Gabon : commande de 20 véhicules cliniques pour les soins dans les villages

Le gouvernement gabonais a commandé vingt véhicules cliniques dont quatre ont déjà été livrés afin d’améliorer l’offre de soins dans les villages du pays, indique le communiqué final du conseil des ministres dont APA a obtenu copie dimanche.Ce projet rendre dans le cadre des mesures d’urgence annoncées par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, souligne le communiqué qui fait état d’autres mesures d’urgence comme la gratuité des soins d’accouchement.

Démarrée depuis mars dernier, celle-ci a permis la prise en charge par le gouvernement de quatorze mille accouchements de femmes ayant 18 ans et plus.

Outre l’accouchement par voie basse et par césarienne, la gratuité des soins concerne les frais liés à l’hospitalisation, à la garde en observation, les soins post-partum de la mère, les soins néonataux, les médicaments et le transport médicalisé.

Législatives gabonaises : la liste électorale actualisée sera disponible le 15 août (ministre)

La liste électorale révisée sera disponible le 15 août prochain en vue des élections législatives prévues avant la fin de cette année, a annoncé le ministre gabonais de l’Intérieur.Lambert Noël Matha s’exprimait samedi à Libreville, au lendemain d’une réunion consultative avec la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mbourantsuo. Destinée à faire le point sur les préparatifs de ce scrutin, la réunion a regroupé toutes les administrations concernées par l’organisation des élections au Gabon.

Lambert-Noël Matha a assuré que la liste électorale issue de l’opération de révision de la liste électorale ayant eu lieu du 15 au 29 juin dernier serait transmise au Centre gabonais des élections (CGE) dans les délais requis. Le CGE est l’institution habilitée à annoncer la date de l’organisation des élections.

Lors du dernier scrutin présidentiel de 2016, le collège électoral était de 628 124 électeurs pour une population estimée à 1 850 000 d’habitants.

Pour une histoire d’argent, des Maliens séquestrent leur ambassadeur à Libreville

Près d’une cinquantaine de Maliens ont momentanément pris en otage, samedi, leur ambassadeur et le matériel électoral, réclamant d’être payés après avoir passé une quarantaine de jours à distribuer des cartes d’électeurs à leurs 27 000 compatriotes inscrits sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle de ce dimanche.Au terme de leur mission, ils ont reçu chacun 30 000 FCFA, une enveloppe jugée insuffisante, d’où leur colère qu’ils ont exprimée en prenant otage leur ambassadeur récemment accrédité au Gabon et qui n’a pas encore présenté ses lettres de créances autorités gabonaises et en confisquant le matériel électoral prévu pour le vote de ce dimanche.

Face à la gravité de la situation, les autorités diplomatiques maliennes ont sollicité la présence d’unité de police anti-émeute qui a réussi à calmer ces Maliens en colère.

Le Gabon est le pays d’Afrique centrale qui compte le plus de ressortissants maliens.

Le président sortant Ibrahim Boubacar Keita était jeudi dernier à Libreville où il a tenu un grand meeting devant plus de 8.000 Maliens, selon les organisateurs.

Ali Bongo en Afrique du Sud pour 10e sommet des BRICS

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba est attendu ce jeudi en Afrique du Sud où, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), il s’adressera au nom de ses pairs de l’organisation sous-régionale au 10ème sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui s’ouvre vendredi.Lors de cette rencontre prévue à Johannesburg et placée sous le thème : « Les BRICS en Afrique : collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans la 4e révolution industrielle », Ali Bongo Ondimba fera un exposé sur les opportunités d’investissement qu’offrent les pays de la CEEAC et plaidera pour un partenariat entre cette dernière et les BRICS.

Regroupement de pays émergents qui représentent 26 % de la superficie de la planète, 42 % de sa population et 28 % du PIB mondial, les BRICS attendant pour leur 10-ème sommet la participation des présidents russe, Vladimir Poutine, chinois, Xi Jinping, brésilien, Michel Temer, du Premier ministre indien Narendra Modi et de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement du continent.

Baisse de plus de 10% de la production pétrolière au Gabon

La production pétrolière a enregistré une baisse de 10,7% pour s’établir à 2,4 millions de tonnes, soit 17,41 millions de baril à fin mars dernier, selon une publication du ministère gabonais de l’Economie dont APA a reçu copie.Le gouvernement explique cette baisse par le déclin naturel des champs mature, le maintien des quotas de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les arrêts pour travaux de maintenance des puits de pétrole sont à l’origine de la baisse de la production.

