Côte d’Ivoire: «17 cas de dengue confirmés» dans le District d’Abidjan

Dix et sept « (17) cas de dengue ont été confirmés » dans le District d’Abidjan, notamment à Cocody, Bingerville, Yopougon et Port-Bouët », a indiqué vendredi à APA le directeur l’Institut national d’hygiène publique (INHP), professeur Joseph Bénié.Joint par téléphone, M. Bénié a affirmé qu’ « il y a eu 17 cas de  dengue qui ont été révélés et confirmés dans le District sanitaire de  Cocody et Bingerville », à l’Est d’Abidjan, précisant qu’il y a « un cas  à Yopougon (Ouest) et un cas dans le District (sanitaire) de Port-Bouët (Sud)».  

Ces  cas « s’étalent depuis le début de l’année et c’est progressif », a  fait savoir le directeur de l’INHP, qui explique que la dengue est une  maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique assez particulier,  différent de celui du paludisme, dénommé «moustique tigre et de  couleur blanc noir ». 

« C’est un moustique qui  a une biologie particulière dans la journée, il pique surtout dans la  journée et généralement entre 16h et 19h maximum », a-t-il souligné.  Elle provoque, par ailleurs, un syndrome de type grippal avec des  douleurs musculaires et des nausées.  

La lutte  contre cette maladie, dira-t-il, repose essentiellement sur les mesures  d’hygiène parce que ce moustique vient pondre ses œufs dans l’eau de  petite quantité, pas dans la lagune, et surtout dans les pots de fleurs,  dans les creux des arbres et au niveau des bananiers, des plantes  imbibées d’eau.

Il faut assainir son cadre de  vie, a insisté professeur Bénié, exhortant les populations à « vider  systématiquement tout recipient qui peut contenir de l’eau », mieux y  mettre des couverts, nettoyer autour des maisons, éliminer les gîtes  larvaires et dormir sous moustiquaire imprégnée. 

En  outre, toute personne atteinte de fièvre devrait se rendre très tôt à  l’hôpital. Car cette maladie virale infectieuse, poursuit-il, se  manifeste par une forte fièvre, des courbatures, des céphalées. Pour  professeur Bénie les populations devraient « s’approprier la lutte ».       

La réduction de la charge des moustiques dans  les maisons, par la propriété s’avère une soupape de sécurité, insiste  le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique, qui mentionne  qu’il existe un vaccin mais qui est très cher et «on n’en dispose pas  pour le moment» à l’institut.  

Cameroun : 12 milliards de la BID pour éliminer la transmission du sida de la mère à l’enfant

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a signé un décret ratifiant un accord de vente à tempérament de plus de 12,1 milliards FCFA pour le projet d’élimination de la transmission du Vih/Sida de la mère à l’enfant (PTME).Au Cameroun, le taux global de prévalence à la pandémie était de 3,4% en 2018, contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, en même temps que la transmission de la mère à l’enfant est passée de 7,8% en 2012 à 0,1% en 2018.

Un programme pilote PTME y a été lancé en 2000, puis élargi trois ans plus tard à la quasi-totalité des hôpitaux et centres de santé où, désormais, le dépistage au Vih/Sida est systématique lors des visites prénatales.

Le premier dépôt régional de vaccins inauguré dans la 2è ville ivoirienne

Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé a procédé, jeudi, à Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien, à l’inauguration du dépôt régional des vaccins et consommables du Programme élargi de vaccination (PEV), le premier du genre installé à l’intérieur du pays, après le dépôt national d’Abidjan, a constaté APA sur place.Financé par Gavi, l’Alliance du vaccin avec l’appui technique du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) à travers la direction de coordination du Programme élargi de vaccination (PEV), ce dépôt s’inscrit dans le cadre de l’autonomisation et de l’amélioration de la chaine d’approvisionnement du PEV.

Premier du genre à être inauguré sur une série de 6 autres en attente dans les districts sanitaires d’Abengourou (Est), Daloa (Centre-Ouest), Divo (Sud), Korhogo (Nord), Man (extrême Ouest) et Soubré (Sud-Ouest), le dépôt régional de Bouaké est composé de quatre chambres froides positives d’une capacité de 40m³ brute.

Il permettra entre autres, selon le Directeur coordonnateur du PEV, Pr Daniel Ekra, de conserver à une température adéquate les vaccins nécessaires pour la vaccination des cibles de son programme, composés des enfants de 1 à 11 mois et des femmes enceintes du district de la Valée du Bandama, comprenant entre autres les départements de Bouaké, Béoumi, Sakassou, Botro, Katiola, Dabakala, Niakaramadougou, M’Bahiakro et Prikro.

« La vaccination est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour améliorer le niveau de santé des populations, notamment celui des couches les plus vulnérables », a fait remarquer à sa prise de parole, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

En outre, poursuit-il, « la quête de cet objectif de santé dans le domaine de la vaccination requiert des dispositions particulières à savoir un approvisionnement soutenu et ininterrompu en vaccin de bonnes qualités, une chaîne de froid de bonne qualité qui comprend l’ensemble du matériel, de l’équipement et des méthodes utilisés pour conserver les vaccins dans la plage de température allant de 2⁰ à 8⁰ et ce depuis leur fabrication jusqu’à leur administration ».

D’où selon lui, tout l’intérêt de ce dépôt qui vient ainsi trouver une réponse à la perspective de mise en œuvre du programme social du gouvernement décidé par le président de la République dans son message à la Nation le 31 décembre dernier.

« La vision du président de la République est clair, il s’agit de développer une croissance économique qui génère le bien-être social avec un service public accessible, efficace et de qualité », a dit M. Aouélé, ajoutant que la déclinaison du volume de vaccination du Programme social du gouvernement impose des objectifs opérationnels que sont la consolidation des acquis et la continuité dans le renforcement du système de vaccination.

Ce qui garantira selon lui, la disponibilité et la permanence des vaccins, réduisant ainsi la mortalité maternelle et infantile en vue de qualifier la Côte d’Ivoire au millénium Challenge corporation.  

Avant M. le ministre, la représentante adjointe de Unicef Côte d’Ivoire, Dr Sophie Leonard s’est dite heureuse d’avoir contribuer à la réalisation de ces sept pôles régionaux de distribution qui « permettront désormais de desservir plus aisément et plus efficacement les districts sanitaires du pays et leurs centres de santé » et ce, trois ans seulement après l’inauguration du dépôt national de vaccin qui a « marqué un tournant majeur dans le renforcement des capacités du pays en matière de chaîne d’approvisionnement des vaccins et intrants de vaccination ».

Côte d’Ivoire: invitée par Henriette Konan Bédié, Dominique Ouattara ne sera pas au gala de Servir

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara ne sera pas présente à la 14è édition du dîner de gala de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Servir, dirigée par Henriette Konan Bédié, a appris APA, dimanche, de bonnes sources dans la capitale économique ivoirienne.Le président délégué de cette ONG,  Amoikon Banga a annoncé le mercredi dernier que la 14è édition du traditionnel dîner de gala de Servir aura lieu le 23 mars prochain avec la participation d’invités spéciaux dont l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié et la Première dame, Dominique Ouattara.

