Vérification des parrainages : un avocat sénégalais liste les « manquements » du conseil constitutionnel

Le conseil constitutionnel n’a pas effectué « un contrôle juridictionnel » des dossiers de parrainages déposés par les candidats à la présidentielle, a fait remarquer Me Mame Adama Guèye, coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (POSE).« Le Conseil constitutionnel a éliminé vingt candidats à la candidature sur la base de procès-verbaux (…) sans qu’il n’ait exercé son contrôle juridictionnel (vérification des parrainages) », a dit Me Mame Adama Gueye.

Invité du Grand oral de APA (GoAPA), l’ancien bâtonnier du Sénégal a souligné que « le contrôle juridictionnel (des parrainages) doit partir de la constitution ».

« Déjà le premier manquement procédural c’est que le conseil constitutionnel a statué sur la base d’un référentiel dont aucun candidat n’avait connaissance », a indiqué le coordonnateur de la POSE, précisant qu’une « règle de procédure judiciaire élémentaire c’est qu’on ne peut pas juger quelqu’un sur la base d’un document dont il n’a pas eu connaissance, donc le référentiel qu’est le fichier électoral, il n’y avait qu’un seul candidat qui en avait connaissance. Et c’est le président sortant (Macky Sall) ».

Le deuxième manquement procédural, selon Me Mame Adama Guèye, c’est que la constitution a parlé de signature. A ce niveau, il explique : « Une règle d’évidence. Comment peut-on juger de la volonté de quelqu’un de parrainer un candidat sans qu’il y ait une signature, parce que c’est la signature qui est l’expression de la volonté ».

A son avis, tout le monde admet le Conseil constitutionnel n’a pas vérifié les signatures, « il l’a même reconnu, les observateurs de la société civile l’ont même constaté, donc il n’y a pas eu de vérification de signatures ».

Pour le coordonnateur de la POSE, les procès-verbaux ont été établis sans vérification des signatures. « On sait qu’on s’est contenté du support électronique et le conseil a présenté cela comme une forme de mention vis-à-vis des candidats », a-t-il souligné.

Un député ivoirien jugé mardi pour divulgation de «nouvelle fausse»

Le député ivoirien Alain Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, incarcéré mi-janvier pour divulgation de « nouvelle fausse» sera jugé mardi à Abidjan, a annoncé, lundi à APA, son avocat.« Je confirme que M. Lobognon sera devant le juge mardi pour son procès. Je l’ai rencontré ce matin (lundi). Il a un très bon moral et il est prêt comme toujours», a confié à APA, son avocat,  Me Mamadou Diarrassouba dans un entretien téléphonique.

«Nous avons les éléments nécessaires pour le défendre », a ajouté le Conseil de M. Lobognon, estimant que la détention de son client est une « cabale qui est complètement illégale et irrégulière».

Ce procès du député Alain Lobognon va s’ouvrir dans une atmosphère politique délétère entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.

En effet, le chef de l’État ivoirien a annoncé dans la matinée de ce lundi, que M. Soro démissionnera de la tête de l’institution parlementaire ivoirienne en février.

Ce dernier, bien qu’élu au parlement sous la bannière du parti présidentiel et encore vice-président du parti d’Alassane Ouattara, a boudé le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix (RHDP) regroupant les partis membres de la coalition au pouvoir qui s’est tenu samedi à Abidjan.

Cette absence de M. Soro à ce conclave n’a été du goût du camp présidentiel ivoirien. Le député de Fresco (Sud-ouest ivoirien) Alain Lobognon poursuivi pour divulgation de nouvelle fausse a été mis sous mandat de dépôt le 15 janvier dernier par le parquet d’Abidjan selon la procédure de flagrant délit et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA).

Il est notamment reproché à M. Lobognon d’avoir publié sur twitter que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire poursuivi pour détournement de deniers publics.

Une information considérée erronée par le procureur de la République et qualifiée de « nouvelle fausse » ayant engendré des manifestations.

Présidentielle sénégalaise : une «centaine» d’observateurs de l’UE déployés

La Mission d’observation de l’Union européenne (MOE) sur l’élection présidentielle sénégalaise, dont le premier tour est prévu le 24 février prochain, a commencé son travail avec une « centaine » d’observateurs déployés sur le territoire national, a annoncé la cheffe de mission, l’Espagnole Elena Valenciano, lors d’une conférence de presse donnée lundi à Dakar.« Les observateurs ont été déployés hier (dimanche). (…) La préparation du travail (a pris) pas mal de temps… C’est aujourd’hui qu’on démarre », a déclaré  Elena Valenciano, à la tête d’une équipe « arrivée le 15 janvier » dans la capitale sénégalaise et composée d’une « centaine » d’observateurs dont le rôle est « d’observer l’ensemble du processus » électoral.

Soumis à « un code de conduite très strict », ces observateurs, dont « 28 de longue durée », sont des « experts indépendants » issus des 21 Etats-membres de l’UE ainsi que de la Norvège, la Suisse et le Canada, a détaillé Mme Valenciano, selon qui  le Sénégal est un pays « important » pour l’UE.

C’est, a-t-elle rappelé, la deuxième mission électorale du l’UE déployée dans ce pays, « en accord avec le gouvernement sénégalais », après celle de 2012 pour le suivi de la présidentielle remportée à l’époque par Macky Sall, un candidat sortant qui remet cette fois-ci son mandat en jeu face à quatre adversaires.

« Les missions de l’Union européenne sont impartiales, neutres et indépendantes », même si « les critiques » font « partie de notre travail », a-t-il affirmé.

Présente au Sénégal « jusqu’à la proclamation des résultats définitifs », et « deux jours après le(s) scrutin(s) – dans l’éventualité d’un second tour -, la Mission présentera publiquement, lors d’une conférence de presse, ses observations et conclusions sur le processus », a assuré Elena Valenciano.

De même, a-t-elle ajouté, un « rapport final de la MOE et de l’UE sera présenté aux autorités (sénégalaises) et au public quelques semaines après. Ce rapport comprendra une évaluation plus approfondie du processus électoral, ainsi que des recommandations pour les scrutins à venir ».

A une question sur les premières impressions de la Mission, elle a déclaré :   « on n’a pas vraiment d’éléments d’observation à transmettre. C’est un peu tôt d’émettre un avis sur ce que l’on a observé, car on a très peu observé pour l’instant ».  Malgré tout, elle a précisé que les observations de l’UE ne concerneront pas « les éléments qui ont un lien avec les procédures judiciaires quelconques » du Sénégal.

Répondant à ce propos à une question sur les cas de Khalifa Sall et de Karim Wade (recalés de la présidentielle à cause de leurs ennuis judiciaires), elle a affirmé qu’ils relevaient de la justice d’un pays « indépendant et autonome » qui s’est prononcée sur ces deux personnalités.

Sur la même lancée, Denis Petit, analyste électoral, a souligné que la Mission n’avait « pas de commentaire » à faire sur la façon dont le parrainage des candidatures a été appliqué pour cette élection, même si, a-t-il reconnu, ce système a généré « des mécontentements ».

Dans tous les cas, « nous invitons tout le monde à maintenir un climat de tranquillité pour les élections » et à éviter « la violence » car elle pourrait décourager les électeurs à aller voter, a lancé la cheffe de la Mission d’observation de l’Union européenne.

Côte d’Ivoire: «Guillaume Soro démissionnera en février» (Alassane Ouattara)

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro démissionnera en février de la tête de l’institution parlementaire, a annoncé lundi à Abidjan, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.« Guillaume Soro démissionnera en février (2019). C’est entendu et c’est réglé », a déclaré M. Ouattara qui s’exprimait lors d’une cérémonie d’échanges de voeux avec les acteurs de la presse ivoirienne. 

