Kenya : Création d’une société pour promouvoir le marché hypothécaire

Le président Uhuru Kenyatta a lancé mercredi la Kenya Mortgage Refinance Company, qui vise à faire passer le nombre de prêts hypothécaires de 26.000 actuellement à plus de 60.000 d’ici 2022.La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont engagé un total de 35 milliards de shillings (345 millions de dollars) dans ce partenariat entre le secteur privé et le gouvernement.

M. Kenyatta a déclaré à Nairobi que le financement hypothécaire au Kenya restait en deçà de son potentiel.

Il a souligné que les principaux facteurs de ralentissement de la croissance du marché hypothécaire au Kenya étaient le manque d’accès à des financements à long terme, les taux d’intérêt prohibitifs sur les prêts hypothécaires, le coût élevé des logements, le coût accessoire élevé des prêts hypothécaires, les faibles niveaux de revenu et les difficultés liées à l’enregistrement des titres fonciers.

“Alors que nous continuons à profiter des dividendes de notre population croissante, l’offre de logements n’a pas suivi le rythme de la croissance concomitante de la demande de logements. En conséquence, cela a entraîné un énorme déficit de logements, en particulier pour les ménages à faible revenu”, a déclaré Uhuru Kenyatta.

Selon la Banque centrale du Kenya, l’encours total de la dette hypothécaire s’élevait à environ 223 milliards de shillings (2,2 milliards de dollars) en 2017.

Ceci ne représente qu’environ 2,74% du PIB, et montre clairement qu’au Kenya, le secteur est encore très faible. L’Afrique du Sud, par exemple, se vante de disposer d’un secteur des prêts hypothécaires représentant 31% de son PIB

“Il ne fait aucun doute que nous progressons dans la quête de la transformation de la vie de nos populations. Cette initiative novatrice ne fait que dynamiser notre quête d’amélioration de l’accès à un logement abordable pour tous”, a ajouté Kenyatta.

Le système comprendra un mécanisme de garantie du logement pour les personnes à faible revenu ou employées dans le secteur informel, pour permettre un élargissement de l’accès au financement de l’habitat.

   

Commerce et sécurité au menu des discussions Kenya-UE

Le président Uhuru Kenyatta a rencontré mardi à Nairobi une délégation de haut niveau de l’Union européenne (UE) conduite par Mme Federica Mogherini, la Vice-présidente de la Commission européenne, qui fait également fonction de Haute représentant de l’UE pour la politique étrangère.Les entretiens entre le Président et Mme Mogherini ont porté sur les relations commerciales et le rôle du Kenya dans la sécurité régionale.

Mme Mogherini a assuré au président Kenyatta de la détermination de l’UE à continuer de soutenir les activités en faveur de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique et dans toute la région de l’Afrique orientale et centrale.

Elle a félicité le Kenya pour son rôle dans la recherche de la paix et de la sécurité, et son leadership dans la conduite du processus d’intégration régionale.

Auparavant, Mme Mogherini a inauguré la nouvelle ambassade de l’Union européenne à Nairobi, la deuxième plus grande au monde, ce qui témoigne de l’importance croissante de Nairobi pour l’Union.

La Chef de la diplomatie européenne a également rencontré Monica Juma, La Secrétaire du Cabinet kenyan aux Affaires étrangères, dans le cadre de discussions axées sur la coopération entre le Kenya et l’UE en matière de paix et de sécurité régionales, d’économie bleue, de commerce et de multilatéralisme.

Mogherini, actuellement en visite dans la Corne de l’Afrique, achèvera sa visite à Djibouti. Elle y rencontrera le président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Yousouf, ainsi que le Secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Mahboub Maalim.

Elle a entamé sa visite lundi à Mogadiscio en Somalie, où elle a rencontré le Premier ministre Hassan Ali Khayre.

L’UE œuvre activement au renforcement de son partenariat avec la région qui partage de nombreux intérêts communs avec l’union, allant de la lutte contre le changement climatique à la stimulation des investissements, en passant par une meilleure gestion de la migration et la création d’opportunités pour les jeunes.

Le Kenya refuse de négocier avec les ravisseurs de médecins cubains

Le gouvernement kenyan a déclaré, mardi, qu’il n’est pas question de négocier avec les ravisseurs des médecins cubains qui demandent une rançon.Le gouvernement avait précédemment exclu toute possibilité de payer une rançon pour obtenir la libération des docteurs Landy Rodriguez et Herera Correa, enlevés par une milice somalienne, alors qu’ils travaillaient à l’hôpital de référence de Mandera dans le nord du Kenya, le mois dernier.

S’exprimant devant les médias à Nairobi, Mme Monica Juma, Secrétaire du Cabinet des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement tenterait professionnellement de secourir les médecins sans verser une somme d’argent pour leur libération.

La semaine dernière, les médias ont révélé que des militants d’El Shabaab soupçonnés d’avoir enlevé les deux médecins étrangers réclament 150 millions de shillings (1,4 million de dollars) de rançon.

Des sages de la communauté s’étaient rendus dans un village isolé de la Somalie, où les médecins seraient détenus pour tenter de négocier leur libération.

Mme Juma a déclaré que la politique du gouvernement kényan ne permet pas de négocier avec les ravisseurs qui demandent une rançon.

