Lancement à Conakry de la 3ème édition du Forum de l’étudiant Guinéen

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a lancé, mercredi à Conakry, la 3ème édition du Forum de l’Etudiants Guinéen (FEG), en présence du ministre de l’Enseignement supérieur.Dans son allocution, Abdoulaye Yero Baldé, ministre guinéen de l’Enseignement supérieur a rappelé que le Forum de l’Etudiant Guinéen émane d’un constat chez les élèves et étudiants qui ont souvent des difficultés à faire le choix d’une filière de formation qui leur correspond le mieux, une fois dans les institutions d’enseignement supérieur, technique et professionnel.

« C’est pourquoi, a indiqué M. Baldé, les ministères en charge du système éducatif de notre pays ont conjointement porté cette initiative ».

Pour cette année, durant les trois jours de forum, les étudiants auront droit, en plus des traditionnels panels, ateliers de formation, prestations scéniques, à des « Meeting the président », au « master class », au concours d’éloquence entre les établissements d’enseignement secondaire des cinq communes de la capitale et ceux des préfectures de Coyah et de Dubréka.

 « Le FEG se veut un espace inclusif permettant d’orienter efficacement les lycéens et étudiants dans leurs plans de carrière et leurs projets futurs. Cela, pour aider les bacheliers et futurs étudiants à peaufiner leurs projets d’orientation, leurs choix de cursus et de filières, ainsi qu’à se préparer à affronter le marché de l’emploi déjà très méticuleux et sélectif. La bonne orientation des élèves est bénéfique non seulement à l’élève lui-même, mais aussi à la nation toute entière car, quand il réussit, c’est la nation qui prospère », a déclaré Abdoulaye Yero Baldé.

Recrutement exceptionnel d’enseignants: le délai de dépôt des dossiers des candidats préinscrits prorogé au 18 avril

Le délai de dépôt des dossiers des candidats préinscrits pour les trois concours de recrutement exceptionnel de 10.300 enseignants contractuels lancé par le gouvernement ivoirien est prorogé au 18 avril 2019, a appris APA mardi de bonne source dans la capitale économique ivoirienne.Cette prorogation du délai de dépôt des dossiers dans les Directions régionales et départementales de l’éducation nationale (DREN/DDEN) concerne notamment les candidats préinscrits ayant déjà déposé leur demande d’authentification auprès de la Poste de Côte d’Ivoire.

Selon le chronogramme établi par la Direction des examens et concours de Côte d’Ivoire (DECO), la période d’inscription devrait s’étendre du 18 mars au 07 avril 2019. La liste des candidats autorisés à concourir devrait être publiée sur le site de la DECO le jeudi 18 avril 2019.

Les enseignants contractuels adjoints, du préscolaire et du primaire entament les épreuves écrites le dimanche 28 avril 2019. Les tests psycho- technique pour les enseignants contractuels bivalents sont prévus le samedi 04 mai et le dimanche 05 mai le test-psychotechnique pour les enseignants contractuels de lycée.

Ces recrutements exceptionnels visent à combler le déficit en enseignants dans le préscolaire, le primaire et dans le secondaire» dans le pays avec 10.300 postes à pourvoir et répartis comme suit : 5.300 enseignants contractuels adjoints du préscolaire et du primaire, 3.000 enseignants contractuels de collège et 2.000 enseignants contractuels de lycée.

Dans son message à la Nation du 31 décembre 2018, le président Alassane Ouattara, a annoncé le recrutement à titre exceptionnel, de dix mille trois cents enseignants contractuels pour le préscolaire, le primaire et le secondaire. Ces recrutements interviennent dans le cadre du programme social du gouvernement (PS Gouv).

Burkina: les syndicats de l’éducation annoncent une grève jeudi

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures le jeudi 18 avril 2019 sur toute l’étendue du territoire national.Au cours d’une conférence de presse, les responsables syndicaux ont indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive au niveau du gouvernement».

En effet, deux mois après la suspension du mot d’ordre de grève de boycott de certaines activités académiques, la Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement.

Elle déclare que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits tels que le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réunissant quinze centrales syndicales du ministère de l’Education, dont la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier degré (SNEP/PD) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Des étudiants congolais assiègent leur Ambassade à Dakar pour des bourses

Les étudiants de la République du Congo de l’Institut privé de gestion-Institut supérieur de technologie industrielle (IPG-ISTI) se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade de leur pays à Dakar pour réclamer leurs bourses d’études, a constaté APASelon eux, leur Gouvernement s’est porté garant devant l’IPG-ISITI, pour prendre en charge le paiement de leurs bourses, à raison de 240 000 FCFA par trimestre et par étudiant.

« Nous, on avait oublié cette histoire de bourses et c’est l’Ambassade qui nous rappelé, il y a de cela trois semaines, pour nous dire que l’Etat va payer les bourses. Mais depuis, on a rien vu et nous n’avons personne comme interlocuteur pour nous expliquer ce qui bloque », a déclaré, Juver, un des étudiants venus protester devant la chancellerie congolaise à Dakar.

Un peu plus loin, un groupe d’étudiants échangent sur la posture à adopter pendant que d’autres cherchent à expliquer aux gendarmes chargés de la protection de l’Ambassade le bien-fondé de leur protestation.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des étudiants révèle que « depuis 2016, l’Etat ne paie plus les bourses aux étudiants ». Plus grave, souligne-t-il, « l’Etat congolais doit également de l’argent à l’IPG-ISTI ».

Cette situation fait que, explique l’étudiant en technologie industrielle, deux générations d’étudiants n’ont pas récupéré leurs diplômes et sont obligés de travailler dans les centres d’appel ou ailleurs pour pouvoir gérer leurs frais de séjour à Dakar.

Du côté des agents de l’Ambassade, personne n’est sur place, sauf le concierge. « L’Ambassadeur a donné l’ordre de ne pas travailler jusqu’à ce que l’Etat paie les bourses », a confié à APA, le chef des gendarmes déployés sur les lieux.

L’Etat congolais avait signé, en 2014, avec l’IPG-ISTI de Dakar un contrat aux termes duquel une cinquantaine d’étudiants doivent y être formés dans les métiers de l’industrie.

Le président du Sénat ivoirien pour l’intégration des «valeurs culturelles traditionnelles» dans le système éducatif

Le président du Sénat ivoirien, Jeannot Kouadio-Ahoussou , a annoncé jeudi des réflexions en vue de la prise en compte des « valeurs culturelles traditionnelles » du pays dans le système éducatif, à l’ouverture d’une session ordinaire de l’institution à Yamoussoukro.« Le Sénat ne saurait garder le mutisme face aux violences et aux  dérapages dans le système éducatif (récemment observés). A ce sujet, le  Sénat propose une réflexion approfondie dans la perspective d’une grande  prise en compte de nos valeurs culturelles traditionnelles dans  l’éducation », a dit M. Kouadio-Ahoussou dans un discours en présence du  chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

M. Kouadio-Ahoussou a « félicité l’ensemble des acteurs, le gouvernement et  les syndicats pour les compromis obtenus qui ont permis la reprise des  cours sur l’ensemble du territoire national » suite à la crise qui a  secoué l’école ivoirienne les semaines précédentes. 

Cette  crise, selon lui, a été « émaillée par des actes de violences verbales  et physiques ainsi que par des dégradations de biens publics et privés.  Ces comportements malheureux » devraient par ailleurs interpeller tous  les acteurs du système éducatif.   

« Quelle  jeunesse ivoirienne pour relever les défis du présent et du futur pour  la construction de la Côte d’Ivoire ? », s’est-il interrogé,  avant  d’ajouter : «  nous souhaitons vivement que cette reprise soit  définitive et que la question de l’école soit réexaminée et évaluée ».  

