Les mesures contre le Covid-19 à la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, mardi à APA, traite principalement du coronavirus (Covid-19), le pays ayant fermé ses frontières après avoir enregistré 27 cas confirmés dont deux guéris.« Le Sénégal ferme son ciel, augmente ses cas positifs et compromet son économie-Coronavirus, la peur du pire », titre L’Observateur, informant qu’un Français porte le nombre de cas positifs à 27.

« Suspension des lignes aériennes-Gros nuages sur le tourisme et le fret », écrit EnQuête, faisant dire au Quotidien que « le Covid-19 infecte l’économie ».

Ce journal affiche « les craintes sur l’approvisionnement en denrées et risques de baisse des recettes douanières et fiscales ».

A côté de L’As qui présente l’aéroport Blaise Diagne de Diass (Aibd) comme une « passoire pour Covid-19 », Vox Populi indique que « le Sénégal se barricade », expliquant que « les liaisons aériennes suspendues avec la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie ».

« Lutte contre la pandémie du coronavirus-Le Sénégal se barricade », renchérit Walf Quotidien, là où Le Soleil renseigne que « nos frontières aériennes (sont) fermées à sept pays » et que la mesure entre en vigueur demain à 23h59.

Sur ce sujet, Sud Quotidien ajoute que « Macky ferme son espace aérien » en suspendant les vols en provenance des zones à risques.

Pour la lutte contre le Covid-19, Record informe que « Sadio Mané offre 30 millions f cfa » au Comité national.

Le REPPRELCI s’engage contre la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), qui a lancé lundi une campagne de sensibilisation contre la propagation du coronavirus (Covid-19), une maladie installée dans le pays, a reçu des dispositifs de lavage des mains du ministère de la Santé et de l’hygiène publique à travers sa direction de l’Hygiène publique et de la santé-environnement (DHPSE).Pour cette campagne, le REPPRELCI bénéficie notamment de l’appui logistique du ministère de la Santé et de l’hygiène publique à travers sa Direction de l’Hygiène publique et de la Santé-Environnement (DHPSE), dirigée par Dr Eugénie Gagne Doh.

Dr Eugénie Gagne Doh a remis, au terme d’une séance de formation sur le lavage des mains, des sceaux à robinet,  du savon liquide, des affiches sur la technique de lavage des mains et des dépliants au président du Repprelci pour appuyer le ministère de la Santé et de l’hygiène publique dans la sensibilisation des populations au bon lavage des mains à l’eau et au savon.

« Nous mesurons la responsabilité de ce don et nous prenons l’engagement au nom de notre réseau à faire bon usage de sorte à pouvoir atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés librement, sans la pression d’aucune personne », a dit M. Lassina Sermé, président du Repprelci.

Le Repprelci, dira-t-il, se veut « une association citoyenne qui doit jouer sa partition dans la lutte contre cette maladie qui menace le monde entier ». Dans cette optique, il s’est engagé à sensibiliser les populations contre la propagation du Coronavirus en Côte d’Ivoire  

Cette campagne qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’épidémie en terre ivoirienne consiste à sensibiliser les acteurs des médias en général et particulièrement les médias numériques aux bons réflexes qui empêchent la propagation du virus.

Une vingtaine d’acteurs de la presse numérique ivoirienne a notamment bénéficié d’une formation théorique et pratique sur l’hygiène de base de façon générale et singulièrement sur le lavage des mains, dispensée par les experts de la DHPSE.

Dr Fanta Comara, sous-directeur de la Promotion de l’hygiène a noté que pour le lavage des mains, il faut un filet d’eau propre, un produit détergent et un réceptacle pour l’eau de rinçage, la technique de lavage des mains se faisant en dix étapes.

Selon Dr Comara, il faut toutefois éviter de se laver les mains à plusieurs dans un même récipient, ne pas réutiliser l’eau du lavage pour le rinçage. En outre, l’eau de javel et le savon ne se mélangent pas, car le savon annule le pouvoir désinfectant de l’eau de javel.   

Cette campagne du Repprelci est marquée par une tournée dans les rédactions des médias numériques au cours de laquelle l’organisation devrait installer un dispositif de lavage des mains avec une démonstration à l’appui au sein des entreprises de presse qui seront visitées. Des flyers avec des messages de sensibilisation et des contenus de vidéos devraient être également diffusés.

Au regard de l’ampleur de cette maladie classée au rang des pandémies par l’Organisation mondiale de la santé, le gouvernement ivoirien a pris des mesures nécessaires pour empêcher le Coronavirus de se propager en Côte d’Ivoire.

De ce fait, « les acteurs de la presse ivoirienne réunis au sein du Réseau des Professionnels de la Presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), sont engagés pleinement à vulgariser les mesures préventives prises par les gouvernants », a encore expliqué le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Dans le cadre de la sensibilisation, les points réguliers du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, et autres actualités sur le coronavirus devraient être par ailleurs diffusés à partir des médias numériques et leurs pages de réseaux sociaux de même que des contenus vidéo produits à cet effet.

Du 11 au 14 mars 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré quatre patients atteints de coronavirus dont trois ont séjourné en Italie et en France, tandis que le quatrième qui est une dame n’a jamais voyagé hors de la Côte d’Ivoire depuis le début de cette maladie. Les âges varient entre 33 et 56 ans.

Cette épidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus, a été détectée en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. A ce jour, cette maladie qui s’est répandue dans plus de 120 pays du monde, a fait plus de 6000 morts et contaminé plus de 160 000 personnes.

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Elections, santé et infrastructures au menu de la presse béninoise

Les quotidiens béninois reçus, lundi à APA, font le point des formations politiques dont les dossiers de candidature ont été acceptés par la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans le cadre des élections communales du 17 mai et de l’appel du président Patrice Talon contre la propagation du Covid-19.Le Progrès annonce «huit partis politiques sur la ligne de départ», soulignant que «sur les neuf partis politiques ayant déposé leurs dossiers de candidature pour prendre part aux élections communales, huit ont été retenus pour avoir eu leurs dossiers conformes aux dispositions électorales en la matière».

L’Évènement Précis fait également savoir que ces «huit partis en lice (…) seront définitivement fixés sur leur sort demain ». À en croire le point sommaire fait par la Cena et repris par le journal, «l’Union Progressiste (Up), le Bloc républicain (Br), les Forces cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Modèle-Bénin), le Parti du renouveau démocratique (Prd), l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) et le Parti pour l’engagement et la relève (Per) ont satisfait aux exigences de la loi au terme de la 1ère phase de l’examen de complétude». 

Ce qui fait à Bénin Intelligent « le Mouvement populaire pour la libération (Mpl) out». Ce journal explique que «ce parti politique n’a pas reçu l’avis favorable de la Cena parce qu’ayant présenté 3682 candidats au lieu de 3630».

Pour une bonne riposte contre la pandémie du coronavirus, les journaux mettent en exergue l’appel du président Patrice Talon. Ainsi, Nord Sud quotidien affiche «l’adresse de Talon à son peuple» et relève que « dans un message publié sur sa page Facebook, le président Talon a invité ses compatriotes au respect des mesures préventives».

Fraternité rapporte lesdits propos et indique que «chacun doit se prémunir et contribuer à protéger les autres».

Sur le même sujet, La Cloche cite Talon et mentionne : «En suivant les mesures préventives, je me protège et protège les autres contre le coronavirus».

A propos du projet de construction de l’échangeur du carrefour Vêdoko à l’ouest de Cotonou, la Nation évoque la signature d’un accord avec le Japon. Ce quotidien renseigne que «le projet s’inscrit dans le cadre de l’aide financière non-remboursable du Japon au titre de l’année fiscale 2020 et est d’un coût global de 123 millions de yens japonais, soit 615 millions de francs Cfa. Il va permettre non seulement de rendre fluide le trafic entre Cotonou et Abomey-Calavi, mais surtout d’améliorer les conditions de gestion de l’économie béninoise».

«Construction de l’échangeur de Vêdoko-La fin du calvaire d’ici 2023», note La Priorité.

Politique et coronavirus se disputent la Une des journaux camerounais

Les sujets politiques à controverse essaiment les colonnes des journaux camerounais parus lundi, au moment où la menace du Covid-19 se fait encore plus présente sur le territoire national.Le visage du président sortant de la Chambre basse orne la couverture de L’Essentiel, La Météo, The Chronicle Times, The Horizon, The Median et The Post. C’est que l’homme, explique la dernière publication citée, a abandonné son lit d’hôpital à l’étranger pour revenir postuler pour le perchoir.

Évacué sanitaire en France depuis plusieurs semaines, l’ancien président de l’Assemblée nationale, réélu comme député pour un nouveau mandat, est de retour au pays depuis samedi dernier. Un retour qui, note L’Essentiel, coïncide et relance le suspense sur l’élection pour la présidence du nouveau bureau de l’hémicycle.

Sauf que Cavaye Yeguie Djibril, souligne Défis Actuels, rentre au moment où le gouvernement camerounais, par le biais du ministre de la Santé, a appelé les personnes venant des pays frappés par l’épidémie du coronavirus à observer une quarantaine de 14 jours avant toute activité. Et s’il observe cette mesure, il ne pourra pas présenter sa candidature à cette élection. «Cavaye, l’immortel», moque Le Messager, rappelant que le concerné, aujourd’hui âgé de 80 ans, déjà député de 1970 à 1988, est en poste depuis mars 1992.

Un autre portrait, en grande manchette de plusieurs journaux, c’est celui du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto, qui selon ses lieutenants a été victime d’une tentative d’assassinat, par le pouvoir de Yaoundé, en fin de semaine dernière dans la localité de Garoua. Sauf que, mentionnent Émergence et The Guardian Post, l’affaire donne lieu à un chassé-croisé épistolaire particulièrement épicé entre les différents camps.

