Le Coronavirus se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, jeudi à APA, traite de l’épidémie du Coronavirus qui sévit en Chine, se focalisant ainsi sur les Sénégalais bloqués à Wuhan avec la sortie, hier, de leurs parents réclament leur rapatriement.« Rapatriement des Sénégalais de Wuhan-Les parents supplient Macky » qui dit que l’Etat n’a pas les moyens de le faire, rapporte Le Quotidien dans sa manchette.

« On ne peut pas comprendre qu’un Chef de l’Etat s’adresse à la Nation pour dire que la République n’a pas les moyens de rapatrier 13 étudiants. Cela nous a fait un choc terrible », déplore dans Le Quotidien Abdoulaye Sylla, un des parents de ces étudiants.

Pour Walf Quotidien, en décidant le « non-rapatriement des étudiants sénégalais de Wuhan », « la pilule de Macky ne passe pas » car, « les parents doutent de ses arguments » même si l’Etat, par le biais du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, « campe sur sa décision ».

Selon Diouf Sarr, « le Sénégal n’a pas ce moyen » de rapatrier ses étudiants de Wuhan, mais que le gouvernement est à leurs côtés à travers sa représentation diplomatique et son partenaire l’Etat chinois.

Quoi qu’il en soit, L’As note que « Dakar (est déjà) en alerte » et que « les parents des étudiants exigent leur exfiltration immédiate ».

« Epidémie Coronavirus-L’Etat rectifie le tir », titre EnQuête, soulignant qu’après une communication bancale, l’Etat se ressaisit, en faisant l’état des lieux de sa force de riposte.

« Nous n’avons pas peur, comme je le disais avec Ebola, d’avoir des cas…», rassure Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

De son côté, le quotidien national informe que le président chinois, « Xi Jinping écrit à Macky » après la lettre de solidarité du Chef de l’Etat sénégalais à propos de l’épidémie du Coronavirus.

En politique, Le Quotidien met le focus sur l’adoption des termes de référence du Dialogue national, mais note que « le PSE (Plan Sénégal Emergent) bloque le dialogue ». Mais pour Bamba Ndiaye, porte-parole du jour, les termes de référence déterminent le reste ».

Sud Quotidien s’intéresse à la création envisagée par Macky Sall d’une commission chargée du suivi des recommandations de la Cour des comptes et s’exclame : « Gouvernance…Bis repetita ! »

Plongeant dans la crise au sein des entreprises sénégalaises, L’Observateur note une « série noire de licenciements massifs » avec plus de 5000 emplois jetés dans la rue.

Les manifs des pêcheurs saint-louisiens en exergue dans la presse sénégalaise

Les manifestations, hier à Saint-Louis (nord), des pêcheurs réclamant des licences de pêche devant leur permettre d’opérer dans les eaux mauritaniennes, se paient la Une des quotidiens sénégalais reçus mercredi à APA.« Saint-Louis-La révolte des pêcheurs », titre Walf Quotidien qui fait « le bilan d’une journée noire ».

Faisant état d’ « intifada à Guet-Ndar », le journal EnQuête note des « véhicules brûlés et plus de 5 policiers blessés ».

« Affrontement entre pêcheurs et policiers pour des licences de pêche-Mardi de feu à Guet-Ndar (quartier saint-louisien des pêcheurs) », titre L’As, notant une voiture 4×4 calcinée, des pneus incendiés et 30 blessés.

Selon nos confrères, le siège de la Société nationale d’électricité (Senelec) et le centre de documentation de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) ont été vandalisés. « L’arraisonnement de trois pirogues de pêche a mis le feu aux poudres », explique L’As.

« Mardi de feu à Saint-Louis », renchérit Vox Populi qui parle de « violence barbare à Guet-Ndar », où « les pêcheurs sèment le chaos à cause des licences de pêche ».

« Manif’ pour des licences de pêche-Ndar en flammes. Une dizaine de policiers blessés. Les pêcheurs saccagent le siège de l’OMVS et d’autres édifices », détaille Le Quotidien.

L’Observateur sort de ce cadre et enquête sur la construction de l’université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, titrant : « Macky Sall-Bictogo, le deal a mal tourné ».

Ce journal parle également de l’épidémie de coronavirus et plonge dans « le quotidien des étudiants sénégalais mis en quarantaine à Wuhan (Chine) ». « On mène une vie de bagnards », confie l’étudiant Mbacké, là où son camarade Mamadou ajoute : « J’en ai de la rancune d’être né Sénégalais. Je ne pense pas revenir en Chine si j’arrive à m’extraire d’ici ».

A propos de ces Sénégalais « piégés à Wuhan » dont le président Macky Sall a dit que Dakar n’a pas les moyens de les rapatrier, EnQuête les considère comme des « orphelins de la République » car, « contraints de rester dans le couloir de la mort » de cette ville, épicentre de l’épidémie du coronavirus.

« Les 13 Sénégalais attendent stoïquement la délivrance », écrit EnQuête, dans lequel journal, Coulibaly, père d’un étudiant estime que « le président n’est pas infaillible ; il a été trompé ».

Le Soleil consacre sa Une à la chirurgie cardiaque et note « le grand bond en avant du Sénégal », faisant économiser ainsi 7 milliards f cfa sur les évacuations sanitaires.

Les rapports de la Cour des comptes toujours à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, continuent de traiter des rapports 2015, 20196 et 2017 de la Cour des comptes remis, vendredi dernier, au Chef de l’Etat Macky Sall.« Rapports de la Cour des comptes-Macky Sall exige l’application des recommandations », informe le quotidien national Le Soleil.

« Recommandations des rapports de la Cour des comptes-Macky demande leur application intégrale », renchérit L’As, soulignant qu’hier, lors de la cérémonie mensuelle de levée des couleurs au Palais, le président de la République a annoncé la création d’une commission qui sera chargée d’exploiter les rapports de la Cour des comptes.

« En plus, il promet d’accélérer l’achèvement des travaux du siège de la Cour des comptes pour plus d’efficacité », poursuit L’As.

Parlant du traitement de ces rapports des corps de contrôle, EnQuête voit « Macky face à ses démons » en annonçant une commission de suivi des conclusions.

« De nombreux doutes planent sur la suite à donner aux rapports produits par les différents  corps de contrôle. Pendant que Khalifa Sall, Karim Wade, Tahibou Ndiaye, Aïda Ndiongue…ont été sanctionnés, des épinglés du régime vaquent tranquillement à leurs occupations », écrit le journal.

Le Quotidien saisit l’occasion et fait état de « mauvais rapports » entre les gouvernants et les corps de contrôle, notant que « les contestations jettent le discrédit sur l’Ofnac, la Cour des comptes, l’Ige etc. »

Pendant ce temps, « les droits-de-l’hommiste sont à couteaux tirés » à la Une de Sud Quotidien à propos de l’exploitation des rapports de la Cour des comptes.

Selon nos confrères, « Me Pape Sène (Comité sénégalais des droits de l’homme, Cdsl) tempère, Me Assane Dioma Ndiaye (Ligue sénégalaise des droits de l’homme, Lsdh) et Seydi Gassama (Amnesty international) exigent des sanctions ».

En politique, Walf Quotidien note que Cissé Lô (ci-devant président du parlement de la Cedeao) largue des bombes ».

Pendant ce temps, L’Observateur traite de l’épidémie en Chine et note que « le Coronavirus impacte le Sénégal » avec « 35% des importations du secteur informel (qui sont) menacés ».

Le Soleil reste avec l’économie et donne la parole à Géraud Moussarie, Directeur de Bp Sénégal qui, s’exprimant sur l’exploitation du pétrole et du gaz, promet que « 80% de la richesse resteront au pays ».

Les rapports de la Cour des comptes en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des trois rapports annuels (2015, 2016 et 2017) de la Cour des comptes et du livre du journaliste Pape Alé Niang sur la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) par l’ex-directeur général Cheikh Oumar Hann.Selon Vox Populi, qui a assisté à la cérémonie de dédicace du livre « Scandale au cœur de la République », l’auteur Pape Alé Niang présente le COUD comme « la vache laitière » des régimes.

C’est un « coup de COUD à Hann », ironise Le Quotidien, soulignant que le journaliste « fait le procès de la gestion sobre et vertueuse » de l’ex-DG qui annonce une plainte contre ce dernier et Nafi Ngom Keita, l’ex-cheffe de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

Prenant la défense de son collègue, le ministre d’Etat Boun Abdallah Dionne note que « ce rapport de l’OFNAC est un fromage hollandais ».

Poursuivant dans L’AS où il fait de « fracassantes déclarations », l’ex-PM indique que l’auteur du rapport sur le COUD « est un Français (qui) a été recruté par je ne sais qui pour faire le boulot. Il a démissionné ».

Abordant un autre pan des rapports de la cour des comptes, EnQuête note que le ministre « Moustapha Diop défie les magistrats ». Selon le journal, « il a refusé » que le FNPE, sous tutelle de son département ministériel, soit contrôlé, et a traité les magistrats venus pour effectuer le contrôle « d’agents corrompus ».

Par ailleurs, le président de la Cour des comptes et le président de la CPE « ont porté plainte auprès du procureur de la République ».

Toujours sur « la mal gouvernance des institutions publiques en 2015, 2016 et 2017 », Sud Quotidien fait focus sur « les as de la… cour des comptes », faisant référence aux différentes institutions épinglées.

Si Walf Quotidien relève les « déflagrants délits » de ces rapports, L’Observateur rapporte pour sa part les révélations sur « la mafia du Plan Orsec, de l’Ofor, de l’Aser… ».

Le quotidien national Le Soleil s’intéresse à la deuxième édition de la journée nationale du nettoiement et constate que « le pays s’approprie le +cleaning day+ ».

En sport, le lutteur Boy Niang 2 dit dans Record ne faire « aucune fixation sur Balla Gaye 2 », l’ex-roi des arènes, même si son combat avec ce dernier est « une demande sociale ».

La presse sénégalaise dissèque les rapports de la Cour des comptes

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent en priorité des rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des comptes, remis hier au Chef de l’Etat, Macky Sall.« Publication des rapports 2015, 2016 et 2017-Pluie de scandales sur la Cour des mécomptes », titre L’Observateur, notant que pour le Fesman 2010, « Sindiély (fille de l’ex président Abdoulaye Wade) achète des rideaux à 467 millions f cfa ».

