Fermeture de l’espace Schengen: L’UE semblerait revenir sur sa décision au sujet du Sénégal

Alors que le Sénégal annonçait qu’il appliquerait la réciprocité pour tous les pays qui ferment leurs frontières aux sénégalais, l’Union Européenne semble faire machine arrière.

En fait, l’UE avait annoncé la fermeture de son espace aérien aux Africains qui font face Covid-19 à l’exception de la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et le Rwanda.

Cependant suite à l’annonce du Sénégal, Irène Mingasson ambassadeur de l’UE à Dakar, a apporté des précisions. En effet sur les antennes de iRadio, elle a expliqué que:

« En vérité, le Sénégal qui a décidé de rouvrir ses frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020, n’est pas concerné par cette nouvelle situation. »

« L’approche de l’UE n’est pas surprenante. C’est comme le Sénégal qui a opté pour un retour graduel de sa réouverture des frontières. En ce qui concerne la recommandation européenne, je crois qu’il y a un malentendu sur la perception de la décision. Le but visé n’est vraiment pas de fermer les frontières mais de les rouvrir. Il s’agit de lever graduellement, de façon ordonnée et transparente, les restrictions qui, depuis des mois, s’appliquent aux mouvements et aux voyages non essentiels à l’intérieur de l’Europe et entre l’Europe et le reste du monde« , a expliqué l’ambassadeur.

Fermeture de l’espace Schengen: L’UE semblerait revenir sur sa décision au sujet du Sénégal

Alors que le Sénégal annonçait qu’il appliquerait la réciprocité pour tous les pays qui ferment leurs frontières aux sénégalais, l’Union Européenne semble faire machine arrière.

En fait, l’UE avait annoncé la fermeture de son espace aérien aux Africains qui font face Covid-19 à l’exception de la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et le Rwanda.

Cependant suite à l’annonce du Sénégal, Irène Mingasson ambassadeur de l’UE à Dakar, a apporté des précisions. En effet sur les antennes de iRadio, elle a expliqué que:

« En vérité, le Sénégal qui a décidé de rouvrir ses frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020, n’est pas concerné par cette nouvelle situation. »

« L’approche de l’UE n’est pas surprenante. C’est comme le Sénégal qui a opté pour un retour graduel de sa réouverture des frontières. En ce qui concerne la recommandation européenne, je crois qu’il y a un malentendu sur la perception de la décision. Le but visé n’est vraiment pas de fermer les frontières mais de les rouvrir. Il s’agit de lever graduellement, de façon ordonnée et transparente, les restrictions qui, depuis des mois, s’appliquent aux mouvements et aux voyages non essentiels à l’intérieur de l’Europe et entre l’Europe et le reste du monde« , a expliqué l’ambassadeur.

Covid-19: Le Sénégal enregistre 110 nouveaux cas ce 3 juillet

Le Sénégal a enregistré 110 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ce 3 juillet, selon le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

Portant donc à 7 164, le nombre de cas positifs de Covid-19 enregistrés au Sénégal ce 3 juillet 2020. Ces 110 nouvelles contaminations comprennent 80 cas contacts, 29 cas de transmission communautaire et 1 cas importé. Le Ministère a en outre signalé 38 cas graves en réanimation, ainsi que 4 nouveaux décès ce jour.

Notons toutefois la présence de 67 nouvelles guérisons.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle.

Le Sénégal compte donc 7 164 cas positifs dont 4666 guéris, 2372 sous traitement, et 125 décès ce 3 juillet 2020.

Les résultats de l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine se sont davantage confirmés (Pr Seydi)

Les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine dans la prise en charge médicale de la Covid-19 se sont ’’davantage confirmés’’. Et le traitement sera poursuivi, a déclaré Pr Moussa Seydi, le Coordonnateur national de la prise en charge médicale.

’’Actuellement, l’analyse de nos données porte sur 838 patients et non 559 comme la fois dernière. Sur 838, nous avons 127 patients âgés de 12 ans. Les résultats que nous avons obtenus dans l’utilisation de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine se sont davantage confirmés avec cette série plus importantes’’, a dit l’infectiologue sénégalais, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann à Dakar.

Le Pr Seydi s’exprimait lors du point mensuel sur le traitement des patients atteints de Covid-19, quatre mois après l’apparition de la pandémie au Sénégal, le 2 mars.

Selon lui, la durée médiane d’hospitalisation qui était de 10,5 jours est à 10 jours et 12 jours si le patient n’avait pas pris le traitement indiqué, avec une différence statistiquement très significative.

’’C’est un traitement bien toléré, la prévenance des effets secondaires est entre 2 et 3% . Tous les patients qui ont pris ce traitement à un stade précoce de la maladie n’ont pas eu de complications et aucun n’est décédé’’, a expliqué l’infectiologue.

Pr Seydi a également a abordé l’impact de la réduction du délai d’hospitalisation sur la disponibilité des lits.
’’Il y a une tension sur la disponibilité de lits au niveau des Centres de traitement. C’est pour cela que la prise en charge à domicile des patients est encore indiquée en ce moment. Il faut s’adapter au contexte. Libérer des malades nous permet de prendre en charge aussi d’autres malades qui ont des facteurs de gravité ou de survenue de complications’’, a-t-il fait savoir.

Il a indiqué que chaque malade coûte très cher à l’Etat. Par conséquent cette réduction de 2 jours représente plusieurs milliards de Francs CFA d’économie.

Le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine se poursuivra donc, selon Pr Seydi.

’’Nous allons continuer ce traitement, en sachant qu’il faut faire un essai clinique. Si on s’était basé sur l’essai clinique, il n y aurait pas ce traitement à ce jour. Il n y a aucun traitement validé à ce jour au niveau mondial’’, a t-il dit.

Sur les signes cliniques, l’infectiologue a indiqué que diverses manifestations peuvent être observés. Des signes ayant trait à l’atteinte d’un appareil et plusieurs systèmes de l’organisme.

Il a ainsi évoqué l’anorexie (la perte d’appétit) et l’agueusie (perte du goût). Le Pr Moussa Seydi a souligné que 50% des patients présentant ces signes pourraient avoir le coronavirus.

L’infectiologue a invité les personnes présentant ces signes à s’auto-isoler et à prévenir les services de santé.

Parlant des séquelles chez les patients guéris, il leur a demandé de respecter les rendez-vous à leur sortie de l’hôpital.

Covid-19 : le Sénégal adopte un nouveau plan de riposte

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé lundi l’adoption d’une nouvelle stratégie dans sa lutte contre la pandémie de Covid-19, en mettant l’accent désormais sur les personnes vulnérables et symptomatiques. Intervenant dans le cadre du quatrième point mensuel du coronavirus au Sénégal, le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a insisté sur la prise en charge des personnes âgées ou présentant des comorbidités. Ainsi, a noté Dr Abdoulaye Bousso, « il faut faire focus sur ces personnes et essayer de réduire cette mortalité pour pouvoir maitriser cette épidémie et ses conséquences négatives ».

Quatre mois après la découverte du premier cas dans le pays, le coronavirus a fait 7054 victimes dont 4599 guéris, 121 décès et 2333 sous traitement. Cette évolution épidémiologique est jugée importante par les autorités sanitaires, se plaignant en même temps que beaucoup d’observateurs du non-respect des gestes barrières par les populations.

Dans beaucoup de quartiers de la capitale sénégalaise, elles ne redoutent plus la maladie. Il est fréquent d’y voir des personnes négliger le port du masque. Dans les transports, les forces de l’ordre contrôlent l’effectivité de cette recommandation au risque de faire descendre le passager de la voiture. Mais dans plusieurs endroits accueillant du public, les mesures barrières peinent à se faire respecter.

Pendant ce temps, le président Macky Sall a levé il y a trois jours l’état d’urgence sanitaire et le couvre-feu y afférent pour permettre la relance de l’économie. Il a appelé les populations à porter obligatoirement le masque et « correctement ».

