Ousmane Sonko et économie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des accusations visant Ousmane Sonko, président du parti Pastef et candidat à la présidentielle de 2019, et de « l’appui budgétaire » de la Banque mondiale à l’Etat.« Stratégie de l’offensive à la défensive : Sonko com’ une proie », ironise en Une Le Quotidien, analysant la nouvelle posture de l’opposant en vogue au plan communicationnel après les récentes accusations portées contre lui.

Parmi celles-ci, L’Observateur trouve des « connections dangereuses » avec Tullow Oil qui mettent « Sonko en mauvaise posture ». Selon le journal, des « documents confidentiels » ont perdu le leader de Pastef et cette société « reconnait l’assistance de 195.000 dollars à Ousmane Sonko ».

Concernant la polémique sur le titre foncier de 250 ha soulevé par Sonko, « la société civile s’empare des 94 milliards », titre VoxPopuli. Le quotidien renseigne en effet que le Forum civil et le COS/M23 « interpellent le procureur de la République » pour une autosaisine.

Pour la présidentielle de février 2019, SudQuotidien attend « la guerre des réseaux » sociaux entre les différents candidats… « si elle n’a déjà commencé et n’attend de monter en puissance au gré du scrutin ».

De son côté, WalfQuotidien rapporte que le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), « Mame Adama Guèye, met les 7 +sages+ (du Conseil constitutionnel) face à leurs responsabilités », craignant en effet un « traitement de faveur pour Macky » Sall et une « violation de la loi ».

Mais « Macky fait son casting », indique L’AS, qui rapporte qu’une réunion marathon s’est tenue entre le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses alliés de la mouvance présidentielle.

En économie, Le Témoin revient sur la « +perfusion+ record de la Banque mondiale » à l’Etat sénégalais, avec « 104 milliards (FCFA) d’appui budgétaire ».

Ce financement de la BM est destiné aux « réformes des secteurs énergie et TIC », renseigne le quotidien national Le Soleil, reprenant en même temps l’économiste Elhadji Ibrahima Sall qui disserte sur « la nécessité de réformer l’Etat ».

En sport, Khalilou Fadiga, ancien international sénégalais et actuel membre du Comité électoral de la CAF, soutient que « le prix de Renard (entraineur du Maroc ne souffre d’aucune contestation » là où beaucoup de Sénégalais ont noté que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, l’aurait mieux mérité vu son parcours en 2018.

Moïse Minoungou nouveau chef d’Etat-major général des armées burkinabè

Le colonel-major Moïse Minoungou a été nommé, aux termes d’un décret, chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) du Burkina Faso, en remplacement du général de brigade Oumarou Sadou, .Selon le document lu jeudi soir sur les antennes de la télévision nationale, le nouveau CEMGA est conséquemment promu au grade de général de Brigade.

Né le 27 février 1960 à Ouagadougou, le nouveau chef d’Etat-major est un ancien pensionnaire du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK 1972-1981). Son cursus universitaire s’est poursuivi de 1981 à 1984 au Maroc, précisément à l’Académie royale de Meknès où il décroche son diplôme de chef de section.

Il se spécialise par la suite en artillerie à l’école d’application d’artillerie à Draguignan en France où il effectuera également son cours de perfectionnement.

Le nouveau général de brigade Moïse Minoungou a pris des cours d’Etat-major à l’école d’Etat-major de Kolikoro au Mali et le cours supérieur de défense au collège royal de l’enseignement militaire supérieur à Kénitra au Maroc.

Il a participé à plusieurs manœuvres militaires sous régionales et internationales au Mali, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin.

C’est le 1er octobre 1985 qu’il a reçu le grade de sous-lieutenant. Le 1er janvier1988, il passe au grade de lieutenant. Capitaine le 1er janvier 1992, il est fait Commandant le 1er janvier 1999.

Nommé Lieutenant-colonel le 1er janvier 2003, l’homme est devenu Colonel le 1er juillet 2007, puis Colonel-Major le 1er janvier 2015.

Ancien Commandant de compagnie de la batterie sol-air au Centre d’instruction des armes lourdes, le général de brigade Moïse Minoungou a occupé à partir de mai 2016, la fonction de chef d’Etat-major adjoint de l’armée de terre.

Depuis le 29 mai 2017, il était commandant du Groupement central des armées (GCA).

104 milliards d’appui budgétaire de la BM au Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a procédé, jeudi soir à Dakar, à la signature avec Madame Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale, du deuxième accord de crédit, sous forme d’appui budgétaire général pour un montant global de 180.000.000 dollars, soit 104 milliards de FCFA.Cet d’appui budgétaire général, première du genre pour un pays au sud du Sahara, selon Amadou Ba, va être déterminant dans le financement des dépenses publiques qui ont déjà connu un niveau d’engagement de 158,5 milliards. Celui-ci sera un complément à la mobilisation des ressources internes de l’Etat, a indiqué le ministre des Finances.

Amadou Ba a, par ailleurs, rappelé que cet accompagnement de la BM est subordonné à la réalisation d’un certain nombre de mesures de réformes dans les secteurs de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), stratégiques et très importants pour les perspectives de croissance forte et inclusive.

Ainsi, il est prévu de renforcer la gouvernance et la gestion de SENELEC afin de réduire les coûts et faciliter un accès équitable par une série de mesures visant, entre autres : le paiement régulier des factures des entités publiques autonomes, l’assainissement des relations entre la société d’électricité et les administrations fiscales, la prise en charge budgétaire de la compensation tarifaire induite par le non ajustement des prix de l’électricité et la mise en place d’une taxe parafiscale devant permettre à terme la prise en charge des factures de l’éclairage public.

Il est également prévu un renforcement de la promotion de l’électrification rurale par la mise en place d’un système d’harmonisation tarifaire. Dans le secteur du pétrole, une stratégie GAS TO POWER a été adoptée. Elle vise l’utilisation du gaz pour l’alimentation des centrales de la SENELEC afin de réduire considérablement les prix de l’électricité, a souligné M. Ba.

Dans le domaine des TIC, les points d’amélioration porteront essentiellement sur l’environnement de travail des opérateurs de télécommunications. A ce titre, un Code des Communications électroniques a été adopté ainsi que ses décrets d’application, a ajouté le ministre de l’Economie.

