Côte d’Ivoire: une plateforme électronique de recouvrement des recettes des collectivités instituée

Le gouvernement ivoirien a institué une plateforme technologique visant le recouvrement des recettes propres des collectivités territoriales et des Districts autonomes par voie électronique, a indiqué mercredi son porte-parole, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de perception des recettes propres des collectivités territoriales et des Districts autonomes par voie électronique », a dit M. Sidi Touré, relevant qu’ il s’agit d’un décret instituant « une plateforme technologique de recouvrement des recettes propres ».

Cette plate-forme électronique, dira-t-il, sera positionnée au niveau central notamment au Trésor public et devrait permettre de collecter les différentes ressources via des applicatifs qui seront disponibles auprès des différentes collectivités territoriales et des Districts autonomes. 

À travers cette mesure, l’Etat veut « moderniser les méthodes de recouvrement des ressources propres de ces entités territoriales en vue de réduire significativement les risques de déperdition et d’accroître le niveau des recettes pour la réalisation des projets de développement au niveau local ».

« Tous les contribuables soumis à la fiscalité locale et dont l’activité économique s’exerce sur le périmètre de la collectivité territoriale et ou du District autonome sont tenus d’utiliser cette plate-forme pour s’acquitter de leurs dettes fiscales », a-t-il poursuivi.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a initié ces dernières années, à travers les services des impôts et du Trésor, des plateformes électroniques permettant de payer ses taxes et impôts auprès de l’administration fiscale. Et ce, en vue de sécuriser ses recettes et faciliter le paiement de ses impôts.

Développement et politique, en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent divers sujets liés à la situation politique en Guinée Bissau et d’autres questions portant sur le développement local, avec l’inauguration, la veille, d’une importante infrastructure routière, dans l’Est du pays.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Bitumage du tronçon Fada-Bogandé : Finie +la Gnagna profonde+ dans 22 mois !», informant que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a lancé, hier mardi, les travaux de construction et de bitumage de la Route nationale n° 18 reliant Fada N’Gourma à Bogandé.

Selon le journal, cette infrastructure routière située dans la région de l’Est est prévue pour être réceptionnée dans 22 mois.

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait observer que «l’infrastructure coûtera 21 milliards de F CFA» financés par l’Etat burkinabè et ses partenaires.

En politique, le même quotidien privé consacre son éditorial à la crise en Guinée-Bissau, sous ce titre exclamatif: «La CEDEAO et un os nommé Vaz (José Mario, Ndlr)!».

Selon Aujourd’hui au Faso, la Guinée-Bissau présente en ce moment le visage d’un pays «au corps perclus des stigmates de l’instabilité et partage le même banc des Etats faillis que la Somalie, l’Erythrée et la Libye».

L’éditorialiste dresse la description suivante: positions tranchées, président arc-bouté sur sa «souveraineté», Premier ministre retranché derrière la légalité.

De son avis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), représentant la toute-puissance communauté sous-régionale , face à cette situation, veut faire respecter son autorité.

«Pendant ce temps, un opposant rentre au pays et renvoie tout ce monde dos-à-dos», poursuit-il, avant d’ajouter que le tout se droule «dans une atmosphère chargée de nuages qui menacent de déferler en ouragan sur un pays déjà mal loti dans le corps des nations».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité » où il titre : «Guinée-Bissau : JOMAV (José Mario Vaz) joue avec le feu».

Revenant au niveau national,  Le Pays, dans sa rubrique ‘’Révélations », renseigne que le député Daouda Simboro, du groupe parlementaire Renouveau démocratique (RD) a démissionné, hier mardi, de l’Assemblée nationale.

A ce propos, L’Observateur Paalga donne la parole au député démissionnaire qui déclare: «J’ai plusieurs offres politiques sous la main».

Dans la même dynamique, Sidwaya affiche : «Daouda Simboro, démissionnaire de l’Assemblée nationale : +Je ne serai pas loin de la politique+».

Nécrologie et sport à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent leurs Unes à la mort de quatre personnes dont le député-maire de Djibo, dans une attaque terroriste, tout en évoquant la dernière étape de la 32è édition du Tour international du Faso courue la veille.«Commune de Djibo : Le Maire Oumarou Dicko assassiné», titre le quotidien national Sidwaya qui précise que selon plusieurs sources locales, le député-maire de la commune de Djibo, aurait été abattu par des individus armés, dimanche, alors qu’il se rendait à Ouagadougou, à bord de son véhicule.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore: «Insécurité dans le Soum : Le député-maire Oumarou Dicko et trois autres personnes tués».

Sous le titre : «Région du Sahel: Le député-maire de Djibo tué dans un guet-apens», Aujourd’hui au Faso rapporte les propos d’un témoin qui explique que  «les assaillants au nombre de quatre armés de lance-roquettes avaient intercepté un car de transport lorsque le véhicule du député-maire après une tentative de contournement s’est renversé et immobilisé». 

Le même témoin du drame signale que «ordre a été alors donné aux passagers de faire sortir les occupants. C’est après coup que les assaillants ont tiré sans distinction sur les quatre passagers. Après, ils nous ont laissé partir les passagers du car». 

Dans ses «Dernières nouvelles du front», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè se contente de mentionner: «Le maire de Djibo assassiné». 

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale) fait remarquer que «les terroristes ont fini par avoir sa peau». 

Le même journal, en sport, revient sur le Tour international du Faso 2019, faisant observer que «Dario Manuel Antonio de l’Angola, sacré maillot jaune». 

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «32eTour du Faso : L’Angolais Manuel Dario finit en jaune», là où Le Quotidien parle de : «L’Angolais Dario Manuel Antonio, grand vainqueur». 

Aujourd’hui au Faso, met en exergue: «Tour du Faso 2019 : Le maillot jaune va à Luanda».

Quant à L’Observateur Paalga, il laisse lire: «Tour du Faso 2019: Bachirou Nikièma sauve l’honneur des Burkinabè». 

Le confrère relate que la 10eétape du Tour, courue dimanche entre Kombissiri et Ouagadougou, s’est soldée par la victoire de Bachirou Nikièma qui a occupé le 5erang et premier Burkinabè au classement général, enfilant ainsi le maillot vert.

Lancement des travaux du BRT, un projet de transport « vert »

Le projet de Bus Rapid Transit (BRT) dont les travaux ont été lancés lundi par le Président Macky Sall, s’inscrit au titre des engagements du Sénégal dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat pour rendre Dakar « plus vert et plus propre ».Ce projet « vert » a été identifié lors de la 21è conférence des Nations Unies sur le climat (COP21) à Paris, au titre des contributions du Sénégal à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’amélioration de la qualité de l’air. 

 « Tout en favorisant entre autres le report modal de la voiture particulière voire les transports collectifs, avec le BRT, Dakar sera plus vert, plus propre, plus viable et plus attractif », a indiqué le président Macky Sall.

A terme, ce système de bus à «haut niveau de service, haute fréquence, haute capacité et moins polluant » devra « asseoir une mobilité durable » dans la capitale à travers le transport de 30 mille voyageurs au quotidien.

Le projet dont le coût est à 300 milliards de FCFA est établi sur un linéaire de 18km de Guédiawaye (banlieue) à Petersen (centre-ville).

Selon Nathan Belete, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la République de Cabo verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal qui a assisté à la cérémonie de lancement des travaux, le Sénégal pourra également compter sur la contribution du fonds vert pour le climat.

