Sénégal : Famara Ibrahima Sagna préside le dialogue national

Le dialogue national entamé, mardi à Dakar, est piloté par l’ancien ministre socialiste, Famara Ibrahima Sagna, une personnalité dont le choix est approuvé à l’unanimité par la majorité présidentielle et l’opposition.« Famara Ibrahima Sagna est connu dans le pays pour les immenses services rendus à la nation durant tout au long de sa riche et longue carrière administrative, ancien ministre, ancien président du Conseil économique. C’est un homme d’expérience et d’équilibre. C’est la personne indiquée pour coordonner l’animation de cet exercice », a indiqué le président de la République, Macky Sall à l’ouverture du dialogue national.

Un témoignage qui fait écho à celui de Mamadou Diop Decroix, représentant du Front national de résistance (Fnr, opposition). « L’opposition et le parti au pouvoir ont proposé Famara Ibrahima Sagna. C’est très important. Cela montre que c’est un homme capable de mener les concertations », a dit Diop Decroix.

Agé actuellement de 80 ans, Famara Ibrahima Sagna est un administrateur civil de formation, diplômé de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer en 1958.

Le natif de Ziguinchor (sud) a également eu une trajectoire politique. Militant du Parti socialiste, Famara Ibrahima Sagna a tour à tour été ministre du Développement Rural (Agriculture, Élevage et Pêche), ministre du Développement industriel et de l’Artisanat, ministre de l’Intérieur, ministre de l’Économie, des Finances, du Plan, et ministre de l’Économie, des Finances, du Plan et de l’Intégration africaine.

Sur le plan international, M. Sagna a également occupé le poste de Gouverneur pour le Sénégal, auprès du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale (Bm) de 1991 à 1993.

La Côte d’Ivoire annonce une Agence nationale sur les changements climatiques

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Mme Kaba Nasseré, a annoncé lundi à Abidjan la création d’une Agence nationale sur les changements climatiques.Mme Kaba, s’exprimait à l’occasion des Journées sur le changement climatique et la croissance verte, organisées au siège de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan. Elle représentait le ministre de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka,

« Des consultations sont en cours pour l’adoption d’une loi sur les changements climatiques, la création d’une Commission sur les changements climatiques et la création d’une agence nationale sur les changements climatiques (ainsi que) la mise en place d’un fonds national », a indiqué Mme Kaba.

Les changements climatiques sont une réalité en Côte d’Ivoire, où quasiment chaque année, des inondations et des glissements de terrains consécutifs  à de fortes pluies conduisent à d’importantes pertes en vies humaines et des dégâts matériels.

L’érosion côtière, de plus en plus prononcée sur le littoral, entraîne également des dégâts matériels de plus en plus importants. Déjà, en 1973, la ville côtière de Grand-Lahou (Sud) a dû être relocalisée à la suite de la montée du niveau de la mer.

En outre, le village de Lahou-Gbanda, proche de celui de Grand-Lahou, « est en train de disparaître », a fait savoir Mme Kaba, qui a relevé qu’ « à l’instar de Grand-Lahou, la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine culturel de l’Unesco, est elle aussi menacée ».  

Selon un rapport de la Banque mondiale publié en juillet 2018, la Côte d’Ivoire pourrait connaître une hausse de température de 2 degrés Celsius en moyenne pour l’ensemble du pays avec un pique qui devrait dépasser 3,5 degrés Celsius, soutenu par des températures plus élevées au Nord.

En outre, le pays devrait faire face à une variation de la précipitation allant jusqu’à une baisse de 9 pour cent, toute chose qui devrait influer sur les saisons agricoles. Quant au niveau de la mer, les prévisions tablent à court terme sur une élévation de 30 cm le long des côtes ivoiriennes.

Les changements climatiques pourraient au regard de ces données prévisionnelles faire baisser le PIB de l’ensemble du continent de 2 à 4 pour cent à l’horizon 2040. Dans ce scénario, la Côte d’Ivoire pourrait enregistrer « des pertes entre 380 et 770 milliards Fcfa ».  

L’Afrique, bien qu’elle produit le moins de gaz à effet de serre, avec une contribution des émissions de gaz à effet de serre d’à peine 4 pour cent et une population estimée à 15 pour cent de la population mondiale, est le continent le plus exposé aux effets néfastes du changement climatique.

Et ce, du fait de sa vulnérabilité élevée, de ses faibles capacités d’adaptation et du manque de financement adéquat pour relever les défis. Dans ce contexte, les participants à ces journées ont appelé à la mise en place de structures en charge du climat aux fins d’informer les populations.

Ils ont souhaité qu’il y ait des mesures urgentes pour réduire le réchauffement climatique en dessous du seuil de 2 degré Celsius avec des efforts accrus pour parvenir au seuil de 1,5 degré Celsius, faute de quoi la planète court à la catastrophe et surtout l’Afrique. 

La Banque africaine de développement, initiatrice de ces journées, qui ont regroupé des acteurs de la société civile, l’Union européenne et des guichets de financement des changements climatiques tel l’Agence française de développement, s’est engagée à soutenir davantage les projets en matière de résilience sur les questions de changements climatiques.   

Macky Sall loue les vertus du dialogue, gage de paix, sécurité et développement

Le président Macky Sall a loué, mardi à Dakar, les vertus du dialogue, invitant les acteurs économiques, politiques et sociaux du Sénégal à s’y adonner pour, dans un élan d’«union sacrée», œuvrer en faveur du «développement», de «la sécurité» et de «la paix» du pays.«Le dialogue est un impératif démocratique qui constitue un puissant ressort d’une nation pour faire face aux besoins de base des populations et aux défis majeurs », a notamment dit le président Macky Sall en lançant au Palais de la République la journée du dialogue national.

« Il y a des moments, a-t-il ajouté, où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance. J’ai toujours pensé que la démocratie ne saurait et ne devrait être réduite à la confrontation permanente entre pouvoir et opposition, entre majorité et minorité ».

Macky Sall a par ailleurs souligné la nécessité de construire « l’espace d’un consensus, dans un contexte mondial et sous régional et spécialement dans le Sahel, fortement marqué par de nouvelles menaces portées par des extrémistes violents et déstabilisateurs ». Aucun pays n’est pas épargné par ces menaces, a estimé Macky Sall avant d’appeler à « un consensus au nom de l’intérêt supérieur de la nation ».

« Acteurs politiques, société civile, groupements socioprofessionnels, organisations patronales, citoyennes, syndicales. J’en appelle à la volonté de toutes les composantes de notre nation, pour bâtir ensemble une gouvernance concertée, socle d’une démocratie apaisée et d’une dynamique apaisée des forces vives de la nation », a-t-il martelé.

Insistant particulièrement sur l’instauration d’un dialogue politique au Sénégal, il a affirmé que l’un des enjeux en la matière est «d’aboutir à des consensus qui reflètent les intérêts du Sénégal que l’Etat mettra en œuvre dans le respect des équilibres institutionnels, politiques , économiques, sociaux et culturels».