« Il n’y a pas de logique et de cohérence que la Première dame Dominique Ouattara participe à ce dîner de gala dans le contexte politique actuel», explique l’une de ces sources, faisant référence aux «relations tendues» entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI)  et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir dirigée par le Président ivoirien Alassane Ouattara.

Interrogé par APA, Brahima Coulibaly, Directeur de la communication de la Première dame a indiqué que « Mme Ouattara n’a pas le dîner de gala de Servir à son agenda du 23 mars 2019 ».

Depuis plus de dix ans, l’ONG Servir organise annuellement un dîner de gala pour mobiliser 5 milliards de FCFA en faveur de la construction d’un Centre d’hémodialyse et de greffe de rein à Abidjan. Sur ce montant, 3,5 milliards de FCFA ont été déjà mobilisés, permettant à ce jour un taux de réalisation de 70% des travaux.  

Composé de blocs de formation, de consultation, de salles de dialyse, d’opération, de greffes rénales et de laboratoires, ce Centre est construit à Attécoubé, commune située dans l’Ouest d’Abidjan où La première pierre a été posée le 24 octobre 2011.

Echos médias en campagne contre le cancer du sein dans cinq communes d’Abidjan

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Echo médias a lancé, vendredi, une campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du seins dans cinq communes de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, autour du thème, « mes seins sans cancer », a constaté APA sur place.Selon la présidente d’Echo médias, Léah Muriel Guigui, cette campagne sillonnera les communes de  Treichville (Sud), Marcory (Sud), Port-Bouët(Sud), Yopougon (Ouest) et Abobo (Nord). La campagne «entièrement gratuite»  commencera le 22 mars prochain par l’étape de Treichville qui a accueilli la cérémonie de lancement en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.

«L’équipe (de la campagne) est composée de nombreux spécialistes  à savoir des médecins, des psychologues, des sages-femmes », a-t-elle poursuivi, ajoutant que l’apothéose est prévue en octobre prochain dans la commune d’Abobo.

Au cours de cette cérémonie de lancement qui a eu pour cadre les locaux de la mairie de Treichville, les praticiens ont expliqué les enjeux de cette maladie, encourageant au dépistage précoce.

«Le cancer du sein se guérit à condition que le diagnostic soit fait tôt. Il se soigne dans neuf cas sur dix, s’il est détecté à temps », a rassuré Pr  Moussa Soro, représentant le ministre de la santé et de l’hygiène publique. Parlant de statistiques, il a annoncé que la Côte d’Ivoire enregistre  « 2248 nouveaux cas chaque année».

 «Le cancer de sein n’est plus une fatalité, il est guérissable »,  a insisté de son côté Pr Innocent Adoubi, le Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCa), partenaire de cette campagne.

 Le ministre ivoirien de la ville, François Albert Amichia, parrain de cette campagne, encourageant les initiateurs, a invité notamment les ONG et le secteur privé à appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre les maladies comme le cancer. « Chaque citoyen doit agir dans la lutte contre le cancer », a lancé M. Amichia.

 Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde et représente 16% de l’ensemble des cancers féminins.  ll y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus à ce cancer. En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués.

La morgue de l’hôpital national de Bissau cambriolée

Du matériel servant à la conservation des cadavres ainsi que des câbles électriques utilisés dans l’incinération des déchets hospitaliers ont été volés à la morgue du principal hôpital de la Guinée-Bissau, a annoncé Agostinho Semedo.Selon le directeur de l’hôpital national « Simão Mendes», les faits se sont déroulés jeudi matin malgré l’installation d’un poste de police à l’intérieur de l’infrastructure sanitaire. « Il me semble que la police ne fait pas son travail », a regretté M. Semedo qui faisait face à la presse jeudi.

Selon lui, « les câbles électriques fournissant de l’électricité à l’unité de combustion des ordures et des déchets hospitaliers ont été endommagés» durant le vol.

En outre, « les assaillants ont dérobé un compresseur dans la morgue », a ajouté le directeur de la structure hospitalière.

La morgue de l’hôpital national « Simão Mendes » dont l’équipement a été fourni par la Banque africaine de développement (Bad) a une capacité de stockage de quatre corps.

Pour éviter que l’hôpital ne soit plus la cible des voleurs, M. Semedo a sollicité l’aide des forces armées dans le cadre de leurs patrouilles dans la capitale, Bissau.

L’hôpital national Simão Mendes dispose d’une deuxième chambre de conservation de cadavres mais elle est moins équipée que celle qui a été cambriolée.

Côte d’Ivoire: 11 milliards FCFA pour réhabiliter et équiper 117 formations sanitaires

Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, la réhabilitation et l’équipement de 117 formations sanitaires d’un coût global de plus de 11 milliards FCFA.Selon le  ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, également porte-parole du gouvernement, ce projet sera réalisé avec un «prêt d’un montant de 20 millions de dollars  américains, soit environ 11, 500 milliards FCFA,  conclu le 5 novembre 2018 entre la  Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et la République de Côte d’Ivoire».

Expliquant ce sujet qui  était inscrit à l’ordre du jour du Conseil des ministres, le ministre a indiqué que « le projet prévoit concrètement la réhabilitation et l’équipement  de 117 formations sanitaires  reparties sur l’étendue du territoire national, ainsi que la formation des ingénieurs et des techniciens voués  à la maintenance des  équipements ».

Il  permettra  en somme,  de « renforcer et d’améliorer la qualité des soins des services de santé, spécialement  la santé maternelle,  néo-natale et infantile ».

Epidémie d’Ebola en RDC : 548 décès depuis août 2018 (ONU)

Le nombre total de cas de la dixième épidémie de la maladie à virus Ebola, officiellement déclarée à l’est de la RD Congo depuis le 1er août 2019, s’élève à ce jour à 872 cas confirmés ou probables, dont 548 décès, soit un taux de létalité de 63 %, a indiqué mercredi le porte-parole intérimaire de la Monusco, Mathias Gillman.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, mercredi à Kinshasa, il a rappelé que les besoins attendus de tous les partenaires pour soutenir la riposte contre Ebola sont chiffrés à 148 millions de dollars américains.

De ce montant, seuls 10 millions de dollars US ont été promis jusqu’ici, a indiqué la source annonce. C’est dans ce contexte que le directeur général  de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, est attendu la semaine prochaine en RD Congo.

Son programme prévoit notamment une rencontre avec le nouveau chef de l’Etat Félix Tshisekedi et une visite dans l’est du pays, où sévit l’épidémie d’Ebola particulièrement à Butembo et à Kitwa, dans la province du Nord-Kivu.

On signale qu’avec 59 % des nouveaux cas confirmés ces vingt-et-un derniers jours, la zone de santé de Kitwa, dont un des centres de traitement d’Ebola a  été incendié la semaine dernière par la population, reste le principal point chaud de l’épidémie.

