168 milliards de FCFA recouvrés par la Caisse de sécurité sociale au Cameroun

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a recouvré 168 milliards de francs CFA en 2017 au titre des cotisations salariales, a-t-on appris mercredi de source interne à cette entreprise publique.En hausse de 7,5% par rapport à l’exercice précédent, ce montant provient des cotisations de 38 722 assurés.

Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu copie, la direction générale de la CNPS explique cette performance est le résultat d’une série de réformes engagées ayant trait à la revalorisation des taux de cotisations sociales de 7 à 8,4% et à l’ouverture de l’affiliation aux particuliers, y compris ceux ne disposant pas d’une rémunération mensuelle fixe.

A ces réformes s’ajoute le relèvement du plafond des salaires pour les cotisations qui est passé de 300 000 francs CFA à 750 000 francs CFA.

La CNPS compte améliorer ses bons résultats en sollicitant ses débiteurs dont « l’Etat qui  doit (lui) payer prés de 160 milliards de FCFA ».

L’enveloppe destinée au fonctionnement de la CNPS pour l’exercice 2018 s’élève à 200 milliards de francs CFA.

Avec cette dotation la CNPS devrait poursuivre sa mutation à travers non seulement l’intensification de la numérisation des procédés, mais également l’amélioration dans la couverture sociale des personnes affiliées.

485.576 Camerounais menacés de famine dans les régions anglophones

Quelque 485.576 personnes pourraient, selon le coordonnateur du Programme national de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire (PNVRSA) du Cameroun, Marie-Jeanine Nkodo Atanga, se retrouver en phase de crise alimentaire entre mars et mai 2019 dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste, mais aussi dans la région voisine de l’Ouest.S’exprimant mardi à Yaoundé, la capitale du pays au cours d’un point de presse elle a précisé que cette alerte, résultat d’une enquête menée depuis juin dernier dans 21 départements des zones concernées et qui a mobilisé 223 experts, concerne 20% de la population desdites zones.

Il s’agit donc d’une phase d’insécurité alimentaire, a rappelé par la même occasion le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi, la famine étant la phase extrême de l’insécurité alimentaire au cours de laquelle les populations, même avec l’aide humanitaire, sont exposées à la mort du fait d’un déficit complet de denrées alimentaires.

La crise dite anglophone, rappelle-t-on, est née en octobre 2016 à la suite de revendications corporatistes (avocats et enseignants), avant de dégénérer en revendications séparatistes qui font depuis lors des dizaines de morts côté forces de défense et de sécurité, assaillants et populations civiles mais également d’enlèvements, de viols, de vols et d’incendies de villages attribués aux sécessionnistes.

En juin dernier, le gouvernement a dévoilé un plan humanitaire d’urgence de 18 mois, d’un montant de 12,7 milliards FCFA en faveur des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, dont les principaux domaines d’intervention concernent la protection des personnes déplacées, la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, les soins de santé, l’éducation, la reprise des activités économiques, le logement ainsi que la reconstitution des documents d’état-civil et des pièces administratives individuelles.

Coupe du Congo 2018 : Diables noirs sacrés champions

L’équipe des Diables noirs a battu, mardi au stade Massamba Débat de Brazzaville, l’AS Otoyo par cinq tirs au but contre trois (3), en match comptant pour la finale de l’édition 2018 de la Coupe du Congo.Sacrés champions du Congo pour la 8ème fois, les Diables noirs vont participer à la Coupe africaine de la Confédération en 2019.

Le gardien de l’équipe de l’As Otoyo, Bongondza s’est dit ne pas être déçu par cette défaite à l’issue de la série des tirs au but car, c’est la première fois que son équipe arrive en finale de la Coupe du Congo.

La jeune équipe de l’As Otoyo mène le championnat national avec 25 points, devant l’équipe des Diables noirs.

La RDC va acheter des avions pour transporter le matériel électoral (CENI)

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a annoncé, mardi à Kinshasa, l’acquisition bientôt de sa propre logistique de transport des kits électoraux, constituée de sept hélicoptères neufs, de sept avions, dont des Boeing et des Antonov, ainsi que de 130 camions et de 195 véhicules tout terrain Pick up.« Ce matériel qui sera acquis sur fonds propres du gouvernement congolais déterminé à financer seul processus électoral en cours », a indiqué Corneille Nangaa au cours d’un échange avec quelques patrons de la presse locale. Il n’a cependant pas donné le coût total de ce matériel.

Il a précisé que les hélicoptères seront pilotés par des jeunes congolais actuellement en formation au Soudan du Sud.

La Chine, la Corée du Sud et l’Inde fourniront à la CENI la logistique nécessaire pour les élections du 23 décembre 2018, a-t-il dit, précisant que la Chine fournira la quincaillerie électorale, l’Inde pourvoira à tout ce qui est énergie, notamment les panneaux solaires, tandis que la Corée du Sud mettra à disposition de la CENI les machines à voter.

Par la même occasion, le président de la CENI a annoncé pour le 20 août 2018 la publication de la liste provisoire des candidats députés provinciaux, tandis que celle des candidats à la députation nationale et à la présidence de la République interviendra quatre jours plus tard.

Le Cameroun se dote d’un nouveau régime financier

La 7ème session du Comité interministériel d’examen des programmes (CIEP) s’est ouverte, mardi à Yaoundé, avec pour ambition la mise en œuvre d’un nouveau régime financier assorti aux normes communautaires, a constaté APA sur place.Pendant 4 jours, les secrétaires généraux de ministères ainsi que les présidents des commissions des finances et du budget du Parlement, sont, sous la houlette du ministère des Finances, confrontés aux réalités des nouvelles orientations stratégiques globales et sectorielles de conformité des nouvelles lois liées au code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Intervenant à la veille du 3ème triennat (2019-2021) de mise en œuvre de l’approche budget-programme, et au terme de l’implémentation du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), présenté par les autorités comme «le principal document de planification et d’orientation des stratégies sectorielles depuis 2010, le CIEP 2018 inaugurera la logique du contrôle parlementaire, consistant à faire examiner la pertinence et la sincérité du cadrage macroéconomique et budgétaire au cours d’une session, qui se tiendra désormais 6 mois avant celle consacrée au budget proprement dit.

Le nouveau régime financier du Cameroun lève le verrou de la limitation des autorisations d’engagement, jusque-là scellées à 3 ans, de manière à favoriser une meilleure budgétisation et réalisation des projets d’envergure à l’instar des contrats de partenariats publics-privés.

Dans la même veine, alors que le régime financier de 2007 avait institué la limitation de la fongibilité à 15% au sein d’un programme, la loi du 2 juillet 2018 consacre, désormais, le principe de fongibilité totale et asymétrique des crédits d’un programme afin d’apporter plus de souplesse dans la gestion des moyens accordés au responsable d’un programme et de préserver les objectifs de développement à travers le maintien de l’investissement.

