Le rapport de l’UE sur la présidentielle sénégalaise à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent pour l’essentiel du rapport de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne sur la présidentielle sénégalaise du 24 février 2019, et d’autres sujets politiques.« L’UE exige l’abandon du parrainage », « L’UE contre le parrainage », « L’UE demande l’abandon du parrainage », titrent respectivement Vox Populi, Le Quotidien et le journal L’AS.

Le premier journal cité souligne que cette loi qui exige de tout candidat à une élection de recueillir un nombre déterminé de parrains pour pouvoir y participer doit être abolie « dans les plus brefs délais » parce que son application « poserait des problèmes politiques et organisationnels sérieux ».

Ils veulent « une réflexion d’ensemble sur les dispositifs du parrainage-citoyen pour les élections présidentielle et législatives » et recommandent également de « garantir des conditions équitables de campagne entre les candidats (et de) renforcer la transparence de financement politique », poursuit Vox Populi.

L’AS précise de son côté que parmi les recommandations techniques faites pour l’amélioration des scrutins futurs, « huit sont jugées prioritaires par les observateurs de l’UE qui préconisent, entre autres, l’abandon du parrainage citoyen pour les élections locales » prévues en décembre 2019.

Le Quotidien, pour sa part, met en exergue le souhait de l’UE de voir les acteurs politiques n’appartenant pas à la mouvance présidentielle « avoir accès au fichier électoral +à tout moment+ ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés aux réactions qu’a suscitées le documentaire de la BBC portant sur des soupçons de corruption dans l’attribution des contrats pétro-gaziers impliquant notamment le petit frère du président Macky Sall, Alioune Sall.

A ce propos, le quotidien national Le Soleil arbore cette titraille : « Vidéo accusatrice de la BBC contre le Sénégal : La chambre africaine de l’énergie s’insurge. Une volonté +de fabriquer des preuves+ ; Une sinistre course au jugement et une obsession de ternir le président réformiste Macky Sall et l’industrie pétrolière à tout prix et par tous les moyens. +Il est impensable que Bp ou Kosmos Energy aient conclu des accords si les conséquences ou modalités de l’attribution de ces licences étaient douteuses+ ».

Toutes choses qui font dire à Enquête que « L’African Energy Chamber soutient Macky Sall ».

Sous le titre « L’opposition, dans le clair-obscur ! », SudQutodien revient sur les soupçons d’aphonie sur le « scandale » autour des contrats pétroliers et gaziers et donne la parole à l’analyste politique, Momar Diongue.

Ce dernier, dans les colonnes du journal, voit, à travers cette posture de l’opposition membre du Front de résistance nationale, « une stratégie visant à ne pas donner du plomb dans l’aile du dialogue initié par le chef de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « dessous du bras de fer » entre la Douane et les commerçants et décrypte « les non-dits d’une bataille aux ramifications multiples », fait état de la « colère des commerçants et (de la) réunion tripartite (tenue) hier, pour désamorcer la bombe (avant de noter) les quatre mesures phares issues de la réunion ».

 

Le clash Soro-Soumahoro toujours à la Une de la presse ivoirienne

Le clash entre l’ancien et le nouveau président de l’Assemblée nationale, Soro Kigbafori Guillaume et Amadou Soumahoro pour la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.A ce propos, fait remarquer L’Inter, « la bataille fait rage » entre députés ivoiriens. « Je suis candidat au poste de président (…) J’ai honte pour mon pays », a déclaré Guillaume Soro, après la 27è Assemblée régionale de Rabat, rapporte ce journal.

« Le droit est avec nous. Beaucoup de choses circulent », répond Amadou Soumahoro dans le même journal. « La souveraineté de notre pays a été respectée (…) Le mensonge a été rattrapé par la vérité », poursuit le président de l’Assemblée nationale dans Le Patriote.

Ce qui fait dire à Le Jour Plus qu’après son combat perdu au Maroc, « la descente aux enfers commence » pour Soro. Dans le même élan, L’Expression croit savoir comment l’ex-PAN « creuse sa propre tombe » dans sa guerre ouverte contre Ouattara et le RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix).

Affaire « l’ex-chef du Parlement ivoirien éconduit par la police marocaine » : Soro réagit : « c’est un pur mensonge» , affiche Soir Info là où Amadou Soumahoro estime dans le même journal que « nos droits ont été respectés ».

Pour sa part, LG Infos affirme connaitre toute la vérité sur cette guerre Soro-Amadou Soumahoro pour le contrôle de l’APF, là où Générations Nouvelles, le journal proche de Guillaume Soro s’inquiète de « la crise qui s’aggrave » au parlement ivoirien après le sommet de Rabat.

Notre Voie souligne « la menace des députés francophones » après la rencontre de Rabat au Maroc.

Le bras de fer Soro/Soumahoro pour la présidence de l’APF fait la Une des journaux ivoiriens

La guéguerre en cours entre l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro et le nouveau Amadou Soumahoro pour la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) dont la 27ème Assemblée régionale s’est tenue le week-end à Rabat au Maroc fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.27ème Assemblée régionale de l’APF au Maroc : Guillaume Soro « humilié », barre en Une, Le Jour Plus qui explique comment l’ancien président de l’hémicycle ivoirien a été « éconduit » par la police marocaine. « Soro, le fiasco marocain ! Comment Soumahoro a terrassé l’ex-Fesciste », commente à son tour Le Patriote, précisant que M. Soro n’avait reçu aucune invitation des autorités marocaines. 

A cet effet, poursuit le journal proche du pouvoir, « les services de police chérifiens l’ont refoulé à la porte de la réunion ». Fiasco total de Soro à Rabat ! Le communiqué de l’Assemblée nationale qui clarifie tout, reprend L’Expression, là où entonnant un autre son de cloche, LG Infos pense savoir comment Soro a humilié Amadou Soumahoro au Maroc. 

Bataille diplomatique autour de l’APF : Soro frappe, Tchomba (surnom donné à Amadou Soumahoro) tombe, jubile Le Nouveau Réveil à côté de Le Quotidien d’Abidjan qui estime que Ouattara a perdu une grosse bataille face à Soro au Maroc. 

Soro « déverrouille » Ouattara à Rabat lors du 27è sommet de l’APF au Maroc, enfonce Générations Nouvelles.

Pour sa part, Soir Info ouvre ses colonnes aux deux communiqués pondus par les cabinets des frères ennemis après l’Assemblée régionale de l’APF à Rabat. Le parlement ivoirien catégorique : « Soro a été éconduit par la police marocaine ». Soro : « le coup d’Etat n’a pas eu lieu », rapporte le confrère à ce propos. 

L’Assemblée nationale démonte Soro : « il a été éconduit par la police marocaine ». L’Ex-PAN revendique la victoire : « le coup d’Etat n’a pas eu lieu », reprend L’Inter. Ce qui fait dire à Notre Voie que la guerre des communiqués fait rage entre les cabinets de Soro et Soumahoro après la réunion de l’APF.

Les contrats pétroliers toujours à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA continuent de traiter des contrats pétroliers et gaziers, après les révélations de la BBC faisant état d’un scandale impliquant la société Petro-Tim.« Enquête sur le rapport de l’IGE et Petro-Tim : La DIC cuisine, la SR gère le volet technique », titre L’As.

Soulevant ce qu’il appelle « scandale Petro-Tim », Walf Quotidien note que « la mauvaise passe perdure » avec la presse internationale qui se déchaîne.

A propos de la polémique sur les contrats pétroliers et gaziers, Vox Populi met en exergue la sortie du khalife des khadres qui affirme : « Le pétrole a déjà mis le feu dans beaucoup de pays. Nous ne devons pas accepter qu’une telle situation se produire au Sénégal ».

Pendant ce temps, Le Témoin revient sur les manifestations de vendredi dernier à Dakar pour exiger la lumière sur ces contrats pétroliers et gaziers et titre : « Marche sévèrement réprimée-Un dialogue sous les coups de matraques ».

Sud Quotidien consacre sa Une à l’environnement avec les « rejets industriels, les déchets ménagers et le péril plastique », notant ainsi : «Sénégal, littoral à l’agonie ! »

De son côté, Le Quotidien s’intéresse aux « difficultés financières de l’Etat » avec « les rails à TER (Train express régional) ». Selon ce journal, l’Etat doit 600 milliards aux entreprises, pendant que la dette intérieure atteint 1000 milliards.

« Contre la hausse des tarifs douaniers », Le Témoin informe que « les commerçants décrètent une grève de 72 heures ce mardi ».

En sport, Vox Populi revient sur la préparation pour la CAN 2019 des Lions de la Téranga et indique que « le Sénégal passe le test du Nigeria » en battant en match amical les Super Eagles (1-0).

