La dette du Gabon évalue à près de 5000 milliards f cfa

La dette globale du Gabon représentait près de 5000 milliards de FCFA en fin septembre 2018, rapporte mardi la presse locale.Selon le nouveau Gabon, un journal en ligne, 823,7 milliards FCFA, est la somme de la progression de la dette entre janvier et septembre 2018. Elle est ainsi partie de 4153,2 milliards FCFA en début d’exercice, à 4976,9 milliards FCFA au cours des neuf premiers mois de l’année, soit une évolution de 19,8%.

Cette dette est constituée d’un stock de 3195,8 milliards FCFA de dette extérieure contractée auprès des marchés financiers internationaux, des partenaires multilatéraux et bilatéraux de la dette commerciale.

La dette multilatérale représente une progression de près de 80% de cette enveloppe avec un montant qui est parti de 543 milliards FCFA à 965 milliards FCFA.

La dette envers les marchés financiers internationaux est de 1234,4 milliards FCFA, en repli de 6,7% en glissement annuel.

Quant à la dette intérieure, elle connaît une évolution de plus de 30% sur les trois premiers trimestres de l’année, passant ainsi de 957 milliards FCFA à 1531 milliards FCFA.

Les établissements bancaires et le marché financier sous régional sont les plus grands créanciers de l’Etat avec, respectivement, 792 milliards FCFA et 365 milliards FCFA.

Gabon : la police disperse une marche des partisans de Jean Ping

La police a dispersé à coup des grenades lacrymogène et des fumigènes, samedi après-midi à Libreville, une marche improvisée des partisans de de l’opposant Jean Ping et procédé à quelques interpellations. Les manifestants estimés à 500 personnes environ ont décidé de marcher après un meeting avec leur leader à son quartier général.

« Nous avons épuisé toutes les voies légales et diplomatiques, désormais ça passe et ça casse », a-t-il lancé devant ses partisans surexcités.

L’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) a déclaré qu’il ne retenait plus personne et que c’est au peuple souverain de réclamer sa victoire volée, selon lui, par Ali Bongo Ondimba lors de l’élection présidentielle de 2016.

Il a également parlé de manière voilée, de l’absence du président de la République actuellement en convalescence à Rabat au Maroc.

Lors de sa dernière sortie le 3 décembre dernier, Jean Ping avait appelé les Gabonais et les Gabonaises de tous les bords au rassemblement quelques jours seulement après l’annonce par le porte-parole de la présidence de la République de la maladie du chef de l’Etat alors qu’il se trouvait à Ryad en Arabie Saoudite à une conférence internationale sur l’investissement.

 

Le passeport gabonais 86e au rang mondial des passeports les plus puissants

Le passeport gabonais arrive à la quatre-vingt-sixième place mondiale dans le classement des passeports les plus puissants, annonce l’index Henley dans son rapport 2018 dont APA a obtenu copie jeudi.L’index Henley s’est basé sur le nombre de pays que les propriétaires de passeports peuvent visiter sans visa pour dresser cette liste, souligne le document.

Malgré une position statique de 86e par rapport au classement 2017, le Gabon ajoute cinq destinations sans visa à son répertoire, pour atteindre un total de 55 dans le classement 2018, indique le rapport.

Par ailleurs, le même classement note que les Seychelles occupent la première place sur le continent avec 152 destinations sans visa, suivis de l’Île Maurice (146 destinations) et de l’Afrique du Sud (102 destinations).

En revanche, le Kenya, le Malawi et le Swaziland totalisent chacun 71 destinations.

Concernant les pays africains au bas de du classement, on retrouve, le Soudan et l’Erythrée avec 39 destinations chacun, ainsi que la Somalie qui compte 32 destinations.

Au plan mondial, le Japon tient la palme d’or, avec 190 destinations. Il est suivi du Singapour, de la France, de l’Allemagne, de la Corée du Sud, totalisant chacun des possibilités de voyage sans visa dans 189 destinations. Il y a ensuite le Danemark, la Finlande, l’Italie, la Suède et l’Espagne, avec des entrées sans visa possibles dans 187 pays.

Le Henley Passport Index (HPI) est un classement mondial des pays en fonction de la liberté de circulation de leurs citoyens. Il a commencé en 2006 sous le nom d’index de restriction de visa de Henley & Partners (HVRI) et a été modifié et renommé en janvier 2018.

L’index Henley fournit un classement des 199 passeports du monde selon le nombre de pays où leurs titulaires peuvent voyager sans visa. Le nombre de pays auxquels un passeport spécifique peut accéder devient son « score » sans visa, explique le communiqué.

39 radios et 14 télévisions privées en situation irrégulière au Gabon

Trente neufs radios et 14 télévisions émettant au Gabon sont en situation irrégulière a, révélé vendredi la Haute autorité de la communication (HAC) à l’issue de sa séance plénière hebdomadaire.La HAC s’appuie sur un rapport réalisé par l’Agence nationale des infrastructures numérique et des fréquences (ANINF) auprès des radios émettant en fréquence modulée (FM) et des télévisions analogiques sur l’ensemble du territoire national.

Face à cette situation de piratage organisé, la HAC décide de convoquer dès lundi prochain les stations de radios et de télévisions incriminées à son siège afin de régulariser leurs situations.

Le régulateur menace d’infliger des sanctions aux responsables de ces médias qui ne déféreront pas à cette convocation s’exposent à des sanctions administratives et pécuniaires, conformément aux dispositions présentes de l’article 15 de l’ordonnance du 23 février portant création, organisation et fonctionnement de la Haute autorité de la Communication.

Selon le rapport de l’ANINF, 73 radios et 19 télévisions émettent au Gabon.

