Paul Kagamé sur le génocide: « Ce qui s’est passé ne se répétera pas »

Le président rwandais, Paul Kagamé, a mis en garde dimanche à Kigali, à l’ouverture de la 25e commémoration du génocide commis contre les Tutsis, les « pays qui continuent de penser que le Rwanda n’a pas assez souffert », leur notifiant toutefois devant une assemblée de dirigeants internationaux que « ce qui s’est passé ne se répétera pas et ne se reproduira pas ». »Le Rwanda, par conséquent, gardera une longueur d’avance. (…) Sinon nous allons vers l’insignifiance », a dit le chef de l’Etat, sans citer nommément les destinataires de son message.

« Le Rwanda est un très bon ami de ses amis », a-t-il souligné devant ses homologues du Tchad, du Djibouti, du Congo et du Niger, mais également devant les Premiers ministres de la Belgique et de l’Ethiopie.

Il a noté qu’aucune « force n’est assez puissante pour dresser les Rwandais les uns contre les autres », appelant par ailleurs ses « frères et soeurs africains à ne pas accepter la division » dont certaines personnes ou institutions peuvent être les déclencheurs. « Car ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous désunit », a précisé Paul Kagamé. 

Le génocide rwandais a emporté environ 800.000 personnes, principalement des Tutsis, durant la période 1990-1994, décimant ainsi « la population rwandaise plus radicalement que ne l’aurait fait une arme de destruction massive », a noté encore le président Kagamé. 

« Nous ne voulons pas oublier, mais nous apprenons chaque jour à pardonner », a-t-il poursuivi, indiquant par ailleurs que le « révisionnisme (de certains) n’est pas seulement dévalorisant, mais il constitue une menace ».

En revanche aujourd’hui, « notre pays a effectué un tournant » grâce à une « détermination (qui) nous pousse à aller de l’avant » et grâce aussi à cette population actuelle du Rwanda dont « 60% sont nés après le génocide », a déclaré le chef d’Etat rwandais. 

« Aujourd’hui, il est clair que Dieu est rentré chez lui », a soutenu Paul Kagamé sous les applaudissements de la salle. Dans cette assertion, il paraphrase en effet une formule locale reprise lors d’une commémoration par une jeune fille, disant que : « Dieu parcourt le monde le jour et rentre dormir le soir chez lui, au Rwanda ».

Rwanda : cinq chefs d’État ouvrent la 25ème commémoration du génocide

La commémoration du vingt-cinquième anniversaire du génocide commis contre les Tutsis au Rwanda, en 1994, a démarré dimanche à Kigali en présence de cinq chefs d’État africains, dont le Rwandais Paul Kagamé, ainsi que les Premiers ministres de la Belgique et de l’Ethiopie, a constaté APA.Le Tchadien Idriss Déby, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh et le Nigérien Mouhamadou Issoufou sont les quatre présidents présents à cette cérémonie, là où dix présidents avaient été annoncés par le comité d’organisation.

Le Premier ministre belge Charles Michel, son homologue éthiopien, Abiy Ahmed, la vice-gouverneure du Canada ainsi que plusieurs autres délégations étrangères sont également présents à cet anniversaire qui a commencé ce matin au site du Mémorial du Génocide, à Gisozi (centre).

Dans ce Mémorial, sont enterrées plus de 250.000 personnes victimes du génocide.

Sur place, les chefs d’État ont allumé « le flambeau du souvenir » pour les 800.000 personnes environ qui ont perdu la vie au cours de ce génocide, et qui a visé principalement la communauté tutsi.

La cérémonie de commémoration va se poursuivre tout au long de la journée, avec notamment une marche de « 2 km » prévue du siège du Parlement au stade Amahoro, qui a une capacité d’accueil de 30.000 places.

Dans le stade, il est notamment prévu la récitation de « 100 noms de victimes dont les familles ont été complètement décimées » au cours de cette tragédie.

Mais déjà, une ambiance de deuil plane sur la cérémonie, avec surtout une musique des forces armées et une voix de chorale jouées en toile de fond, rappelant cet épisode tragique de la vie au Rwanda.

Commémoration génocide rwandais : 10 chefs d’Etat attendus à Kigali dimanche

Au moins 10 chefs d’Etat et des dirigeants d’institutions internationales, comme la secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, seront présents ce dimanche 7 avril dans la capitale rwandaise pour la commémoration du 25e anniversaire du génocide commis contre les Tutsis dans ce pays, a appris APA samedi de source officielle.Les noms des chefs d’Etats attendus ne sont pas encore annoncés, mais déjà sur place la presse étrangère, au niveau sous-régional et international (France, Canada, …), est fortement représentée. Le président français, Emmanuel Macron, ne sera toutefois pas présent pour cette commémoration, ayant mandaté le député LREM (son parti) Hervé Berville, natif du Rwanda et rescapé du génocide, avec une délégation pour le représenter.

Par ailleurs, on constate à Kigali la présence de journalistes de télévisions nationales venues de pays tels que la Zambie, la Tanzanie, le Djibouti, le Kenya, …

Ainsi au matin du dimanche, il y aura une visite au Mémorial du Génocide de Gisozi, dans le centre de Kigali, où on pourra retrouver notamment les restes de plus de 250.000 personnes victimes génocide enterrées là.

Il est prévu lors de ce passage, un dépôt de gerbes de fleurs par les autorités, avant « l’allumage de la flamme du souvenir », nous souffle, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, un agent chargé d’expliquer à la presse les dispositions prises pour la manifestation.

Par la suite, une marche d’une distance de « 2 km » est prévue du siège du Parlement rwandais au stade national Amahoro, qui a une capacité d’accueil d’environ 30.000 places.

 Récitation de « 100 noms de victimes »

Dans le stade, il est notamment prévu la récitation de « 100 noms de victimes dont les familles ont été complètement décimées » pendant ce génocide qui a emporté environ 800.000 personnes, principalement des Tutsis.

En revanche depuis cette tragédie, le pays a connu une ascension fulgurante vers le progrès économique et social. Ce changement est surtout impulsé par le gouvernement du président Paul Kagamé, arrivé au pouvoir en 2000, après avoir mené auparavant une guerre de libération nationale à travers le Front patriotique rwandais (FPR), qui se trouve être aujourd’hui le parti au pouvoir.

Le génocide des Tutsis, ayant eu lieu du 7 avril 1994 au 17 juillet 1994 au Rwanda, s’inscrit historiquement dans un projet génocidaire latent depuis plusieurs décennies, à travers plusieurs phases de massacres de masse, et stratégiquement dans le refus du noyau dur de l’État rwandais, constitué de Hutus, de réintégrer les exilés Tutsis, objet de la guerre civile de 1990-1993.

En 1994, les accords d’Arusha prévoyaient cette réintégration afin de mettre fin à la guerre. Mais l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, servit de prétexte aux extrémistes Hutus pour mener leur objectif génocidaire contre les Tutsis.

Hier vendredi à la clôture d’une conférence internationale sur le génocide à Kigali, le Sénégalais Adama Dieng, conseiller spécial à l’ONU sur la prévention des génocides, a souligné désormais la nécessité de « mobiliser » les Etats à « assurer » leur rôle de « protection des populations » dans le but « d’éviter les génocides », étant donné que certaines « personnes continuent d’être tuées (dans le monde) sur la base de leur identité ».

