Elections au Gabon : les frontières terrestres et maritimes fermées 48h

Le ministère gabonais de l’Intérieur, dans un communiqué publié jeudi soir, annonce que les frontières terrestres et maritimes seront fermées à partir de demain vendredi et ce jusqu’à samedi 6 octobre à minuit, à l’occasion des élections couplées législatives et locales prévues dans la journée.Selon le communiqué, aucune autorisation d’entrée sur le territoire national ne sera accordée et des instructions ont été données aux chefs de la police et de la gendarmerie nationale de veiller à l’application stricte de cette décision.

Quelque 680 194 électeurs sont attendus aux urnes, samedi, pour élire les 143 députés à l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux et départementaux qui éliront à leur tour, au suffrage universel indirect, les 52 sénateurs du pays ainsi que les maires et les présidents des assemblées départementales.

Gabon : BW Energy veut produire 15 000 barils/jour

Le directeur général de société pétrolière BW Energy, Lin Espey a annoncé, lundi soir, à l’issue d’une audience avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba que son entreprise ambitionne d’atteindre une production de 15 000 barils/jour d’ici à 2019.BW Energy, filiale du groupe norvégien BW offshore a acquis le Bloc Dussafu au terme d’un contrat avec l’Etat gabonais. Ce champ mis en activité le 6 septembre dernier produit actuellement 8 000 barils/jour.

Au terme de cette entrevue, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a encouragé les efforts d’investissements du groupe BW Energy au Gabon, qui cadrent avec la politique de diversification de l’Economie du pays.

Le patron de BW Energy était accompagné au cours de cette audience de son directeur géoscience, Javed Akhtar et du directeur général de la branche gabonaise, Beka Nguema.

En 2017, la production nationale était de 11,06 millions de tonnes de pétrole, soit environ 80,7 millions de barils.

Le Gabon abrite en décembre la 5ème édition de l’Africa Agri forum

La 5-éme édition de l’Africa Agri forum se tiendra du 10 au décembre prochain à Libreville avec la participation de 400 professionnels du secteur agricole qui auront à réfléchir sur les défis de la transformation de l’agriculture africaine.Organisé par i-conférence en partenariat avec OCP Africa, ce forum contribuera au développement de l’agriculture dans la région à travers des réflexions stratégiques entre les décideurs et les délégations ministérielles représentées.

Ce forum de deux journées fera un focus particulier sur les enjeux de l’investissement, du financement et des partenariats publics privés.

Fort du succès de ses quatre précédentes éditions organisées à Abidjan, l’Africa Agri Forum s’invite au Gabon, pays de grandes potentialités agricoles, confirmant ainsi sa vocation régionale en direction de l’Afrique centrale.

« Nous organisons l’édition 2018 à Libreville car le Gabon a une vision agricole ambitieuse que i-conférences souhaite accompagner et partager avec les pays de l’Afrique francophone » explique Hassan M. Alaoui, président de i-conférences. Et d’ajouter « le Gabon recèle un énorme potentiel agricole qui propose des opportunités d’investissement de la fourche à la fourchette ».

En tant que puissance agricole régionale, le Cameroun est désigné pays invité d’honneur de l’Africa Agri Forum 2018. Une importante délégation camerounaise représentant les secteurs public et privé est ainsi attendue à cette rencontre afin de partager avec l’audience la vision stratégique de leur pays pour le développement d’un secteur agricole durable et solide en Afrique centrale.

Leader dans l’organisation de forums B2B en Afrique du Nord du Centre et de l’Ouest,  i-conférences vise à promouvoir le partenariat sud-sud et à favoriser l’investissement et le développement de secteurs stratégiques.

Cette société basée à Casablanca et créée en 2004, a à son actif plus de 100 forums spécialisés dans le domaine de la santé, l’agriculture, les TIC, la banque, la poste, les infrastructures, etc.

1250 milliards f cfa annoncés pour réformer le système éducatif gabonais

Le Gabon dégagera sur une période cinq ans, la bagatelle somme de 1250 milliards de FCFA pour réformer son système éducatif, actuellement décrié, indique un rapport de la « Task force » mise en place par le gouvernement il y a un mois et dont APA a reçu copie mercredi.Le plan quinquennal préconise également une sanctuarisation des financements et consacre 20% des dépenses publiques au budget de l’éducation nationale ; des partenariats intégrés impliquant l’Etat, les élèves et les parents, le corps professoral et le secteur privé et, enfin, une forte implication du secteur privé et des partenaires financiers et techniques.

D’autres mesures phares telles que la réforme du système d’attribution des bourses, avec notamment la réintroduction du principe d’une bourse universitaire octroyée selon des critères d’âge et de mérite et la mise en place d’une bourse professionnelle sont également proposées.

En ce qui concerne l’environnement pédagogique, il prévoit un lancement de nouvelles filières stratégiques, une amélioration des curricula et programmes, un renforcement des ressources humaines qualifiées et un recrutement des enseignants et des personnels administratifs.

Au niveau structurel, il sera question de : la mise en place d’un secrétariat scientifique d’orientation, la création d’un Conseil national de l’éducation, du regroupement des différents ministères en charge de l’éducation et de la formation au sein d’un seul et même ministère et une assurance qualité.

