Economie, santé et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la fiscalité, les enjeux des grandes réformes entreprises au Maroc, la sécurité routière et la signature d’un accord entre le Maroc et le Bénin en matière de santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Économiste+ affirme que les Assises nationales sur la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai prochain, retiennent l’attention de plusieurs parties. « Même des institutions s’y sont mises, et ce publiquement », relève-t-il.

Il y a, dans ce mouvement, le côté démocratique, le côté justice, le côté financement collectif, services publics… tout ce qui s’est dit depuis si longtemps, sans changer le paysage : c’est toujours les mêmes qui paient, constate-t-il.

On ne sait cependant pas si cela correspond ou pas au profil économique du Maroc, dominé par les micro-entreprises à faible rentabilité, se demande-t-il.

Abordant les grandes réformes entreprises au Maroc, Al Bayane affirme que depuis déjà plus de deux décennies, le Maroc s’est engagé dans une opération nationale d’envergure. Il s’agit, en fait, de l’édification, un peu partout sur le territoire du royaume, de grands projets aux énormes capitaux, notamment la construction d’une série d’autoroutes, d’une panoplie d’installations portuaires et aéroportuaires, d’une pléthore de stades et de salles couvertes de sport, d’une myriade de projets d’énergie propre hydrique et solaire et d’une nomenclature de plans stratégiques, entre autres.

La politique des grands travaux, piédestal de croissance et clef de voûte du développement, s’insère dans la lignée des réformes de la nouvelle ère, estime le quotidien, faisant savoir que les grands travaux constituent une issue incontournable pour permettre au pays de se hisser dans la cour des grands.

Toutefois, il va falloir immuniser toutes ces avancées notoires contre les dérapages et les périls aussi bien intérieurs qu’extérieurs, par le truchement d’un front national fort et pérenne, suggère-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la mortalité routière est en hausse de 3,32% au mois de février 2019.

Selon les statistiques provisoires du ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, cité par le journal, 249 personnes sont décédées sur les routes en février. Parmi ces tués figurent 59 piétons (24% de l’ensemble des tués) et 86 usagers des 2 et 3 roues (35% de l’ensemble des tués). Les chiffres du ministère font état d’une hausse de tous les indicateurs de la sécurité routière à l’exception des blessés graves.

+Al Bayane+ rapport que le Maroc et le Bénin ont signé trois accords de coopération portant notamment sur les domaines de la santé maternelle et infantile, de la formation des médecins et des évacuations sanitaires.

Il s’agit d’un protocole de coopération relatif à l’échange d’expériences et d’expertises en la matière, d’une convention de jumelage entre le Centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat et le Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou, ainsi qu’une convention de partenariat avec le CHU Ibn Rochd de Casablanca dans le domaine des évacuations sanitaires, précise la publication

+Libération+ fait savoir que le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a reçu le ministre des affaires étrangères et de la coopération José Condunga Pacheco, émissaire du président mozambicain Filipe Jacinto Nyusi, porteur d’un message au Roi Mohammed VI.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, Pacheco a indiqué avoir remis à Bourita un message du président mozambicain adressé au Souverain dans lequel il exprime ses remerciements et sa reconnaissance à SM le Roi pour l’aide humanitaire envoyée en vue de surmonter les effets du cyclone Idai dans certaines régions du Mozambique, indique le quotidien.

Fiscalité, tourisme et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent à nombre de sujets notamment la fiscalité, l’emploi dans le secteur industriel, le tourisme à Agadir et la protection sociale.+Le Matin+ constate que le système fiscal actuel a montré ses limites pour les professions libérales, commerçants et TPE. La plupart, soit 720.000, optent pour le régime forfaitaire, principalement la cotisation minimale, à croire que très peu d’entre eux se développent pour changer de régime. Sur cette population, 20% seulement paient l’impôt. Les différents experts qui ont pris part à la 2e Matinale de la fiscalité organisée par Groupe Le Matin le 5 avril ont plaidé pour une meilleure attractivité fiscale en faveur de cette cible. De l’avis de tous, celle-ci mérite une attention particulière lors des 3es Assises prévues en mai.

+L’Economiste+  relève que 80% des recettes de l’Impôt sur les Sociétés (IS) sont assurés par 0,98% d’entreprises, 70% de la TVA collectée et reversée par 0,66% de contributeurs et 73% de l’IR est acquitté par les salariés (privé et public). Comment dans ce cas ramener les contribuables à un peu plus de civisme ?

L’une des interrogations qui reviennent de plus en plus dans les discussions. Les assises fiscales vont s’y intéresser puisque l’une des principales orientations est l’élargissement de l’assiette fiscale afin de réduire la pression ainsi que la mise en place d’un impôt lié à la faculté contributive de chacun. La fiscalité souffre de distorsions, niches et exonérations évaluées à 28,5 milliards de DH, selon le nouveau référentiel cible du ministère des Finances (34,7 milliards dans l’ancien) amplifiées par la fraude et l’évasion fiscale : fausses factures, entreprises au déficit chronique des professionnels qui minimisent au maximum l’impôt déclaré, écrit la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho du rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui a prôné la mise en place d’un nouveau système fiscal qui simplifie les procédures, libère le potentiel de croissance et contribue à l’équité et à la justice sociale.

Dans ce rapport portant sur « un système fiscal, pilier pour le Nouveau Modèle de Développement », qui constitue la contribution du Conseil aux Assises Nationales de la Fiscalité, prévues en mai 2019, le CESE appelle à la mise en place d’un pacte fiscal de confiance, parallèlement à la poursuite du chantier de la dématérialisation, qui instaure une relation rénovée avec le contribuable, limite les marges d’appréciation de l’administration et consacre la lisibilité, l’accessibilité et l’acceptabilité du système, ce qui aura pour effet d’élargir l’assiette fiscale.

Au registre agricole, +Al Bayane+ estime que la sécheresse pèse de tout son poids sur le quotidien des agriculteurs. La campagne agricole est qualifiée de compromise et de grandes parcelles sont aujourd’hui sinistrées.

Les prévisions météorologiques annoncent l’arrivée des pluies, après celles du weekend, au début de la semaine prochaine. Les précipitations du mois d’avril ne vont pas soulager la saison agricole ni les cultures déjà installées dans les zones Bour, estiment les agriculteurs.

Le Maroc n’a pas reçu d’importantes quantités de pluies ces derniers mois. La situation agricole actuelle est dite inquiétante. Mis à part les 9 périmètres irriguées où toutes les cultures sont sauvées et ne souffrent pas de stress hydrique, les zones Bour pâtissent des effets néfastes de plus de quatre mois de sécheresse, explique le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde l’emploi dans le secteur de l’industrie. Certes, environ 400.000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur industriel depuis 2014 à ce jour, mais il faut faire en sorte que le volume de création ne soit pas « dilué » par la destruction des emplois, relève le quotidien.

Et ceci n’est assurément pas de la responsabilité du seul ministère de l’industrie, car si ce dernier assume ses responsabilités en faisant en sorte que les conditions soient favorables à l’investissement national et étranger, et donc à la création des emplois, la durabilité de ces emplois, elle, relève plus de tout un écosystème, un ensemble d’acteurs qui constituent le climat des affaires au Maroc, relève-t-il.