Signature au Kenya d’un accord portuaire historique

L’Autorité des revenus du Kenya (KRA) a signé lundi avec les acteurs du port de Mombasa, une charte standard de procédures opératoires pour le transbordement pour améliorer l’efficacité des opérations de dédouanement des cargaisons et stimuler les échanges régionaux.Dans le cadre d’un engagement visant à renforcer les opérations portuaires et à éliminer les goulots d’étranglement affectant l’efficacité du transport de marchandises, la KRA a signé cette charte sur le transbordement du port de Mombasa avec la Kenya Ports Authority et la Kenya Shipping Agents Association.

Kevin Safari, le Responsable des douanes et du contrôle des frontières à la KRA, a signé les procédures, avec le Directeur général de la KPA, le capitaine chargé des opérations William Ruto, et le PDG de la Kenya Shipping Agents Association, Juma Ali Tellah.

Ali Tellah a décrit la formulation des procédures de transbordement comme une étape clé pour les acteurs de la navigation.

Les relations inter-institutions dans le port de Mombasa devraient être rationalisées et assorties d’objectifs et de processus clairs de performance.

Ils prévoient des délais précis pour chaque partie et insistent également sur la mise à disposition de ressources adéquates pour le dédouanement rapide du fret en cours de transbordement.

Le port de Mombasa a traité 12.190 TEU (unités équivalentes à vingt pieds) lors du transbordement en avril 2019, soit une augmentation de 2% seulement par rapport à avril 2018.

Ceci devrait augmenter rapidement avec la mise en œuvre des nouvelles procédures adoptées.

Le Kenya accueillera le sommet sur les valeurs partagées en Afrique

Les chefs d’entreprise et experts en changement de toute l’Afrique convergeront dans la capitale kényane, Nairobi, pour le Sommet sur les valeurs partagées de cette année, ont annoncé jeudi les organisateurs.L’édition de 2019, qui se tiendra les 23 et 24 mai, permettra aux délégués de discuter de l’évolution du rôle des entreprises dans un paysage socio-économique en mutation rapide et de la manière dont les entreprises peuvent intégrer les principes de la valeur partagée pour une croissance inclusive et durable.

Le sommet qui réunit des leaders d’opinion du monde des affaires et des acteurs du changement vise à sensibiliser et à promouvoir le succès de la mise en œuvre stratégique du modèle d’affaires de la valeur partagée du profit avec but.

« Grâce à ce sommet, nous espérons élargir notre audience et réunir un groupe plus large de parties prenantes africaines dans la conversation. La réalité est que les gouvernements ne peuvent, à eux seuls, relever les défis auxquels le continent africain est confronté », a déclaré le PDG du plus grand fournisseur de services de télécommunications du Kenya, Safaricom Bob Collymore.

« Le sommet offrira au secteur privé l’occasion de voir comment ses solutions, produits et services d’affaires peuvent résoudre les défis sociétaux tout en générant des profits », a-t-il ajouté.

Bien qu’il ne soit pas nouveau, le concept de valeur partagée a pris de l’importance ces dernières années, car de plus en plus d’entreprises commencent à s’interroger sur leur rôle dans l’amélioration des moyens de subsistance et l’essor des communautés.

La Valeur partagée est une stratégie de gestion permettant aux entreprises de trouver des occasions d’affaires dans des problèmes sociaux grâce à des produits s’adressant à des clients non servis ou mal servis, modifiant les pratiques dans la chaîne de valeur pour stimuler la productivité et améliorer les compétences disponibles, la base de fournisseurs et les institutions de soutien dans les communautés où une entreprise opère.

L’ONU salue les efforts du Kenya pour la paix dans les Grands Lacs

L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia a félicité mardi le Kenya pour son engagement et son soutien en faveur du maintien de la paix et de la sécurité dans cette région.M. Xia a affirmé que le geste posé par le Kenya en tant que promoteur de la cohésion et de la coexistence entre les États d’une région va de pair avec l’engagement du pays à participer à la Conférence internationale sur les Grands Lacs (CIRGL), une organisation intergouvernementale des pays africains dont l’objectif est de promouvoir une paix et un développement durables.

L’Envoyé spécial des Nations Unies a souligné les nombreuses possibilités qui s’offrent à l’Afrique et qui sont fondamentales pour la consolidation et l’amplification des atouts de la région.

« L’accent est mis sur la consolidation de la paix et de la sécurité pour un développement inclusif, tant sur le plan politique qu’économique, pour tous les pays », a-t-il déclaré.

« Dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, les États membres ont convenu de mettre de côté leurs divergences et de se concentrer sur l’essentiel pour surmonter ces défis pour le développement de l’ensemble de la région. C’est l’engagement de tous les Etats membres de la région des Grands Lacs », a fait remarquer l’envoyé spécial onusien.

Le Kenya accueille actuellement huit ministres de la Justice et des Procureurs généraux de la région des Grands Lacs pour une conférence régionale de haut niveau sur la justice et la bonne gouvernance.

Les États membres de la CIRGL sont l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, le Soudan, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Zambie.

Athlétisme U18-U20 : le Kenya domine les débats après 2 journées

Au terme des deux premières journées des championnats d’Afrique d’athlétisme U18 et U20, qui se déroulent à Abidjan, le Kenya vient en tête du classement avec 17 médailles dont 5 en or, 8 en argent et 4 en bronze.Les Kenyans sont suivis des Sud-Africains qui totalisent 14 médailles (5 or, 5 argent et 4 bronze). Le podium est complété par le Nigeria avec ses 10 médailles dont 5 en or, et 5 en argent.  

