Présentation de Yannick Pouchalan, nouveau directeur-pays de ACF en Côte d’Ivoire

Le nouveau directeur-pays de l’organisation internationale humanitaire « Action contre la faim» ( ACF) en Côte d’Ivoire, Yannick Pouchalan, a été présenté mardi à Abidjan, à ses collaborateurs au cours d’une cérémonie aux allures festives, a constaté APA sur place.A cette occasion, le nouveau directeur-pays de ACF a décliné les ambitions de son organisation  pour la Côte d’Ivoire où elle exerce depuis plus d’une quinzaine d’années.

« L’ambition, c’est de supporter le mieux que nous pouvons en appuyant techniquement le gouvernement ivoirien pour mettre en place des projets nationaux et  faire évoluer certaines politiques publiques autour des enjeux de santé et de nutrition», a dit M. Pouchalan à APA, soulignant qu’il entend également œuvrer pour l’autonomisation des femmes.

«  Donc, c’est tout un éventail de thématiques qui sont au cœur du mandat de ACF et on va essayer de les mettre en place», a promis M. Pouchalan qui était auparavant directeur-pays de ACF au Nigeria.

 De son côté son prédécesseur,  Rachel Alessandri qui a dirigé cette organisation pendant trois ans en Côte d’Ivoire, s’est dite satisfaite de son bilan.

« Au  Niveau de la santé maternelle et infantile,  on a pu élargir certains vaccins. Nous sommes satisfaits d’avoir pu appuyer les différents programmes de la santé», s’est félicitée Mme Alessandri admettant qu’il y a encore des défis à relever.

« Action contre la faim» ( ACF) est une organisation humanitaire créée en 1979 qui lutte depuis plusieurs décennies contre la faim dans le monde. Elle intervient ainsi dans plusieurs domaines d’activités dont la nutrition, la santé et la sécurité alimentaire. ACF est présente en Côte d’Ivoire depuis 2002.

Nigéria: avis divergents sur la génuflexion pour demander la main d’une femme

Voir des hommes s’agenouiller devant des femmes pour leur demander de se marier avec eux ou pour demander pardon est une scène familière dans les films de Nollywood, mais dans une société patriarcale comme celle du Nigeria, cette culture n’emballe guère ceux qui la voient comme un abandon de leur masculinité.Au Nigeria, les Millennials (génération âgée de 22 à 37 ans), en particulier ceux qui sont exposés à la culture occidentale par le biais de l’éducation, de films et d’autres interactions, proposent le mariage à leur copine en s’agenouillant dans des lieux publics, des restaurants, des foyers, etc.

Mais d’autres couches de la société nigériane voient ce spectacle avec un certain mépris.

« C’est la culture occidentale qui diminue tout ce qui est puissant chez les hommes », déclare le Dr Kassim Ahmed, un expert en environnement, en soutien à l’acteur Pete Edochie, une voix importante dans les cercles nollywoodiens du Nigeria qui exprimait récemment son opposition à cette tendance.

Le Dr Ahmed a confié à l’Agence de presse africaine qu’il est absurde pour un homme africain de s’agenouiller pour demander le mariage à une femme.

« Dans la plupart des cas, lorsqu’une telle femme s’en prend à son mari, elle lui rappellera que c’est celui qui est venu s’agenouiller pour lui demander en mariage », observe-t-il.

Le vétéran de Nollywood, Pete Edochie, âgé de 72 ans, n’a pas mâché ses mots en parlant de la pratique qui consiste à insinuer que les hommes africains, en particulier ceux du Nigeria, abandonnent volontiers la masculinité que Dieu leur a donnée devant les femmes.

Edochie, qui est membre de l’Ordre du Niger (MON), est l’un des acteurs les plus talentueux d’Afrique et lauréat du Prix du mérite décerné par Africa Magic et Lifetime Achievement.

Il a joué dans des films de Nollywood dans lesquels ce genre de scènes se déroule, mais Edochie a mis en garde les hommes africains contre les folies de tout prendre de la culture occidentale.

« Je n’avais pas besoin de m’agenouiller pour faire une proposition à ma femme et nous sommes restés 50 ans dans notre mariage. J’ai pris mon temps pour la courtiser et quand il était temps de fonder un foyer, j’ai demandé si elle voulait m’épouser et c’était tout », a-t-il déclaré.

M. Jerry Okolo, géomètre de son état, a déclaré qu’il avait toujours critiqué les Nigérians qui se faisaient humilier devant des femmes.

Okolo estime qu’il n’y a rien de mal avec nos anciennes façons de demander le mariage à une femme au Nigeria, mais les jeunes africains sont fascinés par la culture occidentale et en empruntent beaucoup, prétendant que c’est la leur.

« Dans la vraie tradition africaine, les parents sont impliqués dans la consommation d’une relation conjugale », explique-t-il.

Okolo, qui vient de souffler ses 65 bougies a déclaré que lorsque l’Afrique était l’Afrique, c’était la fille qui s’agenouillait devant son prétendant ou son futur mari et ses parents, et non l’inverse.

« La fille s’agenouille et s’incline devant le mari et sa belle-famille. Dans notre tradition nigériane, même aujourd’hui, la femme porte un verre de vin de palme pour trouver l’homme ; elle se met à genoux et s’incline pour lui donner le verre », explique-t-il.

Secouant tristement la tête, il ajoute: « Cette culture empruntée par les Oyibo (personnes de race blanche) fait qu’aujourd’hui les femmes peuvent gifler et maltraiter leur mari ».

Mlle Esse Ekama, une journaliste, rétorque: « C’est un déchet absolu. C’est étranger à notre culture. Je suis censée m’agenouiller devant mon mari et non l’inverse ».

M. Segun Aribike, journaliste à la retraite pense que s’agenouiller pour proposer le mariage à une femme ne fait pas partie de la culture africaine.

« Ce ne n’est pas dans la culture africaine. En tant que peuple, nous nous égarons progressivement. Montrez-moi une photo, une vidéo où un Chinois, un Japonais, un Arabe s’est agenouillé pour proposer le mariage à une femme », poursuit-il.

M. Adaka Momoh, ancien directeur des Services de l’immigration, estime également qu’une telle tendance ne convient pas à l’Afrique.

« C’est une innovation qui est une mauvaise manière de montrer de l’amour », déplore-t-il.

Le Dr Segun Olanipeku, professeur aux Etats-Unis, a expliqué à APA, via WhatsApp : « Mon point de vue à ce sujet est clair. Je ne pense pas que ce soit valorisant pour un homme africain de s’agenouiller devant une femme, quelles que soient les circonstances. C’est une abomination qui équivaut à une reddition de sa masculinité et quel homme sensé y renoncerait volontiers ? »

Professeur de philosophie à l’Université ouverte du Nigeria (NOUN), le professeur Sam Smah a déclaré que le fait de s’agenouiller devant quiconque est un message qui devrait être décodé.

« Je ne sais pas ce que signifie l’acte de s’agenouiller dans ces temps modernes. Cependant, s’agenouiller est un signe de respect et peut-être de chevalerie aux yeux de l’Occident », a-t-il déclaré.

Hajia Sani, une spécialiste du multimédia âgée de 54 ans et mère de trois enfants, ne voit aucun mal à déclarer son amour à une femme en s’agenouillant devant elle.

« En fait, l’homme ne devrait pas simplement s’agenouiller, mais aussi nettoyer le sol sur lequel elle marche avec la bouche et ramper pendant au moins 365 jours pour comprendre réellement ce qu’il demande et l’apprécier », soutient Sani.

Un article paru dans Bustle se demande : « Pourquoi les hommes se mettent-ils à genoux? »

Trente pays attendus à l’exposition artistique du Nigeria

Trente pays ont manifesté leur intérêt pour participer à l’Exposition internationale des arts et de l’artisanat prévue à Abuja du 20 au 24 novembre 2019.Olusegun Runsewe, Directeur général du Conseil national des arts et de la culture (CNCC), a déclaré, vendredi à Abuja, que parmi les pays qui participent régulièrement à l’évènement, il y a l’Inde, le Bangladesh, l’Espagne, l’Indonésie et le Maroc.