Par ailleurs, chaque département ministériel disposera désormais d’un responsable de programme disposant d’un statut d’ordonnateur, et d’un contrôleur financier chargé de veiller à la sincérité de la dépense publique tout en l’adaptant en fonction du niveau de risques budgétaires.

S’agissant de l’arrimage à la directive de contrôle juridictionnel des comptes de l’État aux normes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), appelée à intervenir au plus tard en janvier 2019, le gouvernement camerounais a rejeté l’idée de création d’une Cour des comptes émise par les dirigeants de la sous-région.

Il a, par contre, renforcé et élargi les pouvoirs et compétences de la juridiction actuelle, la Chambre des comptes de la Cour suprême, désormais en charge de juger les ordonnateurs, les contrôleurs financiers et les comptables publics, de contrôler la légalité financière et la conformité budgétaire de toutes les opérations de dépenses et de recettes de l’État et d’évaluer l’économie, l’efficacité et l’efficience de l’emploi des fonds publics.

Par ailleurs, s’agissant des fonds issus des partenaires au développement, le ministère des Finances a annoncé qu’ils intègreront désormais le budget de l’État afin de «donner plus d’exhaustivité à la Loi de finances».

Les produits congelés importés font le régal des Congolais

Les produits congelés importés de l’étranger, notamment la viande de bœuf, de mouton et de porc ainsi que la volaille sont particulièrement consommés en République du Congo. Vendues à des prix abordables, ces denrées en provenance d’Asie, des Etats-Unis, d’Europe et même de la RDC voisine, font l’affaire des Congolais qui, durement affectés par la crise, y trouvent l’occasion de faire bouillir la marmite à la hauteur de leur maigre portefeuille.Partout dans le pays, surtout les grandes villes comme Brazzaville, la capitale, et Pointe-Noire, les commerces de produits congelés voire recongelés abondent, proposant des poulets, des côtes de porc, des rognons et autres steaks de mouton. Des sociétés comme « Guenin » sont spécialisées dans l’importation de ces denrées, de même que des particuliers, attirés par le succès d’un tel commerce.

Pour mieux appâter la clientèle, ces derniers vendent en gros mais aussi en détail, d’où avec 500 FCFA en poche, 300, 200 voire 150 FCFA on peut se payer un tas de produits congelés pour un repas carné.

En outre, les Congolais n’ont jamais autant rivalisé de grillades avec ces produits congelés accessibles à tout le monde, au moment où la viande locale ou le gibier coûtent les yeux de la tête. Même le poisson jugé cher a perdu la cote au profit de la viande et de la volaille importées.

« J’ai une grande famille mais je ne peux pas m’offrir le poisson d’eau douce, pourtant pêché dans les eaux de nos rivières. Il coûte 2000 FCFA le tas voire 5000 FCFA », confie Gondo André, un fonctionnaire qui dit avoir définitivement opté pour les côtes de porc importées vendues 1500 FCFA le kilogramme à la boucherie de son quartier ou au marché. A l’en croire, sa femme met dans la préparation de la viande congelée beaucoup de légumes et toute la famille arrive à manger à satiété.

Confirmant les dires de son collègue, Antoine Ololo, un autre fonctionnaire, déclare de manière péremptoire : « La seule viande que le Congolais moyen peut consommer aujourd’hui vient des produits congelés car la viande fraîche de bœuf est vendue le kilogramme à 4000 FCFA et celle de mouton à 4500 FCFA. »

De la même manière, il ne pense plus à la viande de brousse qui, à en croire Ololo, est vendue 5000 ou 10.000 FCFA le kilogramme. « Quand on sait que le Congolais moyen vit avec moins d’un dollar, il n’y a pas d’illusions à se faire : on va vers ce qui accessible et il n’y a pas de miracle », assène-t-il.

Interrogé sur la nouvelle trouvaille de ses compatriotes, le Dr Ossébi Alain, chef de service à l’hôpital de base de Talangaï, dans l’arrondissement six de Brazzaville, avertit que la consommation des produits congelés ou recongelés après décongélation n’est pas sans conséquence sur la santé.

Selon lui, on peut y avoir l’explication de l’augmentation des myomes chez les femmes adultes et des cas d’AVC et de paralysie précoces notés chez les Congolais.

Entre autres griefs, Dr Ossébi déplore la mauvaise conservation des produits congelés, favorisés par les récurrents délestages électriques dans les grandes villes du Congo.

Loin de ces mises en garde, les Congolais se rabattent sans retenue sur les produits carnés importés, y voyant là l’occasion de se remplir le ventre et de tenir face à la crise, accentuée par les salaires impayés dans plusieurs entreprises paraétatiques et les retards de salaires dans la fonction publique.

Payés auparavant le 25 de chaque mois, les salaires sont maintenant perçus le 8 ou le 10 après la fin du mois.

Un consortium belgo-franco-marocain pour construire le plus important barrage du Cameroun

L’entreprise belge Besix Group, dans un communiqué publié mardi, annonce avoir été chargée de la construction de la centrale hydroélectrique camerounaise de Nachtigal (Centre), présentée comme la plus importante du pays et dont les travaux dureront 57 mois.Prévu pour démarrer avant fin 2018, le chantier, d’un coût de quelque 656 milliards FCFA, sera mené en partenariat avec l’entreprise française Nouvelles générations d’entrepreneurs (NGE) et la Société générale des travaux du Maroc.

En juillet dernier, la Banque mondiale (BM) avait approuvé un crédit, d’un montant de 447,17 milliards FCFA destinés au financement dudit barrage, l’institution financière expliquant cet appui par le souci «d’accompagner le Cameroun dans son objectif d’étendre l’accès à l’électricité pour 88% de sa population à l’horizon 2022», un investissement «dans une énergie propre est indispensable pour faire baisser le coût de l’électricité et assurer la compétitivité de l’économie» du pays.

Nachtigal bénéficiera aussi, dans son volet gestion des risques de change, du soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de la Société financière internationale (SFI, Groupe BM).

Pour la BM, ce projet constitue un exemple formidable de l’efficacité du fonds Infra-Ventures pour concrétiser ce type de projet en Afrique, sur lequel la SFI a travaillé pendant 5 années comme co-promoteur.

En novembre 2016, les autorités camerounaises et la Banque avaient engagé des discussions sur la possibilité, pour l’institution financière, d’apporter une enveloppe de l’ordre de 150 milliards FCFA destinée à la construction du barrage de Nachtigal.

La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage, avec 420 mégawatts attendus, avait déjà été annoncée comme en bonne voie par le département camerounais de l’Eau et de l’Énergie, qui en début de la même année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant à l’époque fixé à fin 2016.