Toutefois, les exportations ont progressé de 3,2% à 2,39 millions de tonnes métriques.», assure le ministère de l’Economie dans sa note de conjoncture. Les principales destinations du brut gabonais restent l’Asie et le Pacifique, à hauteur de 82%.

S’agissant des cours, au cours du premier trimestre, on note que le prix du Brent a enregistré une forte progression de 24,1%, s’établissant à 66,76 dollars le baril.

Dans ce contexte, le prix moyen du panier des bruts gabonais s’est apprécié de 27,8% par rapport à 2017, pour se situer à 65,51 dollars le baril.

Pour ce qui est des recettes, elles sont en baisse de 24,7% en glissement annuel. Elles se situent à 95 milliards FCFA au 31 mars 2018 contre 126,2 milliards FCFA en 2017.

La baisse de la production pétrolière conjuguée à la dépréciation du taux de change du dollar par rapport au franc CFA qui a clôturé à 533 FCFA en fin mars, malgré l’accroissement des cours du baril du pétrole sur les marchés internationaux, expliquent ce repli des recettes.

Sur une prévision annuelle révisée à 698,3 milliards FCFA, 13,6% des recettes pétrolières ont été collectées au premier trimestre, indique le document.

Léger remaniement du gouvernement gabonais

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a remanié, lundi, par décret le gouvernement essentiellement marqué par des permutations de quatre portefeuilles.Le ministre du Travail, Arnaud Engandja Alandji occupe désormais le ministère de l’Egalité de chance, cédant son fauteuil à Julien Nkoghé Bekalé, précédemment ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat.

Le ministère des Petites et moyennes entreprises échoit à Carmen Ndaot. Estelle Ondo quant à elle quitte le portefeuille de l’Egalité des chances pour l’Industrie et l’entrepreneuriat.

Mise en place en mai dernier, ce gouvernement toujours dirigé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet compte 40 ministres dont 11 ministres d’Etat, 17 ministres et 12 ministres délégués.

CAN U20 : le Gabon éliminé par le Burkina Faso

Les Panthères du Gabon (U20) ont été battus, samedi à Libreville, par les Etalons du Burkina Faso (0-1), sortant ainsi de la compétition dont la phase finale prévue en janvier 2019 à Niamey (Niger).L’unique de la partie a été inscrit par l’attaquant burkinabé, Tapsoba Fessal à la 64e. La semaine dernière lors du match aller à Ouagadougou, les gabonais n’avaient pas fait le poids face aux Etalons qui s’étaient imposés (0-3).

La connectivité internationale du Gabon passe de 800 à 6400 gigas (officiel)

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a révélé, jeudi, que la connectivité internationale du Gabon est passée de 800 gigas à 6400 gigas en l’espace de trois ans.Cette prouesse, explique l’Aninf dans un communiqué, est la résultante de la mise en œuvre de la convergence technologique (télécommunication et informatique) au service de l’économie, la société et des populations.

Cette performance a été également rendue possible grâce à la migration des équipements et des infrastructures, autrefois connectés au câble sous-marin SAT3, pour s’arrimer au câble ACE (Africa Coast to Europe). « Ce qui a rendu plus fluides nos communications internationales», précise le communiqué.

Le raccordement au câble sous-marin ACE a, selon l’ANINF, permis de combler le manque d’infrastructures haut débit et de réduire les coûts excessivement élevés d’accès à Internet.

Il a également permis aux opérateurs des télécommunications, de télévision et de radio, aux prestataires de services notamment les fournisseurs d’accès Internet, les opérateurs de téléphonie mobile (…) de disposer d’un accès à Internet libre et équitable, de développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée et de réduire la facture et la fracture numérique.

La crise en RCA au menu d’un entretien entre la CEEAC et la MINUSCA

Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi s’est entretenu, mercredi à Libreville, avec une délégation de l’équipe d’évaluation stratégique indépendante de la Mission des nations unies en République centrafricaine (MINUSCA), conduite par Juan Gabriel Valdes sur crise politico-militaire qui secoue ce pays d’Afrique centrale.Les deux personnalités ont évoqué les moyens susceptibles de sortir la Centrafrique de cette crise qui entrave son développement.

La CEEAC s’emploie depuis plusieurs années pour aider ce pays a retrouvé la stabilité, en organisant plusieurs ateliers sur le maintien de la paix.

