Les tests du vih/sida gratuits au Cameroun à partir du 1er janvier 2020 (gouvernement)

Les tests de dépistage rapide du vih/sida seront gratuits dans les hôpitaux publics camerounais, pour toutes les populations à compter du 1er janvier 2020, selon une note une note du ministre de la Santé, Manaouda Malachie, publiée jeudi.La même gratuité concerne les consultations médicales et consultations prénatales pour toute personne vivant avec le vih/sida, les examens de suivi biologique, les tests de dépistage précoce en faveur des enfants, les médicaments antirétroviraux (ARV) et de prévention des infections opportunistes ainsi que leur collecte.

De même, les réactifs et médicaments afférents à l’ensemble des examens et services y relatifs, sont dorénavant fournis gratuitement aux formations sanitaires et aux laboratoires retenus par le ministère de la Santé, conformément aux directives nationales en vigueur.

Jusqu’à présent, le coût subventionné des examens de suivi biologique était de 5000 FCFA, et celui de la numération lymphocytaire (CD4) de 2500 FCFA, lesdits examens s’effectuant semestriellement et/ou annuellement, selon les cas.

Bien que réputés gratuits, les traitements (ARV) issus des protocoles de 1ère et de 2ème lignes connaissent régulièrement des ruptures de stocks à travers le pays, suscitant de vives récriminations de la part des associations de personnes vivant avec le vih/sida.

Au Cameroun, et selon les chiffres officiels, le taux global de prévalence à la pandémie était de 3,4% en 2018, contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016. Par ailleurs, la transmission de la mère à l’enfant est passée de 7,8% en 2012 à 0,1% en 2018.

Tchad : prestation de serment des membres de la Commission électorale

Les membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) ont prêté serment, jeudi, au cours d’une audience solennelle de la Cour suprême.Malgré la contestation de l’opposition démocratique, le président de la CENI, Kodi Mahamat et les trente membres sont installés.

Après l’ouverture de l’audience par le président de la Cour suprême, Samir Adam Annour, le procureur général, Mahamat Abdramane a, dans ses réquisitions, rappelé les dispositions légales qui encadrent l’exercice des membres de la CENI.

« Vous devriez être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis au dépend des autres et être objectifs. En ce sens, vous ne devriez pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de votre mission générale qui concerne l’organisation, la supervision et le contrôle du déroulement de toutes les opérations des échéances électorales », a dit le procureur général Mahamat Abdramane.

« Vous devriez, a-t-il ajouté, faire respecter les dispositions des lois électorales, coordonner toutes les opérations relatives aux élections locales au niveau national et proclamer les résultats provisoires des élections ».

Le juge Mahamat Abdramane a appelé les membres de la CENI à remplir leurs missions avec efficacité et à afficher une réelle neutralité politique.

Les membres de la CENI ont été désignés le 21 février 2019.

Lutte contre le Sida : l’Onusida veut aider le Congo à mobiliser des fonds

Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, en séjour de travail à Brazzaville, a pris l’engagement au nom de son institution de soutenir le Congo dans la mobilisation de fonds pour relever le défi de la lutte contre le VIH/sida dans le pays.Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, et secrétaire général adjoint des Nations unies  a pris cette engagement  devant la presse dès son arrivée à Brazzaville pour un séjour de travail  qui prend fin le 5 avril et sera marqué par plusieurs rencontres avec les autorités congolaise, dont le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Il a dit sa satisfaction de « l’engagement du gouvernement congolais dans la lutte contre le VIH/Sida ».

Pour rappel, le Congo va abriter du 8 au 9 juillet 2019 une conférence internationale sur le VIH/sida pour rechercher les financements internes à l’Afrique permettant de faire face à cette pandémie.

Baisse du taux de prévalence du Sida au Cameroun (rapport)

Le taux de prévalence national du VIH Sida au Cameroun est de 3,4% en 2018 contre 3,9% en 2016 et 4,3% en 2011, selon un rapport publié jeudi par le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) à l’occasion de sa première réunion statutaire annuelle.Sur la base de ce document, il est précisé que ce taux de prévalence  » de moins en moins élevé » d’après le ministère de la Santé publique démontre que la sensibilisation contre cette pandémie « porte déjà des fruits ».

C’est la raison pour laquelle, il convient de poursuivre cette campagne d’éducation et de formation des populations, dans l’optique de conforter « les bons points de la stratégie nationale de lutte contre le sida ».

Une sensibilisation accrue notamment auprès des personnes âgées de 15 à 24 ans qui constituent la tranche à risque avec parfois une prévalence de 10% dans certaines régions du pays.

L’autre satisfaction réside chez les femmes enceintes, où la prévalence est passée de 7,12% en 2012 contre 0,1% en 2018.

Le CNLS entend également accentuer la sensibilisation sur des « personnes à risque », notamment les femmes enceintes, mais aussi les travailleurs mobiles à l’instar des transporteurs ou des militaires.

« Si l’on peut se satisfaire de ce résultat parce qu’il est en baisse, nous pensons que le travail reste immense. C’est quand même près de 350 000 personnes qui souffrent de cette maladie. Si le taux de prévalence de 0% est difficile à réaliser, notre objectif est de réduire la proportion des malades à moins de 2% d’ici 2025 », explique le CNLS.

Par ailleurs, le nombre de personnes sous traitement antirétroviraux (ARV) connait une réelle progression, passant de 42,5% en 2017 contre 51% en 2018 alors que des personnes sous traitement des ARV tournent autour de 230 000 actuellement.

Une mission du FMI attendue au Cameroun à partir du 23 avril

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est attendue au Cameroun du 23 avril au 3 mai 2019 dans le cadre de la 4è revue du programme économique de la Facilité élargie de crédit (FEC), a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Selon le ministère des Finances (MINFI) et de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) cette mission devra dressera un rapport qui sera présenté au conseil d’administration du FMI prévu en juin 2019.

Une étape jugée « importante » par les autorités camerounaises d’autant que les trois précédentes revues ont été couronnées de succès car, s’accordant sur la bonne performance dudit programme.

Le chef de mission du FMI Corine Delechat avait déclaré au terme de la troisième revue du 5 au 12 novembre 2018 que la réalisation de ce programme était «satisfaisante», avant d’inviter le gouvernement camerounais à plus de vigilance pour plus d’efficacité.

Depuis le début de la FEC en juin 2017, le Cameroun a déjà bénéficié de la part du Fonds monétaire international, d’une enveloppe cumulée de 245 milliards FCFA sur une enveloppe globale de 396 milliards de FCFA couvrant la période triennale 2017-2019.

La Compagnie sucrière du Tchad menace de fermer ses portes

La Compagnie Sucrière du Tchad (CST), située à Banda dans la province du Moyen Chari à l’extrême sud du pays, confrontée à une mévente de son sucre, au total 36 500 tonnes, menace de fermer ses ouvertes, a appris APA jeudi d’un communiqué de la société.Le directeur général adjoint de la CST, Emmanuel Castells a déclaré que depuis huit mois sa société n’arrive plus à vendre ses stocks de sacs de sucre.

Il dit constater avec regret que le marché du sucre tchadien est contrôlé par un lobby très puissant dont les acteurs se voient au-dessus des lois de la République. « Malgré la décision interdisant l’importation du sucre et sa vente dans certaines zones du pays, ces personnes continuent d’importer et vendre là où elles veulent. Il y a des gens qui importent du Soudan, d’autres importent depuis le port de Douala», a affirmé M. Castells.

Le sucre importé du Soudan, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, de la Thaïlande, et du Brésil se vend moins cher (entre 26 000 f cfa à 28 000 f cfa le sac) que celui produit localement par la CST vendu à 32 000 f cfa le sac de 50kg.

Tout en trouvant que la CST est soumise à une concurrence déloyale, Emmanuel Castells a indiqué que son entreprise n’a plus de trésorerie pour honorer ses engagements salariaux avec ses employés et d’autres charges nécessaires pour la production du sucre.

« La compagnie ne peut plus verser des impôts à l’Etat tchadien. Elle ne collecte plus la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) faute de ventes depuis 8 mois. Si rien n’est fait dans les tous prochains jours pour stopper l’importation frauduleuse de sucre particulièrement dans le sud du Tchad, la CST menace de fermer ses portes et mettre au chômage ses 2063 travailleurs », a regretté Emmanuel Castells, son directeur adjoint.

