Mariage à Abidjan du célèbre reggaeman Alpha Blondy avec une Tuniso-Italienne

La méga-star du reggae ivoirien Koné Seydou dit Alpha Blondy s’est marié jeudi à la grande mosquée de la Riviera-Golf, un quartier huppé à l’est d’Abidjan avec Aelyssa Darragi d’origine Tuniso-Italienne. Ce mariage religieux musulman  de «Jagger» (l’un ses surnoms d’Alpha Blondy) a enregistré la présence d’un parterre de personnalités dont la ministre ivoirienne de la solidarité Mariatou Koné.

Agé de 67 ans, Alpha Blondy a marqué de son empreinte le reggae sur le continent africain depuis 1982 avec plusieurs albums à succès qui lui ont permis de jouer dans la plupart des grandes scènes du monde.

Ouverture à Abidjan d’un forum international pour booster l’investissement touristique en Afrique

Le premier forum mondial de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) sur l’investissement touristique en Afrique, une rencontre internationale visant à améliorer l’attractivité du continent, s’est ouvert jeudi à Abidjan au cours d’une cérémonie présidée par Daniel Kablan Duncan, le vice-président ivoirien, a constaté APA sur place.Cette rencontre qui réunira pendant soixante-douze heures plus de Cinq-cents participants venus des quatre coins du monde dont  des porteurs de projets touristiques et des investisseurs, a pour objectif majeur de concevoir des stratégies et de capter des investissements pour promouvoir le tourisme en Afrique. 

Pour le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan qui a relevé les défis de l’économie touristique sur le continent, le tourisme est « un puissant générateur » d’emplois et de ressources. Au nombre de ces défis, il a énuméré entre autres, l’enjeu sécuritaire et l’insuffisance des personnes qualifiées pour les activités touristiques en Afrique.

Malgré ces obstacles au développement touristique sur le continent, le vice-président ivoirien s’est dit optimiste se félicitant de l’embellie économique de son pays ces dernières années.

« Au niveau du secteur du tourisme, la Côte d’Ivoire est classée en Afrique à la 10è place en termes de tourisme de loisirs et à la deuxième place pour le tourisme d’affaires.  En terme de flux internationaux, le pays se classe aussi au deuxième rang en Afrique de l’Ouest après le Nigeria avec plus de 2 millions de voyageurs en 2018 auquel s’ajoutent 2 millions de touristes internes», s’est satisfait M. Duncan,  soulignant que le secteur touristique a réalisé un « bond spectaculaire » en Côte d’Ivoire ces dernières années.

 Il a également rappelé que la stratégie nationale de développement touristique dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » a permis au pays d’identifier des « intentions d’investissement » de  2500 milliards FCFA à Dubaï aux Émirats arabes unis et environ 3800 milliards FCFA à Hambourg en Allemagne.

La vision de la Côte d’Ivoire, a fait savoir M. Duncan, est de faire du tourisme ivoirien le troisième pôle de l’économie du pays. Avant lui, Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs a expliqué que ce forum est un cadre de mise en relation d’affaires entre les porteurs de projets, les investisseurs et bailleurs de fonds dans le but de capter des financements par l’intérêt que va susciter cette rencontre mondiale. 

« Le Continent a un riche patrimoine culturel encore intact, des plages à perte de vue, une faune et une flore fort variées, de nombreuses attractions naturelles et un capital humain certain fait d’hospitalité, d’accueil et de convivialité, valeurs en voie de disparition au plan mondial», a fait remarquer M. Fofana, appelant à une synergie d’actions entre les pays africains pour développer le secteur touristique.

Par ailleurs, il a encouragé les investisseurs  et les porteurs de projets à nouer des « contacts importants » estimant que «  le tourisme ne peut exister sans investissement privé».

Dans la même veine, Zurab Pololikashvili, le secrétaire général de l’OMT a soutenu que l’Afrique a besoin d’investissements en faveur du tourisme.

« Nous devons nous mettre ensemble pour promouvoir la culture africaine. Mon objectif principal, c’est de rendre la culture africaine plus visible dans le monde», a indiqué M. Zurab assurant sa disponibilité à soutenir la Côte d’Ivoire pour son développement touristique.

Selon l’OMT, le continent européen est la première destination touristique au monde avec  51% des arrivées internationales de touristes suivi de l’Asie-Pacifique 24 % et des Amériques 16 %. L’Afrique, quant à elle, ne compte que 5 % (soit 63 millions de touristes) et le Moyen-Orient, 4 %. 

Plus de 500 participants venus des pays membres ou non de l’OMT sont présents à ces assises qui dureront soixante-douze heures. Plusieurs activités dont  des rencontres B to B, des rencontres de présentations, des panels et une conférence ministérielle sont au menu de ce forum.

Festival national du film: La productrice française Marie Balducchi, présidente du jury de la compétition longs métrages

La productrice française Marie Balducchi, président du jury la compétition long métrage de fiction de la 21ème édition du Festival National du Film (FNF) qui aura lieu du 28 février au 7 mars prochain à Tanger, a annoncé un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Mme Marie Balducchi sera entourée de Leila Charadi, universitaire spécialisée en cinéma (Maroc), des productrices françaises, Mmes Marie Gutmann et Martine de Clermont-Tonnerre, du producteur, réalisateur et scénariste palestino-suédois, Mouhamad Keblawi,  et du producteur et réalisateur marocain Yassine Marco Marroccu.

Le jury de la compétition court métrage de cette édition sera présidé par Vincent Melilli, Directeur de l’Ecole Supérieure des Arts Visuels de Marrakech. Il sera accompagné  de l’auteure, réalisatrice et  productrice marocaine, Mme Jihane El Bahhar, de la comédienne marocaine Soumaya Akaaboune, de la productrice tunisienne, Sarra Ben Hassen et du réalisateur, scénariste, producteur marocain, Raouf Sebbahi, précise la même source.

Pour la première fois au Festival National du Film, une compétition dédiée au long métrage documentaire sera au programme, les films de cette compétition seront départagés par un jury présidé par la réalisatrice marocaine Hind Bensari, lauréate du Grand prix du FNF 2019. Elle sera entourée de Mme Jamila Ouzahir, attachée de presse cinéma, directrice artistique de festivals (France / Maroc) et de la productrice française Claire Chassagne.

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis sur les trois compétitions.

Le 21ème FNF sera ouvert par le film « Amina » de feu Mohamed Tazi Ben Abdelouahed produit en 1980. De même, le film « Une porte sur le ciel »(1988) de la réalisatrice Farida Benlyazid sera présenté en séance spéciale le 5 mars en version restaurée.

Le meilleur journaliste ivoirien «désormais condamné à la qualité et à l’excellence»

Le journaliste ivoirien Serge Koléa de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI) qui a remporté le prix du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire ( Super Ebony) à l’édition 2019 de la nuit de la communication, est « désormais condamné à la qualité et à l’excellence», a estimé Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.«Vous avez couvert pratiquement toutes nos activités. Je vous félicite et j’étends cela aux autres journalistes culturels qui relayent nos activités auprès des populations. Un prix à son prix et vous êtes désormais condamnés à la qualité et à l’excellence», a dit M. Bandaman à M. Koléa qui lui a présenté sa distinction, lundi, lors d’une cérémonie.

 Poursuivant, il a soutenu que la carrière du « Super Ebony» «vient de commencer » avec cette consécration.

De son côté, M. Koléa en sa qualité de journaliste culturel,  a dédié son prix au ministère de la Culture et de la Francophonie estimant que ce département ministériel a déployé beaucoup de moyens pour la promotion de la culture en Côte d’Ivoire.

Sergé Koléa a été désigné le meilleur journaliste de la Côte d’Ivoire au titre de l’année 2019 au terme de la 21è nuit de la communication qui a au lieu le 18 janvier dernier à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

Festival national du film: 15 longs métrages de fiction en lice pour la compétition

Au total, 15 films marocains seront en compétition à la 21e édition du festival national du film de Tanger prévu du 28 février au 7 mars prochain, a annoncé un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Ainsi, la commission de sélection de films de long métrage de fiction candidats à la compétition officielle de ce festival a visionné 21 long-métrages et décidé de choisir, 15 films qui seront en lice pour décrocher le grand prix de cette manifestation cinématographique.