Prise en charge à domicile

Le chef de l’Etat a aussi annoncé la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet. Mais à ce niveau, le directeur du Cous a expliqué que la stratégie retenue est de tester tous les passagers même s’il est convaincu qu’il sera difficile de le faire systématiquement vu les flux qui descendent à l’aéroport.

Par ailleurs, le Dr Bousso a annoncé que les personnes asymptomatiques ne seront plus testées et que la « prise en charge à domicile » de certains malades sera renforcée. L’objectif est de désengorger les structures de prises en charge et de rationaliser au plan financier, estimant que « plus de 200 personnes » ont été guéries chez elles entre Dakar et Diourbel (centre).

« Nous avons vu que certaines populations remplissent des conditions pour être prises en charge à domicile. Il y a un fait important qui nous pousse à y aller parce que nous avons des cas de refus », a-t-il justifié.

« Avec l’augmentation de la stigmatisation, il y a eu des cas de refus et nous avons plus de 200 personnes qui refusent d’aller dans les centres de traitement. Ces personnes, nous ne pouvons pas les abandonner. Nous sommes obligées de les prendre en charge. Et c’est dans ce cadre-là que cette stratégie va être développée et renforcée », a-t-il noté.

Dr Abdoulaye Bousso ajoute que « nous avons une meilleure maitrise, une meilleure connaissance de la transmission de cette maladie et nous savons qu’une personne peut être positive et vivre en famille en respectant les mesures barrières ».

Post-Covid: Macky Sall engage « un semestre intense de travail »

Le chef de l’Etat a rappelé en conseil des ministres l’impératif d’engager à partir de ce 1er juillet « +Un Semestre intense de Travail+ » pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post Covid-19.
« Le président de la République a, par ailleurs, rappelé l’impératif pour la Nation, d’engager, à partir de ce jour, 1er juillet 2020, +Un Semestre intense de Travail+ pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post Covid-19 », rapporte le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi.
Macky Sall « a, dans ce sens, exhorté le gouvernement à asseoir, avec le soutien de toutes les forces vives de la Nation, le renforcement de nos capacités productives ainsi que la consolidation du caractère endogène, inclusif et équitable de la croissance économique grâce à une valorisation plus soutenue du contenu local et l’ancrage durable d’une +culture du produire et consommer sénégalais+ ».
Le chef de l’Etat qui a abordé auparavant le contexte global de sortie de l’état d’urgence, « a informé les ministres qu’il n’y aura pas de vacances gouvernementales en 2020 ».
« Il a demandé aux ministres de prendre toutes les dispositions idoines pour le fonctionnement adéquat des services de l’Etat et un retour rapide à la vie économique et sociale normale, dans la sécurité sanitaire », souligne-t-on dans le communiqué.
Le président de la République « a, à ce sujet, insisté sur l’impératif de veiller au port systématique et correct du masque, ainsi qu’au respect strict des gestes barrières, des consignes de distanciation physique et de la fermeture de certains lieux recevant du public, notamment les lieux de loisirs à huis clos ».
Macky Sall « a, en outre, indiqué l’importance d’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020 ».

Le Sénégal promet la réciprocité à ceux qui fermeront leurs frontières aériennes aux sénégalais

Le Sénégal fermera ses frontières aériennes à tous les pays qui auront pris une mesure similaire à l’encontre de ses ressortissants. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr.
‘’Réouverture du ciel aux vols internationaux : le principe de la réciprocité sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal’’, a écrit M. Sarr dans un message transmis à l’APS.
Il a annoncé cette décision après que l’Union européenne a pris la mesure, pour atténuer la propagation du coronavirus. Elle consiste à n’ouvrir son espace aérien qu’aux ressortissants de 4 pays africains uniquement. A savoir l’Algérie, le Maroc, le Rwanda et la Tunisie.
Lundi, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé la réouverture des frontières aériennes du Sénégal, le 15 juillet prochain. Il avait décidé leur fermeture depuis mars, en raison de la pandémie de coronavirus.
Lors du dernier conseil des ministres, mercredi, M. Sall a demandé au gouvernement de veiller à ‘’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes’’.

Covid-19: Le Sénégal franchit la barre des 7000 cas ce 2 juillet

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé que le Sénégal compte 129 nouveaux cas de Covid-19 et 5 décès ce 2 juillet.

Le communiqué du Ministère précise que ces nouveaux cas comprennent 96 cas contacts 33 cas de transmission communautaire. Le Sénégal enregistre 5 nouveaux décès liés à la Covid-19 ce 2 juillet. Le communiqué renseigne également que 36 cas graves sont en service de réanimation.

Notons toutefois 54 nouvelles guérisons.

Le Sénégal compte à ce jour 7054 cas positifs dont 4599 guéris, 2333 sous traitement et 121 décès.

Suivez l’évolution du Coronavirus au Sénégal ici

Communiqué du Conseil des Ministres du 1er juillet 2020

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, en visioconférence, le mercredi 1er juillet 2020, à 10 heures.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, présenté les condoléances les plus attristées de la Nation à la Oumma Islamique, suite au rappel à Dieu de Serigne Pape Malick SY, Porte-Parole du Khalife général des Tidianes, de Cheikh Ahmed Tidiane SECK, Khalife général de Thiénaba, et de la fille aînée de El Hadj Ibrahima Niasse, Sokhna Fatouma Zahra Niasse.
Le Président de la République a ensuite évoqué sa décision de lever, le 30 juin 2020 à 23 heures, l’état d’urgence et le couvre-feu y afférent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé aux membres du Gouvernement de se mettre à la disposition de l’Assemblée nationale afin de donner toutes les informations relatives, notamment, à la mise en œuvre du Programme de Résilience économique et sociale, à travers l’exécution du Fonds « FORCE COVID-19 » doté de 1.000 milliards FCFA.
Le Président de la République, au titre du renforcement de la vigilance dans la lutte anti COVID-19, a invité le Gouvernement à consolider, dans la solidarité, les capacités de riposte et de résilience du système public de santé. Il a, à cet effet, demandé aux ministres en charge de la Fonction publique, de la Santé et du Budget de mettre en œuvre, sans délai, sa décision de faire recruter, par l’Etat, sur la période 2020-2021, cinq cent (500) médecins et mille (1000) agents professionnels de la santé (infirmiers et infirmières, sages-femmes et personnels de soutien).

Ces recrutements exceptionnels, seront renforcés, à très court terme, par l’exécution du Plan quinquennal (2020-2024) d’investissement et de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale.