Le gouvernement tchadien a pris une série de décisions pour donner du souffle à la CST pour pouvoir vendre son sucre notamment, lui accordant ainsi le marché de toutes les provinces du sud du pays.

Les députés des régions sud du pays, après une visite à la CST, ont recommandé à l’Etat tchadien de baisser le prix du sucre de la CST par la réduction des coûts de production et l’exonération de la TVA pour un prix équitable par rapport à la zone septentrionale.

De centaines d’employés ont été déjà mis au chômage avec la fermeture de l’usine de N’Djaména il y a une dizaine d’années.

Le port camerounais de Kribi a accueilli 329 escales de navires en un an (officiel)

Le Port autonome de Kribi (PAK), situé au sud du Cameroun, a accueilli 329 escales de navires, toutes formes de navigation confondues, depuis son entrée en fonctionnement le 2 mars 2018, a appris APA au terme d’un communiqué publié jeudi par cet exploitant public.Vantant «une infrastructure qui joue déjà pleinement son rôle dans l’animation de la vie économique nationale», l’institution, qui avait déjà atteint le milliard FCFA de recettes en mai 2018, affirme également avoir accueilli, en un an, 160.000 conteneurs (imports, export, transbordement) au terminal à conteneurs, ainsi que 423.000 tonnes de bois sur son terminal polyvalent.

A l’occasion de cette première année d’exploitation commerciale, le PAK annonce la tenue d’une rencontre avec l’essentiel des acteurs publics et privés intervenant quotidiennement dans la mise en œuvre de la fonctionnalité, de la vitalité et de la performance de son dispositif à la fois complexe et multi acteurs, «qui œuvre désormais pleinement au développement économique et social du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale».

Selon ses services compétents, la nouvelle place portuaire du Cameroun reçoit essentiellement des machines, composants et appareils électroniques et autres produits de grande consommation destinés au pays, mais aussi en transit vers l’Angola, la Belgique, la Chine, le Gabon, l’Inde, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad et le Vietnam.

Dans l’autre sens le PAK expédie, vers l’Asie et Europe principalement, du bois, brut ou débité, du coton, des préparations alimentaires et autres engins flottants.

L’économie en vedette dans les journaux camerounais

Le fait économique tient le haut de l’affiche des journaux camerounais parus jeudi, reléguant au second plan les préoccupations de gouvernance, de politique et d’insécurité.Il se pourrait bien, à en croire Cameroon Business Today, que la transformation locale des produits agricoles soit la recette miracle pour l’essor des petites et moyennes entreprises (PME) du pays, dont les pouvoirs publics attendent dans le cadre de la réduction des importations des denrées alimentaires.

Conscient de cet enjeu, explique l’hebdomadaire spécialisé, le Premier ministre Joseph Dion Ngute vient de prescrire la promotion de ces entités, souvent négligées et qui pourtant contribuent à hauteur de 28% dans le secteur secondaire.

Entre 2009 et 2016, l’industrie alimentaire locale a connu une forte hausse en termes de création d’entreprises, passant ainsi de 764 à 2564, appuie Défis Actuels, regrettant toutefois que 3% seulement des entreprises produisent à elles seules plus de 95% de la valeur ajoutée et l’essentiel du chiffre d’affaires du secteur secondaire, et ce malgré le dynamisme de l’industrie de transformation et la hausse considérable d’entreprises créées.

Il n’empêche, se console The Guardian Post, selon la Banque africaine de développement (BAD), le Cameroun connaît actuellement les meilleures performances économiques en Afrique centrale.

L’intérêt que portent la BAD et le gouvernement au secteur privé n’est pas anodin, prolonge Défis Actuels : il tient de ce que c’est l’instrument moteur de la croissance économique, auquel il convient d’accorder un plus grand accès aux financements afin d’accroître ses capacités d’investissement, et donc contribuer significativement à la lutte contre la pauvreté en offrant plus d’emplois aux Camerounais.

Le pays dispose d’immenses atouts lui permettant de produire en quantité et en qualité, opine Le Quotidien de l’Économie, ajoutant que le «Made in Cameroon», s’il était véritablement implémenté, constituerait «une valeur ajoutée à prix d’or» pour la croissance.

Et, pendant qu’on réfléchit aux stratégies de développement, d’autres, s’insurge EcoMatin, continuent de puiser allègrement dans les caisses publiques à l’instar de ces 15 fonctionnaires, mis aux arrêts depuis le 29 mars 2019 pour des faits de détournement d’une somme estimée à 735 millions FCFA, représentant des frais de mission payés frauduleusement à de nombreux autres fonctionnaires.

Le mode opératoire, complète The Post sur le sujet, résultait soit de la falsification d’un ordre de mission régulier, soit d’une fabrication partie du néant, les faussaires se servant de leurs bulletins de solde et des copies de leurs pièces d’identité pour obtenir des paiements à leur guise.

Une autre forme de dérives s’affiche en grande manchette du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune à propos des réseaux sociaux : la diffusion devenue courante d’images de personnes en souffrance ou dans leur sphère privée, ou encore la divulgation de documents privés confidentiels, témoignent de l’usage incontrôlé et irresponsable de cet outil de communication.

A propos de documents sensibles et confidentiels, Mutations se souvient de cette note finalement fausse et qui, voici un mois, détaillait le plan de vol du chef de l’État Paul Biya pour un voyage à l’étranger, «un casanier au pouvoir» critiqué pour ses «courts séjours privés» en Europe et qui, a calculé le journal, n’a plus quitté le pays depuis 200 jours. Un record.

RCA : une mission conjointe CEEAC-UNOCA pour l’application de l’accord de paix

Le Secrétaire général de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), François Louncény Fall ont entamé, mercredi, une visite officielle de quatre jours en Centrafrique pour s’enquérir des défis et enjeux de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation, signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février dernier à Bangui.La délégation CEEAC-UNOCA se rendra également à Paoua pour mieux appréhender la question de la transhumance et ses implications sécuritaires. « La question de la transhumance est considérée en ce moment au niveau des Nations Unies comme l’une des causes émergentes des conflits dans la région. Nous attachons beaucoup de prix à cette question », a souligné François Louncény Fall face à la presse.

En appui à l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, cette visite conjointe qui prendra fin le 5 avril évaluera les perspectives de l’application de l’Accord et l’appui des pays de la sous-région à ce processus.

Cameroun : AustSino va reprendre le projet de fer Mbalam-Nabeba (officiel)

La multinationale australienne Sundance Ressources a annoncé, mercredi par voie de communiqué, que l’opérateur chinois AustSino était prêt participer au financement, à la construction et à l’exploitation du projet de minerai de fer de Mbalam-Nabeba dont le site est à cheval à la frontière entre le Cameroun et le Congo.En janvier 2018, Sundance avait déjà indiqué avoir conclu un protocole d’entente avec une autre multinationale chinoise, Tidfore Heavy Equipment Group Co. Ltd (Tidfore) et Cam Iron SA, sa filiale camerounaise, pour le développement du même projet, visant à fournir un cadre de coopération entre les parties et leurs partenaires en coentreprise, afin de constituer un consortium nécessaire pour aider à trouver les financements nécessaires.

«Le gouvernement camerounais a accueilli positivement les réunions, réitérant son vif désir de voir le projet se développer le plus rapidement possible. Sundance attend actuellement une position écrite officielle du gouvernement camerounais concernant le rétablissement de la convention de Mbalam entre la filiale de Sundance, Cam Iron et le gouvernement camerounais», peut-on lire dans la dernière communication citée.

Pour l’australien, si la position officielle du gouvernement camerounais soutient Cam Iron, cela aidera AustSino à faire progresser la demande d’approbation réglementaire correspondante en Chine et facilitera, en même temps, le transfert des fonds nécessaires pour mener à bien les transactions décrites dans la convention avec les détenteurs de titres.

Le contrat entre le Cameroun et Sundance, rappelle-t-on, avait été prolongé jusqu’au 31 mars 2019, un délai qui, compte tenu des «progrès réalisés» et en accord avec tous les signataires et AustSino, pourrait être prolongé jusqu’en fin juin prochain, l’australien indiquant avoir accepté d’émettre 300 millions d’actions ordinaires, entièrement payées, à la société Western Australian Port Rail Construction Ltd de Shanghai.