 « L’éducation » comme arme contre le génocide

Cette protection passe selon lui par « l’éducation », constatant par ailleurs que « le Rwanda a parcouru un long chemin » après cette tragédie sur laquelle « l’humanité totale a failli », vu qu’elle pouvait surtout être évitée. Par ailleurs la « défaillance de la communauté internationale », rappelle Adama Dieng, avait « ébranlé », à l’époque, des institutions telles que « l’ONU et l’UA ».

Mais malgré cela, a-t-il assuré, le Rwanda « a montré à la face du monde » que lorsque la justice et la réconciliation sont menées de bonne foi « tout le monde gagne ».

Et aujourd’hui, « si le Rwanda a pu survivre après ces 25 dernières années, c’est que nous devons poursuivre notre mission », a pour sa part indiqué Johnston Busingye, ministre rwandais de la Justice, prononçant hier le discours de clôture de ce colloque de deux jours dont le thème était : « Préservation de la mémoire, un combat de l’humanité ».

La France au-devant de la scène à la clôture d’un colloque sur le génocide rwandais

Le journaliste d’investigation français, Jean-François Dupaquier et son compatriote Vincent Duclert, président de la nouvelle Commission de chercheurs chargée d’enquêter sur le rôle controversé de Paris dans le génocide contre les Tutsis au Rwanda en 1994, ont entretenu vendredi à Kigali, avant-veille de la commémoration du 25e anniversaire de cette tragédie, une brève polémique sur la volonté de leur pays de « faire triompher » la vérité concernant les archives de la période 1990-1994.Terminant une première intervention sur le rôle « haineux » des médias dans ce génocide, à la clôture d’un colloque international sous le thème : « Préservation de la mémoire, un combat de l’humanité », M. Dupaquier a expliqué que son pays pouvait « progresser en continuant à faire triompher la vérité » sur cette tragédie qui a emporté environ 800 mille personnes, majoritairement des Tutsis, au Rwanda, en 1994.

Assis au fond de la salle Intare Conference Arena, Vincent Duclert a attaqué par la suite une partie du discours de son compatriote journaliste, à qui il reproche de s’appuyer sur des « rumeurs » pour argumenter.

Ce dernier, par ailleurs professeur associé à Sciences Po, a été nommé aujourd’hui par le président Emmanuel Macron à la tête d’une équipe de neuf chercheurs et historiens chargés de faire la lumière sur le rôle controversé de Paris dans cette tragédie, et apaiser la relation avec Kigali.

« Aucun spécialiste du Rwanda »

Analysant la composition de cette équipe, le magazine JeuneAfrique n’a trouvé « aucun spécialiste du Rwanda », notant par ailleurs que « la commission a beaucoup fait réagir la communauté historienne ces derniers jours, après l’annonce de la mise à l’écart de deux des principaux spécialistes français du sujet : Stéphane Audoin-Rouzeau directeur d’études à l’EHESS, et Hélène Dumas, chargée de recherche au CNRS et seule experte à maîtriser le kinyarwanda », la langue locale du Rwanda.

Cependant, cette commission aura accès à « toutes les archives françaises concernant le Rwanda entre 1990 et 1994 », a assuré vendredi au palais présidentiel de l’Elysée le président Macron, repris par la presse, au moment où il recevait des représentants d’Ibuka France, une association de soutien aux victimes et rescapés du génocide.

Pour Vincent Duclert, s’exprimant pour sa part depuis la capitale rwandaise, cette commission qu’il va diriger « sera indépendante et ne cherchera que la vérité ».

Par ailleurs dans un second panel à cette salle de Kigali, la procureure française Aurélia Davos a répondu à une interpellation sur le faible taux de procès organisés dans son pays alors que « la France héberge la plupart des gens suspectés » d’être mêlés au génocide, selon l’avocat franco-rwandais Richard Gisagara, qui constate que ce pays « n’a rien fait pour amener ces personnes devant la justice » ou les extrader.

Mais pour Mme Davos en revanche, la France n’avait pas la « compétence » juridique pour juger des affaires liées au génocide rwandais après que les premières plaintes furent « déposées en 1995 »… en dépit également qu’aujourd’hui dans son pays « la justice n’a pas beaucoup de moyens ».

« Indécence »

Une remarque sur laquelle l’a attaquée une intervenante qui a trouvé « indécent (de la part de la Française) d’être au Rwanda et dire que la Justice est chère ». Selon elle, en effet le « tort commis est beaucoup plus cher ».

Le président français, Macron, ne sera pas présent dimanche à Kigali pour la 25e commémoration du génocide commis contre les Tutsis, préférant mandater le député LREM (son parti) Hervé Berville avec une délégation pour le représenter.

M. Berville est un orphelin tutsi né en 1990 et évacué de son pays par l’armée française au début du génocide des Tutsis au Rwanda de 1994, avant d’être adopté par un couple de Bretons.

Par ailleurs, malgré le rôle controversé de la France dans le génocide, un rapprochement a été noté ces derniers mois avec le Rwanda, d’où cet acte de représentation de Hervé Berville dans la commémoration du 7 avril.

La Gambie peut « réussir » son unité nationale comme le Rwanda (ancien ministre)

Abubacar Tambadu, ancien procureur gambien au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a déclaré vendredi à Kigali, que son pays pouvait « réussir » la mission de l’unité nationale que s’est assignée une commission mise en place par le président Barrow depuis le départ de Yaya Jammeh, en prenant notamment exemple sur le Rwanda.

S’exprimant en marge d’un panel dans le cadre de la 25e commémoration du génocide commis contre les Tutsis au Rwanda, l’ancien ministre gambien de la Justice a soutenu que ses compatriotes pouvaient « réussir » la même chose que les Rwandais, après avoir vécu 22 ans de division sous le régime du président Yaya Jammeh.

Après son installation mouvementée (en 2017) face au refus de partir de Jammeh, vaincu dans les urnes, le nouveau président Adama Barrow a lancé en octobre 2018 la Commission vérité, réconciliation et réparations pour faire la lumière sur les exactions commises par son prédécesseur.

Et c’est le 7 janvier dernier, deux ans après la chute de l’ex-président, que cette commission a entamé ses auditions. Ayant passé 15 ans au TPIR, M. Tambadu s’est occupé des dossiers « de plus de 15 accusés » du génocide rwandais, en parcourant notamment la « plupart des régions » de ce pays de l’Afrique orientale.

« J’ai tout vu et tout entendu au Rwanda », a confié Abubakar Tambadu, appelant par ailleurs à n’accorder « aucun crédit à ceux qui nient le génocide contre les Tutsis ».

Selon lui, les événements qui se sont passés dans ce pays « ont montré qu’il existait un autre aspect de l’humanité », avec surtout « des femmes et des enfants » de cette communauté minoritaire qui « ont résisté » avec les moyens du bord (projectiles) pour préserver leur « volonté de vivre ».

