Hydrocarbures, insécurité et handball au menu de la presse congolaise

Le renforcement de la Congolaise de raffinage (Coraf), l’insécurité dans la ville de Brazzaville et le coup d’envoi du championnat d’Afrique des nations de handball féminin, prévu le 2 décembre prochain, sont les sujets les plus en vue dans la presse congolaise parcourue lundi par APA.« Hydrocarbures : extension en vue de la Congolaise de raffinage », annonce le quotidien Les dépêches de Brazzaville , soulignant que l’administrateur général de cette société, Maixent Raoul Ominga, a évoqué, le 23 novembre dernier à Pointe-Noire, « la nécessité d’augmenter la capacité de production de cette compagnie aux fins de lui permettre de mieux couvrir les besoins nationaux en hydrocarbures et mettre fin aux crises de carburants sur le marché ».

Sur l’insécurité actuelle dans la capitale congolaise, l’hebdomadaire Le Choc note « plusieurs crimes crapuleux enregistrés dans le périmètre urbain de Brazzaville ».

Le journal renseigne que, « depuis quelques jours, des assassinats et autres crimes, dont le mode opératoire tranche d’avec les ‘’Bébés noirs » (groupe de jeunes qui tue à armes blanches), sont enregistrés à Brazzaville et même à Pointe-Noire.

« Des personnes mal intentionnées ayant des capacités de nuisance, opèrent désormais dans l’ombre, n’hésitant pas le cas échéant, à ôter la vie de ceux qu’ils croisent sur leur route », souligne Le Choc, qui précise que ce mal tire sa source en partie « de la crise que traverse le pays ».

Pour sa part, Le Patriote rapporte la nouvelle qu’un « commissaire de police a été retrouvé mort au milieu d’une rue, à quelques encablures de son poste de travail, dans la périphérie nord de Brazzaville ».

Sur le Championnat d’Afrique des nations de handball féminin, doté du challenge Edhit Lucie Bongo-Ondimba, du nom de l’ex première Dame du Gabon et fille du président Sassou N’Guesso, Le Patriote annonce son démarrage prévu dimanche prochain à Brazzaville.

« Les dix nations participantes ont été réparties en deux groupes », précise le journal.

Le groupe A est composé de la Tunisie, du Sénégal, du Cameroun, de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire. Pour le groupe B, il s’agit de l’Angola, de la RD Congo, du Maroc, de la Guinée et du Congo Brazzaville.

« Les premières nations à cette coupe sont attendues dans la capitale congolaise vers la fin de ce mois de novembre », a conclu Le Patriote.

L’UE lance la quinzaine des droits de l’Homme au Congo

L’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a procédé, mardi à Brazzaville, au lancement de la 3ème édition de la quinzaine des droits de l’homme qui se déroulera du 20 novembre au 13 décembre 2018, avec comme objectif de valoriser les concepts « dignité, liberté, égalité,solidarité, citoyenneté » inscrits dans la charte des droits fondamentaux de l’UE.D’après l’ambassadeur de l’UE au Congo, « cette 3ème édition de la quinzaine des droits de l’homme, organisée en partenariat avec l’Ambassade de France au Congo et les organisations de la société civile, sera l’occasion de donner aux bénéficiaires des projets soutenus par l’UE, d’évoquer les droits de l’enfant et des personnes vulnérables, les violences faites aux femmes et l’autonomisation des personnes handicapées».

« Cette quinzaine des droits de l’homme au Congo qui va se dérouler simultanemment dans les deux grandes villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire sera marquée par la caravane des droits de l’homme qui sera organisée pour la première fois à Pointe-Noire du 5 au 6 décembre 2018 et par la 4ème édition du concours de plaidoirie qui va faire intervenir les étudiants  en droit des universités publiques et privées du Congo sur le du droit en lien avec l’actualité, sous le thème +droit vers l’éloquence+ », a expliqué le diplomate européen.

Selon lui, cette quinzaine, au dela de mettre en avant des organisations de la société civile dans le domaine, est aussi un moyen pour souligner que l’UE considère les droits de l’homme comme universels et indivisibles.

Éliminatoires CAN 2019: échec du Congo Brazza devant la RDC

Les Diables rouges du Congo ont été tenus échec, dimanche au stade Massamba Débat de Brazzaville, par les Léopards de la RD Congo (1-1) en match comptant pour les éliminatoires CAN 2019.Le  premier but de ce match qui a connu  en première mi-temps une pluie battante a été marqué par l’attaquant de la RD Congo, Malonga à la 25eme minute. Les Diables rouges vont égaliser à la 37ème minute de cette première mi-temps.

La reprise  après un peu plus d’une heure pour cause d’inondation de la pelouse, n’a pas permis à l’équipe des Diables rouges de faire la différence. Score final un but partout.

Ce match nul permet à l’équipe des Léopards de la RD Congo de garder son espoir de qualification à la phase finale de cette du Can Cameroun 2019 car, elle maintient sa place de deuxième dans ce groupe G, derrière le Zimbabwe.

Congo : vers un réseau hydroélectrique de 25.000 mégawatts

La société chinoise Global Energy interconnection development and Cooperation Organization projette de créer au Congo à l’horizon 2050, un réseau hydroélectrique de plus de 25.000 mégawatts (MW), a annoncé Lui Zhenya.Le directeur de la société chinoise s’adressait samedi à la presse congolaise, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat, Denis Sassou N’guesso.

« Je suis venu, a-t-il dit, présenter la nouvelle collection de l’Afrique, notamment au Congo en matière d’électricité qui projette de créer un réseau hydroélectrique de plus de 25.000 mégawatts dans votre pays qui pourront servir pour le réseau domestique et source de revenus par la vente à l’étranger ».

« Ce projet qui sera qui aura deux pôles d’implantation, d’abord sur le fleuve –Congo à Brazzaville et dans le département du Kouilou, pourra aussi servir au traitement des minerais de fer et de potasse au Congo », a ajouté le directeur de Global Energy.

« D’après les analyses de la société chinoise Global Energy, ce projet hydroélectrique, a-t-il indiqué, est un projet à long terme puisqu’il va s’étendre jusqu’ en 2050 et apportera des revenus complémentaires au budget de l’Etat Congolais a raison de plus 5milliards de dollars et va employer plus de sept mille travailleurs ».

Economie, santé et foot au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement des négociations Congo/FMI, de la 25ème mission médicale qui séjourne au Congo du match Congo-République démocratique du Congo comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.« Economie : Congo : Le Fond monétaire international(FMI) demande encore de gros efforts », barre ainsi à sa Une le bihebdomadaire catholique La Semaine africaine qui fait un zoom sur le rapport de la mission du FMI qui a séjourné au Congo du 5 au 14 novembre dernier.

