redonner au système ferroviaire sa gloire passée et pour renforcer le développement économique.

Le journal informe que c’est au cours d’une réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain (TICAD) à Tokyo que la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Mme Shirely Ayorkor Botchwey, et son homologue japonais, Taro Kono, ont lancé les propositions relatives à ce projet.

Accra, à l’image de plusieurs grandes villes du continent africain, est étouffée par des embouteillages incommensurables tandis que la ville est aux prises avec la saleté causée par des habitats spontanés.

Hausse de la production halieutique au Cameroun

La production halieutique du Cameroun a augmenté en cinq ans, passant de 205 000 tonnes à 285 000 tonnes, d’après des statistiques rendues publiques mardi par les services compétents du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA).Cette hausse de 80 000 tonnes est comprise entre 2011 et 2016, en attendant les chiffres de ces deux dernières années qui font actuellement l’objet d’une compilation.

Cette augmentation découle, selon la même source, de la politique de développement de l’aquaculture, avec la construction des centres d’aquaculture dans plusieurs localités du pays, notamment Douala, Kribi et Limbé.

Malgré cette production en hausse, l’offre est loin de couvrir la demande intérieure estimée à près de 400 000 tonnes de poissions, soit un gap de 115 000 tonnes à combler.

Conséquence, les Cameroun dépense chaque année plus de 100 milliards de francs CFA pour les importations de poissons qui sont le deuxième produit de consommation le plus importé du pays après le riz dont les achats s’élèvent chaque année à 135 000 milliards de francs CFA.

Mauritanie : les investisseurs dans l’alimentaire sommés de respecter les normes de qualité

Les opérateurs économiques agissant dans le domaine de l’alimentaire en Mauritanie, ont été sommés de respecter les normes de qualité de leurs produits sous peine de sanctions de différentes formes.Une campagne sera entreprise dans ce cadre sous le thème « assurez la qualité de vos produits pour protéger vos investissements », a prévenu le ministère mauritanien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme dans un communiqué publié mardi à Nouakchott.

Cette campagne a pour objectif de protéger la santé des citoyens et de les sécuriser, a expliqué le ministère en montrant du doigt les opérateurs économiques exerçant des activités commerciales de distribution de produits alimentaires sur le marché et les prestataires de services dans le domaine du tourisme.

Le communiqué a cité particulièrement les propriétaires ou gérants d’établissements hôteliers, d’hébergement et de restauration, de boulangeries et épiceries qu’il a exhortés au respect de la réglementation en matière de qualité, d’hygiène et de salubrité des produits alimentaires.

Il a menacé les contrevenants de se voir appliquer des sanctions de saisie ou de fermeture des locaux conformément aux dispositions des textes.

Le commerce des produits alimentaires en Mauritanie se caractérise par une grande anarchie matérialisée notamment par l’absence de contrôle de qualité et le non respect des dates d’expiration.

Plaidoyer pour une hausse des ressources intérieures de la Zone Franc

Les ministres des Finances des 14 pays de la Zone Franc (utilisateurs du Franc CFA), réunis lundi à Paris, ont réaffirmé leur souhait de mettre en œuvre des politiques économiques soutenables axées autour du renforcement de la mobilisation des ressources intérieures pour atteindre l’objectif de 20% du Produit intérieur brut (PIB), rapporte un communiqué du ministère sénégalais des Finances, parvenu mardi à APA.Cette mobilisation de ces ressources, accompagnée d’une diversification de l’économie, devrait permettre de limiter les risques de dépendance économique et financière extérieure dans un contexte économique marqué par la reprise de la croissance à l’échelle du continent africain, précise le communiqué.

Les participants à la réunion ont, par ailleurs, souligné la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures permettant de renforcer l’intégration régionale, facteur de résilience et de solidarité des Etats de la Zone face aux chocs exogènes négatifs dans un environnement économique international particulièrement incertain.

A ce titre, ils ont réitéré l’importance de continuer à mettre en œuvre le suivi régulier des recommandations adoptées lors des réunions des ministres de la Zone Franc.

Dans ce même ordre d’idées, les ministres des Finances ont insisté sur la nécessité de mettre en œuvre « de façon concrète » les plans de réformes structurelles agréés dans le cadre des programmes avec notamment le FMI, la BAD, la Banque mondiale et l’UE afin de préserver la confiance des partenaires, d’améliorer la situation macroéconomique et de retrouver le chemin d’une croissance inclusive et durable.

Les États membres de la zone Franc ont profité de la même occasion pour adopter un « plan d’action » en vue de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme, informe le communiqué qui indique que la prochaine réunion des ministres de la Zone Franc se tiendra à Niamey, capitale du Niger.