Le Chef de l’Etat, abordant le contexte global de sortie de l’état d’urgence, a informé les ministres qu’il n’y aura pas de vacances gouvernementales en 2020. Il a demandé aux ministres de prendre toutes les dispositions idoines pour le fonctionnement adéquat des services de l’Etat et un retour rapide à la vie économique et sociale normale, dans la sécurité sanitaire.
Le Président de la République a, à ce sujet, insisté sur l’impératif de veiller au port systématique et correct du masque, ainsi qu’au respect strict des gestes barrières, des consignes de distanciation physique et de la fermeture de certains lieux recevant du public, notamment les lieux de loisirs à huis clos. Il a, en outre, indiqué l’importance d’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020.
Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé l’impératif pour la Nation, d’engager, à partir de ce jour, 1er juillet 2020, « Un Semestre intense de Travail » pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post Covid-19.
Le Chef de l’Etat a, dans ce sens, exhorté le Gouvernement à asseoir, avec le soutien de toutes les forces vives de la Nation, le renforcement de nos capacités productives ainsi que la consolidation du caractère endogène, inclusif et équitable de la croissance économique grâce à une valorisation plus soutenue du contenu local et l’ancrage durable d’une « culture du produire et consommer sénégalais ».
Le Président de la République a, au titre de l’accès universel à l’électricité, requis la mise en œuvre diligente du programme des 50.000 lampadaires solaires en cours d’installation dans toutes les communes du Sénégal, en veillant à l’équipement prioritaire des structures et espaces publics.
Le Chef de l’Etat, revenant sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre des Infrastructures de faire prendre toutes les dispositions en vue de finaliser, dans les délais, les grands travaux d’infrastructures en cours de réalisation. Il a, de surcroît, insisté sur la priorité absolue qu’il accorde aux conditions de travail et à la protection sociale des acteurs des transports routiers.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication en rappelant au Gouvernement, l’urgence d’intensifier les mises en place des crédits de campagne et d’équipement à allouer aux producteurs agricoles, de même que la nécessité de veiller à l’entrée en vigueur effective, dans toutes les localités du pays, des mesures présidentielles visant la facilitation de l’approvisionnement optimal du Sénégal en moutons, en perspective de la célébration prochaine de la Tabaski.
Au titre des Communications,
• Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le suivi des directives présidentielles, notamment sur la prévention des inondations ;
• Le Ministre des Finances et du Budget a fait a fait le point sur l’état d’exécution budgétaire ;
• Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et l’assistance aux compatriotes dans le cadre de la pandémie de la Covid-19 ;
• Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le financement durable du Système statistique national ;
• Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la pandémie de la COVID-19 ;
• Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la pluviométrie, la mise en place des intrants agricoles et la réception des tracteurs du PACERSEN ;
• Le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur la relance des Centres d’appui au Développement local (CADL) ;
• Le Ministre, en charge du suivi du Plan Sénégal émergent a fait une communication sur la mise en œuvre des projets et réformes du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
• Le Projet de décret portant création du Comité national du CODEX ALIMENTARIUS et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Gorgui CISS, Professeur titulaire des Universités, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA.
• Monsieur Maissa Mahécor DIOUF, titulaire d’un Master en gestion de la mobilité des transports et de la logistique, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA.
Fait à Dakar, le 1er Juillet 2020
Le Ministre Porte-Parole du Gouvernement
Ndèye Tické Ndiaye

Le Sénégal et la France signent 10 conventions à hauteur de 91 milliards FCFA

Le Sénégal et la France ont signé 10 conventions de financement d’un montant total de 91 milliards FCFA.

Ce sont en fait Amadou Hott, le ministre de l’économie, du plan et de la Coopération du Sénégal et Rémy Rioux, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) qui ont signé. Sur les 91 milliards FCFA, 57 milliards concernent la réponse à la crise qu’a engendré le nouveau coronavirus. C’est donc en présence de Philippe Laliot, ambassadeur de France au Sénégal, qu’a eu lieu la cérémonie de signature des conventions.

Selon le communiqué, une enveloppe de 57 milliards FCFA servira à accompagner le Sénégal dans sa réponse aux volets sanitaire, social et économique de la crise liée à la pandémie.
Le coût de quatre des projets financés par cette enveloppe de 57 milliards FCFA, est de 51 milliards de FCFA.
« Ces quatre projets touchent à des enjeux aussi variés que l’éducation, l’eau, l’électricité, les transports et le soutien aux petites et moyennes entreprises », précise le communiqué.

Deux autres conventions d’un montant de 39 milliards de FCFA concernent les secteurs de la justice et de la gestion des déchets.

Elles portent sur le financement de deux projets dont le projet d’appui à la justice civile et commerciale au Sénégal (JUCICOM) pour un montant de 13,1 milliards de FCFA, soit 20 millions d’euros comprenant 8 millions d’euros en subvention et 12 millions d’euros en prêt.

Le reste de l’enveloppe de 26,2 milliards de FCFA en prêt, est dédié au projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
Le communiqué signale aussi la signature entre les deux parties de deux prêts d’appui budgétaire. Et ce, pour un total de 33 milliards de FCFA. « Ils viennent alimenter le Fonds force Covid-19 et soutenir le Programme de résilience économique et sociale (PRES) ».
L’une des conventions vise le renforcement des capacités de surveillance épidémiologique et le financement des plans nationaux de réponse à la crise.
Enfin, à travers les fonds d’amorçage, l’AFD a apporté 900 millions de FCFA. Soit 1,4 millions d’euros de subvention en faveur des secteurs de l’assainissement, du numérique, du sport et de la gestion des déchets.

 

Covid-19: Le Sénégal compte 132 nouvelles contaminations ce 1er juillet

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a dressé le bilan Covid-19 du Sénégal pour ce 1er juillet 2020.

Sur 907 tests, l’on enregistre donc 132 nouvelles contaminations à la Covid-19 au Sénégal ce 1er juillet. Ces 132 nouveaux cas comprennent plus précisément 114 cas contacts, 17 cas communautaires, et 1 cas importés. Le Ministère de la Santé a cependant indiqué la présence de 35 cas graves. Et 4 nouveaux décès sont également à déplorer ce jour.

Le bilan compte toutefois 114 nouvelles guérisons qui portent à 4 545, le nombre de personnes guéries de la Covid-19 au Sénégal. Ce 1er juillet 2020, le Sénégal compte en tout 6 925 cas positifs dont 4 545 guéris, 2263 sous traitement et 116 décès.

Pour rappel le Président Macky Sall est actuellement en quarantaine, suite à un contact avec une personne contaminée. Il a été testé négatif à la Covid-19.

Le Gouvernement travaille à réduire les impacts de la Covid-19 sur les projets pétroliers et gaziers

Le gouvernement et ses partenaires travaillent à réduire les impacts de la Covid-19 sur les projets pétroliers et gaziers. C’est ce qu’a en effet déclaré mardi, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé.
’’Nous sommes parmi les pays qui ont fait d’importantes découvertes de pétrole et de gaz. Et nous avons des chantiers importants. Ces chantiers sont négativement impactés, même si nous travaillons à réduire l’impact. Forcément sur les délais et les coûts, il y a à faire’’, a-t-il dit en marge de la table-ronde ministérielle sur l’impact de la Covid-19 sur les secteurs énergétiques en Afrique.
Il a donc invité les pays africains qui rencontrent les mêmes problèmes à travailler avec l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce, afin de tirer le meilleur profit de cette situation.
’’Dans toute crise, il y a des opportunités qui se dessinent. Nous avons moins peur de l’avenir que de l’impréparation de la jeunesse sénégalaise, qui doit se préparer pour faire face aux défis’’, a soutenu le ministre du Pétrole et des Energies.
Pour Mouhamadou Makhtar Cissé, la crise sanitaire de la Covid-19 a révélé que pour se développer, il faut compter sur soit même.
’’Cette conviction vient de se renforcer par cette pandémie (…). Si nous ne renforçons pas nos capacités (…) pour prendre en charge les enjeux, si nous n’arrivons pas à créer les outils financiers pour financer notre développement, il va être difficile de trouver sa place dans ce monde de compétition’’, a-t-il expliqué.
Il a plaidé pour une ’’réorganisation’’ de la formation dans le secteur de l’énergie. Mais surtout dans le domaine du pétrole et du gaz afin de renforcer les capacités nationales et l’expertise locale.
’’Le contenu local commence par cela. Il nous faut de l’expertise. Il faut que le secteur privé soit beaucoup plus résilient. C’est lui qui investit, c’est lui qui créé la richesse, l’emploi. Nous devons travailler à sa résilience pour une participation optimale au niveau du contenu local pour donner les résultats qu’il faut pour le développement du pays’’, a enfin ajouté Mouhamadou Makhtar Cissé.

L’approche communautaire considérée comme la meilleure arme contre la Covid-19

L’approche communautaire est la voie la plus indiquée pour vaincre la Covid-19, selon le president du Conseil d’administration de Fel Yook. « Fel Yook » est une fédération d’associations de développement communautaire de Mbour (ouest), partenaire de l’ONG ChildFund.

