Diversité de sujets au menu des quotidiens

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets notamment les relations Maroc-Côte d’Ivoire, la situation de la campagne agricole actuelle, la population maghrébine, et le phénomène de l’obésité au Maroc.+Le Matin+ relève que les relations entre le Maroc et la Côté d’Ivoire connaissent un dynamisme sans précédent, à la faveur de six visites royales et de deux déplacements présidentiels depuis 2013.

C’est ainsi qu’une panoplie de conventions de partenariats ont été signées débouchant sur le lancement de pas moins de 120 projets dans des secteurs aussi variés que l’éducation, transport, finances, industrie, pêche maritime et agriculture

Pour faire le point sur l’état d’avancement des accords conclus et des projets y afférents une séance de travail s’est tenue lundi dernier à Abidjan. Elle a été coprésidée par le ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, et le secrétaire général du ministère ivoirien des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, fait savoir la publication.

+L’Opinion+ s’intéresse à l’actuelle campagne agricole. Contrairement aux prévisions avancées lors du lancement de l’actuelle campagne agricole, ou retenues en tant qu’hypothèse de départ, lors de la confection de la loi de Finances pour l’année en cours, la saison céréalière 2018/2019 sera décevante. Et ce, à plus d’un titre, explique la publication

En termes de production, la récolte se situerait, au meilleur des scenarii, à environ 60 millions de quintaux. Soit une baisse de 40,5% par rapport à la campagne précédente et de 26,3% comparativement à la moyenne des cinq dernières années.

Partant de la superficie emblavée située à 4,7 millions d’hectares, le rendement céréalier moyen, en retrait de 43% par rapport à la campagne 2017/2018, se limiterait à seulement 13 quintaux par hectare. D’aucuns n’ignorent que l’effet conjugué de la chute de ses deux indicateurs serait très lourd en conséquences pour ce qui est de l’état de la trésorerie des agriculteurs et des opportunités de travail dans le monde rural, fait observer le journal.

+Al Alam+ précise que l’effectif de la population maghrébine a doublé, passant de 49,8 millions à 99,9 millions d’habitants e ntre 1980 et 2018, soit une augmentation annuelle de 1,3 million d’habitants. Ce sont les conclusions d’une étude du statisticien-démographe Mohamed Fassi-Fihri, reprise par le HCP.

Ainsi, le Maghreb a participé d’environ 1,6% du poids démographique dans le monde et de 6% du poids de la population africaine, et ce, durant la même période. Cette étude met en exergue les effets de la transition démographique au Maghreb avec son corollaire la tendance à la baisse des effectifs de la population en âge de scolarisation et l’augmentation de la population en âge actif induisant une aubaine démographique.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Selon cette enquête, l’obésité touche 20% de la population. Elle a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).

Sur la période 2000- 2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20%, ce qui représente une hausse de près de 7%. Cette augmentation a été plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10 % en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’enseignement scolaire, la situation des étudiants handicapés et bilan mi-mandat du gouvernement sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ indique qu’à compter de la prochaine rentrée, des changements importants seront introduits au niveau de l’apprentissage de certaines matières, dont les langues, pour certains niveaux du primaire, espérant « qu’il n’y aura pas, cette fois-ci, de retour en arrière et que les petits écoliers sur qui expérience pilote sera entamée lors de la prochaine rentrée ne finiront pas dans le lot des cobayes sacrifiés ».

Et tant que la loi-cadre sur l’enseignement ne sera pas actée et votée, le risque d’un retour en arrière est toujours fortement présent. Dans les années passées, des tentatives de réformes et autres plans d’actions ont été initiés, mais faute de cadre légal verrouillé, la plupart restaient au stade d’expérimentation sans lendemain sans évaluation et surtout sans continuité dans le temps souvent pour des raisons politiques d’ordre partisan, constate-t-il.

+L’Economiste+ relève qu’à peine 1,8% des personnes en situation de handicap atteignent l’enseignement supérieur. Actuellement, ils sont moins d’un millier dans les universités, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le chiffre est, cependant, approximatif, car ils ne sont pas identifiés à leur inscription. Pas de service d’accueil dédié, des amphis et des classes pas toujours accessibles, galère dans les transports en commun. lls sont souvent livrés à eux-mêmes, déplore la publication.

+L’Opinion+ indique que le bilan de mi-mandat du gouvernement n’a pas évoqué la politique budgétaire qui est pourtant au cœur du débat. La raison ? La dette publique globale a atteint 82,6% du PIB en 2018, et la dette extérieure s’est établie à plus de 330 milliards de dirhams, soit 31% du PIB de 2017, se rapprochant ainsi de la capacité de remboursement du Maroc en devises étrangères, et donc de ses réserves de change, révèle le quotidien.

Dans le cas du Maroc, avec une dette publique globale de 82,6% en 2018, L’État est à la quête de sources de financement du déficit budgétaire qui, lui, s’accentue à 3,9% en 2018, contre 3,4% en 2017, précise-t-il.

Développement, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau modèle de développement, la révision des composantes du prix du pétrole, le secteur des assurances et les préparatifs du WAC pour la finale de la Ligue des Champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la réflexion autour du nouveau modèle de développement économique et social se poursuit. Ce grand chantier ouvert depuis octobre 2017 porte sur une approche participative permettant de définir les contours de l’avenir économique et social du Royaume.

Si les différents opérateurs et partis se sont penchés au lendemain de l’appel royal à élaborer et à partager leurs propres visions du nouveau modèle, le citoyen a également son mot à dire du fait qu’il est le premier maillon de la chaîne à être concerné par cette nouvelle configuration qui ne fera qu’accroître la visibilité de l’économie marocaine aux niveaux national et international et garantir la cohésion sociale à l’échelle territoriale.

Dans une démarche de proximité, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) donne la parole aux citoyens pour émettre leurs avis sur le sujet et définir les orientations et contenus, fait savoir la publication.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a entamé d’intenses concertations en coulisses pour se préparer à une probable flambée des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le débat, qui était concentré sur le seul plafonnement des marges bénéficiaires des sociétés pétrolières, s’oriente maintenant vers la révision des composantes des prix des carburants.

Le gouvernement estime que c’est la meilleure manière pour que le plafonnement ait un impact sur le prix final payé par le consommateur dans les stations-service.

Le chef du gouvernement a entrepris des concertations avec plusieurs décideurs sur les mesures à prendre à même de circoncire les prix des carburants. Un changement de cap qui survient après qu’il est devenu quasi-certain que les sociétés pétrolières ne signeraient pas d’accord avec le gouvernement sur le plafonnement de leurs marges bénéficiaires, souligne le journal.

+Le Matin+ rapporte que les primes émises par le secteur des assurances ont dépassé la barre symbolique des 40 milliards de DH à 41,345 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) en 2018.

Néanmoins, le rythme de croissance a ralenti à 6,1%, après trois années d’évolution à deux chiffres, impacté par une nette décélération de l’assurance Vie et Capitalisation. Le marché reste, par ailleurs, dominé par le Top 3 : Wafa Assurance, RMA et Saham Assurance, relève le quotidien.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ fait savoir que les joueurs du Wydad de Casablanca vont reprendre l’entraînement ce lundi. Une décision qui a été prise suite à une réunion qui s’est tenue entre le président Said Naciri et le coach de l’équipe. Les deux veulent que les joueurs restent éloignés de la pression qu’ils subissent à quelques jours d’une finale, sachant qu’ils ont eu beaucoup de difficultés à gagner des matchs ces dernières semaines.

Le technicien tunisien s’est organisé pour emmener ses poulains en stage fermé à partir de ce mardi. Faouzi Benzarti veut aussi que les entraînements des prochains jours soient fermés et refuse que la presse ou les supporters viennent assister. Les joueurs ont été priés de réduire le temps qu’ils passent sur les réseaux sociaux et ne doivent pas interagir avec le public.

Selon une source interne citée par le quotidien, le technicien tunisien souhaite aider les joueurs qui ont eu un passage à vide ces dernières semaines à reprendre leur confiance en soi. Il s’agit plus particulièrement du gardien de but Mohamed Réda Tagnaouti et du défenseur Achraf Dari. Pour encourager ses troupes, le président a invité l’ensemble des joueurs et du staff pour un ftour cette semaine.

Par ailleurs, le public des rouges se mobilise pour redonner confiance aux joueurs, mais aussi pour que le pays en entier soit derrière le Wydad pour cette deuxième finale en trois ans.

Gouvernance, social et économie au menu des quotidiens marocains

Le renforcement de la transparence, la situation du secteur du tourisme, le travail des femmes et l’encours de la dette intérieure sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ rapporte que les mesures prises par le gouvernement en matière de renforcement de la transparence ont permis au Royaume de gagner 17 places dans le classement de l’Indice de perception de la corruption en deux ans.

Le Maroc figure actuellement dans le peloton de tête des pays africains et arabes en la matière, lui permettant d’être parmi les pays ayant le plus progressé dans ce classement, a souligné Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, cité par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la situation du secteur du tourisme. Après les premiers mois de 2019, où le secteur ne s’en est pas mal sorti, l’été représente indéniablement l’occasion pour exploser les compteurs des arrivées dans les aéroports et les nuitées dans les hôtels du pays, relève le journal.

La politique d’ouverture sur des marchés nouveaux commence à donner ses fruits. C’est le cas notamment pour les touristes chinois ainsi que ceux de l’Inde et de l’Europe de l’Est sans oublier les marchés émetteurs traditionnels en France, en Allemagne et en Espagne, estime-t-il.

Si les touristes étrangers jouent un rôle important, le tourisme domestique peut, lui aussi, participer à dynamiser fortement le secteur. Les professionnels mais également la tutelle doivent redoubler d’efforts et faire preuve de beaucoup d’imagination pour attirer plus de touristes nationaux, suggère-t-il.

+L’Economiste+ revient sur le travail des femmes. Aujourd’hui moins d’une femme sur cinq travaille. Le Maroc a perdu 10 points depuis les années 1990. La moitié d’entre elles sont femmes de ménage et un petit tiers dans des postes supérieurs, constate le quotidien.

Au Maroc, les postes supérieurs «féminisés» sont un peu plus dans l’administration que dans le privé, mais dans le privé les dames peuvent monter tout en haut alors que dans l’administration, le haut est plus près des hommes que des femmes, déplore-t-il.

Et si, aujourd’hui, le taux du chômage féminin a baissé, c’est parce qu’un nombre important de femmes a cessé de chercher du travail, chez les jeunes dames plus que chez leurs aînées, puisqu’elles ne veulent, ou ne peuvent, plus travailler, explique-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho du bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’avril 2019 de la Trésorerie générale du Royaume qui relève que l’encours de la dette intérieure s’élève à 558,3 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en hausse de 1,7% par rapport à son niveau à fin décembre 2018.

Ceci s’explique par le recours du Trésor au marché des adjudications pour un montant net de 8,1 milliard DH, résultant de souscriptions pour 50,4 milliards DH et de remboursements pour 42,3 milliards DH contre un recours pour un montant net de 11,6 milliards DH un an auparavant, résultant de souscriptions pour 36,7 milliards DH et de remboursements pour 25 milliards DH.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment le nouveau marquage des matériaux de construction, l’opération de cession des entités publiques au privé, la ratification par le Maroc de l’Accord sur la facilitation des échanges et la réponse du Président de la Fédération marocaine de Football au Président du club égyptien du Zamalek.+L’Economiste+  rapporte que tous les matériaux de construction devront bientôt porter le nouveau marquage de mise en conformité, à l’instar des équipements électriques (chargeurs, interrupteurs…) et des jouets.

L’Objectif est de contrecarrer l’informel et la contrefaçon devenus légion dans le secteur de la construction. Le projet du ministère de l’Industrie vise 35 variétés de produits : préfabriqué, ciment, portes, fenêtres, isolation, gypse, aciers de ferraillage et de précontrainte pour béton, assainissement, revêtements de sols.