Au sujet du processus électoral, Macky Sall s’est appesanti sur l’objectif de mettre sur la table des questions telles que le calendrier électoral, la durée du mandat du président de la République, le parrainage, la procédure et les délais de publication des résultats, le financement des partis politiques ainsi que le statut de l’opposition et de son chef.

Sur ce chapitre, le chef de l’Etat a invité la classe politique à « faire preuve d’ouverture et d’esprit de dépassement pour aboutir à des accords féconds et neutraliser toute contestation en matière électorale ».

Concernant les enjeux autour de la découverte du gaz et du pétrole au Sénégal, il s’est dit convaincu que « l’inclusion sociale devrait constituer un axe important pour aborder en toute responsabilité l’exploitation et la transparence des industries afin de trouver un consensus fort ».

Macky Sall a enfin lancé un appel pour que les Sénégalais conjuguent leurs efforts en vue de  «juguler toutes les tendances néfastes qui détruisent notre environnement et le rendent difficilement vivable, pour léguer aux générations futures un pays dont elles seront fières ».

Le comité de pilotage de ce dialogue national est dirigé par l’ancien ministre socialiste Famara Ibrahima Sagna. Ce dernier est peint par le chef de l’Etat comme « un homme de vertus, de dialogue, qui a les capacités de dépasser tous les clivages ».

La société civile, les organisations syndicales, les partis politiques de la majorité et une partie de l’opposition ainsi que les organisations patronales prennent part au dialogue national.

L’harmonie règne en Tchétchénie (président Kadyrov)

Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov, président de la Tchétchénie, un des Etats constitutifs de la Fédération de Russie, a déclaré lundi à La Mecque que son pays vit aujourd’hui «en harmonie et de façon prospère », même si la guerre civile a perturbé dans un passé récent cette quiétude, surtout chez les musulmans.« De grands crimes ont été commis au nom de l’islam en Tchétchénie. Aujourd’hui, le pays vit en harmonie et de façon prospère », a soutenu M. Kadyrov, dans un discours prononcé à l’ouverture du colloque international sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna.

« Nous vous invitons par vous-mêmes à venir vous rendre compte de cette réalité dans notre pays », a lancé à l’assistance le président tchétchène, en tenue militaire et la barbe touffue plongée dans son texte.

Au début des années 2000, un conflit armé ayant opposé l’armée fédérale russe à des indépendantistes tchétchènes, s’est soldé par la mort de plusieurs citoyens tchétchènes avant la réinsertion de leur pays dans la Fédération de Russie.

Par ailleurs, plusieurs défenseurs de droits humains accusent aujourd’hui Ramzhan Kadyrov, 42 ans et en fonction depuis 2007, d’avoir installé une dictature en Tchétchénie.

Peu dérangé par ses pourfendeurs, il a déclaré : « aujourd’hui, mes enfants apprennent le Coran et la langue arabe » alors que cela n’était pas possible il n’y a guère longtemps.

Par ailleurs, il a salué la lutte menée par le président russe Vladimir Poutine pour la considération de toutes les communautés religieuses de l’Etat fédéral.

« En Russie, nous sommes 30 millions de musulmans et nous vivons en toute quiétude et liberté. Cela est dû à la politique sage de Vladimir Poutine », a-t-il insisté, notant par ailleurs que « le terrorisme n’a pas de religion ».

« Nous appelons à combattre toutes ces formes d’extrémisme, et grâce à Allah nous allons y arriver », a martelé Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov.

Dans la même veine, il a invité les pays musulmans à s’unir derrière l’Arabie Saoudite pour remporter le combat contre l’extrémisme religieux.

En plus d’être « l’élément fédérateur des musulmans », a expliqué Ramzhan Kadyrov, « le royaume d’Arabie Saoudite travaille à l’unité des musulmans et à combattre l’extrémisme sous toutes ses formes ».

Net recul de la démocratie et des droits de l’homme en RCA (UE)

Les droits de l’homme et la démocratie se sont beaucoup détériorées en 2018 au Centrafrique, au point que ce pays figure parmi ceux où on les respecte le moins dans le monde, affirme l’Union Européenne dans un rapport rendu public ce mardi à Bangui.« L’année 2018 a connu une nouvelle détérioration par rapport à 2017, avec plus de civils victimes de groupes de maraudeurs, le recrutement d’enfants soldats et un nombre croissant de personnes déplacées », souligne l’UA, avant de préciser  que « les principaux auteurs » de cette situation  « sont des membres des groupes armés, qui ont notamment proféré des menaces de mort et des assassinats, ainsi que des attaques ciblées contre des centres de santé et des églises ».

Plus de la moitié de la population centrafricaine dépend de l’aide humanitaire, déplore en outre l’Union européenne, faisant état d’une violence qui règne dans tout le pays. S’appuyant sur la religion et l’ethnie, cette violence se manifeste dans des discours de haine qui mettent en péril « la cohésion sociale déjà fragile », constate l’Union européenne.

Face à cette crise de longue durée, le gouvernement ne contrôle qu’une fraction du territoire, reconnait l’UE non sans indexer les faiblesses structurelles des agences de sécurité et du système judiciaire gangréné par la corruption.

L’Union européenne, notant tout de même quelques points positifs, souligne que des « éléments criminels appartenant aux groupes armés ont été traduits en justice et deux dirigeants clés ont été remis à la Cour pénale internationale (CPI) ».

Bac au Sénégal : 159 300 candidats attendus aux épreuves de philosophie

Les 159 300 candidats au baccalauréat 2019 subiront à partir de, demain mercredi les épreuves anticipées de philosophie, selon Socé Ndiaye, directeur de l’Office du Bac, qui rassure que toutes les dispositions ont été prises pour une bonne organisation de l’examen.« Les candidats ont reçu leurs convocations par l’intermédiaire des inspections d’académie. Les supports ont été acheminés dans les régions de l’intérieur et ensuite à Dakar pour éviter tout manquement. Toutes les décisions ont été prises pour un bon déroulement des épreuves anticipées de philosophie», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal le Soleil.

365 centres principaux et 68 centres secondaires accueilleront les 159 300 candidats qui composeront sous le regard de 16 000 surveillants, a précisé M. Ndiaye.

Comparé à l’année 2018, le nombre de candidats a connu une évolution, passant de 157 687 à 159 300 candidats. Soit une augmentation de 1613 candidats.

Les autres épreuves du Baccalauréat sont prévues à partir du 1er juillet 2019

Baisse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal ont connu une baisse de 4.627,90 tonnes au mois de mars 2019 comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 46.849,70 tonnes contre 51.477,60 tonnes en mars 2018, soit une régression de 8,99% en valeur relative.