« Cette fois-ci, nous ouvrirons de nouveaux horizons avec un record de 30 pays participant à l’exposition, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 23 pays qui ont exposé l’année dernière. Le lieu de l’événement reste le pavillon d’exposition de la FCT », a dit M. Runsewe.

Selon lui, l’Expo 2019 s’alignera sur l’initiative de responsabilité sociale du NCAC et comportera des innovations comme l’acquisition gratuite de compétences, des services médicaux gratuits, une initiative de gaspillage de richesses, un forum sur l’investissement et de nombreux autres aspects visant à renforcer le pouvoir des Nigérians.

Il a exprimé sa satisfaction à propos du déploiement massif d’équipements sur le site, notamment des pavillons de classe mondiale, un centre média/TIC, des toilettes mobiles, une scène ultramoderne par des organisateurs d’événements renommés.

Les véhicules d’urgence resteront sur place pendant toute la durée de l’Expo.

Il a assuré les exposants, les participants, les invités, les visiteurs, les ressortissants étrangers et tous les Nigérians de la sécurité maximale, à la suite de l’engagement de la police du Nigeria d’assurer la sécurité des lieux.

Le Sénat nigérian veut punir le harcèlement sexuel à l’école

A la suite du scandale dit du « sexe contre de bonnes notes » qui a récemment secoué les universités nigérianes, le Sénat est en train d’étudier un projet de loi visant à promulguer une loi punissant les coupables.Si l’initiative est acceptée, le projet de loi sur le harcèlement sexuel, qui a été adopté en deuxième lecture mercredi dernier, permettra de condamner les coupables à 14 ans de prison ferme.

Le texte, intitulé « Projet de loi portant loi visant à prévenir, interdire et réparer le harcèlement sexuel des étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur et d’autres domaines connexes 2019 », a été parrainé par le vice-président du Sénat, Ovie Omo-Agege.

L’Assistant spécial (à la presse) du président du Sénat, Ezrel Tabiowo, a déclaré jeudi que le projet de loi prévoyait jusqu’à 14 ans d’emprisonnement, avec une peine minimale de cinq ans, sans possibilité de payer une amende.

Selon le projet de loi, avoir des relations sexuelles avec un étudiant, demander à un étudiant ou à un futur étudiant d’avoir des relations sexuelles avec lui ou d’intimider ou de créer un environnement hostile ou offensant pour l’étudiant en sollicitant des rapports sexuels ou en faisant des avances sexuelles est un délit.

Il définit également le harcèlement sexuel comme le fait de saisir, serrer dans ses bras, embrasser, frotter, caresser, toucher, pincer les seins ou les cheveux, les lèvres, les hanches ou les fesses, ou toute autre partie sensuelle du corps d’un élève.

Il est interdit « d’envoyer à un étudiant manuellement, par courrier ou email des images, des vidéos ou tout autre objet nu ou sexuellement explicite lié au sexe, et de siffler ou faire un clin d’œil à un élève ou de crier, s’exclamer, plaisanter ou faire des remarques sexuellement flatteuses ou peu élogieuses sur le physique d’un élève, ou de suivre un élève partout ».

Deux chargés de cours de l’Université de Lagos, qui ont été mis en accusation par un rapport d’enquête de la BBC sur le sexe pour des notes, ont été suspendus de leurs fonctions et de nombreux cas similaires ont été rapportés dans d’autres institutions d’enseignement.

Nigéria : le président de la fédération de football acquitté dans une affaire de corruption

La Cour suprême fédérale nigériane siégeant à Abuja a acquitté, mercredi, le président de la Fédération nigériane de football (NFF, sigle anglais), Amaju Pinnick, accusé de fraude pour un montant de 8,4 millions de dollars (4 milliards de nairas).Le tribunal a également innocenté les autres membres de la NFF, Seyi Akinwunmi 1er vice-président, Shehu Dikko, 2e vice-président, Mohammed Sanusi, secrétaire général et Ahmed Yusuf, membre du comité exécutif pour des infractions similaires.

Selon Channels Television, les dirigeants de NFF étaient accusés de 16 chefs d’accusation de corruption et de détournement de fonds de la subvention pour la coupe du monde 2014, de conflit d’intérêts et de non-déclaration d’actifs par le défunte Commission spéciale d’enquête (SPIP), dirigé par Okon Obono-Obla.

Le juge Ijeoma Ojukwu a rejeté l’affaire avec les 16 chefs d’accusation et a acquitté les responsables de la NFF après que l’avocat représentant le Procureur général et ministre de la Justice du Nigeria a demandé le retrait des charges.

Le procureur général et le ministre de la Justice ont repris l’affaire du bureau de la SPIP, qui avait initialement intenté l’action contre les défendeurs.

L’avocat a déclaré qu’il ne pouvait pas poursuivre l’affaire à cause du manque de preuves.

L’avocat des accusés, Me Sani Katu, a demandé au tribunal d’abandonner les charges, de libérer et d’acquitter les responsables de la NFF.

Le FMI recrute du personnel en Afrique subsaharienne du 4 au 15 novembre

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) effectue un séjour en Afrique subsaharienne, du 4 au 15 novembre 2019, en vue de recruter du personnel pour le compte de l’institution financière, selon une note dont APA a reçu copie.« Cette mission s’inscrit dans les efforts du FMI de recruter des talents des régions sous-représentées dans l’institution afin d’avoir un personnel hautement qualifié et venant d’horizons divers conformément aux Statuts du FMI », précise la note.

La mission de recrutement couvre les régions anglophones et francophones, souligne la note qui relève que « les entretiens avec les potentiels candidats se feront à Cap Town, Pretoria et Lagos du 4 au 11 novembre 2019 pour la région anglophone et à Abidjan et Dakar du 11 au 15 novembre 2019 pour la région francophone ».

L’institution encourage le maximum de personnes à postuler en ligne aussitôt que possible en vue d’un éventuel entretien dans une des villes retenues pour le recrutement. Les représentations résidentes du FMI pourraient par ailleurs être mises à contribution, conclut la note.  

Mondial U17 : le Sénégal qualifié en huitièmes de finale

L’équipe nationale U17 du Sénégal a composté son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de la catégorie qui se joue au Brésil après sa victoire, mercredi soir, face aux Pays-Bas sur le score de trois buts à un.Le Sénégal, comme lors de son succès contre les Etats-Unis (4-1), a mal démarré la partie. Dès la 10eminute, l’avant-centre hollandais Naoufal Bannis trompe la vigilance du portier Ousmane Ba (1-0). Les Lionceaux remettent les pendules à l’heure par l’intermédiaire de Pape Matar Sarr (1-1, 46emn).

En seconde période, l’entrée d’Aliou Badara Baldé offre plus d’allant à l’attaque sénégalaise. Le sociétaire de l’institut Diambars rate une occasion nette dans la surface de réparation à la suite d’une combinaison avec Pape Matar Sarr.

Dans la foulée, l’ailier décoche une lourde frappe repoussée par le dernier rempart des Bataves. A l’affût, Souleymane Faye fait la différence sur le flanc avant de centrer. Mouhamadou Moustapha Diaw, bien placé pour reprendre le cuir, est ceinturé par Melayro Bogarde. Rojas Andres, l’arbitre colombien de la rencontre désigne, sans hésiter, le point de pénalty. Exécutant la sentence, Pape Matar Sarr prend à contre-pied le gardien hollandais (1-2, 85emn). Le défenseur néerlandais, ayant écopé d’un second carton jaune synonyme de rouge, laisse sa formation en infériorité numérique.