Toutes ces pistes devront être mises en place en trois mois, indique le rapport.

Un sommet extraordinaire sur les réformes annoncé pour novembre

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a annoncé, lundi à Libreville, à l’issue d’une audience avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba la tenue en novembre 2018 d’un sommet extraordinaire de l’UA axé sur les réformes de l’institution.Le patron de l’organisation continental qui était accompagné de son conseiller stratégique principal, Mohammed Hacen Lebatte et de son porte-parole, Ebba Kalondo, a également évoqué avec le chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), les questions de sécurité et de paix dans la sous-région, notamment en Centrafrique et en République démocratique du Congo (RDC).

Selon M. Moussa Faki Mahamat, sa présence à Libreville, s’inscrit dans le cadre des consultations régulières qu’il entretien avec les chefs d’Etats des pays membres de l’organisation panafricaine.

Gabon : la production de ciment portée à 850 000 T d’ici douze mois

Les Ciments d’Afrique (CIMAF), propriété du groupe marocain producteur exclusif du ciment au Gabon, vont d’ici 12 mois porter leur production à 850 000 tonnes afin de faire face à la demande croissante de ce produit sur le territoire national, a-t-on appris jeudi de source proche du ministère de l’Industrie.Selon la source, la multinationale panafricaine de ciment compte lancer le démarrage de la deuxième phase de production dans moins de deux mois.

En dehors de cette initiative, le train de mesures proposées au gouvernement par la filiale locale du groupe Addoha, concerne l’opérationnalisation du plan d’investissement de la compagnie qui prévoit l’injection de plus de 10 millions d’euros dans la construction, en 12 mois, d’une ligne additionnelle de production de ciment à CIMAF Gabon.

Celle-ci permettra au géant chérifien de disposer d’une capacité supplémentaire de 350 000 tonnes par an ce qui fera, avec les 500 000 tonnes déjà disponibles, une production annuelle totale de 850 000 tonnes.

Il y a un an, le gouvernement avait suspendu les importations de ciment sur l’ensemble du territoire gabonais, suite à la découverte de fraudes opérées par certains opérateurs. Le marché ne parvient pas à s’équilibrer depuis lors.

En raison de la pénurie de ciment, le prix de la tonne est passé de 77 000 FCFA à 120 000 FCFA sur le marché local.

Le Gabon limoge son sélectionneur pour contreperformances

Le président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui a limogé, mercredi, l’entraineur des Panthères du Gabon, Jose Antonio Camacho après les contreperformances enregistrées contre le Burundi en éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019 et face à la Zambie en match amical.Le sélectionneur espagnol paie ainsi la facture de la mauvaise prestation des Panthères qui ont été tenu en échec par le Burundi (1-1) samedi dernier, en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019 et battu par la Zambie (0-1) en match amical.

« Notre équipe nationale est dans une phase qualificative de la phase finale de la Coupe d’Afrique de football CAN 2019, le sélectionneur m’avait rassuré d’une qualification en phase finale », a déclaré M. Mouguengui pour justifier l’éviction de l’entraineur espagnol.

Mardi dernier, après la débâcle contre la Zambie, le ministre gabonais des Sports, Alain Claude Bilie-By-Nze avait sonné le tocsin « ne pas se qualifier pour le Cameroun à côté c’est une catastrophe ».

Les chances de qualification du Gabon pour la phase finale de la prestigieuse des compétitions sportives du continent s’amenuisent. Au terme de la deuxième journée, le Gabon totalise seulement un point derrière le Mali (6 points deux victoires) et le Burundi (4 points, un nul et une victoire). Le Soudan du Sud est dernier avec 0 points pour deux défaites.

Agé de 63 ans, Jose Antonio Camacho avait été recruté le 26 novembre 2016 avec l’ambition de faire qualifier le Gabon pour le second tour de la phase finale que le pays a organisé en 2017. Une promesse non tenue.

En dépit cette contreperformance la FEGAFOOT lui avait accordé un sursis avec pour objectif la qualification des Panthères pour la CAN Cameroun 2019, indique-t-on.

Eliminatoires CAN 2019 : le Burundi tient tête au Gabon

Le Gabon a été tenu en échec à Libreville face au Burundi (1-1), en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football Cameroun 2019.Le but burundais a été inscrit par Saido Berahino en première mi-temps. Quant au but gabonais, il a été  marqué par son capitaine, Pierre Emerick Obameyang en seconde partie, grâce une passe du milieu de terrain Mario Lemina.

Ce match nul place en mauvaise posture le Gabon qui avait déjà concédé une défaite lors de la première journée contre le Mali à Bamako (1-2).

Evoluant dans le groupe C, le Gabon se classe au terme de cette rencontre en 3ème position (1 point) derrière, le Mali (3 points) et le Burundi (4 points). Le Soudan du Sud occupe la dernière place (0 point).