Cet  examen qui devra « impliquer plusieurs expertises permettra d’adresser  de façon plus efficace les questions relatives à la violence en milieu  scolaire, à la performance de notre système éducatif et contribuer à  construire l’Ivoirien nouveau, outillé pour intégrer harmonieusement les  exigences du monde globalisé et compétitif qui s’impose à nous et  encore plus aux générations futures », a-t-il soutenu. 

Pour  lui, « les changements intervenus dans les pays développés sont l’œuvre  du système éducatif et d’une population qui participe aux efforts des  responsables politiques des pays qui en sont bénéficiaires ».  

Citant  le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, il a dit que  dans notre siècle dominé par la science et la technique où la  connaissance et les découvertes franchissent les frontières, l’éducation  que reçoivent les enfants devrait les préparer à accomplir un grand  dessein.  

« L’éducation de nos enfants est au  demeurant trop sérieuse pour être confiée aux seuls enseignants. Parents  d’élèves, société civile, gouvernants, tous devront jouer leur  partition qui seront vaines si les générations futures ne sont pas  capables moralement, intellectuellement et techniquement d’en assurer la  pérennité », a-t-il poursuivi.    

Il y a  quelques semaines, des enseignants grévistes dans le secteur éducation  /formation et le principal syndicat des enseignants chercheurs des  universités publiques, ont observé plusieurs semaines de grève pour  exiger de meilleures conditions de vie et de travail. 

Le  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly,  chargé du Budget et du  portefeuille de l’Etat, a reçu ces syndicats à l’effet d’échanger, et  les a rassuré de poursuivre les débats dans un cadre de discussions et  de dialogue.   

Le Sénat, encrage  institutionnel des collectivités territoriales, est maintenant au grand  complet. Le 3 avril 2019, M. Ouattara a nommé les 33 sénateurs restant,  ce qui porte à 99 l’ensemble des membres du Sénat. Après la mise en  place des Commissions, l’institution peut pleinement jouer son rôle de  contrôle de l’action gouvernementale. 

Guinée : Le SLECG suspend son mot d’ordre de grève

Le syndicat des enseignants et chercheurs de la Guinée, par le biais de son secrétaire général Aboubacar Soumah, a suspendu ce jeudi, son mot d’ordre après 48 heures de grève.Cette suspension des enseignants, intervient après un accord avec le ministre de l’Enseignement supérieur Abdoulaye Yéro Baldé. « Le ministre autorise dorénavant l’élargissement des opérations de recensement dans les institutions d’enseignement supérieur par la commission tripartite Gouvernement-USTG-SLECG, le rétablissement dès la rentrée prochaine des enseignants demis ou mutés pour fait de grève ce, conformément au protocole d’accord signé le 10 janvier dernier », a indiqué le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah, qui annonce la reprise effective des cours  pour ce vendredi 12 avril 2019. 

Gabon : les cours dans les lycées et collèges suspendus «jusqu’à nouvel ordre»

Les cours dans les lycées et collèges du Gabon ont été suspendus « jusqu’à nouvel ordre », rapporte un communiqué du ministère de l’Intérieur, réagissant ainsi aux manifestations de rue organisées par des élèves pour protester contre le durcissement des conditions d’obtention des bourses études.«Le gouvernement décide de la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre sur l’ensemble du territoire national. La date effective de la reprise des cours vous sera communiquée ultérieurement, à cet effet, les parents sont invités à garder leurs enfants chez eux », souligne le communiqué lu mercredi soir à la télévision publique par le conseiller en communication et porte-parole du ministère de l’Intérieur, Jean Eric Nziengui Mangala.

Depuis lundi dernier, des élèves ont investi les rues de plusieurs localités du pays pour dénoncer la décision du gouvernement de n’octroyer la bourse qu’aux élèves ayant une moyenne de 12/20 au baccalauréat et qui sont âgés de 19 ans.

Les enseignants guinéens annoncent une grève à partir de mercredi

Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah a annoncé, samedi soir, au sortir d’une assemblée générale que les enseignants guinéens seront en grève à partir du mercredi 10 avril 2019.« Le gouvernement signe un protocole, le ministre de l’Enseignement supérieur ne le respecte pas au vu et au su du Premier ministre et du président de la République qui ne réagissent même pas », a déploré Aboubacar Soumah au sortir d’une assemblée générale.

Ainsi, le SLECG veut, entre autres, le rétablissement des enseignants mutés pour fait de grève, le respect des libertés syndicales dans toutes les institutions d’enseignement supérieur.

« Si jusqu’au mardi 9 avril prochain à minuit, rien est fait, le SLECG et l’USTG déclencheront une grève sur toute l’étendue du territoire national à partir du mercredi 10 avril », a indiqué le SG du SLECG, Aboubacar Soumah.

Mise sur le marché de l’emploi des premiers actuaires africains formés à l’ENSEA

Les premiers actuaires africains formés pendant deux ans à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) ont été officiellement mis sur le marché de l’emploi, vendredi, à l’issue d’une cérémonie de diplomation de la première promotion du Master Actuariat, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette première promotion du Master Actuariat organisé par l’ENSEA en partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPH-HB) de Yamoussoukro  et l’Institut de science financière et d’assurances (ISFA) de Lyon, est forte de 18 étudiants issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Togo et de Madagascar.

Au cours d’une cérémonie en présence de l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson et du Président directeur général du Groupe NSIA, Jean Kacou Diagou, ces étudiants ont reçu leur diplôme de fin de formation, étoffant ainsi le nombre des actuaires du continent.  

Ce master a pour vocation de former des spécialistes de la statistique et de la finance en évaluation et gestion de risque, et plus généralement des professionnels des assurances, des fonds de pension et instituts de prévoyance, de la banque et de la gestion d’actifs.

« Ce programme unique en son genre en Afrique subsaharienne entre dans le cadre du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », a souligné le Directeur de l’ENSEA, Dr Hugues Kouadio, ajoutant que « c’est le fruit d’un partenariat entre l’une des plus anciennes formations d’actuaire françaises et deux des meilleures écoles ivoiriennes dont les diplômés rayonnent dans toute l’Afrique ».

« Il se distingue par sa gouvernance spécifique qui permet une grande proximité, une meilleure réponse aux besoins du monde professionnel », a ajouté  Dr Kouadio, rappelant que « c’est en 2014 » que les structures partenaires ont convenu de « coopérer afin de mettre en place une formation d’actuaire en Côte d’Ivoire ».

Le Programme est piloté par un Comité de pilotage constitué des écoles partenaires, des représentants des banques et des assurances avec notamment Saliou Bakayoko Président de l’Association des assurances de Côte d’Ivoire, Karim Diarrassouba Directeur des assurances de Côte d’Ivoire, et de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire présidé par Armand Kplé.

Cette initiative vise également à satisfaire les importants besoins en formation continue des cadres des industries financières sur les métiers de la finance, de l’actuariat et de la gestion des risques.

« Ce diplôme consacre à la fois des études menées par les étudiants de l’ENSEA et de l’INP-HB (…) C’est assurément un meilleur exemple du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », s’est félicité de son côté le Directeur général de l’INP-HB, Koffi N’guessan.

Dans le même élan, le Directeur de l’ISFA de Lyon, Stéphane Leboisne a relevé que cette initiative du Master Actuariat «répond à l’idée du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur», quand le Président de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire, Armand Kplé a exhorté les étudiants au courage avant d’indiquer que «l’actuaire est un architecte social» qui a une « formation pluridisciplinaire».

« Nous avons reçu beaucoup en savoir, en retour nous avons que l’on nous demandera beaucoup », a affirmé le porte-parole des étudiants, Olivier Franck Konan, rassurant que « nous avons le devoir de faire honneur à notre parrain », Jean Kacou Diagou.

« Certes vous avez un très bon diplôme, mais la formation continue vous permet d’avancer » a lancé M. Diagou à ses filleuls, insistant sur la formation personnelle et l’écoute des anciens.