Une manière de réguler un secteur qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 45 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) et qui vise à générer un surplus de 3 milliards de DH de valeur ajoutée, indique le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ croit savoir que le compte à rebours commence déjà pour la cession de deux entités publiques au secteur privé. Une opération qui risque d’être un peu plus différente et verrouillée en comparaison avec le passé.

Et pour cause. Ces derniers jours ont été marqués par la publication au Bulletin officiel d’un dahir sur la nomination des membres des instances chargées de la privatisation. Le texte prévoit ainsi la création de deux entités, à savoir la «commission des transferts» et un «organisme d’évaluation».

Selon la publication, d’aucuns voient dans l’activation de cette annonce l’orientation vers un schéma plus collégial dans le processus de cession des organismes publics pour des acteurs privés avec l’implication d’acteurs indépendants et «étrangers» à la tutelle dans ce genre de dossier.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc a ratifié le 14 mai l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE). Il devient ainsi le 143e pays l’ayant accepté formellement sur les 164 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Ainsi, l’AFE est entré en vigueur au Maroc le même jour de sa ratification, indique l’OMC. L’accord contient des dispositions visant à accélérer le mouvement, la main levée et le dédouanement des marchandises, y compris celles en transit. Il prévoit aussi des mesures permettant d’assurer une coopération effective entre les Douanes et les autres autorités compétentes sur les questions de facilitation des échanges et de respect des procédures douanières, explique le quotidien.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’à la veille de la finale aller de la Coupe de la CAF entre le Zamalek et la RS Berkane, et face aux dernières accusations de Mortada Mansour, président du Zamalek, Fouzi Lekjaa, en tant que président de la Renaissance sportive de Berkane, a tenu à répondre du tac au tac.

D’après le journal, Lekjaa n’y est pas allé par quatre chemins. «Si les preuves attestent d’une quelconque influence sur l’arbitrage lors de la rencontre de Berkane face au Club sportif sfaxien, la RSB se retirera de la finale la Coupe de la CAF», a expliqué d’emblée le président de la FRMF.

De plus, il se dit prêt à ouvrir un débat sur la problématique de l’arbitrage en toute objectivité et neutralité.

Le vice-président de la CAF propose ainsi d’ouvrir le débat sur l’arbitrage en Afrique, à condition de revenir à l’histoire pour voir qui a tiré profit de l’arbitrage durant les vingt dernières années, et qui était à la tête du comité d’arbitrage de la CAF.

« Nous savons tous que la Maroc n’a jamais profité de l’arbitrage. La preuve en est que l’équipe nationale et les clubs marocains ont toujours souffert lors de leurs participations aux différentes compétitions africaines», précise Lekjaa. Avant d’ajouter que la victoire de la RSB face au Club Sfaxien en demi-finale de la Coupe de la CAF est méritée et les accusations de Mortada Mansour, dont le club affrontera la RSB en finale, sont infondées.

Politique, économie, santé et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le bilan de la mi-mandat du gouvernement, l’extraction illégale du sable, la baisse des prix de certains médicaments, l’acquisition par les Marocains de biens en Espagne et l’installation de caméras dans les tribunaux.+Libération+ rapporte que le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a présenté lundi le bilan d’étape de l’action gouvernementale devant les deux Chambres du Parlement.

« Nous sommes devant un bilan marqué par beaucoup de réalisations, de réformes et de nombreux indicateurs positifs, bien que la conjoncture soit marquée par de fortes revendications sociales et de grandes attentes des citoyens », a-t-il précisé.

Selon lui, le Maroc a accumulé depuis plus de deux ans d’action gouvernementale plusieurs acquis sur différents points, dans la mesure où le gouvernement a mené à bien des réformes et réalisations prometteuses, citant l’accord social tripartite, signé le 25 avril dernier, en tant qu’étape importante dans le processus d’amélioration des conditions sociales des citoyens.

+L’Opinion+, qui s’intéresse au trafic de sable, relève que malgré son arsenal juridique en la matière, décliné par la loi n°27-13 relative aux carrières datant de 2015, le Maroc est épinglé par le tout dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

Noir sur blanc, ce programme classe le Maroc parmi les pays qui souffrent le plus de l’extraction illégale et de la contrebande du sable et révèle, à cet effet, que la moitié du sable utilisée, soit 10 millions de mètres cubes par an, est issue d’extraction illégale dans les zones côtières notamment celle reliant Safi à Essaouira, met en garde le journal.

Dans son rapport, l’ONU Environnement souligne aussi que le sable extrait des plages marocaines est majoritairement utilisé dans la construction d’hôtels, de routes et d’autres infrastructures liées au tourisme. Laquelle utilisation contribue à la destruction de la principale attraction naturelle des visiteurs à savoir les plages, fait-il remarquer

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de la Santé a annoncé la baisse des prix de 214 médicaments vendus au Maroc. Cette décision entre dans le cadre de l’activation de la politique pharmaceutique nationale visant la réduction des prix des médicaments et la facilitation de l’accès des citoyens aux médicaments et aux produits d’hygiène.

Selon la publication, cette baisse concerne les médicaments utilisés pour traiter des maladies telles que l’asthme, la gastroentérologie, les maladies contagieuses, ainsi que des médicaments utilisés pour réduire le taux de cholestérol, des antibiotiques et des médicaments qui soignent certains types de cancer. Certains médicaments enregistreront une baisse de prix dépassant les 300 dirhams.

+Akhbar Al Yaoum + relève que les Marocains qui souhaitent bénéficier de la carte de résidence en Espagne, achètent de plus en plus de biens immobiliers dans ce pays, ce qui a alerté l’Office des Changes.

Selon un rapport de l’Office de l’enregistrement de la propriété en Espagne, les Marocains sont de plus en plus nombreux à acquérir des biens immobiliers dans ce pays. Concernant les transactions effectuées durant le deuxième semestre de l’année 2018, les Marocains occupent la 1 ère place parmi les ressortissants de pays non européens avec une part de 6,8%, suivis par les Chinois (4,6%) et les Russes (3%), informe la publication.

+Al Massae+ rapporte que le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a décidé de renforcer la présence des forces de l’ordre, en uniforme et en civil, chargées de détecter tout mouvement suspect dans les tribunaux.

Il sera procédé, en parallèle, ajoute le quotidien, à l’installation des caméras numériques dans l’environnement des tribunaux et des différentes portes d’accès, ainsi que des halls et couloirs, pour surveiller tout comportement douteux.

Lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a reconnu qu’il fallait se mobiliser contre les intermédiaires et les escrocs qui rôdent dans les tribunaux. Ces enceintes, poursuit le ministre, connaissent une grande affluence de gens de mauvaise foi. Ces individus profitent de la crédulité des justiciables ou de leur état psychologique et social pour les escroquer en leur promettant de régler leurs problèmes moyennant une somme d’argent.

Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaries à la sécurité hydrique, les exportations industrielles du Maroc, le gisement total des déchets au niveau national et la situation des géants de l’Internet au Maroc.+Al Akhbar+ écrit que malgré les réunions et les orientations anticipatives royales quant à la gestion rationnelle de l’eau et sa mise à disposition des populations, surtout en milieu rural et désertique, le gouvernement semble baigner dans la torpeur.

A l’approche de l’été, et face au spectre de la soif qui pointe à l’horizon dans certaines zones du Maroc, le gouvernement donne l’impression qu’il n’y a pas urgence sur ce palier, puisqu’il n’a encore pris aucune mesure pour faire face à cette problématique, estime le quotidien.

Et le journal de se poser la question de savoir si le gouvernement attend, pour réagir, que des manifestants assoiffés descendent dans la rue pour y affronter les forces de l’ordre, car c’est quasiment le cas chaque année. Pourtant, le gouvernement ne semble pas tirer les leçons de cette situation en vue de mettre sur pied une stratégie globale et pérenne et, surtout, recourir à toutes les alternatives technologiques disponibles, dont le dessalement de l’eau de mer, pour faire face à tout manque de cette ressource vitale qu’est l’eau potable.

+Al Bayane+ indique que le chiffre d’affaires des exportations industrielles réalisé par l’ensemble des opérateurs secondaires marocains entre 2013 et 2018 est de plus de 240 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH).

Les exportations du Royaume sont passées de 161 milliards de DH en 2013 à 240 milliards de DH en 2018, soit un bond de 79 milliards de DH ou une hausse de 50% en cinq ans. L’automobile est l’un des principaux contributeurs en 2018 avec plus de 65,1 milliards de DH de chiffre d’affaires, soit une croissance de 105% sur la période, soit le bond le plus important.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le gisement total des déchets au niveau national atteindra 39 millions de tonnes à l’horizon 2030,. Le secrétariat d’Etat chargé du développement durable fait état d’une augmentation de 45% par rapport à l’année 2015 où le gisement des déchets totalisait 26,8 millions de tonnes.

Ainsi, les 4 régions qui produisent le plus de déchets ménagers sont Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Dans ces régions la production des déchets ménagers ne cessera d’augmenter durant les prochaines années. La quantité des déchets ménagers produits en milieu urbain qui est de 5,9 millions tonnes en 2015 passera à 9,4 millions de tonnes en 2030. Pour ce qui est du gisement total des déchets industriels, la production qui est estimée à 5,4 millions de tonnes en 2015 atteindra les 12 millions de tonnes en 2030, fait savoir la publication.

+Bayane Al Youam+ precise que les géants de l’Internet devront régler leur situation au Maroc. Le Royaume compte obliger les entreprises Google et Facebook à payer les impôts sur leurs recettes très importantes tirées des annonces qu’elles font au Maroc au détriment des annonceurs marocains.

On évalue aujourd’hui à plus de 70% la part de marché de Google et Facebook dans la publicité en ligne au Maroc, ce qui, selon le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi, sape toute concurrence loyale entre les entreprises nationales et les géants du Net, relève le quotidien.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Le départ de Bombardier, les lobbys du sable et les implications du match de football qui opposera la Renaissance Sportive de Berkane au club égyptien du Zamalek sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ affirme que le départ de Bombardier est dû à « des soucis internes »: des difficultés industrielles assez anciennes, plus une toute récente mise en cause de la Banque mondiale concernant de possibles corruptions en Asie centrale, mais sur la petite vingtaine d’implantations mondiales, c’est l’usine du Maroc et celle d’Irlande qui sont sacrifiées.

Pour la stratégie de Rabat, Bombardier Maroc n’est pas que des emplois et des exportations. C’est d’abord et avant tout une marque mondiale, jouant volontairement pour le Maroc le rôle de lièvre: on attire le numéro un d’un secteur, les autres suivent, persuadés que le leader a trouvé de bonnes affaires, estime la publication.

+Al Akhbar+ se fait l’écho d’un rapport du Programme des nations Unies pour l’environnement (PNUE) qui relève que pas moins de 10 millions de mètres cubes de sable sont annuellement extraites illégalement de la bande du littoral marocain.

Selon le rapport toujours cité par le quotidien, le Maroc est désormais classé parmi les premiers pays au monde qui extraient plus de la moitié de leurs besoins en sable, dédié à la construction immobilière, à partir du cordon de sable qui forme son littoral maritime..

Intitulé «Sable et durabilité», ce rapport évalue à plus de 10 millions de mètres cubes la quantité de sable illégalement extraite du littoral marocain chaque année. Le PNUE fait ainsi clairement allusion à de puissants lobbys de l’immobilier qui seraient derrière cette «hémorragie», explique pour sa part +Al Ahdath Al Maghribia+.

Le Rapport révèle surtout une contradiction flagrante entre cet usage effréné du sable extrait illégalement dans la construction d’infrastructures de base, et particulièrement touristiques, alors que c’est la «beauté naturelle du pays», qui attire les touristes, et surtout de ses plages qu’on est en train de détruire.

Le Rapport cite ainsi la plage d’Asilah, où non seulement on ne trouve plus de sable, mais où la ville se trouve aujourd’hui à la merci des vagues en raison de la perte du cordon de sable protecteur. Le rapport cite également le cas d’une plage de sable complètement disparue entre Safi et Essaouira, et que les lobbys des carrières ont transformé en hideux paysage lunaire, où pas un touriste n’oserait s’aventurer.