Au ministère des Mines, le journal révèle que la DAGE de l’ex ministre Aly Ngouille Ndiaye est prise dans une gestion opaque des opérations budgétaires. « Port de Dakar : Cheikh Kanté (ex Dg et actuel ministre du Plan Sénégal Emergent) et les 100 millions f cfa de primes. Cices : Plus de 78 millions f cfa pour un simple désherbage », informe L’Observateur.

Se focalisant sur ces rapports, L’As écrit que « la Cour des comptes met à nu les cafards du régime ». « Le Cices loue un groupe électrogène à 119 379 078 f cfa », rapporte le journal, faisant dire à Vox Populi que la Cour décompte les laxisme des Dg ».

« La Cour refait ses comptes », renchérit Le Quotidien, soulignant que la Sncs, la Sogem et la Sones (sont) les plus grosses débitrices de l’Etat ».

A propos de la Tour des Mamelles, à Dakar, nos confrères informent que la Cour des comptes corrige la Caisse des dépôts et consignations (Cdc).

Pendant ce temps, Le Soleil informe que « 2564,79 milliards de f cfa (ont été) recouvrés en 2019 » par le Trésor public qui a réalisé une plus-value de 3,19 milliards.

Les quotidiens traitent également de la marche, hier à Dakar, du collectif Nio Lank qui lutte contre la hausse du prix de l’électricité et pour la libération de l’activiste Guy Marius Sagna.

« Nio Lank maintient la pression. Jet de pierres contre Nio Lank : des blessés et des arrestations enregistrés », titre Sud Quotidien, là où EnQuête fait état de « Révolte et Guy mania ».

« Pourquoi Nio Lank mobilise autant », écrit Vox Populi à sa Une, dans lequel journal, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre » affirme que « le peuple souffre, les Sénégalais sont fatigués ».

En attendant, Walf Quotidien parle de la hausse des prix des denrées et titre : « La spirale continue. Après les carburants et l’électricité, l’huile prend l’ascenseur ».

Grogne sociale et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la marche du collectif Ño lank (Nous refusons, en langue wolof) pour notamment la libération de Guy Marius Sagna et les remous au sein de la coalition Macky 2012.Sud Quotidien fait savoir que « Ño lank se délocalise sur l’avenue Cheikh Anta Diop (de Dakar). De l’avis de ce journal, sa marche, prévue aujourd’hui de 15h à 18h, s’annonce comme un test grandeur nature.

Selon Le Quotidien, « libérer Guy Marius Sagna et lutter contre la hausse du prix de l’électricité sont les deux revendications du collectif Ño lank ». Poursuivant dans ce journal, les leaders du mouvement soutiennent : « Si l’Etat veut lutter contre la hausse du prix de l’électricité, il ne doit pas continuer à entretenir sa clientèle politique à travers des institutions inutiles comme le HCCT (Haut Conseil des Collectivités Territoriales), le CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental), la CNDT (Commission Nationale du Dialogue des Territoires) ainsi que les ministres conseillers et chargés de mission qui ne sont d’aucune utilité ».

De son côté, L’AS note que Ño lank espère mobiliser « une marée humaine ». Face à la presse, hier jeudi, les membres du collectif ont ainsi invité les populations à se (venir) massivement en vue d’établir un rapport de force avec les autorités, rapporte ce quotidien.

WalfQuotidien informe que « l’autorité a décidé de mettre de l’eau dans son vin en autorisant la marche du collectif ». Dans ce journal, Macky Sall, le président de la République déclare que «  l’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et de leurs biens et d’assurer la sécurité. En réalité, l’autorisation est la règle, l’interdiction l’exception ».

EnQuête se fait l’écho de la déclaration du chef de l’Etat selon qui, « vouloir (organiser une marche) sur l’avenue Roume ou même la place de l’indépendance n’est ni plus ni moins que vouloir troubler l’ordre public ».

Les animateurs de la plateforme Ño lank, cités par Vox Populi, soulignent que « Guy Marius Sagna a toujours sacrifié sa liberté et son bonheur d’être avec sa famille, le droit de celle-ci de profiter de sa présence, pour porter le combat des opprimés, des faibles, des Sénégalais, des Africains… ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « la coalition Macky 2012 traverse une crise de leadership. Et le courant ne passe plus entre le coordonnateur Me Moussa Diop et la vice-coordonnatrice Adji Mbergane Kanouté ».

Pour sa part, WalfQuotidien renseigne qu’ « il y a trois jours, Me Moussa Diop annonçait l’exclusion de Mohamed Diagne et d’Adji Mbergane Kanouté pour activités fractionnistes. Hier, les deux exclus ont, à leur tour, suspendu Me Moussa Diop de son poste de coordonnateur de la coalition Macky 2012 »

La presse sénégalaise narre la visite d’Erdogan

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des retombées de la visite officielle de deux jours du président turc Recep Tayyip Erdogan mais aussi de la saisie d’une importante quantité de cocaïne au Port Autonome de Dakar.Le Soleil informe que « le Sénégal et la Turquie ont paraphé sept accords de coopération dans (les) domaines de la culture, de la santé, de l’éducation, de la défense, de la politique de la diaspora, de la gestion des accidents et du sport ».

Le quotidien national indique les deux pays ont réaffirmé leur « volonté de porter le volume (de leurs échanges commerciaux) à un milliard de dollars (595 milliards F CFA). « Nous devons davantage consentir des efforts pour développer (nos) liens commerciaux », a souhaité le président Recep Tayyip Erdogan dont les propos sont rapportés par Le Soleil.

Sud Quotidien indique que « l’axe Dakar-Ankara (adopte le mode) fast-track ». Dans ce journal, Macky Sall a souligné que « (les) accords signés vont contribuer à l’amélioration du cadre juridique » de la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Turquie.

De son côté, EnQuête se fait l’écho de « la bonne moisson turque ». Selon ce journal, « comme en 2018, le président Macky Sall continue de réclamer l’accès de l’arachide sénégalais au marché turc. Pendant que le Sénégal ne bouge pas, la Turquie, elle, voit encore plus grand et fixe ses ambitions à un milliard de dollars ».

A en croire Le Quotidien, « Macky et Erdogan (sont) pour la diplomatie de l’arachide ». L’AS informe que « Macky offre le fer à Erdogan malgré l’alerte d’Ousmane Sonko (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, opposition) et de Pierre Goudiaby Atepa (président du mouvement Sénégal rek, opposition) sur le contrat de Tosyali ».

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le chef de l’Etat sénégalais a révélé que cette entreprise turque « va investir 400 millions de dollars (238 milliards F CFA) pour la création d’une aciérie et la production de fer au Sénégal ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien, sous le titre « PAD répit pour Grande Nigeria », rapporte que « la Douane a découvert 120 kilogrammes de cocaïne d’une valeur de 9,6 milliards F CFA dans le système de ventilation de Grande Nigeria, plus de six mois après la saisie de plus de 700 kilogrammes dans le même navire ».

D’après L’Observateur, « une source tenue secrète (a informé) la Douane » et « une équipe de l’Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs et des Navires (UMCC) de la subdivision de la Douane du Port Autonome de Dakar, secondée par des éléments de la Police scientifique et de l’Orctis (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants), a investi le navire ».

La législation sur le gaz au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement du vote d’un Code gazier mais aussi de l’installation officielle de la Commission de la carte de la presse.L’AS informe que le  » Sénégal se dote de garde-fous  » puisque le nouveau Code gazier a été adopté, hier lundi, par l’Assemblée nationale. À l’hémicycle, Mouhamadou Makhtar Cissé, le ministre du Pétrole et des Énergies a disséqué  » les composantes de cette loi qui ne tiendra compte que des contrats qui seront signés dans l’avenir « . 

Sud Quotidien indique que  » Macky (Sall) valide son Code « . Dans les colonnes de ce journal, le ministre du Pétrole et des Énergies déclare :  » Dans un contexte de découverte et d’exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières, le Sénégal vient d’adopter un nouveau Code gazier pour la valorisation de son gaz afin de booster le développement de l’économie nationale, le renforcement du mix-énergétique, l’indépendance énergétique, la réduction des coûts de l’électricité dans la perspective de l’atteinte de l’accès universel à l’énergie dès 2025 « . 

Poursuivant dans Le Soleil, Mouhamadou Makhtar Cissé a fait savoir que c’est  » un texte qui comble un vide dans la règlementation afin de permettre aux populations de mieux bénéficier des retombées gazières « . 

Le Quotidien annonce que  » la Commission de la carte de presse et de validation des acquis de l’expérience va bientôt commencer son travail « . En effet, rapporte ce journal, les membres de ladite commission, nommés le 15 janvier dernier, ont été installés hier (lundi) par le ministre de la Culture et de la Communication. 

Dans WalfQuotidien, Abdoulaye Diop, ledit ministre, s’est félicité de la mise sur pied de cet organe de régulation, non sans souligner qu’au Sénégal,  » la qualification de l’organe de presse est devenue confuse avec la multiplication des supports. On ne sait plus qui est journaliste et qui ne l’est pas « .

Les hydrocarbures, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’implication de la diaspora sénégalaise, principalement des experts en hydrocarbures, dans la réflexion sur l’exploitation de ces ressources naturelles.Le Soleil annonce que « l’Etat implique les experts sénégalais d’ici et d’ailleurs » dans l’exploitation pétrolière et gazière. Ces spécialistes travaillent, pour la plupart, en France, en Arabie Saoudite, au Qatar et au Gabon.

Dans les colonnes du quotidien national, Makhtar Cissé, le ministre du Pétrole et des Energies a vanté « les mérites d’un retour à la mère patrie », non sans soutenir que « les initiatives et actions liées à ce secteur impliquent l’engagement de tous dans la mesure où ces ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais ».

EnQuête renseigne qu’ « une vingtaine de Sénégalais de la diaspora ont été reçus par le président de la République Macky Sall, samedi (dernier), pour consulter leur avis sur les grandes orientations politiques de l’exploitation des hydrocarbures ».

Cité par ce journal, Tidiani Niass, un Sénégalais travaillant à la Saudi Aramco, la plus grande compagnie mondiale d’hydrocarbures, a estimé que « les fondamentaux sont déjà en place et le Sénégal devra transformer l’essai ».