Il s’agit des films « Adam » de son réalisatrice Maryam Touzani, « Khmiss 1984 »  de Mohamed Bouzaggou, « Lalla Aicha » de Mohamed El Badaoui, « La Mora, l’amour au temps de guerre » de Mohamed Ismail, « L’automne des pommiers » de Mohamed Mouftakir, « les portes du ciel » de Mourad El Khaoudy, « les femmes du pavillon j » de Mohamed Nadif, « Olivier Black » de Tawfik Baba, « Otages » de Mehdi Khaoudi, « Petits rêves », Mohamed Kerrat, « Pour la cause » de Hassan Benjelloun, « le miracle du saint inconnu » de Alaa Eddine Aljem, « The punch » de Mohamed Amine Mouna, « The way to paradise » de Wahid Sanouji et « Une femme dans l’ombre » de Jamal Belmajdoub.

Pour rappel, la 21ème édition du Festival national du Film (FNF) aura lieu du 28 février au 07 mars 2020 à Tanger.

Le programme de ce festival comporte une compétition pour les films de court métrage de fiction, une autre  pour les films de long métrage de fiction et de documentaire et des rencontres professionnelles outre la présentation du bilan cinématographique au titre de l’année 2019 et des activités parallèles.

Crée en 1982 mais annuel, sans connaître d’interruption à partir de sa 11ème édition en 2010, le Festival national du film au Maroc est organisé par le Centre cinématographique marocain.

En 2019, le grand prix de cette manifestation artistique a été remporté par le long-métrage « Lancer ce poids » de Hind Bensari. Pour la compétition des courts-métrages, le film « les enfants des sables » de El Ghali Graimiche s’est adjugé le titre.

Côte d’Ivoire: ouverture à Dabou de la 3è édition du Lôdjoukrou festival pour promouvoir la culture Adioukrou

La troisième édition du Lôdjoukrou Festival, une plateforme de rassemblement visant la promotion du patrimoine culturel Adioukrou ( peuple du sud ivoirien) s’est ouverte lundi à Dabou ( 40 km à l’ouest d’Abidjan) au cours d’une cérémonie festive, a constaté APA sur place.Près  de 500 000 festivaliers sont attendus à ce rendez-vous culturel qui a pour thème, «Valeur culturelle et promotion humaine» ou « L’Agbandji» en Adioukrou. « Ce festival  qui se veut une plateforme de rassemblement, a pour objectif de présenter et de promouvoir le riche patrimoine culturel Adioukrou», a expliqué Emmanuel Esmel Essis, le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, par ailleurs, président de ce festival.

Poursuivant, il a souligné que cette activité culturelle entend également renforcer les liens entre la communauté Adioukrou et les autres peuples de Côte d’Ivoire. Dans la foulée, il a appelé avec insistance à la cohésion des filles et fils de cette région du pays dont il est lui-même originaire estimant que « sans cohésion, point de développement ».

Avant lui, Dr Marshall Ackah, le commissaire général de ce festival s’est satisfait de la mobilisation croissante autour de cet événement qui est parti de 50 000 festivaliers lors de la première édition à  plus de 350 000 festivaliers à la deuxième édition.

« Le Lôdjoukrou Festival a atteint ses lettres de noblesse. Cette troisième édition met en scène l’Agbandji ou la fête de la noblesse », a expliqué Dr Ackah.  Plusieurs activités culturelles dont des danses traditionnelles, des jeux et concours et des activités sportives meubleront ce festival qui s’achèvera samedi prochain.

Rwanda: décès en détention du musicien Kizito Mihigo

Le musicien rwandais de Gospel, Kizito Mihigo, arrêté la semaine dernière alors qu’il tentait de quitter le pays, est décédé en détention après s’être apparemment suicidé dans sa cellule.La police a indiqué lundi dans un communiqué que Mihigo, qui était gardé dans un poste de police à Kigali, après avoir été intercepté, alors qu’il tentait de s’enfuir vers le Burundi voisin pour y rejoindre un groupe rebelle rwandais, s’était donné la mort.

Le musicien qui était devenu une personnalité importante avec beaucoup de réseaux, jusqu’à son arrestation en avril 2014, pour complot en vue d’assassiner le président Paul Kagamé et d’autres hauts dirigeants du pays, s’est empoisonné, a déclaré le porte-parole de la police nationale du Rwanda, John Bosco Kabera.

On ne sait pas encore si le musicien qui a été arrêté à Nyaruguru, un district du sud du Rwanda souffrait apparemment de dépression.

Le communiqué de police a ajouté qu’avant le suicide, Kizito avait reçu des visites régulières des membres de sa famille et de son avocat.

Avant sa libération de prison par grâce présidentielle en septembre 2018, Mihigo, 38 ans, a été condamné en février 2015 à dix ans de prison après qu’il a plaidé coupable de délits, dont une conspiration visant à assassiner le président Paul Kagamé et d’autres hauts responsables du pays.

Le chanteur, selon les procureurs, avait également conclu une alliance avec le Congrès national du Rwanda (RNC), un groupe composé de dissidents rwandais en exil.

Décès en France de Ecrickson le Zulu, l’un des précurseurs du coupé-décalé

L’artiste-chanteur Eric Bosiki dit Erickson Le Zulu, l’un des précurseurs du Coupé-décalé (Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) d’origine Congolaise, est décédé dimanche en France des suites d’une maladie, a appris APA auprès de ses proches.Selon ces sources, l’ex-star du Coupé-décalé aurait été emportée par une cirrhose de foie et une hépatite B.  Erickson le Zulu était très adulé des mélomanes ivoiriens dans les années 2000.

 Révélé véritablement  au grand public en 2002 avec le titre « Ouragan», « Le Zulu» a eu plusieurs chansons à succès dont  Suzanna, Nouvelle génération et La main de Dieu.

Rabat capitale africaine de la culture

La capitale du Maroc, Rabat a été désignée comme nouvelle capitale africaine pour la période 2020/2021 après le désistement de la ville de Marrakech, annonce le comité d’organisation des Capitales africaines de la culture dans un communiqué.Selon le communiqué, le comité avait délibéré le 4 février sur les mérites de la candidature de Rabat et sur les conditions que cette ville devait remplir pour être le miroir de la culture africaine pour la période 2020/2021.

« Après avoir examiné les atouts de la ville au regard du cahier des charges de la célébration des capitales africaines de la culture, le comité a accueilli favorablement la candidature de Rabat, et décidé de désigner Rabat comme capitale africaine de la culture en 2020/2021 », li-on dans le communiqué signé par le secrétaire général des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), Jean Pierre Elong Mbassi.

Ainsi, une équipe a été mise en place, dont les membres de la direction des Capitales africaines de la culture, pour travailler sur la programmation générale des différents événements et activités. Cette équipe présentera en mars prochain les résultats de ses travaux et consultations au public lors d’une conférence prévue à Rabat.

Le comité rappelle que le programme des capitales africaines de la culture comprend une multitude d’activités Il s’agit des événements labellisés en cohérence avec la philosophie des Capitales africaines de la culture, notamment pour leur contribution à la mise à l’honneur de la créativité africaine.

Figurent aussi les programmes pluriannuels contribuant à structurer, organiser, professionnaliser et mettre en réseau les artistes et acteurs culturels du continent africain pour qu’ils participent à faire des arts et de la culture le quatrième pilier du développement durable des villes et territoires, et un moteur essentiel de la reconstruction de l’estime de soi et du rayonnement international de la culture africaine, poursuit le communiqué.

Le programme prévoit aussi des événements et activités créés spécifiquement pour la ville hôte de la célébration des Capitales africaines de la culture.

Maroc/Festival national du Film: 12 long-métrages documentaires en lice pour la compétition

La 21ème édition du Festival national du Film, qui se tiendra à Tanger du 28 février au 07 mars 2020, prévoit dans sa programmation, pour la première fois dans son histoire, une compétition dédiée au film de long métrage documentaire.Ainsi, 12 films documentaires seront en lice et concourront pour le Grand Prix du documentaire et le Prix spécial du jury. Il s’agit de « Ain Aberbour » de son réalisateur Sidi Mohamed Fadel El Joumani, « Al Mkhyak » (Ahmed Bouchalga), Amghar (Bouchaib El Messaoudi), Amussu (Nadir Bouhmouch), « Bassiri l’acte perdu » (Loubna Lyounssi), « Dans tes yeux, je vois mon pays » (Kamal Hachkar), « la Guerre Oubliée » (Asmaa El Moudir), « le Jardin sercret de Tsunami » (Anas Ouled Mhamed), « Majmaa Lhbab » (Mohamed Chrik Tribek), « Mères » (Myriem Bakir), « Nos sombres années 70 » (Ali Essafi) et « Une place sous le soleil » (Karim Aitouna).