Voici plus d’un an plus tôt, un «sous-comité de la Chine» avait été créé au sein du conseil de Sundance Ressources, en vue d’étudier les voies de financement pour l’exploitation du site de Mbalam-Nabeba, une initiative soutenue «par des ressources à temps plein» de l’Empire du milieu et comprenant des experts de toutes les parties intéressées audit projet.

Faisant face à des difficultés financières, et dans le souci de créer des conditions favorables à la mise en œuvre de la mine de Mbalam-Nabeba, les dirigeants de la multinationale, mais également ceux de ses filiales Cam Iron et Congo Iron, avaient déjà accepté de substantielles réductions salariales.

En septembre 2016, l’opérateur australien n’avait pas caché sa crainte que les reports incessants de démarrage de l’exploitation du gisement aient finalement «un impact important» sur sa capacité à poursuivre le projet en raison des conséquences que cela pourrait créer pour trouver un partenaire financier.

En mai 2015, Sundance Resources estimait entre 35 millions et 40 millions de tonnes la teneur en minerai de fer pouvant annuellement être tirée du site de Mbalam sur une durée de 35 ans, une réévaluation qui, à travers une simulation dynamique et plus sophistiquée, «a confirmé que la capacité nominale peut être augmentée avec l’addition d’une boucle qui passe conjointement avec un embranchement ferroviaire supplémentaire, moyennant en coût en capital de 10 millions de dollars».

«Mbalam et le gisement de minerai de fer Nabeba, qui est attenant, constituent un projet de classe mondiale. Sundance reste déterminée à tirer le meilleur parti de cette formidable ressource en minerai de fer pour toutes les parties prenantes», déclare aujourd’hui le directeur général de Sundance, Giulio Casello.

Cameroun : quatre frères tués par un éboulement de terrain

Quatre frères sont morts dans un éboulement de terrain survenu à Wolordé, a appris APA, mercredi, auprès de plusieurs médias basés dans cette localité située à l’extrême nord du Cameroun.Selon ces sources, les victimes, accompagnées de leur mère, étaient en quête d’eau potable quand elles ont été surprises par une avalanche de boue née d’un éboulement de terrain.

Les corps sans vie ont été déposés à la morgue et la police a ouvert une enquête pour apporter des éléments complémentaires sur les causes de ce drame qui a « provoqué une forte consternation à Wolordé et dans les localités environnantes ».

Deux marchés financiers d’Afrique centrale fusionnent (officiel)

L’unification de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) avec la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF) a été scellée mercredi aux termes d’une convention signée entre les deux parties, a appris APA.Ainsi, la deuxième entité citée, basée dans la métropole économique camerounaise, Douala, disparait au profit de la première, désignée comme nouveau régulateur régional et basée à Libreville, au Gabon.

Désormais, la Cosumaf assure la plénitude des pouvoirs de tutelle et de contrôle des opérations et des acteurs du marché financier sur la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), constituée du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Sont ainsi transférées de la CMF à la Cosumaf : les ressources humaines constituées de 6 agents et les ressources règlementaires et opérationnelles dont un ensemble de texte et de décisions portant sur des opérations de marché, l’agrément des acteurs ainsi que des données financières sur le marché financier du Cameroun.

« Les nouveaux défis sont nombreux, le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres étaient plutôt embryonnaires et atones », a déclaré le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum avant d’ajouter que « Nous allons nous attacher à faire de la pédagogie financière pour faire connaître le marché régional et ses opportunités».

C’est le 11 avril 2018 en République du Congo, qu’une convention de coopération et d’échanges d’informations a été signée pour conduire le processus de fusion des marchés financiers régional et national.

Cet accord consacrait également la reconnaissance mutuelle des visas, des agréments et des habilitations relatifs aux opérations et aux acteurs du marché, la surveillance ainsi que la supervision de l’effectivité d’une coopération technique et opérationnelle entre les deux bourses de valeurs mobilières sous régionales.

Cette étape entrait dans le cadre d’une résolution des chefs d’État de la Cemac, en fin octobre 2017 à N’Djamena (Tchad), fixant le siège du régulateur régional à Libreville et celui de la Bourse régionale des valeurs à Douala.

Ces mesures confirmaient la fusion des deux places financières qui s’était dessinée à l’issue de la 4ème réunion du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières (Pref-CEMAC), tenue en début février 2017 à Douala.

440 musulmans congolais attendus au prochain pèlerinage à la Mecque

Quelque 440 musulmans congolais vont participer au pèlerinage à la Mecque prévu du 28 juillet au 23 août 2019, a annoncé, mercredi à Brazzaville, le Conseil islamique du Congo lors de la mise en place du Comité national chargé des préparatifs de cet évènement.«Ce Comité national qui vient d’être mis en place aura pour tâche de préparer la participation des 440 musulmans congolais au pèlerinage de juillet et août 2019 à la Mecque et aura également la lourde charge de sensibiliser les musulmans du Congo afin que leur voyage se passe dans de bonnes conditions et qu’ils reviennent au pays en toute sécurité », a notamment affirmé El Hadj Djibril Bopaka, le Conseil islamique du Congo.

Au Congo, la population musulmane est estimée à 2% de la population sur un total de 4,6 millions d’habitants, essentiellement catholiques.

Divers sujets se partagent la Une des journaux congolais

Les journaux congolais visités par APA ce mercredi traitent de divers sujets dont la création d’une Commission nationale de transparence et de responsabilité, envisagée par le Congo dans le cadre de sa bonne gestion des finances publiques.« Le Congo va être doté d’une Commission nationale de transparence et de responsabilité », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville qui rapporte que « Les députés ont adopté, le 1er avril (…), le projet de loi portant création, attributions, composition et fonctionnement de cette structure considérée comme une autorité administrative indépendante ».

« La création de cette structure intègre les directives de la Cémac (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale) pour la bonne gestion des finances publiques et donc la bonne gouvernance », souligne le journal.

Ce même journal se fait également l’écho des menaces de sanctions proférées par le président de l’assemblée nationale, Isidore Mvouba contre les députés absentéistes dans les commissions à l’hémicycle au moment où La semaine africaine fait un clin d’œil sur la délinquance et la violence entretenue par les jeunes âgés de 10 à 35 ans appelés « bébés noirs » à Brazzaville.

Sur ce sujet, le journal informe que « le conseil consultatif de la société civile, des organisations non-gouvernementales et une plateforme d’ONG qui œuvre dans la lutte pour les droits de l’homme ont, par la voix de leur secrétaire générale, déploré les viols, braquages, vols et assassinats entretenus par les jeunes de 10 à 35 ans en zone urbaine ».

Il a ainsi invité la société congolaise « à entreprendre des actions biens mesurées et ciblées pour combattre le phénomène ».

Les journaux se sont par ailleurs intéressés au décès de l’artiste musicien de la RDC, Lutumba Simaro, survenu le 30 mars dernier à Paris à l’âge de 81 ans, suite à une longue maladie.

Louant son œuvre qui a fait des émules sur les deux rives du fleuve Congo, Le patriote souligne que « Lutumba Simaro, ce virtuose de la guitare de la rumba, auteur compositeur prolifique, a tiré sa révérence à 81 ans ».

« Le baobab a tiré sa révérence à 81 ans » titre de son côté La semaine africaine avant de signaler que Simaro laisse derrière lui « une richissime discographie comprenant des joyaux artistiques comme ‘’Mabelé (terre) », ‘’Ebalé à Zaïre (fleuve Zaïre) ‘’ et bien d’autres ».

L’an 3 du président Touadera en vedette dans la presse africaine

Le troisième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du Président Gaston Touadera est le sujet favori des journaux centrafricains reçus ce mercredi à APA.« Le Président Faustin-Archange Touadéra évoque les avancées de ses trois ans de pouvoir» titre l’Agence Centrafricaine de Presse (ACAP) avant de rappeler que le chef de l’Etat s’est adressé à ses compatriotes, samedi dernier, à l’occasion du troisième anniversaire de son accession à la magistrature suprême et les a invités à se mobiliser pour la paix et le développement de la République centrafricaine.