Des licenciés de l’agence gabonaise de presse en sit-in

Les agents « déflatés » de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ont observé un sit-in, mercredi devant le ministère de la Communication pour réclamer le paiement de leurs droits après leur licenciement en décembre 2017pour des raisons économiques.« Nous avons résolu de poser cet acte face au mutisme du ministère de la Communication, tutelle de l’AGP notre ex employeur pour régler ce différend. Cela fait sept mois que nous attendons que nos droits soient payés, la situation devient intenable pour nous et nos familles », a déploré le président du collectif des déflatés, Aristide Engo.

Selon lui, ce sit-in est une manière d’interpeller les plus hautes autorités du pays afin qu’elles prennent la mesure de la souffrance dont sont voués ces pères et mères de familles qui ne demandent qu’à entrer dans leurs droits.

L’agence de presse nationale qui emploie près d’une centaine de personnes et confrontée à des problèmes de trésorerie, a décidé de se séparer de cinquante de ses employés régis par des contrats de droit privé.

Créée en 1961, l’AGP peine à s’imposer sur le paysage médiatique du pays, en dépit de plusieurs tentatives de relance orchestrées par le gouvernement, indique-t-on.

Le Gabon va doubler la taxe sur les transferts d’argent

Le gouvernement gabonais compte doubler la taxe sur le transfert d’argent vers l’étranger afin de renflouer les caisses de l’Etat en sérieuse difficulté de liquidités, a-ton appris auprès du ministère du Budget et des Comptes publics.La taxe instituée en janvier 2009 au taux de 1,5%, s’applique aux opérations de transfert à distance effectuées au Gabon à destination de l’étranger, et réalisées par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, télégraphique, par télex ou télécopie.

Selon le ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, l’augmentation de son taux permettra, outre de continuer de financer les activités de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), mais également de contribuer à l’élargissement de l’assiette fiscale.

Pour l’instant, ajoute le ministre du Budget et des Comptes publics, l’on penche pour un taux de 3%. Si ce taux venait à être adopté définitivement par les autorités, la taxe passerait ainsi du simple au double, 10 ans après sa première mise en vigueur.

Si les chiffres sur les transactions relatives au transfert d’argent du Gabon vers d’autres destinations ne sont pas communiqués, reste que le pays abrite une forte communauté étrangère qui réalise des envois de fonds vers les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.

Le secteur du transfert de fonds est en pleine expansion au Gabon avec la présence sur le marché de près d’une dizaine d’opérateurs.

Réduction des salaires au Gabon : les syndicats promettent la riposte

La Dynamique unitaire des principales centrales syndicales de l’administration publique a menacé de riposter, mercredi soir à Libreville, contre la décision du gouvernement de mettre à exécution la réduction des salaires des fonctionnaires, dont ceux qui excèdent 650 000 FCFA.« Si tu tentes tu, nous trouveras sur ton chemin », a averti le leader de Dynamique unitaire, l’universitaire Jean Rémy Yama devant environ deux mille personnes venues écouter le message délivré par ce syndicat.

Pour lui, le gouvernement n’est encore qu’au stade des annonces, mais si le 25 juillet prochain, date de la paie des fonctionnaires, les salaires ont été amputés, ils descendront dans la rue pour chasser ce pouvoir qu’il qualifie de « tortionnaire ».

Face à la crise financière que traverse le pays, le gouvernement a annoncé une batterie de mesures, allant de la réduction des salaires à la réduction des charges salariales dans plusieurs institutions du pays.

La présidence de la République a réduit de près de 40% de son personnel. Une mesure également similaire touche la Primature et les cabinets des ministres.

Mardi dernier, la coalition pour la nouvelle République (les partis proches) de l’opposant Jean Ping a dénoncé ces mesures qu’ils ont qualifiées d’iniques pour des fonctionnaires déjà asphyxiés par le coût de vie élevé dans le pays.

Depuis la crise postélectorale née de la contestation de l’élection présidentielle de 2016, c’est la première fois que l’opposition et la société civile montent véritablement en créneau pour fustiger les décisions du régime en place à Libreville.