Les Pays-Bas poussent pour effacer l’ardoise. Sur une contre-attaque, Pape Matar Sarr lance Aliou Badara Baldé dans le dos de la défense. Le prometteur attaquant effectue une course éclair, élimine le gardien sur un dribble et fait trembler les filets du gauche (1-3, 95emn). 

Le Sénégal, pour sa première participation à la Coupe du monde U17, se qualifie au second tour en battant notamment les Champions d’Europe en titre. Les protégés du coach Malick Daf défieront, samedi prochain à 23 heures GMT, le Japon lors de la 3eet ultime journée de la phase de groupes.

Le Sénégal rejoint ainsi l’Angola et le Nigeria en huitièmes de finale de la compétition.

L’Angola qui avait battu samedi la Nouvelle-Zélande (2-1), s’est imposé mardi face au Canada (2-1).

Le Nigeria a également assuré sa qualification en dominant l’Equateur (3-2) après sa première victoire samedi face à la Hongrie (4-2).

Le Cameroun, quatrième représentant africain à ce Mondial U17, effectue ce jeudi sa deuxième sortie contre l’Argentine. Il s’était incliné lundi dernier face au Tadjikistan (0-1).

La mort d’al-Baghdadi ne sonne pas la fin du terrorisme en Afrique ! (analyste)

La mort annoncée d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat Islamique (EI) qui compte en Afrique des organisations affiliées dont Boko Haram, ne signifie pas forcément la disparition de ces groupes terroristes en raison de « l’islamisation des radicalités sociales » notée en Afrique. 

« En Afrique, le chômage peut expliquer l’immigration, la délinquance et le djihadisme. Dans ce continent, 66 % des jeunes ont moins de 35 ans et ils n’ont pas énormément d’alternatives. Contrairement à ce qui se passe en Europe, au Proche-Orient ou au Moyen-Orient, il y a une islamisation des radicalités sociales en Afrique et non une radicalisation islamique », soutient Abdou Latif Aïdara, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS).

 A titre illustratif, cet expert international en analyse géopolitique renseigne qu’Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), deux groupes présents dans le nord du Mali, sont composés entre autres « de trafiquants de cigarettes, de drogue et d’anciens repris de justice ».

 

Pour le cas du Mali, M. Aïdara préconise d’abord « de lutter contre la délinquance, d’instaurer la bonne gouvernance et d’effectuer un bon aménagement du territoire n’excluant aucune communauté sur toute l’étendue du territoire national ».

 A en croire cet enseignant au Centre africain d’intelligence stratégique (CISP), si les Etats africains ne font pas d’efforts dans ce sens, « les populations des périphéries seront mécontentes et donc réceptives aux idées de subversion. La solution ne réside pas simplement dans l’action militaire ».

 Ibrahim Awad al-Badri, plus connu sous le nom d’Abou Bakr al-Baghdadi, s’est autoproclamé calife de l’organisation État Islamique (EI) en juin 2014 à Mossoul (Irak). Au summum de sa puissance, l’EI contrôlait un immense territoire à cheval sur l’Irak et la Syrie.

 C’est dimanche dernier que Donald Trump, le président des Etats-Unis, a annoncé la mort du leader de l’Etat Islamique au cours d’une opération militaire américaine près du village de Baricha, dans le nord-ouest de la Syrie.

 Abou Bakr al-Baghdadi a été plusieurs fois donné pour mort sans aucune preuve le confirmant. De l’avis de Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes, « ce serait vraiment surprenant que le président américain s’avance à ce point-là s’il n’était pas sûr de son coup. 

Donald Trump sait très bien que « si ce n’est pas vrai, al-Baghdadi peut diffuser une vidéo pour démentir cette information. Et ce serait un sacré camouflet pour les Etats-Unis », souligne Wassim Nasr dans une interview accordée à APA.

L’Etat de Lagos et la Chine signent un accord pour la construction du port de Lekki

Le gouvernement de l’Etat de Lagos (Nigeria) et la Banque de développement de Chine (CBD) ont paraphé un accord de prêt d’un montant de 629 millions de dollars (370 milliards F CFA) pour la construction du port de mer de Lekki.« C’est un nouveau départ. Nous avons franchi une nouvelle étape dans nos efforts visant à transformer l’Etat et à réaliser les ambitions économiques du 21e siècle. Nous soutenons pleinement le projet et nous veillerons à ce que les conditions, contenues dans l’accord, soient respectées dans un délai de 30 mois », a déclaré, hier mercredi,  le Gouverneur de l’Etat de Lagos.

Selon Babajide Sanwo-Olu, c’est « une nouvelle étape importante pour le commerce dans l’Etat. Car c’est la fin de la période d’incertitude qui avait entravé la livraison du projet. L’achèvement du projet va revigorer l’économie de Lagos ».

En outre, le gouverneur a indiqué que, dans les prochaines semaines, d’autres accords commerciaux seront signés avec des investisseurs étrangers pour accélérer la croissance qui, à terme, profitera à la population.

A la fin des travaux, ce port en eau profonde pourra recevoir des porte-conteneurs de cinquième génération d’une capacité de 18.000 EVP (vingt pieds).

Le Nigeria va mettre en place le système d’alerte rapide en cas d’attaques xénophobes

Le Nigeria veillera à la mise en œuvre du mécanisme d’alerte rapide récemment signé avec l’Afrique du Sud concernant les attaques xénophobes.Réagissant à l’attaque xénophobe contre les Nigérians mardi dernier, la présidente de la Commission des Nigérians de la diaspora (NIDCOM), Mme Abike Dabiri-Erewa a déclaré mercredi à Abuja que le mécanisme faisait partie des efforts visant à mettre fin à ces attaques.

Le Consul général du Nigeria, ajoute-t-elle, était au courant de la situation en Afrique du Sud et a déclaré que les citoyens sud-africains auraient repris les attaques xénophobes contre les Nigérians vivant dans la région de Mpumalamga du pays.

« Le Consul général, Godwin Adama, est actuellement à Widbank, Mpumulanga, où la crise s’est produite. Il est à une réunion avec les plus hautes autorités policières du pays. La mission est intervenue immédiatement et la situation est actuellement sous contrôle. Après cette réunion, une autre avec les Nigérians et la police sud-africaine est prévue », a-t-elle indiqué.

Dabiri-Erewa, qui a fait une déclaration sur la situation, a également assuré que la question serait également traitée au niveau ministériel.

Buhari veut des peines plus sévères contre les délinquants sexuels

Réagissant aux révélations très médiatisées de cas d’abus sexuels dans des établissements d’enseignement supérieur au Nigeria, le président Muhammadu Buhari a déclaré qu’il faut des lois plus strictes pour éviter aux filles des maltraitances dans les écoles.Le président Buhari a déclaré, vendredi à Abuja, qu’il est heureux que l’incident exposé par des reportages secrets à l’université de Lagos ait suscité « un projet d’amendements de nos lois concernant la question ».

Il a ajouté que les amendements proposés par l’Assemblée nationale obtiendront son soutien tant qu’ils seront conformes à la Constitution du Nigéria.

«Le pays doit faire davantage d’efforts pour lutter contre les cas de violence sexuelle, d’abus sexuels dans nos écoles, de discrimination, de traite des êtres humains et de pratiques culturelles qui violent les droits des femmes», a déclaré le président nigérian.

Il a exhorté les organismes chargés de l’application de la loi et les administrateurs d’écoles à traiter ces affaires avec tout le sérieux requis, et à veiller à ce que leurs auteurs assument les conséquences de leurs actes.

«Les victimes et leurs familles doivent éviter d’étouffer de tels actes. Ils devraient être encouragés à se manifester et à signaler les cas d’abus quand ils se produisent », a demandé le président.

Un documentaire filmé par la BBC sur le « scandale du sexe contre des notes » à l’Université de Lagos (UNILAG) a contraint cette institution à suspendre deux professeurs et à fermer le nid d’amoureux du campus.

