Le projet de révision de la Constitution à la Une des quotidiens sénégalais

Le projet de révision constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre focalise ce jeudi les quotidiens sénégalais, quelques heures après que le Conseil des ministres réuni sous la présidence du chef de l’Etat a adopté ledit projet et retenu de le soumettre à l’Assemblée nationale pour qu’elle en fasse autant.« Le Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat a examiné et adopté, hier, le projet de loi portant modification de la Constitution. Une réforme qui, si elle est votée par l’Assemblée nationale, va consacrer un réaménagement majeur du pouvoir exécutif, avec la suppression de la Primature », écrit le quotidien national Le Soleil qui revient à sa page 4 sur « L’esprit et la lettre (de la) réforme ».

Avec l’adoption par le Conseil des ministres du projet de révision de la Constitution, SudQuotidien estime que « Macky acte sa Fast-track » là où L’Observateur voit un « Macky dans l’urgence ».

En effet, soulignent nos confrères de L’Observateur, « Après l’annonce de la suppression du poste de Premier ministre, le président de la République, Macky Sall, ne veut pas perdre de temps pour mettre en œuvre ses réformes. Mais, dans un souci d’aller très vite, l’on nous confie que le projet de loi portant modification de la Constitution risque d’aller en procédure d’urgence ».

Sous le titre « Macky resserre la vis », L’AS revient sur les autres décisions majeures à l’issue du Conseil des ministres d’hier et informe à sa page 3 que « (…) le président de la République a pris des mesures phares dans le sens de la réduction du train de vie de l’Etat. En plus de réduire les dépenses publiques, Macky Sall veut plus de lisibilité dans la gestion du patrimoine bâti de l’Etat et les charges locatives, ainsi que les conditions d’attribution des véhicules administratifs, des passeports diplomatiques, entre autres ».

Toutes choses qui font dire à WalfQuotidien que « Macky tape dans les privilèges » des agents de l’Etat. A travers ces réformes, le Quotidien soutient, quant à lui, que « Le président veut (tout simplement) rationaliser les dépenses de l’Administration ».

Sur un tout autre sujet, le journal Enquête revient sur le contrat d’affermage de l’eau et parle d’un « Mortal Kombat » dans le litige qui oppose la Sénégalaise des eaux (SDE), responsable actuellement de la distribution de l’eau au Sénégal, et l’entreprise Suez à qui ce marché a été attribué.

Dans ses colonnes, le journal signale qu’« En pleine tempête, Mansour Faye (ancien ministre de l’hydraulique) a filé l’eau chaude à son successeur Serigne Mbaye Thiam qui va devoir trancher le recours gracieux annoncé par la Sénégalaise des eaux ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour aux matchs de quarts de finale de la Ligue européenne des champions joués la veille et il arbore cette titraille : « C1 :1/4 de finale retour – Liverpool foudroie Porto, Tottenham sort City – Les Reds lancent un signal fort au Barça ».

Le sommet ouest-africain sur le financement des femmes entrepreneures à la Une des journaux ivoiriens

L’ouverture à Abidjan du premier sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, en présence de Ivanka Trump, la conseillère spéciale du président des Etats-Unis et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Sommet ouest-africain sur le financement des femmes entrepreneures : les Etats-Unis et des multinationales décaissent plus d’un milliard de F CFA pour les femmes dans la cacao culture », informe Fraternité Matin.

« La déclaration d’Abidjan produira des effets à moyen et long terme », a fait remarquer Mme Dominique Ouattara à l’ouverture du sommet d’Abidjan, rapporte ensuite le quotidien d’Etat. Ce qui convainc le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan à dire toujours en Une de ce journal, que « l’Afrique du 21è siècle doit être féminine ».

En marge du sommet, la fille et conseillère spéciale du président américain, Ivanka Trump s’est rendue à Adzopé où elle a communié avec les femmes, complète le confrère à côté de Le Jour Plus qui annonce un montant important pour le financement des projets des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire.

 Ivanka Trump félicite Dominique Ouattara pour son engagement pour la cause des femmes, relève à son tour L’intelligent d’Abidjan, quand Le Patriote pense que cette visite de la fille du président Donald Trump en Côte d’Ivoire dans le cadre du tout 1er forum ouest-africain sur la femme est « une autre preuve d’un pays qui compte ».

La politique occupe également une bonne place à la Une des journaux ivoiriens. Le Jour Plus ouvre le ballet avec une riposte contre l’ancien ministre et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Emile Constant Bombet, qui serait « le bourreau devenu donneur de leçons ».

A ce propos, ce journal explique tout sur les graves faits qui rattrapent l’ex-chantre de « l’ivoirité ». « Un parti politique c’est le combat (…) Battons-nous pour aller de l’avant. N’envions pas les autres», répond M. Bombet en Une de Le Nouveau Réveil.                          

De son côté, LG Infos parle de « fortes pressions internationales sur Ouattara» avant la présidentielle de 2020, là où sur le même sujet Le Quotidien d’Abidjan s’intéresse au camp Soro qui se dit intransigeant sur l’alternance politique en 2020.

« Nous allons contraindre le régime à accepter des élections libres », rapporte à ce sujet ce journal en attribuant ces propos à des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Traduit en justice en France, Affi remporte la bataille du logo du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), jubile pour sa part Notre Voie. Ce qui fait dire à Soir Info que le président statutaire du FPI, Affi N’Guessan remporte une importante victoire.

Les quotidiens burkinabè à fond sur la grève des agents de santé

Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce jeudi, commentent largement la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Synthsa), entamée la veille sur toute l’étendue du territoire.«Grève du SYNTSHA : Des mesures pour stopper l’hémorragie», affiche L’Observateur Paalga qui relate que les hôpitaux publics tournent depuis hier au ralenti en raison d’un mouvement de grève de 48 heures.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè  précise que le mouvement est lancé par le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Synthsa) qui exige l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 13 mars 2017.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que, suite à la grève du Synthsa, «des malades se tordent de douleur à Ouagadougou» et que «des patients cherchent soignants à Dédougou».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il informe que «le mot d’ordre est suivi à Bobo-Dioulasso» et «la mobilisation est aussi forte dans le Kénédougou (Ouest)».

Le journal privé Le Pays mentionne qu’à Bobo-Dioulasso, «le syndicat n’a pas prévu de service minimum».

Pendant ce temps, le quotidien public Sidwaya met en exergue «le service minimum assuré à Yalgado», rapportant que le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Robert Karama a effectué une visite au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) dans la matinée du mercredi 17 avril 2019.

Le même journal, toujours dans le domaine de la santé, renseigne que concernant la couverture sanitaire du pays, un Centre hospitalier régional (CHR) verra le jour à Manga (capitale de la région du Centre-sud) dans 18 mois.

A ce propos, le confrère évoque une décision prise, hier mercredi, en conseil des ministres.

Marché financier de l’Uemoa : le Bénin cherche 150 milliards F CFA

Le Bénin, à travers l’émission ce jeudi d’un titre d’emprunts de 30 milliards F CFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), souhaite disposer de 150 milliards F CFA au terme de ses opérations financières qui prendront fin en juin 2019.Selon le calendrier d’émission des emprunts de l’Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA-TITRES, cette première émission du second trimestre 2019 d’Obligations Assimilables du Trésor sera lancée pour un montant de 30 milliards F CFA.

Le Bénin va ensuite solliciter, le 2 mai prochain, 25 milliards FCFA en Bon Assimilables du Trésor auprès des investisseurs. Enfin, il va viser, le 16 mai, 20 milliards F CFA en Obligations Assimilables du Trésor.

En outre, le Bénin par l’intermédiaire de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, va émettre le 13 juin prochain, un Bon Assimilable du Trésor de 25 milliards F CFA et le 27 juin une Obligation Assimilable du Trésor d’un montant de 50 milliards F CFA.