Rabat accompagne Dakar dans la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural

Une rencontre a été organisée, lundi à Rabat, pour activer la mise en œuvre d’une convention de partenariat entre Rabat et Dakar, conclue dans le cadre de la 8ème édition Sommet Africités en novembre 2018 à Marrakech.Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail qui se poursuit jusqu’à 3 octobre, effectuée par une délégation de la capitale sénégalaise conduite par la maire de la ville, Soham El Wardini, visant à accompagner Dakar dans la mise en place d’un projet pour la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural.

La visite intervient conformément aux conventions signées à l’occasion d’un atelier sur « planification urbaine et développement territorial : enjeux et opportunités pour les villes en Afrique » initié par la Fédération des agences urbaines du Maroc et couronné par la conclusion de la convention de partenariat entre les deux capitales.

Pour le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, cette rencontre offre une opportunité pour resserrer et valoriser les liens bilatéraux à travers la diplomatie des villes.

 « Aujourd’hui, nous sommes tous conscients qu’il s’agit de construire une vision commune sur les processus d’aménagement du territoire, pour un renouveau de la planification urbaine en Afrique, tel que recommandé par Africités », a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de travailler ensemble pour des villes africaines productives, inclusives, résilientes et durables.

Il a, ensuite souligné que la planification urbaine implique une mutualisation des efforts et interpelle sur une réflexion commune des pouvoirs publics. « Il est en effet à rappeler que les villes africaines et leurs périphéries comptent environ la moitié de la population de nos pays, engendrant des dysfonctionnements porteurs de risques économiques, sociaux et environnementaux », a fait observer le ministre.

De son côté, le maire de Rabat Mohamed Sadiki a souligné que la coopération entre les capitales marocaine et sénégalaise traduit l’engagement du Royaume en faveur des relations d’échange et de partenariat et pour un pacte des villes et territoires par le biais d’une « politique audacieuse de coopération bilatérale et multilatérale intégrant les divers secteurs et acteurs dans l’objectif d’insuffler une nouvelle dynamique de développement durable et équitable ».

« Dakar et Rabat disposent d’atouts qui doivent constituer le socle d’une complémentarité en termes de moyens et de fonctionnement », a-t-il fait savoir, notant que cette rencontre ambitionne de lancer la mise en œuvre du plan d’action dressé à Dakar lors la dernière rencontre qui a permis d’identifier les axes de travail et d’initier une plateforme de concertation afin de dégager une feuille de route opérationnelle avec un plan d’action étalé sur trois ans.

L’Ivoirien Cissé Bacongo désigné meilleur administrateur africain des collectivités territoriales

Le maire de la commune de Koumassi dans le sud d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo, a été désigné samedi à Kigali dans la capitale Rwandaise, meilleur administrateur africain des collectivités territoriales lors de la 14è édition du Prix africain du développement (PADEV), a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Prix africain du développement (PADEV) est organisé par la fondation 225 dirigée par l’Ivoirien André Koffi. Ce prix qui est à sa 14è édition,  récompense des opérateurs économiques, des maires, des ministres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

La commune de Koumassi, rappelle-t-on, avait déjà remporté le 06 août dernier,  le prix d’excellence 2019 de la lutte contre le désordre urbain en Côte d’Ivoire.

Egypte : Baisse de 6,8% du nombre de naissances en 2018 (Rapport)

Le nombre de naissances en Egypte a diminué de 6,8% en 2018 passant de 2.382.362 naissances contre 2.557.440 une année auparavant, selon le dernier rapport publié par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques.Par Mohamed Fayed

Dans son bulletin annuel de statistiques sur les naissances et les décès pour 2018 publié ce dimanche, l’Agence a indiqué que le taux de natalité a atteint 24,5 pour mille en 2018, contre 26,8 pour mille en 2017, ajoutant que le sex-ratio à la naissance a atteint 105 hommes pour 100 femmes en 2018.

Ainsi, le nombre de naissances masculines a atteint en 2018 1.219.500 naissances contre 1.309.488 en 2017, soit une baisse de 6,9%, alors que les naissances de sexe féminin sont au nombre de 1.162.862 en 2018, contre 1.247.952 en 2017, soit une diminution de 6,8%.

Le rapport souligne que le nombre de naissances en zone urbaine s’élevait à 1.249.969, soit 52,5% du nombre total de naissances en 2018, contre 1.292.661 en 2017, soit 50,5% du nombre total de naissances, alors qu’à la campagne, le nombre de naissances était de 1.132.393, soit 47,5% du nombre total de naissances en 2018.

Selon l’organisation centrale de la statistique, le gouvernorat du Caire s’est accaparé la part de lion en termes de nombre de naissances avec 221.264 naissances en 2018, contre 239.112 en 2017, soit une baisse de 7,5%, tandis que le Sinaï Sud a enregistré le nombre le bas de naissance en Egypte avec 3.023 naissances en 2018, contre 3.140 en 2017, soit une baisse de 3.7%.

L’Etat ivoirien veut une transparence dans la gestion des finances locales

L’Etat ivoirien, qui envisage d’exécuter un budget-programme en 2020, vient d’outiller les élus locaux et gouverneurs de Districts sur la gestion optimale des finances locales, ce qui devrait permettre une exécution transparente des fonds alloués pour l’amélioration des conditions de vie des populations.Pour un meilleur suivi des procédures d’exécution des budgets  alloués aux collectivités territoriales, la direction générale du Trésor  et de la comptabilité publique, a organisé jeudi à Abidjan une session  de formation des élus locaux et des gouverneurs de Districts.

Cette  séance qui a réuni notamment les gouverneurs de Districts, les  présidents de Conseils régionaux et les maires, a permis de passer au  peigne fin les règles de gestion des collectivités territoriales, afin  qu’ il n’y ait pas de gabegie dans l’utilisation des budgets des  collectivités. 

Le directeur général du Trésor  et de la comptabilité publique, Jacques  Assahoré Konan, a relevé qu’en  sa qualité de conseiller des élus locaux, son institution a l’obligation  de faire en sorte que la gestion des finances locales se fasse de façon  consensuelle, dans la légalité et la transparence. 

«  Ce séminaire fera suite à des formations éclatées des collaborateurs  des administrateurs des collectivités à savoir les membres des  différents Conseils, les directeurs généraux, les secrétaires généraux,  les régisseurs de recettes et d’avances », a-t-il annoncé.

Le  représentant du ministre de l’Economie et des finances, Bernard Akpess  Yapo, a déclaré qu’ « il est impérieux pour les collectivités  territoriales de disposer d’un système de finance locale efficace pour  garantir une autonomie de gestion financière ».

La  mobilisation des ressources propres des collectivités territoriales  requiert le renforcement des capacités des acteurs de la gouvernance  locale. Cette séance intervient pour faire bénéficier aux acteurs les  rudiments indispensables à l’exercice de leurs fonctions dans la gestion  des finances locales. 

Concernant les appuis  budgétaires de l’État en direction des collectivités, le représentant du  ministre de l’Économie, a relevé un montant de 160,2 milliards FCFA,  composé de 97,9 milliards FCFA pour les quotes-parts d’impôts rétrocédés  et 62,3 milliards FCFA pour les subventions octroyées pour l’année  2018.

Ces subventions et quotes-parts d’impôts,  a-t-il indiqué, représentent 61,87% des recettes recouvrées par les  collectivités territoriales. Au cours de ce séminaire, les élus locaux  et les gouverneurs de Districts, qui ont soulevé des problématiques  afférentes, ont trouvé des réponses à leurs préoccupations. 

Les  élus locaux ont été notamment outillés sur le régime juridique et les  procédures liées à la gestion budgétaire financière et comptable des  collectivités territoriales. Une formation qui permettra de clarifier le  rôle et les responsabilités des différents acteurs intervenant dans la  gestion des collectivités territoriales. 