Seulement, apprenait-on alors, Électricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’État du Cameroun (30%) et la SFI (30%), avait vu ses bénéfices divisés par trois après l’entrée dans son capital du chinois Areva NP, se montrant du coup de moins en moins enthousiaste sur ses engagements.

Selon des sources introduites, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portaient alors sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place, en juillet 2017, de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.

Politique et justice en vedette dans la presse congolaise

La fête de l’indépendance du 15 août qui sera célébrée sur fond de crise économique et le jugement de l’opposant, André Okombi Salissa, sont les principaux sujets abordés mardi par la presse congolaise.« 15 août 2018 : des festivités célébrées sur fonds de crise économique » titre l’hebdomadaire Sel-piment, d’après qui « la journée du mercredi 15 août marquera la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Congo, la particularité de cette année 2018 est la crise économique que traverse le pays depuis 2014 se révèle plus frappante que jamais. »

De son côté, le quotidien Les dépêches de Brazzaville parlant des mesures prises par le gouvernement pour mieux encadrer le défilé du 15 août et écrit qu’« Afin d’éviter le désordre souvent constaté lors du défilé du 15 août (…), les participants seront rangés dans leurs arrondissements respectifs (société civile, partis politiques ou communauté étrangères), plus questions du désordre d’avant. »

 « L’amnistie des prisonniers politiques ne serait pas le plus cadeau attendu à la 58ème fête de l’indépendance ? » affiche l’hebdomadaire Epanza –Makita là où  Sel-Piment et Epanza Makita, relayant la rumeur sur un éventuel remaniement du gouvernement, titrent respectivement : « Bruit d’un remaniement du gouvernement au Congo » et « Le président serait sur le point de réorganiser son équipe ».

Epanza –Makita, sur un tout autre sujet, parle de fausse alerte au sujet de la libération d’André Okombi Salissa. La rumeur qui a couru jeudi 9 août à ce sujet était si forte au point que plusieurs militants de son parti politique ont afflué au Palais de la justice de Brazzaville. Au bout du compte, il n’en a rien été et « André Okombi Salissa reste en détention et ses militants désillusionnés », titre Sel-Piment avant d’affirmer que : « ses nombreux militants gagnés par la colère, se sont mis à crier +ils ne l’ont pas libéré !+ ».

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville parle également de justice mais sous un autre angle. D’où ce titre : « Lutte contre les antivaleurs : le ministre de la justice exhorte les magistrats à plus d’abnégation ».  « Ange Aimé Wilfred Bininga, note le quotidien national, a rappelé  aux magistrats des cours et tribunaux de Brazzaville, l’invite du président de la République à la justice pour lutter contre les comportement pervers dans les perspectives de contribuer à la moralisation de la vie publique ».

Il les a exhortés au « respect de la présomption d’innocence en souhaitant que les affaires qui sont prêtes soient jugées», ajoute le journal.

Le Cameroun cherche 10 milliards de FCFA sur le marché de la CEMAC

Le Cameroun veut mobiliser 10 milliards de francs CFA sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à travers une émission demain mercredi de Bons du trésor assimilable (BTA) d’après le chronogramme d’émission publié mardi par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).Les principales caractéristiques de cette émission par voie d’adjudication des Bons du trésor assimilables disposent que ces titres qui sont d’une maturité de trois mois s’adressent aux investisseurs des six pays de la zone : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Dans ce cadre, rappelle la Banque centrales, les personnes physiques ou morales souhaitant acquérir ces titres doivent s’adresser aux seize établissements de crédit agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) par le ministre en charge des Finances de la République du Cameroun.

Cette émission des BTA est la seconde pour ce mois, après celle de la semaine dernière de 10 milliards de francs CFA qui a connu un taux de souscription de 128,24% où le pays entend mobiliser près de 40 milliards de francs CFA pour la réalisation de certains projets de développement.

La sécurité au menu des journaux camerounais

La recherche, par le gouvernement, des solutions de sécurité pour les hommes et les biens, à la veille de l’élection présidentielle et au moment où l’armée est accusée d’exécutions extrajudiciaires sur des civils, suscite les commentaires des journaux camerounais parus mardi.Il y avait réunion d’évaluation, lundi au ministère de la Défense, indique le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT). A l’issue de la rencontre, le patron de ce département, Joseph Beti Assomo, a affirmé que la sécurité serait assurée sur toute l’étendue du territoire, à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 octobre.

Des mesures spéciales ont été prises, aux fins de garantir un scrutin en toute sérénité lors dudit scrutin, acquiesce l’hebdomadaire Le Détective.

Au passage, rapporte CT, M. Beti Assomo a rappelé que les soldats et leurs familles qui sont des citoyens à part entière, seront eux aussi appelés à exercer leur droit de vote en choisissant le président de la République.

Mais pour The Guardian Post, la réunion de sécurité de lundi avait d’abord pour finalité de contrer les menaces de perturbation du scrutin par les activistes ambazoniens, du nom de ces milices qui écument et ensanglantent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qu’ils considèrent comme un territoire indépendant de la partie francophone du Cameroun.

C’est dans le cadre de la même crise anglophone, ajoute le quotidien en langue anglaise, que des avocats viennent de déposer une requête en justice pour la libération immédiate du leader autoproclamé de l’État d’Ambazonie, Sisiku Tabe et de ses lieutenants, extradés du Nigeria voisin depuis plus de 6 mois.

Sans s’éloigner de la réunion de sécurité de lundi, CT indique qu’elle a aussi été l’occasion, pour le ministre de la Défense, de reconnaître des cas de violations de consignes par des soldats sur le théâtre des opérations, mais qui font généralement l’objet d’enquêtes et de mesures disciplinaires.

Loin de se contenter de ces paroles apaisantes le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, envisage la mise en place d’une commission d’enquête indépendante, après la mise aux arrêts de 7 soldats soupçonnés d’exécutions sommaires de deux femmes et leurs enfants dans l’Extrême-Nord, en butte aux assauts de la secte islamiste Boko Haram.

Cette éventualité, selon La Nouvelle Expression, se fait d’autant plus précise qu’une deuxième vidéo similaire, présumée enregistrée dans le Nord-Ouest anglophone, circule depuis peu qui montre d’autres images tout aussi atroces contre de soi-disant militants sécessionnistes.

L’initiative de M. Kamto, explique le quotidien à capitaux privés, pourrait être mise en œuvre si le pouvoir de Yaoundé, ainsi que c’est le cas actuellement, ne se résout pas, dans un bref délai, à approfondir ses investigations sur les exactions imputées à l’armée et qu’elle a passé de longs mois à nier.

