La claustration obligatoire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur le confinement obligatoire, les mesures prises pour alléger le budget de l’Etat et le marché boursier marocain.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le confinement obligatoire est imposé pour le bien de tout le monde, notant qu’ « il s’agit d’une décision difficile reconnaissons-le, mais nécessaire afin de dépasser cette situation avec les moindres dégâts ».

Seulement voilà, beaucoup de personnes ont toujours du mal à assimiler cette donne, poursuit la publication, notant que dans les quartiers populaires marqués par une densité démographique importante, des personnes n’ont pas pu se débarrasser de certaines fâcheuses habitudes consistant à occuper la voie publique pour « les salamalecs et les discussions inutiles ».

« Ces derniers n’arrivent pas à comprendre qu’avec leur comportement non seulement ils se mettent en danger mais exposent d’autres personnes à des risques importants, ce qui est inacceptable et impardonnable. Heureusement que les sanctions existent! », souligne le quotidien.

De son côté, +Al Bayane+ indique que « notre pays ne lâche pas prise. Il poursuit, avec détermination sa lutte acharnée contre le virus dévastateur ».

Le confinement que les autorités tentent d’appliquer avec intransigeance, paraît largement respecté aussi bien en milieu urbain que rural, à l’image de cette brave Caïd qui fait actuellement le tour des réseaux sociaux, de par sa pugnacité et son impétuosité de haute charge patriotique, ajoute l’éditorialiste.

Au plan sanitaire, des militants avérés du secteur besognent nuit et jour, pour assurer des conditions particulières aux contaminés, en exposant leur propre vie au péril de contagion, souligne le journal, notant que les services d’ordre, toutes catégories réunies, persévèrent dans l’aire de combat à des heures tardives, en vue de convier les randonneurs à regagner leurs demeures.

+Le Matin+ rapporte que toutes les promotions programmées pour le compte du budget de l’année en cours, non encore achevées, ainsi que les concours de recrutement, exceptés ceux dont les résultats sont déjà annoncés, ont été reportés et ce, dans le but de faire face aux conséquences négatives de la propagation du nouveau Coronavirus.

Selon une circulaire du Chef du gouvernement, tous les efforts doivent être conjugués et les ressources disponibles mobilisées pour surmonter cette conjoncture.

Dans l’objectif d’alléger la charge sur le budget de l’État et de lui permettre d’orienter les ressources financières disponibles vers les défis en face, il a été décidé de prendre des mesures exceptionnelles vis-à-vis des administrations publiques, des collectivités territoriales, des établissements à vocations administrative et des instances et institutions publiques, dont les salaires des employés sont extraits du budget général, indique la circulaire, citée par le quotidien.

Sur un autre registre, +l’Economiste+ rappelle que le marché boursier national est trop peu profond, expliquant que « notre marché a une petite poignée de géants, comme Maroc Telecom, les banques ou les cimenteries. A côté de toute une population d’entreprises moyennes ».

« Ces dernières peuvent bouger beaucoup sans affecter l’orientation générale, en hausse ou en baisse. Inversement, il suffit qu’une géante bouge d’un poil, pour que la Bourse bouge aussi », fait-t-il remarquer.

Selon lui, seule une augmentation du nombre de sociétés cotées pourrait rendre le marché financier moins singulier.

Les mesures prises pour la lutte contre Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains se focalisent sur les mesures entreprises pour la lutte contre le Covid-19, les travailleurs de l’informel, l’utilisation de la chloroquine autorisée et la fermeté face aux contrevenants aux mesures de confinement.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la crise actuelle vient démontrer, à ceux qui osaient encore en douter, que l’économique et le social vont de pair.

Aujourd’hui, si globalement la population s’est conformée aux consignes de confinement sans paniquer ni se ruer sur les magasins, c’est parce qu’il lui a été démontré que les opérateurs économiques, aussi bien publics que privés, sont suffisamment outillés et solides pour garantir une continuité de l’activité, souligne le journal.

Ce n’est pas un luxe de penser aujourd’hui à sauvegarder les entreprises au même titre que les individus, poursuit le quotidien, notant que si le cycle économique s’effondre, le reste suivra inévitablement et que le contraire est tout aussi vrai.

Aider les entreprises revient à aider les citoyens eux-mêmes en préservant leurs emplois, leurs approvisionnements, leur vie de tous les jours, explique-t-il, notant que c’est la raison pour laquelle, dès les premiers signes de la crise sanitaire, la bataille a été engagée en parallèle sur les deux fronts économique et sanitaire.

+L’Opinion+ fait observer que parallèlement aux mesures prises en faveur des entreprises et des salariés du privé pour atténuer l’impact sur l’activité économique et sur la population active, il est tout aussi vital que le gouvernement fournisse d’urgence des aides directes aux ménages.

Ces personnes vulnérables n’ont pas de revenus réguliers ou opèrent dans les activités informelles, dans les milieux aussi bien urbain que rural, écrit-il, ajoutant que le gouvernement se doit d’accélérer la cadence et de déployer très vite les moyens permettant de garantir le minimum vital à plusieurs millions de concitoyens qui subissent de plein fouet les conséquences de cette crise.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la chloroquine ne sera autorisée que pour les hôpitaux et les cliniques. Mohamed Lahbabi, président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, a indiqué que le protocole adopté par le ministère de la Santé concernant la chloroquine et l’hydroxychloroquine ne sera utilisé que dans les hôpitaux et les cliniques, et n’est mis à la vente dans les pharmacies marocaines. Les pharmaciens marocains sont conscients de la gravité de l’épidémie, et c’est pourquoi un ordre leur a été donné pour que ce médicament ne soit délivré à personne, a-t-il ajouté, faisant savoir que tous les stocks de ce médicament ont été retournés à l’État dans le cadre de la lutte contre le covid-19.

+Al Massae+ indique que le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui a appelé les procureurs généraux et les procureurs du Roi, à l’application stricte et ferme du décret de loi relatif à l’état d’urgence sanitaire, en ce qui concerne les dispositions relevant de leurs prérogatives, notamment ouvrir des enquêtes et engager des procès publics concernant les violations aux mesures prises par les autorités publiques dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Abdennabaoui n’a pas manqué d’attirer l’attention des procureurs sur l’importance de soutenir ces mesures préventives et proactives prises par les autorités publiques pour protéger les citoyens et préserver leur santé, notant que le recours aux mesures de contention stipulées dans ledit décret est nécessaire pour dissuader les contrevenants qui mettent en danger la vie et la sécurité des citoyens.

+Al Alam+ fait savoir que la banque centrale table sur un taux de croissance stable. L’économie nationale se trouve dans une situation délicate à cause des répercussions de la pandémie du Coronavirus, dont les effets négatifs se font ressentir dans plusieurs secteurs.

Face à cette conjoncture, il est difficile d’évaluer pour le moment l’ampleur des dégâts matériels sur l’économie nationale surtout après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire, note la publication.

Ainsi, la croissance économique devrait stagner à 2,3% en 2020 selon les estimations de la Banque centrale, expliquant cet état de fait s’explique par l’effet conjugué des conditions climatiques défavorables et de la propagation au niveau mondial de la pandémie Covid-19, la détérioration que connait le secteur du tourisme, la baisse des IDE, la régression des transferts des MRE vers le Royaume et la chute des échanges commerciaux entre le Maroc et plusieurs pays.

La presse marocaine continue de s’intéresser à la pandémie du Covid-19

Les quotidiens marocains s’intéressent toujours de la pandémie du Covid-19 qui fait ravage dans le monde.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’une fois passé cet épisode, un autre exercice tout aussi important devra prendre place et très rapidement, à savoir l’évaluation générale de ce qui a été fait.

Avec du recul, il faudra, de manière collective, repasser le film de tous les événements, estime le journal, selon lequel il s’agira de détecter éventuellement les petits dysfonctionnements, bien les diagnostiquer pour les corriger.

Cet exercice d’autoévaluation générale et collective sera d’un apport primordial car personne ne sait ce que l’avenir peut nous réserver, estime la publication, notant que ce qui se passe en ce moment, bien que réel, peut servir d’exercice de simulation grandeur nature pour le futur.

+Al Bayane+ souligne que plus la pandémie s’obstine à faire mal, plus on serre les coudes pour l’affronter, relevant que l’Etat, plus que jamais motivé à cette cause noble, se ruait farouchement afin de juguler l’épidémie.

L’Autorité sanitaire se démène comme un beau diable, en mettant à profit le dispositif à portée de main, avec témérité et transparence, indique le quotidien, ajoutant qu’avec panache, le média officiel, s’y met également avec cœur et métier pour couvrir cet atroce événement, à longueur de journée, au moindre détail, tout en coupant court aux informations fallacieuses et dénigrantes.

Pour sa part, +l’Opinion+ écrit souligne que dans toutes les dispositions prises pour éradiquer l’avancée du Coronavirus, le Mokadem (auxiliaire d’autorité) avait une mission bien précise : distribuer un document permettant aux citoyens un déplacement particulier dans des conditions exceptionnelles.

Ce document, que le Mokadem doit délivrer à un seul citoyen par famille afin de limiter la circulation des citoyens dans les rues, dans certains cas, lui a été dérobé, relève la publication, se demandant si c’était une bonne idée de lui confier ce document.

Les répercussions du coronavirus au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent aux impacts  de la propagation du Covid-19, ainsi que les mesures d’urgence pour les travailleurs du secteur informel.+Al Bayane+ souligne que le Roi Mohammed VI a fait preuve, depuis le début de cette crise sanitaire planétaire, d’une interaction singulière et distinguée, proactive et évolutive, forte mais foncièrement humaniste.

Aujourd’hui, de nombreux observateurs à travers le monde saluent la pertinence de l’approche marocaine de lutte contre les répercussions de la propagation de la pandémie de coronavirus, relève la publication, appelant à la contribution au renforcement de « l’unité de notre nation et de son sentiment de quiétude », et ce en respectant toutes les mesures et décisions décrétées par les autorités pour protéger le pays.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que c’est ce lundi 23 mars que le comité de veille devra se pencher sur le dispositif et les mesures d’urgence à mettre en œuvre pour les travailleurs de l’informel.

Sous le titre « N’oubliez personne », le journal indique qu’ils sont des millions à gagner leur pain quotidien de cette manière et donc des millions de familles à en dépendre, appelant à passer très vite à la mise en place des dispositifs d’accompagnement car chaque jour passé en confinement général est très précieux pour la suite de la bataille.

Pour sa part, +L’Opinion+ déplore les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux de foules haranguées par un sombre prédicateur pour sortir dans la rue, en totale violation de l’état d’urgence sanitaire, estimant que ces images ont créé un profond malaise dans la société marocaine, en ce début de confinement.

« Les personnes qui ont bravé l’interdiction de circuler ont non seulement mis en péril leur propre santé et celle de leurs proches, mais ils ont surtout porté un coup de poignard à la belle cohésion populaire qui s’était installée avant même la proclamation de l’état d’urgence au Maroc », écrit le quotidien.