Le Messager, qui a enquêté sur les «non-dits» de cette tentative d’«assassinat», ne cache pas non plus son embarras devant la guerre des communiqués que se livrent le MRC et le gouvernement, et qui en rajoute au flou sur la véracité des faits. Il s’agit d’une piètre mise en scène, tranche La Nouvelle.

Le MRC renoue-t-il avec la folie ? se demande L’Épervier. Il s’agit d’élucubrations, ajoute InfoMatin, évoquant l’arme de la victimisation des dirigeants de la formation, pour tenter de mettre de leur côté l’opinion publique nationale et internationale : «Délibérément en réserve de l’animation de la vie politique pour 5 ans, à la suite de sa décision de boycott des élections législatives et municipales, le MRC fait désormais feu de tout bois, abondant – comme ce fut le cas à Garoua – dans la provocation pour continuer d’exister. Une entreprise de survie qui n’est pas sans risques, puisque susceptible de retourner l’opinion publique contre lui.»

Et voici qui rappelle, au quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, que l’heure est grave sur le front de la santé avec deux nouveaux cas de coronavirus, déclarés dans le pays : le premier, détecté vendredi, est un Camerounais résidant en Italie et ayant transité par Paris avant de déposer ses valises le 7 mars dernier à Yaoundé alors que le second, en provenance de Belgique, a quant à lui été identifié samedi soir à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, la capitale.

Cela porte donc désormais à quatre, le nombre de cas détectés dans le pays, résume L’Essentiel, soulignant les inquiétudes des autorités nationales en raison de la vulnérabilité des systèmes sanitaires, au moment où 23 pays africains ont déjà déclaré la présence du virus sur leur territoire avec 298 cas, 7 morts et 34 guéris.

Le Cameroun est-il déjà malade du coronavirus ? soupire Le Messager. C’est que, constatent la publication et Émergence, entre deux nouveaux cas confirmés et la menace d’un report du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, prévu du 4 au 25 avril sur leur sol, les citoyens sont au bord de la crise d’apoplexie. Le coronavirus joue contre le CHAN, acquiesce Mutations.

Avec cette publication, Le Jour souligne qu’il n’y a pas seulement le Cameroun qui est sous la menace d’un véritable péril, mais le monde entier : après le choc pétrolier, la planète suffoque désormais, les frontières se ferment les unes après les autres et les restrictions à la libre circulation des personnes et des biens se multiplient.

Au sein de la sous-région, analyse Intégration, tous les pays sont désormais touchés et la peur grandit devant l’avancée de la maladie et, avec ses conséquences humaines, économiques, sociales voire démocratiques, le Covid-19 révèle le chemin qui reste à parcourir pour que celle-ci soit véritablement maîtresse de son destin.

L’unité nationale autour du coronavirus à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des mesures prises samedi par le président Macky Sall dans la lutte contre coronavirus et qui ont trouvé l’assentiment de la population.« Test positif pour Macky Sall », titre Le Quotidien, ajoutant que les religieux et les politiques « approuvent son appel » après qu’il a pris une batterie de mesures pour contrer la pandémie.

Ce sont cinq mesures phares qui ont amené « le Sénégal (à faire) bloc autour de Macky Sall », précise Le Soleil là où Vox Populi parle d’« unanimité ».

Parmi ces décisions, il y a la fermeture des écoles et universités et l’interdiction des grands rassemblements, souligne Vox Populi, notant que des opposants comme Idrissa Seck, Gakou, Pape Diop, Abdoul Mbaye et Sonko ont salué ces décisions prises par le chef de l’Etat.

Par ailleurs, le ministre de la Santé « déclare la guerre aux diffuseurs de fausses informations » qu’il promet de dénoncer au procureur de la République. Pour Dakar Times, « les réseaux sociaux gênent » dans la communication sur le coronavirus.

Le ministre de la Santé a annoncé hier la découverte de deux nouveaux cas, en plus des 22 précédents sur lesquels deux ont été guéris.

Selon Sud Quotidien et L’AS, « le Sénégal se réveille et s’engage » et se met « en état d’urgence ».

L’Observateur revient sur « les coulisses des décisions de Macky Sall » et explique « comment le chef de l’Etat a convaincu les religieux ».

En outre, Walf Quotidien note que le nouveau coronavirus met le Sénégal « en route vers l’isolement ». Le Maroc interdit les vols à destination du Sénégal et Nouakchott ferme sa frontière terrestre, renseigne le journal.

En football, Record informe que le Real Madrid a proposé 103 milliards FCFA à Liverpool pour recruter Sadio Mané. Mais pour Stades, qui précise que c’est « le moment de partir » pour Sadio, ce sont 104 milliards FCFA qui ont été proposés au club anglais.

Le coronavirus en exergue dans la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA commentent largement l’actualité nationale et internationale relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Sous le titre «coronavirus: L’import-export Chine-Burkina en souffrance», Burkina24.com informe que le coronavirus, en plus des victimes sur le plan humain, fait aussi des victimes sur le plan économique.

A en croire ce journal en ligne, l’épidémie affecte le milieu des affaires dans le monde, notamment au Burkina Faso car, explique-t-il, l’importation et l’exportation des produits ont pris un coup.

«Les commerçants le reconnaissent. Les langues se délient dans les marchés de Ouagadougou », fait remarquer Burkina24.com.

Pour sa part, Lefaso.net relate que «depuis l’annonce des premiers cas de coronavirus sur le sol burkinabè dans la soirée du lundi 9 mars 2020, les habitudes ont changé, soulignant que la panique a gagné la population ».

«Sans doute, les chiffres alarmants qui passent en boucle dans les médias ont contribué à cette peur », fait observer le confrère, avant de relever que «pourtant, l’espoir est permis, tant que les mesures indiquées par les autorités sanitaires sont respectées».

Pour Lefaso.net, «une bonne communication permettra d’éviter la psychose».

«Coronavirus: les consignes de la Conférence épiscopale Burkina-Niger pour éviter la propagation de la maladie», peut-on lire dans les colonnes de Fasozine.com.

Cet autre site d’information mentionne que depuis le mardi 10 mars 2020, le gouvernement du Burkina Faso, à travers le ministère de la Santé, a officiellement annoncé l’existence de deux cas de coronavirus à Ouagadougou.

Fasozine.com précise qu’au cours d’une rencontre d’information avec les autorités et leaders des différentes communautés coutumières et religieuses, la ministre de la Santé a sollicité leur accompagnement pour l’information et la sensibilisation de leurs adeptes à une réaction conséquente et responsable face à ce fléau désormais présent sur le territoire national.

Le coronavirus fait toujours la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, samedi à APA, traite en priorité du coronavirus (Covid-19), insistant sur les 19 cas détectés au Sénégal.« Pandémie Covid-19-Touba, le personnel médical contaminé. 11 nouveaux cas de coronavirus au Sénégal. 71 cas suspects », détaille L’Observateur à sa Une.

Notant 19 cas enregistrés à la date d’hier dont 11 nouveaux, Le Quotidien écrit que le « Covid-19 accule Macky ».

A propos de l’interdiction des grands rassemblements et des manifestations religieuses, ce journal informe que « Ndiassane va se conformer aux décisions de l’Etat », mais que « le Kazu radjab et le Daaka sont maintenus ».

« Le Consulat du Sénégal à Madrid fermé. Des missions diplomatiques établies à Dakar confinent leur personnel. La Caf suspend les éliminatoires de la Can 2021 », poursuit Le Quotidien.

Toutes choses qui font constater à L’As une « psychose générale » au Sénégal, suite à la détection hier de 11 nouveaux cas de Covid-19.

« Propagation du coronavirus au Sénégal-Danger national », renchérit EnQuête.

Faisant état de « flambée du Covid-19 », Vox Populi titre : « Touba, épicentre du coronavirus avec 17 cas. La ville sainte compte 11 malades en quarantaine à Darou Marnane. Les six autres internés à l’hôpital de Fann de Dakar ».

« Touba, en zone rouge ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus, une pandémie touchant plus de cent pays dans le monde notamment le Sénégal.Avec cinq nouveaux cas de Covid-19 détectés hier jeudi, « le bilan s’alourdit » pour le Sénégal, informe Sud Quotidien. Ce journal précise que les cinq personnes testées positives sont originaires de Touba (près de 190 km à l’est de Dakar). Ces dernières ont été contaminées après « des contacts directs » avec un ressortissant sénégalais, revenu d’Italie et déclaré positif au coronavirus le 11 mars dernier.

Le Soleil indique que « l’infection est circonscrite à la seule maison où a séjourné l’émigré ». Dans les colonnes du quotidien national, Docteur Mamadou Dieng, médecin-chef du district régional de Diourbel (centre) détaille les mesures prises : « Nous sommes en train de suivre tous les cas contacts en fonction d’une liste de 71 cas suspects. Il y a une bonne réactivité du système de surveillance qui permet la détection précoce des (malades) ».

Toujours dans Le Soleil, Docteur Abdoulaye Bousso, le Coordonnateur du Centre des opérations  des urgences sanitaires (Cous) renseigne qu’au Sénégal, toutes « les personnes, qui étaient en contact avec des cas positifs, sont suivies. Elles sont au nombre de 593 actuellement ».

Pour sa part, L’AS signale que « Touba (est) l’épicentre du coronavirus » au Sénégal. A en croire ce quotidien, « même si elles refusent de l’admettre publiquement, les autorités sanitaires de (cette ville) n’ont pas les moyens de faire face » à cette situation.