+Al Bayane+ revient sur le tourisme à Agadir. Les prémices de la destination touristique d’Agadir sur lesquels reposent les espoirs de l’économie régionale du Sous-Massa en termes de devises, seraient désormais en plein ressaisissement.

Toutefois, il n’en demeure pas moins évident que la relance, tant attendue, est en quête de maints coups de pouce du secteur sous toutes ses formes, estime l’auteur de l’article.

Reconsidérer les axes fondateurs du plan Azur, s’intégrer pleinement dans la vision 2030, parfaire le module de l’animation au-delà de la saisonnalité, relever de plus belle le taux d’arrivées et de nuitées « sont les leitmotiv du cheval de bataille, de la nouvelle dynamique mise en selle, du moins dans l’intention, en attendant l’acte tangible », précise-t-il.

Une destination en perte de vitesse depuis des lustres certes, mais n’est point sujette à une fatalité éternelle. Cette délicate étape de transition nécessite redéploiement et mobilisation de toutes les aptitudes en présence, suggère-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que plus de la moitié des Marocains n’ont pas de couverture médicale et une grande partie ne peuvent pas accéder aux services de santé. Ainsi, d’après le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, cité par la publication, seulement 9 millions de Marocains bénéficient aujourd’hui de l’Assurance maladie obligatoire. Cet effectif englobe la population des salariés et des titulaires de pensions des secteurs public et privé couverte par l’AMO.

Plus précisément, l’AMO-CNSS couvre 66,3% de l’effectif des bénéficiaires des deux régimes et 67,8% de celui des cotisants. Ces derniers ont d’ailleurs atteint le nombre 3,8 millions de personnes, rapport le quotidien.

Partant de ces chiffres, le Réseau s’est interrogé sur le degré d’implication du gouvernement dans le processus de généralisation de la couverture médicale obligatoire. Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que le Maroc a instauré le régime de l’AMO, il y a 15 ans, et que le RAMED a été généralisé depuis six ans.

Politique, administration et sport au menu des quotidiens marocains

La situation politique, la dématérialisation de l’administration, les ambitions touristiques de Rabat et les premiers Jeux paralympiques africains qui auront lieu au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Alam+, qui aborde la situation politique au Maroc, commente l’appel lancé par le parti de l’Indépendance (Istiqlal) au gouvernement pour mettre en œuvre l’article 103 de la Constitution, qui dispose que le chef du gouvernement peut engager la responsabilité du gouvernement devant la Chambre des Représentants sur une déclaration de politique générale.

Le journal estime, à cet égard, qu’un vote de confiance est devenu nécessaire à cause d’une « dissonance » entre les institutions constitutionnelles, notamment entre le gouvernement et le parlement, qui a été dévoilée au grand jour lors de l’examen du projet de loi-cadre sur l’enseignement.

Cette situation « a levé le masque qui couvrait une profonde crise latente entre les composantes de la coalition, dont les vues sont diamétralement opposées et les positions dispersées », relève-t-il, soulignant que le gouvernement « aborde des questions d’une importance capitale selon son humeur, en l’absence d’une cohésion solide entre ses membres et d’une vision stratégique sur les plans politique, social et et économique, susceptible de répondre aux préoccupations des citoyens ».

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que le ministère de l’Intérieur vient de franchir un grand pas en annonçant la dématérialisation totale de la procédure de demande et d’obtention de certaines autorisations administratives, notamment dans le domaine de l’urbanisme et des activités économiques.

A l’ère du tout numérique et digital, cela s’imposait surtout dans un pays comme le Maroc où les taux de pénétration des nouvelles technologies sont parmi les plus élevés et que le pays passe pour être un modèle en Afrique. De même, la digitalisation des procédures concernant les activités économiques et l’investissement sont de nature à engranger des bénéfices et effets induits sur d’autres registres importants, relève la publication.

+L’Economiste+  indiaue que la ville de Rabat est proche d’atteindre son objectif d’un million de nuitées en 2021. Près de 800.000 ont été réalisées, en 2018, par les établissements touristiques classés.

Le quotidian rapporte que « le nombre d’arrivées a atteint 232.564 en 2018 en accroissement de 7% » par rapport à la même période 2017. Accroissement aussi pour les nuitées dans les établissements d’hébergement touristique classés.

Selon le journal, elles se sont également accrues de 7% à 776.844 nuitées en 2018. L’objectif d’un million de nuitées, prévu pour 2021, semble donc réalisable.

Ceci dit, la moyenne d’occupation se fixe à 54%. En revanche, «la durée moyenne de séjour (DMS) de 1,9 enregistrée au niveau de la région, similaire à celle de Fès et Casablanca, reste faible par rapport à la moyenne nationale qui, elle, affiche 2,5%».                                          

+Al Massae+ rapport que le Maroc va accueillir les premiers Jeux paralympiques africains (JPA) de l’histoire, qui comptent pour la qualification aux Jeux paralympiques de Tokyo (25 août-6 septembre 2020).

Selon le quotidien, un protocole a été signé le mardi 2 avril à Rabat par le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, le président du Comité international paralympique (IPC), le Brésilien Andrew Parsons, et le président du Comité paralympique africain (APC), l’Angolais Leonel Da Rocha Pinto.

Les champions paralympiques africains s’affronteront dans 7 disciplines différentes. Il s’agit de l’athlétisme, basket-ball en fauteuil, cécifoot, goalball, haltérophilie, para-taekwondo et volley-ball assis.

«Les JPA s’inscrivent dans le prolongement des Jeux africains, qui auront également lieu au Maroc», a souligné Rachid Talbi Alami, qui a rappelé la capacité du Maroc à organiser les JPA, en plus des Jeux africains (JA-Maroc 2019), qui porteront sur plus de quinze disciplines sportives, dont au moins huit seront qualificatives pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020.

« Le continent africain regorge de beaucoup de talents», a rappelé pour sa part Andrew Parsons. Le président de l’IPC a assuré que le Comité international offrirait toute son aide à l’organisation de ces nouveaux jeux à travers une commission paralympique comprenant tous les intervenants, et qui sera mise en place pour accompagner ces premiers Jeux paralympiques africains.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la corruption, l’accès à l’information, l’installation au Maroc d’un géant de l’automobile et le service militaire obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente l’affaire Fresenius, une entreprise allemande spécialisée dans les soins de santé, cotée à la Bourse de New York, qui a été prise en flagrant délit de corruption en ayant versé des pots-de-vin à de hauts responsables dans 17 pays, déplore que le Maroc, qui s’est manifestement résolu à combattre la corruption, n’ait émis aucune réaction à ce sujet.

Pas de réaction, ni de commentaire et encore moins de communiqué officiel. Pourtant, cette annonce aussi préjudiciable qu’elle puisse paraître, représentait une occasion idéale pour l’Etat marocain pour prouver et confirmer son implication irréversible dans la lutte contre la corruption, relève le quotidien.