« Le Rwanda a démontré qu’il n’est pas nécessaire de diviser la population pour rester au pouvoir », a analysé le juriste gambien, rappelant que les leaders rwandais du génocide avaient exploité les « différences ethniques » pour s’éterniser au pouvoir.

Toutefois, assure Abubakar Tambadu, la résurrection du Rwanda, un pays qui est par ailleurs « en train de vaincre la pauvreté », est juste à la hauteur des citoyens rwandais qui sont « des hommes et des femmes qui savent triompher ».

Génocide rwandais : des intellectuels pour la « préservation de la mémoire »

Des intellectuels et témoins oculaires du génocide commis contre la communauté Tutsi, en 1994 au Rwanda, ont débattu jeudi à Kigali sur l’importance de la « préservation de la mémoire » de cet « événement le plus grave » ayant clôturé la fin du siècle dernier, un fait qui doit par ailleurs permettre de marquer ses défis et perspectives en vue de faire de cette préservation « un combat de l’humanité », selon les organisateurs.

« En organisant ce colloque, nous avons estimé qu’avant d’entrer dans le moment commémoratif proprement dit du génocide du 7 avril, il convenait de prendre un temps de réflexion pour revisiter les tenants et les aboutissants de ce génocide commis contre les Tutsis, et faire le bilan des 25 dernières années, voire les perspectives en cours et les défis qu’il faut continuer à relever », a ouvert Jean Damascene Bizimana, secrétaire exécutif de la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG).

Il s’exprimait à l’ouverture du colloque de deux jours, sous le thème : « Préservation de la mémoire, un combat de l’humanité », dans le cadre de la vingt-cinquième commémoration (« Kwibuka25 », se souvenir) du génocide commis contre la minorité Tutsi en 1994.

La rencontre a accueilli des centaines de participants, dont des professeurs d’universités et des acteurs de divers domaines, y compris des témoins oculaires du génocide.

Les organisateurs de cette conférence internationale, tenue en prélude à la journée phare du 7 avril,  ont « voulu » qu’elle « soit consacrée aux perspectives et défis d’une société post génocide », sans omettre d’« analyser les contours sur les conditions de préparation du génocide, l’implication de différents acteurs tels les pouvoirs publics, les médias, les partis politiques et autres institutions ».

 Un « génocide planifié par des intellectuels »

Il convient aussi de souligner, au cours de ce colloque, « le rôle de ces différents acteurs dans le rétablissement et le maintien perpétuel de l’équilibre social et du progrès national, régional et international », a continué Jean Damascene Bizimana, notant par ailleurs que le génocide commis contre les Tutsis « est conçu et planifié par des intellectuels » de divers domaines (politique, médias, santé, …)

Et c’est un fait, d’après lui, « qui doit nous intéresser dans ce colloque en tant qu’intellectuels ».

Mais quel que puisse être le rôle des intellectuels pendant le génocide, « il faut créer un environnement propice au dialogue pour que cette génération puisse parler de ce traumatisme », a dit pour sa part la Sud-africaine Boatamo Mosupyoe, enseignante à l’Université de Californie, aux Etats-Unis d’Amérique.

« Il est très capital que les enfants et les petits-enfants des auteurs et des victimes soient éduqués adéquatement pour éviter qu’ils soient des négationnistes du génocide. Ces enfants ne devraient pas se sentir coupables », a déclaré Mme Mosupyoe, se félicitant par ailleurs « aujourd’hui du fait que les jeunes réfléchissent d’une façon critique » contrairement à leurs pairs du génocide, qui avaient été « endoctrinés ».

Dans ce sens, Edouard Bamporiki, un jeune Hutu écolier au moment du génocide, « n’avait pas de réponse » par rapport aux « interrogations » qu’il faisait à sa mère sur la raison de la tuerie des Tutsis par des gens de sa communauté. Sa mère, rapporte ce témoin du génocide, se contentait de lui dire à l’époque qu’ils étaient supérieurs aux Tutsis même si cette réponse « n’avait aucun sens » pour lui, vu que : « J’ai vu le cadavre de mon enseignant ».

 

La « guérison » du Rwanda

Devenu bonhomme maintenant, Edouard note que c’est un « bon leadership », incarné par le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir), « qui a contribué à la guérison » du Rwanda, avec dorénavant l’inculcation et la suprématie du « nous sommes tous des Rwandais » dans les esprits, transcendant ainsi les clivages ethniques.

Pour sa part, la Française Catherine Coquio de l’Université Denis Diderot de Paris, a souligné l’importance « d’écouter ce que disent les rescapés » du génocide, dans le but surtout de soulager leurs douleurs. 

Par ailleurs, Mme Coquio a trouvé « une reconstruction de l’humanité » après ce génocide. Et celle-ci a permis de « reconstruire ce pays » porté aujourd’hui en « modèle » et qui rend, par ailleurs, la Sud-africaine Boatamo Mosupyoe « fière d’être Africaine ».

Cette reconstruction du  Rwanda inspire également le réalisateur de films polonais juif, Aleksander Edelman, qui se décrit comme « l’exemple vivant de l’extermination des juifs » en Pologne.

S’adressant aux Rwandais, M. Edelman a déclaré : « Toute ma vie, c’est d’une façon ou d’une autre liée à la mémoire. Cette fois, c’est votre mémoire. Donc il faut être gai, chercher l’amour et l’amitié, et ne laisser jamais se faire abattre ».

Pour lui en effet, « Il faut être vigilant. (…) Et pour cela, il faut connaitre les limites de cette réunion publique » qui se poursuivra demain à Intare Conference Arena, le siège du FPR.

Le Rwanda post-génocide « illustre l’importance d’un leadership fort » (Obasanjo)

L’ancien chef d’Etat de la République fédérale du Nigéria, Olusegun Obasanjo (1999-2007), a magnifié jeudi à Kigali, capitale du Rwanda, à l’ouverture d’un colloque sur la 25e commémoration (Kwibuka25) du génocide contre les Tutsis, le « leadership fort » marqué par ce pays, connaissant aujourd’hui de profonds changements, depuis cette tragédie qui a emporté près d’un million de sa population.« Le Rwanda est étudiant de sa propre expérience, c’est pourquoi nous sommes là », a dit Obasanjo devant une centaine de personnes, en présidant par ailleurs à Intare Conference Arena, siège du Front patriotique rwandais (FPR, parti au pouvoir), cette activité qui s’étale jusqu’à demain vendredi et dont le thème est : « Préservation de la mémoire, un combat de l’humanité ».

Aujourd’hui, note l’octogénaire nigérian, le Rwanda est « dans la bonne direction », alors que « pendant que l’Afrique du sud sortait de l’apartheid (en 1994), les Rwandais se massacraient dans un paroxysme de violence politique ».

A l’époque, « le pays sentait la mort, puait la mort, le pays était mort », a poursuivi Olusegun Obasanjo, rappelant en premier lieu que les Hutus, qui se considéraient comme peuple supérieur, exterminaient les Tutsis qu’ils considéraient d’un autre côté comme des « cancrelats ».

« Des intellectuels diaboliques ont été le cerveau de ce génocide », conduisant ainsi pendant « 100 jours » à créer « 2 millions de réfugiés », certains ayant notamment « fui vers le Congo », a indiqué l’ancien président nigérian.