‘’Si nous voulons vaincre cette maladie, il faut changer de paradigme en adoptant une approche communautaire. Miser sur une stratégie basée sur l’approche communautaire est, à mon avis, la bonne stratégie de proximité pour combattre cette maladie’’, a dit Alpha Faye en livrant aux journalistes le bilan d’étape du plan stratégique de riposte contre la Covid-19 de la fédération Fel Yook’, lors d’un point de presse.

Selon M. Faye, cette structure a contribué ‘’considérablement’’ à la résilience des ménages vulnérables de sept collectivités territoriales du département de Mbour. Pour y arriver, elle s’est appuyée sur ses 11 associations membres, avec un budget de 89 millions de francs CFA.

Les communes de Thiadiaye, Fissel-Mbadaane, Ndiaganiao, Sessène, Sandiara, Nguéniène et Mbour sont les bénéficiaires des actions menées par ‘’Fel Yook’’, a précisé, lors du point de presse, Diarga Ndour, chargé de programme de ChildFund, dans le département de Mbour.

‘’Nous intervenons, pour la plupart, en zones rurales où, avec cette épidémie, nous avons noté un ralentissement de l’activité économique. Nous avons estimé devoir ravitailler les ménages vulnérables en denrées alimentaires, pour qu’ils puissent faire face à ce choc-là, en augmentant leur capacité de résilience’’, a expliqué Alpha Faye.

Covid-19: Le Sénégal a recensé 95 cas et 4 décès ce 30 juin

Le Sénégal a enregistré 95 cas positifs à la Covid-19, ainsi que 4 décès ce 30 juin, selon le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

En effet sur 1274 tests, 95 sont positifs. Portant donc à 6 793 le nombre de cas positifs de Covid-19 enregistrés au Sénégal ce 30 juin. Ces nouvelles contaminations comprennent 79 cas contacts, 11 communautaires et 5 cas importés. Le Ministère a malheureusement signalé 30 cas graves, ainsi que 4 nouveaux décès ce jour.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle.

A ce jour, le Sénégal compte 6 793 cas positifs dont 4 431 guéris, 2 249 sous traitement, et 112 décès.