Cet appui devrait, en outre, permettre la rationalisation des conditions d’exercice des fournisseurs d’accès internet afin d’atteindre l’objectif d’accès à internet pour tous, la mise en place d’un Conseil National du Numérique et la mise en concession, après un audit complet, du patrimoine de fibres optiques géré actuellement par l’ADIE.

L’UEMOA et l’armée nationale en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce vendredi, commentent la nomination du colonel-major Moïse Minoungou à la tête de l’armée du Burkina Faso ainsi que le 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) célébré la veille à Ouagadougou.«25 ans de l’UEMOA : Relever le défi de l’intégration», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui relate que l’Union économique et monétaire ouest africaine a célébré, hier jeudi à Ouagadougou, son jubilé d’argent.

Le journal précise que la cérémonie placée sous le thème : «25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever les défis de la libre circulation des personnes et des biens», a été rehaussée par la présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

«A l’issue de la cérémonie commémorative, les deux chefs d’Etat ont inauguré le nouveaux complexe administratif de l’union communautaire, dans le quartier Ouaga 2000», rapporte Sidwaya.

De son côté, Le Pays titre : «Des noces d’argent sur fond de défis à relever», là où Le Quotidien mentionne : «Consolider les acquis et renforcer l’intégration».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette à la nomination du nouveau Chef d’Etat-major des armées (CEMGA) et il titre : «Moïse Minoungou remplace Oumarou Sadou».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, plaque à sa une la photo du colonel-major Minougou avec ce titre: «Burkina Faso : Le CEMGA Oumarou Sadou congédié !».

Quant à Sidwaya, il fait observer que le colonel-major Moïse Minougou prend les commandes des Forces armées nationales, avant de souligner qu’il s’agit d’un «changement de cap».

Selon le journal, «l’opinion en était presqu’unanime. Il fallait faire quelque chose, et vite, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire du pays».

Henri Konan Bédié en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié est en vedette à la Une des
journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national au lendemain d’un déjeuner qu’il a partagé à
Daoukro avec les journalistes de la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an.

Recevant les journalistes, hier, Bédié interpelle Ouattara, barre en Une L’Inter. « Cessez vos pratiques immorales et illégales » a dit M. Bédié à Ouattara, rapporte Le Nouveau Courrier. 

Depuis Daoukro/ Bédié assomme le régime : « j’appelle Ouattara à faire cesser les pratiques immorales et illégales » dont entre autres « la corruption » et « le mépris de la démocratie », reprend Le Temps à côté de Notre Voie qui parle d’attaque du président du PDCI contre les dérives dictatoriales du régime.

Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que Bédié attaque encore Ouattara depuis son fief de Daoukro. Poursuivant dans le même élan, Générations Nouvelles relève que Bédié dénonce « le désordre » sous Ouattara, là où L’Expression rétorque en parlant de « graves dérapages » de Bédié. 

Le père de l’ivoirité a-t-il oublié ses vielles casseroles ?, s’interroge ensuite ce journal. Accusant le pouvoir de dérives, Bédié « oublie tout » sur l’emprisonnement des membres de la direction du RDR (Rassemblement des républicains), le détournement des 18 milliards de l’Union européenne (UE) et l’ivoirité, enfonce à son tour Le Jour Plus.

Buhari veut mettre fin à la corruption dans le financement des campagnes électorales

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a réitéré, jeudi, son engagement à éliminer la corruption dans le financement des campagnes électorales dans le pays, s’engageant à ne pas autoriser l’utilisation d’argent du Trésor pour sa campagne de réélection.S’exprimant lors de la clôture de la réunion du Conseil exécutif fédéral (FEC), le président Buhari a demandé aux ministres de tirer profit de la technologie pour sensibiliser les électeurs sur la nécessité de rétablir l’administration dirigée par le All Progressives Congress (APC) lors des élections générales du mois prochain.

« Alors que les partis politiques diffusent leurs idéologies et leurs points de vue dans tous les coins et recoins du pays, la question du paiement en espèces aux électeurs et de son influence corrompue dans la propagande électorale est redevenue d’actualité. Essayez d’utiliser des messages multimédias pour obtenir des votes pour le parti et le gouvernement. Il n’y a pas d’argent du Trésor pour les campagnes. Je ne l’autoriserai pas », a-t-il dit.

Le président Buhari a déclaré que l’administration dirigée par l’APC dispose d’un programme de développement clair et le mieux adapté pour faire avancer le Nigéria et soutenir le développement économique.

« Ce message doit être transmis à tous les Nigérians, mais nous ne pouvons pas utiliser l’argent du Trésor pour le distribuer aux électeurs potentiels. Les Nigérians veulent du changement et nous seuls pouvons y parvenir. Notre peuple ne peut plus être influencé par la politique de l’argent », a poursuivi le président Buhari.

UEMOA : maintien de la tendance haussière de la production industrielle

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), entamée en octobre 2018, s’est poursuivie en novembre 2018, a annoncé jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette production a progressé de 3,3% en glissement annuelle durant la période sous revue, après une hausse de 1,2% en octobre 2018, soit un accroissement de 2,1 points de pourcentage.

Concernant l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 5,0%, en rythme annuel, après une augmentation de 7,0% notée le mois précédent, soit un repli de 2 points de pourcentage.

De son côté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 2,4% durant la période sous revue, soit le même rythme de progression qu’au mois d’octobre 2018.

Le député ivoirien Jacques Ehouo « inculpé » pour détournement après une audition

Le député ivoirien Jacques Ehouo a été « inculpé » jeudi pour détournement de deniers publics, après une audition à la police économique et financière, et auprès du procureur de la République, en présence de ses avocats.Arrivé à  11h GMT (heure locale) dans les locaux de la direction  générale de la police économique et financière au Plateau, le centre des  affaires d’Abidjan, M. Ehouo a été entendu jusqu’aux environs de 17 h  soit 6h de temps, avant d’être conduit devant le procureur de la  République, au Palais de justice.

M. Ehouo,  vêtu d’un costume sombre, a été entendu par le procureur de la  République, sous une très forte surveillance policière visant à  dissuader ses partisans, venus apporter soutien et réconfort à leur  mentor, élu au scrutin municipal du 13 octobre 2018 au Plateau. 

Après  une entrevue avec le procureur de la République, à son Cabinet, le  député ivoirien a été libéré vers 19h GMT sous des salves  d’applaudissements de ses partisans. Il était en compagnie de plusieurs  députés et de ses deux avocats, Me Claver Ndry et Messan Tompieu.