 +Aujourd’hui le Maroc+ aborde la finale de la CAF, qui va opposer la Renaissance Sportive de Berkane au club égyptien du Zamalek. Alors que la demi-finale a été entachée d’agissements loin du fair-play de la part des joueurs malheureux du Club Sfaxien de Tunisie, certaines déclarations mises sur le compte de responsables égyptiens « laissent pour le moins perplexe », estime le quotidien.

« Sommes- nous devant une rencontre de football où le meilleur doit gagner ou plutôt assisterons-nous à une bataille? » se demande-t-il, appelant les Egyptiens et les Marocains à plutôt transformer cette finale en une fête où les valeurs du sport vont triompher de toutes les autres considérations, notamment extra-sportives.

Politique, fiscalié et administration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale, les 3èmes assises sur la fiscalité, le secteur de la fonction publique et le marché du thé au Maroc et sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Maroc hebdo+ revient sur le rôle de la Minurso. Le journal affirme que la Minurso « n’a plus d’autre rôle, depuis treize ans, que le suivi et le respect du cessez-le-feu », notant que le Maroc « s’oppose fermement à ce que son mandat soit élargi à accompagner Horst Köhler, envoyé personnel, dans la facilitation d’un dialogue inscrit dans le cadre de la recherche d’un règlement ».

«Ce serait faire de la Minurso une sorte d’institution déléguée, sur le terrain, découplée ainsi avec le travail de l’envoyé personnel et se transformant de ce fait en une sorte de point d’appui international en territoire marocain. Une question de souveraineté qui n’est pas recevable ni acceptable», explique-t-il.

Abordant les 3èmes assises sur la fiscalité, tenues récemment à Skhirat, +Finances News Hebdo+ indique que cet évènement a été une réussite, du point de vue contenu notamment.

Même si certains observateurs font remarquer que certains aspects ont été peu abordés, voire ignorés, il n’en demeure pas moins vrai que les travaux ont permis, au-delà des diagnostics formels, de définir les contours de ce que veut le Maroc: un système fiscal plus efficient et plus équitable, explique l’hebdomadaire.

Maintenant, il va falloir parvenir à mettre en pratique les recommandations. Cette tâche sera loin d’être une sinécure, d’autant qu’il faudra non seulement tenir compte de leurs impacts sur les équilibres macroéconomiques, mais également affronter toutes ces professions qui verront forcément sauter certains privilèges fiscaux, relève-t-il, faisant remarquer que certains lobbies ont commencé à s’activer pour empêcher toute réforme qui pourrait nuire à leurs intérêts.

Pour +Challenge+, les détracteurs craignent que les nouvelles recommandations ne soient pas concrétisées, à l’instar de celles des 2èmes Assises de 2013.

Réformer le système fiscal est un acte collectif fondateur d’un Maroc nouveau certes, encore faut-il que les propositions ingénieuses soient mises en application, constate le journal, estimant que le futur projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal « constituera un référentiel des lois de finances des cinq prochaines années».

+Telquel+ estime que les dix mesures qui seront bientôt déclinées dans une loi-cadre « brillent par leur caractère généraliste et indistinct ». « Garantir la neutralité de la TVA, réaménager l’IR au fur et à mesure de l’élargissement de l’assiette, simplifier la fiscalité locale (… ) En somme, une phraséologie molle dont les Marocains sont las », estime-t-il.

La déception est donc à la hauteur de l’illusion nourrie par des mois de débats « Mais pourquoi diable mousser l’opinion, lui faire miroiter monts et merveilles, l’inclure dans le débat public le plus suivi depuis les tractations ayant mené à la Constitution de 2011, si le résultat est une simple profession de foi ? », se demande-t-il.

Abordant la réforme de la fonction publique, la +Vie éco+ souligne que pour pallier les dysfonctionnements de ce secteur « un chantier de réforme a été initié, sans toutefois aller à l’essentiel ».

La mission de service public qui est la raison même d’être de l’administration n’est pas bien assimilée par ceux qui en ont la charge, relève l’hebdomadaire, notant que le travail dans le public, qui procurait auparavant un prestige, n’attire pas grand monde. «Pas les profils pointus qui préfèrent évoluer dans le privé parce qu’il paie mieux et offre de meilleures possibilités d’évolution, indépendamment de l’ancienneté et du diktat des échelles et autres critères de distinction» , fait-il remarquer.

+L’Opinion+ écrit que contrairement à d’autres boissons, tels que les sodas, pour le marché desquelles Ramadan équivaut à une période de vaches maigres, le thé vert, lui, tourne sans répit à longueur d’année.

Dans ce business florissant et volumineux, la Chine s’impose comme un acteur majeur. Le Maroc a importé, en 2018, 77.562 tonnes thé chinois, soit environ un cinquième des exportations totales de thé de la Chine. L’information résulte des derniers chiffres communiqués par l’instance suprême gestionnaire du secteur stratégique du thé en Chine, la China Tea Marketing Association, cité par le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’à l’instar de la France, le Maroc compte appliquer une taxe sur les bénéfices des GAFA (Google, Apple, Facebook, et Amazon), lui permettant de recouvrer 40 millions DH (1 euro = 10,7 DH) d’impôts. Les géants du digital tirent grand profit du marché marocain via les annonces publicitaires mais sans payer d’impôt, ce qui porte atteinte à la concurrence loyale entre les entreprises nationales et les GAFA.

Comme le commerce international, le gouvernement œuvre pour la mise en place d’un cadre réglementaire du numérique à même d’appliquer un système fiscal aux plateformes de Google et Facebook, a souligné El Khalfi dans un point de presse à l’issue du Conseil du gouvernement, rapporte la publication.

Social et fiscalité dominent la Une des quotidiens marocains

Le lancement de la campagne de solidarité, la question de la fiscalité locale, le secteur des cliniques privées et l’extension de l’AMO aux parents sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi à Rabat, au lancement de l’opération nationale de soutien alimentaire « Ramadan 1440 », initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de 70,242 millions de dirhams, l’opération « Ramadan 1440 » bénéficiera cette année à plus de 2,5 millions de personnes, établies dans 83 provinces et préfectures du Royaume et regroupées au sein de 500.300 ménages, dont 402.238 vivent en milieu rural.

+Aujourd’hui le Maroc+ estime prioritaire d’entreprendre une refonte du corpus fiscal local. Aujourd’hui, le taux de recouvrement des recettes fiscales locales n’est pas élevé et les collectivités ont encore plusieurs dizaines de milliards de dirhams sous forme d’impôts et de taxes locales qui sont exigibles mais non encore encaissés ou recouvrés, constate le journal.

Et quand bien même ce taux de recouvrement venait à s’améliorer, à quoi cela servirait-il finalement? Parce que, en aval, il y a aussi quelque 32 milliards DH qui dorment dans les caisses de l’Etat au titre des dépenses d’investissement non engagées par les collectivités locales.

Ces dernières ne souffrent donc pas d’un manque de ressources mais d’une incapacité à bien les utiliser en les injectant dans des projets de développement et non pas en les dépensant pour payer les salaires des fonctionnaires et les dépenses de fonctionnement, relève-t-il.

+L’Economiste+ estime que les cliniques privées devraient initier très rapidement « un chantier de réhabilitation d’une image sérieusement écornée auprès de l’opinion ».

C’est moins la logique implacable de la rentabilité que l’absence de garde-fous pour l’accompagner qui est reprochée. Elle alimente d’abord les interrogations des malades sur la qualité du service reçu, dans ce qui est devenu l’un des nombreux symptômes de la crise de la médecine privée au Maroc. Elle interpelle ensuite sur les déséquilibres dans les rapports soignants-soignés, rapports de la confiance censés jouer un rôle important, relève la publication.

Le secteur ne semble pas avoir compris que les usagers, de mieux en mieux informés, prennent de plus en plus de pouvoir au sein de la société, relève-t-il, déplorant que les indices d’un nouveau modèle de gestion des cliniques privées au Maroc ne soient pas encore très visibles.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la trêve entre le gouvernement et les syndicats semble déjà terminée. Les deux parties, qui ont signé un accord social à la veille du 1er mai, sont aujourd’hui à couteaux tirés. Et pour cause. Le gouvernement veut accélérer l’adoption du projet de loi sur l’extension de l’assurance maladie aux parents des fonctionnaires.

Le texte, bloqué à la deuxième Chambre depuis 2016, risque de le rester encore longtemps en raison des divergences entre les syndicats et le gouvernement. Ainsi, pour la Confédération démocratique du travail (CDT), qui avait déjà refusé de signer l’accord du 25 avril dernier, il est hors de question de lancer le débat au Parlement autour du projet de loi avant qu’un consensus ne soit trouvé entre les partenaires sociaux dans le cadre du dialogue social. Le niet syndical est expliqué par la crainte de voir les salaires des fonctionnaires plombés par de nouvelles cotisations et ponctions.

Les syndicats estiment qu’une nouvelle hausse des cotisations, après celles appliquées dans le cadre de la réforme paramétrique des retraites, équivaudrait à vider la dernière hausse des salaires de son sens. C’est la raison pour laquelle les syndicats demandent de mettre le projet de loi, préalablement, sur la table des négociations dans le cadre du dialogue social. Cette polémique est de nature à retarder encore plus l’adoption du texte en question.

Ramadan, fiscalité et prix des carburants au menu des quotidiens marocains

Les habitudes de Ramadan, les enjeux des 3èmes assises sur la fiscalité, les impacts du choix de l’heure GMT+1 et le plafonnement des prix des carburants sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que si Ramadan est un mois censé être plus fait de spiritualisme, de recueillement, de tolérance d’introspective, le spectacle qu’offrent nos rues au premier jour du jeune, ressemble plus au chaos.

Ramadan est également et inévitablement un mois de baisse de productivité au travail. Qui dit jeune dit nécessairement absentéisme, réduction des horaires de travail ou tout simplement inefficacité au travail, souligne la publication.

Ramadan est aussi connu pour être le mois où les ménages marocains battent des records en matière de consommation surtout alimentaire. C’est malheureusement aussi un mois de grand gaspillage de denrées de toutes sortes, déplore-t-il.

+Al Bayane+ affirme que le succès des assises fiscales, tenues les 3 et 4 mai derniers, est incontestable tant sur le côté logistique que sur le côté scientifique.

Ce qui montre à l’évidence, que lorsque les choses se préparent à l’avance et on laisse au temps le temps sans faire dans la précipitation et verser dans le sensationnel, on atteint forcément de bons résultats. C’est l’une des leçons à retenir de ces assises, souligne le quotidien.

Mais tout n’est pas encore joué, et les choses sérieuses vont désormais commencer en traduisant dans un projet de loi cadre les dizaines de recommandations adoptées aux termes des travaux de cette rencontre, fait-il savoir.

+L’Economiste+ s’intéresse aux résultats de l’étude d’évaluation du choix du GMT+1 lancée en octobre dernier. Selon le quotidien, les premiers éléments de cette étude semblent confirmer la pertinence des hypothèses de travail posées lors du choix de l’horaire d’été.

Il faut savoir que le bureau d’études n’a pas encore finalisé le rapport et que l’étude a porté sur la deuxième étape de l’évaluation de la période actuelle. Ainsi, le ministère envisage d’annoncer les résultats définitifs de l’étude au cours des prochaines semaines.

Toutefois, le journal révèle déjà certaines mesures de ce rapport et indique que les impacts de l’horaire GMT+1 sur la santé, la sécurité, l’éducation, la consommation intérieure, entre autres, sont rassurants. La publication poursuit en indiquant que le ministre a demandé au bureau d’études d’y introduire une dimension régionale, avec l’objectif de disposer d’une image plus nuancée des résultats.

+Al Alam+ écrit que si le ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, avait opté pour la langue de bois dans le dossier de la protection du consommateur pendant ramadan, il a en revanche tenu des propos jugés indicibles au sujet de la hausse des prix des carburants.