La zone touchée par cette dixième éruption de la maladie à virus Ebola en RD Congo se caractérise par une forte densité et de mobilité de la population ainsi que par l’insécurité accentuée par les groupes armés locaux et étrangers et par des fortes résistances communautaires avec un risque d’extension aux niveaux national et régional.

Côte d’Ivoire: arrêt de la commercialisation des médicaments Pneumorel

La Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, a annoncé l’arrêt de la commercialisation pour rapport bénéfice/risque défavorable des spécialités Pneumorel 80 mg comprimé et Pneumorel 0,2% sirop, a appris APA du ministère de la santé.Selon un avis d’arrêt signé de Dr Jospeh Acka, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, cette décision a été prise par la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DPML), en accord avec les laboratoires Server.

Il est demandé aux  professionnels de santé, « de ne plus prescrire et  de ne plus délivrer Pneumorel, d’informer les patients des alternatives thérapeutiques disponibles, de demander aux patients d’arrêter de prendre le médicament ».

Par ailleurs, les officines de pharmacie sont invitées « à retirer de la vente tous les lots des produits cités et d’en  faire retour aux grossistes répartiteurs ».

« Les autorisations de Mise sur le marché (AMM) de Pneumorel  80 mg comprimé et Pneumorel  0,2% sirop sont retirées », souligne l’avis d’arrêt.

Lancement de l’extension de deux hôpitaux de Nouakchott

Un vaste chantier d’extension des structures sanitaires de la capitale mauritanienne, Nouakchott, a été lancé vendredi, a constaté APA.Les travaux dont le lancement a été supervisé par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz portent sur les deux plus grands hôpitaux de la ville, à savoir le Centre Hospitalier National (CHN) et le Centre Hospitalier Mère-Enfant (CHME).

Au niveau du CHN, l’extension porte sur un bloc chirurgical et un bloc médical d’une superficie globale de 11.205 m2 qui s’ajoutera à la superficie initiale de 14.700 m2.

Prévu sur deux étages, le bloc chirurgical comprendra un service d’accueil des malades, des salles de stérilisation, 8 salles d’opérations, des salles d’hospitalisation d’une capacité de 36 lits et 5 suites VIP.

Quant au bloc médical, sur 2 étages lui aussi, il sera composé, outre les services administratifs, des services de diabétologie-endocrinologie, de rhumatologie, de néphrologie et de réanimation.

Concernant l’extension du CHME, elle portera sur la construction d’un bâtiment de 2 étages avec rez-de-chaussée sur une superficie de 6.485 m2.

Ce nouveau bâtiment comprendra un pavillon spécialisé abritant les services des urgences, des spécialités, de médecine générale, d’hospitalisation, de réanimation et d’anesthésie, en plus des locaux administratifs.

Selon la fiche technique du chantier, le choix architectural des bâtiments prévus a été fait sur la base de la sobriété des formes, de la modernité et de la fonctionnalité, alors que l’orientation des lieux tient compte de l’ensoleillement.

Le Maroc lance la première enquête de séroprévalence des hépatites virales

Le ministère marocain de la Santé va lancer une enquête de séroprévalence des hépatites virales, une première au niveau national, appelant la population cible à collaborer avec les équipes d’enquêteurs au cours du processus de collecte des données et des visites des ménages sélectionnés.Cette enquête, qui sera lancée entre les mois de février et avril 2019 avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’UNICEF et en collaboration avec les autorités locales, a pour objectif principal de préciser la séroprévalence des HV chez la population générale âgée de cinq ans et plus et fournira à son terme, des données épidémiologiques fiables sur les HV au Maroc, rappelle le ministère dans un communiqué.

Cette première enquête touchera un échantillon de 13.500 participants appartenant à 4.575 ménages, répartis sur toutes les régions du Royaume, selon un communiqué du ministère, notant que durant la période de l’enquête, 17 équipes d’enquêteurs du ministère seront mobilisées pour assurer la collecte des données sur le terrain, des prélèvements sanguins seront réalisés outre le renseignement d’un questionnaire sur les connaissances de la population et les habitudes de vie pouvant constituer un risque pour transmettre ces infections.

A l’issue de cette enquête, les résultats des prélèvements seront transmis aux participants et la prise en charge sera assurée, pour les cas positifs, au niveau des structures du ministère, précise la même source.

Les HV représentent un problème mondial de santé publique. D’après les estimations de l’OMS en 2017, environ 257 millions de personnes vivent avec une hépatite virale B (HVB) chronique et 71 millions avec une hépatite virale C (HVC) chronique, alors que les HV étaient responsables de 1,34 millions de décès en 2015.

La plupart des personnes contaminées par l’HVB et/ou l’HVC ignorent leur infection chronique. Elles sont, néanmoins, exposées à un risque élevé de développer une complication grave du foie, à savoir la cirrhose et le cancer du foie et peuvent transmettre sans le savoir l’infection à autrui.

Au Maroc, l’épidémiologie des HV n’est pas précisément bien connue et aucune étude nationale sérologique n’a été réalisée pour estimer l’ampleur réelle du problème lié à ces infections chez la population générale.

L’OMS alerte sur la circulation de faux médicaments au Cameroun

Le ministère de la Santé publique vient d’interdire la vente et l’administration du médicament Iclusig aux patients suite à une alerte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a-t-on appris mardi par voie de communiqué.En effet, cette organisation internationale met en garde le public sur la circulation au Cameroun, de deux versions falsifiées des tablettes d’Iclusig 15 mg et 45 mg.

Un appel à la vigilance qui a poussé les autorités sanitaires à mener une opération de vérification dudit produit permettant de détecter la contrefaçon.

« L’analyse en laboratoires de ces lots a confirmé qu’aucun ne contient le Ponatinib, principe actif attendu, et que le 2e contient plutôt une faible quantité de paracétamol à la place », a indiqué le ministère de la Santé publique.

Selon des sources médicales, l’Iclusig est un médicament utilisé en cas de leucémie myéloïde, une forme de cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang.

Il est fabriqué par les sociétés pharmaceutiques Takeda et Incyte qui ne reconnaissent pas avoir produit les lots incriminés.

Par conséquent, le ministère de la Santé recommande son retrait des stocks, l’arrêt de la distribution, de la dispensation et de l’administration de l’Iclusig aux patients.

Le taux de prévalence du VIH/sida est de 3,4% au Cameroun (gouvernement)

Le taux de prévalence du VIH/sida est actuellement de 3,4% au Cameroun contre 4,3% en 2011 et 3,9% en 2016, selon les résultats préliminaires de l’enquête auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact de la pandémie (Camphia), recueillis mardi par APA auprès du ministère de la Santé publique (Minsante).La prévalence nationale est plus prononcée chez les adultes de 15-49 ans, et environ 40.000 nouveaux cas d’infection sont enregistrés chaque année chez les 15-64 ans.