Le climat politique est tendu depuis plusieurs semaines en Côte d’Ivoire entre le chef de l’État et ses ex-alliés,  notamment, le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et surtout le camp du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

 Ce dernier, bien que vice-président du Rassemblement des républicains ( RDR), le parti d’Alassane Ouattara, était absent samedi à Abidjan, au premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) regroupant les partis membres de la coalition au pouvoir. 

M. Soro n’a pas participé à ce conclave considéré comme « l’acte de naissance» du  groupement politique  RHDP présidé par le président Alassane Ouattara.

Côte d’Ivoire: retour annoncé de 5 ex-ministres de Gbagbo, après 8 ans d’exil au Ghana

Après huit années d’exil au Ghana, des proches de Laurent Gbagbo, parmi lesquels cinq de ses anciens ministres, ont décidé de regagner le pays, le 31 janvier, rapporte l’ex-ministre Lazare Koffi Koffi (au nombre des arrivés) sur sa page officielle facebook, consultée, dimanche par APA.Selon cette source, il s’agit des ex-ministres Emile  Guiriéoulou  (Intérieur et sécurité) et président de la Coordination du FPI en exil,  Lazarre Koffi Koffi (Environnement, Eaux et forêts), Richard Kouamé  Secré (Tourisme et Artisanat), Thomas N’guessan Yao (Enseignement  supérieur),  tous cadres du Front populaire ivoirien (FPI, parti de  Laurent Gbagbo) Angèle Gnonsoa (Enseignement technique et professionnel)  figure de proue du Parti ivoirien des travailleurs (PIT).

A  ces anciens membres du dernier gouvernement de l’ex-président ivoirien  conduit par Pr Marie Gilbert Aké N’gbo, il faut ajouter, poursuit Lazare  Koffi Koffi, l’ex-ministre Lia Bi Douayoua (Communication)  dans le premier gouvernement dirigé par Pascal Affi N’guessan, et de  nombreux autres militants du FPI anonymes et connus  «vivant dans les  camps d’Egyikrom et d’Ampain». 

«Tous, seront  au pays le 31 janvier prochain», rassure M. Koffi Koffi, faisant  remarquer «une sympathique cérémonie organisée à leur intention  au  siège de la Coordination à Hong Kong  le samedi 26 janvier», avant leur  départ. 

Cette cérémonie d’au-revoir a été  l’occasion pour Emile Guiriéoulou, le président de la Coordination de  faire  «le bilan de ses activités des années 2017 et 2018 avant de  procéder à la passation des charges au ministre Koné Katinan, 1er  vice-président dont le retour au bercail se fera dans les prochaines  vagues programmées de l’année 2019», conclut  Lazare Koffi Koffi.

HS/ls/APA

Controverse autour des manifestations de l’opposition au Cameroun

Le ministre en charge de la Communication, René Sadi, a affirmé qu’«aucun coup de feu à balles réelles n’a été tiré», samedi dans la métropole économique, Douala, où le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) avait organisé une manifestation pour dénoncer le «hold-up électoral» de la présidentielle du 7 octobre 2018.Au cours d’un point de presse organisé le même jour, peu avant minuit, le ministre a invoqué «quelques échauffourées au cours desquelles les éléments de sécurité ont fait usage d’une logistique réglementaire», démentant ainsi la version, images à l’appui, faisant état de tirs à balles réelles de la police sur les protestataires.

Les images, amplement partagés sur les réseaux sociaux, montrent pourtant, en dehors des gaz lacrymogènes déversés sur les manifestants et quelques éléments en tenue de la police, arme au poing et fonçant sur la foule, les cuisses sérieusement déchirées par des balles de l’avocate Michèle Ndoki et de l’activiste Célestin Njamen.

La première citée, sur sa page Facebook, a publié des vidéos y relatives, témoignant par ailleurs avoir reçu trois balles, sur les cinq qui lui étaient destinées. Elle ajoute que «quelqu’un est venu s’interposer en s’offrant comme bouclier» pour la sauver.

Dans un communiqué rageur, le bâtonnier de l’Ordre national des avocats du Cameroun, Charles Patie Tchakouté, tout en restant attaché au respect de la légalité républicaine, s’est dit «préoccupé» par la situation que connaissent certains de ses confrères depuis quelques mois, eux qui «font l’objet d’une attaque particulière, en l’occurrence d’enlèvements par des individus non identifiés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest» où sévit la crise sécessionniste anglophone.

Au sujet de Michèle Ndoki et de trois autres auxiliaires de justice, malmenés, blessés ou interpellés au cours de manifestations pacifiques, il a dénoncé et condamné «tout usage disproportionné de la force publique à l’égard d’une population civile, fût-ce dans la prévention ou la protection de l’ordre public».

Il en va pourtant autrement pour René Sadi, selon qui «par l’organisation de ces manifestation, le MRC entendait, comme à l’accoutumée, inciter des compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora à braver l’ordre républicain par les mots d’ordre de rébellion et d’insurrection vis-à-vis des institutions légales et légitimes».

En dehors de Douala, dont il n’a pas détaillé le bilan de la répression, M. Sadi a fait état de 62 personnes interpellées dans la capitale, Yaoundé, 42 à Bafoussam et 13 à Mbouda (Ouest).

Guinée Bissau: La Cour Suprême veut une application efficace du droit de la parité

La Cour suprême de justice, de la Guinée Bissau qui a également les pouvoirs d’un tribunal électoral, « est sans compromis » vis-à-vis des partis qui ignorent l’obligation de présenter 36% de femmes sur leurs listes de candidates à la députation a informé ce samedi par un communique de presse cette institution judiciaire.D’après ce communique du STJ, certaines listes de partis, en concurrence a l’assemblée pour les législatives du 10 mars, « pourraient être rejetées pour ne pas avoir respecté le quota minimum de 36% de femmes », selon la loi parlementaire approuvée en août et promulguée par le président bissau-guinéen José Mário Vaz en décembre.

Selon la Cour suprême, les 24 partis en lice pour les élections législatives n’ont atteint le quota minimum de femmes sur leurs listes. Cees formations politiques ont été mises en demeure de se conformer à la loi au plus tard jeudi à 16h.

Certains partis ont fait une interprétation différente de cette directive, en soutenant la loi recommandait de doter 36% de femmes du nombre total de candidats à la députation. Mais l’instance judiciaire a affirmé que le dispositif était obligatoire pour chaque circonscription.

En effet, la Cour suprême demande que dans chaque circonscription, les partis sont tenus de proposer 36% de femmes parmi les candidats aux postes de députés effectifs et de députés adjoints.

Des organisations de femmes Bissau-guinéennes ont affirmé qu’aucun parti ne s’était conformé à la disposition légale sur les listes de candidats aux postes de député.

Une autre exigence de la cour concerne la présentation de documents qui prouve la démission des candidats qui ont quitté d’autres formations politiques.

Plusieurs candidats à la députation pour les prochaines élections ne se sont pas officiellement désengagés des autres partis, a indiqué le communiqué du STJ. « La loi est stricte sur cette question, personne ne peut appartenir formellement à deux parties », a informé dans son document la Cour Suprême.

Certains candidats devaient présenter des actes de naissance, une décharge d’impôt et même une démobilisation ou une réserve de passage dans les forces de défense et de sécurité.

Le même communiqué a reconnu un certain retard dans l’évaluation des dossiers de candidature des 24 partis, mais a souligné que les dossiers approuvés seraient publiés la semaine prochaine à la Cour suprême de Bissau pour consultation publique.