Bolloré veut construire 20 salles de cinéma en Afrique

Le Groupe Bolloré a l’ambition de construire en Afrique, à travers sa filiale Vivendi, spécialiste de la production de films et de musique, 20 salles de cinéma dénommées « Canal Olympia » afin d’instaurer un réseau du 7ème art et de spectacle, a annoncé Philippe Labonne, le Directeur général Afrique du groupe français.Il s’exprimait lors de l’inauguration, mercredi à Brazzaville, de sa première salle de cinéma et de spectacle « Canal Olympia ». D’une capacité de 300 places, l’infrastructure a été construite en plein cœur de l’arrondissement 3 Poto-Poto à Brazzaville.

« Après Brazzaville, le groupe Bolloré projette de construire d’autres salles de cinéma et de spectacle à Pointe-Noire (sud-Congo) et à Oyo (nord-Congo). Le groupe ambitionne de déployer une vingtaine de salles en Afrique et le rythme de ce déploiement va s’adapter au succès de ces salles », a indiqué M. Labonne.

Pour sa part, le ministre congolais de la Culture, Dieudonné Moyongo s’est réjoui de l’initiative du Groupe Bolloré qui, a-t-il dit, « va permettre aux Congolais de renouer avec les salles de cinéma plus de trois décennies après leur fermeture ».

Plusieurs membres du gouvernement congolais et des experts en spectacle ont assisté à la cérémonie d’inauguration de cette première salle de cinéma dit « écoresponsable ». En effet, elle est équipée de batteries Blue Solutions alimentées par 400 panneaux solaires.

Agriculture, enseignement et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Salon international de l’agriculture de Meknès, le débat sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, les enjeux de la réhabilitation des médinas, l’approvisionnement du marché local à l’approche du mois de Ramadan et la réforme de la fonction publique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la ville de Meknès vibre au rythme de l’agriculture. Les acteurs du secteur et le grand public sont venus nombreux découvrir les nouveautés de la 14ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).

L’inauguration princière de la plus grande ferme du Maroc et de l’Afrique démontre clairement l’importance stratégique que revêt l’agriculture en tant que vecteur de richesse et de croissance. Un rôle qui a été consolidé tout au long de ces dernières années grâce, notamment, aux attributions du Plan Maroc Vert, une stratégie inclusive et intégrée ayant permis d’instaurer un nouvel ordre agraire au Maroc. Cette 14ème édition du SIAM a un goût particulier dans la mesure où elle coïncide avec la fin du 1er acte du Plan Maroc Vert et l’élaboration d’une nouvelle vision agricole.

+L’Economiste aborde la polémique sur la langue d’enseignement des matières scientifiques. Alors que des générations ont été perdues et que le pays prend un retard incommensurable en matière de développement, les élites au pouvoir en sont encore à tergiverser sur la langue d’enseignement. Non en arabe, non en français…jusqu’à en diaboliser les langues étrangères, relève la publication.

Des générations auraient pu être sauvées de la bipolarité du système de l’enseignement, tantôt en arabe, tantôt en français, regrette-t-il, mettant en garde contre les conséquences de l’échec du système éducatif, dont la facture a coûté cher au Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de réhabilitation des médinas. Des médinas comme celles de Fès, Meknès, Rabat Casablanca et Marrakech sont le capital immatériel inestimable du Maroc et de ses 14 siècles d’histoire. Elles constituent des archives vivantes de l’évolution à travers les âges de la société et la civilisation marocaines, estime le quotidien.

Laisser dépérir nos médinas, nos édifices historiques quel que soit leur âge, c’est commettre l’acte irréversible d’effacer notre mémoire, avertit-il.

+Les Inspiration Eco+ rapporte le gouvernement est d’ores et déjà au four et au moulin à l’approche du mois de Ramadan. Le quotidien indique ainsi qu’une réunion a été présidée hier par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Nouredine Boutayeb, en présence des représentants des ministères concernés et des chefs de division des affaires économiques et de coordination dans les différentes préfectures et provinces du royaume, pour faire le suivi de la situation de l’approvisionnement du marché national et des prix, en particulier pour les produits à forte demande pendant le mois de ramadan.

Il s’agissait surtout de s’entretenir des moyens à mettre en œuvre pour orienter les interventions des services et commissions chargés du contrôle et de la protection du consommateur, en vue d’élaborer des mécanismes de suivi et de coordination entre les diverses administrations et instances concernées au niveau central et territorial.

+Al Akhbar+ souligne que le fonctionnaire au Maroc est imprégné d’une sensation de justice quand il est traité de la même manière que ses collègues. Dans le cas contraire, c’est un sentiment d’infériorité qui le submerge et le rend nonchalant jusqu’à réduire sa fonction à une source de revenu sans ambition, ni conscience professionnelle.

Autant dire qu’il est temps de procéder à des réformes fondamentales dans le système de rémunération des fonctionnaires. Des réformes qui mettront fin aux graves dysfonctionnements accumulés depuis des décennies et qui ont divisé les fonctionnaires en deux catégories: les chanceux et les malheureux. Il n’existe pas d’autre alternative que celle d’une révision globale qui instaure une philosophie de justice salariale basée sur la motivation. Celle-là même qui fait que le fonctionnaire est traité sur le même pied d’égalité dans tous les secteurs publics, sans aucune distinction, relève la publication.

Il est clair que le gouvernement doit en finir avec le système de rémunération selon les échelles et les échelons.

Cameroun : le barrage de Memve’ele livre ses premiers 80 MW

Quelque 80 Mégawatts (MW) provenant du barrage hydroélectrique de Memve’ele dans la région du Sud ont été injectés dans le Réseau interconnecté Sud (RIS), a appris APA mercredi auprès du ministère de l’Eau et de l’Energie et de la Société Energy of Cameroon (ENEO) chargée de la production de l’électricité dans le pays.Cette offre fait partie des premières productions de ce barrage hydroélectrique d’une puissance de 211 MW.

« Il y a une ligne de 90 KV qui va d’Ebolowa à Mbalmayo. On va donc fournir 80 MW qui vont partir de Memve’ele au poste de Djop et transiter jusqu’à Mbalmayo. Ensuite, ENEO va envoyer dans les ménages », ont expliqué des ingénieurs chargés de l’exploitation de cette infrastructure.

Cette entrée en production permet d’améliorer l’offre en énergie électrique des ménages, et la réduction, de manière considérable, des coupures.

Le transport de cette énergie fait partie des premières réalisations de la Société nationale de transport d’électricité (SONATREL) qui a « joué un rôle déterminant dans la réussite de cette opération » a-t-on indiqué.

Avec une capacité totale installée de 1400 MW environ, l’offre en énergie électrique est encore en deçà de la demande, estimée à près de 2000 MW d’après des estimations du ministère de l’Eau et de l’Energie alors que selon la Banque mondiale (BM), 62% de Camerounais ont accès à l’électricité.

Marrakech : Le Maroc appelle au renforcement de l’échange des expériences entre les Etats africains

La Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Mme Nezha El Ouafi, a appelé, mercredi à Marrakech, au renforcement et à l’encouragement de l’échange des expériences entre les Etats africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud ou tripartite en vue d’aller de l’avant sur la voie du développement durable.Intervenant à l’ouverture des travaux de la 5ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, Mme El Ouafi a également plaidé à « faire des Objectifs du Développement durable (ODD) le fil conducteur de nos politiques nationales et régionales pour réaliser l’équilibre entre les dimensions économique, sociale et environnementale ».

La ministre a, en outre, affirmé que le FRADD s’inscrit dans le cadre de la recherche des meilleurs moyens susceptibles de garantir une mise en oeuvre optimale du nouvel Agenda onusien pour le développement durable (2015-2030) et de ses 17 ODD.