Mais « après un demi-siècle », Obasanjo se réjouit du fait que ce pays de l’Afrique australe est aujourd’hui « cité en modèle » grâce surtout au « leadership » incarné par son actuel président, Paul Kagamé, au pouvoir depuis 2000 et dont « nous devons prendre exemple ».

« Aujourd’hui, on ne permet plus de mobilisation à base ethnique. Aujourd’hui, on est Rwandais. C’est une chose importante dont il faut féliciter le Rwanda », a poursuivi Obasanjo, qui note par ailleurs que ce pays « a toujours eu une seule langue, une seule culture » mais que certaines contrées avaient « été tribalisées ».

Toutefois aujourd’hui, a renchéri l’ancien chef d’État nigérian, le leadership rwandais « est à la fois impatient et a des idées claires », vu que « le développement est un marathon et il faut courir ».

« Entre 2005 et 2013, le PIB a progressé de 5,2%. (…) La mortalité infantile est réduite de moitié. (…) C’est un pays propre et sécurisé. La police ne vous demande pas de pots de vin. La police est polie et serviable. (…) C’est un pays qui a le plus grand nombre de parlementaires femmes », a illustré le Nigérian.

Donnant l’exemple de son pays, Olusegun Obasanjo a indiqué que « l’inclusion ethnique est très difficile de mettre en œuvre (même si) c’est la meilleure manière de sécuriser nos pays ».

Ainsi, pour « préserver la mémoire sans amertume » du génocide rwandais : « Continuons à méditer la leçon du mal qui a été commis, méditer pour trouver des solutions et améliorer la vie des survivants », a préconisé l’ancien président du Nigeria.

La 25e commémoration du génocide contre les Tutsis, appelée localement « Kwibuka » (se souvenir), a démarré ses activités depuis hier 3 avril et va se poursuivre jusqu’au 13 avril prochain, même si la journée phare est pour le 7 avril : par ailleurs consacrée par l’Assemblée générale de l’ONU comme une Journée internationale de réflexion sur le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda.

A cette journée phare, la France, dont le rôle dans le génocide est pointé du doigt mais que son rapprochement avec le Rwanda est constaté ces derniers mois, sera représentée cette année par Hervé Berville, un élu français d’origine rwandaise rescapé du génocide de 1994.

Arrestation en Ouganda d’un enseignant rwandais soupçonné d’espionnage

Les services de renseignement de l’armée ougandaise (CMI) ont arrêté un enseignant rwandais soupçonné d’espionnage pour le compte de son pays, a-t-on appris mardi de sources médiatiques.L’enseignant mis en cause pour espionnage qui s’appelle Daniel Karangwa travaille à l’école secondaire de Rwamata située dans la région centrale de l’Ouganda.

Cette arrestation intervient quelques jours après que le président rwandais, Paul Kagamé a publiquement accusé l’Ouganda de soutenir des groupes armés et des organisations terroristes hostiles au Rwanda, notamment des groupes de défense des réfugiés, des FDLR et d’autres personnes.

Les tensions entre l’Ouganda et le Rwanda, deux pays voisins, sont montées d’un cran depuis le mois dernier.

Dans un communiqué mettant en garde les ressortissants rwandais de se rendre en Ouganda, Kigali a également accusé l’Ouganda voisin d’arrestations arbitraires et d’expulsions contre ses citoyens.

Les responsables rwandais ont expliqué que toutes ces préoccupations avaient été communiquées à plusieurs reprises aux autorités ougandaises, sans aucune réaction de la part de Kampala.

Israël ouvre sa toute première ambassade à Kigali

L’hymne national israélien « Hatikvah » (L’espoir) a retenti au Rwanda, lundi, lors de l’ouverture de l’ambassade d’Israël à Kigali.Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera a présidé la cérémonie d’ouverture, qui a attiré un certain nombre de hauts fonctionnaires, d’ambassadeurs et de représentants du secteur privé.

L’ouverture de cette ambassade intervient après que les deux pays ont établi des relations diplomatiques en juin 2014, à la suite de la signature d’un accord de partenariat qui a établi un forum de consultations entre les deux pays.

Certains domaines clés de coopération entre les deux pays sont axés sur trois pactes bilatéraux signés en 2016, qui portent sur l’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et la déclaration conjointe dans le domaine de l’agriculture.

Un autre mémorandum d’accord sur les consultations entre les deux pays vise à servir de mécanisme de promotion de la coopération dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, l’énergie et le transfert de technologie, selon les rapports.

Le Pm rwandais félicite Interpol pour son travail en Afrique

Le Premier ministre rwandais, Edouard Ngirente a félicité mardi Interpol pour son rôle exceptionnel dans le traitement des crimes internationaux actuels et émergents notamment au Rwanda et dans le reste de l’Afrique.S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence régionale africaine d’Interpol de trois jours à Kigali, le chef du gouvernement rwandais a déclaré toutefois qu’il restait un long chemin à parcourir en Afrique, mais aussi dans les autres continents, vu la menace croissante que constitue la criminalité organisée.

Selon lui, les récentes d’attaques terroristes contre des civils innocents en Somalie, au Kenya, au Mali et au Nigéria montrent combien les défis sont énormes.

« Pour contenir et prévenir ces menaces, il est urgent de mettre en place une coopération solide et des stratégies globales de lutte contre la criminalité entre tous les pays », a-t-il déclaré tout en soulignant qu’aucun pays ne pouvait à lui seul gagner cette bataille.

Il s’est félicité de la coopération entre Interpol à travers ses différents démembrements avec la police rwandaise.

De l’avis de Ngirente les flux financiers illicites en provenance de l’Afrique constituent une entrave importante pour le développement du continent, et que par conséquent il faut davantage de coopération et d’échange de renseignements pour venir à bout de ces fléaux.

Interpol est considéré comme la deuxième plus grande organisation de police internationale au monde, avec quelque 190 États membres.

Au cours de la réunion à Kigali, la cybercriminalité, l’innovation, la traite des êtres humains, l’exploitation des enfants, les crimes financiers, la corruption, le trafic illicite de drogues et de produits pharmaceutiques vont être débattus par des experts en sécurité.

Le Rwanda a rejoint Interpol en 1974 lors de la 43ème Assemblée générale d’Interpol à Cannes, en France.

Le Rwanda 4ème pays africain le moins corrompu (Rapport)

Le Rwanda est classé 48ème mondial et 4ème africain par l’indice de perception de la corruption 2018, selon le classement publié jeudi par Transparency International.Selon l’Indice de perception de la corruption 2018 qui mesure le niveau de corruption dans le monde, le Rwanda est le pays le moins corrompu en Afrique orientale.

 Le Rwanda a progressé d’un point pour atteindre 56 sur 100, ce qui en fait l’un des cinq pays les moins corrompus d’Afrique subsaharienne.

 « L’analyse des résultats de l’indice indique que les pays où la protection de la presse et des organisations non gouvernementales (ONG) est la plus faible ont également tendance à afficher les pires taux de corruption », a déclaré Transparency International.