Campagne présidentielle sénégalaise : 7 mn de temps d’antenne pour chaque candidat

Les cinq candidats à l’élection présidentielle au Sénégal auront chacun un temps d’antenne de sept minutes sur la chaîne publique de la Radio télévision sénégalaise (RTS) à l’occasion de la campagne électorale qui démarre le 3 février, a-t-on appris au terme de la réunion tenue ce samedi à Dakar entre le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et les mandataires des prétendants à la magistrature suprême.Outre ce temps d’antenne allongé de deux minutes part rapport à la présidentielle de 2012, il a été convenu lors de la rencontre  tenue dans locaux du CNRA, sous la direction de Babacar Diagne, président de cette structure chargée de veiller à la régulation audiovisuelle de la campagne, de l’ordre de passage à l’antenne des cinq candidats. 

Ainsi chaque soir à partir de 21h, Madické Niang de la coalition « Madické 2019 » passera le premier, suivi du président sortant, Macky Sall, de la coalition « Benno Bokk Yakaar », de Cheikh Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), d’Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 » et  enfin d’Ousmane Sonko de la coalition « Sonko Président ».

Une enveloppe de 14 milliards de FCFA a été mobilisée pour l’organisation du scrutin dont le premier tour aura lieu le 24 février prochain, a annoncé le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, lors d’une rencontre avec la presse, vendredi.

6 683 043 électeurs  répartis dans 14 651 bureaux de vote à travers le territoire national seront appelés aux urnes et il y aura 746 bureaux de vote pour les Sénégalais résidant à l’étranger, soit un total de 15 397 bureaux de vote, avait précisé le ministre de l’Intérieur

Le Rhdp « gagnera » l’élection présidentielle ivoirienne de 2020 (Ouattara)

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, « gagnera en 2020» l’élection présidentielle, a déclaré samedi Alassane Ouattara, lors du Congrès constitutif de cette alliance muée en parti politique.« J’entends ici et là des craintes concernant les élections de 2020, je vous répète, il n’y aura rien en 2020, oui, tout va bien se passer (…) et avec la force que représente le Rhdp, il est certain que par la grâce de Dieu et vous les militants, le Rhdp gagnera en 2020 », a dit M. Ouattara.

Egalement, ajoutera-t-il, le Rhdp emportera « en 2025, en 2030, en 2035 et jusqu’en 2050 », devant des milliers de militants rassemblés au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau, dans le centre des affaires de la capitale économique.

Le Parti unifié Rhdp naît sans son principal allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). « Les portes du Rhdp restent ouvertes pour nos frères qui partagent les idéaux de l’houphétisme », a lancé Alassane Ouattara, désigné président de ce nouveau parti.

« Au Rhdp, nous ne fisaisons pas des alliances par rapport à un poste demain, nous faisons des alliances pour le bien de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, oui, les électeurs ivoiriens ne veulent plus des alliances de circonstance, au contenu douteux qui seront brisés dès que les objectifs personnels ne seront plus assurés », a-t-il martelé.

Le chef de l’Etat ivoirien a annoncé pour l’ «année prochaine » la désignation du candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle à travers « un choix démocratique des militants », indiquant qu’il donnera sa « réponse » sur l’appel des militants à ce qu’il fasse un troisième mandat.

Il a rendu un chaleureux hommage à ses compagnons de la lutte politique, aux membres de sa famille avec en première ligne son épouse, Dominique Ouattara, qui était présente à ce premier congrès ordinaire du Parti unifié Rhdp.

Pour lui, « le Rhdp est la première force politique de la Côte d’Ivoire ». La formation compte 23 présidents de région sur 31, soit 80% des régions, 134 maires sur 201 mairies soit 2/3 des mairies occupées par les élus du Rhdp et 164 députés sur 253 soit les 2/3 de l’Assemblée nationale.

La Côte d’Ivoire, aujourd’hui, a retrouvé son leadership sur le continent. Le pays avance partout et également dans le domaine de la réconciliation, s’est-il félicité, avant d’ajouter : «moi, je pardonne, si je n’avais pas pardonné, Simone Gbagbo ne serait pas sortie de prison ».

« Après Houphouët, ceux qui sont venus ont voulu accaparer le pouvoir pour eux seuls, et c’est ce qui a amené les problèmes. Moi, je veux travailler à créer une équipe pour que cette équipe, le moment venu, puisse me succéder pour que la tranquillité et la prospérité de la Côte d’Ivoire continue pendant des décennies », a-t-il affirmé. 

RHDP: Alassane Ouattara ne veut pas «d’alliances pour avoir des postes»

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, Président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a indiqué, samedi lors du congrès constitutif de ce parti que les populations ont besoin « de vraies alliances » et non pas à «durée déterminée ».«Nous  voulons des CDI (Contrats à durée indéterminée)  en politique  et non  pas des  CDD (Contrats à durée déterminée) », a souligné Alassane  Ouattara à la tribune du stade Félix Houphouët-Boigny où se tenait le  congrès constitutif du RHDP dans un contexte de rupture avec son ex -allié du  Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

 « Pas  d’alliances pour avoir des postes .Ce n’est pas notre vision de la  politique », a insisté  M.Ouattara pour qui « ce jour est un grand  jour ». Poursuivant,  Alassane Ouattara a fait savoir que « nous voulons de vraies alliances,  des alliances pour la Côte d’Ivoire, pour les Ivoiriens ». « Les électeurs ivoiriens ne veulent plus des alliances de circonstances au contenu douteux » ,a conclu M .Ouattara.

D’une  alliance électorale, ce mouvement s’est mué en une coalition politique.  En raison du succès de cette coalition et des enjeux futurs, les  leaders politiques de la coalition se sont engagés à une unification en  vue de porter ce projet politique. 

Le  12 avril 2018, il a été signé l’accord politique portant création d’un  nouveau parti politique dénommé RHDP. Exigeant l’adhésion des  populations, la direction de la coalition a décidé de consulter les  bases lors de pré-congrès régionaux tenus du 11 au 22 janvier 2019.  

Le  Parti unifié RHDP naît sans son principal allié, le Parti démocratique  de Côte d’Ivoire (PDCI). Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a  été désigné président de cette nouvelle formation politique.

Côte d’Ivoire : le RHDP «n’a aucune base légale», selon Henri Konan Bédié

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a soutenu samedi que le parti politique, Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui a tenu son congrès constitutif «n’a aucune base légale».Henri Konan Bédié s’exprimait face aux jeunes de son parti à Daoukro , en présence de plusieurs de ses cadres au cours d’une rencontre qu’il a qualifié de «moment de clarification et de fidélité à notre mouvement le PDCI ».

« Les promoteurs du RHDP  auront produit tout ce tohu- bohu pour rien. Ils reviendront au groupement politique », a indiqué Henri Konan Bédié, qualifiant la rencontre de « ses adversaires » à Abidjan  « de folklore ».

Pour Henri Konan Bédié, les acteurs de ce nouveau parti politique «seront bien déçus », car a-t-il expliqué,  ce mouvement « n’ a aucune base légale ».

« Vous venez ainsi de donner la preuve au monde de votre attachement indéfectible au PDCI» , a-t-il félicité, saluant la « loyauté et la fidélité à notre grand parti ».

L’ancien chef de l’Etat en  rupture de ban avec ses alliés politiques réunis au sein du RHDP avec à sa tête « son cadet » Alassane Ouattara a par ailleurs exhorté sa jeunesse  à la mobilisation «pour procéder à la redynamisation des bases, la  révision des listes électorales en aidant les nouveaux majeurs à se faire inscrire ».

Cette rencontre s’est déroulée parallèlement à la clôture du congrès constitutif du RHDP à Abidjan. Le Parti unifié RHDP naît sans son principal allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dirigé par Henri Konan Bédié.