Pour tout savoir sur le coronavirus au Sénégal, cliquez ici

L’intégralité du message à la nation de Macky Sall

En raison du confinement qui ne me permet pas d’accueillir le dispositif habituel de diffusion, je m’adresse à vous ce soir par visioconférence.
Mes chers compatriotes,
En raison du confinement qui ne me permet pas d’accueillir le dispositif habituel de diffusion, je m’adresse à vous ce soir par visioconférence.
Trois mois après la proclamation de l’état d’urgence le 23 mars 2020, je souhaite vous entretenir du chemin parcouru et de nos perspectives dans notre lutte contre la pandémie à coronavirus, Covid-19.
Cette lutte, chacune et chacun de nous en supporte le coût, parce que nous la menons ensemble, dans l’unité et la solidarité, grâce à la synergie de nos efforts.
C’est pourquoi je tiens d’abord à remercier toutes les forces vives de la Nation qui ont permis cette symbiose :
• l’Assemblée nationale, majorité, opposition et non-inscrits confondus ;
• le Gouvernement et les autres Institutions de la République ;
• les autorités locales, les partenaires sociaux, le secteur privé, les guides religieux, les chefs coutumiers, la société civile et les mouvements citoyens.
J’exprime notre gratitude aux pays amis et aux partenaires multilatéraux qui soutiennent nos efforts.
Je salue le travail remarquable des médias qui contribuent à mieux faire connaitre la maladie et les moyens de la combattre.
J’encourage vivement nos élèves des classes d’examen, leurs enseignants, les personnels d’encadrement et de soutien qui ont repris le chemin de l’école.
Quand je m’adressais à vous le 23 mars dernier pour proclamer l’état d’urgence, le monde comptait plus de 340 000 personnes affectées par la pandémie Covid-19, dont plus de 15 000 décédées.
Notre pays en était à un total de 79 malades, 8 guéris, zéro décès et 71 patients sous traitement.
A la date d’aujourd’hui, la maladie a atteint plus de 10 100 000 personnes à travers le monde et causé plus de 502 000 décès.
Notre pays totalise 6698 personnes testées positives, dont 4341 guéries, 108 décédées et 2248 actuellement sous traitement et un malade évacué.
Je prie avec vous pour que nos morts reposent en paix et que nos malades recouvrent la santé.
Malgré l’augmentation du nombre de cas positifs, notre système de santé continue de montrer ses capacités de résilience et d’adaptation dans l’accueil et le traitement des malades.
Nos performances dans la riposte anti Covid-19 sont en effet considérables :
A ce jour, le SAMU a reçu plus de 726 000 appels d’alerte.
Nous avons réalisé plus de 78 338 tests. 24 824 contacts ont été suivis par nos services.
Le taux de létalité au Sénégal est de 1,5%, contre une moyenne africaine de 2,5% et de 5,2% au niveau mondial.
Le Sénégal affiche un taux de guérison de 64,8%, contre une moyenne africaine de 48% et mondiale de 50%.
A l’échelle nationale, les statistiques montrent que les principaux foyers de la pandémie sont essentiellement localisés dans les régions de Dakar, Diourbel et Thiès, qui concentrent 92% des cas de contamination.
Le Département de Dakar à lui seul totalise 54% des cas recensés sur l’ensemble du territoire national.
Dans ces trois régions, il convient donc de redoubler de vigilance et d’effort pour arrêter la propagation de la maladie en intensifiant les campagnes de proximité.
Je tiens, une fois de plus, à exprimer notre gratitude et rendre hommage à notre remarquable corps médical, para médical et aux personnels de soutien, pour leur compétence, leur engagement et leur disponibilité.
Je réitère nos remerciements aux autres Services de l’Etat mobilisés dans la riposte, à notre dynamique et dévouée Administration territoriale et à nos vaillantes Forces de défense et de sécurité déployées dans le cadre de l’état d’urgence.
En dépit de nos performances dans la riposte sanitaire, je dois cependant rappeler, avec insistance, que la lutte contre la pandémie n’est pas encore finie. La maladie est toujours là et toutes les projections montrent que le virus continuera de circuler durant les mois à venir.
Nos Services de santé et tous les autres acteurs mobilisés dans la riposte anti COVID-19 donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Mais en définitive, l’issue de notre lutte contre notre ennemi commun dépendra, en grande partie, de nos propres comportements individuels et collectifs.
Il nous faut, par conséquent, redoubler d’efforts dans les attitudes qui empêchent la propagation du virus : se laver fréquemment les mains, respecter la distanciation physique, éviter les rassemblements, non nécessaires, limiter les déplacements et porter correctement le masque.
Il est établi que le port du masque réduit considérablement la circulation du virus ; et je rappelle qu’il est obligatoire dans tous les espaces publics, les lieux de travail, publics et privés, les transports et les commerces.
Dans ce front uni que nous menons contre ce terrible fléau, le port du masque est à la fois une mesure de protection de soi-même et de son prochain ; mais aussi un acte de civisme et un engagement patriotique vis-à-vis de la Nation.
J’appelle, par conséquent, à une mobilisation de toutes et de tous, pour le respect des gestes barrières et le port systématique et correct du masque.
J’invite instamment les élus locaux, les partenaires sociaux, le secteur privé, les guides religieux et coutumiers, la société civile et les mouvements citoyens à poursuivre leur action d’alerte, de veille et de sensibilisation dans nos villes, nos villages, nos quartiers et nos communautés.
Veillons particulièrement aux personnes âgées et à celles souffrant de certaines pathologies, parce qu’elles sont les plus vulnérables aux formes sévères de la maladie.
J’appelle, une fois de plus, à ne pas stigmatiser les malades de la Covid-19.
Un malade mérite compassion, pas la stigmatisation. Stigmatiser un malade, c’est ajouter de la souffrance à la souffrance ; c’est faire offense aux valeurs socio- culturelles et religieuses qui nous enseignent de traiter les autres comme nous voudrions être traités ; et de ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’on nous fasse.
Mes chers compatriotes,
En plus d’être une crise sanitaire majeure, la pandémie Covid-19 affecte durement l’économie nationale. D’après les dernières évaluations, notre taux de croissance économique passerait de 6,8% à 1,1%, voire moins.
Plusieurs secteurs de l’économie comme les transports aériens, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, la culture et les loisirs, l’artisanat et le commerce de produits agricoles, sont à l’arrêt, ou au ralenti.
Voilà pourquoi j’ai mis en place le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la pandémie Covid-19, FORCE-Covid-19, doté de 1000 milliards de FCFA, pour financer le Programme de Résilience Economique et Sociale.
Ce Programme, qui vise à renforcer notre système de santé et soutenir nos ménages, notre diaspora, nos entreprises et les salariés, est en cours d’exécution.
Sur la composante santé, le Programme nous a permis de dérouler sans tarder notre stratégie de riposte à la pandémie, par :
• l’achat massif d’équipements et de produits médicaux ;
• le relèvement substantiel du plateau sanitaire existant, l’aménagement et l’équipement de nouvelles structures de traitement des épidémies, soit 33 Centres répartis à travers le pays ;
• enfin, la prise en charge des malades et des personnes confinées.
Nous allons renforcer ces acquis.
Ainsi, sur la séquence 2020-2021, l’Etat recrutera 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment infirmiers et infirmières, sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien. S’agissant des médecins, la priorité sera accordée aux districts éloignés et aux spécialistes.
En outre, le Gouvernement mettra en place, sur la période 2020-2024, une ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale, à travers le Plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne, dont une composante dédiée à la télésanté. Ce Plan sera adopté prochainement lors d’un Conseil présidentiel.
S’agissant du soutien aux ménages, en plus de la prise en charge par l’Etat des factures d’électricité des abonnés de la tranche sociale, pour un bimestre, la distribution des denrées de première nécessité est engagée depuis le 11 avril.
Cette opération d’envergure, jamais réalisée, a nécessité la mobilisation de plus de 4000 camions pour acheminer l’aide à 1.100.000 ménages sur l’ensemble du territoire national, soit environ plus de la moitié de la population.
A ce jour, sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution ; le reste des opérations est en cours dans 114 communes, soit un taux de réalisation de 79,34%. Toute la distribution devra être achevée le 15 juillet prochain au plus tard.
Des quotas spécifiques seront alloués aux chauffeurs du transport interurbain (14.000 kits), aux réfugiés (4 262 kits), aux titulaires de Cartes d’égalité de chance (54. 219 kits) et aux personnes omises du Programmes national de bourses de sécurité familiale (42. 650 kits).
Concernant l’appui à la Diaspora à hauteur de 12,5 milliards de FCFA, la plateforme ouverte à cet effet a enregistré plus de 200 000 inscriptions provenant de 142 pays. 60 000 demandes ont été déjà satisfaites. Les opérations se poursuivent avec la troisième et dernière phase.
En outre, le Gouvernement a facilité le rapatriement de 3505 compatriotes bloqués à l’étranger par la fermeture des frontières aériennes. Les vols se poursuivront pour une vingtaine de pays, jusqu’au 3 juillet.
Pour le compte du secteur privé, le Programme de Résilience économique et sociale a permis :
• le paiement de créances du secteur privé sur l’Etat pour un montant de 121 960 804 055 de FCFA ;
• des reports d’échéances au niveau des banques pour un montant de 135 milliards de FCFA ;
• et l’opérationnalisation du mécanisme de financement dont les entreprises bénéficiaires ont pu ainsi obtenir des crédits de trésorerie à des taux préférentiels, pour un montant d’environ 10 milliards de FCFA.
Ce mécanisme aide à couvrir des charges incompressibles pour maintenir 5 374 emplois.
Enfin, la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes a soutenu à hauteur de 15,8 milliards de FCFA le secteur de la pêche, le cofinancement pour l’acquisition de matériels agricoles, la confection de 10 millions de masques et le commerce de produits horticoles menacés par la crise, notamment l’anacarde, l’oignon et la mangue.
Avec ses partenaires, la DER travaille également à la structuration d’un financement de 12 milliards de FCFA en soutien à l’élevage et à la campagne agricole.
Mes chers compatriotes,
Depuis trois mois que nous luttons contre la pandémie de Covid-19, nous en mesurons pleinement les effets, par les êtres chers perdus, nos malades hospitalisés, notre vie sociale et notre économie profondément perturbées.
Malgré toutes ces difficultés, nous devons rester debout, combatifs et compter sur nos propres forces d’abord dans une lutte sur deux fronts : celui de la santé et celui de l’économie.
Voilà le défi qu’il nous faut désormais relever : lutter pour préserver nos vies et notre santé, et reprendre toutes nos activités productives pour remettre pleinement notre économie en marche.
De la même manière que nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé, nous ne pouvons, non plus, lui laisser la vie et la santé de notre économie.
Ainsi, mes chers compatriotes, tenant compte de cette double nécessité vitale, j’ai décidé de lever l’état d’urgence et le couvre-feu y afférent à compter de demain, 30 juin 2020 à 23 heures.
L’horaire de bureau qui était aménagé pour l’Administration de 9 heures à 16 heures depuis l’allègement de l’état d’urgence en mai, est rétabli dans sa séquence normale, de 8 heures à 17 heures, avec la pause habituelle de 13 heures 30 à 14 heures 30.
La fermeture des marchés publics un jour par semaine pour nettoiement reste en vigueur.
En raison du risque élevé de propagation du virus qu’ils présentent, les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos resteront fermés.
La réouverture des frontières aériennes se fera à partir du 15 juillet prochain ; et les vols internationaux reprendront ainsi selon un protocole sanitaire défini.
Les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu’à nouvel ordre.
Dès à présent, il nous faut aussi anticiper et nous organiser en nous préparant à l’ère post COVID-19. A cet effet, le Gouvernement me soumettra prochainement un Programme de Relance de l’Economie nationale sur lequel il travaille déjà.
Ce Programme reposera sur nos bases productives, dont l’agriculture, qui bénéficie pour la présente campagne de ressources budgétaires exceptionnelles de 60 milliards de FCFA, contre 40 milliards pour la précédente.
De même, la Banque mondiale a octroyé un financement de 150 millions de dollars pour soutenir le renforcement de la résilience et la productivité agricoles.
Ce projet aidera à accroître l’exportation de cultures à haute valeur ajoutée, dont la filière horticole, à améliorer la productivité de l’élevage laitier et réduire le taux de mortalité des petits ruminants.
Tous ces efforts viennent consolider notre quête d’autosuffisance alimentaire. Cette crise rend en effet plus évidente la nécessité de réaliser au plus vite cet objectif, en produisant plus et en transformant davantage nos produits d’agriculture, d’élevage et de la pêche.
Comme je l’ai indiqué dans mon message du 11 mai dernier, le Programme de relance de l’économie nationale post COVID-19, soutiendra aussi les initiatives créatives développées dans le cadre de la lutte contre la pandémie et la promotion de l’industrie pharmaceutique nationale.
Nous allons, en même temps, poursuivre et adapter les réformes et projets du PSE, renforcer nos politiques d’équité territoriale et consolider le processus d’industrialisation entamé dans les Parcs industriels et les Zones économiques spéciales, dont les Agropoles.
Je tiens particulièrement à ce que l’Etat et ses démembrements, y compris les sociétés à participation publique, ainsi que le secteur privé valorisent davantage le contenu local dans la commande publique des biens et services.
Mais tous, ensemble, nous devons faire du consommer sénégalais non pas un effet de mode ou de conjoncture, mais l’affirmation d’une véritable culture de souveraineté économique. Il nous faut davantage développer un état d’esprit de nature à faire ancrer durablement une culture du produire et consommer sénégalais !
Mes chers compatriotes,
En levant l’état d’urgence, je rappelle, en même temps, que l’urgence sanitaire est toujours là et nous impose un devoir : devoir de vigilance, devoir de responsabilité individuelle et devoir de responsabilité collective.
Le péril est toujours là, et nous devons continuer la lutte.
Alors, mes chers compatriotes, protégeons-nous, protégeons nos familles, nos communautés et notre pays, pour que vive le Sénégal, en bonne santé, dans la paix, la stabilité et la prospérité.
Bonsoir.