Suicide d’un agent de radio Gabon pour 15 mois d’arriérés de salaire

Pierre Foungues, un agent de Radio Gabon (publique) s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de jeudi à vendredi, son corps sans vie ayant été retrouvé tôt le matin à la maison Georges Rawiri, l’immeuble abritant la radio et la télévision nationale.Joint par APA, le vice-président du Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM), Edgard Nziembi Doukaga a indiqué que le courrier retrouvé sur le défunt accuse les responsables de Radio Gabon d’être responsable de son suicide.

« J’ai commencé ma carrière à la radio et je la termine aussi ici. Je demande à Dieu de garder ma femme et mes enfants », écrit Pierre Foungues dans sa lettre testamentaire, relatée par Edgard Nziembi Douckaga, la gorge nouée de mélancolie.

Avec plus de trente ans de service, Pierre Foungues faisait partie des agents non fonctionnaires a qui la direction générale de Radio Gabon refusait de payer quinze mois d’arriérés de salaires.

Selon le vice-président du SYPROCOM, Pierre Foungues avait été expulsé de son domicile par le propriétaire parce qu’il ne payait plus son loyer et ses enfants mis dehors de l’école, faute de moyens financiers.

« Le directeur général de Radio Gabon a mis en place une gestion opaque et controversée des ressources financières pilotée par un comptable recruté dans des conditions floues », a expliqué Edgard Nziembi Douckaga.

Les médias publics gabonais traversent une sérieuse crise financière, alors que l’Etat a instauré une taxe (la redevance audiovisuelle) collectée auprès des entreprises de distribution des chaines cryptées afin de renflouer les caisses de ces médias.

L’agence gabonaise de presse (AGP, publique) connaît également une situation similaire, une quarantaine d’agents broient le noir depuis plus de quinze mois. Ils ont été licenciés dans des conditions douteuses depuis décembre dernier sans avoir perçu les droits.

Une entreprise chinoise promet un barrage hydroélectrique au Gabon

L’entreprise chinoise China Gezhouba Group Corporation Ltd (CGGC) s’est engagée à construire le barrage de l’impératrice Eugénie à Fougamou dans le sud du Gabon en trois ans, selon son directeur de l’entreprise, Ren Jianguo.S’exprimant jeudi à Wuhan (Chine) avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le patron de l’entreprise chinoise a exprimé sa volonté d’accompagner le Gabon dans la réalisation de ce projet. La construction de ce barrage hydroélectrique avait été annoncée en 2010, mais n’a pas débuté en raison d’un manque de financement.

Le barrage de l’impératrice Eugénie situé à Fougamou dans le sud du Gabon sera d’une puissance d’environ 80 mégawatts. Il permettra à terme d’augmenter l’approvisionnement en énergie non polluante et de réduire le coût de l’électricité.

Tour du Gabon : la 14-ème édition fera un crochet en Guinée Equatoriale

La 14-ème édition du tour international cycliste du Gabon « La Tropicale Amissa Bongo » qui se courra du 21 au 27 janvier prochain, fera un détour pour la première fois en Guinée Equatoriale en passant par le Cameroun, annoncent dans un communiqué reçu à APA les organisateurs de l’évènement sportif.Selon les organisateurs, la 5ème étape de la compétition se disputera entre Bitam (Gabon), Kye Ossi (Cameroun) et Mongomo (Guinée Equatoriale), ville natale du président Equato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo, soit une distance de 120 km.

Le premier coup de pédale sera donné dans la province du Haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon entre les localités de Bongoville et Moanda. Cette province abritera également les deuxième et troisième étapes de la course.

Les 4ème, 5-ème et 6ème étapes se dérouleront dans la province du Woleu-Ntem (nord) avec le détour, lors de la 5ème étape, en Guinée Equatoriale, voisine.

Le Cameroun a déjà accueilli à deux reprises la course qui, cette année, comme de coutume, s’achèvera par la province de l’Estuaire entre Nkok et Libreville, la capitale du pays.

« La Tropicale Amissa Bongo » est le premier tour cycliste africain classé en catégorie 2.1 de l’Union internationale cycliste (UCI).

Les étapes 2019 sont les suivantes :1-ère étape (21 janvier): Bongoville – Moanda, 2e étape (22 janvier) : Franceville – Okondja, 3e étape (23 janvier) : Léconi – Franceville, 4e étape (24 janvier) : Mitzic – Oyem, 5e étape (25 janvier) : Bitam – Mongomo (Guinée-Equatoriale), 6e étape (26 janvier) : Bitam – Oyem,7e étape (27 janvier) : Nkok – Libreville.

Seize milliards de FCFA de la Chine pour équiper l’armée gabonaise

La Chine mettra à la disposition du Gabon une enveloppe de 200 millions de yuans (16 milliards de FCFA) pour l’aider à équiper son armée et financer des projets, a-t-on appris dimanche de sources proches de la présidence de la République.L’accord dans ce sens a été signé samedi lors d’une cérémonie rehaussée par la présence du président chinois, Xi Jinping, et de son homologue gabonais, Ali Bongo, en séjour à Pékin pour les besoins du 3ème Sommet chino-africain qui s’ouvre demain lundi dans la capitale chinoise.