La crise anglophone n’a pas seulement des effets néfastes sur la politique, le social et le sécuritaire, constate Le Quotidien de l’Économie : du fait de ce conflit armé qui n’en finit plus de dégénérer depuis octobre 2016, l’objectif de 600.000 tonnes de cacao, dont le Sud-Ouest est l’un des principaux bassins de production à l’horizon 2020, est plus que jamais compromis.

Kényans et Rwandais, maîtres du semi-marathon de Brazzaville

Les athlètes kényans et rwandais ont arraché les meilleurs chronos et s’offrent des trophées à la 15ème édition du Semi-marathon international de Brazzaville (SMIB) qui s’est déroulée ce lundi à Brazzaville, sous le patronage du président congolais, Denis Sassou N’Guesso et en présence des membres du gouvernement.Au plan international, en version masculine, les Rwandais Muhitira Félicien et Pikamana ont fait respectivement des chronos de 1h 04’03 » et 1h 06’23 » et arrachent respectivement la première et la deuxième place.

Ils gagnent chacun un trophée, une somme de 2,5 millions f cfa pour le premier et 2 millions f cfa pour le deuxième.

La troisième place de cette version masculine en international est revenue au Kényan Ezékiel kipsang qui a réalisé un chrono de 1h07’50 » et a gagné un trophée et une somme de 1,5 million f cfa.

En version féminine en international, les Kényanes Barsossio Shella et Barsossio Agness occupent les deux premiers podiums en réalisant respectivement des chronos de 1h13’20 » et 1h13’50 » et gagnent des trophées et une somme de 2,5 millions f cfa pour la première et la deuxième 2 millions f cfa.

L’Ougandaise Chedet Toroitich Linet a occupé la troisième place de cette version en international et a fait un chrono de 1h17’44 ». Elle a gagné un trophée et une somme de 1,5 million f cfa.

Au niveau national en version masculine, Eric Samba a fait le meilleur chrono 1h08’29 » et gagné une somme de 2 millions f cfa et un trophée.

Le deuxième, Ampion Roni a réalisé un chrono de 1h10’07 » et s’est offert un trophée plus une somme de 1,5 million f cfa, alors que le troisième Okouéré Maël a fait un chrono de 1h12’22 » et a eu une somme de 1 million f cfa.

En version féminine au niveau national, le premier podium était occupé par Mantéké Clème avec un chrono de 1h 23’35 » et une somme de 2 millions de f cfa plus un trophée.

La deuxième Mansoni Gerluchérie a réalisé un chrono de 1h 23′ 42 » et empochée une somme de 1,5 million f cfa et un trophée. Pour la dernière Osso Wakeyi Jodèle, elle a eu 1 million de f cfa avec un chrono de 1h 27′ 19 ».

Au cours de cette 15ème édition des trophées ont été décernés par les partenaires de ce SMIB au président Denis Sassou N’Guesso, à Raymond Ibata, président du comité d’organisation du SMIB et à Raoul Ominga, directeur général de SNPC (société national des pétroles du Congo) sponsor de l’évènement.

Cette 15ème édition a connu la participation de près de 800 participants, dont un peu plus de 770 nationaux et environ 30 venus des pays d’Afrique comme  le Kenya, le Rwanda, la République démocratique du Congo, l’Ouganda.

La première édition du SMIB avait eu lieu en 2004, avec pour objectif de relancer l’athlétisme au Congo et sur le plan continental.

362 milliards f cfa de recettes douanières au Cameroun

L’administration douanière a collecté 362 milliards de francs CFA au premier semestre 2018, selon les chiffres publiés lundi par la Direction générale des douanes (DGD), des chiffres en hausse par rapport 337,6 milliards de francs CFA mobilisés pendant la même période en 2017.Ces recettes représentent une hausse de 24,4 milliards de francs CFA en valeur relative et une augmentation de 7,2 % en valeur absolue pendant la période considérée.

Selon la Douane, cette performance « record » est conséquente à la hausse des importations de plusieurs produits, notamment les carburants et lubrifiants, les véhicules de tourisme, les grumes, le clinker, les appareils électriques pour la téléphonie mobile, les niveleuses et les carreaux.

En guise d’exemple, la DGD a expliqué que le nombre de conteneurs ayant fait l’objet d’une déclaration est passé de 5.618 conteneurs déclarés pour le compte des marchés publics contre 3.991 au 1er semestre 2017, soit une hausse de 1626 conteneurs.

Une augmentation d’après l’institution qui résulte des projets d’infrastructures lancés dans le pays, aux importations des entreprises du secteur métallurgique qui ont connu une hausse de 38 % qui bénéficient des facilités reprises dans les cahiers de charge.

La hausse des importations est notamment liée aux projets de construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) et au pétrole brut dont les importations n’avaient pas été effectuées en début 2017 du fait de l’arrêt momentané de la production de la Société nationale de raffinage (SONARA).

La contribution attendue de la douane dans le budget de l’Etat conformément à la loi de finance 2018 est de 800 milliards de francs CFA.

Fait divers et crise anglophone au menu des journaux camerounais

Un braquage manqué, dans la nuit de vendredi à samedi à la résidence du secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Ferdinand Ngoh Ngoh, anime les colonnes des journaux camerounais parus lundi, avec juste à côté les demi-aveux du gouvernement sur une vidéo controversée d’exécutions sommaires de civils par l’armée ainsi que le week-end sanglant, sur le front de la revendication sécessionniste anglophone.Sur le premier sujet, et évoquant carrément une tentative d’atteinte à la sécurité de l’État, l’hebdomadaire Essingan présente en couverture une photo avec un gros impact de balle, à l’entrée du domicile du proche collaborateur du président de la République.

Il s’agit d’un «attentat manqué contre Ngoh Ngoh», répond en écho L’Indépendant, décrivant également une scène de guerre ayant abouti à l’élimination de deux assaillants.

Reconstituant «le film de l’attentat manqué chez Ngoh Ngoh», InfoMatin affirme également que «la thèse d’un attentat contre la personne de Ferdinand Ngoh Ngoh semble se dessiner», s’interrogeant au passage sur le caractère particulièrement déterminé des intrus.

«Tout semble indiquer que le mobile de l’intrusion n’était pas (seulement) le vol. Difficile en effet d’imaginer que des individus, uniquement guidés par le chapardage, prennent pour cible le domicile du patron et de la sécurité et du renseignement.»

C’est «un règlement de comptes au sommet», susurre Le Point Hebdo : la personnalité du SG/PR, encore inconnu du public avant sa nomination, a fait naître des suspicions et des interrogations dans le sérail, entre réseaux qui s’affrontent vers les cimes du pouvoir.

Il s’agit d’un simple problème d’insécurité, corrige L’Essentiel, généralement proche du pouvoir, précisant que la riposte des éléments de la police en faction a permis d’abattre deux des sept braqueurs alors que leurs acolytes, qui ont tenté de s’introduire dans la concession, fondaient dans le noir.