Dans un discours axé notamment sur l’éducation, la santé, les infrastructures et l’agriculture, le Président Touadéra a insisté sur quatre autres points : la restauration de la paix, la sécurité, la confiance entre l’Etat et le peuple et le renouvellement économique, note l’ACAP.

Le journal l’Expansion consacre également sa parution au bilan de l’an 3 de Faustin Touadéra en posant cette question : « l’armée est-elle réellement debout et opérationnelle ? ». Pour sa part, le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) rappelle qu’un programme pilote du désarmement des rebelles a été mené avec succès avant le lancement du grand programme du désarmement.

« La perspective actuelle est d’atteindre toutes les régions, surtout avec la signature de l’accord de paix avec les 14 groupes armés », écrit le RJDH qui soutient que « quatre zones de défense militaire, un bataillon parachutiste et des forces spéciales ont été créés pour la reconstruction de cette armée ».

La Loi quinquennale de programmation militaire 2019-2023 permettra aux FACA d’être dotées de moyens nécessaires pour leur restructuration. 1023 jeunes sont en recrutement dans l’armée et 232 ex-combattants ont été incorporés, informe le RJDH.

S’intéressant à cette même actualité, Le Petit Observateur Centrafricain interpelle le Chef de l’Etat en ces termes « Monsieur le président, 3 ans ensemble avec des gens qui veulent voler et manger seulement pour leur ventre, faut-il les caresser toujours ? ». Adrénaline Info semble lui répondre avec cette déclaration du Président Touadera : « mon ambition est de faire de la RCA un pays sans armes ».

Sur un autre sujet, Corbeau News annonce que le ministre de la Jeunesse et des Sports, Lionel Régis Dounda, a été agressé dans son bureau à Bangui.

« D’après les services de la police qui sont arrivés tard sur le lieu de l’incident, l’acte barbare et criminel a eu lieu le mercredi 27 mars dernier vers 8h30 au stade 20 000 places où se trouve le cabinet du ministre », écrit le journal.

Selon Corbeau News, les criminels, qui ont probablement suivi de près le ministre Dounda dans ses mouvements, l’ont encerclé après son arrivée au bureau. En dépit de la présence de son garde du corps, le ministre a été tabassé par une dizaine de personnes visiblement en colère. Il s’en est tiré avec quelques légères blessures sur le corps, indique Corbeau News.

« L’agression subie par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis Lionel Dounda, le mercredi 27 mars par des jeunes identifiés comme appartenant au Conseil National de la Jeunesse intervient 24 heures après un arrêté qu’il avait pris pour suspendre les activités du bureau exécutif du CNJ en fin de mandat », informe le RJDH.

Kodi Mahamat, pdt de la Céni tchadienne : «je ne suis pas membre du parti au pouvoir»

Le nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) du Tchad, Kodi Mahamat, a présenté ses charges comme le résultat d’un «consensus» et non d’une opportunité politique, soulignant qu’il n’est pas membre du Mouvement patriotique du salut (MPS, pouvoir) pour attendre un coup de pouce de ce dernier. «Si j’étais un militant du MPS, je n’aurais pas à me cacher», a notamment dit dans un entretien exclusif à APA, Kodi Mahamat, soulignant avoir postulé à la présidence de la Céni en déposant comme n’importe  quel Tchadien son curriculum-vitae.

 «Quelqu’un d’autre aurait pu être nommé à ma place», a-t-il ajouté, avant de révéler que c’est «avec émotion» qu’il a appris que le choix des membres de la Céni a été porté sur sa personne.

C’est le 26 mars dernier que Kodi Mahamat a été désigné par consensus président de la Céni, une mesure contestée depuis lors par l’opposition démocratique.

Se disant «animé d’un sentiment de responsabilité avec un grand défi à relever», il a martelé : «Je suis cadre et responsable depuis 27 ans, donc je sais ce qu’être responsable. Je plaide pour qu’il y ait une grande sérénité, que la sérénité règne de part et d’autre».

«La tâche qui m’attend, a-t-il souligné, est particulièrement lourde. C’est une mission particulièrement sensible, exaltante et je pense que j’en mesure toute l’ampleur. C’est une mission sensible, donc je n’exclus pas que je fasse l’objet de tiraillements de part et d’autre».

 A la question de savoir pourquoi il été choisi pour diriger la Céni, il a répondu : « C’est peut-être qu’ils ont misé sur le fait que, dans cette lourde mission, je me dois d’être objectif, transparent et rigoureux. Je pense que c’est le seul paravent qui pourrait me permettre de faire face à tous ces tiraillements».

Droits de l’homme, politique et économie en couverture des journaux camerounais

Un gouvernement qui se remue pour redorer son blason sur le front du respect des droits humains, alors que les sphères politique économique restent désespérément sinistrées, sont les sujets phares des journaux camerounais parus mercredi.«Rapport 2019 de Human Rights Watch : le gouvernement dénonce» ; «Allégations non fondées de l’ONG Human Rights Watch : le gouvernement dénonce». En chœur, les quotidiens à capitaux publics et privés Cameroon Tribune (CT) et Épervier, respectivement, relaient les propos outrés tenus la veille par le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, s’insurgeant contre l’organisation non gouvernementale attribuant, aussi bien aux sécessionnistes qu’aux forces de défense et de sécurité, la responsabilité des exactions commises sur des centaines de civils dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Et, alors que CT se contente prudemment de publier l’intégralité du communiqué gouvernemental sur le sujet, son confrère s’étrangle littéralement, estimant que l’ONG jette l’opprobre sur l’armée camerounaise, qui même en zone de conflit ne se départit pas de ses obligations républicaines.

«René Emmanuel Sadi n’est pas passé par quatre chemins pour indiquer qu’en minimisant les actes odieux des bandes armées, HRW prend partie pour elles. Une attitude que condamne le gouvernement camerounais en même temps que les actes des sécessionnistes», prolonge le bihebdomadaire Repères, rappelant que le rapport décrié par Yaoundé fait état d’au moins 170 morts et des centaines d’habitations incendiées dans les deux régions anglophones du pays en 6 mois.

Et le gouvernement, renchérit Le Messager, menace désormais de rompre avec les partenaires humanitaires qu’il appelle à plus de responsabilité au risque de perdre non seulement leur crédibilité, mais aussi leur relation avec le Cameroun.

Sauf que le même régime, s’empresse d’ajouter Repères sous le titre «Motions de soutien à Paul Biya : 36 ans d’enfumage», aurait tort de penser que ses multiples sorties outrées constituent un signe de crédibilité : l’élite politique et administrative, militant au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), rivalise d’ingéniosité et d’hypocrisie pour la signature des motions de soutien au président de la République, mais l’ampleur de la pratique contraste fort avec les actes et résultats.

«Pour se convaincre que les signataires sont mus par autre chose que le soutien véritable, il n’est qu’à voir que les motions sont régulièrement signées par tout le monde : les absents, les morts, les prisonniers, des personnalités dont les fonctions interdisent un tel engagement, etc.»

À propos de mort, celle, par arme blanche vendredi dernier dans la métropole économique, Douala, d’un élève assassiné par un racketteur dans l’enceinte de son établissement scolaire, rebondit dans les colonnes de The Guardian Post, CT, Le Jour et Mutations, à la faveur d’une mesure prise la veille par le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, de suspendre pour 3 mois des infirmières qui, plutôt que de tenter de sauver l’infortuné en salle d’urgences, auront passé leur temps à filmer le blessé avec leurs téléphones androïde avant d’en poster les images sur les réseaux sociaux.

Saluant lui aussi la mesure ministérielle, Le Messager s’en prend violemment à ces infirmières photographes, plutôt qu’urgentistes, qui laissent un malade se vider de son sang avant de rendre l’âme.

Les 3 infirmières sont accusées par leur hiérarchie de «manquement à l’éthique et la déontologie professionnelle», précise le Jour alors que, pour Mutations, en sanctionnant ces réalisatrices en herbe de films d’horreur, le gouvernement atténue la douleur des Camerounais sur ce drame, et donne à espérer que les responsabilités autour de ce scandale seront établies et les coupables punis.