L’incidence de l’infection au VIH est en outre plus élevée chez les femmes que chez les hommes, la tranche des 15-24 ans étant la plus exposée à la pandémie, alors que la transmission de la mère à l’enfant touche à peine 0,1%, contre 7,8% en 2012.

Selon le Minsante, le taux de couverture pour le traitement antirétroviral (ARV) est quant à lui passé de 42,5% en 2017 à 51% en 2018, la file active des personnes sous traitement atteignant 224.000 personnes en juin 2017, dont quelque 8500 enfants de moins de 15 ans.

La Camphia, rappelle-t-on, a été lancée en avril auprès de 14.000 ménages, soit environ 33.000 personnes âgées de 0 à 64 ans sélectionnées de façon aléatoire.

Cameroun : 3ème campagne de distribution des moustiquaires contre le paludisme

Le gouvernement camerounais vient de lancer, par les régions de l’Est, du Littoral, de l’Ouest et du Sud, la 3ème campagne nationale de distribution de masse gratuite de près de 15 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), a appris APA dimanche auprès des services compétents du ministère de la Santé publique.Ladite campagne, qui s’achève en septembre prochain par le Centre, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et une partie du Littoral, est organisée grâce au financement de l’État, du Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMSTP) et de l’Initiative du président des États-Unis contre le paludisme (PMI).

 

Les deux premières campagnes, tenues entre 2001 et 2016, ont permis de distribuer 20,4 millions de MILDA, dont la possession par les ménages est passée de 65,6% à 76,6% entre 2013 et 2017, selon les estimations officielles.

 

De même, s’agissant de leur taux d’utilisation, il est passé pendant la même période de 40,4% à 58,3%, pour une morbidité liée au paludisme en consultation qui est passée de 30,7% à 24,3% entre 2011 et 2017.

 

Quant à la mortalité liée au paludisme, elle est passée de 18,4% à 12,8% pour la même période, avec toutefois une stagnation de la tendance à la baisse depuis 2016, due à une baisse de l’efficacité du principal moyen de lutte anti vectorielle qu’est la MILDA, qui devient moins efficace après 3 ans d’utilisation.

 

 

Selon le gouvernement camerounais, le paludisme a été, en 2017, la cause de 24,3% de consultations dans les formations sanitaires, 31,8% de consultations chez les enfants de moins de 5 ans, 45% des hospitalisations et 12,8% des décès enregistrés dans les formations sanitaires, les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans étant les plus touchés par cette maladie.

 

 

Lancement en Guinée d’une campagne de collecte de sang dans les universités

Le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Mouctar Diallo et son homologue de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé ont procédé, mercredi à l’Université Gamal Abdel Nasser, au lancement de la campagne de collecte de sang dans les institutions d’enseignement supérieur.En partenariat avec le Centre de transfusion sanguine, les deux ministères entendent contribuer à réduire le besoin de sang dans les hôpitaux et à sensibiliser les autres citoyens dans ce sens.

« Nous avons signé un partenariat de collecte de sang pour contribuer à sauver des vies. C’est également pour lancer un appel à l’endroit des citoyens de donner du sang pour résoudre ce manque criard de déficit de sang. A cause du manque de sang dans nos hôpitaux, beaucoup de gens en meurent », a indiqué le ministre Mouctar Diallo.

Abondant dans le même sens, le ministre de l’Enseignement supérieure ajoute que : « Chaque citoyen doit pouvoir donner son sang au moins une fois par an pour que les Guinéens ne meurent pas par manque de sang. Cette action donne une nouvelle envergure à nos universités. Car, il ne s’agit pas seulement de venir étudier dans les universités et repartir, chaque citoyen doit être un exemple dans la société ».

Selon Dr Yves Nyankoye Haba, directeur général du centre national de transfusion sanguine, chaque année, pour satisfaire la demande nationale en sang, il faut 110 000 dons.

« Nous sommes à 60000 annuellement, ce qui fait un déficit d’un peu plus de 40.000. Même ces 60000 proviennent majoritairement des familles des bénéficiaires alors que cela devrait venir à 100% des volontaires », a indiqué Dr Haba.

Des étudiants ivoiriens formés via un flux vidéo haute définition par un chirurgien orthopédiste de renom

Le chirurgien orthopédiste de renom Stéphane Romano a assuré du 7 au 8 février 2019, à Abidjan, une formation à des étudiants sur l’orthopédie traumatologique avec des interventions chirurgicales visualisées via un flux vidéo haute définition appelé « Vitom 3 D ».Cet enseignement clinique a été initié par la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (Pisam), un établissement hospitalier de référence en Côte d’Ivoire, qui a invité le Dr Romano de l’Hôpital américain de Paris, dans le cadre  d’un partenariat entre les deux institutions hospitalières.

Le Dr Romano a partagé ses expériences avec des médecins spécialisés en orthopédie traumatologique et des étudiants de première à la cinquième année. Il s’est dit « impressionné » face à « l’enthousiasme incroyable des étudiants (chez qui) on sent une soif d’apprendre sans limite ».

Au cours des différentes séances, le Dr Romano a instruit les étudiants sur les techniques de chirurgie de la main. Ce spécialiste de la chirurgie des membres supérieurs (de l’épaule aux doigts) a discuté  avec les médecins du cursus de chirurgie orthopédique et de la main en Côte d’Ivoire et en France.

Après la phase théorique le matin avec les consultations des malades, le célèbre chirurgien orthopédiste, montre dans l’après-midi aux apprenants, les techniques pour une réparation réussie des déficits ou handicaps au niveau de la main.

Vendredi, au deuxième jour de ses consultations gratuites, il est intervenu sur un cas de fracture négligée qui a entraîné chez une patiente une raideur du doigt. L’opération chirurgicale a permis de libérer les tissus qui limitaient la flexion de l’articulation du doigt.

Le film de l’opération était projeté dans une salle annexe par le moyen du Vitom 3D, un équipement dont cette polyclinique de référence internationale est l’un des rares hôpitaux à disposer dans la sous-région ouest-africaine. 

M. Romano a eu à intervenir sur « deux cas de blessures anciennes et un  déficit de fonction de la main chez des femmes avec des problèmes très  importants de l’handicap fonctionnel et un cas de tumeur un peu rare de  la main » qu’il a opéré avec le Vitom 3D, un appareil de dernière  génération.  

Le Vitom permet d’opérer en « 3D » avec une image de profondeur et de très haute résolution. Toute l’équipe opératoire voit sur un écran le déroulé des actions du champ opératoire. Il donne en outre une plus grande précision chirurgicale.  

Sublimés, les étudiants en médecine, venus de différentes régions du pays, ont posé beaucoup de questions pendant l’intervention chirurgicale. « En médecine, il faut utiliser ce qui marche, mais pas toujours ce qui est logique », a-t-il conseillé.

 

 Dr Romano s’est félicité de cette formation de la PISAM à l’endroit  des « jeunes qui viennent des Centres hospitaliers universitaires, or la  clinique n’a pas en théorie vocation à faire la formation ». Une  expérience également promue par l’Hôpital américain de Paris.