L’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, a mis en exergue la bonne santé de la coopération franco-ivoirienne surtout en matière du hub de l’enseignement supérieur.

« Le hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur fonctionne sur la confiance mutuelle», a-t-il fait observer, ajoutant à ce propos  que l’année dernière, 100% des visas demandés par les étudiants de l’INP-HB ont été accordés.

De façon globale, « 75% des visas sollicités en Côte d’Ivoire pour la France sont obtenus », a  conclu le diplomate français.

Fin dimanche des inscriptions pour le recrutement exceptionnel de 10 300 enseignants

Les inscriptions pour les trois concours de recrutement exceptionnel de 10 300 enseignants contractuels lancé le 18 mars dernier par le gouvernement ivoirien prennent fin, dimanche.Selon le chronogramme établi par la direction des examens et concours (DECO), la période d’inscription s’étend du 18 mars au 07 avril 2019. La liste des candidats autorisés à concourir  sera publiée sur le site de la DECO le jeudi 18 avril 2019.

Les épreuves se dérouleront le  dimanche 28 avril  2019 (épreuves écrites pour les enseignants contractuels  adjoints  du préscolaire et du primaire), le samedi 04 mai  (tests psycho- technique pour les enseignants contractuels bivalents), le  dimanche  05 mai  (test –psychotechnique pour les enseignants contractuels de lycée).

Ces recrutements visent notamment à «combler le déficit en enseignants dans le préscolaire, le primaire et dans le secondaire» en Côte d’Ivoire avec 10 300 postes à pourvoir dont 5 300 enseignants contractuels adjoints du préscolaire et du primaire, 3000 enseignants contractuels de collège et 2 000  enseignants contractuels de lycée.

Dans son message à la Nation du 31 décembre 2018, le Président Alassane Ouattara, a annoncé dans le cadre du programme social du gouvernement (PS Gouv), d’engager, à titre exceptionnel, dix mille trois cents enseignants contractuels pour le préscolaire, le primaire et le secondaire.

Grève/Education: le gouvernement et les syndicats s’accordent sur un cadre de dialogue

Le gouvernement ivoirien et les responsables des plateformes syndicales du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur se sont accordés, vendredi à Abidjan, sur un cadre de dialogue devant aboutir à la cessation définitive des grèves dans le secteur.« Nous devons travailler en partenariat pour parvenir à un accord de suspension définitive des grèves et nous inscrire dans la logique de la trêve sociale. Le cadre devrait permettre d’approfondir les discussions afin de parvenir à des solutions durables aux préoccupations soulevées », a indiqué le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, cité dans une note d’information transmise à APA par ses services.

Le cadre mis en place comprend, dans un premier temps, les syndicats, leur tutelle respective, le ministère de la Fonction publique et les représentants du cabinet du Premier ministre. Les propositions de solutions issues de cette première étape seront ensuite transmises au cabinet du Premier ministre.

Les responsables syndicaux ont salué l’initiative du gouvernement et exprimé leur disponibilité à œuvrer en faveur de l’éducation des enfants ivoiriens, conclut la note. 

Le système éducatif ivoirien a été ces dernières semaines fortement perturbé par des grèves des enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur.

La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI), dernier bloc de syndicats en grève, a suspendu le 23 mars dernier lors d’une Assemblée générale, son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention des notes pour donner une chance aux négociations avec le gouvernement.

 

Côte d’Ivoire: 26 enseignants grévistes du supérieur sans salaire depuis 2 mois (Syndicat)

Vingt-six enseignants grévistes ivoiriens sont sans salaire depuis deux mois, a révélé mardi à Abidjan Pr Johnson Zamina Kouassi, le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), l’un des plus grands syndicats d’enseignants de l’enseignement supérieur ivoirien.« Au moment où nous parlons des gens n’ont pas de salaire depuis deux mois. Notamment moi et les autres. Nous sommes au nombre de  26  tout simplement parce que nous sommes des syndicalistes», a regretté M. Kouassi sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) dans un débat sur la crise scolaire  qui a paralysé  le système éducatif ivoirien pendant plus de deux mois dans le primaire, le secondaire et le supérieur.

« Nos revendications sont d’ordre pluriel mais elles peuvent être regroupées en trois sections. La première section concerne les conditions de vie et de travail. A ce niveau nous revendiquons de nouveaux salaires, de nouvelles primes de recherche… », a entre autres fait savoir, Pr Kouassi.

« Je voudrais condamner le gel des comptes des enseignants grévistes. C’est illégal. Il nous a été promis de dégeler les comptes le lendemain de la suspension du mot d’ordre de grève. Il faut qu’au plus tard, demain (mercredi) tous les comptes soient dégelés », a plaidé pour sa part, Pacôme Attaby, le porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI). 

« Les comptes ont été dégelés », a rétorqué le  chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Abdoulaye Kouyaté.

Plusieurs questions ont été débattues dans cette émission qui a opposé ces deux syndicalistes à leurs tutelles respectives représentées par MM. Abdoulaye Kouyaté du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et Emmanuel Crezoit du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Il s’agit entre autres, des revendications sur la suppression des cours de mercredi dans le primaire et les clauses de la trêve sociale de cinq ans signé en 2017 entre le gouvernement et les syndicats de la fonction publique. 

« Dans tous les pays du monde, ce ne sont pas les employés qui fixent le régime de travail. La Côte d’Ivoire est le seul pays à avoir quatre jours de travail au primaire. L’institution des cours de mercredi n’est pas venue d’un coup de tête. Les élèves n’avaient pas le niveau », a justifié M. Kouyaté qui est le chef de cabinet du ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

« Nous nous étonnons de la rupture de la trêve sociale au ministère de l’éducation nationale», a ajouté M. Kouyaté. « Cette trêve sociale, c’est la duperie du siècle. Ça ne marchera pas», a estimé de son côté Pacôme Attaby, le porte-parole de la COSEF-CI.

 «Nous sommes toujours en attente du cadre de dialogue promis par le gouvernement après la suspension de notre mot d’ordre de grève. Si d’ici un mois,  ce cadre de discussion n’est pas mis en place, que les ivoiriens ne soient pas surpris qu’on retourne au combat », a menacé M. Attaby.

«Il faut que l’Etat fasse quelque chose le plus tôt possible», a souhaité quant à lui, Pr Johnson Kouassi.

Le système éducatif a été perturbé pendant plus de deux mois par une grève d’enseignants à tous les niveaux (Préscolaire, primaire, secondaire, supérieur).

Ces derniers réclamaient entre autres au gouvernement une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Après plusieurs semaines de débrayage, les syndicats ont suspendu respectivement leur mot d’ordre de grève.

Le 1er mars dernier, la CNEC, l’un des plus grands syndicats du supérieur a appelé à la reprise des cours en suspendant son mot d’ordre de grève après la libération de certains de ses syndiqués qui étaient emprisonnés.

Quant au primaire et au secondaire, le 23 mars dernier, la coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI) a suspendu elles aussi son mot d’ordre de grève pour un mois avec rétention des notes après une assemblée générale.

Macky Sall promet un centre de formation professionnelle dans chaque département

Le président Macky Sall, investi mardi à Diamniadio, pour un second mandat, a promis dans son discours de doter chacun des 45 départements d’un centre de formation professionnelle.« (…) le réseau des centres de formation professionnelle et technique sera étendu à raison d’un centre dans chacun des 45 départements », a dit Macky Sall.

Pour ce faire, il a promis des « efforts encore plus soutenus (qui) seront consacrés à l’emploi et à l’employabilité des jeunes ».

« Je poursuivrai la réforme de notre systèmes éducatifs afin qu’à tous les niveaux, il ouvre davantage  la possibilité à la formation professionnelle. Je renforcerai par conséquent les initiatives et programmes dédiés à l’apprentissage aux métiers et à l’esprit d’entreprise comme la formation écoles-entreprises, en collaboration avec le secteur privé, la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) pour les femmes et les jeunes et l’Office national de formation professionnelle », a dit Macky Sall.