 S’exprimant sur ce nouveau classement, la présidente de Transparency International Rwanda, Marie Immaculée Ingabire a recommandé de redoubler d’efforts pour mobiliser les citoyens afin qu’ils sachent ce à quoi ils ont droit et qu’ils se présentent au cas où quelqu’un chercherait une quelconque forme d’incitation à accorder un service public.

« Bien que le Rwanda conserve ses performances, que ce soit au niveau régional, continental ou mondial, la corruption est toujours présente, et les plus touchés sont ceux dont les revenus sont très limités et qui n’ont pas les moyens d’en payer le prix », a-t-elle expliqué.

Le Danemark et la Nouvelle-Zélande arrivent en tête du classement mondial avec respectivement 88 et 87 points.

La Somalie, le Soudan du Sud et la Syrie se situent au bas du classement avec respectivement 10, 13 et 13 points.

La médaille du bien-être public 2019 décernée à la présidente de l’AGRA

La présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), Agnes Matilda Kalibata, a reçu la Médaille du bien-être public 2019 de l’Académie américaine de la science (NAS) basée aux Etats-Unis pour son travail en faveur de la transformation agricole de l’Afrique par la science moderne et une politique efficace, a appris APA d’un communiqué officiel publié jeudi à Kigali.Mme Kalibata est présidente de l’AGRA, une organisation dirigée par des Africains, depuis 2014.

L’organisation a été fondée par l’ancien Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan pour promouvoir une croissance agricole rapide, inclusive et durable et la sécurité alimentaire en donnant aux agriculteurs l’accès à des semences adaptées localement et à haut rendement.

Parmi les autres missions assignées à cette organisation, la promotion d’une utilisation judicieuse des engrais, la promotion de réformes politiques et l’amélioration de l’accès aux marchés structurés pour améliorer les moyens d’existence des ménages d’agriculteurs.

Avant de rejoindre l’AGRA, Kalibata a servi pendant six ans en tant que ministre de l’Agriculture et des ressources animales du Rwanda, mettant en œuvre une approche scientifique de l’agriculture qui a considérablement accru l’efficacité et la productivité et fait du Rwanda un pays sans problème de sécurité alimentaire, souligne le communiqué.

S’exprimant sur cette récompense, la secrétaire d’État de l’Académie nationale des sciences, Susan Wessler, a expliqué que tout au long de sa carrière, Mme Kalibata a reconnu que les exploitations familiales sont la clé du succès agricole et qu’elle les a constamment mis au centre des politiques et interventions scientifiques.

« Sous sa direction, une transformation agricole remarquable est en cours en Afrique et profitera à de nombreuses générations à venir » a-t-elle expliqué.

Durant le mandat de Mme Kalibata (2008-2014), le Rwanda a réduit sa pauvreté de plus de 50%, en grande partie grâce à des programmes agricoles ciblés pour les exploitations familiales.

 Selon certains rapports, elle a contribué à la croissance du secteur agricole du pays, dont le budget annuel est passé de moins de 10 millions de dollars à plus de 150 millions de dollars par an.

 

Le Rwanda accueillera une conférence régionale d’Interpol

Environ 300 représentants de toute l’Afrique et au-delà participeront à une conférence de trois jours d’Interpol prévue du 5 au 7 février à Kigali, a révélé jeudi une source policière à Kigali.Les chefs de police de tous les pays africains et les organes de coopération policière, y compris le Comité exécutif et le Secrétariat d’Interpol, se réuniront pour discuter de problèmes spécifiques liés à la criminalité en Afrique, renseigne un communiqué de la police rwandaise.

Les responsables de la police rwandaise profiteront de cette occasion pour partager leurs expériences avec leurs homologues africains et discuter des moyens de s’attaquer aux problèmes communs et émergents en matière de criminalité, ajoute le communiqué.

Interpol est considérée comme la deuxième plus importante organisation policière internationale au monde, avec 190 États membres.

L’organisation permet à la police et à d’autres organismes d’application de la loi de différents pays de transcender les frontières et de partager des informations liées à la criminalité.

Les domaines d’intérêt de la réunion de Kigali sont notamment: Cybercriminalité et innovation ; Traite des êtres humains – exploitation des enfants ; Criminalité financière et lutte contre la corruption ; Trafic illicite de drogues et de produits pharmaceutiques.

La conférence examinera également les défis actuels auxquels sont confrontés les pays africains dans certains domaines clés tels que la sécurité environnementale, la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime, les capacités d’Interpol, ainsi que les défis régionaux et la coopération.

Le Rwanda a rejoint Interpol en 1974 lors de la 43ème Assemblée générale de l’organisation qui s’est tenue à Cannes, en France.

Paul Kagamé pour une hausse des investissements privés en Afrique

Le président rwandais Paul Kagamé, qui participe actuellement à la réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) à Davos, en Suisse, a déclaré mercredi que l’augmentation des investissements privés dans la technologie et l’industrialisation contribuera à mettre l’Afrique sur la voie du développement équilibré et durable.S’exprimant en marge du FEM à Davos, le dirigeant rwandais qui est également l’actuel président de l’Union africaine (UA) a déclaré que pour l’Afrique, « le plus important est maintenant d’adopter une attitude responsable et active pour façonner notre place dans le monde ».

« La coopération internationale est indispensable. C’est la brutalité des deux guerres mondiales qui a donné naissance au système multilatéral qui semble être en crise ces derniers temps, comme l’a souligné le Forum économique mondial », a-t-il déclaré.

Les derniers rapports officiels indiquent que les progrès décevants du développement de l’Afrique attirent inévitablement l’attention sur les échecs des institutions d’aide internationale.

Les estimations de certaines organisations mondiales de réflexion indiquent que, malgré des années de discussions, les efforts d’assistance restent discontinus et incohérents, sans programme de développement clair et sans normes convenues pour juger si les donateurs utilisent leur assistance de la manière la plus efficace.

Le dirigeant rwandais devrait également assister à un déjeuner qui sera organisé par le président du FEM pour les dirigeants économiques mondiaux, indique un communiqué de Kigali.

Kagamé invité par le Patronat ivoirien pour présider la CGECI Academy 2019

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a invité jeudi à Abidjan le président rwandais Paul Kagamé à présider la CGECI Academy 2019, une plateforme qui réunit chaque année les chefs d’entreprises ivoiriennes.«Nous serions hautement honorés de pouvoir bénéficier de votre présidence pour ces prochaines journées, permettant à nos secteurs privés de bénéficier de votre leadership et de votre vision du secteur privé africain », a dit M. Ackah, lors d’une rencontre entre le Patronat ivoirien et M. Kagamé.

Le président du Patronat ivoirien a également invité à « titre spécial » leurs collègues du secteur privé rwandais à ces prochaines assises annuelles dénommées CGECI Academy qui réunit chaque année au mois d’octobre plus de 4.000 dirigeants d’entreprises et entrepreneurs ivoiriens et d’autres pays africains.

Avec plus de 2.000 entreprises membres, le Patronat ivoirien cumule plus 14.000 milliards Fcfa (28 milliards de dollars US) de chiffres d’affaires annuels. La Fédération représente plus de 200.000 emplois et contribue à hauteur de plus de 80% aux recettes fiscales de l’Etat. 