Côte d’Ivoire : naissance officielle du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir

Un congrès constitutif du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, s’est tenu samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de la formation politique.L’idéologie du Rhdp parti unifié est « le libéralisme à visage humain ». La politique de la formation  s’articule autour de l’Houphouetisme à travers « la recherche constante du concensus et du compromis comme mode de résolution des contradictions et des conflits ». 

Et ce, pour garantir davantage « une société de paix, de justice et de progrès partagé ». Les résolutions portant creation du Rhdp parti unifié ont été lues par Clarisse Mahi, au stade Félix Houphouët-Boigny, qui a accueilli plus de monde que sa capacité estimée 40.000.

Ce congrès constitutif du Rhdp est le point d’orgue d’un processus de raffermissement des liens entre les héritiers politiques du premier président ivoirien, feu Félix Houphouët Boigny, entamé depuis le 18 mai 2005. 

D’une alliance électorale, ce mouvement s’est mué en une coalition politique. En raison du succès de cette coalition et des enjeux futurs, les leaders politiques de la coalition se sont engagés à une unification en vue de porter ce projet politique. 

Le 12 avril 2018, il a été signé l’accord politique portant création d’un nouveau parti politique dénommé Rdhp. Exigeant l’adhésion des populations, la direction de la coalition a décidé de consulter les bases lors depre-congrès régionaux tenus du 11 au 22 janvier 2019.  

Le Parti unifié Rhdp naît sans son principal allié le Parti démocratiquede Côte d’Ivoire (Pdci). Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a été désigné président de cette nouvelle formation politique.  

Lavrov : Pas de comparaison entre la question palestinienne et le conflit du Sahara

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov a affirmé, vendredi à Rabat, qu’il n’existe point de similitude entre la question palestinienne et le conflit autour du Sahara.« Il n’y a pas de comparaison entre la question palestinienne et le conflit du Sahara », a déclaré le chef de la diplomatie russe, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, ajoutant que « le seul dénominateur commun entre les deux questions est qu’elles n’ont que trop duré pour être résolues.

Il a relevé que le règlement de la question palestinienne doit s’inspirer de l’initiative de paix arabe, en application aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, alors que la résolution de la question du Sahara est « principalement liée aux efforts du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution à cette question avec l’implication de toutes les parties concernées ».

Le ministre russe des AE a déclaré que son pays est prêt à apporter « l’aide » et à assurer la « médiation » afin de parvenir à une solution au conflit du Sahara, soulignant que la Russie « ne soutient pas une partie sur une autre ».

« Les relations que nous entretenons avec les pays de la région, ne sont pas un soutien à une partie sur une autre. Nous cherchons l’intérêt de tous », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a indiqué que l’audience qui lui a été accordée, ce vendredi, par le Roi Mohammed VI traduit la confiance et les fortes relations qui unissent les deux pays couvrant nombre de domaines de coopération. « Nous avons noté la volonté des deux pays de mettre en œuvre les accords signés et la stratégie adoptée lors de la visite royale à Moscou en 2016 », a-t-il dit.

Le Chef de la diplomatie russe s’est félicité des progrès enregistrés dans la coopération bilatérale notamment au niveau des relations commerciales entre les deux pays et les investissements, soulignant que Rabat et  Moscou ont convenu d’approfondir leur partenariat stratégique. « Nous voulons traduire dans les faits les accords signés entre les deux pays ».

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, a indiqué que les relations entre les deux pays ont connu un bond considérable, précisant que le Maroc est devenu le deuxième partenaire de la Russie dans le monde arabe et en Afrique. Ce partenariat comprend, selon lui, plusieurs secteurs, tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le tourisme. Le Maroc est également l’un des premiers exportateurs d’agrumes sur le marché russe, sans parler du renforcement des liaisons aériennes entre les deux pays, ce qui a permis accroître les échanges commerciaux bilatéraux.

Le ministre marocain a révélé que sa rencontre avec Lavrov était une occasion pour discuter  des moyens de renforcer la coopération bilatérale pour que le Maroc serve de plate-forme pour la Russie vers l’Afrique, notamment les pays d’Afrique de l’Ouest, en plus de renforcer le corridor vert pour les produits agricoles et l’activité maritime et de promouvoir le l’activité touristique pour attirer davantage de touristes.

Et d’ajouter qu’il s’est mis d’accord avec son homologue russe pour intensifier le dialogue politique entre les deux pays tout en mettant en place des structures de dialogue plus adaptées et à même d’intégrer la nouvelle perspective stratégique du partenariat bilatéral aussi bien au niveau des concertations/consultations politiques que de la coopération économique et commerciale (Mécanismes de consultations politiques/ Groupe d’Impulsion Economique).

Il a aussi souligné que ces entretiens avec M. Lavrov ont permis de dresser le bilan de la coopération bilatérale à la lumière des ambitions tracées aux plus haut niveau des deux Etats à travers la tenue d’une réunion en format élargi qui puisse faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris au titre du partenariat stratégique approfondi.

Le président Tshisekedi prend possession de ses bureaux au Palais de la nation

Le nouveau chef de l’Etat de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris, vendredi, possession de ses bureaux au Palais de la nation, son nouveau lieu de travail, après la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange.Pour sa part, Vital Kamerhe, l’ancien directeur de campagne désigné par Félix Tshisekedi comme directeur de cabinet a également procédé à la même opération avec le directeur de cabinet du président sortant, Néhémie Mwilanya Wilondja.

« Le nouveau président de la République devait présider vendredi soir une réunion du Conseil supérieur de la défense », a-t-on indiqué du côté de la Présidence de la République.

Elu lors de la présidentielle du 30 décembre 2018, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été investi jeudi 24 janvier 2019 par la Cour constitutionnelle comme cinquième président de la RD Congo.

C’était l’occasion pour les Congolais de vivre leur première passation des pouvoirs pacifique entre un président élu sortant, Joseph Kabila Kabange, et un président élu entrant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Présidentielle sénégalaise : « le hold-up électoral est en cours » (Mame Adama Guèye)

Le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose), Me Mame Adama Guèye, a déclaré au Grand oral d’APA (GoAPA) que le régime de Macky Sall, au Sénégal, a déjà mis en branle un système d’« instrumentalisation » des médias et de l’administration, à travers une série d’actes posés, pour se réélire le 24 février 2019, jour du premier tour de la présidentielle. » Les faits confirment qu’il y a tout un dispositif de hold-up qui est en préparation, qui est en gestation. Et tout le déroulé le montre », a dit le quatrième invité du GoAPA, qui a rangé en décembre dernier sa candidature à la présidentielle pour mener le « combat de la sécurisation » du prochain scrutin présidentiel à travers la Pose, composée avec ses collègues de l’opposition.

La loi sur le parrainage « telle qu’elle a été votée sans débat, au forceps » (en avril dernier) et son utilisation avec un « objectif décidé » de ne pas dépasser cinq candidats sont « des éléments préparatoires du hold-up », a affirmé Me Guèye, par ailleurs ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats.

De même, « pourquoi à la veille d’élections, le Sénégal se dote d’équipements anti émeutes ? (…) Pourquoi, en veille d’élection, allonger l’âge de la retraite des magistrats qui sont à la tête des juridictions jouant un rôle déterminant dans les élections. (…) Pourquoi maintenir à la tête de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) un monsieur qui doit faire valoir ses droits à la retraite depuis 2015 ? Voilà les actes préparatoires », a renchéri Mame Adama Guèye.

Au plan médiatique, il s’interroge également sur la nécessité pour le candidat sortant, « à quelques encablures d’une élection, de faire voter une loi sur les communications numériques (électroniques NDLR), avec ce fameux article 27 qui confère à l’ARTP la possibilité de réguler (l’utilisation) de internet » à travers les « réseaux sociaux ».