Si la grande majorité, comme c’est de coutume dans notre pays, vit cette situation dignement et fait bon cœur contre mauvaise fortune, « certains pourraient craquer », prévient-il, appelant l’Etat à l’anticiper.

L’épidémie du Covid-19 au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La pandémie du coronavirus est le principal sujet commenté par les quotidiens et les hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que les Missions diplomatiques et Organisations internationales accréditées au Maroc informées des mesures prises par le Maroc afin de garder le Coronavirus sous contrôle.

Le ministère marocain des Affaires étrangères porte à la connaissance des Missions diplomatiques et Organisations internationales accréditées au Maroc qu’afin de garder le Coronavirus sous contrôle et endiguer sa propagation, le gouvernement du Royaume du Maroc a mis en œuvre, depuis quelques semaines, une série de mesures.

Dans ce cadre, l’État d’urgence sanitaire est décrété à partir du vendredi 20 mars 2020, à 18h00, informe le ministère dans une note verbale, notant que cette décision se traduira par une restriction générale et drastique sur la circulation des personnes, applicable à tous et à l’ensemble du territoire national.

À ce titre, relève le ministère, les membres et personnels des Missions diplomatiques et consulaires et Organisations internationales accréditées au Maroc sont invités à se confiner à l’intérieur de leurs domiciles et à ne les quitter que pour les raisons définies par la réglementation générale en vigueur, ajoute la publication.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc dispose « d’un stock suffisant pour répondre au besoin national en gaz butane avec une autonomie de 40 jours ».

Selon le ministre de l’Energie et des Mines, ce stock se reconstitue mensuellement par la réception des Butaniers à travers les divers terminaux gaziers et principalement le port de Mohammedia.

Le ministre a souligné que, malgré les fortes demandes exceptionnelles de ces derniers jours, « le marché demeure approvisionné régulièrement grâce aux nouveaux achats confirmés par les opérateurs, ce qui permet non seulement de maintenir les stocks actuels, mais également d’en améliorer les niveaux pour les 3 prochains mois ».

+La Vie Eco+ assure qu’il y a de l’espoir, voire de l’assurance quant à la capacité du Maroc à dépasser les crises, estimant que le formidable élan de solidarité qui s’est déclaré de manière spontanée au Maroc en pleine crise sanitaire réchauffe le cœur, redonne espoir et rassure surtout quant à l’ancrage des bonnes valeurs dans notre société.

Et c’est en pareilles périodes difficiles et délicates que la société exprime de manière collective son attachement à ces valeurs, poursuit la publication, indiquant que l’appel fort et les instructions proactives royales ont été immédiatement entendus, suivis et exécutés à grande échelle.

Suivant l’initiative royale qui a ordonné la création d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus, des hommes et des entreprises n’ont pas hésité à prêter main forte à cette initiative louable de solidarité, écrit pour sa part +Challenge+, rapportant que des groupes comme Al Mada, OCP, Afriquia, Lamalif, Bank Of Africa, MAMDA, CDG… ont fait preuve de patriotisme en contribuant à alimenter ce fonds qui unit les Marocains pour sauvegarder la nation.

Sous le titre « Le coronavirus, un test de citoyenneté », l’hebdomadaire écrit que sans un haut niveau de civisme et une forte mobilisation collective, la lutte contre le virus sera vouée à l’échec.

En effet, sous le titre « irresponsables », +Finances News Hebdo+, souligne qu’en cette période de crise sanitaire particulièrement, le Maroc n’échappe malheureusement pas aux fake news qui se répandent comme un virus sur les réseaux sociaux.

En cette période de crise aiguë et d’incertitude, l’enjeu est bien évidemment de maîtriser la communication et d’être tout à fait transparent, prévient le journal, le but étant, selon lui, de donner la bonne information aux populations, soumises à un flot incessant d’informations aussi farfelues les unes que les autres.

Dans cette même lignée, +Le Reporter+ rapporte que les services sécuritaires et le Parquet ont entrepris de dissuader les auteurs de ces comportements irresponsables, en identifiant ceux qui sont allés trop loin et en les livrant à la Justice, après garde à vue et enquête.

Le coronavirus alimente les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi continuent de consacrer de larges commentaires à la pandémie du coronavirus.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la conférence de presse tenue par le ministre de la santé mercredi dernier était marquée par un ton différent adopté par le responsable, indiquant que sans verser dans la panique ou la psychose généralisée, la tutelle veut sensibiliser le grand public sur la particularité de la situation actuelle.

Il semble que nous avons atteint une phase transitoire entre la première phase marquée surtout par la détection de cas exclusivement importés ayant contracté la maladie à l’étranger et une deuxième phase avec l’apparition de cas locaux de plus en plus importants, souligne le quotidien, expliquant que le but, selon le responsable, est de limiter au maximum la transmission du virus sur le plan local et donc l’apparition de foyer.

Les prochains jours seront décisifs pour le pays entier, poursuit-il, notant que c’est la raison pour laquelle il faut respecter scrupuleusement les consignes données par les autorités sanitaires du pays en limitant les sorties au strict minimum.

+Le Matin+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé l’instauration de « l’état d’urgence sanitaire » à partir de ce vendredi, à 18h00 heure locale, et ce jusqu’à nouvel ordre.

«Il s’agit-là d’une mesure inévitable pour garder la situation sous contrôle», souligne un communiqué du ministère.

L’état d’urgence sanitaire, précise la même source, ne signifie en aucun cas l’arrêt de l’activité économique mais plutôt le déploiement d’une série de mesures visant à réduire au maximum la circulation des citoyens à travers l’obligation de disposer d’un document officiel délivré par les agents d’autorité afin de pouvoir quitter son domicile.

+La vie Eco+  La Vie Eco souligne que le département de l’Agriculture a multiplié les sorties pour rassurer les citoyens quant à la capacité du Maroc à assurer un approvisionnement normal et régulier du marché marocain.

Selon le journal, le stock de blé destiné à la minoterie industrielle détenu par les organismes stockeurs couvre 3 mois d’utilisation, une couverture qui atteindra plus de 4 mois vers la fin du mois d’avril.

En ce qui concerne les légumes, la production des tomates primeurs couvrira les besoins du marché jusqu’au mois de mai. Même constat pour la pomme de terre et l’oignon. Au sujet des fruits, le niveau de disponibilité est très satisfaisant, indique le ministère, ajoutant qu’en plus des disponibilités, la production se poursuit de manière normale, permettant sur un plus long terme un approvisionnement régulier du marché. De même, la production des légumes et fruits couvrira les besoins du marché national même pendant le mois de Ramadan.

+L’Economiste+ écrit que les fake news sont devenues une crise collatérale à celle du Covid-19, soulignant que le besoin pour le bon journalisme n’a jamais été aussi intense, notamment dans cette période où des illuminés, imposteurs ou inconscients nourrissent les troubles à l’ordre public, en déformant la nature des mesures de confinement, l’ampleur réelle de l’épidémie.

Sous le titre « Nous y croyons », la publication estime que s’adapter à la situation inédite que le pays et le monde traversent en ce moment exige avant tout une grande mobilisation, ajoutant que la réactivité dont ont fait preuve pouvoirs publics, citoyens et entreprises y contribue et rend possible une transition sur les deux fronts stratégiques de la bataille contre le coronavirus: sanitaire et économique.

L’élan de solidarité face au Covid-19 au menu des quotidiens marocains

L’élan de solidarité face au coronavirus et les informations mensongères liées à cette crise sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ fait savoir qu’en moins de trois jours, le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus, mis en place sur instructions royales, a pu regrouper plus de 17 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH), hors rémunérations des hauts cadres de l’État.

Plusieurs entreprises, institutions et hauts fonctionnaires ont mis la main à la poche. De grands groupes ont annoncé leur contribution, notamment la holding Al Mada qui a fait un don de 2 milliards de DH ou encore BMCE Bank, BCP et Afriquia qui ont octroyé un milliard de DH chacun.

Élan de générosité aussi de la part des hauts cadres de l’Etat qui se privent d’un mois de salaire. Ministres, parlementaires, secrétaires généraux des différents départements ministériels… ont contribué, rapporte la publication.

+Al Alam+ souligne avec fierté et reconnaissance l’action royale en réponse aux risques que présente la pandémie du coronavirus, évoquant les hautes instructions du Souverain pour la création du Fonds spécial pour la gestion du Covid-19.

+Akhbar Al Yaoum+ croit savoir qu’à l’issue de la première réunion du Comité de Veille Économique (CVE), le président de la CNT, Abdellatif Kabbaj a relevé que parmi les mesures proposées au CVE pour soutenir le secteur face aux conséquences de la crise du coronavirus figurent le report/suppression des charges sociales (CNSS/CIMR..) et les dégrèvements d’impôt (IR, IS, TVA..) pour toute la période de crise.

Il s’agit également du report des échéances bancaires de 12 mois, le maintien des lignes de crédit et l’ouverture de lignes d’emprunts sur 12 mois avec réduction du taux d’intérêt à 2% sur cette période.

Parmi les mesures proposées également, pour accompagner le secteur dans la gestion de cette mauvaise passe, M. Kabbaj cite le renforcement des garanties de crédit, la mise en place d’un Fonds de soutien en faveur des entreprises touristiques pour faire face aux conséquences des crises et la mise en place d’un dispositif de chômage partiel, précise le quotidien.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait observer qu’au moment où les autorités sont engagées dans une véritable course contre la montre afin d’éviter une propagation à grande échelle du coronavirus, certaines personnes malveillantes n’hésitent pas à rendre la tâche encore plus compliquée.

Dans ce sens, les fake-news et autres informations dénuées de véracité sont légion dans les réseaux sociaux et les applications de messageries instantanées, explique le quotidien, notant que ces informations, quoique toujours mensongères, provoquent une véritable panique chez le large public.

Dans la même lignée, +Bayane Al Yaoum+ estime que la diffusion des fake-news et des rumeurs sur les réseaux sociaux et dans certains « site électroniques irresponsables » est l’un des plus grands dangers liés à cette pandémie.

Véhiculer de fausses nouvelles comme les coupures d’électricité, la pénurie de denrées alimentaires, la fermeture des marchés et des entrées de certaines villes, accentue la psychose au sein de la société, poursuit la publication, estimant que les informations mensongères constituent un danger plus important que les effets même de la pandémie.

Le Coronavirus s’empare des quotidiens marocains

Le comité de veille économique, l’annulation de l’African Lion 2020, les fake news et les pratiques malsaines accompagnant la pandémie du coronavirus sont les sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ écrit qu’après le Comité de veille économique et celui chargé du suivi de l’approvisionnement du marché en produits alimentaires, le ministère de l’Energie vient de mettre en place un comité de vigilance. L’objectif de ce comité est d’assurer le suivi de  l’approvisionnement du marché en produits énergétiques. Présidé par le ministre de l’Energie et des mines, il regroupe les différents intervenants du secteur public et privé.

