Les chiffres-clés de la Coupe d’Afrique des Nations 2019

Les rideaux sont tombés, vendredi soir, sur la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations avec le sacre de l’Algérie aux dépens du Sénégal. Voici le bilan chiffré de la plus grande manifestation sportive du continent qui s’est déroulée en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019.- 24 : comme le nombre d’équipes nationales ayant participé à cette Can. Les sélections étaient réparties en six poules de quatre équipes. C’est une première pour cette compétition disputée pour la première fois en 1957 à Khartoum avec trois équipes : Egypte, Ethiopie et Soudan.

– 52 : c’est le nombre de matchs disputés durant l’édition de cette année

– 943 : comme le total de tirs tentés par les joueurs.

– 218 : c’est le nombre d’arrêts effectués par les gardiens de but.

– 102 : comme le nombre de buts marqués dans cette Can, soit une moyenne de 1,96 but par match.

– 13 : c’est le nombre de buts inscrits par l’Algérie. Les Fennecs, qui ont fait trembler les filets lors de leurs sept matchs, ont la meilleure attaque de la compétition.

– 2 : comme le nombre de buts encaissés par le Sénégal et l’Algérie qui sont les deux défenses les plus hermétiques du tournoi.

– 5 : c’est le nombre de banderilles plantées par l’attaquant de pointe du Nigeria, Odion Ighalo, qui termine meilleur buteur de la compétition.

– 4 : comme le nombre de buts inscrits par le Mali depuis l’extérieur de la surface de réparation.

– 3 : c’est le nombre de buts inscrits par Madagascar sur coups de pied arrêtés. Pour la première Can de leur histoire, les Barea (Zébus en français) ont atteint, contre toute attente, les quarts de finale (défaite 3-0 contre la Tunisie).

– 8 : comme le nombre de penalties sifflés par les arbitres. La Confédération africaine de football (Caf) a eu recours à l’Assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) à partir des quarts de finale.

– 174 : c’est le nombre de cartons jaunes distribués par les arbitres en 52 matchs, soit une moyenne de 3,3 cartons par rencontre.

– 5 : comme le nombre de cartons rouges brandies par les arbitres.

– 21 : c’est le nombre d’années qu’il aura fallu attendre pour voir deux entraîneurs africains s’affronter en finale (Aliou Cissé et Djamel Belmadi). La dernière finale mettant aux prises deux techniciens africains, Mahmoud Al-Gohary (Egypte) et Matsilela Ephraïm Sono (Afrique du Sud), date de 1998.

– 83 : comme le nombre de millions de dollars (48,5 milliards F CFA) générés par la Can, selon la Caf.

Le G5 Sahel invité à s’ouvrir à cinq autres pays africains

Le président de l’Institut Panafricain de Stratégies (Ips, think tank), Dr Cheikh Tidiane Gadio a invité, lundi à Dakar, les dirigeants du G5 Sahel à intégrer cinq autres pays africains, dont le Sénégal et le Maroc.« Il faut aller vers le G5 Sahel+5 en intégrant le Marco, l’Algérie, le Sénégal, le Cameroun et le Nigeria. On ne peut pas ne pas intégrer ces pays si on veut que le G5 Sahel soit efficace. Le Maroc a la meilleure intelligence antiterroriste, l’Algérie a la meilleure expérience de lutte contre le terrorisme, le Sénégal a une armée professionnelle et de qualité, le Cameroun est une puissance militaire et le Nigeria est une puissance économique. En les intégrant, ces pays peuvent beaucoup apporter au G5 Sahel », a préconisé Dr Gadio, par ailleurs ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal.

Il prenait part à un panel sur « la sécurité au Sahel : enjeux et défis pour le Sénégal » dans le cadre de la conférence annuelle sur « paix et sécurité dans le Sahel », organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) et le réseau Southern Voices Network for Peacebuilding (Les voix du Sud pour la consolidation de la paix).

Créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité.

Selon Dr Cheikh Tidiane Gadio, rien n’empêche d’élargir le G5 Sahel aux cinq pays précités, pour devenir ainsi le G5 Sahel+5 car, à son avis, dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, on ne peut pas se passer de l’expérience et l’expertise de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal, du Cameroun et du Nigeria.

« Si les pays du G5 Sahel se regroupent avec l’Algérie, le Maroc, le Nigéria, le Cameroun et le Sénégal, la question du financement ne peut plus se poser. Les troupes d’élite de ces pays mises ensemble pourraient apporter une solution », a poursuivi Dr Gadio.

Plus de 657 milliards FCFA mobilisés par le Trésor public ivoirien au 1er semestre 2019

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a mobilisé 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%, a-t-on appris lundi auprès de cette régie financière.Selon une note d’information transmise à APA, cette annonce a été faite à Yamoussoukro (capitale politique et administrative ivoirienne) par  Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’économie et des finances.

Il s’exprimait dans une allocution d’ouverture de la revue de direction du premier semestre de la gestion 2019 de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. « En termes de statistiques, les chiffres sont éloquents et concernent principalement la mobilisation d’un montant de 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%», a dit M. Akpess soulignant que « cette performance nous assure déjà sur l’atteinte de l’objectif annuel de 1320, 6 milliards FCFA».

 Selon M. Akpess qui représentait le ministre Adama Koné,  le Trésor public a exécuté à 100% les tâches échues et mises à sa charge dans le cadre du Plan d’actions opérationnelles 2019 du ministère de l’économie et des finances.

 Dans la foulée, il a indiqué que le Trésor public a payé un montant de 1338 milliards FCFA au 16 mai 2019 au profit de 10 172 fournisseurs de l’État.

Pour sa part, Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique a expliqué que l’objectif général de cette revue de direction est de s’assurer qu’à la date du 30 juin 2019, le système de management de la qualité est adapté, efficace et en lien avec l’orientation stratégique de l’institution.

 Poursuivant, M. Assahoré a passé en revue les acquis enregistrés par son institution dans la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2016-2020.

 « S’agissant de l’accroissement de la pérennisation des capacités de financement de l’État, le directeur général a mentionné que l’opérationnalisation du compte unique du Trésor a été réalisé à un taux de 96,2% », a-t-il ajouté.

« Le profilage de la dette dont la première tranche a porté sur un montant de 162 milliards FCFA et dont la deuxième tranche prévue pour le mois d’octobre prochain, portera sur un montant de 177 milliards FCFA. Le paiement efficient des dépenses, la dette flottante ayant été contenue dans la limite des 90 jours», a entre autres, indiqué, M. Assahoré.

Il a conclu en soulignant que le projet de certification globale du Trésor public s’exécute « selon un rythme satisfaisant avec un niveau d’avancement de 67% avant l’échéance du 30 novembre ».