« Et à qui on a donné cette compétence de régulation au niveau de l’ARTP ? C’est un responsable de haut niveau de l’APR (parti au pouvoir). Rappelez-vous que c’est lui qui avait pris la gendarmerie et la police pour aller fermer Walfadjri (groupe de presse privé) lors du référendum (en 2016) », a-t-il dit.

Dans les médias publics, le coordonnateur de la Pose note aussi une « situation inédite » avec les directeurs des trois organes publics (RTS, Le Soleil, APS) qui sont « des responsables de haut niveau du parti ».

« On a maîtrisé les médias publics, on veut se donner (maintenant) les moyens d’avoir des pouvoirs de coercition sur les médias privés en mettant (ensuite) Babacar Diagne (qui a servi sous Diouf et Wade) à la tête du CNRA », le Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

« Il (Macky Sall) ne veut pas mettre des personnes qui sont susceptibles de remettre en question ses plans », a poursuivi le coordonnateur de la Pose, qui note par ailleurs qu’on « veut travailler sur les esprits (à travers) une forme de manipulation » donnant au président sortant vainqueur au premier tour.

Sur la distribution des cartes d’électeur, Me Guèye note qu’elle est « sélective » du point de vue que le taux de distribution est « très élevé dans les régions supposées favorables au président et plus bas dans les régions supposées ne pas lui être favorables. C’est-à-dire l’axe Dakar-Thiès-Diourbel ».

« Macky Sall, lui-même, sait très bien qu’il n’a pas les chiffres qu’il avance. Il n’y a aucun sondage qui lui donne 50%, aucun ! Et très loin de là », a juré le coordonnateur de la Pose.

En revanche, a souligné Mame Adama Guèye, cette plateforme a pris les devants pour réussir sa mission pour la « sécurisation du processus. Parce que quand je dis que le hold-up est en cours, il y a beaucoup de questions (cartes d’électeur) qui vont jouer un rôle fondamental dans cette élection et qu’il faut prendre en charge ».

Burkina: le nouveau Premier ministre Dabiré décline ses priorités

Le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, officiellement installé jeudi, a décliné ses priorités parmi lesquelles, l’engagement du gouvernement à faire de sorte que le Burkina Faso retrouve la sérénité et la stabilité afin de relancer son économie.Selon le communiqué du Conseil des ministres de jeudi dont APA a obtenu copie vendredi, le Pm Dabiré a aussi évoqué la nécessité de «combattre les maux que nous connaissons, à savoir l’effritement de la cohésion sociale et l’insécurité».

Selon lui, le gouvernement envisage de faire en sorte que le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement soit véritablement porteur de développement, en accompagnant la réalisation des grands programmes, annonçant du coup des mesures qui doivent accompagner l’action gouvernementale.

Il s’agit de l’organisation du travail gouvernemental, de la réduction du train de vie de l’Etat, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la mise œuvre des programmes.

Christophe Joseph Marie Dabiré a annoncé que des séminaires gouvernementaux sont prévus et des mesures «fortes» en sortiront pour répondre aux attentes des populations.

Le premier gouvernement du PM Dabiré, rendu public jeudi dernier, est composé de 32 ministres dont sept femmes. Il y a eu neuf départs et sept arrivées.

Economiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises,  Christophe Dabiré a été nommé par décret présidentiel lundi dernier.

Il était précédemment, Commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

M. Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

Rabat et Moscou satisfaites de la mise en œuvre de leur partenariat stratégique

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, qui effectue une visite officielle au Maroc, dans le cadre du renforcement des relations entre le Royaume et la Fédération de Russie.Selon un communiqué du cabinet royal, cette audience s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique « approfondi », scellé à l’occasion de la visite du Roi, à Moscou en mars 2016 et qui a ouvert des perspectives ambitieuses pour le rehaussement du dialogue politique et le renforcement de la coopération économique et sectorielle.

La satisfaction a été marquée quant à la mise en œuvre, au titre de ce Partenariat, des projets et actions d’envergure dans des domaines prioritaires comme l’Agriculture, la Pêche, l’Énergie, l’Industrie et le Tourisme, souligne la même source.

Les entretiens ont porté sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.

Lors de cette audience, le Souverain a réitéré l’invitation adressée au Président russe Vladimir Poutine, pour effectuer une visite officielle au Maroc.

Il est à souligner que cette visite fait suite à la visite officielle au Maroc du Premier Ministre russe en octobre 2017 et à la récente célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de nos relations diplomatiques.

Elle intervient aussi à la suite à la tenue de la 7ème session de la Commission mixte en date du 4 octobre 2018.

Côte d’Ivoire: Soro délègue son pouvoir à Oulla et ne sera pas au congrès du RHDP

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a délégué vendredi ses pouvoirs au vice-président de l’institution Privat Oulla, aux fins de présider les réunions du Bureau et la direction des services, « de ce jour au 20 février 2019 », selon une note.« Je soussigné Soro Kigbafori Guillaume, président de l’Assemblée  nationale, donne l’odre à Oulla Gueladet Ephrem Privat, vice-président  de l’Assemblée nationale, d’assurer la présidence des réunions du Bureau  et la direction des services sur la période allant de ce jour au 20  février 2019 en raison de mon absence », indique la note intitulée «  délégation de pouvoirs ». 

Interrogé par APA,  le Directeur de la communication du président de l’Assemblée  nationale, Moussa Touré, a fait savoir que M. Oulla pourra « signer des  actes » en son nom. Et ce, durant les vacances parlementaires.

«  Ce n’est pas un courrier caché », car les services de l’Assemblée en  ont donné une copie à tous les députés (une copie a été déposée dans le casier de chaque député), a-t-il poursuivi, faisant  observer que Guillaume Soro « ne sera pas au stade » Félix  Houphouët-Boigny, samedi, pour le Congrès constitutif du Parti unifié  Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, la coalition au pouvoir). Le président de l’Assemblée nationale est en déplacement en Europe, a précisé Moussa Touré. 

Togo : reconduit dans ses fonctions, le PM dévoile son gouvernement

Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a reconduit dans ses fonctions le Premier ministre Komi Klassou qui, peu après cette décision, a formé son Gouvernement, selon une annonce faite jeudi soir à la Télévision nationale (TVT).Elu fin 2018 député du parti présidentiel dans la circonscription électorale du Haho, Komi Klassou avait premièrement été nommé en juin 2015 au lendemain de la réélection du président de la République pour un troisième mandat dit social.

Il a également marqué le débat des réformes constitutionnelles en défendant le principe selon lequel Faure Gnassingbé pourrait faire deux mandats supplémentaires à la tête du pays, une fois les réformes – limitant le mandat présidentiel à deux – opérées.

Komi Klassou est attendu cet après-midi au parlement pour une déclaration.

En attendant, sa nouvelle équipe est caractérisée par sept entrées et 14 sorties. Au rang des sorties, l’on cite Ninsao Gnofam, le ministre des Infrastructures entre-temps cité par la presse dans une affaire de corruption portant sur 27 milliards de FCFA destinés à la réalisation des travaux de la route Lomé-Vogan-Anfoin.

