Les Saoudiens financent un hôpital de spécialités à Nouakchott

L’Arabie saoudite va financer un hôpital disposant de plusieurs spécialités médicales à Nouakchott et portant le nom de son prince héritier, Mohamed Ben Salmane, a annoncé le ministre saoudien de l’Information, Awad Al Awad.Cette annonce a été faite dimanche soir à Nouakchott dans le cadre de la visite qu’a effectuée Ben Selmane dans la capitale mauritanienne.

Pendant cette visite, les deux pays ont conclu une convention sur l’exonération de la double imposition sur le revenu et sur le capital et l’exemption fiscale.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay et le ministre saoudien du Commerce et de l’Investissement, Majed Abdallah Al Ghasbi.

Un protocole d’accord a été également paraphé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sid El Moktar Ould Lehbib, et M. Ghasbi au nom du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture.

Toujours dans le même cadre, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara a paraphé un second protocole d’accord avec  M. Ghasbi au nom de l’Autorité saoudienne de la protection de la nature.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné les menaces dont l’Arabie saoudite fait l’objet et les attaques aux missiles balistiques qui visent son territoire de temps à autre, selon le communiqué final de la visite.

La nécrologie domine la Une des journaux ivoiriens

La nécrologie monopolise la Une des journaux ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national au retour d’un week-end noir dominé par les décès du scientifique et homme politique, Pr Séry Bailly et du comédien Brahima Sidibé alias Bulldozer ainsi que des obsèques d’Abou Drahamne Sangaré et de Marcel Gossio, deux autres cadres du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).« Deuil : Le Pr Séry Bailly décédé », annonce en Co-Une le journal à capitaux publics Fraternité Matin. « Le FPI encore en deuil : Séry Bailly a tiré sa révérence », renchérit La Voie Originale à côté de LG Infos qui titre que le parti de Gbagbo est « en deuil ».

La page noire de l’actualité se poursuit avec le décès du comédien Bulldozer. A ce propos, Soir Info fait remarquer le malheur qui sévit dans le milieu des humoristes en expliquant les circonstances de la mort du comédien Bulldozer.

Toujours en page nécrologie, les journaux ivoiriens commentent les obsèques d’Abou Drahamane Sangaré et de Marcel Gossio, deux cadres du FPI qui ont subitement tirés leur révérence il ya quelques semaines.

Que d’émotions et de douleurs à la levée de corps et à l’inhumation de Sangaré, samedi, titre à ce sujet LG Infos, là où Le Patriote parle de « bagarre » autour de la dépouille de Sangaré.

Inhumation de Sangaré samedi : la guerre au FPI se déporte à Ivosep. Pro-Gbagbo et partisans d’Affi s’empoignent à la morgue. Des militants refoulés au cimetière, enfonce Soir Info, quand sur le même sujet, L’Inter ouvre ses colonnes à l’ancien député Attéby Williams (un proche d’Affi) qui y explique tout sur cette bagarre.

Minimisant les à cotés de ces obsèques du gardien du temple, Le Temps va droit au but en placardant : 5 h de marche pour Sangaré d’Ivosep (la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire) au cimetière de Williamsville.

Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que les ivoiriens marchent sur 20 km pour enterrer Sangaré.

S’intéressant pour sa part à la veillée funèbre en hommage à Marcel Gossio, Notre Voie affiche que « les jeunes de Côte d’Ivoire pleurent Marcel Gossio ». JFPI, JPDCI, RJR, FESCI étaient tous présents, vendredi à Port-Bouët, ajoute ce journal.

L’investiture de Macky Sall pour la présidentielle fait la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’investiture du président sortant, Macky Sall, à Dakar Arena (périphérie de Dakar) pour la présidentielle du 24 février 2019.« Le grand show », barre ainsi à sa Une le quotidien Enquête avant de relater le « spectacle son et lumière » déroulé par la coalition présidentielle à l’occasion de l’investiture de Macky Sall pour la prochaine présidentielle.

Le journal consacre ainsi trois pages à cet événement et revient à sa page 2 sur le « Grand oral du président Sall » centré sur le « bilan et (les) perspectives d’un candidat ». « Dans un discours de près de 50 minutes, le président de la République, Macky Sall, candidat de la mouvance présidentielle, est largement revenu sur son bilan, non sans révéler les grands axes de son programme, en cas de second mandat », explique le journal.

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Macky lance la bataille des chiffres ». Et en sous-titres le journal informe que : « BBY (Benno Bokk Yakaar +coalition présidentielle+) exhibe plus de 2 millions de parrains ». Dans ses colonnes, le quotidien revient sur la « Démonstration de BBY à Dakar Arena » et reprend cette déclaration du président sortant sur les performances économiques du pays : « L’économie a généré plus de 500 000 emplois ».

Sous le titre : « Macky en position de force », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces sous-titres : « Benno Bokk Yakaar déroule sa puissance », « Les présidents Barrow (Gambie), Ouattara (Côte d’Ivoire) et Aziz (Mauritanie) « votent » la réélection du président Sall », « Le chef de l’Etat renouvelle son engagement pour le Sénégal et révèle une partie de son programme 2019-2024 ».

Pour Dakar Times, « Macky Sall enclenche sa grande offensive ». A sa page 7, le journal revient sur « Les cinq propositions de Macky Sall aux Sénégalais » ; des propositions qui portent entre autres sur la jeunesse, l’économie, l’agro-écologie, la transition numérique et l’industrialisation.

Revenant sur cette actualité, Le Quotidien arbore cette titraille : « Investiture du Président sortant : Macky élu par ses pairs. ADO (Alassane Dramane Ouattara), Ould Aziz, Weah et Barrow au congrès de Bby ; Macky : « Je m’engage à intensifier les acquis » ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien sur le ralliement du désormais ancien opposant, Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), à la coalition présidentielle. A ce propos, le journal donne la parole à Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle qui affirme : « J’ai été choqué par la transhumance de Baldé ».

Et L’AS d’informer que : Atepa tend les bras aux militants de Baldé » après le ralliement de ce dernier à Macky Sall.