La CGECI, organisation patronale de référence du secteur privé ivoirien, est l’interlocuteur principal des pouvoirs publics pour toutes les questions portant sur l’amélioration de l’environnement des affaires,  la compétitivité des entreprises, la promotion des initiatives privées et de l’entrepreneuriat. 

L’organisation fédère 26 groupements et associations professionnelles et des entreprises de tous les secteurs d’activités : agriculture, industrie, technologie de l’information et de la communication, banques, assurances, travaux publics, commerces et services divers.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre, a exprimé l’engagement du gouvernement à accompagner le secteur privé afin de créer des champions nationaux, régionaux et internationaux.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan, la capitale économique ivoirienne dans l’après-midi.  

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.« La Côte d’Ivoire a un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO », a dit M. Diarrassouba, au siège du Patronat ivoirien, lors d’un panel de haut niveau, en présence du président du Rwanda, Paul Kagamé, qui effectue une visite de 48h à Abidjan.

Pour lui, dupliquer cela à l’échelle continentale est une opportunité pour le secteur privé. M. Diarrassouba s’exprimait sur les enjeux de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 sous le mandat de Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.  

Il a invité le secteur privé à « adhérer à la dynamique qui est en train de se mettre en place », parce qu’il aura l’avantage d’avoir un marché de 55 pays que constitue le continent africain avec 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel de 800 millions de personnes de classe moyenne.

Cela, ajoutera-t-il, offrira des opportunités et un afflux d’Investissements directs étrangers (IDE) de différents pays, un transfert de technologies vers les États africains, et un accès à de nouveaux marchés. En Afrique de l’Ouest, les entrepreneurs pourront bénéficier d’un marché de plus de 300 millions de personnes que représente la CEDEAO.  

« Aujourd’hui, nous avons 49 pays déjà signataires de cet accord et hier, la Mauritanie et le Congo Brazza l’ont ratifié au Parlement. Nous avons (actuellement) 15 pays africains dont la Côte d’Ivoire qui ont ratifié cet accord sur la ZLECAF », a-t-il poursuivi.  

Il y a une semaine, au Caire, en Égypte, où avec le secteur privé, Afreximbank, en liaison avec l’UA a lancé la première fois un think thank africain du commerce, ce qui exprime l’engagement des dirigeants à permettre aux entrepreneurs de pouvoir compétir sur des projets structurants à l’échelle mondiale.    

La création de la ZLECAF est un instrument d’intégration. Selon M. Diarrassouba, sa vision cadre avec les ambitions des dirigeants ivoiriens qui envisagent d’ici à 2040 de faire la Côte d’Ivoire un pays industriel, ouvert sur le monde. Et ce, à travers la transformation de l’économie par l’industrialisation.

La Côte d’Ivoire est l’un des premiers pays signataires de l’accord de la ZLECAF. Ce marché permettra d’attirer des investisseurs dans le pays, de créer de l’emploi et de la richesse. Il constitue par ailleurs un facteur de renforcement de l’intégration et de la coopération internationale.

En visite à Abidjan, Kagamé prône la résolution des problèmes de l’Afrique via ses valeurs

En visite de 48 heures à Abidjan, Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé jeudi les dirigeants du continent à faire face aux défis auxquels ils sont confrontés via leurs valeurs et leurs cultures, lors d’une rencontre avec le Patronat ivoirien.Le Rwanda, classé 29è dans le Doing business de la Banque mondiale (BM) a « décidé de trouver des solutions à ses défis avec ses valeurs », a dit M. Kagamé, qui exhorte ses paires à aller chercher les solutions dans leurs valeurs internes pour favoriser la cohésion sociale et le développement.

Devant un parterre de personnalités, à la Maison de l’entreprise à Abidjan, siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), il a fait observer que depuis 50 ans « beaucoup de pays africains sont restés au même niveau » par rapport à ceux de l’Asie.

Selon lui, « quelque chose ne va pas et on doit se poser des questions ». Il faut « essayer une autre solution » à partir des valeurs internes pour bâtir le développement de l’Afrique, qui ne peut compter sur l’Europe pour émerger.

« Si l’Afrique reste un fardeau pour l’Europe » et qu’il devient « trop lourd » en termes d’assistance au développement, elle pourrait « jeter par terre » le continent, a-t-il dit sans ambages, soutenant que les pays doivent copier les standards qui militent en leur évolution.  

Pour atteindre des niveaux remarquables d’industrialisation, il faut de la détermination et de l’énergie, tant sur le plan collectif que personnel, pour transformer la situation de la communauté en refusant d’accepter la pauvreté et la misère, a-t-il poursuivi.

Le président rwandais a appelé les intellectuels africains qui sont allés dans les pays développés, à utiliser leurs connaissances pour « transformer » leur pays et le visage du continent, avant d’ajouter : « j’essaie de donner mon corps et mon âme pour prouver que l’Afrique peut faire la différence ».

Concernant la corruption, il a fait savoir que c’est un mal qui gangrène tous les pays. Il a indiqué que dans son pays, son patrimoine est connu de tous. En outre, toutes les autorités, entre autres, les ministres, le général et même le président sont soumis à la rigueur de la loi.

Sur le plan du climat des affaires, le Rwanda où il fallait autrefois 90 jours pour créer une entreprise, aujourd’hui, les opérateurs économiques ont la possibilité de créer leur entreprise en 6 heures. Le pays, grâce à ces efforts, enregistre une croissance moyenne de 3,2%.

Pour sa part, le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre d’échanges entre M. Kagamé et les chefs d’entreprises, a insisté sur la « qualité du capital humain », un facteur déterminant pour faire bouger l’Afrique.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan dans l’après-midi. 

Paul Kagamé attendu à Abidjan le mercredi prochain pour une visite de 48 h

Le Président du Rwanda Paul Kagamé, par ailleurs Président en exercice de l’Union africaine (UA) sera en visite en Côte d’Ivoire, mercredi prochain, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Cette information a été révélée au terme d’un Conseil des ministres, par le ministre ivoirien de la communication et des médias , Sidy  tiémoko Touré , par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Selon  lui,  la Côte d’Ivoire aura «  l’honneur de recevoir le Président Paul  Kagamé les 19 et 20 décembre 2018, dans le cadre du renforcement des  relations bilatérales qui existent entre les deux pays ».

Le Chef  de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait effectué en avril dernier, une visite au Rwanda, pays de l’Afrique de l’Est qui avait connu un  génocide. 

A cette occasion, M. Ouattara  s’était  rendu  au Mémorial du Génocide Rwandais de Kigali (capitale),   érigé en  la mémoire des victimes de la tragédie rwandaise de 1994. Ce local  accueille en son sein, les restes de plus de 250.000 personnes tuées  pendant cette crise.

Le Rwanda et le Qatar signent trois accords

Le Rwanda et le Qatar ont signé trois accords de coopération et de commerce, qui réaffirment la volonté des deux pays de renforcer et d’étendre leurs relations économiques et commerciales.Les accords ont été signés, jeudi soir à Doha, dans le cadre de la visite de deux jours du président rwandais Paul Kagamé au Qatar, en présence de l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani.

