USA : un étudiant sénégalais de 18 ans abattu par la police

Les éléments de la police ont abattu un jeune sénégalais de 18 ans, étudiant en 2è année de sciences aéronautiques, de cinq coups de feu aux USA.

Selon les informations publiées par le quotidien Les Echos, la police a achevé le nommé El Adji Sow de cinq à six coups de feu dans l’enceinte de son université. Les faits se produisent vendredi 10 décembre 2021 à Melbourne, au sud-est d’Orlando. Présenté comme étant en état de dépression, le jeune étudiant commet des violences physiques sur une femme. Puis il traverse le campus, se dirige vers le parking, se met à donner des coups de pieds aux véhicules. Puis l’étudiant se rend à Roberts Hall, brise une fenêtre. Il essaye d’entrer dans plusieurs dortoirs, raconte senenews.

Par la suite, il frappe un assistant résidentiel. Avec une paire de ciseaux, il se bat avec un de ses camarades. A l’arrivée de la police sur les lieux, le jeune sénégalais se rue vers l’un des policiers et lui donne un coup de pied. Les éléments des forces de l’ordre n’hésitent pas à répliquer par des coups de feu qui vont abréger le séjour de l’étudiant originaire du Sénégal sur la terre.

Sénégal : tensions entre employeur et salariés à l’usine chinoise Twiford Ceramics

Des Sénégalais employés Twiford Ceramics, usine chinoise de fabrication des carreaux de Sindia dénoncent des mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont soumis.

Les travailleurs de l’usine chinoise de fabrication des carreaux Twiford Ceramics sont en colère contre leur employeur au Sénégal. Un reportage deTV5Monde dévoile les maux qui minent la relation entre les Chinois et les Sénégalais au sein de cette entreprise inaugurée en 2020 par le président Macky Sall. Traitements proches de l’esclavage, contrats précaires, insécurité des travailleurs, licenciements abusifs sont quelques problèmes cités. Des épreuves qui ne coïncident pas avec l’objectif de départ. L’usine située dans la localité de Thiès devrait réduire le chômage en créant 1500 emplois directs.

En effet, Alioune Ndiaye, un ancien opérateur de l’usine témoigne que les employés ont 12h de travail sans pause. Les contrats à durée déterminée n’excèdent pas 6 mois. Ajouté à cela, ils consomment de l’eau non potable tandis que leurs supérieurs chinois boivent de l’eau minérale. En outre, des employés n’ont aucun équipement de protection contre les accidents. Pas de chaussure de sécurité, ni de gants, de casques, encore moins de lunette de protection. Fallou Mbaye, un autre ancien employé affirme avoir été licencié pour faute lourde. L’employeur lui a servi une lettre de licenciement 8 jours après qu’il a riposté aux attaques d’un Chinois.

Toutes choses qui ont amené les travailleurs à se constituer en syndicats. Après la saisine de l’inspecteur du travail, ils ont engagé des manifestations. Des négociations que s’en suivent n’aboutissent pas au consensus. 18 délégués des salariés écopent plutôt d’un licenciement, apprend la même source.

Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

Sénégal : 650 000 nouvelles cartes d’électeurs attendent preneurs

Au terme de la révision exceptionnelle des listes d’électeurs en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal, 650 000 nouvelles cartes électorales sont disponibles.

A mesure que la date des élections locales approche au Sénégal, les préparatifs avancent. Ce 08 décembre marque le début du retrait des cartes de vote. Selon SourceA, plus de 650 000 cartes d’électeurs sont disponibles. Ces outils qui confirment l’inscription sur une liste électorale attendent les titulaires pour le retrait.

Pour cette dernière révision, près de la moitié des cartes imprimées (300 000) appartiennent aux électeurs de la région de Dakar. L’autre moitié revient aux autres circonscriptions électorales.

Pour le retrait de ces pièces qui donnent accès au vote, trois groupes de personnes sont concernés. Les nouveaux inscrits sur les listes électorales ont la priorité. Puis viennent les électeurs dont les données électorales ont connu des changements. Le dernier groupe se compose des Sénégalais touchés par le dernier découpage administratif, précisent SourceA et senenews.

Locales 2022 : 3 112 candidatures enregistrées au Sénégal

Le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome donne les statistiques du dépôt de candidatures en vue des élections du 23 janvier 2022 au Sénégal.

Au total, les autorités compétentes ont reçu 3 112 candidatures pour les élections du 23 janvier 2022. Cependant, 72 décisions ont été  rendues, rejetant 38 candidatures et annulant 34 autres. Plus d’une dizaine de candidatures annulées se sont pourvus en cassation. 07 de ces pourvois concernent la seule région de Saint Louis. Ces pourvois sont portés par l’Agent judiciaire de l’Etat et  le ministre de l’Intérieur. Ainsi rapporte le journal Libération.