Cette année, le Festival National du Film rendra hommage aux réalisateurs Farida Bourquia, Abdelmajid Rechiche, feu Mohamed Tazi Ben Abdelouahed (à titre posthume), et au comédien Mohamed Rzine.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohamed Tazi Ben Abdelouahed a réalisé son premier long métrage « Alerte à la drogue » en 1966, suivi de « Amina » (1980), « Lalla Chafia » (1982) et « Abbes ou Joha n’est pas mort » (1986).

Quant à Abdelmajid Rechiche, il a intégré le Centre Cinématographique Marocain en 1964. Directeur de la photographie de formation, il a réalisé plusieurs numéros des « Actualités Marocaines », ainsi que des films de court

métrage tels que « Six et douze » (collectif – 1968), « La forêt » (1970), « Al Boraq » (1973). Il est aussi auteur de trois longs métrages de fiction : « Histoire d’une rose » (2000), « Les ailes brisées » (2004) et « Mémoire d’argile » (2010).

Durant son parcours professionnel, Farida Bourquia a porté la voix des femmes dans toutes ses œuvres cinématographiques et télévisuelles. Pour le cinéma, elle a réalisé « La braise » (1982), « Deux femmes sur la route » (2007) et « Zaynab, la rose d’Aghmat » (2013).

Pour sa part, l’acteur Mohamed Razine a fait ses débuts sur les planches avant de devenir comédien de cinéma et de télévision. Au cours de 40 ans de carrière professionnelle, il a participé à plusieurs films cinématographiques et télévisuels marocains et internationaux.

Ouverture à Nouakchott du 5e festival de la poésie arabe

La 5e édition du Festival de Nouakchott pour la poésie arabe s’est ouvert, mardi, à l’initiative de la Maison de la poésie arabe avec le concours de l’Emirat de Sharjah aux Emirats arabes unis. »Le festival de Nouakchott pour la poésie arabe se tient au moment où le pays vit un début de renaissance culturelle globale », a déclaré le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Ghaber, à l’ouverture de l’évènement.

Ould Ghaber a ajouté que son département a lancé dernièrement une série de réformes dans les domaines de la littérature, du cinéma, du théâtre et des beaux-arts.

« Ces réformes, a-t-il souligné, ont permis d’apporter un appui substantiel à l’Union des littéraires et écrivains mauritaniens, de promouvoir les œuvres artistiques et les productions audiovisuelles et cinématographiques et d’impulser la scène culturelle à travers l’organisation d’activités visant à stimuler l’innovation et la créativité ».

De son côté, le président du département culturel de l’Émirat de Sharjah, Abdullah Mohamed Salem Leeoueissy, a considéré que ce festival représente un espace culturel interactif dans le pays du million de poètes (la Mauritanie). Il a loué l’apport de la Maison de la poésie arabe sur la scène littéraire et culturelle arabe tout entière.

L’ouverture du festival a été marquée par la remise d’attestations honorifiques à trois poètes mauritaniens qui se sont distingués pendant les trois dernières décennies.

Festival National du Film: 15 courts métrages en lice pour la compétition

La commission de sélection des films de court métrage, candidats à la compétition officielle de la 21ème édition du Festival National du Film, qui aura lieu à Tanger du 28 février au 07 mars 2020, a retenu 15 courts métrages qui vont concourir pour les prix de ce festival.Ainsi, la commission a visionné 53 films de court métrage inscrits pour participer au festival et choisi, à l’unanimité, les films 15 courts métrages, indique un communiqué du Centre Cinématographique marocain, parvenu à APA.

Il s’agit des films : Qu’importe si les bêtes meurent, Un philosophe, Yoon, Encre ultime, Janna, Ghost of Spacetime, Prague, Notre combat, Exode, Muette, Icarus, Alopsy, les Akht Aziya.

Pour rappel, la 21ème édition du Festival national du Film (FNF) aura lieu du 28 février au 07 mars 2020 à Tanger.

Le programme de ce festival comporte une compétition pour les films de court métrage de fiction, une autre  pour les films de long métrage de fiction et de documentaire et des rencontres professionnelles outre la présentation du bilan cinématographique au titre de l’année 2019 et des activités parallèles.

Crée en 1982 mais annuel, sans connaître d’interruption à partir de sa 11ème édition en 2010, le Festival national du film au Maroc est organisé par le Centre cinématographique marocain.

En 2019, le grand prix de cette manifestation artistique a été remporté par le long-métrage « Lancer ce poids » de Hind Bensari. Pour la compétition des courts-métrages, le film « les enfants des sables » de El Ghali Graimiche s’est adjugé le titre.

Les Emirats arabes unis vont construire l’institut mauritanien des arts

Les Emirats arabes unis se sont engagés,lundi, à construire un institut mauritanien des arts à Nouakchott, le premier du genre dans le pays.Cet engagement s’est matérialisé par un mémorandum conclu entre les deux parties lundi à Nouakchott. Le mémorandum a été signé par le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Ghaber, et le président du conseil d’administration de la société émiratie « Essalam El Ghabidha », Mohamed Ben Nacer Ben Wezn El Ghahtani.

Les arts représentent un facteur principal d’impulsion de la créativité et du génie des sociétés, a expliqué Ould Ghaber dans un mot lors de la cérémonie de signature.

Ils contribuent à l’enracinement des valeurs de paix et de tolérance, a-t-il ajouté, soulignant qu’ils se trouvent en bonne position dans le programme du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Pour sa part, Abdel Kader Abderrahmane, expert membre du conseil d’administration de «Essalam El Ghabidha», a loué l’intérêt accordé par la partie mauritanienne à la culture de manière générale et particulièrement à la promotion des arts.

33e Sommet de l’UA: participation de Macky Sall à une session du Comité africain des Pairs sur les Arts

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a pris part, à Addis Abeba (Éthiopie), à la Session inaugurale du Comité africain des Pairs sur les Arts, la Culture et le Patrimoine, en marge du 33e sommet de l’Union Africaine. »Je suis loin d’être surpris par le regain d’intérêt de notre union pour la culture (…). Car,  à vrai dire, la culture ne pouvait avoir meilleur avocat qu’un digne fils du mandé, descendant légitime et héritier d’un riche patrimoine culturel de renommée mondiale. Qu’il me suffise d’évoquer la publication des manuscrits de Tombouctou pour comprendre ce que représente le patrimoine culturel dans le développement des nations modernes. Sous ce rapport, nous devons sortir la Culture de l’espace  dans lequel elle est confinée. Le développement durable inclusif, que nous appelons de tous nos vœux dans le cadre de l’Agenda 2063, se réalisera également à travers l’élaboration d’une nouvelle vision de la culture », a dit Macky Sall.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le président SallSall a souligné que ces deux aspects agissent constamment l’un sur l’autre et se complètent mutuellement. « Le développement culturel entraîne et accélère le développement économique qui lui fournit, en retour, les moyens de sa qualification et de sa dynamisation. Dès lors, il est impératif de renforcer le financement de l’économie de la culture.C’est la raison pour laquelle j’attache du prix à la revalorisation significative du secteur culturel au Sénégal. Ainsi, les différents instruments financiers dédiés à la promotion culturelle et à la valorisation du patrimoine culturel au Sénégal ont été sensiblement renforcés », a-t-il indiqué.

Il a ajouté: »Je partage, cher frère IBK, votre conviction profonde que la culture, reflet de l’âme du peuple, n’a pas de prix. C’est le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à tous nos hommes et femmes de culture. Nous devons faire face au double défide la formation des acteurs culturels et d’une meilleure intégration de la culture dans tous les domaines d’éducation, d’une part, et, d’autre part, du développement des infrastructures culturelles ».

Le dirigeant sénégalais dit soutenir l’initiative du Fonds africain du Patrimoine mondial, en ce qu’elle permettra de renforcer la contribution de la culture au développement socio-économique du Continent. « Mais au-delà, ce Fonds constitue une opportunité remarquable pour restaurer la vérité sur l’immense contribution de notre Continent à l’histoire de l’humanité. Dans la même veine, il nous faut travailler au renforcement de la coopération régionale et internationale pour le retour des biens du patrimoine culturel africain dans leurs pays d’origine. Je lance un appel en faveur d’une plus grande synergie entre la Commission de l’Union africaine et les Communautés économiques régionales, notamment la CEDEAO qui vient d’adopter un plan d’action pour le retour des biens culturels », a conclu Macky Sall.

Cinéma: « Henriette, l’Ivoirienne », parcours d’une femme politique engagée

« Henriette, l’Ivoirienne », un film documentaire traçant le parcours de Henriette Dagri Diabaté, première femme africaine francophone docteur en histoire, une figure politique de conviction et engagée en Côte d’Ivoire, a été projeté jeudi à Abidjan, au Palais de la culture de Treichville (Sud).« Je salue en vous la femme de conviction et de principe, la femme politique constante et fidèle dans ses engagements », a déclaré le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Kablan Duncan, peu avant la projection du film dans la salle Lougah François, devant un parterre de personnalités.