La baisse des débarquements est occasionnée essentiellement par la pêche artisanale dont le cumul durant cette période est passé de 33.848,60 tonnes en mars 2018 à 29.483,70 tonnes un an plus tard, soit un repli de 4.364,90 tonnes en valeur absolue.

Quant à la pêche industrielle, elle a participé faiblement à la baisse des débarquements avec un repli de 263 tonnes, les réalisations passant de 17.629 tonnes en mars 2018 à 17.366 tonnes en mars 2019.

En variation mensuelle, la DPM relève une faible baisse de 1,60% avec des débarquements qui passent de 47.615,60 tonnes en février 2019 à 46.849,70 tonnes un mois plus tard.

Assoa Adou en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), faction « Gbagbo ou rien » (GOR), Assoa Adou est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa sortie médiatique au cours de laquelle il a jeté un regard sur la situation sociopolitique en cours dans le pays et fait des révélations sur la nouvelle mission de réconciliation nationale que s’est assignée sa formation politique.« Gbagbo veut discuter avec Ouattara », a notamment annoncé en substance, Assoa Adou lors de cette conférence de presse qu’il a animée, hier, dans la capitale économique, à Abidjan, rapporte Soir Info.

Après 2 rencontres avec le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Assoa Adou, pro-Gbagbo : « nous irons vers le RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) », reprend L’Intelligent d’Abidjan, qui note cependant « un dialogue difficile avec Ouattara », qui « refuse de faire comme Bédié », c’est-à-dire, être avec Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI, les jours pairs et les jours impairs avec Laurent Gbagbo, le président de l’autre faction du FPI, dénommée GOR.

« La Côte d’Ivoire va mal (…) Le pays est dans le coma (…) Les armes circulent de manière incontrôlées (…) La dette est estimée à 15 701 milliards FCFA fin 2020 », a dit Assoa Adou face à la presse hier, selon Le Nouveau Réveil.

Conflits intercommunautaires, école, santé, endettement, le FPI démonte la gestion de Ouattara, commente LG Infos avant de reprendre quelques propos de M. Adou.

« Quelque chose de grave se prépare » dans le pays, certainement « une bombe à retardement », a-t-il fait observer lors de sa conférence de presse, indique le confrère. Ce qui fait dire à Le Mandat que les GOR veulent se donner bonne conscience en parlant de réconciliation, après avoir dit « non » à Ouattara.

De son côté, Le Temps s’intéresse à l’accord Gbagbo-Bédié avant la présidentielle de 2020, soulignant à ce propos que Assoa Adou a annoncé des actions décisives dans ce cadre, lors de sa conférence de presse d’hier.

 Ce qui fait dire, dans les colonnes de L’Inter, au camp de M. Affi que « le PDCI prend d’autres engagements de façon unilatérale » en dehors du cadre de leur projet commun de mise en route d’une coalition politique de l’opposition.

D’où cette réaction de Le Quotidien d’Abidjan qui estime qu’à travers cette déclaration de ses lieutenants, Pascal Affi N’Guessan ne fait que pleurer « sa mort politique ».                                                                                                    « En Afrique, on n’insulte pas son chef », a notamment fait remarquer à son tour M. Adou dans L’Inter, faisant allusion à Affi N’Guessan.

Le Sénégalais Abdoulaye Seck, nouveau directeur de la BM pour le Cameroun

L’économiste sénégalais Abdoulaye Seck a été nommé directeur de la Banque mondiale (BM) au Cameroun et ainsi il prendra fonction en juillet, a appris APA mardi auprès des services compétents du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).Présenté la veille au patron dudit département, Alamine Ousmane Mey, il remplace la Belge Elisabeth Huybens, en poste depuis juillet 2015.

Titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’École supérieure d’économie, de statistique et de finance (ENSAE) de Paris, en mission externe pendant deux ans au sein de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à Tokyo, où il a été conseiller du département d’analyse du risque de crédit, M. Seck a notamment été responsable pays de la BM pour la Moldavie.

Avec lui, l’institution financière de Bretton Woods dont le portefeuille représente 1234 milliards FCFA pour 17 projets, ambitionne de mettre l’accent sur l’accompagnement du Cameroun dans l’amélioration de l’investissement, en particulier dans les secteurs, de l’agriculture de l’éducation, de l’énergie et du développement rural.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment le lancement du Programme national d’appui aux micro-projets et à l’auto-emploi au profit des ex-détenus, la labellisation des plages, le phénomène de l’obésité et la finale retour entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, lundi à Casablanca, au lancement du Programme national d’appui aux micro-projets et à l’auto-emploi au profit des ex-détenus – Ramadan 2019.

Initié par la Fondation Mohammed VI pour la Réinsertion des Détenus, ce programme, qui mobilise cette année une enveloppe budgétaire globale de plus de 13,5 millions de dirhams (contre 8,1 millions au titre de l’année précédente), devra bénéficier à 478 anciens détenus.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le palmarès des Pavillons bleus 2019 est dévoilé. Le Maroc arrive en tête de liste des pays arabes, en occupant la 42e place à l’échelle mondiale en termes de nombres de plages labellisées « Pavillon bleu ».

Par ce classement, le Maroc a surclassé des pays avancés tels que la Russie, la Belgique, le Japon et la Corée du Sud. Sur l’échelon africain, le Maroc arrive deuxième, avec un seul port et 20 plages labellisés Pavillon bleu. L’Afrique du le Sud est en première position avec 49 plages, 8 ports de plaisance et 12 bateaux.

+Libération+ constate que l’obésité est une réalité qui prend de plus en plus de poids dans notre société. C’est le constat établi par la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la Santé.

Réalisée avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé, l’enquête établit que l’obésité est un mal dont souffre 20 % de la population marocaine. Tandis que 53% serait en surpoids. Des données à ne surtout pas prendre à la légère, d’autant plus que, selon l’OMS, le surpoids et l’obésité sont le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial, explique la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’à quelques jours du match retour de la finale de la Ligue des champions africaine à Tunis, entre l’Espérance sportive de Tunis et le Wydad de Casablanca (1-1 à l’aller), les messages de violences fusent du côté tunisien. D’ailleurs les dirigeants du Wydad Casablanca prennent très au sérieux les menaces véhiculées par les supporters espérantistes sur les réseaux sociaux.

Des menaces qui interviennent suite aux mensonges publiés par le site officiel de l’ES Tunis et selon lesquels, les supporters tunisiens ont été maltraités et violentés à Casablanca, lors de leurs déplacements au Maroc, rapporte le quotidien.

En réaction à ces informations infondées, le Wydad de Casablanca a publié un communiqué officiel, pour tirer au clair cette affaire et rappeler la qualité de l’accueil offert au club tunisien dès son arrivée au Maroc.

Aussi, pour assurer la sécurité de sa délégation officielle et celle des supporters qui feront le déplacement à Tunis, le Wydad compte recourir à toutes les autorités: la CAF, le ministère des Affaires étrangères et la Fédération Royale Marocaine de Football.