«Comment ne pas penser que ces infirmières auraient pu être plus utiles autrement ? Et si elles n’avaient concrètement rien à faire là, pourquoi encombrer cet espace ?» s’étrangle CT.

Faut-il, finalement, avoir peur des urgences ? s’interroge lourdement Repères, pour qui le décès tragique, du fait d’une négligence du corps médical dans ces services spécialisés, de Bleuriot Rosmann Tsanou, élève en classe de 2nd C au lycée bilingue de Deïdo, vient remettre sur la sellette la prise en charge des patients souvent à l’article de la mort, du fait d’un plateau technique inadéquat et de l’insouciance professionnelle de certains personnels.

Le même niveau d’amertume transparaît quelques pages plus loin lorsque la publication constate que le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), jadis présenté comme la boussole du développement du pays, n’a pas produit les effets escomptés : en 10 ans de mise en œuvre, le taux de croissance de 4,5% n’a pas permis de faire reculer la pauvreté, au contraire, elle s’est accrue et cela peut s’observer à mesure que l’on s’éloigne du centre de décisions.

Là où les choses semblent évoluer dans la bonne direction, répond en écho L’œil du Sahel, c’est dans le domaine des matériaux de construction avec l’annonce, par les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), de l’augmentation de l’ordre de 25% de sa production dans l’usine de Figuil (Nord) dès 2020.

La bataille du ciment aura lieu, assure Le Quotidien de l’Économie, revenant sur l’inauguration, la veille par le même opérateur dans la banlieue de Yaoundé, la capitale, de sa 3ème unité de production dans le pays.

Avec tous les projets d’infrastructures dans lesquels est engagé le Cameroun, la demande interne va s’accroître à un rythme annuel de 10%, de quoi aiguiser les appétits, confirme Mutations.

Le diamant centrafricain au menu de la visite du président Touadéra en Belgique

En visite à Anvers (Belgique), capitale mondiale du diamant, le chef de l’État Centrafricain Faustin-Archange Touadéra a fait plusieurs rencontres avec des sociétés spécialisées dans l’exploitation des mines pour promouvoir le diamant centrafricain.Dans cet optique, Faustin Archange Touadéra a échangé avec Nishit Parekh et Stéphane Fischer, respectivement président du Conseil d’Administration et président du Centre Mondial du Diamant (World Diamonds Center) pour aborder plusieurs questions.

Le président centrafricain a ensuite présidé deux réunions avec les diamantaires avant de se rendre au musée du diamant où il fait un plaidoyer en faveur de la levée de l’embargo imposé par le processus de Kimberley pour lutter contre les diamants de sang en Centrafrique

Pendant ces rencontres, le Président Touadéra a exhorté les grandes sociétés de diamants comme Deebers et Alrosa à venir s’installer en République centrafricaine afin de barrer la route aux fraudes dans le secteur.

Selon lui, il faut établir un plancher minimum sur la base duquel les entreprises les plus solides seraient en mesure de démontrer des exportations officielles d’un certain volume. «Tous les bureaux d’achat existants peuvent démontrer leur capacité à formaliser les exportations et à se retirer de tout engagement dans le circuit informel », at-til dit.

Faustin-Archange Touadéra a promis aux diamantaires du monde, un décret présidentiel, modifiant le décret d’application du Code minier et créant l’obligation pour les bureaux d’achat d’exporter au moins 1,75 milliards F CFA de diamants par trimestre (environ 3 millions USD) et la suspension ou le retrait de l’agrément pour les bureaux d’achat qui ne démontreraient pas le montant minimum d’exportations.

«Des solutions à la relance du commerce du diamant centrafricain, réputé jadis pour sa qualité, doivent être trouvées ensemble avec les partenaires du secteur », a indiqué le président centrafricain, appelant la communauté du diamant et certains Etats à aider son pays à lutter contre les prédateurs dans le domaine du diamant. « Il s’agit notamment de trouver des mécanismes pour rapatrier au profit de l’Etat centrafricain les lots de diamant illégalement exportés et saisis», a-t-il conclu. 

 

La douane camerounaise pour plus de contrôle dans les frontières du pays

La Direction générale des douanes (DGD) a, dans un message parvenu mardi à APA, lancé une alerte pour le renforcement des mesures de contrôle et de sécurité aux frontières du Cameroun, à travers notamment ses ports et aéroports, faisant suite à l’annonce de la présence de faux vaccins contre la méningite dans la sous-région.Cette alerte fait suite aux informations de l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) faisant état de la circulation, dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, de faux vaccins contre la méningite.

Des sources proches du dossier affirment qu’il y a, parmi les pays ciblés par l’OMS, le Nigéria, pays voisin qui partage avec le Cameroun une frontière terrestre et maritime de 1500 km environ.

D’ailleurs, une cargaison en provenance de ce pays aurait été bloquée à la frontière camerounaise dans sa partie septentrionale. Au même moment, « des trafiquants (ont) fui, abandonnant leur colis pendant un contrôle de routine dans un poste douanier », a-t-on appris.

Toutefois, précise le directeur général des douanes, Fongod Edwin Nuvaga, la « vigilance maximale » est de mise en ce qui concerne les cargaisons de médicaments et produits pharmaceutiques importés.

Par ailleurs, l’administration douanière a requis la collaboration des autres administrations compétentes, notamment les autorités sanitaires et les forces de maintien de l’ordre pour vérifier systématiquement les autorisations d’importation de tous les importateurs de médicaments et produits pharmaceutiques entrant sur le territoire camerounais.

Cameroun : 108 milliards de FCFA de la Banque des communes aux municipalités

La Banque des communes encore appelée Fonds spécial et d’équipement inter communale (Feicom), a reversé une somme de 108,8 milliards de FCFA aux 374 Collectivités territoriales décentralisées (CTD) du pays au cours de l’exercice 2018, rapporte une note de cette entreprise publique parvenue, mardi à APA.Cette enveloppe a connu une hausse de plus d’un milliard de FCFA par rapport aux prévisions qui tablaient sur un montant de 107,3 milliards FCFA de recettes.

Selon le directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa cité par la note, « une partie très importante de ces ressources, soit un montant de 83,77 milliards FCFA, a été mise à la disposition des communes et communautés urbaines dans le cadre des opérations de redistribution des impôts communaux soumis à péréquation ».

Ces ressources ont permis aux édiles de mieux exécuter leurs plans d’actions, aussi bien pour le fonctionnement que pour l’investissement, s’est félicité M. Akoa.

Ainsi, 57,28 milliards FCFA ont permis de financer 295 projets dans 179 communes, notamment dans les secteurs de l’éducation, eau et assainissement, électricité, santé, commerce et infrastructures.

En dehors de ces actions globales, le Feicom a remis une somme de 4,7 milliards de FCFA aux mairies de la région de l’Extrême-nord du pays dans le cadre d’un accompagnement spécial en vue de juguler les difficultés générées par des attaques de la secte terroriste Boko Haram.

Pour cette année, la Banque des communes compte aller plus loin en mobilisant 110 milliards de FCFA pour soutenir le développement des communes camerounaises.

La violence s’écrit en lettres de sang dans les journaux camerounais

Un célèbre producteur de musiques mortellement agressé à son domicile, un lycéen poignardé à mort le jour de la remise des bulletins de notes du 2ème trimestre et l’interminable guerre sécessionniste anglophone, marquent d’une empreinte particulière les colonnes des journaux camerounais publiés mardi.«Douala : qui a tué Jean Pierre Saah ?» l’interrogation s’affiche en pied de couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, mais aussi de son confrère Le Messager à propos de celui qui a permis l’éclosion de plusieurs talents, ou consacré le succès de la musique locale et étrangère, assassiné dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile à Douala, la métropole économique, et dont les bourreaux continuent de courir.

À l’annonce de son décès, beaucoup de personnes ont cru à un poisson d’avril, soupire Mutations. C’est que, renchérit Le Jour, la nouvelle a rapidement été assimilée à une blague de mauvais goût, au vu de la date.

Pour la famille artistique, c’est un véritable choc, décrit la première publication citée, beaucoup n’en reviennent pas encore et les circonstances du drame en rajoutent une couche.

«En effet, Jean Pierre Saah a fortement marqué la culture camerounaise et africaine dans la période comprise entre la fin des années 1990 et le début des années 2000. Avec sa maison JPS Production, il a produit plusieurs des grands artistes camerounais et africains de l’époque et de l’heure.»