Le quotidien spécialisé Stades revient pour sa part sur l’attribution du Ballon d’Or 2018 et titre : « Fin d’un règne Messi-Ronaldo de 10 ans ? » et informe que le milieu de terrain croate, Luca Modric est « archi favori ».

Economie, climat et cinéma au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’oléiculture au Maroc, la problématique du réchauffement climatique et le Festival International du Film de Marrakech (FIFM).+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la situation du secteur oléicole au Maroc. Pour le journal, le Maroc entre réellement dans la cour des grands dans le domaine de l’oléiculture, car en plus d’une production record au titre de la campagne 2018-2019, estimée à près de 2 millions de tonnes, le Royaume devient de facto le quatrième plus grand producteur mondial.

Si la récolte record est due aux conditions climatiques favorables, notamment en matière de température et de volume des précipitations et leur répartition dans le temps et dans l’espace, l’entrée en production des jeunes plantations est également pour beaucoup dans cette performance, explique-t-il, faisant savoir que ces réalisations ont été atteintes grâce à l’impact positif des choix stratégiques adoptés par le Plan Maroc Vert pour le développement de la filière oléicole au Maroc.

Revenant sur les répercussions du dérèglement climatique, +l’Economiste+ estime que les grandes victimes de ce phénomène sont les pays pauvres, précisant qu’au Maroc « nous sommes aussi sur la corde raide avec une très lourde facture énergétique ».

« Aujourd’hui l’inaction n’est plus une option à envisager. L’urgence est à une profonde transition écologique, à travers une décarbonatation des secteurs de l’énergie, des transports et de l’agriculture », souligne le quotidien.

« Partout dans le monde, comme au Maroc, les initiatives fourmillent et reflètent le punch de tous ces nouveaux businessmen verts pour qui le climat n’est pas une fatalité, mais au contraire une opportunité de développement économique, d’investissement rentable et de création d’emplois », relève-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Festival international du film de Marrakech (FIFM) a honoré, samedi 1er décembre, le légendaire acteur américain Robert de Niro. Il a reçu l’étoile d’Or du festival en hommage à sa carrière. Et c’est Scorsese en personne, son ami de toujours, qui lui a remis cette distinction.

Ces deux légendes ont d’ailleurs grandi dans le même quartier italien de New York, et tourné ensemble plusieurs grands films, comme Taxi Driver ou encore Raging Bull.

Le journal rappelle aussi que De Niro n’en est pas à son premier séjour dans la ville ocre, au contraire. L’Américain a confessé qu’il portait un amour particulier à ce pays très accueillant.

Il a aussi exprimé ses sincères remerciements au Roi Mohammed VI et au Prince Moulay Rachid, soulignant que le Festival international du film de Marrakech constitue un rendez-vous incontournable de la scène cinématographique mondiale.

Parallèlement, l’acteur a fustigé l’actuel président des États-Unis. Il a dénoncé la version du nationalisme de Donald Trump. Un nationalisme qui, selon De Niro, est cupide, xénophobe et égoïste.

Justice, développement et sport au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité liée aux questions de développement et sportives, sans oublier la justice avec le procès du putsch manqué de septembre 2015.Abordant le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso titre : «85 millions à des éléments du RSP: Mystère sur le motif de cette libéralité».

Ce journal privé relate que pour son quatrième passage à la barre, le général de brigade Gilbert Diendéré  était toujours confronté, vendredi dernier, aux questions et observations du ministère public.

«Soutenant avoir bénéficié de l’accompagnement de la hiérarchie militaire, il (Gilbert Diendéré) a fait savoir que, lorsqu’un homme n’est pas d’accord il dit non. Il reconnait avoir remis la somme de 85 millions de francs CFA à une dizaine d’éléments de l’ex-Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) qui d’après lui, ont exprimé le besoin, afin de rejoindre leur lieu d’affectation», écrit Aujourd’hui au Faso.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer que «si les trois premiers jours, il y avait de l’affluence à la salle des Banquets de Ouaga 2000, au 4e jour de l’interrogatoire du général Diendéré, la salle renouait avec ses fidèles «convives» : les acteurs du procès et les journalistes.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le Pays, revient sur le rapport de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), évoqué lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Ouagadougou

Le journal titre : «Audit de la gestion 2017 du gouvernement : les dépenses irrégulières de l’Etat s’élèvent à plus de 5 milliards de F CFA».

A ce sujet, L’Observateur Paalga affiche : «Rapport 2017 de l’ASCE-LC : Les magouilles prennent l’ascenseur dans l’Administration».

En sport, L’Observateur Paalga renseigne que le couperet de la Confédération africaine de football (CAF) est tombé sur la tête des Camerounais, soulignant que «le pays de papy +Paupol+ n’organisera pas la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019)».

A son tour, Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Organisation de la CAN 2019 : Biya et le Cameroun piégés dans un hors-jeu !».

Décès à Abidjan du Pr Séry Bailly, un ex-ministre de Gbagbo à 70 ans

L’ancien ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Séry Bailly est décédé dimanche à Abidjan à l’âge de 70 ans, a appris APA auprès de son entourage.Selon cette source,  l’universitaire, ex-cadre du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) est décédé dans une polyclinique de la capitale économique ivoirienne où il était en instance d’une opération chirurgicale.

 Universitaire, homme politique et écrivain, Pr Séry  Bailly est né en 1948 et  était vice-président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines ( ASCAD). 

Il  était membre du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) et a  occupé plusieurs postes ministériels en Côte d’Ivoire dont celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo. 

Sous l’actuel Président Alassane Ouattara, il a été membre de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).

Ce décès du Pr Séry  Bailly intervient au lendemain de l’inhumation d’Abou Drahamane Sangaré, l’ex-leader de la branche radicale du parti de Laurent Gbagbo et moins de deux mois après la mort de Marcel Gossio, un autre pilier du FPI et ancien directeur général du port autonome d’Abidjan.