Elle a, dans ce sens, passé en revue les efforts et actions menés par le Royaume en la matière qui permettront d’atteindre un taux important de réalisation des ODD de l’Agenda 2030 et ce, à travers l’accélération de la mise à niveau des cadres juridique et institutionnel.

Et de poursuivre que sur les plans législatif et juridique, la Constitution de 2011 a consacré le droit au développement durable et à un environnement sain pour chaque citoyen et citoyenne, ajoutant qu’il a été procédé à l’adoption de la loi-cadre sur l’environnement et le développement durable, qui a balisé la voie à la mise en place par le Royaume de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) 2030.

Sur le plan économique, le Maroc a opté pour la transition vers l’économie verte à l’horizon 2030 dans tous les secteurs, y compris celui de l’énergie, en se fixant l’objectif d’atteindre 52% de la production d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2030, a-t-elle rappelé, notant que la dimension sociale du développement durable a porté sur l’appui de l’Initiative Nationale pour le Développement humain (IDNH), la réduction des disparités sociales, la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et sur la généralisation de l’enseignement et de la santé pour tous.

Concernant le volet écologique, Mme El Ouafi a précisé que le Royaume a mobilisé des enveloppes budgétaires conséquentes pour la mise en exécution d’une série de programmes prioritaires, notamment le Programme National d’Assainissement Liquide, le Programme National des Déchets Ménagers, le Programme National de Prévention de la Pollution Industrielle et le Programme national pour l’amélioration de la qualité de l’air.

Co-organisée par le Royaume du Maroc et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique-CEA, la 5è session du FRADD, placée sous le thème « Donner des moyens d’action aux populations et assurer l’inclusion et l’égalité », connaît la participation de plusieurs ministres et de hauts responsables africains en charge de l’environnement et du développement durable.

Cet événement continental africain, qui se poursuivra jusqu’au 18 avril, réunit également des décideurs et des experts représentant des gouvernements et des organisations intergouvernementales, le secteur privé et la société civile.

Ce Forum a pour but d’évaluer les progrès accomplis, d’échanger les expériences dans le domaine du développement durable en Afrique et de formuler des recommandations visant à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au niveau régional.

La 5ème session du Forum intervient aussi dans un contexte particulier marqué par la nécessité d’agir rapidement pour maîtriser les conséquences du réchauffement climatique, en le limitant à un seuil ne dépassant pas 1.5°C selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Elle constitue également une étape clé dans le processus de préparation du Continent africain au Forum Politique de Haut niveau de 2019, qui se tiendra du 9 au 18 juillet prochain à New York, sous les auspices du Conseil Economique et Social de l’ONU, et constituera une occasion pour les participants de discuter, à l’échelle régionale, des objectifs de développement durable et des objectifs correspondants de l’Agenda 2063 (la qualité de l’éducation, la réduction des inégalités, le travail décent et la croissance économique inclusive, l’action climatique, la paix, la justice et le renforcement des institutions et les moyens de mise en œuvre et partenariat pour le développement durable).

Pour rappel, le Maroc a été élu président du Forum régional africain sur le développement durable. Dans ce cadre, le Royaume aura la responsabilité de présenter les recommandations issues de cette session au Forum Politique de Haut niveau en juillet prochain.

Le nouveau bureau élu est composé de l’Angola en tant que 1er vice-président, du Tchad, 2ème vice-président, de l’Ouganda, 3ème vice-président et de la Guinée en tant que rapporteur.

Parallèlement aux sessions formelles qui se dérouleront en plénières et en travaux de groupe, des événements seront organisés dans l’objectif de partager les expériences en matière de développement durable au niveau régional.

Dans ce cadre, le Maroc organise sept événements, notamment en relation avec les thématiques des énergies renouvelables, la coopération Sud-Sud, la Stratégie Nationale de Développement Durable et celle relative à l’Adaptation au changement climatique.

Egypte : Les amendements constitutionnels ouvrent la voie au président Al-Sissi de rester au pouvoir jusqu’en 2030

La Chambre des représentants égyptienne a approuvé les amendements constitutionnels proposés par un certain nombre qui ouvre la voie devant le président Abdelfattah Al-Sissi pour rester au pouvoir jusqu’en 2030.Par Mohamed Fayed

Introduite en février au sein de l’Assemblée, cette réforme doit être soumise à l’approbation populaire, lors d’un référendum. Ses détracteurs, qui y voient un nouveau pas vers la consolidation de l’autoritarisme, huit ans après la révolution du 25 janvier 2011, se font peu d’illusion sur l’issue du scrutin. Ils dénoncent l’absence de débat alors que la campagne en faveur du « oui » bat son plein dans les médias et dans les rues de la capitale.

A la fin du vote sur la réforme constitutionnelle, le Président de la Chambre des représentants égyptienne  a souligné que le passage de l’Egypte de l’étape de  la consolidation des piliers de l’Etat, de la construction de ses institutions, du développement global et durable, et de la réforme législative, économique et sociale, n’a pas été par hasard ou un coup de chance.

Et de poursuivre que les amendements constitutionnels proposés n’ont pas affecté la chapitre relatif aux composantes de l’Etat ou celui des aspects de la vie sociale, culturelle et économique, ni le chapitre relatif aux droits, aux libertés et aux devoirs, mais ils ont porté sur le régime politique, estimant que ces modifications ne sont pas sans gains sociaux et politiques et auront, sans nul doute, des impacts positifs les performances économiques du pays.

Le Président de la Chambre des représentants a indiqué que les amendements prévoient l’extension du mandat présidentiel de quatre à six ans.

D’autres amendements constitutionnels accroissent le contrôle du pouvoir judiciaire par l’exécutif et institutionnalisent le rôle politique de l’armée, érigée en gardienne de « la Constitution, la démocratie, la cohésion fondamentale du pays et sa nature civile ».

Les tribunaux militaires voient leur juridiction étendue en matière civile. Cette réforme rétablit également une vice-présidence et le sénat, et assure un quota de 25 % de femmes à l’Assemblée et une représentation adéquate pour les travailleurs, les paysans, les jeunes et les personnes avec des besoins spécifiques.

Des voix de l’opposition ont rejeté en bloc les amendements constitutionnels nouvellement introduits et appelé à voter contre ce nouveau texte.

En revanche, il y a un grand nombre de députés et de partis politiques qui soutiennent ces amendements permettant au président égyptienne de se maintenir au pouvoir jusu’en 2030.

Les analystes considèrent que les amendements jouissent de la bénédiction du président américain, Donald Trump et partant ils seront validés sans pression extérieure sur le régime égyptien.

Pour rappel, le référendum populaire sur les nouveaux amendements est prévu pour le 22 avril et durera trois jours.

Sénégal : baisse de 0,6% des prix à la consommation en mars

Les prix à la consommation au Sénégal ont enregistré une baisse de 0,6% au mois de mars 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, l’évolution relevée s’est produite sous l’effet d’une baisse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de communication et des articles d’habillement et chaussures.

Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont ainsi reculé de 1,8% du fait principalement de la chute des prix des poissons frais (moins 7,0%), des légumes frais en fruits ou racines (moins 5,8%), des légumes secs et oléagineux (moins 4,1%) et des autres fruits frais (moins 3,7%).

« L’amélioration de l’offre en poissons et légumes frais est à l’origine de la baisse des prix observée », souligne l’ANSD. Toutefois, la hausse des prix des autres produits frais de mer ou de fleuve (plus 6,5%), de la viande de mouton (plus 1,8%), des tubercules et plantains (plus 1,5%), ainsi que des céréales non transformées (plus 0,6%), a amoindri la tendance baissière de l’indice des prix de la fonction au cours du mois sous revue.