Les deux chefs d’Etat ont profité de l’occasion pour exprimer leur volonté commune de consolider les échanges commerciaux entre leurs deux pays.

Cette volonté s’est matérialisée par l’enrichissement du cadre juridique de la coopération bilatérale à travers la signature de trois accords : un accord sur la non application de la double imposition et la prévention contre l`évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu en vue d’améliorer la coopération dans le domaine fiscal, un accord de coopération économique et technique qui permettra à la Chine d`apporter une assistance financière au Gabon dans le cadre de la réalisation de plusieurs projets et, enfin, un accord sur la signature d’un mémorandum d’entente dans le cadre de la construction conjointe de la Ceinture économique de la Route de la Soie et de la Route de la Soie maritime du 21ème Siècle.

Les présidents Ali Bongo Ondimba et Xi Jinping se sont également félicités du niveau d’échanges entre les personnalités politiques des deux pays, et ont exhorté les entreprises et les opérateurs économiques chinois à investir davantage au Gabon.

Sommet sino-africain : Ali Bongo Ondimba en route pour Pékin

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a quitté Libreville vendredi à destination de Pékin, où il prendra part au 3ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018 sous le thème : « La Chine et l’Afrique : communauté de destin et partenariat mutuellement profitable ».Ce grand rendez-vous, qui rassemblera les chefs d’Etat et de gouvernement africains et chinois, la Commission de l’Union africaine, le secrétaire des Nations Unies et les représentants d’organisations régionales, a pour objectif de développer davantage les échanges et la coopération entre l’Afrique et la Chine.

Dès son arrivée à Pékin, le chef de l’Etat s’entretiendra avec son homologue, Xi Jinping, avant de prendre part à la signature de plusieurs accords entre le Gabon et la Chine.

Ali Bongo Ondimba rencontrera également des hommes d’affaires chinois et africains lors de la 6ème Conférence des entrepreneurs qui se tiendra en marge du Forum. Occasion pour le président de la République de présenter les opportunités d’investissement qu’offre le Gabon.

Ce sommet tentera de conjuguer l’initiative « La Ceinture et La route », le programme des Nations Unies sur le développement durable à l’horizon de 2030, l’Agenda 2063 de l’Union africaine, et les stratégies de développement des pays africains en vue d’élaborer de nouveaux plans de coopération gagnant-gagnant.

Vieilles de plus quarante ans, les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine sont jugées excellentes.

Hissé au niveau global lors de la visite du chef de l’Etat dans ce pays ami en décembre 2016, ce partenariat est basé sur le renforcement des relations entre les deux pays dans les domaines politique, économique et sur la scène internationale, grâce à une convergence de vues sur les grandes questions d’intérêt majeur.

L’aéroport de Libreville obtient la certification de l’OACI

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a décerné la certification à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, un titre qui montre que l’infrastructure répond aux normes de sécurité et de sûreté.La cérémonie de remise officielle de cette distinction à l’Aéroport de Libreville (ADL), l’entreprise exploitant cet aéroport, s’est déroulée jeudi en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon devient ainsi le premier en Afrique centrale et le neuvième d’Afrique à certifier un aéroport ouvert à la circulation internationale.

Ce processus s’inscrit en droite ligne de la politique de développement serein et sécurisé des infrastructures, impulsée par le gouvernement.

L’OACI, par le biais du Comité directeur du plan régional de mise en œuvre complet pour la sécurité et l’aviation en Afrique (le plan AFI), a mis en place en 2016, un projet d’assistance à court terme, pour la certification d’un aérodrome dans chaque Etat africain.

L’OACI est l’agence des Nations unies spécialisée dans l’adoption et l’amendement des normes et pratiques recommandées visant à assurer le plus haut degré d’uniformité dans les règlements des procédures en matière de navigation aérienne.

Emission radiotélévisée : Ali Bongo répond aux Gabonais, jeudi en direct

Le président Ali Bongo Ondimba répondra aux questions des Gabonais au cours d’une émission qui sera diffusée en direct demain jeudi sur les antennes de trois médias publics (Gabon 24, Gabon 1ère et radio Gabon), annonce ce mercredi la direction de la communication présidentielle.Intitulée « Face à la Nation », l’émission sera répartie en trois volets : social, économique et politique. Selon la direction de la communication présidentielle, ces volets ont été retenus à partir des questions qu’envoient depuis les 13 août les « nombreux Gabonais », désireux d’entendre à ce sujet les réponses du  chef de l’Etat.

Micro trottoirs tournés dans les 9 provinces, Facebook et WhatsApp officiels de la présidence de la République ont été les différents canaux utilisés pour recueillir les questions des Gabonais.

Cette approche communicationnelle est la première du genre depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba en 2009.

Marche à Libreville : plusieurs fonctionnaires brièvement interpellés

Plusieurs dizaines de fonctionnaires dont des leaders syndicaux ont été brièvement interpellés mardi avant d’être relaxés pour avoir tenté de braver l’interdiction d’une marche dite « noire » et destinée à protester contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement pour réduite le train de vie de l’Etat, a constaté APA.Malgré un impressionnant dispositif policier déployé depuis l’aube, les fonctionnaires s’étaient rassemblés en début de matinée au rond-point de la Démocratie, d’ où ils comptaient s’ébranler pour se rendre à la Primature.