Le quotidien La griffe revient, pour sa part, sur la convocation de 532 entreprises par le ministère des finances et du budget en vue de s’acquitter de leurs créances.

Sur un tout autre sujet, Les Dépêches de Brazzaville, revient sur la venue à Brazzaville depuis le 14 novembre de la 25ème mission médicale chinoise, « Une mission qui va contribuer à l’amélioration de l’offre de soins de qualité aux malade dans deux structures médicales du Congo que sont l’hôpital de Loandjili, à Pointe-Noire et celui de l’amitié sino-congolaise à Brazzaville », informe le quotidien.

Sous le titre « Lequel des deux Congo aura le sourire ? », le journal Le Patriote s’interroge quant à lui sur l’issue du match entre les deux Congo qui s’affrontent pour la troisième fois à l’étape des phases éliminatoires de la CAN avant de relever qu’ « il existe une rivalité féroce et acharnée entre le grand (80 millions d’habitants qu’est la RDC) et le petit Congo (5 millions d’habitants) ».

Et Semaine africaine de conclure que : « ces retrouvailles Congo-RDC en éliminatoires de CAN 2019, s’annoncent électriques. »

Vers la finalisation d’un accord entre le Congo et le FMI

Alex Segura-Ubiergo, chef d’une mission du FMI qui vient de boucler un séjour d’une dizaine de jours au Congo, a annoncé que les deux parties pourraient bientôt se retrouver en vue de convenir de la date de finalisation d’un accord.« Ce que je peux confirmer c’est que les autorités nous ont montré les efforts qui ont été réalisés même avant la signature de cet accord. Ils ont promis des réformes dans le domaine de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Nous attendons l’opérationnalisation de ce plan d’action et espérons avancer de façon positive dans les prochaines semaines », a notamment dit M. Alex Segura-Ubiergo qui faisait face à la presse, mercredi soir à Brazzaville.

Toutefois, le chef de mission du FMI a exhorté le gouvernement congolais à poursuivre les réformes déjà enclenchées et à ouvrir des discussions avec ses créanciers afin de trouver une solution viable pour le pays car, signale-t-il, « la dette publique congolaise reste insoutenable ».

LCM/ard/cat/APA

Total fête en 2019 ses 50 ans de présence au Congo (PDG)

Le groupe Total marquera en 2019 ses 50 ans de présence au Congo par «une belle fête», a appris APA mercredi auprès de la présidence congolaise qui cite le Président directeur général de la multinationale française.Patrick Pouyanne, précise la même source,  a fait cette déclaration hier mardi à Paris (France) au sortir de l’audience avec Denis Sassou Nguesso, le chef de l’Etat congolais, en séjour dans la capitale française depuis le 9 novembre dernier.

« On va organiser une belle fête au Congo en 2019 pour ce cinquantenaire. J’y serai et j’espère que le président de la République nous fera l’honneur d’y assister », a notamment dit M. Pouyanne.  

Au terme de cette audience qui a eu lieu en marge du Forum sur la paix de Paris, le PDG de Total a dit aussi avoir échangé avec le président congolais sur la production de Total au Congo.

« Nous avons fait le point et nous nous sommes félicités de la production du dernier-né de la famille de Total Congo, à savoir le gisement du Moho Nord dont la production dépasse les prévisions ».

Selon le PDG de Total, en dépit de la conjoncture marquée par la baisse des prix du baril de pétrole, son groupe prévoit une production d’hydrocarbures en hausse avec la multiplication des innovations technologiques.

« Nous avons plusieurs projets. Nous souhaitons poursuivre l’exploration au Congo. On a des projets d’exploration en offshore et onshore pour 2019 ».

Présente au Congo depuis 1969, la firme Total y est le premier opérateur pétrolier avec près de 2/3 de la production nationale. Elle investit toujours sur le long terme pour assurer la pérennité de sa production, contribuant pour une large part, aux efforts de développement du Congo.

680 millions F CFA du Japon pour l’alimentation scolaire au Congo

Le gouvernement japonais par le biais de son ambassadeur au Congo, Hiroshi Karube, a remis jeudi à Brazzaville, au gouvernement congolais un don de 189 tonnes de boites de conserve de poisson dont le montant est estimé à 680 millions F CFA.« Le don au gouvernement congolais permet de soutenir le programme d’alimentation scolaire initié par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) », a déclaré le diplomate nippon lors de la cérémonie de remise.

Ce don s’inscrit dans le cadre de l’accord  signé en septembre 2016 entre le gouvernement japonais et le PAM.

«A travers ce don, le Japon s’engage à accompagner le Congo dans ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire scolaire et améliorer la situation nutritionnelle des enfants car, les enfants sont une source de développement d’un pays. Ainsi, ce don doit être un symbole du renforcement de l’amitié de nos pays », a poursuivi Hiroshi Karube.

 Le représentant adjoint du PAM au Congo, Ali Ouattara a salué le don qui d’après lui, permettra en ces moments difficiles, d’apporter une assistance alimentaire dans les écoles pendant six mois à plus de soixante mille enfants.

« Près de trois cent dix-huit écoles rurales reparties dans six départements du Congo, à savoir la Bouenza, les Plateaux, la Cuvette, la Likouala et la Sangha,  bénéficieront de ce don », a-t-il précisé.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a déclaré que la remise de ce don « témoigne de l’intérêt que le Japon porte à l’épanouissement de la jeunesse africaine, en général, et du Congo, en particulier. »

Depuis 2017, le Japon a déjà contribué à hauteur de 20 millions de dollars à l’appui du programme d’alimentation scolaire au  Congo, en collaboration avec le PAM.

Congo/FMI : vers la signature d’un nouveau programme économique

Une nouvelle mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Alex Segura Ubiergo, séjourne depuis le 5 novembre à Brazzaville pour tenter de réunir d’ici le 14 novembre prochain les conditions d’une éventuelle signature d’un accord économique de trois ans avec le Congo.Lors de la première séance de travail  du 7 novembre dernier avec les cadres du ministère congolais du Budget et des Finances, le chef de la mission du FMI, Alex Segura Ubiergo, a précisé qu’il « s’agira, au cours de cette mission, de discuter entre autres de la question de la dette intérieure qui a aussi un poids sur le dynamisme de l’économie congolaise,  dont les cabinets chargés de l’audit non pas encore rendu leur travail ».

 « L’état d’avancement des réformes structurelles du pays, les questions des assurances de financement seront aussi au menu de ces discussions, ainsi que le cadrage budgétaire »  a-t-il ajouté.

