Plus de 12 milliards de FCFA de chiffre d’affaires réalisés par CAMAIR-CO

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR-CO) a réalisé un chiffre d’affaires de 12,3 milliards de franc CFA au cours du premier semestre 2018, a annoncé jeudi, son directeur général Ernest Dikoum au cours d’une interaction avec la presse au siège de l’entreprise à Douala.Ce résultat est en hausse de 7 milliards de francs CFA en valeur relative par rapport aux 5,1 milliards de francs CFA réalisés pendant l’année 2017, soit une augmentation de 142% en valeur absolue par rapport à la période considérée.

Sur la base de l’évolution du trafic, la direction générale table sur une production de 21,6 milliards de francs CFA en 2018 contre 7 milliards de francs CFA en 2017, soit une augmentation de 14 milliards de francs CFA, ce qui représente une hausse de 208 %.

Le trafic est en nette croissance avec 157 000 passagers transportés pendant les six premiers mois de l’année 2018 contre 94 000 passagers pendant la même période de l’exercice précédent.

Cette situation dénote des « perspectives plus prometteuses pendant les prochains mois », a rassuré le directeur général, soulignant que dans son plan d’exploitation, la CAMAIR-CO prévoit d’ouvrir d’autres dessertes, notamment Paris en France, Londres en Grande-Bretagne, Brazzaville au Congo et Bamako au Mali.

Ces nouvelles destinations viendront s’ajouter aux lignes ouvertes ces deux dernières années, notamment Ndjamena au Tchad, Libreville au Gabon, Bangui en Centrafrique, Cotonou au Bénin, Dakar au Sénégal, Abidjan en Côte d’Ivoire, Lagos au Nigeria.

L’une des raisons qui montre que les signaux sont de plus en plus au vert pour la compagnie nationale de transport aérien du Cameroun porte sur la réduction du déficit d’exploitation qui est passé de 4,1 milliards de francs CFA en 2017 à 1,3 milliards de francs CFA au premier semestre 2018.

Avec une flotte composée de six aéronefs, CAMAIR-CO se montre performant, car non seulement les dessertes domestiques dont le taux de remplissage moyen se situe à 68 % et une régularité de 77% pour une ponctualité moyenne de 74% seront renforcées, mais la compagnie vient d’adopter un nouveau dispositif d’exploitation.

Ces avantages, selon le directeur général Ernest Dikoum, sont le temps de liaison court, une flotte réduite et optimisée, le nivellement du flux des opérations, la déconcentration des aéroports principaux et le développement des aéroports secondaires.

Economie, lutte contre la corruption et coopération en vedette dans la presse congolaise

Le Congo qui table pour cette année sur une croissance économique de 1,9%, un ancien ministre placé en garde à vue dans le cadre de la lutte contre la corruption, la signature en septembre d’une convention de développement de la zone économique spéciale entre la Chine et le Congo sont les sujets traités principalement ce jeudi par la presse congolaise.« Congo-Economie : croissance attendue de 1,9% cette année » titre le bihebdomadaire La Semaine Africaine, selon qui « Le Conseil national du crédit, réuni le 12 juillet dernier à Brazzaville table sur taux de croissance du PIB réel de 1,9% cette année contre une récession de 2,6 enregistré en 2017. Cette projection est soutenue par le dynamisme attendu du secteur pétrolier (+12,3%), ce malgré le recul des activités dans le secteur hors pétrole (-4,6%) ».

Quant à l’hebdomadaire Le Nouveau Regard, il titre : « Un éléphant respire déjà le chaud et le froid : Enfin Rigobert Maboundou (ex ministre de l’Agriculture et de l’Elevage) a été placé en garde à vue à la DGST ».

A en croire l’hebdomadaire, l’admission de Maboundou à la Direction générale de la surveillance du
territoire(DGST) proviendrait de sa « gestion opaque de 114 milliards de FCFA entre janvier 2008 à mars 2016 au niveau du département qu’il avait en charge ».

Sur un tout plan, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville s’intéresse à la  coopération Chine –Congo et annonce la signature en septembre prochain d’une Convention de développement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

« Cette Convention sera signée par les autorités des deux Etats au plus haut niveau en marge du sommet des chefs d’Etat d’Afrique et de Chine qui va se tenir dans deux mois », précise le quotidien national.

La présidentielle sur fond de controverses en couverture des journaux camerounais

Les grandes manœuvres politiques et politiciennes, autour des candidatures à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, passionnent les journaux camerounais parus jeudi.Un nom revient en manchette du Quotidien de l’Économie (LQE) et du Messager : celui du ministre de l’Administration territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji. La veille, il a commis une note reprécisant les noms des leaders de trois partis politiques de l’opposition.

Dans une lettre ouverte de l’ex-candidate à la présidentielle de 2011 du Cameroon People’s Party (CPP), Edith Kabang Wallah, le membre du gouvernement est accusé de semer la zizanie dans le camp d’en-face, précisant que le dénommé Samuel Tita Fon, que le MINAT présente désormais comme le leader de la formation, en a été exclu le 29 mars 2018.

«Il est regrettable, s’insurge-t-elle dans ce brûlot que publient les deux quotidiens à capitaux privés, qu’en cette période où le Cameroun fait face à de graves risques vis-à-vis de sa réputation dans la communauté internationale pour des actes illégaux restés impunis envers ses citoyens, vous, en tant que ministre de l’Administration territoriale, miniez notre fragile démocratie en commettant des actes hors du cadre administratif et juridique de notre pays.»

Et d’ajouter : «Nous ne sommes pas dupes de vos manœuvres et le peuple camerounais encore moins. Nous ne sommes nullement impressionnés par ces basses œuvres qui déshonorent encore plus le Cameroun et révèlent, à ceux qui se bercent d’illusions, la véritable nature du régime que vous servez.»

L’acte ministériel s’apparente, constate LQE, à un bâillonnement en bonne est due forme des adversaires du chef de l’État sortant, Paul Biya.

«Pourquoi ils n’y vont pas» est la principale manchette de Mutations, au-dessus de six portraits de personnalités de premier plan s’étant finalement désistées au dernier moment, et dont les raisons de l’abandon vont quasiment dans le même sens : absence de démocratie, règles faussées d’avance par le système et, aussi, la crise anglophone qui écartèle les citoyens d’un même pays qui s’entretuent.

Pressenti pour la course à la magistrature suprême, le leader de Croire au Cameroun (CRAC), Bernard Njonga, qui «jette l’éponge», revient, dans Le Messager, sur ces points clivants qui ne peuvent, selon, garantir aucun scrutin juste et équitable.

Dans The Guardian Post, le même homme se veut encore plus précis quant à sa décision de ne pas concourir : il ne se voit pas en train de mener campagne, ni briguer les suffrages dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest actuellement plongées dans une guerre sanglante.