Ouverture à Abidjan d’un forum sur l’entrepreneuriat féminin en présence de Sheikha Hissah, princesse du Koweït

La première édition du Forum international des femmes entreprenantes dynamiques (FIED 2018), s’est ouverte vendredi à Abidjan en présence de Sheikha Hissah Saad Al-Sabah, princesse du Koweït, une grande figure de la promotion de l’entrepreneuriat féminin dans le monde arabe.Son Altesse Sheikha Al-Sabah, princesse du Koweït, est l’invitée spéciale de ce forum qui se déroule les 6 et 7 juillet 2018. A cette rencontre, sont attendus plus de 2 000 participants de 80 pays dont le Ghana, le Burkina Faso. En plus du monde arabe, l’honneur est fait à trois pays africains le Maroc, la Tunisie et le Gabon.

« Nous voulons construire un pont entre les femmes arabes et les femmes africaines », a dit la princesse Sheikha Hissah Saad Al-Sabah, dans un discours, avant d’ajouter : « je vous promets d’aider les femmes africaines ».

La ministre ivoirienne de la Famille, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné, représentant la Première dame de Côte d’Ivoire, a salué la présence de la princesse Sheikha Hissah à cette cérémonie d’envergure internationale, tout en la remerciant pour le pont qu’elle établit entre les femmes africaines et arabes.  

Elle l’a particulièrement félicité pour son engagement à l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire. Ce qui devrait permettre à la gente féminine de prendre une part active au développement et à l’émergence du pays. 

Plusieurs femmes d’affaires du monde arabe prennent part à ce forum en vue d’explorer le marché ivoirien, parmi lesquelles l’on enregistre la vice-présidente du Groupe Business Women, spécialisé dans la microfinance et l’agro-industrie. L’on note également la présence d’investisseurs européens et africains. 

Ce forum est dédié aux femmes entrepreneures et celles qui se distinguent par leur leadership. L’édition 2018 dénommée FIED 2018, se déroule autour du thème « La femme incubateur de développement ». Elle est couplée avec  la  4è édition des Prix des entreprenantes dynamiques (Prix ED).

Le forum est meublé par des conférences,  des panels, des signatures de partenariats, des rencontres B to B, des expositions et un dîner de gala de distinction. La 4ème édition du PRIX ED est un temps fort du forum.

Le FIED qui a en outre enregistré la participation de Mme Kofi Annan, a pour objectif de promouvoir les femmes dont le parcours familial, professionnel et communautaire constitue un modèle de réussite, et qui prennent des initiatives dans les « environnements hostiles » en termes de business. 

Il vise également à créer un réseau de «Femmes entreprenantes et dynamiques » en Afrique et dans le monde, à « accompagner les femmes encore hésitantes à se décomplexer, à relever les défis », et amener les pouvoirs publics à prendre en compte les femmes dans les projets de développement.

Le Forum international des femmes entreprenantes dynamiques (FIED) est une initiative de la plateforme Femmes entreprenantes et dynamiques présidée par l’Ivoirienne Djélika Yéo, Commissaire générale de cet événement. Il s’agit de la première édition d’un rendez-vous qui se veut annuel.  

Gabon : 140 milliards d’économie avec les mesures d’austérité (ministre)

Le ministre gabonais du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault a affirmé que la mise en œuvre des mesures d’austérités annoncées devrait permettre de réaliser une économie d’environ 140 milliards de f c fa sur l’exercice budgétaire 2018.Selon lui, ces mesures de redressement des finances publiques sont le résultat de la réduction des effectifs de la présidence de la République, de la taille du gouvernement d’au moins 25%, de la baisse des effectifs des cabinets ministériels qui passeront de 24 personnes à 16 personnes entraînant une réduction des effectifs équivalent à 336 personnes dans ces cabinets, ainsi que de la suppression des postes de 2ème adjoint dans toute l’administration (secrétaire général adjoint 2, directeur de cabinet adjoint 2 et directeur général adjoint 2).

M. Otandault a poursuivi en indiquant que le gouvernement est allé plus loin en prenant des mesures audacieuses, notamment la décote sur les hauts salaires de la fonction publique, la radiation des agents en abandon de poste ou de maladie longue durée.

Pour lui, toutes les niches pouvant apporter une économie substantielle au budget de l’Etat ne seront pas épargnées.

« La suppression des présalaires pour les administrations financières, soit 850 personnes concernées, dénonciation des contrats pour les agents contractuels âgés de plus de 60 ans, la mise en œuvre d’un plan de départ volontaire de la fonction publique, assortie de mesures d’accompagnement et la réalisation d’un audit du fichier de la solde de la fonction publique », a ajouté le ministre du Budget, très enthousiaste en égrenant ces chapelets de décisions.

Certains syndicats ont déjà annoncé qu’ils ne se plieront pas à ces mesures qu’ils qualifient d’unilatérales.