La publication précise que des réunions seront tenues régulièrement pour s’assurer que l’approvisionnement se déroule normalement sur le marché national, de l’import à la distribution dans les stations. «Une série de mesures sont  prises pour le maintien d’une situation normale», indique le journal, ajoutant que les réunions qui seront tenues permettront également d’informer l’opinion publique de l’état de l’approvisionnement en produits énergétiques.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Commandement militaire américain en Afrique (Africom) vient d’annoncer que l’African Lion 2020, qui devait démarrer la semaine prochaine à partir du sud marocain, a été annulé.

Le quotidien précise que le bureau de communication d’Africom a expliqué, lundi dernier dans un communiqué, que c’est en commun accord avec le Maroc et d’autres participants que cette décision a été prise.

Ce report est justifié par la nécessité de protéger les soldats des différents pays participants contre la contamination par le coronavirus, dont la propagation est toujours d’une actualité brûlante dans tous les recoins de la planète.

Sous le titre « Il y a pire que le coronavirus », +Libération+ revient sur les propos du dénommé Abou Naim qui lui ont valu le placement en garde-à-vue, indiquant qu’au moment où les Marocains unissent leurs efforts en vue de ralentir au mieux cette infernale machine de contamination, « le triste énergumène dégueule d’une espèce de fatwa dégoulinant d’ineptie, de haine et d’horreur ».

Si la décision de fermer temporairement les mosquées a été prise, c’est en premier dans l’intérêt de ces croyants pratiquants, de leurs proches et par là de tout un pays, fait observer le journal, soulignant que « si, aujourd’hui, nous combattons une pandémie qui va sûrement finir par s’estomper, il faut en faire autant avec de pareils individus qui se font plus endémiques encore ».

Dans le même ordre d’idée, +Rissalat Al Oumma+ écrit que des esprits malsains n’hésitent pas à surfer sur la peur et les malheurs de la population pour se faire de l’argent, régler des comptes, semer la zizanie ou troubler l’ordre public.

Au moment où tout le pays est mobilisé pour endiguer les effets de cette crise, des personnes et des groupes en ont profité pour pratiquer les pires images de chantage et d’exploitation, note le quotidien, évoquant les spéculateurs des produits d’hygiène qui provoquent des hausses spectaculaires voire des pénuries de ces produits essentiels en ces moments.

La publication déplore également l’attitude de certains « prétendus journalistes », notamment dans la presse électronique, en plus de certains blogueurs et influenceurs qui sèment la panique et provoquent l’affolement de la population en diffusant de fausses nouvelles et des rumeurs, bafouant tous les efforts consentis dans le but de rassurer et d’impliquer la population dans ce contexte critique.

La pandémie du Coronavirus s’impose au menu des quotidiens marocains

La pandémie du Coronavirus, notamment les mesures entreprises par le gouvernement et le rôle des médias dans la gestion de cette crise sont les principaux sujets traités  par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ souligne que dans une crise comme celle du coronavirus, les décisions ne sont pas toujours évidentes, rappelant que les derniers développements ont conduit les pouvoirs publics à prendre des mesures difficiles certes, mais indispensables.

Tant sur la fermeture du ciel aérien, des établissements scolaires, mosquées que de la mise en place d’un fonds de soutien, l’exécutif a été extrêmement réactif, estime le quotidien, expliquant que la gravité de la situation plaide pour autre chose que des demi-précautions, est pour lui, « le pire des scénarios serait de ne rien tenter ».

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cette crise sanitaire actuelle sera inévitablement et naturellement dépassée, notant que les premières bonnes nouvelles commencent à venir de quelques pays qui ont été les premiers confrontés au virus.

Scientifiquement, le Maroc passera lui aussi par une phase d’exacerbation de l’épidémie durant laquelle le nombre de cas va inexorablement grimper jusqu’à atteindre son pic, souligne la publication, faisant observer que le plus important est d’y être préparé sur le plan sanitaire et, surtout, que la population se conforme aux mesures dites barrières qui limitent la propagation.

Abordant le rôle des médias dans la gestion de cette crise, +Bayane Al Yaoum+ fait remarquer que les gens sont en quête d’informations crédibles sur le coronavirus mais sont submergés par une avalanche d’informations et données venant de partout, notamment sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, malgré l’image qu’on a de nos médias audiovisuels nationaux, ils ont été à la hauteur durant cette crise, estime le quotidien, précisant que ces médias continuent de traiter le sujet avec responsabilité déontologique et social.

Exhortant les professionnels des médias à assumer leur responsabilité envers leur pays et leur société, il appelle à garantir tous les moyens nécessaires aux institutions médiatiques pour qu’elles jouent pleinement leurs rôle d’encadrement.

Coronavirus au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent essentiellement sur l’épidémie du Covid-19.+L’Economiste+ relève que les achats de panique ont commencé depuis vendredi dernier dans le Royaume, en raison du Covid-19.

Samedi et dimanche, plusieurs grandes surfaces ont enregistré des longues files d’attente, les clients se présentant aux caisses avec des chariots débordant de produits de première nécessité (farine, sucre, huile, pâtes…). Des grandes surfaces ont toutefois voulu rassurer les clients quant à la disponibilité et l’approvisionnement de leurs stocks, rapporte la publication.

Selon la publication, les supemarchés rassurent que leurs stocks sont largement suffisants pour couvrir les besoins des citoyens pour les mois à venir.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour procéder à la création immédiate d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus.

Ce fonds, doté de 10 milliards de dirhams, sera réservé, d’une part, à la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir, dans l’urgence.

Il servira, d’autre part, au soutien de l’économie nationale, à travers une batterie de mesures qui seront proposées par le gouvernement, notamment en termes d’accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du Coronavirus, tels que le tourisme, ainsi qu’en matière de préservation des emplois et d’atténuation des répercussions sociales de cette crise.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que suite à la diffusion massive d’images de Marocains se précipitant dans les grandes surfaces et les épiceries, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime a tenu à rassurer les citoyens quant à la situation d’approvisionnement.

En effet, dans le cadre du dispositif de suivi et de veille sur les marchés agricoles opérés par les services du Ministère en coordination avec les professionnels, et au vu du contexte sanitaire international et national marqué par la crise du Covid-19, le Ministère « ne relève pas de perturbation dans la production et assure un approvisionnement normal et régulier du marché national en produits agricoles et de la pêche », souligne le quotidien.

Aussi, à la date du 14 mars, le stock de blé destiné à la minoterie industrielle détenu par les organismes stockeurs couvre 3 mois d’utilisation, une couverture qui atteindra plus de 4 mois vers la fin du mois d’avril, précise le ministère dans un communiqué, notant que le niveau actuel des stocks disponibles permettra de couvrir les besoins nationaux grâce aux stocks issus de la production nationale et aux importations réalisées ou à réaliser au cours des trois prochains mois.

Coronavirus s’impose au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires aux effets du coronavirus sur l’économie nationale.+Finances News Hebdo+ souligne qu’au-delà de son impact sanitaire gravissime, le coronavirus inquiète surtout à cause de ses conséquences économiques, précisant que le Maroc, qui a vu sa Bourse décrocher lundi de façon spectaculaire (-5,82%), n’y échappe pas.

Certes, nous ne sommes pas dans la même configuration que certains pays qui ont vu leur activité économique ralentir du fait de la propagation du Covid-19, mais du fait de son ouverture sur l’extérieur, l’économie marocaine prête le flanc à nombre de facteurs exogènes, prévient la publication, rappelant que l’économie nationale fait partie des 20 premiers pays mondiaux directement affectés par le recul de l’activité économique en Chine, selon la CNUCED.

Dans le même ordre d’idées, +Challenge+ écrit que « le coronavirus a fait perdre au Royaume un million de touristes pour cette année, d’après les experts ».

Le patron de la compagnie aérienne, Royal Air Maroc (RAM) a déclaré que le manque à gagner en termes de chiffre d’affaires pendant ces trois mois est très conséquent, notant qu’il risque même d’empirer en fonction de l’évolution de l’épidémie du coronavirus et que globalement, l’économie nationale pâtit sous le double effet négatif de la sécheresse et du coronavirus.

Il faudra s’armer de courage, d’une sacrée dose de volontarisme et lâcher du lest sur le budget, dans le cadre d’une Loi de Finances rectificative, préconise l’hebdomadaire, expliquant que cela est de nature à « renforcer la soutenabilité de notre économie et aider les Marocains à sortir indemnes de cette annus horribilis que sera, on le sait désormais, 2020 ».

+Al Alam+ rapporte que l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) appelle le gouvernement à mettre des mesures appropriées et urgentes en faveur des entreprises exportatrices de nature à assurer la continuité de leur fonctionnement et sécuriser leurs emplois, afin de minimiser les risques de la sécheresse et du virus Corona sur les exportateurs marocains.

Dans ce sens, elle propose de suspendre le paiement des impôts, des taxes et des charges sociales jusqu’à nouvel ordre et de rééchelonner les crédits bancaires octroyés aux investissements et/ ou à la mise à niveau au sein des entreprises exportatrices en différant provisoirement les paiements de crédit, fait savoir le quotidien.

L’ASMEX préconise également de revoir le taux directeur à la baisse d’un point pour les entreprises en difficulté de trésorerie et de renforcer les dispositifs d’assurance pour garantir les exportations de marchandises marocaines.

+L’Economiste+ rapporte que Les cours seront suspendus à partir du lundi 16 mars, jusqu’à nouvel ordre, dans l’ensemble des crèches, des établissements d’enseignement, de formation professionnelle et des établissements universitaires, qu’ils soient privés ou publics.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures de prévention visant à endiguer la propagation du Coronavirus.

Coronavirus, économie et sport au menu des quotidiens marocains

L’impact du Coronavirus sur l’économie nationale, les effets de la sécheresse et les compétitions africaines de football sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant les effets du Coronavirus, +l’Économiste+ souligne qu’avec ou sans virus, il y a malheureusement longtemps que la Bourse de Casablanca a perdu son rôle d’indicateur de performances.

S’il est bien difficile d’attribuer les mouvements boursiers marocains à la pandémie, dans le reste du monde, on ne s’en prive pas, note le quotidien, faisant observer que « ça engendre, ipso facto, des dégâts plus importants que ce satané virus ».

Partout les responsables politiques sont à rude épreuve, s’employant à protéger sans détruire, poursuit-il, soulignant que « pour l’instant, les nôtres se débrouillent plutôt bien ».

S’agissant de l’impact de la sécheresse, +Al Alam+ rapporte que le Parti de l’Istiqlal a exhorté le gouvernement à prendre les mesures anticipatives nécessaires pour garantir l’eau potable et l’eau d’irrigation, ainsi que les fourrages à des prix abordables pour les petits agriculteurs et éleveurs.

En lançant cet appel, la formarion politique met le gouvernement face à ses responsabilités, rapporte la publication, appelant à anticiper les effets de la crise en adoptant un « plan de sauvetage ». Car selon lui, laisser pour compte l’agriculteur et le monde rural est « une menace pour le pays et pour la stabilité ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que les responsables de la tutelle ont déjà décidé d’agir dans le but de limiter la casse, précisant que les plans et mesures seront adaptés au fur et à mesure de l’évolution de la situation sur le terrain.