A contrario, « opter pour la politique du silence radio » n’est pas forcément la meilleure manière de se défendre en pareille situation. Et s’il est difficile qu’une décision ou une sanction soit prise à ce stade prématuré, la réaction minimale aurait été que l’on annonce officiellement, par exemple, que l’Etat marocain a pris acte de ces faits et qu’une enquête a été enclenchée, suggère-t-il.

+L’Economiste+ affirme que ce sont deux nouveaux mondes que doit apprivoiser le patron de la Commission nationale de contrôle et de protection des données et de sa petite sœur, la Commission du droit d’accès à l’information, notant que la protection des données « bénéficie d’un à-priori positif », mais il n’en va pas de même pour l’accès à l’information, qui faisait partie d’un vieil engagement international.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’implantation du leader mondial de câblage automobile, Prettl, atteste de l’attractivité du Maroc en tant que plateforme mondiale de production et d’exportation de l’industrie automobile.

Le choix du leader mondial de câblage automobile, Prettl, pour la mise en place de sa nouvelle unité industrielle à Tangier Automotive City (TAC), s’inscrit dans la dynamique actuelle de l’industrie automobile, considérée comme le premier exportateur et un secteur clé et créateur d’emploi.

D’un investissement global de 130 millions de dirhams, « cette implantation atteste, encore une fois, de l’attractivité du Maroc en tant que plateforme mondiale de production et d’exportation de l’industrie automobile. La mise en place du Centre d’ingénierie et de développement contribuera fortement à la montée en gamme des activités de recherche et développement (R&D) dans le secteur », souligne le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que le ministère de l’Intérieur procédera, à compter du 9 avril, au recensement des personnes concernées par le service militaire obligatoire au titre de l’année 2019. L’opération, qui durera deux mois, prendra fin le 7 juin. Le quotidien se réfère, en ce sens, à un arrêté du ministère de l’Intérieur, publié au Bulletin Officiel n° 6764 du 28 mars.

D’après cet arrêté du ministère, les walis des régions et les gouverneurs des provinces et préfectures du Royaume sont appelés, chacun en ce qui le concerne, à «prendre les dispositions nécessaires à cette opération aux niveaux des préfectures, provinces et arrondissements relevant de leurs juridictions».

Concrètement, les modalités de recensement, de sélection, d’intégration, ainsi que de dispense des personnes éligibles, sont prévues par le décret n°2.19.46 portant application de la loi n°44.18 relative au service militaire.

Selon les termes de ce décret, également cité par le journal, le ministère de l’Intérieur est chargé de mener un recensement des personnes concernées par le service militaire, en s’appuyant sur la base de données dont disposent la DGSN et les départements ministériels de l’Education nationale, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, ainsi que d’autres administrations et établissements publics.

Social et enseignement au menu des quotidiens marocains

Le dialogue sociale et la question de la langue d’enseignement est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, a rencontré lundi les syndicats dans un nouveau round de dialogue social. Les deux parties gardent le silence sur les résultats de cette séance, mais certaines sources parlent d’une offre gouvernementale que les syndicats auraient acceptée.

Selon le quotidien, le ministère de l’Intérieur n’a publié aucun communiqué sur la réunion de lundi. Les secrétaires généraux de ces centrales ont, à leur tour, refusé de révéler ce qui s’est passé au cours de la séance qui les a réunis avec le ministre de l’Intérieur. Des sources syndicales, citées par la publication, qui n’ont pas assisté à ce round n’excluent pas que le ministre a présenté une nouvelle offre aux syndicats.

Et d’ajouter: «après les années de vaches maigres, il est temps que le gouvernement annonce quelques acquis».

+Assabah+ révèle qu’à l’instar des dirigeants des autres syndicats, le patron de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), Abdelkader Zaer, a choisi de garder le silence sur la rencontre qui les a réunis avec le ministre de l’intérieur. Il a toutefois présidé, hier mardi, une réunion du bureau exécutif pour faire un exposé détaillé sur le développement de l’offre gouvernementale, en précisant que cette proposition n’est pas définitive.

Certaines sources proches de ce syndicat affirment qu’il est probable que le bureau exécutif publie un communiqué sur ce sujet, sachant que le conseil national de la CDT va se réunir le 10 avril pour évaluer l’offre gouvernementale et prendre la décision adéquate.

+Aujourd’hui le Maroc+ fustige l’attitude de certains politiciens à l’égard de l’enseignement de certaines matières en français. « Pour eux, arabiser, franciser ou choisir une autre langue pour l’enseignement est d’abord et avant tout une question d’honneur pour le parti et rien d’autre », relève le journal.

Ce genre d’approche montre que pour certains partis politiques, souvent ceux qui se montrent les plus féroces, la réforme de l’éducation et les décisions qui en découlent sont éminemment, pour ne pas dire exclusivement, d’ordre politique et surtout partisan, soutient-il, estimant que « le discours et les argumentaires que ces partis et ces politiciens nous servent sont juste pour la vitrine et la consommation médiatique. Le fond, lui, est fait de calculs partisans ».

+L’Economiste+ affirme que, contrairement aux « arguments captieux » invoqués par certains politiques pour exprimer leur position, l’enseignement en français de certaines disciplines scolaires est très sollicité par les familles, indépendamment de leur situation socio-économique.

Selon une enquête menée sur les langues d’enseignement auprès d’un millier de familles, l’enseignement en français « est massivement demandé au milieu des années 2000 », et « ce ne sont ni les plus riches, ni les plus modernisés qui réclament le français », explique le quotidien, estimant que les couches « les plus faibles » ont besoin de l’école plus que les autres pour donner à leurs enfants les instruments de réussite sociale et d’ouverture sur le monde.

Religion et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux de la visite du Pape François au Maroc, à la situation de l’économie nationale et aux Assises fiscales, prévues les 3 et 4 mai prochain.Commentant la visite du Pape François au Maroc, +l’Opinion+ indique que « le succès a été éclatant avec un bilan qui ouvre de larges perspectives de solidarité face aux multiples défis qui se dressent devant l’humanité ».

S’inscrivant dans la continuité des relations établies depuis longtemps entre le Maroc et le Vatican, la visite à Rabat de l’évêque de Rome et chef de l’Eglise catholique « a eu pour premier mérite de rassurer et d’assurer que les incompréhensions, les intolérances et les extrémismes qui impactent aujourd’hui le monde, fruits d’ignorances et de dénis de droits, ne sont pas une fatalité ».

A travers ses messages, clairs et limpides, la rencontre appelle les croyants des différentes religions à opposer aux fanatismes le respect des droits historiques et à faire preuve de solidarité sur la base des valeurs communes, explique-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le taux de croissance (2,9%) réalisé par l’économie nationale au 4ème trimestre 2018 donne matière à réflexion, « il ne faut pas oublier que le pays continue à produire de la croissance malgré tout ».

Cela donne un peu d’optimisme pour la suite, et reflète également la capacité du pays à rebondir en dépit des challenges nationaux et internationaux, soutient le journal, soulignant la nécessité de « maintenir ce cap » et « aller de l’avant », d’autant plus que le pays « a besoin d’une grande dose d’optimisme » au regard de la situation actuelle.