 Par ailleurs, Alex Segura a exhorté le gouvernement à finaliser un accord avec ses créanciers en tenant compte de la nécessité de réduire le poids du passif de l’Etat. « Le Congo a fait des efforts énormes pour avancer vers un programme dans une situation économique difficile. Le pays a pu ajuster ses finances publiques pour améliorer la gestion des finances, avec un programme important sur la gouvernance et la transparence. Le dossier a pris un peu de retard, certes, mais nous sommes ici pour le faire avancer », a-t-il souligné.

 Le Congo, en proie à une crise économique sans précédent depuis 2014, avec une dette extérieur de près de 5000 milliards de FCFA, a entamé en 2017 des négociations avec le FMI en vue d’avoir un programme économique de trois ans pour sortir de cette situation.

 Toutefois, le dossier  du Congo n’a toujours pas été présenté au Conseil d’administration du FMI, comme  l’a  d’ailleurs  déploré le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte NGanongo.

 Cette énième mission du Fmi au Congo prend fin le 14 novembre 2018.

 

Face aux délestages, Brazzaville se met en mode groupe électrogène

Les groupes électrogènes sont de mise à Brazzaville et, presque partout dans la capitale congolaise, le ronronnement de ces engins se fait entendre. Que ce soit dans les maisons ou dans les commerces.Les habitants de Brazzaville ainsi que ceux de Pointe-Noire, la deuxième ville du pays, se sont jetés à corps perdu sur les groupes électrogènes, depuis que la société Energie électrique du Congo(EEC), chargée de la distribution du courant, a annoncé qu’elle allait, durant deux mois, soumettre au régime du délestage les deux plus grandes villes du pays.

Rufin Okemba, un propriétaire de bistrot très soucieux de la marche de son commerce, a rapidement dépoussiéré son groupe électrogène pour le mettre en marche en vue, dit-il, de continuer à servir « mes clients en bière fraîche ».

Il a pignon sur rue à Moukondo, un quartier dans l’arrondissement 7 Mfilou, qui jongle avec les délestages depuis le 21 octobre dernier.

Si Rufin a ressorti son groupe électrogène, Omar Bâ, lui, a été obligé d’en acheter un tout neuf pour faire fonctionner 24h/24 son pressing et son cybercafé. Le groupe électrogène lui a coûté 350.000 FCFA et il ne le regrette pas dans la mesure où, souligne-t-il, « Je ne dois pour aucune raison assister à la mort de mon commerce qui me permet de faire vivre ma famille ».

Selon Omar, son « quartier n’est alimenté en courant électrique qu’un jour sur trois et le plus souvent dans la soirée ».

Les ménages les plus nantis se sont également mis au groupe électrogène pour la conservation de leurs aliments, mais aussi et surtout l’éclairage et les ventilateurs qu’il faut faire tourner en permanence en vue de supporter la forte canicule. A défaut de groupe électrogène, c’est la galère car le courant est seulement disponible deux à trois heures de temps chaque matin…

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les vendeurs de groupes électrogènes se frottent les mains devant la bonne marche de leurs commerces. Ainsi, en est-il  de Alassane, un ressortissant d’Afrique de l’ouest venu faire fortune au Congo.

« Depuis le début des délestages annoncés par EEC, j’ai vendu près de dix groupes électrogènes en moins d’un mois, alors que d’ordinaire je mettais cinq à huit mois voire une année pour placer un tel nombre d’articles », raconte-t-il, la mine radieuse.

Institués depuis le 21 octobre, les délestages qui dureront jusqu’au 5 décembre procèdent des travaux d’entretien d’une turbine de la centrale à gaz de Pointe-Noire qui produit environ 60% de l’énergie électrique du Congo. 

Au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat, mardi à Oyo, le président directeur général du groupe pétrolier italien, Claudio Descalzi , a annoncé que la capacité de production de la Centrale électrique du Congo passerait de 300 à 450 MW avant d’atteindre 600 MW dans « un proche avenir ».

En attendant la réalisation de cette promesse devant mettre fin aux délestages dans les grandes villes du pays, notamment à Brazzaville et Pointe-Noire, les groupes électrogènes remplissent de leur concert assourdissant la capitale congolaise.

Vers l’augmentation de la production électrique du Congo

Le Président directeur général du groupe pétrolier italien, Claudio Descalzi a annoncé que la capacité de la production de la Centrale électrique du Congo devrait passer de 300 à 450 MW et atteindre 600 MW dans un proche avenir.Le PDG du groupe pétrolier Eni a fait cette annonce au terme des échanges qu’il a eus avec le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso mardi à Oyo dans département de la cuvette au sujet de cette centrale électrique à gaz qui fournit près de 60% de l’énergie électrique au pays.

Cette augmentation de la production de cette centrale devrait améliorer la production électrique du Congo et ainsi mettre fin aux délestages dans les grandes villes du pays comme Brazzaville et Pointe-Noire.

Cette centrale électrique du Congo (CEC) est le fruit de la coopération entre le gouvernement congolais et le groupe pétrolier italien Eni, installé au Congo depuis les années 60.

Pénurie d’essence à Brazzaville : les chauffeurs casquent, les voyageurs trinquent

Cela fait deux semaines que l’essence manque terriblement à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, plongeant dans le désarroi les automobilistes ainsi que la population qui éprouve d’énormes difficultés pour se déplacer en voiture.Rencontré aux abords d’une station d’essence, Maixent Koud, taximan de profession, a les yeux rouges et hagards. Il n’a presque pas dormi, à force d’errer de station en station à la recherche du précieux carburant.  « Je suis contraint, un jour sur deux, de passer la nuit dans une station d’essence pour m’approvisionner en carburant afin de travailler le lendemain », confie Maixent, estimant que sa vie « n’a plus de sens », contraint qu’il est de vivre à la belle étoile  

« Ce qui me fâche le plus, martèle-t-il, c’est que depuis que dure cette situation aucun responsable du département des hydrocarbures n’est monté au créneau pour donner la moindre explication».

Fataliste, il ajoute : «tant que l’insécurité sévissait dans le département du Pool, on pouvait comprendre  le manque de carburant mais comme  maintenant la paix s’est presque installée on s’interroge sur les raisons de la difficile situation que nous vivons ».

Compagnon d’infortune de Koud, Philippe Gatsé analyse la pénurie d’essence comme une descente de plus dans la conjoncture que vivent les Congolais.  « Je ne comprends pas où nous allons dans ce pays », déplore Gatsé, incapable de trouver du carburant pour mettre en marche ses deux minibus, garés de force à la maison.  

«,Je ne peux pas faire, souligne-t-il d’air résigné, le pied de grue dans les stations d’essence, au regard de mon âge et ma santé. Ainsi, ,je vais faire contre mauvaise fortune bon cœur en attendant dans mon coin le rétablissement de la situation ».