Certains autres, malgré les embûches, prennent pourtant le risque de ce que Baromètre Communautaire qualifie de «guerre des générations», face à un chef d’État âgé de 85 ans et qui s’accroche à son trône depuis 36 ans.

En effet, «las d’attendre le passage de témoin, certains opposants sont prêts à tout pour en découdre» avec le régime de Yaoundé au risque d’affronter la riposte de la vielle garde, qui «s’annonce brutale» parce que n’acceptant pas la contestation de son hégémonie sur le Cameroun.

Calculette en main, et à 48 heures de la date limite de dépôt des candidatures, Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de la gestion des scrutins et opérations référendaires, avait ainsi déjà reçu 12 dossiers, révèle L’Essentiel.

Si en 2011 ils étaient un peu plus d’une quarantaine à avoir fait acte de candidature auprès de la direction générale des Elections et ses démembrements, avec au final 23 candidats retenus pour concourir, il sera sans doute difficile, observe le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), d’atteindre ces chiffres à la fin du délai de dépôt des déclarations.

La publication attribue ce tiède engouement aux nouvelles conditions pour prétendre à la fonction suprême, telles que revues depuis 2012 par le législateur : le cautionnement obligatoire, qui est ainsi passé de 5 à 30 millions FCFA.

Et le suspense ne s’arrête pas au dépôt des dossiers, prévient CT, puisque les postulants devront encore attendre au moins 60 jours, avant la date de l’élection, pour savoir si leur dossier a été validé.

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La crise en RCA au menu d’un entretien entre la CEEAC et la MINUSCA

Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi s’est entretenu, mercredi à Libreville, avec une délégation de l’équipe d’évaluation stratégique indépendante de la Mission des nations unies en République centrafricaine (MINUSCA), conduite par Juan Gabriel Valdes sur crise politico-militaire qui secoue ce pays d’Afrique centrale.Les deux personnalités ont évoqué les moyens susceptibles de sortir la Centrafrique de cette crise qui entrave son développement.

La CEEAC s’emploie depuis plusieurs années pour aider ce pays a retrouvé la stabilité, en organisant plusieurs ateliers sur le maintien de la paix.

Coupe CAF /Groupe A: l’Asec Mimosas s’incline, à domicile, face au Raja (0-1)

L’Asec Mimosas a été défait, mercredi après-midi, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Raja de Casablanca (0-1) en match comptant pour la 3è journée du groupe A de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Après une première période (0-0), l’Asec a été contrarié dans son  jeu par une faute  « stupide » de son gardien de but, Abdul Karim Cissé,  qui a brisé l’élan de l’équipe qui avait de l’ascendance sur le match à  la reprise, échouant de peu d’ouvrir le score par Yao Kouamé Alphonse  (50è, 52è) et Issa Sanogo (58è).

Sur un tir  d’un attaquant marocain, Adul Karim Cissé capte le cuir. Tentant de se  dégager, il est gêné par Soufiane Rahimi. Contre toute attente, le  gardien ivoirien assène un coup au joueur marocain. 

L’arbitre  égyptien Mohamed Maarouf Eid Mansour lui brandit le carton rouge,  synonyme d’expulsion assorti d’un pénalty que transforme, aisément,  Mahmoud Benhalib (1-0, 74è).

Les Mimos ayant  effectué leurs trois remplacements vont terminer la partie à dix. Le  joueur de champ Issa Sanogo ayant remplacé Abdul Karim dans les  perches. 

Dans l’autre match du groupe, Aduana Stars du Ghana a pris le meilleur sur le Vita club de la RDC (2-1). 

Classement du groupe A

1 Raja de 5pts+1

2 Vita Club 4pts+1

3 Aduana 4pts+0

4 Asec  3pts-2

Conférence ministérielle de la CIRGL samedi à Brazzaville

Une conférence des ministres des Etat membres de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) se tiendra samedi à Brazzaville, a-t-on appris mercredi auprès d’une source diplomatique basée dans la capitale congolaise.Selon la source, c’est dans ce cadre que le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a bouclé une visite de travail au siège de la CIRGL à Bujumbura (Burundi).

Durant cette visite effectuée en tant qu’émissaire du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, par ailleurs président en exercice de cette organisation sous-régionale, Gakosso a rencontré le personnel de la CIRGL et été reçu en audience par le président Pierre Nkurunziza.

Dans ses différents déplacements, le ministre congolais des  Affaires étrangères a prôné la paix, soulignant qu’elle est  «la condition sine qua non pour aller au développement » en Afrique, notamment dans la région des Grands lacs.

Il a également fait part de la volonté de son pays de profiter de la tenue de la conférence des ministres de la CIRGL pour redonner un nouveau souffle à l’organisation sous-régionale.

Un footballeur tchadien de 20 ans signe au FC Porto

Marius Moundilmadji, un footballeur tchadien âgé 20 ans et qui évoluait jusqu’ici au Coton Sport de Garoua au Cameroun, a signé un contrat de quatre ans avec l’équipe portugaise du FC Porto.Survenue mardi, la signature du contrat du jeune attaquant de pointe a été accueillie avec joie à N’Djaména où le football ne progresse plus, faute de championnat.

Natif du Logone Oriental au sud du pays, Maruis a débuté sous les couleurs de son club formateur de Doba avant de signer avec Gazelle FC de N’Djamèna. Marius a ensuite rejoint le Coton Sport de Garoua avec lequel il a marqué 16 buts.

Pour la  fédération tchadienne de football association comme pour les dirigeants des clubs du pays, le départ pour le Portugal de Maruis Moundilmadji est une bonne nouvelle pour l’équipe nationale de football, Les Sao du Tchad.

Économie, politique et insécurité en couverture des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus mercredi consacrent une place de choix à des sujets liés à l’économie interne, à la future élection présidentielle ainsi qu’à la sempiternelle crise anglophone.C’est d’abord le bihebdomadaire Repères, sous le titre : «Finances publiques du pays : le glas sonne pour l’opacité», qui se penche sur la nouvelle loi portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, qui annonce la fin du flou entretenu autour des dépenses sécuritaires, des contrats pétroliers et marque un pas vers la déclaration des biens, jamais appliquée et pourtant prévue par la Constitution de 1996.

Ainsi, sous réserve de l’adoption et de la promulgation d’un texte définissant les circonstances permettant d’établir l’enrichissement illicite et de punir, les responsables publics sont astreints à faire la lumière sur leurs avoirs à la prise et au terme de leur mandat ou fonction.

Mais la publication marque tout de même un bémol : «Si pour certains, cette loi peut sembler ‘’révolutionnaire », une connaissance empirique de la gouvernance publique au Cameroun montre que le problème, loin de se situer au niveau de l’encadrement juridique des affaires publiques, se trouve plutôt au niveau de son application. Par conséquent le caractère ‘’révolutionnaire » de cette loi ne prendra effet que lorsqu’elle sera effectivement implémentée.»