Sur un autre plan, et sous le titre : «Exaction de soldats sur des femmes et des enfants : un ‘’fake news » devenu vrai», La Voix du Centre constate que le régime de Yaoundé, après avoir longtemps qualifié les images choquantes de fausses et de truquées, a fini par ses rendre aux arguments de ses contradicteurs et décidé d’ouvrir une enquête.

Pour Mutations, cette avancée traduit «le grand mensonge» des autorités qui, au moment où une nouvelle vidéo similaire est en circulation, concernant cette fois la guerre contre la sécession dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, s’est finalement résolu à remettre les sept soldats présumés coupables de ces exécutions sommaires aux mains de la justice militaire.

«Le gros mensonge du gouvernement mis à nu», renchérit Le Messager, reprenant amplement les analyses de son confrère suscité alors que le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, se contente de publier, sans le moindre commentaire, le communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary.

«Tchiroma rétropédale sur un ‘’fake news » qu’il a jadis condamnée», ironise The Guardian Post qui le voit, toute honte bue, finissant par annoncer que des soldats présumés coupables de ces actes sont aux arrêts après des mois de dénégations.

La pression, mais aussi les éléments de preuves étaient tels que le gouvernement, dos au mur, ne pouvait pas ne pas changer de position au risque, constatent en chœur Le Jour et Le Quotidien de l’Economie, de se mettre à dos les instances judiciaires internationales pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

C’est le monde à l’envers, s’exclame L’Indépendant : cette fois, ce sont les «fake news» qui vont l’assaut des forces de défense et de sécurité, dont les responsables n’ont pas tari, depuis des mois, de vanter le professionnalisme, le respect sans faille des droits humains et des droits de la guerre.

A la vérité, appuie Émergence, c’est la crédibilité même de l’État camerounais qui est remise en cause dans cette sombre affaire : «En admettant enfin l’authenticité de la vidéo de ces exécutions, et en annonçant la mise aux arrêts de 7 soldats, le gouvernement avoue la cacophonie qui règne au sein de sa communication de crise. Pendant ce temps, une nouvelle vidéo, tout aussi controversée sur les exactions de l’armée, a également vu le jour.»

La démarche des autorités camerounaises sur la vidéo virale vise, affirme l’hebdomadaire Intégration, à couper l’herbe sous les pieds du Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, qui ces dernières semaines a multiplié les demandes d’accès au territoire camerounais en vue de mener des investigations non seulement dans la région de l’Extrême-Nord, mais également dans les régions anglophones où des accusations de torture et d’exécutions extrajudiciaires sont également imputées à l’armée camerounaise.

En faisant arrêter les suspects, relativise L’Anecdote, le président de la République, Paul Biya, démontre à ses détracteurs qu’il milite pour «une armée professionnelle» disciplinée, soucieuse de la protection des hommes, des biens ainsi que de l’intégrité territoriale.

Ceux qui, dimanche après la messe à Ekondo Titi (Sud-Ouest), ont commis un «meurtre en pleine cathédrale», selon le titre de Eden, n’étaient certainement pas des militaires.

Le Chief Esoh Itoh, dignitaire traditionnel, par ailleurs ex-président du conseil d’administration de l’agro-alimentaire Pamol, a été abattu à la sortie de la messe par de présumés activistes de la sécession, avancent The Voice et L’essentiel.

Il a été sorti de force de l’église par des inconnus cagoulés, avant d’être abattu dans la cour et sous les yeux horrifiés de dizaines de fidèles, décrit The Sun.

Dans ce chaudron de la crise anglophone, constate Mutations, il est de plus en plus clair que les élites du Sud-Ouest, qui considèrent leur région comme plus que jamais otage de visées sécessionnistes, prennent plus que jamais leurs distances avec leurs «frères» du Nord-Ouest ayant transporté la guerre sur leurs terres et dont le radicalisme se fait chaque jour plus violent encore.

Aide de 12 milliards de l’UE à la Centrafrique

L’Union européenne a mis à la disposition de la Centrafrique une enveloppe de 11,9 milliards de FCFA, soit la deuxième tranche de financement d’un programme d’appui à la consolidation de l’Etat centrafricain qui va de 2017 à 2019, pour un coût global de 41,9 milliards de FCFA.Accordée samedi dernier, cette deuxième tranche d’aide budgétaire est destinée à la promotion de l’éducation là où la première tranche, estimée à 2,5 milliards de FCFA, avait pour but de faciliter la réforme des finances publiques.

L’objectif principal du programme d’appui à la consolidation de l’Etat est de restaurer, à travers une aide directe,  la paix et la stabilité en RCA.

N’Ddjaména décidé à finir avec l’orpaillage dans le nord

Le ministre tchadien de la Sécurité publique a, dans une déclaration faite dimanche, donné 24 heures aux orpailleurs qui écument le nord du pays à quitter les lieux.Le ministère de la Sécurité publique « ordonne tous les orpailleurs de KouriBougoudi de quitter les lieux dans un délai de rigueur de 24 heures à compter du 12 août 2018. Passé ce délai, les forces de défense et de sécurité sont instruites, à l’effet d’évacuer par la force toute personne se trouvant dans cette zone », a déclaré le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Bachir.

La localité de KouriBougoudi, une zone aurifère à la frontière entre le Tchad et la Libye, a été attaquée par les forces rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) dans la journée du samedi ayant fait, selon les rebelles, plusieurs morts et du matériel militaire détruit du côté de l’armée tchadienne.

17 564 admis d’office au baccalauréat au Tchad

Les résultats de la première session des épreuves écrites du baccalauréat tchadien, rendus publics dimanche, font état de 17 564 admis d’office, soit 22,06% et 19 590 admissibles, soit 24,60%.Le reste des candidats, soit un total 42 446 ont échoués en attendant la seconde session des épreuves écrites.

Le président du jury, l’enseignant chercheur, Benjamin Djikoloum a déclaré que ces résultats sont en légère hausse (0,66%) par rapport à l’année dernière.

Tout en félicitant les membres du jury, M. Djikoloum a encouragé les admissibles à se préparer pour la seconde session et exhorté les ajournés à doubler d’effort pour l’année prochaine.

Trois femmes nommées gouverneurs de provinces au Gabon

Trois femmes ont été nommées samedi, gouverneurs de provinces à l’issue du conseil des ministres qui a réaménagé le personnel de commandant des neuf provinces que compte le pays.Il s’agit de Paulette Mengue M’Ovono qui devient gouverneur de la province du Moyen-Ogooué (centre), Christiane Leckat, gouverneur de la province de la Nyanga (sud) et Marie Françoise Dikoumba, gouverneur de la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est).

Ces trois femmes ont été ministres lors du premier mandat d’Ali Bongo Ondimba.