 La vague de décès des proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo a aussi emporté en septembre dernier, Raymond Abouo N’Dori, un ancien ministre de la santé.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca remporte le Sacre

Le club marocain, le Raja de Casablanca a remporté dimanche la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF- 2018), malgré sa défaite en finale face au Vita Club, au Stade des Martyrs à Kinshasa, sur le score de 3-1.Le Raja a ouvert le score dès la 21ème minute par Abdellilah Hafidi. Piqués dans leur orgueil, les joueurs de Vita Club se sont lancés à l’attaque créant ainsi de nombreuses occasions qui n’ont pas été concrétisées par manque de concentration. A la fin de la première manche, Jean-Marc Makusu a réussi à réduire la marque sur un coup franc majestueusement exécuté.

Au retour des vestiaires, Vita Club a réussi une remontada surprenante. Mukuko Batezadio et Fabrice Ngoma ont inscrits deux buts dans un intervalle de trois minutes (71 et 74ème  minutes). Le match a connu ensuite une seule destination celle du carré du 18 mètre du gardien de but rajaoui Anass Zniti, qui a réalisé un excellent match après avoir repoussé moult occasions de scorer.

Le Raja de Casablanca remporte donc la deuxième coupe de la CAF de son histoire après 15 années de disette (2003).

Indemnisation de plus 200 victimes des crises ivoiriennes à Sassandra

Plus de 200 victimes des crises ivoiriennes ont été, indemnisées samedi à Sassandra, dans le Sud-Ouest ivoirien par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.Dans une note d’information transmise APA dimanche, le ministère annonce qu’à Sago, une sous-préfecture de Sassandra (Sud-Est), 31 ayants droit de personnes décédées et 7 orphelins issus  des villages de Gobroko, d’Adebem, de Godjiboué, de Niegroubouésuite et de Trikpoko, « toutes victimes de la crise post-électorale de 2011 ont reçu réparation ».

Elles ont respectivement reçu un million de FCFA symbolique» par personne décédée et des bons de prises en charge scolaires dont la valeur oscillent entre 60 000 et 150 000 pour les 7 orphelins.  « Cette cérémonie porte à plus de  200, le nombre de victimes de cette localité ayant été indemnisées », ajoute la note.

 «  Notre pays retrouve la prospérité, mais il ne peut s’engager sur la voie du développement durable que dans un environnement de paix. C’est pour cela que j’exhorte les victimes et les ayants droit de victime à pardonner pour que nous tournions définitivement cette page triste de notre histoire récente », a déclaré au cours de cette cérémonie, Pr  Kouamé N’guessan, Chef de de cabinet du ministère de ce ministère.

« Engageons-nous à épouser une culture de la paix qui privilégie le dialogue, la concertation, le consensus, le compromis, les concessions réciproques pour la prévention et la gestion et la résolution des conflits » a insisté M. N’guessan qui représentait la Ministre Mariatou Koné.

Désirée Bohoua dont les 7 neveux et nièces ont reçu de l’Etat ces bons de prise en charge scolaire a témoigné sa reconnaissance au Gouvernement. « Grace au Chef de l’Etat et au Gouvernement, mes enfants vont reprendre le chemin de l’école. Je remercie la Ministre Mariatou Koné qui vous a mandaté pour venir jusqu’à nous », a-t-elle dit.

Le député de Sago- Dakpadou, Kébé Mahamadou,  a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur des menaces à la cohésion sociale dans cette Sous-Préfecture. « Il existe dans notre localité, des barrages étranges tenus par des personnes dont on ne connait pas bien l’identité. Ni militaires, ni policiers, ni gendarmes. Mais ils passent leur temps à harceler nos parents sur les routes. Cela est de nature à rappeler la crise » s’est-il inquiété.

 Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de francs CFA pour l’indemnisation des victimes des différentes crises qu’a traversées la Côte d’Ivoire.

Le comédien Bulldozer tué accidentellement par un camion à Abidjan

Le comédien Brahima Sidibé alias Bulldozer est décédé, samedi soir, peu avant 22 heures ( heure locale et GMT) à son domicile de Marcory dans le Sud d’Abidjan après avoir été percuté accidentellement par un camion-remorqueur, a appris APA dimanche auprès de son entourage.Selon ses proches, le conducteur du camion qui voulait échapper à un contrôle routier de police, a brûlé un feu rouge perdant ainsi  le contrôle de son engin. Dans sa folle course, le camion a défoncé le portail du domicile du comédien avant de le percuter mortellement.

Le comédien bulldozer, a été révélé au grand public grâce à la série télévisée satirique et populaire ivoirienne « Faut pas fâcher ».

Cette disparition brutale de Bulldozer intervient deux mois après celle du célèbre acteur ivoirien Ahmed Souaney arraché lui-aussi subitement à l’affection des siens et des amateurs de cinéma des suites d’un arrêt cardiaque en septembre dernier.

Ligue1 ivoirienne de football: le Racing cale face à l’Africa (0-0)

Le Racing Club d’Abidjan (RCA) et l’Africa Sports se sont neutralisés (0-0) à l’issue du match comptant pour la 12è journée de la Ligue 1 de football joué, dimanche, au stade Robert Champroux.Pendant 90 minutes, les deux équipes ont manqué de réalisme pour  convertir les nombreuses occasions de buts qu’elles se sont procurées. Ainsi, le RCA manque l’occasion de revenir à hauteur de  la Société omnisports de l’armée (Soa),  qui a un match en retard, à la tête au classement.

Samedi,  en ouverture de cette 12èjournée, au stade Champroux, en première  opposition, l’ASI d’Abengourou (Est) a défait Moossou FC (Sud d’Abidjan) sur le score (4-3), quand le  deuxième match entre l’Académie de Foot Amadou Diallo de Djékanou (Afad) et le Williamsville Athletic Club (Wac) s’est soldé par un score nul et  verge (0-0) en présence du jeune acteur de cinéma de la série télévisée  de Canal+, Chaka ou Ali Cissé à l’état civil qui en a donné le coup  d’envoi.

Dans le même temps, Lys Sassandra, en déplacement à Bondoukou (Nord-Est), a mordu la poussière face à l’AS Tanda (0-1). 

En  raison du calendrier international, les matches des clubs engagés en  compétition africaine des clubs, notamment, FC San-Pedro Pedro-Soa, FC  Bouaké-Gagnoa et Asec-Bassam sont reportés à des dates ultérieures.