Au-delà de la cité religieuse créée par Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (confrérie soufie musulmane), Vox Populi soutient que le Sénégal est confronté à une « situation d’urgence nationale ».

Le Quotidien en conclut que « le coronavirus chamboule tout ». Poursuivant, ce journal annonce que Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, le khalife général des Mourides « a décidé de remettre à l’Etat une enveloppe de 200 millions F CFA » pour soutenir la lutte contre ce virus mortel.

De son côté, L’Observateur fait un focus sur les conséquences économiques du Covid-19 puisque la survie de nombreuses familles sénégalaises est tributaire de l’activité des émigrés.

« A Louga (plus de 190 km au nord de Dakar) où l’émigration occupe une place de choix dans l’économie, certaines familles peinent à joindre les deux bouts, car ne recevant plus d’argent venant de leurs proches », ajoute ce journal.

L’Italie, l’une des destinations prisées des émigrés sénégalais, est durement frappée par le coronavirus. Toute l’étendue de ce pays est actuellement mise en quarantaine.

Enfin, L’Observateur rapporte que « le président Macky Sall (a) reçu un message de l’Arabie saoudite qui demande la suspension de toutes les opérations liées au pèlerinage à La Mecque pour cause de pandémie du Covid-19 ».

Grogne sociale, coronavirus et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité marquée par l’épidémie de coronavirus, la politique, ainsi que la grogne sociale.«Suspension de tout évènement d’envergure: la coalition syndicale ne se sent pas concernée», arbore en première page Aujourd’hui au Faso qui ajoute que la manifestation du 17 mars prochain pour protester contre l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et primes des agents du public est maintenue.

A ce sujet, Le Quotidien (Privé) affiche: «Satisfaction de la plateforme revendicative du collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina): la grève générale et la marche-meeting maintenues».

De son côté, Le Pays renseigne que l’Unité d’action syndicale (UAS) maintient son meeting du 17 mars prochain, malgré l’interdiction des grands rassemblements décidée en conseil des ministres.

Le même journal publie «les consignes de l’église catholique» à propos des mesures visant à éviter la propagation de la maladie de Coronavirus ou Covid 19.

Parlant de coronavirus, le quotidien national Sidwaya met à sa Une, les propos du Dr Jean Kondombo qui dit qu’«une réponse efficiente est apportée à chaque patient».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » croit savoir «comment prendre ce coronavirus par la couronne».

En politique, L’Observateur revient sur la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), mentionnant que l’on ne se bouscule pas au collège électoral pour les dépôts de candidatures à la présidence du parti.

Quant à Sidwaya, il fait observer que pour les élections couplées (présidentielle et législatives) de 2020, «l’opposition s’arme contre la fraude».

Le journal rapporte que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a organisé, hier jeudi à Ouagadougou, un atelier de formation sur les techniques de lutte contre la corruption et la fraude électorales au profit de ses membres.

Les journaux camerounais à fond dans la lutte contre le terrorisme

Les journaux camerounais parus vendredi voient, dans la dernière déclaration des Nations Unies sur le terrorisme, un clin d’œil à la situation que vit le pays sur le front de l’extrémisme violent.L’Organisation des Nations Unies, réunie le 11 mars dans le cadre du Conseil de paix et sécurité, se déclare solidaire envers les pays d’Afrique ayant subi des attentats terroristes et exprime son appui aux rescapés de la violence terroriste. En introduisant ainsi le sujet, Mutations constate que l’organisme planétaire tance les sous-traitants du mal dont l’une des bases ensanglante régulièrement le pays.

«Lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : l’ONU conforte le Cameroun», renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, pour qui l’organe réaffirme ainsi son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance des États, tout en exprimant son inquiétude au sujet des financements occultes, illégaux et criminels dont bénéficient les groupes criminels.

Pour Essingan, par cette prise de position, l’ONU a donné quitus au pouvoir de Yaoundé pour mettre hors d’état de nuire les terroristes qui sévissent sur son sol. Et voici la preuve, apportée par The Guardian Post, que le pays est loin d’en avoir fini avec les démons de la violence : dans la localité d’Ombe (Sud-Ouest), des activistes sécessionnistes viennent d’enlever 4 étudiants qui cueillaient des mangues derrière leur campus.

Au même moment et dans le même quotidien de langue anglaise, le leader de la cause séparatiste, Sisiku Ayuk Tabe, en prison pour terrorisme, entre autres, se rappelle au bon souvenir des autorités de Yaoundé à qui il propose un nouveau round de négociations, avec une nouvelle approche politique susceptible de mettre un terme à la crise qui ensanglante les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO).

D’ici à ce que les protagonistes se décident à se parler en toute sincérité, ce sont des centaines de déplacés internes, à qui Le Jour a rendu visite dans la capitale, Yaoundé, qui sont dans la détresse, attendant la moindre assistance du gouvernement.

Comme s’ils s’étaient donné le mot, Émergence et La Nouvelle Expression, ont quant à eux parcourus les derniers rapports des États-Unis et d’une ONG locale, qui épinglent le régime Biya sur les multiples atteintes aux droits humains non seulement au NO/SO, mais également à l’Extrême-Nord où sévit la secte islamiste Boko Haram.

Les champions ivoiriens de Huawei ICT compétition seront formés pour le concours régional prévue en Egypte

Trois étudiants ivoiriens de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne qui ont été les vainqueurs au niveau national du concours dénommé « Huawei ICT Compétition» entameront une formation afin de mieux se préparer pour la finale régionale de cette compétition prévue en avril prochain en Égypte, a appris APA jeudi auprès des organisateurs.Organisé par le géant chinois des télécommunications « Huawei Technologies », cette compétition a pour objectif de  développer des talents locaux en TIC et favoriser le transfert des compétences. Tous les trois, étudiants en réseau télécom, Koné Abdoulaye, Aman Célestin et Aka Gervais entameront une formation  en vue de mieux préparer cette finale régionale.

« Huawei ICT compétition m’a permis de mettre en pratique mes connaissances théoriques. Cela m’a permis également d’améliorer mon  niveau de langue en anglais et aussi partager une même plateforme avec d’autres personnes qui ont la même passion que moi», s’est félicité Abdoulaye Koné, l’un des trois étudiants vainqueurs de l’équipe de l’INPHB à ce concours. 

Dans le même élan, son colistier Aka Gervais Alex a dit sa gratitude aux organisateurs de cette compétition estimant que c’est une «très belle initiative » qui va permettre  aux jeunes africains, d’apprendre en relevant de nouveaux challenges et exprimer également leur talent.

En cas de victoire des trois « champions» ivoiriens à cette finale régionale en Égypte, ils prendront part à une nouvelle édition de cette compétition prévue à Shenzhen en Chine.  C’est en janvier dernier que  cette compétition internationale sur les TIC a été lancée en Côte d’Ivoire par cette entreprise chinoise de concert avec le ministère ivoirien de l’économie numérique et de la poste.

Ensuite,  ont suivies les inscriptions préliminaires à ce concours jusqu’à l’annonce des 23 équipes finalistes de la Côte d’Ivoire. La finale nationale qui a vu la victoire de l’équipe de l’INPHB a opposé le 26 février dernier,  69 étudiants de 09 écoles répartis en 23 équipes. Avant leur départ en Égypte pour cette finale régionale, les trois vainqueurs nationaux de « Huawei ICT compétition»,  recevront leur prix le 26 mars prochain.

Le dépôt des dossiers pour les communales préoccupe les médias Beninois

Les quotidiens parus et parvenus à APA ce jeudi s’intéressent aux partis politiques qui ambitionnent participer aux Communales du 17 mai 2020 qui ont déposé leur liste hier à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).« Dépôt des dossiers de candidature à la Cena, 9 partis politiques enregistrés » écrit Le Matinal. À en croire ce quotidien, « les partis politiques en lice pour les élections communales ont choisi le dernier jour pour remplir les formalités de dépôt des dossiers de candidature. Au total neuf (09) partis politiques ont satisfait à cette exigence hier à la CENA »

La Nation sur le sujet titre « Les partis politiques engagés dans la course ». Selon le journal, « à la fermeture du portail de l’institution à minuit, neuf partis politiques ont pu être admis à le faire. Il s’agit du Bloc républicain (Br), de l’Union Progressiste (Up), des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), de la Force cauris pour le développement du Bénin (Fcdb), de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (Udbn), du Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele–Bénin), du Parti pour l’engagement et la relève (Per), du Mouvement Populaire pour la Libération (MPL), et du Parti du renouveau démocratique (Prd). »

Matin Libre note que « La CENA n’a pas chômé ». Le journal explique que « la moisson, pour ces communales, a été consistante comparée aux législatives dernières en terme de dépôt de dossiers par partis politiques. Car, c’est plus de 27.000 dossiers à étudier ».

Se basant sur l’ordre d’arrivée, Fraternité indique que « Le Bloc Républicain est la première liste reçue » et que l’institution a désormais trois jours, pour faire le point de l’étude des 32.670 dossiers déposés. « Après, elle procédera à une purge, avant d’arrêter la liste définitive des partis qui vont compétir le 17 mai prochain, ajoute le quotidien.

Bénin Intelligent mentionne « 9 partis politiques dans la course ». Le journal précise que « Les vérifications commencent par les 3630 candidats par parti et les 8 pièces par candidat. Mais déjà, le parti qui n’aura pas réuni le nombre de candidats exigés, va sortir de la course ».