Cameroun : hausse des recettes douanières

Les recettes douanières au titre du premier semestre 2018 s’élèvent à 353, 6 milliards de francs CFA contre 336,2 milliards de francs CFA à la même période l’année précédente, a-t-on appris lundi auprès de la Direction générale des douanes (DGD).Si elles sont en augmentation de 17 milliards de francs CFA en valeur relative par rapport à l’année précédente, ces recettes sont, toutefois, en deçà des prévisions qui tablaient sur 402 milliards de francs CFA.

Il reste au service des douanes le second semestre pour combler ce gap et atteindre les 800 milliards de FCFA que lui a assigné l’Etat en guise de contribution au budget national de cette année.

UEMOA : hausse des taux d’intérêt des banques en août

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle au cours du mois d’août 2018 a connu une hausse par rapport à leur niveau du mois précédent, a appris lundi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Hors charges et taxes, le taux moyen calculé par la BCEAO à l’échelle de l’UEMOA est ainsi passé de 6,73% en juillet 2018 à 6,98% en août 2018, soit un accroissement de 0,25 point de pourcentage.

Quant au taux moyen de rémunération des dépôts à terme de la clientèle, il est ressorti à 5,62% durant la période sous revue contre 5,54% au mois de juillet 2018, soit une hausse de 0,08 point de pourcentage.

631 milliards de FCFA de recettes touristiques au Cameroun

Le secteur touristique a généré une somme de 631,2 milliards de FCFA au cours de l’année 2017 contre 560 milliards de FCFA en 2016, soit une hausse de 71 milliards de FCFA, a-t-on appris lundi auprès des services compétents du ministère du Tourisme et des Loisirs.Malgré la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest qui constituent une forte potentialité touristique, ces chiffres ont connu une évolution, grâce à un regain d’activité dans la partie septentrionale du pays, où le tourisme s’était ralenti ces dernières années du fait des attaques de la secte terroriste Boko Haram.

Ces recettes représentent 3,2% du Produit intérieur brut (PIB) pour quelque 604 500 emplois.

Les secteurs du voyage et de l’hôtellerie ont réussi à stimuler des exportations, à fournir des devises et à créer des emplois pour de nombreux camerounais.

D’après des sources proches du dossier, d’ici la fin de 2018, ce taux devrait augmenter de 5% et de 3.3% par an d’ici à 2028 pour atteindre 875 000 emplois, soit 9,5% de l’emploi du pays.

Les projections des Bretton Woods, la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) envisagent une croissance encore plus forte avec une contribution de 7% au PIB pour près de 1 000 milliards de francs CFA de recettes d’ici à 2028.

Congo : le budget 2019 projeté à 2308 milliards FCFA

Le projet de budget de la République du Congo pour l’année 2019 est arrêté, en recettes et en dépenses, à la somme de 2308 milliards 798 millions de FCFA, révèle le communiqué de la réunion hebdomadaire du gouvernement reçu dimanche à APA.Selon Thierry Moungalla, le porte parole du gouvernement dont la réunion s’était tenue samedi, le budget sera exécuté via une politique rigoureuse , axée son action sur  la sécurisation optimale des ressources publiques, la maitrise des dépenses publiques, en privilégiant leur plus grande efficacité, et la viabilité de la dette publique, en vue de la rendre soutenable.

Elaboré dans un environnement dominé par la poursuite des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), le budget s’inscrit dans le cadre d’un programme restrictif qui vise le rétablissement des équilibres, grâce à un ajustement budgétaire qui devrait favoriser une relance économique à moyen terme.

Ce budget qui annonce que le Congo sort lentement mais sûrement des « années budgétaires noires », avec l’espoir d’une reprise progressive
de la croissance, tirée par les secteurs pétroliers et non pétroliers, sera transmis au parlement pour adoption.

Inauguration de l’interconnexion électrique entre le Burkina et le Ghana

L’interconnexion électrique de 225 kV reliant Bolgatanga (Ghana) à Ouagadougou (Burkina Faso) a été officiellement inaugurée par les présidents des deux pays, a constaté APA.L’inauguration de l’infrastructure a eu lieu dans l’après-midi de vendredi à Zagtouli, à quelques kilomètres à l’ouest de Ouagadougou, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo.

Fonctionnelle depuis juin 2018, l’interconnexion électrique de 225 kV Bolgatanga-Ouagadougou, a coûté globalement 55,6 milliards de francs CFA, financés essentiellement par les partenaires techniques et financiers du Burkina.

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a financé l’interconnexion à hauteur de 1,7 milliard de francs CFA et GRIDco (société publique de transport d’électricité du Ghana) a contribué avec un montant de 1,3 milliard de francs CFA.