Joint  par téléphone, Me Messan Tompieu a fait savoir que le procureur de la  République a ouvert une information judiciaire. Et ce, après qu’il a  été « inculpé pour faux et usage de faux, de terrorisme et de  blanchiment d’argent ».

L’affaire a été confiée  à un juge d’instruction, a-t-il indiqué, soutenant qu’il n’y a « pas  d’éléments qu’il a détourné 5 milliards de Fcfa » par l’entre mise de la  Société Neg Com, qui a reçu mandat de recouvrer les taxes publicitaires  du Plateau, à charge pour elle de reverser la contrepartie financière. 

Le  député ivoirien est actuellement « poursuivi pour faux et usage de faux  et détournement», a ajouté Me Messan Tompieu qui dit attendre que le  juge d’instruction fasse les enquêtes afférentes. Pour cet avocat de M. Ehouo, il s’agit d’une « cabale ». 

Cette  poursuite intervient après une plainte contre X (personne inconnue)  datée du 11 décembre 2018 et postée sur les réseaux sociaux par le Cabinet d’avocats Bazie-Koyo-Assa portant faux et usage de faux pour le  compte de la mairie du Plateau. Elle fait état d’un détournement de  5,142 milliards Fcfa. 

Candidat du Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, pour  l’élection municipale au Plateau, Jacques Ehouo n’a pas encore été  installée avec son Conseil. Le mandat de l’ancien conseil, arrivé à  expiration, a été remplacé par une délégation spéciale présidée par le  préfet d’Abidjan. 

Bédié appelle Ouattara à faire cesser les pratiques « illégales » à la bonne gouvernance

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a appelé jeudi le chef de l’Etat Alassane Ouattara à faire cesser les « pratiques immorales et illégales, non conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance ».« Ce jour, j’en appelle, solennellement au président de la  République à faire cesser (les) pratiques immorales et illégales, non  conformes à l’Etat de droit et à la bonne gouvernance et par ailleurs  aux droits des citoyens », a dit M. Bédié devant des journalistes. 

Le  leader du Pdci s’exprimait lors d’un déjeuner avec la presse nationale  et internationale, à l’occasion du nouvel an. Il avait à ses côtés son  épouse et des membres des instances de sa formation politique, à sa  résidence à Daoukro, dans le Centre-est ivoirien. 

Il  a déploré que dans le contexte actuel du pays, marqué par une tension  entre le Pdci et ses ex-alliés de la coalition au pouvoir, « l’on  assiste à une résurgence des pratiques anti-démocratiques dans la vie  publique ». Dans cet élan, il revient selon lui, à la presse de donner la bonne  information.

M. Bédié qui a dénoncé ces «  dérives », a interpellé « le président de la République et les tenants  du Parti Unifié RHDP (la coalition au pouvoir) sur les dangers certains  qu’ils font courir au peuple et la Nation ivoirienne par des pratiques  qui remettent en cause tous les acquis démocratiques ».  

«  Il s’agit, entre autres, de la corruption des mœurs politiques, du  mépris de la démocratie, des intimidations, des pressions, des menaces  et les limogeages systématiques des cadres pour opinion politique  différente », a-t-il énuméré.    

Ces pratiques,  selon lui, « jamais vues même du temps du parti unique, sont de nature à  créer le désordre et le chaos dans tout le pays. Déjà le désordre est  dans certains quartiers de ville, dans certains villages. (Et), demain  il pourrait devenir un beau tapage irrépressible aux conséquences  insoupçonnables ».    

L’ex-président ivoirien a  réitéré aux médias sa « ferme volonté » de poursuivre avec eux, « une  collaboration franche, sincère et axée sur la promotion des valeurs  démocratiques, telle que le commande la Constitution de la Côte d’Ivoire  ». 

« En votre qualité d’hommes de médias,  témoins de l’histoire de notre pays, vous devez contribuer  inlassablement au retour d’une paix durable et définitive en Côte  d’Ivoire par vos actions et activités de communication », a-t-il lancé à  l’endroit des journalistes. 

Guinée Conakry: 10 des 17 commissaires de la CENI connus

10 des 17 commissaires qui doivent composer la nouvelle CENI en Guinée Conakry sont connus. Le décret a été publié jeudi 10 janvier 2019 a appris APA.La mouvance présidentielle, la société civile et l’administration, ont désigné leurs représentants au sein de la commission électorale nationale indépendance (CENI). 

Du côté de la mouvance présidentielle, il s’agit de Bakary Mansaré, Ousmane King Bangoura, Ali Bokar Samoura, Serafine Kondiano, Sory Sidibé tous du RPG Arc-en-ciel. Boubacar Biro Barry de l’UPR, Daouda David Camara de la NGR.

Du coté de la société civile, l’ancien président de la CENI, Me Salifou Kébé et Kabinet Cissé sont désignés.

L’administration de son coté, sera représentée par Djenabou Camara 

Il reste désormais à l’opposition dont les partis concernés doivent déposer leurs représentants dans un délai de 45 jours au ministère de l’Administration du territoire, à compter de la date de publication du présent décret.

A rappeler que cette composition intervient dans le cadre de la nouvelle loi sur la CENI adoptée au mois d’avril 2018 à l’Assemblée nationale. Cette loi stipule que la CENI sera composée de 17 membres. Un parti politique qui souhaite avoir un commissaire au sein de cet organe disposer au moins de deux députés à l’Assemblée nationale.

 

Israël apporte son expertise à la Côte d’Ivoire en matière de Droits humains

L’Etat d’Israël va apporter son expertise en matière de Droits humains à la Côte d’Ivoire via son nouveau Conseil national des Droits de l’Homme (CNDHCI), a annoncé l’ambassadeur de l’Etat hébreu au cours d’une visite dans les locaux de l’institution.« Nous  pouvons faire des partenariats dans beaucoup de choses .Nous pouvons  échanger, apporter un plus avec les experts, faire des séminaires pour  sensibiliser les populations », a annoncé l’ambassadeur  d’Israël en  Côte d’Ivoire, Eli-Ben Tura.

Selon  la Présidente du  CNDHCI, Namizata Sangaré, « il sera identifié des  actions prioritaires  à soumettre pour accompagner la Côte d’Ivoire à  travers ce mécanisme ».