A en croire Sud Quotidien, les experts pétroliers et gaziers ont émis des « réserves » par rapport au « développement fast-track du Sénégal » grâce aux ressources naturelles. En effet, rapporte ce journal, « ils ont invité le gouvernement à tenir le bon discours aux (citoyens) parce que le Sénégal ne deviendra pas l’Arabie Saoudite, l’Australie (ou encore) le Qatar d’ici 30 ans ».

De son côté, L’Observateur exhume l’affaire Petro-Tim en notant « un statu quo » dans le dénouement. Selon ce quotidien, « depuis l’audition d’Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise), le 25 novembre dernier, aucun acte n’a été posé. Les deux options qui restent au Doyen des juges d’instruction sont un non-lieu ou une commission rogatoire ».

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la British Broadcasting Corporation (BBC) a révélé qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans.

Cela ferait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall. De plus, l’ancien Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin s’élevant à 250.000 dollars (145 millions F CFA) via sa société Agitrans.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho de « l’échec » des négociations entre le gouvernement et le G7 (les sept syndicats d’enseignants les plus représentatifs). Poursuivant, ce journal fait remarquer que cette rencontre « n’a pas permis de lever les menaces qui pèsent sur l’année scolaire. (Il n’y a pas eu), d’avancées majeures, samedi dernier, alors que les syndicats prévoient de dérouler leur deuxième plan d’actions ».

WalfQuotidien en conclut que c’est « l’impasse » puisqu’ « une solution n’a pas été trouvée sur le processus de matérialisation des accords signés en 2018 ».

Sous le titre « Un compte à rebours en sons et lumières », Le Soleil informe que « c’est parti pour le décompte des 1000 jours qui nous séparent des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2022 ».

D’après L’AS, le Sénégal qui va accueillir ces joutes de la jeunesse mondiale est « dans le bon couloir ». Dans ce journal, Mamadou Diagna Ndiaye, le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) a assuré que « le Sénégal sera dans les délais ».

Le rapport de l’Indice de perception de la corruption (Icp) 2019 à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la publication, hier, par le Forum civil, du rapport de l’Indice de perception de la corruption (Icp) 2019 qui souligne que le Sénégal peine à sortir de la zone rouge.« Le Sénégal toujours dans la zone rouge » ; « Le Sénégal dans le rouge » ; « «Le Sénégal, un pays encore très corrompu ! » ; « Corruption endémique » ; « Le Sénégal reste dans le rouge », titrent tour à tour L’AS quotidien, Tribune, Dakar Times, EnQuête et Le Quotidien.

« Le Sénégal s’englue dans la zone rouge », note le premier journal, soulignant que « Depuis trois ans, le Sénégal peine à sortir de la zone rouge de la corruption. Avec un score de 45 sur 100 et classé 66ème sur les 180 pays dans l’Indice de perception de la corruption (Icp), notre pays n’avance pas ».

Tribune qui soutient que « L’Etat (est la) première niche de corruption » signale que « (…) depuis 2016, le Sénégal est en stagnation. La faute essentiellement à une volonté politique défaillante ».

Selon Dakar Times, « Protection de personnalités haut placées, Mal-gouvernance, impunité ou encore manque d’indépendance de la Justice » sont entre autre les « maux » diagnostiqués par le Forum civil dans la gestion des affaires publiques, d’où la note de 45/100 attribuée au Sénégal.

Au-delà de ces « maux » mentionnés par Dakar Times, le quotidien EnQuête croit savoir que les « Affaires Petro-tim, Bictogo et Prodac : (sont les) dossiers qui plombent le Sénégal ». « Le Forum civil demande la poursuite de la traque des 25 personnalités fuigurant sur la liste du procureur Alioune Ndao », ajoute le journal.

« Pour 2019, aucun avancement n’a été noté dans la lutte contre la corruption au Sénégal », écrivent nos confrères du journal Le Quotidien, précisant le pays « conserve le même score, 45/100, qautre années de suite ».

Pour L’Observateur qui se demande « Pourquoi le Sénégal stagne dans la zone rouge de corruption », cet état de fait est dû « à un réel affaiblissement de la volonté politique de lutter contre ce phénomène ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Rébellion à l’APR (parti au pouvoir) » et informe que l’ancien directeur de Cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, récemment exclu de sa famille politique, a « dévoilé son plan de guérilla ».

« C’est un tableau apocalyptique que Moustapha Diakhaté a fait de la gestion de l’Apr par Macky Sall. Aussi, il propose de remettre à plat le parti, faire le chemin inverse pour mettre fin aux querelles de personnes, de luttes des places sans merci sur fond d’ambiguïté idéologique, de déliquescence des structures, organisations et instances de direction à tous les niveaux », rapportent nos confrères.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour aux « directives de Macky Sall » pour la mise en œuvre des budgets-programmes et informe que le chef de l’Etat « veut plus de contrôle et d’évaluation ».

Economie, Santé et Politique alimentent les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA mercredi traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique, en passant par la santé.« Le Sénégal sur le qui-vive », barre à sa Une L’Observateur qui soutient que le pays est « en alerte » à cause de l’épidémie de Coronavirus qui sévit actuellement en Chine.

« Le ministère de la Santé publique et de l’Action sociale n’a pas attendu le conclave ce mercredi, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour renforcer sa surveillance épidémiologique. Dès mardi, il publiait un communiqué pour informer de l’apparition en Chine d’un nouveau type de coronavirus appelé également pneumonie chinoise et préconisait plusieurs mesures de préventions, dont le renforcement de la surveillance épidémiologique sur tout le territoire », renseigne le journal.

Dans les colonnes du même quotidien, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses, informe que « (…) ce coronavirus est un tout nouveau virus qui n’a jamais été identifié » mais que « Le virus Ebola est beaucoup plus grave, plus mortel que ce Coronavirus ».

Sous le titre « L’Apre bataille de Moustapha », Le Quotidien revient sur l’exclusion de l’ancien directeur de Cabinet du président Macky Sall et informe que « Les cadres de l’Apr (parti au pouvoir) (ont validé) » la décision de la commission de discipline de leur parti.

« Au regard de l’illégalité de l’instance qui a pris la décision, j’informe les militants, sympathisants, adhérents des partis membres du Réseau libéral africain et de l’International libéral que je suis et demeure un militant de l’Alliance pour la République », rétorque Moustapha Diakhaté à « ses camarades » de parti.

Sud Quotidien revient sur cette même exclusion de Moustapha Diakhaté et soutient que « L’APR (est) dans tous ses éclats » suite à cette décision de la commission de discipline du parti.

En économie, le quotidien EnQuête donne la parole à l’économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla qui fait « le diagnostic » de divers aspects liés à son domaine telle que la dette, la monnaie, les critères de convergences…

Dans les colonnes du journal, l’économiste « met en garde contre toute précipitation dans la mise en place de l’Eco, brûle le franc Cfa qui a installé, selon lui, la plupart des populations concernées dans la misère et vante les mille et une vertus de la souveraineté monétaire pour un pays ».

Walf Quotidien consacre sa parution du jour à la hausse des prix notamment celui de l’électricité et donne la parole à l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye qui affirme que « la hausse des prix à la consommation intérieure est la preuve et la confirmation d’une économie sous ajustement structurel ».

Au sommet de Davos (Suisse), « Macky Sall (s’est fait) l’avocat de la nature », informe le quotidien national Le Soleil. Au cours d’un atelier intitulé « Champion de la nature : le parcours vers 2020 », le président sénégalais « a déclaré que +la perte de la biodiversité est une urgence planétaire+. Sur ce, il appelé la communauté internationale à faire de cette question une priorité », écrivent nos confrères.

L’exclusion de Moustapha Diakhaté de l’APR alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement de l’exclusion de Moustapha Diakhaté de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) et des adversaires des Lions au deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2022.Le Quotidien, sous le titre « C’est fini ! », informe que « Moustapha Diakhaté n’est plus membre de l’APR. La Commission de discipline a entériné (hier mardi) la proposition du président du parti, Macky Sall, après avoir constaté des agissements et propos séditieux, fractionnistes et récurrents ».

Dans les colonnes de ce journal, l’ex-député a tiré à boulets rouges sur ses anciens camarades : « Je considère ce que vous appelez une exclusion comme une non-décision, une farce, une provocation, une tentative de diversion (pour) me faire perdre (du) temps ».

L’Observateur révèle « les secrets de l’exclusion expéditive de Moustapha Diakhaté ». En effet, l’ancien ministre-conseiller a annoncé, lundi dernier sur sa page Facebook, la création du mouvement Mankoo Taaxawu Sunu APR (Se rassembler pour sauver notre APR, en langue wolof).

« De Londres (Angleterre) où il se trouve pour participer au Sommet Royaume-Uni-Afrique sur l’investissement et ulcéré par cet acte jugé de trop de son ancien chef de cabinet, Macky Sall a contacté le président Abdoulaye Badji afin que la Commission de discipline se réunisse », rapporte L’Observateur.

A en croire Le Soleil, « Moustapha Diakhaté (est) emporté par son courant ». Le quotidien national rappelle que l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (Unis pour le même but en langue wolof), invité du Jury du dimanche d’I-Radio (privée), avait annoncé une initiative, dans les prochains jours, au sein de l’APR » puisque selon lui, il « faut refonder le parti dans sa structuration, son organisation, son fonctionnement et même dans son idéologie ».

En tout cas, WalfQuotidien estime que « Macky (Sall est) dans le pétrin ». Poursuivant, ce journal indique qu’ « à l’intérieur de sa formation politique, un vent de révolte souffle. A l’extérieur, la colère populaire gronde en raison (notamment) de la hausse du prix (de l’électricité). C’est dire que le chef de l’APR ne sait plus où donner de la tête ».

Pour sa part, EnQuête note que « pour certains observateurs, l’ancien parlementaire a cherché et obtenu cette exclusion de l’APR à cause de ses nombreuses sorties à l’encontre du régime de Macky Sall ».

Moustapha Diakhaté, cité par L’AS, soutient : « La vie continue. Je poursuivrai mes activités comme si de rien n’était. C’est ridicule ce qui se passe. C’est n’importe quoi ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait savoir que « le Sénégal croisera le Congo, la Namibie et le Togo » au deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Pour Stades, « les Lions s’en sortent bien » là où Record souligne que les protégés d’Aliou Cissé «  (affronteront) de vieilles connaissances ».