Quant aux prix des services de communication, ils ont diminué de 0,7%, en raison d’un repli de ceux de la communication téléphonique (moins 0,8%), ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie (moins 0,8%).

De leur côté, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont fléchi de 0,4%, sous l’effet essentiellement d’une diminution de ceux des vêtements de dessus hommes (moins 2,3%) et des autres articles vestimentaires et accessoires d’habillement (moins 1,4%).

Concernant les prix des services de l’enseignement, de transports et de loisirs et culture, ils sont demeurés stables au cours de la période sous revue. Par contre, ceux des biens et services divers ont progressé de 0,1%, sous l’effet d’une augmentation des prix des produits pour soins corporels (plus 0,2%).

Les prix des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles ont aussi progressé de 0,1% à cause d’une accélération des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (plus 0,6%).

De même, les meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ont enregistré une augmentation de 0,1% de leurs prix au mois de mars 2019.

De leur côté, les prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants ont augmenté de 0,2%, en liaison particulièrement avec la hausse de ceux des tabacs et stupéfiants (plus 0,3%).

Le relèvement de 0,6% des prix des services de restaurants et hôtels est lié, selon l’ANSD, à celui des prix des services de restaurants, cafés et établissements similaires (plus 0,6%), ainsi que des hôtels et autres services d’hébergement (plus 0,2%).

Concernant les services de santé, leur renchérissement de 1,5% est expliqué principalement par celui des médicaments traditionnels (plus 8,3%), des services de laboratoires et de radiologie (plus 7,0%), et des services des auxiliaires médicaux (plus 3,2%).

L’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergie) est restée stable en rythme mensuel. Quant aux prix des produits locaux, ils ont diminué de 0,8% tandis que ceux des produits importés se sont bonifiés de 0,1%.

En variation annuelle, les prix à la consommation au Sénégal ont augmenté de 0,9%.

Le paludisme constitue 33% des motifs de consultations en Côte d’Ivoire

Le paludisme qui constitue 33% des motifs des consultations en Côte d’Ivoire est au centre d’un colloque ouvert, mercredi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Selon Pr Moussa Soro, Directeur de cabinet adjoint du ministère de la santé et de l’hygiène publique,  la lutte contre le paludisme « est devenue une priorité nationale depuis 2012 » si bien que « le gouvernement a consenti beaucoup d’efforts ».

Il a encouragé les praticiens à exhorter au maximum   « les populations à l’utilisation des moustiquaires,  à l’assainissement  du cadre  de vie » tout en rappelant que «  toute prescription doit être précédée  par une consultation ».

 « En Côte d’Ivoire, de nombreux organismes et institutions interviennent dans la lutte vectorielle, la prise en charge des patients », a salué Pr Soro regrettant que « ces efforts restent méconnus des décideurs ».

Saluant la tenue de ce colloque sur cette maladie qui constitue « 33 % des motifs de consultations dans nos structures  de santé publique », le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique a fait remarquer que « ces échanges (le colloque) permettent d’informer les populations  et les décideurs sur les avancées ».

 Le Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Antoine  Méa Tanoh, pour sa part,  a précisé que la Côte d’Ivoire enregistre des avancées dans l’élimination de cette maladie.

« L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclassé en 2017, la Côte d’Ivoire  de la liste des 15 premiers pays pourvoyeurs des 80% des cas de paludisme dans le monde », s’est-il félicité.

 Par ailleurs,  le  Coordonnateur-programme a précisé face aux acteurs de la santé que « le diagnostic du paludisme est gratuit, le traitement simple est gratuit ».

 Ce 5ème colloque qui se tient durant 48 heures sous le thème « élimination du paludisme en Côte d’Ivoire : avancées et défis» est une occasion pour, tous les acteurs de présenter des travaux de recherche.

Ces travaux sont initiés en prélude de la  commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébré tous les 25 avril.

L’OMS a dénombré quelque 219 millions de cas de paludisme dans le monde en 2017 contre 239 millions en 2010. Son objectif est de baisser de 40% l’incidence de la mortalité  associée au paludisme d’ici 2020.

Ghana: 14.000 éléments de la police mobilisés pendant les fêtes de Pâques

La police ghanéenne a annoncé le déploiement de 14.000 de ses éléments à travers le pays à partir de jeudi dans le cadre des mesures visant à assurer la sécurité du public pendant les fêtes de Pâques prévues ce week-end, a appris APA mercredi de sources officielles.Selon le commissaire de police George Alex Mensah, directeur général des opérations de police, les éléments sélectionnés proviennent de diverses unités, dont la « Special Weapon and Tactics » et la Force d’intervention rapide. Ils seront déployés dans des zones sensibles comme les plages, les églises, les restaurants et autres lieux publics.

Mensah a ajouté qu’environ 500 éléments seront affectés à Kwahu, dans l’est du Ghana, où se déroulera le festival de parapente.

Un grand nombre d’étrangers venus d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni, des États-Unis et d’autres pays européens participent à ce festival.

Ouverture à Abidjan du 1er Sommet ouest-africain sur le financement des femmes

Le premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, s’est ouvert mercredi à Abidjan en présence de Ivanka Trump, la conseillère spéciale du président des Etats-Unis et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.L’Initiative We-Fi vise à financer les femmes entrepreneurs afin de leur garantir un accès aux marchés et au crédit,  tout en participant à la croissance de l’économie locale, a indiqué Ivanka Trump, lors d’un panel de haut niveau sur le financement des femmes entrepreneurs.

Selon Mme Ivanka Trump, « les femmes sont la ressource la moins exploitée dans le monde en développement ». Dans cette optique, l’Initiative We-Fi veut d’ici à 2025 autonomiser 50 millions de femmes.

L’apport de capital vise notamment à assurer aux femmes une éducation professionnelle en vue d’avoir accès à l’emploi, développer leurs affaires, pour soutenir leur famille. Et ce, à travers des technologies innovantes pour créer de la valeur ajoutée, a-t-elle relevé.

Mme Ivanka Trump qui a visité, mercredi matin, une coopérative de femmes intervenant dans la cacaoculture dans le Sud ivoirien, a annoncé un appui financier à hauteur de 2 millions de dollars US soit 1,16 milliard de FCFA destinés à une centaine d’associations de femmes entrepreneurs en Côte d’Ivoire. 

Elle a salué Mme Dominique Ouattara qui « fait un travail remarquable en Côte d’Ivoire », tout en encourageant les femmes à créer de forts actifs afin d’échanger à une plus grande échelle leur capital et leurs compétences.

 « Je crois fortement que financer l’activité d’une femme, c’est favoriser son autonomie et améliorer les conditions de vie des familles. C’est pourquoi, avec le soutien du président de la République, j’ai initié le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), qui est un microcrédit à taux réduit », a dit Mme Ouattara.

Ce fonds de microcrédit permet aux femmes non éligibles aux financements classiques, de bénéficier de prêts pour créer et développer des activités génératrices de revenus. Il est aujourd’hui doté d’un capital de 12 milliards FCFA et a permis de financer près de 200.000 femmes grâce à un retour sur investissement de 29 milliards FCFA.

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, présente à cet événement, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités. 

Pour sa part, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Brou, s’est engagé à soutenir les femmes entrepreneurs dans la région sur le plan politique et économique. L’organisation veut en outre renforcer les liens des femmes avec les réseaux d’Affaires.  

L’Initiative We-Fi est un partenariat mondial comprenant 14 pays contributeurs et huit pôles multilatéraux de développement hébergés par le groupe de la Banque mondiale depuis octobre 2017. Elle permet aux femmes entrepreneurs d’avoir accès aux marchés, aux financements et à la technologie.