Dans un précédent article, Journal du Sénégal indique que la Cour suprême du Sénégal a confié le traitement de 11 recours introduits par les autorités administratives à une autre cour d’appel. En effet, les préfets et sous-préfets contestent la réhabilitation des listes des candidats de l’opposition pour les élections du 23 janvier 2022. Cette réhabilitation admise par arrêt de la cour d’appel fait l’objet de saisine de la juridiction de cassation en vue de l’annulation. Il s’agit de 11 recours  dont 07 de la région de Saint-Louis, 01 de la région de Matam et 01 de la région de Ziguinchor.

Sénégal : Lamine Dieng tire sa révérence

L’ancien coach des Lions de la Téranga (Sénégal), de Jaraaf de Dakar et de l’US Ouakam, Lamine Dieng quitte à jamais les stades ce mardi 07 décembre 2021 à l’âge de 71 ans.

Le Sénégal et  le monde sportif est en deuil. Lamine Dieng, encadreur de football bien connu au pays de la Téranga vient de rendre l’âme. Âgé de 71 ans au moment où il quitte définitivement la scène, le technicien laisse derrière lui une riche carrière.

Lamine Dieng  encadre l’équipe nationale de football du Sénégal à deux reprises. D’abord en de 1992 à 1993, puis en 1996. Bien avant  son arrivée à l’équipe nationale, le technicien trône à l’encadrement de plusieurs autres équipes ou clubs au pays des Lions. C’est le  cas de Us Gorée, As Douane, Us Ouakam, Niarry Tally,et le Jaraaf. L’expérience du technicien mène Jaraaf à la victoire de la coupe du Sénégal en 2010. Hors du pays, il a exercé comme coach du club marocain du Maghreb de Fès. Son décès survient  quatre jours après celui de Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial. 

Covid-19 au Sénégal : les trois cas positifs au variant Omicron déclarés guéris

C’est la déclaration Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal.

Sur les ondes de radio Rfm, la directrice de la Santé publique au ministère de la Santé et de l’Action sociale assure. « Je peux vous dire que tous les trois cas Omicron enregistrés sont déjà guéris. Les deux ne présentaient même pas de signes. Ces personnes ont été testées négatives alors qu’elles sortaient du pays », affirme Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye qui est aussi présidente du Comité national de gestion des épidémies (Cnge). Pourtant, le communiqué de l’Iressef indique le premier cas placé en quarantaine présentait un symptôme le 04 décembre.

L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) et le Centre Pasteur du Sénégal ont annoncé dimanche la présence de trois cas du variant Omicron. Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région.

Le 2è est un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région. Le 3è cas est une femme de 29 ans.  Elle se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Austral. Ainsi ont annoncé les laboratoires.

Suite à l’annonce des deux laboratoires, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a dénoncé le non-respect de la stratégie de communication du Sénégal.  Deux jours  après ce recadrage, les autorités annoncent la guérison des trois cas.

Covid-19 : trois premiers cas du variant Omicron détectés au Sénégal

Le Sénégal détecte ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus. Il s’agit des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d’Afrique. La révélation est des laboratoires de recherche à Dakar.

Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans venu au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région, a indiqué un communiqué publié samedi soir par l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).

L’homme avait été vacciné le 13 avril avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer, selon l’institut. « Il a séjourné à Dakar dans un hôtel et a participé à une manifestation qui a regroupé près de 300 personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s’est déroulée du 24 au 25 novembre », a ajouté le communiqué.

L’institut de recherche précise que le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre spécialisé. « A la date du samedi 4 décembre, il ne présente aucun symptôme », précise la même source.
De son côté, l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué dimanche avoir identifié deux autres cas d’infection au variant Omicron.
« Il s’agit d’un homme de 28 ans ayant séjourné à Scat Urbam, prélevé le 23 novembre 2021 et en partance pour un pays de la sous-région, ainsi que d’une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de la place, testée positive le 01 décembre 2021 dont la destination était l’Afrique Australe », a annoncé un communiqué de l’Institut Pasteur.

L’annonce de cette nouvelle par le Centre pasteur et l’Institut Iressef  au Sénégalais n’arrange pas le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Diouf Sarr recadre ces deux structures qui ont annoncé la nouvelle de façon précipitée.  Le quotidien Source A informe à propos que les autorités sanitaires ont exigé des laboratoires le respect de la stratégie de la communication du pays.