Ceci n’a sans doute rien à voir avec cela, mais, si l’on en croit Le Quotidien de l’Économie, le budget d’investissement public, objet de toutes les manipulations, est aujourd’hui confronté aux dures réalités de l’économie réelle : en passant à 37,93% au premier semestre 2018 contre 69,86% à la même période l’année dernière, la baisse de son taux d’engagement est révélatrice d’un malaise qui avait fait son lit dans le processus de passation de la commande publique dans le pays.

Il est clair, répond en écho Expression Économique, que les contraintes du programme de réformes, conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017, y sont pour quelque chose – et heureusement.

Pour accompagner le Cameroun dans ce vaste champ, le Centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques du Cameroun (Camercap), un think-thank, vient de proposer ses bons offices au gouvernement pour l’accompagnement dans les politiques structurelles, la gestion publique, les secteurs financiers, la valorisation des ressources humaines ainsi que la protection sociale.

Au package de solutions attendues de ce compagnonnage, il faudrait, renchérit EcoMatin, ajouter la nouvelle croisade que vient de lancer la Commission nationale anti-corruption (CONAC) contre les administrations des Impôts, de la Douane et du Trésor, considérées comme le ventre mou de la gouvernance et dont les mauvaises pratiques sont passées au crible depuis quelques jours.

Une autre expédition punitive, que signale le nouveau tabloïd en langue anglaise Eco-Outlook, c’est celle que vient de lancer le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, contre les délinquants de la micro-finance dont les établissements non agréés vont devoir baisser le rideau.

Dans l’autre sens, salue Diapason qui en dresse la liste, 412 de ces structures viennent de voir leur agrément soit renouvelé, ou alors confirmé par la même personnalité.

Dans le champ politique, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune salue la «coopération vivante» entre le pays et l’Ordre souverain de Malte dont le dirigeant, Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto, en visite officielle de 4 jours, a rencontré la veille le chef de l’Etat Paul Biya.

En dehors de l’hôpital Saint-Jean de Malte de Njombé (Littoral), détaille Repères, l’Ordre soutient et assure la prise en charge de la léproserie au centre Rohan Chabot de Mokolo (Extrême-Nord) et le service chirurgical de la léproserie de Nyamsong (Centre), détaille Repères qui prévoit, dans les mois à venir, un renforcement de cette coopération dans les domaines du secourisme, de l’assistance humanitaire, de l’accueil des réfugiés et de l’accès aux soins de santé en faveur des populations défavorisées.

Évoquant l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, la même publication constate que l’heure est aux derniers réglages avant l’expiration du délai de dépôt des dossiers de candidature à Elections Cameroon (Elecam), ce 19 juillet 2018 : à un jour de la date butoir, les partis politiques mettent les bouchées doubles et se préparent à battre campagne.

Et, pendant que L’Épervier estime que ce scrutin sonnera la fin des illusions, pour une opposition plongée dans ses propres turpitudes, Ouest-Echos sent plutôt comme un vent de peur-panique dans le camp au pouvoir : en fin de semaine dernière, relate l’hebdo régional, c’est le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril en personne, qui a perpétré un «acte de barbarie» dans son Maroua natal (Extrême-Nord) en brûlant, publiquement et sous les caméras, les tenues d’un parti d’opposition.

A travers ce geste, la 3ème personnalité du pays démontre clairement que le régime a perdu la main dans cette zone considérée comme «la plus peuplée, la plus pauvre et la plus sous-scolarisée» du pays, mais toujours théâtre de toutes les fraudes électorales ayant permis au régime de Yaoundé de se maintenir.

Dans la région de l’Est, important gisement de suffrages et elle aussi enclavée, Le Messager signale un autre fait suspect et qui pourrait être imputé au pouvoir en place : des centaines de réfugiés centrafricains s’y retrouvent dans le fichier électoral de leur pays d’accueil, sur fond de braderie de la nationalité camerounaise.

Dans le chaudron sécessionniste anglophone, The Guardian Post consacre un reportage sur un sujet insolite : dans la région du Nord-Ouest, ce sont désormais les femmes qui creusent des tombes pour enterrer des proches tués par l’armée, alors que les hommes s’enfuient dès que les armes commencent à crépiter.

Dans le chef-lieu de ladite région, Bamenda, Mutations signale effectivement plusieurs morts, enregistrées ces derniers jours dans les affrontements entre les activistes (réels ou présumés) et les forces de défense et de sécurité, avec à la clé d’innocents civils dans les dégâts collatéraux.

Le taux de prévalence du VIH/SIDA est de 3,4% au Cameroun (enquête)

Le taux de prévalence du VIH/SIDA est de 3,4% au Cameroun contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, selon les résultats d’une enquête menée auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact de la pandémie (CAMPHIA).Dans le même ordre d’idées, la transmission de la mère à l’enfant touche actuellement à peine 0,1%, contre 7,8% en 2012.

D’après cette étude, lancée en avril auprès de 14.000 ménages, soit environ 33.000 personnes âgées de 0 à 64 ans sélectionnées de façon aléatoire, 400.000 nouveaux cas de VIH ont été diagnostiqués chez les 16 à 64 ans pendant l’année dernière, les femmes âgées de 15 à 49 ans étant les plus infectées.

Selon les données du Comité national de lutte contre le SIDA, la file active des personnes sous antirétroviraux (ARV) avait atteint un nombre de 224.000 en juin 2017, soit quelque 8500 enfants de moins de 15 ans.

L’enquête CAMPHIA a par ailleurs révélé que l’hépatite B gagne du terrain au Cameroun avec une prévalence de 8% dans la population générale.

CAF/C1 : le TP Mazembe s’impose 1-0 face au Mouloudia Club d’Alger

Le TP Mazembe s’est imposé in extrémis face au Mouloudia Club d’Alger (MCA) sur le score d’un but à zéro, en match de la 3ème journée, groupe B, de la 22ème édition de la Ligue des champions de la CAF joué mardi au stade TP Mazembe de Lubumbashi.Après avoir failli se faire surprendre à plusieurs reprises par des Algériens très entreprenants, les Congolais ont fait la différence pendant le temps additionnel grâce à un but de Meschak Elia entré en seconde période de la partie en remplacement du buteur maison des Corbeaux congolais, Ben Malango bien muselé par la défense du MCA lors de cette rencontre.

Cette victoire permet au TP Mazembe de s’envoler en tête du classement de son groupe avec le maximum des points (9) en trois sorties, devant son adversaire du jour qui n’a que 4 points. L’autre rencontre de ce même groupe devait mettre aux prises les Marocains de Difaa Hassani El Jadidi (1 point) et les Algériens de l’Entente Sportive de Sétif (0 point).

Il est à signaler que le TP Mazembe sera reçu par le MCA lors de la 4ème journée.