Dans les arrêts, les bus se font rares et, si par miracle ils circulent, ils fractionnent les trajets. Au grand découragement des passagers obligés de payer plus que d’habitude pour voyager. Ainsi, pour se rendre, par exemple, de la zone nord de Brazzaville au centre ville de la capitale, soit une distance d’environ 20 km, le tarif vous revient, après avoir emprunté trois bus, à 450 FCFA contre 150 FCFA, en temps habituel.

A demeurant, tous les chauffeurs ne profitent de l’occasion et pour cause certains n’ayant pas assez de carburant limitent leur zone d’activités, de peur de tomber en pane sèche.  

« Je suis de l’arrondissement deux Bacongo (sud de Brazzaville) et je ne peux aller au-delà puisque ,je n’ai pas assez de carburant », confesse Germain Tsidoko, un taximan qui révèle avoir acheté à 750 FCFA le litre d’essence qui coûte officiellement 495 FCFA.

Pour ce prix fort, il a fallu donner « un pourboire » au pompiste, ajoute Germain, obligé de faire passer la course de 1000 FCFA à 2000 FCFA.     

32ème journée nationale de l’arbre : des milliers d’arbres plantés au Congo

Plusieurs milliers d’arbres ont été plantés sur toute l’étendue du territoire congolais à l’occasion de la 32ème journée nationale de l’arbre célébrée le 6 novembre de chaque année depuis 1986 pour contribuer à la promotion de l’économie verte.A Brazzaville, comme partout ailleurs, les autorités gouvernementales et les citoyens se sont mobilisés pour accomplir ce geste en plantant une espèce d’arbre fruitier ou une autre.

Le président Denis Sassou Nguesso, en séjour de travail à Oyo (nord), son village natal, n’a pas dérogé à la règle. Il a accompli son geste écologique en plantant un ‘’Azobé » adapté au climat de ce département dont le relief est caractérisé par une savane montagneuse.

A cette occasion, Faustin Dembi, le Directeur du service national de reboisement a déclaré que « les activités de reboisement sont génératrices d’emploi pour les jeunes et contribuent à la réduction de la pression anthropique au Congo ».

Cette 32ème journée nationale de l’arbre s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts du Congo pour doter les localités de forêts artificielles afin de combattre les changements climatiques.

Louise Mushikiwabo va placer la jeunesse au centre de son action

Louise Mushikiwabo, la nouvelle Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a promis de placer « les questions liées à la jeunesse » au cœur de son action durant son mandat qui démarre en janvier 2019.« Nous avons un sujet d’importance capitale qui est la jeunesse à travers l’espace francophone, et les questions liées à la jeunesse, non seulement à l’emploi, mais aussi à la pertinence, à l’espoir de nos jeunes, seront vraiment sur ma liste, parmi mes premières activités », a indiqué Mme Mushikiwabo à son arrivée mercredi soir la presse à l’aéroport international de Maya-Maya de Brazzaville pour une visite au Congo-Brazzaville.

La diplomate rwandaise qui s’entretenait avec la presse, a en outre promis de beaucoup travailler avec les autorités congolaises afin de redonner à l’OIF l’éclat qu’elle mérite.

Interrogée sur l’impact de son action dans un Rwanda anglophone et multilingue, Mme Mushikiwabo a promis de veiller à ce que la prise en compte du français soit réelle dans son pays au cours de l’exercice de son mandat.

« Nous sommes devenus un pays où plusieurs langues vivent joyeusement côte à côte et bien évidemment, en tant que nouvelle secrétaire de l’organisation, l’importance de la langue française, bien, évidemment sera une priorité », a-t-elle souligné.

Ancienne ministre des affaires étrangères de son pays, la nouvelle patronne de l’OIF succède pour un mandat de cinq ans à la Canadienne Michael Jean.

Durant sa visite au Congo qui s’inscrit dans le cadre des remerciements aux autorités congolaises pour leur soutien à son élection, Louise Mushikiwabo aura des entretiens avec plusieurs autorités congolaises et sera reçu vendredi par le président Denis Sassou N’Guesso dans sa ville natale d’Oyo, située à plus de 415 km au nord de Brazzaville.

Congo : le ramassage des armes finit «dans quelques jours » (Sassou N’Guesso)

Le processus de ramassage des armes dans la région du Pool va prendre fin « dans quelques jours », a annoncé le président congolais Denis Sassou Nguesso, ajoutant, toutefois, qu’à l’issue de cette opération tout « détenteur d’une arme de guerre tombera sous le coup de la loi ».« Nous avons pu ramasser dans le département du pool près de 8000 d’armes de guerre, de chasse, des engins de destruction du genre grenades, roquettes, explosifs qui ont été remis à la force publique par les éléments égarés dans ce département du pool », a affirmé Sassou Nguesso, s’adressant mercredi à Oyo, sa vile natale (415 km de Brazzaville), à plusieurs  sages venus du Niari et de la Bouenza (deux départements du sud du pays), pour une rencontre d’échanges avec le chef de l’Etat.

« Dans quelques jours, a-t-il ajouté, il sera programmé la fin du processus de ce ramassage des armes dans le pool pour l’engagement de la réinsertion
de ces jeunes ‘’égarés » et il sera aussi proclamé le fait que pour tous le pays, à partir d’une certaine date, quiconque sera détenteur d’une arme de guerre tombera sous le coup de la loi».

Denis Sassou N’Guesso a profité de sa rencontre avec les sages du Niari et de la Bouenza pour fustiger le comportement de certains citoyens congolais qu’il a qualifiés d’ « aventuriers », au motif qu’à travers leurs écrits et déclarations ils déchirent le tissu de l’unité nationale construit au prix de beaucoup de sacrifices.

Le chef de l’Etat a promis de tout faire pour préserver « l’unité et la paix dans le pays » en s’opposant notamment à ces derniers.

Début à Brazzaville des assises de la presse congolaise

Les assises de la presse congolaise, dont l’enjeu est de faire l’état de l’évolution des média, 25 ans après celles tenues en 1992, ont démarré jeudi à Brazzaville, par le ministre de l’Intérieur et de l’Administration du territoire, Raymond Zéphirin Mboulou, en présence de plusieurs hautes personnalités parmi lesquelles, l’ancien Premier ministre, Henri Lopes.Ouvrant les travaux de les travaux, au nom du Premier ministre Clément Mouamba, le ministre  Raymond Zéphirin Mboulou, après avoir décrié la pratique du journalisme au Congo qui ne « comble pas encore les attentes du public », a salué la tenue de ces assises.