Le coronavirus meuble les colonnes des journaux camerounais

La présence confirmée dans le pays de deux cas de coronavirus inspire plusieurs traitements dans les journaux camerounais parus jeudi.C’est plutôt par une bonne nouvelle que commence le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : admis depuis le 6 mars dernier l’hôpital central de Yaoundé, les deux malades atteints de cette grippe tueuse sont en voie de guérison, leur état de santé s’améliorant nettement. Dans leur centre d’isolement, la vingtaine de personnes mobilisées se relaient par équipes de trois, tous les jours et 24h/24.

 Au ministère du Commerce pendant ce temps, c’est le branle-bas de combat pour barrer la route au Covid-19 : ici, rapporte InfoMatin, les responsables viennent de se concerter avec les importateurs et les distributeurs en vue d’évaluer les mesures sanitaires et d’approvisionnement du marché, pour faire face à une éventuelle pandémie.

 D’une manière plus générale, Cameroon Business Today passe en revue la facture salée de l’épidémie sur l’économie mondiale avec notamment l’effondrement des cours du pétrole et, localement, des arrêts d’importations des produits halieutiques frais, congelés ou manufacturés en provenance des pays les plus touchés, émis par les autorités.

 Mais ceci n’empêche pas Émergence d’émettre de sérieux doutes sur le plan de riposte gouvernemental, qui selon lui aurait du mal à résister à une épidémie de grande ampleur. Ladies-News s’inscrit dans la même logique, se demandant si les atermoiements du patron de la Santé publique, Manaouda Malachie, ne cachent pas une véritable incapacité à faire front si jamais les choses venaient à prendre de l’ampleur.

 Mais s’il y a un secteur qu’on peut déjà considérer comme sinistré, s’amuse The Post, c’est bien celui de la prostitution. Et le quotidien à capitaux privés de langue anglaise d’indiquer que les filles de joie de Yaoundé, la capitale, sont aux abois depuis la confirmation de la maladie dans le pays. Ce qui n’empêche cependant pas certains accros, philosophes, de continuer de solliciter les marchandes de sexe en estimant qu’on finit toujours par mourir de quelque chose.

Le coronavirus continue d’alimenter la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus ce jeudi à APA accordent la part belle au premier sénégalais de souche atteint par cette pandémie découverte fin 2019 en Chine.« Le virus migre vers Touba » ; « La fièvre gagne Touba » ; « Touba livre le 1er cas sénégalais » titrent respectivement le journal EnQuête, Le Quotidien et Sud Quotidien. « Le Sénégal vient d’enregistrer un nouveau cas positif de coronavirus. Il s’agit d’un Sénégalais de 55 ans originaire de Touba (centre) et résidant en Italie. Il est actuellement au service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann », informe le premier journal. 

« (…) les personnes avec qui le patient a été entré en contact sont en train d’être convoquées pour d’éventuels tests au coronavirus (…) », souligne le second ajoutant que « Des informations indiquent que la famille du malade a été mise en quarantaine ». 

« L’homme contrôlé positif au coronavirus et hospitalisé au centre hospitalier universitaire de Fann, à Dakar, est revenu d’Italie le vendredi 06 mars dernier par l’aéroport international Blaise Diagne », détaille le troisième quotidien. 

Vox Populi qui se fait également l’écho de ce nouveau cas, souligne que « Le Sénégal compte (désormais) 3 malades du Covid- 19, après les guérisons du 1er cas français et de l’employée britannique de l’ONU ». 

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur l’Etat de droit dans 128 pays et soutient que « Le Sénégal (est) très loin des meilleures élèves ». 

Sous le titre « Flou autour de l’affaire Diop Iseg-Djeyna », L’Observateur informe que « (…) le patron de l’Iseg a fait l’objet d’un retour de parquet après son déferrement hier mercredi devant le parquet du Procureur de la République de Dakar. Et selon l’avocat de Mamadou Diop, Me Alassane Cissé, la famille de la présumé victime, Djeyna, l’a approché, via son avocat, Me Ciré Clédor Ly, pour une médiation. Mais, un consensus n’a pas été trouvé ». 

En sport, le quotidien spécialisé Record signale que lors des huitièmes de finale de la Ligue européenne des champions « Gana (est) passé, (mais que) Sadio (a) trépassé ». « Le PSG avec un +Gana monstrueux au milieu+ a forcé la porte des quarts, là où les Reds (de Sadio Mané) ont été guillotinés à Anfield (stade du club anglais de Liverpool », analyse l’autre quotidien sportif, Stades.

Coronavirus monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent de commenter l’actualité nationale et internationale marquée par la maladie de Coronavirus ou Covid 19 qui sévit actuellement et dont deux cas sont confirmés au Burkina Faso.Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de la ministre de la Santé, Claudine Lougué qui déclare, au sujet du Coronavirus ceci: «Nous allons tout mettre en œuvre pour stopper la maladie».

«Riposte au coronavirus: Les leaders religieux et coutumiers sollicités», titre, pour sa part,  le quotidien national Sidwaya, informant que le ministère de la Santé a rencontré, hier mardi, au palais du Moogho Naaba Baongo (influent chef traditionnel burkinabè), des chefs coutumiers et religieux du Burkina Faso.

Selon le journal, il s’est agi de demander l’implication de ces chefs coutumiers et religieux dans le combat contre le Covid 19.

Aujourd’hui au Faso affiche: «Coronavirus en Afrique: L’UEMOA et la CEDEAO doivent se saisir de l’épidémie».

Ce quotidien privé souligne que la capacité de certains pays africains à rapatrier leurs ressortissants et étudiants des deux foyers du coronavirus en Chine (Wuhan et Hubai), était déjà symptomatique que la lutte contre ce virus sera disparate, s’il apparaît sur le continent.

«Selon que le pays est nanti, et a un système sanitaire efficace, la gestion du coronavirus sera différente d’un voisin indigent, dont les populations meurent déjà de palu, de rougeole par manque de soin», commente l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore en première page : «Premiers cas coronavirus : Quand le Burkinabè dévalisent les pharmacies».

Le confrère rapporte qu’après l’annonce, lundi dernier, des cas confirmés de COVID 19 au Burkina Faso, de nombreux Burkinabè se sont rendus dans les pharmacies pour acquérir des kits de protection (masques protecteurs et gels hydro-alcoolisés), occasionnant du coup, une pénurie desdits produits.

L’Observateur Paalga consacre son ‘’Regard sur l’actualité » à la maladie, mentionnant, en guise de titre: «Coronavirus au Burkina : Une +bête+ en terreau fertile».

De son côté, Le Pays (privé) fait remarquer que «des Burkinabè (sont inquiets, mais pas surpris».

Le même journal reprend à sa Une, les déclarations du Dr Jean Charlemagne Kondombo, médecin de santé publique et incident manager pour le Covid 19 qui fait remarquer que «le virus a peur du soleil mais (…) il faut que le milieu soit sec et asséché».

Bassin du Congo et éliminatoires CAN 2021 à la « Une » de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce mercredi traitent de plusieurs sujets allant du Bassin du Congo, du football et des suites de la fête de la femme qui a été célébrée le 8 mars dernier.« Bassin du Congo : l ‘Allemagne engagée à assurer la facilitation des projets », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui informe que : « la république fédérale d’Allemagne a accepté de reprendre son assistance technique et financier pour la période 2020-2021 dans le cadre du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC) et vient de désigner un haut fonctionnaire pour cette tâche. »

Le Patriote met le cap sur les éliminatoires de la CAN 2021 de football barre à sa « Une » « Congo-Eswatini, obligation de ne pas passer au travers pour les Diables rouges ».

« Les éliminatoire de la 33ème édition de la coupe d’Afrique des nations de football, Cameroun, reprennent dans un peu plus de deux semaines environs. A l’occasion, le Congo jouera à domicile le 26 mars 2020 contre l’ex-Swaziland (actuel Eswatini). Un match à gagner à tout prix afin de consolider la deuxième place au classement », écrit Le Patriote.

Quand sur le même sujet La Semaine Africaine annonce que les Diables Rouges auront une « double confrontation du futur » se référant ainsi aux deux matchs que les Diables Rouges vont livrés le 26 et le 30 à Brazzaville d’abord et à Mbabane ensuite en Eswatini dans le cadre des éliminatoires CAN -2021 au Cameroun.

Ces journaux dont : La Semaine Africaine, Le Patriote, et le quotidien Les Dépêches de Brazzaville reviennent aussi sur la Journée Internationale de la Femme qui a été célébrée le 8 mars dernier et informent que :

« Cette fête était belle à Madingou chef lieu de la Bouenza au sud du Congo où elle a été célébrée à travers plusieurs activités valorisant la femme congolaise, en présence de l’épouse du chef de l’Etat Antoinette Sassou Nguesso et quelques membres du gouvernement. »

Politique et économie se partagent les faveurs des journaux camerounais

La rentrée parlementaire de la veille, sur fond d’accusations gouvernementales de concussion des ONG et des médias avec les milices séparatistes anglophones, mais aussi les difficultés de la compagnie aérienne nationale, se partagent les faveurs des journaux camerounais parus mercredi.Il y avait donc comme un air de neuf, mardi à l’Assemblée nationale qui faisait la rentrée de sa 10ème législature, mentionne le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune en grande manchette. Et de signaler que la nouvelle Chambre basse, au terme des élections du 9 février, a été renouvelée à 50% avec, comme fait significatif, un bureau d’âge entièrement féminin.

 Lors de cette séance inaugurale, rapporte News Watch, la doyenne de l’hémicycle et présidente par intérim, justement, Laurentine Koa Mengue, a appelé ses collègues à mettre de côté les tendances politiques et à protéger l’intérêt national.