Le Sénégal est le quatrième pays de l’Afrique de l’Ouest à détecter ce nouveau variant sur son sol. Avant le pays de la Teranga, le Nigeria, le Ghana et le Botswana ont annoncé leurs premiers cas de ce variant découvert fin novembre en Afrique du Sud.

 

Transporteurs du Sénégal : « Que l’Etat fasse tout pour respecter ses engagements »

Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) donne un mois à l’Etat pour tenir ses engagements. Cette pression vient à l’issue des trois jours de grève et de la rencontre avec la partie étatique.

Après trois jours de grève et à l’issue de la concertation avec l’Etat, les transporteurs du Sénégal sont insatisfaits. Lors d’un point de presse qu’ils tiennent, les responsables du Snnttrs réitèrent leurs exigences. « Que l’Etat du Sénégal fasse tout pour respecter ses engagements vis-à-vis du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal. Car son préavis de grève est toujours d’actualité », ont-ils rappelé.

Cette rencontre avec la presse a lieu à la gare interurbaine « Les Baux maraîchers » de Pikine. A l’occasion, Alassane Ndoye, secrétaire général du syndicat donne la raison du désagrément du secteur.

En effet, « sur les 10 points de notre plateforme revendicative, un seul point relatif au décret du président sur les contrôles a été discuté. Et l’Etat nous a demandé de différer les autres points d’ici 01 mois. Une chose que nous avons acceptée par respect aux Sénégalais qui ont souffert durant ces derniers jours. Mais nous tenons à témoin l’opinion publique pour lui dire que si d’ici un mois l’Etat n’honore pas ses engagements, nous n’hésiterons pas à aller en grève », promettent les syndicalistes.

Ainsi donc, bien qu’étant satisfaits de la mobilisation et de la solidarité du secteur, les transporteurs sont déçus de l’Etat. L’institution a pris en compte la seule réclamation portant sur les tracasseries routières. Pour cela, « Le cadre est debout et mobilisé pour la défense des intérêts de ce secteur », martèle Alassane Ndoye.

Sénégal : Lamine Diack a rendu l’âme

Lamine Diack, ancien patron de l’athlétisme mondial condamné l’an dernier pour corruption, est mort vendredi 3 décembre à son domicile au Sénégal, a déclaré son fils. Lamine Diack a dirigé la Fédération internationale d’athlétisme entre 1999 et 2015.

Diack était retourné au Sénégal en mai, pour la première fois depuis sa mise en examen en 2015. Il avait été retenu en France pendant des années en raison d’une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie.

Condamné en septembre 2020

Il avait été condamné le 16 septembre 2020 à Paris, notamment pour avoir caché des cas de dopage en Russie ou retardé des sanctions contre des athlètes russes dopés en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring et de diffusion avec la Russie. Son fils Papa Massata, ex-conseiller marketing de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (ou IAAF, pour International Association of Athletics Federations, en anglais), a lui aussi été jugé à Paris pour corruption et blanchiment en bande organisée dans cette affaire.

Le clan Diack était accusé d’avoir retardé des sanctions disciplinaires contre des athlètes russes soupçonnés de dopage en échange du renouvellement des contrats de sponsoring et de diffusion télévisuelle en vue des Mondiaux 2013 à Moscou et de fonds du pouvoir russe pour financer l’opposition au sortant Abdoulaye Wade lors de la présidentielle 2012 au Sénégal, remportée par Macky Sall.

JO de Rio, de Tokyo et des Mondiaux d’athlétisme 2017

Sa mise en examen dans une autre affaire, encore non jugée, l’avait empêché de rentrer au Sénégal. Il s’était vu confisquer son passeport dans le cadre du contrôle judiciaire imposé par les juges.

Dans ce second dossier, M. Diack avait été mis en examen le 27 mars 2019, toujours pour corruption, dans le cadre des attributions des JO 2016 à Rio et 2020 à Tokyo, mais aussi dans les processus d’attribution des Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat.

La juge chargée des investigations avait, avant son retour au Sénégal en mai, levé son interdiction de quitter le territoire français contre le versement d’une caution de 500 000 euros correspondant à l’amende encourue, et à condition qu’il continue de répondre aux convocations judiciaires.

Un club de football sénégalais réputé, le Jaraaf de Dakar (1re Division), a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution. M. Diack a été à deux reprises président du Jaraaf, dans les années 1970 et 2000.

Sauteur en longueur sous le maillot de l’équipe de France, puis joueur de football – sa passion – et directeur technique national de l’équipe du Sénégal après l’indépendance, en 1960 (entre 1964 et 1968), Lamine Diack a été maire de Dakar de 1978 à 1980 et député à l’Assemblée nationale du Sénégal de 1978 à 1993.