La liste complète du nouveau gouvernement :

Premier ministre, chef du Gouvernement : M. Selom Komi KLASSOU

Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse : Mme Victoire S. TOMEGAH-DOGBE

Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Réforme Administrative et de la Protection Sociale : M. Gilbert B. BAWARA

Ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques : Mme Cina LAWSON

Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile : Gal. Damehame YARK

Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur : M. Robert DUSSEY

Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales : M. Payadowa BOUKPESSI

Ministre de l’Economie et des Finances : M. Sani YAYA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : M. Pius K. AGBETOMEY

Ministre des Mines et des Energies : M. Dèdèriwè ABLY-BIDAMON

Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique : Prof. Moustafa MIJIYAWA

Ministre auprès du Président de la République : M. Arouna Batiene Sylli KPABRE

Ministre du Commerce, des Transports, de l’Industrie, du développement Secteur Privé et de la Promotion de la Consommation locale : M. Kodjo Sévon-Tépé ADEDZE

Ministre de l’Enseignement technique, de la formation et de l’Insertion professionnelles : M. Taïrou BAGBIEGUE

Ministre de la Planification du développement et de la Coopération : Mme Demba A. TIGNOKPA

Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation : Mme Tchabinandi KOLANI épouse YENTCHARE

Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Antoine Lékpa GBEGBENI

Ministre des Droits de l’Homme et chargé des Relations avec les Institutions de la République : M. Eninam Massia Christian TRIMUA

Ministre des Infrastructures : Mme Zouréhatou TCHA-KONDO épouse KASSAH-TRAORE

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Prof. Koffi AKPAGANA

Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la Nature : M. OLADOKOUN Wonou David

Ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs : M. Kossivi EGBETONYO

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Bouraïma Kanfitine TCHEDE ISSA

Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants est rattaché à la Présidence de la République.

Ouverture du premier congrès du RHDP sur fond de précampagne présidentielle

Les travaux préparatoires du premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) devant aboutir à l’adoption des textes de ce parti politique pour la mise en place de ses instances, se sont ouverts vendredi à Abidjan où Henriette Dagri Diabaté, la première vice-présidente de cette coalition a déclaré que « nous devrons gagner la présidentielle de 2020 de manière incontestable», a constaté APA sur place.Près de 10.000 congressistes participent à ces travaux dont l’ouverture a enregistré la présence de milliers de militants, du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly et de plusieurs ministres de son gouvernement dont Kobenan Kouassi Adjoumani, Eugène Aka Aouélé, Raymonde Goudou Coffie et Jean-Claude Kouassi issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir).

«A l’issue de nos travaux, il sera question de sillonner le pays afin de faire adhérer les ivoiriens à ce nouveau projet politique. Nous devrons gagner la présidentielle de 2020 de manière incontestable dans le respect des règles», a déclaré Mme Diabaté dans un discours d’ouverture au nom du président ivoirien, Alassane Ouattara qu’elle représentait à cette rencontre.

« Nous sommes réunis pour achever  la mise en place de  notre projet politique. Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’effacer le passé. Le RHDP est moderne parce qu’il dépasse les clivages habituels car c’est le fruit d’une union. C’est pourquoi,  nous devons être fiers d’appartenir au RHDP», a estimé la Grande chancelière ivoirienne, ajoutant que « le RHDP sera une nouvelle puissance ».

 Auparavant, le président du Comité scientifique de ces assises, le ministre Amédée Kouakou a expliqué que l’enjeu de ce congrès,  c’est de mettre en place les instances du RHDP et « investir le territoire national en vue de proposer un nouveau contrat social aux ivoiriens ».

Selon M. Kouakou qui s’exprimait également au nom de Comité d’organisation de ces assises, le RHDP devra faire en sorte de « gagner toutes les compétitions électorales de 2020».

Poursuivant il a annoncé les quatre commissions dont les travaux préparatoires devront être présentés à la clôture de ces assises prévues samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

 Il s’agit des commissions politique (présidée par Patrick Achi), statuts et règlements intérieur (présidée par Maurice Kouakou Bandaman),  Vie et fonctionnement du parti (présidée par  Tchagba Laurent) et électorale (présidée  par Bénoît Koffi).

 L’Assemblée générale  constitutive du RHDP s’est tenue en juillet dernier. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) s’est retiré de la mise en place de ce nouveau parti politique qui dit avoir pour référent politique Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire.

Ce premier congrès ordinaire du RHDP, formation présidée par le président ivoirien, Alassane Ouattara intervient dans un climat politique tendu entre celui-ci et ses ex-alliés, notamment le PDCI, d’une part, et d’autre part, les partisans du  président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, l’un des vice-présidents du parti au pouvoir, absent à la cérémonie d’ouverture de ce premier congrès ordinaire du RHDP qui se tient sous le thème, « RHDP, la force d’une Côte d’Ivoire rassemblée ».

Présidentielle sénégalaise : la campagne démarre le 3 février 2019 (officiel)

La campagne électorale pour l’élection présidentielle au Sénégal démarre le 3 février prochain et prendra fin le 22 février, soit deux jours avant le premier tour du scrutin prévu le 24 février, annonce le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui convoque les cinq candidats à une réunion demain samedi.Selon le CNRA dont le communiqué a été reçu vendredi à APA, la réunion où sont attendus les candidats ou leur mandataire portera sur la détermination du temps d’antenne quotidien et le tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale.

En effet, aux termes de l’article L0.129 du Code électoral, il revient au CNRA, « après avis de la Cena, des organes de presse, de l’audiovisuel public et des candidats ou de leur mandataire », de fixer le nombre, la durée et les horaires des émissions, ainsi que les modalités de leurs réalisations », souligne le communiqué.

En outre, conformément à l’article 8 de la loi portant création du CNRA, l’organe de régulation rappelle qu’il lui revient d’arrêter « les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales ».

Les cinq candidats à la présidentielle sont le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, candidat de la coalition « Benno bokk Yakaar », El Hadj Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), Madické Niang de la coalition « Madické 2019 », Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 » et  Ousmane Sonko de la coalition « Sonko président »    

Aucun parti politique «ne peut en 18 mois modifier la donne politique» en Côte d’Ivoire (Danho)

Aucun parti politique «ne peut en 18 mois, de façon irréversible» et «pertinente modifier la donne politique en Côte d’Ivoire avant les élections de 2020», a soutenu jeudi à Abidjan le ministre ivoirien des sports, Paulin Danho au cours d’une conférence de presse destinée à faire le point des préparatifs du congrès du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) prévu samedi dans la capitale économique ivoirienne.« Il est bon de savoir qu’il y a eu un changement de paradigme en Côte d’Ivoire sur le plan politique et beaucoup de personnes n’ont pas changé de logiciel. Elles sont restées encore sur la Côte d’Ivoire de 2010 et quand vous constatez la plateforme (opposition) qui est en train de se mettre en place, elle est composée de politiciens du passé, dépassés (….) », a expliqué M. Danho qui avait à ses côtés plusieurs cadres du RHDP dont le Président du Comité d’organisation de ce congrès, Adama Bictogo, les ministres Adjoumani Kouassi, Anne Ouloto et Mamadou Touré.

« Elles n’ont pas réalisé qu’il y a eu des élections en 2015 et une élection importante pour la gouvernance locale en 2018. La Côte d’Ivoire a changé de visage. Les dernières élections régionales, municipales et même législatives ont donné en Côte d’Ivoire, une force politique qui a affirmé clairement sa vision sous le leadership du président Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Selon M. Danho, cette force politique a gagné les élections aussi bien en matière de voix obtenues qu’en matière d’occupation spatiale en Côte d’Ivoire où «aucun parti politique ne peut en 18 mois, de façon irréversible, de façon pertinente modifier la donne politique avant les élections de 2020 ».

Pour lui, « ce n’est pas possible d’avoir la même machine que nous avons au Nord, personne ne peut avoir la machine que nous avons à l’Ouest encore moins à l’Est et même au Sud. Aujourd’hui à Abidjan, c’est la première fois depuis Houphouët-Boigny qu’un parti politique naissant a les deux tiers des villes du Sud d’Abidjan ». 

Même au Centre qui peut donner l’impression d’être un bastion (du PDCI), a-t-il poursuivi, « qui pouvait s’imaginer que le RHDP dans sa version actuelle pusse faire match nul avec le PDCI parce que nous avons gagné (les municipales) à Didiévi, à Tiébissou, à Dimbokro, Attiégouakro, à Boncanda… ».