Mauritanie : sit-in des professeurs du secondaire sur fond de revendications salariales

Des professeurs affiliés au Syndicat indépendant de l’enseignement secondaire en Mauritanie ont observé mardi un sit-in devant le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle à Nouakchott pour revendiquer des augmentations salariales, a-t-on constaté sur place.« Nous exigeons des conditions meilleures », ont scandé les participants au sit-in qui portaient des banderoles où sont inscrits des slogans exprimant leurs doléances.

Parmi ces slogans figurent notamment « stop à l’injustice contre les professeurs » ou encore « la dignité du professeur au dessus de toute considération ».

Un porte parole des manifestants a martelé que les professeurs sont à bout de leur patience et qu’ils ne resteront pas silencieux face à la faiblesse de leurs salaires et indemnités.

Il a expliqué que le traitement actuel du professeur du secondaire ne couvre pas le seuil minimal de ses besoins en matière de nourriture, de logement et de soins de santé.

Selon lui, les doléances concrètes sont essentiellement une augmentation conséquente du salaire et des indemnités, un logement décent pour chaque professeur et de nouvelles indemnités.

Tous les moyens légitimes sont envisagés pour obtenir gain de cause, a prévenu le porte parole qui a invité les autres syndicats de l’enseignement secondaire à se joindre à ce mouvement de protestation.

Le CAMPC, basé à Abidjan, ouvre bientôt une représentation dans les pays membres

Le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), basé à Abidjan, envisage d’ouvrir à « l’horizon 2020 » une représentation de l’institution dans les pays membres, affirme son directeur général Joseph Kaudjhis dans un entretien à APA à Abidjan, au siège de l’organisation.« Il faut construire un nouveau campus pour augmenter les capacités d’accueil du centre soit à Abidjan où à l’intérieur du pays, mais également, on a besoin d’ouvrir de nouveaux campus dans les différents pays membres du CAMPC », indique le professeur Joseph Kaudjhis dans un entretien.  

L’appui des pays membres, dira-t-il, est attendu dans la réalisation de ces projets d’infrastructures dans les six pays membres, avant d’ajouter « à l’horizon 2020 on devrait pouvoir ouvrir les représentations dans les différents pays membres (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Togo, Niger, Gabon)».  

Ces représentations vont « faire dans les différents pays ce que nous faisons au niveau du centre et s’il y a des particularités au niveau de chaque pays, elles pourront le développer avec les représentants du directeur général du CAMPC et auront pour objectif de reproduire la politique du siège », relève-t-il.    

Le CAMPC a une convention siège avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour l’implantation des représentations,  il devra signer également des conventions avec ces différents pays. Selon le professeur Joseph Kaudjhis « le personnel sera ensuite recruté au niveau national et des autres pays ».  

Dans les années à venir, le CAMPC ambitionne de renforcer davantage la qualité de la formation. L’institution veut que ses masters soient parmi les plus performants au monde, voire en première ligne. Toutes les formations du centre ont aujourd’hui basculé au système LMD (Micence, Master, Doctorat).

Selon une anecdote, poursuit-il, « un étudiant qui a présenté un diplôme du CAMPC dans une université au Canada n’a pas eu besoin de faire d’équivalence, (car son) diplôme a été reconnu d’office dans cette université, alors que pour d’autres une équivalence a été exigée ».       

L’organisation propose une palette de formations à la fois diplômantes, qualifiantes et certifiantes. Pour les formations diplômantes, elle a 11 filières dont trois licences professionnelles et huit Masters professionnels dont le master en diplomatie protocole et relations internationales lancé début mars 2019.

La formation qualifiante, elle, touche entre autre le management administratif, sanitaire, scolaire ou des organisations de manière générale. Les certificats ont, eux, une durée de trois à six mois dans des domaines assez spécifiques. Pour l’ensemble des filières, l’auditeur devrait être en situation d’emploi.     

Un plan stratégique 2018-2022 du centre a été élaboré autour de cinq grands axes: l’amélioration de la pédagogie, le renforcement de la recherche, le renforcement des activités d’assistance conseil et l’amélioration de la gouvernance du centre, puis le renforcement du rôle du CAMPC dans la société. 

L’institution a par ailleurs décidé de dégager certains financements pour apporter sa contribution à de grandes problématiques sociales, telle la lutte contre le changement climatique ou apporter des financements pour l’autonomisation des femmes, voire assister des enfants vulnérables.  

Les auditeurs ont la possibilité avec les nouvelles technologies de suivre les cours sur le continent ou dans le monde à travers la plate-forme e-learning du centre et le suivi des cours en temps réel. Depuis sa création, le centre a formé plus de 25.000 cadres africains.

Le CAMPC a été créé en 1975 à Kigali, au Rwanda, à l’initiative des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a pour mission d’assurer le perfectionnement des cadres africains et d’accompagner les administrations africaines dans la quête de performance.

L’organisation compte aujourd’hui six pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger et le Gabon. Mais, le centre reste toujours ouvert à l’ensemble des pays africains en ce qui concerne les formations.

Côte d’Ivoire: les chefs d’établissement du secondaire dénoncent les violences subies dans leur rang

Le président de l’Association des chefs d’établissement et adjoints du secondaire de Côte d’Ivoire (ACEASCI), Soulemane Coulibaly, par ailleurs proviseur du lycée moderne Nimbo de Bouaké, a dénoncé, samedi, à Bouaké (Centre-Nord), les nombreuses brimades et agressions perpétrées par des élèves ou enseignants dans leurs rangs à chaque mouvement de grève dans le secteur éducation-formation.M. Coulibaly a fait cette déclaration, à l’occasion du séminaire regroupant le bureau de l’ACEASCI ce samedi au lycée moderne jeunes filles de Bouaké en vue de préparer son séminaire national prévu en avril prochain sous le thème : « stratégies de mobilisation et de remobilisation des gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école ».

« A chaque crise à l’école qu’elle soit le fait des enseignants ou des élèves, c’est nous qui sommes prises pour cible. Courage à nous tous », a fait observer le président de l’ACEASCI, Soulemane Coulibaly, rappelant de nombreux cas d’agressions de ses pairs lors de la récente crise qui a secoué l’école ivoirienne.

A ce propos, a-t-il fait remarquer, « à Botro, le proviseur a été séquestré pendant près d’une heure de temps par des grévistes » tandis que celui de Béoumi « a été obligé de se réfugier avec ses adjoints dans un village pour échapper à un lynchage programmé».

A Fresco, poursuit M. Coulibaly, « Mme le proviseur a échappé à un assassinat » parce qu’elle avait abandonné sa maison le jour de l’attaque. « A Duekoué, le proviseur et ses adjoints ont eu la vie sauve en se cachant dans un bureau » quand celui de Facobly « a vu son véhicule caillassé ».

Des chefs d’établissement sont traqué «moralement à longueur de journée » a ensuite décrié le président de l’ACEASCI, en présence de la représentante du préfet de région de Bouaké et des directeurs régionaux de l’éducation nationale de Bouaké 1 et Bouaké 2.

Saluant par la suite, le courage et l’engament de ses collègues lors de cette crise qu’ils ont souvent géré au péril de leur vie, M. Coulibaly a invité ces derniers « à garder la tête froide » et à faire preuve de responsabilité « parce qu’en réalité nous représentons Mme le ministre dans nos différentes structures. Nous devons toujours faire preuve de loyauté en ne ramant jamais à contrecourant des décisions de notre hiérarchie ».

D’où, son appel pressant aux syndicalistes, à faire preuve de mesure et de retenue car « le chef d’établissement ou l’adjoint ne doit pas être pris pour cible (lors des grèves) parce qu’il n’est pas « un décideur mais un exécutant » qui applique les ordres de sa hiérarchie.