S’exprimant sur la qualité de l’enseignement médical en Côte d’Ivoire, il a soulevé le problème de « déficits qu’il y a dans les hôpitaux publics » qui font que les étudiants et les chirurgiens « manquent d’instruments », ce qui ne leur permet pas d’appliquer tout de suite les choses apprises.

Le Président directeur général de la Pisam, Éric Djibo, s’est dit « très satisfait » de cette formation qui « va au-delà de la responsabilité sociétale » de la clinique qui depuis « 30 ans fait la formation » des étudiants et des praticiens des Centres hospitaliers universitaires. 

Le séjour du Dr Romano s’inscrit dans l’optique de favoriser des échanges et la mise à niveau de compétences périodiques du personnel soignant. C’est le deuxième ortho-training dirigé par ce dernier à la Pisam, après 2016. Toute chose qui vient consolider la mise en œuvre du projet Pisam 2.0.  

Dr Romano s’est proposé d’aller à Adzopé (sud ivoirien) pour faire une ou deux journées opératoires dans la ville, où on pratique la chirurgie de la lèpre. Son premier voyage tout seul, à 19 ans, était en Côte d’Ivoire, à l’époque de taxis brousse. En dépit de cela, il affirme avoir « traversé tout le pays ».  

Côte d’Ivoire: démarrage des cotisations de la Couverture maladie universelle le 1er avril

Les cotisations pour la Couverture maladie universelle (CMU), initiée par le gouvernement ivoirien, démarrent le 1er avril 2019 et les soins médicaux en juillet, a indiqué à APA Dr Oumar Coulibaly, médecin conseil à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).« Les cotisations vont démarrer si tout se passe bien à partir du 1er avril et les soins pourront commencer à partir du premier juillet, après le délai de carence de trois mois », a dit Dr Oumar Coulibaly, médecin conseil à la CNAM, dont la structure tient un stand à Africa Santé Expo 2019 à Abidjan.

Les activités concernant la Couverture maladie universelle devraient « bientôt s’accélérer avec la phase de généralisation » à l’issue de laquelle « on espère atteindre au moins 2 millions de cartes produites au niveau de SNEDAI », groupe chargé de l’identification des populations, a-t-il ajouté.   

Dans le cadre de la phase expérimentale les étudiants ont bénéficié de prestations dans les Centres de santé universitaire. Pour étendre davantage les prestations à toute la population à travers la généralisation progressive, « plus de 700 centres publics ont été sélectionnés ».  

« Toutes les personnes qui ont une assurance privée, à partir de janvier 2020, pour pouvoir continuer à bénéficier des services et des prestations des assurances privées, il faut d’abord avoir été enrôlé ou être reconnu comme assuré CMU », a fait savoir Dr Oumar Coulibaly.    

Dès l’année prochaine, la Couverture maladie universelle devient « l’assurance de base en Côte d’Ivoire et toutes les autres assurances, des assurances complémentaires », a révélé Dr Coulibaly qui invite les Ivoiriens à adhérer à ce projet soutenu par l’Etat.

La loi, poursuivra-t-il, fait « obligation » aux compagnies d’assurance de demander à leur adhérent de se faire enrôler d’abord à la CMU avant de pouvoir souscrire et continuer avec les assurances privées», chose qu’ elles ont commencé à faire auprès de leurs partenaires.  

Les soins de la CMU se font dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1.000 Fcfa par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations.    

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés. 

« Pour ceux qui travaillent dans le privé, c’est la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) qui collecte les cotisations auprès de l’employeur, pour les fonctionnaires et agents de l’Etat en activité et à la retraite, sont prélevés par les soldes civile et militaire ou par la CGRAE », a-t-il souligné.   

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire. 

La CNAM est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire. Elle est soutenue par le Groupe SNEDAI qui s’occupe de l’identification et de l’enrôlement des assurés. Le Groupe édite en outre les cartes pour les assurés. À ce jour, plus d’un million de cartes ont été produites.

Pour se faire enrôler, l’individu doit se munir d’une pièce d’identité ou le passeport et d’un acte de naissance. En vue d’identifier les populations, un process qui se fait gratuitement, la CNAM a déployé son dispositif au forum Africa Santé Expo qui se déroule du 7 au 9 avril 2019.

Saisie de 74 cartons de faux médicaments par la douane sénégalaise

Les agents du Poste des Douanes de Dialadiang (région de Kolda, sud) ont saisi 74 cartons de faux médicaments, d’une valeur de 131.850.000 f cfa, rapporte un communiqué de la Direction générale des douanes reçu samedi à APA, précisant que la saisie a eu lieu le 4 février dernier.« Des techniques de contrôle ont permis aux agents en service de barrage, de découvrir cette grande quantité de marchandise dangereuse pour la santé publique », explique la Douane.

Elle ajoute que dissimulée derrière un double fond spécialement aménagé dans un camion de type frigorifique, la marchandise de fraude en provenance de la Guinée Conakry, est constituée de 7 cartons d’AMOXYCILINE, 17 cartons de DEXAMETHAZONE, 47 cartons de Black Cobra, 02 cartons d’OXYTETRACYLINE et 01 carton de PREMATIN.

« Interpelées, les deux personnes qui étaient à bord du véhicule ont réussi à prendre la fuite. (…) le véhicule est immobilisé au niveau dudit Poste pour les besoins de la procédure. Cette belle saisie confirme encore l’engagement de l’administration des Douanes sénégalaises dans la lutte contre la fraude commerciale et la criminalité transnationale organisée (CTO) ».

Un chirurgien orthopédiste de renom donne des soins gratuits dans une polyclinique à Abidjan

Des patients souffrant de diverses pathologies de la main reçoivent jeudi et vendredi «gratuitement» à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie d’Abidjan (PISAM) des soins du chirurgien orthopédiste de renom Dr Stéphane Romano, a constaté APA sur place.Ces interventions gratuites du Dr Romano s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat entre l’hôpital américain de Paris (où exerce Dr Romano) et cette polyclinique  de renommée internationale.

Au-delà de ces interventions chirurgicales (quatre), Dr Romano a dispensé des enseignements à une quarantaine d’auditeurs issus de la faculté de médecine d’Abidjan avec qui il a partagé son expérience.

La conférence de ce jour a porté sur la chirurgie réparatrice des tendons de la main et une autre sera dispensée vendredi, dans la matinée, par le célèbre chirurgien sur le thème de la chirurgie ambulatoire.

Dans l’après-midi de vendredi, Dr Romano donnera de nouvelles interventions chirurgicales à cinq autres patients. La convention entre ces deux institutions hospitalières, porte entre autres, sur la mise à niveau continue et périodique des compétences et  la possibilité d’échanges de soins, a appris APA sur place auprès des responsables de cette polyclinique internationale.

Selon eux, le partenariat entre ces deux établissements sanitaires s’inscrit également dans le cadre d’un projet d’envergure dénommé PISAM 2.0. qui vise à faire de cette institution un « hôpital digital» avec à la clé, un nouveau système d’information hospitalier, un renouvellement du plateau technique et une modernisation des infrastructures.