Le film documentaire Henriette, l’Ivoirienne, d’une durée de 1h15 a été réalisé par Idriss Diabaté et Philippe Calderon. Sa vie est tracée au travers de roches après la découverte de sa stature par M. Calderon, à Paris, dans le journal Le Monde, alors qu’elle était en détention pour son militantisme politique.

Jeune femme intellectuelle à l’époque de l’indépendance, elle et plusieurs autres Ivoiriens, après des études en Europe, ont voulu donner un coup d’accélérateur à la démocratie. Elle et d’autres cadres, sortent du parti unique pour créer le Rassemblement des républicains (Rdr, le parti de Alassane Ouattara).

Mariée à feu Lamine Diabaté, un économiste-banquier, qui avait déjà fait la prison peu après les indépendances du pays en 1960, pour ses idées révolutionnaires, Henriette trouve un homme qui partage ses valeurs de combativité et ses ambitions.

Après la mort de Djeni Kobenan, premier secrétaire général du Rdr, Henriette est portée plus tard comme secrétaire générale du Rdr par Alassane Ouattara, qui dirigeait le parti avant de le confier à cette dame à son accession au pouvoir.

Actuellement Grande chancelière de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté est la première femme à avoir été ministre d’Etat et la première femme présidente d’institution en Côte d’Ivoire, en sa qualité de Grande chancelière.

Elle est avec le professeur Memel Foté Haris, les deux seuls Ivoiriens à avoir donné des cours au prestigieux Collège de France, un grand établissement d’enseignement et de recherche. M. Duncan a salué en elle une universitaire et une enseignante émérite.

Dans le film, Mme Dagri Diabaté raconte son enfance passée à Gagnoa, dans l’Ouest ivoirien. Originaire de Jacqueville au Sud-Ouest d’Abidjan par son père, elle est née à Bingerville en terre Ebrié, une ville à l’Est d’Abidjan, une mémoire coloniale du pays pour avoir été l’une des premières capitales. 

« Pour nous, c’était pour montrer qu’à travers elle, on peut découvrir la Côte d’Ivoire humaine. On a été inspiré par un article dans le journal Le Monde quand elle a été arrêtée et mise en prison. M. Calderon a dit qu’on pouvait faire un film sur elle », a rapporté M. Idriss Diabaté.

Pour le tournage, dira-t-il, on a mis un mois mais, on est parti à Gagnoa là où elle a grandi. Elle a visité la prison où les premiers membres du Pdci,  le Parti démocratique de Côte d’Ivoire,  ont été incarcérés en 1949. 

Avant la diffusion du film documentaire Henriette l’Ivoirienne, à Abidjan,  un test a été fait à Paris avec 60 personnes. Selon M. Idriss Diabaté il y a eu un intérêt pour le film qui devrait sortir en salle en été.

La réalisation et la production du film documentaire Henriette l’Ivoirienne ont coûté « près de 50 millions Fcfa » .

Maroc : Le cinéma ivoirien à l’honneur au festival international du film d’Al Hoceima

Le cinéma ivoirien sera à l’honneur au 3ème festival international du film d’Al Hoceima, qui aura lieu du 7 au 12 avril, sous le thème « Rencontre des cinémas du monde ».Ce troisième festival promet d’ouvrir la saison printanière avec la programmation des grandes œuvres cinématographiques internationales, et ce au grand bonheur des habitants et des visiteurs de la ville d’Al Hoceima, perle de la Méditerranée.

Initiées par l’association Fondation Rif culture et cinéma (FRCC), les activités de cette troisième édition couvriront plusieurs espaces de la ville, notamment le Centre culturel Moulay El Hassan, le Centre culturel espagnol et des places publiques ainsi que des établissements socioculturels d’Al Hoceima.

Cette manifestation va mettre en compétition cette année des longs et courts métrages représentant les différents pays pour remporter les deux prestigieuses distinctions : le Grand prix du festival et le Prix spécial du jury.

Lors de cette édition, il est prévu la projection de sept films ivoiriens en présence d’une pléiade de professionnels de ce pays. C’est la meilleure occasion pour les cinéphiles rifains et les visiteurs de la perle de la Méditerranée de découvrir l’histoire et l’évolution du cinéma ivoirien ainsi que la culture de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

Il est également prévu un panorama du cinéma marocain avec la programmation de six longs-métrages marocains ayant déjà été distingués lors des événements nationaux et internationaux.

D’un autre côté, cette édition programme encore cette année des hommages à des artistes, connus par la contribution dans le développement de l’expérience cinématographique de leurs pays respectifs.

Côte d’Ivoire: en huit ans, le BURIDA a versé cinq milliards FCFA aux artistes (Ministre)

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur ( BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire a versé en huit ans (2011-2019) environ cinq milliards FCFA aux artistes dans le pays, a annoncé jeudi à Abidjan, Maurice Kouakou Bandaman le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.« Le BURIDA était en faillite quand nous accédions à la tête du ministère de la Culture…Là où en 10 ans, le BURIDA  a versé 600 millions, nous en en huit ans, nous avons versé cinq milliards FCFA aux artistes. Mais nous pouvons faire encore mieux et plus », a estimé M. Bandaman qui s’exprimait  dans un discours lors de la rentrée culturelle 2020 de son département ministériel.

Selon lui, le BURIDA, « est devenu une société performante» se classant au troisième rang en Afrique parmi les sociétés de droits d’auteur sur le continent. Poursuivant, M. Bandaman a souhaité qu’il n’y ait plus de crise au sein de cette institution qui a vu installer récemment  à sa tête de nouveaux dirigeants de transition. 

Déclinant dans la foulée, les perspectives de son département ministériel pour cette année 2020, M. Bandaman a promis qu’il y aura dans tout le pays, la mise en place des infrastructures de diffusion de la culture, de l’art et de la danse.

A cet effet, il a annoncé pour « bientôt », la construction d’un centre commercial des arts,  la construction d’un musée « aux normes internationales» dans la capitale économique ivoirienne et l’extension de l’Institut supérieur des arts et de l’action culturelle ( INSAAC).

Par ailleurs, il a ajouté qu’une cité des arts et du cinéma sera construite à Jacqueville dans le sud ivoirien.  Auparavant, M. Bandaman s’est satisfait du bilan de sa gestion du ministère de la Culture depuis neuf ans.

« Nous avons fait du bon travail. Nous avons fait un travail de qualité», s’est-il félicité appelant cependant l’ensemble des acteurs de la culture à continuer sur cette lancée. « En cette année d’incertitude (faisant allusion à l’élection présidentielle d’octobre prochain), nous venons par la culture dire aux ivoiriens qu’ils ne doivent pas s’inquiéter », a promis M. Bandaman.

Quelque trente-sept personnalités  du monde de la culture et des arts ont été décorées à cette occasion dans l’Ordre du mérite culturel ivoirien pour leur contribution au rayonnement de la culture.

Trois ont été faits Commandeurs dans l’Ordre du mérite culturel ivoirien. Il s’agit du styliste-modéliste Paté Ouédraogo dit Pathé’o, l’écrivaine-Poète Tanella Boni et la directrice de l’école nationale des beaux-arts Mathilde Moreau.

Quinze autres acteurs culturels ont été faits officiers dans l’Ordre du mérite culturel  et dix-neuf ont été élèves au grade de chevalier dans l’Ordre du mérite culturel ivoirien. Cette rentrée culturelle 2020 du ministère de la Culture et de la Francophonie s’est tenue autour du thème, « La culture au service de la paix et de la cohésion sociale ».

Casablanca : La Mauritanie invitée d’honneur du Salon international de l’édition et du livre

La République Islamique de Mauritanie sera l’invitée d’honneur de la 26ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), dont le coup d’envoi est prévu jeudi 6 février à Casablanca.Pour les organisateurs, « cet hommage culturel constitue une occasion propice pour les visiteurs du SIEL d’approcher la culture mauritanienne et échanger avec les chercheurs et écrivains de ce pays». 

Pour sa part, le chargé d’affaires à l’ambassade de Mauritanie au Maroc, Mohamed Mouloud Ouled Mohamed Salem, a exprimé la fierté de son pays de participer en tant qu’invité d’honneur à cette « manifestation culturelle de longue date, accueillie par un pays séculaire, culturellement et intellectuellement diversifié et doté d’un riche patrimoine civilisationnel».