Pour lui, il est donc primordial que les responsables syndicaux forment leurs membres pour qu’ils comprennent que le chef d’établissement ne fait qu’exécuter une mission, évitant ainsi les amalgames.

Revenant sur le séminaire de bureau de l’ACEASCI, le président Coulibaly a dit qu’il avait pour but de donner les orientations, et proposer des stratégies pour remobiliser les gestionnaires des lycées et collèges autour de l’école.

En d’autres termes, a-t-il conclu, il s’agira au cours de ce séminaire national de Bouaké de répondre à plusieurs problématiques, dont entre autres comment faire en sorte que les acteurs s’investissent d’avantage pour une école de qualité, et quel rôle doit être joué par ces chefs d’établissement et leurs adjoints en vue d’une contribution pertinente face à tous les défis de l’école.

Sénégal: 269 jeunes formés en passation des marchés publics

Au total, 269 jeunes sénégalais formés en attaché en passation des marchés publics (APM) ont reçu, vendredi à Dakar, leur titre de qualification.« A cette formation qui a duré 880 heures, nous avions 555 candidats, mais 371 ont pu passer les épreuves de certification. Parmi eux, 269 ont réussi la certification », a expliqué Sanoussi Diakité, Directeur général de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), initiateur de la formation, en partenariat avec l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) et la Direction centrale des marchés publics (Dcmp).

S’adressant à la presse en marge de la cérémonie de remise des titres de qualification en attaché en passation des marchés publics (APM), M. Diakité a souligné que la formation qui a coûté 52 millions f cfa répond à un enjeu de création d’emplois dans « un secteur qui n’est pas très connu des jeunes ».

« Cette formation porte sur un niveau opérationnel et intermédiaire en passation des marchés publics car, jusque-là le focus a été mis sur la formation en master pour les spécialistes en passation des marchés publics. Mais cette fois-ci, nous avons jugé nécessaire de former des attachés en passation des marchés publics pour satisfaire une demande des entreprises et des jeunes chercheurs d’emploi », a expliqué Sanoussi Diakité, Directeur général de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP).

Selon lui, cette deuxième cohorte des Attachés en passation des marchés publics (APM) entre dans le cadre de la professionnalisation des acteurs de la commande publique.

« L’objectif pour l’ONFP est de promouvoir l’emploi pour des jeunes diplômés et contribuer au renforcement du dispositif de gouvernance vertueuse impulsée par les plus hautes autorités du pays », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: début de l’inauguration de 11 centres de formation professionnelle réhabilités par l’UE

L’inauguration de onze centres de formation professionnelle réhabilités et équipés par l’Union européenne (UE) dans le cadre du Programme d’appui à la relance de la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes en Côte d’Ivoire (PROFORME) a commencé, jeudi à l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNETP) d’Abidjan en présence du Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, de membres du gouvernement et des diplomates dont l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann.Dans son allocution, M. Duncan, accompagné des ministres Kandia Camara (Education nationale, enseignement technique et formation professionnelle), Souleymane Diarrassouba (Commerce, Industrie et promotion des PME) et Raymonde Goudou Coffie (Modernisation de l’Administration) a relevé la « place éminemment importante qu’occupe la formation qualifiante de la jeunesse dans la politique du gouvernement ».

 « La jeunesse est une richesse, mais elle pourrait représenter une menace si elle n’est pas bien formée », a-t-il indiqué, estimant que « la force d’un pays doit s’appuyer sur la qualité de ses ressources humaines ».

Auparavant, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a noté que grâce au PROFORME, deux établissements du ministère de l’Agriculture et du développement rural, accueillant 650 étudiants et neuf établissements du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle d’une capacité de 8 000 étudiants ont été équipés et dotés de plateaux techniques modernes, fonctionnels et adaptés.

« Cette première cérémonie d’inauguration des 11 centres de formation réhabilités dans le cadre du projet PROFORME est un évènement important et je suis satisfait et honoré de constater une telle mobilisation de la part du gouvernement et de notre partenaire, l’ONUDI », s’est félicité l’Ambassadeur de l’UE, Jobst von Kirchmann.

A l’IPNETP qui compte 125 étudiants, des bâtiments, des ateliers et des laboratoires ont été réhabilités en plus d’un bâtiment R+2 de six classes entièrement construit et équipé.   Le Directeur général de cet institut, Zakaria Berté a appelé à la mise en place d’une deuxième phase de ce projet afin que son établissement bénéficie d’autres infrastructures de grande capacité dont un amphithéâtre.

Au-delà de la remise de ce bâtiment et de ces équipements, a poursuivi l’Ambassadeur de l’UE, « l’évènement qui nous réunit traduit notre volonté commune de permettre à la jeunesse ivoirienne, jeunesse qui constitue plus de 77% de la population du pays, d’être le véritable moteur de l’émergence ».

Pour le diplomate européen, en étant mieux préparée pour exercer des métiers à forte valeur ajoutée et en améliorant ainsi son employabilité, cette jeunesse devient chaque jour plus autonome, et est capable de répondre aux besoins des entreprises et de contribuer  au développement du pays en valorisant son capital humain.

C’est pourquoi, il a souligné le défi pour un pays comme la Côte d’Ivoire de former les 400 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi.

«Le gouvernement en est conscient et l’importante réforme de la formation professionnelle en est la preuve », selon Jobst von Kirchmann, rassurant que « le gouvernement n’est pas seul pour relever ce défi et nous avons besoin de deux autres acteurs que sont d’une part le secteur privé et d’autre part les partenaires techniques et financiers ».

Pour l’Union européenne, la formation constitue un enjeu majeur dans sa coopération avec la Côte d’Ivoire pour promouvoir l’inclusion des jeunes et non seulement améliorer leurs moyens d’existence, mais aussi façonner le présent et l’avenir du pays.

L’UE finance, depuis 2012 le PROFORME, ce vaste projet mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) dont le Directeur général, Li Yong a salué au cours de cette cérémonie, les efforts du gouvernement ivoirien et ses partenaires techniques et financiers.

 Ce projet de 29 millions d’euros, soit environ 19 milliards de francs CFA, est le principal appui à la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, entièrement financé par l’Union européenne.

A titre d’illustration des résultats de cet engagement commun depuis 2012, le PROFORME a permis de renforcer les capacités de 1 661 cadres du ministère en charge de formation professionnelle, et de former plus de 7 800 apprenants dont 23% de femmes et 2 600 ex-combattants, à travers huit vagues de formation qualifiante dans vingt métiers.

Sénégal : le baromètre citoyen « Jàngandoo » cible 16.000 ménages

L’enquête 2019 du baromètre citoyen « Jàngandoo » qui évalue le niveau des élèves (âgés de 9 à 16 ans) en calcul, en culture générale et en lecture a été lancée, jeudi à Dakar, avec comme objectif de mobiliser 500 animateurs et superviseurs qui vont enquêter dans 16.000 ménages à l’échelle nationale sur un échantillon de 798 Districts de Recensement (DR) représentatifs au niveau départemental.Les enquêtes de ce baromètre citoyen « Jàngandoo » (étudier ensemble en wolof), mis en œuvre par le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES-IFAN), se dérouleront de mai à juin 2019, a confié Dr Rokhaya Cissé, la Directrice de Jàngandoo, au cours d’une conférence de presse pour communiquer sur l’édition 2019.

Elle a souligné par ailleurs que Jàngandoo est la plus grande enquête nationale représentative des 45 départements du Sénégal.

Ainsi l’enquête vise, de l’avis de Dr Cissé, à fournir périodiquement l’état de la qualité de l’éducation pour tous les enfants de 9 à 16 ans à partir des résultats sur les performances des enfants en lecture, en mathématiques et en culture générale. Le test administré est composé d’un test médian et d’un test complémentaire, des analyses sur la maitrise des apprentissages; les conditions d’apprentissage et les facteurs favorisant la réussite et enfin les disparités géographiques, de genre, de conditions socio-économiques.