Gabon : manuel scolaire sur le tour international cycliste Amissa Bongo

Les organisateurs du tour international cycliste du Gabon, dénommé La Tropicale Amissa Bongo, ont édité un manuel intitulé « Le schoolbook » pour intéresser les élèves des classes des cours moyens 1 et 2 au cyclisme, en prélude à la 14ème édition de cette compétition prévue du 21 au 27 janvier 2019.La campagne de distribution de cet ouvrage tiré à 15.000 exemplaires a débuté hier jeudi par la capitale de la province du Haut-Ogooué (sud-est) où une partie de la compétition se déroulera.

Elle fera une étape le 11 décembre à Woleu-Ntem (nord), une province également habituée à recevoir des étapes de la course cycliste, avant de se terminer à Libreville, la capitale du Gabon.

Le manuel enseigne les valeurs humaines véhiculées par la petite reine (vélo) et tente de manière ludique d’amener les élèves à mieux comprendre le cyclisme pour qu’ils supportent les coureurs lors de la 14-ème édition de la Tropicale  Amissa Bongo.

Cette compétition fera à l’occasion une incursion en Guinée Equatoriale, qui sera le deuxième pays après le Cameroun à être intégré dans le parcours de la course qui regroupe des cyclistes professionnels et amateurs.

Lancée en 2006, la Tropicale Amissa Bongo est la première épreuve professionnelle de l’année sportive au Gabon et fait partie du calendrier UCI Africa Tour 2.1.

Le Gabonais, Léod-Paul Batolo, nommé administrateur directeur général de la COMILOG

Le Gabonais, Léod-Paul Batolo, a été nommé mercredi, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), filiale du géant français de la métallurgie ERAMET, a appris APA auprès du service communication de l’entreprise.M. Batolo qui prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2019 devient ainsi le deuxième ressortissant du Gabon à occuper le poste d’administrateur directeur général, après Marcel Abeké.

Il remplace à ce poste le Français Hervé Montaigu, appelé à occuper d’autres fonctions au sein du groupe ERAMET.

La COMILOG entame une nouvelle phase de sa croissance avec la perspective du projet COMILOG 2020 qui vise à augmenter de plus de 30% la production de minerai de la société. La décision d’investissement est prévue au premier semestre 2019, précise l’entreprise.

La COMILOG qui exploite le minerai de manganèse de Moanda depuis 1962, est détenue à 63,7% par ERAMET contre 28,9% pout l’Etat gabonais.

Coupe Caf : le CMS du Gabon élimine Silver Strickers aux tirs au but

Le Cercle Mberri Sportif (CMS) du Gabon a obtenu, mercredi, son ticket pour le prochain tour de la Coupe de la Confédération africaine de football en venant à bout de Silver Stickers du Malawi dans la séance des tirs au but (TAB 2-3).Le Cercle Mberri Sportif a pourtant perdu sur la marque d’un but à zéro la manche retour jouée à Lilongwé. L’unique but de Silver Stickers du Malawi porte la signature de Muyaba à la 72ème minute de jeu.

Mais grâce à sa victoire sur le même score au match aller disputé à Libreville, le CMS avait toujours son destin en main. Ainsi, il a su saisir sa chance en remportant la séance des tirs au but.

Le CMS sui en est à sa première participation dans les compétitions africaines, affrontera au prochain tour le Raja de Casablanca, détenteur de la Coupe de la Caf.

Trois hauts responsables gabonais à Rabat pour rencontrer Ali Bongo

Trois hauts responsables gabonais ont quitté Libreville lundi soir, pour Rabat au Maroc, où ils devraient avoir une séance de travail ce mardi avec le président Ali Bongo Ondimba qui y séjourne pour des raisons médicales, a annoncé le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.Selon Guy Bertrand Mapangou qui s’exprimait à la télévision nationale, la délégation est composée du vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo.

La présence de ces trois personnalités au royaume chérifien a été précédée par une délégation des plus proches collaborateurs du chef de l’Etat, conduite par le secrétaire général de la présidence de la République, Jean Yves Teale, ainsi que du directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga.

Ce déplacement des autorités gabonaises au Maroc intervient après la visite du roi Mohammed VI lundi au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui poursuit sa convalescence à l’hôpital militaire de Rabat.

Ali Bongo Ondimba séjourne depuis le 29 novembre dernier au Maroc. Il a été transféré de Riyad en Arabie Saoudite où il était hospitalisé pour une fatigue « sévère », selon la version officielle.

N’Djamena accueille lundi une réunion sur la sécurité en Afrique centrale

La 47e réunion du comité consultatif permanent des nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC)) aura lieu du 3 au 7 décembre prochain à Ndjamena, la capitale du tchadienne, selon un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), dont APA a obtenu copie dimanche.Comme lors des précédentes sessions, la rencontre de N’Djamena permettra de faire le point de la situation géopolitique et sécuritaire dans les onze pays membres, notamment l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao tomé et Principe, et le Tchad.
 
Les participants passeront aussi en revue les défis liés à la paix et à la stabilité au niveau régional, y compris les questions transfrontalières.
Dans ce registre, plusieurs dossiers seront au cœur des échanges : la piraterie maritime dans le golfe de guinée, les activités des groupes terroristes comme Boko Haram et l’armée de résistance du seigneur (LRA), le mercenariat et le crime transnational organisé, les menaces sécuritaires liées au pastoralisme et à la transhumance.
 
Sur ce dernier point, le secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présentera un projet de régulation communautaire. La réflexion sur cette question cruciale sera enrichie par les conclusions d’une mission d’évaluation effectuée en octobre dernier par le bureau de l’UNSAC, la CEEAC et l’UNOCA à Sarh, Maro et Sido, trois sites situés dans la province tchadienne du moyen-chari (frontalière avec la RCA).
 