Meurtre de Mamoudou Barry en France : la Guinée suit le dossier (officiel)

Le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a déclaré, dans un communiqué parvenu à APA, suivre de près le dossier sur le meurtre de son compatriote Dr Mamoudou Bolaro Barry en France, lors de la finale de la CAN opposant vendredi le Sénégal à l’Algérie.« Très touché » par ce meurtre, Alpha Condé a d’abord présenté ses condoléances à la famille éplorée et au peuple de Guinée.

Le communiqué souligne que « le Gouvernement Guinéen suit de très près l’évolution des enquêtes diligentées par les autorités françaises » et assure par ailleurs que le Président Alpha Condé s’entretiendra avec l’Ambassadeur de France en Guinée pour la suite à donner à cette affaire.

En France, une enquête a déjà été ouverte par le procureur de la République.

« Tout sera mis en œuvre pour que justice soit faite », écrit Jean Marc Grosgurin, ambassadeur de la France en Guinée sur son compte Twitter.

Il faut rappeler que le docteur Mamoudou Barry, Enseignant-chercheur en Guinée et en France et docteur en Droit de l’Université de Rouen en Normandie, a été agressé par des supporters avant le match Algérie-Sénégal le 19 juillet 2019. Il perdra la vie le lendemain des suites de ses blessures.

« L’homme les a traités de sales noirs, il leur a dit : on va vous niquer ce soir », a déclaré Kalil Keita proche de la victime à France Bleu Normandie.

Macky Sall annoncé à l’investiture du nouveau président mauritanien

Le président sénégalais, Macky Sall est attendu à la cérémonie d’investiture du nouveau président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le 1er août 2019, a révélé lundi à Nouakchott, le chef de la Diplomatie sénégalaise, Amadou Ba.Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a fait cette annonce à la presse au sortir d’un entretien avec le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui il a remis un message écrit du président Sall.

Les deux pays entretiennent des « relations bilatérales distinguées tissées par la religion, l’histoire et la géographie », a expliqué le ministre sénégalais, évoquant au passage les ressources naturelles dont ils disposent.

M. Ba a ajouté que son séjour Nouakchottois lui a aussi permis de s’entretenir avec son homologue mauritanien sur les domaines de la coopération conjointe.

Il a notamment cité l’enseignement supérieur, la pêche et l’économie maritime et l’élevage qui ont fait l’objet d’accords.

Le chef de la Diplomatie sénégalaise a précisé que les discussions ont en outre porté sur la situation dans le Sahel et les positions des deux pays au sein des fora régionaux et internationaux.

Quatre ressortissants turcs enlevés au Nigeria

La police nigériane a confirmé l’enlèvement de quatre ressortissants turcs dans le département d’Edu, situé dans l’Etat de Kwara (centre-nord).Le responsable des relations publiques de la police de l’Etat, Ajayi Okasanmi a déclaré que les citoyens turcs avaient été enlevés samedi soir dans un bar du quartier de Gbale.

Les personnes enlevées ont été identifiées comme étant Seyit Keklik (25 ans), Yasin Colak (33 ans), Ergun Yurdakul (35 ans) et Senerapal (40 ans), tous des ouvriers du bâtiment.

Selon Okasanmi, le commissaire de police, Kayode Egbetokun a déployé dans la région des équipes de l’unité spéciale dans le cadre de l’Opération Puff Adder, pour tenter des libérer les captifs turcs.

Selon lui, le commissaire de police a ordonné aux agents de la sécurité de veiller à ce que les ravisseurs soient arrêtés et traduits en justice.

Il a ajouté que les efforts déployés pour retrouver les ravisseurs et leurs victimes donnent déjà des résultats positifs.

Ouattara salue le « consensus » issu des discussions sur la recomposition de la CEI

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a salué lundi les discussions ayant abouti au projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), assurant que l’objectif du gouvernement est de « garantir des élections apaisées » à travers ce «nouveau consensus ».M. Ouattara s’exprimait à l’ouverture des Journées portes ouvertes des institutions  de la République, qui se déroulent du 22 au 24 juillet 2019, à Abidjan, en présence des présidents d’institutions, des diplomates, des chefs coutumiers et des populations.  

« Je voudrais remercier tous les acteurs politiques et la société civile qui ont pris une part active aux discussions ayant abouti au projet de loi relatif à la recomposition de la Commission électorale indépendante », a dit M. Alassane Ouattara dans un discours.   

« Notre objectif à travers ce nouveau consensus (sur la recomposition de la CEI, institution en charge d’organiser les élections en Côte d’Ivoire) est de garantir des élections apaisées, transparentes et crédibles », a ajouté le chef de l’Etat ivoirien.

Vingt et quatre partis politiques de l’opposition ivoirienne conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, qui se déclarent non favorables à la recomposition de la CEI, demandent le retrait du projet de loi et une réforme profonde incluant tous les acteurs politiques.

Les députés ivoiriens membres de la Commission des Affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale, ont adopté jeudi à la majorité le projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).  

Le président ivoirien s’est félicité de ces journées qui permettront aux citoyens de mieux connaître les institutions de la République et de prendre conscience des efforts de l’exécutif de doter le pays d’«institutions fortes et crédibles».   

Selon Gilbert Kafana Koné, ministre auprès du président de la République, chargé des Relations avec les institutions, il s’agit de « donner plus de visibilité et asseoir les leviers d’une communication encore plus fructueuse » des institutions de la République.

Outre ces journées, les ministères auprès du président de la République, chargé des Relations avec les institutions, envisage d’organiser des Journées spécifiques en accord avec les différentes institutions, de réaliser des supports de communication et des émissions à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public). 

Les institutions ivoiriennes sont notamment l’Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des comptes (dernière-née des institutions), le Conseil économique, social, environnemental et culturel, le médiateur de la République, la Chambre des rois et chefs traditionnels.

Font également partie des institutions, la Commission électorale indépendante (CEI), la Haute autorité pour la bonne gouvernance, et l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). L’ensemble de ces institutions travaillent en harmonie avec la présidence de la République, la première institution.

Le pouvoir et l’opposition se partagent la Une des journaux ivoiriens

La coalition au pouvoir, le Rassemblement des Hophouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et l’opposition se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, au retour d’un week-end politique mouvementé.« RHDP : un commando efface les traces de Gbagbo sur ses bases », barre en Une Le Mandat. « le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), le FPI (Front populaire ivoirien) ont dirigé ce pays, on a rien vu », « avec le RHDP, ce n’est pas du bavardage c’est du concret », « ADO (Alassane Ouattara) est dans une démarche de développement », ont respectivement lancé Amedé Kouakou, Kandia Camara et Alcide Djédjé, samedi, à l’occasion de l’investiture du maire de Zikisso, rapporte à ce propos ce journal.

 « RHDP/ Après la mise en place des instances : Ouattara donne ses premiers mots d’ordre aujourd’hui », annonce de son côté Le Jour Plus, quand renchérissant, Le Matin écrit que Ouattara parle ce soir aux membres du Conseil politique,  du directoire et de la direction exécutive du RHDP.