+L’Economiste+ reproche au système fiscal d’avoir « raté l’élargissement de la base » et « entretenu de profondes injustices ».

Ce système aurait dû se préoccuper davantage de ses ressources humaines tant en nombre qu’en compétences. « Soutenir que la bonne gestion budgétaire doit limiter le nombre de fonctionnaires des impôts, c’est dire que l’on veut continuer dans l’à-peu-près et maintenir les possibilités de fraude », relève le quotidien.

La visite du Pape au Maroc en vedette dans la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la visite du Pape François à Rabat et ses intenses activités.Dans un article intitulé la « rencontre de la paix », +Assabah+ estime que le discours royal de samedi dernier a transmis d’importants messages aux quelque 1,5 milliard de téléspectateurs qui l’ont suivi en direct à travers les cinq continents (Amériques, Europe, Afrique, Asie et Océanie).

Le Souverain a surtout mis en garde contre ces faux religieux qui ont trahi la parole de Dieu à travers le rejet de l’Autre, mettant en exergue l’exemple du Maroc qui a toujours veillé à ce que les fils d’Abraham vivent en symbiose et dans le respect les uns des autres.

Un message royal de coexistence et de paix, entièrement partagé par le pape François 1er, et concrétisé par la signature de l’«Appel d’Al Qods», qui vient en réponse non seulement à la judaïsation rampante de cette ville trois fois sainte et patrimoine de l’humanité, mais à la décision du président américain de la reconnaître comme capitale d’Israël, en violation flagrante du droit international et des résolutions onusiennes.

Pour sa part, + Al Ahdath Al Maghribia+, qui titre «le même message» (islamo-chrétien), en référence à une sourate du texte coranique, rapporte que plusieurs messages de paix ont été envoyés au monde par le Roi, Amir Al Mouminine, et le souverain pontife.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’arrête sur ce qu’il appelle la «diplomatie religieuse», dont le moment fort a été l’accueil du pape par Mohammed VI sur l’esplanade de la mosquée de la Tour Hassan de Rabat. Ce lieu est en effet hautement symbolique car formant en lui-même, en dehors de sa charge religieuse, un concentré de l’histoire et de la civilisation marocaines, que les téléspectateurs du monde entier ont apprécié.

De son côté, +Al Akhbar+ a surtout mis l’accent sur la solennité et la franchise de l’engagement du Roi Mohammed VI de garantir à tous les non-musulmans, établis ou de passage au Maroc, de pratiquer librement leur religion sans la moindre crainte. Un engagement que le pape a pu constater sur place, soit en se rendant à l’institut Mohammed VI de formation des imams auxquels est dispensée une religion de fraternité et de tolérance, soit en rencontrant un échantillon des milliers d’Africains établis au Maroc et pratiquant librement leur chrétienté dans les paroisses et églises marocaines, soit en visitant le centre caritatif de Temara dirigé par des soeurs, soit enfin en rencontrant le dernier survivant de l’assassinat des moines de Tibéherine (Algérie), qui vit en paix au Maroc.

+Akhbar Al Yaoum+ est revenu sur le discours du pape, qui a omis de s’adresser au roi à travers son titre d’Amir Al Mouminine. Tous les croyants, lui rappellera le roi dans son discours.

Ahmed Taoufiq, ministre des Affaires religieuses et des Habous, rafraîchira même la mémoire de François 1er, en lui rappelant que le Vatican a officiellement reconnu, il y a 8 siècles de cela, le titre d’Amir Al Mouminine porté par les rois et sultans successifs du Maroc.

Politique et religieux au menu des quotidiens marocains

La visite du Pape François au Maroc et la question de l’intégrité territoriale du royaume sont les principaux thèmes traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Assabah+ écrit que la visite officielle qu’entame le pape François est un événement exceptionnel, eu égard à l’hôte du royaume mais aussi au modèle marocain en matière de tolérance, de cohabitation des religions et du respect des droits des minorités religieuses.

Pour réussir cette visite exceptionnelle, les autorités compétentes marocaines ont mis au point toutes les mesures protocolaires, sécuritaires et organisationnelles, rapporte le quotidien. Ainsi, la wilaya de Rabat, précisent les sources du quotidien, abrite des réunions jusqu’à une heure tardive pour mettre au point les derniers réglages afin d’assurer le bon déroulement des intenses activités au programme du souverain pontife et de la délégation qui l’accompagne, ainsi que les déplacements de tous ceux qui souhaitent le rencontrer à Rabat.

Dans ce sillage, le wali de la wilaya de Rabat-Salé-Kénitra et gouverneur de la préfecture de Rabat, Mohamed El Yacoubi, a donné des instructions aux chefs de district de la police et des chefs de sureté de la région afin d’interdire le stationnement durant le week-end sur soixante boulevards et rues de la capitale. De même, des mesures sécuritaires ont été renforcées autour de la cathédrale Saint-Pierre de Rabat et dans ses parages.

Sous le titre « le Pape en terre de paix », +Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que cette visite officielle sera une occasion de dialogue des religions, une rencontre des cultures et une cohabitation des civilisations. Il s’agit en fait d’un événement hautement symbolique à la hauteur d’un pays, le Maroc, qui a toujours été une terre de tolérance.

Au sujetvde la question du Sahara, +Reporter+ écrit toutes les grandes puissances savent que c’est le Maroc qui a constamment réclamé ce territoire, y compris devant l’ONU, dès les années 50 et que c’est encore le Maroc qui a inscrit la décolonisation du Sahara devant la 4ème Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 1963, alors même que le polisario n’existait pas, précise l’hebdomadaire.

+La Vie éco+ relève que le Maroc a mis en place une excellente stratégie, « en entonnoir ». Il a mis un terme à la politique de la chaise vide, et créé dès 2002 une relation de confiance avec les autres pays de l’Afrique, en particulier dans le sud du Sahara.

Aussi, la décision du retour dans l’Union africaine a permis de rentrer dans le Conseil de la paix et de la sécurité et d’avoir une participation agissante lors des sommets, de sorte qu’en juillet 2018, à Nouakchott, le Maroc a obtenu une résolution qui interdit à quiconque de parler au nom de l’UA concernant le Sahara, hormis une Troïka composée du président en exercice, son prédécesseur et son successeur, relève l’éditorialiste.

En réintégrant l’espace institutionnel de l’UA, le Maroc a signé une nouvelle page, qui a été fortement appréciée par ses amis et même par certains parmi ceux qui étaient sous l’influence des contrevérités véhiculées par le discours des adversaires de l’intégrité du territoire national, explique de son côté +Challenge+.

A Marrakech récemment, les ministres des Affaires étrangères de 37 pays africains ont envoyé un message de paix en appuyant les mécanismes africains consistant à accompagner l’ONU en tant qu’acteur exclusif dans la recherche d’une solution durable et réaliste à la question du Sahara marocain, souligne la publication.