Certains députés l’ont même accusé de tenir des propos mensongers et de tenter d’abuser le citoyen. Le ministre, qui s’exprimait à la Chambre des représentants, a affirmé que le plafonnement des marges bénéficiaires qu’il avait promis de mettre en place au mois de mars dernier n’était qu’un subterfuge qu’il utilisait pour faire pression sur les sociétés de distribution des carburants.

Ce double langage a été interprété comme étant un mensonge fait aux Marocains, une fuite en avant et un manque de sincérité à l’égard des sociétés et des citoyens. Mais Daoudi a souligné que son objectif principal était de préserver l’image du Maroc, d’envoyer de bons signaux aux investisseurs et de ne pas menacer la paix sociale.

La Fiscalité en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les Assises de la fiscalité, tenues les 3 et 4 mai à Skhirat.+L’Economiste+ affirme que les assises de cette année auront été un grand moment d’exercice démocratique.

Non seulement par la qualité des débats et la mobilisation qui les ont précédés, mais aussi par le volume des contributions émanant de différentes organisations professionnelles, explique le quotidien.

A partir de ce lundi, « nous rentrons dans la phase du service après vente des assises. Le plus dur commence donc pour ceux qui sont chargés de concrétiser les principes et les recommandations adoptées à Skhirat. Car les attentes sont immenses et les déceptions pourraient l’être tout autant », relève-t-il.

A la lecture de la compilation des recommandations, il se dégage incontestablement un consensus, presque une unanimité et une volonté collective pour marquer une vraie rupture, écrit +Aujourd’hui le Maroc+.

Une des conditions nécessaires, mais pas suffisantes pour la réussite d’une réforme fiscale, réside dans l’engagement sincère du premier acteur concerné, à savoir le contribuable lui-même. Raison pour laquelle les assises de 2019, entre autres recommandations, ont consacré le principe de la charte du contribuable, constate la publication.

Mais le fait d’adhérer à une charte écrite solennelle, et malgré le renforcement des mécanismes et mesures de contrôle, ne peut pas à lui seul inverser le comportement du contribuable marocain. Une vraie rupture sera possible à partir du jour où le contribuable marocain considérera que payer l’impôt est d’abord un acte citoyen relevant de ses devoirs communautaires et non pas comme une simple obligation légale envers l’Etat, estime-t-il.

+L’Opinion+ souligne que les 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, ont débouché sur 27 recommandations qui seront prises en considération lors de l’élaboration du projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal.

Parmi ces recommandions figurent l’engagement de l’Etat à faire respecter la loi pour tous, le respect des droits économiques et sociaux fondamentaux des contribuables d’inscrire obligatoirement le droit fiscal dans les règles générales de droit. De même, les assises préconisent l’égalité devant et par l’impôt, la préservation des équilibres macroéconomiques et l’équité fiscale, la convergence des règles comptables et fiscale et le regroupent de tous les impôts et taxes dans le même code.

+Akhbar Al Yaoum+ s’est fait l’écho de la déclaration du ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun à la clôture de ces assises, et dans laquelle il affirmé que : « nous allons nous atteler immédiatement à préparer un projet de loi-cadre qui va donner corps et sens aux travaux et leurs résultats et, ainsi, constituer le référentiel des prochaines lois de finances des cinq prochaines années ».

L’abandon de la cotisation minimale en fonction du retour à la conformité des déficitaires chroniques, la simplification de la fiscalité locale et l’harmonisation de ses bases d’imposition et ses procédures avec la fiscalité de l’État, notamment pour la taxe professionnelle pour enlever tout frottement à l’investissement, figurent aussi parmi les principales mesures, a-t-il fait remarquer.

Finance et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les assises de la fiscalité, la lutte contre le terrorisme, le mouvement syndical au Maroc, la formation professionnelle initiale et la Charte de l’investissement sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ souligne que la  troisième édition des Assises nationales sur la fiscalité a permis de placer haut la barre pour opérer une réforme fiscale audacieuse. Une réforme dépositaire d’espoirs qui dépassent la simple quête de l’équité fiscale, car en toile de fond, c’est tout le système socio-économique du pays qu’il faut considérer.

Le nouveau modèle de développement à l’étude est tributaire de cette grande réforme fiscale que tout le monde attend et vice versa. La question a été examinée sous toutes les coutures avec un débat relevé, des idées, des pistes, une programmation et même des engagements.

Dans le même sillage, +Al Alam+ se fait l’écho de l’allocution de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des finances à l’ouverture de ces Assises et dans laquelle il a appelé à une contribution « juste » et « équitable » des professions libérales et du grand commerce et ce, à travers un élargissement de l’assiette fiscale.

Selon l’argentier du Royaume, 73% des recettes proviennent de l’IR sur salaire, précisant que le coût annuel global du dispositif incitatif fiscal actuel est estimé à environ 30 milliards de dirhams, soit près de 2,5% du PIB. Un référentiel des prix de l’immobilier sera adopté et lancé à Casablanca, avant de le généraliser au fur et à mesure, a indiqué le ministre, notant que ce dispositif sera mis à jour chaque 6 mois en fonction du marché de l’immobilier.

En matièrec de lutte contre le terrorisme, +L’Opinion+ rapporte que le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a annoncé avoir démantelé une cellule terroriste composée de huit extrémistes s’activant dans la ville de Tanger, dont le frère de deux combattants dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à faire face aux menaces terroristes liées à l’organisation dite « Etat islamique », a permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches, d’un morceau de tissu noir symbole de « Daech », d’uniformes paramilitaires, en plus de deux arcs de tir subaquatique.

Évoquant le déclin du mouvement syndical au Maroc, +le Reporter+ estime que la première cause de l’affaiblissement des syndicats n’est autre que leur émiettement, souvent dû à un «saucissonnage» que ne justifient ni un référentiel différent, ni une base de militants plus large, mais juste « l’égo de chefs ».

Le Maroc se retrouve aujourd’hui avec un peu moins d’une trentaine de syndicats, dont beaucoup n’ont aucune représentativité, et donc aucune utilité, constate l’hebdomadaire, expliquant que les causes de la déroute des syndicats tiennent aussi à ce que ces derniers se soient éloignés de leur mission première qui, au lieu de se laisser entraîner dans la politique politicienne et la compétition médiatique, est de se mettre exclusivement au service de la classe ouvrière.

+La Vie éco+ affirme que la formation professionnelle initiale est devenue « une fabrique à chômeurs », alors qu’elle était conçue pour être une solution alternative pour l’accès des jeunes à l’emploi.

L’accumulation de problèmes auxquels est confronté le Maroc, tels que le chômage des jeunes, la formation, la difficulté à se projeter dans l’avenir et les inégalités sociales, auraient dû amener les gouvernements successifs à réagir promptement, mais « aucun n’a prêté une oreille attentive aux signaux d’alerte », déplore la publication.

+Challenge+ souligne que le projet de la nouvelle charte des investissements, adopté en juillet 2016, présente déjà des éléments positifs prometteurs, notamment des stratégies sectorielles et régionales et une vision claire dans le domaine de la création d’emplois, de l’amélioration des services publics et privés des citoyens avec une ouverture sur les nouvelles technologies.

Après trois années de gestation et de va-et-vient entre départements ministériels, les attentes du milieu des affaires sont grandes de voir enfin aboutir ce chantier prioritaire sur lequel le progrès économique du Royaume compte énormément. Mais, avec ces hésitations à acter la promulgation de ce projet de charte des investissements, reporté à maintes reprises, l’on se demande s’il serait victime de ses grandes ambitions, estime-t-il.

Toutefois, le blocage ne réside non pas dans les lois, mais plutôt dans l’incapacité de ces mêmes lois à accompagner les nouvelles réalités économiques, l’incompatibilité des procédures juridiques, les difficultés de financement et de recouvrement des dettes, constate-t-il.

La fiscalité fait les choux gras des quotidiens marocains

Les 3èmes assises sur la fiscalité et les implications de l’insourcing sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains publiés ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ estime que la rencontre sur la fiscalité intervient dans un contexte assez particulier avec le débat sur le devenir du modèle de développement national, mais également par le durcissement des règles de conformité fiscale.

Le journal relève la persistance de plusieurs inefficiences iniquités qui empêchent le système fiscal actuel d’atteindre ses objectifs incitatifs et redistributifs, d’impulsion du régime de croissance de l’économie marocaine et de relèvement de son caractère social, de son alignement sur les impératifs de durabilité environnementale.

L’objectif sera d’atteindre à terme sur le plan économique et social un système fiscal pour dépasser les faiblesses avérées du modèle de développement, à savoir le chômage des jeunes et des diplômés, l’aggravation des inégalités, deux phénomènes structurels amplifiés par la faiblesse et l’irrégularité de la croissance, souligne-t-il.

+Libération+ écrit que la réforme fiscale fait partie intégrante des réformes politiques, économiques et sociales qui doivent être engagées afin de moderniser les structures de l’État et renforcer la gouvernance.

Le quotidien souligne la nécessité d’établir les leviers d’une distribution juste de la fortune et de la réduction des écarts entre les classes par l’adoption d’un modèle de développement alternatif caractérisé par sa globalité, son intégration et qui est apte à booster l’attractivité économique et à consolider la justice sociale et la solidarité, estimant que la justice fiscale ne se réalisera pas sans la mise en place d’une politique fiscale intégrée qui se croise avec les autres politiques publiques et sans la création d’une nouvelle génération des réformes fiscales marquées par l’audace, le courage et l’innovation.

Revenant sur la décision de Bombardier de céder ses activités au Maroc, +L’Economiste+ affirme que le Maroc ne peut pas feindre de ne pas voir ce mouvement d’insourcing, étant donné que l’avantage à la délocalisation est porté par quatre déterminants: la recherche de marchés, d’actifs (coûts/prix), d’efficacité (R&D par exemple) et de ressources naturelles.

C’est autour de ces leviers que devraient se construire les enseignements à tirer. Ceux de la véritable compétitivité où se nichent, non pas des incitations susceptibles de gonfler artificiellement les délocalisations, mais plutôt des réformes qui permettent d’apporter aux employés marocains les connaissances et les compétences nécessaires pour être concurrentiels dans l’économie mondiale, recommande-t-il, soulignant que le cas Bombardier doit être urgemment mais froidement analysé, car il ne faudrait surtout pas laisser s’installer l’idée d’une attractivité marocaine déclinante.

Santé, Finance et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent consacrent de larges de nombre de sujets dont la fabrication locale et la commercialisation des nouvelles molécules antivirales pour la prise en charge de l’Hépatite virale C au Maroc, le remboursement de la TVA, les financements participatifs et l’enseignement préscolaire.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a affirmé son engagement ferme à assurer la disponibilité des molécules thérapeutiques les plus sécuritaires et les plus efficaces avec un prix abordable, dans le cadre de la vision de l’élimination de l’hépatite virale C (HVC) à l’horizon 2030.

« La fabrication locale et la commercialisation des nouvelles molécules antivirales pour la prise en charge de l’HVC au Maroc, dont le Sofosbuvir en 2015 et le Daclatasvir en 2016, traduisent l’engagement ferme du ministère de la Santé à assurer la disponibilité des molécules thérapeutiques les plus sécuritaires et les plus efficaces avec un prix abordable, dans le cadre de la vision de l’élimination de HVC à l’horizon 2030 », affirme le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

+Rissalat Al Oumma+ cité une déclaration du ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que la problématique du remboursement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sera résolue d’ici la fin de l’année en cours.

Au terme du premier trimestre 2019, l’État a remboursé un montant trois fois supérieur à celui de la même période de 2018, a fait savoir le ministre, notant que les 3èmes Assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai, vont consacrer la neutralité de la TVA.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que des financements participatifs ont enregistré une progression soutenue au troisième mois de l’année en cours. Le montant alloué à fin mars affiche une croissance à deux chiffres par rapport au financement attribué à fin 2018.