+L’Economiste+ rapport que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) est très remontée contre les arbitres des finales des Coupes africaines.

Après ses plaintes adressées à la CAF au sujet de l’arbitre égyptien du match WAC-EST, elle a de nouveau interpellé la CAF au sujet de l’arbitrage de la finale retour de la Coupe de la confédération africaine ayant opposé le Zamalek à Berkane.

Dans sa lettre, la Fédération déplore une « mauvaise interprétation et application des lois du jeu par l’arbitre du match dans l’épreuve des tirs au but », précisant que le portier du Zamalek, Mahmoud Janech, devait être expulsé par l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema au cours de cette séance. Le gardien de but a en effet quitté sa ligne de but lors de l’exécution d’un penalty, ce qu’interdit le règlement.

La FRMF estime qu’il devait recevoir un carton jaune, synonyme d’expulsion, car ayant déjà été averti durant le match. En football, le règlement permet d’expulser un joueur lors de la séance des tirs au but, ou même à la fin du match.

De son côté, l’équipe vaincue, la RS Berkane, a également saisi la CAF à ce sujet, rappelle le journal.

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

Le lancement du dialogue politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement du lancement, ce mardi au palais de la République, du dialogue national qui sera présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.« Macky Sall lance le dialogue national », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil, avant de souligner à sa page 3 que cette cérémonie de lancement « concrétise son appel (celui du président Macky Sall) lancé le 02 avril 2019, lors de son investiture pour un second mandat à la tête du pays ».

« L’opposition rejoint Macky », titre de son côté Le Quotidien, qui souligne : « Une fois n’est pas coutume. Macky Sall et ses opposants voient une même personnalité pour diriger le dialogue national : Famara Ibrahima Sagna dont le nom a été évoqué hier par L’Observateur ».

Et pour ce dernier, « Macky tient un Sarr de combat face à Me Wade ». En effet, informe le journal, « Le Sg adjoint du Pds (sera) au palais aujourd’hui » et cela, contrairement au boycott décidé par son parti que dirige toujours l’ancien chef de l’Etat (2000-2012), Abdoulaye Wade.

Parlant de ce boycott, L’As soutient que « Les Wade jouent les trouble-fêtes » pendant que le Front de résistance nationale (regroupement de plusieurs parti d’opposition) ainsi que le secrétaire général adjoint de son propre parti « sont partant » pour le dialogue.

EnQuête note, de son côté, que Me Wade a décliné toute participation au dialogue, estimant que les préoccupations de son parti n’ont pas été prises en compte. Ce qui fait dire à WalfQuotidien que nous sommes « en route vers le grand bazar ».

Sous le titre « La classe politique annonce la couleur », SudQuotidien, quant à lui,  fait remarquer que « (…) depuis l’annonce faite de ce dialogue, (…) la classe politique semble s’approprier ledit dialogue, faisant un black-out complet des autres secteurs du pays ».

EnQuête présente le nouveau cabinet du président de la République et affiche à sa Une : « Les hommes de l’ombre ». Le journal souligne qu’après le gouvernement, Macky Sall a formé, sans bruit, son nouveau cabinet en confiant la direction à Augustin Tine, ex ministre des Forces armées.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur « Comment les femmes bloquent leurs +règles+ pour éviter la +dette du jeûne+ » et informent qu’« elles font recours à des injections et des pilules qui retardent leurs menstrues jusqu’au-delà des 29 à 30 jours du mois béni, afin d’éviter de rompre le jeûne ».

Le journal donne ensuite la parole à Oustaz Iran Ndao qui soutient qu’il n’y a « pas de mal à prendre des produits qui empêchent les règles », une position que ne partage pas Imam Cherif Diop qui déclare que « Les savants disent que cette pratique est bannie par l’Islam ».

Le limogeage du Dg de la Camair-Co alimente les journaux camerounais

Le limogeage, la veille du directeur général de la Cameroon Airilines Corporation (Camair-Co), Ernest Dikoum, est en vedette dans les journaux du pays parus mardi.La compagnie aérienne nationale a de nouveaux dirigeants, annonce sobrement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : le président du conseil d’administration (PCA), Louis Georges Njipendi, cède son fauteuil au ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe et prend les commandes de la maison avec pour adjoint Max Constant Mve.

C’est «le crash managérial à Camair-Co», s’exclame The Guardian Post quand son confrère, Émergence, rappelle que l’entreprise accueille en 8 ans d’existence son 6ème directeur général, les chances de succès du nouveau venu étant par ailleurs fortement compromises.

Le directeur général de cette compagnie, qui n’a véritablement jamais réussi à décoller, est sur un siège essentiellement éjectable, convient Camer Press sauf que, rappelle finement Le Quotidien de l’Économie, sous le titre «Ernest Dikoum, l’incompris», le partant cède le poste à un PCA qui lui donnait régulièrement son quitus de bonne gestion depuis 33 mois.

C’est que M. Dikoum, explique Le Jour, laisse une boîte aussi sinistrée qu’il l’avait trouvée, c’est-à-dire une compagnie sans flotte ni perspective, avec toujours les mêmes intrigues. Un constat que confirme Le Messager, à savoir que la Camair-Co «bat de l’aile».

Sans aucun doute, renchérit InfoMatin, c’est «la mafia» qui a obtenu la tête de M. Dikoum, aux commandes d’une société sinistrée et ayant régulièrement refusé d’exécuter des ordres de décaissement obéissant invariablement à la même mécanique : une sortie de fonds dont une partie prend des destinations inconnues.

«Mafia» est le mot qui revient également dans les colonnes du bihebdomadaire Aurore Plus, qui évoque «une caste dépensière» ayant pris en otage une compagnie sinistrée congénitale, qui n’a jamais véritablement réussi à trouver la vitesse de croisière.

«On en vient jusqu’à oublier qu’en 2016, le président Paul Biya avait adopté un plan de redressement proposé par le fameux cabinet Boeing Consulting, à la demande du gouvernement camerounais. Présenté par le gouvernement comme une panacée, ledit plan prévoyait un accompagnement de 18 mois, le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA, le renforcement de la flotte à 14 avions. On promettait, entre autres, la relance des vols domestiques, l’ouverture de 5 dessertes intercontinentales et de 13 destinations régionales.»

D’une flotte de 6 avions, rappelle cette publication, Camair-Co revendique désormais un seul Modern ARK 60 (MA60) de fabrication chinoise, les autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un Bombardier Q400) étant hors service depuis des mois.

«Air bricole», «grand rafistolage» sont les termes choisis par Mutations pour qualifier la situation : une entreprise à genoux et asphyxiée par une dette estimée à 35 milliards FCFA, une chute libre, l’annulation des vols devenue un fait banal, menaces de grève à répétition du personnel, un problème plus systémique que managérial.