« Nous n’acceptons pas de payer la note, alors que ce sont eux qui ont amené le pays au bord de la banqueroute », a réfuté Patrick Mombo, membre influent de la centrale syndicale Dynamique unitaire.

Gabon : le PM va s’expliquer sur le pourquoi des mesures d’austérité

Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, rencontre ce jeudi, les représentants des chancelleries occidentales accrédités au Gabon pour leur expliquer les mesures d’austérité prises par le Gabon afin de juguler la crise financière que traverse le pays, suite à l’effondrement des prix des matières premières sur le marché international.Lors de ce « grand oral » prévu à la primature, M Ngondet s’appesantira notamment sur les raisons de l’application des mesures draconiennes prises récemment dans l’optique de remettre l’économie nationale sur les rails.

A ce propos, le président Bongo a donné le ton, la semaine dernière, en réduisant de 40% les effectifs des agents exerçant à la présidence de la République. La même mesure a été prise à la primature et dans les ministères.

Interdiction a également été faite de procéder à des recrutements au sein de la fonction publique pendant trois ans, d’acheter des véhicules de 30 millions de FCFA et pour les hauts cadres (sauf les ministres) de voyages en première classe.

La fonction publique gabonaise est considérée comme la plus pléthorique des quinze Etats de la zone franc. Pour une population de 1,8 million d’habitants, le pays compte plus de 100 000 fonctionnaires, soit un radio de 55 fonctionnaires pour 1000 habitants.

Gabon : la directrice régionale de l’OMS-Afrique offre du matériel médical

La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Rebecca, Matshidiso Moeti a remis, mercredi à Libreville, au ministre gabonais de la Santé, Me Denise Mekam’ne, un important lot d’équipements composé de matériel médical, informatique, mobilier de bureau et 1600 kits pour lutter contre la fièvre hémorragique Ebola.En séjour de quarante-huit heures au Gabon, le Dr, Matshidiso Moeti aura un entretien avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, la présidente du Sénat, ainsi qu’avec le personnel des organisations onusiennes présent à Libreville.

L’agenda de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique prévoit aussi une visite au centre de santé de Nzeng Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville où est concentré près du tiers de la population de la capitale gabonaise.

Dans cet établissement sanitaire, elle va constater l’effectivité de la gratuité des accouchements dans les établissements sanitaires publics, décidée en janvier dernier par le chef de l’Etat gabonais.

Jeudi prochain, le Dr Matshidiso Moeti fera une importante communication lors du forum national sur les maladies non transmissibles en plein essor dans les pays africains.

C’est la deuxième visite du genre pour la patronne de du bureau régional de l’OMS Afrique au Gabon. La première avait eu lieu du 10 au 13 février 2013.

Plus de 23. 000 candidats passent le baccalauréat au Gabon

Au total, 23. 339 candidats ont débuté, mercredi, les épreuves écrites de la session 2018 du baccalauréat sur toute l’étendue du territoire national gabonais.Le nombre des candidats au bac a légèrement augmenté cette année par rapport à l’année dernière où ils étaient 21.693 candidats.

Les futurs bacheliers ont commencé la première journée avec les épreuves de philosophie et de français. Ils poursuivront jeudi et vendredi avec d’autres matières, dont les mathématiques, la physique, les sciences de la vie et de la terre (Svt).

Toutes les dispositions ont été prises par des instances compétentes pour endiguer la fraude, selon le ministère de l’Education nationale. La délibération des résultats est entendue dans moins de deux semaines.

Depuis plusieurs décennies, le nombre d’amis au bac n’excède pas les 40% au Gabon

L’obtention de ce diplôme reste très convoitée parce qu’il ouvre la porte à l’enseignement supérieur (universités et grandes écoles).

Au lendemain des états généraux de l’enseignement de 2011, le gouvernement a levé le verrou de l’âge pour obtenir la bourse après l’obtention du baccalauréat. Avant, ne pouvait prétendre à la bourse que les élèves ayant obtenu une moyenne de 10/20 et être âgé de moins de 22 ans.

Gabon : 40% du personnel de la présidence remis à son lieu d’origine (officiel)

Quatante pour cent du personnel employé par la présidence de la République gabonaise a été remis à la disposition de son administration d’origine, annonce le communiqué du conseil des ministres, expliquant que cette mesure entre dans le cadre de la poursuite de la réduction du train de vie de l’Etat,

Selon le communiqué du conseil des ministres dont APA a reçu copie samedi, près de la moitié des établissements et agences publics ont été supprimés.  Par ailleurs, les voyages en classe d’affaires pour les déplacements en avion sont interdits, à l’exception des membres du gouvernement et assimilés.