Le  Trésor public, a fait savoir M. Assahoré, « n’a jamais perçu les  rapports ordonnateurs/comptables sous l’angle conflictuel, mais plutôt  sous celui de la collaboration en vue de l’atteinte de l’objectif ultime  de développement local pour le bonheur de nos populations ». 

A  l’issue des travaux,  le trésor public et élus locaux se sont accordés,  dans un cadre de « collaboration fructueuse », à travailler de concert à  l’effet de lever les  obstacles majeurs entravant dans la pratique, la  bonne gestion des budgets des collectivités territoriales.    

Avec  un budget de plus de 8.000 milliards Fcfa pour l’exercice 2020, l’Etat  de Côte d’Ivoire, veut rationaliser la gestion des finances publiques et  des fonds alloués aux collectivités, en vue d’un impact direct sur les  populations, surtout les plus démunies. 

Vers le déblocage de 128 milliards pour l’aménagement de la ville de Douala

La Banque mondiale et l’Etat du Cameroun vont injecter une enveloppe de 128,884 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR), a annoncé dimanche la Communauté urbaine de Douala (CUD).Selon le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntoné Ntoné qui faisait une descente sur le terrain, ce projet vise notamment la construction des infrastructures routières en vue d’améliorer la circulation dans la métropole économique.

La finalité étant de résoudre l’épineux problème des embouteillages qui freinent la mobilité urbaine.

« Ce projet consiste non seulement à doter notre ville des infrastructures routières, mais aussi, l’aménagement des drains et d’autres projets bénéficiant directement aux populations dans l’optique d’améliorer la circulation des personnes et des biens », a déclaré le magistrat municipal.

Concernant la réalisation de ce projet, l’on annonce le passage « à la vitesse de croisière » suite à la signature d’un accord entre le directeur des opérations de la Banque mondiale, Elisabeth Huybens, et le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtes.

Parmi les sites répertoriés, il y a, entre autres, les carrefours Ndokoti, le rond-point Deido et d’autres points névralgiques qui constituent un goulot d’étranglement pour la mobilité urbaine.

Le limogeage du Dg de la Camair-Co alimente les journaux camerounais

Le limogeage, la veille du directeur général de la Cameroon Airilines Corporation (Camair-Co), Ernest Dikoum, est en vedette dans les journaux du pays parus mardi.La compagnie aérienne nationale a de nouveaux dirigeants, annonce sobrement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : le président du conseil d’administration (PCA), Louis Georges Njipendi, cède son fauteuil au ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe et prend les commandes de la maison avec pour adjoint Max Constant Mve.

C’est «le crash managérial à Camair-Co», s’exclame The Guardian Post quand son confrère, Émergence, rappelle que l’entreprise accueille en 8 ans d’existence son 6ème directeur général, les chances de succès du nouveau venu étant par ailleurs fortement compromises.

Le directeur général de cette compagnie, qui n’a véritablement jamais réussi à décoller, est sur un siège essentiellement éjectable, convient Camer Press sauf que, rappelle finement Le Quotidien de l’Économie, sous le titre «Ernest Dikoum, l’incompris», le partant cède le poste à un PCA qui lui donnait régulièrement son quitus de bonne gestion depuis 33 mois.

C’est que M. Dikoum, explique Le Jour, laisse une boîte aussi sinistrée qu’il l’avait trouvée, c’est-à-dire une compagnie sans flotte ni perspective, avec toujours les mêmes intrigues. Un constat que confirme Le Messager, à savoir que la Camair-Co «bat de l’aile».

Sans aucun doute, renchérit InfoMatin, c’est «la mafia» qui a obtenu la tête de M. Dikoum, aux commandes d’une société sinistrée et ayant régulièrement refusé d’exécuter des ordres de décaissement obéissant invariablement à la même mécanique : une sortie de fonds dont une partie prend des destinations inconnues.

«Mafia» est le mot qui revient également dans les colonnes du bihebdomadaire Aurore Plus, qui évoque «une caste dépensière» ayant pris en otage une compagnie sinistrée congénitale, qui n’a jamais véritablement réussi à trouver la vitesse de croisière.

«On en vient jusqu’à oublier qu’en 2016, le président Paul Biya avait adopté un plan de redressement proposé par le fameux cabinet Boeing Consulting, à la demande du gouvernement camerounais. Présenté par le gouvernement comme une panacée, ledit plan prévoyait un accompagnement de 18 mois, le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA, le renforcement de la flotte à 14 avions. On promettait, entre autres, la relance des vols domestiques, l’ouverture de 5 dessertes intercontinentales et de 13 destinations régionales.»

D’une flotte de 6 avions, rappelle cette publication, Camair-Co revendique désormais un seul Modern ARK 60 (MA60) de fabrication chinoise, les autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un Bombardier Q400) étant hors service depuis des mois.

«Air bricole», «grand rafistolage» sont les termes choisis par Mutations pour qualifier la situation : une entreprise à genoux et asphyxiée par une dette estimée à 35 milliards FCFA, une chute libre, l’annulation des vols devenue un fait banal, menaces de grève à répétition du personnel, un problème plus systémique que managérial.

Mais la tâche ne semble pas effrayer le nouveau pilote Louis Georges Njipendi, qui, dans Cameroon Tribune, reconnaît certes de nombreux défis à relever mais rassure : «On va vraiment aller à l’intérieur pour voir quels sont les véritables problèmes, les étudier pour pouvoir y apporter des solutions. Mais cela doit se faire rapidement.»

Ouattara et Maada Bio annoncent une commission mixte ivorio-sierra léonaise

Les chefs d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara et Sierra Léonais, Julius Maada Bio ont convenu, vendredi à Abidjan, de mettre en place une commission mixte pour booster les relations entre leur deux pays.« Nous avons convenu d’organiser des missions de prospection économique dans nos deux pays en collaboration avec le secteur privé et demander que nos ministres des affaires étrangères organisent le plus rapidement possible une commission mixte pour faciliter la mise en œuvre de nos décisions dans les différents secteurs », a annoncé Alassane Ouattara au terme d’un échange avec son hôte Sierra Léonais en visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire.

 Dans la même veine, Alassane Ouattara a relevé qu’ils se sont « mis d’accord pour la reprise des vols Air Côte d’Ivoire à destination de Freetown dans le courant de cette année ».

« En dépit des importantes potentialités qu’offrent nos deux économies, le volume des échanges globaux demeurent très faibles. Il en est ainsi également des investissements réciproques », a par ailleurs regretté le chef d’Etat ivoirien.

Les deux présidents ont également «  décidé de dynamiser ces échanges en mettant l’accent sur la coopération dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de l’énergie, notamment la fourniture d’électricité, du commerce et de l’investissement ».

« D’autres domaines de coopération   sont également susceptibles d’être développés notamment l’adduction en eau potable, les infrastructures, les transports terrestres et fluviaux, la construction immobilière », a ajouté M. Ouattara.

Pour sa part, le Président de la Sierra Leone Julius Maada Bio, s’est engagé à traduit « en acte toutes les résolutions que nous avons prises au cours de ces échanges afin de donner un nouvel élan économique qui serait profitable à toute la région et à nos pays ».

A cette occasion,  Julius Maada Bio a salué la Côte d’Ivoire pour l’appui apporté à la suite des différentes crises que son pays a connu.