Mais la tâche ne semble pas effrayer le nouveau pilote Louis Georges Njipendi, qui, dans Cameroon Tribune, reconnaît certes de nombreux défis à relever mais rassure : «On va vraiment aller à l’intérieur pour voir quels sont les véritables problèmes, les étudier pour pouvoir y apporter des solutions. Mais cela doit se faire rapidement.»

Maroc: Plus de 130.000 postes d’emploi crées en trois ans (Chef de gouvernement)

Le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a fait savoir que 138.491 postes d’emplois a été créé dans le secteur public au titre des lois de finances 2017, 2018 et 2019, contre 116.977 pour la période 2012-2016 et 71.442 en 2007-2011.Répondant à une question sur « la politique gouvernementale visant à réduire le taux de chômage », à la Chambre des représentants,  El Otmani a rappelé que le gouvernement a procédé à la mise en œuvre d’une batterie de mesures visant à faire baisser le taux de chômage, en poursuivant le soutien aux programmes d’emploi et en intensifiant les efforts du gouvernement dans le domaine de l’emploi public.

Les programmes d’emploi ont contribué à la réalisation d’importants résultats en matière de réduction du taux de chômage, en assurant le suivi de 201.241 demandeurs d’emploi à travers le programme « intégration » et en enregistrant 102.581 auto-entrepreneurs à fin avril 2019, contre 32.400 en 2016, soit 103 pc des objectifs fixés pour l’année 2021.

Il s’agit également du renforcement de l’employabilité au profit de 45.737 demandeurs d’emploi à travers le programme « qualification », le suivi de 5.210 porteurs de projets et la création de plus de 2.000 petites entreprises ou activité génératrice de revenu via le programme «Soutien au travail autonome».

Pour lui, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts pour maintenir cette tendance positive et l’amener à atteindre le niveau escompté, ajoutant que la promotion de l’emploi constitue l’une des priorités de l’exécutif en tant que point de départ fondamental vers le développement humain et la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité.

Côte d’Ivoire: 1838 localités seront électrifiées entre 2019 et 2020 (Ministre)

Le Gouvernement ivoirien à travers le Programme national d’électrification rurale (PRONER), entend électrifier 1838 localités de plus de 500 habitants chacune d’ici fin 2020 et l’ensemble des localités de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025, a annoncé, lundi, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Le ministre Cissé qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de mise sous tension des localités de Dadié-Kouassikro, Bocabo et Koguinan dans la sous-préfecture de Dimbokro (Centre), a souligné que « l’objectif est de passer d’un taux de couverture national d’électricité de 58% en 2018 à 80% en 2020, contre seulement 33% en 2011». 

Selon lui, l’électrification de ces trois villages de Dimbokro  « va améliorer le quotidien de plus de 2400 de nos concitoyens en leur offrant la possibilité d’accéder aux commodités de la vie moderne et surtout de créer des activités génératrices de revenus ».

Le 31 décembre dernier, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a annoncé la mise en œuvre d’un Programme social du gouvernement d’un montant de 727,5 milliards FCFA, visant à améliorer les conditions de vie des populations ivoiriennes.

Dans son volet électricité, a expliqué Abdourahmane Cissé, ce Programme se décline en trois principales actions. Il s’agit de la baisse de 20% sur le tarif social domestique de 5 ampères (5A) de l’électricité.

«Ce sont 892 000 ménages soit plus de 5,3 millions de nos concitoyens qui en bénéficient depuis janvier 2019 », s’est félicité le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Le Programme national d’électrification rurale (PRONER) et le programme d’électricité pour tous (PEPT) sont les deux autres actions.

Revenant à la cérémonie du jour, il a annoncé que l’objectif fixé par le gouvernement, sur la période 2019-2020, est d’électrifier au total 15 localités additionnelles dans le département de Dimbokro.  Sur cet effectif, cinq localités ont déjà été électrifiées entre janvier 2019 et avril 2019. « Il reste donc 10 localités additionnelles à électrifiées d’ici la fin 2020 », a précisé M. Cissé.

L’ensemble de ces réalisations permettra d’électrifier au total 43 localités, à fin 2020, sur les 71 localités que compte le département de Dimbokro pour un taux de couverture de 61% contre seulement 20 localités en 2011, équivalent à un taux de couverture de 28,2%. « Plus important encore, toutes les 35 localités de plus de 500 habitants du département de Dimbokro seront électrifiées. Les 28 localités restantes seront électrifiées avant 2025 », a-t-il ajouté.

En matière de travaux de transport, un projet de renforcement et de sécurisation du poste 90/33 kV de Dimbokro d’un coût d’environ 1 milliard FCFA est prévu afin de sécuriser l’alimentation électrique et de favoriser l’accès à l’électricité dans ce département.

Dans le même élan,  il a rappelé la vision du Président Alassane Ouattara et du gouvernement qui est d’œuvrer pour que chaque ivoirien puisse bénéficier de l’électricité chez lui à domicile, car, a expliqué le ministre Cissé, « c’est ainsi que nous impacterons réellement le bien-être et la vie de nos braves populations ».

Pour y arriver, le gouvernement a décidé d’aller au-delà des 600 000 ménages qui ont déjà bénéficié du Programme d’électricité pour tous (PEPT) pour en faire bénéficier 400 000 ménages supplémentaires d’ici à 2020.

« Je puis vous annoncer, au nom du Président la République et du Premier Ministre, que vos localités, feront partie de ce programme social, qui vous permettra de vous raccorder au réseau électrique en payant vos frais de branchement sur 10 ans » a encore dit Abdourahmane Cissé.

«De plus, les 1000 FCFA de frais de souscription seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté en invitant les populations à « s’abonner massivement pour les branchements afin de bénéficier chez vous de tous les services qu’offre l’électricité ».

Universités publiques ivoiriennes: la CNEC reconduit sa grève pour une semaine

La Coordination nationale des enseignants-chercheurs (CNEC) de Côte d’Ivoire, le principal syndicat des universités publiques du pays, a décidé lundi de reconduire sa grève pour une semaine pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, à l’issue d’une Assemblée générale.« Le mot d’ordre de grève est reconduit pour une semaine », a dit à APA Michaël Bedikou un responsable syndical, après l’Assemblée générale de la CNEC qui s’est tenue à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, épicentre de la grève.

La poursuite du mot d’ordre de grève intervient après une semaine d’arrêt de travail, entamée le 20 mai 2019 pour interpeller les autorités sur le « consensus » obtenu sur les revendications des enseignants, entre autres, les indemnités d’encadrement et le barème des heures complémentaires.  

Mi-mars, un « consensus » sur le barème des heures complémentaires et d’encadrement dans les universités publiques ivoiriennes, points de désaccord entre les syndicats grévistes et l’administration, a été trouvé à l’issue d’un atelier ayant regroupé les différentes parties.

