La Côte d’Ivoire, le pôle de recherche des recettes de Nestlé en Afrique

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’impose comme un hub agro-industriel régional. Le pays, qui regorge d’un potentiel agricole énorme, abrite le centre de recherche et développement de Nestlé, centre unique en son genre sur le continent, pour le géant agro-alimentaire.A Abidjan, Nestlé utilise ce centre de recherche, pour développer de nouvelles recettes de produits susceptibles d’être lancés aux quatre coins du monde, grâce notamment à son expertise en céréale. 

Pour Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, « l’innovation est au cœur de tout ce que nous faisons ». Présent à l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), le groupe agro-alimentaire, veut à travers son stand retracer l’historique des produits pour lesquels des recettes ont été développées à partir d’Abidjan.   

Et ce, «pour offrir aux consommateurs des produits  bons et sains, qui apportent de la valeur sur le plan nutritionnel, rapporte Thomas Caso, expliquant aux passants les recettes sous emballages.  

Selon les cultures, le géant agroalimentaire mondial prépare les épices culinaires et ses produits. « On essaie de de répondre aux besoins de nos consommateurs en tenant compte de la tradition culinaire de chaque pays », soutient Patricia Ekaba, directrice de la Communication institutionnelle et des Affaires publiques, expliquant aux passants venus au stand de l’entreprise, découvrir les recettes sous emballages.   

Faire connaître l’histoire de ses produits et toute la chaîne de production, tel est l’exercice des commerciaux. Devant des consommateurs, hommes comme femmes, ceux-ci expliquent la valeur ajoutée apportée aux produits « Made in Côte d’Ivoire » faits à base d’ingrédients naturels.

Avec un approvisionnement local, cette entreprise dont le siège est en Suisse, veut soutenir également l’économie locale. Elle a développé à travers la marque Nescafé un programme dédié pour les planteurs du café ivoirien qui existe depuis 2012. 

 

« Au moins 25 000 planteurs Ivoiriens » de café ont bénéficié de formation aux bonnes pratiques agricoles. En outre, le groupe qui se veut une entité citoyenne, a aussi distribué des plants gratuits et aidé les producteurs à rajeunir leurs vergers.  

 Dans la chaîne de production et de commercialisation, la société agroalimentaire, intègre par ailleurs  les vendeuses des bouillons Maggi, notamment développés avec des ingrédients naturels, tels le curcuma ou la livèche. 

Ici, un réseau de près de 15 000 Mamies, vendeuses des bouillons Maggi, a été installé dans le pays. Des sections sont développées avec elles pour les aider dans leur vie entrepreneuriale. Et, depuis 2017, un  programme lancé avec l’Unesco a permis de former à l’alphabétisation plus de 500 femmes.  

En Côte d’Ivoire, Nestlé compte deux usines, une unité pour le traitement du café et une autre dédiée aux bouillons culinaires. L’entreprise qui s’est inscrite dans la création de valeurs partagées, a mis sur pied des séances d’éducation nutritionnelle pour conseiller les consommateurs.  

Impliquée dans l’agroforesterie, le groupe veut jouer un rôle actif dans la réhabilitation du couvert forestier ivoirien. Elle a offert 10 000 plants au ministère des Eaux et forêts dans le cadre de son projet « 1 million d’arbres » lancé le 15 novembre 2019, à l’occasion de la Journée nationale de la paix.    

Le groupe agroalimentaire compte dans le monde « plus de 3 000 employés chercheurs » qui développent des recettes pour tous les produits du groupe. Les céréales utilisées en Côte d’Ivoire sont entre autres, le maïs, le soja, le mil et le sorgho. Au Nigéria, le maïs, est la céréale la plus utilisée.  

Adesina invite à une modification de l’écosystème bancaire pour faciliter l’accès des femmes aux crédits

Le président de la Banque africaine de développement (BAD) Dr Akinwumi Adesina a plaidé, lundi à Kigali, auprès des établissements bancaires pour faciliter l’accès des femmes aux crédits, invitant à une modification de l’écosystème financier en leur faveur.Selon le patron de la BAD, son institution portera un traitement particulier aux établissements qui appliqueront cette mesure. Les femmes qui représentent la majorité des exploitants agricoles en Afrique font face à un déficit de financement de près de 16 milliards de dollars. Pour Dr Akinwumi Adesina, les femmes ont souffert dans les rangs des victimes de la soustraction.

«Elles ont été soustraites de l’éducation, soustraites de l’accès aux droits légaux à la terre et à la propriété, soustraites de l’accès au financement, soustraites des postes de direction dans les Conseils d’administration, soustraites des processus politiques. Pour changer le monde, il suffit de revenir à l’essentiel, à l’arithmétique de l’école primaire et d’ajouter un à un pour en faire deux », a-t-il expliqué.

« L’écosystème doit être modifié pour faire faveur à la femme. Si une banque vient demander un appui à la BAD je lui demanderai la liste de son programme sur les femmes …  Je suis très fier d’affirmer que j’ai toujours été un ardent défenseur des femmes et des problématiques féminines ! » a poursuivi Dr Akinwumi Adesina.

Selon lui, les femmes donnent la vie. Alors priver les femmes des possibilités d’exceller, c’est manquer de  « bon sens ».

« La chose élémentaire de base que l’on enseigne à un enfant est que 1 + 1 = 2. De toute évidence, les additions donnent des valeurs plus élevées. Et la soustraction diminue la valeur. Ainsi 2 – 1 = 1. On pourrait donc supposer que le monde serait assez intelligent pour comprendre que les choses iront mieux avec l’addition, et non avec la soustraction », a encore ajouté le président de la BAD.

Convaincu que les femmes sont une proportion écrasante de 90 % en termes de remboursement des prêts à l’échelle mondiale, Dr Akinwumi Adesina  pense que « c’est le lieu et l’occasion de réfléchir sur la manière d’accroître les possibilités économiques, sociales et politiques pour les femmes et les filles ».

« Un monde plus intelligent doit investir dans les femmes et les filles. Soyons intelligents et sages : les femmes sont les meilleurs investissements que peut réaliser une société », a-t-il insisté, révélant qu’il « existe un déficit de financement de près de 1 500 milliards de dollars dont souffrent les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes ».

En Afrique, 70 % des femmes sont victimes d’exclusion financière. Il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les hommes et les femmes sur le continent.

Le Sommet mondial du Genre est un événement biennal organisé par les banques multilatérales de développement qui réunit des responsables de gouvernements, d’institutions de développement, du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire.

Le premier Sommet mondial du Genre s’est tenu en 2012 à Istanbul, le deuxième a eu lieu 2014 à Manilles, et le troisième s’est déroulé en 2016 à Washington DC. L’Afrique accueille pour la première fois ce sommet.

Les autorités ivoiriennes ont raison de vendre la Côte d’Ivoire sous l’angle touristique (Expert)

Les autorités ivoiriennes ont raison de «vendre la Côte d’Ivoire sous l’angle touristique» tant le pays offre une « attraction touristique », a estimé, lundi, dans un entretien à APA, Maher Ghidaoui, Directeur général de Azalaï hôtel Abidjan.Selon M. Ghidaoui qui a passé les treize dernières années entre l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est le «place to be (endroit où il faut être)» en Afrique de l’Ouest.

«Quand l’hôtellerie va bien, le pays va bien », souligne-t-il, expliquant que « quand l’hôtellerie va bien c’est-à-dire qu’il y a des gens qui se déplacent pour venir dans ce pays. Ce qui sous-entend un minimum  de sécurité, un minium de confiance et forcement étant dans l’hôtellerie d’affaires, il y a du bisness ».

« Je pense que si cette offre existe, c’est qu’il y a une demande réelle. Beaucoup de chaînes internationales cherchent à s’implanter en Côte d’Ivoire et essentiellement sur Abidjan qui présente deux aspects d’un tourisme d’affaires, mais aussi présente une attraction touristique », poursuit-il en citant la mer, le beau temps, la nature et les destinations magnifiques à découvrir.

« Je pense qu’avec cet engagement qu’est en train de prendre la politique du pays en vendant la Côte d’Ivoire sous l’angle du tourisme, ils (les responsables du pays) ont vraiment raison de le faire », estime Maher Ghidaoui à la faveur de la célébration du 25è anniversaire de Azalaï hôtel.

« J’ai visité plus de 50 pays dans ma carrière professionnelle et je crois qu’il y a pas mal de choses à mettre en valeur ici en Côte d’Ivoire », conclut M. Ghidaoui qui a rejoint le Groupe Azalaï hôtel seulement le 1er août dernier.  