« Nous vous remercions pour l’aide que vous nous avez apportée et je ne manquerai pas de remercier la Côte d’Ivoire et de saluer votre leadership en tant que grand visionnaire qui a mené à bien les négociations qui ont permis à notre pays de sortir des différentes crises que nous avons connues »,  a souligné M.Bio .

 Les deux pays sont membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Amichia François s’inspire du modèle français pour des «villes ivoiriennes durables»

Le ministre ivoirien de la ville, Albert François Amichia séjourne en France où il est en prospection en vue de s’inspirer des meilleures pratiques françaises pour créer des « villes ivoiriennes durables », a constaté APA sur place. « Le ministère de la ville a été mis en place depuis le mois de juillet 2018 avec des missions bien précises… Pour cela nous avons le contexte national, des experts nationaux. Mais il est bon de regarder ce qui se passe de meilleur dans d’autres cités», a déclaré M. Amichia au sortir d’une rencontre avec des organisations françaises chargées des questions d’urbanisation.

 « Nous sommes donc venus rencontrer ces personnes, le gouvernement français pour des séances de travail. Mais aussi rencontrer des structures comme le Fonds mondial pour le développement des villes », a-t-il expliqué avant de souligner que cette série de rencontres permettra notamment de mieux organiser le séminaire international sur la politique nationale de la ville prévu à Abidjan du 12 au 15 juin prochain.

De l’avis de M. Amichia, les autorités des différents pays, notamment, la Côte d’Ivoire, s’intéressent de plus en plus au « développement des villes durables, écologiques et intelligentes».

« La Côte d’Ivoire qui a créé un ministère de la ville a décidé de prendre les choses en main pour une participation effective au sommet France-Afrique qui doit se dérouler au mois de juin prochain à Bordeau», a-t-il fait savoir.

 « La présence de M. le ministre est très importante  parce que, ce que fait la Côte d’Ivoire aujourd’hui à travers ses villes doit être un exemple pour toute l’Afrique», a estimé Michèle Sabban du Fonds mondial pour le développement des villes ( FMDV).

Parlant des incidences climatiques « de plus en plus graves » dans les villes, Mme Sabban a proposé une formation des populations. « Je suis prête à aider au niveau de la commission européenne, voire même des commissions internationales. Au-delà des moyens pour la réalisation des projets soutenus par le ministre », a-t-elle indiqué.

 « Ces échanges doivent permettre d’avoir un atelier sur la ville de San-Pedro (Sud-ouest ivoirien), ce qui va permettre aux responsables locaux et nationaux de la Côte d’Ivoire de préserver le développement de cette ville », a précisé pour sa part, André Perrisol, le président des ateliers urbains, se félicitant d’avoir rencontré le ministre de la ville d’un pays « qui est un pays modèle ».

 Cette mission en France du ministre François Amichia qui s’achèvera le 18 mai,  vise notamment à renforcer le partenariat entre les deux pays en matière de développement des villes.

Cameroun : 108 milliards de FCFA de la Banque des communes aux municipalités

La Banque des communes encore appelée Fonds spécial et d’équipement inter communale (Feicom), a reversé une somme de 108,8 milliards de FCFA aux 374 Collectivités territoriales décentralisées (CTD) du pays au cours de l’exercice 2018, rapporte une note de cette entreprise publique parvenue, mardi à APA.Cette enveloppe a connu une hausse de plus d’un milliard de FCFA par rapport aux prévisions qui tablaient sur un montant de 107,3 milliards FCFA de recettes.

Selon le directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa cité par la note, « une partie très importante de ces ressources, soit un montant de 83,77 milliards FCFA, a été mise à la disposition des communes et communautés urbaines dans le cadre des opérations de redistribution des impôts communaux soumis à péréquation ».

Ces ressources ont permis aux édiles de mieux exécuter leurs plans d’actions, aussi bien pour le fonctionnement que pour l’investissement, s’est félicité M. Akoa.

Ainsi, 57,28 milliards FCFA ont permis de financer 295 projets dans 179 communes, notamment dans les secteurs de l’éducation, eau et assainissement, électricité, santé, commerce et infrastructures.

En dehors de ces actions globales, le Feicom a remis une somme de 4,7 milliards de FCFA aux mairies de la région de l’Extrême-nord du pays dans le cadre d’un accompagnement spécial en vue de juguler les difficultés générées par des attaques de la secte terroriste Boko Haram.

Pour cette année, la Banque des communes compte aller plus loin en mobilisant 110 milliards de FCFA pour soutenir le développement des communes camerounaises.

Vers la mise en place de Conseils régionaux au Cameroun

Le processus de mise en place des premiers Conseils régionaux au Cameroun a franchi un nouveau palier avec la décision du gouvernement d’affecter 7 milliards de francs CFA pour le fonctionnent des conseils régionaux au cours de cet exercice budgétaire, a-t-on appris dimanche de source officielle.Dans une note dont APA a reçu copie dimanche, les Services du Premier ministre ont précisé que le déblocage de ces fonds entre en droite ligne avec les engagements du président de la République Paul Biya de doter un coup d’accélérateur à la décentralisation afin de rendre plus autonomes, les Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

« Cette enveloppe est réservée au fonctionnement des premiers Conseils régionaux, à mettre en place au terme des élections prévues cette année au Cameroun » précise la note.

La décision du Premier ministre dévoile le montant de l’enveloppe dédiée au fonctionnement des premiers Conseils régionaux du Cameroun puisque dans les détails, 2 milliards FCFA seront «pour la rémunération du Président et des membres des Conseils régionaux», tandis que 5 milliards FCFA iront pour le «démarrage» et le «fonctionnement» des Conseils régionaux.

Si officiellement on sait les élections législatives et les municipales auront lieu au septembre 2019, tel n’est pas le cas pour les premières élections régionales.

Toutefois, selon certaines indiscrétions Elections Cameroon (ELECAM), l’organe chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision du processus électoral, « travaille pour l’organisation des élections régionales pour la fin du premier trimestre et le début du deuxième trimestre ».

Une indication qui laisse croire « qu’avant la prochaine Fête nationale le 20 mai prochain, le Cameroun devrait avoir ses premiers conseils régionaux », a indiqué une source proche du ministère de la Décentralisation et du Développement local.

Le président de la République a annoncé, en janvier dernier, sans donner une date précise, l’organisation prochaine des élections régionales.

Lesdits Conseils régionaux viendront compléter l’architecture institutionnelle de la décentralisation telle que prévue dans la Constitution de 1996.

49 milliards de FCFA pour les collectivités camerounaises

L’enveloppe allouée par l’Etat au titre de la Dotation générale de la décentralisation (DGD) au Cameroun pour le compte de l’année 2019 s’élève à 49 milliards de francs CFA.Selon une décision du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lue samedi à la radiotélévision publique (CRTV), cette dotation couvre les 360 communes et les 14 communautés urbaines, soit 374 Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

Cette enveloppe connaît une forte augmentation, soit 39 milliards de FCFA de plus par rapport à l’exercice 2018 où cette enveloppe était de 10 milliards de FCFA.

En plus d’assurer le fonctionnement des municipalités, notamment le paiement des salaires du personnel, une grande partie de cette enveloppe permet le déploiement de la Dotation générale d’investissement (DGI).

Au titre de l’exercice 2019, la DGI est destinée au financement des projets retenus dans les communes jugées prioritaires.

Il s’agit entre autres, de la construction, la réhabilitation, l’équipement des salles de classe, des latrines, et des logements d’astreinte, des centres de santé, des forages et adductions d’eau, l’entretien des routes et la construction des ouvrages de franchissement, l’électrification et la construction des équipements marchands.