Les professeurs incriminés sont le Dr Boniface Igbeneghu du Département des arts et le Dr Samuel Oladipo du Département des sciences économiques.

Le Dr Boniface Igbeneghu a été mentionné dans le documentaire où il demandait des relations sexuelles à une journaliste de 17 ans qui se faisait passer une étudiante qui cherchait à se faire inscrire.

BBC Africa Eye a enquêté sur des institutions académiques d’Afrique de l’ouest concernant le harcèlement sexuel exercé par des professeurs et les a exposés dans une vidéo qui est devenue virale.

L’Université de Lagos (UNILAG), créée en 1962, a également fermé le club des employés dénommé «chambre froide», où des professeurs auraient agressé sexuellement des étudiants.

Le 7 octobre 2019, Taiwo Oloyede, le responsable adjoint des Services de scolarité (Unité de communication) de l’université, a déclaré que la direction avait tenu une réunion d’urgence et décidé de la mesure de suspension.

Nigeria : Buhari en visite en Afrique du Sud après les violences xénophobes

Le président nigérian Muhammadu Buhari est arrivé jeudi en Afrique du Sud pour une visite d’Etat, un mois après que la nation Arc-en-ciel a été le théâtre d’une série d’attaques xénophobes contre des ressortissants étrangers, notamment des Nigérians.Une douzaine de personnes ont été tuées dans ces violences, dont deux étrangers et 10 Sud-Africains, a indiqué la police sud africaine qui souligne toutefois qu’aucun ressortissant nigérian n’a été tué au cours de ces attaques xénophobes.

Cependant, des centaines de Nigérians, avec l’aide de leur gouvernement et des autorités locales, ont fui le pays, craignant pour leur vie, au plus fort des attaques.

Cette visite d’Etat de Buhari est la première rendue au président Cyril Ramaphosa, sous sa nouvelle administration, a annoncé jeudi la Présidence sud-africaine.

Pendant le séjour du chef d’état nigérian à Pretoria, il est prévu entre autres événements un forum commercial nigério-sud africain axé sur le commerce et les investissements.

« La visite d’Etat donnera aux deux présidents l’occasion de renforcer et d’approfondir les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les deux pays.

« En outre, cette visite créera un espace de discussions sur les questions d’intérêt mutuel et les préoccupations relatives au continent et à la gouvernance mondiale », a ajouté la présidence sud africaine. 

La police libère 300 jeunes d’une école coranique au Nigeria

Plus de 300 personnes ont été sauvées d’une école coranique à Rigasa, une ville du district d’Igabi, dans l’Etat de Kaduna (nord du Nigeria).Prévenue, la police de l’Etat de Kaduna a perquisitionné la maison et évacué toutes les personnes, principalement des enfants du Burkina Faso, du Mali, du Ghana et d’autres pays africains, ainsi qu’un certain Hassan Yusuf, 43 ans, titulaire d’un doctorat en économie de l’énergie.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la police a libéré les personnes et les a évacuées dans 15 autobus commerciaux.

La maison dénommée « Daru Imam Ahmad Bun Hambal » serait une école islamique où la plupart des enfants ont été victimes d’abus sexuels.

Selon le journal Nation, le raid a été dirigé par le Commissaire de la police de l’Etat de Kaduna, Ali Aji Janga, qui a confirmé que la majorité des « détenus » avaient les pieds enchaînés et d’autres attachés à des groupes électrogènes et à des jantes de véhicules.

Le journal a ajouté que certains détenus jubilaient lorsque les policiers sont arrivés et portaient les cicatrices des blessures causées par la torture infligée par leurs instructeurs.

Hassan a déclaré qu’il avait été amené dans le centre il y a deux ans par sa famille, qui l’accusait de vouloir abandonner l’islam.

« Je suis ici depuis deux ans. Je me suis retrouvé ici un matin, il y a deux ans. Ma famille élargie m’accuse de m’être converti au christianisme, simplement parce que j’ai passé 16 ans au Royaume-Uni et que je me suis marié avec une Britannique », a-t-il confié.

Un autre détenu, Bello Hamza, 42 ans, a affirmé que sa famille l’avait fait venir au centre parce qu’elle voulait l’empêcher de prendre sa part d’héritage.

« J’ai passé trois mois ici avec des chaînes aux pieds. Je suis censé faire ma maîtrise à l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud. J’ai été admis pour étudier les mathématiques appliquées, mais me voilà enchaîné. Ils prétendent nous enseigner le Coran et l’islam, mais ils font beaucoup de choses ici. Ils soumettent les plus jeunes à l’homosexualité », a dit Bello.

Le propriétaire du centre islamique, simplement identifié comme étant Malam, a nié toutes ces allégations, affirmant que le centre a été créé pour enseigner l’islam.

« Toutes ces allégations de torture, de déshumanisation et d’homosexualité sont fausses et simples. Nous ne faisons ici rien d’autre qu’enseigner l’islam aux gens. Ils ne font que réciter le Coran, prier et adorer Dieu. Ceux qui sont enchaînés sont les têtus qui ont tenté de s’enfuir. Ceux qui ne tentent pas de fuir ne sont pas enchaînés », a-t-il indiqué.

Dans sa réaction, Janga, le commissaire de police, a déclaré: « Nous avons reçu des informations selon lesquelles quelque chose se passait dans ce centre de réadaptation ou centre islamique. J’ai donc envoyé mon DPD ici pour vérifier ce qui se passait. En arrivant ici, nous avons découvert que ce n’était ni un centre de réadaptation ni une école islamique. Vous pouvez voir par vous-même que de petits enfants, dont certains sont amenés de pays africains voisins comme le Burkina Faso, le Mali et d’autres régions du Nigeria. La plupart d’entre eux sont même enchaînés ».

Nigeria : L’armée arrête cinq fournisseurs de matériels aux terroristes

L’armée nigériane a arrêté cinq fournisseurs clés de matériels aux terroristes et combattants et a renvoyé trois soldats impliqués dans une série d’enlèvements.L’arrestation a été rendue possible grâce à l’Opération d’identification positive (OPPI) dans le nord-est, théâtre de la guerre contre les insurgés de Boko Haram.

Le colonel Ado Isa, directeur adjoint des Relations publiques de l’armée a déclaré lundi que les troupes impliquées dans l’Opération avaient intensifié leurs recherches et arrestations de tous les éléments criminels présumés qui sillonnent actuellement certaines parties du Nord-est.

Il a ajouté que le commandement des opérations sur le terrain avait enjoint au public de toujours disposer de moyens d’identification valables, tels que la carte d’identité nationale, lors de déplacements ou de passages dans les Etats d’Adamawa, de Borno et de Yobe.

L’armée a déclaré qu’il existait des informations crédibles selon lesquelles certains des criminels en fuite se cachaient dans certains villes et villages des Etats de Borno et de Yobe en particulier et du Nord-est en général.

« Les troupes sont priées de vérifier strictement les moyens d’identité légitimes, tels que la carte d’identité nationale, la carte d’immatriculation des électeurs, le permis de conduire et les passeports internationaux ou toute autre pièce d’identité officielle valide avant d’autoriser le passage de ces personnes. En conséquence, l’Opération se poursuit dans la région et cinq grands chefs terroristes fournisseurs de logistique ont été appréhendés », a-t-il déclaré.

Il a révélé que le général de division Olusengun Adeniyi, commandant l’opération dénommée Lafiya Dole, a déclaré que les soldats licenciés avaient été remis à la police de Maiduguri.

Adeniyi a ajouté que les soldats avaient été arrêtés avec 22 autres suspects par une patrouille commune dimanche matin dans un bâtiment situé à la périphérie de Maiduguri.

Xénophobie: quand des rapatriés nigérians racontent le calvaire sud-africain!