Toutes choses qui font dire à Stades que « le Sénégal stoppe l’invincibilité du Nigeria », ce qui est « rassurant avant la CAN ».

Pour les primes de qualification et de participation, Record informe que « les Lions dévorent déjà 233 millions FCFA ».

Les journaux camerounais en mode insolites

Les journaux camerounais parus vendredi recèlent de curiosités sur les plans à la fois social, politique et économique.Comment se fait-il que le formulaire du certificat médical, pièce essentielle dans l’établissement de dossiers administratifs et judiciaires et qui, surtout, procure de substantielles recettes fiscales à l’État, vienne à manquer dans les formations hospitalières publiques ? C’est pourtant le triste constat que dresse Le Quotidien de l’Économie, qui a notamment fait le tour des officines de la capitale, Yaoundé.

 

Depuis décembre 2018 en effet, explique la publication spécialisée, du fait de cette inexplicable pénurie, non seulement c’est la croix et la bannière pour les postulants, mais en plus les pouvoirs publics, eux-mêmes, n’arrivent plus à recouvrer les fonds de solidarité liés à l’achat de ce document.

 

Mais la réalité dans les hôpitaux ne semble pas triste pour tout le monde, si l’on s’en tien à la principale manchette de l’hebdomadaire Notre Santé qui annonce des primes pour les médecins qui encouragent la césarienne : entre 40.000 et 50.000 FCFA pour chaque praticien ayant réussi à convaincre une femme enceinte de se faire opérer pour accoucher, pour des factures oscillant entre 200.000 et 400.000 FCFA.

 

Le problème, explique la publication, c’est que le ministère de la Santé publique joue les spectateurs de ces pratiques non éthiques et que le personnel soignant impose littéralement aux usagers, qui vont aussi à l’encontre des objectifs du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), promotrice de soins obstétricaux à coûts réduits et qui entendait accompagner le Cameroun dans l’assistance aux parturientes démunies.

 

Ce malaise, renchérit Mutations, semble se perpétuer au moment même où l’hôpital public fait également sa crise d’hépatite B marquée par la rupture des stocks de médicaments depuis des mois, du fait de factures impayées aux fournisseurs par la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename), où l’on confesse avoir observé des tensions de stocks du Tenofovir 30mg en comprimés, un produit dont une commande urgente de 2440 boîtes a été passée mais qui ne respecte pas tous les protocoles de passation des marchés alors qu’une autre commande, de 30.000 boîtes passée depuis plusieurs mois, n’est pas été livrée à temps du fait des impayés.

 

La preuve que tout n’est pas négatif, dans les formations hospitalières, est apportée par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), qui annonce fièrement le début de la campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), permettant de se mettre à l’abri du paludisme qui, précise le journal, était pour 25,8% des cas de maladie reçues dans les hôpitaux pour 3263 décès enregistrés en 2018 à travers le pays.

 

Sa grande ouverture, CT, sous le titre «Dialogue dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : regardons dans la même direction», la consacre pourtant à la crise sécessionniste anglophone, à travers l’offre de retour à la paix durable portée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute au nom du président Paul Biya.

 

Et de se désoler que cette main tendue, malgré un accueil globalement favorable de l’opinion, rencontre d’autres velléités, notamment de la société civile, créant plutôt «une espèce de cacophonie contreproductive».

 

À mon sens, le problème central, qui a été instrumentalisé par ceux qui avaient d’autres agendas, portait sur les modalités de coexistence pacifique entre les deux macro communautés anglophone et francophone. L’origine étrangère de ces deux cultures explique la rapide internationalisation du conflit. Mais à côté de cette querelle identitaire, se trouvent des enjeux de gouvernance politique, économique et géopolitique», explique, dans les colonnes dudit journal, le géostratège Joseph Vincent Ntouda Ebodé.

 

Le Jour, qui se demande à quoi joue Paul Biya dans son offre de dialogue inclusif, constate pour sa part un sérieux doute dans la volonté du pouvoir de Yaoundé, qui depuis un mois agite un concept visiblement creux alors que la liste des victimes s’allonge sur le théâtre du conflit : «A quand le dialogue ? La mise en œuvre de ses résolutions ? Le retour à la vie normale dans les régions anglophones ? On s’impatiente…»

 

Le dialogue, dans le format souhaité, n’est pas acquis, soutient quelques colonnes plus loin l’analyste politique et sécuritaire Joseph Léa Angoula, pointant l’attentisme du pouvoir et avançant des conditions : si la pression internationale ne retombe pas contre le gouvernement, si l’opinion nationale sort de son apathie, si les formations politiques et de l’opposition et la société civile se concertent, de façon à créer un rapport de forces favorable au camp des partisans du vrai dialogue.

 

Ce pouvoir, que beaucoup accablent de tous les maux, n’est pas totalement indifférent de la souffrance des populations des zones en crise, temporise The Guardian Post qui, images à l’appui, se fait l’écho des aides humanitaires multiformes acheminées sur place dans 55 camions.

 

Le régime de Yaoundé, à travers ce convoi, entend, selon InfoMatin, démontrer aux populations et aux partenaires extérieurs du Cameroun l’effectivité du travail entamé par les pouvoirs publics, soutenus par les forces armées qui s’avèrent d’un appui incontournable, les militaires étant fortement impliqués dans la distribution de cette aide humanitaire aux allures d’aide au développement, puisque les autorités en même temps distribuent des engrais, des tôles et des matériels de santé afin que les populations bénéficiaires, évaluées à 75.000, puissent s’autogérer.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Après les déclarations du président du PDCI/ Le sénateur Paulin  Allomo se déchaîne : « Bédié n’est pas un produit fini d’Houphouët (…)  Il est en train de détruire le PDCI avec Guikahué », rapporte en Une Le  Jour Plus. « Il (Bédié) n’avait pas la capacité de gérer le pays »,  rappelle-t-il ensuite dans Le Rassemblement. 

Sang  versé chez Bédié, aveux d’Adjoumani…Pouvoir RHDP (Rassemblement des  Houphouetistes pour la démocratie et la paix): « les signes d’un déclin »,  constate, pour sa part, Le Nouveau Réveil avant de s’interroger : « et  si Adjoumani voulait couler le RHDP ? ». Ce qui fait dire à Le Patriote  que le porte-parole du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani est dans « le  viseur des extrémistes » du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). 

Pourquoi  Adjoumani fait si peur à Bédié et son clan, explique par la suite ce  journal proche du pouvoir, quand pour L’Expression Bédié ne fait que «  préparer la victoire du RHDP » en cherchant coûte que coûte à « abattre »  « l’éléphant » Adjoumani. 

LG Infos revient à  son tour sur l’affaire du sang versé devant la résidence de Bédié,  affirmant à ce propos que « les Ivoiriens » sont « sous le choc » face à  cette situation et le silence du procureur Adou Richard qui « crée un  dangereux précédent ». 

Ce qui fait écrire à  L’Inter qu’après ses propos sur la nationalité et l’orpaillage, « des  mesures de protection » sont réclamées par des leaders de l’opposition  pour Bédié. Affaire « Orpailleurs clandestins et fraude sur la  nationalité » : comment le pouvoir a allumé le feu », fait remarquer  Notre Voie à côté de Soir Info qui fait une révélation sur des  retrouvailles entre l’ex-Première dame Simone Gbagbo, le vice-président  Daniel Kablan Duncan et des ministres de Ouattara. 

S’intéressant  à tout autre sujet de politique nationale, Le Mandat affirme que le  PDCI-RDA « n’aura pas de candidat » pour la présidentielle de 2020,  parce que, fait observer ce journal, ce « parti paie cash sa saignée »,  notamment après le départ au RHDP de plusieurs de ses cadres. 

En  tournée dans le Tonkpi (Man, Ouest), Albert Flindé confirme la fonte de  l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) dans le  RHDP, titre de son côté Le Rassemblement.

En  page diplomatie, Le Patriote et L’Intelligent d’Abidjan s’intéressent  quant à eux à la visite d’Etat entamée, mercredi, par le président  portugais Marcelo Rebelo de Souza en Côte d’Ivoire.

La manif contre le « scandale » pétro-gazier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Le « scandale » des contrats pétro-gaziers est encore ce vendredi le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus à APA, avec cette fois le maintien de la manifestation « interdite » d’une association de la société civile pour exiger la transparence sur les ressources pétro-gazières.« Rassemblement +AAR LI NU BOKK+ : la manif interdite », titre EnQuête, soulignant que le préfet justifie sa décision par les « troubles à l’ordre public » là où les leaders de cette plateforme, signifiant « préserver le bien commun », pointent une « infox ».