L’Ethiopie arrive au pied du podium avec 10 médailles, également, dont 3 or 2 argent et 5 bronze. La Côte d’Ivoire, pays organisateur n’a pas encore décroché la moindre médaille. 

Récapitulatif des médailles par pays 

1 Kenya   17médailles (5 Or, 8 Argent, 4 Bronze)

2 Afrique du Sud     14 (5 0r, 5 Argent, 4 Bronze)

3 Nigeria      10 (5 Or, 5 Bronze)

4 Ethiopie    10 (3 Or, 2 Argent, 5 Bronze)

5 Egypte        4 (2 Or, 1 Argent, 1 Bronze)

6 Maroc         3 (1 Or, 2 Argent)

7 Gambie       2 (1Or, 1 Argent)

8  Zambie   1 (Argent)

9 Ouganda    1 (Argent)

10  Ghana      1 (Bronze)

10 ex. Tunisie   1 (Bronze)

L’inflation kényane chute à 4,14% en février

L’inflation annuelle du Kenya est tombée à 4,14% en février contre 4,7% en janvier, a révélé vendredi le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).Il explique qu’une baisse des prix de la plupart des produits alimentaires de base a entraîné une baisse qui a contribué à une inflation globale relativement faible en février 2019.

« Le coût de plusieurs denrées alimentaires en février 2019 a été nettement inférieur à celui de la même période de l’année précédente. Par exemple, le maïs a enregistré une baisse de 41,0%. De même, les prix de la farine de maïs tamisée, des épinards et des tomates ont baissé respectivement de 30,68%, 20,66% et 16,63% », a expliqué le KNBS dans un communiqué.

De plus, l’indice du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles a augmenté de 0,12% en février par rapport à janvier 2019.

« Cela s’explique par le coût plus élevé de certains loyers et de certains combustibles de cuisson. Les prix de la consommation intérieure d’électricité qui ont augmenté de 2,48 et 1,70% pour 50 Kwh et 200 KWh, respectivement en raison de l’augmentation du coût du carburant et des frais d’ajustement à l’inflation, y ont contribué en partie », a ajouté le KNBS.

L’indice de transport a diminué de 0,50%, principalement en raison des baisses importantes des prix à la pompe de l’essence et du diesel, a noté KNBS.

Kenya-Athlétisme-Divers

L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé, vendredi la suspension provisoire de l’athlète kényane, Sarah Chepchirchir, avec effet immédiat pour violation des règles de dopage de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF).Ce type de suspension survient lorsqu’un athlète ou une autre personne est suspendu temporairement de toute compétition ou activité sportive avant la décision finale lors d’une audience tenue en vertu du règlement antidopage de l’IAAF ou du code de conduite de l’intégrité.

«Une suspension provisoire imposée dans une affaire de non-dopage n’annule en aucune manière la présomption d’innocence et ne constitue pas une culpabilité. Il s’agit plutôt d’une décision prise à titre de précaution pour préserver les intérêts du sport », a déclaré l’AIU, une structure basée à Monaco, dans un communiqué publié à Nairobi.

Chepchirchir est la championne en titre du marathon de Lisbonne après avoir remporté cette même compétition en 2017 à Tokyo.

La championne olympique de marathon, Jemima Sumgong, a été suspendue pendant quatre ans après avoir admis avoir pris l’érythropoïétine pour une grossesse extra-utérine.

L’année dernière, AIU avait confirmé que le spécialiste du 1500 m du Kenya, Asbel Kiprop, largement considéré comme le meilleur coureur de demi-fond au monde de la décennie écoulée, avait été contrôlé positif à l’érythropoïétine (EPO), une substance interdite par IAAF.

Uhuru Kenyatta promet d’œuvrer à la levée des sanctions contre le Zimbabwe

Le président kényan, Uhuru Kenyatta a promis, mercredi à Nairobi, son soutien au Zimbabwe pour la levée des sanctions qui lui sont imposées par les puissances occidentales.Selon Kenyatta ces sanctions ont causé au Zimbabwe des difficultés énormes et sapé les efforts du gouvernement pour servir efficacement ses citoyens.

«Imposer une sanction, c’est comme si on attachait les mains et les pieds de quelqu’un. Il serait incapable de bouger. Nous apporterons notre soutien pour ramener le Zimbabwe dans le concert des nations», a déclaré Kenyatta au terme d’un entretien avec Perence Shiri, émissaire du président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.

L’émissaire de Mnangagwa a informé Kenyatta de la situation au Zimbabwe et sollicité le soutien du Kenya pour la levée des sanctions.

Shiri a déclaré que le gouvernement du Zimbabwe fait tout son possible pour relever les défis auxquels le pays était confrontés, faisant observer que des programmes sont en cours pour veiller à ce que ceux qui ont perdu des biens au cours du programme de réforme agraire soient indemnisés.

La réforme agraire initiée sous le régime de l’ex président, Robert Mugabe a conduit à l’isolement international du Zimbabwe sur la scène internationale et à des sanctions de la part des États-Unis et de l’UE.

L’émissaire du Zimbabwe a par ailleurs félicité le président Kenyatta pour ses efforts dans le renforcement des relations bilatérales entre le Kenya et le Zimbabwe.