Une motion de censure déposée contre le gouvernement malien

Des députés de l’opposition et de la majorité ont déposé, mercredi à Bamako, une motion de censure contre le gouvernement malien, a constaté APA.Selon Moussa Timbiné, député de la majorité et vice président de l’Assemblée nationale cette motion de censure s’explique par le fait que le Mali est en crise. « Nous sommes dans une crise. Il y a  beaucoup de problèmes. Donc, nous avons décidé d’aller vers cette motion de censure contre le gouvernement », a-t-il dit à APA.

Amadou Maiga, président par intérim du groupe parlementaire de l’opposition a ajouté: ‘’C’est inédit que l’opposition et la majorité se joignent pour une motion de censure. Nous voulons que notre pays sorte de la crise sécuritaire et scolaire et la mal gouvernance ».

Pour être adoptée, la motion devrait être votée par les deux tiers de l’Assemblée nationale, soit 98 sur 147 députés.

Côte d’Ivoire: Inauguration d’un centre africain de formation sur le changement climatique et l’agriculture

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a inauguré mercredi un Centre d’excellence africain dédié à la formation sur le changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable d’un coût de 37,73 milliards Fcfa, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan.Elle avait à ses côtés le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Toikeusse Mabri, qui a salué le groupe de la Banque mondiale pour la réalisation de ce centre d’excellence, le troisième, qui devrait permettre de soutenir la transformation et la conservation des produits agricoles. 

La Côte d’Ivoire, une puissance agricole régionale, veut anticiper sur les bouleversements climatiques. Le pays, premier producteur mondial de cacao et de noix de cajou, envisage d’optimiser la recherche  afin d’avoir un impact sur le rendement de ses productions agricoles.  

Mme Kristalina Georgieva, s’est dite « très impressionnée du dynamisme entrepreneurial des femmes ivoiriennes, lors d’une visite d’un stand présentant des produits innovants bruts ou transformés, ainsi que  l’énergie autour de l’autonomisation des femmes.

Elle est par ailleurs présente en Côte d’Ivoire dans le cadre du premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a enregistré la participation de Ivanka Trump, la fille de Donald Trump.

La Banque mondiale, dira-t-elle, est prête à investir davantage pour appuyer le capital humain en Côte d’Ivoire notamment l’éducation, la santé et l’agriculture. Aujourd’hui, la banque a « un portefeuille de 2,2 milliards de dollars américains en Côte d’Ivoire».

Le Centre d’excellence africain sur les changements climatiques, la biodiversité et l’agriculture durable (CEA-CCBAD) a deux axes majeurs, notamment la biodiversité et les services écosystémiques puis l’agriculture durable. Il forme en Master et en PHD.

Il a été construit sur le site du Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville. 

Athlétisme U18-U20 : le Maroc enlève la première médaille d’or de la compétition

Le Maroc a remporté la première médaille d’or des 3è et 14è championnats d’Afrique d’athlétisme des U18-U20 qui se déroulent à Abidjan, grâce à la victoire de son athlète Meryem Azour en finale du 1500 m U18 filles.Avec un chrono de 4’20 »14, Meryem Azour offre la première médaille d’or de ces championnats à son pays, le Maroc devant la Kenyane Nyva Janet qui récolte l’argent avec un chrono de 4’20 »43.  Tilahunalimaz Girma de l’Ethiopie complète le podium avec 4’21 »97.

« Je suis très contente de remporter la première médaille des championnats. C’est ma première participation à un championnat et je gagne l’or. Je suis heureuse », jubile la championne arborant, fièrement, le drapeau marocain.

Les épreuves ont débuté, mardi, avec le saut en hauteur, le triple saut et le parcours (400, 1500, les 3000, 10.000 m et les séries de 100 mètres).

 Chez les garçons de la même catégorie, toujours au 1500m, Vincent Keter du Kenya est monté sur la plus haute marche du podium après sa victoire avec un chrono de 3’40 »29 suivi de ses compatriotes, Esaie Louis (argent) et  Peter Wangari (Bronze).

La BAD annonce une notation des banques dans le financement des femmes entrepreneurs

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a annoncé mercredi à Abidjan une notation des banques dans leurs efforts de financement des femmes entrepreneurs.M. Adesina s’exprimait à l’ouverture du 1er Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a regroupé plusieurs femmes leaders et la directrice générale du groupe de la Banque mondiale, Karistalina Georgieva.  

« Les femmes africaines sont finançables », a lancé le président de la BAD, ajoutant « nous allons mettre en œuvre l’indice de financement des femmes et noter les banques » afin d’encourager l’appui financier des projets des femmes en Afrique.

Il estime que « si les femmes gagnent, l’Afrique gagnera » car selon des études, elles consacrent une part importante de leurs revenus à la famille et surtout à l’éducation. De ce fait, les femmes entrepreneurs devraient être soutenues à sortir des secteurs informels.    

« Dans tout ce que nous faisons, il faut qu’il y ait la comptabilité pour les femmes. Les lignes de crédits sont très importantes, mais il faudrait encore que toutes ces lignes de crédits pour les banques en Afrique créent des chaînes de valeurs pour les femmes », a-t-il plaidé.

Selon lui, « il faut mobiliser davantage la capacité des femmes pour préparer des projets bancables ». Il a invité les établissements financiers, dans leurs rapports, à ressortir les financements pour les femmes. Ce qui permettrait d’accroître aussi leurs business.

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités. 

Au cours du Sommet, M. Adesina s’est engagé à travers son institution à financer deux jeunes femmes entrepreneurs, notamment l’Ivoirienne Patricia Zoundi, CEO de Quick cash and Canaanland, et la Nigérienne Hamidou Nafissa, fondatrice et CEO de Salma.

Les fonds de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) sont accessibles via la Banque africaine de développement (BAD). Le président de l’institution financière a par ailleurs appelé les dirigeants à une « discrimination positive » en laissant l’espace pour les femmes.

Le vice-président ivoirien Kablan Duncan qui remplaçait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué cette initiative permettant aux femmes d’avoir accès aux marchés et aux crédits. Cette plateforme permet aussi aux femmes entrepreneurs de partager les meilleures pratiques en Affaires. 

La conseillère spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, est à Abidjan dans le cadre de ce premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest.

Guinée : les enseignants du supérieur en grève à partir de vendredi

Le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SENAESURS), à travers son secrétaire général, a annoncé ce mercredi le déclenchement d’une grève illimitée dans les institutions d’enseignement supérieur (IES) et centres de recherche (CRS) scientifique à partir du vendredi 19 avril 2019.Selon Baba Masaré qui a lu cette déclaration à l’Université Gamal Abdel Nasser, « le SENAESURS invite tous les travailleurs des IES et CRS à observer ce mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction effective des différents points de revendications ».

Le SENASURS réclame principalement le recensement dans les IES et CRS avec des agents indépendants, mais aussi la publication immédiate de l’arrêt d’engagement des 451 homologues avec une prise en charge  à partir de Janvier 2019.

Lancement à Conakry de la 3ème édition du Forum de l’étudiant Guinéen

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a lancé, mercredi à Conakry, la 3ème édition du Forum de l’Etudiants Guinéen (FEG), en présence du ministre de l’Enseignement supérieur.Dans son allocution, Abdoulaye Yero Baldé, ministre guinéen de l’Enseignement supérieur a rappelé que le Forum de l’Etudiant Guinéen émane d’un constat chez les élèves et étudiants qui ont souvent des difficultés à faire le choix d’une filière de formation qui leur correspond le mieux, une fois dans les institutions d’enseignement supérieur, technique et professionnel.

« C’est pourquoi, a indiqué M. Baldé, les ministères en charge du système éducatif de notre pays ont conjointement porté cette initiative ».

Pour cette année, durant les trois jours de forum, les étudiants auront droit, en plus des traditionnels panels, ateliers de formation, prestations scéniques, à des « Meeting the président », au « master class », au concours d’éloquence entre les établissements d’enseignement secondaire des cinq communes de la capitale et ceux des préfectures de Coyah et de Dubréka.