Cinq mille médecins camerounais exercent à l’étranger (enquête)

Quelque cinq mille médecins camerounais opèrent actuellement à l’étranger, selon une enquête de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) dont APA a obtenu copie mardi.« Nous avons cinq mille camerounais qui sont médecins à l’étranger, alors que nous n’avons que quatre mille à l’intérieur du pays », s’indigne dans le document cette organisation professionnelle dont les jugent  « préoccupante » pareille situation, surtout dans les zones rurales où « la présence d’un médecin se fait rare ».

L’« émigration croissante » des médecins camerounais est occasionnée par « les conditions de travail difficiles » ainsi que les «salaires qui sont bas et (…) tout ce qui accompagne le salaire pour le confort du médecin », souligne l’enquête.

Le départ des médecins s’est accru avec la double baisse de salaire dans la fonction publique camerounaise en 1993 où certaines catégories de personnel ont perdu jusqu’à soixante pour cent de leurs revenus. Actuellement, le salaire un médecin est d’environ 175 000 francs CFA.

« Si nous formons cent médecins chaque année à la Faculté de médecine de Yaoundé, et dans d’autres écoles à travers le pays, il y a près de mille jeunes Camerounais qui vont frapper aux portes des Facultés de médecine d’Afrique et d’Europe », indique l’enquête.

Dans l’optique d’arrêter la saignée, l’Ordre national des médecins du Cameroun préconise une revalorisation des salaires, l’amélioration des conditions de travail des personnels soignants et l’ouverture d’autres facultés de médecine au Cameroun.

Pour l’instant, cette situation pénalise des populations, car, d’après des sources officielles, il y a parfois un médecin pour trente mille personnes.

Vers une conférence d’appel de fonds pour les régions anglophones du Cameroun

L’Union africaine a annoncé, dans un communiqué reçu mardi à APA, l’organisation prochaine, avec l’accord des autorités camerounaises, d’une conférence d’appel de fonds pour mobiliser un soutien à la mesure des besoins des populations affectées par la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Les modalités d’organisation de ladite conférence «seront discutées dans les délais les plus brefs possibles», souligne le communiqué avant de réaffirmer l’attachement indéfectible de l’Union africaine «à l’unité et à l’intégrité territoriale du Cameroun et son rejet du recours à la violence».

Au sujet de la visite officielle effectuée au Cameroun, du 12 au 14 juillet dernier, par le président de sa Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, le communiqué rappelle que ce dernier a appelé à un dialogue inclusif et engagé tous les acteurs concernés à privilégier cette voie pour une sortie de crise durable fondée sur le leadership et l’appropriation par les Camerounais de l’unité du pays dans le respect de sa diversité.

L’instance continentale réitère sa disponibilité à accompagner tout effort déployé à cette fin, conformément aux responsabilités qui sont les siennes aux termes de ses instruments pertinents.

Le gouvernement a, pour sa part, lancé un plan d’urgence humanitaire triennal d’une enveloppe de quelque 13 milliards FCFA, en faveur des régions anglophones, tourmentées et ensanglantées depuis près de 3 ans par l’activisme sécessionniste.

Mondial de foot : Paul Biya salue le triomphe de la «belle diversité» française

Le président camerounais, Paul Biya, dans un message publié mardi, a chaleureusement félicité son homologue français, Emmanuel Macron à la suite de la finale de la Coupe du monde de football remportée dimanche en Russie par les Bleus.Saluant l’admirable performance des joueurs et de leurs encadreurs, il a estimé que le triomphe de l’équipe nationale française «reflète la belle diversité» de la France, d’une part, et, d’autre part «vient couronner les efforts d’un esprit d’équipe, et la force de l’unité d’un groupe, qui sont à la base de cette magnifique réussite».

La présidentielle en ligne de mire des journaux camerounais

Le branle-bas de combat pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain focalise l’attention des journaux camerounais parus mardi, reléguant au second plan la sanglante crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Selon le décompte que fait le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, au soir du 16 juillet 2018, c’est-à-dire six jours après la convocation du corps électoral, ce sont au total six dossiers de candidature qui ont déjà été déposés à Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opérations référendaires.

A 48 heures de la date limite de dépôt des dossiers, un reportage du Quotidien de l’Économie décrit une ambiance studieuse au sein de cette institution, ainsi que la fièvre qui monte dans les différents états-majors des concurrents.

Cet engouement est toutefois à relativiser, à en croire Le Jour pour qui la caution exigée de 30 millions FCFA démotive plusieurs candidats bourrés d’ambitions, souhaitant servir leur pays mais ne disposant pas d’une telle fortune.

Et ici c’est l’opposition qui s’avère déjà, renchérit Mutations, comme la grande perdante du jeu : désargentés pour la plupart, les futurs adversaires du président sortant, Paul Biya, sont en plus incapables de se constituer un front commun pour une élection à un tour, et à l’heure où tout indique que les espoirs de coalition s’amenuisent.

L’absence d’une dynamique face au chef de l’État sortant est effectivement une tare, acquiesce Défis Actuels qui passe en revue les «forces et faiblesses» des postulants.

«Depuis 35 ans, Paul Biya est aux affaires. Malgré lui. Depuis 1990, année marquant le retour au multipartisme au Cameroun, l’opposition se marche sur les orteils. Incapable de se réunir. Incapable de proposer aux Camerounais une alternative digne et salutaire au sommet de l’État. Plus aisée à critiquer le gouvernement, elle brille par une cacophonie lamentable et déplorable pour le petit peuple», constate Le Point Hebdo sous le titre «Les dégâts d’une opposition désinvolte.

Cité par l’hebdomadaire Le Jeune Reporter Cabral Libii, l’un des postulants à la magistrature suprême, ne perd pourtant pas espoir : il continue de croire à une possibilité de primaires afin de se donner un candidat unique, une option que le candidat investi par le Front social démocratique (SDF), Joshua Osih, interrogé par Mutations, ne juge pas indispensable pour gagner la présidentielle.

Avec cette cacophonie, un boulevard est d’ores et déjà ouvert à Paul Biya, présenté par L’Orphelin comme le «grand favori».

Dans cette nouvelle course pour un 7ème mandat, et après 36 ans de règne sans partage, le champion du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) peut, selon The Guardian Post, compter sur le zèle de ses lieutenants qui s’apprêtent à lancer une vaste opération de collecte de fonds de campagne à laquelle personne, que ce soit dans le champ politique ou des affaires, ne doit manquer.

Washington demande une enquête sur les tueries attribuées à l’armée camerounaise

Le porte-parole du Département d’État américain, Heather Nauert a appelé, dans une déclaration publiée mardi, le gouvernement camerounais à «enquêter de manière approfondie et transparente» sur les événements décrits dans une vidéo, montrant de présumés soldats du pays en train d’exécuter sommairement deux femmes et leurs enfants dans la région de l’Extrême-Nord.Les États-Unis, «gravement préoccupés», invitent également Yaoundé à rendre publiques les conclusions de ces investigations, et si le personnel militaire du pays était impliqué dans cette atrocité, le tenir pour responsable.