Le reste des responsables feront leurs voyages en classe économique.

Il a été également décidé d’interdire l’acquisition des véhicules de plus de 30 millions de FCFA dans toute l’administration et autres service publics.

Au cours de conseil des ministres tenu vendredi, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a qualifié de tournant historique la phase des réformes engagées avant d’instruire le gouvernement à appliquer intégralement ces mesures qui permettront non seulement l’équilibre et l’assainissement des finances publiques, mais également de redynamiser l’économie du pays.

Le FMI table sur une croissance de 2% en 2018 pour le Gabon

La délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Alex Segura-Ubiergo qui a séjournée pendant 12 jours au Gabon a affirmé que l’économie du pays pourrait enregistrer une croissance de 2% en 2018 contre 0,5% en 2017, a informé mercredi le ministère du Budget.« La performance du programme a été faible avec des dérapages budgétaires substantiels et des progrès lents sur les réformes structurelles», note le FMI, indiquant que «les autorités ont accepté de prendre de fortes mesures correctives».

Selon le chef de la mission du FMI, Segura-Ubiergo, « l’activité économique semble se stabiliser, avec une croissance estimée à environ 0,5% en 2017. Les secteurs traditionnels de l’activité économique (pétrole, commerce et services) étaient faibles, mais une activité robuste dans l’extraction minière, l’agriculture et le bois a permis à l’économie d’éviter une récession ».

« Cela suggère que certains éléments de la stratégie de diversification des autorités commencent à avoir un impact positif», a-t-il déclaré.

Le FMI indique également que l’inflation a été modeste et se situe à 2,7%. « La croissance économique devrait reprendre en 2018 et atteindre 2%, soit un rebond plus modeste que prévu. Néanmoins, les perspectives à moyen terme restent favorables si des politiques adéquates sont mises en œuvre comme prévu ».

Pour les experts du FMI, « les perspectives restent bonnes pour une reprise graduelle alimentée par une augmentation des investissements privés à grande échelle dans l’infrastructure de transport du Gabon et dans ses secteurs d’exportation».

Toutefois, ceux-ci ont exprimé leur préoccupation quant à la faiblesse des résultats du programme, aux dérapages budgétaires substantiels et aux progrès décevants des réformes structurelles.

Le déficit budgétaire global (base caisse) a baissé d’environ 3% du PIB, globalement en ligne avec les projections du programme. Cela a contribué à contenir la dette publique (y compris les arriérés intérieurs) à environ 63% du PIB. Mais la composition de l’ajustement était moins qu’optimale, car elle reposait sur une forte baisse des investissements publics, ce qui peut avoir un impact négatif sur la croissance.

Les progrès ont également été insuffisants pour contenir les dépenses courantes (salaires et traitements, transferts, subventions et comptes spéciaux) et la faiblesse des recettes non pétrolières. Les progrès réalisés pour éliminer les arriérés intérieurs et extérieurs ont également été plus lents que prévu, et de nombreuses réformes structurelles importantes ont été retardées ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu.

« Les autorités ont reconnu la nécessité de renforcer la mise en œuvre du programme et ont convenu de mettre en œuvre des mesures décisives à travers le budget supplémentaire de 2018 », a indiqué le chef de la délégation du FMI.

La délégation du FMI séjournait dans la capitale gabonaise dans le cadre de la réalisation de la deuxième revue de l’accord élargi du Gabon, au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC)

Gabon : 70 milliard à économiser avec la réduction du train de vie de l’Etat

Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Ike Ngouoni a annoncé, mardi soir à Libreville, que la suppression des salaires des présidents des conseils d’administrations (PCA) des établissements publics ou société d’Etat et la diminution des avantages accordés aux anciens présidents d’institution à la retraite permettront d’économiser 70 milliards de FCFA par an.Au cours d’une conférence de presse, M. Ike Nguoni a expliqué qu’il s’agit non seulement la suppression des salaires mensuels des PCA, mais de supprimer également leurs cabinets. Ces PCA se borneront désormais à percevoir les jetons de présence au terme de la tenue des conseils d’administrations.