A peine les manifestants tout de blanc vêtus ont-ils commencé à marcher que les gaz lacrymogènes ont fusé, histoire de les disperser. De nombreux fonctionnaires dont des responsables de « Dynamique unitaire » furent arrêtés et conduits à la préfecture de police. Ils seront relaxés quelques heures après.

Après une précédente marche avortée le 13 août dernier, « Dynamique unitaire », la puissante centrale syndicale de l’administration publique, avait appelé à une nouvelle marche pour ce mardi. Le ministre de l’Intérieur dans une brève déclaration lundi soir avait annoncé l’interdiction de cette marche qualifiée de « noire » par le syndicat des fonctionnaires.

Le 21 juin dernier, le gouvernement avait annoncé une batterie de mesures visant à réduire le train de vie de l’Etat, notamment la réduction des émoluments des fonctionnaires percevant plus de 650 000 FCFA par mois, la réduction des personnels de la présidence de la République ainsi que ceux des cabinets des ministres.

Les syndicats protestent aussi contre la suspension des recrutements durant 3 ans, la suspension des avancements et des reclassements durant 3 ans, la suspension des concours professionnels durant 3 ans et l’augmentation de certaines taxes qui fragilisent le panier de la ménagère.

L’Etat gabonais, qui compte plus de 105 000 fonctionnaires, veut faire passer la masse salariale des fonctionnaires à 400 milliards de FCFA dans 3 ans contre 720 milliards de FCFA actuellement.

Gabon : 23 Panthères sélectionnés contre le Burundi

Le sélectionneur des Panthères du Gabon, l’Espagnol Jose Antonio Camacho a publié, vendredi, la liste des 23 joueurs qui affronteront le Burundi le 8 septembre 2018 à Libreville, en match comptant pour la 2ème journée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football (Cameroun 2019).Selon le directeur technique, le capitaine des Panthères, Pierre Emerick Aubameyang, sociétaire d’Arsenal (Angleterre) sera bien de l’expédition de la capitale gabonaise.

Voici la liste des joueurs sélectionnés :

Gardiens de buts : Didier Ovono Ebang (Paris FC), Donald Nze (US Bitam), Yves Stéphane Bitseki Moto (CF Mounana).

Défenseurs : Llyod Palun (Cercle Brugge (Belgique), Bruno Ecuélé Manga (Cardiff City/Angleterre), Yrundu Musavu King (Udinese/Suisse), Aaron Christopher Billy Ondele Appinangoye (Umraniyesport), Johann Obiang (Estac Troyes/France), Franck Perrin Obambou (Al Ittihd FC /Lybie), Ulysse Daryl Obame Ndong (Al Khor Sport Club/Qatar).

Milieux : Mario René Junior Lémina (Southampton/Angleterre), André Biyogo Poko (Goztepe/Turquie), Levy Clément Madinda (Asteras Triplis/Grèce), Serge Junior Martinsson Ngouali (Hammarby IF/Suède), Denis Athanase Bouanga (Nîmes Olympique/France), Louis Ameka Autchanga (Charmois Niortais FC/France), Junior Assoumou Akue (Pau FC/France), Guelor Kanga Kaku (AC Sparta Praha/Rép. Tchèque), Clench Ruben Loufilou Ndela (AS Mangasport/Gabon).

Attaquants : Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal/Angleterre), Gaétan Michel Messi Mezu (FC Durnarea Calarasi/Turquie), Axel Meye Me Ndong (Qadsia Sporting Club/Koweit), Alain Rodrick Miyogho (AS Mangasport/Gabon)

Deux joueurs ont été mis sur liste d’attente. Il s’agit de Johann Diderot Lengoualama (Al Faisaly/Jordanie) et Henri Junior Ndong (Shirak FC/ Armanie).

Trois jours après la confrontation contre le Burundi, le Gabon affrontera en match amical le 11 septembre cette fois la Zambie toujours à Libreville.

Une grève des postiers empêche le paiement des salaires au Gabon

Les employés de la Poste SA ont décidé de corser leur mouvement de grève, vendredi, privant ainsi des milliers des fonctionnaires ayant des comptes bancaires à la Poste Bank (filiale de la Poste SA) de percevoir leurs salaires de ce mois d’août.Le personnel qui observait un service minimum a simplement fermé tous les guichets sur l’ensemble du territoire national. Les agents réclament le paiement immédiat de trois mois d’arriérés de salaire.

« Nous avons décidé de durcir le mouvement le jour de la paie des fonctionnaires pour contraindre notre employeur de payer nos salaires », a déclaré le porte-parole du syndicat des postiers.

Les postiers percevaient leur solde le 20 de chaque mois. Depuis plusieurs mois, la situation a radicalement changé. Le jour de la paie n’est plus respecté en raison des tensions de trésorerie que connait l’entreprise en restructuration depuis plus de deux ans.

La Poste Bank est l’unique établissement bancaire présent dans les neuf provinces du pays. Elle compte 70 agences et gère un portefeuille de 40 000 clients.