Le projet a permis l’électrification de 25 villages le long de la ligne de l’interconnexion à travers deux sociétés burkinabè, fournissant ainsi de l’électricité à près de 3 500 nouveaux ménages, soit plus de 2 100 personnes, notamment en milieu rural.

De l’avis du Directeur général (DG) de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo, cette ligne aura un impact majeur sur la qualité de service de sa structure et devrait permettre de réduire les délestages causés par déficit énergétique.

De son côté, le ministre en charge de l’Energie, Ismaël Bachir Ouédraogo a expliqué que l’importation de l’énergie à partir du Ghana permettra au Burkina Faso de réduire les subventions de l’État dans la production de l’énergie.

Au Burkina Faso, l’électricité reste inaccessible à la grande majorité de la population, particulièrement celle vivant dans les zones péri-urbaines et rurales, qui concentrent plus de 73% de la population totale du pays, contre 23% en zone urbaine.

Sénégal : Baisse de 5,2% de l’activité économique en août

L’activité économique au Sénégal (hors agriculture et sylviculture), mesurée par celle de l’indice général d’activité (IGA), fait ressortir une contraction de 5,2% au mois d’août 2018 comparé au mois précédent, selon la note de conjoncture rendue publique samedi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette contreperformance est imputable aux secteurs secondaire (moins 17,3%), primaire (moins 18,4%) et tertiaire (moins 1,7%)», explique la DPEE.

Par contre, l’activité de l’administration publique s’est légèrement consolidée de 0,3% sur la période.

En glissement annuel, la DPEE signale une croissance de 1,0% de l’activité économique hors agriculture et sylviculture. Cette légère embellie est portée par le tertiaire (plus 6,1%) et l’administration publique (plus 7,7%).

Le budget 2019 du Sénégal arrêté à plus de 4000 milliards f cfa

Le projet de loi de finances 2019 du Sénégal est arrêté à plus de 4000 milliards f cfa, contre 3709,1 milliards f cfa en 2018, rapporte le communiqué du Conseil des ministres de vendredi.« A l’issue du débat général, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances initiale pour l’année 2019, arrêté à de plus 4.000 milliards de francs CFA », informe le texte.

Il souligne que rappelant les impératifs de la transformation structurelle de l’économie, de l’inclusion sociale, du renforcement du capital humain, de la paix, de la bonne gouvernance, de la démocratie et de la sécurité, le Président de la République Macky Sall  a réitéré ses directives au gouvernement, pour une mise en œuvre efficiente des politiques publiques et leur suivi-évaluation sans complaisance.

Poursuivant sa communication autour des orientations majeures de la loi de finances 2019, le Président de la République indique que, comme pour les exercices précédents depuis 2014, le projet de budget 2019 s’inscrit, dans la stratégie globale du Plan Sénégal Emergent (PSE), articulée autour de la consolidation des performances économiques se traduisant par l’amélioration du niveau de vie des populations.

 

Dans cette perspective, souligne le communiqué de la réunion gouvernementale, le projet de Loi de finances initiale 2019 intègre les engagements pris par le Gouvernement du Sénégal et la poursuite des programmes phares du PSE, notamment le PUDC, le Programme des bourses de sécurité familiale, le PUMA, Promovilles, la déserte ferroviaire Dakar-AIBD.

Il intègre également le projet de construction du stade olympique de 50 000 places, le programme spécial d’amélioration de l’alimentation en eau potable de Dakar (PSDAK) et le fonds d’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes ainsi que tous les projets et programmes d’équipement des forces de défense et de sécurité.

Cité par le texte, le Chef de l’Etat indique que le Projet loi de finances initiale 2019 reste principalement marqué par le renforcement de la transparence budgétaire et du contrôle parlementaire avec le rapatriement dans le budget de l’Etat de toutes les taxes parafiscales, une orientation des ressources budgétaires vers les dépenses sociales, une stratégie de maîtrise de l’endettement, d’assainissement des finances publiques et de consolidation du taux de croissance, ressorti à plus de 6,5 % consécutivement sur les 3 dernières années.

Ethiopie : baisse de 12% l’inflation annuelle en septembre

Le taux d’inflation en Ethiopie est passée de 13,4 % en août à 12 % en septembre 2018, a annoncé vendredi l’Agence centrale de statistique (CSA).Selon l’agence, les prix du sucre, du miel et du chocolat ont légèrement baissé au cours du mois de septembre dernier.

Toutefois, les prix du pain et des céréales, de la viande, du lait, du fromage et des œufs, du beurre, des légumes et des épices ont augmenté par rapport au mois dernier.