La  Présidente Namizata. Sangaré, s’est félicitée du changement du statut  de l’institution publié dans le journal officiel du 24 décembre 2018. « Avant,  on avait  un statut hybride,  pas la parole aux assemblées, pas le droit de vote », a rappelé Mme Sangaré. 

« Cette  nouvelle configuration conforme, nous permettra d’être pris en compte  par les Nations Unies, de faire des rapports »,  a précisé Namizata  Sangaré.

Le  Conseil national des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI)  auparavant Commission nationale des Droits de l’homme s’est doté en  décembre dernier  d’un nouveau siège conformément aux exigences  internationales. Il exerce des fonctions de conseils, mène des consultations, conduit des missions d’évaluation et fait des propositions.

Lancement à Abidjan de la 3è édition du Salon de l’emballage et de la manutention

La troisième édition du salon de l’emballage et de la manutention dénommé « Afrik’Embal», l’un des plus grands rendez-vous dédié au secteur de l’emballage en Afrique de l’ouest, prévue dans la capitale économique ivoirienne du 06 au 08 juin prochain autour du thème « Emballer pour créer de la valeur», a été officiellement lancée jeudi à Abidjan par son promoteur, l’agence « Axes Marketing», a constaté APA sur place.Plus de 150 exposants et 10.000 visiteurs sont attendus à ce salon qui se veut une plateforme d’innovation et de développement du secteur de l’emballage, du conditionnement, de l’impression ainsi que de la manutention.

 « L’objectif de ce salon est de mobiliser les acteurs du secteur afin qu’ils relèvent les innovations et les grandes tendances de leur milieu », a expliqué dans un point-presse, Ismaël Boga-N’Guessan, le commissaire général de ce salon relevant le poids du secteur de l’emballage et de la manutention dans l’économie ivoirienne.

 « C’est un salon qui a une vocation internationale. C’est plus de 100 industriels qui vont exposer dans les secteurs les plus variés », a indiqué M. N’Guessan précisant que ces assises ont,  pour cible principale, des acheteurs professionnels, des prescripteurs, des spécialistes du packaging, des dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME), des consommateurs, etc.

Poursuivant, le commissaire général de « Afrik’Embal» a dévoilé les grandes articulations de cette rencontre. « C’est un forum d’échanges entre des  professionnels et  des experts. Il y aura des rencontres B To B, des ateliers pour renforcer les capacités des acteurs et des expositions avec une centaine de stands », a-t-il souligné.

 La première édition et la deuxième édition  de « Afrik’Embal» se sont respectivement tenues en 2002 à Abidjan  et en 2005 au Ghana.

Le Bénin obtient 22 milliards f cfa des investisseurs du marché financier de l’UEMOA

Le trésor public du Benin a collecté mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 21,947 milliards FCFA (environ 37,309 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, a appris APA jeudi auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Alors qu’il recherchait 20 milliards FCFA, l’émetteur a reçu un montant global de soumissions de 36,211 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 181,06%.

Le trésor public béninois a finalement retenu un montant global de 21,947 milliards FCFA avec un taux moyen pondéré de 6,30% et un taux marginal de 6,40%. Quant au rendement moyen pondéré, il se situe à 6,73%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 9 janvier 2020. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

A l’exception de la Guinée Bissau, du Mali et du Niger, tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission avec des montants variables.

Signature d’un mémorandum d’entente entre la FIFA et le Bénin pour améliorer les performances des sélections nationales

Le Président béninois, Patrice Talon a reçu en audience ce jeudi, le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Gianni Infantino et sa délégation.Présent au Bénin dans le cadre d’une visite de travail à l’invitation des autorités nationales en charge du football, Gianni Infantino a démarré son agenda par cet échange de civilités avec le chef de l’État. 

Les échanges ont tourné autour des ambitions du Bénin et des efforts fournis par le Gouvernement à travers son Programme d’actions, pour le renouveau du football en particulier mais également du sport en général. Pour Patrice Talon, la visite de travail de la délégation de la FIFA est un geste fort qui constitue « une émulation pour les actions que nous avons engagées pour la révélation de nos talents sportifs et qui seront intensifiées avec la définition du cadre de partenariat pour le financement du sport par les entreprises en République ».

Le président de la Fédération internationale de Football association, pour sa part, a relevé les efforts faits par le gouvernement béninois dans le pays pour le développement du sport roi.»

Pour Gianni Infantino, ces efforts entrepris correspondent, bien aux ambitions de la Fifa. C’est pourquoi, il encourage le gouvernement à poursuivre ses actions en faveur des jeunes. « Ce n’est pas des dépenses, mais des investissements bénéfiques dans le futur », a-t-il affirmé. 

La rencontre s’est achevée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’État béninois représentés par le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports, et Oswald Homeky et la FIFA représenté par son président Gianni Infantino.

La BRVM et la SFI signent un accord à Abidjan pour la promotion de la bonne gouvernance

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et la Société financière internationale (SFI) ont signé, jeudi à Abidjan, un accord de coopération visant à améliorer les pratiques de bonnes gouvernance d’entreprises cotées à la BRVM, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne .Selon Charlotte NDaw, chargée des Opérations Senior d’IFC (ou SFI), a au nom du Représentant -résident par intérim de l’institution, Adamou Labara ,  souligné que  « les bonnes pratiques de gouvernance  sont considérées comme un pré-requis  nécessaire  avant toute opération  d’investissement et de financement  ».

 Poursuivant, elle a expliqué que l’objectif « est de promouvoir les  bonnes pratiques de gouvernance d’entreprises  en travaillant étroitement avec les régulateurs  et les acteurs clé du marché  par rapport à une approche inclusive et constructive ».

Ce projet, a ajouté Mme Ndaw vise à «  doter un code de bonne gouvernance pour les acteurs de la bourse régionale   afin que la BRVM soit dotée d’un outil majeur pour le renforcement de la gouvernance des entreprises cotées ».  

Le Directeur  général de la BRVM, Kossi Edoh Amenounve a quant à lui salué  « cet accord de coopération » qui «  sans aucun doute est une étape supplémentaire  dans l’accompagnement  de nos partenaires financiers et techniques » 

« C’est une étape importante dans l’édification du marché financier régional » , a insisté le premier responsable de cette bourse.