Les parties ont convenu des obligations de service des enseignants-chercheurs. Au sujet des heures complémentaires, le professeur titulaire devrait avoir 150 heures/an, le maître de conférence 150 heures/an, le maître assistant 240 heures/an et l’Assistant 240 heures/an.

Les cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université publique du pays qui comprend 52 000 étudiants, sont perturbés depuis une semaine. La CNEC entend reconduire son mot d’ordre de grève si elle n’est « pas approchée pour échanger » sur les revendications.

Décoration à Abidjan de 27 femmes par la Grande chancellerie de l’ordre national

Quelque vingt-sept femmes issues de divers secteurs d’activités ont été décorées lundi à Abidjan par la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire à la faveur de la traditionnelle célébration de la fête des mères de cette institution, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Sur les 27 récipiendaires, neuf ont été distinguées dans l’ordre national (dont 07 officiers et 02 chevaliers) et 18 dans l’ordre du mérite ivoirien.

« L’occasion qui nous réunit, c’est bien évidemment la fête des mères.  Pour la Grande chancellerie, c’est désormais une opportunité pour améliorer la proportion des femmes au tableau du mérite, tout en rappelant que des femmes de valeur, des femmes qui portent le développement et l’émancipation, il y en a dans notre pays», a estimé la Grande chancelière Henriette Dagri Diabaté dans un discours, saluant le couple présidentiel ivoirien pour son action en faveur de la promotion des femmes.

Réagissant dans la foulée aux tensions communautaires récurrentes dans le pays, Mme Diabaté a encouragé les femmes à être des artisans de paix.

 « Rappelons que l’avenir immédiat de la Côte d’Ivoire, c’est l’échéance de 2020, année électorale. Plusieurs fois déjà, on a noté des tensions communautaires comme si l’on s’apprêtait au pire. Le devoir de la femme ne saurait consister à suivre cette courbe et encore moins attiser le feu. Je vous invite donc à la tempérance, à la modération et au respect de nos différences en privilégiant la cohésion sociale», a-t-elle conseillé.

 « Fières, nous le sommes car la République reconnais aujourd’hui l’importance de la partition que nous avons joué dans la construction et l’émergence de notre cher pays. Émue, car aujourd’hui à travers nous, c’est le travail et l’engagement de toutes les femmes et de toutes  les mères qui sont reconnues et récompensées », a exprimé pour sa part, au nom des récipiendaires, la sénatrice Moussokoura Chantal Fanny.

 Poursuivant, elle a dit l’engagement des récipiendaires à demeurer des modèles, exprimant leur reconnaissance à la Grande chancelière et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.

« Nous sommes convaincues que l’attribution de ces décorations va toutes nous inciter à continuer à nous investir davantage dans toutes les batailles ô combien difficile et éprouvante», a conclu Mme Fanny.

Des témoignages de récipiendaires sur leur parcours professionnel et social ont clôturé cette rencontre. L’on dénombre de nombreuses cadres de l’administration ivoirienne retraitées ou en activité parmi les récipiendaires.

 On peut citer entre autres, Mme Soro Nougnon Ange Rosalie Yéo ( Magistrate, présidente de chambre à la cour d’appel), Mme Édouard née Élisabeth Kodro (Administrateur en chef des services financiers, Mme Adiko née Elloh Albertine ( Géomètre à la retraite), Madeleine Aya Kouadio dite Madéka ( Artiste musicienne)  et Rokiatou Hampaté-Bâ ( directrice de la fondation Amadou Hampaté-Bâ.

Maroc : RAM ouvre bientôt une base aérienne à Laâyoune

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, va ouvrir, à partir du 11 juin 2019, une base aérienne à Laâyoune et positionner un avion de type ATR-600 pour lancer de nouvelles destinations reliant Laâyoune à cinq autres villes du Royaume ainsi qu’aux Iles Canaries.La mise en place de cette base aérienne régionale intervient suite à la conclusion d’une convention de partenariat entre le Conseil de la Région de Laâyoune-Sakia Al Hamra (Sud) et Royal Air Maroc.

Ainsi, les clients bénéficieront d’un programme de six liaisons reliant Laâyoune à Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara, Guelmim et Las Palmas.

Au total, le programme comprend 13 fréquences par semaine dont 10 vers les villes d’Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara et Guelmim à raison de deux fréquences par semaine pour chacune des routes aériennes domestiques.

Ce programme est renforcé par une liaison de trois fréquences par semaine entre Laâyoune et Las Palmas (Iles Canaries).

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane dépose une réserve auprès de la CAF

La Renaissance Sportive de Berkane (RSB) a officiellement déposé une réserve auprès de la CAF au sujet de l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema qui a dirigé la finale retour de Coupe de la CAF entre les Oranges et le Zamalek, dimanche soir en Alexandrie (défaite 1-1, t-a-b 5-3).La RSB estime que le portier égyptien Mahmoud Abderrahim Janach aurait dû recevoir un carton jaune (le 2e du match synonyme d’expulsion) pour avoir quitté sa ligne de but au moment où Ismail El Mokaddem allait tirer son penalty. Le portier aurait, selon les règles de la FIFA, dû être expulsé.

L’arbitre éthiopien Tessema a bien sorti un carton de sa poche, avant de revenir sur sa décision.

Cette expulsion aurait sans doute changé le court de cette rencontre qui a finalement remportée par le Zamalek, vainqueur à l’issue de la séance de tirs au but.

RDC: le Burkinabé Amed Touré signe avec l’AS V Club pour deux ans

L’attaquant international burkinabé, Amed Touré, transfuge d’ASEC Mimosa d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, a signé, lundi à Kinshasa, un contrat de deux ans avec l’AS V Club de Kinshasa.Le montant du transfert n’a cependant pas été révélé. Le Burkinabé vient suppléer au départ annoncé pour le Maroc du buteur de V Club, Jean-Marc Makusu Mundele, actuellement blessé.

Touré s’est dit ravi de jouer dans V Club sous  l’encadrement d’un coach de grande réputation, à savoir Florent Ibenge Ikwange.

La réconciliation nationale, sans faux-fuyant, seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain (Assoa Adou)

Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, estime que la réconciliation nationale, sans faux-fuyant, constitue le seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain.C’est l’ancien ministre Dr Assoa Adou, Secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, qui, analysant la situation socio-politique, l’a déclaré, lundi, à la presse.

Après avoir dressé un tableau aussi « sombre qu’inquiétant » que présente l’état de la Nation, selon Dr Assoa Adou, « il n’y a qu’un seul remède qui convienne aujourd’hui pour redresser la situation et préserver les Ivoiriens du gouffre certain dans lequel le pouvoir Ouattara veut les conduire : C’est la Réconciliation Nationale », a-t-il déclaré.