Allongé sur le sol au salon, les mains et pieds ligotés dans le dos, l’homme de 65 ans a été étranglé à l’aide de lacets et de vêtements déchirés par des hommes, au moins 7, agissant à visage découvert, détaille The Guardian Post.

Et Mutations de rappeler que le producteur a disparu des hits depuis une décennie, son nom n’apparaissant plus que dans la chronique des faits divers, suscitant des rumeurs aussi folles les unes que les autres, certains allant jusqu’à lui attribuer des connections avec des réseaux d’arnaque à l’étranger.

Ce célèbre personnage suscitait en effet les rumeurs les plus controversées sur sa fortune, confirme The Guardian Post, s’empressant aussitôt d’embrayer sur les 200 personnes, présumés membres de mouvements sécessionnistes, arrêtées pendant le week-end dans la localité de Mutenguene (Sud-Ouest).

La crise anglophone déborde de plus en plus dans la région voisine du Littoral, prolonge Mutations, rendant compte d’une nouvelle attaque attribuée aux séparatistes, survenue la veille dans la localité de Penda-Mbokoet au cours de laquelle 3 gendarmes ont été atteints par balles.

Dans les colonnes de The Watchdog Tribune, c’est le ministre de l’Administration territoriale, qui déplore le taux de mortalité élevé, dans les buissons, des jeunes enrôlés par les forces sécessionnistes. Et Paul Atanga Nji de les appeler à désarmer avec la promesse d’une formation et d’un capital financier pour débuter dans la vie professionnelle.

Un jeune qui n’a plus aucune chance de se reconvertir, c’est Bleuriot Rosmann Tsanou, élève en classe de 2ndC au lycée bilingue de Deïdo, mortellement poignardé vendredi dernier par un racketteur dans l’enceinte de l’établissement situé dans la métropole économique et qui arrache ce cri d’indignation à Cameroon Tribune : «Établissements scolaires : les violences de trop».

Pour la publication, ce drame est loin de constituer un acte isolé : nombre d’élèves, d’enseignants et d’encadreurs en charge de la discipline dans le pays, sont victimes de divers actes de violence au sein des établissements scolaires, une spirale qui va grandissant.

L’affaire dans l’affaire, rappellent Mutations et The Guardian Post, ce sont ces infirmières de l’hôpital où le jeune blessé a été conduit d’urgence, et qui plutôt que de s’affairer pour sauver une vie ont, massivement, actionné la caméra de leur téléphone pour filmer l’agonie de l’infortuné, avant de poster ces images insoutenables sur les réseaux sociaux.

Boko Haram dans l’Extrême-Nord, velléités sécessionnistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, insécurité galopante dans l’Adamaoua et à la frontière avec la République centrafricaine, flot de réfugiés étrangers et de déplacés internes, revendications post-élection présidentielle, injonctions des milieux diplomatiques américains et de l’Union européenne au gouvernement, tir de barrage médiatique à l’intérieur et à l’étranger contre Yaoundé : voilà bien un éventail explosif qui exhale comme une orchestration subtile de tous ces facteurs vers une fragilisation du pouvoir savamment programmée et méthodiquement planifiée, résume, dépité, l’ex-journaliste Zacharie Ngniman dans les colonnes de Mutations.

«C’est le lieu de relever que depuis 1982, année de son accession à la tête de l’État, l’analyse sur le parcours de Paul Biya fait ressortir, en lieu et place d’une magistrature présidentielle apaisée, un saut d’obstacles permanents vaincus pour la plupart grâce à un sursaut de courage et d’abnégation. Mais pas seulement. En effet, un regard approfondi permet d’établir sans conteste que si l’État, socle de la Nation, se montrait faible, nous péririons.»

Cameroun : 2000 athlètes pour la 23ème édition des Jeux scolaires

Deux mille élèves vont prendre part, dès demain mardi à Yaoundé, à la 23ème édition des Jeux scolaires a appris APA ce lundi auprès de la Fédération nationale de sports scolaires (Fenasco).Pour ces jeux, les athlètes provenant d’établissements scolaires des dix régions du pays vont s’affronter dans onze disciplines collectives et individuelles. Il s’agit entre autres de l’athlétisme, du basketball, du football, du handball, du judo, du tennis de table et de la natation.

Pour ce qui est de l’organisation, la Fenasco a indiqué qu’elle a « choisi quatre sites pour abriter les compétitions pour que tout se passe sans problème. Plusieurs compétitions pourront se dérouler simultanément ».

Faisant le point, le Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea a précisé que « nous sommes déjà prêts à plus de 90 % » et par conséquent les compétitions se tiendront dans de bonnes conditions. Poursuivant, il a souligné que « toutes les mesures ont été prises pour la réussite de cet évènement ».

La Fenasco A est une compétition qui regroupe les établissements scolaires secondaires tandis que la Fenasco B, dont le coup d’envoi est prévu la semaine prochaine, concerne les établissements scolaires de l’enseignement primaire.

Au Cameroun, les compétitions interscolaires ont permis à plusieurs jeunes d’éclore. Parmi ceux-ci, il y a Issa Hayatou, ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), la légende vivante Roger Milla, l’ex-gardien des Lions indomptables Joseph-Antoine Bell et la méga star Samuel Eto’o en football, Françoise Mbango Etoné en athlétisme et Justin Bowen en volley-ball.

La BGFIBank Gabon dément la supposée « disparition mystérieuse » de 1,5 milliard de ses comptes

La BGFIBank a indiqué, lundi par voie de communiqué, que les opérations comptables de l’ensemble du Groupe et celles de sa filiale gabonaise sont conformes aux normes en la matière, rejetant ainsi en bloc, des informations sur la « disparition mystérieuse » de 1,5 milliard de FCFA.« Suite à la publication d’un article paru dans l’édition du 25 mars 2019 de l’hebdomadaire Jeune Afrique et relayé sur les réseaux sociaux, BGFIBank Gabon tient à rassurer sa clientèle, ainsi que l’opinion publique, de son respect scrupuleux des procédures comptables et des règles qui régissent la gestion des comptes de ses clients », précise le communiqué.

« Attaché au respect des principes de droit, BGFIBank Gabon réitère sa totale confiance en la Justice gabonaise (puisque) c’est en effet devant elle et non dans les médias que doivent être vidés les contentieux », dit la BGFIBank dans sa missive.

« Serein quant à l’issue de la procédure judiciaire en cours, BGFIBank Gabon se réserve le droit d’entreprendre toute action afin d’obtenir réparation suite aux propos diffamatoires tenus à son endroit », rapporte le communiqué.

Selon des sources proches du dossier, il faut remonter à octobre 2018, lorsque Alfred Bongo Ondimba, fils de l’ancien président de la République gabonaise Omar Bongo Ondimba a déposé une plainte contre BGFIBank après « la disparition » de 1,5 milliard de FCFA du compte de son étude notariale.

 

Six kg d’héroïne saisie sur une Tanzanienne à l’aéroport de Bamako

L’Office central des stupéfiants du Mali (OCS) annonce, dans un communiqué reçu lundi à APA, avoir saisi, vendredi dernier, six kilogrammes d’héroïne d’une valeur de 250 millions de FCFA sur une passagère « de nationalité tanzanienne » en provenance de Johannesburg (Afrique du Sud).La mise en cause, âgée de 26 ans et répondant au nom de Liliane Emanuel Paula, avait « dissimulé la drogue dans le double fond de sa valise », précise l’OCS, ajoutant que la marchandise avait une autre destination que le Mali.

Cette saisie à bord d’un vol de Rwanda Air constitue la première du genre opérée en 2019 à l’aéroport international président Mobibo Keita-Senou de Bamako.

Les enquêtes se poursuivent pour trouver d’éventuels suspects liés à cette affaire.

Flambée des prix de consommation des ménages au Cameroun (rapport)

Les prix à la consommation finale des ménages ont bondi de 1,4 et 2,8% en février à Douala et Yaoundé, les métropoles économique et politique du Cameroun, selon les résultats d’une enquête publiée lundi par l’Institut national de la statistique (INS).Pendant la période étudiée, l’indice des prix à la consommation (IPC) est également passé à 0,2 et 0,8% dans l’une et l’autre ville, après avoir régressé de 0,5% en janvier d’avant, une hausse mensuelle attribuée principalement au renchérissement des prix des produits alimentaires, des boissons alcoolisées et tabacs, des meubles, articles de ménage et d’entretien courant du foyer.