Il a souligné que la présence conjointe du Maroc et de la Mauritanie dans les manifestations culturelles reflète l’importance des relations bilatérales et leur diversité, notant que les deux pays ont de forts liens historiques et culturels.

Le diplomate mauritanien a, par ailleurs, salué l’interaction du public marocain avec les activités culturelles programmées dans le cadre du SIEL et le taux de participation important qui reflète l’engouement vis à vis de ce salon.

Le SIEL qui, depuis sa création, dresse le bilan du monde de l’édition marocaine, rassemble les professionnels marocains et internationaux du livre, à travers un programme riche et varié qui se décline cette année en  plus de 100 activités, comprenant des tables rondes thématiques, des rétrospectives axées sur la pensée et la création de certains symboles culturels disparus et des rencontres directes entre les créateurs et leur public.

Ces rencontres verront la participation de nombreux intervenants dont des conférenciers, des créateurs, des intellectuels et des encadrants.

Le Salon prévoit, également, des moments forts, tels que la cérémonie de remise du prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, la cérémonie de remise du prix national de la lecture et une cérémonie honorant des personnalités intellectuelles et créatives de diverses régions du Royaume.

Cette édition connaîtra, ainsi, la participation de 703 exposants, dont 267 directs et 436 indirects, venus du Maroc, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, qui présenteront un fond documentaire riche et varié, couvrant plusieurs champs de connaissance, avec plus de 100.000 ouvrages.

Pour rappel, l’édition précédente a  enregistré un nombre important de visiteurs, qui a atteint les 560.000, de différents âges, enregistrant ainsi une évolution de 62% en comparaison avec l’édition 2017, témoignant d’une attractivité accrue pour cette manifestation auprès du grand public.

Le Salon international de l’édition et du livre 2019 avait  accueilli le Royaume d’Espagne en tant qu’invité d’honneur.

La première édition du Salon international de l’édition et du livre fut organisée du 30 octobre au 8 novembre 1987. Elle avait alors connu la participation de 300 maisons d’éditions et institutions représentant 15 pays.

La seconde édition eut lieu l’année d’après en 1988; le salon fut, par la suite, organisé tous les deux ans jusqu’en 2004, année où, grâce à l’expérience accumulée et au statut international acquis, il devint un rendez-vous annuel.

Au cours des dix dernières années, le salon maintient un taux de participation moyen de plus de 700 exposants, et un nombre de pays participants d’environ 45 pays.

Décès de l’icône du cinéma égyptien, Nadia Lotfi

L’icône du cinéma égyptien, Nadia Lotfi, est décédée, ce mardi à l’âge de 83 ans dans un hôpital du Caire des suites d’une longue maladie, a déclaré à la presse le président du syndicat des acteurs égyptiens Ashraf Zaki.Par Mohamed Fayed

L’état de santé de la défunte s’était grandement détérioré ces derniers jours, après son évacuation à l’hôpital pour la deuxième fois en une semaine.

Nadia Lotfi, Paula Mohamed Mostafa Shafiq de son vrai nom, était l’une des plus grandes stars de l’histoire du cinéma égyptien. Née le 3 janvier 1937 au Caire, Nadia était connue pour ses positions politiques, clairement illustrées dans son rôle dans la guerre du 6 octobre.

Lauréate de l’école allemande d’Égypte en 1955, elle a été présentée à la scène cinématographique par le réalisateur Ramsès Naguib, qui lui a choisi son nom de scène. Nadia Lotfi a joué dans plusieurs dizaines de films pendant l’ère de l’âge d’or du cinéma égyptien.

Côte d’Ivoire: Tiburce Koffi nommé président du Conseil de gestion du BURIDA

Le journaliste-écrivain Tiburce Koffi et l’administrateur financier Karim Ouattara ont été nommés respectivement président du Conseil de gestion (PCG) et directeur général du Bureau Ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire, a appris APA lundi de bonnes sources dans la capitale économique ivoirienne.Ces nominations ont été annoncées lors d’une cérémonie d’installation des organes de transition de cette institution en présence de Maurice Kouakou Bandaman, le ministre de la Culture et de la Francophonie, rapportent ces sources, ajoutant que M. Akpatou Serge a été nommé directeur général adjoint de l’institution.

C’est en juillet dernier, que le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman avait suspendu de leurs fonctions respectives de directeur général et de président du Conseil de gestion du BURIDA, Mme Irène Viera et M. Sery  Sylvain.

M. Bandaman avait ainsi justifié cette décision par des « tensions persistantes » au sein de cette institution mettant en péril la vie de la société et suite à l’audit commandité par l’inspection générale d’État qui avait mis en évidence de « nombreuses faiblesses » dans la gouvernance du BURIDA.

Vers le renforcement des capacités des ONG mauritaniennes dans le domaine du PCI

Le ministère de la Culture mauritanien a annoncé avoir lancé un programme de renforcement des capacités des ONG actives dans le domaine du patrimoine culturel immatériel (PCI), et ce en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Le nouveau programme vise à renforcer les capacités des acteurs culturels évoluant dans ce domaine, a expliqué le ministère dans un communiqué, mercredi à Nouakchott.

Selon le texte, l’objectif escompté sera atteint à travers plusieurs axes dont notamment la publication de guides simplifiés dans toutes les langues nationales (arabe, puular, soninké, wolof).

Les activités planifiées dans ce cadre comprennent également la mise à disposition des matériels nécessaires à la réalisation des inventaires et à la conservation du PCI et la mise en place d’un réseau d’ONG et associations actives dans le domaine.

Il sera aussi question d’organisation d’ateliers de formation et de conférences ainsi que de création d’un site web dédié au programme.

Pour le ministère, le PCI est une composante essentielle du patrimoine culturel national alors que les principaux acteurs de sa protection et de sa mise en valeur sont les ONG et les associations actives dans le domaine.

Le communiqué a appelé les ONG, les associations intéressées et les communautés détentrices d’éléments du PCI à participer activement aux activités dudit programme.

La Mauritanie remporte un prix à une foire internationale de tourisme Madrid

La Mauritanie a remporté un prix à la foire internationale de tourisme (Fitur) de Madrid, en Espagne, a-t-on appris de source proche de l’Office national de tourisme (ONT), samedi à Nouakchott.Le pavillon mauritanien dans cette foire, l’une des plus importantes dans ce domaine à travers le monde, s’est ainsi vu attribuer le prix du « Pavillon d’origine » pour son excellente contribution à la diversité du tourisme dans le pays.

Il a été primé en guise de reconnaissance de la valorisation de la richesse des potentialités touristiques en Mauritanie, que ce soit au niveau des paysages que de la diversité culturelle.

Le prix a été réceptionné vendredi à Madrid par le ministre mauritanien du Commerce et de Tourisme, Sid’ahmed Ould Mohamed. Selon la même source, le pavillon mauritanien a connu un grand afflux de la part des visiteurs, aussi bien des professionnels du tourisme que des medias internationaux ou des citoyens ordinaires.

Ainsi, plus de 150.000 personnes issues de 165 pays ont visité le pavillon caractérisé par une grande présence de l’artisanat mauritanien.

L’Afrique à la conquête de son patrimoine culturel

Avec la restitution de ses biens culturels donnés ou pillés pendant la colonisation, l’Afrique entre dans la conquête de son patrimoine culturel.Depuis la publication en 2018 du rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, rédigé par l’universitaire sénégalais Felwine Sarr et l’historienne française Bénédicte Savoy, un coin du voile est levé sur la richesse des œuvres d’art se trouvant encore dans des musées européens.

Selon le document de plus de 200 pages, commandité par le président français Emmanuel Macron, le patrimoine culturel africain représente quelque 90.000 œuvres originaires d’Afrique subsaharienne, dont 70.000 se trouvent au musée du Quai Branly à Paris et 20.000 autres dans des villes françaises.

Cet engagement du président français pris le 28 novembre 2017 lors d’une visite au Burkina Faso répond favorablement aux demandes de restitution du patrimoine culturel africain.

« Je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain à l’Afrique », disait alors Macron, en présence de son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le rapport, près de 400 mille œuvres d’art africain sont répartis dans des musées européens. Parmi ceux-ci, il y a le « British Museum (69 000), le Weltmuseum de Vienne (37 000), le musée Royal de l’Afrique centrale en Belgique (180 000), le futur Humboldt Forum de Berlin (75 000), les musées  du Vatican et du quai Branly (70 00).