Concernant la réforme des avantages accordés aux anciens présidents d’institutions à la retraite (anciens Premiers ministres, anciens présidents de l’Assemblée nationale, anciens présidents du Sénat et anciens présidents du Conseil économique et social), le porte-parole de la présidence de la République a dit qu’ils verront leurs traitements sérieusement réduits.

Ces mesures iront de la réduction du budget de fonctionnement, du nombre et de la qualité des véhicules à la réduction du personnel domestique affecté à ces différents anciens dignitaires.

D’autres mesures ont également été annoncées, allant de la mise sur bon de caisse des agents publics dès la fin du mois de juillet prochain à la réduction des frais des missions des ministres et hauts cadres hors du pays.

Lors du conseil des ministres du 21 juin 2018, une batterie des mesures a été égrenée notamment la baisse de la masse salariale dans la fonction publique, la diminution du nombre des ministres.

La gestion de l’aéroport de Libreville confiée à un opérateur singapourien

Le gouvernement gabonais a officiellement cédé la gestion de l’aéroport international Léon Mba de Libreville à la société GSEZ airports, filiale du groupe singapourien Olam, présent au Gabon dans les secteurs de l’agro-industrie et portuaire.GSEZ airports prend ainsi le relais de l’aéroport de Libreville (ADL), filiale du consortium Egis/Aéroport de Marseille Orovence qui a géré cet aéroport pendant trente ans.

Le groupe Olam a déjà obtenu la construction d’un nouvel aéroport international à quelque quarante kilomètres au Sud de Libreville.

En janvier 2018, le gouvernement avait déjà affirmé qu’il ne souhaitait plus renouveler avec l’opérateur français.

Le trafic passager à l’aéroport Léon Mba de Libreville a baissé, probablement à cause de la crise, passant de 965.578 en 2014 à 939.699 en 2015 et 855.145 en 2016.

Gabon : train de vie de l’Etat et masse salariale des fonctionnaires réduits

Le Gabon, qui conduit un programme d’ajustement structurel sous la contrainte du Fonds monétaire international (FMI), a pris une série de mesures portant sur la réduction du train de vie de l’Etat et la diminution de la masse salariale dans la fonction publique, annonce le communiqué du Conseil des ministresSans donner de précision, le communiqué du Conseil des ministres dont APA  reçu copie vendredi insiste sur la diminution de la masse salariale, estimée à près de 800 milliards de FCFA l’an et qui concerne 100.000 agents publics

Soulignant l’application immédiate des mesures, le communiqué fait étant d’une décote de 15% de traitement de l’ensemble des institutions constitutionnelles et autres autorités administratives.

Une réduction de 10% sur les rémunérations des cabinets et de 5% sur les autres fonctions administratives figure également au nombre des décisions annoncées.

Le communiqué mentionne une réduction des effectifs du cabinet du président de la République, du Premier ministre, des ministres, du secrétaire général du gouvernement ainsi que ceux des autres institutions et des autorités administratives indépendantes.

Une autre mesure qualifiée de phare porte sur la réduction de la taille du gouvernement qui compte actuellement une quarante ministres.

Le budget du Gabon en hausse de 3,7%

Le gouvernement gabonais a adopté, jeudi, la loi de finances rectificatives pour l’exercice 2018 qui fait passer le budget national de 2673,8 milliards de FCFA à 2773,2 de FCFA, soit une légère hausse de 3,7%, représentant un montant de 99,5 milliards de FCFA.Arrêtées préalablement à 1.842,6 milliards de FCFA, les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 1.948,9 milliards de FCFA, soit une augmentation de 106,3 milliards de FCFA.

Les dépenses budgétaires, quant à elles, se chiffreraient à 1981,2 milliards de FCFA contre 2017,7 milliards de FCFA, soit une baisse de 36,5 milliards de FCFA qui traduit les choix opérés en matière d’optimisation de la dépense et la capacité à mobiliser les ressources sur le restant de l’année.

Par contre, les charges financières de la dette, prévues à 239,1 milliards de FCFA, dans le budget initial, seraient réajustées à 237,8 milliards de FCFA, dans le projet de loi de finances rectificatives 2018, soit une baisse de 1,3 milliard de FCFA.

Les dépenses de fonctionnement, y compris celles des comptes d’affectation spéciale, se chiffreraient à 1345,8 milliards de FCFA contre 1323,2 milliards de FCFA, dans la loi de finances initiale. Elles comprennent les dépenses de personnel, de biens et services, de transferts et autres dépenses.