Pour  M .Amenounve, « cette adoption  des meilleurs standards internationaux  répond à notre souci de renforcer la compétitivité  et d’assurer sa crédibilité auprès des investisseurs régionaux et internationaux, c’est aussi le gage de la pérennité  qui fait la fierté  de notre Union ». 

Cette coopération s’inscrit dans le cadre général de la bonne gouvernance d’entreprise d’IFC en Afrique de l’ouest.

Ce programme a été lancé en février en vue de promouvoir  les bonnes pratiques de  gouvernance d’entreprises au sein du tissu économique des pays  de  la région et en particulier en Côte d’Ivoire.

Il  a aidé plus de 11 000 entreprises  dans plus de 30 pays, ce qui leur a permis d’obtenir plus de 3 ,2 milliards de nouveaux financements.

 IFC est une institution, membre du groupe de la Banque mondiale dédié au secteur privé des marchés.

Créée en 1996 à Cotonou (Bénin), la BRVM est une bourse électronique commune à 8 pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la BRVM propose l’émission et la négociation des titres de créance (obligations).

Le programme de gouvernance d’entreprise d’IFC vise à améliorer la performance des entreprises africaines et à accroître la capacité du marché à attirer et à retenir les investissements. IFC a aidé plus de 11 000 entreprises dans plus de 30 pays à mettre en œuvre les meilleures pratiques de gouvernance, ce qui leur a permis d’obtenir plus de 3,2 milliards de dollars de nouveaux financements.

Organisation sœur de la Banque mondiale et un membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la principale institution internationale de développement dédiée au secteur privé dans les marchés émergents.

 

Côte d’Ivoire: attraction d’un volume d’investissement de 3 451 milliards Fcfa de 2013 à 2018

Le Code des investissements de 2012 en Côte d’Ivoire, adopté à la fin de la crise post-électorale de 2010/2011, a permis l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards de Fcfa sur la période de 2013 à 2018.Ce bilan a été a porté, jeudi, par le secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en charge de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, lors d’un atelier d’information et de formation sur le Code des investissements, dans un hôtel de Grand-Bassam, cité balnéaire au Sud-Est d’Abidjan.

Le Code des investissements de 2012 a permis d’atteindre « la création de 38.680 emplois permanents, l’agrément de 1.196 entreprises et l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards Fcfa », a précisé M. Essis Esmel, dans un discours. 

M. Essis a fait observer que l’Etat ivoirien a entrepris d’adopter un nouveau Code des investissements en août 2018, eu égard à des « faiblesses » du dispositif de 2012, entre autres, « une faible participation des nationaux à la création de richesses et une faible contribution des PME au PIB ».

« L’investissement est source de création de richesses et plus les nationaux investissent, plus ils créent la richesse pour eux-mêmes et pour la population », a soutenu M. Essis, soulignant que « 50% des investissements privés réalisés en Côte d’Ivoire sont faits par les nationaux ».  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, envisage de « capter » au moins 2 milliards de dollars (1.138 milliards Fcfa) d’investissement, au-delà des 675 millions de dollars (384,11 milliards Fcfa) enregistrés en 2017 selon un rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le de développement (Cnuced). 

« On reste encore en dessous des potentialités de la Côte d’Ivoire, en tenant compte de tout le dynamisme économique que nous avons, nous pensons que nous devons aller au moins au-delà de 2 milliards de dollars voire trois milliards, c’est l’objectif que nous nous fixons », a-il insisté.

Dans le Code des investissements de 2018, l’Etat ivoirien veut « rationaliser et optimiser la dépense fiscale et accélérer la création d’entreprises », moteur de la croissance économique. Et ce, dans l’optique de repositionner les Petites et moyennes entreprises (PME). 

Le nouveau Code de 2018 comprend un mixte des modes d’incitations, à savoir la combinaison des mécanismes d’exonération fiscales et de crédits d’impôts ; le renforcement des entreprises en phase d’investissement avec une exonération totale des droits de douane ou de suspension de la TVA.

Togo : l’opposition projette de nouvelles marches à partir de samedi

La Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a annoncé dans un communiqué l’organisation, à partir de samedi prochain, de « grandes marches nationales de protestation du peuple togolais face aux coups de forces du RPT UNIR + coalition au pouvoir + ».Le regroupement qui, à travers sa nouvelle initiative, compte « condamner et rejeter le coup de force électoral du 20 Décembre 2018 ».

Il s’agit également, pour la coalition, de « condamner les répressions barbares des manifestations pacifiques, entraînant des morts et des blessés graves », d’ « exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute consultation électorale » et « l’arrêt immédiat des intimidations et harcèlements des paisibles populations qui ne demandent que l’alternance politique et l’édification de l’Etat de droit dans leur pays ».

En réponse à leur courrier adressé à l’autorité administrative, le ministre Payadowa Boukpessi n’a autorisé la tenue de la marche que dans le quartier Bè de Lomé.

Les députés élus le 20 décembre 2018, puis confirmés dix jours plus tard par la Cour constitutionnelle ont entamé mardi leur première session de droit.

L’expulsion de Guinéens de la Belgique est imminente (Officiel belge)

Freddy Rosemont, Directeur général de l’Office Belge des Etrangers a annoncé, jeudi à Conakry, que les expulsions de Guinéens de son pays vont «bientôt » commencer.« La Guinée se trouve dans le TOP5 des pays pourvoyeurs de demandeurs d’asile. En 2018, les 1125 demandeurs d’asile de nationalité guinéenne ont eu des avis négatifs. Les expulsions vont bientôt commencer et elles ne vont pas s’arrêter. Dès que les gens sont identifiés, avec un avion spécial ou pas, ils seront expulsés », a indiqué Freddy Rosemont, au cours d’une conférence de presse.

Cependant, M. Rosemont a rappelé que ceux qui partent dans le cadre des études ou de travail sont les biens venus en Belgique, « mais pas les demandeurs d’asile ». « Parce que, a-t-il souligné, il n’y a de problème de persécution ou de torture en Guinée. Je n’ai pas constaté cela. Et tous les rapports internationaux le disent ».