« Ces assises arrivent à point nommé car, les mauvaises pratiques du journalisme au Congo caractérisées par le sensationnel, la diffamation, la calomnie…subsistent et ont tendance à s’aggraver », a déploré Raymond  Zéphirin Mboulou.

Il a souhaité que cette rencontre « dégage des solutions correctives afin que cette presse réponde aux attentes du public en matière d’information, et qu’elles fassent sortir un cadre juridique adapté au niveau paysage médiatique mondiale. »

Pour le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla « cet évènement doit être considéré comme une nécessité historique en ce qu’il devrait poser les jalons d’un journalisme du 21ème siècle au Congo et contribuer à la démocratie, facteur de progrès. »

De son côté, Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de la Communication (CSLC) du Congo, organe qui a initié les assises de la presse, a saisi cette opportunité pour assener un coup de massue à cette presse congolaise qui est, d’après lui, « pourtant libre, mais sape sa liberté » par ses mauvaises pratiques.

« Avec la tenue de ces assises la presse congolaise devrait passer par les étapes incontournables que sont la formation, la professionnalisation, la responsabilité, l’acquisition des vertus humaines (…) pour se rende davantage utile et indispensable à la société congolaise », a souhaité Philippe Mvouo.

Les travaux de ces assises de la presse devront prendre fin le 28 octobre avec à l’affiche un nouvel horizon de la pratique du journalisme au Congo.

Congo : 200 mille barils/jour produits par le gisement de Moho-Nord (Total)

Le Directeur Général de Total E&P Congo, Martin Deffontaines a annoncé, mercredi à l’issue d’une audience avec le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, que la production pétrolière du gisement Moho-Nord au large de Pointe-Noire (sud) a atteint un pic de 200.000 barils/jours, contre 140 mille initialement prévus lors de sa mise en exploitation en 2017.S’exprimant devant la presse, le directeur générale  s’est réjoui du fait que sa société Total E&P Congo se porte bien, eu égard à ses activités pétrolières qu’il qualifie de positives et même satisfaisantes.

« La production va bien, nous avons de bonnes nouvelles puisque notre nouveau projet récemment entré en production Moho-Nord produit au-delà de 200.000 barils par jour. C’est une très belle performance », a affirmé Martin Deffontaines, ajoutant : « Les perspectives sont positives, les ressources du Congo n’ont encore pas dit leur dernier mot. Nous sommes très optimistes pour le futur ».

 « Je suis arrivé depuis quelques mois. En tant que directeur général de Total E&P Congo, il était de bon alors que je vienne faire un état des lieux avec le Président de la République », a-t-il déclaré pour justifier sa rencontre avec le président congolais.

Découvert il y a un peu plus  de dix ans, le gisement Moho-Nord  situé en mer profonde au large de Pointe-Noire représente le plus grand projet de Total sur le continent africain, avec  un investissement de près de 11 milliards de dollars.

La production initiale de ce champ lors de sa mise en exploitation en 2017 devrait à terme  atteindre quelque 140 mille barils/jour.

Congo : inauguration imminente d’une 5ème usine de ciment

L’usine Diamond cement, basée dans le département du pool, précisément dans le district de Mindouli à près de 200 km au sud de Brazzaville, sera bientôt inaugurée par les autorités congolaises, a annoncé mardi le ministère congolais de l’Industrie.L’assurance a été donnée au directeur général de Diamond cement Congo S.A, Clément Mawuli, le 20 octobre dernier, lors de la visite conjointe de Gilbert Ondongo et Yvonne Adelaïde Mougany, respectivement ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public et ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel.

« Vous avez le soutien inconditionnel de l’Etat et de la tutelle. Le pays est en train de sortir des difficultés, avec une économie vigoureuse, la demande de ciment repartira en hausse », a soutenu Gilbert Ondongo.

Ce complexe industriel, dernière-née des sociétés productrices de ciment au Congo, fruit de la coopération entre le Congo et l’Afrique du sud, est étendu sur une superficie de 62 hectares avec une capacité de production de 70.000 à 100.000 tonnes par mois. Depuis 4 ans, son fonctionnement était toujours retardé à cause de l’insécurité qui prévalait dans le département du pool. La situation sécuritaire semble maintenant s’y rétablir après l’arrêt des hostilités.

Mise en production depuis janvier 2018, l’entreprise, supportant près de 170 salariés nationaux pour un investissement de 60 milliards de FCFA, ambitionne d’être un maillon fort de l’économie locale.

Cette cinquième usine de ciment du Congo va booster la capacité de production annuelle de ciment du pays à 3.200.000 tonnes, ce qui va réduire le prix du sac de ciment.

Un livre sur « le génocide des Laris » interdit d’entrée au Congo

Le gouvernement congolais a interdit l’entrée, la circulation, la distribution et la mise en vente sur tout le territoire national de l’ouvrage intitulé « Le génocide des Laris au Congo », selon les termes de l’arrêté N° 9829 rendu public, lundi à Brazzaville.Cet arrêté  a été  dévoilé lors d’un point de presse animé conjointement  par Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones et Thierry Moungalla, ministre de la Communication  et porte parole du gouvernement, en présence du ministre de l’Intérieur et de la  Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Signé par les ministres Raymond Zéphirin Mboulou et Aimé Ange Wilfrid Bininga, cet arrêté stipule en son article premier que « l’entrée, la circulation, la distribution et la mise en vente de l’ouvrage intitulé +Le génocide des Laris au Congo (publié aux éditions l’Harmattan par Dominique Kounkou) + sont interdites sur l’ensemble du territoire national ».

Qualifiant cet ouvrage « d’imposture et de tribalisme », le ministre de la Justice a annoncé que « conformément au code de procédure pénale du Congo en son article 24, le ministre de la Justice demande au Procureur général près la Cour suprême pour que des poursuites soient engagé contre Kounkou Dominique et ses complices afin qu’ils viennent répondre devant la justice de leur pays ».

« Le gouvernement du Congo a également constitué ses conseils pour traduire devant  les juridictions françaises les éditions l’Harmattan pour avoir publié des faits qui remettent en cause les fondements de sa République », a ajouté  Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones.

Selon lui, « le Congo par le passé a connu des crises, il a connu des problèmes internes, mais jamais, jamais à aucun moment de notre histoire que ce soit au plan interne ou international, nous n’avions jamais été à l’origine des soupçons de génocide ».

Pétrole, communication, politique et diplomatie se partagent la Une au Congo

La presse congolaise parcourue lundi par APA traite de plusieurs sujets, allant de la bonne sécurisation des recettes pétrolières à la convocation des assises de la communication, en passant par « l’inefficacité » du gouvernement Clément Mouamba II et l’invitation en France du président Sassou N’guesso par son homologue Emmanuel Macron.« Trésor public-SNPC : un dispositif pour sécuriser les recettes pétrolières », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville.