« Nous n’avons reçu aucune notification du préfet. C’est juste une stratégie pour démobiliser les Sénégalais, mais la manif aura bel et bien lieu », martèle dans le journal Cheikh Tidiane Dièye du parti Pastef, un des leaders du mouvement.

« Ça sent le gaz », pronostique Le Quotidien face à cette situation, notant lui aussi que AAR LI NU BOKK maintient sa manif « interdite » ce vendredi après la grande prière hebdomadaire.

Concernant l’enquête judiciaire sur ce « scandale », rapporte Sud Quotidien, le maire khalifiste Barthélémy Dias « disqualifie (le procureur) Serigne Bass » et « enfonce Macky dans le scandale », selon Vox Populi. Lors de cette conférence de presse qu’il a tenue au siège de sa mairie de Mermoz-Sacré-Cœur (Dakar), « il évoque un +délit d’initié+ et qualifie Aliou Sall de +prête nom+ ».

Toujours sur cette affaire, où Walf Quotidien épingle « mille et un mensonges », Direct Info s’interroge pour sa part sur « le silence intriguant de Idy et de Karim (Wade) ». Avançant une hypothèse, le journal se demande si l’opposant Idrissa Seck (Idy) prépare une sortie « pour encore déballer comme à l’époque de son feuilleton +Lui et moi+ », sous le régime de Wade.

Sous les feux de la rampe depuis l’ébruitement de cette affaire, Aliou Sall est devenu en quelques jours « une célébrité mondiale », selon L’Observateur. Le quotidien, s’arrêtant sur l’impact du présumé scandale sur l’image du Sénégal, souligne par ailleurs que l’affaire est « reprise par des médias du monde entier ».

Sur un tout autre sujet, à propos notamment de l’enquête sur la mort de l’étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), L’Observateur informe que « le présumé meurtrier de Fallou Sène (est) livré à la justice ». « Attendu au parquet aujourd’hui, le sous-lieutenant Moustapha Sané risque le mandat de dépôt », souligne en manchette le journal.

Le quotidien national Le Soleil consacre un grand angle au « Code de l’enfant en urgence » pour lutter contre les maltraitances de cette couche vulnérable. En outre, souligne le journal, « le gouvernement (est) appelé à lutter avec rigueur contre les violences faites aux femmes ».

A propos enfin du contrat d’affermage de l’eau, L’AS informe que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « coule la SDE et adoube SUEZ ».

Le Pdci se dit respectueux du droit à la différence politique suite à un accroc avec un correspondant de presse

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) est respectueux du droit à la différence politique, a déclaré jeudi sa directrice de la communication, Mme Djénébou Zongo face à la presse, à la suite d’un incident survenu à un reportage impliquant notamment un correspondant de presse du journal L’Expression, un organe proche du pouvoir.« En politique, il y a le droit à la différence. Ce n’est pas parce  qu’on n’a pas le même point de vue que nous devons être des ennemis », a  dit Mme Djénébou Zongo, lors d’un point de presse au siège du Pdci, à  Abidjan, expliquant l’incident fâcheux survenu sur un lieu de reportage  avec un correspondant de presse de L’Expression à Yamoussoukro.

Selon  Mme Djénébou Zongo, des journalistes, ayant appris que le président  du Pdci, Henri Konan Bédié, procédait au dépôt de gerbes de fleurs sur  la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, au caveau familial, sont  accourrus « à l’occasion d’une cérémonie strictement privée ». 

«  Aucun organe de presse n’était convié, je dis bien aucun », a-t-elle  insisté, avant d’ajouter que « le caractère privé de cette cérémonie qui  se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part des  services de sécurité de M. Bédié d’interdire la prise d’images aux  journalistes ».

Malgré cette interdiction, le  correspondent du quotidien de L’Expression, Diarra Traoré Yacouba, a «  désobéi en prenant les images dont le service de sécurité a demandé la  suppression. S’opposant à cette demande, il s’en est suivie une vive  discussion », a fait observer Mme Djénébou Zongo.  

Suite  à cette invective, Les Éditions Yassine, société éditrice du quotidien  L’Expression, a saisi l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe  régulateur de la presse écrite et numérique ivoirienne. Et ce, afin  d’élucider la question.  

Dans un courrier,  l’ANP indique que « le correspondant aurait été contraint de supprimer  les images, le 5 mars 2019 à Yamoussoukro, à l’occasion de la cérémonie  de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny  par M. Bédié ».  

La saisine de Les Éditions  Yassine adressée à l’ANP mentionne que « la directrice de la  communication du Pdci, Mme Djénébou Zongo aurait donné des  instructions à l’effet de supprimer les images » faites par le  correspondant de presse. 

En raison de ces  accusations, l’ANP a invité par courriers en dates des 2 et 17 mai 2019  Mme Djénébou Zongo à une séance de travail. Elle n’a répondu et donné  non plus une suite à l’invitation pour avancer sa version des faits  comme « promis » lors d’une entrevue téléphonique. 

«  Je n’ai pas répondu à cette invitation parce que je ne voulais pas  créer un précédent en acceptant de partir à une convocation où je  n’étais pas conviée. Je suis vraiment peinée », a laissé entendre la  directrice de la communication du Pdci.

Mme Djénébou Zongo qui s’interroge pourquoi ce communiqué de l’ANP  intervient « deux mois après les événements », a assuré de ses cordiales  relations avec l’ensemble de la communauté des journalistes en Côte  d’Ivoire.

« J’ai toujours eu de bonnes  relations avec toute la presse (…) le droit à la différence existe, ce  n’est pas qu’ aujourd’hui nous ne sommes pas au Rhdp (la coalition au  pouvoir) que des journalistes avec qui j’ai travaillé et eu des  complicités » vont devenir des «ennemis », a dit Mme Djénébou Zongo.  

Lancement à Abidjan de Africa Radio avec A’Salfo et Manu Dibango comme actionnaires

Africa Radio, une radio panafricaine visant à accompagner le développement du continent au plan éducatif, social, sportif, économique et culturel, a été lancée mercredi à Abidjan, en présence de la quasi-totalité des actionnaires que sont notamment A’Salfo et Manu Dibango.Le projet d’Africa Radio est né de la rencontre de Dominique  Guihot, Président directeur général d’Africa Média, entité éditrice du  programme d’Africa No 1 Paris, de Jean-Michel Severino, président du  fonds d’investissement Investisseurs & Partenaires, et de quatre  personnalités africaines.

Outre A’Salfo, Manu  Dibango et Dominique Guihot, sont associés au projet Investisseurs &  Partenaires, représentés par Jean-Michel Severino, l’économiste Momar  Nguer, directeur marketing de Total Sénégal,  Total Cameroun et Kenya,  puis Lionel Zinsou, ancien Premier ministre béninois.  

«  Ce qui m’envoie dans cette aventure, part d’un déjeuner à Paris, je  suis invité par Dominique qui a un projet à me présenter, il me parle de  ce projet et je vois son engagement de pouvoir montrer que l’Afrique  aussi à un autre visage que les gens ne connaissent pas » à travers  Africa Radio, a dit A’Salfo. 

Chose  surprenante, « Dominique est Français et c’est lui qui me parle des  potentialités que l’Afrique peut avoir, et je dis, ce n’est pas à moi  d’être pessimiste sur mon continent, alors j’adhère tout de suite au  projet et je dis on va y aller et s’il y a d’autres associés qui y  croient (…) on ira jusqu’au bout », a-t-il raconté.  

Pour  Dominique Guihot, ce parcours qui commence à Abidjan, où Africa Radio  peut être captée à partir de la fréquence 91.1 FM, ce lancement « marque  la plus belle aventure » de la radio, symbole du « retour » de Africa  No 1, une radio panafricaine qui a changé la vie de beaucoup  d’auditeurs. 

Il y a 20 ans, Dominique qui a  pris la direction de Africa N0 1 à Paris, a soutenu qu’à l’époque cette  radio était « la vitrine de la grande radio panafricaine qui bénéficiait  déjà d’un auditoire important, mais qui était au service du continent  avec des émissions comme le Journal des auditeurs ».   

Africa  Radio se veut une synergie africaine. Le plan d’actions de son Conseil  d’administration devrait permettre à la radio panafricaine de se  déployer sur tout le continent africain, et au-delà, à travers le monde.  Et ce, depuis Abidjan, « le centre de gravité » de cette radio.  

«  Le droit à l’information fait partie des droits fondamentaux des  concitoyens et le gouvernement ivoirien veut respecter cette exigence en  ouvrant les ondes à toutes les offres d’informations dès lors qu’ il  les trouve pertinentes », a dit son porte-parole Sidi Touré, ministre de  la Communication et des médias.