On note à cet effet un financement de l’ordre de 5,71 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), en progression de 24,5%. En valeur, cette hausse se traduit par un additionnel de 1,12 milliard de dirhams, selon les dernières statistiques monétaires de la Banque centrale citées par le quotidien.

+Le Matin+ croit savoir que le gouvernement et la Banque mondiale ont convenu de s’associer en faveur du préscolaire. Selon une source officielle, citée par le journal, les deux parties planchent sur un programme destiné à renforcer les capacités, les compétences, la gouvernance ainsi que la performance du système éducatif préscolaire et de base.

Ce programme d’une durée de 5 années (2019-2023) bénéficiera d’un financement de la Banque mondiale pour 500 millions de dollars. Il s’inscrit dans la vision stratégique 2015-2030 pour l’éducation et les réformes en cours au ministère de l’Éducation nationale, particulièrement en vue de la généralisation du préscolaire pour les 4-5 ans dès 2027.

Fiscalité et fête de travail s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux 3èmes assises fiscales et à la Fête du Premier mai.+Le Matin+ rapport que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté mardi pour un renouvellement de la mission Minurso au Sahara pour six mois supplémentaires.

La résolution, rédigée par les Etats-Unis, a été approuvée par 13 voix. Deux pays se sont abstenus, à savoir: la Russie et l’Afrique du Sud.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2019 », lit-on dans le texte de la résolution 2468 présenté par les Etats-Unis, et adopté mardi à une large majorité.

L’instance exécutive de l’ONU a également consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant dans le processus visant un règlement » du conflit du Sahara, relève le quotidien.

+Al Bayane+ affirme que les troisièmes assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai, constituent un rendez-vous de taille pour jeter les fondements d’une véritable réforme fiscale, notant que ces assises diffèrent fondamentalement des deux précédentes réunies en 2009 et 2013.

La fiscalité n’est pas une affaire de technique et de technocrates, mais une problématique éminemment politique dans la mesure où elle met en jeu des intérêts divergents et procède par conséquent de choix de classe, constate l’auteur de l’article.

En instaurant un taux donné et pas un autre, on fait, qu’on le veuille ou non, des choix politiques. Et à partir du moment où ce choix est tranché, la technique peut intervenir pour le concrétiser et lui donner un sens pratique, explique-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ revient sur la fête du Premier mai. La célébration par les travailleurs marocains de cette Journée internationale des travailleurs est marquée cette année par davantage d’inertie, de lenteur, d’hésitation et d’attentisme au niveau des politiques publiques mises en places par le gouvernement, relève le journal.

Les salariés marocains couvent un peu d’indignation et de désenchantement à cause de leur non association aux concertations sur l’élaboration de politiques publiques se rapportant à leur vie quotidienne et aux futures générations, relève-t-il.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La gestion de l’aéroport Mohammed V, la situation socioéconomique, les énergies renouvelables et la grève des étudiants en médecine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ revient sur la gestion de l’aéroport Mohammed V. La crise de mécontentement que concentre l’aéroport Mohammed V oblige à poser rapidement plusieurs questions : « qu’est-ce qui a buggé dans l’organisation au point de dissiper les bénéfices et l’effet vitrine négociés avec le lancement du Terminal 2? », s’interroge le quotidien.

La grève d’un des prestataires du handling ne semble être qu’une partie de l’explication. Ce qui frappe avant tout c’est l’illisibilité de la stratégie, si elle existe, pour refluidifier le trafic et surtout rassurer les usagers, constate-t-il.

Plus inquiétant : la réapparition d’indices de nivellement par le bas, comme ces intermédiaires informels qui profitent de la situation en monnayant leurs services auprès des voyageurs, ajoute-t-il.

+Al Bayane+ aborde le processus démocratique. La dépravation « prolifère dans les rouages des rapports et les systèmes » et « tire le pays vers le bas et complique le bon fonctionnement du cours normal du processus démocratique du pays », déplore le journal.

Le Maroc d’aujourd’hui, qui avance à grand pas vers la cime, est donc confronté au jour le jour à des « pratiques malsaines », relève-t-il, faisant remarquer que l’arsenal institutionnel, soigneusement mis en place, est « controversé par des indicateurs criards de pauvreté, de précarité et de disparité ».

+Les Inspirations Eco+  affirme qu’une feuille de route sur le secteur de la biomasse est en préparation et que le ministère de l’Énergie s’affaire activement pour faire aboutir ce projet le plus tôt possible. On apprend ainsi que ce ministère a organisé récemment plusieurs rencontres autour dudit projet, après avoir déjà publié, en février dernier, une étude sur la question.

L’idée de ces concertations est surtout de discuter des voies et moyens à mettre en œuvre pour accélérer la mise en place de cette stratégie, qui devrait être effective à partir de 2020, dans la perspective du relèvement des engagements climatiques du Maroc à l’horizon 2030, notamment pour se conformer aux résultats du GIEC, précise le quotidien.

Cependant, il faut noter que les discussions butent sur plusieurs points tels que le niveau de contribution de la biomasse à la production d’énergie aux côtés du solaire, de l’éolien et de l’hydraulique.

+Al Massae+ fait savoir que les étudiants de la faculté de médecine ont décidé d’entamer une grève dès ce lundi pour une durée d’une semaine. Une grève ouverte qui, disent-ils, serait prorogeable en protestation à la « hasardisation qui a caractérisé l’élaboration du projet des facultés de médecine privées ». D’autant, ajoutent-ils, que cette privatisation de l’enseignement de la médecine se fait « en l’absence d’un terrain approprié pour les stages hospitaliers ».

Une situation qui risque d’envenimer la crise qui sévit dans les hôpitaux publics marocains. Le conseil des étudiants en médecine, le bureau des étudiants en médecine dentaire et celui des étudiants en pharmacie de Casablanca indiquent que cette grève concerne également les médecins internes dans les hôpitaux régionaux et provinciaux.

En parallèle, les grévistes organisent une manifestation, ce mardi, devant la faculté de médecine dentaire et un sit-in tout au long de la journée de mercredi, devant la faculté de médecine et de pharmacie. Ils réclament « l’amélioration des conditions de formation des étudiants en médecine dentaire. Des conditions précaires caractérisées par l’encombrement, la carence du matériel et l’absence de sécurité sur les lieux des stages hospitaliers et les salles de travaux pratiques ».

Administration, migration et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réforme de l’administration, la politique du commerce international, le rapatriement des enfants mineurs entrés illégalement en Espagne et l’échec du gouvernement dans la gestion des dossiers sociaux, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur la réforme de l’administration. Pour le journal, pendant des décennies, l’administration s’est contentée de services ou de divisions pour assurer une gestion administrative archaïque du personnel, dont les résidus sont encore vivants.

Or pour être performante, l’administration aura besoin d’attirer les meilleurs et pas ceux qui ont fait le choix de la fonction publique par défaut, suggère-t-il.

La situation des professeurs des académies, qui cherchent à tout prix à intégrer la fonction publique, et celle des médecins, qui tentent de démissionner de ce secteur pour être mieux rémunérés, bien que différentes de façade, renvoient en fait à une même problématique commune : les ressources humaines, constate-t-il, appelant l’administration à commencer par changer de paradigme en matière de gestion du capital humain.

+L’Economiste+ met l’accent sur l’importance de réfléchir sur la politique du commerce extérieur. «Peut-on, ou doit-on, entourer l’exportation de niches fiscales ? Le Maroc devrait-il faire des petites guerres secrètes aux importations en provenance de pays qui ne jouent pas honnêtement le jeu de la liberté de commerce ?» s’interroge le quotidien.

Avec une productivité faible, un taux de défauts anormal, des inputs chers, un colossal détournement de moyens vers le gaz importé, vers l’immobilier ou encore vers l’informel de basse rentabilité, la structure économique elle-même dessert le besoin d’exportation, déplore-t-il.

+Assabah+ rapporte que les gouvernements espagnol et marocain ont finalement trouvé un accord pour rapatrier les enfants mineurs marocains entrés illégalement sur le sol ibérique. Près de 7.000 enfants hébergés dans des centres de rétention dans la capitale espagnole devront retourner au Maroc.

Les médias ibériques indiquent que Madrid a commencé à exécuter cette opération qui concerne près de 7.000 mineurs marocains, dont 5.500 ont rejoint clandestinement l’Espagne l’année dernière. Les deux pays se sont mis d’accord pour que des représentants marocains assistent aux séances d’audition de ces enfants hébergés dans des centres de rétention dans la capitale espagnole.

Une présence qui permet de vérifier la nationalité marocaine des candidats au retour et de superviser les mesures de rapatriement dans leur pays d’origine. Les mêmes sources, qui s’appuient sur un communiqué de la police des frontières et de l’immigration, indiquent que cette opération rentre dans le cadre d’un partenariat entre les deux pays pour mettre fin à l’immigration illégale des mineurs.

+Al Akhbar+ qualifie la gestion des réformes sociales par le gouvernement d’ « échec sur toute la ligne ». L’enseignement, la santé, les retraites et la caisse de compensation sont autant de domaines où l’Exécutif a été incapable de mener des réformes jusqu’au bout.

Les partenaires sociaux, le gouvernement, les syndicats et le patronat viennent de conclure un pacte social pour trois ans. Le gouvernement peut-t-il pour autant obtenir la paix sociale tant espérée? Le quotidien estime que les tensions sociales sont palpables dans plusieurs secteurs. C’est le cas notamment des secteurs de la santé et de l’enseignement.

De même que les réformes non achevées de la retraite et de la caisse de compensation ne manqueront pas de rendre la situation encore plus difficile. Pour le quotidien, c’est un échec cumulé dans la gestion de ces dossiers. Le précédent gouvernement, qui a lancé ces réformes, n’a en effet pas été capable de les mener jusqu’au bout. L’actuelle équipe au pouvoir peine, elle aussi, à concrétiser ces réformes.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitentv de nombre de sujets notamment l’adoption du projet de loi sur le PPP, les visas schengen délivrés aux Marocains et la demi-finale de la Ligue des champions africaine de football.+L’Economiste+ rapporte que le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de loi sur le partenariat public-privé.

Présenté par le ministre de l’Économie et des Finances, le texte, adopté après avoir pris en considération les observations émises lors du Conseil, vise à résoudre la lenteur de l’activation des partenariats entre les secteurs public et privé à même de fournir des services et des infrastructures administratives, sociales et économiques.

Le texte de loi tend à étendre l’application de la loi à toutes les personnes de droit public, en particulier les collectivités territoriales, leurs groupes et instances et porte également sur la création d’un « Comité national de partenariat public-privé » auprès du département du Chef de gouvernement, chargé de l’élaboration d’une stratégie de partenariat national et de l’élaboration d’un programme de travail annuel ou pluriannuel.

Il se propose aussi à simplifier la procédure d’approvisionnement automatique et clarifier les conditions de recours à la procédure de négociation et à assurer l’adéquation des dispositions de la loi régissant les partenariats avec les lois sectorielles en la matière.

+Le Matin+ souligne que la mine de Boumadine, située dans les montagnes de l’Anti-Atlas marocain, dispose d’un potentiel jugé considérable en ressources minérales.

C’est la conclusion de l’étude d’évaluation économique préliminaire (PEA) que vient de boucler la filiale marocaine du canadien Maya Gold & Silver. L’étude menée par le canadien Gold Minds Geoservices révèle un taux de rendement interne du projet de 56% avant impôt et de 53% après impôt.

La durée de vie estimative du projet dans sa phase actuelle ressort à 12 ans (2021-2033). La valeur actuelle nette actuelle de ce projet se situe aux alentours de 574,8 millions de dollars (actualisés à 6,5%) ou 665,9 millions (actualisés à 5%), precise le quotidien qui cite l’étude.

+L’Opinion+ fait savoir que les visas Schengen délivrés aux Marocains en 2018 est de 533.861 contre 514.872 en 2017, soit une hausse de 3,7%.