Un ancien directeur de cabinet du président se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement de la création du mouvement politique « Manko Taxaawou sunu APR » par l’ancien directeur de cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté.« Moustapha Diakhaté défie Macky », barre à sa Une L’AS quotidien précisant que l’ancien président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle « a décidé de porter sur les fonts baptismaux une entité dénommée : « Manko Taxaawou sunu APR : initiative pour la refondation de l’Alliance ».

Selon ce journal qui se demande s’il s’agit d’un mouvement ou d’un courant politique au sein du parti présidentiel, « (…) l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall est en train de se construire un nouveau destin politique ». Cela fait dire à Walf Quotidien que « Moustapha Diakhaté (a désormais) un pied dehors ».

Dans les colonnes du même journal, le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, « lui indique la porte de sortie ». « Nous voudrions dire à M. Diakhaté qu’il est libre de créer un mouvement, mais ce qui est sûr est ce sera en dehors de l’Alliance pour la République. Parce que, lui-même, a fini de montrer qu’il n’est plus membre de l’Alliance pour la République », dit-il.

Le Quotidien en conclut que « Le courant (de Moustapha Diakhaté) hausse la tension » au sein du parti présidentiel.

Sous le titre « Mary Teuw Niane, une nouvelle équation dans le Macky », L’Observateur consacre toute une enquête à la nouvelle ambition politique de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et soutient que le candidat à la mairie de Saint-Louis (nord), «  Un peu en marge du parti présidentiel depuis sa non-reconduction au gouvernement, malgré ses retentissantes victoires dans le département de Saint-Louis, (…) semble aujourd’hui opter pour la confrontation pour solder des comptes politiques ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur ce qu’il appelle « Les régimes et +leurs+ dettes » et arbore ce titre : « Ces +boulets+ qui freinent le Sénégal ».

« Le Sénégal doit toujours rembourser des emprunts dont l’essentiel s’est constitué entre 1980 et 2000. Le pays n’a pas encore fini de payer pour Manantali en 2026 ; l’autoroute de l’Avenir et Dalal Jamm en 2039. Diouf, Wade et Macky ont tous contribué à contracter et à alourdir la dette publique », écrivent nos confrères qui soulignent que « Les différents régimes s’endettent, se succèdent et ne finissent pas forcément d’éponger ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet Royaume-Uni/Afrique et reprend à sa Une cette déclaration du président Macky Sall lors de son entretien avec le Premier ministre britannique, Borris Johnson : « Le Sénégal est ouvert à tous ses partenaires ».

Le journal informe par ailleurs que le chef de l’Etat sénégalais a obtenu de la banque Standard Chartered « 155 milliards de FCfa (…) pour la construction du stade olympique de Diamniadio (périphérie de Dakar ».

Faits divers, politique et santé se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la politique à la santé, en passant par les faits divers.« Une femme décapitée, la tête emportée », barre à sa Une Vox Populi, précisant que « L’effroyable scène a eu lieu samedi à Saré Yoba Diao Soutou dans la commune de Tankanton (sud) ». 

« Le corps de la jeune femme agée d’une trentaine d’années, mariée sans enfant, a été découvert dans la rizière », poursuit le même journal qui soutient que « La peur sévit (…) dans le Sud du pays » puisque ce drame survient « six jours seulement après le meurtre d’une jeune fillette de 4 ans, égorgée à Kantène ».

Sous le titre « Coumba Kane parle », L’Observateur donne la parole à cette femme déclarée kidnappée à Keur Mbaye Fall (banlieue dakaroise) qui, dans les colonnes du journal, raconte comment elle a « échappé au pire » avant de déclarer : « Je reviens de loin ».

En politique, Le Quotidien revient sur le Bureau politique de samedi dernier du Parti socialiste (PS) et informe que « Serigne Mbaye Thiam, accusé de lorgner le fauteuil de secrétaire général (du parti), a renouvelé sa fidélité à Aminata Mbengue Ndiaye ».

L’actuel ministre de l’Hydraulique déclare ainsi dans les colonnes du journal que « Je ne peux pas dire que Aminata Mbengue doit être secrétaire générale et poser des actes contraires ».

Sud Quotidien consacre sa parution du jour au retour envisagé des Conseils des ministres décentralisés et arbore cette Une : « Bilan Mackyllé », faisant référence aux promesses faites lors des précédents Conseils à l’intérieur du pays.

« Des milliards sur papier, une foule de projets dont les taux d’exécution varient d’une région à une autre, au grand dam de populations qui se retrouvent difficilement dans les engagements pris par l’Etat dans les différents Conseils des ministres décentralisés organisés du 06 juin 2012 à Saint-Louis au 19 juillet2016, à Dakar », soutiennent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, le quotidien national, Le Soleil revient sur le Sommet de Lomé consacré à la lutte contre les faux médicaments et informe que la rencontre « a été sanctionnée par des mesures fortes ». « Les chefs d’Etat d’Afrique présents et les représentants d’autres pays ont signé la convention-cadre qui comporte de nouvelles lois renforçant la collaboration transfrontalière pour stopper ce trafic », ajoute le journal.

Parlant d’une « impossible traque » des faux médicaments au niveau national, le quotidien EnQuête revient sur cette même actualité et donne la parole au président de l’Ordre national des pharmaciens qui se dit « perplexe » quant à l’application de cette convention-cadre au Sénégal « d’autant (plus) que +le pays+ abrite Keur Serigne-bi et la ville de Touba où la vente de médicaments illicites est institutionnalisée ».

Faits de société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, samedi à APA, met le focus sur le kidnapping à Dakar (ouest) de Coumba Kane, retrouvée à Touba (centre), et sur la politique.« Disparue depuis deux jours puis retrouvée à Touba-Coumba Kane raconte son étrange kidnapping », titre L’Observateur, dans lequel journal, la dame, 36 ans, raconte : « Comment de Keur Mbaye Fall, je me suis retrouvée en pleine brousse à Linguère. Mes ravisseurs dont une femme et l’histoire de la voiture en panne. L’autre jeune fille kidnappée que j’ai abandonnée dans la forêt ».

« Portée disparue depuis mercredi-Coumba Kane retrouvée à Touba », renchérit Le Quotidien dans sa manchette.

L’As précise que la dame a été retrouvée à la gare routière de Touba. « La +kidnappée+ retrouvée par la Dic (Division des investigations criminelles) à Touba », indique Vox Populi, qui fait état de « questions autour d’un enlèvement qui n’en serait pas un ».

Au même moment, EnQuête parle de « la curieuse odyssée de Coumba Kane » qui « a assommé un geôlier pour réussir à s’échapper ».

En politique, L’As titre : « Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Thierno Bocoum, Dr Babacar Diop-L’opposition radicale ».

Dans Sud Quotidien, le parti Rewmi d’Idrissa Seck « clashe le Macky » par rapport à la hausse de 10% du prix de l’électricité.

« Communication de la présidence-Latif Coulibaly et Seydou Guèye, un couple en questions », rapporte L’Obs.

L’Eco et la politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi traitent essentiellement de la sortie des pays de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMAO) sur l’adoption, en 2020, de l’Eco comme future monnaie de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) aux côtés d’autres sujets politiques.« Eco dissonant », barre à sa Une Le Quotidien avant d’affirmer que « Les pays hors Cfa désavouent Ouattara ». « Un gros pavé dans la mare du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. Sa volonté de transformer  le franc Cfa en Eco d’ici juin 2020 ne passe pas auprès des autres membres de la Cedeao qui l’ont fait savoir hier, dans un communiqué publié à l’issue de leur rencontre d’Abuja », informent nos confrères.

A travers cette sortie, « Les Anglophones dénoncent le coup d’Etat des Francophones », soutient Vox Populi, précisant que « les membres de la ZMAO ont +noté avec préoccupation la déclaration visant à renommer unilatéralement le franc CFA en Eco d’ici à 2020. Cette action, dénoncent-ils, n’est pas conforme aux décisions+ de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de +l’adoption de l’Eco comme nom de la monnaie unique+ de toute la région ».

Sous le titre « Six Etats de la CEDEAO se démarquent de l’Eco », L’AS quotidien informe que le Nigéria, la Gambie, la Sierra Léone, le Libéria, le Ghana et la République de Guinée, membres de la ZMAO, « ont émis, hier, des réserves en ce qui concerne l’adoption d’une monnaie commune « Eco-Cedeao ».

« Ils (les pays de la ZMAO) proposent la mise en œuvre d’une feuille de route révisée du programme de la monnaie unique et un sommet extraordinaire sur la question », ajoute le même journal.  

Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête revient sur l’acte 2 du dialogue national et soutient que « Pour l’acte 2 du Comité de pilotage du dialogue national, les acteurs politiques, présents aux concertations, ont dansé la même musique. Pendant ce temps, des voix s’élèvent au sein de la Société civile pour dénoncer une connivence ». D’où ce titre qui barre la Une du journal : « Connivence et dissensions ».

L’Observateur revient sur ce même sujet et consacre une enquête sur le président du Comité de pilotage du dialogue national et arbore ce titre : « Famara Sagna, l’homme cent visages ». Dans ses colonnes, le journal révèle « La double face de Famara Ibrahima Sagna » et souligne que cette « icône de la République (…) a longtemps pratiqué l’Etat avant de lui servir de conciliateur ».

Walf Quotidien revenant sur ce sujet s’intéresse au boycott du dialogue national par le parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président, Abdoulaye Wade (2000-2012) et affiche : « Wade-Macky : Karim fait foirer le deal ».

A sa page 3, le journal s’interroge en ces termes : « La question de l’amnistie du fils biologique serait-elle à l’origine de la brouille entre Wade et Macky Sall ? » avant d’affirmer que «  C’est du moins l’avis des frondeurs qui ont créé Suqqali Sopi (relevé le changement, en langue Wolof) ».

Politique et foot alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement de l’inertie des partis de l’opposition, des enjeux du dialogue national et des conséquences du changement de calendrier de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 prévue au Cameroun.EnQuête constate que l’ « opposition (est) anesthésiée » puisqu’elle est « inaudible, fantomatique et absente des sujets d’actualité ». Ce journal souligne, en outre, qu’ « avec un Parti Démocratique Sénégalais (PDS) cherchant un nouveau comité directeur, un Rewmi paralysé par le silence de son président (Idrissa Seck), un Khalifa (Ababacar) Sall orphelin du Parti Socialiste… l’opposition sénégalaise, malgré les initiatives du Front de Résistance Nationale (FRN) et de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), semble réduit à sa plus simple expression, depuis la dernière présidentielle ».