Le processus  de libéralisation de l’espace radiophonique entamé en Côte d’Ivoire  depuis les années 90, permet de compter au 31 mai 2019 un effectif de  199 radios agréées,  toute catégorie confondue, émettant en modulation  de fréquence.

La Côte d’Ivoire compte trois  radios sonores de service public, une radio institutionnelle  (La radio  de la paix), cinq radios privées commerciales dont la société Africa  Radio SA créée en 2016 et 185 radios non commerciales de types  communautaire et associatif.  

Africa Radio  ambitionne de devenir dans les cinq années à venir un acteur privé  indépendant majeur du paysage radiophonique africain. La radio émet à  Paris sur la fréquence 107.5 et devrait bientôt diffuser ses émissions à  Brazzaville sur 94.5 FM.  

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux ivoiriens

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la conférence de presse du porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) après celle du secrétariat exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié à la coalition au pouvoir) qui a été précédée par la déclaration-condamnation du Gouvernement.Grave incitation à la haine contre les étrangers : « Adjoumani  déshabille le père de l’ivoirité », barre en Une Le Rassemblement qui se  demande si Bédié est « encore le disciple d’Houphouët ». « Pourquoi  dénie-t-il aux autres, leurs origines ? (…) Peut-il encore présider le  prix Houphouët ? », s’interroge le porte-parole principal du RHDP dans  ce journal.

Appel à la xénophobie du président  du PDCI : Adjoumani déshabille « totalement », Bédié, commente à son  tour Le Mandat. « Ses appels à la haine sont constitutifs d’infraction  (…) Son neveu est l’un des plus grands pourvoyeurs d’orpailleurs  clandestins », enfonce M. Adjoumani en Une de ce quotidien. 

Ce  qui fait dire à L’Expression que Bédié est pris dans son propre piège  suite à son engagement pour le retour en force de l’ivoirité et du  tribalisme. « Bédié tombe sous le coup du code pénal » parce que « ses  paroles sont dangereuses et nuisibles pour la cohésion sociale et la  paix », rapporte de son côté Le Patriote en attribuant ces propos au  ministre Adjoumani.  

« Les déclarations de  Bédié ne constituent pas une faute politique », fait remarquer par  contre un juriste et analyste politique dans les colonnes de Le Sursaut,  là où dans L’Inter un autre juriste explique si « on peut arrêter Bédié  ». Ce qui fait écrire à Notre Voie que le RHDP est dans tous ses états  après la charge de Bédié et du PDCI. 

Présidentielle  2020/ Aveuglé par ses ambitions, comment Bédié met en péril la vie des  planteurs baoulé, croit savoir pour sa part Le Jour Plus. « Tout ceci  montre que Bédié est conscient que le PDCI ne peut pas gagner », répond  dans L’Intelligent d’Abidjan, le porte-parole adjoint du RHDP, Mamadou  Touré.

Education, justice et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent des questions liées à la politique, à la justice et à l’éducation, avec le début, la veille, des examens écrits du Certificat d’études primaires (CEP).«CEP 2019 : 419 260 écoliers frappent aux portes des lycées», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui rapporte que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a lancé, hier mardi 11 juin 2019 à l’école Tangsèga de Koubri dans la région du Centre, la session 2019 du Certificat d’études primaires (CEP).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne : «Lancement CEP : Le Pr Ouaro ouvre la première enveloppe à Koubri».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que dans la commune de Ouagadougou, ce sont «52 495 candidats à la conquête du premier diplôme».

Le même journal privé consacre sa une à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par les premiers responsables de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

«Ce sera pour toiletter les textes et non désigner notre candidat», titre Aujourd’hui au Faso, citant le vice-président du CDP, Achille Tapsoba qui se prononce à propos du congrès du parti, annoncé pour le dimanche 16 juin prochain.

De son côté, Le Pays affiche les propos de Achille Tapsoba qui dit au sujet de la polémique autour de la désignation du candidat du CDP à la présidentielle 2020 : «Blaise Compaoré a mis fin à la récréation».

Evoquant la reprise, la veille, au tribunal militaire de Ouagadougou, du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays informe que «les plaidoiries ont commencé».

Quant à Sidwaya, il relate que le procès du putsch manqué a repris, hier mardi, après près de deux mois de suspension, soulignant que «les parties civiles ont entamé leurs plaidoiries pour démontrer, en fait et en droit, à quel point les accusés sont coupables».

Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de l’un des avocats de la partie civile, Me Prosper Farama qui déclare : «Dans l’infraction, il n’y a ni petit, ni gros poisson. Soit on est coupable, soit on est innocent».

Sur un ton un peu  comique, L’Observateur Paalga, plaque ce titre interrogatif : «Procès putsch manqué : On était où déjà ?».

Le « déballage » de l’opposition sur l’affaire Aliou Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font focus sur la sortie de trois leaders de l’opposition, regroupés autour du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) pour dire tout ce qu’ils savent du « scandale à 10 milliards de dollars » révélé par la BBC et impliquant Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat.Si ce n’était pas « le grand déballage », selon EnQuête, Le Quotidien est convaincu pour sa part d’avoir assisté à « un CRD de dénonciation » hier mardi lors de la conférence de presse organisée par les anciens ministres Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall ainsi que le député Mamadou Lamine Diallo.

Concernant les deux premiers dans EnQuête, ils « révèlent une transaction conclue entre Timis corp et BP, en avril 2017, portant paiement de 250 millions de dollars US (137 milliards de francs CFA) ». Ils dénoncent une « clause secrète qui ouvre la voie à des paiements, sur 40 ans, à d’autres entités contrôlées par d’autres personnes que Frank Timis ».

Ces opposants accusent, en outre dans Le Quotidien, Macky Sall de « haute trahison » et annoncent « une plainte devant la CREI contre Aliou Sall », la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné Karim Wade.

Mettant tout justement « le feu au… pétrole », selon Vox Populi, les trois leaders du CRD « veulent (également) traduire Macky, Aly Ngouille et Boune Dionne devant la Haute Cour de justice pour +haute trahison+ ».

Le journal renseigne en outre que le procureur de la République sera en conférence de presse cet après-midi pour aborder entre autres ce sujet brûlant, pour lequel une enquête va être ouverte.

Et déjà, annonce L’AS, « des IGE (inspecteurs généraux d’Etat seraient) dans le viseur de la justice ».

Toutefois, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, fait un « état des lieux » du pétrole et du gaz dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil.

« Notre pays sera plus un futur pays gazier que pétrolier… Il est heureux que le procureur de la République ait été saisi pour l’ouverture d’une information judiciaire », a déclaré entre autres l’ancien directeur de la société nationale d’électricité.

Malgré cela, L’Observateur note une « nouvelle bombe » qui s’abat sur le régime de Macky Sall à cause de l’environnement économique et des affaires au Sénégal. Ce contexte, poursuit le journal, a conduit « la Banque mondiale (à) déclasse(r) le Sénégal » qui fait partie désormais des « 4 pays relégués dans la catégorie des pays à faible revenu ».

Sur la première sortie des Lions à la CAN, devant débuter d’ici 9 jours en Egypte, la star sénégalaise « Sadio (Mané serait) incertain contre Tanzanie » à cause d’avertissements reçus à la phase de qualification, explique le quotidien sportif Record. Une situation qui met déjà la fédération dans un « branle-bas » qui l’oblige à saisir la CAF.

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè traitent ce mardi de sujets liés essentiellement à la justice et à la politique, avec la sortie du premier responsable du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) revient sur le déjeuner de presse organisé, hier lundi à Ouagadougou, par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir).

Le journal met en exergue les propos du président par intérim du parti, Simon Compaoré qui a affirmé au sujet de la situation nationale : «Si on doit mourir, on meurt tous ensemble».

De son côté, Le Quotidien cite le président intérimaire du MPP qui dit au sujet de la construction d’un hôpital sur le site de la forêt classée de Kua à Bobo-Dioulasso : «Les gens veulent nous empêcher de réaliser ce qu’on veut réaliser à Bobo et ce n’est pas une première».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre : «Attaque terroriste, forêt de Kua, fronde sociale, évacuation de Bassolé : Simon Compaoré se lâche».

Quant à Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, il renseigne qu’avec les hommes de médias, Simon Compaoré s’est notamment prononcé sur la question sécuritaire, le front social et le dialogue politique initié par le président du Faso.

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », le journal privé Le Pays donne la parole au député Daniel Rasmané Sawadogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Cet élu de la section provinciale du Sanmatenga (Centre-Nord) déclare ceci à la une du journal: «Les militants du CDP ne se laisseront pas imposer un choix contraire à leur aspirations profondes».