« La vraie réconciliation, sans faux fuyant, entre les fils et les filles de ce pays, qui passe par un dialogue constructif entre tous les acteurs de la scène sociopolitique. C’est à cette réconciliation que le Front Populaire Ivoirien appelle instamment les gouvernants, les partis politiques, les organisations de la société civile, les responsables religieux et coutumiers, bref, toutes les composantes de la société ivoirienne sans exclusive », a expliqué Dr Assoa Adou.

Selon lui, sous la gouvernance Ouattara, la démocratie est en net recul en Côte d’Ivoire, en dénonçant « l’immixtion du pouvoir exécutif » dans le fonctionnement des partis politiques ainsi que « le concept du +rattrapage ethnique+, véritable cancer » qui détruit la nation ivoirienne.

« Les rencontres de Bruxelles, le 7 mai 2019 et de Daoukro, le 23 mai 2019 entre le FPI et le PDCI s’inscrivent parfaitement dans cette recherche  de la réconciliation et de la paix durable en Côte d’Ivoire, avant l’échéance capitale de la présidentielle de 2020 », a fait remarquer le Secrétaire général du parti de Gbagbo.

Poursuivant, il a indiqué Henri Konan Bédié et à la direction du PDCI-RDA ont « clairement exprimé leur ferme détermination à engager avec le FPI et le président Laurent Gbagbo ce processus de réconciliation nationale qui doit devenir une préoccupation nationale de premier ordre ».

Pour ce faire, le parti de Laurent Gbagbo entend bientôt « partir à la rencontre des formations et groupements politiques y compris le RHDP au pouvoir, des organisations de la société civile, des syndicats, entreprendre des tournées de sensibilisation dans les régions sur les enjeux de la réconciliation afin qu’ils soient partagés et adoptés par tous les fils et filles de ce pays », a conclu Dr Assoa Adou.

Louis Georges Njipendi nommé directeur général de la CAMAIR-CO

Louis Georges Njipendi est nommé Directeur général de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR-CO), selon une décision du conseil d’administration deladite compagnie rendue publique lundi.Njipendi remplace à ce poste Ernest Dikoum qui a passé près de trois ans à la tête de la compagnie nationale.

Jusque-là chargé de Missions au secrétariat général de la présidence de la République, le nouveau directeur général connaît la maison pour avoir été jusqu’à ce jour, président de son conseil d’administration.

Au cours du même conseil, l’actuel ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibehé a été choisi comme nouveau président du conseil d’administration, alors que Max Constant Mvé hérite du poste de directeur général adjoint.

Il s’agit là d’un sixième directeur général à la tête de la CAMAIR-CO depuis le lancement de ses activités il y a huit ans.

Lancement des travaux du CHR d’Aboisso d’un coût de 29 milliards FCFA

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a lancé lundi les travaux d’un Centre hospitalier régional (CHR) à Aboisso (Sud-Est) ivoirien d’un coût total d’environ 29 milliards de FCFA, a constaté APA sur place.Selon le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr  Eugène Aka Aouélé, ce nouvel outil rentre dans « le cadre du programme hospitalier et de la réhabilitation du système de santé dans la perspective  de la Couverture maladie universelle (CMU), l’une des priorités du Programme social du gouvernement».

Le ministre a rappelé à cette occasion que le gouvernement  à travers ces chantiers ambitionne «positionner la Côte d’Ivoire comme le hub sanitaire de la région Afrique» de l’Ouest.

« D’un coût de plus de 29 milliards de FCFA, le CHR sera bâti sur un espace de 10 hectares pour une capacité d’accueil de 150 places », a précisé Dr  Eugène Aka Aouélé.

Adil Mesfioui, le Président directeur général du Groupe marocain, Agentis International, en charge des travaux de cet hôpital, a pour sa part salué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire, promettant l’achèvement de l’hôpital dans « 16 mois ».

« Nous veillerons au respect des délais »,  a prévenu le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en lançant lesdits travaux.

Ce sont 376 établissements sanitaires notamment 4 Centres hospitalier universitaires (CHU), 17 Centres hospitaliers régionaux (CHU), 45 hôpitaux généraux et 320 établissements sanitaires de premiers contacts (ESPC) en vue de l’opérationnalisation de la CMU qui seront construits dans le cadre de ce programme qui coûtera à l’Etat ivoirien, selon Amadou Gon Coulibaly 800 milliards FCFA.

Burkina : 31 tonnes d’or attendues de la mine de Bomboré

Au minimum 31 tonnes d’or sont attendues de la mine d’or de Bomboré, dont le lancement officiel des travaux a été effectué récemment dans la région du Plateau central du Burkina Faso, a appris APA lundi auprès du ministère des Mines.Selon les techniciens du ministère des Mines, la mine d’or de Bomboré située dans la commune rurale de Mogtédo (à une centaine de kilomètres à l’est d’Ouagadougou) et détenue par l’entreprise Orezone Bomboré SA, a une durée d’exploitation minimal de 12 ans.

Le permis d’exploitation de la mine couvre une superficie de 25 km2 et elle se fera en carrière à ciel ouvert, selon le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, soulignant que ce sont 700 emplois qu’elle va générer pendant la construction et 620 emplois directs durant l’exploitation, dont 90% de nationaux.

M. Idani a également confié que l’entreprise détentrice du permis d’exploitation va payer au titre des recettes fiscales 144 milliards FCFA à l’Etat, avant d’ajouter qu’il est également attendu une contribution pour le fonds minier de développement local de 7 milliards de FCFA.

Le ministre a annoncé que l’entrée en production et la coulée du 1er  lingot sont attendues avant fin 2020.

L’or constitue, depuis quelques années, le premier produit d’exportation du  Burkina Faso. Le pays occupe le 4e rang des exportateurs d’or au niveau continental, après l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali.

Le camp Affi dénonce une «façon unilatérale» du PDCI de prendre d’autres engagements

Le tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) présidée par Pascal Affi N’Guessan a dénoncé lundi à Abidjan, « une façon unilatérale du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) de prendre d’autres engagements » contrairement à leur décision commune de mettre en place une plateforme de l’opposition.« Depuis le 26 janvier 2018, le FPI par son président Pascal Affi N’Guessan s’est engagé dans la mise en œuvre d’une plateforme politique avec le PDCI en vue des élections de 2020… Malheureusement, depuis peu, le FPI observe que le PDCI prend d’autres engagements de façon unilatérale et sans aucune information préalable du parti», déplore Issiaka Sangaré,  le secrétaire général et porte-parole de ce parti politique dans un communiqué. 

Au surplus, ajoute le communiqué, « le FPI constate et déplore que les différents communiqués portent la signature de personnes qui s’affublent de titre dont ils n’ont pas la qualité au sein de la direction légale du FPI».

Poursuivant, M. Sangaré a invité le PDCI « à éviter les malentendus qui desservent la dynamique d’ensemble de la plateforme soulignant que « le  FPI se prononcera en temps opportun».