Le pays semble mobilisé pour faire face aux impacts du manque de pluie, indique le quotidien, notant que des mesures sont prises par d’autres départements et institutions publics pour répondre à toutes les demandes émanant des paysans dans toutes les régions du Royaume.

Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que la CAF a décidé de maintenir le CHAN 2020 et les autres compétitions opposant les clubs.

Dans un communiqué publié mercredi, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé du maintien de l’organisation du CHAN prévu au Cameroun du 4 au 25 avril prochain. Une décision qui fait grincer les dents puisque le pays organisateur et ceux participants ont enregistré des cas de coronavirus, indique le quotidien.

En attendant, une visite d’inspection de la commission médicale de la CAF est prévue les 14 et 15 mars 2020 au Cameroun. Cette mission a pour objectif d’évaluer l’ensemble des mesures préventives prises par le comité local d’organisation.

Le communiqué concerne aussi les matches des éliminatoires de la CAN 2021 prévus fin mars, alors que plusieurs pays ont demandé le report des matches, dont la Gambie et le Rwanda. C’est le cas également de la Champions League et de la Coupe de la CAF qui seront maintenues.

D’un autre côté, +Assabah+ rapporte que le Wydad et le Raja de Casablanca, qui disputeront les demi-finales de la Champions League, feront une demande à la fédération pour exempter leurs joueurs d’une participation au CHAN.

En effet, ils exigent que le coach des joueurs locaux se passe des services d’au moins 7 joueurs évoluant dans les deux clubs casablancais et fasse appel à des joueurs des clubs qui ne sont pas engagés dans les compétitions africaines.

Santé et économie dominent la Une des quotidiens marocains

Les effets du Coronavirus au Maroc et la croissance économique sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le bilan des personnes infectées au Maroc augmente, précisant que tous les cas enregistrés au Maroc sont venus de l’étranger.

Pourtant, les autorités ont mis en place, voilà quelques semaines, un dispositif de contrôle. Un mécanisme qui n’a pas réussi, cependant, à détecter les cas de contamination très tôt, fait observer la publication, estimant qu’aujourd’hui, « il ne faut pas hésiter à prendre des mesures importantes pour éviter le pire dans les jours à venir ».

Évoquant la fermeture des aéroports dans certains pays, le journal  souligne que les mesures de contrôle doivent être renforcées davantage, pour éviter que des cas supplémentaires ne passent entre les mailles du filet dans le futur.

Au sujet de la croissance économique, +L’Economiste+ affirme ainsi, que « les conséquences économiques du coronavirus et l’impact de la sécheresse se feront sentir sur la croissance».

Le journal assure que le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui annoncera l’actualisation de sa prévision au mois d’avril, a d’ores et déjà prévenu que le pronostic serait revu à la baisse. On passe des 3,5% annoncés en janvier à moins de 2%, soit le plus bas niveau observé au cours des vingt dernières années. Le quotidien recommande de profiter de cette crise pour lancer des réformes structurelles.

La publication note que ce pecissimisme du HCP est partagé par le Centre Marocain de Conjoncture qui va même plus loin, puisqu’il prévoit maintenant une croissance de 1,5% au maximum alors qu’il tablait sur 4,5% pour 2020. Il ne reste plus que les prévisions de la Banque centrale pour boucler la boucle. Selon le journal, elle devrait les livrer mardi 17 mars, à l’occasion de la réunion de son conseil.

Le quotidien  attribue ces prévisions à l’impact des conditions climatiques défavorables et à la conjoncture internationale imposée par le coronavirus. Le Maroc, qui enregistre pour la deuxième année consécutive un déficit de pluviométrie, avec un recul de la production céréalière, risque également d’être impacté par l’effet du coronavirus, même si la facture énergétique devrait s’alléger avec la baisse des cours du pétrole.

Social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rapport du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) sur les manifestations d’Al Hoceima et le Coronavirus.+L’Economiste+ écrit que « c’est un travail équilibré et honnête que le CNDH a rendu public sur les manifestations d’Al Hoceïma », estimant qu’Amina Bouayach et son équipe méritent d’en être saluées. « Mais elles seront vilipendées: il y a tant de gens qui font leur miel des infox et fake-news. Il y en a tant d’autres qui en font leur gagne-pain ».

Le CNDH a fait un travail fouillé, explique le journal, retenant dans ce rapport détaillé deux points concernant l’avenir: D’abord l’incapacité des élites locales à traiter les questions politiques et l’incapacité des initiateurs de ce mouvement de contestation à produire une plateforme cohérente donc négociable.

+L’Opinion+ note pour sa part qu’ « on attendait du rapport du CNDH qu’il y inocule cette dose de sagesse indispensable au désamorçage de toutes situations sociales et politiques conflictuelles », soulignant que depuis la fin des événements d’Al Hoceima, on savait qu’un rapport sur les raisons et les implications de la crise “mijotait dans les couloirs du CNDH ».

« On souhaitait que ce rapport prenne de la hauteur et suffisamment de recul pour asseoir l’image d’un Etat fédérateur et bienveillant », poursuit le quotidien, rappelant que le Maroc l’a déjà fait par le passé, notamment en se réconciliant avec ses opposants les plus farouches et surtout à l’occasion de l’expérience réussie de l’Instance Equité et Réconciliation.

« A chacune de ces expériences, le pays a dû s’armer d’un courage et d’une sincérité exemplaires pour se regarder en face et reconnaître ses propres torts, avant de juger ceux de ses détracteurs. C’était et ça reste la condition «sine qua non» à toute volonté d’instaurer une véritable paix des braves pour mieux préparer l’avenir », conclut-il.

+Al Alam+ rapporte que la compagnie d’aviation civile, Royal Air Maroc a  annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous ses vols à destination et en provenance d’Italie.

En application de la décision du gouvernement marocain, Royal Air Maroc (RAM) annonce la suspension, à partir de mardi de tous ses vols à destination et en provenance d’Italie jusqu’à nouvel ordre. A cet effet, la RAM met en place un dispositif spécial pour accompagner ses clients dans la gestion de leurs déplacements suite à ces changements, a indiqué la RAM dans un communiqué, cité par le quotidien.

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Le rapport du CNDH sur les événements d’Al Hoceima, le Coronavirus, la 2ème phase de la flexibilisation du dirham et la réforme du Bachelor sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Akhbar+ s’est attardé sur les trois stades par lesquels sont passées les manifestations d’Al Hoceima, tel que relevé par le rapport du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). Dans un premier stade, c’est-à-dire d’octobre 2016 à mars 2017, les manifestations étaient pacifiques, à tel point qu’aucune intervention ni même présence des forces de l’ordre n’a été enregistrée. Ce stade a été aussi caractérisé par le tambourinage de casseroles, de jour comme de nuit, et le port de tenues noires.

Le second stade, que le rapport qualifie de « phase d’échange de jets de pierres entre manifestants et forces de l’ordre », a duré quelques jours seulement en mars 2017, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour dégager la voie publique, obstruée en permanence par les manifestants. Durant cette phase, deux personnes trouveront la mort, et des dizaines de membres de forces de l’ordre seront blessés.

Le 26 mars 2017 marque le début de la troisième phase, que le CNDH appelle celle de la «violence extrême» marquée par l’usage d’armes blanches chez les manifestants puis la mise à feu d’une caserne relevant des forces de l’ordre.

Dans le même sillage, +Al Massae+ rapporte que cette grave mutation des manifestations, de pacifiques à très violentes, aurait pu être évitée si le gouvernement de l’époque, comme le dit le CNDH, avait su maintenir le fil du dialogue avec les élus et acteurs socio-économiques d’Al Hoceima, tout en accélérant la mise en œuvre du plan de développement de la région.

Au sujet du Covid 19, la même publication écrit que si la propagation du coronavirus a impacté plusieurs secteurs économiques comme le tourisme, elle a redynamisé, en revanche, le secteur des produits d’hygiène. Ainsi, après les recommandations du ministère de la Santé appelant à respecter minutieusement les règles d’hygiène, le portail des «marchés publics» a été inondé par des appels d’offres lancés par des établissements publics pour l’achat de différents produits, détergents et désinfectants.

Selon le quotidien, ces produits seront distribués à la direction du centre hospitalier de l’hôpital Ibn Sina à Rabat, aux  services de pédiatrie et d’oncologie de Moulay Abdellah et Moulay Youssef, ainsi qu’à la maternité de Souissi. En parallèle, les centres hospitaliers ont reçu des quantités suffisantes de masques de protection réservés aux professionnels du secteur.

Pour rappel, les administrations et les établissements publics ont déclaré l’état d’alerte, notamment ceux qui connaissent une forte densité en ressources humaines ou en usagers bénéficiant de leurs services. Le ministère de la Santé avait, par ailleurs, lancé une large campagne de sensibilisation pour limiter la propagation de cette épidémie.

Au volet économique, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le gouvernement a décidé de passer à l’étape suivante en matière de flexibilité de changes, faisant remarquer que ceux qui, il y a un an environ, criaient au loup et mettaient en garde contre la flexibilisation s’en trouvent déboutés et aucune des catastrophes qu’ils prédisaient ne s’est produite.

Il n’y a eu finalement ni effondrement du dirham, ni flambée des taux de change contre d’autres devises, notamment le dollar et l’euro, ni érosion des réserves nationales en devises, souligne le journal.

La fiction plait parce qu’elle est plus croustillante et moins plate que la réalité, estime-t-il, ajoutant que le diktat du monde virtuel, derrière lequel personne ne sait qui dit quoi et qui fait quoi, a fini par développer une espèce de défiance collective envers non seulement tout ce qui est officiel mais aussi envers la vérité.

Revenant sur la réforme du Bachelor, +l’Economiste+ écrit qu’il est vrai que les diplômes du supérieur public offrent moins de travail que les «non-formations».

On a 7 fois plus de chances de trouver un travail si on sait à peine lire et écrire, que si on fait et réussi le cursus supérieur, grandes écoles ou facultés, précise la publication, notant qu’ « on ne connaît toujours pas la raison de cette disproportion, qui existe depuis trente ans ».

Mais cela ne veut pas dire que les diplômes sont des passeports de chômage, rétorque la publication, expliquant que trois jeunes diplômés sur quatre trouvent du travail. Ce qui n’est pas si mauvais, pour ce système LMD que l’on veut jeter.

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au Coronavirus, les recettes cinématographiques et la Ligue des champions d’Afrique.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) a annoncé avoir mis en place un dispositif spécial pour aider ses clients à gérer leurs déplacements, suite aux derniers développements liés au coronavirus (Covid-19).Ces dispositions particulières, déjà mises en œuvre dès la propagation du virus sur les vols en provenance et à destination de la Chine et l’Italie, seront désormais étendues à l’ensemble des vols de la compagnie. Ainsi, les clients ayant acheté des billets pour des vols devant avoir lieu avant le 31 mars 2020 pourront, s’ils le souhaitent, reporter leur voyage jusqu’au 31 mai 2020, sans frais, fait savoir RAM dans un communiqué, cité par la publication.