Les demandes déposées sont pour leur part au nombre de 662.586, soit un bond de 7,8%. C’est à dire qu’il y a eu en 2018 une hausse considérable des dossiers rejetés. Selon les dernières statistiques de l’espace Schengen, 116.499 dossiers ont été rejetés soit une hausse de 24,1%.

+Libération+ indique que la Délégation de l’Union européenne au Maroc et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont annoncé le renforcement de leur action en faveur du secteur privé marocain.

Annonce en a été faite lors de la Fête de l’Europe célébrée par les deux institutions avec le secteur privé européen et marocain. L’engagement pris par la Délégation de l’UE et la banque de l’Union européenne vise à « mieux répondre aux besoins de financement et de développement des entreprises marocaines », ont indiqué les deux partenaires du Maroc dans un communiqué conjoint, cite par la publication.

+Assabah+ rapporte que la confrontation entre le Wydad et Mamelodi Sundows, ce vendredi à 20h au Complexe Moulay Abdellah de Rabat, est un choc des Titans. Les deux clubs, leaders dans leurs championnats respectifs, ne semblent pas près de laisser filer cette demi-finale passionnante.

Conscient de l’enjeu de cette rencontre, le président du Wydad, Said Naciri, a motivé les joueurs avec une prime individuelle de 40.000 DH en cas de victoire à Rabat, et versera la même somme en cas de qualification, fait-il savoir.

De son côté, le coach tunisien, Faouzi Benzarti s’est montré motivé pour relever le challenge du Sundowns, même s’il regrette certaines décisions de la CAF.

Benzarti a regretté que le Wydad se trouve dans l’obligation de disputer les matchs retour des demi-finales et de la finale en cas de qualification, loin du Maroc, sachant que les Rouges ont fini premiers de leur groupe.

Le coach de Sundows, lui, n’a pas fait dans la modestie face à Benzarti. Pitso Mosimane a déclaré son intention de battre le Wydad et ajoute que le jeu du coach tunisien est comme un «livre ouvert».

Economie et sport s’imposent à la Une quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’environnement des affaires au Maroc, à la gestion des déchets ménagers à Casablanca et à la prime versée par la CAF aux équipes nationales qualifiées à la CAN-2019, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.+L’Economiste+ revient sur le climat des affaires au Maroc. Pour les chefs d’entreprise et les investisseurs, le quotidien avec les administrations, les va-et-vient incessants pour solliciter les autorisations et les ravages de la concurrence du secteur informel, entre autres, constituent le seul Doing Business qui vaille, loin devant le rating du climat des affaires que publie la Banque mondiale chaque année à l’automne, relève l’éditorialiste.

Lorsque le gouvernement se félicite par exemple de « l’impact de la réforme du dispositif du livre V du code de commerce sur le Doing Business du Royaume », les banquiers lui répondent en écho qu’il faut placer les tribunaux de commerce en redressement judiciaire. Car le recouvrement des créances par le canal de la justice commercial est un véritable chemin de croix, constate-t-il.

De même, la création d’entreprises n’est pas du tout un problème. Ce qui l’est en revanche, c’est le début effectif d’activité suspendu à une batterie d’autorisations et d’inspections, déplore-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la gestion des déchets ménagers à Casablanca. La publication affirme que Casablanca « croule depuis quelques jours sous les ordures ménagères », alors que les élus sombrent dans de « petites guéguerres souterraines, où se mélangent intérêts partisans et personnels ».

En attendant d’avoir des élus plus aptes et à la hauteur de leurs responsabilités, un système plus « dirigiste », mais assurant aux Casablancais les standards minimums en matière de services de base et de cadre de vie ne serait-il pas finalement une meilleure option pour la ville? suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Confédération africaine de football (CAF) vient d’annoncer une bonne nouvelle pour les équipes nationales qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) en Égypte.

Une somme de 2,5 millions de dirhams leur a été versée pour financer leurs stages de préparation. À noter toutefois que cette somme sera déduite, par la suite, des primes à recevoir au terme de la compétition. Ces primes devraient osciller entre 4,5 millions de dollars pour le champion en titre et 475.000 dollars pour les équipes éliminées en phase de poule, informe le quotidien.

Cette sorte d’avance aux équipes participantes à la CAN a été décidée et agréée au Caire, par le Comité exécutif de la CAF en marge de du tirage au sort de la compétition continentale. L’objectif est d’aider les fédérations, notamment celles aux budgets réduits, à faire face aux dépenses préliminaires.

 

Lutte contre le terrorisme, social et aménagement du territoire au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste à Salé, la réforme du Ramed et les politiques d’aménagement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assabah+ rapporte que Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a procédé au démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à Daesh qui planifiait des attentats dans le royaume. Les perquisitions ont permis de saisir des appareils électroniques, des armes blanches ainsi que des tracts à caractère extrémiste.

Les services de renseignement ont frappé très fort et ce non loin du siège du BCIJ, en détectant les mouvements suspects de six individus radicalisés.

Ces derniers, tous originaires de Salé, planifiaient des attentats sur ordre de l’organisation terroriste Daesh. Sur la base d’informations précises fournies par la DGST, les éléments du BCIJ ont démantelé ce mardi, au cours d’opérations simultanées, une cellule terroriste composée de six individus âgés de 22 à 28 ans.

Ce coup de filet arrive deux semaines après le démantèlement d’une autre cellule terroriste qui s’activait dans la région de Taza. Elle est composée de quatre extrémistes âgés de 33 à 38 ans et dirigée par un ancien jihadiste en Syrie et en Irak qui a été condamné en 2015 à une peine de prison dans le cadre de la lutte antiterroriste.

De son côté, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que les perquisitions ont permis de saisir des appareils électroniques, des armes blanches (sabres) ainsi que des tracts à caractère extrémiste.

Les suspects ont été placés en garde à vue pour enquête sous la supervision du parquet, sachant que les investigations sont toujours en cours pour mettre le grappin sur d’autres complices.

Revenant sur la réforme du Ramed, +Aujourd’hui le Maroc+ affirme que cette réforme est impérative étant donné que le régime n’assume pas pleinement les missions qui lui ont été assignées. 

« Pire encore, le ministère de la santé ne semble pas accélérer le chantier de réforme de ce régime sachant que de nombreuses familles marocaines attendent un véritable saut qualitatif », relève le jorunal, estimant que le bras de fer entre le ministère de tutelle et les médecins n’arrange en rien la situation et rend même le calvaire des malades et de leurs familles encore plus pénible.

Il faut agir donc au plus vite pour sauver le Ramed mais également la santé publique, soutient-il. 

+L’Economiste+ fustige la politique d’aménagement à Casablanca. La capitale économique du Maroc, qui a la prétention de devenir une smart city, ne se décrète pas ville intelligente, car cette transformation requiert une population mieux éduquée, un service public up-date et un capital physique en bonne santé, dont Casablanca ne dispose pas, estime la publication.

L’infrastructure de base n’est pas digne des ambitions de la capitale économique. Routes, voiries, mobilité urbaine, éclairage public, espaces verts, collecte des ordures, toilettes publiques, loisirs, service au citoyen… tout manque et tout est à repenser, estime-t-il.

Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

L’aménagement du territoire, la sélection à l’entrée à l’Université et la problématique de la croissance sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Les Inspiration Eco+  s’intéresse à l’aménagement du territoire. Le journal nous apprend ainsi que le gouvernement ouvre un dialogue national pour l’élaboration des grandes lignes d’une nouvelle politique publique d’aménagement du territoire. 

A cet effet, une rencontre nationale, qui a réuni toutes les parties prenantes, s’est tenue lundi à Rabat en vue de marquer le lancement officiel de ce chantier. Il faut savoir que les concertations seront menées dans les différentes régions du pays et que l’avis des acteurs locaux et régionaux est indispensable.

Selon le quotidien, le dossier est étroitement lié aux chantiers stratégiques de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, de la décentralisation et de la déconcentration administrative qui impose une nouvelle logique de territorialisation non seulement des services, mais aussi des politiques publiques.

Il faut dire que, même si la politique actuelle en matière d’aménagement a porté ses fruits sur bien des plans, il n’en demeure pas moins qu’elle a montré ses limites et a donc besoin d’une actualisation pour pouvoir être en mesure de prendre en compte les différentes évolutions, relève la publication.

Abordant la sélection à l’entrée à l’Université, +Aujourd’hui le Maroc+ déplore qu’au Maroc, mises à part quelques rares universités, facultés, écoles de commerce ou d’ingénieurs, publiques ou privées, le principe de la sélection à l’entrée n’ait jamais été activé.

Mais aujourd’hui que les universités publiques veulent faire jouer la sélection, les responsables ne doivent pas se tromper de cible : l’objectif de la sélection n’est pas de prendre uniquement les meilleurs et d’exclure tout le reste, met-il en garde, estimant que la sélection doit avoir pour but d’abord et avant tout de mieux orienter les étudiants vers les filières où ils peuvent exceller en fonction de leurs aptitudes.

Les futurs étudiants doivent eux aussi avoir le droit de choisir. Et pour cela, on doit leur fournir d’abord un outil d’aide à la décision qui n’est autre qu’un classement général de tous les établissements d’enseignement supérieur au Maroc, toutes catégories et toutes natures confondues, en fonction de leurs performances, suggère-t-il.

+L’Economiste+ revient sur la problématique de la croissance. Le Maroc vérifie, encore une fois, que l’absence de croissance, voire les régressions, créent des effets délétères d’auto-intoxication par de fausses informations. Les terribles enchaînements de sécheresse dans les années 1980-86 avaient permis l’installation d’une idée dominante: l’agriculture ne fonctionne pas car le Maroc est victime des latifundiaires privés, contrôlant de vastes propriétés qu’ils refusaient de mettre en valeur, alors que la réalité était précisément à l’opposé: l’immense majorité des fermes marocaines sont si petites que cela les empêche de rentabiliser les investissements, constate l’éditorialiste.

Le Maroc n’a jamais eu de crise aussi longue, aussi profonde que celle qu’il vit depuis presque une décennie. Il est alors compréhensible que chacun cherche une explication qui explique tout, qui soit facile et qui permette de désigner des coupables sans viser personne précisément : les rentes et les rentiers, relève-t-il.

Actions de solidarité royales et santé au menu des quotidiens marocains

Les actions royales de solidarité, l’approvisionnement en eau des zones couvrant le nord du Royaume et le bras de fer entre la CNOPS et les médecins privés sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ indique qu ela semaine écoulée a été marquée par deux actions de solidarité majeures du Roi Mohammed VI: la contribution financière à la restauration de la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam, et la contribution à la reconstruction de la cathédrale Notre Dame de Paris, ravagée par le feu. Ce double geste chargé de significations confirme la politique religieuse du Royaume marquée par la défense des valeurs islamiques de solidarité, la promotion du dialogue interreligieux et la cohabitation entre les civilisations.

Les deux décisions royales traduisent l’approche spirituelle et religieuse adoptée depuis longtemps par le Maroc et visant, d’une part la consolidation des relations entre les pays musulmans et la défense des causes sacrées de l’Oumma, et, de l’autre, la consécration du dialogue entre les religions et les civilisations à une époque où l’intolérance et le rejet de l’autre prennent des dimensions alarmantes, écrit le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur une séance de travail présidée par le Souverain sur la problématique de l’Eau. A cette occasion, le roi a mis l’accent sur la question de l’approvisionnement en eau dans les zones couvrant le nord et nord-est du Royaume, et qui s’étendent d’Oujda à Tanger.

Cette réunion a permis de faire des annonces pour satisfaire les besoins de ces régions grâce notamment à des schémas d’interconnexion et aux trois nouveaux grands barrages, relève-t-il.

Le Maroc va certainement trouver les solutions nécessaires puisque le génie marocain a toujours fait preuve de sagesse. C’est donc certain que dès les prochains mois, des solutions efficaces seront annoncées et mises en œuvre afin de garantir un été tranquille pour les ménages et les estivants, annonce-t-il.