Il s’agit notamment d’un accord sur les services aériens, la promotion réciproque et la protection des investissements et d’un protocole d’accord sur la coopération économique, commerciale et technique.

Le Rwanda veut utiliser le sport pour la protection de l’environnement

Les responsables rwandais de la protection de l’environnement veulent promouvoir le tourisme intérieur en organisant une course à vélo sur 25 km le long du parc Akagera, dans l’est du pays, a appris l’APA jeudi de source fiable. L’évènement sportif intitulé « Rhino Velo Race 2018 » aura lieu le 8 décembre. Il a pour objectif de promouvoir une approche  communautaire de protection de l’environnement notamment des rhinocéros, l’une des cibles privilégiées des braconniers.

 Le parc national d’Akagera, qui couvre une superficie d’environ 1.085 kilomètres carrés, est situé à l’est du Rwanda, à la frontière avec la Tanzanie.

 En mai 2017, le Rwanda avait importé une vingtaine rhinocéros d’Afrique du Sud et les avait introduits dans le parc Akagera.

 Selon les derniers chiffres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’on estime aujourd’hui que moins de 4.900 rhinocéros noirs parcourent les plaines africaines.

 Les deux espèces de rhinocéros présents en Afrique (rhinocéros noirs et rhinocéros blancs) ont toutes deux augmenté en nombre ces dernières années grâce aux efforts de protection assez fructueux, notamment en Afrique du Sud.

Rwanda: prolongation du contrat de livraison des drones médicaux

Le gouvernement rwandais a prolongé le contrat avec la société américaine de robotique « Zipline », spécialisée dans la fabrication de drones destinés à la livraison de médicaments aux hôpitaux en cas d’urgence.Selon un communiqué officiel publié jeudi à Kigali, le gouvernement rwandais et Tyrol ont finalement convenu d’un contrat à long terme en vue de la fourniture des équipements médicaux de dernière génération.

En octobre 2016, le gouvernement rwandais avait signé un accord avec « Zipline » pour la construction d’une infrastructure pour la mise en place d’un système aérien sans pilote afin d’assurer un transport logistique efficace des fournitures médicales dans le pays.

Ce système utilise des drones à voilure fixe qui se rendent automatiquement dans des hôpitaux et des centres de santé éloignés situés à la campagne, où ils déposent de petits colis attachés à des parachutes sans avoir à atterrir aux points de livraison, avant de retourner au centre de distribution.

Selon les estimations officielles, les drones « Zipline » ont la capacité d’acheminer du sang vers 21 centres de santé dans les provinces du nord, du sud et de l’ouest du pays.

Rwanda: des ressortissants de cinq pays exemptés de visa

Les ressortissants de la Chine, de la Namibie, du Mozambique, de Saint-Kitts-et-Nevis et des Émirats arabes unis (EAU) sont exemptés de visa au Rwanda, a appris APA jeudi à Kigali.Cette mesure a été prise lors du conseil des ministres de mercredi en application d’accords d’exemption de visa liant ces pays au Rwanda, précise un communiqué gouvernemental.

Cette nouvelle décision intervient après que le régime de visas existant, qui en vigueur depuis janvier dernier, permettait aux citoyens de tous les pays d’obtenir leur visa d’entrée à leur arrivée sur le sol rwandais.

Par ailleurs, les étrangers résidents au Rwanda ont la possibilité d’utiliser des cartes d’identité de résident, notamment pour accéder aux portiques électroniques et aux systèmes automatisés de dédouanement des passagers de l’aéroport international de Kigali.

Avant cette nouvelle mesure, seuls les ressortissants des pays africains et ceux d’un nombre restreint de pays pouvaient obtenir un visa à leur arrivée dans le pays.

Léger réaménagement du gouvernement rwandais

Le président rwandais, Paul Kagamé a procédé, jeudi, à un léger remaniement ministériel concernant quelques portefeuilles stratégiques, dont les Affaires étrangères et l’Intérieur.« Ce nouveau remaniement vise à rendre le gouvernement plus structuré, plus efficace et davantage axé sur les services aux populations », a expliqué un communiqué officiel publié à Kigali.

Selon le texte, l’ancien ministre de la Santé, Richard Sezibera, est nommé au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, tandis qu’Anastase Shyaka se voit confier le ministère de l’Intérieur.

Shyaka a remplacé Francis Kaboneka qui est appelé à d’autres fonctions.

Germaine Kamayirese, précédemment ministre de l’Énergie a hérité du ministère en charge de la Gestion des situations d’urgence, tandis que Paula Ingabire, nouvelle femme membre du gouvernement, a été nommée ministre des TIC et de l’Innovation.

Soraya Hakuzumuremyi devient ministre du Commerce et de l’Industrie, tandis que l’ex-ministre du Genre et de la Planification familiale, Esperance Nyirasafari, a été redéployée au département des Sports et de la Culture.

Le major-général Albert Murasire est nommé ministre de la Défense. Il remplace à ce poste le général James Kabarebe.

L’ancienne ministre du Bureau du Président, Solina Nyirahabimana a été nommée ministre de la Parité et de la Planification familiale.

L’homme d’affaires chinois Jack Ma attendu au Rwanda

Le magnat des affaires et investisseur chinois, Jack Ma doit se rendre au Rwanda le 31 octobre pour rencontrer des investisseurs locaux et explorer les opportunités d’affaires dans différents domaines, a-t-on appris mardi du Conseil de développement du Rwanda (RDB).Le tourisme, le transfert d’argent via les téléphones mobiles et l’éducation entre autres sont les secteurs offrant des opportunités d’investissement, explique le RDB dans une note à la presse.

Cette visite sera la deuxième du genre de l’homme d’affaires au Rwanda, qu’il avait visité lors du sommet YouthConnekt Africa de juillet 2017.

Le milliardaire chinois a annoncé quatre projets novateurs, notamment la possibilité offerte à 200 jeunes entrepreneurs africains à travailler au siège d’Alibaba afin d’acquérir de l’expérience dans des domaines tels que le commerce électronique et l’intelligence artificielle.

Le deuxième projet de Jack Ma concerne les universités tandis que le troisième consistera à promouvoir et à soutenir les efforts de protection de l’environnement, notamment la lutte contre le braconnage des éléphants et autres animaux sauvages.

La Première Dame du Rwanda lauréate du prix africain de l’excellence

La Première Dame du Rwanda, Jeannette Kagamé a reçu le prix « African Women of Excellence Award (AWEA) » lors d’une cérémonie organisée en Afrique du Sud, en reconnaissance de ses efforts pour l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes, a appris APA dans un communiqué publié lundi à Kigali.Ce prix est une initiative de la Commission de l’Union africaine (CUA) et du Forum africain de la diaspora.

Depuis 2015, l’AWEA a honoré les pionniers, les femmes de valeurs et les défenseuses des droits de l’homme.

« Je voudrais vous exprimer ma sincère gratitude pour vos messages de soutien. Recevoir ce prix est un honneur et est source d’encouragement non seulement pour moi-même, mais aussi pour toutes les femmes pour continuer à lutter pour ce en quoi elles croient, pour le bénéfice de nos peuples », a dit Mme Kagamé citée par le communiqué.