« C’est dire que si nous commençons à faire une comptabilité analytique, sur le plan politique, le PDCI ne peut même pas affronter le RHDP dans sa constitution actuelle », a-t-il souligné, en annonçant que le président Alassane Ouattara prononcera samedi un discours d’orientation d’une heure de temps pour que « la Côte d’Ivoire change ».

Auparavant, le président du Comité d’organisation, Adama Bictogo a annoncé que les travaux du congrès commencent ce vendredi 15 janvier avec les travaux en commission qui mobiliseront 12 000 congressistes au palais des sports de Treichville.

Le programme de samedi prévoit au stade Félix Houphouët-Boigny un concert avec une brochette d’artistes de 08h30 à 10h30 pour célébrer les nouveaux élus du RHDP. Le point culminant de ce congrès qui s’achève à 13h00, heure locale et Gmt sera le discours d’orientation du président du RHDP, Alassane Ouattara. Plus de 200 000 militants sont attendus à ce congrès. Plus de 40 000 personnes seront installées à l’intérieur du stade, tandis que les autres seront installées à l’extérieur du stade avec des écrans géants. 

 Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui s’est retiré du  processus de création du Parti unifié RHDP après n’avoir pas obtenu  l’alternance politique à son profit, est ostensiblement engagé de son  côté pour la mise en place d’une nouvelle plateforme politique en vue de la  reconquête du pouvoir en 2020.

Burkina: le Pm Christophe Dabiré forme un gouvernement de 32 membres

Le gouvernement du nouveau Premier ministre (Pm) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, composé de 32 membres, a été rendu public jeudi après-midi.A peine installé en mi-journée, le Pm Dabiré a formé son premier gouvernement composé comme suit :

1. Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants : Monsieur Moumina Chériff SY

2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Monsieur Siméon SAWADOGO

3. Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Monsieur Alpha BARRY

4. Ministre de la Sécurité : Monsieur Ousséni COMPAORÉ

5. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Bessolé René BAGORO

6. Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur : Monsieur Paul Robert TIENDREBÉOGO

7. Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales : Monsieur Stanislas OUARO

8. Ministre de la Santé : Madame Léonie Claudine LOUGUE née SORGHO

9. Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement : Monsieur Lassané KABORÉ

10. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Monsieur Alkassoum MAÏGA

11. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Séni Mahamadou OUÉDRAOGO

12. Ministre du Développement de l’Économie numérique et des postes : Madame Hadja Fatimata OUATTARA née SANON

13. Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement : Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU

14. Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydro-agricoles : Monsieur Salif OUEDRAOGO

15. Ministre de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Niouga Ambroise OUÉDRAOGO

16. Ministre des Infrastructures : Monsieur Éric Wendenmanegha BOUGOUMA

17. Ministre de l’Énergie : Monsieur Bachir Ismaël OUÉDRAOGO

18. Ministre des Mines et des Carrières : Monsieur Oumarou IDANI

19. Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Monsieur Vincent Timbindi DABILGOU

20. Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire : Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL

21. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : Monsieur Harouna KABORÉ

22. Ministre des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Sommanogo KOUTOU

23. Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes : Salifo TIEMTORÉ

24. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Maurice Dieudonné BONANET

25. Ministre des Droits humains et de la Promotion civique : Madame Maminata OUATTARA née OUATTARA

26. Ministre de l’Environnement, de l’Economie verte

et du Changement climatique : Monsieur Batio BASSIÈRE

27. Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Monsieur Abdoul Karim SANGO

28. Ministre des Sports et des Loisirs : Monsieur Daouda AZOUPIOU

29. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé du Budget :

Madame Édith Clémence YAKA

30. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé de l’aménagement du territoire : Madame Pauline ZOURÉ

31. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Madame Madiara SAGNON née TOU

32. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation : Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATI

Burkina: le nouveau Pm Dabiré officiellement installé

Le nouveau Premier ministre (Pm) du Burkina Faso, Christophe Joseph Marie Dabiré a officiellement pris fonction, jeudi à Ouagadougou, a constaté APA.La cérémonie de passation de service entre le tout nouveau chef de gouvernement burkinabè et son prédécesseur, Paul Kaba Thiéba, a eu lieu ce à la mi-journée.

Christophe Joseph Marie Dabiré, économiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises,  a été nommé par décret présidentiel le 22 janvier dernier.

Il était précédemment commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

M. Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la Primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

Le nouveau PM  doit rendre public son gouvernement dans les heures ou jours à venir.

Sénégal : Ousmane Sonko est « un phénomène politique » (acteur)

Ousmane Sonko, président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est déjà un « phénomène politique » au Sénégal, a affirmé Me Mame Adama Guèye, le Coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose).« Le seul fait qu’il pousse les jeunes à s’intéresser à nouveau à la politique, c’est une bonne chose. C’est évident que dans notre pays, la politique a besoin de se renouveler », a soutenu Me Mame Adama Guèye qui était, mercredi, l’invité du quatrième numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).

L’engagement politique de Ousmane Sonko, radié de la fonction publique en août 2016 pour +avoir failli à son obligation de réserve+, « fait respirer la démocratie » en ce sens qu’il propose de « nouvelles alternatives », a ajouté Me Guèye, selon qui « le Sénégal ne peut pas échapper à ce phénomène mondial » de renouvellement de la classe politique.

 « J’espère simplement qu’Ousmane Sonko, comme d’autres candidats qui ne sont pas qualifiés (pour la présidentielle), ne vont pas changer sous l’effet des pratiques traditionnelles des milieux politiques », a en outre relevé l’avocat, par ailleurs président du mouvement politique « Sénégal Bou Bess +Un Sénégal nouveau+ ».

Le Coordonnateur de la Pose a profité de l’occasion pour rejeter l’idée « d’alternance générationnelle » que prônaient certains nouveaux candidats, soulignant que « ce n’est pas une affaire d’âge (mais plutôt) une affaire d’alternatives ».

« Aujourd’hui, l’enjeu ne sera pas une simple question d’alternance. On a fait deux alternances et on a vu ce que ça a donné. Le pays a besoin d’alternatives, il a besoin de se refonder », a-t-il martelé non sans préciser que ce qu’il dit d’Ousmane Sonko « n’est pas lié à son âge ».

Investi président, Tshisékédi célèbre un « Congo réconcilié »

Félix Tshisékédi, investi jeudi après-midi cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré « célébrer » avec tous ses compatriotes ce moment qui consacre un « Congo réconcilié », a constaté APA.« Ce jeudi 24 janvier 2019 est un jour historique. C’est un jour rêvé par tous les acteurs qui ont porté notre beau pays dans ce qu’il avait de noble, tout en éveillant nos consciences. Un grand jour pour notre volonté commune de franchir ensemble les rivages de notre destin », a ouvert le président Tshisékédi dans son discours prononcé au Palais de la Nation, à Kinshasa, en présence de son désormais prédécesseur Joseph Kabila, qui a passé 18 ans au pouvoir.

« Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre, nous honorons un Congo réconcilié », a dit le nouveau chef d’Etat, fils du défunt opposant historique Etienne Tshisékédi, décédé il y a près de deux ans en Belgique.

Maintenant « la République démocratique du Congo que nous formons ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme », a assuré le président de la RDC.

« Nous voulons construire un Congo fort dans sa diversité culturelle et son attachement à la mère patrie. Un Congo tourné vers son développement dans la paix et la sécurité. Un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place », a-t-il poursuivi, en présence de son homologue kenyan Uhuru Kenyatta, seul chef d’Etat aperçu dans la tribune officielle en compagnie de plusieurs autres officiels qui sont venus représenter leurs pays.