Par ailleurs, on enregistrera un nouveau développement positif sur le plan de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale.
 
En marge de la 47e réunion de l’UNSAC, un projet conjoint d’appui à la mise en œuvre de la convention de Kinshasa dans les onze Etats de l’Afrique centrale sera en effet lancé. En plus de cette initiative qui entre dans le cadre de la vision de l’UA « faire taire les armes en Afrique d’ici 2020 », la CEEAC, le centre régional des nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) et l’UNOCA signeront un mémorandum d’entente pour mieux densifier et rationnaliser leurs interventions dans ce vaste chantier.
 
Par ces actes, les trois institutions s’engageront, entre autres, « à renforcer les capacités techniques et législatives des états membres de la CEEAC en matière de promotion et de mise en œuvre de la convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage, dite convention de Kinshasa ». 

Bien que cette convention soit entrée en vigueur le 8 mars 2017, quatre pays (Burundi, Guinée Equatoriale, RDC et Rwanda) ne l’ont pas encore ratifiée. Des ateliers nationaux de sensibilisation et de plaidoyer y sont envisagés. En attendant, la 47e réunion de l’unsac leur permettra d’édifier les participants sur l’état d’avancement du processus sur le plan national.
 
La session ministérielle sera précédée par la réunion des points focaux et celle des experts
 
Le rendez-vous du Tchad commencera par une rencontre des points focaux de l’unsac (3 décembre) puis celle des experts (4-6 décembre) avant la session ministérielle (7décembre). Ce dernier segment regroupe les ministres des affaires étrangères et autres chefs de délégation comprenant généralement des représentants des ministères en charge de la sécurité, de l’intérieur, de l’immigration ou de la défense. Le représentant spécial du secrétaire général des nations unies pour l’afrique centrale et chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, y prendra part ainsi que plusieurs autres entités onusiennes et des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris celles ayant le statut d’observateur au comité.
 
Les travaux seront dirigés par le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, président en exercice du comité depuis la 46e réunion tenue à Brazzaville en mai-juin 2018. Il cèdera ensuite le fauteuil hérité du Rwanda à son homologue tchadien, Mahamat Zène chérif, qui assurera la présidence tournante de l’UNSAC pendant les six prochains mois.
 
Le secrétariat du comité consultatif permanent des nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale est assuré par l’UNOCA.
 

Ali Bongo Ondimba poursuivra sa convalescence au Maroc

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba quittera ce mercredi Ryad, la capitale saoudienne où il a été hospitalisé depuis le 24 octobre 2018 pour une fatigue « sévère » pour poursuivre sa convalescence à Rabat (Maroc), selon un communiqué du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou. »Le gouvernement gabonais est heureux d’annoncer aux gabonaises et gabonais de son repos. Le gouvernement gabonais remercie le roi Mohammed VI et le peuple frère du Maroc d’avoir bien voulu accepter d’accueillir le président Ali Bongo Ondimba », écrit M. Mapangou.

« Aussi, rassure-t-il, le peuple gabonais de ce que le président de la République se porte mieux après sa phase d’hospitalisation. Il est en pleine possession de l’ensemble de ses facultés ».

 Quelques heures auparavant, la Première dame sur sa page facebook, avait déjà annoncé le transfèrement du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba vers le Maroc, en indiquant que les principaux responsables de la présidence de la République pouvaient se rendre désormais à son chevet.

Hospitalisé à l’hôpital Roi Fayçal à Ryad depuis le 24 octobre dernier pour une fatigue sévère, selon la version officielle, l’Etat de santé du président gabonais Ali Bongo demeure un véritable mystère.

 

Gabon : l’opposition en meeting, vendredi, pour la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle

La Coalition pour la nouvelle République (CNR), un regroupement des partis et personnalités proches de l’opposant Jean Ping, a, dans un communiqué reçu à APA, appelé la population à un grand meeting, vendredi à Libreville, pour exiger la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine MborantsuoCette montée au créneau des proches de l’ancien président de la commission de l’union africaine (UA) intervient au lendemain de la décision de la Cour constitutionnelle de revisiter l’article 13 de la constitution en ajoutant un alinéa donnant droit au vice-président de la République de présider le conseil des ministres en l’absence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Malade, ce dernier est interné dans un hôpital à Riyad en Arabie Saoudite.

La réécriture unilatérale de la loi fondamentale par la Cour constitutionnelle est au centre d’une vive polémique au sein de la classe politique gabonaise tout bord confondu.

Pour l’opposition la Cour constitutionnelle s’est arrogé des pouvoirs qui ne lui sont pas dévolus par la constitution. Elle estime que seuls le gouvernement, le parlement et le peuple souverain à travers le référendum ont la prérogative de modifier la loi fondamentale.

Dans le passé, la même opposition s’était levée contre la même Cour et sa présidente pour «des violations de la constitution » et le non respect des « résultats des urnes ».

La culture du café cède le pas à l’exploitation minière et pétrolière (ministre gabonais)

La culture du café, en dépit de la demande dont ce produit continue de faire l’objet, recule fortement au profit des exploitations minières et pétrolières, a affirmé, mardi à Libreville le ministre gabonais de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Jean De Dieu Mouckagni Iwangou.« La croissance mondiale de la demande de café, qui résulte en grande partie de l’augmentation de la consommation intérieure des pays producteurs et des économies émergentes, offre des marchés supplémentaires à nos pays. Malheureusement, certains d’entre nous produisons encore moins que par le passé. Cela, lié à la marginalisation de la filière caféière au profit des activités forestière, minière et pétrolière plus lucratives », a dénoncé Mouckagni Iwangou, à l’ouverture de la 58ème assemblée générale de l’Organisation inter-africaine du café (OIAC).