Classement provisoire

1 Soa   25 pts+9 (-1 match)

2 Racing d’Abidjan   22pts+7

3 AS Tanda   20pts+3

4 Gagnoa   19pts+2 (-1match)

5 FC San Pedro  18pts+4 (-1match)

6 Abengourou    17pts+1

7 Asec    16 pts+3 (-1 match) 

8 Afad      15pts+1 

9 FC Bouaké   15pts+0 (-1 match)

10 Bassam   13pts-4 (-1match)

11 Sassandra   11pts-2

12 Africa    11pts-8   

13 Wac    8pts-5

14 Moossou FC   7pts-12

Près de 300 artisans exposent leur savoir-faire sur un marché à Abidjan

Quelque 300 artisans exposent leur savoir-faire à la troisième édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA 2018) qui se tient au stade de l’hôtel du Golf de la Riviera à Cocody, une commune huppée à l’eEst d’Abidjan, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  six mille visiteurs sont attendus sur ce marché ouvert depuis jeudi dernier et ce, jusqu’au 09 décembre prochain.

« Le jour où nous allons admettre et prendre en compte le coiffeur du quartier, le mécanicien, le chauffeur de Gbaka, le petit tailleur, le bijoutier, le plombier, le menuisier, la vendeuse de poisson fumée, le boutiquier, le peintre, le calligraphe, le cordonnier, le vendeur de garba (semoule de manioc) , alors nous aurons compris le sens de l’émergence. Car, eux-aussi, créent de l’emploi et des richesses », indique la note citant Sidiki Konaté, le ministre ivoirien de l’artisanat.

De l’avis de M. Konaté, l’artisanat est un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire où ce secteur occupe 40% de la population et est le plus grand employeur après l’agriculture. En Côte d’Ivoire, le secteur de l’artisanat, c’est huit branches d’activités, quarante corps de métiers constitués de deux-cent quarante-cinq métiers.

Au total, cinq panels thématiques sont au menu du MIVA 2018. Il s’agit entre autres des thèmes portant sur « le dispositif de financement de l’artisanat en Côte d’Ivoire », «la fiscalité spécifique pour le monde de l’artisanat » et « l’accès des artisans à la couverture sociale ».

A l’ouverture de ce marché jeudi dernier, le ministre Konaté annonçait au titre des projets phares de son département ministériel, la construction prochaine à Abidjan sur un site de 80 hectares, de la  plus grande casse moderne de l’Afrique.

 Ce site, avait précisé M. Konaté, abritera 55.000 artisans. La construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat est également prévue dans le pays à court terme, avait-il également annoncé.

Le MIVA 2018 qui s’achèvera le 09 décembre prochain, a pour thème, « artisanat: un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».

Côte d’Ivoire : le prix de l’essence passe à 630 Fcfa/litre, en baisse de 10 Fcfa

Le prix à la pompe de l’essence super sans plomb est passé de 640 Fcfa le litre à 630 Fcfa, pour le mois de décembre 2018 en Côte d’Ivoire, soit une baisse de 10 Fcfa, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le prix du gasoil, lui, beaucoup utilisé par les automobilistes dans le secteur du transport, est resté inchangé à 610 Fcfa. Quant au pétrole lampant, le litre, fixé à 555 Fcfa, reste également inchangé, selon cette note.

Le prix du carburant évolue en fonction du prix du baril de pétrole, mais aussi de la fiscalité des pays. En Côte d’Ivoire, l’Etat a décidé de procéder à des réajustements au regard du prix du baril sur le marché international. 

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Le prince héritier saoudien entame une visite en Mauritanie

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane est arrivé, dimanche à Nouakchott, pour une visite de travail et d’amitié, a constaté APA.Il a été accueilli à l’aéroport de Nouakchott par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, son premier ministre, Mohamed Salem Ould El Bechir et les hautes personnalités civiles et militaires du pays.

Cette visite, c’est la première d’un responsable saoudien de ce rang depuis plusieurs années. La visite du prince héritier a cependant été rejetée par le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), le plus grand regroupement des partis d’opposition en Mauritanie. Le FNDU a notamment critiqué le soutien apporté récemment par le responsable saoudien à Israël, entre autres raisons.

Il a toutefois exprimé son « attachement aux liens historiques de fraternité, d’entente et de respect » entre les deux pays. La Mauritanie entretient des relations solides avec l’Arabie saoudite qui lui fournit un appui financier conséquent.

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall investi candidat par sa coalition

Macky Sall, a été investi candidat pour un second mandat à la tête du Sénégal par la coalition de la majorité présidentielle « Benno Bokk Yaakar », lors d’une cérémonie d’investiture rehaussée notamment par la présence de ses homologues de la Gambie, Adama Barro, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Liberia, George Weah, et de la Mauritanie, Mohammed Ould Abdel Aziz.Le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes, des représentants du Parti communiste chinois et du parti au pouvoir en Turquie étaient présents à la cérémonie organisée, samedi à Dakar Aréna de Diamniadio, une enceinte sportive prise d’assaut par des milliers de militants et de responsables de la majorité présidentielle.

Aux termes de la résolution du congrès d’investiture lue par Seydou Guèye, le porte-parole de l’Alliance pour la république (APR, parti au pouvoir), la coalition « Benno Book Yaakar- Unis par le même espoir » souligne avoir investi le président sortant Macky Sall afin qu’il continue « son œuvre de construction nationale » entamée depuis son avènement à la tête du Sénégal le 25 février 2012.

Pour leur part, les quatre homologues de Macky Sall, s’adressant à l’assistance, lui ont souhaité la victoire à l’issue d’un scrutin calme. A ce propos, Alassane Ouattara a déclaré  »Je souhaite qu’on ait une élection présidentielle apaisée, parce que les élections ont toujours été démocratiques au Sénégal » là où le président Aziz a affirmé :  »Je rends hommage à la culture démocratique bien ancrée au Sénégal, tout en étant convaincu que la prochaine élection présidentielle va confirmer cette volonté ».