 Au sortir de la séance, prolonge Mutations, des regards curieux étaient massés pour accueillir les «petits bleus». Tout sourire, c’est à cœur joie que chacun s’est livré aux journalistes pour donner ses impressions et faire des «selfies» avec des admirateurs dévoilés. Mais il y avait un grand absent, signale Émergence : le titulaire du perchoir (PAN) du bureau sortant, Cavaye Yeguie Djibril, en poste depuis 1993.

 II a en effet été l’objet d’une évacuation sanitaire d’urgence en France depuis le 13 février, confirme InfoMatin, qui évoque une intoxication médicamenteuse. Il est, depuis lors, interné à l’hôpital d’instruction des armées Percy, sis non loin de Paris. «Selon une rumeur persistante, relayée hier au Palais de verre, il y a peu de chances que le non moins chef traditionnel (lamido) de Mada, dans le département du Mayo-Sava (Extrême-Nord), 80 ans, soit revenu au pays pour se présenter à sa propre succession» à laquelle il tient pourtant.

 «S’il ne rempile pas, analyse Mutations, ce fauteuil ouvrira, à coup sûr, des convoitises non seulement politiques, mais aussi ethniques, lorsqu’on sait les considérations ethnocentristes qui ont souvent eu cours au Cameroun s’agissant de l’ordre de préséance entre les pouvoirs.» C’est le temps des grandes manœuvres, renchérit The Guardian Post, spéculant déjà sur la possibilité que le poste de PAN revienne aux anglophones, et celui de Premier ministre à une élite du septentrion.

 C’est le moment que choisissent, pour leur part, Le Soir, Repères et The Guardian Post pour braquer à nouveau les projecteurs sur le point de presse donné lundi par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, fustigeant ce qu’il considère comme le rôle trouble de certaines organisations non gouvernementales, qui avec des médias à capitaux privés conspirent pour la déstabilisation du Cameroun à travers la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 «Dans la foulée de cette sortie, l’on rappelle la récurrence des rapports des ONG sur la situation sécuritaire au Cameroun depuis octobre 2016, soupire Repères. Celles-ci n’ont jamais fait un rapport qui démontre la légitimité des forces de défense camerounaises à défendre le territoire camerounais. Au contraire, lesdites forces sont toujours présentées comme celles qui sèment la zizanie, quand bien même les séparatistes revendiquent une attaque avec, sur le carreau, des morts de civils et de forces régulières. Dans cette posture, certains média nationaux prêtent le flanc et présentent aussi les forces de sécurité ou dé défense du Cameroun comme des forces terroristes.»

 Mais le Minat semble avoir trouvé du répondant en face, écrit The Median, rapportant la réaction musclée de la chaîne de télévision Équinoxe, qui ne décolère pas face à ce qu’elle traite de tissu de mensonges.

 «Nous sommes un journal. Nous rapportons les faits, c’est-à-dire ce qui existe réellement, indépendamment de notre volonté. Un fait est donc aussi bien un accident, un marché, une guerre, une victoire des Lions, un rapport qu’un point de presse d’un ministre de l’Administration territoriale. De ce point de vue, occulter un fait parce qu’il est déplaisant ne change rien à sa ‘’nature » de fait (…). Nous ne publions pas plus aujourd’hui des ‘’rapports erronés » des ONG contre de l’argent, que nous ne l’avons fait hier», écrit de son côté l’éditorialiste de Le Jour, en guise de mise au point.

 «Résumons-nous : les accusations que porte M. Atanga Nji contre Le Jour sont grotesques. Nous aurions pu les traiter par le mépris. Mais, comme disait François Mitterrand, notre mépris se mérite.»

 Et la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) dans tout ça ? semble s’interroger Expression Économique : alors qu’on est sans nouvelles des prescriptions faites depuis 2016 par le cabinet américain Boeing Consulting, le gouvernement vient de commettre le cabinet français Efac pour faire une nouvelle étude diagnostique de la compagnie aérienne nationale.

 «Le gouvernement a, par pure perte, dégagé de fortes sommes d’argent pour sauver la compagnie aérienne nationale. De l’argent qui s’est trompé de poche, à l’heure où on annonce le recrutement d’un nouvel auditeur et alors que le plan de restructuration, proposé voici 4 ans par Boeing Consulting, a été enterré», acquiesce La Nation.

 Pour cet hebdomadaire, il faudrait bien plus que des milliards de FCFA et des tonnes d’audits pour mettre la compagnie sur orbite : ce qui est en cause, c’est davantage le manque de volonté politique auquel il convient d’ajouter le jeu trouble des lobbies du régime, ne permettant pas l’instauration d’un management par objectifs mais promouvant davantage le clientélisme.

Coronavirus et politique à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent pour l’essentiel de l’actualité liée à la maladie de coronavirus (Covid – 19) aux côtés d’autres sujets politiques.« Kolda et Tamba sous la hantise du coronavirus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que ces deux régions de l’est et du sud du Sénégal sont « Dans l’attente des résultats des tests sur deux français ». Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer ce titre « Nouvelle alerte sur le coronavirus ». 

Dans ses colonnes, le même journal donne la parole au cancérologue Docteur Abdoul Aziz Kassé qui, revenant sur les liens entre le Covid – 19 et le tabagisme, déclare que « Les fumeurs sont les plus exposés aux formes les plus mortelles du coronavirus ». Et le pneumologue, Docteur Oumar Ba d’ajouter que « Si la personne a déjà un passé de fumeur, il est tout à fait compréhensible qu’elle présente des formes plus sévères ». 

L’Observateur donne par ailleurs la parole à Docteur en Droit International Economique, Abdourahmane Diouf, qui, analysant l’impact économique du Covid – 19 sur le plan mondial et national, fait une « effrayante prédiction ». Il estime cependant que cette situation de crise est « un excellent prétexte pour le Sénégal de réfléchir sur de nouvelles orientations économiques ». 

Dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signale que « Le Sénégal a besoin de ressources financières supplémentaires (…) pour mettre en œuvre le Plan de riposte évalué à 1,4 milliard de FCfa ». 

Sous le titre « Dakar a l’obligation d’aider Bissau », Le Soleil revient en outre sur la visite d’amitié 48 heures du président Umaro Sissoco Embalo au Sénégal et informe que ce dernier « constitue la première étape d’une tournée qui le mènera dans deux autres pays de la sous-région notamment le Niger et le Nigéria ».

En politique nationale, le quotidien EnQuête se penche sur l’organisation des élections par une personnalité neutre et arbore ce titre : « L’impossible consensus ». « Après la question du cumul des fonctions de chef de parti et de président de la République, le dialogue connait un nouveau point de crispation. Il s’agit du choix d’une personnalité neutre, différente du ministre de l’Intérieur, pour l’organisation des élections », notent nos confrères.

« Aminata M. Ndiaye poste ses statuts », titre de son côté Le Quotidien qui revient sur la réforme sur le statut de la ville de Dakar souhaitée par la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). 

A ce propos, le journal note que « Malgré les critiques, Aminata Mbengue Ndiaye ne compte pas reculer sur sa proposition de Statut spécial pour Dakar ». « Si elle admet +énormément de polémiques+ après sa sortie, la présidente du Hcct compte toutefois associer toutes les couches sociales à la réflexion », ajoutent nos confrères.

Parlant de la ville de Dakar, le quotidien L’AS donne la parole à son ancien édile, Khalifa Ababacar Sall qui dit : « Je vais aller à la rencontre de mon destin ». L’ancien maire de la capitale sénégalaise « a repris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre de son destin. Il a effectué, hier, des visites de proximité à Dakar pour remercier ses militants et sympathisants qui l’ont soutenu lors de son emprisonnement », informe le journal.

La politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement de sujets politiques auxquels s’ajoute l’impact économique de la maladie du coronavirus (Covid – 19).« Macky, face au mandat-piège ! », barre à sa Une Sud Quotidien avant de revenir, dans ses colonnes, sur la polémique autour du 3ème mandat et la bataille de succession sur fond de guéguerre à l’APR (parti au pouvoir).

« Alors qu’il s’était engagé par divers actes à pacifier l’environnement politique, le chef de l’Etat semble aujourd’hui avoir perdu ce combat du fait de la persistance du débat sur le troisième mandat qui a pris une proportion énorme au sein même de son parti, allant même jusqu’à créer une véritable bataille de succession à l’Apr, entre seconds couteaux notoires, au détriment de présupposés dauphins qui peinent à se départir des ambitions présidentielles qu’on leur prête, à tort ou à raison », analysent nos confrères. 

Sous le titre « Wade pèse ses forces », Walf Quotidien informe que « Le Pape du Sopi (surnom de l’ex président sénégalais entre 2000 et 2012) veut connaitre le nombre de militants et sympathisants libéraux avant de se lancer dans la reconquête du pouvoir. C’est tout le sens de la décision de procéder au placement et à la vente des cartes du parti. Ces opérations lui permettront également de connaitre les responsables les plus représentatifs ». 

Le même journal revient par ailleurs sur les accusations de plagiat que porte l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye contre le président Macky Sall et souligne que « Les cadres de l’Act (Alliance pour la citoyenneté et le travail de Abdoul Mbaye) accusent le chef de l’Etat dans son discours sur l’artisanat, d’avoir plagié +Reconstruire le Sénégal+, le discours du 30 septembre 2018 de son ancien premier ministre ». 

« Ils (les partisans de Abdoul Mbaye) n’ont pas raté hier le chef de l’Etat qu’ils accusent de plagiat », soutient L’AS quotidien avant d’ajouter ceci : « Les cadres de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) pensent que Macky Sall a tourné le dos au PSE pour choisir le programme de l’ACT sur l’artisanat ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil met un focus sur la non percée des partis de gauche dans le paysage politique sénégalais et donne la parole à Landing Savané, secrétaire général de And Jëf-Pads/Authentique, qui justifie cette explique cette situation par le fait que « Le Sénégal est et reste un pays conservateur ». 