A en croire le ministre, « Les villages se sont dépeuplés de leurs populations au profit des régions pétrolière et minière offrant des salaires beaucoup plus attrayants que ceux du café. Cette situation a engendré une paupérisation des actifs ruraux et par conséquent un exode rural massif des jeunes vers les principaux centres urbains ».

Axée sur le thème : « Production durable de café en Afrique dans le contexte du changement climatique : défis et opportunités pour la recherche et le développement », la 58ème assemblée générale de l’OIAC qui s’achève mardi prochain enregistre la participation des représentants de 25 pays du continent producteurs de café.

Des chercheurs africains dans le secteur de la production du café participent également aux travaux.

L’OIAC est une institution intergouvernementale qui a pour mission d’aider les pays membres, par le moyen de consultations à obtenir des rémunérations durables, équitables pour les petits exploitants du café et de positionner stratégiquement le continent dans une chaine de valeur mondiale du café.

Le correspondant de BBC Afrique interdit d’exercer pour un mois au Gabon

Le correspondant de la radio anglaise BBC service Afrique, Charles Stéphane Mavoungou, a été interdit par la Haute autorité de la communication (HAC) d’exercer son métier durant un mois au Gabon, pour s’être trompé dans la lecture de la décision de la Cour constitutionnelle.Cette institution, dans une décision rendue publique mercredi soir, a autorisé le Vice-président de la République de présider le conseil des ministres en l’absence du président de la République.

Dans son reportage diffusé jeudi matin sur les antennes de BBC Afrique, le journaliste a plutôt affirmé que la Cour constitutionnelle a désigné la présidente du Sénat pour assurer l’intérim du président de la République Ali Bongo, actuellement hospitalisé à Riyad en Arabie saoudite.

La Cour aurait appliqué l’article 13 de la Constitution sur la vacance du pouvoir suite à une saisine du Premier ministre.

Le journaliste avait également annoncé que la « présidente de la République par intérim », Lucie Milebou Aubusson, prêterait serment incessamment.

« Le gouvernement gabonais dément formellement cette information erronée et réaffirme que Monsieur Ali Bongo Ondimba est bien le président de la République gabonaise », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou.

Le ministre qui a exigé de BBC un « démenti rapide » et le retrait de « cette fausse information » a aussi dénoncé un « objectif délibéré de semer le trouble, la confusion et le désordre en République gabonaise ».

M. Mapangou a, par la même occasion, attiré « l’attention du régulateur de veiller au respect des règles, normes et lois qui régissent la communication en République gabonaise ».

Sur ces entrefaites, la HAC a interdit le journaliste d’exercer au Gabon, un mois durant.

Formé au Cameroun, Charles Stéphane Mavoungou travaille au niveau local pour la chaine de télévision privée TéléAfrica, appartenant à la famille Bongo.

Gabon : le Vice-président autorisé à présider le Conseil des ministres

Le Vice-président de la République du Gabon, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a été autorisé à présider temporairement, en l’absence du chef de l’Etat, le conseil des ministres, selon une disposition prise par la Cour constitutionnelle au terme d’une brève séance plénière dirigée par la présidente de l’institution, Marie Madeleine Mbourantsuo.« En cas d’indisponibilité temporaire du président de la République pour quelque cause que ce soit, certaines fonctions dévolues à ce dernier, à l’exception de celles prévues aux articles 18, 19, et 109, alinéa 1er, peuvent être exercées, selon le cas, soit par le Vice-Président de la République, soit par le Premier ministre, sur autorisation spéciale de la cour constitutionnelle saisie par le premier ministre ou un dixième des membres du gouvernement, chaque fois nécessaire » a expliqué Mme Mbourantssuo, au sortir de la séance plénière tenue mercredi soir.

La décision de la Cour constitutionnelle intervient au lendemain de l’annulation par le secrétariat du Conseil des ministres de la réunion des ministres que devait présider mercredi dernier, le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou.

Opposant modéré au président Ali Bongo Ondimba, Maganga Moussavou a été nommé à cette fonction en 2017 après le dialogue politique organisé de mars à mai de la même année par le pouvoir.

La mise en branle de l’article 13 de la constitution fait suite à l’absence du chef de l’Etat qui est hospitalisé en Arabie Saoudite depuis le 24 octobre dernier.

Ali Bongo Ondimba, 59 ans, est depuis 2009 au pouvoir où il a succédé à son père Omar Bongo Ondimba décédé le 9 juin de la même année à Barcelone en Espagne, après 42 ans de règne. Il accède au pouvoir après une transition de plus de trois mois dirigée la présidente du Sénat de l’époque, Rose Francine Rogombé, également décédée.

En 2016, Ali Bongo a été réélu avec seulement quelques milliers de votes de plus que son rival Jean Ping, lors d’un scrutin présidentiel controversé.

Eliminatoires CAN 2019: le Gabonais Pierre Emerick Aubameyang forfait contre le Mali

L’international gabonais d’Arsenal (club de D1, Angleterre), a annoncé mercredi sur son compte tweeter qu’il ne jouera pas samedi prochain contre le Mali, samedi prochain à Libreville, en match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.L’emblématique capitaine des Panthères du Gabon a dit souffrir d’un mal de dos, a justifié le sélectionneur gabonais, Daniel Cousin. Pierre Emerick Aubameyang a pourtant disputé le week-end dernier un match avec son club d’Arsenal.

Une absence que ne digèrent pas des nombreux internautes gabonais qui estiment que c’est un nouveau mensonge de l’international gabonais qui boude depuis quelques temps l’équipe nationale.