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un plan stratégique de développement du tourisme dénommé «Sublime Côte d’Ivoire», visant à faire d’elle, « un pays à vocation touristique et reconnu de tous à travers le monde ».

La célébration du 25ème anniversaire de Azalaï hôtel à Abidjan s’étendra sur toute cette semaine avec des actions sociales marquées notamment par des dons à la pouponnière des 220 logements d’Adjamé et des matchs de football avec la jeunesse de Marcory (Sud d’Abidjan).  

Réformes de l’UEMOA : la Côte d’Ivoire affiche un taux de mise en œuvre de 80% en 2019

Les conclusions de la cinquième édition de la Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), révèlent que la Côte d’Ivoire affiche un taux de mise en œuvre de 80% en 2019 contre 69% en 2018, a annoncé, lundi à Abidjan, le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima.« La Revue de la Côte d’Ivoire a connu une bonne implication de tous les acteurs », s’est félicité M. Boureima au cours d’une cérémonie de présentation des conclusions de cette Revue au ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Coulibaly.

« La Revue 2019 a été sanctionnée par un projet de mémorandum adopté par consensus » , a-t-il poursuivi en, annonçant qu’à « l’issue de l’évaluation, il ressort qu’en 2019, la Côte d’Ivoire affiche un taux de mise en œuvre des réformes de 80% contre 69% en 2018 ».

Auparavant, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Coulibaly, a souligné que l’institution de la Revue annuelle des réformes, politiques,  programmes et projets de l’UEMOA « traduit la volonté manifeste des Etats de faire de l’intégration une réalité et de l’accélérer ».

« La Revue en cours, aura permis d’enregistrer des progrès notables dans la mise en œuvre des textes et des projets communautaire », a-t-il ajouté.

A ce propos, le ministre Adama Coulibaly a noté dans les conclusions de la Revue 2019 qui seront portées, mardi,  à la connaissance du premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly,  « un taux d’exécution physique des projets et programmes » qui passe de « 61% en 2018 à 66% en 2019, avec un indice de performance de 49% en 2019 ».   

La Revue une approche pertinente pour favoriser l’application immédiate des réformes et programmes de l’UEMOA dans le cadre du processus d’intégration dans les Etats membres de cette Union.

Elle permet d’améliorer significativement la compétitivité et l’attractivité au sein de l’Union, et partant, le potentiel de croissance économique nécessaire à la création d’emplois ainsi qu’à la réduction de la pauvreté.

Ouattara remet 54 machines agricoles à des coopératives sur le site du SARA à Abidjan

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a procédé lundi à la remise de 54 machines agricoles à des représentants de coopératives, lors d’une visite du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2019).M. Ouattara a félicité les membres du gouvernement, tous, impliqués dans l’organisation de ce salon qui a connu un « franc succès » et notamment le ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et celui des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso.  

Ce rayonnement qu’affiche le Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA), qui a comme pays invité d’honneur, la France, illustre pour le chef de l’Etat ivoirien, le « bond exceptionnel réalisé par la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années ».   

Le ministre ivoirien de l’Agriculture  et du développement rural, M. Adjoumani, a salué ce geste, au plus haut sommet de l’Etat, en faveur de « l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs agricoles ».  

Pour lui, la remise de machines agricoles aux paysans par le chef de l’Etat est une « réponse immédiate et efficiente à la problématique de la pénibilité au travail dans le secteur agricole et au défi de l’accroissement de la productivité en milieu rural ».   

Le président ivoirien, Alassane Ouattara a réitéré, dans un bref discours, sa détermination à œuvrer pour la compétitivité du secteur agricole, et pour une transformation accrue des matières premières en produits manufacturés.

Le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) ouvert le 22 novembre 2019, se referme le 1er décembre 2019. Il se veut un espace de partages d’expériences, de rencontres d’Affaires entre les acteurs du secteur agricole et des investisseurs.

Sierra Leone : trois cas de fièvre de Lassa confirmés

Le ministère de la Santé de la Sierra Leone a confirmé, lundi, trois cas de fièvre de Lassa, à la suite de rumeurs faisant état d’une épidémie de cette fièvre hémorragique virale ce week-end.Deux de ces cas seraient des médecins étrangers, dont l’un est mort après avoir été évacué. Le troisième est une infirmière anesthésiste sierra-léonaise actuellement en quarantaine dans l’unité de Kenema à l’est du pays.

Toutes ces victimes faisaient partie d’une équipe médicale qui a opéré deux femmes enceintes le 4 novembre qu’on soupçonne être à l’origine de l’épidémie.

Le médecin décédé, le Dr. Noulet Woucher, de nationalité néerlandaise, était à la tête de l’équipe opératoire. Selon les autorités, il serait décédé après son arrivée aux Pays-Bas à bord d’un vol spécial. Le deuxième médecin étranger infecté, une femme, était la chirurgiennne assistant de l’opération.

Les fonctionnaires n’ont révélé ni son identité ni sa nationalité, si ce n’est qu’elle était stable et qu’elle réagissait au traitement dans son pays.

Selon les autorités, 48 personnes au total ont été placées sous observation médicale, soit parce qu’elles ont été identifiées comme contacts avec les cas confirmés et suspects, soit parce qu’elles ont montré des signes et symptômes de la maladie. Quelque 29 d’entre eux seraient des agents de santé.

La fièvre de Lassa, aussi connue sous le nom de fièvre hémorragique de Lassa (FHL), est un type de fièvre hémorragique virale causée par le virus Lassa. Ses symptômes sont la fièvre, des maux de tête, vomissements et douleurs musculaires. Les cas extrêmes s’accompagnent de saignements.

Sénégal : 12,8 milliards de dollars nécessaires pour lutter contre le changement climatique

Les besoins financiers du Sénégal pour lutter contre le changement climatique sont estimés à 12,8 milliards de dollars US, a annoncé, lundi à Dakar, Madeleine Sarr Diouf, chef de la Division changement climatique de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC).« Les besoins financiers de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) du Sénégal dans le cadre de la lutte contre le changement climatique sont estimés à 12,8 milliards de dollars US, dont 8,5 milliards pour l’atténuation et 4,3 milliards pour l’adaptation », a dit Mme Diouf.

Elle présentait les points clés de la CDN du Sénégal lors d’un atelier de validation technique  de la Contribution déterminée au niveau national et de préparation de la délégation sénégalaise devant participer à la Cop 25 prévue du 2 au 13 décembre 2019 à Madrid (Espagne).

Selon Madeleine Sarr Diouf, en 2010 au Sénégal, les émissions globales de gaz à effet de de serre (GES) s’établissaient  à 16 247 Gg de CO2, mais elles vont connaître une progression régulière pour atteindre presque 40 000 Gg en 2030.

« Sur cette base, a-t-elle expliqué, la répartition en fonction des secteurs donne : énergie (34% des émissions de GES), agriculture (45%), déchets (11%) et procédés industriels (8%) ».

Partant de ce constat, Mme Diouf a indiqué que le Sénégal s’est engagé à réduire les émissions de GES de 3%, 5%, 6,47% respectivement en 2020, 2025 et 2030 en ce qui concerne l’objectif inconditionnel.

Mais pour l’objectif conditionnel, une réduction des émissions de GES de 9%, 27% et 32,8% est visée en 2025 et 2030.

Présidant l’ouverture de l’atelier, Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a soutenu que l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat à la COP21 en 2015, (…) réaffirme la prise de conscience universelle de la nécessité de maintenir le réchauffement climatique à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique, notamment le seuil critique des 2°C, conformément aux recommandations de la science.

« Dans ce contexte, la contribution de tous les pays-parties à la convention, quel que soit leur niveau de développement, est apparue comme la voie du salut. C’est ce qui justifie le choix porté par la communauté internationale sur l’élaboration des Contributions Déterminées au niveau National qui offrent un cadre approprié pour promouvoir un modèle de développement sobre en carbone et résilient aux changements climatiques », a dit le ministre Sall.

Il a rappelé que la volonté politique du gouvernement sénégalais a permis en 2015 de mettre en œuvre un processus inclusif et participatif ayant abouti à la préparation et à la soumission de la Contribution prévue déterminée au niveau National (CPDN), suivant des orientations du Plan Sénégal Emergent (PSE).