« Hold-up sur la CEI (Commission électorale indépendante), présidentielle 2020, politique nationale : l’opposition se dresse contre le régime », fait remarquer pour sa part Le Nouveau Réveil, rappelant à ce sujet « la démonstration de force » du FPI et EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté), samedi, à la place CP1 de Yopougon, dans la capitale économique ivoirienne.

« Situation politique : grande mobilisation des ivoiriens pour le retour de Gbagbo », reprend à son tour Le Quotidien d’Abidjan.

« La Côte d’Ivoire est dans la tourmente (…) Ils ont tué l’administration », a dit Assoa Adou, samedi, à Yopougon, selon LG Infos. Ce qui fait dire à L’Inter que le secrétaire général du FPI, Assoa Adou passe un message important à Ouattara.  

 « Gbagbo est le pion essentiel de la réconciliation (…) Toute la Côte d’Ivoire attend son retour », estime à son tour le député Alain Lobognon dans une interview exclusive accordée à Le Temps, là où Le Sursaut parle de crise au sommet de l’Etat, en publiant un document exclusif sur les raisons du divorce Ouattara-Bédié, et ce que ces deux personnalités « cachent » à ce sujet à leurs militants.

Le « vote par procuration» bloque l’élection du président des journalistes de Côte d’Ivoire

L’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias dans le pays, n’a pu se tenir dimanche soir en raison d’une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d’acceptation du vote par procuration, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Depuis samedi pourtant, les journalistes ivoiriens s’étaient retrouvés  dans un esprit bon enfant pour le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI dont  le clou devrait être l’élection du successeur de Moussa Traoré, le  président sortant. Alors que cette première journée de samedi pendant  laquelle a eu lieu les travaux en commission, s’est relativement bien  déroulée, celle de dimanche consacrée au vote s’est soldée par un gros  cafouillage et de vives tensions. 

A l’origine de ce blocage, le vote par  procuration pourtant admis  par les textes de l’UNJCI. En effet, selon  ces textes l’organisation,  les journalistes absents au congrès  peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Cependant,  la majorité des congressistes, contestent un vote massif par  procuration estimant qu’ils ne veulent pas d’un président de leur union  élu par procuration. 

Après un tête à tête entre Franck Ettien, Lance  Touré  et Jean-Claude  Coulibaly, les trois candidats en lice, il a été  convenu l’acceptation de 25 procurations par candidat. Cette décision  qui devrait taire les divergences entre les trois camps, a été à nouveau  rejetée par les partisans du candidat Jean-Claude Coulibaly qui  proposent un nombre de procuration illimité. 

Interrogé, le congrès  décide alors l’annulation pure et simple du vote par procuration. Cette  autre proposition acceptée par les candidats Franck Ettien et Lance  Touré, a été rejetée par le candidat Jean-Claude Coulibaly. Malgré les  efforts de César Etou, le président du congrès,  pour concilier les  positions avec diverses propositions afin de faire baisser la tension de  plus en plus vive entre les différents camps, rien n’y fit. 

Jusqu’au  petit matin de ce lundi (1h, heure locale et GMT),  aucun compromis n’a  pu être trouvé pour la tenue de l’élection puisque le congrès a  finalement été suspendu. Le président du congrès a finalement démissionné.

Ce congrès de l’UNJCI sensé être celui de la  responsabilité a plutôt exposé les contradictions des acteurs des médias  ivoiriens qui n’ont pu s’accorder sur l’essentiel. Le 10è congrès  ordinaire de l’UNJCI s’est ouvert samedi autour du thème, «le journaliste  ivoirien face à ces responsabilités».Trois candidats sont en lice pour  le poste de président de cette organisation. Il s’agit des journalistes  Jean-Claude Coulibaly, Franck Ettien et Lance Touré.

Politique et société au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe que l’ancien député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), Albert Elisée Kiemdé, vient de créer l’Union pour la république et la démocratie (URD).

Selon le journal, M. Kiemdé, lors de l’installation officielle de ce nouveau parti politique, samedi dernier à Ouagadougou, «n’y est pas allé par quatre chemin pour dire tout le bien qu’il pense de l’attitude actuelle de l’opposition».

De son côté, Le Pays, autre journal privé, affiche à sa une les propos du président de l’URD, Elisée Kiemdé qui déclare : «Nous sommes contre ceux qui pensent que tous les moyens sont bons pour arriver au pouvoir».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso, posent la question de savoir: «peut-on réussir une réconciliation sans Blaise Compaoré ?».

Quant au quotidien national Sidwaya, il publie «les attentes des OSC et des citoyens» concernant le dialogue politique initié, la semaine dernière par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal consacre son éditorial au mouvement d’humeur des agents de santé débuté depuis plusieurs semaines, estimant qu’il faut «sauver les patients !».

Sidwaya informe également que les lauréats aux examens du Certificat d’étude primaire (CEP) et Brevet d’études du premier cycle (BEPC) parmi les enfants retirés de la rue lors de l’année scolaire écoulée, ont été récompensés.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur le décès de 11 gardés à vue dans les locaux de l’Unité de lutte antidrogue, parlant de «ce qui s’est passé cette nuit fatidique-là».

Les journaux sénégalais s’émeuvent de l’accueil populaire des Lions

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent spécialement leurs Unes à l’accueil triomphal réservé aux vice-champions d’Afrique à leur retour samedi d’Egypte où ils ont perdu (1-0) la veille la finale de la 32e édition de la CAN devant les Fennecs d’Algérie.« Les joies de la défaite », s’exclame La Tribune et « Défaits au Caire, les Lions triomphent à Dakar », note Vox Populi, soulignant que c’est « du jamais vu depuis 2002 ».

Le journal fait écho à cette liesse populaire et la parade de 5h de l’aéroport au Palais, faisant ainsi dire à Le Quotidien que « les Lions retrouvent la Téranga ».

Le journal rapporte par ailleurs que le président Macky Sall, qui a offert 20 millions à chaque joueur, a appelé l’équipe à « se remettre immédiatement au travail pour gagner la CAN 2021 ».

Même s’ils ont perdu la finale, le quotidien sportif Record soutient que « les Lions séduisent la CAF », car ils comptent cinq joueurs dans l’équipe-type de la CAN 2019. Pour sa part, Le Soleil note que Krépin Diatta est élu « meilleur jeune » de cette compétition.

Toujours sur l’accueil populaire des Lions, EnQuête fait le « décryptage d’un triomphalisme ». Interrogeant le sociologue Moustapha Ndiaye, ce dernier note qu’il « y a un besoin d’enivrement collectif qui transparait » là où son homologue Elimane Kane voit que « les Sénégalais ont soif d’exutoire fictionnel pour noyer leurs misères et leur désespoir ».

Toutefois, selon Fatimata Ba, « nous avons gagné plus qu’une coupe, une cohésion ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien s’intéresse à la succession du défunt Ousmane Tanor Dieng à la tête du Parti socialiste (PS). Selon le ministre socialiste Serigne Mbaye Thiam, « il n’y a pas de vacance au poste de secrétaire général du PS ».