N’Djamena accueille lundi une réunion sur la sécurité en Afrique centrale

La 47e réunion du comité consultatif permanent des nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC)) aura lieu du 3 au 7 décembre prochain à Ndjamena, la capitale du tchadienne, selon un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), dont APA a obtenu copie dimanche.Comme lors des précédentes sessions, la rencontre de N’Djamena permettra de faire le point de la situation géopolitique et sécuritaire dans les onze pays membres, notamment l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao tomé et Principe, et le Tchad.
 
Les participants passeront aussi en revue les défis liés à la paix et à la stabilité au niveau régional, y compris les questions transfrontalières.
Dans ce registre, plusieurs dossiers seront au cœur des échanges : la piraterie maritime dans le golfe de guinée, les activités des groupes terroristes comme Boko Haram et l’armée de résistance du seigneur (LRA), le mercenariat et le crime transnational organisé, les menaces sécuritaires liées au pastoralisme et à la transhumance.
 
Sur ce dernier point, le secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présentera un projet de régulation communautaire. La réflexion sur cette question cruciale sera enrichie par les conclusions d’une mission d’évaluation effectuée en octobre dernier par le bureau de l’UNSAC, la CEEAC et l’UNOCA à Sarh, Maro et Sido, trois sites situés dans la province tchadienne du moyen-chari (frontalière avec la RCA).
 
Par ailleurs, on enregistrera un nouveau développement positif sur le plan de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale.
 
En marge de la 47e réunion de l’UNSAC, un projet conjoint d’appui à la mise en œuvre de la convention de Kinshasa dans les onze Etats de l’Afrique centrale sera en effet lancé. En plus de cette initiative qui entre dans le cadre de la vision de l’UA « faire taire les armes en Afrique d’ici 2020 », la CEEAC, le centre régional des nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) et l’UNOCA signeront un mémorandum d’entente pour mieux densifier et rationnaliser leurs interventions dans ce vaste chantier.
 
Par ces actes, les trois institutions s’engageront, entre autres, « à renforcer les capacités techniques et législatives des états membres de la CEEAC en matière de promotion et de mise en œuvre de la convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage, dite convention de Kinshasa ». 

Bien que cette convention soit entrée en vigueur le 8 mars 2017, quatre pays (Burundi, Guinée Equatoriale, RDC et Rwanda) ne l’ont pas encore ratifiée. Des ateliers nationaux de sensibilisation et de plaidoyer y sont envisagés. En attendant, la 47e réunion de l’unsac leur permettra d’édifier les participants sur l’état d’avancement du processus sur le plan national.
 
La session ministérielle sera précédée par la réunion des points focaux et celle des experts
 
Le rendez-vous du Tchad commencera par une rencontre des points focaux de l’unsac (3 décembre) puis celle des experts (4-6 décembre) avant la session ministérielle (7décembre). Ce dernier segment regroupe les ministres des affaires étrangères et autres chefs de délégation comprenant généralement des représentants des ministères en charge de la sécurité, de l’intérieur, de l’immigration ou de la défense. Le représentant spécial du secrétaire général des nations unies pour l’afrique centrale et chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, y prendra part ainsi que plusieurs autres entités onusiennes et des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris celles ayant le statut d’observateur au comité.
 
Les travaux seront dirigés par le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, président en exercice du comité depuis la 46e réunion tenue à Brazzaville en mai-juin 2018. Il cèdera ensuite le fauteuil hérité du Rwanda à son homologue tchadien, Mahamat Zène chérif, qui assurera la présidence tournante de l’UNSAC pendant les six prochains mois.
 
Le secrétariat du comité consultatif permanent des nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale est assuré par l’UNOCA.
 

254 centres de dépistage volontaire du VIH/Sida au Congo

Les centres de dépistage volontaire du VIH/Sida sont passés de 147 en 2017 à 254 en 2018 sur tout le territoire congolais, a révélé samedi à Brazzaville, Dr Miakassissa, le responsable du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS).« Depuis 2017, il n’y a plus de rupture des antirétroviraux. Sur le plan opérationnel, le Congo est passé de 147 à 254 centres de dépistages volontaire en 2018 », a notamment dit Dr Miakassissa.

Il s’exprimait lors d’une campagne de dépistage organisée par le gouvernement dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre cette pandémie célébrée chaque 1er décembre.

Dr Miakassissa a fait savoir qu’à ce jour le taux de prévalence du VIH/Sida au Congo est de 3,2% et que les départements de la Lékoumou et de Pointe-Noire (sud) ont le plus élevé taux de prévalence avec respectivement 4,8% et 4,6%. Celui de la cuvette ouest (nord) a le taux le plus faible avec 1,5%.

Les enseignants guinéens annoncent le durcissement de la grève

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs guinéens (Slecg) a annoncé, samedi soir à Conakry, le durcissement de la grève, précisant que
les autres fédérations syndicales du pays vont se joindre au mot d’ordre dès la semaine prochaine pour soutenir les enseignants.S’exprimant au cours d’une rencontre avec la presse, le Sg du Slecg, Aboubacar Soumah a indiqué que « la Fédération syndicale autonome des banques, assurance et microfinance de Guinée, la Fédération syndicale des travailleurs de la téléphonie mobile (FESATEL), les syndicats des transporteurs et les mines ainsi que le secteur informel ont décidé d’agir dès la semaine prochaine si le gouvernement ne nous invite pas à l’ouverture de négociations ».

Selon M. Soumah, l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) a déjà adressé trois correspondances au gouvernement pour la reprise du dialogue.

« Le gouvernement a répondu en disant qu’il est prêt à ouvrir les négociations, mais demande une trêve sociale. Alors l’USTG a décidé d’attendre jusqu’à lundi. Si on ne reçoit aucun appel du gouvernement pour l’ouverture des négociations, mardi, elle tiendra un point de presse au cours duquel toutes les fédérations affiliées à l’USTG vont indiquer une date butoir à partir de laquelle elles vont déclencher une grève générale », a conclu Aboubacar Soumah.

Le président Kaboré invite les Burkinabé à intensifier la lutte contre le sida

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré exhorte ses concitoyens à intensifier la lutte contre le Sida.Dans son message parvenu samedi à APA, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida commémorée ce 1er décembre, le président Kaboré appelle les Burkinabé à faire le dépistage et à intensifier la lutte contre la pandémie.