«Nous voulons rester accessibles et être utiles aux populations », a dit  à APA, Eric Djibo, le président-directeur général de la PISAM.

VIH/SIDA: Dominique Ouattara plaide pour la production de médicaments antirétroviraux pédiatriques

La première Dame ivoirienne, Dominique Ouattara a plaidé, jeudi auprès des professionnels de la santé afin de mettre à la disposition des patients des antirétroviraux pédiatriques dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA , a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dominique Ouattara, par ailleurs Ambassadeur de l’ONUSIDA s’adressait à l’industrie pharmaceutique à l’ouverture de la deuxième édition du Forum Africa -expo santé à Abidjan.

 « Je voudrais réitérer mon appel à tous les professionnels (…) afin de produire et mettre à disposition des antirétroviraux pédiatriques  pour nos enfants malades du SIDA », a déclaré Mme Ouattara à cette occasion.

 Pour la première Dame,  par ailleurs Présidente de la Fondation  Children of Africa, « cette action serait primordiale pour baisser  le taux (de prévalence) et mieux prendre en charge  les enfants ».

Mme Ouattara a également invité « tous les conférenciers et participants  à  s’impliquer  résolument  dans les différents ateliers  de réflexions qu’offre ce forum» qui se penche sur  «la démarche qualité au service du développement des systèmes de santé et du bien-être des populations » qui constitue «une base de réflexion tangible».

 Selon la Présidente du Comité d’organisation, Dr Linda Kaboré,  Africa Santé expo « vise à recenser et identifier les pratiques existantes permettant d’améliorer la qualité dans le secteur de la santé et du bien-être, à  favoriser la coopération sud-sud ».

Le social sera aussi au cœur de cet événement à travers « les dépistages gratuits de cancer, la levée de fonds dédiée au cancer infantile ». Africa santé expo, est une rencontre pharmaceutique et médicale qui vise à améliorer les systèmes de santé pour le bien-être de des populations.

Ce salon est meublé par plusieurs symposiums et rencontres scientifiques comme Sympopharma (dédié à la Pharmacie), Sympoindus  (dédié à l’Industrie Pharmaceutique), Botanica (un parcours botanique et éducatif).

Tchad : vers la création des CHU et d’un personnel hospitalo-universitaire

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, David Houdeingar a présenté, jeudi, au conseil ordinaire des ministres, deux projets de décrets qui ont été adoptés, dont l’un portant statut particulier du personnel hospitalo-universitaire et le second sur la réglementation du système de Centre Hospitalier Universitaire (CHU).Le décret portant statut particulier du personnel hospitalo-universitaire prévoit la mise en place d’un nouveau corps unifié qui fusionne les carrières hospitalières et universitaires en vue de valoriser la fonction médicale et de recherche pour une meilleure amélioration de la santé du citoyen. Ce corps sera constitué de plusieurs spécialités du domaine de la Santé.

Par ailleurs, l’autre décret est relatif à la création et à la réglementation des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU). Cette structure, a déclaré Oumar Hissein, ministre de la Communication, « se veut un cadre d’organisation permettant de dispenser dans les établissements publics de santé, la formation pratique des étudiants en science de la santé dans divers domaines ».

M. Oumar Hissein a précisé que le CHU est conçu et aménagé pour remplir sa mission de santé dans le respect de l’intérêt de la dignité des malades. Toutefois, a relevé le ministre de la Communication, le CHU sera une structure de concertation sans personnalité morale.

Côte d’Ivoire : le volume des produits pharmaceutiques importés en 2017 estimé à 200 milliards FCFA

Le volume des produits pharmaceutique importés en 2017 en Côte d’Ivoire s’est élevé à 200 milliards FCFA sur un volume global d’environ 5500 milliards de FCFA, a regretté jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, appelant à l’industrialisation du secteur. Selon Souleymane Diarrasouba qui s’exprimait lors d’un panel à la 2ème édition d’Africa Santé Expo, « la Côte d’Ivoire en 2017 a importé au titre des biens de consommation  environ 5500 milliards de FCFA dont (…) le volume des produits pharmaceutiques importés est de 200 milliards FCFA ».

« L’Etat de Côte d’Ivoire veut que l’industrie pharmaceutique qui représente moins de 10% de la production nationale puisse être portée à 20% en 2020 et à 50% en 2025 », a indiqué M. Diarrassouba à cette tribune dédiée à la santé, faisant remarquer que « l’industrie pharmaceutique est rentable  à cours et moyens terme».

« ll est important que l’industrie pharmaceutique puisse exister compte tenu du cadre qui se met en place en vue de faciliter le commerce entre les pays », a soutenu Souleymane Diarrassouba  citant le nouveau  code d’investissement qui «  a classé la santé  en catégorie 1 , avec tous les avantages qui y sont liés à savoir  les exonérations, les droits de douanes pour faciliter l’implantation des industries ».

« Nous avons un marché qui existe, nous avons un potentiel de développement qui est énorme », a dépeint le ministre.

Des communications, des ateliers et des expositions vont marquer  durant 72 heures cette activité qui va se pencher sur la thématique de la démarche qualité au service du développement des systèmes de santé.

Mutilations génitales féminines: l’Imam Djiguiba Cissé vise la tolérance zéro d’ici 2030

L’Imam Djiguiba Cissé, Président du Conseil d’administration de la fondation Djigui, la Grande Espérance a plaidé, mercredi à Abidjan, pour le renforcement des «dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF) d’ici à 2030.Ce guide religieux, engagé depuis des années dans la lutte contre ces mutilations a fait cette annonce à l’occasion de la Journée internationale dédiée à cette lutte.

 «Il est important de renforcer les dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la tolérance zéro aux MGF d’ici  à 2030 », a fait savoir l’Imam Djiguiba Cissé qui officie à la Grande mosquée du Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.

Selon le guide religieux musulman  de « tous les types de violences basées sur le genre, les mutilations génitales et les mariages précoces demeurent,  celles qui ont les conséquences lourdes et irréversibles  sur la santé physique, mentale et reproductive des femmes  et des filles ».

 « Les mutilations  constituent  une violation  des droits des femmes, un problème de santé publique avec de conséquences gynécologiques, obstétricales  et de procréation chez certaines femmes »,  a indiqué l’Imam Cissé. Pour lui, la sensibilisation aux niveaux des exciseuses doit continuer et s’accentuer.

Retraçant les grands axes de sa Fondation dans ce domaine, il a noté entre autres « le symposium des leaders religieux africains des 29 pays membres à Abidjan en 2017, le renforcement des capacités des professionnels des médias en 2008, la mise en place de 63 comités locaux de protection dans nos sites d’intervention, la participation au plaidoyer international en vue de l’adoption de la résolution des Nation Unies ».

Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passé de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.