Le Bénin en ligne de front

Des pays africains, l’Ethiopie et le Nigeria en tête, réclament depuis près d’un demi-siècle le retour d’objets disparus pendant la période coloniale. Cette requête a été ravivée par le Bénin qui est le premier africain à avoir officiellement demandé à la France une restitution de son patrimoine. Des milliers d’œuvres ont été spoliées, vendues ou volées du Royaume de Béhanzin à la fin du 19è siècle lors de la conquête de Dahomey (actuel Bénin). Des objets d’art symboliques que la France considérait comme « prises de guerre » du général Dodds dans le palais du roi Béhanzin.

« Le patrimoine culturel africain est un facteur de développement, un moyen de lutte contre la pauvreté. Ces œuvres ont une âme, ces œuvres n’attendent qu’à retourner dans leur milieu naturel en vue de leur renaissance », selon le président béninois, Patrice Talon.

Il ajoute : « Ces biens qui matérialisent les relations historiques entre les peuples du Dahomey, des royaumes du golfe de Guinée ».

Lors de la visite de Patrice Talon le 21 mars 2018 en France, Emmanuel Macron avait exprimé sa volonté de restituer « sans tarder 26 œuvres » réclamées par le Bénin. Une opération qui devrait se faire dans le cadre d’une coopération muséale entre Paris et Cotonou.

Le Sabre d’El Hadi Omar Tall, gage ou gageure ?

Le 17 novembre 2019 à Dakar, la France restituait officiellement au Sénégal le sabre du conquérant musulman sénégalais, El Hadj Omar Foutiyou Tall. Le président sénégalais Macky Sall avait reçu le sabre des mains du Premier ministre français Edouard Philippe, en présence des descendants de la Famille omarienne.

La convention de dépôt dudit sabre a été alors signée entre la ministre française des Armées, Florence Parly et le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop à la salle des banquets du Palais de la République.

« Il est heureux que le sabre d’El Hadj Omar Tall conservé au Musée de l’armée française sous le numéro d’inventaire 6995 balise de son éclat cette nouvelle séquence des relations franco-sénégalaises », se réjouissait le président Sall.

En attendant la suite de la restitution d’autres œuvres d’art au Sénégal, le sabre semble incarner le symbole d’un processus qui devra aboutir. Mais quand ?

Taxe culturelle africaine

Si restituer signifie « rendre quelque chose à son propriétaire légitime », la requête des pays africains ou l’initiative du président Macron renvoient à la culpabilité des « pilleurs ». Or, dans le cas de compensation pour ce « dommage » subi, l’option d’une taxe culturelle africaine semble pertinente. Cette taxe peut donc être considérée comme une injonction pécuniaire imposée aux musées occidentaux en faveur de la promotion et du développement du patrimoine africain. Ainsi, l’argent collecté des entrées dans les sites, réceptacles des objets d’art africain, serait adjoint à une « prime » sur toute œuvre vendue.

L’attention portée à ces masques et statues en Europe serait-elle la même dans des musées africains ? Le système de conservation pourrait faire défaut dans plusieurs cas. Les visites seraient moindres sur le continent. Les ventes auraient peu explosé les enchères.

Toutefois, le processus de restitution semble enclenché et les formalités d’usage devront suivre au fil des mois.

L’obstacle juridique de la France

En vertu de la Convention de l’Unesco en date du 17 novembre 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, la France reste limitée dans son champ de restitution des biens.

C’est ainsi que le président français avait annoncé un cadre juridique qui permettrait à la France particulièrement de restituer. Cette dynamique concerne également les autres pays européens qui devront, eux aussi, prendre les dispositions opérationnelles de restitution.

Mati Diop et Zozibini Tunzi dans les annales culturelles du monde

La cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop, vainqueure du Grand Prix du dernier Festival de Cannes 2019 et la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, élue Miss univers 2019 ont inscrit leur nom sur les annales culturelles du monde.Née d’une mère Franco-Sénégalaise et d’un père Sénégalais, Mati Diop est également la nièce du célèbre cinéaste, Djibril Diop Mambéty décédé en 1998.

Tourné en 2018, « Atlantique »,  son premier long métrage a été sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes 2019, où il a obtenu le Grand Prix. C’est l’acteur américain, Sylvester Stallone qui avait remis le Grand Prix à la réalisatrice sénégalaise lors de la soirée de clôture de la 72ème édition de l’illustre festival qui se tient dans le sud  de la France.

Réagissant à cette distinction, Mati Diop affirmait : « C’est un vrai pari, c’est mon premier long métrage, avec des acteurs qui n’avaient jamais joué, des producteurs inexpérimentés, mais on a gagné, alors que c’était notre première fois à tous. C’était un vrai challenge».

Mati Diop avait joué son premier rôle principal au cinéma dans le film de Claire Denis, 35 rhums en 2008. Cette même année, elle présentait 1000 soleils au Festival de Cannes, un projet de documentaire sur le film Touki Bouki réalisé par son oncle Djibril Diop Mambéty en 1973 et présenté à Cannes cette année-là. Il sort en 2013 sous le titre Mille soleils. Ses courts métrages ont été présentés lors de différents festivals internationaux, notamment « Atlantique » qui obtient le Tigre du meilleur court métrage en 2010 lors du festival international du film de Rotterdam.

Mati Diop qui a réalisé sept films au total dont des courts-métrages, des moyens raconte avec « Atlantique » une croisée entre l’histoire d’exil et de fantômes. L’ancienne étudiante en arts plastiques prolonge ainsi un court métrage déjà titré « Atlantique » et tourné à Dakar il y a dix ans. Ce film racontait la traversée en mer d’un jeune migrant depuis les côtes sénégalaises.

Pour son palmarès, Mati Diop s’est vue décerner trois distinctions, à savoir Tigre du meilleur court métrage au Festival de Rotterdam pour « Atlantique » en 2010, nomination au Prix Lumières du meilleur espoir féminin pour 35 rhums la même année, et Grand Prix au Festival de Cannes pour « Atlantique » en 2019.

La même année, la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, 26 ans, s’est distinguée en étant élue Miss Univers, un concours international de beauté féminine réservé aux femmes âgées de 18 à 28 ans qui a été fondé en 1952 par la compagnie américaine de vêtement californien Pacific Mills, mais organisé par WME/IMG depuis 2015. Tunzi succède ainsi à la Philippine Catriona Gray, Miss Univers 2018 et devient la troisième Sud-Africaine de l’histoire à remporter ce titre. C’est deux ans seulement après la victoire de sa compatriote Demi-Leigh Nel-Peters en 2017 et 41 ans après celle d’une autre compatriote, Margaret Gardiner, en 1978.

Agée de 26 ans, la Sud-africaine est devenue la cinquième femme noire à remporter Miss Univers. Elle s’est surtout distinguée lors de cette compétition de beauté par la couleur de sa peau et ses cheveux crépus. Lors de son couronnement, elle prônait le leadership féminin et encourageait « les jeunes filles à avoir confiance en elles ».

Les sites africains classés patrimoine mondial de l’UNESCO

L’Afrique regorge de plusieurs sites culturels et naturels classés patrimoine mondial de l’UNESCO, dont certains sont répertoriés par APA.Algérie

La casbah d’Alger : Elle correspond à la vieille ville ou Médina d’Alger, capitale de l’Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 1992. Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, dans la wilaya d’Alger.

Afrique du Sud

-Robben Island, une ile à l’histoire tourmentée : Historiquement, Robben Island est l’île où furent emprisonnés des centaines de combattants, et plus particulièrement contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, au siècle dernier. Ce site est classé patrimoine mondiale par l’UNESCO depuis sa fermeture en 1996.

-La zone humide d’iSimangaliso qui est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à son écosystème unique en Afrique du sud.

Capo-Verde

Cidade Velha (vieille ville  en portugais), ou tout simplement Sidadi en créole du Capo-Verde : Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009.

Egypte

Pour sa part, l’Égypte a ratifié la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel en  1974. Les premiers sites protégés sont inscrits en 1979. En 2013, l’Égypte comptait sept sites inscrits au patrimoine mondial, six culturels et un naturel. Le pays a également soumis trente-trois sites à la liste indicative, vingt-trois culturels, sept naturels et trois mixtes.

-Abou Mena ou Abu Mena : C’est une ancienne ville d’Égypte. Le monastère chrétien d’Abu Mena. Les ruines ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial par le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Cependant, les travaux agricoles récents dans le secteur de ce site archéologique ont provoqué une élévation significative des niveaux des nappes phréatiques conduisant à la déstabilisation ou à l’effondrement d’un certain nombre de bâtiments. En 2001, le site a été ajouté à la liste du patrimoine mondial en péril.