Même si WalfQuotidien note que ce dernier « intronise » sa collègue Aminata Mbengue Ndiaye, ce journal estime que « la guerre est ouverte ».

A propos de l’enquête sur l’affaire Petro-Tim, L’Observateur informe que « la DIC fouille les comptes bancaires de Aliou Sall » avec des « réquisitions » faites auprès de « toutes les banques du Sénégal ».

Macky Sall promet une prime spéciale de 20 millions f cfa aux Lions

Le Chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall qui recevait l’équipe nationale de football, samedi soir à Dakar, a promis à chaque joueur une prime spéciale de 20 millions f cfa.L’équipe nationale du Sénégal, arrivée samedi peu avant 16 heures à l’aéroport militaire de Dakar, a reçu un accueil triomphal de la part de milliers de supporters, fiers de la combativité de la bande à Sadio Mané malgré la défaite (1-0) essuyée la veille en finale de la CAN contre les Fennecs d’Algérie.

Les Lions ont mis cinq heures d’horloge pour parcourir les 14 km séparant l’ex-aéroport international Léopold Sédar Senghor au Palais de la République où les attendait le chef de l’Etat.

C’est sous les rythmes des tam-tams des comités de supporters « Allez Casa » et du « 12e Gaindé » qu’Aliou Cissé et ses protégés ont fait le trajet menant au palais. Obligés de rester avec leurs camarades dans le bus, portant l’inscription « vice-champions d’Afrique », certains des joueurs n’ont pu s’empêcher de se mettre sur le toit du véhicule qui a fait le tour de plusieurs quartiers dakarois.

Aux nombreux fans, les Lions leur ont lancé en guise de remerciement des t-shirts et gadgets. Le tout sur fond de messages en wolof du genre : « On est contents de vous », « La prochaine fois sera la bonne ».

Les Lions accueillis triomphalement à leur retour à Dakar

L’équipe nationale du Sénégal, arrivée samedi peu avant 16h à l’aéroport militaire de Dakar, a reçu un accueil triomphal de la part de milliers de supporters, fiers de la combativité de la bande à Sadio Mané malgré la défaite (1-0) essuyée la veille en finale de la CAN contre les Fennecs d’Algérie.Les Lions ont mis cinq heures d’horloge pour parcourir les 14 km séparant l’ex-aéroport international Léopold Sedar Senghor au Palais de la République où les attendait le chef de l’Etat.

C’est sous les rythmes des tam-tams des comités de supporters « Allez Casa » et du « 12e Gaindé » que Aliou Cissé et ses protégés ont fait le trajet menant au palais. Obligés de rester avec leurs camarades dans le bus, portant l’inscription « vice-champions d’Afrique », certains des joueurs n’ont pu s’empêcher de se mettre sur le toit du véhicule qui a fait le tour de plusieurs quartiers dakarois.

Aux nombreux fans, les Lions leur ont lancé en guise de remerciement des t-shirts et gadgets. Le tout sur fond de messages en wolof du genre : « On est contents de vous », « La prochaine fois sera la bonne ».

Au palais présidentiel, d’autres supporters s’y sont retrouvés en masse pour attendre l’arrivée des vice-champions d’Afrique.

En jouant hier leur deuxième finale de CAN, après 17 ans d’absence, les Lions avaient toutes le raisons d’y croire au regard de leur prestation face à l’Algérie, outrageusement dominée mais qui n’a dû son salut qu’à une solide défense et à un but gag, inscrit dès la deuxième minute du match.

Malgré le réveil difficile de ce samedi matin, les supporters sénégalais qui se préparaient depuis quelques jours à célébrer la « première étoile » de leur équipe nationale ont tenu à être à l’accueil des Lions.

Après la défaite face aux Fennecs, le sélectionneur Aliou Cissé a fait un appel dans ce sens, saluant l’engagement et le patriotisme de ses joueurs avec lesquels il a passé « 46 jours » pour cette campagne africaine.

Même si son vœu était de remporter le trophée qu’il a perdu en tant que capitaine de l’équipe de// 2002, Aliou Cissé a atteint l’objectif que lui avait assigné la fédération et qui était d’amener l’équipe en finale.

Première nation africaine au classement FIFA avant le début de la CAN 2019, le Sénégal participe à cette compétition depuis 1965.

Sénégal : hausse de 7155 tonnes des débarquements de la pêche

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du mois de 2019 ont enregistré une augmentation de 7.155 tonnes en valeur absolue comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 76.083 tonnes contre 68.928 tonnes au mois de mai 2018, soit une progression de 10,4% en glissement annuel.

Cette hausse est due essentiellement par la pêche industrielle dont le cumul des débarquements s’est accru de 14,7%, s’établissant à 22.562 tonnes contre 19.671 tonnes au mois de mai 2018.

La pêche artisanale a aussi contribué à la progression du sous-secteur, avec des débarquements qui passent de 49.257 tonnes en mai 2018 à 53.521 tonnes un an plus tard (plus 8,7 %).

Par rapport au mois d’avril 2019 où ils s’élevaient à 66.243 tonnes, les débarquements de la pêche ont connu une hausse de 9840 tonnes en valeur absolue et 14,9% en valeur relative.

 

Ouverture du 10è congrès de l’UNJCI pour élire le nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire

Le dixième congrès ordinaire de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias ivoiriens, s’est ouvert samedi à Abidjan, pour élire le nouveau président des journalistes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce congrès qui est organisé autour du  thème, « le journaliste ivoirien face à ses responsabilités » s’achèvera dimanche soir avec pour apothéose,  le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Dans une allocution d’ouverture de ces assises, Makany Diaby, la représentante du parrain Ahoussou Jeannot Kouadio, président du sénat ivoirien, a espéré que les journalistes prennent conscience au terme de ce congrès « du rôle essentiel qu’ils jouent dans la construction de la conscience collective nationale».

« Vous avez le pouvoir de pouvoir faire décider », a rappelé pour sa part aux congressistes, Agnès Kraidy au nom de Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias. Dans le même élan, le président sortant de l’UNJCI, Moussa Traoré a dit le rôle crucial des journalistes dans la société estimant que « la presse contribue à l’éveil des consciences dans notre pays ».

Trois candidats, tous membres du bureau exécutif sortant sont en lice pour succéder à Moussa Traoré à la tête de l’UNJCI. Il s’agit des journalistes Franck Ettien, Lance Touré et Jean-Claude Coulibaly.

Can : un supporter sénégalais meurt à l’issue de la finale

Un supporter sénégalais qui suivait en public à Fissel (115 km de Dakar) la finale de la Can, est mort peu après le match sanctionné par la défaite des Lions (1-0) face à l’Algérie, rapporte ce samedi le quotidien l’Observateur.Cultivateur de son état, l’homme âgé de 41 ans et père de trois enfants, avait quitté son village situé à cinq kilomètres de Fissel pour pouvoir suivre la rencontre sur l’écran géant du foyer de cette localité.     