Les chirurgiens orthopédistes ivoiriens à l’école de Dr Stéphane Romano les 7 et 8 février

Le chirurgien orthopédiste de renom, Dr Stéphane Romano, séjournera les 7 et 8 février à Abidjan, où il va « partager son expérience et son savoir-faire sur la réparation des tendons de la main », selon une note transmise mardi à APA.« Chirurgien Orthopédiste de renom exerçant à l’Hôpital américain de Paris, le docteur Stéphane Romano séjournera les 7 et 8 février prochains à la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie, (PISAM) » d’Abidjan-Cocody, précise la note.

Son séjour s’inscrit notamment dans le cadre  d’un partenariat entre les deux institutions hospitalières internationales. Et ce, dans l’optique de favoriser des échanges et mises à niveau de compétences périodiques du personnel soignant. 

« En collaboration avec le professeur Bana Abdoulaye, ortho-traumatologue, Dr Stéphane Romano va partager son expérience et son savoir-faire sur la réparation des tendons de la main aux orthopédistes ivoiriens », souligne le texte. 

Le partage d’expériences se fera en l’occurrence avec les orthopédistes de la PISAM et ceux du département chirurgie et spécialités de la Faculté de médecine d’Abidjan, poursuit la note. 

Durant ces deux journées, ils auront droit à des sessions de formation pratique et théorique, avec en ligne de mire des séances opératoires sur des malades ainsi que des présentations thématiques sur les innovations et nouvelles techniques de chirurgie du membre supérieur.

Il s’agit d’ « un projet d’envergure qui vise à faire de la PISAM un hôpital digital avec à la clé un nouveau système d’information hospitalier, un renouvellement du plateau technique, une rénovation et une modernisation des infrastructures et une mise à niveau continue des compétences».

Les phases 1 et 2  de PISAM 2.0 devraient être livrées courant 2019. C’est le deuxième ortho-training dirigé par le docteur Stéphane Romano à la PISAM, après 2016. Toute chose qui vient consolider le partenariat entre les deux hôpitaux.

Marrakech : Inauguration de deux structures de santé primaire et d’addictologie

Le Roi Mohammed VI a procédé, mardi à Marrakech, à l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie, deux projets solidaires qui s’inscrivent en droite ligne du programme de requalification urbaine de Hay El Mellah.Portés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, ces projets procèdent de la volonté de renforcer l’offre sanitaire à travers la mise en place d’une prestation médicale de proximité et de qualité qui répond aux besoins des citoyens, notamment ceux des personnes en situation de vulnérabilité.

Ainsi, le Centre de soins de santé primaires devra favoriser l’accès des personnes démunies aux soins de santé, accélérer les interventions en cas d’urgence médicale et lutter contre l’irrégularité du suivi médical, cause d’aggravation de l’état de santé des personnes souffrant de maladies chroniques.

Erigé sur 630 m2, ce Centre fait partie intégrante d’un plan d’action mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et visant à appuyer le secteur médical national, à travers la mise en place d’une filière de soins de proximité accessibles aux populations, et l’intégration d’une approche sociale complémentaire dans les mécanismes d’accompagnement des patients et bénéficiaires.

Il vient répondre à un besoin très pressant en matière d’accessibilité médicale, dans un quartier qui compte une population assez importante desservie par un seul Centre de soins et où l’hôpital le plus proche demeure relativement éloigné.

Fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et le ministère de la Santé, le nouveau Centre (10 MDH) dispose d’une unité des urgences médicales (salles de consultations, d’observation, de soins et plâtre), et d’une autre de prise en charge des maladies chroniques (cardiologie, néphrologie, ophtalmologie, endocrinologie).

Quant au Centre d’addictologie du quartier El Mellah, il dispense des prestations de soins, de sensibilisation, de diagnostic, de prévention et d’accompagnement psycho-social. Ce Centre (4 millions DH) s’inscrit dans le cadre d’un programme national de lutte contre les conduites addictives mis en œuvre, depuis 2010, par la Fondation, en partenariat avec les ministères de la Santé et de l’Intérieur.

Ce programme national vise à prémunir les jeunes contre l’usage des substances psychoactives, améliorer la qualité de la prise en charge des personnes addictives particulièrement les consommateurs de drogue, l’accessibilité aux structures de prise en charge, ainsi qu’à encourager l’implication de la société civile et les départements sociaux dans les problématiques de l’addiction.

A l’instar de ceux réalisés par la Fondation à Casablanca, Rabat, Oujda, Nador, Marrakech (quartier Guéliz), Tétouan, Tanger, Fès, Agadir et Meknès, le nouveau Centre d’addictologie a pour objectifs de développer des actions de sensibilisation et de prévention contre l’usage des stupéfiants, assurer la prise en charge individualisée, médicale et sociale des personnes souffrant d’un comportement addictif et œuvrer en faveur d’une implication effective des familles dans les actions de prévention.

Il a également pour objectifs la réinsertion sociale des personnes concernées, ainsi que l’encadrement et la formation des associations dans le domaine de la réduction des risques.

D’une superficie couverte de 460 m2, le Centre d’addictologie du quartier El Mellah comporte un pôle d’accompagnement social (salle d’expression corporelle et artistique, salle d’informatique, salle de sport, bureau associatif), et un pôle médical comprenant des salles de soins, de consultation en médecine générale, de consultation en psychiatrie-psychologie, et de consultation en addictologie.

La gestion de ce Centre est assurée par le ministère de la Santé en partenariat avec l’association régionale « Baraka Idman » (Stop Drogue).

A cette occasion, le Souverain  a remis, respectivement, au Centre de soins de santé primaires et à celui d’addictologie, une ambulance et une unité mobile qui doit servir à des interventions de proximité auprès des usagers de drogue, à des missions de prise de contact, d’information, de sensibilisation aux risques, de fourniture de moyens de prévention, et au transport de personnes cibles vers leur lieu de traitement.

Le secteur de la santé s’ouvre au public à travers une exposition à Abidjan

Une «grande semaine de la santé» dénommé «Africa santé expo» débutera, jeudi, dans la capitale économique ivoirienne à l’initiative des professionnels de la santé avec comme pays invité d’honneur, la Tunisie.«Nous allons permettre au public de mieux rentrer  dans un monde inconnu », a expliqué au lancement, Dr Linda Kaboré, Commissaire général  de ce salon.

Selon elle, cette  2ème édition du salon n’est « pas seulement une rencontre de professionnels de la santé, elle est ouverte au grand public». Poursuivant, Dr Linda Kaboré  a annoncé que ce salon prendra fin avec un «diner de clôture  en faveur du cancer infantile  à l’unité d’oncologie du CHU de Treichville».

La question du financement de la santé sera un axe majeur de ces assises. « Nous allons aborder la question du financement .On ne peut pas parler d’amélioration du système de santé sans parler de financement », a soutenu Malick Bakayoko, l’un des initiateurs de l’exposition.

Des activités de dépistage du cancer, de l’hypertension et de l’orl seront également au menu de cette rencontre.