A l’instar des centaines de Nigérians ayant récemment fui les attaques xénophobes en Afrique du Sud, partagés entre la joie d’avoir échappé à la mort et le désespoir d’avoir tous laissé derrière tous leurs biens, Bisi Aremu n’a que très peu de bons souvenirs de son séjour dans la Nation arc-en-ciel.La jeune femme qui tenait un salon de manucure et de pédicure à Johannesburg depuis près de cinq ans, a préféré sa vie sauve à son commerce suite aux violences qui ont fait plusieurs morts et des milliers de personnes de déplacées dans les pays voisins, notamment en eSwatini, au Lesotho et au Mozambique.

Mère de trois enfants, Aremu se rappelle, non sans amertume, le train de vie qu’elle menait à Johannesburg avant de tout perdre en quelques jours quand les étrangers sont aussitôt devenus la cible d’une furie xénophobe inédite portée par de jeunes Sud-africains pour la plupart sans emploi.

« Je me suis réveillée un matin et je pensais qu’il n’était plus prudent de rester dans ce pays », a-t-elle confié à l’Agence de Presse Africaine, sur un ton plein de colère et de frustration.

 Aremu et les centaines de Nigérians rapatriés volontairement dans leur pays se considèrent comme peu chanceux, pour avoir échappé à la mort.

En racontant le film de leurs derniers jours dans la Nation arc-en-ciel, la plupart des rapatriés estiment que l’Afrique du Sud aurait dû mieux les traiter, au regard de son histoire récente face à l’apartheid qui aurait encore d’autres conséquences si les pays africains n’étaient pas intervenus pour libérer le pays.

Depuis le début des premiers actes de violences xénophobes en Afrique du Sud il y a plus de huit ans, les Nigérians ont souvent subi de nombreux torts. Quelque 118 morts ont été d’ailleurs enregistrés depuis 2016 par les autorités nigérianes.

Outre les pertes en vies humaines, les Nigérians en Afrique du Sud ont subi des préjudices matériels estimés à des dizaines de millions de dollars.

Ces scènes de pillage contre des propriétés de la communauté nigériane sont pour la plupart causés par des gangs locaux, en particulier dans les quartiers de Johannesburg.

Partagés entre désespoir et confusion, ces Nigérians rapatriés ont amèrement fustigé la quasi-impunité face à des attaques xénophobes contre leurs maisons et leurs entreprises.

A l’instar de Chuks Okoma, qui a vécu en Afrique du Sud pendant six ans, les rapatriés disent avoir échappé de justesse à la mort, d’où leur retour volontaire dans leur pays natal.

 « Pendant mon séjour en Afrique du Sud, je n’avais ni travail, ni domicile. J’étais un sans-abri, alors, que faire là-bas quand on a une famille au Nigeria ? », s’interroge-t-il

« Les membres de gangs sud-africains sont impliqués dans le commerce de drogue, en concurrence avec d’autres étrangers. Parfois, ils mènent la vie dure aux étrangers. Et la police est là, atone et muette ne fait que regarder, heureuse de la situation. Pour moi, c’était fini de voir cela », at-il ajouté.

 D’autres rapatriés comme Anoze Uchenbi peinent même à raconter les peines qu’ils ont vécues en Afrique du Sud non sans regretter les scènes de représailles contre les commerces sud-africains au Nigeria, ciblant notamment les centres commerciaux Shoprite.

Pour Uchenbi, la mainmise des étrangers sur plusieurs secteurs d’activités a fini par installer une certaine jalousie au point de susciter ces attaques contre les Nigérians en Afrique du Sud où les autochtones « n’ont aucune autre option idée de faire face à la concurrence que par la violence ».

« Ils (les Sud-Africains) ont fait preuve d’une hostilité absurde », a lancé à APA ce jeune Nigérian qui a dû laissé son fils unique avec sa femme mariée sur place au cours de ses 12 ans de séjour en Afrique du Sud.

Tout comme Uchenbi, Juwon Sadiku, un homme d’affaires revenu récemment d’Afrique du Sud suite aux violences, regrette avoir séjourné dans ce pays.

« Nous l’avons échappé belle. C’était terrible. Ces criminels font des perquisitions de maison en maison à la recherche de Nigérians, sous le regard de la police de Pretoria », a-t-il martelé, ajoutant amèrement que l’apartheid sévit encore dans la Nation arc-en-ciel.

Parmi les Nigérians qui regrettent s’être établis en Afrique du Sud, figure également Rose Uwadiae, originaire de l’État d’Edo.

Après six ans vécu à Pretoria, cette mère de deux enfants issus de son mariage avec un Sud-Africain, s’étonne qu’elle ne soit épargnée.

« Même mes enfants et moi avons été la cible de harcèlements souvent violents », a-t-elle lancé, la colère à la gorge.

« J’ai dû faire une déclaration sous serment pour renier à mes droits de maternité avant de pouvoir quitter cet enfer sud-africain « , a-t-elle ajouté, visiblement sous le choc de cette séparation soudaine avec ses enfants.

Rose dirigeait une entreprise florissante, spécialisée dans la vente de vêtements nigérians «Adire».

« J’étais obligée d’offrir quelques vêtements à des policiers pour les soudoyer sans raison. Mon magasin a été pillé à plusieurs reprises. C’était ma vie qui était en danger, alors je devais partir  », a-t-elle lancé.

Ces attaques xénophobes ne peuvent être plus inopportunes pendant que les chefs d’état africaines murissent le projet d’une zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).

« J’ai mes doutes sur un marché unique qui permette la libre circulation des personnes et des biens. Comment ce projet fonctionnera-t-il en Afrique du Sud ou encore au Ghana où, dans de nombreux cas, des magasins appartenant à des Nigérians sont saisis sans aucune raison?, se demande Chris Ndibe, consultant sur la zone franche économique,

Selon lui, l’accord de libre-échange semble toujours une mascarade alors qu’il a été conclu le 7 juillet dernier à Niamey, la capitale nigérienne, en marge du Sommet de l’Union Africaine.

« Les attaques xénophobes en Afrique du Sud durent depuis plus de deux semaines et nous ne voyons aucune action concrète de l’Union africaine (UA), principal moteur de l’AfCFTA. C’est le début de l’échec du projet d’unité africaine dont nous parlons si régulièrement  » at-il confié à APA.

Pour rappel, un premier groupe de 188 Nigérians est arrivé à Lagos le 12 septembre dernier en provenance d’Afrique du Sud. Cinq jours plus tard, un autre groupe de 315 a été accueilli à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos.  D’autres Nigérians attendent encore d’être évacués après avoir volontairement manifesté leur intérêt de retourner au bercail pour fuir les vagues de violence anti-immigrés dans les villes de Pretoria et Johannesburg.

 

Football : l’Ivoirien Abdoul Titi Koné champion d’Afrique de Freestyle 2019

L’Ivoirien Abdoul Titi Koné a remporté le week-end dernier au Nigeria le championnat d’Afrique 2019 de football freestyle, une discipline libre mêlant l’acrobatie, la jonglerie et la gymnastique avec un ballon de football, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.C’est la deuxième année consécutive que l’Ivoirien remporte le titre de vainqueur du championnat d’Afrique de football freestyle. Le  meilleur freestyler africain a remporté ainsi la somme de 3000 dollars US, soit plus de 1.800.000 FCFA.

La Côte d’Ivoire soutiendra Akinwumi Adesina pour un 2è mandat à la tête de la BAD

La Côte d’Ivoire soutiendra la candidature du Nigérian Akinwumi Adesina pour un deuxième mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné a été nouvellement nommé ministre  auprès du président de la République chargé des Affaires économiques et financières « en vue de représenter la Côte d’Ivoire en tant qu’administrateur à la Banque africaine de développement ( BAD) pour soutenir le Nigeria dans la quête du renouvellement du mandat du président Akinwumi Adesina».