En effet, les clients de la RAM peuvent reporter leur voyage sans frais au plus tard 72 heures avant le départ du vol, ajoute la compagnie aérienne nationale qui précise qu’ils ont également la possibilité d’annuler le voyage sans frais, au plus tard 72 heures avant le départ du vol, contre un billet de la même valeur, valable six mois sur les vols de la compagnie exclusivement.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ La RAM a annoncé dimanche qu’elle « suspend temporairement », à partir de ce dimanche 8 mars, ses vols à destination de Milan et Venise, suite à la décision des autorités italiennes de mettre en quarantaine ces deux villes.

« Suite à la décision des autorités italiennes de mettre en quarantaine Milan et Venise à cause du Coronavirus, Royal Air Maroc suspend temporairement ses vols à destination de ces deux villes italiennes », a indiqué RAM dans un communiqué, cité par le journal.

Cette suspension entre en vigueur à partir de ce dimanche 8 mars et les vols reprendront au début du mois d’avril prochain, précise la même source.

Au registre cinématographique, +L’Economiste+ relève les recettes générées par les salles de cinéma du Royaume ont augmenté l’année dernière. Selon le bilan du Centre cinématographique marocain (CCM), le nombre d’entrées dans les salles de cinéma a atteint 1,88 million contre 1,56 million en 2018, ce qui a permis de générer des recettes de 92,9 millions de dirhams contre 73,1 millions de dirhams (1 euro 10,5 DH) un an auparavant.

Cinq films marocains, « Messaoud, Saida et Saadane », « Taxi bied », « Cambodia », « Ils sont grands et ne peuvent quitter le nid familial » et « Braquage à la marocaine » ont été classés au box-office des 30 premiers films, toutes nationalités confondues.

 L’année dernière, 22 longs-métrages, 115 courts-métrages, 39 séries télévisées, 20 téléfilms, 125 spots publicitaires et 18 docu-fictions ont été produits, indique le média qui reprend les chiffres du Centre cinématographique marocain.

Côté sport, +Al Massae+ écrit que c’est une première dans l’histoire de la Champion’s league africaine, les demi-finales de cette édition vont opposer les deux grands clubs marocains aux deux cadors égyptiens. Ainsi, le Wydad de Casablanca retrouvera Al Ahly du Caire et le Raja affrontera le Zamalek.

Les rouge et blanc vont retrouver la formation cairote qu’ils ont affrontée en finale de l’édition 2017 qui avait souri aux Marocains. Du côté des verts, qui n’ont pas accédé à ce stade de la compétition depuis 15 ans, ils vont vouloir se venger après la finale perdue en 2002 face au même adversaire, le Zamalek.

Le grand inconvénient pour les clubs casablancais, c’est qu’ils joueront, durant le mois de Ramadan, les matchs aller au complexe Mohammed V, le 1er Mai pour le Wydad et le 2 mai pour le Raja.

Le quotidien rappelle aussi que c’est la première fois que les frères ennemis atteignent ce stade de la compétition lors de la même édition. On pourrait donc avoir une affiche de feu en finale si jamais le WAC et le Raja réussissent à se qualifier.

Du côté des statistiques, le Wydad a joué contre Al Ahly 8 fois en Champion’s League africaine, avec deux victoires pour chaque formation. Pour le Raja, la seule double confrontation avec le Zamalek c’était en 2002 et ce n’est pas le meilleur souvenir des verts en cette compétition continentale.

Le journal rappelle également aussi que cette édition est particulière parce que les premiers des 4 groupes ont été éliminés. Il s’agit de Mamelodi Sundowns, de l’Espérance de Tunis, du TP Mazembe et de l’Étoile du Sahel.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fake news et le renforcement de la coopération Sud-Sud.Abordant le virus « Corona », +Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otman qui a souligné que la situation épidémiologique au Maroc est « normale » et se trouve audéclaration  même niveau que la plupart des pays du monde, « car nous sommes un pays ouvert, mais en contrepartie nous sommes prêts à faire face à tout développement ».

Il existe des scenarii précis pour traiter toute nouveauté conformément aux normes internationales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sachant qu’il y a une relation et une coopération constantes avec ses experts pour réagir de façon appropriée à tout incident, a indiqué El Otmani dans son allocution au début de la réunion du conseil de gouvernement.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ écrit que cette récente épidémie a été accompagnée d’une pandémie de fake news qui a obligé les autorités nationales représentées par le ministère de l’Intérieur à sortir la grosse artillerie des peines de prison.

Outre les sévices d’ordre psychologique, les ravages de cette cascade de rumeurs sur l’économie du pays sont considérables, souligne la publication, notant que des secteurs comme le tourisme ou l’événementiel, aujourd’hui en situation de crise prononcée, sont les victimes les plus directement affectées.

« Plus qu’un phénomène abstrait et non quantifiable, la rumeur a donc des répercussions réelles et néfastes. La combattre, autant que le Coronavirus, c’est faire œuvre utile », estime le quotidien.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le Maroc est un grand acteur dans la coopération africaine, notant que de nombreux accords ont vu le jour dans les domaines stratégiques pour le bonheur de l’Afrique et des Africains aux quatre coins du continent.

Il faut donc maintenir le même cap pour les prochaines années et capitaliser sur les acquis du passé pour mieux affronter l’avenir sur la base d’un nouveau cahier des charges avec comme slogan la Coopération Sud-Sud, poursuite l’éditorialiste.

L’entrée en vigueur de la ZLECAF (Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine) est également de nature à renforcer les liens d’échange entre les pays africains et garantir une meilleure harmonisation des dispositifs de coopération mis en place par les institutions Continentales comme l’Union Africaine (UA), conclu-t-il.

Coronavirus et économie dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Coronavirus et les IDE au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Banque mondiale a débloqué une aide d’urgence de 12 milliards de dollars en faveur des pays en développement.

Alors que la situation s’améliore en Chine, le coronavirus gagne du terrain dans le reste du monde. Le bilan arrêté à la date du 3 mars fait état de 77 pays et territoires touchés, avec 92.722 cas et 3.155 morts. Devant cette progression inquiétante du virus, la Banque mondiale a débloqué une aide d’urgence de 12 milliards de dollars en faveur des pays en développement, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 5 mars.

Ce financement mixte est composé des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Société financière internationale (IFC).

Dans le même  sillage, +Assabah+ rapporte que le coronavirus a contraint plusieurs ministres marocains à annuler leurs missions à l’étranger, suite à l’interdiction qui leur a été faite par le chef du gouvernement de se rendre dans des pays, comme la Chine, où il existe des foyers épidémiques.

Cette restriction ne concernait, au départ, que quelques régions comme Bergame, dans le nord de l’Italie, laissant par exemple la possibilité de visiter Rome. Mais, avec la propagation du virus, elle a été étendue à d’autres villes italiennes. La limitation des déplacements des responsables gouvernementaux a par la suite été élargie à l’Espagne, notamment aux villes touchées par l’épidémie comme Barcelone et Valencia, avec une dérogation pour Madrid. Aujourd’hui, cette restriction concerne la France et certains pays du Golfe, où l’on a enregistré certains foyers de coronavirus.

Pour sa part, +L’Economiste+ fait savoir que la Slovénie a enregistré son premier cas positif au nouveau coronavirus, annonce le ministère de la santé slovène. « La personne infectée a séjourné au Maroc et en Italie », a indiqué le ministre de la Santé, Ales Sabeder.

« Il semble que ce soit un cas importé, il semble que la personne ait été infectée au Maroc », a déclaré, de son côté, Maja Socan de l’Institut national de santé publique. Le patient a été isolé dans un hôpital de la capitale Ljubljana.

De son côté, +Le Matin+ écrit que c’est désormais officiel, les matchs de football au Maroc se joueront à partir du mercredi 4 mars à huis clos. La nouvelle est tombée mercredi en soirée. En effet, la Fédération royale marocaine de football a décrété le huis clos sur l’ensemble des divisions.

Cette décision a été prise en concertation avec les autorités compétentes, lit-on dans le communiqué publié sur le site officiel de la fédération.

L’instance du football national appelle la Ligue professionnelle, la Ligue amateur, la Ligue du football féminin et la ligue du football diversifié à appliquer cette directive.

Au registre économique, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc capte de moins en moins d’investissements étrangers sur son territoire. En effet, la baisse des IDE s’accentue.

A fin janvier 2020, leur flux s’est inscrit en régression de 32,2% par rapport au niveau enregistré à la même période de l’année précédente. Ils ont, en effet, perdu 679 millions de dirhams (1 euro = 10,3 DH) de leur valeur, revenant ainsi à 1,43 milliard de dirhams contre 2,11 milliards de dirhams à fin janvier 2019.

Cette régression est expliquée par la baisse de près de 35% des recettes. Ce repli a été atténué, toutefois, par une baisse des dépenses de 40,9%.

Les investissements directs marocains à l’étranger ont également accusé un repli au premier mois de l’année en cours. Ils ont chuté de 77,9% par rapport à l’année précédente, basculant ainsi de 2,42 milliards de dirhams en janvier 2019 à 535 millions de dirhams à fin janvier 2020.

De même, le flux net de ces investissements a perdu 1,82 milliard de dirhams de sa valeur pour atteindre 393 millions de dirhams, contre 2,2 milliards de dirhams à la même période de l’année passée, précise la publication.

Santé, politique hydrique et sport alimentent les quotidiens marocains

Les effets du Coronavirus sur l’économie, la politique hydrique du Royaume et les dessous le la démission du SG de la CAF, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ indique que tous les diagnostics scientifiques établissent clairement aujourd’hui que le Covid-19, est bien moins virulent qu’une grippe saisonnière ou d’autres virus à l’origine d’épidémie mondiale ces dernières années comme le fameux HI-NI ou le SRAS.

Pourtant, souligne la publication, « les économies mondiales étant aujourd’hui interdépendantes, la paralysie de la Chine et le gel de la mobilité mondiale se sont forcément répercutés sur le reste, y compris au Maroc ».

Pour lui, le Maroc doit profiter de cette situation d’urgence pour en faire un exercice grandeur nature pour ce qui pourrait un jour être une situation d’urgence sanitaire majeure.

« Investir dans des structures de santé modernes et de bon niveau n’est pas seulement une nécessité sociale. C’est une garantie pour le pays contre un effondrement que pourrait causer une épidémie majeure », conclut-il.

Abordant la politique hydrique du Royaume, +L’Economiste+ souligne que si les routes ou les bâtiments d’écoles se construisent le temps d’un mandat électoral, les barrages ou les programmes scolaires s’étirent bien au-delà.

« Ce qui signifie qu’il y a peu ou pas de bénéfice politique à en tirer », fait observer le journal, notant que s’il n’y a pas un système de légitimité longue pour l’imposer, il y aura toujours plus visible et plus urgent que l’eau. Comme pour les énergies renouvelables.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ revient sur la démission du Marocain Mouad Hajji de son poste de secrétaire général de la CAF et qui a été acceptée  illico par le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.