« Ce travail qui a été réactualisé dans le cadre de l’exercice de formulation de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) a permis de prendre en compte les données du secteur de l’exploitation pétrolière et gazière qui, est l’une des sources de gaz à effet de serre les plus importantes », a conclu Abdou Karim Sall.

L’image de l’Afrique au menu des universités de la communication de Ouagadougou

La 11e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), s’est ouverte, lundi, autour du thème : «Communication et géopolitique: construire une autre image de l’Afrique», a constaté APA.Dans son discours, le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé le rôle «extrêmement important» des medias «dans la construction d’une autre image de l’Afrique».

«Le rôle de nos medias est extrêmement important dans la construction d’une autre image de l’Afrique (confronté à des perceptions parfois décalés de la réalité)», a le chef du gouvernement du Burkina Faso, estimant que «la construction d’une autre image de l’Afrique est possible car, c’est le continent de toutes les opportunités de ce 21e siècle».

Ce faisant, Christophe Joseph Marie Dabiré a invité les experts de la communication à montrer à l’ensemble du monde que l’Afrique est le continent de toutes les opportunités.

«Les experts doivent montrer qu’on peut faire confiance à l’Afrique pour pouvoir assurer le développement économique et social de l’ensemble du monde», a-t-il dit.

Pour le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, «le thème (…) est l’expression de votre volonté de contribuer à l’édification d’une communication géopolitique, construite en partie autour d’une formation endogène à même d’inverser la tendance et de restituer à notre continent, une image en phase avec la réalité».

«Pendant trois jours, nous passerons en revue différents thématiques avec un volet important consacré à la communication et au positionnement des savoirs en Afrique», a-t-il affirmé.

Selon Remis Fulgance Dandjinou, les UACO 2019 permettront également de s’interroger «sur la capacité des entreprises de presse africaines à faire face à la mondialisation».

«Les échanges porteront sur les particularismes éventuels qui pourraient renforcer davantage, les liens entre medias et sociétés africaines», a-t-il déclaré.

La présente édition des UACO, prévue jusqu’au 27 novembre, sera marquée par plusieurs communications dont la première a été prononcée par le Pr Charles Moumouni de l’Université Laval du Québec sous le thème : «l’image et la réputation de l’Afrique sur la scène mondiale : l’heure de vérité».

Côte d’Ivoire: les IDE estimés à 543,75 milliards FCFA en 2018 contre 402,20 milliards FCFA en 2017

Les flux des Investissements directs étrangers (IDE) en Côte d’Ivoire ont atteint 913 millions de dollars (543,75 milliards Fcfa) en 2018 contre 675 millions de dollars (402,20 milliards Fcfa) en 2017, selon le rapport 2019 de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).Les IDE en Côte d’Ivoire se sont déployés dans une gamme d’activités variées, et « en 2018, ces flux atteignaient 913 millions de dollars selon le rapport sur l’investissement dans le monde publié par la CNUCED en juin 2019 », a dit Mme Chantal Dupasquier, chef de la Division de l’investissement et de l’entreprise à la CNUCED.

Mme Chantal Dupasquier qui s’exprimait lors d’un atelier national de validation de l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, à Abidjan, a relevé que depuis 2012 les IDE en Côte d’Ivoire s’inscrivent sur une tendance haussière, soutenue par « une reprise économique solide et des réformes majeures engagées par le gouvernement ».

Les flux des IDE entrants dans le pays ont connu une croissance de 17% sur la période 2016-2017, passant de 577 millions de dollars à 675 millions de dollars (420,20 milliards de Fcfa), une performance en hausse qui masque « une faible attractivité du pays ». 

Tidiane Boye, représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Côte d’Ivoire, a, au nom du coordinateur résident du système des Nations-Unies dans le pays, souligné que « sur les 11 milliards de dollars (6.551 milliards Fcfa) de flux d’IDE entrants dans l’espace CEDEAO, la Côte d’Ivoire n’en capte que 5,4%, derrière le Ghana 30% et le Nigeria 32%.

Citant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Essis Esmel, il a déclaré que « cette situation met en évidence le manque de politique cohérente en matière d’investissement privé dans notre pays. Car, la Côte d’Ivoire, en tant que première puissance économique de l’UEMOA regorge de potentialités et de ressources pour accroître sa capacité d’attractivité des flux IDE ». 

A travers l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, cet atelier vise à formuler des réformes en vue d’attirer de nouveaux investisseurs, encourager leur déploiement sur tout le territoire ivoirien et intégrer davantage les activités des opérateurs étrangers à l’économie locale.

Le directeur de Cabinet du ministère auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Diarra Ibrahim, représentant M. Essis Esmel, a fait savoir que le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020.

Sur la période 2016-2018, les flux des IDE, selon le rapport 2019 de la CNUCED, sont passés de 577 à 913 millions de dollars US, soit une croissance de 31%, a souligné M. Diarra Ibrahim, ajoutant que la Côte d’Ivoire est le pays « le plus attractif de la zone UEMOA avec une part captée de 28% en 2018 devant le Sénégal 20%, le Mali 15% et le Niger 15%.

Toutefois, poursuivra-t-il, cette performance reste « marginale comparée à l’échelle mondiale soit 0,06% des flux globaux d’IDE, et à l’échelle continentale, soit quatre fois moins que le Nigeria et le Ghana. La Côte d’Ivoire est la 3e puissance économique de la CEDEAO  après le Ghana et le Nigeria. 

Les défis à relever par l’Etat ivoirien portent, entre autres, sur l’amélioration du climat des Affaires, l’attraction des IDE, la création et la gestion de zones industrielles, de zones économiques et de zones franches puis la promotion de l’entrepreneuriat national.     

Cameroun : le MRC boycottera les élections de février 2020

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’un des principaux partis de l’opposition du pays, Maurice Kamto, a déclaré lundi qu’il ne participera pas aux élections législatives et municipales du 9 février 2020.S’exprimant devant la presse à Yaoundé au terme d’une session de son Conseil national, il a justifié cette décision par les multiples obstructions de l’administration publique à délivrer, à ses candidats, les pièces nécessaires à la constitution de leurs dossiers à la députation et pour les conseils municipaux. Il convient de noter que lundi est la date limite de dépôt desdits dossiers à Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opérations référendaires.

Dans le même ordre d’idées, M. Kamto, évoquant la situation critique dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où une guerre sécessionniste a cours depuis plus de trois ans, a estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour scrutin dans cette partie du pays. À ceci, a-t-il ajouté, la révision du Code électoral s’avère comme un préalable à toute élection crédible.

Arrivé en seconde position (14,23%) à la présidentielle d’octobre 2018 derrière le chef de l’État sortant (71,28%), Paul Biya, le leader du MRC a crié au «hold-up», décrété «la résistance pacifique» et s’est ensuite retrouvé en prison pendant plus de 8 mois avec quelque 130 de ses alliés et partisans. Il a été libéré le 5 octobre dernier, le président de la République ayant décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires à son encontre.

Ouverture à Abidjan d’une conférence régionale pour lutter contre la corruption dans le secteur foncier en Afrique

La troisième édition de la conférence sur la politique foncière en Afrique, une tribune internationale pour débattre de la gestion foncière sur le continent s’est ouverte, lundi à Abidjan, autour du thème, «remporter la lutte contre la corruption dans le secteur foncier: voie viable pour la transformation de l’Afrique ».Organisées par la Banque africaine de développement ( BAD) ces assises ont  entre autres, pour objectifs de partager et échanger les connaissances sur les enjeux liés aux droits fonciers en accordant une attention particulière à la lutte contre la corruption dans l’administration des droits fonciers et de partager les bonnes pratiques se rattachant à des investissements fonciers transparents, responsables et durables.

« Cette rencontre offre une tribune à tous les acteurs du foncier du continent africain pour débattre des problèmes liés à la corruption dans le secteur en vue d’une transformation de l’Afrique» a dit dans une allocution d’ouverture de ce colloque,  Sansan Kambilé, le Garde des sceaux, ministre ivoirien de la justice et des droits de l’homme.

Selon M. Kambilé qui représentait le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, cette conférence devrait permettre aux États africains de partager leurs expériences respectives en matière de procédures de la gestion foncière ainsi que de lutte contre la corruption.

«Je voudrais insister sur la nécessité pour les États africains de faire de la sécurisation foncière un objectif prioritaire de développement. En effet, sans la sécurité foncière, aucun développement ne saurait être durable. Ainsi les conditions équitables d’accès à la terre, la prise en compte des exigences nationales s’avèrent nécessaires pour conduire le développement de nos pays», a estimé M. Kambilé.