Le drame est survenu au coup de sifflet final quand, en se levant pour aller ruminer leur déception des supporters se sont rendus compte de l’évanouissement du quadragénaire.

Evacué au poste de santé de Fissel, il y décédera avant l’intervention de l’infirmier, souligne l’Observateur ajoutant que la dépouille mortelle a été acheminée à des fins d’autopsie à l’hôpital de Mbour.

La presse en ligne burkinabè commente la victoire de l’Algérie à la CAN 2019

Les journaux en ligne burkinabè évoquent, ce samedi, le triomphe des Fennecs de l’Algérie à Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) dont l’apothéose est intervenue la veille au Caire en Egypte.«CAN 2019 : Deuxième étoile pour les Fennecs d’Algérie», titre Burkina24.com, soulignant que déjà vainqueur de la compétition continentale en 1990, l’Algérie est, à nouveau, sur le toit de l’Afrique.

Et de préciser que Les Fennecs d’Algérie ont réalisé l’exploit en battant en finale les Lions de la Téranga du Sénégal (1-0), hier vendredi 19 juillet 2019 au Caire.

A ce sujet, Fasozine.com, un autre journal en ligne, affiche : «CAN 2019: l’Algérie championne d’Afrique !», avant de faire remarquer que les Sénégalais se sont inclinés de nouveau face aux Algériens après la défaite (0-1) en match de poule.

Pour le confrère, la malédiction sénégalaise continue en finale de la CAN car c’est la deuxième finale perdue après celle de 2002.  

De son côté, Lefaso.net met en exergue «l’Algérie sur les pyramides d’Égypte», rapportant que «cette finale débutait sur des chapeaux de roue, car dès la 2e minutes sur une frappe contrée de son attaquant, l’Algérie ouvrait le score».

Pendant ce temps, Wakaséra.com indique que le Sénégal a joué et l’Algérie a gagné, mentionnant que «c’est la grande leçon à tirer de cette finale qui n’a pas été le meilleur symbole de la magie du foot africain».

«Une frappe de Baghdad Bounedjah détournée par le défenseur sénégalais Sané dans les buts de son gardien Alfred Gomis», commente le confrère qui se projette déjà dans l’avenir.

«Que nous réserve la CAN 2021?», se demande Wakatséra.com, ajoutant que la question ne connaîtra sa réponse qu’au soir de la finale du prestigieux tournoi.

«En attendant, chaque équipe affûte déjà ses armes pour les éliminatoires qui débuteront en principe le 11 novembre prochain pour prendre fin le 17 novembre 2020», conclut le média en ligne.

Fatou Bensouda en vedette à la Une des journaux ivoiriens

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bom Bensouda est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la décision de la Chambre d’appel de son institution, la déboutant sur sa requête de prorogation de délai, pour le dépôt de son mémoire d’appel.« Après le rapport de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, les plans de Bensouda encore mélangés, hier, à la CPI », relève le quotidien Soir Info, ajoutant que « la Chambre d’appel attaque ses arguments et les disqualifie ».

« Demande de délai supplémentaire pour son appel : les juges froissent la requête de Bensouda, balayant ses arguments du revers de la main », reprend Le Temps, qui savoure ensuite cette autre victoire de l’ancien président Gbagbo.

« Tous à la place CP1, aujourd’hui » pour le meeting de la renonciation et du retour de Laurent Gbagbo, annonce par la suite ce journal proche de l’opposition. Ce qui fait dire à L’Inter que les juges disent non à Bensouda, les pro-Gbagbo annoncent des manifestations.

Après l’acquittement le 15 janvier 2019, et le rejet, hier, par la Chambre d’appel de la CPI de la demande de la procureure Bensouda de proroger le délai d’appel, tendons-nous vers « la libération totale » de Gbagbo ?, se demande pour sa part Le Nouveau Réveil.

Dakar toujours sous le choc engendré par la défaite des Lions

C’est la gueule de bois à Dakar, la capitale sénégalaise, dont beaucoup d’habitants ont eu le réveil difficile ce samedi matin, quelques heures après avoir assisté à la défaite (1-0) des Lions face à l’Algérie en finale de la 32éme édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, disputée au Caire en Egypte.Le calme plat règne dans plusieurs quartiers, un contraste avec l’effervescence ayant prévalu avant le match. Ici et là, fusaient même des chants et danse aux sons de castagnettes et de vuvuzelas. Popularisé par les supporters sud-africains, cet instrument assimilable à une trompette a fait partie des nombreux gadgets vendus à profusion tout au long de la marche triomphale des Lions.

Toutefois, signe de la cruelle désillusion, les milliers d’exemplaires du drapeau national ont pour la plupart disparu des rues où ils étaient déployés. Seuls subsistent une certaine, dont certains sont curieusement en berne. On voit toujours, les poteaux électriques, pneus, bouteilles d’eau et fûts d’huile peints aux couleurs nationales.

Sur les artères, de rares voitures circulent avec  un drapelet accroché au rétroviseur là où les joggers, nombreux à s’échauffer sur les trottoirs, ne portent pas, comme ils en avaient pris l’habitude ces derniers temps, les maillots de la bande à Sadio Mané.

La plupart semblent avoir retourné à leurs anciennes pratiques consistant à s’afficher avec les maillots des grandes équipes européennes de football ou ceux des stars de la NBA.

Bref, les Dakarois ayant surmonté leur déception pour oser sortir ce samedi matin donnent l’impression de vouloir vite oublier le faux pas des Lions. Une contreperformance dont ils ne rendent pas responsables les joueurs mais au sort.

Voire à la roublardise des Algériens que certains supporters comme Mamadou Hady Diallo, gérant d’une boutique à Ngor dans le district ouest de Dakar, accusent d’avoir volontairement fermé le jeu.  « Aujourd’hui, j’ai compris l’adage qui dit qu’une finale ne se joue pas, elle se gagne. Le Sénégal a joué tout le match et les Algériens ont gagné », lance-t-il d’un air dépité.

Partant de là, il a martelé que les Fennecs ont passé les 90 minutes de jeu à « gâcher le jeu des joueurs sénégalais, vraiment plus entreprenants ».

Accroché à la boutique de Hady Diallo auprès de qui il est venu chercher sa monnaie, ce client ne décolère pas sur l’indulgence de l’arbitre camerounais devant les fautes à la limite de l’agressivité des Algériens. « Ils auraient dû avoir au minimum un carton rouge vu le nombre de fautes qu’ils ont commises », peste-t-il.

Khady Mbengue, une supportrice arborant encore le maillot des Lions, a tenu, elle, à relativiser l’amère désillusion en mettant en garde contre tout ressentiment à l’égard des coéquipiers de Sadio Mané.