Les dépenses de personnel, initialement évaluées à 709,8 milliards de FCFA, baisseraient pour se chiffrer à 640,9 milliards de FCFA, dans la loi de finances rectificatives 2018.

Cette embellie financière serait due à une remontée des prix du baril de pétrole sur le marché international.

Ouverture d’un salon international du bois au Gabon

Le salon international du bois s’est ouvert, mercredi au centre d’exposition Gabon Wood show situé dans la zone économique spéciale (ZES) de Nkok à 30 km au Sud de Libreville, et compte la participation d’une quinzaine des pays de l’Afrique du Centre et de l’Ouest.Ce salon est une occasion pour les acteurs de la filière bois d’exposer et de présenter les derniers produits et innovations issues des industries forestières de l’Afrique centrale et occidentale.

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo a indiqué que la décision d’interdire l’exportation des billes de bois vers le marché international commence à porter les fruits dans l’économie du pays.

De 2010 à 2017, Ali Bongo a noté une forte progression de la transformation du bois. En 2009, il y avait environ 3 000 emplois dans la transformation du bois. En 2017, ce chiffre est passé à 13 000.

De 200 000 m3 de bois transformés, le Gabon est passé à 700 000 m3 en 2017. Le Gabon projette une participation du secteur forestier au PIB à hauteur de 20% d’ici 2020.

Le pays ambitionne d’être un centre d’affaires actif dans le secteur de la transformation du bois en Afrique. Situé en plein cœur du bassin du Congo, le pays est couvert à plus de 85% de forêt dense et exploitée selon les normes de préservation de la biodiversité.

Gabon : Ali Bongo réceptionne le nouveau rapport sur les finances publiques

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu mercredi, des mains du président du bureau de coordination du séminaire, le rapport des travaux de la task force sur les finances publiques.« Ce travail concret et salutaire, qui vous a permis de mieux travailler ensemble, nous permettra de juger de son efficacité dans les jours à venir. Aussi, il faut se le rappeler, nous nous sommes réunis, car nous avons réalisé que nous ne pouvions plus continuer ainsi avec des problèmes d’ordre structurel et conjoncturel. Il était judicieux de réviser la méthode », a déclaré le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Réunis un mois durant en conclave, les membres du gouvernement, les directeurs généraux et les autres acteurs du secteur de la finance ont examiné les réformes à mettre en œuvre à court et moyen terme, afin de permettre au Gabon de s’adapter aux exigences du moment, notamment une orthodoxie financière pour une croissance équitable et durable telle que souhaitée par le chef de l’Etat.

Recettes, fiscalité, masse salariale, dette, trésorerie, emploi, investissement sont entre autres, les différents enjeux sur lesquels ont porté les réflexions des participants. Cette initiative du chef de l’Etat avait pour objectif de dresser un bilan d’ensemble sur l’état des finances publiques pour une rationalisation en vue d’optimiser les recettes fiscales et orienter les dépenses vers les secteurs prioritaires.

 Au terme de ces travaux, les recommandations émises permettront d’actualiser le Plan de relance économique (PRE) et d’élaborer la loi de finances rectificative au titre de l’année 2018.

 

130 milliards de la BAD pour la distribution de l’eau à Libreville

La Banque africaine de développement (BAD) va débloquer 200 millions d’euros (130 milliards de FCFA) pour renforcer le réseau d’eau potable à Libreville, la capitale, où plusieurs quartiers sont dépourvus de ce précieux liquide à cause de la vétusté des installations, a annoncé, mercredi à la presse, le ministre gabonais, de l’Energie et de l’eau, Patrick Eyogo Edzang.Cette enveloppe devra d’abord être approuvée par le conseil d’administration de la Banque au mois de juillet prochain. Le projet dont la date de démarrage n’a pas été dévoilée, vise à remplacer 150 kilomètres de canalisation hydraulique. L’objectif est d’améliorer la desserte en eau dans plusieurs quartiers.

En plus du projet financé par la BAD, il y a également la construction d’une nouvelle usine de traitement d’eau avec l’appui du groupe industriel panafricain Eranove. Cette usine va générer 140 000 m3 d’eau de plus par jour. L’usine qui sera construite pendant deux ans, verra ses travaux démarrer cette fin d’année.

Située sur la côte ouest Atlantique et baignée par plusieurs cours d’eaux, Libreville connait des problèmes d’approvisionnement en eau potable. La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est généralement obligée de procéder à des délestages pour satisfaire le maximum d’abonnées.