Dans L’AS, Yankhoba Seydi, le Secrétaire national chargé des relations internationales de la formation politique portée sur les fonts baptismaux par Idrissa Seck, déclare que « Rewmi est un grand parti et est composé de militants engagés. Mais il souffre d’un sérieux problème de fonctionnement. Et c’est lié au fait que le parti ne réunit pas ses instances notamment le Secrétariat national ».

L’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) semble aussi traverser une zone de turbulence au point que L’Observateur considère qu’elle est devenue « le parti du laisser-aller ». Ainsi, rapporte ce quotidien, Mahmoud Saleh a proposé, au président de la République Macky Sall, « la réactivation de la Commission de discipline ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Djibril War, le Directeur de l’école du parti (APR) soutient : « La Commission de discipline est une structure à laquelle les gens ne sont pas habitués. C’est parce que Macky Sall n’est pas un va-t-en-guerre. Ce n’est pas un homme faible, mais souvent il préfère des règlements à l’amiable ».

Abdoulaye Badji, le président de ladite commission, dans un entretien avec ce quotidien, indique que le chef de l’Etat « apprécie positivement cette proposition. Mais ce n’est pas une commission qui est là pour sévir, sanctionner ou exclure qui que ce soit. Son objectif est de faire en sorte qu’il y ait l’apaisement dans le parti ».

En tout cas, la réponse sur Facebook de Moustapha Cissé Lô, député et président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), coutumier de sorties médiatiques musclées, est on ne peut plus claire : « Monsieur le président, ne vous laissez pas embarquer dans des futilités. Nous croyons à votre vision, donc discutons pour trouver des remèdes à la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Moi j’y crois et c’est bien très possible. Laissons les grenouilles et piquons droit vers les buts ».

De son côté, Le Quotidien évoque le dialogue national. Cité par ce journal, Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’ONG 3D, décortique cette initiative : « Macky Sall a été élu (président de la République) par les Sénégalais sur la base d’un programme. Il soumet sa gestion aux membres de l’opposition présents au dialogue national. C’est une porte ouverte à l’entrisme, c’est-à-dire que cette opposition entre dans le gouvernement d’union nationale à la fin des travaux ».

Le Soleil fait savoir que « les acteurs du secteur privé, lors de l’ouverture des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, ont plaidé pour une meilleure prise en charge des défis sociaux et économiques. Ils espèrent une rapide mise en œuvre des propositions issues de ces concertations ».

En sports, Record annonce que la « prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2021 se jouera du 9 janvier au 6 février. L’information a été officialisée par la Caf (Confédération africaine de football) ».

Pour sa part, Stades estime que ce rétropédalage de l’instance faîtière du foot africain sera « un gros handicap (notamment) pour (Sadio) Mané, (Mohamed) Salah et (Pierre-Emerick) Aubameyang ». En effet, ces trois attaquants, évoluant respectivement à Liverpool et Arsenal (Premier League anglaise), rateront, si leurs sélections se qualifient pour cette compétition, plusieurs matchs en club. Et cela risque de peser lourd dans la balance à l’issue de la saison puisque ces Africains vont probablement accuser un retard conséquent face à leurs concurrents pour les distinctions individuelles.

CAN 2021 et violences scolaires au menu journaux camerounais

L’annonce, la veille, de la date de la tenue de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021 trône en couverture des journaux camerounais parus jeudi, au même titre que la recrudescence des violences exercées par les élèves sur leurs enseignants.Ce sera donc du 9 janvier au 6 février de l’année prochaine, titrent en grande manchette le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune et son confrère hebdomadaire Baromètre Communautaire, à propos de la plus grande compétition sportive du continent. «Ce sera au Cameroun», confirme L’Anecdote, comme pour lever le suspense et exorciser le mauvais souvenir sur la même compétition, initialement prévue l’année dernière au pays des «Lions indomptables», et qui du fait de grands retards dans la réalisation des infrastructures, s’est tenu finalement en Égypte.

Les textes de la Confédération africaine de la discipline (CAF) prévoient la livraison des infrastructures devant abriter l’événement six mois avant le début de la compétition, rappelle, non sans une pointe d’inquiétude, Mutations, précisant que les stades, hôtels, voies d’accès, etc. doivent être mis à la disposition de l’instance en juin prochain.

À propos de la date annoncée, la même publication fait observer que c’est le deuxième changement de période qui survient en l’espace de 14 mois : après la mutation de l’année 2019 pour 2021, il s’agit maintenant de la modification de la date de juin-juillet à janvier-février 2021.

Toujours est-il que Mutations réserve son principal titre de couverture au drame, survenu mardi dans un lycée de la capitale, Yaoundé, lorsqu’un élève de la classe de 4ème a mortellement atteint son enseignant de plusieurs coup de couteau. Refaisant le diagnostic du fameux concept d’«école ordinaire», le journal se désole que les enceintes scolaires soient devenues des lieux où l’insécurité fait son nid. «Ces derniers temps, on observe une montée de la violence entre élèves et enseignants et entre camarades. Des comportements qui ternissent l’image de l’école et questionnent le rôle des différents acteurs de la communauté éducative.»

Comment en arrive-t-on là ? s’interroge Le Jour, constatant que les écoles du pays, plutôt que de former des têtes bien pleines, sont devenues des fabriques de petits monstres. «L’école, cette école étrangère à laquelle nous avons poussé nos enfants, a tué en eux aujourd’hui ce que nous aimions et conservions avec soin, soupire L’Anecdote. Comme les plus belles graines du grenier, généralement sacrifiées lors de la saison des semences, nous avons envoyé nos enfants à la civilisation étrangère. Laquelle a fini par occuper la place laissée libre par nos cultures dans les esprits de l’innocence, et y a installé le modèle occidental fait de droits de l’enfant, de fusillades dans les lycées et collèges, de consommation d’alcool et de stupéfiants, de constitution de gangs et de cartels.»

Mais qui se préoccupe réellement de la déliquescence de l’environnement scolaire au Cameroun ? s’emporte Le Jour, signalant les multiples alertes des médias sur le sujet. Et de pointer un doigt accusateur sur les pouvoirs publics : «Un gouvernement qui laisse mourir tous les lieux d’éveil culturel et de distraction saine, pour favoriser la prolifération des centres de débauche et de déperdition, est fondamentalement voué à contempler béatement l’effritement moral de sa jeunesse. Où est donc passé le consensus civilisationnel, minimum nécessaire à la vie politique ? Au quotidien, on observe une résurgence d’instincts grégaires et de cette brutalité gratuite, qui sont le propre de la barbarie.»

La presse sénégalaise narre l’entame du dialogue national

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, se font l’écho du commencement poussif des activités du Comité de pilotage du dialogue national mais aussi de la mise au point du ministre de la Justice au sujet de l’affaire Lamine Diack.L’AS informe que « Famara Ibrahima Sagna démarre mal son dialogue » en indiquant que « la première réunion du Comité de pilotage du dialogue national s’est tenue hier (mardi) dans un climat particulièrement tendu ».

Poursuivant, ce journal précise que « l’ambiance a été viciée par la proposition faite par Famara Ibrahima Sagna à propos de l’élection des deux vice-présidents et deux secrétaires. Le rajout de 40 personnes à la première liste des membres du Comité a aussi soulevé la polémique ».

A en croire EnQuête, c’est l’ « acte 1 d’un dialogue de sourds ». Ce quotidien rapporte que « tout était réuni pour que la première (rencontre) du Comité de pilotage du dialogue national soit un fiasco » avec notamment « des protagonistes qui bandent déjà les muscles, un président qui semble être dépassé par les évènement, les absences, les improvisations…».

C’était tout simplement « le grand bazar » en conclut WalfQuotidien, avant d’indiquer que « la cooptation par Macky Sall (président de la République) de 40 nouvelles personnes dans le Comité de pilotage à l’insu de l’opposition a été la pierre d’achoppement du dialogue politique ». En effet, fait savoir ce journal, « le pouvoir et l’opposition se sont livrés à des joutes verbales à propos de ces nominations ».

Le Comité de pilotage du dialogue national comptait déjà 86 membres. De l’avis de L’Observateur, « Famara (Ibrahima) Sagna (est) hors sujet ». Dans sa volonté de désamorcer la bombe, l’ex-président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) dit aussi vouloir augmenter le nombre de femmes dans la structure qu’il dirige : « Plus de 90 % des membres étaient des hommes. Si vous regardez parmi les 40 personnes qui sont ajoutées, il y a plus de 80 % de femmes. Il n’y a aucune manipulation et personne ne peut me manipuler ».

Tout compte fait, Sud Quotidien note que « Famara (Ibrahima Sagna) joue à l’équilibriste » là où Le Quotidien souligne que « l’opposition secoue » le président du Comité de pilotage du dialogue national.

Dans les colonnes du Quotidien, l’ancien ministre de l’Intérieur se veut clair : « il n’y a pas de malice derrière la nomination de 40 autres personnes au Comité de pilotage du dialogue national. J’ai proposé au chef de l’Etat qu’on installe trois nouvelles commissions : une commission pour la modernisation de l’Etat et la lutte contre la corruption, une commission pour la décentralisation et la territorialisation des politiques et une commission de synthèse ».

Pour sa part, Le Soleil s’intéresse à l’affaire Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Hier mardi, la presse sénégalaise a informé que le report du procès est dû à « l’arrivée tardive d’actes d’enquête demandés par les juges d’instruction français en 2016 et auxquels la justice sénégalaise n’avait, jusque-là, jamais donné suite ».

Dans le quotidien national, Malick Sall, le ministre de la Justice déclare : « S’il y a un retard, ce n’est pas à notre niveau. L’entraide judiciaire avait été exécutée. Le juge français avait demandé qu’on pose des questions à Massata Diack (fils de Lamine). Ce qui a été fait ».

Pour se laver à grande eau, le Garde des Sceaux ajoute : « Le juge d’instruction a fait le nécessaire. La Direction des affaires criminelles m’a tout remis et j’ai signé le courrier de transmission à mon homologue français et il leur a été adressé depuis trois mois ».