À Douala, par rapport à la période correspondante en 2018, le niveau général des prix progresse au même rythme que le mois précédent (+2,2%), une hausse provenant principalement de l’accroissement des prix des biens et services divers (+4,4%), des restaurants et hôtels (+4,2%),des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (+4,1% après +3,9% le mois précédent), ainsi que des produits alimentaires(+3,7%).

Sur les douze derniers mois, le niveau général des prix dans cette ville a progressé de 1,1%, après +0,9% en janvier 2019 et avec un taux d’inflation sous-jacent de 1,1%.

Les tensions inflationnistes observées à Douala n’ont donc pas été seulement entretenues par les produits frais (+1,4%), fait observer l’INS, relevant par ailleurs que les prix de l’énergie ont baissé de 0,2%, alors que ceux des biens importés progressaient de 2,3% et ceux des biens locaux de 0,7%.

S’agissant de Yaoundé, et par rapport à la période correspondante en 2018, le niveau général des prix a augmenté de 2,7%, après +2,0% de janvier 2019, une hausse attribuée principalement au renchérissement des prix des produits alimentaires(+5,8%), des restaurants et hôtels (+4,8%), des articles d’habillement et chaussures (+2,4%) ainsi que ceux de l’enseignement (+2,1%).

Sur les douze derniers mois, le niveau général des prix dans la capitale, où l’inflation est en outre plus d’origine externe(+2,5%)qu’interne(+1,2%), croît de 1,5% en février 2019, après +1,3% le mois précédent avec un taux d’inflation sous-jacent se situant à 1,9%.

Sur toute l’année 2018, l’INS a par ailleurs noté un taux d’inflation en accélération de 1,1%, après une évolution de 0,6% en 2017, une remontée du niveau général des prix due en grande partie au renchérissement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (1,2%), des articles d’habillement et chaussures (1,9%) ainsi que des restaurants et hôtels (1,7%).

Contrairement aux prix des boissons alcoolisées et non alcoolisées, qui viennent de connaître une augmentation comprise entre 50 et 100 FCFA au détail, le rapport ne prévoit pas de hausse des prix des produits pétroliers à la pompe pendant l’année en cours.

Par ailleurs, met en garde l’INS, la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste persistante, pourrait perturber davantage la production agricole locale et les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), considérée comme la plus grande entreprise agro-industrielle (banane, hévéa et palmier à huile) nationale et aujourd’hui au bord de la ruine.

Pour 2019, où le taux d’inflation pourrait se situer autour de 2%, soit en deçà de la norme communautaire (3%), l’INS exhorte le gouvernement à poursuivre sa politique d’inclusion socioéconomique, notamment par le maintien du soutien aux services sociaux de base, par un approvisionnement des marchés, à prix raisonnables, en produits alimentaires de grande consommation et par l’intensification de la lutte contre les pénuries artificielles.

Vent de sinistrose en couverture des journaux camerounais

Le moins que l’on puisse penser, à parcourir les journaux camerounais parus lundi, est que rien ne va sur les plans aussi bien de la crise anglophone que de l’insécurité en général en passant par l’économie, la gouvernance, la politique ou encore le sport.«Nord-Ouest/Sud-Ouest : de la crise politique au désastre social et économique». Le titre, pour désespérant qu’il est, trône en couverture de Défis Actuels, généralement modéré et qui constate, ahuri, qu’en trois ans de violence sécessionniste les morts se comptent par centaines et les déplacés par milliers, en même temps que les prestations sociales essentielles (écoles, hôpitaux) sont presque à l’arrêt, l’activité économique étant quant à elle en quasi extinction.

C’est la guerre ouverte, depuis deux années, entre le pouvoir central et les séparatistes autoproclamés de l’État imaginaire qu’ils appellent «Ambazonie» avec un lourd bilan, soupire la publication : plus de 500 civils tués alors que, officiellement, aucun chiffre n’est rendu public sur le nombre de morts et de blessés enregistrés dans les deux camps.

Les combattants sécessionnistes détestent particulièrement ses cérémonies d’enterrement dans la région, notamment pour l’élite anglophone travaillant dans la partie francophone du pays, les obsèques sont constamment perturbées par des attaques sécessionnistes, décrit L’Essentiel à la lumière d’une attaque séparatiste survenue samedi soir dans le Nord-Ouest, après l’inhumation d’un célèbre médecin dont la famille est pourtant connue pour ne pas faire partie des caciques du régime.

Les derniers chiffres de la crise sécessionniste sont terribles, s’exclament Émergence et The Median : alors que l’ONG Human Rights Watch dénombre plus de 170 civils tués en 6 mois, le seul diocèse de Kumbo, non loin de la zone où une tentative de prise d’otages a avorté en fin de semaine dernière comptabilise plus de 370 morts et plus de 750 maisons incendiées.

Et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les atrocités, précisent The Post et Le Guideon, viennent aussi bien des groupes armés que des forces de défense et de sécurité, au moment où des leaders de la cause indépendantiste annoncent la mise sur pied d’un Conseil de libération de leur zone.

On en vient, renchérissent The Sun, The Media et The Guardian Post, jusqu’à oublier qu’un des leaders sécessionnistes, Sisiku Ayuk Tabe et 9 de ses lieutenants, extradés du Nigeria depuis plus d’un an, sont devant le tribunal militaire de Yaoundé, la capitale où ils sont notamment poursuivis pour terrorisme et propagation de fausses informations.

Or, relatent les trois journaux, après avoir longtemps occupé la place des martyrs du mouvement anglophone, les accusés adoptent désormais une posture offensive qui embarrasse la cour.

La justice occupe également le haut de l’affiche dans L’Essentiel, qui consacre tout un dossier à la reprise de l’«Opération épervier» censée lutter contre les criminels économique et qui, selon le tri-hebdomadaire, a inauguré une nouvelle méthode de collaboration avec les limiers du Contrôle supérieur de l’État et du Tribunal criminel spécial (TCS) : les dénonciations.

«Des fonctionnaires ou hommes d’affaires, lésés ou non dans des transactions compliquées avec des gestionnaires indélicats, trouvent du plaisir depuis quelques temps à dénoncer et à voir mettre sous les verrous, ceux qui prennent des libertés avec la fortune publique. Ceux qui sont déjà épinglés ne veulent pas assumer seuls les conséquences des actes posés en coaction. Ils livrent donc, une fois en détention, les secrets des complices supposés ou réels, donnant ainsi du grain à moudre à l’appareil judiciaire qui se sert de ces indices pour mieux creuser et épingler les coupables.»

Des dénonciations, il en est également question dans les colonnes de Sans Détour à propos de la mal-gouvernance à la Cameroon Telecommunications (Camtel) : la procureure générale du TCS, apprend-on, vient de recevoir un brûlot dans lequel l’auteur, anonyme cette fois, dénonce les incongruités des dernières nominations, de même que l’endettement démentiel qui risquent de précipiter le dépôt de bilan de l’entreprise publique.

Autre société d’État sur la sellette dans InfoMatin, c’est la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) oùles prestataires de services, qui ne sont plus payés depuis des années, se voient imposer une ponction conséquente de 30% pour se faire payer sur fond de bakchich, par une entreprise qui se meurt.

De l’eau potable, mais aussi de l’électricité, il en est question dans les colonnes de Repères qui, en grande manchette, se fait l’écho de l’exaspération des populations qui vivent un véritable calvaire avec des coupures faisant désormais partie de leur quotidien et qui causent d’énormes désagréments.

«On dirait que tous les acteurs de la chaîne de production et de distribution de l’eau et de l’électricité se sont passé le mot pour pourrir l’existence aux Camerounais. Et au même moment. Tant ces derniers temps, qui semblent une éternité, le quotidien des habitations de nos villes, et pire des zones rurales, est fait de coupures d’eau et d’électricité tellement récurrentes qu’elles ont fini par devenir des produits précieux.»