Selon le quotidien, Mouad Hajji a invoqué des raisons personnelles pour motiver sa décision de quitter l’instance du football africain, et demandé un retour immédiat au Maroc.

Cependant, le journal croit savoir que cette démission serait au fond motivée par une mésentente entre le Marocain et Ahmad Ahmad suite au rapport d’audit qui a accablé la CAF, relevant plusieurs irrégularités financières.

Santé et économie alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur le Coronavirus, le registre des sûretés réelles et le système fiscal marocain.+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé a annoncé avoir enregistré, lundi soir, un premier cas du nouveau coronavirus confirmé au laboratoire de l’Institut Pasteur-Maroc, d’un ressortissant marocain résidant en Italie.

Un communiqué du ministère affirme que la personne en question se trouve dans un état stable et qu’elle a été immédiatement prise en charge à l’hôpital Moulay Youssef à Casablanca.

Les autorités ont également procédé à l’identification des personnes qui étaient en contact avec le patient pour procéder aux analyses.

Au registre des investissements, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que  parfois il suffit de rien ou de mesures mineures pour solutionner des situations problématiques depuis tellement longtemps que tout le monde a fini par se soumettre à la fatalité », citant à ce titre le registre des sûretés réelles, qui est « un simple travail de suivi et de partage de l’information entre plusieurs administrations et d’autres opérateurs comme les banques ».

Ce registre est mis à la disposition des investisseurs, qui dans le cadre de leur démarche d’installation sont souvent à la recherche de telles informations pour évaluer, entre autres, la solvabilité d’éventuels partenaires, explique la publication.

Cela fait des années que le Maroc est épinglé chaque mois d’octobre à l’occasion de la publication du Doing Business pour la simple raison qu’il ne dispose pas d’un registre national accessible dans ce sens, rappelle le journal, estimant qu’un tel registre ne nécessitait pas tant d’efforts techniques mais seulement et surtout de la bonne volonté et un esprit de coordination entre différents intervenants publics et privés.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne qu’ « on n’est pas vraiment tous égaux devant l’impôt », notant que le système fiscal marocain donne régulièrement des signes d’incohérences dans ses rapports avec les contribuables.

La première aberration, d’après la publication, est celle qui continue de « pénaliser les salariés », le « tort » de cette catégorie étant d’être avant tout la plus facile à contrôler.

Une autre aberration porte sur l’abus de régimes dérogatoires, ajoute le quotidien, estimant que sur le plan économique, ces régimes ne sont rien d’autres que des formes de dumping, profitant à certains secteurs et pas à d’autres.

Santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le secteur pharmaceutique, coronavirus, la commémoration du 60ème anniversaire du tremblement de terre d’Agadir et l’utilisation de la VAR en championnat de 2ème division.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le marché pharmaceutique privé marocain est estimé à 11 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2019. L’évolution enregistrée ces dernières années indique une croissance relativement stable. Le marché est tiré par les génériques. Mais les princeps continuent de dominer le marché marocain avec plus de 60% des parts.

En 2019, les princeps se sont chiffrés à 6,5 MMDH alors que les génériques ont atteint les 4,5 milliards DH. Avec une production locale qui permet de couvrir 65% des besoins nationaux, l’industrie pharmaceutique marocaine constitue la deuxième activité chimique du Maroc. Le secteur occupe la deuxième place à l’échelle du continent africain.

+L’Economiste+ constate que depuis quelques jours, les ventes de masques chirurgicaux s’envolent. A l’origine, la multiplication des cas de Coronavirus et l’extension de la zone d’infection à travers le monde.

« Pour le moment, il s’agit beaucoup de spéculation. Nos confrères reçoivent de plus en plus de demandes de la part d’intermédiaires qui ne sont même pas spécialisés dans la commercialisation des dispositifs médicaux. Ils sont parfois disposés à acheter toutes les quantités disponibles pour les exporter», indique Anouar Yadini, président de l’Association maro­caine des professionnels des dispositifs médicaux (AMPDM), cité par le quotidien.

Certains opérateurs marocains se sont, qui plus est, positionnés pour répondre au marché chinois où les besoins se chiffrent en millions d’unités.

Pour information, le Maroc compte deux usines de fabrication de masques, sans oublier une unité relevant de la Gendarmerie.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la ville d’Agadir commémore le soixantième anniversaire du tremblement de terre qui a quasiment rasé la ville, en 1960. Cette commémoration, qui se déroulera tout au long du mois de mars, a commencé, vendredi dernier, avec un hommage rendu aux victimes par des juifs, des chrétiens et des musulmans venus de plusieurs villes du Maroc et de l’étranger.

Au cours d’une cérémonie émouvante, des prières ont été dites en arabe, en français et en hébreux en hommage aux 16.000 victimes de ce drame, parmi lesquelles figuraient 1.500 chrétiens et des dizaines de juifs vivant à l’époque à Agadir.

+Al Massae+ note que quelques semaines après avoir été généralisé en première division du championnat marocain, la VAR fera bientôt son entrée en deuxième division, ajoutant que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a déjà entrepris les démarches pour appliquer cette technologie dès les prochaines semaines.

L’objectif de la mise en place de la VAR en Botola 2 est de mettre un terme aux nombreuses polémiques liées à des erreurs d’arbitrage et des protestations qui en découlent de la part de certains clubs qui se sentent lésés au détriment d’autres clubs, d’autant que plusieurs matchs de D2 ne sont pas diffusés à la télévision.

Encouragée par l’entrée en matière relativement réussie de la VAR en première division, puisqu’elle a déjà permis d’éviter une dizaine d’erreurs d’arbitrage, la FRMF envisage de la mettre en place en championnat 2 dès le mois d’avril.

Mais, la technique ne sera pas généralisée à tous les matchs. La VAR sera utilisée obligatoirement lors des matchs à enjeux entre des équipes qui se battent pour la montée à la classe d’élite ou bien lors des matchs où s’opposent des équipes qui risquent la relégation.

Politique, santé et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Forum Maroc-Etats insulaires du Pacifique, la menace du Coronavirus et la sécurité routière sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ écrit que les États insulaires du Pacifique ont rendu hommage, jeudi à Laâyoune, à la « vision exceptionnelle » de le Roi Mohammed VI et à son « leadership » en faveur du renforcement de la coopération Sud-Sud.

« Nous saluons vivement le leadership de SM le Roi qui a été toujours un fervent défenseur de la coopération Sud-Sud (…). sa vision exceptionnelle nous offre cette plateforme de partenariat et nous permet d’être ici aujourd’hui », a indiqué le Premier ministre du Royaume du Tonga, Pohiva Tuionetoa, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture officielle du 3ème Forum Maroc-EIP (26-28 février).

Dans une allocution au nom des délégations des EIP participant à cet événement diplomatique phare, M. Tuionetoa a également mis en avant le « rôle de premier plan » joué par le Maroc dans la question de la lutte contre les changements climatiques, se félicitant des engagements pris par Rabat à l’égard de la région du Pacifique, notamment au cours de la COP 22 à Marrakech, qui a été « un grand succès ».

Au sujet du Coronavirus, +L’Economiste+ écrit qu’avec les premiers cas apparus en Espagne, en Algérie, le spectre du coronavirus ne rôde désormais pas loin, relevant qu’il y a des raisons de s’inquiéter, compte-tenu notamment de la volatilité du virus et de la multiplication de cas très éloignés des épicentres chinois de départ.

Selon la publication, il y a également lieu de s’inquiéter par rapport aux interrogations légitimes sur la capacité du dispositif marocain à répondre à une pandémie de grande ampleur, notant toutefois qu’il ne s’agit pas d’entraver une activité économique normale.

Dans le scénario idéal, le Maroc saisirait la « chance » du risque Covid-19 pour engager une véritable révolution sanitaire, soutient le journal, mettant en garde contre de futures dépenses, « suspectes », en antiviraux et/ou en vaccins, à l’image de ce qui s’est fait lors des dernières menaces d’épidémies.

Dans le même sillage, +Al Massae+ constate que certains marchands, spécialisés dans le commerce des fournitures paramédicales, n’hésite pas à profiter de profiter de l’approche du Coronavirus du territoire national pour faire les affaires.

En effet, ils ont racheté d’importantes quantités de masques de protection dans les pharmacies, dans le but de les revendre à des prix exorbitants. D’après le président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, Mohamed Hababi, à cause de ces pratiques qui relèvent du monopole, le marché national se trouve asséché. Ces marchands « se jouent de la vie des Marocains, eu égard au risque de propagation de ce virus », ajoute Hababi, cité par le journal.

Abordant la problématique de la sécurité routière, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les autorités compétentes annoncent l’arrivée d’une nouvelle génération de radars, expliquant que ces derniers permettront de mieux contrôler les infractions au code de la route.

Aussi, l’année en cours connaîtra l’arrivée d’une nouvelle génération de permis de conduire et de cartes grises, ajoute l’auteur, faisant savoir que l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) représente un nouvel espoir pour les responsables qui affirment que la création de cette entité marque la transition d’une approche non réglementée vers une approche méthodique.

Social, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à nombre de sujets notamment le risque des accidents nucléaires, les litiges à l’international des entreprises marocaines et les frontières maroco-algériennes.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Secrétariat général du gouvernement a mis en ligne depuis quelques jours un projet de décret portant sur les normes de sécurité auxquelles doivent se soumettre des opérateurs qui manipulent des appareils, produits, matériaux et matières émettant des radiations.

Il faut reconnaître que les risques d’accidents nucléaires au Maroc sont quasiment nuls puisque, tout simplement, il n’existe pas d’activités à large échelle dans ce domaine, souligne la publication, notant toutefois qu’on peut louer le souci des pouvoirs publics de vouloir anticiper des situations qui risquent d’arriver un jour.

Entre-temps, il serait tout aussi louable si l’on pouvait prendre avec le même sérieux et gravité des phénomènes qui, eux, sont aujourd’hui réels et produisent déjà des dégâts sur l’environnement et la santé des citoyens comme les décharges sauvages et les rejets industriels non contrôlés dans les cours d’eaux, soutient l’auteur de l’article.

+L’Economiste+  s’intéresse à l’arbitrage à l’international des entreprises marocaines. Selon le quotidien, les entreprises marocaines se trouvent généralement démunies face aux sociétés étrangères qui profitent des failles contractuelles, déplore-t-il.

Le journal souligne que les entreprises marocaines sont souvent empêtrées dans des affaires d’arbitrage international dans la mesure où leurs partenaires étrangers, au fait des pratiques l’arbitrage, imposent dans les contrats des clauses qui leur permettent de recourir aux tribunaux internationaux de leur choix.

 « Les partenaires étrangers des entreprises marocaines refusent systématiquement les tribunaux marocains pour le règlement des litiges commerciaux », fait d’ailleurs remarquer Hicham Zegrary, secrétaire général de la Cour d’arbitrage du Centre International de médiation et arbitrage de Casablanca (Cimac).