Agé de 86 ans, Lamine Diack est accusé de corruption et de blanchiment d’argent dans le cadre du scandale du dopage en Russie. Arrêté puis assigné à résidence à Paris (France) depuis novembre 2015, l’ex-patron de l’athlétisme mondial est soupçonné, par la justice française, d’avoir accepté des paiements de plus de 3 millions d’euros (1,9 milliard F CFA) pour couvrir des tricheries.

Politique et justice, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du démarrage imminent des activités du Comité de pilotage du dialogue national et des démêlés judiciaires dans lesquels sont englués Thione Ballago Seck et Lamine Diack.EnQuête, sous le titre « Famara (Ibrahima) Sagna donne le ton », informe qu’après son installation le 26 décembre 2019, le président du Comité de pilotage du dialogue national « rencontre, aujourd’hui (mardi), pour la première fois son équipe ».

Si ce journal souligne que « l’ordre du jour de l’entrevue reste méconnu », l’ancien ministre Habib Sy y fait savoir que « les échanges devront porter sur les préliminaires » là où Déthié Faye, le plénipotentiaire des non-alignés pense que « ce sera peut-être une prise de contact (au cours de laquelle), le président ne manquera pas de proposer un projet de feuille de route ».

De l’avis de Sud Quotidien, « Famara (est) au défi du Macky ». En effet, rapporte ce journal, « l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf, mis au frigo depuis sa désignation par le chef de l’Etat, le 28 mai dernier, et dont le leadership est déjà contesté par la Commission politique du dialogue national, (a la lourde charge) de concilier les positions et de diligenter les diverses concertations ».

Et Sud Quotidien d’en conclure que c’est « un véritable challenge que lui impose le Macky pour déposer, dans trois mois, les conclusions du dialogue national sur la table du (président de la République), le (vrai) maître du jeu ».

Dans le volet judiciaire, L’AS annonce que le chanteur « Thione (Ballago) Seck est encore dans la nasse suite à l’appel interjeté par le Ministère public ». En effet, EnQuête indique que la Cour d’appel, statuant hier lundi sur l’affaire Thione Seck et Ablaye Djité, « confirme l’annulation de la procédure et a infirmé par rapport aux actes subséquents ». Par conséquent, « l’affaire sera jugée au fond d’ici le 17 février prochain », informe ce journal.

Le lead vocal du Raam Daan et Ablaye Djité sont accusés d’ « altération de signes monétaires ayant cours légal à l’étranger, de blanchiment d’argent et de tentative d’escroquerie ». Dans les colonnes d’EnQuête Me Abdou Dialy Kane a soutenu que le pool d’avocats du père de Wally Seck va incessamment « se réunir pour décider de la suite à donner à ce verdict et de la conduite à tenir pour obtenir gain de cause ».

Pour L’Observateur, « la Cour d’appel achète des billets retour à Thione Seck », non sans ajouter que le célèbre musicien, « qui avait récemment demandé que cette affaire de trafic de faux billets de banque dans laquelle il est cité, soit jugée une fois pour de bon, sera servi ».

Selon Le Quotidien, le nouveau procès pour l’affaire des faux billets est un « remix pour Thione » dont les tubes à succès ont fait danser de nombreux Sénégalais. Cette fois-ci, note ce journal, l’artiste « fera face au juge d’appel pour une évocation dans le fond de son dossier ».

Concernant l’affaire Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), L’Observateur narre « comment Dakar a fait renvoyer le procès ». Et pour cause, ajoute ce quotidien, c’est le parquet financier, maître des poursuites, qui a souhaité le renvoi du procès après « l’arrivée tardive d’actes d’enquête qui avaient été demandés par les juges d’instruction en 2016 et auxquels la justice sénégalaise n’avait jusque-là jamais donné suite ».

Dans L’Observateur, Me Moussa Sarr, avocat de Pape Massata Diack, le fils de Lamine Diack cité dans cette affaire, soutient que « cette tardiveté n’est pas de la responsabilité de l’Etat du Sénégal. Il y a eu des lenteurs administratives entre le Quai d’Orsay (ministère des Affaires étrangères) et le ministère de la Justice française ». Enfin, Vox Populi rapporte les propos de Lamine Diack pour qui, les « quatre ans » passés hors de Dakar, sont « terribles ». Agé de 86 ans, l’ancien athlète est accusé de corruption et de blanchiment d’argent dans le cadre du scandale du dopage en Russie.

Arrêté puis assigné à résidence à Paris (France) depuis novembre 2015, l’ex-patron de l’athlétisme mondial est soupçonné, par la justice française, d’avoir accepté des paiements de plus de 3 millions d’euros (1,9 milliard F CFA) pour couvrir des tricheries.

Le CHAN 2020 et la CAN 2021 au menu des journaux camerounais

La visite des dirigeants de la Confédération africaine de football (CAF), en vue d’évaluer le niveau des préparatifs du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2020 et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, préoccupe les journaux camerounais parus lundi.Les officiels de la CAF sont attendus dans le pays ce lundi pour une visite de travail de 3 jours, annoncent Cameroon Tribune, La Voix du Centre et Le Pélican, la première publication citée insistant, comme sujet majeur à l’ordre du jour, sur la fixation des dates de la tenue de ces deux compétitions que doit accueillir le pays.

Quinze mois après sa dernière visite en terre camerounaise, le président de l’instance continentale, Ahmad Ahmad, fera avec les autorités locales le point des préparatifs et de la CAN, confirme Mutations. Pour L’Essentiel, il s’agit d’une visite-vérité, dont les conclusions seront déterminantes dans l’organisation desdites compétitions.

Le gouvernement retient son souffle, renchérit The Guardian Post, suspendu qu’il est aux lèvres des officiels de la CAF qui délivreront, au terme de 3 jours de diagnostic, leur sentence quant à la capacité du pays à organiser, dans les meilleurs conditions non seulement le CHAN, mais surtout la CAN qui, rappelle le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, avait déjà échappé au pays pour déficit d’infrastructures.

A un an de cet événement majeur du sport roi africain, soupire Repères, ni la CAF ni le Cameroun, pays hôte, ne sont en mesure de répondre à la question des infrastructures, et ce alors que les rumeurs inondent la toile sur le possible retrait au pays de ces deux compétitions. Le pays des «Lions indomptables», insiste Mutations, devrait à nouveau fournir des gages convaincants sur sa capacité à accueillir la CAN en 2021.

«Chantiers de la CAN 2021 : le doute persiste», appuie en écho Défis Actuels, l’incertitude continuant de planer sur la disponibilité des stades, dont les chantiers traînent en longueur, les grèves et batailles de positionnement prenant le pas sur l’avancée des travaux.

Diplomatie, justice, santé et faits divers se paient la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la diplomatie aux faits divers, en passant par la justice et la santé.« L’Afrique réclame deux sièges permanents », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil qui soulignent que « Les pays africains entendent renforcer leurs synergies d’actions pour disposer de deux sièges permanents et de sièges non permanents supplémentaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ». Cela pousse Sud Quotidien à arborer cette Une : « L’Afrique hausse le ton ».

Dans les colonnes du quotidien L’AS, le ministre sénégalais des Affaires étrangères soutient que « les pays africains fondent leurs arguments par le fait qu’au niveau du Conseil de Sécurité, la plupart des questions qui y sont réglées ou traitées concernent l’Afrique ».

Sous le titre « Jour de vérité pour Lamine Diack », Walf Quotidien informe que « C’est parti pour 10 jours de procès pour l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack et ses co-prévenus dont son fils, Papa Massata ».

« Ils sont soupçonnés de +corruption passive et active+ dans l’affaire du contrôle anti dopage des athlètes russes », précise le même journal.

Parlant de ce procès qui s’ouvre aujourd’hui à Paris (France), L’Observateur soutient que « Lamine et Pape Massata (font) face au drame de leur vie » avant d’ajouter que c’est « Le début de la fin » pour l’ancien patron de l’athlétisme mondial et son fils.

Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête consacre un dossier à l’accouchement au Sénégal et arbore ce titre : « Au bout de l’angoisse ».

« Pour une femme enceinte, l’angoisse est une compagne quotidienne. Actuellement, au Sénégal, il faut y ajouter le calvaire de l’accouchement, du fait de la faible capacité de prise en charge des structures hospitalières. Des femmes en travail font le tour des structures sanitaires, espérant trouver un point de chute, afin de mettre au monde leurs nouveau-nés. Une longue chevauchée… au bout de l’angoisse », écrit notre consœur.

Le Quotidien revient sur les manifestations contre la hausse du prix de l’électricité et fait état de « L’impossible baisse » car « L’Etat doit encore plus de 189 milliards à la Senelec (Société nationale d’électricité) ».

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur les faits divers qui ont secoué la société ces derniers jours. Vox Populi informe ainsi qu’« Un tailleur (a poignardé) un cordonnier » lors d’une bagarre au marché Ndiareme de Guédiawaye (Dakar).

Le même journal informe par ailleurs qu’un immigré sénégalais du nom de « Mouhamed Awa Cissé a sauté du toit de la police allemande après avoir appris son rapatriement vers Dakar ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à « L’histoire de la +gendarmette+ qui couchait et dépouillait les hommes de tenue et les riches commerçants » et souligne que « Les gendarmes de la brigade de Keur Massar viennent de signer un exploit à la dimension des prouesses délictuelles d’une divorcée qui, passant pour une gendarmette, a dépouillé plusieurs gendarmes, militaires, policiers, richissimes commerçants et autres chauffeurs. Elle a été cueillie samedi à Pire par les pandores de Keur Massar ».

Diplomatie, Justice, Santé et faits divers se paient la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la diplomatie aux faits divers, en passant par la justice et la santé.« L’Afrique réclame deux sièges permanents », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil qui soulignent que « Les pays africains entendent renforcer leurs synergies d’actions pour disposer de deux sièges permanents et de sièges non permanents supplémentaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ». Cela pousse Sud Quotidien à arborer cette Une : « L’Afrique hausse le ton ».

Dans les colonnes du quotidien L’AS, le ministre sénégalais des Affaires étrangères soutient que « les pays africains fondent leurs arguments par le fait qu’au niveau du Conseil de Sécurité, la plupart des questions qui y sont réglées ou traitées concernent l’Afrique ».

Sous le titre « Jour de vérité pour Lamine Diack », Walf Quotidien informe que « C’est parti pour 10 jours de procès pour l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack et ses co-prévenus dont son fils, Papa Massata ».