«La terre dans nos États africains est encore influencée par les conflits. Les défis à relever sont particulièrement importants et l’État de Côte d’Ivoire en a conscience», a-t-il assuré.

Avant lui,  Charles Boamah, le vice-président principal de la BAD a soutenu que de bonnes pratiques foncières peuvent catalyser la croissance économique. « Le foncier est important pour la croissance et le développement socioéconomique de nos peuples», a-t-il indiqué, regrettant qu’en Afrique «une personne sur cinq doit payer des dessous de table pour des services ».

Pour sa part, Correia Sacko Josefa, représentant l’Union africaine ( UA) a dénoncé une inégalité dans l’accès au foncier en Afrique. C’est pourquoi, elle a plaidé pour des lois successorales à la fois favorable aux hommes et aux femmes sur le continent.

« Il faut travailler à lutter contre les inégalités dans l’accès à la terre», a-t-elle conseillé.  La conférence sur la politique foncière en Afrique 2019  a pour objectif global de renforcer les capacités dans les domaines de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi des politiques foncières en Afrique par l’amélioration de l’accès au savoir et à l’information.

Plusieurs panels  dont celui sur l’autonomisation des jeunes par le renforcement de leurs droits fonciers, sont au menu de cette conférence qui s’achèvera mercredi.

Coupe UFOA U-20 : Guinée bat Mauritanie 2 – 0

La Guinée a battu la Mauritanie 2 buts à 0, en match d’ouverture de la deuxième édition de la coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) U-20, joué dimanche au nouveau stade « Général Lansana Conté » à Conakry.Cette victoire des poulains du sélectionneur Dian Bobo Baldé, a été acquise grâce à un premier but inscrit par Algassimou sur penalty à la deuxième minute et à un second but marqué sur une belle frappe d’Ibrahima Sory Camara, à l’entame de la seconde période.

Outre ce match qui a coïncidé avec l’ouverture du nouveau stade de Conakry de 50 000 places, baptisé Général Lansana Conté, le Sénégal a battu la Sierra Leone 4-1, occupant du coup la première place de la zone A.

Ce lundi, la Gambie recevra le Libéria dans le cadre de cette deuxième édition de l’UFOA U-20 qui se poursuivra jusqu’au 8 décembre 2019.

Neuf morts morts dans un accident de circulation en Guinée

Une collision entre un minibus et un camion a fait neuf morts et 12 blessés, selon plusieurs témoins de cet accident qui s’est produit à Banian, localité située 450 km au sud de Conakry.Le choc s’est produit dimanche lorsque le minibus en provenance de la préfecture de Dabola est entré en collision avec le camion qui venait de la direction de la préfecture de Kissidougou, précisent les témoins du drame.

« Parmi les accidentés, l’un d’eux souffre d’un traumatisme crânien avec une perte de connaissance initiale et il y en a qui ont perdu leurs membres », a déclaré, pour sa part, Dr Christophe Kamano, médecin au centre de santé de Banian.

Il a toutefois ajouté que face à l’incapacité de sa structure de traiter les blessés, ces derniers ont été « transférés dans un service spécialisé à Faranah ».

Politique, Sport et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la politique aux faits divers en passant par le sport.« 2024 de tous les possibles », écrit à sa Une Sud Quotidien qui fait état des « stratégies et calculs en prélude à la prochaine présidentielle ».

« À un peu plus de 4 années de la présidentielle de 2024, les acteurs politiques se livrent déjà à de feutrées stratégies et autres calculs politiques pour tirer leur épingle du jeu politique. Du président Macky Sall qui semble baliser le terrain pour un troisième mandat, à Ousmane Sonko de Pastef/Les patriotes qui doit d’abord se tirer d’affaire dans cette histoire de 94 milliards de FCFA, en passant par le leader de Rewmi, Idrissa Seck qui cogite une grande coalition autour de sa personne, de l’amnistie ou de la réhabilitation possible de Karim Wade et de Khalifa Sall, (…), 2024 s’annonce être l’année de tous les possibles », écrit le journal.   

Sous le titre « Oumar Sarr corrige Wade », Le Quotidien revient sur la note de l’ancien président Abdoulaye Wade qui considère l’ancien secrétaire nationale, Oumar Sarr, de son parti comme « démissionnaire de fait » et signale que l’« Alliance suqali sopi (dirigé par ce dernier) la trouve (la note) +nulle et non avenue+ et que le secrétaire général du Pds n’en est pas l’auteur ».

Le même journal revient par ailleurs sur la réconciliation entre Me Wade et son ex bras droit et candidat malheureux à la dernière présidentielle, Me Madické Niang, et informe que ce dernier a été « reçu » dimanche par l’ancien président (2000-2012) vers les coups de 18h.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs émus du traitement inhumain infligé à des enfants dans une école coranique à Coki (centre). A ce propos, Vox Populi informe que « le maitre-coranique utilisait des chaînes en fer sur des gamins de 8 à 10 ans ».

« Arrêté par les gendarmes en même temps que le soudeur qui fabriquait les chaînes, il sera déféré au parquet de Louga avec 4 parents des enfants, ce lundi », poursuit le journal.

L’Observateur, revenant sur « L’histoire du +Serigne daara+ qui traitait ses talibés comme des esclaves » donne la parole au mis en cause qui se défend en déclarant ceci : « Je veux juste enseigner le Coran à ces enfants. Je ne menotte que ceux qui veulent fuguer… ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil revient sur les Caf Awards 2019 et soutient que les internationaux sénégalais « Mané, Gana et Koulibaly (sont) en lice » pour remporter le titre de joueur africain de l’année. Mais pour le quotidien Record « Sadio +est le+ grandissime favori » pour gagner ce trophée.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’international sénégalais Sadio Mané, et signale que le sociétaire de Liverpool (D1 anglaise) cartonne avec son club. « Homme du match contre Crystal Palace, il égale le record de buts de Owen et Suarez +en marquant son+ 22ème but en 30 titularisations », précise le journal.   

Guillaume Soro rend une visite «symbolique» à Blé Goudé à la Haye

L’ancien président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro, a rendu dimanche une visite «symbolique» aux Pays-Bas à Charles Blé Goudé, ancien co-détenu et ancien ministre de Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle aux Pays-Bas.Au cours de cette visite M. Soro a souhaité le retour de Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire pour «qu’ils construisent ensemble» la nation ivoirienne.

« Pour la Côte d’Ivoire et pour les générations à venir, il est bon que nous venions de façon symbolique vous saluer et souhaiter que vous rentriez en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation » a déclaré M. Soro, précisant que « ce n’est pas des élections que je suis venu chercher ».

« Je suis venu vous voir pour qu’on construise ensemble la nation ivoirienne », a poursuivi Guillaume Soro s’adressant à son ancien compagnon des années 1990 au sein  de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat estudiantin ivoirien) qu’il n’avait pas rencontrer officiellement depuis la fin de crise postélectorale ivoirienne de 2010.

Selon M. Soro qui est également le président de Générations et peuples solidaires (GPS, mouvement politique), les retrouvailles entre M. Blé et lui pour la construction de la nation ivoirienne sont « plus importantes que nos ambitions personnelles».

Ancien leader des jeunes patriotes ivoiriens, Charles Blé est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas après cinq ans de détention à la Cour pénale internationale ( CPI) pour son implication présumée dans la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

 Quant à M. Soro, depuis sa démission de la  présidence du parlement ivoirien en février dernier pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara, il a rejoint l’opposition et a déclaré sa candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2020.

Ouattara signe un accord avec l’Allemagne pour renforcer le Génie militaire ivoirien

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a regagné Abidjan samedi après une mission en Allemagne et en France, a déclaré avoir signé trois importants accords à Berlin dont celui relatif au renforcement des capacités du Génie militaire ivoirien, a-t-on appris auprès de la présidence ivoirienne.« Il ( M. Ouattara) s’est félicité de la signature de trois accords au cours de cette visite à Berlin dont le premier concerne un appui budgétaire de 100 millions d’euros accordé par l’Allemagne ; le second porte sur la mobilisation d’un financement de 500 millions d’euros auprès de la Banque KFW IPEX, destiné à financer deux projets à réaliser par l’entreprise allemande GAUFF et au renforcement des capacités de notre Génie militaire et enfin le troisième, relatif à l’installation d’une Représentation commerciale allemande en Côte d’Ivoire», indique une note d’information transmise dimanche à APA.