Même si « Une recomposition politique est non seulement possible mais souhaitable pour éviter toute impasse ». 

Le Quotidien accorde pour sa part un entretien exclusif à l’ex-Dg des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, limogé en octobre dernier suite à sa sortie sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, et arbore ce titre : « Sory Kaba sans masque ». 

« Dans cet entretien exclusif au journal Le Quotidien, samedi dernier, à son domicile familial à Fatick (centre), Sory Kaba s’est exprimé, entre autres, sur l’état de ses relations actuelles avec son mentor Macky Sall, les querelles internes à l’Apr, avant de décliner ses ambitions pour la ville de Fatick », informent nos confrères. 

Le journal EnQuête revient pour sa part sur l’impact économique du coronavirus et soutient que « Une hausse des prix de certains produits (est) prévisible dans deux mois ». 

« Les prix de certains produits vont connaitre un renchérissement, si la pandémie du coronavirus n’est pas complètement maitrisée. C’est ce qu’on soutenu les commerçants sénégalais et acteurs du secteur privé interpelés sur la question par +EnQuête+ », écrit le journal qui arbore cette Une : « Trous noirs à l’horizon ». 

Coronavirus, 8 mars et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi, commentent largement, l’actualité nationale marquée par le congrès du parti au pouvoir, la commémoration de la fête de la femme, sans oublier la santé, avec la confirmation de deux cas de Coronavirus au Burkina Faso.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays révèle que deux cas de coronavirus ont été confirmés au Burkina Faso, avant de souligner que l’annonce a été faite, hier lundi, par le ministère de la Santé, au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore: «Coronavirus: Le Burkina enregistre ses deux premiers cas».

Selon le journal, «un couple rentré récemment de Mulhouse, en France a été déclaré positif au test de ce virus qui s’est propagé dans une vingtaine de pays».

Aujourd’hui au Faso s’alarme en ces termes: «Le coronavirus est dans nos murs».

En politique, le même quotidien informe qu’à l’issue du troisième congrès ordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), tenu samedi dernier à Ouagadougou, Simon Compaoré est élu président.

A ce propos L’Observateur Paalga fait observer que Simon Compaoré «régularise sa situation» au MPP, rappelant que M. Compaoré était jusqu’alors intérimaire, au poste de président.

C’est à juste titre que le quotidien national Sidwaya précise que «Simon Compaoré (a été) confirmé» à la présidence du MPP.

Evoquant la journée du 8 mars (Journée internationale de la femme), Sidwaya rapporte que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a eu des échanges directs, dimanche dernier, avec les femmes des 13 régions du Burkina.

Le confrère précise que «le président Kaboré salue la résilience des femmes dans les zones sous menaces terroristes».

Pendant ce temps, Le Pays affiche: «8 mars 2020 : 8 engagements sur 13, exécutés en 2018», rappelant que compte tenu du contexte sécuritaire, le thème retenu cette année au niveau national a été la suivante: «Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégie pour une meilleure résilience des femmes ?».

La sortie du ministre de l’Administration territoriale en couverture des journaux camerounais

La sortie musclée, la veille du ministre de l’Administration territoriale (Minat) contre des organisations non gouvernementales et des médias, accusés de comploter pour la déstabilisation du pays, fait réagir les journaux camerounais parus mardi.Sous le titre «Atanga Nji lance la chasse aux ONG complices des Ambazoniens», InfoMatin explique que le membre du gouvernement a fustigé le rôle trouble que certaines de ces structures jouent dans la crise sécessionniste anglophone, s’écartant totalement des objectifs et des missions pour lesquels elles ont été agréées, véhiculant régulièrement des informations complètement fausses et erronées sur la gestion de la bataille contre la scission du pays.

 Il s’agit en effet d’un complot à ciel ouvert de ces structures pour la déstabilisation, auquel participent des médias locaux, acquiescent le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune et La République. C’est que le Minat étouffe de rage, constate en écho Mutations, relayant les accusations de cette personnalité qui affirme que les ONG de défense des droits humains, au premier rang desquelles Amnesty International, Human Rights Watch, International Crisis Group, l’Office de coordination des affaires humanitaires (Ocha) des Nations Unies, mais également le Réseau de défenseur des droits humains en Afrique centrale (Redhac), ont empoché plus de 5 milliards FCFA pour faire le sale boulot.

 Le même en a profité, prolonge Aurore Plus, pour inviter les médias à cesser d’être des relais des rapports erronés contre les forces de défense et de sécurité, diffusés par les ONG aux ordres. Estimant que le Cameroun n’a pas besoin d’une «radio de mille collines», il a souligné que les médias n’ont pas pour vocation de jeter de l’huile sur le feu.

 «Atanga Nji veut museler la presse», titre pour sa part Le Messager, énumérant les médias nommément cités dans la foulée, et sur qui pèsent désormais des menaces de fermeture. Pour Le Jour, une des cibles de sa prise de parole, cet homme «est le sinistre de la communication» gouvernementale, la brutalité de ses discours constituant un gros risque pour le pouvoir de Yaoundé.

Coronavirus et vulgarisation des actions du gouvernement dans les médias Beninois

Les journaux Béninois parus et parvenus à APA ce lundi traitent des mesures urgentes prises par le gouvernement pour contrer l’épidémie de Covid-19 et la tournée nationale effectuée par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement.« Coronavirus ! Le Bénin se prépare à faire face à toute éventualité » affiche Le Meilleur. Le journal explique que le gouvernement mobilise près de 7 milliards de Francs CFA pour les actions d’urgence. Le Télégramme renchérit « Épidémie de Coronavirus, Près de 7 milliards de Fcfa mobilisés par le gouvernement pour les actions urgentes ».

« Sur instruction du Président de la République Patrice TALON, afin d’assurer le financement des mesures prises par le Ministre de la Santé, le ministère de l’Economie et des Finances, a déjà mobilisé 6,950 milliards  de francs CFA nécessaires à la prise en charge des actions d’extrême urgence dans le cadre de la lutte contre cette épidémie » précise Le Télégramme. 

« Le gouvernement a mobilisé cette cagnotte parce que l’heure est grave », affiche Fraternité. À en croire ce journal, « une porteuse du virus est passée par le Bénin, il y a quelques jours. Une raison de plus, pour redoubler de vigilance, surtout que la mise en quarantaine de  personnes à risque, a déjà commencé » explique le journal.

Le Matinal écrit « 7 milliards pour prévenir le Covid-19 au Bénin ». « Ce montant est destiné à la construction d’infrastructures nécessaires à la prise en charge et au traitement des personnes infectées ; à l’acquisition de divers équipements pour renforcer le plateau technique et de consommables médicaux ; à la mise à disposition de bâtiments pour assurer l’isolement de personnes suspectées de porter les germes  du COVID-19 le temps de la période d’observations, etc » conclut le journal.

 Autre sujet à la Une des journaux ce lundi, la tournée du ministre de la Communication et de la Poste. « Gouvernement au contact des populations, Tchaourou, Parakou, N’dali et Pèrèrè approuvent les efforts de Talon » écrit La Presse du Jour.

 Le journal explique que le Ministre porte-parole du gouvernement a exposé les actions du gouvernement aux populations du nord du Bénin dont Tchaourou, Parakou, N’dali et Pèrèrè. « Il leur a exposé la vision du gouvernement du président Patrice Talon en énumérant les actions phares du gouvernement dans chaque localité. C’était aussi l’occasion de montrer que l’autorité de l’Etat est définitivement restaurée à Tchaourou, après les violents affrontements qui y ont eu cours il y a près d’un an puis d’il y a quelques mois » ajoute le journal.

« Sages, chasseurs et jeunes ont écouté le ministre Orounla » indique Le Télégramme. Cet exercice, explique le journal, répond à l’aspiration du peuple qui a toujours souhaité que le régime du Président Patrice Talon soit au contact des populations. « Tapis rouge dressé à Alain Orounla à l’intérieur du pays » conclut le journal.

Terrorisme, nécrologie et coronavirus font les choux gras des journaux camerounais

Les attentats survenus lors de la Journée internationale des droits des femmes côtoient, dans les journaux camerounais parus lundi, les hommages posthumes à un leader politique et la survenue des premiers cas de coronavirus dans le pays.«Une explosion ternit le Journée de la femme à Bamenda», «Une bombe contre les femmes à Bamenda», «Fête de la femme : une explosion fait des blessés à Bamenda», «Célébration de la Journée de la femme : une explosion fait 10 blessés parmi les soldats et rase des boutiques à Bamenda», «Quand les terroristes violent les droits de la femme», «Dix blessés, après une violente explosion lors de la Journée de la femme à Bamenda», «Insécurité : week-end sanglant à Galim et Bamenda», titrent respectivement Eden, L’Essentiel, Émergence, The Post, Le Pélican, The Guardian Post et Le Messager.

 L’engin explosif a dû être nuitamment posé à la Place des fêtes du chef-lieu de la région du Nord-Ouest, et sa détonation manifestement activée à distance, ose InfoMatin, pointant un doigt accusateur sur les milices sécessionnistes qui sèment la mort et la désolation dans cette cité depuis plus de 3 ans.

 Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée ici, un scénario plus tragique encore s’est déroulé, souligne le quotidien à capitaux privés, quelques heures plus tôt à Galim (Ouest). Dans cette localité de frontalière avec le Nord-Ouest, étaye L’Essentiel, 3 éléments des forces de l’ordre, plus un homme gardé à vue, ont été tués lors de deux attaques simultanées. Le Jour, citant d’autres sources locales, avance pour sa part le chiffre de 8 morts lors de cet assaut.

 En moins de 48 heures, le Cameroun a ainsi été victime de deux attaques terroristes, soupire La Nouvelle, s’émouvant davantage, au même titre que La Météo, Le Pélican et Perspectives d’Afrique, de ce qu’il qualifie de silence complice des ONG de défense des droits humains, souvent prompts à dénoncer de prétendues exactions de l’armée sur les civils et, qui curieusement, se cachent derrière leur petit doigt lorsque les violences proviennent, clairement, du camp des indépendantistes.

 Mais s’il y a un sujet qui fait l’unanimité chez Eden, Émergence, Le Jour, Le Messager, L’Essentiel, Mutations, The Guardian Post et The Post rendent au président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC, opposition), Adamou Ndam Njoya, décédé samedi à l’âge de 77 ans. «Le moins que l’on puisse dire, souligne Défis Actuels, est qu’Adamou Ndam Njoya avait une très haute image de sa personne. Revendiquant volontiers son extraction aristocratique, il tenait comme à la prunelle de ses yeux à ce que sa stature d’intellectuel « surdiplômé » lui soit reconnue erga omnes.» Et le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune de saluer la vie et l’œuvre d’un haut commis de l’État.

 La dernière publication citée consacre toutefois sa principale manchette à la fièvre du coronavirus, pour laquelle le pays est «en ordre de bataille» : après la confirmation de 2 cas, le gouvernement vient de présenter sa stratégie tout en appelant les populations à la stricte observance des mesures d’hygiène prescrites. Il est recommandé de se laver les mains fréquemment et soigneusement avec une solution hydroalcoolique, ou à l’eau et au savon tout simplement, et de se tenir au courant des dernières évolutions concernant le Covid-19, étaye L’Essentiel.

 L’autre mesure, déclare, dans les colonnes de Défis Actuels, le ministre de la Santé Manaouda Malachie, consiste à éviter les spéculations ; parce le domaine de la santé est assez sensible et s’accommode très mal des spéculations.

 Et, pendant que les 2 personnes déjà atteintes du virus reçoivent des soins appropriés en isolement à l’hôpital central de Yaoundé, la capitale, 171 autres Camerounais, ayant été en contact avec les sujets malades, sont placés en quarantaine durant la période d’incubation de 1 à 14 jours, ajoute Repères.

Faits divers, justice et santé se paient la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de différents sujets allant des faits divers à la santé en passant par la justice.« La tragédie de trop », barre à sa Une Le quotidien EnQuête qui revient sur le meurtre de Marième Diagne Faye, poignardée ce week-end par son ex-petit ami, Assane Guèeye, dans le quartier Medina Fall de Thiès (ouest) et parle d’ « Une affaire complexe et tragique ». Car « deux thèses sont avancées pour expliquer cet énième féminicide complexifié par une affaire de plaintes ».

Le journanl consacre ensuite une analyse à ces « féminicides en cascade » et soutient qu’il s’agit d’« Un mal beaucoup plus profond. (…) Car les coupables sont le produit de notre société ».

Vox Populi revient sur cette même actualité et informe que le bourreau qui a planté « 17 coups de couteau » à sa victime a été « sauvé du lynchage à mort par la police ». Le même journal ajoute que Marième Diagne, « Mariée (et) étudiante en génie-civil était enceinte ». 

Donnat les raisons de ce crime passionnel, le quotidien L’Observateur croit savoir que c’est « La trahison (de la victime) et les 3 millions de FCfa (que le bourreau envoyait à cette dernière) qui ont poussé Assane Guèye à tuer sauvagement Marième Diagne ». 

Le même journal revient sur une autre affaire de mœurs mettant en cause le directeur d’un institut de formation et une chanteuse, et explique « Comment Dieyna s’est retrouvée dans les bras de Diop Iseg ».

Dans ses colonnes, le journal se pose la question suivante : « Comment et par quelle alchimie, les parents de la petite Djeyna ont-ils été amenés à accepter que leur fille mineure, puisse vivre seule dans un appartement loué par une tierce personne, fut-elle son mentor ? » et accorde la parole à « M. Baldé, frère de Djeyna, (qui) donne sa version des faits ». 

Au-delà d’être une rocambolesque histoire de mœurs, L’AS quotidien soutient qu’il s’agit d’« Un scandale à mille enjeux ». En effet, soulignent nos confrères, cette affaire qui « n’a pas fini de révéler tous ses secrets (…) exhale un parfum de règlement de comptes sur fond de délations, de menaces et d’intrigues que seul le tribunal saura tirer au clair ». 

« Mamadou Diop a été placé en garde à vue alors que son accusatrice, Djeyna Baldé, son frère Aly, ses complices Abiba Cissé et Boundao ont été libérés après une audition marathon, samedi » dernier, ajoute le journal.  

Sous le titre « L’Etat perd à Monaco », Walf Quotidien informe que « Le recouvrement des avoirs de Wade-fils à Monaco s’est encore heurté au refus de la Justice monégasque qui a débouté l’Etat du Sénégal de toutes ses prétentions ». Cela pousse Le Quotidien à arborer ce titre : « Karim Gagne sur le Rocher ».

En santé, le quotidien national Le Soleil donne la parole au professeur Moussa Seydi qui se prononce sur la situation des personnes contaminées par le coronavirus au Sénégal. Il déclare à ce propos que « Leur état s’améliore ». Le journal signale par ailleurs qu’« Aucun cas (n’a été) enregistré depuis cinq jours ». 

Côte d’Ivoire: pour étoffer son programme sportif, une chaîne de télévision s’offre de gros matches de football

Les représentants d’une télévision numérique chinoise ont, à l’occasion du choc des 8èmes de finale de la Coupe d’Angleterre (FA CUP), ayant mis mardi aux prises Chelsea-Liverpool (2-0), présenté l’essentiel du programme sportif de leur maison pour la saison 2020-2021. « Pour innover, nous avons acquis plusieurs droits télé de grands événements sportifs à travers le monde », a révélé Williams Ako, Responsable des Grands Comptes à StarTimes. Selon lui, « l’ambition de cette chaîne, c’est de voir désormais grand ».

Pour ce faire, le football, discipline très populaire, sera particulièrement visé dans le nouveau programme de cette chaîne qui revendique le titre de premier opérateur télé numérique en Afrique avec 30 millions d’abonnés.

En plus de l’acquisition des droits de diffusion de l’Emirates FA CUP (Coupe d’Angleterre), et du Community Shield (2ème Division) pour l’édition 2020-2021, StarTimes s’est aussi offerte les grandes compétitions suivantes : L’Europa League, la Coupe d’Italie, la Coupe du Roi et la Super Coupe d’Espagne, la Bundesliga d’Allemagne et le championnat néerlandais de même que la Coupe du Monde Qatar 2022, l’Euro 2020 et la Ligue des Nations d’Europe.

Pour suivre cette importante rencontre, des journalistes ivoiriens ont été invités dans un espace plus confortable, par la chaîne cryptée chinoise StarTimes, dans une discothèque de haute gamme sise à Cocody Les II Plateau-Aghien, dans l’Est d’Abidjan.  

Ce sont 14 chaînes de télé qui feront la part belle à ces événements footballistique auxquels seront ajoutés le Rallye-Auto, les éliminatoires de l’Afro-basket et la NBA. « StarTimes est dans le social », a indiqué Coulibaly Hyppolite, responsable des opérations à StarTimes.  

Pour répondre à une demande de plus en plus forte et croissante de ses abonnés, cette chaîne de télévision a décidé de s’inscrire dans une dynamique d’innovation, en offrant de gros matches de football.  

Journée de la femme et Covid-19 parmi les sujets à la Une au Congo

Les journaux congolais parus ce samedi traitent d’une diversité de sujets dont la célébration de la Journée internationale de la femme, la corruption, le COVID-19 et Alassane Ouattara.« La femme congolaise se mobilise pour la journée du 8 mars », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, informant que « les festivités marquant la célébration de la 110ème journée internationale de la femme se tiendront le dimanche 8 mars à Madingou, chef lieu du département de la Bouenza (sud) sur le thème : La femme congolaise engagée dans la production locale ».

La Semaine Africaine pour sa part met l’accent sur les activités organisées par l’IFC (Institut français du Congo) à l’occasion du 8 mars et indique : « L’IFC a choisi de décliner la thématique de l’édition 2020 avec une journée contre le harcèlement sexuel, dénommée +OSE !+ », avec à l’affiche plusieurs programmes dont des tables rondes, des ateliers et des émissions dans les médias locaux sur la lutte contre ce fléau.

L’hebdomadaire Le Nouveau Regard revient sur la suspension du maire de Brazzaville, Roger Christian Okemba pour détournements de fonds publics et informe que « d’autres masques devraient tomber après Roger Christian Okemba ».

« Aussitôt après la suspension du maire de Brazzaville, par le ministre de la Décentralisation, Raymond Mboulou, ce dernier a demandé au directeur général de la BSCA (Banque sino-congolaise pour l’Afrique où se trouve l’argent détourné) de bloquer le compte », renseignent nos confrères.

Sur ce sujet, La Semaine Africaine constate que « l’étau se resserre autour de Roger Christian Okemba » car, « cette affaire connait un coup d’accélérateur ». « A peine mis à la touche, le procureur de la République est entré en action. Il a fait garder à vue dans les locaux de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), le maire qui devient un futur prévenu », révèle La Semaine Africaine.