Levée de l’état d’urgence et réouverture des frontières aériennes au Sénégal

Le président Macky Sall a décidé de lever l’état d’urgence au Sénégal ce 29 juin 2020. Y compris le couvre-feu en vigueur depuis le 23 mars, tout en maintenant certaines restrictions.

Cette mesure prendra effet ce 30 juin à partir de 23 heures, a précisé le Chef de l’Etat lors de son adresse à la nation du lundi soir.

La levée de l’état d’urgence au Sénégal tient compte d’une « double nécessité vitale », explique Macky Sall. Il souligne qu’il faut «lutter pour préserver nos vies et notre santé, et reprendre toutes nos activités productives pour remettre pleinement notre économie en marche.

De la même manière que nous ne pouvons pas laisser au virus nos vies et notre santé, nous ne pouvons, non plus, lui laisser la vie et la santé de notre économie ».

Par ailleurs, la réouverture des frontières aériennes se fera « à partir du 15 juillet prochain ». Et les vols internationaux reprendront « selon un protocole sanitaire défini ».

Toutefois, les frontières terrestres et maritimes « restent fermées jusqu’à nouvel ordre ». De même que les lieux accueillant des activités de loisirs à huis clos « en raison du risque élevé de propagation du virus », explique le chef d’Etat.

Le Sénégal enregistre depuis le 2 mars, date de la découverte du premier cas de coronavirus, 6698 personnes infectées dont 4341 guéris, 108 décès et 2101 malades sous traitement.

Ainsi, Macky Sall salue les « performances » de son pays dans la riposte à la pandémie. Le taux de létalité y est de 1,5% contre 2,5% pour la moyenne africaine, souligne-t-il. Les principaux foyers de transmission sont la capitale Dakar et les régions de Diourbel et Thiès. Il demande ainsi à « redoubler la vigilance » sur ces localités.

Appelant à une mobilisation de tous pour le respect des mesures barrières, il a insisté sur le port « obligatoire » du masque et « correctement ». Parce que « c’est une mesure de protection de soi-même et de son prochain », surtout les « personnes âgées » et celles souffrant de « certaines pathologies ».

En outre, il appelé à « ne pas stigmatiser les malades » de la Covid-19. Car ce serait « faire offense aux valeurs culturelles et religieuses » du pays a-t-il rappelé.

«La pandémie affecte durement» la relance de l’économie nationale, ce qui a également motivé la levée de l’état d’urgence au Sénégal. En effet, le taux de croissance passera de 6,80% à 1,1%, a-t-il noté.

Ainsi « le gouvernement soumettra prochainement un programme de relance de l’économie nationale ». Et ce dans le but de préparer l’ère post-Covid-19, a-t-il fait savoir.

Sur les mesures sociales, Macky Sall a informé que la distribution des vivres a été effectuée à 79,34%. Elle sera achevée « le 15 juillet prochain au plus tard ».

Covid-19 au Sénégal: 112 nouvelles contaminations enregistrées ce 29 juin

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a dressé le bilan Covid-19 du Sénégal pour ce 29 juin.

Sur 956 tests, l’on enregistre donc 112 nouvelles contaminations à la Covid-19 au Sénégal ce 29 juin. Ces 112 nouveaux cas comprennent plus précisément 99 cas contacts et 13 cas communautaires. Le Ministère de la Santé a cependant indiqué la présence de 27 cas graves. Et 3 décès sont également à déplorer ce jour.

Le bilan compte toutefois 50 nouvelles guérisons qui portent à 4 341, le nombre de personnes guéries de la Covid-19 au Sénégal. Ce 29 juin, le Sénégal compte en tout 6 698 cas positifs dont 4 341 guéris, ,2 248 sous traitement, et 108 décès.

Pour rappel le Président Macky Sall est en quarantaine depuis quelques jours, suite à un contact avec une personne contaminée. Il a été testé négatif à la Covid-19.

Covid-19: Un premier détenu contaminé à la prison de Thiès

Un détenu de la Maison d’arrêt et de correction de Thiès est positif à la Covid-19. Devenant ainsi le premier prisonnier à contracter la maladie au Sénégal, a annoncé l’administration pénitentiaire dans un communiqué.
Thiès compte 4 nouvelles contamination, selon un nouveau bilan du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ainsi, l’un des cas de Covid-19 est un nouveau détenu de la Maison d’arrêt et de correction de Thiès.
Il a développé des signes de la maladie à nouveau coronavirus après sept jours de quarantaine.
L’administration pénitentiaire assure que c’est le seul cas positif enregistré, à ce jour, dans les 36 établissements pénitentiaires du pays. Le texte indique une application conforme du protocole sanitaire, en collaboration avec l’équipe médicale régionale.
Joint par téléphone, le médecin-chef de la région de Thiès, docteur Malick Ndiaye, a confirmé l’information. Il a précisé que la personne en question a été transférée à la base militaire de Thiès, où l’on traite les cas asymptomatiques.
Les autres prisonniers avec lesquels il partageait sa chambre d’isolement subiront également des tests de Covid-19, a-t-il annoncé.
Les nouveaux venus sont en isolement pendant 14 jours, temps d’incubation du coronavirus, avant de rejoindre les autres détenus, s’ils ne manifestent aucun signe de la maladie, explique le docteur Ndiaye.

Covid-19: 121 nouveaux cas et 4 décès enregistrés au Sénégal ce 26 juin

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a dressé le bilan Covid-19 du Sénégal ce 26 juin 2020.

Sur 1057 tests l’on enregistre 121 nouveaux cas. Ces nouvelles contaminations comprennent plus précisément  79 cas contacts, 15 cas importés et 27 cas communautaires. L’on déplore toutefois le décès de 4 patients. Et 27 cas graves de Covid-19 sont recensés ce 26 juin au Sénégal.

A ce jour, le pays compte 6 354 cas positifs dont 4 193 guéris,,2062 sous traitement, et 98 décès.

Le Ministère de la Santé et de l’action sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle. 

Le Sénégal enregistre 104 nouveaux cas de Covid-19 ce 25 juin

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a recensé 104 nouveaux cas positifs de Covid-19 ce 25 juin au Sénégal.

En effet lors de son point quotidien sur l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, le Ministère à rapporté que le pays compte 104 nouveaux cas ce 25 juin. Ainsi qu’un décès et 24 cas graves notamment. Ces patients dans un état grave sont en service de réanimation.

Toutefois, le Ministère annonce que le Sénégal compte également 90 patients déclarés guéris de la Covid-19 ce 25 juin.

Aloyse Wally Diouf a précisé que les 104 nouvelles contaminations comprennent 75 cas contacts suivis et 29 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (22), Touba (03) et Thiès (04).

Le Sénégal a enregistré à ce jour 6 233 cas positifs de Covid-19 dont 4 162 guéris, 1976 patients sous traitement. et 94 décès.

 

Le Président Macky Sall se met en quarantaine après un test de Covid-19

Le président de la République est en quarantaine pendant deux semaines. Cette décision de Macky Sall intervient après un test de la Covid-19, a annoncé son ministre-conseiller en communication, Seydou Guèye.

Un communiqué précise que Macky Sall est négatif à la Covid-19. Le test du chef de l’Etat fait suite à un contact qu’il a eu ‘’avec une personne positive à la Covid-19’’.

‘’Suivant les recommandations médicales en la matière, le président [de la République] s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin’’, ajoute la même source.