Alassane Ouattara pour l’effectivité de la libre circulation dans l’Uemoa

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a plaidé, jeudi à Ouagadougou, pour l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace communautaire.« Je pense que le taux des échanges intracommunautaires, qui se situe aujourd’hui à seulement 16 %, est faible. En 1996, c’était environ 10 %. Cette évolution, manifestement insuffisante, pourrait s’expliquer par la structure du commerce marquée par une homogénéité des biens et services. Nous avons également de nombreux contrôles sur les corridors, des prélèvements illicites, des faux frais et en fin de longs délais pour le transport des marchandises », a regretté Alassane Ouattara.  

Il s’exprimait en présence de Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso, lors de la cérémonie commémorative des 25 ans de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) qui s’est tenue dans la capitale burkinabè, où se trouve le siège de l’institution sous-régionale.

Poursuivant, le président Ouattara a souligné que les tracasseries, au niveau des frontières, des automobilistes transportant surtout des marchandises, ont motivé la volonté de construire un certain nombre d’autoroutes, dont Lagos-Abidjan, en passant par Lomé, Cotonou et Accra et celle reliant Abidjan à Ouagadougou, en passant par Korhogo et Bobo-Dioulasso.

En attendant que ces projets deviennent réalité, selon le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa, « il faut tout faire pour endiguer ce phénomène parce que ça coûte trop cher de traverser les frontières. Il faut arrêter le racket qui, malheureusement, est le lot quotidien de beaucoup de nos concitoyens ».

Pour sa part, Abdallah Boureima, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a indiqué que « depuis 1995, l’Uemoa a réalisé des avancées majeures qui la font considérer aujourd’hui comme un modèle d’intégration économique réussi en Afrique ».

A cet effet, a-t-il soutenu, « nous pouvons être légitimement fiers du travail accompli par les instances de l’union, à savoir la Conférence des chefs d’Etat et Gouvernement, le Conseil des ministres statutaire, la Commission et les autres organes et institutions spécialisés ».

M. Boureima a fait remarquer que « l’Uemoa, évoluant dans un contexte marqué par des mutations profondes et rapides et l’existence de défis multiples et complexes, doit faire preuve d’une réelle capacité d’adaptation pour préserver et consolider ses nombreux acquis ».

Ainsi, pour l’émergence du commerce intracommunautaire qui peine à décoller, il a informé que « la Commission organisera en juin prochain un Colloque international afin de contribuer à la définition de stratégies devant y concourir efficacement ».

Créée le 10 janvier 1994 à Dakar, l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), compte actuellement  120,2 millions d’habitants pour un taux de croissance du PIB de 6,7 % en 2017.

Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo sont les 8 Etats membres de l’Uemoa qui s’étend sur une superficie de 3 506 126 km2.

Inauguration à Ouagadougou du nouveau complexe administratif de l’Uemoa

Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire et son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré ont procédé, jeudi à Ouagadougou, à l’inauguration du nouveau complexe administratif de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), a constaté l’envoyé spécial de APA.Situé dans le quartier Ouaga 2000, ce nouveau complexe administratif de l’Uemoa est bâti sur une superficie d’environ 8000 m2. Le terrain sur lequel est construite l’infrastructure fait partie intégrante d’un domaine d’environ 14000 m2 attribuée à la Commission de l’Uemoa par l’Etat du Burkina Faso.

La Commission de l’institution communautaire a sollicité et obtenu du Conseil des ministres l’autorisation de réaliser le complexe administratif pour « faire face à l’accroissement de l’effectif de son personnel et offrir aux fonctionnaires, agents et experts, un  cadre de travail approprié et convivial, tout en réduisant les charges locatives », a renseigné une note de présentation de l’Uemoa.

Le principal bâtiment du complexe administratif fait 5 étages, avec notamment au sous-sol un parking de 40 places. Au total, le complexe administratif comprend 186 bureaux en plus de 7 salles de réunion de 30 à 60 places. En outre, il y a une salle de conférences de 150 places avec des box de traduction.

Burkina: des projets structurants contre le déficit en énergie électrique

Le gouvernement burkinabè, face au déficit énergétique, a opté pour des projets structurants visant à réduire l’écart entre les centres urbains et les zones rurales, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Energie.«Afin de rendre l’énergie accessible pour tous au Burkina Faso et réduire considérablement l’écart entre les centres urbains et le milieu rural, le département de l’Energie a initié un certain nombre de projets structurants», renseigne  le ministère de l’Energie dans un communiqué, précisant que lesdits projets visent à «renforcer la production, le transport et la distribution de l’électricité, avec un accent particulier sur les énergies renouvelables». 

Dans ce sens et avec le soutien de la Banque mondiale, il est prévu la construction de la centrale thermique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou et celle de 7,5 MW de Fada N’gourma (Est). 

S’agissant des projets en énergie renouvelable, il y a la construction des centrales solaires de 20 MWc à Koudougou (Centre-ouest) et celle de 10 MWc à Kaya (Centre-nord).

«L’extension de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli de 17 MW est également en cours de réalisation, avec la Banque européenne d’investissement (BEI), de même que la construction des centrales solaires du programme Yeleen avec une puissance cumulée de 50 MWc, réalisées avec l’AFD, la BAD, l’UE et le Fonds Vert Climat», note le texte.

Le ministère de l’Energie cite également la construction de la centrale solaire régionale de 17 MWc avec la KFW à Bobo Dioulasso et les projets IPP solaires de 155 MW cumulés à Kalzi, Pâ, Kodéni, Zano, Dédougou, plus celle de 26 MW de Zina solaire. 

«L’ambition clairement affichée des premiers responsables du pays, est de sécuriser, grâce à ces projets structurants, l’approvisionnement en énergie électrique propre, durable et moins chère à la population, mais aussi de faire du Burkina Faso, le leader en matière d’énergie renouvelable dans la sous-région», conclut le document. 

Bénin : l’assemblée nationale adopte le budget 2019

Les députés béninois ont adopté jeudi, par 69 voix pour et 11 contre, le budget général de l’Etat pour l’exercice 2019, arrêté à la somme de 1.877, 543 milliards de F CFA contre 1.862, 918 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 0,8%.Ce budget 2019 contient de nouvelles mesures fiscales telles que l’augmentation de la taxe sur les tabacs et cigarettes qui passe de 40% à 50%, la baisse de l’impôt minimum pour les petites entreprises qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA et l’instauration d’une taxe sport de un pour mille du chiffre d’affaire hors TVA des grandes entreprises.

Dans l’optique de financer le développement du tourisme, il est également institué une taxe de séjour dans les hôtels et établissements assimilés.