Africa santé expo, est une rencontre pharmaceutique et médicale qui vise à améliorer les systèmes de santé pour le bien-être de des populations. Ce salon est meublé par plusieurs symposiums et rencontres scientifiques comme Sympopharma (dédié à la Pharmacie), Sympoindus (dédié à l’Industrie Pharmaceutique), Botanica (un parcours botanique et éducatif).

Pas de viande bovine avariée importée en Côte d’Ivoire, (Ministère)

Le ministère ivoirien des ressources animales et halieutiques a assuré mardi dans un communiqué transmis à APA, qu’aucune carcasse de viande bovine avariée n’a été importée en Côte d’Ivoire en provenance de l’Union européenne.Ce communiqué des autorités ivoiriennes intervient quelques jours après un scandale relatif aux viandes bovines avariées en provenance de la Pologne et exportées dans différents pays de l’Union européenne révélée vendredi dernier par des médias.

« Face à cette menace, le ministère des ressources animales et halieutiques tient à rassurer nos populations qu’aucune carcasse de viande bovine concernée par ce scandale n’a été importée en Côte d’Ivoire. Nous tenons à préciser que des contrôles réguliers et quotidiens sont effectués à nos frontières lors de l’importation des denrées animales et d’origine animale», indique Dr Kouadio Adaman, le directeur des services vétérinaires du ministère des ressources animales et halieutiques.

Selon lui,  les contrôles sont renforcés dans le pays depuis ce scandale pour tous les produits carnés et les abats de bovin en provenance de l’Union européenne.

 « La direction des services vétérinaires (DSV) en général, et le service d’inspection et de contrôle sanitaire vétérinaires en frontières ( SICOSAV) en particulier, ont pris toutes les dispositions requises et nécessaires pour éviter l’introduction des carcasses frauduleuses ou avariées en Côte d’Ivoire », conclut le communiqué.

La grippe saisonnière au Maroc: Aucune raison de s’inquiéter (OMS)

Le bureau pays de l’OMS au Maroc et le ministère marocain de la Santé assurent que la situation actuelle « ne doit en aucun cas inquiéter la population », indique mardi un communiqué conjoint des deux structures, parvenu à APA.Ce communiqué intervient en réponse aux informations rapportées dans les journaux et les médias sociaux concernant les décès dus à la grippe saisonnière.

L’OMS et le ministère marocains de la Santé assurent qu’ils surveillent la situation de « très près » et recommandent les « mesures de prévention habituelles », selon le texte du communiqué.

Le système de surveillance de la grippe au Maroc fonctionne pleinement et génère toutes les données nécessaires aux actions de prévention et de riposte. Jusqu’à présent, aucune recrudescence anormale des cas de grippe saisonnière, a été observée au Maroc, rassurent les deux structures.

Les virus circulants sont régulièrement testés au niveau du centre national de référence de la grippe et aucun nouveau type n’a été décelé. Le virus majoritairement circulant pour cette saison, au Maroc et à l’échelle mondiale, est le virus grippal A (H1N1), qui est un virus humain circulant depuis 2010 lors de chaque saison grippale.

Chaque année, les épidémies de grippe peuvent toucher tous les groupes d’âge ; La plupart des cas guérissent rapidement sans avoir besoin de traitement médical. Le risque de complications, ou dans certains cas de décès, concerne essentiellement les groupes vulnérables : femmes enceintes, enfants de 6 mois à 5 ans, personnes âgées et personnes souffrant de maladies chroniques.

Pour cette raison, l’OMS et le ministère de la Santé continuent de conseiller la vaccination annuelle des personnes appartenant à ces groupes à haut risque, ainsi qu’aux professionnels de santé.

En outre, toute personne peut contribuer à limiter la propagation de la grippe en prenant des précautions simples, comme se laver régulièrement les mains, éviter de sortir si elle présente des symptômes grippaux et éternuer dans un mouchoir ou en utilisant son coude, recommandent l’OMS et le ministère de la Santé.

Par ailleurs et, en alignement avec les recommandations de l’OMS, le ministère de la Santé voudrait rappeler à tous les professionnels de santé, publics et privés, que le traitement de la grippe reste un traitement non spécifique et que le médicament antiviral devra être réservé aux cas d’infections aiguës sévères, pris en charge en hospitalisation dans les 48 heures suivant le début des manifestations cliniques, ajoute-t-on.

N’Djaména abritera le Centre régional de santé animale de la CEEAC

Ndordji Nazer, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont signé, lundi à N’Djaména, un accord d’opérationnalisation du Centre régional de santé animale.Le bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à N’Djaména, dans un communiqué transmis à APA, a précisé que ce centre « facilitera la gouvernance vétérinaire en matière de calendrier vaccinal, de système d’alerte rapide afin d’améliorer la surveillance épidémiologique dans la sous-région ».

De son côté, Ndordji Nazer a déclaré que « l’opérationnalisation du Centre de santé animale participera à la préservation, au développement du cheptel et au contrôle des mouvements inter-Etats ».

Poursuivant, M. Nazer a fait noter que grâce au centre, « la circulation des médicaments, des denrées animales et des vaccins se fera de façon coordonnée ».

Pour sa part, Ahmad Allami, l’ambassadeur de la CEEAC au Tchad, a fait savoir que la création du Centre de santé animale intervient dans le cadre de la restructuration de la CEEAC pour l’atteinte des objectifs que sont « le renforcement des investissements publics dans le secteur rural, la création d’emplois ainsi que la gouvernance vétérinaire ».

La fièvre Lassa détectée en Guinée (ministre)

La fièvre hémorragique Lassa a été détectée en Guinée sur un individu habitant la ville de Kissidougou (sud-est) et qui, depuis lors, a été admis à l’hôpital régional de Mamou, annonce dans un communiqué reçu dimanche à APA, le ministre de la Santé, Niankoye Lamah« Les autorités sanitaires du Ministère de la santé ont été informées par la Direction Préfectorale de la Santé de Mamou de la détection d’un cas de fièvre de Lassa. Il s’agit d’un homme de 35 ans habitant la préfecture de Kissidougou et admis à l’hôpital régional de Mamou le 28/01/2019 », lit-on dans le communiqué.

Effectué vendredi, le test sanguin a confirmé la présence de la fièvre hémorragique de Lassa, souligne le communiqué, ajoutant toutefois que « pour le moment aucun autre cas n’a été notifié ».

« En application du Règlement Sanitaire International (RSI), une réunion de crise a été tenue samedi dans les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) » renseigne le communiqué, précisant que la réunion ayant regroupé « les cadres du ministère de la santé, de l’élevage et de l’environnement de nombreux partenaires », a débouché sur la décision d’envoyer une mission d’investigation sur le terrain pour appuyer les équipes sanitaires des préfectures de Mamou et Kissidougou dans leurs efforts de contrôle de cette maladie.

« En tout état de cause, relève le communiqué, le ministère de la santé reste à la disposition de la population pour donner les informations sur l’évolution et les mesures additionnelles de contrôle de cette maladie ».

La fièvre de lassa est une maladie hémorragique virale transmise par les rongeurs (petites souris) à l’homme à travers les fluides corporelles (sang, urine et selle).