Kenya: les nouvelles routes boostent le nombre de touristes

Le nombre de touristes étrangers qui ont visité les parcs nationaux du Kenya est passé de 20.000 en 2017 à 26.000 en 2018, grâce à la construction de nouvelles routes menant aux infrastructures touristiques, d’un coût de 2,3 milliards de shillings (2 milliards de dollars).De leur côté, les  revenus tirés du secteur touristique ont augmenté de 40% en 2018, soit 106 millions de shillings (1 million USD), contre 75 millions de shillings (74.000 USD) l’année précédente.

Le projet de routes touristiques de 77 kilomètres comprenait trois volets visant à faciliter l’accès aux parcs de Tsavo East, d’Aberdares et de Mont Kenya.

Le directeur national des Transports, de l’Infrastructure, du Logement, du Développement urbain et des Travaux publics, Chris Obure a déclaré mardi que les routes facilitent l’accès aux parcs nationaux et aux réserves du pays.

L’Union européenne à contribué à hauteur de 14 millions de dollars dans le financement de ces projets d’infrastructures, selon Julius Korir, le chef du projet.

L’UA condamne l’attaque terroriste à Nairobi

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a condamné l’attaque terroriste perpétrée mardi contre un complexe hôtelier à Nairobi, la capitale du Kenya.Dans un communiqué de presse, M. Mahamat a déclaré que l’attentat « souligne la nécessité impérieuse de redoubler d’efforts pour lutter contre le terrorisme sur l’ensemble du continent ».

Il a salué la réaction rapide des forces de sécurité kényanes face aux militants qui ont pris d’assaut le complexe de Dusit à Nairobi et exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple du Kenya.

« Le président de la Commission réitère l’engagement de l’UA à continuer de travailler avec ses Etats membres et ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme sur l’ensemble du continent, et à poursuivre ses efforts pour stabiliser la situation en Somalie et la lutte contre al-Shabaab, à travers sa Mission en Somalie (AMISOM) », poursuit le président de la Commission de l’UA.

Les militants d’al-Shabaab basés en Somalie ont déjà revendiqué l’attentat terroriste, qui a fait 15 morts et 31 blessés.

Les assaillants se sont introduits de force dans le 14 Riverside Drive tirant sur les gardes de sécurité à l’entrée et en les forçant à l’ouvrir, alors qu’un kamikaze se faisait exploser.

Fin de l’attaque contre un complexe hôtelier à Nairobi : 15 morts

L’attaque mardi après-midi contre un complexe hôtelier à Nairobi par les islamistes Shebabs a pris fin, ce mercredi matin, avec un bilan de 15 morts, a annoncé le président kényan, Uhuru Kenyatta.« Tous les terroristes ont été éliminés », a indiqué le président Uhuru, précisant que l’attaque avait débuté mardi vers 15H00 (12H00 GMT).

« Je peux vous confirmer que l’opération de sécurité au (complexe) Dusit s’est achevée il y a environ une heure et que tous les terroristes ont été éliminés », a déclaré M. Kenyatta lors d’une conférence de presse.

Pour l’instant, on ignore le nombre exact de djihadistes tués dans cette offensive de l’armée Kenyane. Toutefois, des images de vidéosurveillance diffusées par les médias kényans montrent quatre hommes équipés d’armes automatiques et de grenades progresser calmement dans le complexe. Un djihadiste s’est fait exploser au début de l’attaque.

La police kenyane a confirmé que deux assaillants ont été tués ce mercredi matin au terme d’un échange de tirs prolongé. « Ils portaient tous les deux des foulards rouges sur le front et des cartouches étaient attachées autour de leur poitrine (…) Ils avaient chacun un AK-47 », a précisé la police.

Kenya : une fusillade fait six morts (Bilan provisoire)

Le bilan provisoire de la fusillade survenue, mardi après-midi dans un complexe hôtelier de Nairobi, fait état de six morts.L’attaque est revendiquée par  les islamistes radicaux somaliens, les Shebabs, dans un court message posté par leur agence de presse Shahada quelques heures après le début de l’attaque.

Le Kenya a déjà été la cible d’attaques djihadistes de grande ampleur. Le pays semble payer son combat contre les Shebabs affiliés à Al-Qaïda. Depuis octobre 2011, ce pays d’Afrique orientale est durement touché par ces attaques islamistes.

Le 21 septembre 2013, un commando islamiste avait pris d’assaut le centre commercial Westgate à Nairobi, avant d’être éliminé après 80 heures de combats avec les forces de défense et de sécurité, faisant 67 morts. Le 2 avril 2015, un commando avait abattu de sang-froid 148 personnes dans l’université de Garissa, dans l’est du pays. La plupart des victimes étaient étudiants.

Kenya : 3 morts et 14 blessés dans une attaque terroriste

Trois personnes ont été tuées et 14 autres blessées dans l’attaque à l’explosif perpétrée, mardi 15 janvier aux alentours de l’hôtel Dusit dans les Westlands, à Nairobi, rapportent les médias kényans, citant des sources policières.Cette attaque a été revendiquée par le mouvement somalien d’Al Shebab, affilié à Al Qaida. Les autorités kényanes avaient privilégié la piste terroriste dans cette attaque qui a aussi mis le feu à plusieurs voitures, rapporte la chaîne de télévision locale KTN.

La chaîne de télévision a diffusé les images de personnes blessées évacuées par les forces de l’ordre ainsi que des voitures en feu suite à cette explosion qui a été suivie de coups de feu.