 « Le FEG se veut un espace inclusif permettant d’orienter efficacement les lycéens et étudiants dans leurs plans de carrière et leurs projets futurs. Cela, pour aider les bacheliers et futurs étudiants à peaufiner leurs projets d’orientation, leurs choix de cursus et de filières, ainsi qu’à se préparer à affronter le marché de l’emploi déjà très méticuleux et sélectif. La bonne orientation des élèves est bénéfique non seulement à l’élève lui-même, mais aussi à la nation toute entière car, quand il réussit, c’est la nation qui prospère », a déclaré Abdoulaye Yero Baldé.

Le français Coq sportif, nouvel équipementier des «Lions indomptables»

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a indirectement annoncé, mercredi sur les réseaux sociaux, la conclusion d’un contrat avec l’équipementier français Le Coq sportif à travers un teasing représentant les logos du dernier cité et de la sélection de football accompagnés de ce message : «Connaissez-vous la fable du coq et du lion ? Restez connectés…»Ce message sibyllin a suffi pour que les internautes comprennent que l’entreprise française venait de remplacer la firme allemande Puma, dont le contrat avec le Cameroun a expiré en fin 2018 après une vingtaine d’années de collaboration.

En février dernier le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya avait, au terme d’une entrevue avec les responsables de Puma à Paris, déclaré que les deux partenaires n’étaient «pas parvenus à un accord», indiquant que son institution «reste ouverte à toutes les discussions pour choisir son équipementier».

On rappelle que les «Lions indomptables», quintuples champions continentaux, doivent défendre leur titre en juin prochain à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’accueille l’Égypte.

Le Plan Maroc Vert « présente des résultats très parlants » (officiel)

Le Plan Maroc Vert (PMV), adopté en 2008 avec pour objectif de faire de l’agriculture un des moteurs de croissance de l’économie marocaine dans les quinze prochaines années, présente à ce stade des « résultats très parlants en termes d’investissement, de création d’emplois, d’impact environnemental, de structuration de la filière », a confié mercredi à APA Abderahim Benyassine, directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.« On a pu atteindre les objectifs en termes de mobilisation de l’investissement de nos secteurs agricoles, à savoir à peu près 10 milliards de dirhams par an pour le secteur agricole en financement public ou privé », a soutenu le directeur de l’ADA, une structure qui pilote les projets du PMV dans la communication des offres d’investissement dans le secteur agricole marocain.

Le PMV repose sur dix fondements, lesquels veulent faire de l’agriculture le principal levier de croissance sur les 10 et 15 prochaines années et adopter l’agrégation comme modèle d’organisation de l’agriculture, entre autres.

Ainsi au-delà de l’offre d’investissement, le PMV a atteint son objectif grâce au « climat d’affaires qu’on a pu mettre en place, et à travers des incitations très encourageantes pour l’investissement, le Fonds de développement agricole, l’assurance agricole, la mobilisation du foncier, l’organisation des producteurs », a poursuivi Abderahim Benyassine, interrogé par APA en marge de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), organisée du 16 au 21 avril à Meknès, au nord du Maroc.

Par ailleurs, a souligné le directeur de l’Agrégation et du Partenariat à l’ADA, les défis aujourd’hui se situent dans « la consolidation des acquis qu’on a pu avoir au niveau du Plan Maroc Vert ».

Et les relever passe par « la mobilisation d’autres types de fonciers agricoles au profit de l’investissement agricole, et à travers la pérennisation des projets qu’on annonçait dans le cadre du PMV ainsi que l’accompagnement des investissements qu’on a mis en place », a indiqué M. Benyassine.

Et cela voudra répondre en partie, selon lui, à l’objectif déjà « tracé » par le roi Mohammed VI pour la deuxième phase de ce grand plan : c’est-à-dire « comment émerger une classe moyenne au niveau du monde rural ».

« Et tout cela va corroborer à atteindre ces objectifs à travers le renforcement surtout du rôle des jeunes dans le secteur agricole », a conclu le directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.

Les conclusions de la FRADD sont des « appels à l’action » pour la réalisation des ODD (responsable sénégalais)

L’examen au niveau régional de la mise en œuvre des ODD et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) ainsi que les messages clés et conclusions qui en ressortiront seront des « appels à l’action » pour l’adoption de mesures fortes afin de favoriser l’inclusion et l’intégration de tous, indépendamment de leur sexe, de leur race ou de leur appartenance ethnique, a insisté M. Amadou Lamine Guissé, Secrétaire général du ministère sénégalais de l’environnement et du développement durable.Pour lui, le Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), dont la 5ème session a ouvert ses travaux  ce mercredi à Marrakech sous la présidence du chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, constitue un « puissant mécanisme » pour la mise en œuvre globale et le suivi de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

« Le FRADD est conçu pour évaluer les progrès accomplis, mutualiser et promouvoir les meilleures approches politiques et programmes », a ajouté M. Guissé, président du Bureau sortant de la 4è session du FRADD, un événement co-organisé par le Maroc et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Il a formé le vœu les travaux de la 5è session du FRADD puissent déboucher sur une contribution africaine de qualité aux délibérations des différentes échéances majeures qui se profilent à l’horizon.

Par ailleurs, il a noté que l’appréhension correcte des défis relatifs à la réalisation des ODD en Afrique requiert non seulement l’accélération du rythme de mise en œuvre de ces objectifs, mais également une approche « globale et holistique », relevant que certaines bonnes pratiques et les progrès déjà réalisés ainsi que les opportunités existantes « nous poussent à l’optimisme même si nous partageons les préoccupations légitimes sur la lenteur dans la mise en œuvre de ces objectifs ».

De son côté, le Directeur de la planification, du suivi et de l’évaluation des politiques stratégiques et de la mobilisation des ressources au sein de l’Union africaine, Mesfin Tessema, a salué la tenue de ce Forum africain, un événement d’importance majeure pour passer en revue l’état des lieux de la mise en œuvre des objectifs des Agendas 2030 et 2063, précisant que le FRADD se veut un « instrument de travail » pour l’exécution conjointe des deux agendas en termes pratiques.

Le Forum est aussi une occasion pour formuler des recommandations concrètes, opérationnelles et pratiques en perspective du Forum Politique de Haut niveau prévu en juillet prochain, a-t-il ajouté, se félicitant de la participation intense des Etats africains à cet événement panafricain pour une mise en œuvre concrète et optimale des objectifs fixés par les deux agendas de développement.

Placé sous le thème « Donner des moyens d’action aux populations et assurer l’inclusion et l’égalité », cet événement continental africain, qui se poursuivra jusqu’au 18 avril, connaît la participation de plusieurs ministres et hauts responsables africains en charge de l’environnement et du développement durable, des décideurs et des experts représentant des gouvernements et des organisations intergouvernementales, le secteur privé et la société civile.

Ce Forum a pour but d’évaluer les progrès accomplis, d’échanger les expériences dans le domaine du développement durable en Afrique et de formuler des recommandations visant à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au niveau régional.

La 5è session du Forum intervient aussi dans un contexte particulier marqué par la nécessité d’agir rapidement pour maîtriser les conséquences du réchauffement climatique, en le limitant à un seuil ne dépassant pas 1.5°C selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Parallèlement aux sessions formelles qui se dérouleront en plénières et en travaux de groupe, des événements seront organisés dans l’objectif de partager les expériences en matière de développement durable au niveau régional.

Ce Forum régional est une plateforme intergouvernementale mise en place par la CEA, en collaboration avec d’autres organismes du système des Nations Unies, la Commission de l’Union Africaine et la Banque Africaine de Développement.