« Certains Sénégalais pensent que l’équipe nationale doit toujours gagner (…) cela ne peut pas arriver tous les jours et les gens doivent le comprendre », a-t-elle lancé à la volée, s’adressant tout d’abord à quelques unes de ses copines ressassant bruyamment les faits saillants de la rencontre.

La discussion avait lieu sur la fan zone du rond-point de Ngor dont l’écran géant venait de s’éteindre pendant que les chaises étaient rangées nerveusement par les organisateurs de la séance publique de visionnage.

L’Algérie sacrée championne d’Afrique de football

Les Fennecs d’Algérie ont remporté, vendredi soir au Caire (Egypte), la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can Egypte 2019), en battant les Lions du Sénégal par un but à zéro (1-0).Le Sénégal a perdu ainsi la 2e finale de son histoire en Can, après avoir été battu en 2002 au Mali par le Cameroun aux tirs au but (TAB 3-2).

Noël Yao, détenteur d’une carte de presse or, dévoile le mal des médias ivoiriens

Noël Yao, un ancien journaliste ivoirien et détenteur d’une carte de presse honorifique or, a retracé vendredi l’élan des écrits journalistiques en Côte d’Ivoire, face à des étudiants à l’Université Félix Houphouët-Boigny, soutenant que « la presse souffre de son côté partisan ».Journaliste émérite, Noël Yao s’est vu décerner par la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel (CIJP), une carte de presse couleur or. Une distinction, qui n’est pas octroyée à la demande, et notamment attribuée à des icônes des médias qui n’exercent plus le métier.  

Devant des étudiants en communication, M. Noël Yao qui s’exprimait  sur le thème, « communication politique et journalisme », a relevé que la presse ivoirienne est à l’épreuve de la pesanteur des idéologies politiques. Il a indiqué que cela est dû au fait que des politiques/partis ont créé des organes de presse.

Abidjan Matin, dira-t-il, est devenu Fraternité Matin, sous l’ère Félix Houphouët-Boigny. Ce journal officiel avait pour objectif de rassembler les fils du pays, amorcer le développement et la construction de la Côte d’Ivoire. Il était le principal organe de diffusion de messages politiques.

Avec l’avènement du multipartisme, des partis politiques vont voir le jour dès le 30 avril 1990, après la chute du mur de Berlin. Le printemps de la presse va ouvrir une fenêtre aux chapelles politiques qui vont créer des journaux en vue de faire de la propagande. 

La presse, adossée à des partis politiques devient « militante et partisane ». Et depuis 1990, cette orientation guide la plupart des journaux hormis certaines presses qui tentent de garder leur indépendance. 

La presse numérique n’échappe pas à ce fait, même si les médias en ligne opèrent aujourd’hui dans une ère démocratique, a-t-il poursuivi, faisant observer que le journalisme orthodoxe peut toutefois être pratiqué.

Il a en outre évoqué la notion de la clause de conscience qui donne le droit aux professionnels des médias de saisir le tribunal de travail, en cas de changement de la ligne éditoriale, le reflet des écrits, si d’aventure cela viole la morale et la conscience de l’employé.  

Pour lui, le journaliste devrait faire la part des choses. On peut rester professionnel,  même en étant dans un média à coloration politique car les faits sont sacrés et les commentaires libres. En outre, celui-ci devrait contribuer au développement.

Noël Yao a déploré, de façon globale les écrits des journalistes en Côte d’Ivoire. Selon ce brillant communicateur, conseiller en communication du vice-président ivoirien, Kablan Duncan, « il y a trop d’extrémisme dans les faits » rapportés par les professionnels des médias.  

La Constitution ivoirienne consacre la liberté d’expression. Pour M. Yao liberté de la presse est inséparable de la vocation des médias qui ont pour rôle d’interpréter la curiosité publique, voire rendre compte des querelles politiques.  

Finale Can : parée aux couleurs nationales, Dakar attend le trophée !

A quelques heures de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) opposant le Sénégal à l’Algérie à 19 heures GMT au Caire (Egypte), la ferveur n’est pas loin d’atteindre son paroxysme à Dakar, où les supporters comptent jouer pleinement leur partition en poussant les Lions à la victoire.Jour de finale pour le Sénégal. Dans la capitale, les inconditionnels de l’équipe nationale de foot se sont réveillés avec l’immense espoir de goûter enfin aux délices d’un sacre continental.

Le code vestimentaire du vendredi est bousculé. Plutôt que le boubou traditionnel, bon nombre de Sénégalais arborent fièrement maillots, tee-shirts et polos aux couleurs nationales.

De Ngor à la Médina, en passant par Liberté 6, les routes et rues sont pavoisées. Des poteaux électriques, des arbres et des pneus usés ont reçu des couches de peinture. « Nous nous sommes cotisés hier pour décorer notre quartier. Tout ça, c’est pour supporter nos Lions », a renseigné Ibrahima Baldé, habitant de Grand-Dakar.

Cet étudiant en Licence 1 à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dit n’avoir aucune pression. « L’Algérie nous a battus au premier tour (0-1), mais cette fois-ci, nous allons gagner inchaAllah. Je ne sais même pas ce que nous sommes capables de faire si notre pays gagne la coupe », a-t-il fait savoir.

Vêtu de la tunique blanche du Sénégal, Nfally Junior Ndiaye discute avec un ami devant un kiosque de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Agé de 20 ans, ce Sudiste croit dur comme fer que « le trophée viendra au Sénégal, malgré l’absence de Kalidou Koulibaly (suspendu pour cumul de cartons) ».

Le Sénégal, qui en est à sa quinzième participation à la grand-messe du football africain, disputera la deuxième finale de son histoire. La première remonte à 17 ans. Maty Samb Lopez, née en 2003, n’a pas vécu l’extraordinaire parcours des Lions au Mali (défaite en finale contre le Cameroun 0-0, TAB 3-2).

Elève en classe de 3ème au Lycée privé Madiba Nelson Mandela, elle souhaite passer ce soir des moments inoubliables. « Je vais suivre la finale à la fan zone installée sur les deux voies de Sacré-Cœur. Là-bas, il y a une folle ambiance et ça donne envie de regarder toute la partie même si on n’aime pas le foot », a-t-elle indiqué.

De teint clair, Maty Samb Lopez sait que la finale « ne sera pas facile », mais elle demande aux protégés d’Aliou Cissé de « se battre sur le terrain » pour triompher.

Si le Sénégal s’impose face à l’Algérie en finale de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Dakar et les autres régions du pays seront à coup sûr en ébullition.

Affaire afficheurs contre l’Etat de Côte d’Ivoire: le juge décide un «renvoi ferme» du dossier à vendredi (Avocat)

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a décidé vendredi au terme d’une audience en référé, un « renvoi ferme» à vendredi prochain de l’affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) au ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle), a appris APA vendredi de source officielle.Les professionnels de l’affichage ont assigné leur tutelle en justice afin de faire cesser la « destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois à Abidjan. 