D’une manière générale, le taux d’augmentation des prix des denrées alimentaires s’est stabilisé dans le mois en cours par rapport aux mois précédents, a-t-elle ajouté.

L’inflation non alimentaire a également augmenté, principalement en raison de la hausse des prix des vêtements et des chaussures, de la réparation et de l’entretien des logements et des biens et équipements ménagers, des transports et des soins de santé, entre autres.

Le Togo table sur une croissance de 5,1% en 2019 (officiel)

Le gouvernement togolais projette, pour 2019, un taux de croissance de 5,1%, contre une prévision de 4,9% en 2018, selon le projet de budget 2019 consulté par APA.« La croissance économique sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Un effort sera fait pour maintenir les investissements publics à un niveau acceptable tout en procédant à une gestion prudente et efficiente des dépenses publiques », explique le document.

Selon la même source, l’activité économique évoluera, en 2019, dans un environnement marqué par la mise en œuvre des projets dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Adopté depuis quelques semaines, ce plan repose sur trois axes principaux : la mise en place un d’hub logistique d’excellence et d’un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région ; le développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ; et la consolidation du développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.

Air Sénégal : bientôt des vols dans la sous-région (compagnie)

Air Sénégal, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, a annoncé le lancement dans les deux prochains mois de ses vols dans la sous-région, notamment en direction d’Abidjan, Cotonou, Bissau, Banjul, Praia, Conakry, Bamako et Ouagadougou.« Avec une capacité de 120 sièges, le premier A319 d’Air Sénégal reliera quotidiennement la capitale sénégalaise à Abidjan et Cotonou. Durant cette même période, Air Sénégal développera son réseau ATR en proposant des vols à destination de Bissau et Banjul. De plus, fin octobre, un second A319 renforcera la flotte du pavillon national », souligne le communiqué.

Il ajoute que « Ce deuxième Airbus permettra ainsi d’effectuer davantage de liaisons avec l’ouverture progressive des dessertes Praia, Conakry Bamako et Ouagadougou ».

Dans son plan de développement, Air Sénégal prévoit « l’ouverture de ses ventes sur la ligne Paris-Dakar à partir de février 2019 ». A en croire la compagnie d’aviation, cette ligne « sera effectuée quotidiennement avec l’A330-900 Neo, un avion de dernière génération du groupe Airbus doté de 290 sièges ».

Beaucoup de non musulmans utilisent la finance islamique (acteur)

La finance islamique est « très développée » au niveau mondial et la majeure partie de ses utilisateurs sont des non musulmans, a déclaré dans un entretien exclusif avec APA le président fondateur de l’Institut africain de finance islamique (AIIF, sigle anglais), Mouhamadou Lamine Mbacké.« Aujourd’hui, la plupart des gens qui utilisent la finance islamique sont mêmes des non musulmans. (…) Il y a beaucoup de non musulmans qui évoluent dans ce secteur, parce qu’il est plus confortable », a notamment affirmé M. Mbacké.

Pour ce dernier, « tous les non musulmans ont une place dans la finance islamique. Parce que celle-ci regarde dans une transaction financière si aucun des partenaires n’est lésé. Ça tout le monde a intérêt à cela ».

Ainsi, ce descendant du fondateur de la confrérie mouride souligne que la finance islamique est « normalement obligatoire » pour le fidèle musulman vu que ce dernier est soumis à « quelque chose qui est interdit (usure) » quand il utilise la finance conventionnelle.

Mais « on est dans un pays (Sénégal) à 95% de musulmans où les gens n’ont pas le choix. On est obligé ainsi d’opérer comme ça », relativise-t-il, soutenant toutefois que « notre initiative (AIIF), c’est de donner des choix aux musulmans de pouvoir faire des transactions modernes et conformes à leur religion ».

Par ailleurs, ce titulaire d’un MBA de Old Dominion University aux USA et d’un diplôme européen de 3ème cycle en Management en France a souligné que la finance islamique est « une industrie qui a beaucoup d’avenir dans notre pays » et plus généralement « en Afrique de l’ouest (où) ça commence à bouger depuis qu’on a organisé le forum de 2010 ».

« Mais il reste beaucoup à faire, parce que le potentiel est énorme et on n’a pas assez de banques islamiques ou de sociétés d’assurance », a-t-il ajouté, soulignant que la finance islamique possède à l’échelle mondiale « un volume d’articles de transactions de plus de 2000 milliards de dollars ».

« C’est une industrie qui accroit à un taux exponentiel. Et même les experts disent que ce taux de croissance pouvait être plus important s’il y avait des ressources humaines adéquates », a relevé Mouhamadou Lamine Mbacké.