Le 5è Recensement général de la population et de l’habitat de Côte d’Ivoire mobilisera 40 000 agents

Le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) de Côte d’Ivoire d’un coût de 19,6 milliards FCFA mobilisera 40 000 agents, a appris APA, vendredi, dans la capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro où la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba, a procédé à l’installation des comités locaux de cette opération.Au cours de cette cérémonie d’installation des comités locaux, la ministre Nialé Kabé a expliqué à l’ensemble des préfets de région du pays ainsi qu’à des élus locaux,  les objectifs, les intérêts et les grandes étapes de cette opération avant la remise de leur feuille de route.  « Cette phase de terrain est le nœud de cette opération » dont « nous venons de lancer le départ », a conclu la ministre du Plan.

Le processus de recrutement des 40 000 agents nécessaires pour mener l’opération est en cours, a ajouté le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan, présentant les grandes articulations de ce cinquième RGPH.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

S’exprimant au nom des bailleurs de fonds, la Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en Côte d’Ivoire, Mme Argentina Matavel Piccin, a rassuré les autorités ivoiriennes de la disponibilité des partenaires techniques et financiers à accompagner cette opération pour sa réussite.

« La Côte d’Ivoire est de plus en plus un acteur important au plan international », a-t-elle souligné, faisant référence à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU assurée par la Côte d’Ivoire pendant le mois de décembre 2018.

« Le succès de cette opération dépendra de votre implication pleine et entière », a lancé au corps préfectoral Félicien Ipou Amani, représentant le ministre de l’intérieur et de la sécurité. Poursuivant, M. Amani, également Directeur général de l’administration du territoire, a exhorté les différents acteurs à prendre toutes les « dispositions pour garantir le succès » de ce cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

Ce cinquième RGPH,  consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Le coût du RGPH 2019 est de 19,6 milliards de FCFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

Selon le chronogramme de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie qui ont lieu en 2018, le recensement pilote s’étendra de février à mars 2019. Le dénombrement se fera de novembre à décembre 2019, quand les résultats préliminaires sont prévus de décembre 2019 à janvier 2020. 

L’enquête post censitaire est prévue de janvier 2020 à avril 2020. Les résultats globaux définitifs interviendront dans le mois de mai 2020. La phase de traitement des données s’étendra de décembre 2019 à juin 2020, quand l’analyse thématique est prévue de juillet 2020 à mai 2021. Enfin, la publication des résultats et rapports ainsi que la dissémination des résultats sont prévues de mai 2020 à mai 2021.

Guinée : 1350 milliards GNF pour les collectivités locales (Pm)

Le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana a annoncé, vendredi soir à Conakry, une projection de financement des collectivités locales de 2019 à 2020 s’élevant à 1350 milliards de francs guinéens.« La Banque mondiale m’a confirmé 40 millions de dollars et l’AFD aussi a confirmé 10 millions d’euros. Au total, les projections dont nous disposons des différentes recettes, je peux présager que les 15% vont aboutir à 650 milliards pour 2019 et 700 milliards pour 2020. En faisant le compte, nous parlons de près de deux mille milliards GNF de ressources à la disposition des collectivités locales », a indiqué Ibrahima Kassory Fofana devant les élus locaux, lors de la cérémonie de clôture des états généraux de la décentralisation.

Selon le chef du Gouvernement guinéen, cet investissement va permettre l’épanouissement des populations à la base. « Aucun contrat de travaux ne sera signé à Conakry, il s’agit d’impulser le développement à la base pour créer un entreprenariat local en donnant du travail à nos jeunes et permettre à nos femmes d’avoir accès à nos ressources publiques grâce à cet investissement dans les projets d’infrastructures qui concourent à l’amélioration des conditions de vie des populations », a conclu le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana.

Cameroun : 350 milliards F CFA déboursés pour la décentralisation

Le ministère de la Décentralisation et du Développement local a indiqué ce vendredi que le gouvernement camerounais a dépensé, depuis 2010, 350 milliards F CFA pour la mise en œuvre de son programme de décentralisation.Cette annonce a été faite lors des premières Assises nationales sur la commune et la décentralisation. Au cours de la période 2010-2019, les collectivités territoriales ont bénéficié du transfert de 63 compétences par 20 départements ministériels.

Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec une enveloppe de 100 millions F CFA destinés à l’investissement des 360 mairies du Cameroun et des 14 communautés urbaines. Durant les Assises nationales, certains participants ont fait noter que la dépendance des communes aux Centimes additionnels communaux (Cac) au détriment d’autres sources de revenus, limite leur déploiement.

Pour mettre fin à cette situation et permettre du coup à la commune de mieux jouer son rôle d’administration citoyenne, Onu-Habitat a suggéré de concéder plus d’autonomie financière à la commune, afin de rendre la gouvernance locale plus opérationnelle et plus efficace au service de la population.

Les assises dont le thème est : « Approfondir la décentralisation pour une commune camerounaise rénovée », ont pour objectif de dresser un état des lieux de l’institution communale en vue d’insuffler une nouvelle dynamique.

Des maires, des conseillers municipaux, des représentants des personnels communaux, des parlementaires, des autorités administratives et traditionnelles, des partenaires au développement, des opérateurs économiques et des membres de la société civile ont pris part à cette rencontre d’échanges.

Election sous tension du maire de Matoto, plus grande commune de Conakry

Conformément aux instructions du ministre de l’Administration du territoire, l’élection du conseil municipal de Matoto, la plus grande commune de Conakry, a été reprise ce jeudi, mais marquée par des tiraillements entre le Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg, au pouvoir) et l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg, opposition).Malgré tout, Mamadouba Toss Camara du RPG, seul candidat au poste, élu maire avec 30 voix sur 31 votant, a tendu la main aux conseillers de l’Ufdg qui ont boycotté le vote.

L’Ufdg, principal parti d’opposition en Guinée, a refusé de participer à l’élection de Toss Camara, arguant que le maire de la commune de Matoto est élu depuis le 15 décembre 2018.

« Vous n’êtes pas devant un candidat perdant. Vous  êtes devant le maire de Matoto élu le 15 décembre 2018 », a déclaré à la presse, Kalémodou Yansané candidat de l’Ufdg, soulignant que l’unique but de la présence des conseillers municipaux de son parti aujourd’hui c’est pour l’élection du reste du bureau du conseil municipal et « non (pour) l’élection du maire ».

Il faut rappeler que le 15 décembre 2018, à la suite d’une élection qui sera invalidée par la suite par le ministre de l’Administration du territoire pour désordre dans la salle, Kalémodou Yansané de l’Ufdg avait obtenu 23 voix contre 22 pour Toss. Depuis l’Ufdg s’en tient à ce résultat, malgré l’annulation du verdict par le ministre.

Prenant la parole après son élection, Toss Camara a lancé : « Je demande aux élus de l’Ufdg de venir. Seule l’union peut faire la force. Au-delà des adversités, c’est la commune de Matoto avant tout. La priorité des conseillers, c’est la commune de Matoto qui est un véhicule à quatre roues. La population de Matoto nous regarde, on est obligé de travailler ensemble, main dans la main. Nous, qui sommes les conseillers, nous devons faire en sorte que la population ait confiance en nous ».

Un appel auquel Kalémodou Yansané n’entend pas répondre, promettant de saisir la justice pour invalider l’élection du candidat du pouvoir, Toss Camara.

« Nous allons saisir le tribunal de Mafanco pour dire le droit. Si nous n’avons pas gain de cause, on ira à la cour suprême », prévient M. Yansané.