Un important dispositif de sécurité a été déployé aux alentours de l’hôtel.

En octobre 2017, le mouvement jihadiste Al Shebab avaient perpétré l’une des attaques terroristes les plus meurtrières jamais vues en Somalie, lorsque plus de 500 personnes avaient été tuées après qu’un camion bourré d’explosifs ait explosé dans les rues de la capitale.

La CAE veut rendre le commerce régional plus dynamique

Le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda, tous membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont convenu, jeudi, de rendre le commerce régional plus dynamique afin de faciliter l’intégration économique de la région.Réunis à Nairobi, la capitale kenyane, les représentants de ces pays, membres de l’Union douanière et du marché commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont promis de mettre en œuvre des réformes de facilitation du commerce, notamment en réduisant les « barrières non tarifaires » telle que la réglementation des produits lourds et incompatibles.

« Je suis très fier parce que c’est l’occasion pour les pays de la CAE, dont beaucoup sont enclavés, de vendre leurs produits dans la région, en Afrique et dans le monde », a déclaré Frederick Ngobi Gume, ministre ougandais des Coopératives, dont le pays préside actuellement la CAE.

Les pays ont pris cet engagement lors de la première Semaine africaine du commerce électronique de la CNUCED qui s’est tenue à Nairobi du 10 au 14 décembre.

« La CAE est une force motrice en Afrique, faisant preuve de bonnes pratiques dans la mise en œuvre des réformes de la facilitation du commerce », a déclaré le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.

La décision de la CAE intervient après que la plupart des pays africains ont signé l’Accord de la Zone de libre-échange continental africain (ZLECA) en mars 2018.

L’accord envisage d’établir une zone de libre-échange à l’échelle africain en s’appuyant sur des blocs régionaux tels que la CAE.

La déclaration de la CAE s’aligne également sur l’Accord sur la facilitation du commerce de l’Organisation mondiale du commerce qui est entré en vigueur en février 2017.

Le commerce intra-CEA, bien que faible, est le plus élevé parmi les communautés économiques régionales (CER) d’Afrique, avec 19,35% des exportations.

L’Afrique de l’est a le plus élevé PIB en Afrique (Rapport)

L’Afrique de l’est continue d’afficher la plus forte croissance du PIB en Afrique, même si sa croissance économique devrait se ralentir légèrement, passant de 6,8% en 2017 à 6,3% en 2018, selon le dernier rapport publié jeudi par l’Institut des comptables agréés en Angleterre et au Pays de Galles.Au sein de la région, l’Éthiopie (7,8%), le Rwanda (7,1%) et la Tanzanie (6,7%) affichent tous des résultats supérieurs à la moyenne, tandis que le Burundi (0,1%) et le Soudan du Sud (-3,8%) qui est déchiré par la guerre sont les principaux obstacles à la croissance.

« Ces derniers pays illustrent l’ampleur de l’effet que l’instabilité politique peut avoir sur les perspectives économiques », note le rapport.

Le Kenya, sortant de l’incertitude politique après les élections de l’année dernière, devrait voir sa croissance rebondir à 5,4% cette année après que la croissance du PIB a chuté à 4,9% en 2017.

Près de 63 millions d’euros de la BAD pour le traitement des eaux usées à Nairobi

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, jeudi, l’octroi de 62,914 millions d’euros pour financer la fourniture de services durables de traitement des eaux usées à Nairobi.L’objectif du projet est d’améliorer l’accès, la qualité, la disponibilité et la durabilité des services de traitement des eaux usées dans la ville de Nairobi afin de contribuer à la restauration du bassin du fleuve Nairobi.

Le projet, cofinancé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 20 millions d’euros supplémentaires, vise des investissements prioritaires dans l’assainissement de la ville de Nairobi pour améliorer la santé et les conditions de vie dans la capitale kenyane.

Environ 500.000 personnes devraient bénéficier du projet grâce à la réhabilitation et à la construction d’installations de traitement des eaux usées à Dandora, à la construction d’un réseau d’égouts de 220 km, y compris des infrastructures de gestion des boues fécales, ainsi qu’à la construction et la réhabilitation de 100 installations sanitaires dans les quartiers informels de Nairobi.

Le projet aidera également Athi Water Services Board et la Nairobi City Water and Sewerage Company à offrir des services d’assainissement améliorés grâce au renforcement institutionnel.

« Des investissements retardés et inadéquats dans la gestion des eaux usées ont entraîné une mauvaise qualité des services de traitement des eaux usées à Nairobi », a déclaré Wambui Gichuri, Directeur de l’eau et de l’assainissement.

L’OMS approuve le plan de couverture maladie universelle du Kénya

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé le programme de couverture maladie universelle (CMU) du Kénya, dont la phase pilote doit être lancée jeudi à Kisumu (ouest) par le président Uhuru Kenyatta.En signe de soutien, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesos a déclaré lundi qu’il mobilise les hauts responsables de son organisation pour assister à l’événement de lancement de Kisumu, qui marquera le début de la phase pilote du programme de la CMU dans quatre comtés de la région.

Le Directeur général a assuré au président Kenyatta que l’OMS est engagée à soutenir la CMU du pays, décrivant le Kénya comme un pionnier en Afrique.

« Le Kénya entame une nouvelle ère avec la CMU. Votre pays est précurseur d’une nouvelle tendance en matière de santé en Afrique », a déclaré le responsable de l’OMS.