Félix Tshisékédi, victime par ailleurs d’un petit moment de flottement pendant son discours, a salué son prédécesseur, le président Joseph Kabila Kabangue qui, « dans le plus grand respect de la transition républicaine, aura été l’un des acteurs de la matérialisation de l’alternance démocratique et pacifique ». Cette phrase a été suivie d’ovations du public, qui ont fait sourire Joseph Kabila.

Le président Tshisékédi a également salué « les différents acteurs présents ou passés » qui ont contribué à cet avènement démocratique. Il s’agit particulièrement du président Joseph Kasa-Vubu (1960 – 1965) qui est « réputé pour sa droiture et sa gestion saine des derniers publics », du Premier ministre Patrice Emeri Lumumba (juin 1960 – septembre 1960) pour avoir déclaré que « pour la dignité de l’Afrique, j’accepte la mort », du président Joseph Désiré Mobutu (1965 – 1997) qui fut « déterminé dans la recherche de l’unité du peuple congolais et l’affirmation de notre identité » et enfin du président Laurent Désiré Kabila (1997 – 2001) qui était « particulièrement attaché à l’idéologie de ne jamais trahir le Congo ».

« Pour ces architectes de notre souveraineté, la noblesse de leur combat demeurera à jamais dans notre conscience collective nationale », a dit Félix Tshisékédi, également président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avec lequel il a remporté l’élection présidentielle du 30 décembre dernier même si le candidat de l’opposition dite commune, Martin Fayulu, se considère toujours comme le vainqueur.

En revanche, Félix Tshisékédi a témoigné son « respect profond et sincère admiration » à M. Fayulu, un « soldat du peuple (et) exemple pour la vitalité de notre démocratie » et avec lequel il a mené « ce combat politique depuis plusieurs années ».

Investiture de Tshisékédi : pause de la cérémonie, après un malaise du président

Félix Tshisékédi a été obligé d’interrompre, à cause d’un malaise, le discours d’investiture qu’il prononce ce jeudi à Kinshasa, peu après avoir prêté serment et reçu les symboles de l’Etat en tant que président de la République démocratique du Congo.La cérémonie qui se déroule au Palais de la nation devant une foule immense et le chef de l’Etat du Kenya, Uhuru Kenyatta, a repris après quelques minutes de pause.

La société civile ivoirienne plaide pour une réforme du Conseil constitutionnel

Des organisations de la société civile ivoirienne ont plaidé, jeudi à Abidjan, pour une réforme du Conseil constitutionnel, estimant que cette institution a été au cœur des débats pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.« Une bonne réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) entraînera corrélativement la mise à jour de la liste électorale, le découpage électoral, la sécurisation de l’environnement électoral, la formation des électeurs… Nous plaidons également pour une réforme du Conseil constitutionnel », a dit Dr Néné Bi de Actions pour la promotion et la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (APDH) lors d’une réunion de concertation avec le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly sur la réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe chargé d’organiser les élections dans le pays.

 « La Ligue ivoirienne des droits de l’homme ( LIDHO) promet qu’elle sera toujours disponible pour la réforme de la CEI. Nous souhaitons que cette réforme puisse s’étendre au Conseil constitutionnel qui est un organe d’appui à la CEI », a plaidé dans le même élan, Adjoumani Kouamé Pierre, le président de cette organisation.

Comme Dr Néné Bi et M. Kouamé, plusieurs autres associations de la société civile ivoirienne présentes à cette rencontre, ont souhaité un réexamen du Conseil constitutionnel ivoirien. De son côté, Julie Koné, la présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI) a énuméré une série de propositions de son institution pour la réforme de la CEI.

Elle a entre autres, suggéré que le président de cette institution électorale soit élu pour un mandat déterminé de 5 ou 7 ans et que la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) soit constituée de 50% de femmes.

« Il faut que cette réforme  de la CEI se fasse concomitamment avec celui du code électoral en intégrant la question du genre à tous les niveaux », a souhaité pour sa part, Rachelle Gogoua, la présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF).

Auparavant, le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a expliqué aux organisations de la société civile ivoirienne que ces échanges avec elles, ont été recommandés par le président Alassane Ouattara et  s’inscrivent dans le cadre du dialogue avec les forces vives de la nation en vue du réexamen de la CEI.

« Nous vous sollicitons à l’effet de recueillir vos contributions. La rencontre d’aujourd’hui est la première phase qui ouvre la réflexion. Vous avez deux semaines pour déposer vos contributions auprès du ministre de l’intérieur et de la sécurité», a fait savoir M. Coulibaly, soulignant que ces recommandations seront examinées lors de la deuxième phase de ce dialogue.

« Nos échanges doivent être placés sous le sceau de la responsabilité », a-t-il conseillé, insistant que la Côte d’Ivoire doit « tirer les leçons de son passé et sortir des violences électorales ».

Selon le Premier ministre, la société civile ivoirienne doit apporter son appui à l’Etat. « Nous devons au terme de ce dialogue envoyer un message positif à nos concitoyens», a conclu M. Coulibaly.

Sur instruction du président ivoirien Alassane Ouattara, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly a entamé depuis quelques jours, un dialogue avec les forces vives de la nation en vue du réexamen de la CEI conformément aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Lundi, M. Coulibaly a rencontré les partis politiques de l’opposition à qui il a donné deux semaines pour élaborer leurs contributions quant à la réforme de la CEI,  l’institution électorale ivoirienne qui a cristallisé le débat politique dans le pays ces derniers mois.

Félix Tshisekedi investi officiellement président de la RDC

Félix Tshisékédi, 56 ans, a prêté serment, ce jeudi, devant la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC), devenant officiellement le 5-ème président du pays depuis son indépendance en 1960, a constaté APA.Cet acte sera suivi par une remise des symboles de l’Etat au nouveau chef d’Etat qui, peu après, s’adressera aux nombreuses  personnalités et à la foule immense présente à la cérémonie.

 Le dernier acte de la cérémonie sera le tête-à-tête entre Félix Tshiékédi et son prédécesseur Joseph Kabila qui lui passera le flambeau après 18 ans passés à la tête de la RDC.

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, est le seul dirigeant du continent présent à la cérémonie, ses 16 autres homologues invités se sont faits représenter par des vice-présidents ou ministres.

Félix Tshisékédi, président de l’Union pour la démocratie et le progès social (UDPS), un vieux parti d’opposition qu’il a hérité de feu son père Etienne Tshisékédi, a remporté l’élection présidentielle du 30 décembre dernier avec un score de 38,57% des suffrages. 

GBissau : tout est réuni pour la tenue des législatives le 10 mars (CNE)

Les conditions sont réunies pour que les élections législatives se tiennent le 10 mars prochain en Guinée-Bissau, a annoncé le président de la Commission nationale des élections (CNE).Pédro Sambú qui faisait face à la presse après une rencontre avec le chef de l’Etat, José Mario Vaz, mercredi à Bissau, a informé, dans ce sens, que les listes électorales provisoires seraient publiées le 24 janvier et les listes définitives le 8 février.

La CNE attend désormais la liste définitive des partis politiques que doit établir la Cour suprême de justice pour procéder au tirage au sort de leur positionnement sur les bulletins de vote, a précisé Pedro Sambú.

Le 10 janvier dernier, l’ONU a remis aux autorités bissau-guinéennes chargées d’organiser le processus électoral du matériel de vote, composé d’urnes et d’isoloirs.

Seuls les documents électoraux sensibles, tels que les bulletins de vote, ne sont pas encore disponibles. Ils seront fournis par le Portugal après le tirage au sort portant positionnement des différents partis politiques.