-Le Caire historique : Dans l’agglomération moderne du Caire, se trouve l’une des plus anciennes villes islamiques du monde, avec ses prestigieuses mosquées, ses medersa, ses hammams et ses fontaines. Fondé au Xe siècle, Le Caire islamique est devenu le nouveau centre du monde islamique et il a atteint son âge d’or au XIVe siècle.

-Memphis et sa nécropole (les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour) : Autour de la capitale de l’Ancien Empire égyptien, subsistent d’extraordinaires ensembles funéraires avec leurs tombes rupestres, leurs mastabas finement décorés, leurs temples et leurs pyramides. Le site était considéré dans l’Antiquité comme l’une des Sept Merveilles du monde.

-Monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae : Cette zone archéologique est jalonnée de monuments admirables, comme les temples de Ramsès II à Abou Simbel et le sanctuaire d’Isis à Philae qui ont été sauvés lors de la construction du haut barrage d’Assouan grâce à une campagne internationale lancée par l’UNESCO en 1960 et qui s’est poursuivie jusqu’en 1980.

-Thèbes antique et sa nécropole : Capitale de l’Égypte au Moyen et au Nouvel Empire, Thèbes était la ville du dieu Amon.

-Zone Sainte-Catherine : Le monastère, fondé au VIe siècle, est le plus ancien monastère chrétien ayant conservé sa fonction initiale.

-Wadi al-Hitan, la Vallée des baleines : Dans le désert occidental de l’Égypte, il y a des restes fossiles inestimables du plus ancien, et maintenant éteint, ordre des baleines  archaeoceti.

Ethiopie

Harar, parfois appelée Harar Jugol désignant les murailles, est une ville située à l’est de l’Éthiopie. Elle est parfois qualifiée de quatrième ville sainte de l’islam. Depuis 2006, elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Kenya

Lamu est le chef-lieu du comté de Lamu. Bâtie au XIIe siècle, cette ville dispose d’un centre culturel important dans la culture swahilie et qui constitue une lieu de pèlerinage pour beaucoup de musulmans de la côte est-africaine. Les 16 hectares de la vieille ville figurent, depuis 2001, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Libye

Ghadamès  est une ville et une oasis du désert en Libye.  L’ancienne ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Elle est également connue sous le nom de « Perle du désert ».

Madagascar

La Réserve Naturelle Intégrale des Tsingy de Bemaraha, est un site naturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.

Mali

Djenné est une ville et une commune du Mali, chef-lieu du cercle de Djenné. Son nom signifie « génie des eaux » en langue bozo.

Maroc

-Aït-ben-Haddou est un ksar (Ighrem, en berbère) du Maroc inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Situé dans la province de Ouarzazate, il fait partie de la commune d’Aït Zineb.

-Essaouira est une ville portuaire et une commune du Maroc, chef-lieu de la province d’Essaouira, dans la région de Marrakech-Safi. Sa Médina est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001.

-Fès ou Fez est une ville du Maroc septentrional. Fès s’étend sur trois secteurs : la ville ancienne (Médina), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’enceinte royale et les quartiers nouveaux établis par les Français, et qui s’étendent de nos jours dans la plaine environnante.

-Marrakech, est une ville située dans le centre du Maroc, aux pieds des montagnes de l’Atlas. Marrakech est surnommée « la ville rouge » ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et ses maisons.

-Meknès  est une ville du nord du Maroc fondée en 711 par la tribu amazighe des Meknassas qui lui a donné son nom. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne d’Ismaïl ben Chérif (1672-1727). La ville historique de Meknès est placée sous la protection de l’UNESCO depuis 1996.

-Tétouan est une ville du Maroc, située dans le nord du pays, dans le Rif occidental, aussi appelée pays Jbala. Près de Tétouan, on trouve plusieurs villes côtières très touristiques comme M’diq et Martil, ainsi que des villages de vacances comme Marina Smir et Cabo Negro.

Mauritanie

Les anciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata en Mauritanie ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996. Ces cités florissantes devinrent des foyers de la culture saharienne. Chinguetti est ainsi devenue la 7e ville sainte de l’islam sous le nom de « ville des bibliothèques ».

Namibie

Le site de Twyfelfontein inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 2007 Twyfelfontein est un site majeur de la culture San. Il regroupe un peu plus de 2000 pétroglyphes. Les plus anciens ont 6500 ans. D’après les recherches, le site servait à des rites chamaniques.

Sénégal

-L’Île de Gorée est devenue le symbole de la traite négrière, un lieu de mémoire, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978.

-Saint-Louis (Ndar en wolof), souvent appelée « Saint-Louis-du-Sénégal », est l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes, comme en témoigne son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’était une des quatre communes (Quatre Vieilles) historiques du Sénégal à statut de département français pendant la colonisation.

Tanzanie

L’archipel Zanzibar est la ville de Tanzanie la plus importante. La vieille ville historique se nomme « Mji Mkongwe », plus connue sous son nom anglais Stone Town, la «ville de pierre », parce que ses maisons sont bâties en pierre de corail. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Tunisie

-Kairouan est une ville du centre de la Tunisie. Elle est souvent désignée comme la quatrième ville sainte (ou sacrée) de l’islam et la première ville sainte du Maghreb. Kairouan est inscrite depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

-Sousse est une ville portuaire de l’est de la Tunisie. Capitale du Sahel tunisien, elle est parfois surnommée la « perle du Sahel ». La Médina de Sousse est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

-Tunis est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Son cœur historique est la Médina, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Zambie et Zimbabwe

Les chutes Victoria figurent sans aucun doute au palmarès des chutes les plus impressionnantes du monde. Elles sont à  cheval sur deux pays, la Zambie et le Zimbabwe.

Egypte : Ouverture de la 51ème édition du Salon international du livre du Caire

La 51è édition du Salon international du Livre du Caire s’est ouverte, jeudi, avec la participation de 900 éditeurs représentant 38 pays.Par Mohamed Fayed

Au programme de cet évènement annuel, figurent des séminaires, des rencontres intellectuelles et littéraires, des forums culturels et des tables rondes, des conférences-débats ainsi que des séances de signature d’œuvres littéraires.

Selon les organisateurs, cette 51è édition sera marquée par le lancement de deux prix pour récompenser les études africaines ainsi que le meilleur stand du salon.

Dans le cadre de l’échange entre le Salon international du livre du Caire et le Salon de l’édition et du livre de Casablanca, une dizaine de maisons d’édition marocaines prennent part à cette manifestation culturelle qui se poursuivra jusqu’au 4 février dans la capitale égyptienne.

Lors d’une conférence de presse tenue récemment au Caire, la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem, avait mis en avant l’importance de cet événement culturel, qui selon elle, offre l’occasion de s’ouvrir sur de nouvelles cultures, ajoutant que son département a diversifié la programmation de cette édition à travers la programmation d’une série d’activités culturelles.

Lancé en 1969, le Salon international du livre du Caire figure parmi les grands salons au Moyen orient avec un nombre de visiteurs estimé à près de 2 millions de personnes.

Rabat : Présentation en avant-première de l’ouvrage « les douanes aux frontières du numérique » de El Arbi Belbachir

Une cérémonie de présentation en avant-première de l’ouvrage « les douanes aux frontières du numérique » de El Arbi Belbachir, s’est déroulée, mardi à la villa des Arts à Rabat, en présence d’un parterre de personnalités des sphères politique, économique, judiciaire et administrative outre des universitaires, des experts et des journalistes.La présentation de cet ouvrage, premier d’une série de trois écrits, coincide avec la célébration de la Journée mondiale des Douanes et la commémoration du centenaire des douanes au Maroc (1918-2019).

Ce livre, qui questionne les multiples dimensions du métier, de la technologie et du droit appliqués à l’action des douanes au Maroc, en Afrique et à l’international, est l’œuvre de M. El Arbi Belbachir, ancien haut fonctionnaire des douanes et enseignant.

L’auteur cet ouvrage de référence est un fin connaisseur du secteur de la douane disposant d’une carrière de plus de quatre décennies au sein de l’administration des douanes marocaine.

Nommé successivement directeur régional du Centre puis de l’Oriental après avoir dirigé plusieurs unités d’intervention opérationnelles, il achèvera sa carrière en tant que conseiller du DG de cette même administration.

Fruit d’une réflexion portée par une expérience de près de 40 ans, l’ouvrage laisse entrevoir les possibles solutions à une difficile équation : celle de concilier l’impératif de fluidité d’une frontière avec l’exigence de régulation et de sécurisation des échanges, extraordinairement plus croissants. Une réalité complexe qui appelle une adaptation pour relever ce défi numérique.