Gabon: La chaîne France 2 interdite d’émission

La Haute autorité de la communication (HAC) a prononcé l’interdiction d’émettre sur le territoire gabonais de la chaine de télévision française France 2 pour un an, annonce la HAC, soulignant que la décision a été prise mercredi soir.La veille de la célébration du 58e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, la chaine en question a rediffusé un documentaire sur le Gabon, jugé subversif par la HAC.

« S’interrogeant sur l’opportunité de rediffuser la veille du 17 aout date de commémoration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, un documentaire subversif sur le Gabon qui porte atteinte sur les institutions de la République, à la dignité d’autrui et de nature à troubler l’ordre public, cette chaine a commis par ce fait un acte répréhensible », a indiqué Lucie Akalane, porte-parole de la HAC.

La HAC estime que France  2 a violé les dispositions des articles 51 de l’ordonnance N° 0000018/PR/2018 du 23 février 2018 portant création et fonctionnement de la HAC et 87 de la loi 019/2006 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise.

 

Vers un sommet extraordinaire sur la crise économique en zone CEMAC

Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba ont annoncé, mercredi à Malabo, l’organisation d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) afin de traiter les questions liées à la crise économique qui secoue de plein fouet cette sous-région.L’annonce a été faite au cours d’une visite d’amitié et de travail de quelques heures que le chef de l’Etat gabonais a effectué en Guinée Equatoriale.

 Les deux chefs d’Etat ont reconnu l’urgence de diversifier leurs économies afin de redynamiser le développement dans la zone CEMAC.

 Abordant les questions de stabilité, le président gabonais et son hôte se sont accordés sur le besoin de renforcer les mécanismes existants afin de promouvoir la paix et la sécurité dans leur espace géographique.

Au terme de leur entrevue, Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo se sont félicités de l’excellence des relations entre ces deux Républiques sœurs et se sont réjouis de l’effectivité du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre le Gabon et la Guinée équatoriale le 13 juin 2013 à Libreville.

 

Gabon : 5177 emplois créés au 1er semestre 2018 (Ali Bongo Ondimba)

La courbe de l’emploi repart à la hausse a annoncé récemment, le président Ali Bongo Ondimba, précisant que 5177 emplois ont été créés au premier semestre de cette année. « Au premier semestre 2018, 5177 emplois ont été créés suivant les déclarations adressées par les entreprises à la Caisse nationale sécurité sociale (CNSS). Cela nous laisse penser que notre objectif de créer 10 000 emplois par an sur une période de trois ans est à portée de main, si nous poursuivons nos efforts », a vanté Ali Bongo Ondimba, jeudi dernier lors de son discours à la nation à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du pays.

Il a par ailleurs indiqué que le Gabon s’est imposé comme le premier exportateur africain de feuilles de placage, de contreplaqués et de bois sciés.

« Notre filière industrie du bois crée en moyenne 1000 emplois par an, dont de nombreux emplois qualifiés dans les nouvelles usines qui ouvrent leur porte, notamment dans la zone industrielle de Nkok », a soutenu Ali Bongo Ondimba.

Cette zone industrielle située à 27 km au sud de Libreville a été primée comme l’un des meilleurs exemples africains d’industrialisation réalisé ces dernières années, souligné le président gabonais sans indiqué l’organe ayant primé la zone industrielle.

Petit pays d’Afrique centrale et producteur de pétrole, le Gabon peine à relancer son économie sinistrée depuis 2014 suite à la chute du prix du baril de pétrole sur le marché international.

Gabon : un ex président de l’Assemblée nationale candidat aux législatives

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, passé à l’opposition sera candidat aux prochaines élections législatives dont le premier tour es prévu le 6 octobre 2018, a-t-on appris d’une source proche de son parti les Démocrates.Guy Nzouba Ndama briguera cette fois le 2ème siège de la commune de Koulamoutou au lieu de celui du canton Lolo-Wagna où il avait été élu pendant cinq mandats pour le compte du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Il avait démissionné du perchoir de l’Assemblée nationale quatre mois avant l’élection présidentielle de 2016 pour se porter candidat à cette élection avant de désister en faveur de Jean Ping.

Au sortir de ce scrutin controversé, l’ancien président de l’Assemblée nationale a pris ses distances avec Jean Ping qui se déclare toujours vainqueur de cette élection présidentielle pour créer sa propre formation politique les Démocrates.

Son parti fait partie des formations politiques qui ont accepté d’aller aux législatives malgré le refus de la Coalition de la nouvelle République (CNR), regroupement des partis qui soutiennent l’ancien président de la Commission de l’Union africaine de participer à ce scrutin.

Un autre ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 qui s’était aussi éclipsé en faveur de Jean Ping, Léon Paul Ngoulakia. Cousin maternel du président Ali Bongo Ondimba, il ira également la conquête du siège unique de la commune d’Akiéni sous la bannière du parti les Démocrates.

Considéré comme un poids lourd de la politique gabonaise, Guy Nzouba Ndama a été pendant 19 ans président de l’Assemblée nationale (1997-2016).