Economie, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

La crise des enseignants contractuels, les investissements au Maroc et l’exercice illégal de la médecine dentaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Libération+ revient sur la pratique illégale de la médecine dentaire au Maroc. La publication met en garde contre de faux médecins dentistes, « qui mettent quotidiennement la vie des citoyens en danger, entraînant par leurs pratiques moyenâgeuses, des maladies infectieuses et contagieuses pouvant causer des handicaps et dans certains cas la mort».

Toutefois, relève-t-il, on ne peut nier que certaines traditions marocaines ont la dent dure, à l’instar du fameux arracheur de dents dans les marchés hebdomadaires des régions les plus éloignées du pays. Malgré des conditions d’hygiène qui laissent à désirer, force est de constater qu’ils soulagent bien des souffrances.

Et si le Maroc parte en croisade contre ces arracheurs de dents, seront-ils remplacés par des médecins dentistes réglementés ? Ces derniers auront-ils vraiment envie d’ouvrir leurs cabinets dans les contrées les plus éloignées et enclavées du Royaume ? se demande-t-il, notant que cette question mérite d’être posée, eu égard aux prix pratiqués par les médecins dentistes, qui sont souvent exorbitants et poussent parfois le citoyen à prendre le risque de passer par d’autres circuits.

+L’Economiste+ rapporte que le secteur des transports et infrastructures se taille la part du lion dans les 28 conventions signées mercredi dernier par la commission d’investissements pour un montant global avoisinant les 23 milliards de dirhams. Des projets qui, selon le quotidien, vont permettre la création de 4.346 emplois directs et 7.934 emplois indirects. Le secteur totalise à lui seul près de la moitié du montant des investissements (9,64 milliards de dirhams). Les télécommunications suivent avec 4,37 milliards de dirhams, puis le tourisme et loisirs avec 4,03 milliards. L’industrie est, quant à elle, reléguée à la 4e position avec à peine 12% des investissements (2,77 milliards de dirhams), alors qu’elle «dominait les projets approuvés au cours des 2 réunions tenues par la Commission nationale des investissements, avec 21,55 milliards de dirhams», rappelle le quotidien.

Toutefois, souligne le journal, le secteur reste le principal pourvoyeur d’emplois directs. «Le nombre de postes qui devront être créés grâce à ces projets s’élève à 1.654. Les investissements prévus dans le tourisme et loisirs permettront, eux, de générer 1.132 nouveaux emplois, suivi du secteur de la santé (839). Le reste est partagé entre les projets de transport, de télécommunications, d’enseignement et d’énergie».

+Rissalat Al Oumma+ qui traite le dossier des enseignants contractuels critique l’approche adoptée par le gouvernement pour résoudre la crise des professeurs cadres des académies régionales de l’éducation et de la formation.

Au lieu de lancer des dialogues et faire des concessions pour trouver une issue à la crise, provoquée par l’absence d’une évaluation objective des risques de certaines décisions administratives, à l’instar du recrutement par voie de contrat, le ministère en charge de l’éducation cède du terrain aux manifestations, à l’occupation de l’espace public et au trouble de l’ordre public, constate-t-il.

La solidarité gouvernementale ne signifie pas que le ministère de l’Intérieur se charge de la gestion des problèmes engendrés par l’échec des politiques publiques de certains départements ministériels à responsabilité sociale. Chaque département doit, en fait, gérer sa politique et mettre en place une stratégie qui prendrait en compte les risques de son échec, estime-t-il.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, l’action politique et Smart City expo Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne la Conférence de Marrakech, tenue lundi et mardi derniers, a été une victoire éclatante pour le Maroc. Juste après la clôture de cette manifestation à laquelle ont assisté 37 pays africains et qui s’est déroulée au même temps qu’une rencontre de bien moindre envergure tenue à Pretoria, la réaction des Nations Unies ne s’est pas fait attendre. La réponse du Secrétaire général de l’ONU s’est faite par le biais du travail entrepris par son envoyé personnel, Horst Köhler, qui vient d’organiser une deuxième table ronde à Genève en présence des parties concernées, a notamment déclaré le porte-parole du Secrétaire général, fait-il savoir.

Stéphane Dujarric s’est empressé de préciser que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, souhaitait que «l’ensemble des Etats membres» de l’organisation soutiennent les efforts onusiens visant à aboutir à une solution définitive à la question du Sahara. C’est une expression claire du soutien de l’ONU à la conférence de Marrakech, exprimée par le porte-parole de son secrétaire général, Stéphane Dujarric, commente le quotidien.

Une fois encore, le Secrétaire général insiste sur la qualité de l’ONU en tant que cadre unique et exclusif pour la recherche d’une solution politique et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain. C’est justement ce que souhaite le Maroc.

+Al Bayane+ écrit que l’action politique ne semble pas reprendre sa générosité depuis 2010. Pire, le regret est généralement exprimé à l’égard du confinement du champ politique national qui se perpétue sans que ses principaux protagonistes n’arrivent encore à trouver un moyen pour se donner le nouveau souffle démocratique nécessaire.

Il déplore le manque de débat sur les actions menées et encore moins sur les actions à promouvoir afin que les Marocains puissent apprécier l’apport des politiques publiques suivies à l’amélioration de leur condition.

Il regrette, aussi, l’ « amère réalité » de ne pas encore voir concrétiser le développement d’une société solidaire où tous jouissent de la sécurité, de la liberté, de l’égalité des chances, du respect de leur dignité et de la justice sociale, dans le cadre du principe de corrélation entre les droits et les devoirs de la citoyenneté.

+Aujourd’hui le Maroc+  revient sur l’édition 2019 de Smart City Africa Casablanca, qu’abritera la capitale économique sous le thème de l’intelligence artificielle au service des citoyens.

Cet événement permettra de mettre en lumière le potentiel incontestable qu’offre l’intelligence artificielle pour améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens, mais avant d’en arriver à l’intelligence artificielle, il serait peut-être plus judicieux de s’attaquer aux volets bien plus basiques, estime l’auteur de l’article.

Car dans une ville comme Casablanca, une personne à mobilité réduite ou en fauteuil roulant ne peut pas vivre de manière autonome. Tout comme il est presque impossible de planifier ses déplacements dans le temps même de manière approximative, en l’absence d’un réseau de transport public dense, moderne et performant, déplore-t-il.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

L’industrie nationale, la sécurité routière, la grève des médecins et la couverture médicale des étudiants sont les principaux sujets traités par les journaux marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ se demande pourquoi dépenser des milliards en devises pour des produits que l’on peut fabriquer localement.

Le Maroc importe chaque année un peu plus d’un million de téléviseurs, entre 300 et 400.000 appareils électroménagers blancs, 10 millions de T-shirts en coton, et 7 millions de pairs de chaussures, qui sont des produits que l’industrie nationale maîtrise parfaitement et exporte même en Europe, déplore le quotidien.

S’il exporte massivement des voitures de tourisme et que la partie export de l’industrie automobile est devenue l’une des trois principales sources de devises pour lui, le Maroc aurait pu au moins effectuer l’assemblage de réfrigérateurs ou d’écrans plats, une opération moins compliquée que l’assemblage de voitures ou la fabrication des parties d’avions, soutient-il.