« Après l’enquête, nous proposerons aux communautés et à l’école des actions de remédiation pour les enfants en difficultés, offrir des données socio-économiques pour une meilleure planification des politiques relatives au capital humain », a indiqué Dr Rokhaya Cissé.

Jàngandoo, un programme évaluant la qualité des apprentissages des enfants de 9 à 16 ans au Sénégal, est réalisé par le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES-IFAN), avec une évaluation portant sur la mesure des acquisitions fondamentales des enfants : lecture, mathématiques et culture générale.

Elle est menée de façon indépendante dans les ménages selon un modèle simple d’évaluation des compétences des enfants.

En plus des informations fournies sur les performances des enfants, l’évaluation a pour but de favoriser le changement par les acteurs dans les différents systèmes d’apprentissage. L’évaluation est réalisée sur la base d’un partenariat multi-acteurs selon une approche de proximité.

En effet, Jàngandoo s’appuie sur un dispositif de proximité, composé de différents types d’acteurs, piloté par une douzaine d’ONG et associations dans les 14 régions du Sénégal. Ces ONG, implantées dans les zones d’intervention, ont la charge de la mise en œuvre du programme et la responsabilité d’identifier, d’informer et d’impliquer les différents acteurs dans le travail (autorités éducatives, élus locaux, associations de parents d’élèves, parents, etc.).

En 2016, sur les 35.000 élèves ciblés par l’enquête Jangandoo, seuls 16% avaient réussi les tests en lecture, 20% en mathématiques et 22% en culture générale.

Déby préside la rentrée des élèves de la 18è promotion de l’ENA

Le Chef de l’Etat tchadien Idriss Déby a présidé, lundi à N’Djaména, la rentrée des élèves de la 18ème promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA) qui compte 132 élèves.Avant de laisser la parole au président Déby, le directeur général de l’ENA, Sénoussi Hassana Abdoulaye a souligné que les élèves de la 18ème promotion qui font leur rentrée ont été recrutés selon un processus exigeant, rigoureux et transparent.

« Ces 132 élèves sont répartis au premier cycle dans les filières de traducteurs et assistants de Direction bilingues, au second cycle dans les carrières diplomatiques et consulaires, études territoriales, administratives et sociales et enfin dans les carrières économiques et financières », a fait savoir Sénoussi Hassana Abdoulaye.

Au lieu d’un discours de lancement officiel, le président Déby a plutôt donné un cours inaugural aux 132 élèves, tous vêtus de leur uniforme.  Un cours qui a porté sur la citoyenneté.

« Permettez-moi avant de prononcer ma leçon inaugurale de vous féliciter pour votre admission aux concours d’entrée à la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration (ENA) qui a cinquante-six (56) ans d’existence et formé depuis sa création plus de deux mille cinq cent (2 500) cadres Tchadiens », a déclaré Idriss Déby.

Selon lui, « la citoyenneté est une notion fondamentale dans une République » et « être citoyens, c’est être titulaire des droits, mais aussi être sujet à des obligations. C’est jouir de la chose publique mais aussi participer de façon active, déférente et responsable à la gestion de la chose publique. C’est à juste raison que la citoyenneté est intégrée au cœur du champ pédagogique ».

Côte d’Ivoire: débrayage d’enseignants grévistes dans plusieurs écoles du pays

Plusieurs enseignants grévistes du préscolaire et du primaire des écoles publiques en Côte d’Ivoire, ont déserté lundi les salles de classe à Abidjan comme à l’intérieur du pays, en dépit d’un appel de la ministre de l’Éducation nationale à la reprise des cours.Dès 7h00 GMT, les élèves avaient pris d’assaut les salles de classe  dans les différents établissements publics primaires, mais l’absence  d’un grand nombre d’enseignants donnait ostensiblement l’air d’une  poursuite du mot d’ordre de grève des instituteurs. 

Au  « Groupe scolaire Abidjan Nord Abobo », située derrière la grande  mosquée d’Abobo, une commune populaire dans le Nord de la capitale  économique ivoirienne, seulement quatre élèves étaient présents dans la  cour de l’école à 8h00,  où plusieurs classes restaient fermées. 

A  l’école Mondo et au Groupe scolaire Lac, à Koumassi, dans le Sud  d’Abidjan, des élèves étaient très nombreux dans la cour en raison du  débrayage des enseignants. Certains écoliers ont regagné leur maison  avec leurs parents. 

Ce paysage était également  observé dans plusieurs écoles à Marcory, notamment à l’École primaire  publique (EPP) Biaka Boda, au Groupe scolaire Mea Kouadio, à l’EPP  Avenue de Côte d’Ivoire,  de même que dans les écoles Gbon Coulibaly 1  et 2 de la commune. 

Dans la plupart de ces  écoles, des enseignants étaient présents, mais ne donnaient pas cour.  Interrogé, un instituteur a indiqué qu’il ne pouvait pas progresser dans  le programme au risque de pénaliser certains élèves d’où il ne pouvait  que faire des révisions.

Plusieurs écoles  préscolaires et primaires publiques dont EPP Mamianou et RAN à Koko  étaient fermées à Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Dans  certaines établissements, quelques instituteurs ont répondu présents  avant d’inviter les élèves à rentrer à la maison. 

La  Coalition des syndicats du secteur éducatif et formation de Côte  d’Ivoire (COSEFCI) maintient toujours son mot d’ordre de grève dans  l’attente de voir ce que le ministère de tutelle apportera de concret  aux enseignants.

Selon son porte-parole, Pacôme  Attaby, interrogé ce lundi par APA, « la plupart des écoles restent  fermées » et la grève est « largement suivie » dans le pays, hormis  quelques établissements où des enseignants proches du pouvoir sont allés  faire cours.

L’organisation syndicale «  maintient son mot d’ordre dans l’attente de  voir ce (que le ministère de  l’Éducation nationale) apportera de  concret aux enseignants », écrit le  directoire qui marque toutefois son  accord pour un nouveau cadre de  discussions, dans une note.  

La ministre de  l’Éducation nationale, assistée des directeurs de Cabinet de la  Fonction publique et de l’Enseignement supérieur, a rencontré le 1er  mars 2019 les syndicats grévistes aux fins de trouver des solutions aux  revendications posées.   

Selon le directoire  de la COSEFCI, «  elle a promis un autre cadre de discussions contre la  suspension (du) mot d’ordre ». En dépit de cet appel, la faîtière  poursuit sa grève jusqu’à nouvel ordre et compte donner une suite à son  action lors d’une Assemblée générale bilan mercredi.   

Dans  une déclaration, l’Intersyndicale de l’enseignement primaire public de  Côte d’Ivoire (ISEPPCI), a à la suite d’une Assemblée générale tenue  samedi, appelé à la reprise des cours lundi, mais suspend à compter du 3  mars 2019 son mot d’ordre de grève pour un mois.  

Cameroun : l’enseignement privé catholique en tête des établissements scolaires

L’enseignement privé catholique du Cameroun, avec 11 établissements scolaires sur les 12 premiers, domine largement le classement des meilleurs lycées et collèges du pays, d’après le palmarès publié par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) et dont APA a obtenu copie lundi.Sur la base de ce palmarès 2018, le collège catholique Jean Tabi de Yaoundé est premier au classement des établissements aux examens d’enseignement général et technique avec un taux de réussite de 100%.

Cet établissement est talonné par deux autres collèges privés confessionnels catholiques, en l’occurrence le collège François-Xavier Vogt de Yaoundé et le collège Libermann de Douala, avec respectivement 98,84% et 98,75% de taux de réussite.

Le lycée technique professionnel agricole de Yabassi dans la région du Littoral, avec un taux de réussite de 88,61% est le premier établissement public figurant sur cette liste. Il pointe à la 12èmeposition.