Les élections législatives couplées avec les locales auront lieu le 6 octobre prochain pour le premier tour de l’élection des députés et le tour unique de l’élection des conseillers municipaux et départementaux. Le second tour de scrutin pour les législatives est prévu le 26 octobre courant.

Vers la création de 8000 emplois dans une zone économique au Gabon

Huit mille emplois seront créés dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, grâce au Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (PADEG), financé par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué du ministère de l’Economie dont APA a obtenu copie jeudi.Selon le communiqué, ces emplois seront créés dans une centaine de Petites et moyennes entreprises (PME) gabonaises en cours d’installation dans la ZERP, située à 27 km au sud de Libreville.

Créée en 2012 sur une superficie de 1390 hectares, la ZERP compte déjà 26 entreprises en activité employant 1600 personnes. Elle est le fruit d’un Partenariat public-privé (PPP) entre l’Etat gabonais et le groupe agro-industriel singapourien Olam.

Trois femmes nommées gouverneurs de provinces au Gabon

Trois femmes ont été nommées samedi, gouverneurs de provinces à l’issue du conseil des ministres qui a réaménagé le personnel de commandant des neuf provinces que compte le pays.Il s’agit de Paulette Mengue M’Ovono qui devient gouverneur de la province du Moyen-Ogooué (centre), Christiane Leckat, gouverneur de la province de la Nyanga (sud) et Marie Françoise Dikoumba, gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est).

Ces trois femmes ont été ministres lors du premier mandat d’Ali Bongo Ondimba.

C’est pour la deuxième fois que des femmes vont occuper les postes de gouverneur. Pauline Nyngone a été la toute première femme à être nommée gouverneur au début des années 1990. Elle avait démissionné de son poste au lendemain de l’élection présidentielle de 1993.

Le Gabon évalue sa dette à 4 772 milliards f cfa

Le directeur général de la dette au ministère gabonais de l’Economie, Hugues Mbadinga Madiya a déclaré, jeudi à Libreville, que l’encours total de la dette publique du pays à la fin du premier trimestre de cette année s’élevait 4772 milliards de FCFA dont 3318 milliards de FCFA soit 59,53% et 1454 milliards de FCFA pour la dette intérieure, soit 30,47%.Selon M. Mbadinga Madiya, ce taux d’endettement se situe à 54,4% du Produit intérieur brut (PIB), mais demeure cependant en dessous du seuil des critères édictés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui est de 70%.

« Dans nos projections, nous serons à même de parvenir à un niveau d’environ 40% du PIB d’ici trois ans », a t-il indiqué, ajoutant que la dette du pays demeure soutenable, en dépit de la hausse rapide du taux d’endettement qui est dû à la crise pétrolière.

Selon M. Mbadinga Madiya, la baisse des ressources budgétaires a généré d’importantes difficultés de trésorerie avec comme corollaire le manque de liquidité se traduisant souvent par une accumulation des arriérés.

« Plus que jamais, la dette doit jouer son rôle qui est celui de servir de levier pour le développement. Cela veut dire qu’il faudra veiller à ce que les sommes mobilisées soient utilisées efficacement. Il est donc important à partir de ce moment d’avoir une politique prudente d’endettement qui vise la création de richesses, mais qui soit également soutenable à long terme », a soutenu le directeur général de la dette.

Grève générale illimitée dans l’audiovisuel public au Gabon

Le Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM) observe de puis mercredi une grève générale illimitée dans l’audiovisuel public pour exiger la satisfaction totale de ses revendications, notamment le paiement de la prime de rendement et le versement de la redevance audiovisuelle et cinématographique.Les grévistes ont toutefois indiqué qu’ils observeraient un service minimum conformément à la loi. Ainsi, le journal télévisé de 20h passera de 30 minutes à 5 minutes et ne concernera que les activités présidentielles.

La radio Gabon observera également les mêmes dispositions que la télévision nationale.

Les agents de l’audiovisuel public ont déjà observé une grève en mai dernier pour les mêmes raisons avant de la suspendre. Ils réclamaient, entre autres, l’application des textes ayant marqué la scission de la télévision et de la radio.

Anciennement appelée Radiotélévision gabonaise (RTG), cette dernière a été scindée en deux entités autonomes.

Une entreprise française financera l’électrification de huit villes gabonaises

La société française Ausar Energy financera la construction des centrales solaires hydrides dans huit localités du Gabon, a appris APA, lundi soir à Libreville, lors de la signature de la convention entre cette entreprise la Caisse des dépôts et de consignations (CDC).Il s’agit des localités de de Makokou, Ovan, Booué, Mékambo (Ogooué Ivindo), Minvoul, Bitam, Medouneu (Woleu Ntem) et Ndjolé (Moyen Ogooué).

Le projet de 4 milliards de FCFA permettra la production d’une puissance cumulée de 2,8 Mégawatts et l’économie de 1 million de litres de fuel par an; soit 2 600 tonnes de CO2 en terme de bilan carbone, et de réduire ainsi les coûts de production de la SEEG de 30 %.

D’ailleurs, un deuxième contrat a été signé entre la CDC et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour la mise en location à la cette dernière desdites centrales au terme de leur construction.