Le Pays, à travers une autre rubrique ‘’Droit dans les yeux », revient sur les mesures gouvernementales de sanctionner certains agents publics de l’Etat pour actes d’indiscipline, soulignant que ces «décisions gouvernementales (sont) retoquées par la justice».

Toujours dans le domaine de la justice, Aujourd’hui au Faso, fait remarquer que «Les avocats regagnent les prétoires».

Dans la même veine, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Procès putsch manqué : les avocats retournent au prétoire», publiant un communiqué signé du bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Paulin Salembéré.

Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux ivoiriens

L’ancien chef d’Etat et actuel président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, quelques jours après une déclaration du gouvernement qui l’accuse « d’appeler à la haine de l’étranger dans le pays».Après ces propos haineux, le gouvernement sort ses griffes contre  Bédié, informe Le Mandat. « Bédié s’expose à la rigueur de la loi »,  relève ensuite dans ce journal, le porte-parole du gouvernement Sidi  Touré. 

« Incitation à la haine, au tribalisme, à  la xénophobie, à la guerre/ Henri Konan Bédié : carton rouge ! »,  placarde Le Patriote avant de brandir « les preuves de la mauvaise foi  du père de l’ivoirité » concernant le phénomène de l’orpaillage  clandestin. 

Haine, xénophobie, dérives :   »Bédié, l’ivoiritaire, persiste et dérape encore ! », enfonce Le  Rassemblement à cote de L’Expression, qui, parlant de Bédié « la  catastrophe » reprend les propos « incendiaires » de l’ancien chef de  l’Etat. 

Déclaration du président du PDCI sur  les étrangers/ La sévère mise en garde du gouvernement : « il n’y a pas  d’âge limite pour aller en prison », rapporte L’Inter en attribuant ces  propos à un député du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la  démocratie et la paix). « Le PDCI n’a pas peur de la menace pénale »,  répond en couverture du même journal, Jean-Louis Billon, le secrétaire  exécutif du PDCI chargé de la communication. 

Depuis  Botro, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement : « il ne faut pas faire  comme Bédié et tous ceux qui agissent comme lui », reprend  L’Intelligent d’Abidjan. « Le PDCI dit qu’il ne faut pas fuir le débat  sur la nationalité », rétorque au même moment Jean-Louis Billon dans les  colonnes du même confrère. 

Ce qui fait écrire  à Notre Voie que « Bédié lâche une bombe » et met « la République en  transe ». Selon Soir Info, l’ancien président Bédié est « sérieusement »  menacé par le gouvernement après sa dernière sortie. 

M.  Bédié « assume tout » sur cette affaire, révèle Le Nouveau Réveil. Ce qui  fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que le PDCI accepte de faire le  grand déballage sur l’affaire « orpaillage clandestin et fraude sur la  nationalité ivoirienne».  

L’entrée en scène du parquet dans l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA campent sur l’actualité du moment dans le pays : les révélations de la BBC sur les contrats pétroliers impliquant le frère du président, Aliou Sall, avec cette fois une nouvelle tournure notamment la saisine du procureur pour enquêter sur l’affaire.« Affaire PETRO-TIM : le Parquet en scène », titre EnQuête, soulignant que l’information judiciaire demandée par le ministère de la Justice « pourrait ébranler de gros calibres dont Nafy Ngom Keita », l’ancienne présidente de l’OFNAC, l’office chargé de lutter contre la corruption.

« Nafy Ngom Keita, la cible du Palais », croit savoir L’Observateur, titrant en Une « BBC sort les +cafards+, Macky cherche la +taupe+ ». Le journal ajoute également qu’un journaliste est dans le viseur de la Justice « pour diffusion du rapport de l’IGE », l’Inspection générale d’Etat.

Mais si « l’Etat saisit le Parquet », précise Le Soleil, cela vise justement à éclairer la lanterne des Sénégalais sur les contrats pétroliers et le rapport de l’IGE.

Et malgré ce qui a été avancé la semaine dernière par une certaine presse, note le quotidien national, « la Commission de surveillance de la CDC (Caisse de dépôt et consignations)  dément avoir été instruite de relever Aliou Sall de ses fonctions de Directeur général ».

Toutefois à cause de ce « scandale » autour du pétrole et du gaz, « le Sénégal va perdre ses partenaires économiques et financiers », alerte dans Sud Quotidien l’expert financier Mohamed Dia.

Encore que dans la gestion de cette affaire, « Macky Sall (est) lâché par ses alliés », constate WalfQuotidien, soulignant en outre que l’opposition et la société civile « accentuent la pression ».

Revenant sur le rapport de l’IGE sur PETRO-TIM, Le Quotidien fait une rétrospective « sur la 1ère découverte » en plaquant en Une une de ses publications datées de mai 2017 sous le titre « Le rapport profond de l’IGE ».

En football, le quotidien Record inspecte la poule des Lions à la CAN, devant débuter dans 10 jours en Egypte, et donne la parole au capitaine Cheikhou Kouyaté qui appelle à « se méfier du Kenya et de la Tanzanie ».

Par ailleurs, le journal annonce que parmi les 25 Lions présélectionnés – la liste définitive des 23 Lions sera dévoilée ce mercredi -, seul Sadio Mané manque encore à l’appel.

La star de Liverpool ne prendra sûrement pas part au match amical, ce soir à 16h,  contre Real Murcie, un club espagnol… pays que le Sénégal a choisi, « dans la chaleur et loin des regards », pour préparer cette CAN qu’il espère gagner pour la première fois.

 

CYFY Africa 2019 : La technologie est-elle un mal nécessaire ?

L’édition 2019 du congrès sur la technologie et l’innovation qui s’est achevée dimanche à Tanger au Maroc a mis l’accent particulièrement sur l’impact de la technologie sur la transformation sociale, politique et économique du monde et sur la relation entre les nations et les peuples, avec son lot d’opportunités et de risques liés au mode de consommation des données.À travers divers panels, les participants ont abordé le volet politique, notamment l’influence des réseaux sociaux sur les décisions politiques, le processus électoral de vote et la lutte contre le piratage de données qui influence des fois le résultat final d’un vote considéré in fine comme « démocratique ».

Par ailleurs, CYFY Africa 2019 a examiné les moyens de lutter contre la propagation de la violence sur les réseaux sociaux puis à la manière dont les gouvernements et les organisations internationales interviennent auprès des familles, des dirigeants et des éducateurs pour créer des communautés prévenues face aux dangers de l’utilisation de la technologie.

Pendant les trois jours des travaux placés sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des experts se sont penchés sur l’avenir du journalisme dans le monde au vu des transformations technologiques remarquables qui ont été observées. D’autres points ont été au centre des débats, notamment l’avenir des femmes dans le monde des affaires, de la finance et de l’économie.

C’est ainsi qu’a été soulevée la problématique de la promotion du mouvement féminin entrepreneurial et l’opportunité offerte par la technologie pour ouvrir à la femme les portes du succès.

Certains panélistes estiment que cette croissance technologique constitue un réel danger, plutôt qu’un atout intéressant pour le monde si elle est régularisée et maîtrisée dans le cadre d’une vision éclairée des leaders et gouvernements internationaux.

CYFY Africa 2019 a été organisé par le Centre indien de recherche (ORF) en partenariat avec le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie numérique, la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Université internationale de Rabat.

Cette manifestation est l’une des activités les plus importantes de la Fondation ORF Africa. Cette dernière prévoit d’organiser entre 15 et 25 conférences dans les pays africains d’ici fin 2020. Elle participera prochainement à la première conférence sur la cybersécurité à Kigali, en coopération avec le gouvernement rwandais.

Les médias publics burkinabè protestent les 12 et 13 juin (Syndicat)

Les agents des médias publics du Burkina Faso, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), vont observer les 12 et 13 juin, des journées de protestation pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, a appris APA dimanche, de source syndicale.Selon cette source, les travailleurs  de la Radiodiffusion télévision du Burkina(RTB) et du quotidien public Sidwaya, organisent ce mouvement d’humeur  pour exiger des autorités l’application du protocole signé avec le gouvernement en décembre 2016.

Ledit protocole devrait aboutir à la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace. 

S’exprimant au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) du SYNATIC, Siriki Damé a déploré le non-respect par le gouvernement de ses propres engagements, mais également le manque de dialogue sincère de la part de l’exécutif.

De l’avis de M. Dramé, «les travailleurs des médias publics burkinabè sont déterminés et attendent l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015, ainsi que la suite du processus de mutation».