Le deuxième établissement public, devancé par quatre autres collèges dont ceux de l’enseignement privé laïc, n’occupe que la 16ème place. Seuls cinq établissements publics figurent dans le top 30 de ce classement.

Le lycée technique de Bahouan à l’Ouest, avec un taux de réussite de 8,57%, arrive en dernière position (1201ème).

Pour figurer dans le palmarès, d’après les responsables de l’OBC, tout établissement doit, entre autres, être agréé par le ministère des Enseignements secondaires, appartenir à un ordre d’enseignement relevant du public, du privé laïc ou du privé confessionnel et avoir présenté au moins 60 candidats aux examens organisés par l’OBC (le probatoire +première partie du bac+ et le baccalauréat de l’enseignement général et technique).

Ce classement qui existe depuis bientôt deux décennies a toujours été dominé par l’enseignement privé catholique.

L’Institut de formation agricole de Côte d’Ivoire enregistre une bonification dans sa coopération avec la France

L’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA) de Côte d’Ivoire enregistre une bonification de ses échanges d’expériences avec la France dans le cadre de la coopération entre les deux pays.Cette bonification est marquée par le nombre de demandes des étudiants ivoiriens pour la France qui est passé à 18 contre 7 pour l’année dernière.

Selon le directeur de cet Institut, Onagna Berthé qui s’exprimait à la 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) qui a refermé ses portes samedi, la coopération entre son institut et la France en matière de formation et d’échanges d’expériences est «fructueuse».

«Ce qui me réjouit de plus, ce sont les perspectives qui vont nous permettre de renfoncer davantage cette coopération au-delà des échanges des étudiants», a-t-il poursuivi, ajoutant que « nous allons recevoir des étudiants français comme la France va recevoir des étudiants ivoiriens et aussi des enseignants agricoles ».

Des échanges d’expériences en matière de gestion d’établissements sont par ailleurs envisagés dans le cadre de cette coopération.

« Nous sommes dans une phase de mise en place des agropoles en Côte d’Ivoire et dans la politique des agropoles, il est souhaité que les activités de la formation agricole soient transférées aux collectivités locales » a encore expliqué le directeur de l’INFPA qui compte s’inspirer de l’exemple français en la matière.

GBissau : fin de la grève dans les écoles publiques (syndicats)

Les trois syndicats du secteur de l’éducation en Guinée-Bissau ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève de neuf jours dans les écoles publiques du pays et de reprendre le cours mercredi prochain, a annoncé Alfredo Biaguê.Selon le vice-président du comité de négociation de la grève qui s’adressait à la presse, samedi à Bissau, le gouvernement a  versé les arriérés de salaire dus aux enseignants de même qu’il a publié au Journal officiel le statut portant carrière de l’enseignant.

« Il n’y a aucune raison de poursuivre la grève, puisque l’épicentre de la grève qui est la carrière de l’enseignant est déjà publiée au Journal officiel », a justifié le syndicaliste, ajoutant qu’à cet effet les cours vont reprendre à partir de mercredi prochain, après la fête du carnaval.

Vendredi dernier, les trois syndicats d’enseignants (SINAPROF, SINDEPROF et SIESE) avaient menacé de paralyser à nouveau les écoles publiques en raison de l’absence de publication du statut portant la carrière de l’enseignant.

Réagissant à une telle annonce, le collectif des étudiants Carta 21 avait, dans un communiqué, affirmé qu’il allait reprendre ses manifestations visant à réclamer la fin de la grève dans les écoles publiques.

En décembre 2018, le chef d’État bissau-guinéen, José Mário Vaz, avait promulgué les modifications apportées au statut de la carrière d’enseignant.

En gros, les modifications  portent sur certaines dispositions de la loi en vue de corriger leurs « anomalies » et de lui permettre d’être « mieux perçue et de traiter de manière adéquate les problèmes du secteur » de l’éducation.

La loi sur le statut de la carrière de l’enseignant date du 29 mars 2011 et son application était l’une des revendications des syndicats d’enseignants du pays en grève depuis plus de trois mois.

Universités ivoiriennes: la CNEC annonce la reprise des cours lundi après la relaxe de deux leaders syndicaux

La Coordination nationale des enseignants et chercheurs du supérieur de Côte d’Ivoire (CNEC) a décidé vendredi à l’issue d’une Assemblée générale de reprendre les cours lundi, après la libération de deux leaders du syndicat.L’Assemblée générale de la CNEC a décidé de la suspension du mot  d’ordre de l’organisation syndicale pour une période de deux semaines.  Et ce, afin d’observer si les choses iront bon train relativement aux  revendications,  selon Michaël Bedikou, un responsable syndical. 

Dans  une déclaration, la CNEC a annoncé la libération de deux de ses  leaders, notamment Johnson Kouassi Zamina, le secrétaire général et Joël  Dade, premier secrétaire général adjoint, et la reprise des cours dès  lundi. La relaxe a eu lieu vers 21h Gmt et heure locale. 

« Que  l’école reprenne le lundi 4 mars 2019 à 07h00 Gmt. C’est le lieu de  présenter nos excuses à la Nation toute entière pour les désagréments  que cette situation d’arrêt de travail a dû causer à chacun de nos  cotiyens », indique la déclaration. 

La CNEC  est « prête à saisir la main tendue du gouvernement et à l’accompagner  dans le dialogue pour débattre sereinement » de toutes ses  préoccupations et revendications, poursuit la déclaration, faite au  terme d’un échange entre la tutelle et le syndicat. 

L’organisation  syndicale, basée à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande  du pays, avait engagé depuis le 4 février 2019 une grève de un an  équivalent à la durée de suspension de deux de leur collègue, et pour  exiger l’annulation des sanctions encourues.    

Du  côté de l’école où les cours étaient également paralysés depuis un  mois, les responsables syndicaux ont eu une rencontre vendredi avec le  ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique,  assisté par celui de la Fonction publique et de l’Enseignement  supérieur. 

Il a été, à cette occasion, mis en  place un cadre de concertation en vue d’adresser les revendications des  syndicats grévistes. A la suite de la demande du gouvernement de  suspendre leur mot d’ordre de grève, les syndicats ont convoqué samedi  une Assemblée générale à l’effet de s’y prononcer. 

Côte d’Ivoire: les cantines scolaires génèrent plus de 35 000 emplois directs et indirects

Les cantines scolaires génèrent en Côte d’Ivoire plus de 35 000 emplois directs et indirects, a annoncé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Mme Camara a fait cette annonce dans un discours prononcé à la faveur de la célébration officielle de la quatrième édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire.

« Le programme d’alimentation scolaire de la Côte d’Ivoire mobilise  environ 900 groupements constitués à plus de 90% de femmes autour des  cantines scolaires et permet de générer plus de 35 000 emplois directs  et indirects », a-t-elle fait  savoir, soulignant que ce programme compte  5688 cantines dans les établissements primaires (publiques  et privés) et permet à plus d’un million de rationnaires de bénéficier  de «repas chauds» chaque jour. 

Poursuivant, Mme Camara a révélé que  l’ambition du gouvernement ivoirien est de faire en sorte qu’à l’horizon  2025, tous les élèves de Côte d’Ivoire inscrits dans les structures de  l’éducation de base, prennent un « repas chaud et équilibré» chaque  jour. 

Cette quatrième édition de la journée africaine de l’alimentation  scolaire qui a eu thème, « Investir dans l’alimentation  scolaire endogène pour éradiquer la faim, soutenir l’éducation inclusive  pour tous y compris les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique »  était présidée par le Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Plusieurs ministres africains du secteur de l’éducation, ont pris part à  cette journée qui fait la promotion de la lutte contre la faim en  milieu scolaire.