Selon le dernier bilan du ministère de la Santé et de l’Action sociale, il y a 6.129 cas confirmés de Covid-19 au Sénégal, 93 patients ont succombé à la maladie, 4.072 guéris et 1.963 sont sous traitement.

Coronavirus: L’amertume des mauritaniens rapatriés au Sénégal

Le gouvernement mauritanien a entamé, lundi 22 juin, les opérations de rapatriement de 900 de ses ressortissants bloqués au Sénégal depuis la fermeture des frontières, le 25 mars dernier, à cause de la pandémie du coronavirus. Un premier contingent de 500 personnes est à la fois heureux du retour, mais amers de l’expérience vécue.

Fatima était partie à Dakar pour un rendez-vous médical, cinq jours avant la fermeture des frontières. Elle revient sur les conditions pénibles qu’elle a vécues côté sénégalais du fleuve.

« Je suis ravie de me retrouver dans mon pays, après trois mois de calvaire. Nous avons tout enduré durant ce blocage : chaleur, piqûres de moustiques. J’étais là depuis le 20 mars. Avec les autres compatriotes, nous observions chaque jour le ferry faire la navette entre Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie. Mais nous ne pouvions pas le prendre. Croyez-moi, c’était insupportable. Aujourd’hui, je remercie le bon dieu. Je suis enfin en Mauritanie. »

Ahmedou, un autre rapatrié, a connu une situation identique. « Comme pour les autres compatriotes, les conditions de séjour étaient particulièrement difficiles. Mais écoutez-moi, je préfère relever l’essentiel. Je suis chez moi. Je remercie les autorités pour avoir organisé notre rapatriement. Mais elles auraient dû le faire bien avant. C’était leur devoir. »

Les rapatriés du Sénégal ont été testés au Covid-19 dès leur arrivée à Rosso Mauritanie. Sur les 500, quatre ont été testés positifs. Ils seront acheminés vers Nouakchott à bord d’un bus spécial. D’ailleurs la situation en Mauritanie est jugée préoccupante. Le pays a en effet franchi la barre de 3 000 personnes atteintes par le virus depuis le 12 mai. Le nombre de morts a dépassé la centaine.

Covid-19: Le Sénégal a enregistré 4 nouveaux décès ce 24 juin

Le Sénégal a enregistré ce 24 juin, 95 nouvelles contaminations et 4 décès liés à la Covid-19.
Sur les 987 tests réalisés au cours des dernières 24h, 95 sont positifs, selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
En effet lors du point quotidien sur la situation de la pandémie au Sénégal, Aloyse Waly Diouf a précisé qu’il s’agit de 77 cas contacts suivis, 3 cas importés via l’AIBD et 15 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (13), Vélingara (01) et Ziguinchor (01).
Notons toutefois 26 guéris tandis que 24 cas graves sont en services de réanimation. Et 4 décès à déplorer ce 24 juin, ce qui porte à 93 le nombre de malades ayant succombé à la Covid-19 au Sénégal.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 6129 cas de Covid-19 dont 4072 guéris, 93 décès et 1963 patients sous traitement.

Les établissements scolaires « fin prêts » pour le 25 juin, selon Oumar Guèye

Les établissements scolaires sont « fin prêts » pour accueillir les élèves en classe d’examen, le 25 juin, s’est réjoui mardi le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des territoires, Oumar Guèye.

« Nous avons constaté pour nous en réjouir et nous en féliciter que tout est fin prêt pour la reprise des cours le 25 juin et dans de très bonnes conditions », a-t-il notamment indiqué au terme d’une visite à Bargny, dans le département de Rufisque.

Ce déplacement bouclait une tournée qu’il avait entamée lundi dans plusieurs établissements scolaires des départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque.
M. Guèye, accompagné de membres d’associations de parents d’élèves, d’élus et d’autorités administratives de ces localités, a salué l’engagement de tous les acteurs du système éducatif sénégalais pour répondre favorablement à l’appel du président de la République, en vue d’une « reprise effective et dans d’excellentes conditions » des cours, le 25 juin.
Il a dit avoir constaté que dans tous les établissements scolaires visités par sa délégation, des dispositifs sanitaires sont bien en place avec à l’intérieur des salles de classe des tables-bancs mis en place conformément au protocole sanitaire édicté par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
« Nous pouvons dire que toutes les conditions sont réunies pour une très bonne reprise des cours le 25 juin. Nous pouvons aussi dire que toutes les régions du Sénégal sont disposées à reprendre les cours le 25 juin », a-t-il indiqué, avant d’insister sur le respect des mesures barrières.
Le ministre des Collectivités territoriales a évoqué la situation sanitaire liée au coronavirus, laquelle « préoccupe toute la planète. Tous les pays sont touchés et personne dans aucun pays ne peut avancer une date exacte de la fin de cette maladie’’, a relevé Oumar Guèye.
Aussi « l’économie des pays doit reprendre. Les enseignements aussi doivent reprendre’’, a-t-il insisté, ajoutant que dans beaucoup de pays, l’école a repris.
Il a assuré que les autorités académiques avaient pris toutes les dispositions pour que les élèves soient accueillis « dans de très bonnes conditions » dans les établissements scolaires.
« Nous invitons maintenant les parents d’élèves à accompagner leurs enfants à l’école le 25 juin’’, a lancé Oumar Guèye, qui a salué « l’excellent travail’’ des Collectivités territoriales qui ont doté les établissements de leurs localités, de matériel conséquent de riposte contre le coronavirus.

Covid-19: Le Sénégal franchit la barre des 6000 cas ce 23 juin

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce 23 juin que le pays compte 64 nouveaux cas positifs, ainsi que 3 nouveaux décès dus à la Covid-19.

En effet, le Ministère a déclaré que sur 1045 Tests, 64 sont positifs à la Covid-19 ce 23 juin. Ces 64 cas comprennent 51 cas contacts et 13 cas communautaires. 3 patients sont malheureusement décédés et le pays compte encore 23 cas graves.

Le Ministère a dénombré 93 nouvelles guérisons, portant à 4 046, le nombre de personnes guéries. Le Sénégal compte donc ce 23 juin 2020, 6 034 cas positifs dont 4 046 guéris, 89 décédés, et 1898 sous traitement.

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au strict respect des mesures de prévention individuelle et collective.

Guéri de la Covid-19, Samba Sine « Kouthia » souffre de rejet et de stigmatisation

Alors que l’annonce de sa guérison de la Covid-19 a été accueillie avec joie, l’humoriste Samba Sine alias Kouthia doit maintenant faire face à la dure réalité à laquelle sont confrontés les survivants du coronavirus dans les communautés sénégalaises.

En effet, Samba Sine Kouthia est constamment soupçonné de propager le virus autour de lui.

Fuir les personnes malades les rend encore plus malades psychologiquement. Je pense que c’est l’occasion de leur souhaiter bonne chance, de les encourager, mais pas de les fuir. Je pense que c’est vraiment du racisme médical

déclare le comédien de 49 ans.

Il appelle en outre à plus de tolérance, en particulier après l’expérience qu’il a vécue.

C‘était très difficile, car il y avait cinq personnes là-bas, et chaque jour la mort de quelqu’un était annoncée, et j‘étais le seul qui restait. Le dernier jour, j’ai tourné (la tête) vers la droite, j’ai vu qu’il n’y avait personne à gauche, je me suis tourné vers la gauche, il n’y avait plus personne, seulement moi. Puis j’ai eu peur. »

Une situation qui n’a sans doute pas été facile pour Samba Sine Kouthia. Heureusement, ses jours ne sont plus en danger et il est aujourd’hui guéri de la Covid-19.