« La CMU vise à alléger le fardeau financier, ce qui appauvrit certains Kenyans et ralentit par conséquent l’économie nationale », a-t-il ajouté.

Le transport aérien a injecté 0,4 % au PIB du Kénya en 2017 (Président)

Le transport aérien et les services d’appui contribuent à hauteur de 0,4 % au Produit intérieur brut (PIB) du Kénya, soit un chiffre d’affaires de 232,79 millions de dollars en 2017, selon le président Uhuru Kenyatta.« L’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) emploie 17 000 Kényans et génère 600 000 emplois indirects supplémentaires, ce qui en fait le centre névralgique de l’économie nationale », a indiqué, lundi,  le président Uhuru à l’ouverture officielle du 11ème forum de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur la négociation des services aériens à Nairobi.

« Sur l’ensemble du spectre, nos aéroports ont traité plus de 10,1 millions de passagers et plus de 290 000 tonnes de frets internationaux en 2017, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l’année précédente », a poursuivi le président kényan, soulignant que cette croissance positive est le résultat d’une gestion et d’investissements sains et résistants.

Kenyatta a affirmé l’engagement du Kenya à améliorer l’aviation civile, ajoutant que cette industrie joue un rôle vital dans la croissance économique et le développement national.

Nairobi salue l’ouverture d’une enquête contre l’ancien procureur de la CPI

Le Kenya s’est félicité des efforts déployés par l’actuelle Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) pour ouvrir une enquête et prendre des mesures concernant les allégations de faute professionnelle de Louis-Moreno Ocampo, ancien procureur général de ladite juridiction et de son équipe pendant son enquête sur l’affaire des violences postélectorales au Kénya en 2007.Nairobi a demandé aux États Parties au Statut de Rome d’examiner et d’adopter les amendements proposés dans l’article 70 qui visent à dissuader les fonctionnaires de justice de commettre des fautes.

Le Kénya accuse Ocampo d’avoir préparé,  payé des témoins et promis à certains d’entre eux une belle vie à l’étranger s’ils acceptaient de témoigner contre le président Uhuru Kenyatta, le vice-président William Ruto, l’ancien ministre Henry Kosgey, l’ancien chef d’état-major de la police Mohamed Hussein Ali, l’ancien responsable de la fonction publique, Francis Muthaura et le journaliste Joshua Sang.

Ocampo accusait à l’époque les six Kényans d’avoir orchestré les violences postélectorales de 2007 qui ont fait plus de 1 300 morts et plus de 600 000 déplacés. L’affaire a été classée pour manque de preuves. Le gouvernement kényan a prétendu qu’Ocampo avait préparé et soudoyé tous les témoins dans cette affaire.

« Les allégations contre l’ancien procureur ne doivent pas être passées sous silence. Le Kenya exhorte le Bureau du Procureur à transmettre les allégations à une entité externe impartiale et neutre pour qu’elle procède à un audit ouvert et transparent de ces allégations « , a déclaré le Procureur général et chef de la délégation kényane, Kennedy Ogeto lors de la 17e session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome qui se tient à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas).

Selon M. Ogeto, un système judiciaire  imprégné d’un marasme bureaucratique, d’un processus non transparent et de décisions impartiales souffre de l’ignominie du rejet, quels que soient ses objectifs les plus ambitieux.

Kenya : la Première Dame primée pour ses œuvres en faveur de la santé

La Première Dame du Kénya, Margaret Kenyatta a reçu le Prix d’excellence (EY) en guise de récompense de ses réalisations en Afrique de l’est visant à mettre un terme à la mortalité maternelle et néonatale avec le slogan « Beyond Zero ».La reconnaissance porte également sur les efforts soutenus de la Première Dame en vue de l’élimination de la transmission du VIH mère-enfant, une intervention qui a conduit à une réduction significative des nouvelles transmissions chez les nouveau-nés.

La Première Dame a reçu mercredi soir à Nairobi ce Prix (EY) lors d’un dîner de gala.

« J’accepte humblement le prix avec une profonde gratitude. Merci pour la reconnaissance que vous m’avez accordée. Au cœur de ce prix, se trouve la reconnaissance de Beyond Zero », a déclaré Mme Kenyatta.

Kenya : le chef du PNUE démissionne après des allégations de voyages « injustifiés »

Le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), basé à Nairobi, Erik Solheim a annoncé sa démission qui prendra effet le 22 novembre, à la suite de révélations accablantes selon lesquelles il aurait gaspillé des millions de shillings en frais de voyage inutiles et non prévus par le budget.Un rapport d’audit du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a exigé que le Norvégien rembourse à l’agence des Nations Unies tous les frais de voyage et les honoraires indus du personnel concerné « non justifiés et tous les coûts supplémentaires supportés par le PNUE en raison de décisions non économiques et inefficientes prises par la direction ».

Le BSCI a noté que trois hauts responsables avaient effectué de nombreux voyages au cours de la période considérée, en dépensant un montant total de 740 893 dollars en frais voyage.

La démission de Solheim intervient à peine 22 mois après qu’il a succédé à Achim Steiner au poste de Directeur exécutif du PNUE.