L’information a été donnée jeudi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’exprimait dans un discours au  palais présidentiel d’Abidjan lors du premier Conseil des ministres de son nouveau gouvernement. Selon le président ivoirien, «Adesina fait un excellent travail».

Adama Koné remplacera Moussa Dosso, nommé mercredi ministre des ressources animales et halieutique dans le nouveau gouvernement ivoirien. Il sera l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée Equatoriale.    

M. Adesina avait annoncé le 14 juin dernier à Malabo lors de la clôture des travaux des 54èmes Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de cette institution panafricaine de développement.

Il avait été élu le 28 mai 2015 à la tête de la BAD. La prochaine élection aura lieu lors des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque.

L’Afrique du Sud ferme sa mission diplomatique au Nigeria

La Haute Commission sud-africaine au Nigeria a fermé ses bureaux et son consulat à la suite de manifestations en réaction aux attaques xénophobes contre des étrangers en Afrique du Sud.Le haut-commissaire par intérim, l’Ambassadeur Bobby Moroe a confirmé l’information selon laquelle il a ordonné à la Mission de suspendre toutes les activités consulaires jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Il a expliqué que les attaques signalées contre des Sud-africains dans certaines régions du Nigeria ont motivé la décision de fermer la Mission.

« J’ai demandé que la mission soit fermée jusqu’à ce que la situation s’améliore. Nous avons entendu dire que des Sud-africains étaient tirés de leurs véhicules et violentés. Nous ne nous sentons pas en sécurité et c’est pourquoi j’ai demandé à la mission de fermer jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

Vers le rapatriement de Nigérians établis en Afrique du Sud

Le ministère nigérian des Affaires étrangères a confirmé qu’Air Peace, une compagnie aérienne locale, s’est portée volontaire pour envoyer un avion en Afrique du Sud afin de rapatrier les Nigérians qui souhaitent rentrer au pays.Gratuit, ce rapatriement devrait commencer demain vendredi, a précisé Ferdinand Nwonye, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rappelant que cette décision fait suite aux récentes attaques xénophobes contre des ressortissants étrangers en Afrique du Sud dont des Nigérians.

« Les Nigérians sont invités à informer leurs proches vivant en Afrique du Sud afin qu’ils profitent de ce geste louable. Les personnes intéressées sont priées de contacter le Haut-commissariat du Nigeria (ambassade) à Pretoria et le Consulat général du Nigeria à Johannesburg qui prendront les dispositions nécessaires ».

Xénophobie: Tiwa Savage ne se produira pas en Afrique du Sud

La chanteuse et compositrice nigériane, Tiwa Savage, a annulé son concert programmé en Afrique du Sud en signe de protestation contre les attaques xénophobes dans ce pays.La chaîne de télévision nigériane a rapporté mercredi que la star du hip-hop a annoncé dans un tweet qu’elle ne jouerait plus au festival DSTV prévu à Johannesburg en fin septembre.

Elle a qualifié les attaques contre les Nigérians et d’autres ressortissants africains de « malades », ajoutant que c’est la raison pour laquelle elle ne participerait pas au festival.

« Je refuse de regarder le massacre barbare de mon peuple en Afrique du Sud. C’est malade. Pour cette raison, je ne participerai pas au festival DSTV de Johannesburg du 21 septembre. Mes prières vont à toutes les victimes et à toutes les familles touchées par ces attaques », a écrit l’artiste dans son tweet.

Cette réaction de Savage aux attaques xénophobes survient un jour après que la talentueuse artiste nigériane Burna Boy a juré de ne jamais visiter l’Afrique du Sud.

Nigeria : la police assure la protection des firmes sud-africaines

Des policiers nigérians ont été déployés dans les centres commerciaux Shoprite et dans d’autres entreprises sud-africaines pour éviter d’éventuelles représailles à la suite des attaques xénophobes perpétrées contre des citoyens nigérians en Afrique du Sud.La police est présente dans les centres commerciaux Shoprite de Lagos, Ilorin, Uyo, Ibadan, Abuja et dans d’autres grandes villes du Nigeria.

Depuis mardi dernier, des individus en colère menacent de détruire les entreprises sud-africaines implantées au Nigéria. Des centaines de jeunes sont passés à l’acte en dévalisant des bureaux du géant des télécommunications, MTN et des centres commerciaux Shoprite à Lagos, Abuja, Uyo et Ibadan.

Dans la région de Lekki , n’eut été l’intervention rapide de la police, le supermarché Shoprite aurait été pillé par des jeunes en furie. Dans les localités d’Ibadan et d’Uyo, MTN a tout simplement décidé de suspendre temporairement ses activités.

De son côté, le gouvernement a affirmé que les attaques visant des entreprises sud-africaines affecteraient certainement l’économie du Nigeria. Pour apaiser la situation, l’exécutif a déclaré avoir envoyé des émissaires en Afrique du Sud afin d’obtenir l’indemnisation des Nigérians victimes d’attaques xénophobes.

En outre, Lai Mohammed, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture a conseillé ses compatriotes à cesser d’attaquer les entreprises sud-africaines car dans ces sociétés, il y a des investisseurs et des travailleurs locaux.

Le gouvernement nigérian dit être en discussion avec l’Afrique du Sud pour trouver une solution durable à la xénophobie.

Le coût élevé du transport maritime affecte l’économie nigériane (Officiel)

Le coût élevé du transport maritime a un effet négatif sur l’économie du Nigeria et d’autres pays africains, a déclaré mercredi à Abuja le secrétaire exécutif du Nigerian Shippers Council (NSC), Hassan Bello après une réunion des membres du Conseil de l’Union des chargeurs africains (UASC).Une partie des discussions lors de la réunion, a-t-il déclaré, portait notamment sur la manière d’aborder la question des tarifs élevés et des coûts d’expédition entre les Etats membres.

Il a précisé que rien n’a encore été convenu, mais le consensus est que les redevances et les coûts d’expédition ont un effet sur nos économies nationales.

« Et le coût du transport est 40% plus élevé en Afrique que dans toute autre région. Il est important que nous examinions ce coût d’une manière très scientifique et que nous le négociions de façon appropriée » a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « nous ne sommes pas l’organisation qui fixe les prix, mais nous devrions aussi faire preuve de modération dans les coûts, plus le coût du transport est faible, plus l’économie croît ».

« Le coût d’expédition est substantiel dans le coût de production de notre secteur manufacturier. Si nous avons des coûts élevés, le coût sera en fin de compte répercuté sur le consommateur final, ce qui signifie que les tendances de l’inflation dans nos économies ne sont pas bonnes », a expliqué M. Bello.

Selon lui, il est important que les Etats membres soient impliqués dans les négociations sur les charges, car elles sont arbitraires et perçues unilatéralement.

Les membres, poursuit-il, n’ont pas été informés des éléments de ces charges et qu’ils ne savent pas comment on en est arrivé là.

« Nous sommes d’accord pour dire que certains de ces coûts ne sont pas vérifiés, qu’ils ne sont pas fondés et qu’ils ne sont pas étayés par des indicateurs économiques.

« Et la façon dont les prix sont fixés dans les économies, en particulier dans le commerce international des transports, devrait faire l’objet d’un examen scientifique.

« Ainsi, le syndicat veut que le conseil des expéditeurs représente les expéditeurs et les expéditeurs devraient prendre part aux négociations sur les coûts, a-t-il dit.

Le Nigeria accuse l’Iran de parrainer Cheikh Ibrahim El-Zakzaky

Le Nigeria a accusé l’Iran de parrainer Cheikh Ibrahim El-Zakzaky, le dirigeant du Mouvement islamique au Nigeria (IMN), actuellement en détention.Le Nigeria a déclaré que l’Iran finançait l’IMN pour rééditer la violente Révolution iranienne de 1979, qui avait conduit à la prise du pouvoir par la force dans ce pays.