Abordant la problématique de la sécurité routière, +L’Opinion+ indique que des efforts ont été, certes, entrepris en matière de promotion de la sécurité routière, avec une baisse relative du nombre des victimes enregistrée au titre de l’année 2018, cependant « l’hécatombe continue et les routes marocaines demeurent parmi les plus meurtrières », avec un bilan très lourd, aussi bien sur le plan financier qu’humain.

La bataille de la sécurité routière, qui reste un enjeu de l’humanité pour sauver des vies, s’impose comme « une priorité absolue qui nécessite un véritable changement institutionnel pour pouvoir assurer un management de qualité », relève-t-il.

+Les Echo+ rapporte que les médecins des urgences porteront le brassard noir 509 ce lundi. Une gréve nationale de deux semaines débutera à partir du 17 avril 2019, et une marche nationale, dont la date sera communiquée prochainement, sont les prochains pas prévus par les médecins lors de cette 5e étape de colère, selon un communiqué du syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP)

Les résultats d’une étude concernant l’immigration collective des médecins du secteur seront également publiés, et de nouvelles listes de demande de démission seront déposées, fait savoir le journal.

Economie et enseignement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le climat des affaires, la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, la problématique de l’accès des femmes à l’emploi et les prix du carburant sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le climat des affaires au Maroc, +Finances News Hebdo+ indique qu’aujourd’hui, pour que les opérateurs économiques puissent évoluer dans un environnement des affaires moins rigide et plus serein, il faudra non seulement accélérer les réformes pour booster la compétitivité, mais également agir sur des leviers comme le niveau de la formation et la fiscalité , entre autres, tout en initiant des politiques publiques cohérentes et mieux articulées.

L’hebdomadaire souligne également la nécessité de mettre fin à l’allongement continu des délais de paiement interentreprises, qui reste « un point noir pour l’économie nationale », et cesser la « guéguerre politicienne » au sein de la coalition gouvernementale, qui « pose des problèmes de gouvernance dans la conduite des affaires du Royaume ».

+Challenge+ affirme que le patronat, comme les syndicats, et à l’image des commerçants et des différentes catégories professionnelles, bougent pour exprimer le devoir d’aller vers plus de réformes leur permettant d’exister et de jouer un rôle effectif dans le paysage économique, soulignant que le gouvernement envoie des messages à ces acteurs en leur proposant une série d’assises et de forums pour travailler ensemble sur les solutions à apporter à des dysfonctionnements qui ont un impact négatif sur la croissance.

Les mois d’avril et de mai seront les mois de la concertation à grande échelle autour de la fiscalité, du commerce et éventuellement autour du travail, relève le journal.

Revenant sur le débat engagé sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, le +Temps+ fait savoir que « les réformes se suivent, mais le système éducatif au Maroc est toujours en panne ».

Et quand une réforme est enclenchée pour en corriger une autre, les pesanteurs politiques et les calculs idéologiques entravent régulièrement sa mise en place, déplore-t-il.

Sur l’autel d’invraisemblables controverses politiciennes, au nom d’un dogme de langues consacrant une quasi-sacralité de l’arabe et de l’amazighe, le projet de réforme est en stand-by, alors qu’il a traversé une importante partie de sa genèse avant de passer dans le circuit législatif, relève-t-il.

Pour la +Nouvelle Tribune+, il y a dans ces prises de position, des « calculs électoralistes fortement teintés de populisme qui, ces derniers temps, recouvre nombre de démarches politique ».

Le fond du problème ne réside pas vraiment dans le choix de la langue d’alternance ou le principe même de ce choix, mais dans la capacité et la nécessité de donner à nos enfants des outils cognitifs performants et modernes, en résonance avec les nécessités de la globalisation, de l’ouverture sur le monde et de la mise à niveau de notre modèle éducationnel aux standards internationaux, soutient la publication.

Abordant l’accès des femmes à l’emploi, la +Vie Eco+ constate que depuis des années, l’ensemble des indicateurs sur l’accès des femmes au marché du travail « est sur une tendance baissière », car, explique-t-il, sur les 112 000 emplois créés, seuls 27 000 profitent aux femmes.

Quand des politiques soutiennent publiquement que la place de la femme est auprès de son mari et de ses enfants, peut-on espérer un inversement du taux d’accès féminin au travail de sitôt ? se demande l’éditorialiste.

+Akhbar Al Yaouam+ rapporte que le Conseil de gouvernement a adopté un projet de loi portant approbation d’un accord visant à faire bénéficier les produits issus des provinces du Sud du Royaume des mêmes préférences tarifaires que ceux couverts par l’Accord d’association Maroc-Union européenne.

Ce projet de loi porte approbation de l’accord, sous forme d’échange de lettres entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne (UE), sur la modification des protocoles de l’Accord euro-méditerranéen, conclu le 25 octobre 2018 à Bruxelles, établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres d’une part, et le Royaume du Maroc d’autre part. La modification de ces deux protocoles vise à faire bénéficier les produits issus des provinces du sud du Royaume des mêmes préférences tarifaires, au titre de l’Accord d’association signé entre le Maroc et l’UE le 26 février 1996 à Bruxelles.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que les prix des carburants ont connu, vendredi 1er mars, une hausse sensible dans toutes les stations-service du royaume. Le prix du litre de gasoil a frôlé les 10 dirhams tandis que celui de l’essence a effleuré les 10,5 dirhams. Cette nouvelle augmentation va vider les poches des consommateurs et se répercuter sur les prix de plusieurs autres produits.

Ce « réajustement » était attendu, étant donné la polémique qui oppose le ministère chargé des Affaires générales et de la gouvernance aux pétroliers sur le prix du carburant. Les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord sur une formule médiane entre le plafonnement et la liberté du marché. Le ministre Lahcen Daoudi a toujours défendu le principe de plafonnement qu’il considère comme la solution adéquate pour réduire la marge de bénéfice. Un profit qui tombe dans l’escarcelle des sociétés pétrolières qui révisent leurs prix tous les quinze jours. Face à l’intransigeance du ministre, le Groupement des pétroliers du Maroc s’accroche au principe de la liberté du marché et de la concurrence dans ce secteur névralgique.

Le quotidien rapporte que les observateurs s’attendaient à ce que le conseil de la concurrence (CC) soutienne le principe de plafonnement comme le souhaitait Daoudi. Mais le président de ce conseil a mis l’accent sur la nécessité d’adopter le principe de la concurrence, étant donné les dysfonctionnements que connaît ce secteur qui nécessite une réforme structurelle. Du coup, enchaine-t-il, le choix du plafonnement ne sera pas suffisant et judicieux d’un point de vue économique, concurrentiel et en termes de justice sociale. Par conséquent, conclut-il, le principe du plafonnement est inapproprié et n’est pas compatible avec la nature de la concurrence dans ce secteur.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombreux sujets notamment la question de la langue d’enseignement des disciplines scientifiques et l’industrie sucrière.Pour +Aujourd’hui le Maroc+, la réforme de l’éducation bute, une fois de plus, sur l’écueil de la langue, notant que « l’habileté démagogique de certains politiques aidant, on se retrouve encore avec une réforme vitale et urgente entièrement bloquée » parce que certains ont déplacé le débat sur le contenu de la réforme vers « leur marécage préféré où se mêlent l’identitarisme, les clivages sociaux, la lutte des classes mélangées, le tout enveloppé dans le populisme pur jus ».