Célébration à Abidjan de la 4è édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire

La quatrième édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire (JAAS) un événement annuel qui promeut la lutte contre la faim en milieu scolaire en Afrique, a été officiellement célébrée, vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie présidée par le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Plusieurs ministres africains (Tchad, Niger, Burkina Faso, Libéria…) du secteur de l’éducation ont pris part à la célébration officielle de cette quatrième édition autour du thème, «Investir dans l’alimentation scolaire endogène pour éradiquer la faim, soutenir l’éducation inclusive pour tous, y compris les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique ».

« Cette journée permet de faire la promotion de la lutte contre la faim en général avec un accent particulier sur la lutte contre la faim en milieu scolaire», a expliqué dans une adresse, le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, relevant les  «conséquences néfastes » de la faim sur la capacité d’apprentissage des enfants.

Selon lui, cette journée est une opportunité de réfléchir sur la problématique de la nutrition de nos enfants particulièrement en milieu scolaire.  Se référant à une étude du Programme alimentaire mondial (PAM), M. Duncan a relevé que le nombre d’affamés dans le monde est passé de 8 millions à 140 millions.

 « Ce sont 16 millions d’enfants dans le monde  qui bénéficient de l’alimentation scolaire », a-t-il ajouté. Poursuivant, M. Duncan a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien à lutter contre la faim en milieu scolaire, révélant que le budget alloué aux cantines scolaires en Côte d’Ivoire ces six dernières années est de 16,2 milliards FCFA.

Avant lui, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a affirmé que « cette journée est la preuve que l’Afrique a les ressources et la volonté pour agir par elle-même et pour elle-même». Poursuivant Mme Camara a assuré que l’école est la « prunelle» des yeux de l’exécutif ivoirien.

« Cette présente journée de l’alimentation scolaire vient à son heure pour mutualiser nos efforts et nos actions», a-t-elle indiqué soulignant que les 5 688 cantines scolaires dénombrées en Côte d’Ivoire en 2018, distribuent chaque jour des «repas chauds» à plus d’un million de rationnaires.

«Nous avons bien intégré la nécessité d’une prise en compte endogène de nos systèmes d’alimentation scolaire. Le droit à l’éducation des enfants doit être respecté et protégé. Notre système d’alimentation scolaire est dédié à cette mission. L’école doit assurer l’égalité des chances en étant le levier de l’équité républicaine», a conclu Mme Camara.

La Journée africaine de l’alimentation scolaire est célébrée le 1er mars de chaque année par  les pays africains depuis 2016. Avant la Côte d’Ivoire, la troisième édition de cette journée s’est tenue l’an dernier à Harare au Zimbabwe. La cinquième édition est prévue en mars 2020 au Tchad.

Tchad : lancement d’une technique de pointage des enseignants

Une plateforme de contrôle citoyen de l’effectivité de la présence des enseignants à leur lieu d’affectation sur le territoire national du Tchad a été lancée mercredi dans la capitale N’Djaména par les ministres tchadiens des Finances et du Budget et son collègue de l’Education nationale en partenariat avec l’Unicef, a constaté APA.La technique permet de contrôler le taux d’absentéisme des enseignants qui est de plus en plus élevé. Elle sera appliquée par le biais du réseau de téléphonie en composant le numéro 707.

Le ministre de l’Education nationale, M. Aboubakar Assidick Tchoroma a confié que son département ministériel n’avait cessé d’enregistrer des plaintes visant l’effectivité de la présence des enseignants à leurs postes.

« C’est un manque de gain d’enseignement pour les jeunes élèves. La nécessité de disposer d’un outil de contrôle pouvant garantir la présence du personnel enseignant dans leur lieu d’exercice s’impose. Cette méthode permettra d’améliorer qualitativement les dépenses publiques d’éducation au Tchad », a-t-il indiqué.

Présidant la cérémonie de lancement de la plateforme, Mahamat Allali Abakar, ministre des Finances et du Budget, souligne que le projet s’inscrit dans la logique d’amélioration de la qualité des dépenses publiques.

A en croire M. Abakar, le budget du ministère de l’Education nationale pèse 43% sur les dépenses du personnel civil de l’Etat, entre 2012 à 2016, précisant ainsi que « l’abandon de poste par le personnel enseignant a un effet négatif sur les performances du système éducatif du Tchad ».

Côte d’Ivoire/Education: la DG de l’UNESCO appelle au dialogue pour la reprise des cours

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, réagissant à la crise qui mine l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines a appelé, mercredi à Abidjan, les différentes parties au dialogue.« Je fais confiance aux autorités pour mener le dialogue  nécessaire avec toutes les parties prenantes de l’éducation », a déclaré,  Audrey Azoulay en visite de 48 heures en Côte d’Ivoire, réagissant sur la situation des écoles fermées en raison d’une grève des enseignants tant au niveau du secondaire que du supérieur.

Pour la Directrice générale de l’UNESCO qui visitait à Port Bouët, un projet d’alphabétisation appuyé par son institution,  «ce qui compte c’est l’éducation,  la priorité donnée à l’éducation pour tous et au dialogue ».

 A propos de ce projet d’alphabétisation des femmes commerçantes, Audrey Azouley a indiqué  qu’il s’agît d’un « projet très particulier qui me tient à cœur ».

« Nous avons développé un projet ambitieux moderne  pour qu’elles puissent  être formées  à apprendre à lire avec une application mobile », a-t-elle expliqué. 

« L’éducation des filles et des femmes, c’est notre priorité. Quand on regarde des adultes qui ne savent ni lire ni écrire, la plupart du temps ce sont des femmes », a regretté Mme Azoulay.

La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle,  Kandia Camara, a pour sa part plaidé auprès de l’UNESCO pour étendre ce projet à d’autres marchés.

Ce sont au total 510 femmes des communes de Port-Bouët (Sud) et de  Yopougon (Ouest) de la capitale économique ivoirienne qui ont bénéficié des cours d’alphabétisation dans le cadre de ce projet à l’initiative de l’UNESCO et du groupe Nestlé.

Le Pdci «condamne l’emprisonnement et les radiations» de responsables syndicaux

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, « condamne l’emprisonnement et les radiations » de responsables syndicaux à la suite de mouvements de grève d’enseignants observés ces dernières semaines, dans un communiqué publié mardi.« Devant ces graves dérives, le Pdci appelle, avec insistance, les  parties prenantes à la reprise des négociations dans un climat apaisé et  démocratique », indique le communiqué dans lequel le parti « condamne  l’emprisonnement et les radiations  des responsables syndicaux ».   

Une  grève d’un an engagée par la Coordination nationale des enseignants du  supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a dégénéré avec  l’arrestation de deux leaders syndicaux membres  de l’organisation  syndicale, ce qui a mis le feu au poudre. 

Ces  derniers jours, des « violences graves et illégitimes exercées sur des  enseignants à Bouaké », dans le centre ivoirien, ont eu lieu, a dénoncé  le Pdci qui invite le gouvernement à « sauvegarder les acquis  démocratiques de l’université et la protection de la liberté syndicale  ». 

L’ex-parti unique qui appelle en outre au «  respect des engagements pris lors de la signature de la trêve sociale »  par l’Etat ivoirien et exhorte « les uns et les autres à privilégier le  dialogue et la paix afin de ne pas envenimer la situation socio  politique  déjà délétère ».  

Le parti déplore  le fait que l’école ivoirienne soit « totalement paralysée par une grève  illimitée, qui inquiète sérieusement les parents d’élèves (…) sans  aucune lueur d’espoir de réouverture des écoles, des Collèges, des  lycées  et des universités, suite à la rupture des négociations »,  poursuit le texte.     

Les enseignants toutes  catégories confondues, observent depuis quelques semaines « une grève  initiée par leurs différents syndicats en vue d’obtenir du gouvernement,  des solutions aux différents points de discordes, relatifs à de  meilleures conditions de travail et de vie ». 

Les  revendications syndicales des ces organisations syndicales portent,  entre autres, sur « les mesures pédagogiques, les conditions matérielles  de travail, la réintégration des grévistes radiés, la nomination des  doyens des UFR ».