Le 16 octobre dernier, Pierre Emerick Aubameyang n’avait pas effectué le déplacement de Djouba où le Gabon affrontait le Soudan du Sud pour la rencontre comptant pour la 4ème journée de ces éliminatoires. Un match remporté par le Gabon (1-0).

Deuxième du groupe C avec ses 7 points, derrière le Mali (8 points), le Gabon a besoin d’une victoire pour se mettre à l’abri.

L’Etat gabonais menace de retirer les permis des orpailleurs hors la loi

Christian Magnagna, ministre gabonais des Mines a intimé l’ordre aux opérateurs de la filière aurifère de se faire recenser afin de permettre une meilleure traçabilité de leurs activités sur l’ensemble du territoire national, indique un communiqué dont APA a reçu copie mercredi.« Tout opérateur qui ne se fera pas recenser durant la période officielle, sera considéré en situation d’illégalité et se verra retirer son autorisation ou permis d’exercer », a averti M. Magnagna.

Selon lui, l’opération qui va se dérouler dans les neuf provinces du pays, vise à réorganiser les activités de la filière aurifère, plombée par une grossière anarchie depuis des années. Christian Magnagna a fait remarquer que ce secteur est gouverné par l’informel depuis des années.

Pour mettre de l’ordre, le ministère a suspendu le 17 septembre dernier toutes les activités d’orpaillage. L’or, exploité généralement de manière artisanale, est susceptible de rapporter d’importantes devises au Gabon.

Les patrons de presse gabonais épinglent la dérive autoritaire de la HAC

L’organisation patronale des médias (OPAM) a dénoncé, dans un communiqué reçu à APA, une dérive autoritaire de la Haute autorité de la communication (HAC) suite la suspension de la parution de l’hebdomadaire « L’Aube » pour une période de trois mois et de l’interdiction à son rédacteur en chef d’exercer la profession pendant six mois.Ces sanctions font suite à la publication par ce journal d’un article sur l’état de santé du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, hospitalisé depuis le 24 octobre dernier à Ryad, en Arabie Saoudite.

L’organisation patronale des médias (OPAM) a exprimé son indignation en soulignant que ces nouvelles mesures de l’autorité de régulation portent atteinte à la liberté de la presse au Gabon. L’OPAM n’a pas manqué de rappeler qu’en seulement « six mois d’existence, la HAC s’est montrée extrêmement répressive vis-à-vis de la presse gabonaise en ayant la main lourde ».

Le journal « Echos du nord » a par exemple subi deux sanctions d’un mois chacune. « La Loupe », un autre hebdomadaire a également été frappée par deux suspensions d’un mois chacune.

A en croire l’OPAM, les mesures de la HAC n’épargnent pas non plus la presse étrangère, car la chaîne publique française France 2 a été interdite de diffusion pendant deux mois, Vision 4 purge actuellement une sanction d’interdiction de diffusion de six mois et Sat con, une société de distribution de bouquet satellite, a écopé d’une sanction de six mois d’interdiction de diffusion.

Face à cette situation, les patrons de presse « exhortent le président de la HAC et son équipe à ne pas verser systématiquement dans la répression aveugle dans un secteur sensible où les acteurs ont besoin d’être accompagnés au lieu d’être martyrisés ou terrorisés ».

Selon l’OPAM, le recours systématique de la HAC à la sanction est en train de participer à la mort de nombreux titres et elle tire vers le bas cette corporation parce que la peur de la sanction planant au-dessus de la presse, les journalistes vont s’autocensurer, ce qui va négativement déteindre sur la qualité de leurs produits.

Au nom de l’intérêt de la liberté de la presse et de la réputation du Gabon, l’OPAM assure qu’elle ne courbera pas l’échine devant l’arbitraire. Née sous les cendres du Conseil national de la Communication, la Haute autorité de la communication (HAC), qui a été installée en juin dernier, brille depuis par une répression de certains médias gabonais.

Gabon : les 23 Panthères qui doivent jouer le Mali connus

Le sélectionneur des Panthères du Gabon, Daniel Cousin a publié, vendredi à Libreville, lors d’une conférence de presse la liste des 23 joueurs devant affronter les Aigles du Mali le 17 novembre prochain à Libreville, en match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.Dans l’effectif convoqué par Daniel Cousin, figure l’emblématique capitaine Pierre Emerick qui n’avait pas joué contre le Soudan du Sud le 16 octobre dernier à Djouba, la capitale de ce pays. Le sociétaire du club d’Arsenal (D1, anglais) a eu maille à partir avec les autorités qui avaient affrété un avion qu’il estimait ne pas être confortable pour transporter l’équipe nationale.

Voici la liste des 23 joueurs retenus :

Gardiens de but :

Didier Janvier Ovono Ebang, Yves Stéphane Bitseki Moto et Jean Noel Amonome.

Défenseurs :

Bruno Eculé Manga, Aaron Ondele Appindangoye Ndele, Franck Perrin Obambou, Johan Serge Obiang, Lloyd Palun, Henri Junior Ndong Ngaleu et Wilfrid Black Oondo Ebane Abessolo.

Milieux :

Mario René Junior Lemina, Samson Mbingui, Clech Ruben Loufilou Ndella, André Ivan Biyogo Poko, Lévy Clément Madinda, Franck Steven Lyck Engongah Obame et Medwin Biteghé Mendame.

Attaquants :

Pierre Emerick Aubameyang, Louis Ameka Autchanga, Gaëtan Missi Mezu, Alain Rodrick Miyoghoet Axel Meyé Me Ndong.

Liste d’attente, Guelor Kanga Kaku, Ulysse OBAME et Diderot Lengoualama.