Par ailleurs, le chef de l’exécutif ivoirien qui  était à Berlin dans le cadre de la 3è édition de la «Conférence du G20 Compact With Africa » a participé à une conférence sur l’investissement direct allemand en Afrique.

A en croire la note, cette conférence a permis de mettre en avant les projets phares développés par certaines entreprises allemandes dans les pays africains. Notamment en Côte d’Ivoire, avec le projet d’assainissement et de drainage des eaux pluviales qui sera mis en œuvre par l’entreprise allemande GAUFF grâce à un financement de la Banque allemande KFW, avec l’appui du gouvernement ivoirien.

« Cet important projet permettra selon le Président Alassane Ouattara, de relever les nombreux défis d’assainissement et de drainage des eaux pluviales dans notre pays, notamment dans le District d’Abidjan qui compte 5,5 millions d’habitants ; permettant ainsi à la Côte d’Ivoire d’être mieux outillée pour faire face aux inondations de plus en plus fréquentes, qui résultent du changement climatique», explique la note.

En marge de cette conférence, M. Ouattara a eu des « entretiens fructueux » avec plusieurs personnalités dont son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de l’Association fédérale allemande des petites et moyennes entreprises ( PME), l’ancien président de la République fédérale d’Allemagne, Horst Köhler et le footballeur international ivoirien Salomon Kalou qui évolue dans le championnat de football professionnel allemand.

A Paris, le chef de l’État ivoirien a révélé avoir eu un entretien avec son homologue français, Emmanuel Macron sur les relations bilatérales, mais aussi sur les questions régionales et internationales,  conclut la note.

Plaidoyer pour une recherche scientifique portée par les femmes

Pour répondre aux défis actuels du monde, les femmes doivent être davantage impliquées dans la recherche scientifique, affirme Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation l’Oréal, dans un entretien avec APA.« Une recherche portée par les femmes est nécessaire pour répondre aux défis auxquels le monde fait face », estime Mme Palt, soulignant qu’en Afrique, il y a peu de femmes chercheures.

Selon elle, la faible présence des femmes dans la recherche en Afrique est plus accentuée dans les pays subsahariens car, l’Afrique du Sud a beaucoup de femmes chercheures.

« Pour une recherche répondant aux besoins d’une société inclusive, nous avons besoins de femmes chercheures. C’est pourquoi, note fondation travaille à intéresser les filles aux disciples scientifiques. On crée les conditions leur permettant de poursuivre leur carrière scientifique pour pouvoir accéder aux plus hauts postes responsabilité », indique-t-elle.

Dans le cadre de la 10ème édition du programme L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science en Afrique Sub-Saharienne, 15 doctorantes africaines ont reçu, la semaine dernière à Dakar, chacune une bourse de 10.000 euros et 5 post-doctorantes chacune une bourse de 15.000 euros de la Fondation l’Oréal.

Les champs de compétences (de ces scientifiques), très vastes, recoupent plusieurs disciplines scientifiques essentielles au développement de la recherche dans le monde : nanosciences, obésité, malnutrition infantile, environnement, VIH infantile, prévention de graves maladies infectieuses, recherches sur le génome, sur l’année du sommeil, la déforestation sur le continent, etc.

C’est le cas de la pharmacienne-biologiste sénégalaise, Najah Fatou Coly qui travaille sur le sujet « Mieux comprendre les infections survenant lors de l’accouchement pour lutter contre la mortalité néonatale ».

Selon elle, la prise en charge de ces infections reste difficile en raison de la non-spécificité des marqueurs utilisés jusque-là pour poser le diagnostic.

L’affaire Bougazelli domine toujours la Une des quotidiens sénégalais

L’affaire de l’ex-député Seydina Fall dit Bougazelli, mis sous mandat de dépôt après être inculpé pour trafic de faux billets et association de malfaiteurs entre autres, continue d’alimenter les quotidiens sénégalais reçus ce week-end à APA.« Bougazelli sous mandat de dépôt », titre le quotidien national Le Soleil, informant que l’ex-député démissionnaire après l’éclatement de cette affaire est poursuivi aussi pour contrefaçon de signes monétaires, blanchiment d’argent et de corruption.

« Présumé trafic de faux billets de banque-Bougazelli, le vrai faux », écrit L’Observateur qui dit « les vérités sur le deal qui a conduit Seydina Fall en prison ».

Pour Vox Populi, après son placement sous mandat de dépôt dans l’affaire des faux billets, « Bougazelli, nouveau dépité de…Rebeuss ». Selon nos confrères, le cas de l’ex-député est aggravé par une « tentative de corruption sur les gendarmes » à qui il a proposé 10 millions f cfa pour se tirer d’affaire.

Pendant ce temps, L’As fait le portrait du responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) à Guédiawaye (banlieue dakaroise) et indique : « DJ, faux lion, footballeur…Bougazelli, un touche à-tout à Rebeuss ».

En politique, L’As parle de rebondissement au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et révèle que « Wade vire Oumar Sarr et se réconcilie avec Madické Niang ».

« Médiation de Serigne Mountakha-Wade et Madické se retrouvent », titre Walf Quotidien.

Le Burkina suspend les demandes de départ volontaire dans l’armée

Le traitement des « demandes de départ volontaires de l’armée» est désormais suspendu jusqu’à nouvel ordre, en raison des «exigences des engagements opérationnels actuels», annonce l’Etat-major des armées burkinabè dans une note de service parvenue à APA.«L’engagement des Forces armées nationales (FAN) à relever le défi de sécurisation des populations locale et de la défense de l’intégrité du territoire national passe par la disponibilité opérationnelle de ses ressources humaines», lit-on dans la note signée par le Chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Moïse Miningou.

Le document précise qu’«eu égard aux exigences des engagements opérationnels actuels, le traitement des demandes de disponibilité, de résiliation de contrats et de radiation des cadres des FAN pour convenance personnelle est suspendu jusqu’à nouvel ordre».

Il souligne que les premiers responsables des différents démembrements de l’armée «sont chargés de l’application de la présente note de service».

Le Burkina Faso est confronté, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes ciblant aussi bien les Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à la nation, le 7 novembre dernier, au lendemain de l’attaque terroriste perpétrée sur un convoi de travailleurs d’une mine, faisant une quarantaine de morts, avait ordonné le recrutement de volontaires pour la défense des zones du pays sous menaces terroristes.  

La Guinée Bissau en quelques dates : 40 ans d’instabilité

Voici quelques dates majeures qui ont marqué l’histoire contemporaine de la Guinée Bissau, où se déroule dimanche 24 novembre le premier tour d’une élection présidentielle cruciale pour l’avenir de cette ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest:1963-1974 : Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) déclenche une guerre d’indépendance de ces deux colonies portugaises d’Afrique de l’Ouest.

1973 : Assassinat d’Amilcar Cabral, leader historique du PIAGC dans son quartier général à Conakry par des membres de la branche militaire du parti, en relation avec des agents portugais.

10 septembre 1974 : La Guinée-Bissau est officiellement indépendante.

14 novembre 1980 : Le président Luis Cabral est renversé par coup d’Etat dirigé par Joao Bernardo Vieira dit « Nino ».

1984 : Adoption d’une nouvelle constitution

1984 : Nino Vieira est élu président du Conseil d’Etat par l’Assemblée.

1985 : tentative de coup d’État contre Nino, le général Batista Tagme Na Waie est accusé

1991 : Adoption du multipartisme

1994 : première élection présidentielle pluraliste : Nino Viera élu par 52,02 % des voix contre 47,98 % pour Kumba Ialá.

Juin 1998 : tentative de coup d’État menant à une courte guerre civile

Novembre 1998 : signature d’un accord de paix en vue d’un gouvernement d’union nationale de transition

7 mai 1999 : Nino Vieira est renversé par un coup d’État mené par le Général Ansumane Mané. Malam Bacaï Sanha est nommé président de transition.

Janvier 2000 : Election de Kumba Yala à la présidence de la république.

Novembre 2000 : Assassinat du Général Ansumane Mané

Novembre 2002 : Dissolution de l’Assemblée nationale par Kumba Ialá

Septembre 2003 : Coup d’État contre Kumba Ialá

Mars 2004 : Victoire du PAIGC aux élections générales

Juillet 2005 : Election présidentielle, Vieira de nouveau président

Décembre 2017 : Loi d’amnistie pour les auteurs des violences politiques entre 1980 et 2004

Novembre 2008 : Elections législatives : victoire du PAIGC au pouvoir. Carlos Gomes Junior est nommé chef du gouvernement

Août 2008 : Dissolution de l’Assemblée nationale par le président Nino Viera

Novembre 2008 : Coup d’état manqué contre Nino Viera

1er mars 2009 : Assassinat du général Batista Tagme Na Waie, dans un attentat à la bombe.