Le journal, citant le directeur des ressources naturelles au ministère des Finances et du Budget, Ted Galoua Sou, souligne que, dans le cadre du système de suivi des paiements des créances de l’Etat, un dispositif informatique devant relier le trésor public et la société nationale des pétroles du Congo(SNPC) sera rendu opérationnel à compter de janvier 2019.

Les journaux Epanza Makita et Sel-Piment font focus sur la convocation des assises de la presse congolaise du 25 au 28 octobre par le président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC) Philippe Mvouo. Cet évènement va se tenir suivant le mot d’ordre ci-après : « Les assises de la presse congolaise, ensemble avec les journalistes et communicateurs, refondons la presse pour la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit, car, il n’y a point de démocratie sans liberté de la presse, il n’y a pas d’Etat de droit sans indépendance véritables des journaux ».

Sous un autre angle, Epanza Makita relaie les sentiments d’une partie de la population congolaise qui déplore « l’inefficacité du gouvernement actuel ».

Par ailleurs, elle « pense que le remaniement tant attendu tarde, ce qui (pour ces personnes) pousse Sassou N’Guesso vers une voie sans issue » dans la recherche d’efficacité dans ses actions.

Le patriote annonce pour sa part que le chef de l’Etat congolais a été convié en France par son homologue Emmanuel Macron pour participer « au 100èmeanniversaire de la fin de la première Guerre mondiale ».

Le journal précise que l’invitation du président français a été adressée à Sassou N’Guesso lors d’une séance de travail qu’ils ont eu en marge du 17ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Erevan, en Arménie.

Football, salubrité et lutte contre la corruption au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce jeudi ont comme principaux sujets la défaite de l’équipe nationale de football au Liberia (2-1) à l’occasion de la 4ème journée des éliminatoires de la CAN 2019, la mobilisation du gouvernement contre l’insalubrité et la lutte contre la corruption.« Éliminatoires CAN 2019 : Valdo Candino (sélectionneur des Diables rouges du Congo) deux fois fautif ? », se demande Les dépêches de Brazzaville. Le quotidien national soutient que le technicien brésilien qui a « hérité d’une équipe à bâtir, ne semble pas convaincre les fans du football congolais qui récusent ses choix ».

Le journal Les dépêches de Brazzaville ajoute qu’ « après trois matchs à la tête des Diables rouges, les critiques fusent de partout pour ses choix défensifs (six défenseurs contre le Zimbabwe et cinq contre le Liberia) alors qu’il devait opter pour une tactique offensive afin de relancer l’équipe dans la course à la qualification ».

De son côté, Sel-Piment se fait l’écho de la circulaire du gouvernement relative à la lutte contre l’insalubrité dans le pays. « Dans une note circulaire datant du 6 octobre 2018, le Premier ministre Clément Mouamba a institué, sur tout le territoire national, une opération de salubrité publique appelée villes, villages et habitations propres », informe ce journal.

Le quotidien Polélé-polélé indique, pour sa part, que « cette opération va se dérouler le premier samedi de chaque mois de 7 à 10 heures et démarre le 3 novembre prochain ».

L’hebdomadaire Emmanuel, parlant de la lutte contre la corruption au Congo, se demande si le gouvernement ne serait pas composé de « voleurs tant les scandales financiers se succèdent ». En effet, ce périodique souligne qu’ « après le scandale financier de près de 2, 5 milliards F CFA au ministère des Hydrocarbures dirigé par Jean Marc Tchystère Tchicaya, c’est aujourd’hui au ministère de l’Economie forestière de Rosalie Matondo où l’on parle d’une évasion fiscale de près de 12 milliards F CFA ».

Coopération multilatérale et économie en bonne place dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mercredi traitent de la réorientation des investissements de la Banque Mondiale au Congo et du forum économique et social qui doit stimuler le développement du département du Pool (sud).«Coopération : la Banque Mondiale réoriente ses investissements dans l’éducation », titrent Les Dépêches de Brazzaville. Le quotidien national informe qu’ « à l’issue d’une audience avec Anatole Collinet Mackosso, ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour les deux Congo et la Centrafrique, a pris l’engagement d’investir dans l’éducation ».

A en croire M. Carret dont les propos sont relayés par Les Dépêches de Brazzaville, « jusqu’à présent, on continue à penser que ce qui fait le développement d’un pays, ce sont les investissements dans les routes, les ports, les usines énergétiques mais maintenant on se rend compte que ce qui fait qu’un pays décolle, excelle, c’est l’investissement dans les gens ».

Pour sa part, le journal La semaine africaine indique que Raul Mateus Paula, le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne au Congo, qui a rencontré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, ministre congolaise du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale, a déclaré à l’issue de leur rencontre que « les priorités de la coopération entre le Congo et son institution seront définies en 2021 ».

Par ailleurs, La semaine africaine souligne que « la Société de cardiologie du Congo (SOCARDO) a lancé ses activités le 28 septembre dernier pour une meilleure prise en charge des malades hypertendus dans le pays ». Dans les colonnes de ce journal, Pr Suzy Gisèle Kimbally Kaky, la présidente de SOCARDO, cette démarche se justifie par le fait que « l’hypertension artérielle est un véritable problème de santé au Congo ».

De son côté, Le journal Les dépêches de Brazzaville s’intéresse à la tenue, dans le département du Pool (sud), d’un forum économique et social, en précisant que « l’objectif est de stimuler la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la protection de toutes les couches de la population et le développement ».

Congo : deux mois de délestage à Brazzaville et Pointe-Noire

Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du Congo, subiront, du 21 octobre au 5 décembre 2018, des délestages accentués pour cause de travaux dans la Centrale à gaz de Pointe-Noire (sud), annonce la Direction générale de la société Energie électrique du Congo (EEC) dans un communiqué rendu public mardi.« La conséquence de cette opération de maintenance normale et utile est que le réseau électrique national connaîtra des perturbations. Il ne nous sera plus possible de garantir la distribution de l’énergie électrique à l’ensemble de notre clientèle de manière pérenne durant cette période. Nous procéderons à une distribution rotative de l’électricité », précise le communiqué.

Durant cette période, un déficit de production de 150 mégawatts sera noté sur le réseau électrique allant de Pointe-Noire à Makoua (centre). La centrale à gaz de Pointe-Noire produit près de 60% du courant consommé au Congo.

« Chaque ménage, chaque service, chaque industrie pourra, à un moment de la journée, bénéficier ou manquer de l’énergie », a affirmé, pour sa part, le Directeur général de l’EEC non sans exhorter les consommateurs surtout les sociétés industrielles utilisant à plein temps l’électricité à « prendre les dispositions pour ne pas subir de graves désagréments ».