 « Les entreprises marocaines ne sont pas assez préparées pour se protéger contre les éventuels dangers d’une clause d’arbitrage qui n’est pas en leur faveur », fait observer l’expert marocain.

Au registre des relations maroco-algérienne, +Al Massae+  se fait l’écho du dernier rapport annuel sur l’état de l’intégration intermaghrébine, établi par le Centre marocain d’études et d’analyse des politiques. Selon ce rapport, que plus de 90% des Marocains qu’il a sondés ont exprimé leur ardent souhait de voir s’ouvrir rapidement les frontières algéro-marocaines.

D’après les chiffres rapportés par le quotidien, c’est surtout la catégorie des plus de 50 ans qui a quasiment « plébiscité » cette demande d’ouverture des frontières avec un taux de 95,5%.

Au niveau de la catégorie des 18-24 ans, ce chiffre, même s’il retombe à 85%, reste quand même très significatif de la volonté réelle de l’écrasante majorité des Marocains de voir s’instaurer durablement la totale liberté de circulation des biens et des personnes avec leur voisin oriental.

Pour ce qui est des raisons des blocages qui font obstacle à l’intégration maghrébine, 48% des sondés les attribuent à de simples désaccords politiques entre Etats, alors que 23% pensent plutôt que ce sont des tentatives stériles de leadership régional qui seraient le principal frein à l’intégration maghrébine.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La polémique autour des honoraires des notaires et l’état des Marocains rapatriés de Wuhan sont les sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce mardi.« Encore du rififi autour des honoraires notariaux », écrit le journal qui fait savoir que la profession oppose un niet catégorique au Conseil de la concurrence et son avis consultatif cautionnant le plafonnement.

Comme pour d’autres professions libérales, l’argument des spécificités de l’activité est mis en avant par la résistance, explique le quotidien, notant que la ligne de défense des professions interpellées n’est pas d’une solidité à toute épreuve.

« Peuvent-elles rejeter indéfiniment des préoccupations de libéralisation, lorsqu’il est établi que les marchés/métiers protégés sont les moins efficaces économiquement? », se demande-t-il, estimant que ces professions peuvent se réinventer si elles acceptent d’atténuer des situations de symétries informationnelles, souvent au désavantage des clients.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les personnes rapatriées de Wuhan viennent de quitter l’hôpital après une période d’observation médicale, précisant que les analyses ont montré que les ressortissants ne sont pas infectés.

C’est donc un test passé avec un grand succès pour le pays qui a de nouveau démontré sa capacité à prendre en charge des groupes de personnes en situation de détresse, écrit le journal.

Pour lui, il faut tirer les conclusions nécessaires en ce qui concerne la prise en charge des malades et la fabrication des médicaments nécessaires en cas de besoin.

+L’Opinion+ rapporte que des food-trucks seront bientôt disponibles à Casablanca. Selon des informations partagées sur les réseaux sociaux et reprises par la presse locale, la capitale économique du Royaume sera bientôt dotée de kiosques et de camions-restaurants.

Ces véhicules, dont les dimensions ne dépasseront pas les 7 mètres de longueur et 3 mètres de largeur, opéreront dans les zones industrielles, des universités, centres de formation, quartiers administratifs, jardins publics, plages, etc. Seule condition, ils ne doivent pas servir des plats à base de lait ainsi que ses dérivés, croit savoir la publication.

Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus lundi se focalisent sur l’entrepreneuriat chez les jeunes, le Coronavirus et la protection sociale.+Aujourd’hui le Maroc+ loue la démarche de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) consistant à inciter ses membres à donner des commandes aux jeunes entreprises et aux TPME, indiquant qu’elle vient compléter le dispositif lancé il y a quelques jours pour faciliter l’accès au financement.

Sous le titre « Au delà de la commande », la publication  explique qu’octroyer des crédits plus facilement à une PME sans alimenter en aval son activité à travers des commandes qui pérenniseraient son business revient tout simplement à l’endetter et à la mettre en difficulté à moyen et long termes.

Pour lui, au-delà de l’aspect financier, certes important, la démarche de la CGEM peut avoir beaucoup d’autres effets positifs sur les TPME. Il s’agit d’un excellent levier d’apprentissage et de diffusion des bonnes pratiques, mais aussi d’un facteur qui les poussera à s’aligner sur des standards de qualité et de performance.

De son côté, +l’Economiste+ relève que « les derniers chiffres du HCP montrent encore une fois que le modèle marocain est au mieux une machine à salariés, au pire une usine à chômeurs ».

« En toile de fond, la question des dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat est de nouveau posée, ajoute le journal, se demandant « comment briser ce plafond de verre, qui empêche l’émergence en nombre important de monteurs de projets? ».

Au registre de santé, +Le Matin+ souligne qu’alors que les craintes sur la propagation du nouveau coronavirus vont grandissantes dans plusieurs pays du monde, l’Italie qui compte actuellement 165 personnes infectées vient d’enregistrer la nuit dernière son quatrième décès dû au virus.

Bien qu’à ce jour aucun cas parmi les ressortissants marocains en Italie n’ait été déclaré, l’éventualité d’une contamination n’est pas à écarter. En réaction cette situation, le consulat du Maroc à Vérone a décidé de mettre en place une cellule de crise pour suivre les développements de la situation sanitaire des marocains résidant en Italie.

A noter que la soudaine montée en flèche des cas de contamination a poussé le gouvernement italien à mettre à l’isolement onze villes, dont dix dans le périmètre de Codogno, principal foyer de l’épidémie.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Agence nationale de l’assurance, maladie (ANAM) a fait état d’une population couverte de l’ordre de 10,1 millions de bénéficiaires.

A fin 2018, les ressources de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ont été estimées à 12,37 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) de cotisations et contributions. Quant aux dépenses, elles se sont chiffrées à 8,9 milliards DH dont 31,5% destinées aux médicaments.

Il est à noter que 3,2% de la population couverte est atteinte d’Affection Longue Durable. Celle-ci consomme à elle seule 51,5% des dépenses. L’évolution annuelle moyenne de la population couverte par l’AMO est de 4,6 % pour la période 2013 -2018. Durant la même période, les recettes de l’AMO ont enregistré une augmentation annuelle moyenne de 7,5% contre 10,5% pour les dépenses de l’AMO.

Agriculture, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi focalisent leurs commentaires et analyses sur la stratégie « Génération Green 2020-2030 », les chiffres du HCP sur le chômage, la flexibilité du dirham et la protection sociale.+Le Reporter+ souligne que la stratégie « Génération Green 2020-2030 » ne se contente pas de prendre le relais du « Plan Maroc vert », mais elle lui succède en s’inscrivant dans une optique nouvelle et -le mot n’est pas exagéré- révolutionnaire ! ».

Le Maroc se cherche un nouveau modèle de développement, met en place des stratégies pour les jeunes, l’agriculture, l’eau… Et sa diplomatie marque des points avec des ouvertures de représentations diplomatiques à Laâyoune et à Dakhla, fait observer l’hebdomadaire.

+La Vie Eco+ écrit que de par sa connexion aux économies du globe, le Maroc subit lui aussi la vague mondiale de déshumanisation. Mais cela n’empêche en rien la possibilité, voire la nécessité de replacer à chaque fois l’élément humain au centre du système.

Déjà, le choix de faire de l’agriculture, activité humaine par excellence, le secteur clé de l’économie du pays est en soi une orientation saine et garante de la durabilité, soutient la publication, estimant que le fait d’humaniser l’agriculture et l’économie de manière générale, est un retour aux sources dont a grandement besoin aujourd’hui la société planétaire.

Revenant sur les récentes statistiques du HCP sur le chômage, +Finances News Hebdo+ relève que le taux de chômage au Maroc croît avec le niveau de qualification, se demandant si l’on devrait ne pas pousser les études trop loin pour avoir une chance de s’insérer dans le marché du travail au Maroc.

La croissance économique n’est pas assez vigoureuse pour absorber le nombre de demandeurs d’emploi qui arrivent chaque année sur le marché, explique la publication, appelant à agir sur d’autres leviers que l’agriculture et « offrir de nouvelles fenêtres de tir à tous ces jeunes qui usent leurs pantalons sur les bancs du chômage ».

Sur le registre politique, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ estime que les déclarations des chefs de partis ne peuvent que désorienter les observateurs quand il s’agit des éventuelles alliances, expliquant que l’expression « Il n’y a pas de ligne rouge » signifie que tout le monde peut s’allier avec tout le monde.

C’est une vision qui vide la politique et l’action partisane de toute substance et qui explique, voire même, justifie l’abstention, déplore l’hebdomadaire, expliquant que selon cette vision, « tout se vaut et l’objectif unique c’est le partage des strapontins ».

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Maroc un prêt d’un montant de 204 millions de dollars destiné au financement du Programme d’Appui à l’Amélioration de la Protection Sociale (PAAPS).

« Il s’agit d’une convention de prêt de 204 millions de dollars (soit à peu près 2 milliards de dirhams) étalés sur 4 ans dont le but est d’accompagner un programme intégré d’appui à l’amélioration de la protection sociale au Maroc », a indiqué à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun, cité par le quotidien.

Il a, à ce propos, relevé que le programme porte sur plusieurs composantes à savoir la construction d’un centre hospitalier à Guelmim et d’un hôpital des spécialités à Ouarzazate, ainsi qu’une mise à niveau d’une centaine d’unités hospitalières dans le monde rural et de 31 établissements de protection sociale dans 3 régions principales (Béni Mellal-Khénifra, Guelmim-Oued Noun et Darâa-Tafilalet).

+Al Massae+ écrot que le Maroc est bien placé pour franchir la 2ème étape de la flexibilité du dirham, ajoutant qu’une commission du FMI se rendra mars prochain pour examiner cette nouvelle mesure.

La position du Royaume est avantageuse par rapport à d’autres pays qui se sont négativement impactés par la libéralisation de leur monnaie, selon le gouverneur de la Banque centrale, soulignant que le Maroc dispose d’importantes réserves de devises.

Economie, société et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur les projets suspendus de Taghazout (région d’Agadir), la visite de la DG du FMI au Maroc, la sécurité routière et la lutte contre l’immigration clandestine.+L’Economiste+ écrit que Taghazout montre un chantier éloigné des normes d’un site de vacances. « On est plutôt dans les normes des domaines construits à l’économie, pour les quartiers pauvres ».

Beaucoup de vis-à-vis, des rues étroites, des blocs carrés bien serrés… décrit la publication, faisant remarquer que le maître d’oeuvre n’est pourtant pas n’importe qui puisque c’est la CDG, qui à son tour a mobilisé d’autres partenaires, dont quelques privés.

Le Maroc a largement les capacités d’image et de lieux pour avoir des programmes de grande envergure, estime l’éditorialiste, rappelant que c’était l’idée du Plan Azur des années 2000: passer à l’échelon supérieur d’investissements pour développer le secteur et le mettre à la hauteur des capacités réelles du pays.