Le chef de l’Etat burkinabè a rendu un vibrant hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes des structures associatives, aux acteurs des secteurs publics et privés, aux autorités coutumières et religieuses, sans oublier les hommes de tenue, les personnels de la santé, etc.

Pour lui, l’engagement sans faille de ces acteurs a «permis d’engranger des résultats exceptionnels en termes de prévention des nouvelles infections, de réduction de la mortalité et de la morbidité liées au Sida».

Il a exprimé sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers, pour leur accompagnement constant depuis le début du combat contre cette pandémie.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, la lutte contre le VIH/SIDA et les IST au Burkina Faso et partout dans le monde, est guidée par l’engagement commun d’agir et de mettre fin au Sida d’ici à 2030.

Il a rappelé qu’au Burkina Faso, la tendance est à la stabilisation du niveau de la maladie, avec une baisse de la prévalence en population générale qui se situe de à 0,8%.

Depuis 1988, l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a institué la date du 1er décembre comme Journée mondiale de lutte contre le Sida (JMS).

Depuis cette proclamation, chaque année, la JMS offre l’occasion aux décideurs politiques, aux acteurs de tous ordres et aux communautés de faire un aperçu de la réponse au VIH/SIDA et d’appeler pour davantage d’engagements et d’efforts pour contrer la pandémie dans leur pays.

Forte mobilisation de manifestants à l’appel de l’opposition togolaise

Plusieurs milliers de Togolais ont manifesté, samedi à Lomé et dans d’autres villes du Togo, à l’appel de la coalition des 14 partis politiques l’opposition.« C’est inouï », a commenté Jean-Pierre Fabre, le leader du principal parti d’opposition. « Ça veut dire simplement que le message que nous véhiculons porte et que les Togolais se reconnaissent dans les actions que nous menons », a-t-il ajouté.

La manifestation faisait suite à celle de jeudi dernier, tenue également à Lomé et dans d’autres villes du pays, avec des tirs de gaz lacrymogènes signalés par endroit.

Dans un appel lancé cette semaine, l’opposition a appelé à deux marches pour réclamer les réformes constitutionnelles institutionnelles, la révision du cadre, et « la libération des manifestants et acteurs de la société civile et « l’arrêt immédiat du processus électoral en cours ».

Commentant notamment l’organisation des élections législatives, M. Fabre a de nouveau indiqué la position de la coalition. « Nous ne nous engageons pas dans ce processus vicié dès le départ, bâclé, unilatéralement enclenché », a-t-il fait savoir.

L’opposition togolaise appelle à une journée « Togo mort », mardi

La Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politique de l’opposition togolaise, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a appelé, samedi soir à Lomé, les Togolais à observer mardi 4 décembre 2018, une journée « Togo Mort » dans tout le pays.« Je vous dis que Togo mort, c’est la petite partie des actions d’envergure que nous allons faire dans les prochains jours. Dès demain dimanche, préparez-vous pour cette journée de mardi », a-t-elle dit aux manifestants venus dire non au processus électoral en cours et réclamer les réformes constitutions, entre autres revendications.

La campagne pour les élections législatives du 20 décembre démarre mardi prochain. L’opposition avait prévu une marche ce jour, mais s’est heurtée au refus du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi.

« Nous allons faire en sorte que le 4 décembre, même la mouche ne volera pas dans nos rues. Ce sera une journée Togo mort sur toute l’étendue du territoire », a déclaré la coordinatrice de l’opposition, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson.

Intervenant samedi soir sur une télévision locale, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara a confirmé la date du mardi 4 décembre pour le début de la campagne, et celle du 20 décembre pour la tenue des élections législatives.

Le Niger obtient 27,500 milliards FCFA des investisseurs de l’UEMOA

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, lancée vendredi, selon l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Les responsables de l’agence UMOA-Titres expliquent que le montant global des soumissions s’est élevé à 33,297 milliards FCFA alors que l’émetteur recherchait 25 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe ainsi à 133,19%.

Le taux d’absorption s’élève quant à lui à 82,59%. Le taux moyen pondéré s’est établi à 6,14% alors que le taux d’intérêt marginal s’est situé 6,55%.

L’Agence UMOA-Titres signale aux investisseurs que les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixé au premier décembre 2019.

Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons établie à un million de FCFA.

Tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau et du Mali.

Le retrait de la CAN 2019 est une «injustice flagrante», selon Yaoundé

Le ministre camerounais en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a qualifié, samedi après-midi au cours d’un point de presse, d’«injustice flagrante» le retrait, la veille à Accra (Ghana) par la Confédération africaine de football (CAF), de l’organisation en 2019 de la Coupe continentale des nations (CAN).Évoquant la «consternation», suscitée par cette mesure «étonnante à plus d’un titre», il a estimé que cette décision ne rendait justice ni aux investissements colossaux consentis par le pays et qui se traduisent aujourd’hui par de belles infrastructures modernes visibles de tous, ni à l’engagement déterminé du chef de l’État Paul Biya et au peuple camerounais, à déployer les efforts nécessaires pour abriter une fête éclatante du football africain.

«Force est de constater que notre pays a fait l’objet dès le départ, dans le cadre de ce dossier, d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations», a-t-il déclaré, demandant néanmoins aux citoyens de garder toute leur sérénité et de ne pas céder à la tentation des polémiques stériles.

Pour lui, le Cameroun n’a pas démérité et le prouvera à la face du monde, en poursuivant avec la même détermination la construction des belles infrastructures qui appartiennent au peuple camerounais et en les achevant, à bonne date, ainsi que s’y est engagé le chef de l’État.

Et Issa Tchiroma Bakary de souligner que «le football africain ne pourra se hisser au niveau de celui des continents plus avancés, sans le respect d’une certaine éthique», ajoutant que le Cameroun, qui a écrit certaines des pages les plus belles du sport-roi continental, continuera à œuvrer sans relâche, de concert avec les autres pays africains et les instances internationales du football, au développement du football du continent.