« L’audience s’est tenue au bureau du juge. L’État de Côte d’Ivoire a comparu par le biais de son représentant et nous avons plaidé le dossier en faisant part au juge de ce qu’il y a urgence. Comme on l’a dit, ces actes de démantèlement des dispositifs publicitaires sont hors du cadre légal. Donc le juge a décidé un renvoi ferme du dossier à vendredi prochain », a expliqué à APA dans un entretien téléphonique, Me Oupoh Carine, l’avocate de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI).

Poursuivant, Me Oupoh  a espéré qu’à l’audience de vendredi prochain,  le dossier sera mis en délibéré.  Le ministère ivoirien de la communication et des médias à travers le Conseil supérieur de la publicité (CSP) a entamé depuis quelques mois à Abidjan, une opération de démantèlement des panneaux publicitaires «non autorisés».

Cette mesure, selon les autorités ivoiriennes,  s’inscrit dans le cadre d’une opération d’assainissement et de réorganisation de l’affichage publicitaire dans le district autonome d’Abidjan.

De son côté, la CAFCI, s’insurgeant contre cette opération qu’elle juge illégale et dont le préjudice est estimé à une dizaine de milliards de FCFA, a décidé de saisir les juridictions ivoiriennes afin de faire cesser ces destructions.

Le projet de loi sur la recomposition de la CEI fait la Une de la presse ivoirienne

Le débat autour du projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale (CEI), adopté, hier, par la majorité des membres de la Commission des Affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«Assemblée nationale/ reforme de la CEI : le projet de loi adopté en  commission, hier, après que deux ministres aient fermé la bouche aux  opposants Yasmina Ouégnin (Groupe parlementaire Vox Populi), Maurice  Kakou Guikahué (Groupe parlementaire PDCI) et Alain Lobognon (Groupe  parlementaire Rassemblement)», attaque Le Jour Plus. 

La  loi sur la recomposition de la CEI adoptée en commission, hier, en  présence des ministres Sidiki Diakité (Intérieur et sécurité) et Sansan  Kambilé (Justice et droits de l’homme) qui pour l’occasion en ont  profité pour démonter les arguments de l’opposition, poursuit Le Mandat à  côté de L’Inter qui parle de 5H de débats houleux, hier, à l’Assemblée  nationale. 

Pseudo recomposition de la CEI, le  projet de loi adopté « dans le flou ». Les députés de l’opposition  rejettent le texte, contre-attaque Le Temps. 

 «3 groupes parlementaires sur 4 rejettent le texte. La Reprise des  discussions exigée, enfonce LG Infos, là où sur ce sujet Le Patriote  pense qu’après sa politique de la chaise vide, le temps des larmes est  enfin venu pour l’opposition.  De toutes les façons, jubile le confrère,  en ce qui concerne la CEI « c’est bouclé, c’est géré ! ». 

Ce  qui fait dire à Le Matin, le tout nouveau quotidien proche de la  coalition au pouvoir qu’ « en dépit des menaces, les députés scellent le  sort du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et ses alliés », en  adoptant le projet de loi du gouvernement sur la CEI. 

Pour  Le Nouveau Réveil, c’est « une grave et 2è crise électorale » qui « se  dessine en Côte d’Ivoire » suite à l’adoption de cette loi. « Les  conditions de fortes troubles sont en train d’être réunies », rapporte à  ce sujet ce journal proche du PDCI en attribuant ces propos au député  Yasmina Ouégnin, porte-parole du groupe parlementaire Vox Populi.  

«  Le projet n’est pas à la hauteur des aspirations du peuple », enfonce  dans le même journal Alain Lobognon (Rassemblement) après Konan Marius  du groupe parlementaire PDCI-RDA qui estime que « le gouvernement ne  fait que renforcer le déséquilibre de la CEI au profit du pouvoir ».  

«  Qu’on enlève les représentants du président », insiste le Secrétaire  exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué en Une de L’Inter.  « Nous n’allons pas passer tout le temps en discussions », riposte le  ministre Sansan Kambilé en couverture du quotidien gouvernemental  Fraternité Matin. « Une élection ne se gagne pas à la CEI », enchaine le  garde des sceaux dans L’Inter. 

Les Sao du Tchad retrouvent la compétition internationale

L’équipe nationale de football du Tchad, les Sao, suspendue depuis deux ans, a réintégré la compétition internationale et pour son grand retour elle prendra part aux tours préliminaires des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 dont le tirage a eu lieu hier jeudi, en Égypte.Le Tchad affrontera ainsi, dès octobre prochain, le Libéria en deux matchs (aller et retour). Selon le calendrier établi par la confédération africaine de football (CAF), le vainqueur du match Tchad-Liberia rejoindra la poule A, composée du Mali, de la Guinée et de la Namibie.

L’équipe nationale de football du Tchad ne s’est jamais qualifiée à une phase finale de la CAN. En 2017, les Sao avaient franchi les tours préliminaires mais avaient déclaré forfait pour les matchs de poule.

La presse sénégalaise à fond derrière les Lions

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA consacrent l’essentiel de leurs articles à la finale de La Coupe d’Afrique des nations Egypte 2019 devant opposer, à 19 heures GMT au Caire, les Lions du Sénégal aux Fennecs d’Algérie.« Les Lions…ça passe ou ça casse ! », s’exclame à sa Une le quotidien La Tribune avant d’écrire ceci : « Sadio Mané et sa bande ont l’occasion d’entrer dans le panthéon des grandes nations du football, s’ils remportent le trophée à l’issue du match. Nos Lions sont aux portes de l’histoire qu’ils devront se défoncer en se donnant à fond dans le jeu sur le terrain ».

« Ramenez la coupe ! », « Entrer dans l’histoire ! », lancent Enquête et le quotidien national Le Soleil aux poulains d’Aliou Cissé.

« Sans Kalidou Koulibaly, le roc de la défense, suspendu, face à l’Algérie qui les avait déjà battus en match de groupe (1-0) ! Devant une cargaison de supporters venus expressément d’Alger pour prêter main forte aux hommes de Belmadi ! Et puis quoi encore ? », s’interroge confrères Le Soleil, avant d’affirmer que « Les +Lions+ ne sauraient invoquer de circonstances atténuantes » pour ne pas se donner à fond et offrir au Sénégal son premier sacre continental.

« Une victoire pour l’histoire », affiche de son côté Sud Quotidien, soulignant qu’« En cas de victoire, les poulains d’Aliou Cissé qui ont égalé la Génération 2002 finaliste à Bamako (Mali), vont rentrer dans l’histoire du football sénégalais en étant la première sélection à avoir emporté le titre continental en 15 édition ».

Abondant dans le même sens que Sud, le quotidien spécialisé, Stades, soutient que « Les Lions (ont une belle occasion) pour marquer l’histoire » en battant les coéquipiers de Ryad Mahrez ce soir. L’AS estime de son côté que « Les Lions (sont tout) près du +but+ ».