2 mars 2009 : Assassinat du président Nino Vieira par des militaires

26 juillet 2009 : Election au second tour de Malam Bacaï Sanha à la présidence.

1er avril 2010 :  Tentative de coup d’État menée par le Général Antonio Indjai; arrestation éphémère du Premier ministre Carlos Gomes Júnior

9 janvier 2012 : Mort du président Malam Bacaï Sanha à Paris, en France ; Raimundo Pereira devient le président par intérim

18 mars 2012 : premier tour de la présidentielle ; le Premier ministre Carlos Gomes Junior annoncé victorieux face à l’ex-président Kumba Ialá.

12 avril 2012 : Attaque contre le domicile du Premier ministre ; l’armée procède à son arrestation, en compagnie du président par intérim Raimundo Pereira.

17 avril 2012 : l’Union Africaine suspend la Guinée Bissau de l’Union Africaine ; création d’un Conseil national de transition (CNT)

18 avril 2012 :  Manuel Serifo Nhamadjo est choisi comme président de transition.

Octobre 2012 : Coup d’Etat manqué mené par le Capitaine Pansau N’Tchama ; bilan : 7 morts

Mai 2014 : Second tour présidentielle, victoire de José Mario Vaz du PAIGC, avec 61,90 % des suffrages face Nuno Gomes Nabiam soutenu par l’armée.

Juillet 2014 : Nomination de Domingos Simões Pereira au poste de Premier ministre

Août 2015: dissolution du gouvernement de Pereira par le président Vaz qui nomme Baciro Dia Premier ministre

Novembre 2016 : Umaro Sissoco Embalo devient le 5è Premier ministre en presque un an

Octobre 2016 : Signature des Accords de Conakry sous l’égide du président guinéen Alpha Condé

Juin 2017 : Départ de Bissau du premier contingent de la mission de la Cédeao en Guinée Bissau (Ecomib)

14 janvier 2018 : Démission du Premier ministre Emballo

30 janvier 2018 :  le président Vaz nomme un nouveau Premier ministre, Augusto Antonio Artur da Silva,

Février 2018 : Sanction de la Cédeao contre 19 personnalités bissau-guinéenes pour non-respect aux Accords de Conakry

Avril 2018 : le président Vaz nomme Aristides Gomes au poste de Premier ministre, le 7è du genre en 4 ans.

Mars 2019 : Elections législatives, victoire du PAIGC

29 août 2019 : Le président Vaz annonce sa participation à la présidentielle du 24 novembre pour un second mandat.

Côte d’Ivoire: le Rhdp évoque « quelques réglages » à 11 mois de la présidentielle

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a évoqué samedi « quelques réglages » dans l’organisation du parti à 11 mois de la présidentielle de 2020.« Il y a peut-être encore dans quelques départements et dans quelques régions, quelques réglages, mais il n’y a rien qui n’a pas de solutions au Rhdp », a dit Adama Bictogo, à un meeting des femmes du Rhdp, au Parc des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

M. Bictogo a assuré que « tout à une solution au Rhdp » et ce qui les unit est plus fort que ce qui les divise, invitant les militants à demeurer dans la solidarité car des adversaires politiques veulent les diviser.

« A ceux qui veulent la violence, répondez-leur la paix », a-t-il lancé,  exhortant les « soldats du Rhdp à porter les semences de la paix, de l’amour, du rassemblement, du travail, de la discipline, de la rigueur parce que c’est ça Alassane Ouattara », leur leader.

Le Rhdp a « un chef, Alassane Ouattara et des hommes de qualité » ainsi qu’ un « vrai Premier ministre », Amadou Gon Coulibaly, pour porter les aspirations des Ivoiriens et transformer de façon structurelle l’économie, a-t-il poursuivi.

« Chaque jour est un jour d’élection » et « vous devez penser élection » d’ici à octobre 2020, a-t-il recommandé,  citant le président du Rhdp, le président ivoirien Alassane Ouattara, avant de se féliciter d’ « un rassemblement de 20 000 personnes » contre 5 000 pour l’opposition dans ce parc des sports.

La présidente des femmes du Rhdp, Odette Ehui, a en marge du meeting, indiqué que cette mobilisation s’est faite « en deux, trois jours ». Plusieurs femmes, vêtues de pagnes à l’effigie de Alassane Ouattara, sont venues de divers horizons du pays.

M. Ouattara, « sa priorité, ce sont les femmes (…) nous lui faisons confiance et nous partons avec lui les yeux fermés », a -t-elle dit, ce qui sous-entend que si le patron du Rhdp se retirait au profit d’un autre candidat pour la présidentielle de 2020, les femmes du Rhdp lui accorderaient leur onction.  

15ème sommet mondial sur le Genre: plus de 200 délégations à Kigali pour stimuler l’égalité des sexes

La quinzième édition du sommet mondial sur le Genre se tient du 25 au 27 novembre à Kigali avec plus de 200 délégations attendues dans la capitale rwandaise pour stimuler l’égalité des sexes autour du thème, «éliminer les obstacles à l’égalité des sexes».Le sommet mondial sur le genre est un événement qui vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes. C’est la première fois que l’Afrique accueille ce sommet.

Le Rwanda se présente comme un pays modèle en matière d’égalité entre les sexes. En effet,  les femmes comptent pour plus de la moitié de la population rwandaise et occupent 40% des portefeuilles ministériels, et représentent plus de 60% des parlementaires.

La Banque africaine de développement (BAD) a pris les devants du combat depuis plusieurs années pour promouvoir l’égalité des sexes.  L’institution a lancé ou soutenu de nombreuses initiatives pour combler le déficit de financement qui affecte les femmes en Afrique, à l’instar de l’initiative panafricaine de grande ampleur (AFAWA, Affirmative finance action for women in Africa).

Baisse de la prévalence de la malnutrition chronique en Côte d’Ivoire de 29,8% à 21,6%

La prévalence de la malnutrition chronique et du retard de croissance a baissé en Côte d’Ivoire, passant de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016, a indiqué samedi à Abidjan, Daniel Kablan Duncan, le vice-président ivoirien. Il s’exprimait dans un discours d’ouverture d’un atelier régional co-organisé par  le Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en collaboration avec l’État de Côte d’Ivoire et de concert avec ses partenaires sur le thème : « Investir dans les bonnes pratiques et les technologies innovantes pour réduire les pertes post-récoltes et contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition».

Cette réunion régionale vise à promouvoir et diffuser des techniques et technologies pour optimiser la gestion des pertes post-récoltes. Autrement dit, l’objectif de ce conclave est de réfléchir sur les moyens de réduction des pertes post-récoltes et des gaspillages alimentaires en Afrique.

« En côte d’Ivoire, on note une nette amélioration de la situation de la sécurité alimentaire dont la prévalence est passée de 12,6% en 2009 à 10,8% en 2018 et surtout avec la disparition de la forme sévère de l’insécurité alimentaire passant de 2,5% en  2009  à 2,1% en 2018. Les pertes post-récoltes varient de 20% à 40% selon le type de denrée. Par ailleurs la prévalence de la malnutrition chronique, le retard de croissance est passé de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016 pour un seuil acceptable au niveau de l’OMS de 20%», a souligné M. Duncan à cette tribune.

Poursuivant, il a réitéré l’engagement et la détermination de l’exécutif ivoirien dans la lutte contre la faim et la malnutrition dans le pays.  Selon lui, l’exécutif ivoirien qui a fait de la lutte contre la faim, une  « priorité nationale» a pris plusieurs engagements à cet effet.

Il a énuméré au nombre de ces engagements, l’accélération de la mise en œuvre des programmes sectoriels de sécurité alimentaire et la mise en œuvre accélérée des activités spécifiques de nutrition.

« Aujourd’hui l’un des défis mondiaux est d’assurer la sécurité alimentaire et la nutrition à une population mondiale croissante tout en assurant un développement durable à long terme », a fait remarquer auparavant,  Issa Sanogo, le directeur du CERFAM Côte d’Ivoire.

Pour lui, l’objectif faim zéro ne peut se dissocier de l’objectif zéro perte post-récoltes et zéro gaspillage alimentaire. 