Depuis 2005, une initiative locale baptisée « Imbuto Foundation » (Seeds) sous la direction de la Première dame rwandaise récompense chaque année les filles les plus performantes à tous les niveaux de l’éducation au Rwanda.

Vers plus de collaboration des acteurs de l’aviation africaine

Les acteurs de l’industrie aéronautique africaine réunis à Kigali se sont engagées, mardi, à renforcer les processus de prise de décision pour une meilleure collaboration aéroportuaire et à soutenir les initiatives visant à améliorer l’efficacité du transport aérien mondial.Les aéroports africains à l’inverse de ceux des autres continents accusent un retard en matière de collaboration, selon les experts de l’aviation africaine, soulignant que qu’un autre défi à relever est la forte implication des Etats dans la gestion des infrastructures aéroportuaires.

De fréquentes pénuries de kérosène sont également à déplorer dans certains aéroports africains.

La réunion de Kigali qui s’achève le 14 septembre 2018 vise la création d’une plate-forme unique des acteurs de l’aviation africaine, y compris les manutentionnaires, les compagnies aériennes, les aéroports et les régulateurs pour leur permettre de collaborer à travers un système réseautage.

Cinq Rwandais suspectés d’interférence judiciaire remis au TPIR

Les autorités rwandaises ont remis cinq personnes récemment arrêtées à Kigali au Procureur des Nations Unies, pour outrage et incitation à commettre un outrage au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a confirmé mardi une source proche du dossier.Il s’agit de Maximilien Turinabo, Anselme Nzabonimpa, Jean de Dieu Ndagijimana, Marie Rose Fatuma et Dick Prudence Munyeshuli.

Un communiqué publié à Kigali a indiqué que les mis en cause ont tous été arrêtés pour corruption et coercition en vue d’annuler les dépositions de témoins, dans une affaire concernant Augustin Ngirabatware, l’un des responsables du gouvernement rwandais avant et pendant le génocide.

Ngirabatware est ancien ministre de la Planification du gouvernement génocidaire, qui purge actuellement une peine de 30 ans d’emprisonnement prononcée par la Chambre d’appel du Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI).

Il avait été condamné en première instance à 35 ans par le TPIR.

Les cinq suspects, tous de nationalité rwandaise, ont été arrêtés sur la base d’un acte d’accusation émis par le procureur en chef du MICT, qui a repris les travaux du TPIR, a ajouté la source.

Le procureur de l’ONU a ordonné leur arrestation après avoir reçu des informations indiquant qu’elles interféraient avec l’administration de la justice.

Les mandats d’arrêt ont été délivrés par le juge du MICT le 24 août 2018.

Football/CAN 2019: la Côte d’Ivoire bat le Rwanda (2-1) et se relance dans le groupe H

Les Eléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés, dimanche, à Kigali face au Rwanda (2-1) en match comptant pour la 2ème journée du groupe H des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, prévue en 2019 au Cameroun.Ballottés en début de partie où les Ivoiriens ont  frôlé la correctionnelle sur un tir-lob de Yannick Mukounzi qui s’écrase  sur la barre transversale de Sylvain Gbohou (7è) et sur une perte de  balle de Serey Dié supplée in-extremis par Willifried Kanon, venu à  toute vapeur, pour contrer l’attaquant adverse qui s’apprêtait à battre  Sylvain Gbohouo (19è).

Passés ces moments  difficiles, les Ivoiriens sortent de leur torpeur pour assiéger le camp  rwandais. Mal inspirés à l’image de Nicolas Pépé, les Eléphants  n’arrivent pas à inquiéter l’arrière garde rwandaise.

Il  a fallu une énorme bourde du gardien rwandais pour voir Johnattan Kodia  ouvrir le score dans les derniers instincts de la première période. 

Sur  une passe en retrait d’un de ses partenaires, le gardien manque son  râteau sur Johnattan Kodia qui contre le cuir qui va mourir dans les  filets (1-0, 45è). C’est le score à la pause. 

A  la reprise, Max Gradel, le meilleur joueur ivoirien en première  mi-temps, conclut sa bonne prestation par une superbe reprise de volée  sur un centre de Serges Aurier pour inscrire le deuxième but ivoirien  (2-0, 47è).

Dès lors, les Rwandais se ruent sur  la défense ivoirienne sauvée à deux reprises par la barre transversale  (58è et 64è) alors que Sylvain Gbohouo peu rassurant dans les perches  était battu.

Les locaux multiplient les assauts  sur la cage de Gbohouo qui cédera sur une tête de Ndedé Kubaku qui  réduit le score (2-1,65è). Les Ivoiriens n’y sont plus. Ils tiennent le  score jusqu’au coup de sifflet final. La délivrance. 

Législatives rwandaises : Le FPR en tête (Résultats provisoires)

Le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) est en tête des élections législatives, selon les résultats provisoires rendus publics, mardi, par la Commission électorale nationale (NEC).Les Rwandais se sont rendus aux urnes lundi dernier pour élire les membres de la chambre basse du parlement.

La NEC a déclaré que les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que le FPR a remporté près de 70% des suffrages, dépassant de loin ses deux principaux rivaux, le Parti social-démocrate – PSD (9%) et le Parti libéral (8%).

Les candidats indépendants ont obtenu moins de 1% des voix.

La NEC déclare avoir reçu environ 70% des bulletins provenant des 3.051 bureaux de vote ouverts à travers le pays et dans la diaspora.

Chaque parti ou candidat indépendant doit obtenir au moins 5% du suffrage pour obtenir un siège au parlement.

Le tourisme a rapporté 438 millions de dollars au Rwanda

Le secteur rwandais du tourisme a généré 438 millions de dollars américains en 2017, contre 404 millions de dollars l’année précédente, selon le Conseil du développement du Rwanda (RDB) dans un nouveau rapport reçu mardi à APA.Cette hausse des recettes est due au fait que les autorités rwandaises ont révisé à la hausse l’objectif de recettes touristiques annuelles du pays, dans un délai d’un mois, après avoir augmenté le prix des permis de randonnée pour gorilles de montagne à 1.500 dollars pour tous les visiteurs.

Selon les projections officielles, les recettes touristiques devraient hausser davantage grâce aux efforts de promotion du tourisme, ainsi que les réunions, les incitations, les conférences, les événements et les stratégies d’expositions (MICE).

Dans le cadre de cette stratégie de promotion, le pays d’Afrique de l’Est a signé en mai 2018 le contrat de sponsoring et de promotion du tourisme au Rwanda avec le club de football anglais, Arsenal.

Depuis août 2018, le logo de l’office du tourisme « Visit Rwanda » est floqué sur la manche gauche des maillots de toutes les catégories d’équipes du Club.

La MICE est un segment important pour l’industrie du tourisme au Rwanda, ayant généré 64 millions de dollars en 2017, et devrait générer encore plus à l’industrie du tourisme cette année.

Le Rwanda possède des attractions touristiques tels que le Parc National des Volcans (Nord), les parcs nationaux d’Akagera (Est) et de Nyungwe (Sud), les musées, le lac Kivu (Ouest), l’observation des oiseaux, la culture, la marche sous la canopée et la randonnée du Congo Nile Trail.