Ouverture à Libreville d’une réunion sur la prévention des conflits en Afrique

Des experts ont planché, mercredi à Libreville, sur le renforcement des capacités sous régionales en matière de prévention des conflits en Afrique.Occasion pour les participants d’examiner les conclusions et les recommandations d’une étude récente sur la cartographie et l’évaluation des besoins en capacités institutionnelles des Communautés économiques régionales (CER), dans le domaine de la prévention structurelle des conflits en Afrique.

Initiée par le Bureau du conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique, cette étude a permis de produire un rapport qui fournit des informations précieuses sur la capacité institutionnelle globale des CER ainsi que des repères utiles aux acteurs souhaitant soutenir le renforcement des capacités des CER en matière de prévention des conflits.

La réunion de Libreville devrait déboucher, entre autres, sur la validation dudit rapport ainsi que sur la définition des axes prioritaires d’intervention et le développeront d’un projet visant à faciliter la mobilisation des ressources en faveur des CER, entre autres.

Dans ses remarques introductives, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, a mis en lumière ces enjeux en insistant par ailleurs sur l’importance de la réunion dans un contexte sous régional traversé par plusieurs défis politiques, structurels et institutionnels, y compris ceux auxquels fait face la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

« La réunion arrive à point nommé car la CEEAC est actuellement engagée dans un processus de réforme qui doit, à terme, la doter d’outils juridiques et institutionnels appropriés ainsi que de ressources adéquates, pour jouer pleinement son rôle en matière de prévention et de résolution des conflits », a-t-il souligné, précisant que « l’expérience des autres Communautés économiques régionales (…) en matière de prévention et de résolution des conflits pourrait être (…) une inestimable source d’inspiration pour la CEEAC dans le cadre de sa réforme ».

Parlant au nom du Secrétaire général de la CEEAC, Baudouin Hamuli Kabarhuza, Directeur des Affaires politiques et du Mécanisme d’alerte précoce de l’Afrique centrale (MARAC) au sein de la CEEAC est allé dans le même sens, en évoquant par ailleurs l’intérêt de l’atelier de Libreville pour plusieurs autres entités travaillant sur les questions de paix et de sécurité.

Il a du reste exprimé le vœu que cette rencontre débouche sur « des propositions concrètes qui peuvent inspirer le travail des nombreuses institutions gouvernementales et internationales, des organisations de la société civile et des instituts régionaux de recherche sur les crises en Afrique en vue de contribuer au renforcement des capacités en matière de prévention des conflits ».

Cette réunion consacrée à la prévention des conflits sous régionaux en Afrique s’achève vendredi prochain.

Le Gabon cherche 1500 milliards de FCFA pour son programme climat

Le Conseil national climat du Gabon ambitionne de mobiliser 1500 milliards de FCFA en vue de financer 25 projets et 8 programmes prioritaires, a annoncé, mardi à Libreville, Tanguy GahoumaSelon le secrétaire permanent du Conseil national climat du Gabon qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, ces projets et programmes ont été présentés au Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, à l’occasion des travaux rentrant dans le cadre du premier programme d’appui au Fonds vert pour le climat mis en place au lendemain de la COP 22 à Marrakech au Maroc.

Le Fonds vert pour le climat a été créé en 2010 pour être l’un des instruments majeurs du financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Il confie ses financements à des organisations publiques et privées et compte aujourd’hui un réseau de 54 entités, internationales, régionales et nationales.

Mis en place par les 194 pays qui sont Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont il constitue l’un des mécanismes de financement, le fonds vert vise à allouer des financements égaux pour l’atténuation et l’adaptation, tout en s’inspirant des principes et des dispositions de la Convention.

Les promesses de contribution au Fonds s’élèvent aujourd’hui à 10,2 milliards de dollars.

La télévision camerounaise Vision 4 interdite de diffusion au Gabon

La Haute autorité de la communication (HAC, régulateur), réunie en urgence vendredi à Libreville, a décidé d’interdire la diffusion au Gabon durant 6 mois de la chaîne privée de télévision camerounaise Vision 4 pour avoir annoncé samedi le 27 octobre le décès du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.La HAC demande le retrait de la chaîne de tous les bouquets diffusés sur le territoire gabonais.

Le régulateur de la communication au Gabon estime que la télévision camerounaise a porté atteinte à la vie d’autrui et diffusé une information tendant à troubler l’ordre public.

Dimanche dernier, l’ambassade du Cameroun au Gabon a publié un communiqué dans lequel elle annonce que le gouvernement du Cameroun se désolidarise des informations diffusées par cette chaîne. Le texte précise que l’annonce du décès du numéro un gabonais par cette chaîne est contraire aux relations fraternelles qui existent entre le président camerounais Paul Biya et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le président gabonais a été victime d’un malaise en Arabie Saoudite où il a participé à un sommet sur le « Future investment initiative », organisé du 22 au 25 octobre à l’initiative du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman. Selon la présidence de la République gabonaise, il est victime d’une « fatigue sévère » et se repose à l’hôpital du roi Fayçal de Ryad où il a été admis.

Des rumeurs sur les réseaux sociaux annoncent le décès du président gabonais. Des informations démenties par les autorités gabonaises.

500 milliards f cfa pour l’eau et l’électricité au Gabon

La filiale eau et électricité du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), Gabon Power Company (GPC), a conclu avec le gouvernement, plusieurs contrats portant sur l’amélioration de la production d’eau et d’électricité dans le pays sur les trois prochaines années, a annoncé mardi le FGIS.Parmi ces contrats, il y a celui portant sur le renforcement de la centrale thermique d’Owendo à Libreville. Le protocole d’accord conclu entre GPC, la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le groupe finlandais Wärtsilä, porte sur la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’une solution thermique, vise outre à renforcer les capacités de cette infrastructure, à optimiser sa production.