Il se propose d’évaluer les progrès accomplis, d’échanger les expériences dans le domaine du développement durable en Afrique et de formuler des recommandations visant à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au niveau régional.

Sénégal : diverses contraintes freinent la budgétisation sensible au genre (Etude)

Les résultats du projet de recherche-action visant la détermination d’un cadre de systématisation de l’intégration du genre dans le processus de planification des budgets sectoriels présentés, mercredi à Dakar, révèlent que plusieurs contraintes d’ordre notamment juridique plombent l’effectivité de la budgétisation sensible au genre (BSG), « malgré les efforts entrepris par les pouvoirs publics ».La budgétisation sensible au genre est un instrument qui permet à l’autorité publique de corriger les inégalités entre les sexes que l’on peut constater en matière d’allocation des ressources publiques.

Au Sénégal, l’étude menée par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) a permis de constater que les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas suffisants pour s’assurer que les ressources publiques bénéficient de façon équitable aux hommes et aux femmes.

Cette situation se justifie, d’après l’étude, par le fait que la loi organique relative aux lois de finances 2011 est muette sur le genre et la BSG. La présentation formelle de ladite loi ne présente pas, en effet, les ressources et les charges budgétaires dédiées à l’égalité de genre, indique l’étude, soulignant toutefois que des activités de genre sont bien financées.

« Les documents budgétaires annoncent exceptionnellement des informations relatives à l’égalité des sexes, mais dans leur conception méthodologique ne confèrent pas encore au genre une place convenable. Cette situation induit un manque de visibilité et ne rend pas non plus lisible les actions publiques en faveur du genre », indique l’étude.

Décortiquant les « failles » de cette loi, les experts du CRES ont relevé l’absence de critères d’arbitrage sensible au genre et de moyens de contrôle de la prise en compte du genre lors de l’adoption du budget de l’Etat. Et cela, malgré le dispositif de contrôle budgétaire consacré par la loi organique qui offre des moyens spécifiques de suivi et d’évaluation des progrès en matière d’égalité de genre.

Et c’est pourquoi, le directeur exécutif du CRES, Pr Abdoulaye Diagne, s’exprimant lors de l’atelier de présentation de cette étude, a indiqué que la certification des budgets des départements ministériels fera partie des recommandations que les experts formuleront au sortir de cette rencontre « afin de nous assurer que dans l’élaboration des budgets, il y a une prise en compte effective de la dimension genre ».

A côté de ces contraintes juridiques, l’étude a fait état des contraintes de données relatives notamment aux politiques sectorielles sensibles au genre mais aussi au problème de données budgétaires.

A celles-là, s’ajoutent les contraintes liées aux outils opérationnels comme les outils d’identification des besoins et disparités de genre qui ne sont pas suffisants et leur mise en œuvre pas encore systématique.

Les outils de détermination des objectifs, programmes, résultats et indicateurs sensibles au genre ainsi que la planification stratégique et opérationnelle au niveau des secteurs ne prennent pas également en compte la dimension genre, ajoute le document.

Premier vol direct de Rwandair Kigali-Kinshasa

La compagnie nationale aérienne rwandaise, Rwandair, a effectué mercredi son vol inaugural en reliant directement Kigali et Kinshasa grâce à son Boeing 737-800 qui a convoyé sur la capitale congolaise 150 personnes, passagers et membres d’équipage y compris.A son arrivée à l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa, la directrice générale de Rwandair, Ivonne Makolo Manzi s’est félicitée de l’inauguration de cette liaison directe Kinshasa-Kigali qui profitera à la RD Congo et au Rwanda ainsi qu’à leurs populations et économies respectives.

Elle a indiqué que sa société qui commence avec trois rotations hebdomadaires sur Kinshasa en prévoit six à partir du mois prochain.

Kinshasa constitue  la 23ème destination de Rwandair en Afrique et qui étend ainsi son réseau à 27 destinations à travers le monde (Afrique orientale, centrale, occidentale et australe, Moyen-Orient, Europe et Asie).

Le Maroc élu président du Forum régional africain sur le développement durable

Le Maroc, en la personne de la Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Mme Nezha El Ouafi, a été élu, mercredi à Marrakech, président du Forum régional africain sur le développement durable.Cette élection a eu lieu lors de la 5ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable qui se tient sous le thème « Donner des moyens d’action aux populations et assurer l’inclusion et l’égalité ».

Le Maroc prend ainsi la relève du Sénégal et devient Président du Forum pour une durée d’une année. Dans ce cadre, le Royaume aura la responsabilité de présenter les recommandations issues de cette session au Forum Politique de Haut niveau en juillet prochain.

Le nouveau bureau élu est composé de l’Angola en tant que 1er vice-président, du Tchad, 2ème vice-président, de l’Angola, 3ème vice-président et de la Guinée en tant que rapporteur.

Initié par le Royaume du Maroc en collaboration avec la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique-CEA, ce Forum, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, connaît la participation de plusieurs ministres et hauts responsables africains en charge de l’environnement et du développement durable.

Cet événement continental africain réunit également des décideurs et des experts venant de gouvernements et d’organisations intergouvernementales, du secteur privé et d’organisations de la société civile.

Cette session est une étape clé dans le processus de préparation du continent africain au Forum Politique de Haut niveau de 2019, qui se tiendra du 9 au 18 juillet prochain à New York, sous les auspices du Conseil Economique et Social de l’ONU, et constitue une occasion pour les participants de discuter, à l’échelle régionale, des objectifs de développement durable et des objectifs correspondants de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Parallèlement aux sessions formelles qui se déroulent en plénières et en travaux de groupe, des événements sont organisés dans l’objectif de partager les expériences en matière de développement durable au niveau régional.

Dans ce cadre, le Maroc organisera sept événements, notamment en relation avec les thématiques des énergies renouvelables, la coopération Sud-Sud, la Stratégie Nationale de Développement Durable et celle relative à l’Adaptation au changement climatique.

Le Forum régional est une plateforme intergouvernementale mise en place par la CEA, en collaboration avec d’autres organismes du système des Nations Unies, la Commission de l’Union Africaine et la Banque Africaine de Développement.

Il se propose d’évaluer les progrès accomplis, d’échanger les expériences dans le domaine du développement durable en Afrique et de formuler des recommandations visant à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 au niveau régional.

Mauritanie : une centrale syndicale qualifie de « déplorable » la situation des travailleurs

La Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) a tiré la sonnette d’alarme au sujet d’une « situation déplorable » des travailleurs dans le pays.
Elle a fait état, dans un communiqué, de grèves ou préavis de grève et de sit-in de protestation, depuis quelques jours, dans un grand nombre de domaines allant des mines jusqu’à l’enseignement en passant par les dockers et les télécommunications.

Une telle situation résulte de « l’absence de mécanismes de négociations sociales au niveau des institutions », a estimé la CGTM dans son communiqué rendu public mercredi à Nouakchott.

Elle a expliqué que cette absence de mécanismes est le résultat de celle des délégués du personnel chez la majorité des employeurs depuis que la direction du travail avait décidé, il y a 5 ans, le gel des élections pour le choix des délégués des travailleurs.

Le communiqué a également imputé la responsabilité à « l’échec des politiques des autorités publiques à l’endroit des revendications des travailleurs et aux décisions unilatérales prises par le gouvernement sans concertation avec les travailleurs concernés ni les organisations qui les représentent ».

Et de considérer que « toute solution destinée à résoudre les problèmes posés sans associer les travailleurs et les organisations qui les représentent effectivement n’a aucune chance d’aboutir et ne contribuera en rien à la stabilité et à la paix sociale dans le pays ».

Face à ce diagnostic, la CGTM a appelé le gouvernement mauritanien à prendre des mesures immédiates pour lever l’interdiction de l’élection des délégués des travailleurs et permettre à ceux-ci de choisir librement leurs représentants conformément à la loi.