Le Kenyan Stanley Teimet remporte le 4è marathon international du district d’Abidjan

Le Kenyan Stanley Cheruiyot Teimet a remporté, jeudi, la quatrième édition du marathon international du district d’Abidjan sur les 42 km en 2 heures 40 minutes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’athlète Kenyan qui a devancé ainsi les Ghanéens Malick Yakubu Yakubu  arrivés ( 2è en 2h47 mn) et Akuka Williams ( 3è en 2h51 mn), a raflé la récompense de 2 millions FCFA.

 Quant à l’Ivoirien, Boris Kouakou  Konan, vainqueur de la première édition de ce marathon en 2015, il a  terminé la course à la cinquième place avec un chrono de 2h58 mn.

 « Je  suis très content d’avoir remporté ce marathon», a dit a APA au terme de  la course, le grand vainqueur Stanley Teimet. Le coup d’envoi de cette  course a été donné tôt dans la matinée à 07h15 mn  (heure  locale et Gmt) au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan par Robert  Beugré Mambé,  le Gouverneur du district d’Abidjan pour se terminer sur  l’esplanade du palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Selon les  organisateurs, environ 15.000 athlètes professionnels et amateurs ont  pris part à ce marathon. Les trois athlètes arrivés  en tête dans chaque  catégorie, ont reçu diverses récompenses des organisateurs de cette  compétition.

 La première édition du marathon international du district  d’Abidjan a été remportée par l’Ivoirien Boris Kouakou Konan. Quant à la  deuxième et troisième édition, elles ont vu le sacre du camerounais  Justin Foimi qui n’a pu participer à la compétition cette année. 

 Plusieurs circuits ont été parcourus par les athlètes  lors de cette  course, notamment, le 3 km pour les amateurs et les 10 km, 21 km et 42  km destinés aux professionnels. Initié en 2015 par M. Victor Yapobi, le  marathon international du district d’Abidjan est organisé le 15 novembre  de chaque année au cours de la Journée nationale de la paix.

Le Kenya consterné par la légalisation du commerce de l’ivoire en Chine

Le gouvernement kenyan a déclaré, vendredi, avoir appris avec consternation la décision des autorités chinoises de lever l’interdiction sur le commerce des cornes de rhinocéros et des os de tigre.Les médias ont rapporté que la Chine a autorisé le commerce de produits de ces animaux menacés d’extinction dans certaines « circonstances spéciales » notamment à des fins scientifique ou médicale.

Le Kenya a prévenu que compte tenu de son expérience sur commerce de l’ivoire au cours des 25 dernières années, la légalisation des échanges de ce type de produit ne contribue pas à enrayer le braconnage des éléphants en Afrique et va encourager les  personnes impliquées dans ce commerce à continuer leurs activités criminelles.

«Au moment où le braconnage et le trafic illicite ont atteint des niveaux record, le Kenya s’inscrit en faux contre la légalisation du commerce de produits issus d’espèces menacées », a déclaré le ministère du Tourisme.

La demande croissante de cornes de rhinocéros en Asie s’explique par la croyance populaire que ce produit a des vertus thérapeutiques, qui n’ont pas cependant pas encore été prouvées scientifiquement. Un kilogramme de corne de rhinocéros se vend à 60 000 dollars (30.000.000FCFA)

« Autoriser le commerce de la corne de rhinocéros comme médicament est injuste et envoie des messages contradictoires au marché », lit-on dans un communiqué du gouvernement kenyan.

Il reste moins de 25 000 rhinocéros en Afrique. Environ 96% d’entre eux se trouvent en Afrique du Sud, en Namibie, au Kenya et au Zimbabwe, tous actuellement aux prises avec  le braconnage.

L’année dernière, environ 2 000 cornes de rhinocéros d’Afrique ont fait l’objet d’un commerce illégal, selon l’organisation de défense de l’environnement «Traffic. »

Lancement au Kenya d’un système de suivi électronique du fret

La « Kenya Revenue Authority » (Trésor national) a officiellement lancé, mercredi, un système régional de suivi électronique du fret, censé améliorer l’efficacité et la prestation de services dans toute la région de l’Afrique de l’Est.Le système de suivi électronique du fret (RECTS) régional de la « Kenya Revenue Authority » et le centre de commande par scanner intégré (ISCC) seront utilisés pour suivre le fret en transit en temps réel à travers le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda.

Le système RECTS, opérationnel depuis sept mois, a permis de suivre  plus de 20.700 conteneurs.

S’exprimant au son lancement à Nairobi, Francis Muthaura, président du conseil d’administration de la « KRA », a déclaré le centre de commandement fait partie du programme de réforme du système de perception des impôts visant à éviter l’évasion.

La « KRA » entend contribuer efficacement à la mise en œuvre réussie du « Big Four Agenda » par le biais de diverses initiatives fiscales et d’une collecte efficace des recettes, a déclaré Muthaura.

L’initiative « Big Four » comprend la sécurité alimentaire, le logement abordable, la fabrication et les soins de santé universels ciblés par le gouvernement kenyan comme des priorités.

Une compagnie française prête à acquérir la société kenyane Kenolkobil

La société française de stockage et de distribution d’hydrocarbures, Rubis, a annoncé mercredi son intention d’acquérir totalement la société kenyane Kenolkobil, leader de la commercialisation du pétrole en Afrique de l’est, a-t-on appris mercredi.Ayant acquis 24,99% du capital-actions de KenolKobil, Rubis a annoncé son intention de faire une offre publique d’achat des 75,1% restant, conformément aux textes de la Nairobi Securities Exchange et de la Kenyan Capital Markets Act.