 

Coronavirus: Lancement d’une campagne de sensibilisation de la mairie de Dakar

La mairie de Dakar annonce dans un communiqué le lancement d’un programme de sensibilisation sur la maladie à coronavirus, mardi à 9 h 30, à Yoff.
La campagne va se dérouler dans les quatre arrondissements situés dans la commune de Dakar.
Une session de formation de deux jours sera dispensée à 150 acteurs-volontaires mobilisés pour la campagne de sensibilisation, le but visé étant de faire en sorte que Dakar se retrouve ‘’avec zéro cas de nouvelle contamination’’, selon le communiqué.
Le mois dernier déjà, le Ministre de la santé avait souligné l’importance sur le fait que « la bataille contre le coronavirus doit être soutenue à Dakar« .

Les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal selon le Ministre Talla

Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a assuré dimanche que toutes les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal, concernant les classes d’examen, le 25 juin.
« Aujourd’hui, je peux dire ici que tout est réuni pour la reprise des cours« , a-t-il notamment dit lors du comité régional de développement (CRD) concernant la réouverture des classes d’examen.
Le ministre a rendu hommage aux enseignants, inspecteurs, parents d’élèves, partenaires sociaux etc., qui se sont tous mobilisés pour la cause de l’éducation.
Mamadou Talla a estimé que l’année scolaire peut aller à son terme avec le bouclage du 3e semestre, exhortant l’ensemble des acteurs à œuvrer pour la réussite de la reprise des cours au Sénégal.
« Nous pouvons atteindre les résultats notamment pour boucler le 3e semestre et j’invite chacun de nous à intégrer et voir les réalités afin de les adapter pour une bonne reprise des cours car nos jeunes, nos élèves ont le droit à une formation et à une éducation« , a dit M. Talla.
Il a par ailleurs appelé les acteurs de l’académie de Kolda au respect strict du protocole sanitaire, notamment l’usage de masques, le respect de la distanciation physique, etc.
L’inspecteur de l’académie de Kolda, Mamadou Goudiaby, a fait une présentation sur la situation de la carte scolaire de la région.
L’IA a ainsi évoqué quelques difficultés liées aux abris provisoires, le manque d’eau dans certains établissements scolaires de la région devant accueillir les élèves en classes d’examen.
M. Goudiaby a toutefois rassuré pour une bonne reprise des cours malgré des facteurs bloquant dont l’hivernage avec des fortes pluies souvent enregistrées dans la région de Kolda

Reprise du 25 juin: Le nouveau calendrier 2020 des examens au Sénégal

Après l’annonce de la prochaine reprise des cours pour le 25 juin, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a dévoilé les nouvelles dates des examens lors d’une conférence de presse

En effet, le nouveau calendrier des examens de l’enseignement général et de la formation professionnelle et technique fixe le début des épreuves du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE). Ainsi que du baccalauréat au 20 août. Et celui du brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au 14 septembre.

L’examen du CFEE et le concours d’entrée en sixième commencent le 20 août, et les épreuves de l’examen du BFEM le 14 septembre.

Les sessions de remplacement du CFEE et du BFEM, pour les candidats n’ayant pas pu se présenter lors de la première session, auront lieu le 15 octobre.

Les épreuves anticipées de philosophie sont prévues le 20 août, et les autres épreuves du Bac le 2 septembre.

Et quant au baccalauréat technique, il se tiendra le 31 août.

La session de remplacement du baccalauréat va démarrer le 12 octobre.

Les examens professionnels du CAP, du BEP et du BTS auront lieu du 3 août au 30 septembre.

Le ministre annonce la publication prochaine d’un décret sur le nouveau calendrier de l’enseignement général et de l’enseignement technique et professionnel.

La prochaine année scolaire, 2020-2021, va démarrer « dans la première semaine du mois de novembre » par des « séances de consolidation », a précisé le ministre.

Pour les classes intermédiaires, il y aura des comités pédagogiques qui définiront les critères d’admission des élèves en classe supérieure.

Le gouvernement a adopté mercredi 17 en conseil des ministres la réouverture des classes d’examen le 25 juin.

Alors que la reprise des cours devait initialement avoir lieu le 2 juin dernier, elle a finalement connu un report. Et ce, en raison de contaminations à la Covid-19 parmi les enseignants selon le ministère de l’Education nationale.

Les écoles et universités sont fermées depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus.

Aide alimentaire d’urgence à Thiès: La distribution trop faible selon le comité de suivi

Une délégation du comité de suivi des opérations du Fonds de riposte contre le Covid-19, a jugé ‘’trop faible’’ le niveau de distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans plusieurs communes de la région de Thiès (ouest).

Ce constat a été dressé jeudi, troisième et dernier jour d’une tournée entreprise la délégation du comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force Covid-19, par la voix d’un de ses membres, Papa Diop.

Il s’adressait à des journalistes à l’issue d’une rencontre des membres de la délégation avec le gouverneur de la région de Thiès, Mamadou Moustapha Ndao, président du Comité régional de gestion des épidémies (CRGE).

Dans le cadre de cette mission, les membres du comité ont eu à rendre visite aux comités départementaux de gestion des épidémies (CDGE) de Thiès, Mbour et Tivaouane, ainsi qu’à des comités villageois ayant effectué un ciblage de bénéficiaires.

Ils ont visité des magasins de stockage, et ont pris connaissance auprès des services compétents de la situation des moyens reçus et des dépenses effectuées, ainsi que des difficultés de mise en œuvre.

La délégation a rencontré plusieurs catégories professionnelles impactées par la pandémie, dont des hôteliers, des chauffeurs, des conducteurs de mototaxis Djakarta et des familles pauvres et vulnérables.

Interpellé sur son appréciation du niveau de mise en œuvre de l’opération Papa Diop a affirmé : ‘’on ne peut pas donner une bonne note, parce que par rapport aux communes qui ont reçu leurs denrées, c’est trop faible’’. Il n’a cependant pas donné de chiffre.

Le comité dit avoir constaté un ‘’retard’’ dans la distribution de l’aide alimentaire dans la région de Thiès, où la pâte alimentaire n’est pas encore arrivée.

L’instance de contrôle s’est inquiétée des risques de destruction de certains produits stockés dans des magasins dont l’étanchéité des toits n’est pas éprouvée, alors que l’hivernage a débuté dans certaines parties du pays.

Elle a rapporté des ‘’pertes’’ sur le sucre, l’huile, les pâtes et le savon, liées à leur conditionnement ou à la manutention dans le processus de convoiement des vivres.

Le comité promet, par ailleurs, de recommander à l’Etat de négocier auprès des sociétés de distribution d’eau et d’électricité des ‘’moratoires’’ au profit des ménages et structures impactés par la pandémie.

Certains hôtels réquisitionnés pour accueillir des malades de covid-19 et n’ayant pas encore été payés par l’Etat, tout comme certains ménages vulnérables se sont fait délivrer des bons de coupure, a-t-il dit.

Il précise que même si les sociétés soutiennent qu’il s’agit de factures d’avant covid-19, la situation de pandémie facteur de vulnérabilité, les rend éligibles à un échelonnement de leur facture.

Un recensement devra être effectué dans les communes pour enrôler les ménages laissés en rade, sur la liste des 100.000 ménages complémentaires qui devront recevoir des kits, a-t-il ajouté.

‘’Pour l’essentiel, nous avons reçu les denrées. Ce qui manque, c’est la pâte alimentaire’’, a relevé, pour sa part, le gouverneur Mamadou Moustapha Ndao.

Il a assuré avoir reçu le week-end dernier l’instruction de débuter la distribution sans tenir compte des pâtes. Celles-ci seront remises ultérieurement aux ayants-droit, qui, à défaut, pourraient bénéficier d’une ‘’compensation’’.

Le chef de l’exécutif régional de Thiès a précisé que la distribution a démarré dans ‘’beaucoup d’endroits’’, dont certains vont ‘’bientôt’’ terminer. C’est le cas de Notto, Khombole, Joal et Thiès Nord.

L’éclatement des produits disponibles vers les commissions de distribution, devrait être bouclé au milieu de la semaine prochaine, assure le gouverneur.