« Il convient plus que jamais de se mobiliser, de coordonner nos efforts et d’investir massivement dans la formulation des politiques et la mise en œuvre des interventions susceptibles de réduire les pertes post-récoltes et les gaspillages alimentaires», a recommandé M. Sanogo déplorant que ces pertes post-récoltes affectent les populations les plus vulnérables du continent.

 Cet atelier qui réunit des experts de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, prendra fin dimanche. Selon des études, environ un tiers de la production alimentaire est gaspillée dans le monde. En Afrique subsaharienne, 100 millions de tonnes de nourritures sont perdues par an.

Accord entre la Côte d’Ivoire et la France pour la création d’une Chair d’innovation technologique

L’Etat de Côte d’Ivoire et la France ont signé samedi à Abidjan un accord de partenariat en vue de la création d’une Chair d’innovation technologique devant permettre à la France d’accueillir « au moins 300 étudiants Ivoiriens dans les prochaines années ».La signature de l’accord de partenariat s’est faite en présence du ministre français de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, et de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la Journée France de la cinquième édition du Salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA).  

Ce protocole implique la direction générale de l’Enseignement et de la recherche de France, qui gère tous les lycées et écoles ainsi que les instituts techniques français. Il vise notamment un partenariat pour un transfert de formation pour accueillir des étudiants Ivoiriens en France. 

Il s’inscrit par ailleurs dans la  vision de l’Etat français de créer une Chair innovation en Afrique. L’objectif pour la Côte d’Ivoire est d’accueillir « au moins 300 étudiants Ivoiriens par an dans les prochaines années » sur le sol français. 

La Chair d’innovation technologique devrait permettre de créer une formation commune entre la Côte d’Ivoire et la France. Ce qui sous-entend que les deux pays s’engagent dans la dynamique de « la transition  agro-écologique ».    

Cela devrait en outre permettre à la France de s’inspirer des techniques culturales de la Côte d’Ivoire pour préserver son environnement et inversement, à l’État français de transférer à la Côte d’Ivoire des techniques pour améliorer sa productivité agricole (cacao, riz…).

La France compte transférer des espèces de riz à la Côte d’Ivoire afin de produire plus tout en respectant l’environnement. Déjà, ces deux pays coopèrent dans le domaine agricole, mais cet accord devrait mettre l’accent sur les technologies agricoles.  

Une signature d’accord de partenariat a également eu lieu entre la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire et la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, la première région gastronomique de France qui compte un écosystème de recherche et d’innovation performant.   

Terrorisme et faits de société au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA ce samedi, traite de la question de la lutte contre le terrorisme, sans oublier d’aborder des faits de société.Fasozine.com informe que «des prestataires travaillant pour le ministère du Développement de l’économie numérique sont portés disparus dans la région des Cascades (ouest du Burkina Faso), selon un communiqué publié ce vendredi 22 novembre 20193».

La même information est donnée par Wakatséra.com sous le titre: «Burkina: disparition de prestataires du ministère de l’Economie numérique dans les Cascades».

Quant à Lefaso.net, il renseigne que des  agents du ministère de la Solidarité nationale, en service dans les régions du Sahel et des Hauts-Bassins, ont été épinglés pour des actes présumés de détournements de vivres.

Le même journal en ligne rapporte que le Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD) suspend les missions des douaniers sur les sites miniers pour la pesée et le colisage de l’or et des autres substances précieuses jusqu’à nouvel ordre.

«Selon le SYNTRAD, cette décision est liée à la situation sécuritaire que connait notre pays et à l’attaque d’un convoi le 6 novembre 2019 au cours de laquelle un douanier, le contrôleur de douane Désiré Zindi Nikièma, a été grièvement blessé», précise Lefaso.net.

Pour sa part, Burkina24.com relate que la 15e  édition de la Foire Internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se tient sous le thème «la littérature et promotion de la paix et la sécurité».

Et d’ajouter que la conférence inaugurale a été donnée, hier  vendredi  par Laurent Bado, professeur et député à l’Assemblée nationale qui s’est entretenu avec le public sur «le rôle de l’écrivain dans la société».

Lefaso.net, sous un autre registre affiche: «Lutte contre le terrorisme: Les partis de la majorité déplorent une incoordination des partenaires, évoquant la conférence de presse animée récemment par l’Alliance des partis de la Majorité présidentielle (APMP).

De son côté, Fasozine.com fait remarquer que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme «le Mali et le Burkina Faso renforcent leur coopération militaire».

Présidentielle bissau-guinéenne : les défis qui attendent le vainqueur

La Guinée-Bissau s’apprête à vivre demain dimanche un tournant dans sa vie de jeune nation avec une élection présidentielle qui, comme le lui souhaitent beaucoup d’observateurs, devrait permettre au vainqueur de s’entourer d’une équipe capable de face aux défis politiques, économiques et sécuritaires, tirant incontestablement le pays vers le bas.Ainsi, le prochain vainqueur de ce scrutin présidentiel, convoité par 12 candidats dont le chef de l’Etat sortant, José Mario Vaz (indépendant), connait d’avance la lourde tâche qui l’attend pour redresser économiquement un pays dont « les perspectives sont très incertaines », selon un rapport de la Banque africaine de développement (Bad) publié en 2019.

Ce présage est imputable, d’après le document, à « l’instabilité politique » de la Guinée-Bissau et aux « fortes variations de prix des noix de cajou, principale source de revenus de plus des deux tiers des ménages » du pays.

En Guinée-Bissau, la croissance du PIB réel, stabilisée à environ 5,3 % en 2018, légèrement en dessous des 5,9 % de 2017, est soutenue par une agriculture (6,3 %) et une industrie de la pêche (8,3 %) «solides», selon la Bad.

Son économie dépend fortement de l’agriculture, notamment le riz et les noix de cajou, qui comptent pour 45,3 % du PIB, près de 85 % de l’emploi, et plus de 90 % des exportations, ajoute la BAD, précisant que la croissance est tirée par les exportations et la consommation des ménages concernant la demande.

Ce tableau est moins reluisant que celui du Cap-Vert, un pays montré aujourd’hui en exemple, après avoir arraché avec la Guinée-Bissau en 1974 son indépendance au Portugal. Les deux pays lusophones ont mené leur guerre de libération via le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qui est resté aux avant-postes en Guinée-Bissau.

Trajectoires différentes

Pour Abba Seidik, ancien rédacteur en chef du magazine Jeune Afrique, la différence de trajectoires s’explique par le fait que « la Guinée-Bissau n’a pas bénéficié d’élites politiques nationalistes, bien formées. Alors qu’au Cap Vert, les gens ont misé sur la formation ».

S’y ajoute, selon lui, que l’armée s’en est mêlée a commettant plus d’une fois des putschs qui ont fait qu’aucun chef d’Etat élu n’a jamais terminé son mandat, à l’exception de Vaz. Ce dernier a terminé le sien depuis juin et il est intérimaire jusqu’après la présidence, grâce à la feuille de route de la CEDEAO, médiatrice dans la crise bissau-guinéenne.

Pour cette présidentielle, la Cedeao assure la sécurité du processus électoral avec des éléments déployés sur place même si cela ne convainc pas le chef d’Etat des armées bissau-guinéennes. Il a récemment déclaré que que son pays pouvait assurer sa propre sécurité.

Par anticipation, quelque 1600 éléments des forces armées bissau-guinéennes ont voté jeudi, 48h avant le scrutin présidentiel du 24 novembre. Et pour Felisberta Moura Vaz, porte-parole Commission nationale électorale (CNE), les militaires bissau-guinéens peuvent maintenant surveiller le vote de dimanche et ainsi « garantir la sécurité du processus électoral » quelque peu perturbé par la querelle de légitimité entre le Premier ministre Aristides Gomes, soutenu par la communauté internationale dont la Cedeao, et le président Vaz.

Manœuvres souterraines

Le président de la Guinée-Bissau est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrage est déclaré élu.

A 24h du vote, signale le correspondant d’APA à Bissau, la situation politique est « apparemment calme » même si elle « pourrait basculer à tout moment ». En effet, souligne-t-il, on note « des manœuvres souterraines dans l’armée qui est elle-même divisée en plusieurs clans ».

Dans tous les cas, le futur président devra, entre autres chantier, lutter contre l’image d’Etat narcotrafiquant qui colle au pays et ne prospère que dans l’insécurité.