Le gouvernement a également signé un contrat de partenariat d’une durée de 30 ans avec la société de droit gabonais Asonha Energie, détenue elle aussi par le FGIS, et le groupe français Meridiam, pour le développement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval.

Toujours dans le domaine de l’énergie électrique, le groupe industriel français Eranove, a signé deux contrats d’achat d’énergie électrique que vont produire les centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui.

A travers les sociétés de projets créés à cet effet, notamment Asokh Energie pour Ngoulmendjim, et Louetsi Hydro pour Dibwangui, Eranove précise dans un communiqué que le gouvernement « confirme à ces sociétés le droit exclusif de concevoir, financer, construire, exploiter et assurer l’exploitation et l’entretien-maintenance des deux installations hydroélectriques et à leur acheter l’intégralité de l’énergie électrique produite ».

La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (73 MW) est prévue sur le fleuve Komo, à 125 km de Libreville, fournira l’énergie électrique à plus de 500 000 habitants ; quant au barrage de Dibwangui (15 MW), qui sera construit sur la rivière Louetsi, à 152 kilomètres de Mouila, au Sud du Gabon, il alimentera 88 000 habitants.

Pour ce qui concerne la production d’eau potable, le groupe français va assurer le financement, la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle unité de production d’eau potable d’une capacité de production de 140 000 m3 par jour dans le Komo Kango près de Libreville.

« Le montant global des investissements que nous voulons réaliser pour l’électricité et l’eau est autour de 500 milliards FCfa sur les trois prochaines années. Ces 500 milliards FCfa sont répartis pour ce qui concerne tous nos projets en électricité, et le différentiel concerne l’eau », indique Serge Mickoto, directeur général du FGIS.

Gabon : Ali Bon va mieux et se repose à l’hôpital (Présidence)

Le porte-parole de la Présidence de la République gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a annoncé, dans la nuit de dimanche à lundi, que le président Ali Bongo va mieux et se repose en ce moment même à l’hôpital du roi Fayçal entouré de sa famille et de certains de ses collaborateurs.« La présidence de la République informe officiellement les Gabonaises et Gabonais de ce que Son Excellence, le Président de la République Ali Bongo Ondimba, a eu un malaise mercredi 24 octobre 2018 lors de son séjour à Riyad (Arabie Saoudite) où il prenait part au Davos du désert aux cotés de plusieurs hauts responsables du pays et de dirigeants du Moyen-Orient et d’Afrique », écrit le porte-parole de la Présidence dans un communiqué de presse.

Selon lui, aussitôt après son malaise, le président de la République a été admis à l’hôpital du Roi Fayçal pour y subir des examens médicaux.

« La présidence de la République appelle les Gabonaises et les Gabonais à redoubler de vigilance face à la propagation des fake news et autres fausses nouvelles qui abondent sur les réseaux sociaux et sur certains sites internet que l’on peine à qualifier d’informations », a ajouté Ike Ngouoni Aila Oyouomi, soulignant que la présidence de la République est la seule source d’information fiable et communiquera sur l’état de santé du chef de l’Etat.

Ce communiqué officiel coupe court aux folles rumeurs faisant état de la mort du chef de l’Etat gabonais ou encore du transfert de sa dépouille vers Londres en Angleterre.

L’admission du président Ali Bongo Ondimba dans un hôpital en Arabie Saoudite a été livrée par la presse étrangère jeudi dernier alors que du côté des autorités gabonaises l’on a fait un black-out total sur la question pendant plus de quatre jours laissant libre court à la rumeur.

Les sites web des institutions gabonaises victimes de cyber-attaques

La majorité des sites web de l’administration gabonaise sont victimes depuis samedi dernier en fin de journée de cyber-attaques de type déni de services (DDOS) ayant pour seul but de saturer le réseau informatique par l’envoi massif de requêtes, selon l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf).L’Aninf explique dans un communiqué dont APA a obtenu copie que plusieurs services gouvernementaux (60 sur 102 sites web) ont été rendus indisponibles pendant plusieurs heures.

« A ce jour, l’accès à l’Internet est à nouveau disponible et les services gouvernementaux, sont accessibles uniquement sur le plan national, pour les opérateurs connectés au point d’échange internet (GAB-IX) », a précisé notre source.

Suite à cette cyber attaque, l’Aninf se réserve le droit d’entreprendre des actions en justice à l’encontre des indélicats, conformément à la législation locale et internationale.

C’est pour la première fois que les cyber-criminels s’en prennent de manière aussi massive au Gabon et plus globalement à un pays d’Afrique centrale, a-t-on indiqué.

Gabon : l’IAAF certifie le marathon de Port-Gentil

L’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) a décerné le label de bronze IAAF au marathon de 10 km de Port-Gentil (seconde ville du Gabon), rapporte un communiqué de l’instance parvenu mardi à APA.« Cette certification fait suite au rapport établi par les experts en mission à Port-Gentil (ouest) et Franceville (est), les 24 juin et 29 septembre 2018, après constatation du respect du cahier des charges de l’IAAF par le Gabon », précise le communiqué.

La reconnaissance de cette course par l’instance mondiale de l’athlétisme se traduit par son intégration dans le calendrier de la saison sportive des compétitions mondiales de l’IAAF.

A ce jour, l’IAAF compte quatre courses labellisées sur le continent africain dont deux au Gabon : le marathon du Gabon et le 10 km de Port-Gentil.

La 6ème édition du marathon du Gabon se déroulera les 1 et 2 décembre 2018.

CEMAC : fortunes diverses dans la mise en œuvre des critères de convergence

La Banque de France, dans un rapport sur le programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), relève « des fortunes diverses » dans la mise en œuvre des critères de convergence mises en place dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques sous régionales.Ce rapport dont APA a eu copie vendredi, souligne que la révision du cadre de surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques en janvier 2017 n’a pas produit les résultats escomptés.