Ces mesures devraient permettre, d’après les autorités, l’accélération du rythme de croissance économique du Bénin dans un contexte de maîtrise du déficit budgétaire qui devrait se situer en dessous de 3%.

Au regard du cadrage économique, le gouvernement projette une hausse de 10,1% du budget en moyenne sur la période 2019-2021.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

GBissau : les élections législatives fixées au 10 mars 2019 (officiel)

Les élections législatives auront lieu en Guinée-Bissau le 10 mars prochain, annonce le chef de l’Etat, José Mário Vaz, dans un décret dont APA a eu copie vendredi.Cette décision, souligne le décret, a été prise suite à une rencontre le président de la République et l’ensemble des acteurs de la vie politique bissau-guinéenne.

Les élections législatives avaient été fixées pour le 18 novembre 2018 mais pour des « raisons liées aux contraintes politiques et institutionnelles », elles avaient été repoussées à une date ultérieure afin notamment de permettre à tous les citoyens désirant s’inscrire sur les listes électorales de le faire.

Sénégal : un camionneur meurt sous les roues de son véhicule manœuvré par un apprenti

Un camionneur qui se rendait à Kolda (648 km au sud de Dakar) pour une livraison de denrées alimentaires, est mort écrasé par son propre véhicule qu’il avait confié à son apprenti pour qu’il le gare sur le bas-côté, le temps d’un repos nocturne.Selon le quotidien l’Observateur de ce vendredi, le drame est survenu mercredi soir quand, parti de Dakar avec son chargement, le camionneur est arrivé à un check pointe où il fut obligé de passer la nuit avant de reprendre la route pour rallier Kolda, sa destination finale, située à 180 km de là.

Après s’être garé derrière une file de véhicules, le camionneur va se restaurer dans une gargote, puis, à son retour, il demande à son apprenti d’en faire autant. Non sans lui signifier que le camion est mal garé et qu’il peut, si plus tard il s’aperçoit qu’il y a de la place, prendre le volant et ranger au mieux le camion.

L’apprenti file vers le restaurant et le chauffeur s’aménage une couchette sous le véhicule où, gagné par la fatigue, il sombre dans un profond sommeil.

C’est de retour du restaurant et, s’apercevant que le bas-côté est libéré, que l’apprenti qui ne savait pas où se trouvait son patron, a fait la manœuvre fatale, indique l’Observateur avant de préciser que le corps sans vie du camionneur a été déposé au centre de santé de Vélingara.

Le journal ne donne aucune précision sur le sort de l’apprenti.

  

   

Guinée : le barrage hydroélectrique de Souapiti sera fini en 2019 (président)

Les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Guinée (Souapiti), la plus grande infrastructure du genre dans le pays, s’achèveront en 2019, a annoncé le président Alpha Condé.« En 2019, le barrage hydroélectrique de Souapiti d’une capacité de 450 mégawatts prendra fin » a notamment dit le chef de l’Etat guinéen qui effectuait, jeudi, une visite à Labé (centre), la capitale de la région naturelle du Fouta Djallon, fief de son principal opposant, Cellou Dalein Diallo.

Selon Alpha Condé, « D’ici 5 ans, la Guinée sera le pays le plus électrifié de toute l’Afrique. Je vous donne ma parole. Il n’y a pas de développement sans énergie. C’est l’énergie qui peut nous permettre d’industrialiser notre pays. Nous allons industrialiser et vendre nos produits finis dans les autres pays. Et rien n’empêchera cela ».

Situé à Dubréka (ouest) sur le fleuve Konkouré, le barrage de Souapiti est un ouvrage en béton au rouleau, d’une hauteur maximale de 120 mètres et d’une longueur de 1150 mètres. Sa construction avait été lancée en avril 2016.

Adjoumani, Gbagbo et Blé Goudé en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Au lendemain de sa sortie médiatique, le président exécutif du mouvement «Sur les traces d’Houphouët-Boigny», Kobénan Kouassi Adjoumani ainsi que l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Blé Goudé en jugement à la Cour pénale internationale (CPI) se partagent la vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Municipales à Grand-Bassam, Soro chez Bédié, mouvement PDCI-RDA de non à la rupture : les vérités de Kobenan Adjoumani », affiche en Co-Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

Accusation de fraude, Soro-Bédié/Adjoumani s’insurge : « on pousse Bédié à trop parler (…) Veut-il narguer Gbagbo, ou exposer Soro ? (…) Que Guikahué (le secrétaire exécutif du PDCI) arrête son petit jeu », rapporte de son côté Le Rassemblement.

 « Bédié parle trop » et « ses déclarations manquent de cohérence », renchérit le porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) en couverture de Le Jour Plus. Ce qui fait dire à M. Adjoumani dans les colonnes de Le Mandat que « Bédié vient d’administrer une claque à Gbagbo », 72 heures après la rencontre Soro-Bédié.

Municipales partielles à Port-Bouët et Grand-Bassam : Adjoumani dévoile la machine de fraude du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et explique comment Bédié expose Soro aux militants du FPI (Front populaire ivoirien), placarde pour sa part Le Patriote.

L’ancien président Laurent Gbagbo et son codétenu Blé Goudé occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens.

A ce propos, Le Quotidien d’Abidjan informe sur une rencontre secrète entre juges, procureur et avocats de la défense, hier, à la Haye, après l’audience du 13 décembre.

 « Liberté provisoire de l’ex-président et Blé Goudé en vue : la résidence de Gbagbo déjà trouvée à Bruxelles mais celle de Blé Goudé encore recherchée par ses avocats », affirme Soir Info, là où sur le même sujet L’Inter soutient que « ça coince avec la Belgique » après la révélation de nouveaux éléments dans l’affaire. Une décision est attendue en janvier, à ce propos, souligne ensuite ce journal.  

La presse sénégalaise roule sur l’autoroute à péage « Ila Touba »

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement de l’inauguration officielle de l’autoroute à péage « Ila Touba » par le président de la République Macky Sall.« Macky (Sall) livre Ila Touba aux usagers », informe Sud Quotidien. Ce journal indique que lors de l’inauguration officielle de cette infrastructure dont la valeur est estimée à 416 milliards F CFA, le chef de l’Etat a déclaré que « la construction de cette autoroute traduit sa volonté de donner à la cité religieuse de Touba (centre) la place qu’elle mérite du fait de son apport dans l’économie nationale ».