« Bien que la Guinée-Bissau soit surtout connue en raison du trafic de cocaïne né au cours des dix dernières années, le pays a souffert des trafics illicites et de leurs effets délétères sur la stabilité avant l’arrivée des cargaisons de drogue », notait dans un rapport daté de 2013 le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, tout en relevant que ce pays n’est pas à l’abri du terrorisme.

Début 2008, deux membres d’AQMI ont été capturés dans un hôtel de catégorie supérieure de Bissau où ils se cachaient à la suite des meurtres de quatre touristes français en Mauritanie en décembre 2007.

GBissau : 761.676 électeurs aux urnes pour un vote annoncé normal (CNE)

Au total 761. 676 électeurs sont appelés demain dimanche à élire parmi 12 candidats le futur président de la Guinée-Bissau, a annoncé le président de la Commission nationale électorale (CNE), José Pedro Sambú, donnant l’assurance que « les conditions logistiques, humaines et techniques » sont partout réunies, dans le pays et au sein de la diaspora, pour que le scrutin se passe normalement.Pedro Sambu qui s’adressait à la presse, vendredi soir à Bissau, a précisé que le nombre des électeurs arrêté provient des listes électorales des législatives du 10 mars dernier et, par conséquent, la CNE les considère comme « les seules listes uniques et valides» pour la présidentielle.

« Afin de donner plus de crédibilité, d’impartialité et de transparence » au vote, la CNE, selon son président, « a invité la communauté internationale par le biais de ses missions d’observation électorale internationales (notamment la CEDEAO, la CPLP, les États-Unis d’Amérique, le Parlement britannique et l’Organisation internationale de la Francophonie) à vérifier, sur le terrain, la régularité des différentes étapes du processus».

Le président de l’organe de gestion des élections, conformément à la loi électorale de la Guinée-Bissau, a en outre appelé tous les électeurs inscrits à conserver leurs cartes, en vue de pouvoir voter dimanche.

S’adressant enfin aux 12 candidats dont le président sortant, José Mario Vaz, il les exhortés à mettre tous les atouts de leur côté et à surveiller le déroulement du scrutin, en se faisant représenter, dans chaque bureau de vote, par un délégué et un suppléant.

Outre M. Vaz qui fait acte de candidature indépendante, les autres candidats sont : Domingos Simões Pereira, soutenu par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Mutaro Intai Djabi (indépendant) Baciro Djá du Front patriotique du salut national (Frepasna), Vicente Fernandes du Parti de la convergence démocratique (PCD), António Afonso Té du Parti Républicain d’indépendance pour le développement (PRID) et Gabriel Fernando Indi du Parti social-démocrate unifié (PUSD)/

Ils sont complétés par Nuno Gomes Nabian de l’Assemblée du peuple Uni – Parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB), Carlos Gomes Júnior (indépendant), Iaia Djaló du parti de la nouvelle démocratie (PND), Idrissa Djaló du parti de l’unité nationale (PUN) et Umaro Sissoco Embalo du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15).

En cas de besoin, un second tour aura lieu le 29 décembre 2019.

La CAC du groupe COFINA remporte le Prix de l’innovation de La Finance s’engage

La Compagnie africaine de crédit (CAC), filiale ivoirienne du Groupe Compagne financière africaine (COFINA) et acteur majeur de la mesofinance, a remporté, jeudi à Abidjan, le Prix de l’innovation des Awards du financement à l’édition 2019 de La Finance s’engage (FSE). « La mesofinance désigne une offre simple et essentielle, nous en avons fait notre cœur de métier chez CAC »,  a souligné Jean Luc Konan, Président directeur général (PDG) du Groupe COFINA.  

C’est pour cette offre que la CAC a reçu le prix de l’innovation à l’issue des assises de la quatrième édition de La Finance s’engage (FSE).

Avec une croissance rapide de 63,4% du total bilan entre 2017 et 2018, le Groupe Cofina a à cœur de contribuer à l’émergence aussi bien des Petites et moyennes entreprises (PME) que des futures multinationales africaines à travers ses services habituels et la digitalisation de certains services.

Présents dans sept pays à savoir la Guinée Conakry, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Congo Brazza, le Mali et le Burkina Faso, via les filiales de mesofinance, le Groupe COFINA propose une offre innovante de produits et services financiers destinés à accompagner le développement des activités des entrepreneurs, PME et particuliers.

Le groupe Cofina a à cœur de contribuer à l’émergence aussi bien des PME que des futures multinationales africaines à En Afrique, les PME représentent 90 % des sociétés privées et 33 % du PIB.

Avec plus de 32 milliards de crédits octroyés aux PME ivoirienne en 2018, la CAC a démarré ses activités en 2014 et a reçu en 2018, le prix du meilleur SFD (service financier décentralisé)  2018 à l’édition 2018 de La Finance s’engage, une initiative qui a pour but de mobiliser tous les acteurs clés de l’environnement financier en Côte d’Ivoire afin de mener une réflexion sur le financement des PME.

Ce forum est un rendez-vous annuel institutionnalisé, où des acteurs du financement classique, alternatif, étatique et privé s’engagent publiquement sur des montants et des programmes à fort impact sur le financement du secteur privé, et en particulier des PME.

Lancement de deux nouveaux prix à l’intention des professionnels des médias de Côte d’Ivoire

Le Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’Enfant Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI) a lancé, vendredi, à Abidjan deux nouveaux prix à l’intention des professionnels des média à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfant.Ces deux nouveaux prix portent sur l’épanouissement et le bien-être des enfants. Il s’agit du prix RAMEDE- CI contre l’orpaillage clandestin impliquant les enfants, destiné pour la première édition aux correspondants des médias à l’intérieur du pays et du prix contre les violences faites aux enfants destiné à tous les journalistes de Côte d’Ivoire.

« La question de la violence sur les mineurs et l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire sont des  préoccupations majeures, c’est pourquoi il s’avère urgent de sonner la mobilisation contre cet autre mal qui gangrène la société », a justifié la vice-présidente du RAMEDE-CI, Michelle Mambo.

Ces deux nouveaux prix  s’ajoutent au prix sectoriel Ebony CNS/RAMEDE-CI pour la lutte contre le travail des enfants que parraine la Première Dame, Dominique Ouattara depuis sa création en 2013.

Des experts plaident à Abidjan pour l’accès des femmes à la propriété foncière en Afrique

Des experts de la Coalition internationale pour l’accès à la terre ou en anglais « International Land Coalition » ( ILC), une plateforme multi-acteurs qui accompagne les politiques publiques sur le foncier, ont plaidé vendredi à Abidjan pour des législations foncières plus favorables à l’accès des femmes à la terre en Afrique. « La situation des femmes par rapport au foncier, c’est un défi pour nos communautés en Afrique. Et il y a beaucoup de solutions que nous avons proposées. Il faut faciliter l’accès des femmes au crédit et il faut surtout qu’on ait des législations foncières plus favorables aux femmes surtout en milieu rural », a indiqué Ramata Thioune, une spécialiste  de programme au Centre de recherches pour le développement international du Canada.

 Elle s’exprimait dans une conférence de presse en marge d’une réunion internationale de l’ILC dénommée  « Forum foncier et l’Assemblée régionale de l’ILC» qui s’est ouverte depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne.

 Ce conclave est organisé autour du thème, « renforcement du secteur foncier en Afrique : comment la transparence de la gouvernance foncière peut soutenir les efforts de développement ».

 Ce forum vise entre autres, à soutenir la construction de plateformes des droits fonciers des femmes et identifier les innovations susceptibles de renforcer leurs droits et offrir un cadre d’échanges pour discuter des questions pertinentes du continent africain.

« En Afrique, moins de 10% des propriétés foncières appartiennent à des femmes. La situation est encore plus dramatique si on  va sur les terres communautaires », a regretté pour sa part, le juriste Martin Romuald Otongo soulignant que ce sont pourtant les femmes qui contribuent le plus à la sécurité alimentaire en Afrique.

 « Les enjeux de ces assises d’Abidjan,  c’est de réunir un grand nombre d’acteurs qui travaillent sur le foncier en Afrique pour discuter de nos stratégies annuelles pour faire avancer l’agenda foncier dans les pays d’Afrique», a expliqué de son côté, Ward Anseeuw, un spécialiste sénior de l’ILC.

Selon lui, l’accès de la femme au foncier est « un problème prépondérant» estimant que la femme «est le moteur de l’économie rurale en Afrique ».

Ce forum qui réunit dans la capitale économique ivoirienne plus de 200 acteurs des questions foncières en provenance de 26 pays, s’achèvera dimanche.