Tous les pays, y compris le Cameroun, rappelle Heather Nauert, doivent respecter leurs engagements et obligations internationaux et nationaux en vue de protéger les droits de l’homme et de promouvoir la responsabilité dans les actes individuels.

En début de semaine, des sources sécuritaires, jointes au téléphone par APA, avaient affirmé que trois soldats camerounais, présumés coupables de ces exécutions, avaient été arrêtés et placés en détention à la Sécurité militaire de la ville de Maroua.

Ce nouveau développement de l’affaire intervenait au lendemain d’une sortie musclée du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, dénonçant «une autre manœuvre de désinformation grossière dont les faits projetés n’ont aucun rapport avec l’action menée par les forces de défense et de sécurité dans le cadre des missions qui leur sont confiées».

Pour le porte-parole du gouvernement, la vidéo choquante, attribuée à l’armée camerounaise sur le front de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram, ne sont moins qu’une «conspiration manifeste» ainsi qu’une «malheureuse tentative de transfiguration de la réalité et d’intoxication du public».

Sur la même lancée le chef de la division de la communication au ministère de la Défense, le colonel Didier Badjeck, a évoqué «une vidéo truquée» ainsi qu’un «véhément mensonge», exigeant par ailleurs «les excuses pour les insultes et les accusations à charge dont notre armée sacrificielle et républicaine a fait l’objet».

Pour sa part, le Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale (Redhac) ainsi qu’Amnesty International, continuent de soutenir que ce sont des militaires camerounais qui ont abattu, de sang-froid, des enfants de 2 et 5 ans ainsi que leurs mamans de 17 balles dans la tête, après leur avoir fait subir d’autres atrocités.

Foot, social et politique en vedette dans les journaux congolais

La célébration par la France du titre de champion du monde de football décroché par les Bleus, les travailleurs de la Sopeco qui réclament onze mois d’arriérés de salaire et la situation de fin de règne que vit le gouvernement sont ce mardi les centres d’intérêt de la presse congolaise.« Coupe du monde de football Russie 2018 : un jour de gloire est arrivé pour la France », titre l’hebdomadaire Le Patriote, d’après qui « la 21ème coupe du monde, sans doute la plus propre de l’histoire de football, a définitivement rendu son verdict : La France a très largement dominé la Croatie 4 buts à 2 ».

Sous le titre « Russie 2018 : La France sur le toit du monde », le quotidien Les Dépêches de Brazzaville écrit : « Elle(France) a voulu d’une deuxième étoile, la France l’a eue et devient championne du monde de football pour la seconde fois après le sacre de 1998(…) Didier Deschamps et ses hommes ont rendu tout un peuple heureux ! ».

Epanza Makita, lui, s’intéresse au social et relaie le cri du cœur des travailleurs de la Sopeco (Société des postes et de l’épargne du Congo) qui réclament onze (11) mois d’arriérés de salaire. « La situation devient préoccupante et les travailleurs ont exprimé leur ras-le-bol au ministère de tutelle le 13 juillet dernier», souligne l’hebdomadaire.

Abordant le volet politique, Le Patriote titre sous forme d’interrogation : « Exécutif : le gouvernement Mouamba serait-il démissionnaire ? »

« L’équipe gouvernementale, affirme l’hebdomadaire, est encore en fonction, mais de nombreux départements ministériels sont comme à
l’abandon, les ministres de moins en moins visibles. Les membres du gouvernement semblent tétanisés par un syndrome sans
nom, dont les principales manifestations sont : l’hibernation, les lamentations, l’incertitude et le désespoir ».

Et Le Patriote de conclure : « Les seuls indicateurs qui donnent des signes cliniques de vie de l’exécutif sont les conseils de ministres, les sorties du chef de l’Etat et quelques actions sporadiques dans certains ministères. »

Korotoumou Ouattara, nouvelle représentante de la BM au Congo

La nouvelle Représentante résidente de la Banque mondiale pour la République du Congo, l’Ivoirienne Korotoumou Ouattara a pris officiellement ses fonctions lundi à Brazzaville, a appris APA auprès de l’institution de Bretton Woods.La nouvelle représentante de la Banque Mondiale au Congo était avant sa nomination à ce poste, Économiste principale du secteur financier en Asie du Sud au sein du département Finance, Compétitivité et Innovation (FCI) de la Banque mondiale.

En tant qu’économiste principale, d’abord en Afrique puis en Asie du Sud, Koro Ouattara s’occupait essentiellement des questions de développement du secteur privé, du climat des investissements, de l’inclusion financière y compris la microfinance, le financement du monde rural, des petites et moyennes entreprises ainsi que des assurances, des retraites et pensions et du financement de l’habitat.

Au poste de point focal pour le Niger, le Bhutan, le Sri Lanka et le Bangladesh, Koro Ouattara a contribué à faire avancer le dialogue avec les autorités et à élargir le portefeuille des activités de la Banque.

Son expérience sera certainement capitalisée dans le contexte de la République du Congo, dont le Plan national de développement (PND) 2018-2022 en cours de finalisation considère la diversification économique comme pilier essentiel, de même que son corollaire de financement.

Koro Ouattara a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1998 en tant qu’Economiste du secteur financier dans la Région Afrique. Elle était auparavant chercheuse à l’Université d’Etat d’Ohio (Etats Unis) où elle a obtenu le doctorat en économie du développement.

Elle remplace à ce poste Djibrilla Adamou Issa qui a regagné Washington pour assumer d’autres fonctions en rapport avec le Moyen-Orient au sein de la Banque mondiale.

La bataille pour le maintien fait rage en D1 camerounaise

En contraignant l’Union de Douala au partage de points, dimanche à l’occasion de la 31ème journée de football de D1 camerounaise, la Colombe du Dja et Lobo (1-1), premier relégable, a démontré sa détermination à se maintenir au sein de l’élite à 4 journées de la fin de la compétition.Si Aigle Royal de la Menoua et la lanterne rouge Yaoundé FC se sont davantage enfoncés, au terme de lourdes défaites contre Astres de Douala (0-3) et Dragon de Yaoundé (0-4) respectivement, AS Fortuna de Yaoundé, autre relégable, a également réalisé un sursaut notable, grâce à sa large victoire sur Stade Renard de Melong (4-0).

Dans la bataille du milieu du tableau, Apejes de Mfou est allé brûler la politesse à Eding Sport de la Lékié (1-0), pendant que Feutcheu FC de Bandjoun subissait la loi du déjà champion Coton Sport de Garoua (0-4).