A l’heure où les enfants et les jeunes du monde sont parfaitement polyglottes, ces politiques veulent convaincre les Marocains qu’enseigner les matières scientifiques dans une langue autre que la langue arabe est presque « un acte criminel relevant du complot contre la nation et l’identité marocaine ».

Dans le même sillage, +Al Bayane+ écrit que la problématique réside non pas dans le choix de la langue, mais dans l’obligation de se pencher sur les curricula à mettre en avant, exigeant d’une manière organique la conciliation des spécificités nationales éclairées des traditions et les évolutions et les inventions adaptées de l’université contemporaine.

Une épreuve à la fois laborieuse et nécessaire qui donne lieu à une condition sine qua non relative au perfectionnement des compétences humaines susceptibles de relever ce défi de haute acuité, souligne l’auteur de l’article.

+L’Economiste+ s’intéresse à industrie sucrière, soulignant que le Maroc fait office d’exemple dans la région Mena en la matière. Le journal affirme que «le taux de couverture du marché domestique culmine actuellement à 100%». Mieux encore, les prévisions de récolte de la dernière campagne agricole ont même été dépassées puisqu’elles ont atteint 556.000 tonnes contre 515.000 prévus.

Le quotidien relève que cette progression a le plus profité à Cosumar qui a exporté un quart de sa production vers une quarantaine de pays en Afrique et dans le bassin méditerranéen en 2018, soit 50.000 tonnes. Le journal assure que la filière a «bénéficié de plusieurs programmes d’extension de ses capacités et performances», au point d’atteindre une capacité industrielle annuelle de 1,65 million de tonnes de sucre blanc. De quoi «assurer une disponibilité qui dépasse les besoins du marché, estimés à 1,2 million de tonnes par an ».

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La question de l’occupation du domaine public, le débat engagé sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, le déficit budgétaire et les contrats des joueurs évoluant au championnat marocain de football, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.Revenant sur la loi relative à l’occupation du domaine public, Aujourd’hui le Maroc indique que l’administration et le législateur viennent de se rendre compte enfin de l’existence d’une faille flagrante dans la réglementation de l’occupation et de l’exploitation du domaine public, qui continuent encore à ce jour d’être régies par un texte de loi vieux de plus de 100 ans.

Cette loi n’est pas un cas isolé, il doit exister dans le corpus légal marocain des milliers de textes qui soient obsolètes, voire carrément caducs. Et c’est précisément ce type d’anachronisme qui contribue aussi à alimenter le zèle et la bureaucratie de l’administration entre autres, constate l’éditorialiste, soulignant la nécessité pour les juristes du Secrétariat général du gouvernement de penser sérieusement à une grande opération de toilettage.

Al Bayane aborde le débat engagé sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques. Dès que le projet de loi sur la réforme de l’éducation et de la formation a atterri au parlement, la question de la langue d’enseignement a suscité des débats ardents, relève l’auteur de l’article.

Or, c’est la Constitution qui devait être la source du cadrage des débats politiques, et par la suite le souci de la qualité de l’enseignement et de sa pertinence devraient cadrer la matrice, car le seul objectif est de permettre à l’apprenant de développer des compétences via un système pédagogique approprié, soutient-il.

+Le Matin+ relève que la situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, en janvier 2019, un déficit budgétaire de 74 millions de dirhams (MDH) contre un excédent de 557 MDH le même mois une année auparavant.

Cité par le jorunal, la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) explique que ce déficit tient compte d’un solde positif de 11,3 milliards de dirhams (MMDH) dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (Segma).

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que dorénavant, tous les détails des contrats signés par les joueurs et les entraîneurs avec les clubs seront publiés sur le site officiel de la FRMF. Selon le quotidien, c’est Fouzi Lekjâa, président de la FRMF, qui a instauré cette nouvelle règle.

L’objectif derrière cette initiative est de réduire le nombre de conflits et ainsi alléger le volume de dossiers à traiter par la Commission des litiges au sein de la FRMF.

Plusieurs éléments expliquent le nombre élevé des litiges. On peut citer le non-enregistrement des contrats à la FRMF, la signature du contrat uniquement par le joueur ou encore la mise en place d’une prime de rendement au lieu de la prime de signature.

Le journal précise que plusieurs litiges sont en cours de traitement au niveau de la Commission des litiges de la FRMF. Il s’agit de pas moins de 125 dossiers, dont 30 relatifs à la saison passée. Ce qui allonge forcément les délais de traitement.

Divers sujets à la Une quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets notamment le mémorandum d’entente Maroc-Mali en matière de gestion des politiques migratoires, la plateforme gazière de l’Oriental et la déclaration d’intention Maroc-Belgique en vue de renforcer leur coopération judiciaire.+Libération+ rapporte que le Maroc et le Mali ont signé un mémorandum d’entente de coopération en matière de gestion des politiques migratoires.

Ce mémorandum d’entente vise à mettre en place un cadre de coopération entre les deux pays qui permet d’une part le partage des acquis et des expériences dans le domaine de la gestion des affaires des communautés résidant à l’étranger et d’autre part, leur mobilisation pour le développement des deux pays. Il est question aussi de l’accompagnement visant une meilleure intégration éducative, culturelle et sociale des communautés marocaines et maliennes.

+Al Ahdat Al Maghribia+ informe que la région de Tendrara (Oriental) deviendra une plateforme productrice de gaz à l’horizon 2020, a annoncé l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

Sur un total de cinq puits creusés, entre 2016 et début 2019, par la compagnie d’exploration britannique, Sound Energy, deux puits présentent des quantités de gaz économiquement viables, selon des données de l’Office. Ce qui a poussé ce dernier à octroyer l’année dernière une licence d’exploitation à Sound Energy.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc et la Belgique ont signé une déclaration d’intention en vue de renforcer leur coopération judiciaire. Cette déclaration d’intention est de nature à développer la coopération bilatérale et la hisser à des niveaux prometteurs.

La déclaration a été signée par Mohamed Auajjar, ministre marocain de la Justice et son homologue belge Koen Geens, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg, Mohamed Ameur.

Le ministre marocain et Koen Geens avaient auparavant eu des entretiens portant notamment sur l’examen des moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Belgique dans le domaine judiciaire, ainsi que sur la dynamique de réformes que connaît le Maroc dans différents domaines, ajoute la publication.

Diversité de sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment le lancement du Programme Emploi FBR, l’ouverture des inscriptions pour la campagne agricole dans les champs de cette région andalouse et la gestion des déchets à Casablanca.+Al Massae+ informe que les inscriptions ont été ouvertes dans la région de Khémisset. Objectif: recruter 350 saisonnières, sur les 19.000 qui se déplaceront durant cette campagne agricole dans les champs de cette région andalouse.