El-Zakzaky dont le mouvement est basé à Zaria, dans l’Etat de Kaduna, est en détention depuis décembre 2015 suite aux violents affrontements de ses membres avec l’armée, qui ont entraîné la mort de 347 personnes.

Il est actuellement en procès pour homicide présumé coupable à Kaduna.

Dans une nouvelle procédure judiciaire engagée devant la Haute cour fédérale à Abuja, le gouvernement fédéral a souligné que les membres de l’IMN ne reconnaissent pas l’autorité du président Muhammadu Buhari.

Il a également affirmé que le plan du dirigeant de l’IMN et de son parrain était de faire du pays en un Etat islamique en utilisant la force.

Le gouvernement fédéral a donc exhorté le tribunal à rejeter l’action en justice intentée par l’IMN pour contester l’ordonnance interdisant ses activités au Nigeria.

Il a déclaré à la cour que les relations entre El-Zakzaky et l’Iran avaient débuté peu de temps après ladite révolution qui avait renversé à l’époque, le gouvernement en place.

El-Zakzaky, qui était un militant chiite à l’université, était « fortement influencé » par la révolution iranienne et avait depuis, galvanisé ses partisans pour les soumettre à un lavage de cerveau afin qu’ils déchaînent le chaos contre l’Etat nigérian et ses citoyens.

Dans un contre-affidavit de 56 paragraphes déposé par Enyinnaya Adiogu, le Commissaire adjoint de la police chargé des opérations, le gouvernement a déclaré à la Cour que l’officier avait obtenu l’accord du Procureur général de la Fédération, le Conseiller à la sécurité nationale et l’Inspecteur général de la police pour procéder au dépôt de l’affidavit.

Adiogu a déclaré à ce sujet : « De par son histoire et les faits disponibles, le Mouvement appelé Mouvement islamique du Nigeria, fondé par El-Zakzaky a pour seul objectif de créer un Etat islamique. »

El-Zakzaky a été fortement influencé par la révolution iranienne, qui a vu l’Ayatollah Khomeiny prendre le pouvoir en 1979 après le renversement du Shah d’Iran lors d’un soulèvement populaire.

« Khomeiny reste la principale inspiration du mouvement islamique du Nigeria », a-t-il déclaré.

Le Nigeria a expliqué que les membres de l’IMN étaient les premiers à prêter allégeance à Khomeiny lors de leurs réunions, puis à leur dirigeant local, Cheikh Zakzaky.

Découverte d’une importante réserve de pétrole et de gaz au Nigeria

Le géant pétrolier italien Eni a déclaré que sa filiale nigériane Agip Oil Company (NAOC) a découvert d’énormes réserves de gaz et de pétrole dans un site terrestre dans la région du Delta du Niger au Nigeria.Le communiqué d’Eni indique que la découverte se situait dans les champs d’Obiafu-Obrikom et que le puits atteint une profondeur totale de 4,374 m, rencontrant une importante accumulation de gaz et de condensats dans la séquence deltaïque de l’âge oligocène comprenant plus de 130m de sables riches en hydrocarbures.

« La découverte s’élève à environ 1 billion de pieds cubes de gaz et 60 millions de barils de condensats associés dans les séquences de forage en profondeur », indique le communiqué.

Il a noté que le puits peut fournir plus de 100 millions de pieds cubes standard de gaz par jour et 3 000 barils/jour de condensats associés, et qu’il sera immédiatement mis en service pour augmenter la production de gaz du NAOC.

Eni opère au Nigeria depuis 1962 et produit 100.000 barils de pétrole brut par jour.

Nigeria : Mise en garde des professionnels de l’aviation contre la privatisation des aéroports

L’Association des professionnels nigérians de l’aviation (ANAP) a annoncé qu’elle continuerait de s’opposer au projet de concession de certains grands aéroports du pays par le gouvernement.L’ANAP a également sonné l’alerte sur l’existence de nombreuses pistes d’atterrissage dans le pays, avertissant que la sécurité et la sûreté ne pourraient être garanties pour certaines d’entre elles.

M. Abdulrazaq Saidu, secrétaire général de l’ANAP a déclaré dimanche à Lagos que l’insécurité dans le pays avait rendu le plan de concession défavorable et dangereux.

Le Sénateur Hadi Sirika, qui vient d’être reconduit dans ses fonctions, avait demandé la concession des aéroports d’Abuja, de Lagos, de Kano et de Port Harcourt.

Le gouvernement avait nommé Transaction Advisers pour l’épouse intermédiaire, le processus visant à garantir que les aéroports fonctionnent de manière optimale, et à égalité avec leurs homologues du monde entier.

Saidu a toutefois noté que si le gouvernement acceptait la proposition, plusieurs employés directs de l’Autorité des aéroports fédéraux du Nigeria (FAAN) perdraient leur emploi.

Il a ajouté que des milliers de travailleurs indirects seraient également touchés, soulignant que cette concession annulerait la politique du gouvernement consistant à créer plus d’emplois pour les Nigérians qualifiés.

Saidu a encore indiqué : « Nous disons non à la concession envisagée de nos aéroports.

« C’est simple. Nous avons des problèmes de sécurité dans le pays et nous ne pouvons pas laisser notre sécurité entre les mains de particuliers ou d’organisations privées auxquelles nous ne faisons pas confiance et dont nous ne connaissons pas les antécédents.

« Récemment, quelqu’un a battu des agents de sécurité pour avoir accès à l’un des avions garés à l’aéroport de Lagos.

« Si le gouvernement concède les principales portes d’entrée, ce sera un paradis pour les vendeurs de drogue, les blanchisseurs d’argent et l’importation de munitions non approuvées. Nous serons assis sur un baril de poudre à canon ».

Il a également attiré l’attention du gouvernement sur le mode de fonctionnement de certaines pistes d’atterrissage dans le pays, en l’absence de la FAAN Aviation Security (AVSEC).

« Les agressions extérieures peuvent provenir de telles pistes », a déclaré Saidu.

Le représentant syndical, cependant, a exprimé son soutien aux projets du gouvernement de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale pour le Nigeria, après la liquidation en 2004, de l’ancienne Nigeria Airways Limited.

Il a exhorté le gouvernement à rendre les opérations de la compagnie aérienne transparentes pour les parties prenantes de l’industrie, afin d’assurer sa subsistance.

Il a averti que la création d’une nouvelle compagnie publique sur le modèle de la Nigeria Airways serait un échec, notant qu’elle devait être dirigée par des investisseurs et des personnes de valeur, si elle veut réussir.

Lutte contre la contrebande : Le Nigeria ferme ses frontières terrestres avec le Benin

Dans la nuit du mardi au Mercredi dernier, le Nigeria a fermé ses frontières terrestres avec le Benin pour mettre fin à la contrebande dans ses échanges commerciaux avec le Bénin.Cette fermeture fait suite à une mission d’inspection nigériane déployée le long des frontières et qui a procédé à la vérification de la bonne exécution de certaines mesures prises par le gouvernement de l’État fédéral. 

 Selon certaines sources, les services douaniers du Nigéria auraient intercepté une importante quantité de médicaments tramadol et de codéine, entassés dans des camions, en provenance du Bénin à hauteur de Lagos. 

 Informées, les autorités nigérianes auraient pris la décision de fermer leurs frontières afin de redéfinir de nouvelles bases dans les échanges commerciaux.