Les résultats enregistrés lors de cette 31ème journée sont les suivants : UMS/Bamboutos : 0-0 ; Coton/Feutcheu FC : 4-0 ; Aigle/Astres : 0-3 ; AS Fortuna/Stade Renard : 4-0 ; Dragon/Yaoundé FC : 4-0 ; Fovu/Unisport : 0-0 ; Eding/Apejes : 0-1 ; News Stars/Yong Sports : 0-0 ; Colombe/Union : 1-1.

Le classement provisoire se présente comme suit : 1er Coton (65 pts), 2ème UMS (51 pts), 3ème Bamboutos (47 pts), 4ème Yong Sports (45 pts), 5ème Fovu (45 pts), 6ème New Stars (45 pts), 7ème Apejes (42 pts), 8ème Eding (42 pts), 9ème Union (41 pts), 10ème Feutcheu FC (40 pts), 11ème Astres (40 pts), 12ème AS Fortuna (38 pts), 13ème Unisport (38 pts), 14ème (38 pts), 15ème Dragon (38 pts), 16ème Colombe (36 pts), 17ème Aigle (30 pts), 18ème Yaoundé FC (23 pts).

Ouverture de la session criminelle de la Cour d’appel de Bangui

La première session criminelle de l’année de la Cour d’appel de Bangui a démarré ce lundi avec l’inscription au rôle de 26 affaires mettant en cause quelque 35 prévenus dont la plupart sont accusés de crimes, de détention d’armes de guerre, de viols et séquestration.Bien qu’identifiés, beaucoup de ces derniers qui appartiennent à des groupes armés courent toujours et seront de ce fait  jugés par contumace, a indiqué le procureur général près la Cour d’appel de Bangui, Eric Didier Tambo, faisant notamment référence à Abdoulaye Hissein, un chef rebelle ex séléka en fuite.

Le procureur général a également annoncé que parmi les prévenus, on dénombre des enfants soldats.

Certains de ces derniers sont aux arrêts depuis longtemps à la prison centrale de Bangui à la sortie est au quartier Ngaragba dans le 7ème arrondissement là où d’autres, jugés plus dangereux, sont à la prison militaire du camp de Roux au centre-ville.

Deux dossiers seront jugés par jour, selon les estimations de la Cour d’appel jusqu’à la date butoir fixée au 31 août prochain.

La session criminelle de l’année dernière a été marquée par des peines lourdes, plus particulièrement la perpétuité prononcée contre les éléments des groupes armés pris en flagrant délit de violences par les casques bleus.

Cameroun : trois soldats arrêtés pour soupçons d’assassinat

Trois soldats camerounais, présumés impliqués dans une vidéo montrant deux femmes et leurs enfants froidement abattus dans la région de l’Extrême-Nord, ont été arrêtés et remis à la Sécurité militaire (Sémil) dans la ville de Maroua depuis le week-end, a appris APA lundi de source sécuritaire.S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, un haut gradé, joint au téléphone, a confirmé cette information, indiquant que ces hommes en tenue avaient été formellement reconnus par des camarades d’armes.

Cette évolution intervient au lendemain d’une sortie musclée du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, dénonçant «une autre manœuvre de désinformation grossière dont les faits projetés n’ont aucun rapport avec l’action menée par les forces de défense et de sécurité dans le cadre des missions qui leur sont confiées».

Selon le porte-parole du gouvernement, ces images choquantes, attribuées à l’armée camerounaise sur le front de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram, constituent une «conspiration manifeste» ainsi qu’une «malheureuse tentative de transfiguration de la réalité et d’intoxication du public».

Pour sa part, le chef de la division de la communication au ministère de la Défense, le colonel Didier Badjeck, dénonce «une vidéo truquée» ainsi qu’un «véhément mensonge».

«Par contre, on serait heureux de recevoir les excuses pour les insultes et les accusations à charge dont notre armée sacrificielle et républicaine a fait l’objet», a-t-il tonné sur les réseaux sociaux.

Le Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale (REDHAC) maintient que ce sont des militaires camerounais qui ont abattu des enfants de 2 et 5 ans ainsi que leurs mamans de 17 balles dans la tête, après leur avoir fait subir des actes de torture.

Paul Biya, candidat à l’élection présidentielle, en couverture des journaux

Une image trône en couverture quasiment de tous les journaux camerounais parus lundi : celle du chef de l’État sortant, Paul Biya, qui vendredi dernier a annoncé à travers un tweet sa candidature pour le scrutin à la magistrature suprême du 7 octobre prochain.«Présidentielle 2018 : naturellement», affiche Repères avec une image très expressive du président de la République, visage rayonnant, le bras gauche tendu et la main ouverte, comme pour fixer le nouveau cap.

Il y va donc finalement, souffle L’Essentiel qui affiche, en zoom, le message surprise du concerné s’adressant à ses compatriotes du pays et de la diaspora, avec qui il compte encore relever des défis pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère.

Cette candidature à travers tweeter fait rigoler Mutations, avec un «jeune de 85 ans» qui «fait les yeux doux à la jeunesse» en utilisant un de ses canaux de communication favoris.

«Paul Biya montre, par l’utilisation responsable des technologies de l’information et de la communication (TIC) qu’il recommande aux jeunes, un bon exemple à suivre. Paul Biya s’est inscrit dans la modernité, et a montré sa force d’entraîner le Cameroun vers cette voie, celle du monde moderne», applaudit, dans les colonnes d’InfoMatin, le secrétaire général adjoint du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), Grégoire Owona.

«Paul Biya, qui se présente à une élection présidentielle pour la septième fois depuis son accession à la magistrature suprême, nous avait habitués à des annonces de candidatures plus solennelles, plus classiques», renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

Mais l’homme d’État, ancré dans son temps, connaît bien la place des TIC dans la société d’aujourd’hui et singulièrement la portée des réseaux sociaux, en cette année 2018 où l’information n’est pas loin de circuler à la vitesse de la lumière.

Paul Biya accepte «l’appel du peuple», moque pour sa part The Guardian Post, rappelant tout le folklore ayant précédé ce «non événement» à travers un faux suspense entretenu par un tombereau de motions de soutien et de déférence de dignitaires du régime, une mise en scène dont l’épilogue était écrit depuis des mois.

«En dépit des pressions, fortes et pressantes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cameroun, visant à décourager sa nouvelle candidature, il est évident que Paul Biya, le candidat naturel du parti au pouvoir, n’a jamais eu l’intention de s’effacer», commente Repères.

Pour Intégration, il s’agit ici d’un véritable «coup de force» : Paul Biya a foulé au pied les conseils avisés de pays amis, au moment où la réforme du système électoral est renvoyée aux calendes grecques.

«Qui arrêtera donc ce vieux renard ?» s’étrangle The Median, rappelant que l’homme a tellement pris goût au pouvoir qu’il ne lui vient même pas à l’idée de devoir prendre sa retraite un jour.

Cette annonce, qui est une réponse positive aux nombreux appels incessants à briguer un 7ème mandat, vient confirmer aux yeux du monde entier que Paul Biya est considéré par l’immense majorité de ses compatriotes comme l’homme de la situation.