Dans un registre pas très éloigné, Intégration analyse le flop des partenariats public-privé (PPP), initiés en grandes pompes depuis 6 ans par le gouvernement et qui, finalement, s’avèrent des flops retentissants du fait, entre autres, de l’impréparation, d’un cadre juridique inadapté, de logiques mercantilistes, de lourdeurs administratives et de l’appropriation insuffisante du concept.

Un autre échec, tout aussi retentissant et qui fait le titre principal de La Météo, concerne la livraison par le Cameroun des infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019 ayant finalement connu «un glissement» en 2021 : prévus pour livrés en fin mars, aucun des chantiers (sportifs, hôteliers, routiers, aéroportuaires, médicaux, télécommunicationnels, etc.) n’est aujourd’hui proche du stade des finitions.

«Les autorités avaient annoncé la date du 31 mars comme délai de rigueur pour la livraison des projets de cet événement, appuie L’Anecdote. Outre l’avancement poussif de certaines infrastructures, l’on constate des arrêts de travaux ici et là et le retrait de certains marchés à des entreprises pour incompétence.»

Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, qui a entrepris de faire «le tour des chantiers», est pourtant formel : sur le terrain, malgré quelques difficultés, les travaux se poursuivent.

Un mort et des maisons inondées, suite à une forte pluie à Brazzaville

Une pluie diluvienne s’est abattue ce week-end sur Brazzaville, faisant un mort et plusieurs maisons inondées dans le quartier « La Base », situé au septième arrondissement de la capitale congolaise.La victime, une sexagénaire dénommée Maman Henriette NGang, marchait sur un pont en bois pour rentrer à son domicile quand elle a été surprise par une forte pluie, samedi soir.  Ayant glissé, elle a perdu l’équilibre et est tombée dans une mare de boue surplombée par le pont, a confié à APA un habitant du quartier.

D’après un autre témoignage, ce sont les incessants aboiements  d’un chien qui ont suscité la curiosité des riverains du pont et permis la découverte du cops sans vie de la vieille femme, engluée dans la boue.

La dépouille mortelle a été déposée à la morgue par les services de la mairie de cet arrondissement. Par ailleurs, plusieurs maisons bordant les ruelles de cette zone du quartier ont été englouties par la boue, obligeant les sinistrés à s’abriter momentanément chez des voisins.

Ces sinistres, affectant à chaque pluie les quartiers de ce septième arrondissement, ne sont pas nouveaux dans cette localité dont le maire dit toujours attendre les financements de l’Etat pour y faire face.

Suite à ce drame, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission chargée de faire face aux érosions dans les grandes villes du pays, notamment Brazzaville et Pointe-Noire.

Motos-taxis au Congo:les clients contents, les conducteurs se frottent les mains

En pleine expansion au Congo, les motos-taxis font le bonheur des populations qui, charmées par la praticabilité de ces moyens de transport, les sollicitent à tout bout de champ. Au grand bonheur des conducteurs, toujours prêts à se rendre dans les quartiers les plus enclavés, là où les voitures particulières ou les cars de transport en commun ne peuvent aller.La bonne marche du secteur explique pourquoi les conducteurs de motos-taxis sont dés les premières heures de la matinée positionnés dans les différentes gares routières de Brazzaville, attendant l’arrivée des premiers clients.

Ainsi en est-il de Alexis Ngampika.  Trouvé à 5h30 du matin en train de chauffer son moteur,  cet ancien étudiant en sciences économiques confesse s’être converti conducteur de motos-taxi depuis deux ans.

Malgré son diplôme, il n’a pu trouver un emploi dans le secteur public encore moins dans le privé ; d’où l’option des deux roues. Un choix qu’il ne regrette pas tellement. Et pour cause, avec les 10.000 FCFA qu’il gagne quotidiennement à raison de 500 FCFA la course, « je parviens, dit-il, à nourrir ma femme et mon enfant, et parfois même à aider mes parents » actuellement  à la retraite.

Cependant, entre deux coups pédales pour déposer ou aller chercher un client dans les quartiers enclavés de Brazzaville, comme Gamakosso ou Le Domaine, le jeune homme trouve le temps de poursuivre les démarches pour trouver dans l’administration un emploi plus rémunérateur et moins stressant.

Peu disposé à lâcher le guidon, son collègue Judicaël Bayakissa, 30 ans environ, estime, lui, que conduire une moto-taxi est « un travail comme tout autre ». A l’entendre,  il joue avec ses autres collègues conducteurs un important rôle social, au motif que sans leurs engins « la vie serait un calvaire » pour les populations des quartiers enclavés.

S’investissant totalement dans son job, il révèle : « Je travaille même un peu au-delà de 21h pour faire un bon rendement et je totalise parfois 15 mille voire 16 mille FCFA par jour. Avec ça, je paie mon loyer et j’ai deux enfants dans une école privée ».

Interrogés, les clients apprécient presque tous les services rendus par les motos-taxis « Ces taxi-motos nous rendent des services énormes car le quartier où j’habite n’est pas desservi par les taxis ou les bus à cause de l’ensablement et des érosions, surtout en saison de pluie », dit Eugene Kabi, qui travaille au centre- ville de Brazzaville.

Pour sortir le matin de son quartier et aller attraper sur la Grande avenue le bus devant l’amener à son lieu de travail, Eugène prend chaque matin une moto-taxi. A la descente, il refait en sens inverse la même navette : bus pour quitter son lieu de travail et moto-taxi pour rallier son quartier enclavé.

Ce trajet est bien connu des femmes habitant comme Eugène dans les mêmes endroits et obligées chaque matin d’aller faire leurs emplettes dans les grands marchés du centre-ville de Brazzaville.

« On habite à deux kilomètres du lieu où on peut avoir un taxi ou un bus. C’est pourquoi, on est obligé de prendre les motos-taxis qui nous soulagent», explique Marie Odile Kanga, une ménagère du quartier Le Domaine.

Les Anges de Fatima remportent la coupe de la ligue de Bangui de football

Les Anges de Fatima ont remporté, dimanche au stade Barthélémy Boganda, la finale de la coupe de la ligue de football de Bangui en dominant Castel Foot par 3 buts à 1.L’équipe les Anges de Fatima a dominé son adversaire dans tous les compartiments du jeu en marquanté à la première mi-temps 2 buts contre 1 à Castel Foot. Le 3ème but a été marqué dans les dernières minutes du match.  

Les Anges de Fatima ont, pour gagner cette finale de la coupe de la ligue, battu en demi-finale l’Olympique Réal de Bangui par 2 buts à 0 et le Club As Tempête Mocaf en quart de final par 2 buts à 1.

Le parcourt de Castel Foot est marqué en demi finale par sa victoire contre  le Stade Centrafricain (SCAF) aux tirs au but par 4 contre 1.

Cameroun : SOGEA-SATOM sommé d’engager « des mesures correctives » sur le 2è pont du Wouri

Le gouvernement camerounais vient de sommer le consortium français Sogea-Satom chargé de la construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri à Douala, d’engager dans les meilleurs délais, des mesures correctives sur ce nouvel ouvrage en proie à des inondations.Dans un communiqué de presse dont APA a obtenu une copie dimanche, le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi demande à ce groupe français  de régulariser au plus vite cette situation alors que l’on attend l’inauguration officielle du pont ouvert à la circulation en fin d’année dernière.

«Il a été demandé à l’entreprise Sogea-Satom, mandataire du groupement des entreprises ayant conçu et réalisé le projet de construction du deuxième pont sur le Wouri et ses aménagements complémentaires, d’engager les mesures correctives, dans le cadre des obligations qui lui incombe, en période de garantie», informe le communiqué.

Il souligne qu’«en effet, il est apparu l’incapacité des évacuations des eaux de cet ouvrage hydraulique » lesdites inondations étant dues à «un dysfonctionnement prononcé de l’ouvrage hydraulique 0H5 situé sur la bretelle de l’ancien pont sur le Wouri».

Long de 800 mètres, le deuxième pont sur le Wouri dont le coût est estimé à 140 milliards de FCFA dispose de cinq voies de circulation, deux trottoirs et un viaduc ferroviaire.

Il enregistre  un trafic de 60 000 véhicules par jour, d’après des statistiques de la Communauté Urbaine de Douala (CUD).