Ce journal fait un clin d’œil au président ivoirien, Alassane Ouattara qui renonce à briguer un troisième mandat, soulignant que « la nouvelle a surpris en Côte d’Ivoire et ailleurs ».

La presse congolaise met également le focus sur le Covid-19. Le quotidien Les dépêches de Brazzaville dénonce la non-mise en quarantaine annoncée par le ministère en charge de la Santé à l’endroit de tout passager venant des pays à risque.

De son côté, La Semaine Africaine amplifie l’écho de l’appel du ministère de la Santé sur les « changements de mentalités dont les salutations par accolades à la congolaise ».

La presse sénégalaise à fond sur la guérison du 1er malade du Covid-19

La guérison du patient zéro (premier cas enregistré au Sénégal) du coronavirus annoncée hier par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi.« Covid-19 au Sénégal : Le 1er malade est guéri », titre Vox Populi qui, citant le ministère de la Santé, informe que « le Français est sur le point de sortir de l’hôpital ».

Ce journal note que la situation au Sénégal est stable depuis 48 heures avec désormais 3 cas, mais que la barre des 100.000 malades est franchie dans le monde.

« Le premier contaminé guéri après 4 jours-Le patient héros », écrit Le Quotidien à sa Une, informant que les 3 autres cas sont dans « évolution favorable ».

De son côté, Sud Quotidien renseigne que « le Sénégal guérit son patient zéro ». Ce journal traite aussi des conséquences de la maladie et indique : « Covid-19 en Chine : Menace sur la korité. Industrie pharmaceutique : Vers une pénurie médicamenteuse. Afrique : La Caf n’exclut pas huis clos, reports ou annulations ».

« Covid-19 : Dix bonnes nouvelles sur le coronavirus. Le premier patient enregistré au Sénégal guéri », rapporte Walf Quotidien.

Dans Le Soleil, « le premier cas guéri parle… » et recommande : « Ne sombrez pas dans la psychose, soyez attentifs, solidaires et respectueux des consignes données ».

Les quotidiens parlent également de la Journée internationale de la femme, célébrée ce 8 mars. Ainsi, EnQuête affiche « la galère des mères-pères » et donne la parole à Mery Badiane qui confie : « Je sens qu’il manque quelque chose à mon garçon que je ne peux lui donner ».

Selon la psychologue Khadidiatou Gassama, « une femme qui éduque seule un garçon risque d’inhiber sa personnalité masculine ».

François Compaoré et Alassane Ouattara à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi évoquent la situation en Côte d’Ivoire où le président Alassane Ouattara a déclaré, la veille, qu’il ne briguera pas un troisième mandat, sans oublier de commenter le décret du gouvernement français relatif à l’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.«Extradition François Compaoré: La France a signé le décret», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal qui évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Une lettre pour Laye », «depuis hier après-midi, l’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux et alimentera certainement l’actualité tout le weekend et même toute la semaine à venir».

Le confrère relate que dans un décret signé le 21 février dernier, le Premier ministre français, Edouard Philippe, a accédé à la requête de la justice burkinabé de juger le frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré dans son implication présumée dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de trois autres personnes.

Pour sa part, Le Pays (privé) arbore: «Extradition François Compaoré: le décret signé par le Premier ministre français», tandis que le quotidien national Sidwaya se contente de titrer: «Extradition François Compaoré: le décret signé».

Le journal cité en second lieu mentionne également à sa Une: «Côte d’Ivoire : La surprise de Ouattara».

Sidwaya fait remarquer que le président ivoirien Alassane Ouattara ne sera pas candidat à la présidentielle, malgré les réformes constitutionnelles qui ne le lui interdisaient pas.

«Cette information donnée, hier 5 mars 2020, met fin à toutes les spéculations sur un troisième mandat d’un homme au destin fulgurant», commente le journal.

De son côté, Aujourd’hui au Faso met en exergue les propos du chef de l’Etat ivoirien, tenus hier à Yamoussoukro: «Je ne serai pas candidat», avant de mentionner que «le bal mortel des prétendants peut commencer».

Quant à L’Observateur Paalga, il s’exclame en ces termes: «ADO ne briguera pas de 3e  mandat: si seulement ça pouvait inspirer Alpha Condé ! (président de la Guinée, Ndlr)».

Femmes, politique, crise séparatiste et Ouattara au menu des journaux camerounais

La Journée du 8 mars consacrée à la femme, l’actualité politique nationale, rehaussée par les derniers développements de la crise sécessionniste anglophone ainsi que la renonciation à un 3ème mandat à la tête de la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara, occupent le devant de l’actualité dans les journaux camerounais parus vendredi.À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, Mutations, sous le titre «Approche genre : la maire à boire», a choisi de faire mentir le gouvernement par rapport à ses grands engagements en matière d’égalité des sexes. En effet, note la publication, alors que le nombre de députés femmes est en hausse, les élections municipales du 9 février dernier consacrent un recul de la représentativité de la gent féminine à la tête des exécutifs communaux et le statu quo, pour ce qui est exécutifs communautaires.

Son confrère Le Messager, sur le même sujet, consacre un dossier sur celles dont on ne parle pas souvent, ces femmes qui font bouger le secteur informel, se couchent tard pour se lever les premières, approvisionnent les marchés de produits vivriers et donnent un sens à l’humanité.

Le même journal, sur le front de la diplomatie, s’interroge sur les nouvelles amitiés du pouvoir de Yaoundé avec la Russie, avec un président de plus en plus accablé quant aux présumées exactions de son armée sur les civils en zone anglophone et isolé sur la scène internationale. La Russie rejette les immixtions étrangères au Cameroun, particulièrement dans le cadre de la crise séparatiste en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO), estimant que le président Paul Biya est à la hauteur de la situation, résume The Guardian Post.

Comme pour ne rien arranger, insiste Le Jour, l’ONG International Crisis Group, dans son dernier rapport, accuse les forces de défense camerounaises d’avoir tué 50 civils en février dans cette partie du pays.

Pourtant, en dépit des dénégations outrées du pouvoir de Yaoundé et que relaie de nouveau The Guardian Post, on dirait bien, soupire Émergence, que M. Biya redoute les conclusions d’une vraie enquête indépendante et impartiale.

Cameroon Tribune, sous le titre «On garde le contact», semble vouloir clouer le bec à ceux qui annonçaient des relations orageuses avec la France, l’ancien colonisateur : la veille, note le quotidien à capitaux publics, le président de la République a reçu en audience l’ambassadeur Christophe Guilhou pour évoquer les échanges bilatéraux, la situation sociopolitique au Cameroun ainsi que le sommet Afrique-France de juin prochain à Bordeaux.

C’est le temps de la désescalade, renchérit La République : les relations entre Paris et Yaoundé se réchauffent, après une période de tension consécutive aux propos d’Emmanuel Macron promettant de «mettre la pression» sur son homologue camerounais en vue d’une résolution rapide de la crise anglophone.

Et voilà que la Côte d’Ivoire parle au Cameroun, souligne perfidement Émergence à propos de l’annonce, la veille par Alassane Ouattara, de ne pas briguer un 3ème mandat à la tête de son pays. Il faut savoir partir, insiste La Nouvelle Expression, s’en prenant lui également au phénomène des présidents à vie à l’image du Cameroun, justement, dirigé par la même personne depuis début novembre 1982.

Le coronavirus fait toujours les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parus vendredi traite du coronavirus, insistant ainsi sur la sortie du syndicat des médecins et sur les impacts économiques de la maladie.« Coronavirus au Sénégal-Les médecins dénoncent la gestion de la crise », titre L’As, soulignant que le syndicat des médecins fustige l’amateurisme du ministre de la Santé, sa gestion solitaire des ressources humaines et la politisation de cette crise sanitaire.

A la Une de L’Observateur, le professeur Souleymane Mboup, alerte : « Il y a lieu de s’inquiéter du coronavirus ».

Selon nos confrères, le syndicat des médecins demande le report de tous les rassemblements religieux, récréatifs et politiques.

A propos de l’organisation des grands rassemblements religieux et la prévention du coronavirus, Sud Quotidien note : « Macky, mis au défi ! »

« Magal de Porokhane-Coronavirus : l’Etat s’inquiète, le khalife rassure », titre Vox Populi, dans lequel journal, Serigne Mountakha Mbacké affirme : « Serigne Touba ne permettra jamais que le malheur se propage au Sénégal. L’islam est capable de vaincre s’importe quelle maladie ».

« Contre la propagation du coronavirus », Le Quotidien insiste sur « la fièvre des rassemblements » et donne la parole au porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre qui estime qu’ «un bon disciple ne dicte pas au khalife la conduite à tenir ».

De son côté, Le Soleil rassure et informe qu’ «aucun nouveau cas positif (n’a été) détecté » et que les dix tests ont été effectués sont négatifs.

Pendant ce temps, EnQuête s’intéresse à l’impact du coronavirus sur le tourisme et le transport aérien et note qu’on va « vers un crash mondial ».

« Agences et réceptifs hôteliers face aux reports et annulations en cascade. Des pertes effarantes annoncées par l’OMT et l’IATA. Les chiffres du fret en chute à cause de la désertion de la destination asiatique », renseigne le journal EnQuête.

Parlant de la crise casamançaise, ce journal informe que « Macky dialogue avec le MFDC ».

Les quotidiens sénégalais traitent également de la décision du président ivoirien, Alassane Ouattara de ne pas briguer un 3e mandat. « Ouattara renonce au 3e mandat-Sall et Condé, dos au mur », écrit Walf Quotidien, à côté du Quotidien qui note que « Ouattara dit non » au 3e mandat.