«Que peuvent-ils lui faire ?» se demande Panels Hebdo au-dessus d’un grand portrait du chef de l’État sortant à côté d’images naines de quatre candidats de l’opposition, qui selon la publication ne sont pas en mesure d’inquiéter Paul Biya.

Le 7 octobre 2018, il se retrouvera finalement sur un boulevard puisque, selon L’Anecdote, M. Biya sera face à des «apprentis» n’ayant aucun fait d’armes à présenter.

Il est d’autant plus fondé à vouloir rester que, selon L’Indépendant, l’homme a «10 chantiers à parachever» pour parvenir à un Cameroun encore plus uni, stable et prospère.

RDC : Célestin Mbala Munsense nouveau chef de l’armée

Célestin Mbala Munsense, précédemment chef d’état-major adjoint en charge de l’administration et des finances, a été nommé chef d’état-major général des Forces armées de la RDC (FARDC) en remplacement du lieutenant-général Didier Etumba Longila, selon une ordonnance lue dans la nuit de samedi à dimanche sur les antennes de la télévision nationale.Selon la même source, le désormais ex-chef de l’armée est nommé conseiller militaire du chef de l’Etat.

D’après une autre ordonnance rendue publique par le même canal, John Numbi Tambo, ancien inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC), est nommé inspecteur général des FARDC.

Cité dans l’affaire de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya et de la disparition de son chauffeur en 2010, Tambo avait été suspendu à titre conservatoire à l’époque des faits, puis réintégré au sein des FARDC en 2017.

Il avait été cependant frappé en 2016, en même temps que d’autres responsables politiques et des services de sécurité congolais, pour entrave au processus démocratique et violations des droits de l’homme.

Nyuki de Butembo remporte la 54e édition de la Coupe de la RDC

L’Association sportive Nyuki de Butembo, au Nord-Kivu (est du pays), a remporté la 54ème édition de la Coupe du Congo de football en battant par deux 2-1 la Jeunesse sportive de Kinshasa (JSK), lors de la finale jouée dimanche à Kolwezi, dans la province du Lualaba (sud-ouest), en présence notamment du Premier ministre Bruno Tshibala.Cette première victoire de l’AS Nyuki en compétition nationale lui octroie le visa de représenter la RD Congo la saison prochaine à la Coupe d’Afrique de la CAF, aux côtés du DCMP de Kinshasa qui a occupé la troisième place à l’issue de la 23ème édition de Ligue 1 remportée par l’AS V Club de Kinshasa devant le TP Mazembe de Lubumbashi.

Ces deux dernières équipes représenteront la RD Congo à la prochaine édition de la Ligue des champions de la CAF.

Bons du Trésor : le Cameroun réalise un taux de soumissions record de 495%

L’État du Cameroun a réalisé un taux de soumissions record de l’ordre de 495% à l’émission de bons du Trésor assimilables (BTA) réalisée le 11 juillet dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), a-t-on appris dimanche auprès des services compétents du ministère des Finances.Ainsi, pour 7 milliards FCFA à lever, les propositions des souscripteurs se sont affichées à 34,650 milliards FCFA auprès des 16 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) agréés du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

L’on note que c’est la plus forte audience recueillie par le pays sur le marché sous-régional depuis le début de l’année en cours après les 232,1429% du 27 juin, 370,1% du 6 juin, 142,8571% et 215,3429% des 16 et 23 mai respectivement, 220% du 11 avril, 100% du 28 mars, 316,4%, 327,02%, 229,08% et 180,57% des 17 janvier, 21 et 28 février et 14 mars respectivement.

La prochaine opération du même type, portant également sur 7 milliards FCFA de BTA et avec les mêmes SVT, est prévue pour le 18 juillet prochain sur le même marché.

Selon la Loi de finances en vigueur, le gouvernement camerounais est autorisé et éventuellement à conclure, au cours de l’exercice 2018, à des conditions sauvegardant les intérêts de l’État ainsi que sa souveraineté économique et politique, des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux respectivement de 245 et 436 FCFA, dont le produit est destiné à financer des projets de développement.

Départ de la délégation tchadienne pour les Jeux africains de la jeunesse

Une délégation tchadienne composée des sportifs et d’officiels, s’est envolée ce dimanche pour Alger où elle prendra part aux Jeux africains de la jeunesse qui se disputera autour de six disciplines (taekwondo, judo, athlétisme, luttes associées, tir à l’arc et karaté).C’est pour la première fois dans l’histoire du Tchad qu’un tel nombre des sportifs prennent part à une telle compétition, a déclaré le président du comité olympique et sportif du Tchad (COST), Abakar Djermah Aumi, peu avant le départ de la délégation tchadienne.

S’engageant à développer le sport à la base pour rendre les athlètes et sportifs tchadiens compétitifs sur le continent et à travers le monde, il a ajouté : « Nous sommes une nouvelle équipe à la tête du COST. L’objectif que nous visons à travers la compétition des jeunes est la qualification d’ici 2024 aux jeux olympiques de Paris ».

« Les sportifs tchadiens, a-t-il souligné, doivent se qualifier et non être admis à titre d’invités. Nous espérons, avec cette jeunesse de remporter quelques médailles et qualifier le Tchad pour la première fois aux jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en Argentine en 2019 ».

Six décès des suites de choléra au Cameroun (ministre)

Le ministre camerounais en charge de la Santé publique, André Mama Fouda, a indiqué samedi, que 6 décès sont enregistrés dans le pays des suites de choléra.Rappelt qu’une épidémie s’est déclarée depuis mai dernier dans 4 districts de santé de la région du Nord, «frontaliers d’un pays voisin», il a indiqué qu’au 12 juillet dernier, 48 autres cas avaient déjà été traités en même temps qu’un autre cas était notifié dans la capitale, Yaoundé.

Dans une note à la presse, André Mama Fouda rassure néanmoins de ce que dès la notification des premiers cas au Nord, «toutes les dispositions nécessaires ont été prises dans toutes les autres régions pour contenir l’épidémie».

 Les épidémies de choléra sont récurrentes dans les régions septentrionales sahéliennes du Cameroun depuis 2010, l’une des plus importantes et qui gagné une bonne partie du reste du pays, survenue en 2010, ayant fait 657 décès selon des sources officielles.

Moussa Faki Mahamat boucle trois jours de visite officielle au Cameroun

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a quitté Yaoundé, samedi en début d’après-midi, au terme d’une visite officielle de trois jours sur fond de crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a constaté APA.La veille, peu avant de donner une conférence à l’Institut des relations internationales (IRIC) sur le thème : «Réforme de l’Union africaine et intégration continentale», le diplomate tchadien était reçu en tête-à-tête par le président Paul Biya, puis l’invité d’un déjeuner d’État offert par le couple présidentiel.