Personne n’a vraiment tiré les leçons de ce Plan Azur qui boite sur trois pattes, regrette-il, notant que le Maroc a les moyens intellectuels et matériels de voir son avenir en plus grand.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la visite de la nouvelle Directrice Générale du Fonds monétaire international (FMI) est très importante, expliquant qu’il s’agit du premier déplacement de la responsable depuis sa nomination dans ce poste.

Les relations entre le Maroc et cette institution internationale sont au beau fixe depuis des décennies, fait observer le quotidien, ajoutant que le courant passe si bien que le Maroc va accueillir les assemblées annuelles du FMl et de la Banque mondiale (BM) en 2021 à la cité ocre.

Selon le journal, cet événement va permettre au Maroc de faire un grand pas en avant et devenir surtout un leader incontesté sur la scène internationale dans l’organisation des événements planétaires.

+Al Massae+ rapporte que des drones au service de la sécurité routière. Les services de la Gendarmerie royale vont désormais contrôler les infractions routières en utilisant les drones.

Lancée au niveau de Bouznika (région de Rabat), cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, le 18 février. Ces outils sont équipés de caméras haute résolution qui permettent d’enregistrer les infractions et les violations du Code de la route au niveau de l’autoroute.

Ainsi, les services de la gendarmerie peuvent arrêter les contrevenants et leur infliger les sanctions nécessaires en les confrontant aux images fournies par les drones.

La même publication fait savoir que la Marine Royale a porté assistance, le week-end du 15 au 16 février, à 111 candidats à la migration irrégulière en Méditerranée, à majorité des Subsahariens, dont 22 femmes et deux mineurs, en difficulté à bord d’embarcations pneumatiques et de fortune.

Les secourus, dont certains étaient dans un état de santé dégradé, ont reçu les premiers soins nécessaires à bord des gardes-côtes de la marine royale, avant d’être ramenés sains et saufs aux ports de Tanger, Nador et d’Al Hoceima, selon une source militaire, citée par le publication.

Diplomatie, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du sud du Royaume, à la suspension de travaux de construction d’établissements hôteliers à Taghazout, au secteur aéronautique au Maroc et à la candidature du Maroc pour abriter les finales de la Ligue champions d’Afrique et de la coupe de la CAF.Abordant l’ouverture de consulats et de représentations diplomatiques africaines dans les Provinces du Sud, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que « c’est indéniablement le résultat d’une politique diplomatique volontariste de la part des autorités compétentes ».

Cette politique se traduit par l’adhésion de nombreux Etats africains aux efforts politico-diplomatiques du pays, poursuit le journal, notant que les thèses des séparatistes sont aujourd’hui dépassées. « Ceci explique l’engouement de plusieurs pays à l’échelle du continent à franchir le pas ».

Rappelant que l’initiative d’autonomie élargie pour les Provinces du Sud a eu depuis son lancement une forte adhésion de la part d’une bonne partie de la communauté internationale, la publication appelle à continuer aujourd’hui à aller de l’avant et ouvrir d’autres services consulaires dans le Sahara marocain.

Revenant sur la suspension de travaux de construction d’établissements hôteliers à Taghazout, +Al Bayane+ écrit que « si la machine vrombit à plein régime pour démolir les dépassements au grand jour, l’espoir se décontracte davantage afin que ces mesures aillent jusqu’au bout de leur entreprise”.

La station de Taghazout Bay qui a déclenché tout ce remue-ménage, n’est finalement que l’aspect saillant de l’iceberg, estime-t-il, faisant savoir que nombre de constructions dans la capitale du Souss, brillent toujours par des défaillances qui infestent le secteur de l’urbanisme.

« On ne peut passer sous silence la multitude d’hôtels qui sont toujours à l’arrêt et qui occupent des places de choix sur la ceinture du secteur balnéaire de la ville », poursuit-il, évoquant également une kyrielle d’hôtels qui ne sont plus en état d’abriter des visiteurs, à cause des défections entravant leur fonctionnalité, en termes urbanistiques.

+L’Opinion+ note que l’aéronautique au Maroc est une success story qui donne des ailes. Le secteur aéronautique marocain s’impose aujourd’hui comme l’une des valeurs sûres et un fer de lance de l’industrie marocaine. Il compte actuellement pas moins de 140 entreprises et réalise une croissance qui dépasse les 20% par an.

Générant un chiffre d’affaires de 17 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), l’aéronautique a réussi à dépasser les objectifs fixés dans le cadre de ce Plan. C’est le cas du taux d’intégration local qui a atteint plus de 38% en 2019, alors que l’objectif initial est de 32% d’ici 2020. Plusieurs facteurs sont derrière ce boom, à savoir la position géographique idéale du Maroc, le Plan Emergence 2005-2009, le Pacte National pour l’émergence industrielle 2009-2015, et le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) 2014-2020.

Au registre sportif, +Assabah+  rapporte que Le Royaume, à travers la Fédération royale marocaine de football, s’est porté candidat pour les deux événements. Selon la publication, la FRMF a déposé la candidature de Rabat et du Complexe Moulay Abdallah pour abriter la finale de la Coupe de la CAF, en plus de Casablanca et le stade Mohammed V pour accueillir la finale de la Ligue des champions africaine.

Pour rappel, les fédérations ont jusqu’à ce jeudi 20 février pour déposer le dossier de candidature auprès de la CAF. Pour éviter toute contestation, selon le quotidien, l’instance qui dirige le football continental a préféré passer par un vote pour choisir où se joueront ces deux finales.

D’ailleurs, une commission composée de quelques membres du Comité exécutif de la CAF ira faire un tour dans chacune des villes et des stades candidats pour évaluer la possibilité d’accueillir l’une ou l’autre finale. Un rapport sera établi juste après sur chaque cas et il sera exposé devant le Comité exécutif avant de passer au vote, qui aura lieu avant les phases des demi-finales.

Diplomatie, économie et société au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dynamique diplomatique dans les provinces du sud, la liste grise de l’OCDE, les accidents de circulation et le Programme d’appui aux TPME.+Le Matin+ écrit qu’après les Comores, le Gabon, Sao Tomé-et-Principe et la Centrafrique, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’inaugurer son consulat général à Laâyoune, portant ainsi à cinq le nombre des représentations diplomatiques installées à ce jour dans la ville.

La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu ce mardi a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, fait savoir le journal.

De son côté, +l’Economiste+ rapporte que le Maroc demeure dans « la liste grise de l’OCDE », notant que « Rabat fait comme si rester dans la liste grise était une grande victoire ».

Pour le quotidien, le but de l’opération OCDE-UE, c’est « d’éliminer les efforts que le Royaume consent pour créer des emplois », faisant remarquer qu’on ne demande rien à l’Irlande, au Luxembourg, à la Hollande…

Au registre des accidents de la route, +L’Opinion+ relève que « la tragédie des accidents de la circulation dans notre pays a également un impact néfaste sur notre image de marque de pays fiable et accueillant », précisant que, sur un total de 180 pays, le Maroc occupe la 79ème place dans le classement annuel de l’indice Insurly sur les risques liés au voyage.

« Ce fâcheux classement, nous le devons au manque de sûreté de nos routes qui nous valent un score médiocre de 38 sur 100 », précise la publication, ajoutant qu’à l’échelle régionale, seule la Tunisie fait pire que le Maroc en se classant au 82ème rang mondial.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le Programme d’appui aux TPME, soulignant qu’avant son démarrage effectif, le programme a généré une dynamique positive et prometteuse qui ne peut que faire du bien à tous.

Le premier effet positif, poursuit le quotidien, est que des acteurs publics, privés, institutionnels et autres, se sont enfin mis ensemble à table pour parler et travailler collectivement sur un sujet commun, tandis que le deuxième effet positif du programme est qu’il a poussé à une remise en question des méthodes.

Le troisième effet positif est que cette mobilisation générale est de nature à redonner confiance à l’entreprise et aux jeunes, ajoute-t-il, notant que la réussite du programme dépendra en grande partie de la capacité des acteurs et partenaires à garder ce même niveau de mobilisation et surtout cet esprit de travail collectif.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent notamment au manque d’effectif dans les secteurs de la santé et de l’enseignement, à la baisse des prix des carburants, la suspension de travaux de construction d’établissements hôteliers à Taghazout et la dotation touristique.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde l’exercice des médecins et enseignants du public dans le secteur libéral, fait observer que « l’origine du problème n’est pas seulement, voire pas du tout, dans les textes. Le vrai problème est en fait le manque de médecins et d’enseignants de manière globale, à l’échelle nationale et sans distinction entre le public et le privé ».

Et comme ce qui est rare est naturellement disputé et cher, l’offre va forcément s’orienter vers là où il y a de la demande intéressante, explique le quotidien, notant que le problème de sous-effectif est généralisé dans l’administration marocaine mais il devient plus problématique quand il touche à des aspects vitaux comme la santé et l’éducation.

Selon lui, « promulguer des textes de lois ne réglera jamais le problème du manque de médecins ou d’enseignants au Maroc ».

+Al Alam+ fait savoir que depuis dimanche dernier, les prix des carburants ont enregistré une baisse significative dans toutes les stations-service du Royaume. Ces baisses de 40 centimes/litre pour le gasoil et de 37 centimes/litre pour l’essence s’expliquent par la chute des prix du baril sur les marchés internationaux.

Il s’agit de la première baisse des prix des carburants au Maroc en 2020, dans un contexte marqué par une stabilité du prix du baril (60 dollars) depuis un bon moment, explique la publication.

+L’Opinion+ revient, de son côté, sur la suspension de travaux de construction de villas haut-standing et d’établissements hôteliers à Taghazout.

« Le dimanche 16 février, la station balnéaire de Taghazout, à 18 kms d’Agadir, a vibré au rythme des bulldozers. Suspension de travaux de construction ne respectant pas les normes, démolition de bâtiments non conformes », relève la publication, ajoutant que les contrevenants en sont à essuyer des pertes nettes et doivent encore passer à la caisse pour régler les amendes.

Et de relever : « Comme le projet a été lancé depuis pas moins de sept ans, étant même entré dans la phase finale de sa réalisation, il faut bien se demander où étaient les instances chargées du suivi de sa mise en œuvre durant toute cette période pour ne pas avoir remarqué que les édifices ne poussaient pas selon le plan initial ».

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la l’Administration des Douanes et Impôts indirects (ADII) vient de publier une circulaire relative aux nouvelles mesures en matière de dotations en devises.

Ainsi, le montant de la dotation touristique correspondant aux voyages personnels effectués par les personnes physiques marocaines ou étrangères est fixé à 45.000 Dhs (1 euro = 10,7 DH) par personne et par année civile, ajoute la même source, notant que ledit montant peut être majoré d’un supplément équivalant à 25% de l’impôt sur le revenu sans que le total n’excède 200.000 Dhs.

A noter que l’Office des changes avait déjà précisé le 14 janvier dernier que la dotation touristique augmentera « à hauteur de 45.000 dirhams par année civile avec un supplément de 10% de l’impôt sur le revenu, le tout plafonné à 100.000 dirhams ».