 Pour John Igué, Economiste, le Benin est le pays qui a des relations extrêmement profondes sur le plan économique et des relations de voisinage avec le Nigéria. «  Avec cette fermeture, c’est beaucoup de problèmes créés à la fois au Nigéria et au Bénin en raison de l’intensité des mouvements qui se développent entre les deux pays et surtout des marchandises qui sont convoyés par ces mouvements de personnes. Donc si cela dure, il y aura des conséquences extrêmement graves sur l’économie béninoise parce que chaque fois que le Benin bénéficie de l’ouverture sur le Nigéria, sa croissance augmente de 2,6%. »

 

Nigeria : Baisse de 80% des travailleurs expatriés dans le secteur pétrole et gaz (Officiel)

Le nombre d’expatriés travaillant dans le secteur pétrolier et gazier nigérian a été réduit de 80%, a déclaré le secrétaire exécutif du Conseil nigérian pour le développement et la surveillance du contenu local (NCDMB), Simbi Wabote.M. Wabote s’exprimait lundi à Abuja lors de la rencontre du CNDMB avec les médias au troisième trimestre, qui était axé sur les principales réalisations du conseil d’administration.

“Depuis 2010, le conseil d’administration a réduit de 80% le nombre d’expatriés dans l’industrie pétrolière et gazière nigériane. Les Nigérians occupent maintenant des postes clés et fournissent des services essentiels dans l’industrie”, a-t-il déclaré.

Le Secrétaire exécutif a déclaré qu’avant la mise en œuvre de la loi sur le développement du contenu local dans l’industrie du pétrole et du gaz au Nigeria (NOGICD), les activités de soudure au mazout étaient menées à l’extérieur du Nigéria en raison du manque d’installations de soudure de classe mondiale.

“Aujourd’hui, nous fabriquons environ 60.000 tonnes métriques par an au Nigeria, ce qui n’existait pas auparavant. Nous avons aujourd’hui environ cinq chantiers de soudure de classe mondiale. Ces installations peuvent rivaliser avec n’importe lequel de leurs pairs à l’étranger.

“Aujourd’hui, 95% des sociétés de services du secteur du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’activités de forage à terre ou dans les marécages, d’installations de forage de puits, d’activités de simulation de puits et autres, sont réalisées par des Nigérians.

“Celles-ci étaient la chasse gardée exclusive de multinationales telles que Schlumberger, Haliburton et d’autres; Mais les Nigérians ont assumé toutes ces responsabilités dans les zones terrestres et marécageuses, en particulier dans le domaine du forage”, a-t-il déclaré.

Sur les opérations du secteur en amont, Wabote a noté que par le passé, c’était les multinationales qui exploitaient tous les champs existants.

Il a toutefois indiqué que les Nigérians exploitaient maintenant ces champs, qui représentaient entre 25% et 30% de la production de pétrole du pays, mis à part la production de gaz domestique.

Le Secrétaire exécutive a également expliqué que des champs de moindre importance étaient actuellement exploités par des sociétés nigérianes, qui viennent s’ajouter à la production totale de pétrole.

Afrobasket : le Sénégal échoue encore en finale contre le Nigeria (55-60)

Comme en 2017, le Nigeria remporte le trophée face aux Lionnes du Basket. C’est sur cette note que l’Afrobasket féminin 2019 s’est achevé au Sénégal.

Les années se suivent et se ressemblent pour le Sénégal. Le match qui opposait le Sénégal au Nigeria a été en faveur des Super Eagles (60 à 55).

Le premier quart temps était timide du côté des Lionnes. Les Super Eagles vont sauter sur l’occasion pour acculer au maximum les joueuses du Sénégal. Une agressivité qui va payer car les nigérianes vont gagner la plus part des duels. A la fin de cette phase de match, le tableau d’affichage inscrivait un score de 14 à 10 en faveur des Nigérianes.

Le deuxième quart temps sera plus radieux pour Astou Traoré et ses coéquipières. Le Sénégal commence alors à prendre ses marques. Elles vont réussir à réduire l’écart. Avec la talentueuse Léna Niang dans ses meilleurs jours, les Lionnes ont multiplié les tirs primés pour revenir à la hauteur des Nigérianes au tableau d’affichage.

Les Lionnes ne vont pas maintenir le rythme au troisième quart temps. Elles ne vont pas réussir à rattraper les huit points d’écart qui les séparent des Nigérianes. Plus tôt, la marge va se creuser davantage. A la fin du quart temps, le Nigeria s’est imposé sur le score de 48-37.

La dernière phase de match sera alors l’ultime chance pour le Sénégal de remonter la pente. Sous les encouragements du public du stade Dakar Arena, les multiples efforts des joueuses ne vont pas payer.

La robustesse des Nigérianes aura raison des Lionnes qui s’inclinent une fois encore en phase finale de l’Afrobasket.

Buhari félicite les D’Tigress pour leur victoire à l’AfroBasket féminin 2019

Le président Muhammadu Buhari a félicité l’équipe nationale féminine de basket-ball du Nigéria, les D’Tigress, pour son sacre à l’issue de l’AfroBasket féminin 2019 où elle a battu en finale le Sénégal, 60-55.«Le Président félicite l’équipe pour la discipline, la maturité et la concentration dont elle a fait preuve tout au long du tournoi, ainsi que pour sa détermination à promouvoir le drapeau nigérian et ses vertus de résistance, de persévérance et de persévérance jusqu’à la victoire », indique un communiqué dont APA a obtenu copie.

« Le Président Buhari, ajoute le communiqué, remercie tous les officiels et le staff technique qui ont permis à l’équipe de remporter le titre, en les exhortant à rester concentrés et à déployer la même énergie dans les prochains tournois mondiaux ».

Environ 15.000 spectateurs ont assisté à la finale disputée dimanche à Dakar Aréna. Avec ce nouveau sacre, le Nigéria est la première équipe à remporter deux titres consécutifs de l’AfroBasket féminin, depuis l’Angola en 2011.

Nwankwo Kanu impressionné par l’évolution du football nigérian

L’ancien international nigérian, Kanu Nwankwo a déclaré que le football nigérian est en pleine croissance et qu’il va davantage s’améliorer.L’ancien attaquant d’Arsenal qui s’exprimait jeudi à Ibadan lors de sa visite au gouverneur de l’État d’Oyo, Seyi Makinde, a déclaré qu’il y avait beaucoup d’amélioration dans l’évolution du football nigerian.

 Il était à Ibadan pour solliciter le soutien en faveur de 200 patients en attente d’une intervention chirurgicale par l’intermédiaire de la Fondation Kanu Heart qui a depuis sa création parrainé 561 opérations chirurgicales

 « Le football nigérian va bien, mais peut s’améliorer. Je crois que le football est en pleine croissance au niveau de la ligue. Les gens n’allaient pas au stade pour regarder les matchs », a-t-il expliqué.

 Il y a encore place à l’amélioration sous tous les angles. Pour moi, il faut retourner à la base, ce qui est le plus important », a déclaré l’ancien joueur des Super Eagles. 

 Il a déclaré que les Super Eagles ont délivré une belle performance lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Egypte, notant que l’équipe était la plus jeune du tournoi.

 L’ex-international espère que les Super Eagles feraient mieux à la Coupe du Monde 2022 au Qatar.

 Kanu a créé la Kanu International Football Academy (KIFA) avec 20 centres à travers le pays pour identifier les talents et les encourager à devenir des stars.

 « Nous avons des jeunes talents qui grandissent dans la rue et qui n’ont pas encore été repérés. Ce que nous faisons, c’est toucher tout le monde où qu’il se trouve dans le pays », a-t-il dit.

 Selon lui, la KIFA vise à créer une plate-forme et des opportunités pour les jeunes talents et les talents à venir dans le pays.

  Il s’est dit confiant que les succès des talents identifiés profiteraient à la société et aux autres jeunes qui en tireraient des enseignements.

 « Nous en avons 200 sur la liste d’attente et la Fondation ne peut pas les prendre en charge à elle seule. C’est pourquoi je suis passé voir le gouverneur pour solliciter son appui.

 « Je prie pour qu’il réponde favorablement. Nous prévoyons également de construire notre hôpital au Nigeria parce que nous sommes fatigués de les faire sortir du pays à chaque fois. C’est une question de sacrifice », a-t-il indiqué.