A titre d’exemple, le critère portant sur les arriérés de paiement n’a été respecté par aucun Etat membre là où celui afférent au solde budgétaire a été respecté par quatre pays, à savoir la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad, signale le document.

S’agissant du critère d’inflation, le rapport souligne qu’il a été respecté par tous les Etats, sauf la République Centrafricaine, tout comme celui de l’endettement mais à l’exception du Congo.

Les critères de convergences portaient sur le solde budgétaire qui doit être supérieur à – 1,5% du PIB, la dette publique pour un plafond de 70%, le taux d’inflation en dessous de la norme communautaire de 3% et les arriérés sur la dette publique.

Les cinq pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon et le Tchad.

Eliminatoires CAN 2019 : Le Gabon s’impose face au Soudan du Sud (1-0)

Le Gabon est allé s’imposer, mardi après-midi à Juba, face l’équipe du Soudan du Sud (1-0), en match comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Cameroun 2019.L’unique but de la partie a été inscrit par le milieu de terrain gabonais, André Yvan Biyogo Poko (48′).

Vendredi dernier, lors de la 3ème journée à Libreville, le Gabon avait pulvérisé le Soudan du Sud sur le score (3-0).

Cette nouvelle victoire place désormais le Gabon 2ème de son groupe avec 7 points, derrière le Mali qui totalise 8 points. Le Burundi occupe la 3ème place avec 6 points et le Soudan du Sud ferme la marche avec point au compteur.

Gabon : un budget 2806,9 milliards de FCFA prévu pour 2019

Le gouvernement gabonais prévoit pour l’exercice 2019 un budget d’un montant de 2806,9 milliards de FCFA, contre 2918,5 milliards de FCFA pour l’année en cours, soit une baisse de 3,8 pour cent, représentant 111,7 milliards de FCFA, a-t-on appris de source officielle.Cette contraction est imputable au recul des ressources de financement (-219,8 milliards de FCFA) en dépit d’une hausse des recettes budgétaires (108,1 milliards de FCFA).

Les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 2 150,3 milliards de FCFA, soit une augmentation de 108,1 milliards de FCFA, par rapport à la loi de finances 2018. La hausse proviendrait des effets attendus des nouvelles mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

Les ressources de financements et de Trésorerie, quant à elles, se situeraient à 656,6 milliards de FCFA, laissant apparaître un solde déficitaire des opérations de trésorerie et de financement de 68,1 milliards de FCFA.

Les dépenses budgétaires se chiffreraient à 2082,2 milliards de FCFA, contre 1969,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative (LFR) 2018, soit une hausse de 113,1 milliards de FCFA, essentiellement due aux efforts d’investissement et à la prise en compte de la part patronale de l’Etat employeur.

Les charges de trésorerie et de financement sont évaluées à 724, 7 milliards de FCFA contre 949,8 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2018, soit une diminution de 224,8 milliards de FCFA.

Les dépenses de fonctionnement y compris celles affichées dans les comptes d’affectation spéciale, se chiffreraient à 1 293,7 milliards de FCFA contre 1284,8 milliards de FCFA. Elles augmenteraient ainsi de 8,9 milliards de FCFA du fait d’une meilleure maitrise des dépenses supportées par les recettes affectées.

Les dépenses de personnel, initialement évaluées à 640,9 milliards de FCFA, augmenteraient de 5% environ pour se chiffrer à 672,8 milliards de FCFA. Cette hausse s’explique essentiellement par le retard pris dans la mise en œuvre de certaines mesures relatives à la baisse de la masse salariale qui ont été prises en 2018.

Les dépenses de biens et services, les dépenses de transferts et les autres dépenses, sont toutes en baisse, respectivement de 21,8 milliards de FCFA, de 20,3 milliards de FCFA et de 19,6 milliards de FCFA.

Quant aux dépenses d’investissement, elles s’établiraient à 423,9 milliards de FCFA contre 352,9 milliards de FCFA dans la LFR 2018. L’ensemble de ces ressources serait principalement orienté vers la relance des chantiers à l’arrêt, l’amélioration du système éducatif, de l’offre de santé ainsi que la lutte contre la précarité et les inégalités.

Eliminatoires CAN 2019 : le Gabon bat le Soudan du Sud (3-0)

Le Gabon s’est imposé, vendredi à Libreville, face au Soudan du Sud (3-0), en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2019.Les buts gabonais ont été inscrits par Dénis Bouanga (26′), Aaron Christopher Appinangoye (61′). Le troisième but a été marqué par James Martin Hassan du Soudan du Sud contre son camp (82′).

Cette victoire est la première du Gabon depuis le début des éliminatoires de la CAN. Lors des deux précédentes sorties, il avait concédé une défaite contre le Mali et un match nul face au Burundi.

Le Gabon totalise actuellement 4 points et occupe la troisième place devant le Soudan du Sud 0 point.

Le Mali qui affronte le Burundi est en tête du groupe avec 6 points.

Kenya Airways de retour au Gabon, le 29 octobre

La compagnie aérienne kenyane, Kenya Airways reprend à partir du 29 octobre prochain sa desserte vers Libreville, en prolongement du service qu’elle assure vers Yaoundé au Cameroun, annonce un communiqué de la compagnie aérienne reçu à APA.Selon le communiqué, la capitale gabonaise sera desservie cinq fois par semaine : lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi.

Kenya Airways mettra sur cette ligne deux types d’avion, un Embraer E190 et un Boeing 737-800 de dernière génération.

La compagnie aérienne kenyane avait cessé de desservir le Gabon en 2012.