« Ils sont soupçonnés de +corruption passive et active+ dans l’affaire du contrôle anti dopage des athlètes russes », précise le même journal.

Parlant de ce procès qui s’ouvre aujourd’hui à Paris (France), L’Observateur soutient que « Lamine et Pape Massata (font) face au drame de leur vie » avant d’ajouter que c’est « Le début de la fin » pour l’ancien patron de l’athlétisme mondial et son fils.

Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête consacre un dossier à l’accouchement au Sénégal et arbore ce titre : « Au bout de l’angoisse ».

« Pour une femme enceinte, l’angoisse est une compagne quotidienne. Actuellement, au Sénégal, il faut y ajouter le calvaire de l’accouchement, du fait de la faible capacité de prise en charge des structures hospitalières. Des femmes en travail font le tour des structures sanitaires, espérant trouver un point de chute, afin de mettre au monde leurs nouveau-nés. Une longue chevauchée… au bout de l’angoisse », écrit notre consœur.

Le Quotidien revient sur les manifestations contre la hausse du prix de l’électricité et fait état de « L’impossible baisse » car « L’Etat doit encore plus de 189 milliards à la Senelec (Société nationale d’électricité) ».

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur les faits divers qui ont secoué la société ces derniers jours. Vox Populi informe ainsi qu’« Un tailleur (a poignardé) un cordonnier » lors d’une bagarre au marché Ndiareme de Guédiawaye (Dakar).

Le même journal informe par ailleurs qu’un immigré sénégalais du nom de « Mouhamed Awa Cissé a sauté du toit de la police allemande après avoir appris son rapatriement vers Dakar ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à « L’histoire de la +gendarmette+ qui couchait et dépouillait les hommes de tenue et les riches commerçants » et souligne que « Les gendarmes de la brigade de Keur Massar viennent de signer un exploit à la dimension des prouesses délictuelles d’une divorcée qui, passant pour une gendarmette, a dépouillé plusieurs gendarmes, militaires, policiers, richissimes commerçants et autres chauffeurs. Elle a été cueillie samedi à Pire par les pandores de Keur Massar ».

Manif contre les prix de l’électricité et politique à la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de la manifestation à Dakar du collectif « Nio Lank » contre la hausse du prix de l’électricité et de la politique.« Manifestation contre la hausse des prix de l’électricité et libération de Guy Marius Sagna-Les jeunes dopent Nio Lank », titre Sud Quotidien, informant que les leaders politiques ont fait faux bond.

Selon nos confrères, Diourbel (centre) et Mbour (ouest) ont également haussé le ton. « Nous n’accepterons pas cette hausse irraisonnable », affirme le mouvement citoyen « Y en a marre ».

« Marche contre l’électricité-Nio Lank envahit (le boulevard) De Gaule », rapporte Walf Quotidien, soulignant que la ville de Kolda (sud) est entrée dans la danse.

Pour Le Quotidien, « les rangs de (Nio Lank) grossissent, mais sans les leaders de l’opposition ».

Toutes choses qui font dire à L’AS que « la classe politique snobe Nio Lank ». « Les chefs de l’opposition trahissent Nio Lank », renchérit Vox Populi.

En politique, L’Observateur revient sur cette accusation de deal entre Macky Sall et Idrissa Seck et voit « Idy aux démons du passé ».

« You-Macky : Les fausses notes d’une idylle. La purge continue contre les cadres du chanteur-businessman », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Quotidien consacre sa Une au coût de la dialyse pour l’Etat et note que « c’est pas rein » car, chaque malade a coûté plus de 5 milliards f cfa depuis la gratuité.

L’annonce d’une nouvelle loi contre le terrorisme fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’annonce d’une nouvelle loi contre le terrorisme faite hier par le président de la République Macky Sall à l’occasion de la rentrée des Cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2020.« Le +djihad+ de Macky Sall », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui informe qu’une nouvelle loi sera bientôt sur la table de l’Assemblée nationale afin de renforcer le dispositif légal de lutte contre ce fléau mondial.

« Il s’agira de donner à l’autorité publique les moyens légaux de prendre des mesures adaptées et proportionnées, au regard des risques encourus et des circonstances, contre notamment des attentats terroristes, ou menaces avérées, d’actions terroristes : le recrutement de personnes en vue de participer à une entreprise terroriste, la provocation ou l’apologie au terrorisme… », explique, dans les colonnes du quotidien, le président Sall.

Sous le titre « L’arme judiciaire », Le Quotidien revient sur cette même annonce et reprend ces explications du chef de l’Etat qui « soutient qu’il faut s’adapter +sans cesse aux réalités changeantes que nous impose la lutte contre le terrorisme+ ».

« En plus des mesures de gel, de saisie et de confiscation des avoirs des personnes et associations terroristes, il nous faut aussi prêter une attention particulière à la gouvernance d’internet comme espace de propagande et de relais », poursuit Macky Sall dans les colonnes du même journal.

Tout en appelant les uns et les autres à « rejeter la fâcheuse tendance à assimiler l’Islam au terrorisme » dans L’AS quotidien, le président de la République « a invité les guides religieux à poursuivre leur éducation religieuse et les oulémas d’apporter les réponses dogmatiques et intellectuelles qu’appelle la situation ». Car « Nous devons nous préparer à faire face au pire », avertit Macky Sall dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur « la nouvelle brouille » entre le chef de l’Etat et son prédécesseur et titre : « Wade-Macky, les germes d’une fâcherie ».  Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« Après les retrouvailles scellés à la mosquée Massalikoul Jinaan par le Khalife général des mourides, Wade et Macky se sont encore déchirés ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une du jour à un grand entretien avec le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Diallo qui soutient dans les colonnes du journal que « Le Sénégal se porte bien » sur le plan économique et financier malgré « une conjoncture internationale difficile ».

Le bras de fer pour la conduite du dialogue national fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement du bras de fer entre Famara Ibrahim Sagna et général Mamadou Niang pour la gestion du dialogue national initié par le président de la République.« La dualité entretenue au sommet par Famara Ibrahim Sagna et le général Mamadou Niang hypothèque la conduite du dialogue national », écrit à ce propos le quotidien EnQuête, soulignant que cette initiative du chef de l’Etat visant à apaiser le climat social « est parti pour se heurter à une guéguerre de légitimité entre le président de la Commission du dialogue politique et le président du Comité de pilotage du dialogue national ».

Cela pousse L’AS quotidien à arborer cette Une : « Le dialogue national plombé ». Dans ses colonnes, le journal fait état des « attaques et contre-attaques entre Famara Ibrahim Sagna et la Commission politique » et informe que ce dernier « n’a pas apprécié la sortie des membres de la commission cellulaire du dialogue politique ».

« Ces derniers, poursuit le journal, accusent des membres du comité de pilotage du dialogue national de vouloir remettre en cause la composition, le fonctionnement et les décisions actées jusque-là par leur entité. Mais +Big Fam+, qui n’a pas raté ses détracteurs, estime qu’il n’a jamais été question de modifier quoi que ce soit dans le dispositif actuel ».

Pour Walf Quotidien « Un antagonisme risque d’éclater entre la Commission politique du dialogue national dirigée par le Général Mamadou Niang et le Comité de pilotage du dialogue national. (Car), les troupes du Général dont la structure est antérieure, refusent d’être phagocytées par les hommes du président Sagna », d’où ce titre qui barre la Une du quotidien : « Vers une dualité au sommet du dialogue ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, le journaliste et analyste politique Momar Diongue « désapprouve » la remise en cause du fonctionnement de la Commission cellulaire en charge du dialogue politique et soutient « qu’il ne serait pas superflu ni mauvais de séparer la Commission cellulaire sur le dialogue politique et le Comité de pilotage du dialogue national » pour éviter ainsi tout malentendu.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur l’audience accordée, hier, au collectif « Noo lank » par l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) et soutient que le prédécesseur de Macky Sall « encourage le mouvement citoyen (…) qui se bat contre la hausse du prix de l’électricité ».

Dans ses colonnes, L’Observateur reprend cette déclaration du secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’endroit des membres de +Noo lank+ : « Vous avez mon total soutien ». Et Me Abdoulaye Wade de rappeler que : « Le Pds (son parti) a toujours été aux côtés du peuple, il n’est pas question qu’il déroge à ce principe ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la célébration avortée du Ballon d’Or africain à Dakar en donnant « Les raisons du faux bond de Sadio ». Ce dernier, dans les colonnes du quotidien, déclare que « C’est indépendant de (sa) volonté » s’il n’a pas pu venir communier avec ses fans au Sénégal.

Les quotidiens sénégalais célèbrent le sacre de Sadio Mané aux CAF Awards 2019

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement du sacre, hier en Egypte, du leader technique des Lions du pays de la Teranga, Sadio Mané, élu meilleur joueur africain de l’année 2019.« Sadio Mansa d’Afrique » ; « Sadio Mané roi d’Afrique » ; « Le roi Lion » ; « Le sacre du +Jatto+ » ; « Mané-fique » ; « L’apothéose » chantent en chœur les journaux Le Quotidien, L’AS, L’Observateur, Le Soleil, Libération et EnQuête.

« Cette fois-ci c’est la bonne », s’exclame le premier journal soulignant qu’« Après quatre défaites dans les dernières années, Sadio Mané, attaquant de Liverpool, a été élu Joueur africain de l’année. Il devance Riyad Mahrez et Mohamed Salah ».

« Sans surprise, le trophée du Ballon d’Or récompensant le meilleur joueur africain de l’année est revenu à Sadio Mané. (…) Un titre qui vient récompenser la belle saison du joueur formée à Génération Foot (Sénégal), affirme le second.

L’Observateur consacre quant à lui quatre pages sur cette consécration du natif de Bamabali (400 km au Sud de Dakar) et revient sur « Les coulisses d’un sacre ; L’histoire jamais racontée de Sadio Mané à Mbour » avant de donner la parole à « Bernard Serin et Thierno Seydi  (qui) racontent l’incroyable épisode qui a changé sa vie (celle de Sadio Mané) ».

Rappelant que « Sadio Mané (est désormais) sur le toit de l’Afrique », le quotidien national Le Soleil raconte que « Le village natal du Ballon d’Or africain 2019, Bambali, n’a jamais connu l’ambiance vécue hier, suite à la consécration de son fils ».