Guinée : lancement de la réfection de la voirie urbaine de Conakry

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a lancé, samedi, les travaux de réfection et d’aménagement de la voirie urbaine de Conakry, en présence du Premier ministre et du ministre des Travaux publics.Prenant la parole, le ministre des Travaux publics, Moustapha Naïté a expliqué que ces travaux consisteront à rendre la voirie de Conakry plus praticable.

« Notre souhait, est qu’à travers ce programme, la chaussée soit totalement réfectionnée. Au-delà de boucher des trous, une nouvelle couche de bitume sera posée pour permettre à ce que la route soit plus praticable. Nous allons aussi, au niveau des différents carrefours poser des balises pour permettre aux véhicules d’avoir des couloirs pour déposer les passagers », a déclaré Moustapha Naïté, ministre des Travaux publics.

Ce programme de réfection qui concerne l’autoroute Fidel Castro et la route Le Prince va s’étendre sur trois mois.

Côte d’Ivoire: 1500 ha de terrains industriels «encore disponibles» au Port de San-Pedro (PM)

Quelque 1 500 hectares (ha) de terrains industriels sont « encore disponibles » au Port autonome de San-Pedro (Sud-ouest), la deuxième plateforme portuaire du pays, a fait savoir vendredi le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, à l’ouverture de la 2è édition des Journées nationales des chefs d’entreprises (JNCE 2018), qui se tient dans cette ville balnéaire.« San-Pedro comprend un terminal à conteneurs et un terminal polyvalent de cinq hectares chacun, et trois terminaux spécialisés. Elle renferme en outre un domaine portuaire de 2 000 hectares exploités seulement à 25%, soit 1 500 ha encore disponibles », a dit M. Coulibaly dans un discours.

« Chers chefs d’entreprises, il y a de la place, des terrains industriels à San-Pedro, alors qu’à Abidjan, Dieu seul sait toutes les difficultés qu’il y a pour pouvoir satisfaire toute la demande de terrains industriels », a-t-il lancé.

Il a invité l’ensemble des acteurs du secteur privé et particulièrement les chefs d’entreprises en Côte d’Ivoire à  « saisir les nombreuses opportunités dans la région de San-Pedro pour initier des investissements porteurs ». 

« Venez investir à San-Pedro, les conditions y sont favorables et je puis vous assurer que le gouvernement contribuera à créer les conditions pour que l’activité économique puisse être compétitive », a -t-il poursuivi. 

Le Premier ministre ivoirien a annoncé pour « bientôt » la pose de la première pierre des travaux d’extension du Port de San-Pedro, qui s’affiche aujourd’hui comme le deuxième pôle économique de la Côte d’Ivoire après Abidjan. 

San-Pedro, ville située à 512 Km d’Abidjan,  abrite le premier port exportateur mondial de cacao. Dotée d’infrastructures denses dont un parc à bois de sept hectares, le port de San-Pedro exporte en outre le palmier à huile, le bois et l’hévéa.

A travers les JNCE, le gouvernement ivoirien veut mettre l’accent sur le développement des pôles économiques compétitifs pour stimuler l’industrialisation du pays par le secteur privé, tout en accroissant de manière significative la contribution du secteur industrielle dans la création de richesses et d’emplois.

Le taux d’investissement du pays est passé de 5,3% en 2012 à 13,20% en 2015, représentant 60% du financement du Programme national de développement pour la période 2012-2015. Ce taux a été projeté à environ 62% dans le cadre du PND 2016-2020, d’un montant global de 30 000 milliards Fcfa.

Pour l’année 2017, plus de 68% des investissements ont été réalisés par le secteur privé. Ce dynamisme du secteur privé a fortement contribué à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. L’Etat ivoirien envisage à travers le secteur privé de réduire les disparités régionales.  

Korhogo,  capitale de la Région du Poro, a accueilli les premières Journées des chefs d’entreprises en 2017. Cette deuxième édition qui se tient à San-Pedro se déroule du 30 novembre au 1er décembre 2018, en présence de plusieurs dizaines de chefs d’entreprises.

Déception à Abidjan après un faux bond de Ronaldinho au stade Houphouët-Boigny

Des milliers d’amateurs de football sont répartis, samedi soir, du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan déçus après un faux bond de l’ancien footballeur international brésilien Ronaldo De Assis Moreira dit Ronaldinho Gaúcho qui y était attendu pour un match de gala.« Nous sommes là depuis midi pour certains et depuis la matinée pour d’autres. Nous avons laissé nos occupations pour venir voir notre idole Ronaldinho et il n’est pas venu. C’est une grosse déception », ont déploré plusieurs amoureux du ballon rond après ce match de gala qui a finalement eu lieu malgré l’absence de la star brésilienne et  qui a été sanctionné par le score de (3-2) au profit des ex-gloires du football ivoirien opposées à une équipe d’opérateurs économiques.

 Plusieurs anciennes stars du football ivoirien ont pris part à ce match de gala. Il s’agit entre autres,  de Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, Oumar Ben Salah, Zézé Venance dit Zézéto, Maguy Serge Alain et Marc Zoro.

L’ex-champion du monde 2002 a été reçu en audience, samedi, par la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara et par  le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Le célèbre footballeur brésilien qui séjourne à Abidjan depuis, vendredi soir, dans le cadre des activités de sa Fondation,  a présenté au Premier ministre ivoirien,  ses actions humanitaires en faveur des populations, notamment, dans le domaine de la santé.

Selon la primature ivoirienne, la Fondation de Ronaldinho Gaúcho entend établir un partenariat avec le gouvernement ivoirien pour la lutte contre l’hépatite C et pour des activités de formation dans le secteur de la santé.

Côte d’Ivoire: la Coalition secteur éducation/formation annonce un arrêt de travail le 22 janvier

La Coalition secteur éducation/formation (COSEFCI) a décidé, samedi à l’issue d’une Assemblée générale tenue à Yopougon (Ouest d’Abidjan), d’un arrêt de travail de «quatre jours reconductibles de facto» à partir du 22 janvier 2019.Ils sont venus des quatre coins du pays pour répondre à l’invitation de leurs dirigeants syndicaux pour «évaluer les acquis» de leur dernier mouvement de grève.