Léandre Zué élu maire de Libreville

Léandre Zué, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir) a été élu dimanche maire de Libreville, à l’issue d’un vote qui l’a opposé à Jean Boniface Asselé, leader du Cercle des libéraux réformateurs (CLR, majorité).Léandre Zué a obtenu 96 voix contre 47 pour Jean Boniface Assélé, par ailleurs oncle du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Jean Boniface Assélé, 80 ans, a brillé ces derniers temps par des invectives contre le PDG, accusant notamment ce parti, pourtant locomotive de la majorité présidentielle, de vouloir s’accaparer de tous les postes en violation de la charte signée par les partis soutenant le chef de l’Etat.

Le nouveau maire de la capitale gabonaise, Léandre Zué (62 ans) remplace Christiane Ossouka Raponda, nommé jeudi dernier ministre de la Défense nationale.

La mairie de N’Djaména adopte un budget de 8,3 milliards f cfa

Le budget de fonctionnement de la mairie de la capitale tchadienne, N’Djaména, adopté en fin de soirée du vendredi, après deux jours de session, se chiffre à 8.301.638.722 f cfa en recettes et dépenses.Le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména, Adagao Yacouba, par ailleurs chef de la tutelle des mairies de la capitale, tout en félicitant, les conseillers municipaux du travail abattu, a mis en garde le chef de l’exécutif communal sur les mauvaises pratiques qui ne favorisent un bon fonctionnement.

M. Yacouba, a exhorté le maire de N’Djaména Saleh Abdel Aziz Damane à une bonne gestion des recettes et surtout assainir les services pour une collecte des recettes et leur amélioration.

« Je demande aux conseillers municipaux d’appuyer le maire à sensibiliser les populations afin qu’elles s’approprient les notions citoyennes », a déclaré le délégué Adago Yacouba, appelant les autorités municipales à redoubler d’efforts pour lutter efficacement contre l’insalubrité dans la capitale.

L’exécutif de la mairie de N’Djaména étant souvent instable avec le changement des maires, fait face à une pléthore de personnel qui a conduit au licenciement d’une première vague de 257 agents.

L’Unité nationale, nouveau nom de la plus grande avenue de Nouakchott

La plus grande avenue de Nouakchott, celle du leader nationaliste arabe Gamal Abdel Nasser, a été rebaptisée Avenue de l’unité nationale, dimanche soir lors d’un grand cérémonial présidé par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a constaté APA.Cette avenue avait été empruntée, le 9 janvier courant, par une gigantesque marche de plusieurs dizaines de milliers de personnes, menée également par Ould Abdel Aziz pour dénoncer le discours de la haine et de l’extrémisme.

« Son nouveau nom reflète le souci du chef de l’Etat de sauvegarder l’identité mauritanienne et de renforcer les fondements de l’unité nationale », a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Ahmedou Ould Abella.

Il a ajouté qu’il s’agit également d’ancrer les valeurs de tolérance et de fraternité pour permettre la construction du pays.

D’une longueur de 3.320 mètres, la désormais Avenue de l’Unité nationale est une artère vitale qui traverse le centre de Nouakchott, avec autour un grand nombre de banques et d’institutions étatiques dont notamment les états-majors de l’armée et de la gendarmerie.

Elle revêt une importante symbolique pour les Nouakchottois au regard de son ancienneté et du charisme de l’homme dont elle portait le nom.

Ce changement de nom a d’ailleurs suscité un tollé de critiques de la part de l’opposition, d’associations et personnalités d’obédience nationaliste arabe.

La commune de Ouagadougou recherche 831 millions FCFA pour le bitumage

La commune de Ouagadougou est à la recherche de plus de 831 millions de FCFA pour bitumer des voies d’une longueur totale de 145 kilomètres, a-t-on appris mardi de source interne.Selon cette source, le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Roland Béouindé a lancé lundi des études techniques d’un montant de 831 millions 468 mille 120 FCFA qui seront entièrement financées par le budget communal.

Les études techniques devraient servir à la mobilisation de financements pour le bitumage de 87 voies, d’une longueur de 145 km dans la capitale.

Les voies à aménager à court et à moyen termes, précise-t-on, ont été identifiées dans 43 secteurs des 12 arrondissements de la ville de Ouagadougou.

Les premiers responsables de la mairie reconnaissent qu’à Ouagadougou, il se pose un problème sérieux de déplacement et de qualité de routes.

Dans ce sens, ils ont entrepris des projets s’inscrivant dans le cadre de du mandat quinquennal 2016-2021, intitulé «Vivre ensemble, libres ensemble».

En plus du volet infrastructure, il est prévu d’autres actions dans la politique de mobilité urbaine, tels que la régulation du trafic routier par l’instauration des sens uniques de circulation, l’optimisation des carrefours à feux et le renforcement des signalisations routières pour réduire les congestions.

Plateau: la «suspension» de l’installation du Conseil municipal élu, une «mesure conservatoire» (officiel)

La «suspension» de l’installation du Conseil municipal élu du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, demeure une « mesure conservatoire », selon un communiqué du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité transmis dimanche à APA.« La suspension de l’installation du Conseil municipal du Plateau demeure une mesure conservatoire, devant permettre la manifestation de la vérité, relativement à la plainte portée contre M. Jacques Ehouo », tête de liste du Conseil élu, cité dans une affaire de détournement, indique le communiqué.

Selon le texte, M. Ehouo, député de la circonscription du Plateau, est l’un des conseillers élu dont « l’implication dans un dossier de détournement de deniers publics », dans un contrat de sa structure avec la mairie du Plateau, a été « révélée » par une enquête.

Le communiqué relève en outre que l’ex-maire Akossi Bendjo, contre qui est lancé un mandat d’arrêt pour détournement, a été révoqué à la suite « d’une sanction disciplinaire consécutive aux faits de faux en écriture publique (…) au détriment de la collectivité territoriale et des populations du Plateau».

Le ministère note que suite à la mise en place d’une délégation spéciale à la mairie du Plateau, « des interprétations tendancieuses visent à faire croire que cette mesure, ainsi que celle de la révocation de l’ex-maire Akossi Bendjo, seraient orientées contre des cadres d’une communauté ou d’un parti politique donné».

Les faits reprochés à ces deux personnalités ne les visent « nullement, en raison ni de leur origine ethnique ni de leur appartenance politique. Aussi, les décisions prises ne visent que le respect de la loi et de l’intérêt général », souligne le communiqué.

« C’est pourquoi le ministre de l’Intérieur et de la sécurité rappelle que la diffusion de propos faisant peser de graves menaces sur la cohésion nationale et de l’ordre public, telles que constatée, tombe sous le coup des dispositions du code pénal », poursuit le communiqué.

Dans cet élan, le ministère « informe que ses services ont été instruits à l’effet de rechercher et appréhender les auteurs ainsi que les commanditaires de tels actes pour qu’ils en répondent devant les juridictions », prévient la note signée du ministre de tutelle, Sidiki Diakité.   

Il est reproché à M. Ehouo, gérant de la société Negoce Communication  (NEG COM), de n’avoir pas versé à la mairie du Plateau des taxes publicitaires perçues de 2004 à 2017, selon une plainte de l’ex-maire intérimaire Jacques Yapi, qui estime le préjudice subi par la mairie à 5,142 milliards Fcfa.

Le député ivoirien Jacques Ehouo « inculpé » pour détournement après une audition

Le député ivoirien Jacques Ehouo a été « inculpé » jeudi pour détournement de deniers publics, après une audition à la police économique et financière, et auprès du procureur de la République, en présence de ses avocats.Arrivé à  11h GMT (heure locale) dans les locaux de la direction  générale de la police économique et financière au Plateau, le centre des  affaires d’Abidjan, M. Ehouo a été entendu jusqu’aux environs de 17 h  soit 6h de temps, avant d’être conduit devant le procureur de la  République, au Palais de justice.