« Dès que le nom de Sadio Mané a été prononcé, la foule qui avait envahi la maison du lauréat se déchaîne : les battements de tam-tam deviennent plus stridents, les sons dérangent les oiseaux nichés sur les arbres et bravant le froid, les fans club rivalisent d’ardeur dans les manifestations de joie », relate notre confrère.

« 18 ans après El Hadj Diouf, l’enfant de Bambali a été sacré, hier, Ballon d’Or africain 2019 », note Libération qui donne la parole à l’imam de la mosquée de Liverpool qui salue en ces termes le sacre du protégé d’Aliou Cissé : « Il le mérite, Sadio Mané symbolise la modestie, il nous aide même à nettoyer les toilettes ».

« Un sacre tant attendu et bien mérité a sanctionné une année 2019 exceptionnelle pour l’ailier sénégalais Sadio Mané. Un trophée individuel qui pourrait marquer le tournant d’une carrière à faire passer au palier supérieur. A Liverpool ou ailleurs », soutient EnQuête.

Avec cette consécration, le quotidien spécialisé Stades qui salue « Le Ballon d’Or du grand bosseur », souligne que « Sadio Mané devient le deuxième Sénégalais Ballon d’Or africain après El Hadj Diouf (2001-2002) ».  

Politique et campagne arachidière parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets allant de la politique aux faits de société, en passant par la campagne arachidière.« Le blues des huiliers face à la concurrence », titre le quotidien national Le Soleil qui, dans ses colonnes, informe qu’« Au 29 décembre, les huiliers n’ont réussi à collecter, en tout et pour tout, que 4.000 tonnes d’arachides, contre 14.000 tonnes à la même période de l’année dernière ».

« Partout les mêmes complaintes des huiliers qui peinent à collecter des graines face à la concurrence du marché parallèle, notamment les chinois qui proposent un meilleur prix pour cette campagne de commercialisation démarrée le 3 décembre dernier. En dépit des assurances des autorités, les huiliers affichent leur blues. Aussi des milliers d’emploi sont en jeu. Pour sa part, la Sonacos a annoncé, la semaine dernière, l’octroi de primes au tonnage afin de pouvoir s’approvisionner en graines », ajoute le journal.

Sous le titre « Macky se braque », Le Quotidien revient sur le braquage des points de collecte de l’arachide appartenant à des Chinois. Le président de la République qui dit que « L’Etat ne saurait tolérer de tels écarts » a déclaré, selon le journal, que « des instructions ont été données +pour que ces citoyens soient protégés et que la campagne agricole se poursuive sans écueil+ ».

En économie toujours, L’Observateur revient sur la situation économique et financière du Sénégal en réalisant une « radioscopie de la baisse de la croissance ». Dans ses colonnes, le journal note que « C’est une curieuse confrontation de vents contraires. Un souffle d’optimisme sur l’économie sénégalaise, au lendemain d’une année de ralentissement économique. 2020 s’ouvre avec des inquiétudes… mais aussi avec de forts espoir pour le Sénégal ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que dans le cadre de la mobilisation contre la hausse du prix de l’électricité et la libération de Guy Marius Sagna et ses compagnons, la plateforme « +No lank+ a été dopé par le Front de résistance national (collectif des partis de l’opposition) ».

L’AS revient de son côté sur l’« émouvant déjeuner de retrouvailles entre aperistes (membres du parti au pouvoir) au Palais » et titre : « Macky renoue avec ses premiers compagnons ».

Walf Quotidien pour sa part consacre sa parution du jour à la question du troisième mandat dans les pays d’Afrique de l’ouest et arbore cette Une : « Ouattara, Issoufou et Buhari ferment la voie » à Macky.

« Les présidents ouest-africains qui ont déclaré qu’ils ne brigueraient pas un troisième mandat fragilisent leur homologue sénégalais au niveau national et international. Macky sall, qui fait dans le clair-obscur, devient de plus en plus isolé », écrivent nos confrères.

Sous le titre « Nd. Sokhna Sané battue et expulsée de Tunisie », le quotidien EnQuête revient sur « autre dossier chaud pour le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur » et informe qu’ « Après trois jours de détention à l’aéroport de de Tunis-Carthage, (cette) jeune sénégalaise a été expulsée manu militari par l’immigration tunisienne, dans des conditions déplorables, selon l’Association des Sénégalais de Tunisie (Ast) dont le secrétaire général, furieux, assure que c’est une décision arbitraire ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour la cérémonie de remise du trophée du meilleur joueur africain 2019 en Egypte et affiche : « Sadio, le jour du sacre ! »

« Sans surprise,  Sadio devrait être le 28ème Ballon d’Or africain (meilleur joueur africain de l’année), qui sera décerné ce soir à Hurghada (en Egypte). D’ailleurs, au niveau de la Confédération africaine de football (CAF), les résultats ont déjà fuité et font du Lion le successeur de Mohamed Salah », affirme le journal.

Le « cleaning day » et la politique s’imposent aux quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parvenue samedi à APA met le focus sur le démarrage du « cleaning day » à l’initiative du président de la République, Macky Sall, et sur l’actualité politique marquée par divers sujets.« Cleaning day : Journée nationale de nettoiement-Macky copie le +set setal+ de Diouf », titre L’As, informant qu’à l’occasion de cette journée, les populations de Malika qui abrite la décharge des ordures de Mbeubeuss ont décidé de fermer le site.

Parlant du démarrage de l’opération « Sénégal propre », Le Quotidien met en exergue « le défi du balai citoyen », estimant que « l’adhésion de la population, (c’est) un enjeu ».

Walf Quotidien traite du même sujet et met « le cleaning day à l’épreuve de nos mauvaises habitudes », faisant dire à EnQuête que « le cleaning day (va) à la recherche de la possible propreté ».

En politique, nos confrères de Walf Quotidien poursuivent le débat sur le 3ème mandat et informent qu’ « un diplomate fixe Macky sur la piste d’Alpha Condé ».

« Interpelé sur le +ni oui ni non+ de son mentor, le diplomate Mamadou Karass Kane, militant de l’Apr (au pouvoir), est d’avis que quand un président s’exprime ainsi, cela veut dire que le futur appartient à Dieu, seul qui détermine l’avenir », note Walf Quotidien.

Mais dans la manchette de L’Observateur, l’avocat-politicien, Me El Hadj estime que « Macky Sall a raison de ne plus répondre aux questions sur le mandat ».

Quoi qu’il en soit, dans Vox Populi, Thiate de « Y en a marre » avertit Macky Sall : « Si tu forces le 3ème mandat, on ira te déloger du Palais ».

A sa Une, L’Obs s’intéresse au ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, « Boune Dionne, (une) créature spéciale ».

Selon nos confrères, « si dans la forme, le Secrétariat d’Etat de la présidence est à un pallier en dessous du Cabinet présidentiel. Dans le fond, le service géré actuellement par l’ex Premier ministre est devenu une vraie institution. Il serait même aujourd’hui, selon plusieurs spécialistes, une créature spéciale ».

Pendant ce temps, EnQuête dissèque la Circulaire du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr relative à la prise en charge des urgences et constate « des incongruités ».

Ce faisant, le journal note que « l’Etat veut revenir à l’orthodoxie dans la prise en charge des urgences et s’y prend mal ».

En attendant, Le Soleil prévient que « les hôpitaux ne peuvent plus rejeter les cas d’urgence ».

Politique et économie se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de sujets politiques et économiques dont le passage du FCFA à l’Eco.« L’opposition charge Macky », barre à sa Une Le Quotidien qui fait référence à la sortie du président de la République sur son éventuelle candidature à la présidentielle de 2024 lors d’un entretien accordé à la presse nationale le 31 décembre dernier. 

« Après les propos de Macky Sall sur le mandat présidentiel, Taxawu senegaal dit rester sur sa faim tandis que Pastef dénonce des +légèretés+. Le Pds, lui, estime que le président +prend les Sénégalais pour des demeurés+. Bref, c’est un non au +ni oui ni non+ du président Sall », écrivent nos confrères. 

Sous le titre « L’opposition dans ses états », Walf Quotidien revient sur le dialogue national et soutient que ce dernier « accentue la division de l’opposition ». En effet, note le journal, « Les députés Mamadou Lamine Diallo et Mamadou Diop Decroix se lancent des piques. Le premier accuse le dialogue d’être un gouffre financier et un prétexte pour Macky Sall de recruter ses opposants. Une accusation qui n’est pas du goût du second ». 

Sud Quotidien revient quant à lui sur ce qu’il qualifie de l’« Agenda 1 » du président Macky Sall en 2020 et affirme que l’« Effectivité des budgets-programmes (le) dialogue national , (la) gestion de l’eau (et la) campagne arachidière (sont) les premières préoccupations de Macky, pour 2020 ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’actualité économique du pays. Vox Populi revient ainsi sur « Les mauvais points du Sénégal » et informe que « (…) le taux de croissance du Sénégal subit une première baisse depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir ».

« A en croire la commission de l’Union économique et monétaire (UEMOA), ce taux est passé de 6,7 % en 2018 à 6,0 % en 2019, soit une régression de 0,7 point. Il faut dire aussi que l’inflation, le déficit budgétaire et le respect des critères de convergence ont été également examinés par l’organisation sous régionale », précise le journal. 

Le quotidien EnQuête consacre quant à lui un dossier sur le passage du CFA à l’Eco dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et titre : « Passage du CFA à l’Eco : Le ver est dans la parité ». 

Dans ses colonnes, le journal informe que « Les pays de l’Afrique, notamment ceux de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ne sont pas les seuls à opter pour un taux de change fixe ou une parité fixe de leur monnaie. Que ce soit en Asie, en Amérique, au Moyen Orient ou en Europe, certaines économies ont leur monnaie arrimée à l’Euro ou au Dollar américain ». Le quotidien précise que « 34 pays au monde ont un taux de change fixe ».

Le journal donne ensuite la parole à l’économiste Ahmadou Aly Mbaye qui déclare, à propos de cette réforme » que « Si les agents économiques perdent confiance, ils cherchent souvent à déplacer leurs actifs ». Mais pour Mbareck Diop, membre du Conseil national du patronat, qui s’exprime dans ce même journal, il n’y a « rien qui puisse nous mettre dans le doute ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil procède à une « Radioscopie d’une anomalie » due à la rupture récurrente de médicaments sur le marché et pointe du doigt, entre autres malaises, « Le syndrome de la dépendance de l’extérieur ».