Economie et politique, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement du manque à gagner du gouvernement dans le secteur du bois et de l’interdiction de sortie du territoire congolais pour l’opposant Paulin Makaya.« Fraude fiscale dans le secteur du bois : près de 12, 6 milliards FCFA ont été détournés », titre Manager Horizon. Dans les colonnes de ce journal, Florent Tsiba, le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, déclare qu’ « une mission de lutte contre la fraude fiscale réalisée par l’Inspection générale d’Etat a constaté, courant 2016-2017, une évasion fiscale de plus de 12 milliards FCFA mais le gouvernement n’a pu recouvrir que 2 milliards FCFA ».

Pour M. Tsiba dont les propos sont relayés par Epanza Makita, en « ces temps de crise économique, le moindre centime à sa valeur et il faut le débusquer là où il se trouve ». De son côté, le journal Sel-Piment s’est réjoui de l’identification des sociétés ayant commis des fraudes fiscales et informe qu’ « elles ont accepté de réparer le préjudice subi par l’Eta congolais ».

En politique, Epanza makita indique que « l’étau se resserre autour de Paulin Makaya empêché de sortir du territoire national pour la deuxième fois ». Cela pousse ce quotidien à se demander si « Paulin Makaya est-il Congolais ou Britannique ? »

L’opposant vient de recouvrer la liberté après avoir purgé une peine de 3 ans à la maison d’arrêt de Brazzaville. Epanza Makita informe que « le vendredi 12 octobre 2018, les services d’immigration du Congo ont interdit le président du parti politique Uni pour le Congo(UPC), Paulin Makaya de quitter le Congo avec un passeport britannique, exigeant de lui un passeport congolais ».

Pour Sel-Piment, « Paulin Makaya (a été) de nouveau recalé à l’aéroport de Maya-maya de Brazzaville », ajoutant que le leader politique « voulait se rendre à Londres pour voir sa famille ».

Éliminatoires CAN 2019 : Le Congo bat le Libéria (3-1)

Les Diables rouges du Congo ont battu, jeudi au stade Massamba Débat de Brazzaville, les Lions Stars du Libéria par trois buts à un, en match aller comptant pour la 3eme journée des éliminatoires de la CAN 2019, en présence du président du Libéria, Georges Weah.Le premier but congolais a été marqué par Merveil Ndoki à la 15ème minute de la première mi-temps.

Le Libéria va égaliser à la première minute de la deuxième partie par Sam Johnson.

Les Diables rouges vont marquer coup sur coup à la 65eme et la 88eme de cette partie, respectivement par ses attaquants Ibara Dimi et Prince Oniangue.

Le score final est de trois (3) buts pour les Diables rouges du Congo et un (1) but pour les Lions Stars du Libéria.

Une victoire qui permet aux Diables rouges de se relancer dans la course vers la qualification en phase finale de cette CAN avec quatre points.

Le match retour entre le Congo et le Libéria comptant pour cette 3eme journée est prévu le 16 octobre 2018 au Libéria.

Salaires au Congo : le calvaire des fonctionnaires devant les banques

En ce jeudi matin, la plupart des banques de Brazzaville, la capitale congolaise, sont prises d’assaut par les fonctionnaires depuis qu’ils ont eu vent que les salaires tant attendus du mois de septembre sont virés dans leurs comptes.A l’extérieur et à l’intérieur des banques, le spectacle est le même : cris, vociférations, bousculades et …bagarres pour se faire servir le premier. Le tout sous une chaleur suffocante qui rend intenable l’attente devant les guichets et ajoute à la nervosité des clients prêts à laisser éclater leur colère. Contre le gouvernement incapable de payer les salaires à temps et contre le personnel des banques jugé trop lent dans leur travail.     

Ainsi, Gabriel Ngami, s’épongeant de temps en temps le visage avec un kleenex, en veut, surtout, à sa banque qui estime-t-il ne fait rien pour activer les longues queues s’étirant devant les guichets.  « Ah ! Je suis fatigué des banques congolaises. Leur travail laisse à désirer et rien que pour recevoir son salaire, il faut attendre des heures et braver les intempéries comme le chaud soleil », peste Gabriel, 50-éme dans le rang de son guichet. 

Se faisant l’écho de l’ire de Gabriel, un de ses voisins de rang lâche : « il n’y a qu’au Congo où les salariés se mettent en rang jusque dans la rue et au vu de tous les passants pour percevoir. C’est déplorable !»

A l’en croire, tout cela est de la faute des banques dont les guichets automatiques ont la fâcheuse habitude de tomber en panne au moment du virement des salaires. Et quand ils ne créent pas de problème avec les guichets automatiques, les banquiers n’ouvrent pas assez de guichets pour atténuer la longue attente des clients. « Pour sûr, à l’intérieur, deux ou trois caisses, seulement, fonctionnent », pronostique d’un air fataliste un autre voisin de Gabriel.      

« Avec ça, déclare Maguerite Malonga, autre fonctionnaire en rang, on comprend pourquoi nous passons une journée pour se faire payer. Sous d’autres cieux, pareille opération est une affaire de quelques minutes ».

Très remonté contre les banquiers, Gilbert Mbani, voisin de Marguerite, estime qu’ils éprouvent du plaisir à voir les clients souffrir autant. « Regardez leur sourire en coin lorsqu’ils passent devant nous », s’indigne Gilbert pointant du doigt un employé longeant furtivement les rangs.

Ce spectacle de queues infinies et de fonctionnaires bouillant d’impatience pour toucher leur salaire est le même dans plusieurs lieux de perception comme La congolaise des banques (LCB), la Banque commerciale internationale(BCI), la banque postale et la Mutuelle congolaise d’épargne (MUCODEC).

En attendant le moment tant rêvé d’accéder à la caisse, on  casse du sucre sur le dos de certains employés accusés de se laisser corrompre par certains clients pressés, on jase sur le temps perdu à attendre après avoir laissé à l’hôpital un parent malade et sans assistance, on rouspète aussi contre la publicité faite autour du paiement des salaires et qui a le don d’ameuter tous les nécessiteux prompts à guetter le retour des fonctionnaires à la maison.

Foot et électricité, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce jeudi traitent du match Congo / Liberia prévu après-midi et comptant pour la 3èmejournée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, mais aussi du cri du cœur des retraités de l’ex Office national des postes et télécommunications (ONPT) restés 9 ans sans pension de retraite.« CAN 2019 : Congo – Liberia en présence du président Weah », barre à sa Une le journal Les dépêches de Brazzaville, ajoutant que « le président libérien est arrivé hier à Brazzaville » pour ce match prévu au stade Massamba Debat de Brazzaville.