Médias et sécurité au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités, samedi par APA, traitent de questions sécuritaires, sans oublier les mouvements d’humeur en vue dans les médias publics.«Médias publics burkinabè: Des journées de protestation les 12 et 13 juin 2019», titre Lefaso.net, qui rapporte que «les travailleurs des médias publics, les Editions Sidwaya et la RTB (Radiodiffusion Télévision du Burkina) annoncent deux journées de protestation pour exiger la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace». 

Ce journal en ligne précise que l’information a été donnée hier vendredi 7 juin 2019 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. 

«Médias publics: le SYNATIC en sit-in «d’avertissement» les 12 et 13 juin 2019», affiche pour sa part, Fasozine.com, qui souligne que la décision du gouvernement du passage des médias publics (RTB et Sidwaya) du statut d’Etablissement publics d’Etat (EPE) à celui de Société d’Etat n’est toujours pas appliquée. 

Selon le confrère, c’est face à ce qu’il qualifie de «mépris» et du «manque de volonté» du gouvernement à respecter ses engagements, que le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a d’observer deux journées de protestation sous forme de sit-in les 12 et 13 juin prochain de 8 heures à 11 heures sur toute l’étendue du territoire national.

Sous un registre, Lefaso.net évoque la situation sécuritaire en titrant : «Nord Burkina: Vaste opération militaire conjointe franco-burkinabè».

A ce sujet, Burkina24.com, un autre média en ligne renseigne que le 11e Régiment d’infanterie commando (11e RIC)  et la force Barkhane ont mené une opération du 20 mai au 3 juin 2019 dans le Nord du Burkina  contre les groupes terroristes.

L’affaire Petro-Tim et le message de Macky Sall aux Lions à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parus samedi traitent principalement de l’affaire Petro-Tim suite à l’enquête de la BBC qui soulève un scandale pétrolier impliquant Aliou Sall, frère cadet du président Macky Sall, et le message de ce dernier aux Lions de football qui doivent participer à la Can 2019 prévue en Egypte.« Scandale Petro-Tim-La pression monte sur Aliou et Macky », titre Walf Quotidien, informant que l’opposition veut saisir les justices britannique et américaine, la Cedeao et l’Ua…

Selon ce journal, la mobilisation d’un million de manifestants à la place de l’Obélisque est également envisagée.

Traitant de ce « scandale Petro-Tim », EnQuête explique les « enjeux d’une suite judiciaire » et note qu’on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire au Sénégal, plutôt qu’en Grande-Bretagne.

A sa Une, L’Observateur donne la parole à l’opposant Ousmane Sonko qui affirme : « Aliou Sall est une catastrophe…J’ai été entendu par le Fbi à l’Ambassade des USA. On va porter plainte devant le procureur. Nous attaquerons BP ».

De son côté, Le Quotidien parle du limogeage en vue de la Caisse des dépôts et consignations du mis en cause et titre : « Aliou va CDC fonctions ». Selon nos confrères, le conseil d’administration de la CDC va entériner la décision du président la semaine prochaine.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la remise du drapeau national à l’équipe nationale de football devant participer à la Can 2019, mettant ainsi en exergue les propos du chef de l’Etat, Macky Sall qui dit aux joueurs : « Laissez la Teranga ici et soyez implacables ».

Ces propos font la Une de Record qui écrit : « Laissez ici la Teranga ! »

Dans L’As, Macky Sall poursuit et exhorte les poulains d’Aliou Cissé : « Soyez de vrais Lions et ramenez-nous le trophée ».

« Soyez des Lions chasseurs. Laissez la Teranga ici », poursuit le président Sall dans Vox Populi, faisant dire à Stades que « Macky Sall exhorte au +dem ba diekh+ ».

Maurice Kakou Guikahué en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le Secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Maurice Kakou Guikahué, invité spécial de la tribune « Fauteuil blanc du Nouveau Réveil » est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de cet événement.Au « Fauteuil blanc du Nouveau Réveil », Guikahué dit des vérités très amères jamais dites, barre en Une Le Nouveau Réveil. « Bédié présidentiable en 2020 ? (…) Moi manipuler Bédié ? (…) Duncan, Achi, Ahoussou : leur plan de dissolution du PDCI-RDA qui a échoué (…) Désormais le PDCI ne compte que de courageux et vaillants militants», rapporte à ce propos ce journal proche du parti septuagénaire en attribuant ces propos à M. Guikahué.

Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que le Secrétaire exécutif (SE) du PDCI fait des révélations sur Duncan, Ahoussou, Achi et Adjoumani. « Voici ce que Gbagbo nous a dit en Belgique (…) Il faut que Ouattara ouvre les yeux », poursuit le SE Guikahué en Une de Soir Info, là où citant la même source Notre Voie écrit : « A Bruxelles, on n’a pas discuté de politique avec Gbagbo ». 

Reprenant à son tour des propos de Kakou Guikahué, Le Quotidien d’Abidjan fait des révélations sur le « grand coup » que prépare le Sphinx de Daoukro (Bédié) et le Woody de Mama (Gbagbo), notamment au sujet d’une probable visite du premier cité chez le second en Belgique. 

Invité de Le Nouveau Réveil, hier, Guikahué à Ouattara : « Laurent Gbagbo doit revenir », reprend Le Temps. « Soro fait bel et bien partie de la plateforme » de l’opposition mis en oeuvre par Bédié, ajoute le député de Gagnoa sous-préfecture dans les colonnes de L’Inter.

Présidence de l’UNJCI: le Conseil d’administration invité à organiser une élection crédible

La direction de campagne du journaliste Bamba Idrissa, candidat déclaré à l’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) prévue en juillet prochain, a invité jeudi à Abidjan, le Conseil d’administration de cette faîtière des hommes de médias ivoiriens, à organiser un vote transparent et crédible, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Il est important pour la direction de campagne du candidat Bamba Idrissa d’inviter le Conseil d’administration de l’UNJCI à tout mettre en œuvre pour l’organisation d’un congrès qui devra se solder par un vote transparent, crédible et défait de toute contestation de l’ensemble des parties impliquées dans ce jeu électoral », a souhaité Sam Wakouboué, le directeur de campagne de M. Bamba dans une conférence de presse dite de « clarification et de confirmation ». 

Le congrès ordinaire de l’UNJCI, la principale faîtière des organisations professionnelles des médias en Côte d’Ivoire, est prévu les 20 et 21 juillet 2019. Ces assises devraient se solder par le renouvellement des instances de cette organisation avec l’élection du président du Conseil exécutif de l’Union.

En plus de M. Bamba Idrissa, quatre autres candidats ont aussi déclaré leur candidature pour succéder à Moussa Traoré, l’actuel président de l’UNJCI. Il s’agit des journalistes Félix Diby Boni, Lance Touré, Jean-Claude Coulibaly et Franck Ettien.

Répondant à ceux qui évoquent un éventuelle invalidation de la candidature du candidat Bamba Idrissa à cette élection, estimant qu’il est membre du Conseil municipal de Koumassi (Sud d’Abidjan) où qu’il n’a pas toujours été présent aux activités de l’UNJCI, M. Wakouboué a démontré le contraire.

« Bien que l’article 27 de l’UNJCI interdit la participation des hommes politiques au jeu électoral de l’Union, nulle part, cet article ne note de façon exhaustive, la liste des postes qui confèrent la qualité de personnalité politique à un journaliste», a-t-il dit, insistant que son candidat « n’est pas un homme politique et qu’il tire l’essentiel de sa subsistance du métier de journaliste ».

Selon lui, « le Conseil municipal n’est pas politique». Réitérant sa confiance au Conseil d’administration de l’UNJCI (qui valide les candidatures pour l’élection à la présidence de cette organisation), M. Wakouboué, a conclu en appelant les journalistes ivoiriens à agir avec « efficacité et responsabilité». L’UNJCI, rappelle-t-on, est présidée depuis 2012 par Moussa Traoré, le président sortant.

Education, culture et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent plusieurs sujets dont ceux liés à la politique et à la culture, sans oublier l’éducation, avec notamment les épreuves écrites de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) qui ont débuté ce matin.«BEPC, session 2019 : Un examen à trois vitesse», arbore en première page L’observateur Paalga, qui informe que les épreuves écrites du BEPC, session 2019 commencent ce matin, sur toute l’étendue du territoire burkinabè.

«Les élèves dont la scolarité a partiellement été perturbée par la vermine terroriste bénéficieront d’une session spéciale de rattrapage», fait observer le journal.

De son côté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre: «Burkina Faso : L’examen du BEPC 2019 a débuté ce matin».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national consacre sa Une à la pratique des journées culturelles dans les établissements scolaires de Dédougou (capitale de la région de la Boucle du Mouhoun), mentionnant que lesdites journées «riment avec débauche».