Elle a aussi invité les sociétés à ouvrir des négociations avec les représentants des travailleurs pour satisfaire leurs doléances légitimes.

La centrale syndicale a enfin appelé tous les travailleurs du pays à serrer leurs rangs, à se préparer à faire face à tous les défis qui se dressent devant eux et à poursuivre leur lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Sénégal : lancement d’ «Orbus Link Comptable » pour rapprocher le Fisc des usagers

Le GIE Gaindé 2000 a procédé, mercredi à Dakar, au lancement d’ « Orbus Link Comptable », une plateforme qui permet de faciliter la visualisation de la signature électronique des états financiers par toutes les parties prenantes, a constaté APA.« Cette plateforme vise à permettre à l’entreprise qui doit viser ses états financiers de pouvoir entrer en relation avec un expert-comptable », a expliqué Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaindé 2000.

Selon ses concepteurs, cette plateforme est une initiative née du besoin exprimé par tous les acteurs de disposer d’un service électronique complet qui donne de la valeur et de la crédibilité à la signature électronique dans le processus de délivrance des visas sur les états financiers rendu obligatoire par la Direction générale des impôts et domaines (DGID).

« C’est une application qui est destinée à faciliter la vie des différents acteurs », a poursuivi Ibrahima Nour Eddine Diagne, précisant que la plateforme est à « une étape exploratoire ».

« Ce n’est pas la plateforme que la direction générale des impôts et domaine (DGID) a validé comme étant celle qui doit véhiculer les états financiers visés, mais elle a vocation à la devenir », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président de l’Ordre national des experts comptables agréés du Sénégal (ONECCA), Moustapha Ka a salué cette initiative de Gaindé 2000 de mettre en place cette plateforme de dématérialisation des états financiers, estimant que celle-ci va accompagner le processus de visa.

« La plateforme vient à son heure et permet la matérialisation complète de ce processus avec des états financiers dématérialisés, avec une signature dématérialisée. Cela crée une continuité au niveau de la chaine digitale », a dit M. Ka.

Bénin : Le gouvernement fixe les primes d’astreintes et d’heures supplémentaires aux hôpitaux publics

Le conseil des ministres a procédé ce mercredi en session ordinaire à l’adoption d’un décret portant « Fixation des indemnités de garde, d’astreintes et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires publiques ».Cette décision fait suite à la suspension de délivrance d’autorisation et de révocation des autorisations pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel. Une suspension intervenue le 25 juillet 2018, et qui obligeait les personnels de santé à choisir d’exercer entre le service public et le service privé.

Le décret pris par le conseil des ministres, vise, selon le communiqué rendu public, à garantir la continuité des soins dans les formations sanitaires publiques à travers une organisation cohérente du travail, à réglementer la gestion des ressources humaines en santé en tenant compte des contraintes organisationnelles requises, et à harmoniser les avantages accordés aux agents concernés par l’offre continue de soins dans les formations sanitaires publiques.

D’après le communiqué du conseil des ministres, ce décret de haute portée sociale vient améliorer les conditions de travail des agents publics de santé en leur permettant désormais de délivrer des prestations de qualité. Il va permettre également aux populations de bénéficier de la continuité des soins.

Burkina: La Nuit de la qualité prévue le 3 mai à Ouagadougou

La soirée de gala dénommée «La Nuit de la Qualité et des Innovations» est prévue pour le vendredi 3 mai 2019 à Ouagadougou, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.Selon le GROUP IMPROVE SARL, promoteur du magazine télévisuel AFRIQA NORMES, l’évènement se tiendra sous le thème : «Démarche qualité et développement des secteurs privé et public».

La soirée prévue dans la salle polyvalente du complexe de Ouaga 2000 à partir de 19 h 00 aura au programme, des animations et prestations d’artistes, la présentation d’entreprises modèles engagées dans la qualité, la présentation de Cabinets d’accompagnements pour l’implémentation de la démarche qualité et de laboratoires d’analyse.

Les organisateurs annoncent également des distinctions d’entreprises remarquablement engagées dans la promotion de la qualité, des distinctions de personnalités contribuant au développement du secteur privé avec un engagement qualité.

A cela s’ajoutent des prix dans l’innovation pour motiver l’entreprenariat des jeunes, ainsi que des récompenses à des entreprises publiques ayant mené des innovations remarquables.

Sont attendus à la Nuit de la qualité et des innovations, des personnalités politiques et économiques, des hommes d’affaires, des représentants et cadres d’entreprises, sans oublier des professionnels de la qualité, des entreprises engagées qualité, des entreprises certifiées dans le secteur privé, public et parapublic, des laboratoires d’analyses et d’essais, des innovateurs, etc.

Un officiel détaille la stratégie marocaine pour l’emploi dans le secteur agricole

A travers le Plan Maroc Vert (PMV), le Royaume chérifien a mis en place une « stratégie nationale » dédiée au monde agricole, reposant notamment « sur le développement des filières », et devant permettre à terme de promouvoir l’emploi dans le secteur de l’agriculture, a expliqué, mercredi à Meknès, Noureddine Benkhalil, secrétaire général du ministère marocain de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle.« Cette stratégie est basée aussi bien sur le développement quantitatif que qualitatif de l’offre de formation pour pouvoir couvrir toutes les régions, et ceci conformément aux orientations royales consistant à mettre en place des cités de métiers et de compétences au niveau de l’ensemble des régions. Et les filières agricoles seront très présentes », a précisé M. Benkhalil.

Il était interrogé par APA en marge du panel qui a porté sur l’emploi dans le secteur agricole, agro-alimentaire et secteurs associés, dans le cadre de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), organisée du 16 au 21 avril 2019 à Meknès, une ville du nord du Maroc.

Ainsi pour le moment, « il y a une étude stratégique qui est en cours et qui va renforcer cette tendance pour mettre en place de nouvelles filières et de nouvelles approches », a-t-il poursuivi, ajoutant que cette stratégie repose aussi « sur la mise en place de prestations et de services d’accompagnement (conseil, financement) » au profit des jeunes et de toutes les personnes qui voudraient entreprendre.

Emergence monde rural

Mais « cette stratégie reposera surtout dans l’amélioration du cadre de vie en milieu rural, conformément aux orientations royales dans le sens de l’émergence d’une classe moyenne dans le monde rural », a précisé le SG du ministère de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle du Maroc, notant ainsi « que ce n’est que comme ça qu’on va pouvoir fixer » ces populations.

Par ailleurs, a-t-il précisé, cette stratégie basée sur un « plan quinquennal » concerne l’emploi en général avec notamment la mise en place de « deux feuilles de route ».

La première porte « sur le très long terme (et) est la stratégie nationale pour l’emploi, (avec) une portée de 15 ans en moyenne ». Il y a ensuite « un plan quinquennal qui cadre avec la durée de vie de chaque gouvernement et qui permet de créer la convergence entre les politiques publiques et de mettre en place un travail de groupe pour actionner l’ensemble des leviers de promotion de l’emploi », a expliqué Noureddine Benkhalil.

En outre, a constaté l’officiel marocain, « on assiste aujourd’hui à une montée d’emplois qualitatifs au niveau de l’agriculture et à une diminution qui est assez continue de ce qu’on peut appeler les aides familiaux », c’est-à-dire « qu’il y a des jeunes qui aident leurs familles et qui ne sont pas rémunérés ».

« Et ça déjà, c’est une grande avancée en matière de modernisation de l’emploi dans le monde rural. Les responsables du ministère de l’Agriculture ont trouvé que sur les dernières années, on a gagné quelque chose comme 42 millions de jours emplois par an sur le plan quantitatif. Et ça c’est très important », a apprécié Noureddine Benkhalil.