Dans les colonnes du quotidien national, Valdo Candido, le sélectionneur national du Congo a promis de « rectifier le tir pour donner une victoire aux Diables rouges afin de relancer les chances de qualification de son équipe à la phase finale de cette CAN 2019 au Cameroun ».

Tout compte fait, selon Le patriote, « les Diables rouges ont le dos au mur et n’ont d’autre choix que de gagner ».

Parlant des retraités de l’ex Office national des postes et télécommunications (ONPT), le quotidien Polélé-Polélé souligne qu’ils sont sans pension depuis 9 ans et « 585 millions F CFA de la mutuelle (sont) bloqués à la Caisse Congolaise d’Amortissement (CCA) ».

Ce journal rapporte que « 1292 agents de l’ex ONPT observent un sit-in pour réclamer le versement de leur pension malgré la signature d’un plan d’épuration de la créance signé par plusieurs ministres qui se sont succédés à la tête de ce département ministériel ».

De son côté, Le Patriote se fait l’écho du recensement des consommateurs pirates d’électricité réalisé par la Société de l’énergie électrique du Congo (SEEC), révélant que « 10 617 foyers vivant dans les quartiers périphériques de Brazzaville et les autres localités situées dans le département du Pool (sud) ne payent pas l’électricité et sont considérés comme des fraudeurs ».

Partant de là, souligne ce journal, la SEEC, « érigée récemment sur les cendres de la Société nationale d’électricité (SNE), déplore un gros manque à gagner ».

Éliminatoires CAN 2019 : 23 Diables rouges retenus contre le Liberia

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Congo, Valdo Candido a publié, mercredi, la liste des 23 diables rouges qui vont affronter jeudi au stade Massamba Débat de Brazzaville l’équipe nationale du Liberia en match-aller comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2019.Le sélectionneur compte sur ces 23 diables rouges pour relancer les chances de qualification du Congo à la prochaine CAN.

Liste complète :

Gardiens : Chancel  Massa (Cara), Joé Ombandza Péa (La Mancha), Giscard Mavoungou (As Cheminots).

Défenseurs : Faria Ondongo (AS Otoho), Theorold Saboukoulou (Diables noirs), Carof Bakoua (Diables noirs), Garcia Nkouka (AS Otoho), Baudry Marvin (Zulte Waregem/ D1 Belgique), Romaric Etou (Beitar Tel Aviv/ D2 Israël), Fernand Mayembo (Le Havre/ D2 France), Baron Francoeur Kibamba (Real Balompedica Linense, D3 Espagne),

Milieux du terrain : Harvy Ossété (Diables noirs), Beni Makouana (Diables noirs), Amour Junior Loussoukou (Stade tunisien/ D1 Tunisie), Prince Oniangué (SM Caen/ Ligue 1 France), Durel Avounou (US Orléans/ D2 France), Merveil Ndockyt (Mallorca,  D2 Espagne).

Attaquants : Cabwey Kivutuka (Cara), Junior Makiessé (Al Ahly Tripoli/ D1 Libye),  Dylan Saint Louis (Paris FC/ D2 France), Prince Vinny Ibara (USM Alger/ D1 Algérie), Delarge Dzon(Qarabag FC/ D1 Azerbaidjan), Thievy Bifouma (MKE Ankaragucu/ D1Turquie).

Coopération, malversations financières, paix et sécurité en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce lundi traitent essentiellement de la coopération entre le Congo et l’Union Européenne et du processus de pacification dans le département du Pool (sud).« Coopération : nouvelles perspectives entre le Congo et l’Union Européenne », annoncent Les dépêches de Brazzaville. Le quotidien national renseigne que « la ministre en charge du Plan, Ingid Ebouka Babackas et le représentant de l’Union Européenne au Congo, Raul Mateus Paula, ont évoqué, le 4 octobre à Brazzaville, les nouveaux axes de coopération Congo-U.E liés aux priorités du Plan national de développement 2018-2022 », avant de préciser que « ces axes concernent, entre autres, la certification de bois, le développement des filières agricoles et des infrastructures ».

Le journal Les dépêches de Brazzaville aborde aussi la question de la paix et de la sécurité dans le Pool et souligne que « la Commission ad hoc mixte issue de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017 a révélé le 5 octobre dernier que 5665 ex-combattants ont été identifiés et 8007 armes ramassées près de deux mois après le lancement de l’opération de ramassage des armes et de munitions ainsi que de l’identification et le recensement des anciens rebelles dans le Pool qui sort de deux ans de conflits armés ».

Pour sa part, Epanza Makita se pose une question : avec « 8007 armes ramassées dans le Pool, le Pasteur Ntumi et ses ninjas-nsiloulou se sont-ils débarrassés de toutes leurs armes ? »

En outre, Epanza Makita et Sel-piment se font l’écho des détournements de fonds dans certains départements ministériels du Congo. Epanza Makita, informant d’un détournement de plus de 55 millions F CFA au département de l’Enseignement technique, professionnel et de la formation qualifiante que dirige Antoine Nick Filla de Saint Eudes, affirme que « ce dernier a la corde au cou ».

De son côté, Sel-piment rapporte « un scandale financier (au ministère de) l’Economie forestière. 4 à 13 milliards F CFA seraient détournés par la ministre Rosalie Matondo, informe le journal, précisant que l’information émane des responsables l’Inspection générale d’Etat qui étaient en mission dans ce département ministériel.

Congo : le budget 2019 projeté à 2308 milliards FCFA

Le projet de budget de la République du Congo pour l’année 2019 est arrêté, en recettes et en dépenses, à la somme de 2308 milliards 798 millions de FCFA, révèle le communiqué de la réunion hebdomadaire du gouvernement reçu dimanche à APA.Selon Thierry Moungalla, le porte parole du gouvernement dont la réunion s’était tenue samedi, le budget sera exécuté via une politique rigoureuse , axée son action sur  la sécurisation optimale des ressources publiques, la maitrise des dépenses publiques, en privilégiant leur plus grande efficacité, et la viabilité de la dette publique, en vue de la rendre soutenable.

Elaboré dans un environnement dominé par la poursuite des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), le budget s’inscrit dans le cadre d’un programme restrictif qui vise le rétablissement des équilibres, grâce à un ajustement budgétaire qui devrait favoriser une relance économique à moyen terme.

Ce budget qui annonce que le Congo sort lentement mais sûrement des « années budgétaires noires », avec l’espoir d’une reprise progressive
de la croissance, tirée par les secteurs pétroliers et non pétroliers, sera transmis au parlement pour adoption.