+Akhbar Al Youam+ informe qu’à partir du 1er mai prochain, toute césarienne non médicalement justifiée sera payée sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse, a annoncé la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS). Une décision qui ne plait guère aux médecins et aux cliniques privées.

L’Association nationale des cliniques privées (ANCP), le syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), le Syndicat national de médecine générale (SNMG), le Collège syndical national des médecins spécialistes privés au Maroc (CSNMP), le Collège syndical national des médecins généralistes libéraux (CSNMGL) ont contacté le directeur général de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM). Il invite ce dernier à intervenir auprès du directeur du CNOPS pour qu’il annule “purement et simplement, la note en question qui comporte l’appellation césarienne de convenance”, rajoute le quotidien casablancais.

La Caisse exige désormais des producteurs de soins (cliniques, hôpitaux publics, etc.) de joindre à leur dossier de facturation un compte rendu précisant l’indication médicale du recours à la césarienne programmée ou d’urgence, en expliquant la raison motivant le recours à cet acte, le rapport bénéfices-risques de l’intervention et les conditions de sa réalisation.

Une décision motivée « par le taux anormalement élevé du recours à la césarienne », puisque sur 10 accouchements, 6 sont des césariennes, explique la publication.

La CNOPS indique avoir compté en 2017 un total de 30.583 cas d’accouchement, dont 18.522 réalisés par césarienne (61%). Ce taux était de 35% en 2006, puis il a bondi à 43% en 2009 juste après le relèvement du Tarif national de référence de 6.000 Dh à 8.000 Dh, pour atteindre 61% en 2017. Consécutivement, les dépenses des césariennes sont passées de 13 millions de dirhams en 2006 à 130 millions de dirhams en 2017.

Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre le terrorisme, la problématique d’orientation dans le premier cycle d’université et les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne a fait tomber de justesse un terroriste qui préparait un véritable bain de sang et s’apprêtait à passer à l’acte dans la ville de Séville.

La publication rapporte que l’individu en question, un jeune Marocain, a été interpellé lors de ce qui ressemblait à une visite d’adieu qu’il faisait dans le royaume à sa grand-mère malade.

Le journal, qui révèle les détails du plan diabolique du jeune homme, explique que ce dernier avait finalisé la préparation de son opération et avait même fixé la date à laquelle il comptait passer à l’acte. Son projet consistait à profiter de la forte affluence que connaît la ville andalouse lors des fêtes de Pâques, pour ainsi être sûr de faire le plus de victimes possibles. Sauf que ses derniers déplacements et son comportement ont attiré l’attention des services sécuritaires espagnols, d’autant que l’individu était déjà connu pour son radicalisme. Même s’il vivait en Espagne et y étudiait, il semblait porter une haine, au fond de lui, à l’encontre de la société locale et européenne en général.

Le quotidien ajoute, dans ses révélations, que le présumé terroriste avait des liens avec les auteurs des attentats de Los Rambles à Barcelone, en août 2017, attentats qui avaient fait 16 morts. D’ailleurs, son projet consistait utiliser le même type de bombe qui avait explosé dans la planque des terroristes de Los Ramblas, lorsqu’ils préparaient leur projet.

+L’Economiste+  revient sur la problématique d’orientation après le baccalauréat. Vu le décrochage grandissant au premier cycle de l’université, une réforme s’impose : il faut introduire une forme de sélection, suggère le journal, préconisant un test de positionnement des candidats sur la maîtrise des langues, notamment du français, qui est la langue d’enseignement dans le supérieur.

Il met en garde contre les « assauts des premières résistances », car « les partisans du statu quo, et donc de l’échec, ont une capacité de nuisance extraordinaire ».

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole. Les nouvelles technologies offrent de nouvelles opportunités pour les petits, moyens et grands agriculteurs au Maroc, constate le quotidien, estimant opportun que l’agriculture marocaine « prenne aussi le train du digital qui file à vive allure chaque jour ou même chaque seconde ».

Les agriculteurs doivent ainsi être les premiers au front. La production de carottes, d’aubergines et d’autres légumes et fruits peut facilement bénéficier du progrès d’Internet et des réseaux sociaux en général et de la digitalisation en particulier, propose-t-il, estimant que les gains et les profits pour toutes les parties prenantes seront considérables dans les années à venir.

Agriculture, enseignement et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Salon international de l’agriculture de Meknès, le débat sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, les enjeux de la réhabilitation des médinas, l’approvisionnement du marché local à l’approche du mois de Ramadan et la réforme de la fonction publique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la ville de Meknès vibre au rythme de l’agriculture. Les acteurs du secteur et le grand public sont venus nombreux découvrir les nouveautés de la 14ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).

L’inauguration princière de la plus grande ferme du Maroc et de l’Afrique démontre clairement l’importance stratégique que revêt l’agriculture en tant que vecteur de richesse et de croissance. Un rôle qui a été consolidé tout au long de ces dernières années grâce, notamment, aux attributions du Plan Maroc Vert, une stratégie inclusive et intégrée ayant permis d’instaurer un nouvel ordre agraire au Maroc. Cette 14ème édition du SIAM a un goût particulier dans la mesure où elle coïncide avec la fin du 1er acte du Plan Maroc Vert et l’élaboration d’une nouvelle vision agricole.

+L’Economiste aborde la polémique sur la langue d’enseignement des matières scientifiques. Alors que des générations ont été perdues et que le pays prend un retard incommensurable en matière de développement, les élites au pouvoir en sont encore à tergiverser sur la langue d’enseignement. Non en arabe, non en français…jusqu’à en diaboliser les langues étrangères, relève la publication.

Des générations auraient pu être sauvées de la bipolarité du système de l’enseignement, tantôt en arabe, tantôt en français, regrette-t-il, mettant en garde contre les conséquences de l’échec du système éducatif, dont la facture a coûté cher au Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de réhabilitation des médinas. Des médinas comme celles de Fès, Meknès, Rabat Casablanca et Marrakech sont le capital immatériel inestimable du Maroc et de ses 14 siècles d’histoire. Elles constituent des archives vivantes de l’évolution à travers les âges de la société et la civilisation marocaines, estime le quotidien.

Laisser dépérir nos médinas, nos édifices historiques quel que soit leur âge, c’est commettre l’acte irréversible d’effacer notre mémoire, avertit-il.

+Les Inspiration Eco+ rapporte le gouvernement est d’ores et déjà au four et au moulin à l’approche du mois de Ramadan. Le quotidien indique ainsi qu’une réunion a été présidée hier par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Nouredine Boutayeb, en présence des représentants des ministères concernés et des chefs de division des affaires économiques et de coordination dans les différentes préfectures et provinces du royaume, pour faire le suivi de la situation de l’approvisionnement du marché national et des prix, en particulier pour les produits à forte demande pendant le mois de ramadan.

Il s’agissait surtout de s’entretenir des moyens à mettre en œuvre pour orienter les interventions des services et commissions chargés du contrôle et de la protection du consommateur, en vue d’élaborer des mécanismes de suivi et de coordination entre les diverses administrations et instances concernées au niveau central et territorial.

+Al Akhbar+ souligne que le fonctionnaire au Maroc est imprégné d’une sensation de justice quand il est traité de la même manière que ses collègues. Dans le cas contraire, c’est un sentiment d’infériorité qui le submerge et le rend nonchalant jusqu’à réduire sa fonction à une source de revenu sans ambition, ni conscience professionnelle.

Autant dire qu’il est temps de procéder à des réformes fondamentales dans le système de rémunération des fonctionnaires. Des réformes qui mettront fin aux graves dysfonctionnements accumulés depuis des décennies et qui ont divisé les fonctionnaires en deux catégories: les chanceux et les malheureux. Il n’existe pas d’autre alternative que celle d’une révision globale qui instaure une philosophie de justice salariale basée sur la motivation. Celle-là même qui fait que le fonctionnaire est traité sur le même pied d’égalité dans tous les secteurs publics, sans aucune distinction, relève la publication.

Il est clair que le gouvernement doit en finir avec le système de rémunération selon les échelles et les échelons.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La visite royale à Fès, les enjeux d’échange électronique entre la conservation foncière et les notaires et le secteur des pêches maritimes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce ce mercredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la dernière visite du Roi Mohammed VI à Fès a été l’occasion de s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets de réhabilitation, mais également de donner le coup d’envoi à d’autres qui contribueront également au rayonnement de ce patrimoine culturel du royaume.

Le moins que l’on puisse dire est que l’agenda de la dernière visite effectuée par le souverain à Fès lundi dernier était bien chargé, avec entre autre objectif de donner un nouveau souffle à l’ancienne médina de la capitale spirituelle du royaume.

Ce déplacement a amené le Souverain à s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets de réhabilitation de l’ancienne médina, avant de procéder au lancement des travaux de restauration du musée Al Batha et de construction d’un musée de la culture juive. Ces deux projets nécessiteront une enveloppe de 25,6 millions de dirhams.

+Al Bayane+ revient sur le secteur des pêches maritimes. Considérées comme un pilier vital de l’économie nationale, les pêches maritimes aussi bien côtière que hauturière ou encore artisanale, assurent en effet plus de 55% des exportations agroalimentaires et près de 15% des produits exportés, avec un volume d’investissement de plus de 55 milliards de dirhams, constate la publication.

Cependant en dépit de ces indicateurs probants, relevant de ce volet économique, des dysfonctionnements et des contraintes continuent à le tirer vers le bas, déplore-t-il.

Et malgré le redéploiement des efforts au niveau de la commercialisation, le déficit enregistré reste grandissant, d’autant plus que les ressources se détériorent affreusement, ajoute-t-il, estimant nécessaire que les réformes, souhaitées par les professionnels, tâchent de préserver les ressources halieutiques, rehaussent les rendements et les investissements et valorisent la main d’œuvre.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les enjeux de la convention d’échange électronique entre la conservation foncière et les notaires. Ce dispositif est de nature à rendre la tâche facile à la fois pour les notaires, leurs clients et la conservation foncière, relève-t-il.

Le passage vers la digitalisation tombe ainsi à point nommé pour libérer le secteur et ouvrir la porte devant les nouvelles innovations en la matière, estime-t-il, faisant savoir que la plateforme mise par la conservation foncière à la disposition des notaires « doit permettre un passage à une étape 2.0, où la dématérialisation et l’abrogation du temps et de l’espace ne font plus qu’un ».

Diversité de sujets au menu des quotidiens marocains

Les activités royales à Fès, le secteur de l’agriculture et les enjeux de la gestion déléguée de certains services publics sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a visité, lundi, plusieurs projets réalisés dans le cadre des programmes de réhabilitation et de mise en valeur de la médina de Fès, et procédé au lancement des travaux de restauration du musée « Al Batha » et de construction d’un musée de la culture juive.

Ces projets traduisent la volonté de SM le Roi d’assurer un développement durable et responsable du tourisme de qualité à haute valeur ajoutée humaine et culturelle, d’améliorer la qualité de vie des habitants, de préserver le caractère urbanistique et architectural et de valoriser le patrimoine, matériel et immatériel, de la capitale spirituelle du Royaume, écrit le quotidien.

+L’Economiste+  revient sur le secteur de l’agriculture. La publication indique que le Plan Maroc Vert, qui est plus qu’un nouveau business modèle pour l’agriculture, charrie également une volonté de transformation territoriale.

Même si son pilier II a avancé, plus péniblement que son pilier I, c’est probablement l’une des rares stratégies publiques où la mobilisation est réelle et les premiers effets palpables, constate-t-il.

Il souligne, toutefois, la nécessité de parachever l’apurement du foncier agricole, un chantier toujours « lesté par le mille feuille des statuts et l’introuvable coordination entre différents services ».

+Al Bayane+ revient sur les enjeux de la gestion déléguée de certains services publics. Si la gestion déléguée s’avère, en fait, fort salvatrice puisque nombre de conseils communaux se montrent quasi incapables de gérer comme il se doit des corvées ardues, notamment la collecte des ordures domestiques, le transport urbain, l’assainissement solide, ainsi que la distribution d’eau et d’électricité, cette expérience « accuse des grabuges », dans bien des cas, à travers le royaume.