Selon le directeur général de la CDC, Herman Nzoundou Bognoumba les centrales solaires seront dimensionnées selon les caractéristiques de la demande énergétique locale.

Elles réaliseront un mix-énergétique par un dosage optimal, en fonction de la puissance installée et de l’appel de charge, entre énergie d’origine solaire et énergie thermique.

Les élections législatives et locales gabonaises fixées au 6 octobre

Le président du Centre gabonais des élections (CGE), Moïse Bibalou Koumba a annoncé, lundi à Libreville, que le 1er tour des élections législatives couplées aux élections locales aura lieu le 6 octobre 2018, puis le 27 octobre pour le second tour uniquement de l’élection des députés.Les élections législatives sont attendues depuis décembre 2016. Elles ont été reportées à plusieurs reprises. D’abord pour juillet 2017 suite à la crise postélectorale qui a éclaté dans le pays dès l’annonce de la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba le 31 août 2016.

La Cour constitutionnelle avait ensuite repoussé ce scrutin à fin avril 2018 pour des raisons économiques. Le gouvernement n’avait pas réussi à organiser ces élections à cette nouvelle date.

La Cour constitutionnelle constatant « une prorogation illégale » du mandat des députés, avait décidé le 30 avril 2018 de dissoudre l’Assemblée nationale et de confier ses missions au Sénat, la seconde chambre du parlement gabonais.

Dans la même décision, la Cour avait démis le gouvernement jugé incapable d’organiser les élections dans les meilleurs délais. Le Gabon fonctionne sans Assemblée nationale depuis le 30 avril 2018.

Les élections locales de leur côté permettront d’élire les conseillers municipaux et départementaux. Ces derniers éliront au suffrage universel indirect les maires, les présidents des Assemblées départementales et les sénateurs.

Selon la loi électorale gabonaise, les élections locales devaient avoir lieu en fin décembre 2018. Elles se dérouleront en un tour unique contrairement aux élections législatives prévues sur deux tours.

Le pays étant en crise, le gouvernement a finalement décidé de minimiser les coûts en organisant les deux scrutins au même moment, indique-t-on.

La candidate rwandaise au poste de Sg de l’Oif demande le soutien du Gabon

La cheffe de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, candidate déclarée au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a séjourné, mercredi à Libreville afin d’obtenir le soutien du Gabon.Elle a été reçu en audience par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba auquel elle a présenté son programme d’actions pour l’OIF et sollicité également les orientations et conseils.

La candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères avait été actée par l’ensemble des Etats de l’Union africaine (UA) lors du dernier sommet de ladite organisation qui s’était tenu à Nouakchott (Mauritanie) le 1er juillet dernier.

La rwandaise bénéficie également d’un soutien de taille, celui de la France exprimé par le président Emmanuel Macron. Ce dernier était d’ailleurs à Nouakchott lors du sommet de l’UA.

L’élection du secrétaire général de l’OIF est prévue en octobre prochain en Arménie. L’Organisation de l’espace francophone est actuellement dirigée par la canadienne, d’origine haïtienne, Michaëlle Jean qui achève son premier mandat.

Gabon/lutte contre l’austérité : l’opposition soutient Dynamique unitaire

La Coalition pour la nouvelle République (CNR), les partis politiques soutenant l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping et le Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition) d’Alexandre Barro Chambrier ont appelé à soutenir la grande assemblée générale qu’organise, jeudi prochain à Libreville, Dynamique unitaire (DU) pour dénoncer les récentes mesures d’austérité prises par le gouvernement.Dans une déclaration parvenue à APA, la CNR fustige la prise de mesures d’austérité qui selon le gouvernement devraient permettre de réduire le train de vie de l’Etat et plus particulièrement la masse salariale. Des affirmations jugées mensongères par ce regroupement qui ne manque pas une occasion de condamner la mauvaise gouvernance à la tête du pays.

Revenant plus particulièrement sur la mise sous bons de caisse des fonctionnaires, la Coalition indique que le discours servi par le gouvernement était faux, car au lieu de se limiter à la province de l’Estuaire « c’est l’ensemble des fonctionnaires du pays qui ont été touché ». « L’opération de recensement des fonctionnaires qui a été précédée de trois opérations identiques dont on n’a jamais connu les résultats, s’est déroulée dans un cafouillage indescriptible », relève la déclaration.

Pour sa part, le RHM a demandé par la voix de son leader, Alexandre Barro Chambrier à tous ces militants et sympathisants de se rendre massivement ce jeudi à l’assemblée générale de la centrale syndicale qui même le combat pour défendre les droits de travailleurs de la fonction publique.

Lundi dernier, le député français, Jean Luc Mélenchon, par ailleurs président du parti la France insoumise a apporté dans une vidéo conférence circulant sur les réseaux sociaux à cette centrale syndicale, dénonçant un pouvoir usurpateur qui ne cesse d’avilir le peuple gabonais.

Le gouvernement a pris une série de mesures visant à renflouer les caisses de l’Etat. Ces mesures vont de réduction des salaires de certains agents publics à la réduction des budgets des grandes institutions de la République.