La banque marocaine BMCE Of Africa certifiée « Top Employer 2019 »

La BMCE Bank Of Africa a reçu, jeudi à Johannesburg, la certification « Top Employer 2019 » décerné par Top Employers Institute, indique vendredi un communiqué de la banque parvenu à APA.Lors d’une cérémonie tenue à Johannesburg le prestigieux organisme international de certification « Top Employers Institute » a élu pour la 2ème année consécutive, BMCE Bank Of Africa comme « meilleur employeur où il fait bon de travailler en 2019 », une distinction qui vient couronner les investissements réalisés par le groupe bancaire dans son capital humain et souligner l’excellence de ses pratiques RH, selon la même source.

La certification a été obtenue suite à un audit approfondi des normes RH appliquées à l’ensemble des processus en termes de recrutement, de formation, de gestion des carrières et d’épanouissement des collaborateurs dans l’exercice de leur métier.

Mobilisant plus de 5000 collaborateurs au Maroc, BMCE Bank Of Africa se veut une plateforme humaine au service du développement collectif, social et responsable vis-à-vis de ses collaborateurs, articulée autour d’un dispositif RH basé sur les meilleures pratiques internationales.

Top Employers Institute est un organisme de certification international, créé en 1991, avec pour mission d’aider les entreprises qui proposent les meilleures conditions de travail à être reconnues comme employeurs de qualité et à contribuer à leur développement.

La Mauritanie félicitée par le FMI pour ses politiques économiques

Le Fonds monétaire international (FMI) a adressé ses félicitations au gouvernement mauritanien pour ses politiques économiques, selon un haut responsable de cette institution s’exprimant jeudi à Nouakchott.« C’est l’occasion de féliciter les autorités mauritaniennes pour les politiques économiques » touchant plusieurs domaines « malgré un environnement international défavorable », a déclaré Eric Mottu, chef de mission pour la Mauritanie au département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI.

Il s’agit notamment des domaines du budget, des investissements publics, des politiques monétaires et du contrôle bancaire dans le respect des grands équilibres macroéconomiques, a précisé M. Mottu dans une déclaration au sortir d’une entrevue avec le Premier ministre mauritanien Yahya Ould Hademine.

Le responsable du FMI qui dirigeait une mission en Mauritanie a ajouté que les autorités de ce pays ont su introduire des réformes importantes des dépenses sur l’éducation, la santé et la protection sociale pour soutenir la croissance inclusive et l’emploi.

Selon lui, les discussions avec Ould Hademine ont aussi porté sur l’identification du délai de l’organisation de la deuxième revue de programme de coopération entre la Mauritanie et le FMI et qui aura lieu d’ici décembre prochain.

M. Mottu a parlé d’entretiens « très constructifs » avec le PM mauritanien.

Interopérabilité des systèmes de paiement dès le 1er décembre en zone CEMAC

La logique d’interopérabilité et d’interbancarité des systèmes de paiement monétique entrera en vigueur dès le 1er décembre 2018 au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), selon les termes d’une instruction publiée jeudi par le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli.A compter de la date sus-indiquée, toutes les transactions et opérations interbancaires de paiement, effectuées dans la zone avec des cartes de paiement ou des porte-monnaie électroniques, émis par un établissement exerçant au sein de cet espace, doivent être compensées et réglées en francs CFA dans un système ou plateforme de paiement interopérable, et dont la banque ou agent de règlement sera l’Institut d’émission.

De même, dès début décembre prochain, toutes les transactions et opérations de transfert d’argent effectuées au sein de la CEMAC, par des établissements opérant ou installés dans cet espace, doivent être réglées et compensées en francs CFA à travers cette plateforme.

Plus globalement, et selon les explications de la BEAC, le nouveau système d’interopérabilité et d’interbancarité doit permettre des opérations de retrait d’argent sur tous les guichets automatiques bancaires (GAB), et dans tous les points de chargement et de déchargement de porte-monnaie électronique, à une carte de paiement d’effectuer des opérations de paiement de biens et services chez tout commerçant ou point de vente affilié à un réseau monétique affilié à la CEMAC.

De même, une carte de paiement pourra effectuer des opérations de transfert d’argent vers une carte de paiement ou une plateforme électronique répondant aux normes de sécurité admises, émis par toute personne morale ou affiliée à un système ou réseau opérant dans la sous-région.

L’instruction du gouverneur de la BEAC prévoit également des contraintes en matière de déclaration des instruments et transactions de paiement monétique, de délais de régularisation et de mise en conformité, ainsi que de lourdes sanctions et pénalités aux contrevenants.