Les parties délégataires qui ont injecté le budget des contribuables pour atténuer leurs charges journalières pour manque de savoir-faire en la matière et de carence de ressources humaines suffisantes, se mordent les doigts de ne pas être assez vigilantes pour finaliser un cahier des charges assez rédhibitoire à l’encontre de la partie bénéficiaire, en cas de bévue litigieuse, relève le journal, faisant savoir que nombre de communes territoriales se trouvent aujourd’hui dans l’impasse face aux approximations des services délégués et se voient contraintes de subir des répercussions fâcheuses.

La « débandade ahurissante » que connaît actuellement la gestion déléguée dans de nombreuses communes porte préjudice aux deniers publics et assène des coups durs aux intérêts des citoyens, juge-t-il, soulignant l’importance majeure de « corriger » tous ces services publics pour un cadre et une condition de vie agréable et décente.

 

Politique, agriculture et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet de la CEN-SAD à Ndjamena, le Plan Maroc vert (PMV) et la question des classes moyennes.+Al Massae+ Le nouveau sommet la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), qui s’est achevé samedi dernier dans la capitale tchadienne, a été marqué par la lecture d’un message royal, qui a clairement décrit les contours de la CEN-SAD: «Que cette rencontre ait précisément lieu à Ndjamena constitue un symbole particulier. C’est en effet ici que notre Communauté a connu, en 2013, une mutation majeure, en substituant à une « Communauté de lutte contre la désertification, la sécheresse et les changements climatiques », un ensemble dédié à la promotion de la coopération, du développement durable, de la préservation et la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, de la promotion du dialogue politique et la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée dans toutes ses formes.»

Ce sommet, ajoute la publication est d’autant plus important qu’il intervient à un moment crucial. En effet, avec le nouveau regain de tension entre les factions militaires en Libye, la chute des régimes d’Omar El Bachir au Soudan et de Bouteflika en Algérie, en plus des groupes terroristes qui essaiment le Mali et Boko Haram au Nigéria, les pays du CEN-SAD doivent plus que jamais resserrer leurs rangs.

Pour ce faire, le sommet de Ndjamena a pris d’importantes décisions structurelles en vue de relancer la machine de la CEN-SAD. Ainsi, le siège de cette organisation transrégionale a été transféré (provisoirement) de Tripoli vers Ndjamena. En reconnaissance du rôle du Maroc, le sommet a aussi décidé de confier au royaume un poste nouvellement créé, celui de secrétaire exécutif-adjoint de la communauté CEN-SAD, pour un mandat de 4 ans. Le secrétariat exécutif étant déjà occupé de longue date par le Niger.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que le Maroc a commencé depuis quatre à cinq ans à récolter les fruits de sa politique sectorielle agricole, le Plan Maroc Vert (PMV), lancée il y a 10 ans. Les choix faits en 2008 s’avèrent aujourd’hui judicieux : le secteur primaire constitue actuellement un moteur principal de l’économie en termes de PIB et de croissance, en termes d’investissements et de création d’emplois et en termes d’export ou encore en termes d’effets induits sur l’ensemble de l’économie à travers la dynamisation des autres secteurs, constate l’éditorialiste.

L’exploitant marocain de 2019, qu’il soit petit ou grand, n’a strictement rien à envier à son homologue dans les pays connus pour leur tradition agricole. En plus des financements devenus accessibles et adaptés, l’agriculteur marocain utilise de plus en plus les nouvelles techniques et moyens modernes et les nouvelles technologies, relève-t-il, soulignant l’importance majeure de « consolider toutes les avancées réalisées depuis 2008 pour qu’il n’y ait pas de retour en arrière ».

+L’Economiste + revient sur la question des classes moyennes. Au-delà du rôle stabilisateur que cette classe est réputée jouer tant du point de vue économique que sociétal, les enjeux sont surtout ceux de la capacité à passer d’un modèle de développement à un autre, soutient le journal, faisant savoir que « le sujet est largement investi par la rhétorique politique, mais s’encastre rapidement dans la difficulté à identifier une population objet de toutes les convoitises, et qui est loin de représenter un tout homogène ».

Même si le pouvoir d’achat des Marocains se perd dans la faillite d’un certain nombre de services publics (école, santé, transport) et nourrit une défiance vis-à-vis des politiques fiscales, la pire des attitudes serait de négliger la réforme qui s’impose, met-il en garde.

Politique, éducation, santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à l’ouverture de la session printanière du parlement, au secteur de l’éducation et de la formation, à la question d’accès aux soins primaires et au dialogue social.+Le Matin+ rapporte que la deuxième session de la troisième année législative 2018-2019 s’est ouverte vendredi à Rabat. Les parlementaires vont devoir accélérer la cadence législative afin d’adopter les textes de loi soumis au Parlement depuis la session précédente.

Les représentants de la Nation ont du pain sur la planche puisque des projets de loi décisifs doivent être examinés et approuvés. Il y a lieu de citer à cet égard notamment le projet de loi-cadre relative à la réforme de l’éducation nationale qui a accentué le clivage au sein des composantes de la majorité.

La session plénière de vendredi a été marquée par ailleurs par la reconduite de Habib El Malki à la tête de la Chambre des représentants au titre de l’élection de mi-mandat. El Malki gardera ainsi sa place au perchoir pour la troisième année législative et pour la période restant à courir de la législature 2016-2021, souligne le quotidien.

Abordant le décrochage scolaire, la +Vie Eco+ indique qu’au Maroc, chaque année, 260.000 élèves quittent les bancs de l’école, à cause non pas de l’échec scolaire, ni de l’opposition des parents, mais bel et bien de l’éloignement et l’absence de transport scolaire.

Malgré la prise de conscience des pouvoirs publics, les stratégies déployées et des expériences de transport en commun lancées, l’ampleur du problème a été « sous-estimée » ou « mal appréhendée », déplore l’hebdomadaire, soulignant l’impératif de penser une « vraie action de fond » et de créer les conditions qui facilitent l’accès à l’école.

+Telquel+ revient sur le débat que soulève l’enseignement des matières scientifiques en français. Commentant les défenseurs de maintenir la langue arabe, le journal indique que « ces idéologues populistes », veulent « le maintien d’une schizophrénie où les élèves apprennent une matière dans une langue jusqu’au bac, puis la subissent dans une autre langue à l’université ».

La bataille pour l’enseignement des matières scientifiques en français est celle du bon sens, affirme-t-il, déplorant que ce sujet fasse encore débat aujourd’hui.

+Finances News Hebd+ aborde la feuille de route de la formation professionnelle, présentée récemment devant le Roi Mohammed VI. « Tout y est : mise à niveau de la formation professionnelle existante, adoption d’une démarche pédagogique via l’approche par compétences, formation en milieu professionnel, programmes dédiés aux jeunes qui travaillent dans l’informel pour les accompagner et mise en place d’un système actif d’orientation précoce », relève-t-il.

Mais la grande trouvaille reste, surtout, la création dans toutes les régions du Royaume de « Cités des métiers et des compétences », qui devront privilégier des formations qui répondent aux spécificités et aux potentialités de chaque région, constate-t-il, soulignant que l’essentiel n’est pas seulement de construire des cités, mais surtout d’en faire des structures susceptibles de participer valablement à l’insertion professionnelle de la jeunesse marocaine.

Revenant sur la question des soins de santé primaires, +le Temps+ estime que l’enjeu de la réforme, son essence, sa finalité même est de prendre soin de la santé des citoyens, et ce, dans ses dimensions physique, psychique et sociale.

Il s’agit de renforcer la protection financière des individus et des familles, de manière à éviter que les citoyens, particulièrement ceux à revenus limités, ne soient contraints à recourir à leurs fonds propres pour payer la majeure partie des frais de soins, soutient l’hebdomadaire.

Au volet social, +L’Opinion+ fait savoir que le gouvernement a finalement décidé de mettre la main à la poche pour gagner une paix sociale qui semblait de plus en plus menacée durant les dernières semaines.

Par anticipation d’un 1er mai qui s’annonçait des plus chauds, l’Etat a annoncé une augmentation des salaires des fonctionnaires. Cette revalorisation, qui sera actée et signée la semaine prochaine, est de l’ordre de 500 dirhams pour les catégories inférieures à l’échelle 10-échelon 5 et de 400 Dirhams pour les catégories supérieures.

La « générosité » du gouvernement s’étend également aux allocations familiales qui enregistreront une augmentation de 100 dirhams, passant ainsi de 200 dirhams à 300 dirhams pour les trois premiers enfants et à 136 dirhams pour les trois qui suivent. Enfin, une indemnité d’éloignement de 700 Dirhams et une augmentation de la prime d’accouchement qui passe de 115 Dirhams à 1.000 Dirhams, sans oublier une hausse de 10% du SMIG et du Salaire minimum agricole garanti (SMAG).

Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des politiques publiques sociales, la question de la révision constitutionnelle, la situation de l’économie nationale et le dialogue social sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ appelle à dupliquer les programmes sociaux qui ont déjà donné de bons résultats, à l’instar du Perg et du Pager, grâce auxquels 100% de la population marocaine ont aujourd’hui accès à l’électricité et 80% à l’eau potable, alors qu’il y a environ 20 ans, à peine 18% étaient raccordés à l’électricité et 14% à l’eau.

Les deux programmes ont probablement trouvé leur force dans leur mode de gouvernance, leur pilotage ayant été dès le départ unifié et confié à un seul opérateur en l’occurrence l’ONE et I’ONEP, devenus aujourd’hui une seule entité d’ailleurs, constate le journal, faisant savoir que la multiplicité des acteurs est le pire ennemi des politiques publiques parce qu’elle entraine la dilution des responsabilités et donc, in fine, la déresponsabilsation totale.

De son côté, +l’Economiste+ relève qu’un débat est engagé au sujet l’article 47 de la Constitution, qui dispose que « le Roi nomme le chef du gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la chambre des représentants et au vu de leurs résultats ».

L’idée est de mettre le pays à l’abri des foucades politiciennes. Certains parlent des incompétences politiciennes incapables de traiter des questions aussi cruciales que les exclusions, la pauvreté et le chômage, entre autres, souligne la publication.

+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du FMI qui estime que l’économie marocaine devrait croître de 3,2% en 2019 contre 3,1% en 2018. Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, rendu public mardi à Washington, le FMI prévoit une croissance de 3,8% en 2020.

S’agissant du taux chômage, l’institution de Bretton Woods table sur une baisse respectivement à 9,2% en 2019 et à 8,9% en 2020. Sur le plan mondial, le FMI prévoit une croissance économique de 3,3% en 2019, contre 3,6% réalisée en 2018, un chiffre en baisse de 0,4 point par rapport aux prévisions du Fonds d’octobre 2018.

+Assabah+ évoque le dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales. Slon le quotidien, la Confédération Démocratique Travail (CDT)  a révélé la dernière offre du gouvernement que lui a présentée le ministre de l’Intérieur lors d’une réunion tenue mardi dernier. L’Exécutif propose une augmentation des salaires des fonctionnaires allant de 400 à 500 dirhams selon les échelles et une hausse du SMIG de 10%.

Selon Le secrétaire général de la CDT, Abdelkader Zaer, le gouvernement propose une augmentation des salaires des fonctionnaires de 500 dirhams pour toutes les échelles en dessous de l’échelle 10, échelon 5 et une hausse de 400 dirhams pour les échelles au-dessus de l’échelle 10, échelon 5.

Cette revalorisation sera répartie en trois tranches et étalée sur 18 mois alors que la revendication de la CDT consistait en une augmentation de 600 dirhams généralisée à tous les fonctionnaires. Selon une source syndicale, la première tranche d’augmentation sera versée dès le 1er mai, sachant que le reliquat sera déboursé avant janvier 2020.