M. Ehouo,  vêtu d’un costume sombre, a été entendu par le procureur de la  République, sous une très forte surveillance policière visant à  dissuader ses partisans, venus apporter soutien et réconfort à leur  mentor, élu au scrutin municipal du 13 octobre 2018 au Plateau. 

Après  une entrevue avec le procureur de la République, à son Cabinet, le  député ivoirien a été libéré vers 19h GMT sous des salves  d’applaudissements de ses partisans. Il était en compagnie de plusieurs  députés et de ses deux avocats, Me Claver Ndry et Messan Tompieu.

Joint  par téléphone, Me Messan Tompieu a fait savoir que le procureur de la  République a ouvert une information judiciaire. Et ce, après qu’il a  été « inculpé pour faux et usage de faux, de terrorisme et de  blanchiment d’argent ».

L’affaire a été confiée  à un juge d’instruction, a-t-il indiqué, soutenant qu’il n’y a « pas  d’éléments qu’il a détourné 5 milliards de Fcfa » par l’entre mise de la  Société Neg Com, qui a reçu mandat de recouvrer les taxes publicitaires  du Plateau, à charge pour elle de reverser la contrepartie financière. 

Le  député ivoirien est actuellement « poursuivi pour faux et usage de faux  et détournement», a ajouté Me Messan Tompieu qui dit attendre que le  juge d’instruction fasse les enquêtes afférentes. Pour cet avocat de M. Ehouo, il s’agit d’une « cabale ». 

Cette  poursuite intervient après une plainte contre X (personne inconnue)  datée du 11 décembre 2018 et postée sur les réseaux sociaux par le Cabinet d’avocats Bazie-Koyo-Assa portant faux et usage de faux pour le  compte de la mairie du Plateau. Elle fait état d’un détournement de  5,142 milliards Fcfa. 

Candidat du Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, pour  l’élection municipale au Plateau, Jacques Ehouo n’a pas encore été  installée avec son Conseil. Le mandat de l’ancien conseil, arrivé à  expiration, a été remplacé par une délégation spéciale présidée par le  préfet d’Abidjan. 

Après sa prise de fonction, Bacongo promet «donner de la fierté à Koumassi »

Après sa prise de fonction, mercredi, Ibrahima Bacongo Cissé, le nouveau maire de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, a promis « donner de la fierté » à la cité, devant des centaines de personnes venues assister à son investiture.« Je veux donner de la fierté à Koumassi » qui est « malade dans  tout le sens du terme », a déclaré Bacongo Cissé, candidat pour le  compte du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix), la coalition au pouvoir.  

Mes  priorités, dira-t-il, c‘est tout ce qui concerne l’assainissement et la  voirie. Car les problèmes sous les prismes desquels Koumassi est connue,  ce sont les questions d’assainissement et de voirie. Le nouveau  magistrat de la commune compte aussi s’attaquer aux questions de  sécurité.  

M. Bacongo Cissé s’est voulu rassurant  sur sa gouvernance. Il a  souligné ne pas être le maire d’une partie de  Koumassi ou d’une partie  des agents de la mairie, qui comprend des  militants et sympathisants de  tout bord politique, insistant qu’il n’y  aura « jamais de règlement de  compte ».  

Avec  43 voix sur 45 présents, la liste Rhdp pilote désormais le conseil  municipal de Koumassi. A l’issue d’un vote supervisé, mercredi, par le  préfet d’Abidjan Vincent To Bi, Narcisse Balley a été porté  comme  premier adjoint au maire, suivi de Fatoumata Djiré, deuxième adjoint au  maire.

Sidibé Yacouba, lui, occupe la place de  troisième adjoint au maire de Koumassi, Salimata Traoré, celle de  quatrième adjoint au maire, tandis que André Seripka, assure le poste de  cinquième adjoint au maire et Jean-Claude Mabea, celui de sixième  adjoint au maire. 

M. Bacongo Cissé arrive à la tête  de cette municipalité après une confirmation de sa victoire par la  Chambre administrative de la Cour suprême, en charge du contentieux  électoral, qui a rejeté le recours en annulation du maire sortant,  Raymond Ndohi, qui dénonçait des fraudes.  

Soutenant  avoir battu une « campagne paisible », le nouveau magistrat de  Koumassi, Ibrahima Bacongo Cissé, conseiller juridique du chef de l’Etat  ivoirien, veut avec « la voie pédagogique » et par des actions de  développement changer le visage de la commune.

«  Koumassi autrement, c’est possible maintenant », tel est le slogan de  campagne de M. Bacongo Cissé. Reprenant ses termes devant les populations, il a  assuré « apporter du sourire aux populations » en restaurant la voirie  et trouvant « une solution au problème du chômage ».  

Sénégal : le département de Bounkiling a les moyens de son développement (Préfet)

Abdoul Wahab Talla, le Préfet de Bounkiling a soutenu que ce département du sud dispose d’énormes potentialités économiques pouvant lui assurer un développement, soulignant qu’il faut porter cette réalité à la connaissance de la population et des partenaires.« Bounkiling a des potentialités économiques énormes. Malheureusement, elles ne sont pas connues par le grand public et par la plupart des partenaires au développement », a regretté Abdoul Wahab Talla.

Le préfet de Bounkiling présidait, lundi à Madina Wandifa, un atelier de formation des points focaux de l’Observatoire national des territoires (ONT) sur l’utilisation et la gestion de la plateforme.

Se prononçant sur l’importance de la maîtrise de l’information territoriale, M. Talla a indiqué que l’ONT permettra à tous les acteurs d’avoir des données désagrégées et des informations fiables sur toutes les communes du département de Bounkiling.

De l’avis de M. Talla, les mécanismes expérimentés à travers les projets et programmes, même s’ils sont maîtrisés par les collectivités territoriales, ne répondent toujours pas à la diversité des besoins.

Pour lui, il faut aujourd’hui des projets structurants dans les territoires pour atteindre le développement. Pour ce faire, Abdoul Wahab Talla a affirmé que la « maîtrise réelle des besoins des populations et celle des informations géographiques » sont indispensables, d’où la pertinence de la plateforme de l’Observatoire national des territoires.

Cet atelier de trois jours est initié par l’Agence de développement local avec l’appui de l’Unicef et de l’Usaid Gold. Il vise, selon Babacar Thiam, responsable du système d’information géographique de l’agence de développement local (ADL), à former les animateurs de l’ONT à l’intégration des indicateurs dans les différents domaines que sont la gouvernance territoriale, la santé, l’éducation, l’environnement et les ressources naturelles.

A travers cette plateforme, l’Agence de développement local participe de manière concrète à la modernisation de la gouvernance territoriale et à l’exploitation des avantages compétitifs territoriaux pour une meilleure valorisation des ressources et des potentialités locales.

Au-delà de la participation à l’animation de la plateforme de l’Observatoire national des territoires, cette formation va aider les secrétaires municipaux à maîtriser davantage les logiciels de traitement de données comme Excel utilisés dans leurs tâches quotidiennes.

Toutefois, l’accès à Internet demeure une contrainte majeure dans le fonctionnement des collectivités territoriales. Après Goudomp, Bounkiling a abrité cette nouvelle session de formation sur l’utilisation de la plateforme de l’ONT. Cette série d’ateliers va se poursuivre la semaine prochaine dans le département de Kolda.