« Accueilli par une marée humaine dans la ville sainte, Macky conquiert Touba par… Ila Touba », fait savoir Vox Populi avant d’ajouter que Macky Sall veut faire de Touba « l’ossature d’un développement polycentrique et équilibré ».

« Macky Sall éblouit Touba », note L’Observateur, soulignant que « le tracé de l’autoroute qui s’étend sur 115 km, est conçu de façon à permettre l’émergence, à côté de Dakar, de nouveaux pôles économiques centrés autour de grandes villes que sont Touba, Thiès, Diourbel, Kaolack, Linguère et Matam ».

En outre, L’Observateur souligne que « 48, 5 milliards F CFA (ont été mobilisés) pour un réseau de drainage et d’évacuation des eaux pluviales » de l’autoroute Ila Touba. En tout cas, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le porte-parole du Khalife général des mourides, a magnifié « le temps record de la réalisation de l’ouvrage ».

En effet, Selon Zang Xun, ambassadeur de la République populaire de Chine cité dans ce journal, « les travaux ont été achevés en trois ans, c’est-à-dire 9 plus tôt que prévu ». La première pierre de cette infrastructure a été posée le 10 janvier 2015 mais les travaux ont démarré le 28 décembre de la même année.

Toutes choses qui font dire à L’AS que « le Khalife (de Touba) adoube Macky (Sall) ». Ce journal rapporte les propos de Serigne Mountakha Mbacké : « je prie pour que tu (Macky Sall) puisses achever l’ensemble de tes chantiers ».

A en croire Le Quotidien, avec l’inauguration de l’autoroute Ila Touba, « Macky Sall (roule) sur un péage de prières ». De l’avis du porte-parole du Khalife général des mourides dont les propos sont rapportés par ce journal, « Touba n’a jamais eu à bénéficier d’un aussi grand chantier ».

Dans les colonnes du journal EnQuête, le président de la République qui brigue, le 24 février 2019, un second mandat « décrète Touba seconde ville économique » du Sénégal. Ce sont les raisons pour lesquelles, d’après Libération, la cité de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, a déroulé le « tapis rouge » pour Macky Sall.

De son côté, Le Soleil précise que « la gestion de l’autoroute (est) confiée provisoirement à la société chinoise CRBC et le tarif du péage (est) fixé à 3000 F CFA à partir de l’aéroport Blaise Diagne de Diass (à 50 km de Dakar) ».

Pour WalfQuotidien, « Macky (Sall) drague l’électorat mouride », une des communautés religieuses les plus dynamiques du pays. Ce journal souligne que « laminé à plusieurs reprises aux élections par l’opposition plus particulièrement le Parti démocratique sénégalais (PDS) à Touba, le président sortant et candidat à sa propre succession veut inverser la tendance ».

Finances et élections en RDC au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent les élections en vue en République démocratique du Congo (RDC), sans oublier le budget national, évoqué lors d’une conférence de presse du gouvernement, animée la veille à Ouagadougou.«Loi de finances 2019 : Un budget +responsable+, selon le gouvernement», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe que la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, a présenté, hier jeudi à la presse, les caractéristiques de la loi de finances, exercice 2019.

A ce sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche à sa Une les propos de la ministre Coulibaly qui a déclaré que «le budget 2019 est pro-pauvre».

Le journal Le Quotidien renchérit lorsqu’il titre : «Le budget 2019 est transparent, sincère et pro-pauvre», avant de souligner qu’il y aura «l’apparition de nouvelles taxes en 2019».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, évoque le report de la présidentielle en RDC, faisant observer qu’il faut craindre le pire pour ce pays

«Comme l’on s’y attendait, la présidentielle congolaise du 23 décembre prochain a été reportée. En effet, à un peu plus de 48 heures de la tenue du scrutin, son report a été annoncé par le président de la Commission nationale indépendante, Corneille Nangaa, au cours d’une conférence de presse tenue le 20 décembre dans la capitale, Kinshasa », rapporte le confrère.

De son côté, Aujourd’hui au Faso se pose cette question : «Suspension de la campagne à Kinshasa : Et si le pouvoir avait peur de perdre ?»

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur la campagne électorale en RDC, indiquant qu’il s’agit d’un «véritable chemin de croix pour Martin Fayulu».

Sénégal : 5000 volontaires mobilisés pour le retrait des cartes d’électeurs

La société civile sénégalaise, en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis a lancé, jeudi soir à Dakar, la campagne « Sama Baat » (ma voix, en langue wolof) dans le cadre du projet « Sunu Election » (notre élection, en langue wolof) avec comme objectif principal d’aider quelque 1,5 millions de citoyens à retirer leur carte d’électeur.Pour atteindre cet objectif, la Coalition des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), en collaboration avec la Plateforme pour les élections, l’Union des magistrats et l’Ong 3D misent sur le déploiement de 5.000 relais sur l’ensemble du territoire national.

La mission de ces derniers consistera, d’après le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, « à faire le parrainage de l’électeur ». « Les relais ont la mission d’identifier chaque mois 150 électeurs et ont la charge de les accompagner à retirer leur carte », a indiqué M. Cissé.

Ainsi, chaque volontaire de la société civile, après avoir recueilli les informations fournies par le ministère de l’Intérieur sur l’état de retrait des cartes au niveau des commissions, se chargera dans son quartier, voire son village de sensibiliser ceux qui n’ont pas encore retiré leur carte à le faire « pour qu’au finish, on obtient une forte mobilisation le 24 février prochain », jour du premier tour de l’élection présidentielle 2019.

Saluant cette « formidable initiative qui est venue à son heure », le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir a invité les citoyens à aller s’inscrire sur les électorales pour pouvoir bénéficier de la carte d’électeur.

Il a, par ailleurs, annoncé la mise en place, à partir du 09 janvier 2019,  des commissions de distribution des cartes d’électeurs afin de résoudre les « problèmes de distribution » enregistrés dans certaines localités.

Le représentant du directeur général des élections, Mamadou Boacr Niang a, quant à lui, rassuré l’ambassadeur des Etats-Unis sur l’effectivité de la distribution des cartes d’électeurs, arguant qu’à ce jour « 97,2% des électeurs inscrits sur les listes électorales ont effectivement retiré leur carte d’électeur ».