C’est pour la deuxième fois que des femmes vont occuper les postes de gouverneur. Pauline Nyngone a été la toute première femme à être nommée gouverneur au début des années 1990. Elle avait démissionné de son poste au lendemain de l’élection présidentielle de 1993.

Arrestation de 7 soldats camerounais accusés d’exécutions sommaires

Le ministre camerounais en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary a informé, samedi soir, que 7 soldats, présumés coupables d’exécutions sommaires de deux femmes et leurs deux enfants en bas âge, dans la région de l’Extrême-Nord, «ont été mis à la disposition de la justice et feront l’objet d’un procès équitable».Précisant que les concernés, dont un lieutenant de vaisseau, engagés sur le front de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram, bénéficient jusqu’alors de la présomption d’innocence, il a réitéré la détermination du chef de l’État «à veiller à ce que les exactions qui peuvent être perpétrées par quelques soldats égarés, fassent systématiquement l’objet d’enquête et aboutissent le cas échéant à des sanctions appropriées».

Ces soldats, s’ils étaient reconnus coupables des faits à eux reprochés, encourent la peine de mort ou l’emprisonnement à vie, selon le Code pénal.

L’on note qu’il s’agit d’une volte-face spectaculaire du pouvoir de Yaoundé, dans cette affaire dont la vidéo macabre a été dévoilée en juillet dernier.

Le 20 juillet 2018, le même Issa Tchiroma Bakary, réagissant aux accusations de plusieurs organismes de défense de droits de l’homme parmi lesquels Amnesty International, avait formellement démenti l’information faisant état de la mise aux arrêts de militaires dans le cadre de l’enquête : «Il n’y a eu aucune arrestation de militaires supposément impliqués dans les crimes odieux contenus dans cette vidéo», et «toute information à ce sujet relève de la pure fantaisie».

Selon lui, non seulement des investigations menées sur cette vidéo virale démontraient qu’aucune preuve de l’implication des forces de défense n’avait été encore apportée, mais en plus «les arguments utilisés par Amnesty International sont légers et les accusations hâtives».

Et de s’interroger sur «les motivations de l’acharnement» dont est victime l’armée camerounaise de la part d’un certain nombre d’organisations non gouvernementales, «alors que son professionnalisme est largement reconnu».

Selon des sources proches du dossier, les deux femmes, cagoulés et les poignets attachés dans le dos ainsi que leurs enfants de 2 et 5 ans, auraient été exécutés en avril 2014 dans la localité de Krawa-Mafa, puis rapidement ensevelis au pied d’une montagne appelée Vizi Kokor Vegebi, située à un jet de pierre du poste militaire de leurs bourreaux où il avaient préalablement été incarcérés.

Le Tchad mène « une lutte légitime contre Boko Haram » (Idriss Déby)

Le Tchad mène « une lutte légitime » contre Boko Haram et toutes les autres organisations terroristes dont les exactions font qu’il n’y a pas d’autre « choix » que de faire face, a déclaré le président Idriss Déby Itno, qualifiant de survie la lutte menée par son pays contre le terrorisme.« La lutte contre Boko Haram est une lutte légitime. Nos forces interviennent en profondeur au Nigeria, au Niger. On intervient aussi au Cameroun pour soulager la force Camerounaise. Il y a une route, je dirais portion de route de la vie pour le Tchad : Kousséri-Maroua. C’est par là que nous importons et exportons », a déclaré le président tchadien dans un entretien à la presse, à la veille de la célébration ce samedi de l’indépendance de son pays.   

« Les (éléments de) Boko Haram ont égorgé 20 commerçants tchadiens entre Kousséri et Maroua. Pendant 2 semaines, rien n’rentre au Tchad et rien ne sort. On partait vers l’asphyxie si on n’était pas engagé contre Boko Haram », a-t-il souligné, expliquant l’intervention des forces tchadiennes par la nécessité de « soulager » leur pays et de « desserrer l’étau sur l’économie » nationale.

« Il n’y a rien de plus légitime que ça et si nous devrions le faire demain nous ferions », a martelé Idriss Déby avant de tirer la sonnette d’alarme sur la menace que font régner sur le Sahel  le « désordre » en Libye et les terroristes qui ont fui le Moyen –Orient pour se replier dans ce pays.

« Ne croyez pas qu’il n’y a pas une menace. Cette menace, a-t-il averti, est réelle pour le Tchad et réelle aussi pour les autres pays du Sahel. Ne croyez pas seulement que le Mali est très loin. Non, par mesure de précaution, nous devrions créer cette force (G5 Sahel) pour lutter contre les terroristes, les trafiquants des drogues, les trafiquants des êtres humains, les trafiquants des immigrants ».

Présidentielle camerounaise: 12 recours devant le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a indiqué, samedi, que douze recours ont été déposés après la publication de la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, des requêtes émanant des candidats dont les dossiers avaient été rejetés par par Elections Cameroon (ELECAM), l’organce chargé de l’organisation et de la gestion des élections dans le pays.Sur les 28 candidatures déposées à ELECAM, et suite au désistement d’un postulant, 9 candidats ont été retenus sur les 27 candidatures examinées par cette institution.

Parmi les 18 candidats recalés, 09 ont déposé des recours au Conseil constitutionnel.

Il s’agit de Bertin Kisob du Cameroon party for social justice (CPSJ) qui a déposé trois recours dans lesquels il est contre le rejet de sa candidature et contre le décret portant convocation du corps électoral le 07 octobre.

Pour sa part, Engono Valentin, candidat de l’Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation (UCDI) estime que le rejet de sa candidature est un excès de pouvoir de la part du conseil électoral.

De son coté, Ndjoumou Léopold Steves candidat de l’UREC a déposé deux requêtes dont les motifs sont le rejet de sa candidature et l’absence de la caution, 30 millions de francs CFA. Ce Quant à Gabanmidanha Rigobert, candidat indépendant, il s’insurge sur les 300 signatures des personnalités alors qu’Olivier Bile dépose un recours pour tenter d’avoir une chance de déposer sa caution et poursuivre la campagne.

D’autres candidats ayant déposé des requêtes, en l’occurrence, Kum Ane Ihims, Geneviève Zeh Amvene, Aboubakar Kalmadine et Sosthène Fouda souhaitent la réhabilitation de leurs candidatures.

La loi dispose que ces pétitions concernent «les objections relatives au rejet ou à l’acceptation des candidats, ainsi que celles relatives à la couleur, aux initiales ou à l’emblème adoptés par un candidat ».

Par ailleurs, « elles peuvent être présentées au Conseil constitutionnel par tout candidat ou partie prenant part à l’élection ou toute personne faisant fonction de représentant du gouvernement à ladite élection, dans un délai maximum de deux jours après la publication de la liste des candidats».