« Vous l’avez vue, cette accélération numérique bouscule les hommes, les systèmes, les usages et les métiers. Les douanes dans le monde le constatent. C’est un tournant majeur pour cette administration. », a d’emblée souligné El Arbi Belbachir dans sa présentation.

Il a ensuite mis en évidence le fait que « cette révolution numérique a véritablement déplacé les frontières – désormais non seulement physiques mais de plus en plus virtuelles -, porte en elle des progrès en matière de facilitation des opérations douanières, tout comme elle crée de nouvelles menaces telle que la cyber fraude ».

Les débats ont ainsi abordé les problématiques de prévention et de lutte contre la cyber-criminalité transfrontalière, véhiculée aujourd’hui par les nouveaux réseaux et technologies numériques.

L’opportunité a été également saisie pour analyser les possibles domaines d’utilisation de l’intelligence artificielle, de la Blockchain ou encore de la reconnaissance d’image pour apporter une aide à la décision.

L’auteur a ainsi salué les avancées réalisées par les douanes marocaines en matière de dématérialisation et de digitalisation des procédures, d’utilisation des solutions technologies pour préserver la fluidité du passage aux en même que de contrôler efficacement les mouvements transfrontaliers de personnes et de marchandises.

Pour rappel, la sortie de l’ouvrage dans les librairies marocaines est prévue fin février. Sa parution à l’étranger se fera courant premier semestre 2020.

Décès de Allah Thérèse: Ouattara et Bédié étreints d’une « grande tristesse »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, ont exprimé tous deux, lundi, une «grande tristesse » suite au décès de l’artiste tradi-moderne ivoirienne, Allah Thérèse, survenu dans la nuit de dimanche à lundi à l’Hôpital général de Djekanou, dans le Centre du pays.« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de notre chère Allah Thérèse, icône de la musique traditionnelle ivoirienne. La Côte d’Ivoire vient de perdre une grande dame, une artiste admirée de tous, qui aura marqué de nombreuses générations d’Ivoiriens dont le président Félix Houphouët-Boigny », écrit M. Alassane Ouattara sur sa page Facebook.

Le chef de l’Etat ivoirien, a depuis Londres, où il prend part au Sommet Royaume-Uni – Afrique sur l’investissement, présenté ses « sincères condoléances à sa famille et à ses proches, ainsi qu’à toute la Nation ivoirienne », souhaitant « que son âme repose en paix ». 

Pour sa part, M. Henri Konan Bédié, a depuis Daoukro, dans l’Est de la Côte d’Ivoire, exprimé sa douleur face à ce départ « inattendu de l’artiste émérite Allah Thérèse, survenu à l’hôpital général de Djekanou », dans un message de condoléances.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris hier, très tard, dans la nuit du dimanche 19 janvier à ce lundi 20 janvier » ce décès, indique la note signée de M. Henri Konan Bédié depuis Daoukro, dans l’Est ivoirien.

M. Bédié, ancien chef de l’Etat ivoirien, affirme retenir d’elle qu’elle a « procuré, durant plus d’un demi-siècle, beaucoup de bonheur et de joie à travers ses nombreuses chansons, magnifiant la paix et l’indépendance, dont certaines étaient dédiées à la gloire et à l’honneur de Félix Houphouët-Boigny, artisan infatigable de la recherche de la paix et de progrès social pour la Côte d’Ivoire ».

En ces instants de souvenirs de ses œuvres et de douleur que vit la nation ivoirienne dans toutes ses composantes, l’ancien chef de l’Etat adressé à son nom et à celui de son parti ses « sincères condoléances » à sa famille biologique, au monde de la culture de la Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien. 

Native de Gbofia, un village de la sous-préfecture de Toumodi (Centre) Allah Thérèse a  formé un duo musical avec l’accordéoniste feu N’Goran la Loi, son mari originaire de Konankokorekro, un village situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Toumodi.

N’Goran la Loi est décédé le 20 mai 2018 à Konankokorékro. Lui et sa compagne se sont rencontrés dans les années 1950, une dizaine d’année avant l’indépendance, et ont totalisé six albums dans leur répertoire discographique et dont le dernier « Doumi » a été réalisé en 2005.

Depuis 1956, date de leur première œuvre « Ahoumo N’Seli », Allah Thérèse et son mari N’goran la Loi se produisaient ensemble, l’une chantant et l’autre l’accompagnant à l’accordéon. L’artiste tradi-moderne ivoirienne était septuagénaire.

Son décès est survenu, selon des proches, à l’hôpital de djèkanou où elle a été admise à la suite d’un malaise. La diva de la musique tradi-moderne était pourtant attendue le 08 février prochain à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien, pour un concert dédicace de son dernier album, «Bégnan Sou Moayé».

Décès de l’artiste tradi-moderne ivoirienne Allah Thérèse

L’artiste chanteuse tradi-moderne ivoirienne Allah Thérèse est décédée dans la nuit de dimanche à lundi dans un hôpital du centre du pays, a appris APA de sources proches de sa famille.Selon ces sources, Allah Thérèse est décédée à l’hôpital général de Djékanou, dans le centre de la Côte d’Ivoire où elle avait été admise un peu plus tôt dans la matinée à la suite d’un malaise. La diva de la musique tradi-moderne était pourtant attendue le 08 février prochain à Bouaké pour un concert dédicace de son dernier album, «Bégnan Sou Moayé».

Originaire du village de Gbofia dans la sous-préfecture de Toumodi (Centre de la Côte d’Ivoire) Allah Thérèse, chanteuse traditionnelle a  formé un duo musical avec l’accordéoniste N’Goran la Loi, son mari originaire de Konankokorekro, un village situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Toumodi.  N’Goran la Loi est décédé le 20 mai 2018 à Konankokorékro.

Allah Thérèse et N’Goran la Loi  qui se sont rencontrés dans les années 1950 ont totalisé six albums dont le dernier « Doumi » a été réalisé en 2005.

Depuis 1956, date de leur première œuvre « Ahoumo N’Seli », Allah Thérèse et son mari N’goran la Loi se produisaient ensemble, l’une chantant et l’autre l’accompagnant à l’accordéon.

Allah Thérèse, reconnue toujours par la même coiffure appelée « Akôrou Koffié », qui signifie en Baoulé, sa langue maternelle, « la femme de l’araignée », a reçu la distinction de Chevalier de l’Ordre du Mérite ivoirien le 24 mai 2012 et depuis 2014, elle bénéficiait d’une pension mensuelle de la part de l’Etat ivoirien qui lui a également offert un logement.

Maroc : Présentation mardi prochain du livre « Les douanes aux frontières du numérique » de El Arbi Belbachir

L’ouvrage « Les douanes aux frontières du numérique » de son auteur El Arbi Belbachir sera présenté, mardi prochain, à la villa des Arts de Rabat, en présence d’un parterre de personnalités du monde de la douane, des finances et des médias, outre des universitaires et des experts du secteur douanier.L’auteur cet ouvrage de référence est un fin connaisseur du secteur de la douane disposant d’une carrière de plus de quatre décennies au sein de l’administration des douanes marocaine.

Nommé successivement directeur régional du Centre puis de l’Oriental après avoir dirigé plusieurs unités d’intervention opérationnelles, il achèvera sa carrière en tant que conseiller du DG de cette même administration.

Fruit d’une réflexion portée par une expérience de près de 40 ans, l’ouvrage laisse entrevoir les possibles solutions à une difficile équation : celle de concilier l’impératif de fluidité d’une frontière avec l’exigence de régulation et de sécurisation des échanges, extraordinairement plus croissants. Une réalité complexe qui appelle une adaptation pour relever ce défi numérique.

En 1918, le douanier scrutait la ligne d’horizon pour apercevoir la fumée qui se dégageait des navires qui arrivaient sur le port. Il avait, dès lors, plusieurs jours pour contrôler les déchargements et vérifier les déclarations. Et l’importateur avait quasiment tout un trimestre pour s’acquitter des droits et enlever sa marchandise.

Un siècle après, dans un espace monde globalisé, les mouvements trans-frontaliers de personnes, de biens et de capitaux sont devenus exponentiels. Cela a modifié l’échelle du temps pour le douanier qui, aujourd’hui, ne peut désormais plus opérer de la même manière.

Avec des milliers de positions tarifaires et des millions de tonnes de marchandises qui déferlent par voie maritime, terrestre et aérienne, le douanier dispose de quelques minutes pour agir, la plupart du temps derrière un écran. Les manières de réfléchir et d’agir s’en trouvent alors totalement bouleversées, lit-on dans la présentation du livre.