Sénégal : session de formation de l’ONT à Goudomp

L’Observatoire national des territoires (ONT) annonce, dans un communiqué reçu vendredi à APA, qu’une session de formation sur l’utilisation et la gestion de sa plateforme à l’intention des points focaux dans les communes de Goudomp se tient depuis jeudi dans ce chef-lieu de département au sud du Sénégal.Prévu jusqu’à samedi, « l’atelier vise à initier les secrétaires municipaux, les secrétaires généraux de départements, les services techniques départementaux de l’éducation, de la santé et de l’environnement de Goudomp sur les différents outils de gestion de la plateforme de l’Observatoire national des territoires (ONT) », renseigne le communiqué.

L’objectif est de les outiller pour une collecte de « l’information territoriale fiable et désagrégée ». La rencontre de l’ONT avec ses points focaux marque le démarrage d’une nouvelle série de formations après celles tenues à Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Kolda et Sédhiou.

De l’avis de Bara Vilane, l’adjoint au préfet de Goudomp qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, « l’organisation duale du territoire soulève aujourd’hui des difficultés pour sa gouvernance. Ces difficultés sont souvent liées au déficit d’informations, à la mauvaise planification. Ce qui impacte négativement sur le processus d’élaboration et de mise en œuvre des projets de développement.

Selon M. Vilane, « il est impossible de planifier ou de gérer un projet sans une bonne maîtrise de l’information territoriale. D’où la nécessité de disposer d’un système d’informations géographiques éclairées dans le domaine de la planification ou de la gestion des territoires ».

Pour sa part, Babacar Thiam, le représentant du Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), est revenu sur le sens et l’importance de la plateforme de l’Observatoire national des territoires dans la mise en œuvre des politiques de développement.

L’Observatoire National des Territoires (ONT) est un cadre d’échanges et de réflexion multi-acteurs, multisectoriels dont le but est d’apporter un véritable outil d’aide à la décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de projets et programmes porteurs de croissance économique et de développement local.

L’ADL s’est engagée à travailler avec toutes les parties prenantes pour la maîtrise de l’information territoriale dans les collectivités du Pôle Casamance à travers une approche participative et inclusive.

C’est dans ce cadre qu’elle a intégré, dans la plateforme de l’Observatoire, le Système de suivi des services sociaux de base (4 SB) utilisé depuis quelques années par l’Unicef dans les 14 Collectivités territoriales de Kolda et Sédhiou (sud).

Guinée : des communes veulent s’autofinancer

Une quarantaine de communes guinéennes devraient voir leurs financements tirés des ressources locales et bénéficier en même temps d’un renforcement de l’exercice effectif des quatorze compétences qui leur sont transférées, a appris APA, mercredi, à l’occasion de la clôture des travaux de la Revue annuelle nationale 2018 entre le gouvernement guinéen et l’UNICEF.« L’exercice qui vient de s’achever aura effectivement permis de faire le point sur la pertinence des stratégies de notre programme de coopération et situer le niveau de performance des acteurs chargés de sa mise en œuvre aux différents niveaux », a indiqué la ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Djene Keita qui précise que ces travaux ont permis d’identifier les forces et faiblesses du programme et faire des recommandations pertinentes dans le sens d’une mise en œuvre judicieuse du programme de coopération UNICEF-Guinée 2018-2022.

« Il est maintenant question de s’assurer de l’effectivité des 14 compétences, dont la grande partie d’entre elle est directement liée aux droits des enfants et de la jeune fille, c’est pourquoi l’UNICEF appuie l’ensemble de ces partenaires pour la mise en place des activités l’année prochaine », a déclaré, pour sa part, le Représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, Marc Rubin, qui s’est réjoui de l’implication de tous les acteurs concernés durant cette réunion.

Africités : Protocole d’entente entre l’AMPCC et le Conseil des Collectivités territoriales de l’UAMOA

L’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) et le Conseil des Collectivités Territoriales de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) ont signé jeudi, un protocole d’entente visant l’appui à la mise en oeuvre de son Programme Régional d’Appui à la Décentralisation Financière.Paraphé en marge du 8ème Sommet Africités par le président de l’AMPCC, Mohamed Boudra, et le ministre de la Ville de Côte d’Ivoire, François Albert Amichia, Maire de Treichville et le président du Conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA, ce protocole d’entente réaffirme la volonté des deux parties de développer des liens étroits sur le thème de la décentralisation financière, et plus particulièrement à travers l’appui à la mise en œuvre du Programme régional d’appui à la décentralisation financière.

S’exprimant à cette occasion, le Wali, Directeur Général des Collectivités Locales, M. Khalid Safir a indiqué que ce protocole d’entente revêt une importance majeure en matière de renforcement des relations entre le Maroc et les pays appartenant à l’UEMOA.

M. Safir a, également, noté que selon la pratique institutionnelle marocaine, les collectivités territoriales décentralisées se voient de plus en plus reconnaître une liberté d’action par l’Etat pour assurer un développement local et national durable.

Après avoir souligné que les villes sont confrontées à plusieurs défis majeurs dont les plus importants sont démographiques, urbanistiques, écologiques et économiques, il a indiqué que l’histoire de la fiscalité locale au Maroc est longue de plus de 100 ans.

Et d’ajouter que depuis 1962, plusieurs réformes de la fiscalité locale, dont les plus importantes ont été au cours des années 1989 et 2007, se sont succédées avec pour finalité de rationaliser ces ressources et optimiser leur gouvernance.

Selon M. Safir, il s’agit d’un processus continu dans lequel le Maroc s’est inscrit, notant que le plan d’action de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) 2019-2022 compte parmi ses actions phares la refonte de la fiscalité locale.

Ces réformes ont été toujours mises en place dans un esprit de progressivité en vue d’accroitre de manière responsable les capacités des collectivités territoriales décentralisées en matière de ressources fiscales, a-t-il poursuivi.

Il a, par ailleurs, souligné que le Maroc est fier de son engagement panafricain et multiplie les initiatives depuis plusieurs années en vue d’établir des partenariats solidaires et d’œuvrer à l’essor du continent africain et à la satisfaction des besoins des citoyens africains.

Il a, dans ce sens, indiqué que la DGCL s’engage à accompagner les pays de L’UEMOA, dans la mise en place du programme régional d’Appui à la décentralisation financière, qui regroupe des activités de transferts de savoirs et d’expertises entre les collectivités locales concernées, et renforce les capacités institutionnelles et opérationnelles de ses entités locales.

Pour sa part, le président du Conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA a souligné la nécessité de l’accompagnement de la décentralisation financière au niveau du continent, vu qu’elle contribue amplement au renforcement des relations entre le Maroc et les pays de l’Union.

Le Maroc, qui a une grande expérience en matière d’accompagnement des actions des collectivités territoriales soutient la décentralisation financière, a-t-il poursuivi, soulignant que le Royaume est omniprésent en Afrique sur tous les niveaux que ce soit dans les domaines ayant trait aux secteurs des banques, de l’industrie ou ceux relatifs aux affaires et ouvert sur la décentralisation financière des collectivités territoriales.

De son côté, M. Boudra a souligné que la 8ème édition du sommet Africités, constitue un nouveau tournant dans les relations entre le Maroc et l’Afrique, comme en témoigne ce protocole d’entente signé unissant huit pays.

L’autonomie financière des collectivités territoriales est une nécessité que l’ AMPCC souhaite développer davantage, en vue d’encourager les entités territoriales à œuvrer davantage en matière du développement local.

A cette occasion, un protocole relatif à la mise en œuvre d’un programme de coopération locale transfrontalière a été signé entre tous les pays appartenant à L’UEMOA.