Le même journal renseigne que le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé, le lundi 3 juin 2019 à Ouagadougou, une session de formation sur le patrimoine culturel burkinabè et mondial à l’intention d’une vingtaine d’hommes et femmes de médias.

Toujours dans le domaine culturel, Aujourd’hui au Faso affiche : «Patrimoine mondial de l’UNESCO : des sites de la métallurgie burkinabè en examen».

A ce sujet, L’Observateur Paalga note : «Le Burkina candidate avec les sites métallurgiques de fer». Nos confrères soulignent que «cela se décidera du 30 juin au 10 juillet 2019 à Bakou en Azerbaïdjan, lors de la 43e session du Comité du patrimoine mondial à laquelle prendra part notre pays».

L’affaire Petro-Tim alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais reçus, jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire Petro-Tim, avec notamment la mise au point du gouvernement faisant suite à la récente publication d’une enquête de la British Broadcasting Corporation (BBC) portant sur la gestion des ressources en hydrocarbures.Sud Quotidien indique que « l’Etat brouille la BBC ». A en croire le gouvernement du Sénégal dont le porte-parole Ndèye Tické Ndiaye Diop (par ailleurs ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications) s’est exprimé, hier en conférence de presse, l’enquête de la BBC « est un tissu de contrevérités destinées volontairement à manipuler l’opinion et à jeter le discrédit sur le gouvernement et l’Etat du Sénégal ».

En effet, dans son enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la BBC révèle qu’Aliou Sall (frère du président de la République) aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour sa part, L’Observateur fait savoir que la prise de position du gouvernement consiste à « laver le linge sall », non sans ajouter que l’exécutif est « en communication de crise ». Dans les colonnes de ce journal, le chef de l’Etat Macky Sall soutient que « c’est une tentative de déstabilisation de notre pays ».

Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat déclare : « Nous avons encadré tout le processus (d’exploitation du pétrole et du gaz) en procédant par anticipation dans l’impulsion des lois qui vont déterminer le mode de gouvernance des ressources ». Par conséquent, martèle Macky Sall, « dire que le Sénégal a perdu des milliards de dollars, du fait de prétendues transactions entre des sociétés pétrolières privées, relève d’une contrevérité ahurissante ».

Le chef de file de la mouvance présidentielle fait noter, dans Vox Populi, une volonté de la BBC « de soulever la colère des populations », avant d’affirmer qu’il n’est pas « un dirigeant qu’on peut soumettre ».

Sous le titre « le gouvernement contre-attaque », Le Soleil informe qu’Amadou Bâ, « le ministre des Affaires étrangères reçoit aujourd’hui l’Ambassadeur du Royaume-Uni à Dakar ». Selon le quotidien national, il ne s’agit pas d’ « une convocation qui indiquerait une tension diplomatique entre les deux pays (mais) Amadou Bâ mettra à profit ce tête-à-tête pour expliciter davantage les appréciations de l’Etat du Sénégal quant aux actes posés par la BBC ».

Dans un entretien exclusif accordé à L’Observateur, Mayeni Jones, la journaliste de la BBC ayant mené l’enquête, a renseigné avoir travaillé sur ce dossier « pendant un an ». Répondant à ceux qui pensent que son enquête est déséquilibrée puisqu’il n’y a aucune interview des mis en cause, elle a fait remarquer que « la BBC a offert, à plusieurs reprises, l’occasion à Aliou Sall et Franck Timis de s’exprimer, mais ils ont refusé ».

En tout cas, faisant allusion aux différentes sorties médiatiques du camp présidentiel, Walf Quotidien estime qu’il y a une « grosse frayeur à bord ». Et selon ce journal, « le gouvernement (est) à la peine (puisqu’il) explique sans convaincre ».

Blé Goudé en vedette à la Une des journaux ivoiriens

L’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo, et ex- leader des «jeunes patriotes» , Charles Blé Goudé est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la diffusion d’une interview qu’il a accordée à la télévision internationale française France 24 depuis les Pays-Bas où il est en liberté conditionnelle.Blé Goudé sur France 24 : « j’ai un projet pour la Côte d’Ivoire », rapporte Notre Voie. « J’ai l’ambition de diriger mon pays », insiste-t-il en Une de L’Inter, ajoutant que « je ne veux plus recommencer les mêmes choses ». 

« La météo politique annonce des intempéries » en Côte d’Ivoire , poursuit l’ancien ministre de Gbagbo en couverture de LG Infos. Ce qui fait dire à Le Temps que plus de 4 mois après son acquittement, Blé Goudé fait le grand déballage sur France 24 en relevant entre autres que « la place de Gbagbo est au milieu de son peuple ». 

Pour Le Jour Plus,  Blé Goudé oublie « ses crimes » et se moque des Ivoiriens,  se demandant si l’ex-leader des « jeunes patriotes » est en train de lâcher Laurent Gbagbo pour ses propres ambitions. Commentant à son tour cet entretien de l’ex-leader des « jeunes patriotes », L’Expression estime  que Blé Goudé n’est plus ni moins qu’un « sanguinaire qui rêve d’être président ».

Depuis la Haye, Blé Goudé donne une leçon à Soro en soulignant que « la vie politique ne se résume pas à des ambitions présidentielles », estime pour sa part Le Mandat, là où Le Quotidien d’Abidjan croit savoir ce que « cache » l’interview de France 24 à Blé Goudé. Le temps est vraiment l’autre nom de Dieu, commente à ce propos ce journal proche de l’opposition. 

François Compaoré et l’Aïd el-Fitr se paient la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent, entre autres sujets, de la fête de l’Aïd el-Fitr célébrée la veille et de la justice marquée par la validation de l’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.«Cours de cassation française : L’extradition de François Compaoré validée», titre le quotidien national publics Sidwaya, précisant que la décision judiciaire a été rendue publique, hier mardi 4 juin.

Le journal rappelle que le mercredi 5 décembre 2018, la Cour d’appel de Paris autorisait l’extradition vers le Burkina Faso de François Compaoré, mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998.

Et de préciser que dès l’annonce de la décision, ses avocats s’étaient pourvus en cassation, avant d’ajouter que le mardi 4 juin 2019, la Cour de cassation française a validé l’extradition.

«Mais cette décision ne met pas fin aux tractations judiciaires. Pour être effective, cette extradition doit encore être autorisée par un décret du gouvernement français, lui-même susceptible d’un recours devant le Conseil d’Etat », fait remarquer Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer que «François Compaoré fait un pas de plus vers Ouagadougou».

Au même moment, L’Express du Faso arbore en première page : «Rejet du pourvoi en cassation : ce n’est pas demain que François Compaoré sera extradé au Burkina».

Aujourd’hui au Faso affiche : «François Compaoré extradable au Burkina : Blaise, son aîné d’ex-président pourrait le devancer à Ouaga».

Le même journal informe que la cohésion sociale était au cœur de la célébration de la fête de l’Aïd el-Fitr, hier mardi au Burkina Faso.

L’Observateur Paalga abonde dans le même sens et souligne que «la cohésion sociale était de toutes les prières».

De son côté, Sidwaya relate qu’après 29 jours de jeûne, les fidèles musulmans se sont donnés rendez-vous, hier mardi, à la place de Nation de Ouagadougou, pour la grande prière marquant la fin du mois de Ramadan.

La presse ivoirienne fait le compte rendu de la célébration de la fête de Ramadan

Les journaux quotidiens ivoiriens, parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu des festivités de l’Aïd El-Fitr 2019 ou fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne musulman.« Fête du Ramadan/Les imams parlent aux politiques:  arrêtez les discours haineux », barre en Une Le Patriote.

Profitant de cette aubaine, poursuit ce journal, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui représentait le gouvernement à la cérémonie officielle à la grande mosquée de la Riviera Golf en a profité pour lancer un appel à la cohésion nationale.

«Il nous faut consolider la paix retrouvée par notre pays », a souhaité à cette occasion M. Gon Coulibaly, rapporte Le Jour Plus.

«Bannissons de nos propos ce qui divise », ajoute-t-il dans L’Expression au moment où L’Intelligent d’Abidjan s’intéresse aux vœux formulés à Bouaké par l’imam central de la grande mosquée de ladite ville et par le ministre des transports Amadou Koné qui y représentait le gouvernement ivoirien.

«Fête du Ramadan : les leaders religieux déplorent les conflits intercommunautaires », écrit pour sa part LG Infos. Ce qui fait dire à Le Temps que les fidèles sont appelés à la cohésion sociale.