Paul Biya, sans directement faire allusion aux violences sécessionnistes dans son propre pays, a déclaré que le retour effectif de la paix restait sa principale préoccupation. Il s’est, par contre, davantage montré préoccupé par les foyers de tension et la recrudescence des attaques terroristes à travers le continent.

«Au moment où nous vous accueillons, de nombreuses menaces planent sur notre continent. Je citerais principalement les crises sociopolitiques et les attaques terroristes qui déstabilisent nos sociétés, sèment des morts et causent des destructions dans nos pays. Elles provoquent non seulement le ralentissement des activités économiques et sociales, mais aussi un afflux des réfugiés et des déplacés », a dit le président camerounais.

Son hôte du jour, lui, évoquant «les événements qui se déroulent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a réitéré le ferme attachement de l’UA à l’unité, l’intégrité territoriale, la stabilité politique et sociale de tous les États membres au sein desquels le Cameroun représente un symbole de diversité linguistique, culturelle et religieuse, mais également d’unité d’harmonie et de concorde.

Se disant rassuré sur la volonté de son interlocuteur de promouvoir des politiques appropriées pour que ces vertus palpables au Cameroun continuent à se renforcer et s’approfondir, Moussa Faki Mahamat a dit sa conviction qu’aucun différend en Afrique ne saurait être résolu par la violence.

Affirmant être venu s’informer, écouter et apprendre, le président de la Commission de l’UA a affirmé n’être nullement dans la logique de ceux qui, sans prendre le temps de s’informer, prononcent des sentences sur telle ou telle situation dans le continent.

Moussa Faki Mahamat s’est engagé, dès son retour au siège de l’UA à Addis-Abeba, de faire prendre des mesures idoines pour que la solidarité et la compassion avec le peuple camerounais «se traduisent dans les faits à travers une initiative pertinente qu’appelle la situation».

Évoquant l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, il a promis l’accompagnement de son institution dans son organisation, une assistance qui se traduira, entre autres, par l’envoi d’une importante mission d’observation électorale.

Le président de la Commission de l’UA en a profité pour lancer un appel à tous les acteurs politiques de la majorité, de l’opposition et de la société civile pour conjuguer leurs efforts afin que ce scrutin se déroule dans un climat apaisé et de concorde nationale.

Tchad : le ministère de la Santé agité par la nomination d’une défunte

Une polémique s’est emparée du ministère de la Santé publique du Tchad, où Dr Nambatinga Synta décédée en novembre 2017, vient d’être promue au poste de sous-directrice de la pharmacopée par le ministre Aziz Mahamat Saleh.Après la publication de ce décret, les médecins et pharmaciens tchadiens sont montés au créneau pour dénoncer des « incongruités » de la part du ministre.

Tout en qualifiant cette nomination d’atteinte à la morale de la défunte, l’Ordre national des pharmaciens tchadiens dénonce la légèreté avec laquelle le ministre de la santé publique a procédé aux propositions de nominations.

Dans le même décret de nominations, l’Ordre national des médecins du Tchad et celui des pharmaciens ont exprimé leurs désaccords et exigent le retrait de cet acte présidentiel.

Médecins et pharmaciens estiment que parmi les personnes promues, certaines ont usurpé le titre de docteur. Les deux corps regrettent l’attitude du ministre qui a nommé des personnes étrangères au ministère de la Santé et qui ne répondent pas au profil du poste auquel ils sont nommés.

« Certains sont de moralité douteuse, révoqués des structures bancaires pour avoir escroqué les clients », dénoncent médecins et pharmaciens qui s’interrogent sur la capacité de M. Aziz Mahamat Saleh a dirigé le ministère de la Santé publique.

« Dans ces conditions, si on était dans un pays normal, le ministre de la Santé présentera sa démission », a déclaré docteur Haroun Badaoui Mahamat, vice-président de l’Ordre national des pharmaciens du Tchad.

Cameroun : 53 établissements secondaires fermés pour illégalité

Le ministère camerounais des Enseignements secondaires, dans un communiqué publié vendredi, a rendu publique une liste de 53 établissements scolaires de l’enseignement secondaire général et technique qualifiés d’illégaux et interdits de fonctionner sur toute l’étendue du territoire national.Ces « établissements exercent dans l’illégalité car leurs responsables n’ont pas rempli les formalités administratives nécessaires à l’ouverture desdites écoles », a expliqué la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, citée par le communiqué dont APA a obtenu une copie.

Les régions du Centre et du Littoral avec respectivement 13 et 33 collèges ciblés sont les plus frappées par la mesure qui s’adresse également à des établissements se trouvant dans les régions du Nord, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Sud, Ouest et Est.

Au ministère des Enseignements secondaires, on affirme que plusieurs des établissements sanctionnés sont des « récidivistes ».

Politique, corruption et santé en vedette dans la presse congolaise

Le débat sur la suppression des partis politiques au Congo, les protégés du pouvoir qui ne sont pas sanctionnés pour corruption et le Maroc qui est prêt à moderniser le centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville sont les principaux sujets traités ce vendredi par la presse congolaise.« Débat sur la suppression des partis politiques au Congo » titre l’hebdomadaire Le Nouveau regard qui relayant l’analyse du politicien universitaire, Marion Michel Madzimba Ehouango, note que « ce fait est l’orientation de tous les partis politiques au Congo vers la social-démocratie».  Sur le même débat, un autre hebdomadaire, La Griffe, renseigne que le chef de l’opposition, Tsaty Mabiala, s’en prend aux « opposants à double carapace en les sommant de faire un seul choix entre le pouvoir et l’opposition ».

La Griffe, abordant un  tout autre sujet, titre : «Le pouvoir lutte contre la corruption mais ne sanctionne pas.» A en croire le confrère « le mot d’ordre donné par le chef de l’Etat d’interpeller tous les cadres soupçonnés de dilapidation des fonds n’est pas suivi à la lettre et ce qui était un optimisme pour la bonne gouvernance de l’économie congolaise s’est transformé en idée de façade qui colle avec le laxisme. »

S’intéressant à la santé, le quotidien national Les dépêches de Brazzaville, sous le titre : « Le Maroc disposé à moderniser le CHU », écrit : « arrivée à Brazzaville pour un état des lieux du Centre hospitalier et universitaire(CHU) de Brazzaville, dans le cadre d’un partenariat en matière de santé, signé entre les deux pays, la mission médicale de l’hôpital international Cheik Zaid du Maroc, a exprimé, après expertise, sa volonté d’implanter une unité de chirurgie cardio-vasculaire au CHU.»

Ce quotidien parle également de la lutte contre la drépanocytose menée avec la Communauté scientifique africaine réunie en congrès à Brazzaville depuis hier.  L’occasion a été saisie pour remettre à la première Dame congolaise, Antoinette Sassou N’Guesso, un diplôme d’honneur pour ses efforts dans la lutte contre cette maladie.