Selon le porte-parole de cette coalition des enseignants de l’enseignement général, technique et professionnel, Pacôme Attaby, qui a résumé les travaux de l’Assemblée générale à la presse, « le gouvernement ne se soucie pas de l’école ivoirienne sinon il aurait donné une suite favorable à nos revendications au lieu de brandir les menaces».

Ces revendications, a poursuivi M. Attaby, se résument en cinq points. «Il s’agit de la revalorisation des indemnités de logements des instituteurs et professeurs de l’enseignement général, technique et professionnel, de la suppression des cours de mercredi qui ont montré leurs limites, de la revalorisation des primes liées aux corrections des examens, des indemnités de surveillance et de la suppression de l’emploi des instituteurs recrutés avec le BEPC», a-t-il égrené.

Faute de quoi, la Coalition décide d’un arrêt de travail de «quatre jours reconductibles de facto le 22 janvier 2019». «Nous observerons cette grève jusqu’à satisfaction de nos revendications », a précisé le syndicaliste.

Outre cette décision, « l’Assemblée générale a adopté également la rétention des notes du premier trimestre à partir du 15 décembre 2018», a ajouté Pacôme Attaby, invitant « les enseignants membres de la Coalition à rester mobilisés et déterminés car seule la lutte paie».

Electricité en Côte d’Ivoire: plus de 800.000 compteurs télécommuniquant déployés en 2018 (DG CIE)

Plus de 800.000 compteurs télécommuniquant ont été déployés sur l’ensemble du territoire ivoirien en 2018, a indiqué vendredi le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Dominique Kakou, à l’occasion des Journées nationales des chefs d’entreprises (JNCE).« En 2018, ce sont plus de 800.000 compteurs télécommuniquant  (compteurs intelligents) qui ont été déployés sur le territoire national  permettant d’offrir à des centaines de milliers de nos clients un  service de prépaiement et de développer la télégestion », a dit M. Kakou  à la 2e édition des JNCE à San-Pedro (sud-ouest).      

Il  a fait savoir qu’ « aujourd’hui, l’ensemble des clients de la Djibi, à  Abidjan, sont télégérés permettant d’effectuer ainsi les relevés et les  changements de puissance des abonnements à distance ». Et ce, grâce à  une connexion des compteurs au réseau de la compagnie. 

Dans  cette perspective, la CIE compte télégérer les 472.000 foyers  d’éclairage public qui compose le pays pour un investissement total de 4  milliards de Fcfa. Une vision qui répond aux enjeux de la mutation  digitale et de la création de valeurs.  

Avec  la dématérialisation du paiement des factures, « plus de 70% des  transactions des clients » aujourd’hui passent par le banking mobile ou  la plateforme de paiement des banques. A travers le numérique, la  société veut offrir à ses clients la possibilité de se connecter  directement à tous ses services.   

La CIE se  veut à la pointe de la technologie. Elle a mis en place un projet  dénommé « TERE » qui consiste à l’équipement de l’ensemble du réseau  d’éclairage public, diffusant ainsi, en temps réel la moindre anomalie  sur les réseaux d’éclairage public par un centre de supervision.   

La  compagnie dispose à l’heure actuelle d’un système de mesure précis des  réseaux d’éclairage public. Dans le cadre du Programme électricité pour  tous (PEPT), la société projette 1 million de ménages supplémentaires à  raccorder d’ici à 2020, ce qui devrait lui permettre d’atteindre 3  millions de clients.    

La police lance l’opération de lutte contre les actes d’incivilité à Abidjan

La Préfecture de police d’Abidjan a lancé, samedi, l’opération de lutte contre les actes d’incivilité liés au code de la route dans le District d’Abidjan en vue de sécuriser les fêtes de fin d’année, a constaté sur place, APA.L’opération confiée à la Brigade de lutte contre les incivilités dirigée par le Lieutenant Traoré Bangaly vise à «lutte contre toutes formes d’incivisme dont celles liées au non-respect du code de la route», a expliqué le Commissaire divisionnaire Dosso Issiaka, Préfet de police d’Abidjan.

Selon lui, dans le cadre de la sécurisation des fêtes de fin d’année, «un dispositif de motards ayant pour mission la répression des infractions liées au code de la route sera déployé sur les artères principales du District d’Abidjan, du 1er décembre 2018 et prendra fin en janvier 2019».

«Cette brigade n’est pas nouvelle. Elle était mise en veilleuse. Nous l’avons réactivé pour les fêtes de fin d’année où l’on observe un mouvement important des populations sur les voies publiques. Il faut sécuriser les populations dans leurs déplacements. Pendant un mois, ces motards seront visibles sur les voies du District. Nous verrons à l’issue des fêtes s’il faut reconduire l’opération pour la rendre permanente» a précisé M. Dosso.

Les infractions visées par cette opération pour laquelle une vingtaine de policiers dont cinq femmes a été mobilisée sont entre autres le non-respect des feux tricolores, la circulation en contresens, le stationnement anarchique, les véhicules aux plaques d’immatriculation non conformes et aux vitres teintées non d’origine, le surnombre de passagers, l’usage du téléphone au volant, le non-respect des feux tricolores…

A cet effet, le Préfet de police a remis deux types de carnets de contravention au commandant de l’unité, le Lieutenant Traoré Bangaly, pour bien mener sa mission en invitant «les usagers de la voie publique à respecter scrupuleusement les règles liées au code de la route pour garantir la fluidité et la sécurité».

Le footballeur brésilien Ronaldinho chez le PM ivoirien Amadou Gon Coulibaly

Le célèbre footballeur brésilien Ronaldo De Assis Moreira dit Ronaldinho a été reçu, samedi à Abidjan, en audience par le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.Ronaldinho, qui est  à Abidjan dans le cadre des activités de sa fondation, est venu présenter au Chef du gouvernement ivoirien ses actions humanitaires en faveur des populations, notamment dans le domaine de la santé, rapporte une note d’information transmise à APA.

Sa fondation entend établir un partenariat avec le gouvernement ivoirien pour la lutte contre l’Hépatite c et pour des activités de formation dans le secteur de la santé.

Au cours de son séjour ivoirien, Ronaldinho a fait des dons à la Fondation Children of Africa de la Première dame, Dominique Ouattara.