Numérotation téléphonique : le Gabon passe à 9 chiffres le 13 juillet prochain

Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Lin Mombo a annoncé, lors d’une conférence de presse, que la numérotation téléphonique allait passer au Gabon de huit à neuf chiffres dès le 13 juillet prochain.«Cette décision de l’ARCEP prise en concertation avec les opérateurs du secteur, vise d’une part, à anticiper sur une nouvelle saturation du plan de numérotation national actuel et, d’autre part, à la mettre en conformité avec les règles internationales en la matière, qui préconisent la suppression du zéro après l’indicatif international du pays », a expliqué Lin Mombo qui rencontrait les journalistes, lundi soir.

 « Pour le Gabon c’est le +241 ou encore le 00 241 », a ajouté le président de l’Arcep, entouré à l’occasion des responsables de deux opérateurs de la téléphonie mobile, Gabon Télécom et Airtel Gabon.

Le plan de numérotation est un dispositif vivant en constante évolution qui doit s’adapter au fil des années au développement des technologies et au nombre d’usagers afin de garantir la continuité des évolutions et la réduction de la fracture numérique, a expliqué le régulateur.

Ainsi pour appeler un numéro fixe, en lieu et place du 01 actuel, il faudra composer 011, puis six autres chiffres. Pour la téléphonie mobile, il faut composer en préfixe 066, 062 et 065 pour l’opérateur Gabon Télécom de six autres chiffres.

En revanche pour l’opérateur Airtel Gabon, il faudra faire en préfixe 077 ou 074 et les chiffres suivants.

Pour ce qui est de l’international, les personnes appelant vers le Gabon devront composer l’indicatif du Gabon +241 ou 00241 en supprimant le 0 du préfixe et garder le reste des chiffres du numéro de téléphone du correspondant.

En 1990, le Gabon comptait à peine près de 30 000 abonnés au téléphone. En 2019, il a été recensé 2 960 554 abonnés au mobile et 1 945 827 d’internautes, selon l’Arcep.

Sénégal : Aliou Sall va ester en justice la BBC pour diffamation

Aliou Sall, frère cadet du président sénégalais Macky Sall, a qualifié lundi à Dakar de diffamantes les « graves accusations » formulées contre lui par le média britannique BBC, dans le cadre de son enquête télévisée intitulée « le scandale énergétique de 10 milliards de dollars » diffusée la veille et concernant la cession au Sénégal des contrats pétro-gaziers entre les sociétés Petrotim et British Petrolium (BP), notant de ce fait qu’il va porter plainte pour laver son « honneur ». »On m’a fait du tort. J’ai l’intention d’ester en justice » la BBC, a dit Aliou Sall, arrivé peu après 16h à la conférence de presse annoncée pourtant à 15h dans une salle bondée de journalistes et de souteneurs.

Comme sur les nerfs par moments, le maire de Guédiawaye a tenu cependant à apporter plusieurs clarifications sur ce dossier qui alimente depuis ce matin les médias sénégalais, soupçonnant pour sa part « une intention de nuire ».

Aliou Sall « constate que la BBC n’a pas voulu tenir compte de (ses) réponses » qui, somme toute, étaient « très claires » quand le média international s’est approché de lui.

Toutefois, a déploré le président de la Caisse de dépôts et consignations (CDC), « cette enquête a donné la parole à l’opposition radicale sénégalaise », en l’occurence à des personnes comme l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et le député Mamadou Lamine Diallo. 

Aussi, Aliou Sall a fait savoir qu’il est informé que la BBC s’est approchée, pour la réalisation de ce document, du radical opposant Ousmane Sonko et de l’ex-ministre de l’Énergie Thierno Alassane Sall, deux hommes qui ont fait beaucoup de reproches ces derniers temps au gouvernement de Macky Sall dans la gestion du pétrole et du gaz sénégalais dont l’exploitation est prévue en 2021.

Démontant de nouveau l’enquête de BBC, Aliou Sall, également journaliste de formation au CESTI de Dakar, a déploré le manque d’équilibre de ce document qui n’a contacté « aucun membre de la société civile sénégalaise », mais qui a donné la parole à « d’anciens collaborateurs de Frank Timis (Petrotim) qui sont en conflit ouvert avec ce dernier ».

Il confie n’avoir jamais rencontré un responsable de BP encore moins reçu la somme de 250.000 dollars, soit près de 150 millions FCFA, de la part de Timis Corporation par le biais de sa société Agritrans, qui « existe depuis 2011 ».

BBC a par ailleurs révélé dans son enquête les émoluments salariaux perçus par Aliou Sall, de l’ordre de 25.000 dollars mensuels, dans ses rapports avec la société de Frank Timis.

Tout en déplorant cette révélation « injuste » de son salaire dans l’espace public, Aliou Sall, qui fut par ailleurs consultant et représentant de bureau à Petrotim, précise que cette rémunération est « conforme » aux standards dans le milieu pétro-gazier, et que d’autres personnes même dans ce secteur « percevaient plus » que lui. 

« Dans toute cette affaire, a-t-il noté, je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir fauté au plan moral ».

Aussi, a-t-il précisé, son frère « Macky Sall n’a été au courant en aucun moment de mes négociations avec Petrotim ».

C’est fort de tout cela que « nous allons déposer une plainte et attendons que justice soit rendue à Aliou Sall », a lancé son avocat, Me Moustapha Dieng, précisant que c’est « une procédure de diffamation qui sera engagée » contre BBC.

« Ce qui s’est passé, a souligné Me Dieng, relève d’une mauvaise foi avérée », car visant à atteindre « l’honneur et la considération d’un homme public ». 

Jeannot Ahoussou-Kouadio en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de la confirmation de son adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) face à ses parents à Didiévi (Centre), le président du Senat et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Jeannot Ahoussou-Kouadio est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Honneur, grandeur et dignité retrouvés pour Jeannot Ahoussou-Kouadio après son adhésion au RHDP », affiche Le Rassemblement à côté de Le Patriote qui parle d’une mobilisation extraordinaire à Didiévi, hier pour Ahoussou. Il boucle le « V » baoulé et annonce un giga meeting de 50 000 personnes à Yamoussoukro pour le RHDP, ajoute ce journal proche du parti présidentiel.

« Je suis 100% RHDP et je l’assume pleinement», rapporte ensuite le confrère en attribuant ces propos à la même source.

« Il est temps d’oser le changement » parce que « depuis le rappel à Dieu du président Houphouët-Boigny, notre pays est installé dans une précarité politique et sociale », fait ensuite remarquer M. Ahoussou-Kouadio en couverture de Le Jour Plus avant de pointer dans L’Intelligent d’Abidjan, un doigt accusateur vers les dirigeants actuels du PDCI.

« Le peuple baoulé (dont je suis issu) ne mérite pas d’être l’otage (d’un jeu politique malsain) d’un marchandage indigne », a-t-il vivement fait savoir dans les colonnes de ce journal. Ce qui fait dire à Soir Info qu’Ahoussou se déchaine après avoir claqué la porte à Bédié et au PDCI.

 « Nous avons tous notre cœur au PDCI et la raison au RHDP », reprend pour sa part Notre Voie en citant à son tour Jeannot Ahoussou-Kouadio, là où faisant sienne la célèbre expression « l’arroseur arrosé », Le quotidien L’Expression écrit que Ahoussou tourne la page Bédié», en réponse à la Une de Le Nouveau Réveil. Bédié aux populations de Didiévi vendredi dernier, à Daoukro : « tournons la page Ahoussou (…) Place aux courageux, intègres et vaillants militants », écrit ce quotidien.

Obsèques de Tshisekedi et santé au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets, dont les obsèques d’Etienne Tshisekedi, l’élaboration d’un plan triennal de lutte contre la malnutrition, la recrudescence de la lèpre dans la partie nord du pays. »RD Congo-Plusieurs chefs d’Etat étrangers aux obsèques d’Étienne Tshisekedi », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville.

La Semaine africaine donne la parole à Lucien Lundula, coordonnateur du comité d’organisation des obsèques d’Etienne qui affirme: « Ces obsèques d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba constituent la commémoration et la célébration de la victoire de la démocratie, ainsi que l’accomplissement de son rêve, désormais incarné par sont fils qui aujourd’hui est au sommet de l’Etat ».

Les Dépêches de Brazzaville parle aussi de la lutte contre la faim avec l’élaboration d’un plan triennal par les autorités congolaises, en collaboration avec l’Onu.

Ce quotidien met aussi l’accent sur la délégation des hommes d’affaires ougandais conduite par Patrick S. Mugoya, secrétaire général du ministère ougandais des Affaires étrangères, en séjour à Brazzaville depuis mercredi.