Sur les 9 candidats retenus, figure le chef de l’Etat sortant Paul Biya agé de 85 ans dont 35 passés au pouvoir, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qui est présenté comme grandissime favori au scrutin du 7 octobre prochain.

395 entreprises sanctionnées pour pollution au Cameroun

Des sanctions disciplinaires assorties de pénalités financières ont été administrées à l’encontre de 395 entreprises reconnues coupables de pollution contre la nature, a-t-on appris samedi auprès des services compétents du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable.Le montant des amendes à payer au trésor public s’élève entre 1 million de francs CFA et 50 millions de francs CFA.

Les entreprises sanctionnées opèrent dans divers secteurs d’activités, notamment dans le domaine des hydrocarbures, pharmaceutiques, de fabrication et de distribution des plastiques non-biodégradables, mais aussi celles évoluant dans le domaine de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, ainsi que dans l’agroalimentaire.

Déjà entre 2013 et 2015, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux ont eu à visiter plus de 4950 établissements classés dangereux, insalubres et incommodes sur l’étendue du territoire national, certains d’entre eux ont enfreins la réglementation en vigueur et ont été sanctionnés.

Selon la brigade nationale des inspections environnementales au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, les infractions récurrentes constatées sont entre autres, le défaut de réalisation de l’audit ou de l’étude d’impact environnemental, la pollution de l’air, du sol, du sous-sol, des eaux superficielles et souterraines, la mauvaise gestion des déchets ainsi que les fabricants, les importateurs, détenteurs et utilisateurs des emballages plastiques interdits.

Des entreprises qui ne s’exécuteront pas dans les délais impartis, seront interdites d’activité en territoire camerounais, ont précisé les pouvoirs publics.

Cyril Ramaphosa salue « les progrès importants » du processus électoral en RDC

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a salué vendredi les « progrès importants » accomplis dans le processus électoral en RD Congo, rapporte le communiqué conjoint publié à l’issue de sa première visite à Kinshasa depuis son accession à la magistrature suprême de son pays en février 2018.Selon notre source, le président sud-africain et son homologue congolais Joseph Kabila se sont félicités de la poursuite du financement du processus électoral par le gouvernement congolais.

La visite du chef de l’Etat sud-africain en RD Congo intervient deux jours après la désignation par le président Kabila d’Emmanuel Ramazani Shadary comme son dauphin pour la présidentielle du 23 décembre 2018, mettant ainsi un terme aux intentions qu’on lui prêtait de vouloir briguer un troisième mandat à la tête de son pays.

Cette visite a également été mise à profit par les deux chefs d’Etat pour évoquer les relations bilatérales notamment leur souhait de voir être finalisé le barrage « Grand Inga », dans le Kongo central (ouest du pays) d’un coût estimé à 100 milliards USD et qui pourrait produire 40 % de l’électricité dont l’Afrique a besoin.

Décès de l’opposant tchadien Ali Golhor

Le porte-parole de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC), l’une des plus importantes coalitions de l’opposition tchadienne, Ali Gabriel Golhor est décédé dans l’après-midi du jeudi des suites d’une maladie, a appris APA vendredi.Originaire de l’extrême sud du Tchad, dans la région du Moyen Chari, l’ancien député Golhor, président du parti Convention pour la Démocratie et le Fédéralisme (CDF), a été d’abord un compagnon de lutte de l’opposant fédéraliste Yorangar, avant de fonder de sa propre formation politique.

Il était l’un des précurseurs de l’accord politique du 13 août 2007 dont il avait assuré la présidence du comité de suivi. Interrogé par APA, un de ses camarades de la CPDC reconnait en Golhor un homme de parole qui n’hésitait jamais de dire ce qu’il pense d’une situation politique quelconque. « C’était un homme franc », reconnaissent ses compagnons de la CPDC.

Un contrat de 4 ans du duo hollandais avec les « Lions indomptables »

Le ministre des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt a annoncé vendredi que Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ont signé un contrat de quatre ans en tant que sélectionneur national et sélectionneur adjoint de l’équipe fanion du football du Cameroun.Après plusieurs heures de discussions, les deux anciens internationaux hollandais sont liés avec les « Lions indomptables » jusqu’en 2022.

« L’objectif assigné à l’encadrement technique est d’assurer le succès du Cameroun à toutes les échéances sportives majeures, notamment et prioritairement la victoire à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, avec une vue sur la qualification à la CAN 2021 et à la Coupe du Monde 202 », précise de son côté la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

Parmi les clauses du contrat, Seedorf et Kluivert devront également résider au Cameroun et porter assistance aux encadrements des équipes nationales.

En tout état de cause, a précisé la FECAFOOT « la publication du staff technique complet des « Lions Indomptables » Séniors interviendra dans les prochains jours ».

La première sortie du nouveau staff dès le mois prochain contre les Comores en éliminatoires de la CAN 2019.

Toutefois, aucune mention n’a été faite au sujet du salaire de ce duo hollandais dont ce sera la première expérience dans l’encadrement technique d’une équipe africaine.

Législatives au Tchad : Idriss Déby cherche 70 milliards de FCFA

Le Tchad a besoin de 70 milliards de FCFA pour organiser ses élections législatives, a déclaré le président Idriss Déby Itno, soulignant que tant que cette enveloppe dont une partie est attendue des partenaires n’est pas réunie, aucune date ne peut être fixée pour ledit scrutin.« Nous n’avons pas de ressources propres pour sortir 70 milliards afin d’organiser les élections législatives.  J’ai tenu une réunion avec tous les partenaires techniques et financiers leur demandant de nous aider techniquement et financièrement d’organiser les élections législatives comme prévu », a notamment déclaré Idriss Déby dans un entretien à la presse publié ce vendredi, veille de la célébration de la fête de l’indépendance.

Dans cet entretien, réalisé depuis lundi mais mis sous embargo jusqu’à aujourd’hui, Déby reconnait certes qu’ «Il est temps de renouveler la législature actuelle », mail il s’empresse d’ajouter : « Si aujourd’hui, je vous dis que nous pouvons organiser les élections législatives, je ne vous ai pas dit la vérité ».

N’empêche, a-t-il souligné, les «partenaires  (du Tchad) ont posé quelques questions et ont décidé de soutenir le Tchad dans ce projet » d’organisation des législatives.

Tout en assurant que « Le Tchad apportera sa contribution », le président Déby a dit son espoir « que les partenaires vont répondre rapidement et favorablement pour que nous puissions tenir ces élections même si ce n’est pas en novembre, avec un petit décalage dans le temps les élections législatives et locales dans notre pays »,

 En attendant, il a demandé au Cadre national de dialogue politique (CNDP),  dont le rôle est de mettre en place les institutions en charge de l’organisation des législatives, de se mettre au travail.