Jeudi après une rencontre à Daoukro dans le Centre-Est ivoirien,   des émissaires de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ( qui dirige une tendance du FPI non reconnue par la justice ivoirienne) et Henri Konan Bédié, le président du PDCI, ont passé en revue l’actualité politique ivoirienne et ont convenu d’une collaboration dans le cadre de le réconciliation dans le pays.

 Auparavant, le 07 mai dernier, une délégation du PDCI mandatée par son président Henri Konan Bédié avait été reçue en audience par Laurent Gbagbo, le fondateur du FPI en liberté conditionnelle en Belgique.

Quant à M. Affi qui dirige la tendance légale de ce parti, il avait rencontré M. Bédié dans son fief de Daoukro en janvier dernier où les deux hommes envisageaient ensemble la mise en place d’une plateforme de l’opposition.

 Ce rapprochement du PDCI avec la tendance baptisée « Gbagbo ou rien (GOR) » du FPI intervient alors que le FPI demeure divisé.

Le 21 mars dernier, Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo devraient se rencontrer à Bruxelles (Belgique) pour « mettre fin» à plusieurs années de division du parti fondé par l’ex-président ivoirien et scindé en deux blocs depuis juillet 2014. L’un dirigé par Pascal Affi N’Guessan (reconnu par la justice ivoirienne) et l’autre dirigé par M. Gbagbo lui-même depuis sa sortie de prison.

G’Bissau : le groupe P5 exige la nomination d’un nouveau Premier ministre

Le groupe P5, regroupant l’Union Africaine, la CPLP (Communauté des pays de langue portugaise), la CEDEAO, l’Union Européenne et les Nations Unies a, dans une déclaration rendue publique ce lundi, appelé à la nomination urgente d’un nouveau Premier ministre et à la formation d’un nouveau gouvernement.« Nous exprimons notre préoccupation collective face au fait que plus de 60 jours après les élections législatives, un nouveau Premier ministre n’a pas encore été nommé », se désolent les organisations diplomatiques, avant d’exhorter « tous les acteurs politiques à renoncer à leurs intérêts privés ou partisans et à travailler ensemble et de manière constructive pour le bien du pays ».

Considérant que les élections législatives du 10 mars dernier ont été jugées crédibles et transparentes, le P5 estime que tous les partis et acteurs politiques devraient respecter la volonté souveraine du peuple bissau-guinéen et engager un dialogue constructif afin de finaliser la constitution de l’Assemblée nationale populaire.

L’Union africaine, la CPLP, la CEDEAO, l’Union européenne et les Nations Unies ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de continuer à accompagner les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau dans la résolution de l’impasse actuelle.

« Nous réaffirmons également notre détermination collective à continuer d’appuyer et d’aider le nouveau gouvernement dans ses efforts visant à consolider la démocratie naissante afin de promouvoir la paix et la prospérité », conclut le P5.

RCA : plus de 2500 machettes saisies par la police à Bangui

Quelque 2500 machettes ont été saisies par l’office central de répression du banditisme (OCRB) à Bangui des mains d’une personne qui voulait les acheminer dans la ville de Paoua (nord-ouest) en proie, ces derniers temps, à des violences, a appris APA lundi de sources policières.L’homme actuellement en garde à vue dans les locaux de l’OCRB de Bangui est soupçonné de trafic illicite d’armes de guerre. Il doit être présenté au parquet dans un bref délai.

Les machettes font partie intégrante des armes de guerre en République centrafricaine. Leur trafic est cependant interdit et soumis à des règles strictes.

198 milliards f cfa de redevance forestière au Cameroun

Les recettes perçues par le trésor public au titre de la Redevance forestière annuelle (RFA) au cours de ces quinze dernières années au Cameroun s’élèvent à 198 milliards de FCFA, a-t-on appris lundi auprès des services compétents du ministère des Forêts et de la Faune.Dans un rapport dont APA a pu obtenir une copie, ces ressources financières qui couvrent la période 2000-2016 confirment que le secteur forestier constitue la troisième ressource de l’Etat après les secteurs agricole et le pétrolier.

Sur cette enveloppe globale, 99 milliards de FCFA, soit 50% des revenus ont été reversés aux municipalités et aux communautés riveraines, conformément à la circulaire de 2015 qui attribue 50% de RFA à l’Etat et la moitié aux communes et aux riverains.

Les taxes forestières ont rapporté 23 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat en 2016, dont 4,1 milliards de FCFA représentant des taxes d’abattage.

Ces chiffres devraient être revus à la hausse avec de nouveaux investissements annoncés dans ce domaine de production, à travers notamment le Complexe industriel intégré de transformation de bois de Lomié (CIBLO) dans l’Est du pays.

L’espace forestier national s’étend sur 22 millions d’hectares, ce qui représente 46,25% de la superficie totale du pays.

Selon les dispositions réglementaires en vigueur, les communes et les sociétés d’exploitation forestière peuvent mener leurs activités sur une superficie de 17,5 millions d’hectares.

Malawi : la Commission électorale prend des mesures pour dissiper les tensions

La présidente de la Commission électorale du Malawi (MEC), Jane Ansah a demandé dimanche aux dirigeants politiques et à leurs partisans de maintenir la paix, à un moment où le pays attende toujours la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle de la semaine dernière.L’appel d’Ansah intervient à la suite d’incidents isolés de violence dans les régions du centre et du nord du pays, dont les images ont été diffusées à la télévision.

La présidente de la MEC a déclaré qu’elle apprécie l’impact du processus électoral sur la vie sociale en général, tel que le ralentissement des activités commerciales.

Tchad : la CENI annonce des législatives en 2019

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodi Mahamat a déclaré, lundi à N’Djaména, que son « institution s’engage à travailler avec méthode, célérité et dans la rigueur pour la tenue d’une compétition loyale en vue du renouvellement de la représentation nationale ».Depuis sa mise en place il y a deux mois, l’équipe dirigeante de la CENI qui faisait face à la presse, a évoqué pour la première la tenue des élections législatives en 2019 sans donner, ni le mois ni une date exacte.

« L’année 2019 est belle est bien une année électorale », a lancé Kodi Mahamat, avant d’ajouter que « le pari d’organiser des élections ne peut être tenu que si tous les différents acteurs du processus électoral collaborent activement avec la CENI pour réunir les conditions favorables à une compétition loyale ».

Tout en rassurant que le pari sera tenu à la satisfaction de tous, M. Kodi a reconnu que « le chronogramme des élections n’est toujours pas prêt pour des raisons de préparation ».

Face à la contestation de sa personne et des autres membres de l’institution, M. Kodi a appelé tous les acteurs politiques à s’engager aux côtés de la Ceni dans le processus enclenché et qui est désormais irréversible.

De ce fait, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit prête à recevoir toutes suggestions, propositions et sollicitations pour la bonne marche du processus électoral.