 

KenolKobil, le leader de la commercialisation du pétrole au Kenya, est également présent au Burundi, en Éthiopie, en Ouganda, au Rwanda et en Zambie.

 

KenolKobil est présente sur toute la chaine des activités de distribution de pétrole (350 points de vente), de kérosène pour les avions, des lubrifiants, du bitume avec un accès sécurisé aux pipelines et à un réseau de 10 terminaux.

 

«L’Afrique de l’est connait depuis quelques années une croissance régulière de le son secteur de la distribution de pétrole, tirée par la forte croissance démographique, l’urbanisation et les investissements dans les infrastructures routières. KenolKobil qui est présente dans une région de plus de 200 millions d’habitants offre des perspectives favorables », a déclaré Rubis dans un communiqué publié à Nairobi.

 

L’athlète Kenyan Eliud Kipchoge nommé personnalité de l’année de l’ONU

Le détenteur du record mondial de Marathon, Eliud Kipchoge a été nommé, mercredi, personnalité des Nations Unies en 2018.Le siège de l’ONU pour l’Afrique, à Nairobi, a rendu hommage à l’athlète kenyan pour son rôle positif auprès de la jeunesse, «notamment les valeurs du travail acharné, de discipline, de concentration et de dévouement pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. »

 

Consideré comme le plus grand coureur de marathon de tous les temps, Kipchoge a récemment battu le record du monde d’une minute et 18 secondes.

 

« Je vous félicite, Eliud Kipchoge, pour ce grand exploit et je suis certain que vous profiterez de cette occasion pour démontrer davantage les valeurs indispensables au succès que vous connaissez maintenant », a déclaré la directrice de cabinet du ministere des Affaires étrangères, Monica Juma.

 

En acceptant le prix, Kipchoge a mis les jeunes en garde contre la facilité et l’autosatisfaction.

 

«Réduire son temps de course, même de cinq secondes, demande des efforts extrêmes sur de nombreuses années. Les performances durables reposent sur de petites ameliorations pour bien faire les choses », a déclaré le champion du monde, qui a remporté toutes ses courses exceptée une depuis qu’il a commencé le marathon.

 

 

Kenyatta exhorte les chambres africaines de commerce à soutenir la ZLEC

Le président Uhuru Kenyatta a appelé, mardi, les chambres de commerce africaines à collaborer avec leurs gouvernements respectifs en vue de la ratification de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) qui, selon lui, va booster les échanges commerciaux intra-africains.S’exprimant à Nairobi, après avoir reçu en audience le secrétaire général de la chambre panafricaine, Kebour Ghenna et les présidents de chambres de sept pays africains, le chef de l’Etat kényan a déclaré qu’après la mise en place d’une entité douanière continentale, le commerce intra-africain se développera grâce à une meilleure coordination des politiques et instruments commerciaux.

« Ce n’est que par le biais d’un commerce intra-africain fort que nous pouvons avoir des multinationales africaines capables de faire concurrence aux autres sur la scène mondiale », a déclaré Kenyatta.

Les objectifs de la ZLEC incluent la création d’un marché continental unique pour l’échange des biens et des services, la libre circulation des entreprises, des personnes et des investissements.

De plus, la ZLEC cherche à résoudre les problèmes d’adhésion multiples à des entités commerciales diverses, ce qui constitue un frein au processus d’intégration régionale et continentale.

Elle vise également à renforcer la compétitivité des industries et des entreprises africaines à travers l’accès au marché continental et une meilleure réaffectation des ressources.

Le Kenya abrite une conférence sur l’éducation inclusive

Une conférence de trois jours sur les initiatives africaines visant à renforcer l’accès des personnes vivant avec un handicap à l’éducation s’est ouverte, mardi à Nairobi, avec la participation des décideurs politiques et d’autres partie-prenantes.On estime à moins de 10% le nombre d’enfants handicapés qui vont à l’école en Afrique.

La rencontre de Nairobi vise principalement le partage des connaissances et des expériences en vue d’un renforcement des capacités pour une planification et de la mise en œuvre de politiques efficaces en matière d’éducation inclusive en Afrique.

«Le Kenya est déterminé à faire en sorte que tous les enfants, quelles que soient leurs situations, bénéficient des mêmes opportunités d’éducation de qualité que le reste », a déclaré Amina Mohammed, la ministre kényane de l’Education.

Selon le Rapport mondial sur le handicap, 6,4% des enfants de moins de 14 ans vivent avec un handicap en Afrique.

Les organisateurs de la conférence se sont dits optimistes, en espérant que la réunion promouvra des solutions et augmentera les capacités des décideurs en matière de planification, de financement et de la mise en œuvre d’une politique éducative inclusive en Afrique subsaharienne.

«Une éducation inclusive signifie que tous les enfants, peu importe leur condition physique, peuvent apprendre ensemble dans la même école. L’importance d’une éducation inclusive de qualité est la pierre angulaire d’un avenir meilleur pour tous les jeunes Kényans », a déclaré Carlos Felipe Jaramillo, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya.

La conférence organisée par la Banque mondiale, en collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’UNICEF, réunit des partenaires du développement, ainsi que des représentants de la société civile et des ministères de l’Éducation de 11 pays africains, à savoir la Tanzanie, le Kenya, Malawi, Rwanda, Ghana, Zambie, Éthiopie, Gambie, Sénégal et Lesotho.