200 établissements scolaires fermés au Cameroun

Deux cent établissements scolaires de l’enseignement maternel, primaire et secondaire ont été fermés pour le compte de l’année scolaire 2018/2019, dont la rentrée des classes est prévue le lundi 3 septembre 2018, ont annoncé jeudi, les ministères de l’Education de base (MINEDUB) et des Enseignements secondaires (MINESEC).Il s’agit pour l’essentiel, des établissements scolaires privés laïcs n’ayant pas observé les dispositions réglementaires en vigueur.

Les principaux griefs ayant poussé les autorités à procéder à la fermeture de ces écoles sont l’absence de l’autorisation de création, d’ouverture et de fonctionnement.

Sur cette liste, la palme d’or revient à l’enseignement maternel et primaire avec 139 établissements scolaires fermés et 61 collèges fermés pour l’enseignement secondaire.

Pour éviter que les parents et élèves tombent dans le piège, le MINEDUB et le MINESEC ont dans leur communiqué, invité le public « à faire preuve de vigilance »

Au demeurant, ces départements ministériels demandent le cas échéant, « de prendre attache avec les services centraux et déconcentrés qui disposent de la bonne information ».

Par ailleurs, une mise en garde est lancée en direction de récalcitrants qui iront à l’encontre de cette décision.

Cette fermeture intervient à moins d’un mois de la prochaine rentrée, alors que les inscriptions ont déjà commencé.

Le Gabon évalue sa dette à 4 772 milliards f cfa

Le directeur général de la dette au ministère gabonais de l’Economie, Hugues Mbadinga Madiya a déclaré, jeudi à Libreville, que l’encours total de la dette publique du pays à la fin du premier trimestre de cette année s’élevait 4772 milliards de FCFA dont 3318 milliards de FCFA soit 59,53% et 1454 milliards de FCFA pour la dette intérieure, soit 30,47%.Selon M. Mbadinga Madiya, ce taux d’endettement se situe à 54,4% du Produit intérieur brut (PIB), mais demeure cependant en dessous du seuil des critères édictés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui est de 70%.

« Dans nos projections, nous serons à même de parvenir à un niveau d’environ 40% du PIB d’ici trois ans », a t-il indiqué, ajoutant que la dette du pays demeure soutenable, en dépit de la hausse rapide du taux d’endettement qui est dû à la crise pétrolière.

Selon M. Mbadinga Madiya, la baisse des ressources budgétaires a généré d’importantes difficultés de trésorerie avec comme corollaire le manque de liquidité se traduisant souvent par une accumulation des arriérés.

« Plus que jamais, la dette doit jouer son rôle qui est celui de servir de levier pour le développement. Cela veut dire qu’il faudra veiller à ce que les sommes mobilisées soient utilisées efficacement. Il est donc important à partir de ce moment d’avoir une politique prudente d’endettement qui vise la création de richesses, mais qui soit également soutenable à long terme », a soutenu le directeur général de la dette.

RCA : le désarmement des milices débute en septembre

Le projet de Désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration (DDRR) débutera en septembre prochain dans la région ouest de la Centrafrique avec la participation de sept groupes armés sur les 14 recensés officiellement dans le pays, rapporte un communiqué rendu public jeudi matin.Selon le communiqué signé par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la Coordination générale de l’Unité d’exécution du Programme national de désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement (UEPNDDRR), « l’appui de la MINUSCA au processus du DDRR va être exercé pendant la phase de désarmement et de démobilisation et se conjuguera de trois manières : appui sécuritaire, conjointement avec les forces de sécurité intérieure, aux opérations de désarmement, puis l’escorte des équipes mobiles de désarmement, appui logistique sous forme de transport et appui budgétaire ».

La MINUSCA, note le communiqué, « prendra également en charge la courte phase de réinsertion, qui est différent de la réintégration et qui consistera en un cursus donné au combattant démobilisé sur l’éducation civique, la vie en société et la cohésion sociale ».

Par ailleurs, la coordination générale de l’UEPNDDRR souligne qu’il est attendu des sept groupes armés qui vont prendre part au DDRR « la remise volontaire de la liste de leurs éléments, la remise de tout matériel militaire en leur possession, le désarmement total de leur groupe et la dissolution du groupe et éventuellement la lutte politique à travers les élections ».

En attendant le démarrage du processus, l’UEPNDDRR mène depuis le mois de juillet dernier une campagne de sensibilisation vis-à-vis des institutions et ensuite envers les partenaires.

« Nous poursuivons également, souligne le communiqué, des consultations avec les autres groupes armés pour se joindre à cette option qui est volontaire de nature et vise à restaurer l’autorité de l’Etat ».

Le duo d’entraîneurs des «Lions indomptables» à Yaoundé (officiel)

Le nouvel entraîneur-sélectionneur de football du Cameroun, Clarence Seedorf, est arrivé jeudi à 3 heures du matin (heure locale) à Yaoundé, en vue de rencontrer les autorités sportives dans l’optique de la finalisation de son contrat de travail, a appris APA auprès du service de communication du Comité de normalisation de l’instance fédérale (FECAFOOT).Son adjoint et compatriote, Patrick Kluivert, débarquera quant à lui dans la journée à 11 heures pour les mêmes raisons, et ce sera, sans doute l’occasion pour le grand public, d’en savoir davantage sur les clauses de leur engagement aux côtés du Cameroun.

Au moment de l’annonce de leur désignation, le Comité de normalisation s’était contenté d’indiquer que «ces deux experts de haut niveau ont été choisis dans l’optique d’une préparation sérieuse, rigoureuse et sereine de la sélection nationale de football du Cameroun, les +Lions indomptables+», leur mission étant de bâtir une équipe stable et conquérante et de préparer une relève de qualité pour garantir le succès de la sélection.

Grève générale illimitée dans l’audiovisuel public au Gabon

Le Syndicat des professionnels de la communication (SYPROCOM) observe de puis mercredi une grève générale illimitée dans l’audiovisuel public pour exiger la satisfaction totale de ses revendications, notamment le paiement de la prime de rendement et le versement de la redevance audiovisuelle et cinématographique.Les grévistes ont toutefois indiqué qu’ils observeraient un service minimum conformément à la loi. Ainsi, le journal télévisé de 20h passera de 30 minutes à 5 minutes et ne concernera que les activités présidentielles.

La radio Gabon observera également les mêmes dispositions que la télévision nationale.

Les agents de l’audiovisuel public ont déjà observé une grève en mai dernier pour les mêmes raisons avant de la suspendre. Ils réclamaient, entre autres, l’application des textes ayant marqué la scission de la télévision et de la radio.

Anciennement appelée Radiotélévision gabonaise (RTG), cette dernière a été scindée en deux entités autonomes.