« Un Peuple, Un But, Une Coupe », arbore Walf Quotidien là où Le Quotidien s’exclame en ces termes : « Coupe rek ! ».

Une banque marocaine offre des infrastructures scolaires au Bénin

Une banque marocaine a offert des salles de classe entièrement équipées en table-bancs à une école primaire publique de Cotonou, la capitale béninoise pour « améliorer de façon significative la qualité et l’accès à l’éducation de base ».Un communiqué de presse transmis à APA rapporte que la Banque Atlantique, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc a inauguré début  juillet dernier, «un bâtiment de trois salles de classe entièrement équipées en table-bancs et chaises au sein de l’école primaire publique Ahossougbéta de Togba, dans la Commune d’Abomey-Calavi »  à Cotonou.

Ce projet  qui résulte d’une convention signée le 28 décembre 2018 avec la Mairie d’Abomey-Calavi, vise également à faciliter la scolarisation d’un nombre croissant d’enfants issus de familles défavorisées de cette commune de Cotonou.

« C’est un honneur pour l’institution que je dirige de pouvoir contribuer à l’éducation et à l’épanouissement des enfants dans un cadre agréable et épanoui», a indiqué Mme Khady Hanne Boye, Directeur général de cette banque présente dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont  le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Côte d’Ivoire : installation des organes de gouvernance du financement de la Santé

Les trois organes de gouvernance régissant le fonctionnement de la Plateforme nationale de coordination du financement de la santé (PNCFS) ont été installés, jeudi, à la Primature par le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, représentant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.Ce sont 31 personnes permanentes reparties dans les trois organes que sont le Comité de pilotage (organe de décision de la PNCFS), chargé de veiller à l’alignement des investissements sur les priorités nationales énoncées dans le Programme national de développement (PND), le Secrétariat technique, chargé de la gestion quotidienne des activités de la PNCFS et les groupes techniques de travail, chargés de l’étude de questions spécifiques arrêtées par le Comité de pilotage.

Le Dossier d’Investissement a un coût total de 1658 milliards FCFA  dont une contribution de 684,9 milliards FCFA attendus de la part du Trésor ivoirien, les autres devant être supportés par les partenaires au développement.

En leurs noms, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, Représentant pays de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a traduit leur « engagement à accompagner les efforts du gouvernement pour améliorer l’efficience des ressources existantes et dans ses efforts pour mobiliser des ressources additionnelles».

Le ministre de l’Economie et des finances Adama Koné, a au nom du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, rassuré que « la Côte d’Ivoire tiendra son engagement d’accroître les budgets de financement de la Santé pour atteindre les 15% ».

Selon lui, cette Plateforme placée sous l’autorité du Premier va constituer une instance d’aide à une meilleure coordination des financements tant externes qu’internes du secteur de la santé, confirmant, a-t-il ajouté, la volonté des autorités ivoiriennes à redynamiser le système de santé en vue de garantir le bien-être des populations.

Echanges Afrique-Etats-Unis: «l’avenir» de l’AGOA débattu à Abidjan du 4 au 6 août

Abidjan accueille les 4, 5 et 6 août 2019 la 18è édition du Forum de l’African Growth and Opportunity Act / Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA), une rencontre au cours de laquelle « l’avenir » de la plateforme sera débattue.Ce forum prévu les 4, 5 et 6 août 2019, à Abidjan, devrait permettre aux participants d’échanger autour du thème « l’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique », selon une note transmise à APA. 

Dans le cadre de la préparation de cette rencontre, une mission du gouvernement américain (Joint Inter Agency Committee) a séjourné à Abidjan du 24 au 28 juin 2019, conduite par M. Bennett Harman, représentant adjoint au commerce pour l’Afrique (USTR for Africa) et Katherine Brucker, chargée d’Affaires à l’ambassade des Etats-Unis. 

La délégation a eu plusieurs séances d’échanges avec la partie ivoirienne, conduite par M. Guy M’Bengue, le président du Comité technique d’organisation du Forum AGOA 2019 et M. Kaladji Fadiga, vice-président du Comité technique d’organisation.

A ces échanges, en ont aussi pris part des représentants du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, président du Comité de pilotage du Comité national du Forum AGOA Côte d’Ivoire (CNF-AGOA-CI 2019) et du Ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, du secteur privé et de la société civile.  

Des sessions de travail ainsi que des visites de sites ont permis un partage d’informations sur les diligences respectives des parties, de même que sur l’état actuel de la préparation. Au terme de cette mission, la délégation américaine a salué l’engagement des autorités ivoiriennes à faire de l’AGOA 2019 une réussite.  

La délégation ivoirienne, au nom du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, président du Comité de pilotage du Comité national du Forum AGOA Côte d’Ivoire, a tenu à exprimer sa reconnaissance au gouvernement américain pour sa coopération étroite avec l’Etat de Côte d’Ivoire dans la planification de ce forum.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur collaboration pour la réussite de l’AGOA 2019. Cette loi, votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès des Etats-Unis d’Amérique, offre un accès préférentiel au marché américain des produits d’exportation provenant des 39 pays d’Afrique éligibles à l’AGOA.

L’AGOA prévoit l’organisation de cadres réguliers de discussions et d’échanges entre les parties africaine et américaine. Ce forum qui regroupe les experts, le secteur public et privé se tient annuellement en alternance dans un pays Africain et à Washington.  

Bénin : hausse du trafic au Port autonome de Cotonou

Le Port autonome de Cotonou (Pac) a, pour la troisième fois consécutive, enregistré une hausse d’environ 6 millions de tonnes de son trafic au premier semestre de 2019.Dans un communiqué, l’administration portuaire note que grâce à ses activités, elle contribue à 90% aux échanges commerciaux et jusqu’à 60% au Produit intérieur brut du Bénin. Le Pac contribue aussi entre 80% et 85% aux recettes douanières et entre 45 et 50% aux recettes fiscales.

Cette performance s’explique par les trafics de vrac solide qui a presque doublé, de conteneurs (25 mille tonnes additionnelles comparé à mai 2019) et dans une moindre mesure de vrac liquide (+10.834 tonnes) ».

Ces chiffres comparés à ceux du mois de juin 2018 montrent une forte croissance de 39%. Mieux, « le tonnage global à l’import (transbordement inclus) sur la période cumulée fait près de 5 millions de Tonnes, soit 48% du budget import 2019 ».

Le Port autonome de Cotonou a enregistré, en matière de trafic export, 178.887 tonnes, soit une diminution de 2% par rapport à mai 2019.

Toutefois, on note une progression de 16% avec 782.322 tonnes à mi-parcours de 2019, après accumulation du trafic. Une progression qui représente 55% du budget export 2019, contrairement aux 672.458 tonnes en 2018.

Selon l’administration portuaire, ces volumes se justifient par les exportations de coton, de cajou et de bois.