La publication ajoute que ces dernières seront engagées pour une durée de 3 mois, d’avril à juin. Elles toucheront un salaire quotidien de 37 euros, soit 400 dirhams/jour, et seront nourris, logées par leurs employeurs.

A en croire le journal, c’est l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) qui supervise cette campagne de recrutement en imposant des conditions strictes. Ainsi, l’âge des postulantes ne doit pas dépasser les 45 ans.

+L’Economiste+ revient sur la question de la gestion des déchets à Casablanca. Le quotidien affirme que bien que la crise des déchets ait été résolue, par un nouveau contrat de gestion déléguée, un problème de fond subsiste : le sujet de la décharge où seront acheminés les déchets reste en suspens.

Ce fiasco environnemental a plusieurs déterminants. D’abord les communes ne se sont jamais suffisamment préparées au système de la délégation, et les incohérences des stratégies menées jusque-là par la mairie de Casablanca, comme chasser des délégataires pour les faire revenir en version plus chère quelques années plus tard, ne s’expliquent pas autrement. Ensuite l’incivisme, le vandalisme, l’absence de culture de tri ainsi que la sempiternelle crise d’une décharge introuvable ont fait le reste, constate la publication.

Développement, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Le modèle de développement, le débat sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques et la Coupe de la CAF sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que quels que soient les postulats et la construction théorique, économique et économétrique sur lesquels il repose, le modèle de développement ne peut pas se concevoir sans des fondements d’ordre sociétal.

Parmi ces fondements, l’implication et l’adhésion de toutes et tous, et plus particulièrement des jeunes. Laquelle implication suppose nécessairement des espaces où ces jeunes peuvent s’exprimer et des canaux à travers lesquels ils peuvent faire entendre leurs voix et opinions, explique le journal.

Parmi ces espaces, il y a les partis politiques. D’où la fonction primordiale des partis qu’est l’encadrement. Mais, pour encadrer les jeunes, les partis doivent produire des idées, faire avancer la réflexion, proposer des modèles et de solutions concrètes, les défendre tout en s’ouvrant sur le débat et en acceptant les différences au lieu d’en faire des clivages claniques, soutient-il.

+Assabah+ revient sur le débat engagé sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques. Alors que tout le monde a cru que le débat sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques et techniques était définitivement clos par l’élaboration d’un projet de loi-cadre en la matière, nous sommes à nouveau retournés au point de départ, déplore le quotidien, faisant savoir que le parlement est devenu une arène où les surenchères politiques ont largement dominé au nom de l’identité, de la culture et de la particularité.

Depuis plus d’un mois, des députés de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication se sont ingéniés, non pas à défendre les langues qui seraient le socle de la teneur des grands piliers de la vision 2015-2030, mais à régler des comptes laissés en souffrance depuis les élections précédentes.

+Le Matin+ Le leader du groupe A, la RS Berkane, a réussi une belle opération dimanche à Rabat, en venant à bout de son poursuivant direct du Raja de Casablanca sur le score de 4-2.

Une rencontre à rebondissements, qui a été marquée par une grande intensité dans les duels et qui a mis à nu les carences au niveau de l’effectif de Patrice Carteron. Les Orientaux ont pris l’avantage dès la 5e minute sur un but contre son camp de Imrane Fiddi. Après le passage aux vestiaires, la reprise a été complètement folle : la Renaissance de Berkane a porté le score à 2-0 sur un coup de tête de Laba Kodjo (52e), un but qui a déclenché l’ire des fans du Raja, qui ont fait monter le ton jusqu’à pousser les autorités à intervenir.

Yajour a ensuite réduit le score à la 61e minute, mais Farhane a enfoncé le clou pour la RSB à la 66e minute (1-3), profitant d’une autre sortie hasardeuse d’Anas Zniti. Yajour réduira encore la marque sur un splendide coup-franc direct, mais la RSB sécurisera son résultat 5 minutes après grâce à Kodjo (84e). Ce succès propulse donc la RSB en tête de la poule A avec 7 points issus de 2 victoires et un nul. La qualification du Raja, quant à lui, passera par des exploits à Berkane et au Congo face à l’AS Otôho, en plus du dernier match à domicile face au HUSA.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du contrôle des prix des carburants, le paysage des partis politiques, la baisse des prix des médicaments, l’implication de la société civile dans les programmes de développement et la coopération entre le Maroc et l’Inde sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ indique que le premier avis consultatif demandé par le gouvernement sur le plafonnement des prix des hydrocarbures « a réveillé les vieux démons très soucieux des prérogatives du gouvernement », alors que la lecture des recommandations du Conseil de la Concurrence « montre l’aisance méthodologique qui a gouverné le traitement de la question du plafonnement ».

La refonte du cadre structurant la gestion des hydrocarbures « a semble-t-il dérangé ceux qui ont toujours été prisonniers d’une réflexion unidimensionnelle sur une problématique globale et hautement stratégique », déplore l’hebdomadaire.

Pour +Telquel+, le problème du secteur des hydrocarbures est structurel. Ce secteur, dominé par des oligopoles, verrouillé par des barrières importantes à l’entrée, ne réunit pas les conditions nécessaires à une concurrence loyale, relève-t-il.

Pire, l’abandon de la Samir, seul raffineur du pays, a bel et bien eu des conséquences directes sur le pouvoir d’achat des Marocains, ajoute-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui aborde le paysage des partis politiques au Maroc, esime que le système de partis « ne fonctionne pas dans des conditions conséquentes ».

Les traits qui marquent cette situation sont connus. L’un a trait à la faible implantation organique et territoriale des partis, certains d’entre eux n’arrivent même pas à présenter des candidats dans les quelque 300 circonscriptions législatives de la Chambre des représentants, relève-t-il.

L’élan des partis et leur visibilité épisodique ne se manifestent que lors des délibérations annuelles sur la loi de Finance. Le reste du temps, il peut y avoir quelque « sortie» sur tel ou tel point, mais, en dernière instance, peu de production sur les grands dossiers nationaux, constate-t-il, soulignant la nécessité pour les citoyens de s’impliquer davantage dans la redynamisation et l’ouverture des partis qui, eux, doivent assumer pleinement leur autonomie de décision.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Cour des comptes a pointé du doigt l’absence d’une approche intégrée pour impliquer la société civile. Face à la dispersion de la société civile et sa faible organisation dans des représentations formellement structurées, son implication dans la préparation de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 fait défaut, souligne la Cour des comptes dans un rapport sur l’état de préparation du Maroc pour la mise en œuvre des ODD 2015-2030, cité par le quotidien.

Souvent la coordination avec les associations est perçue par les acteurs gouvernementaux comme étant une tâche extrêmement difficile et risquée face à l’absence de critères préétablis destinés à choisir les ONG qui peuvent siéger dans des organes de pilotage, relève la même source.

+Bayane Alyaoum+ fait savoir que les prix de 319 médicaments ont baissé après leur exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Selon le ministère de la Santé, cité par journal cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale du médicament destinée à faciliter l’accès des citoyens aux médicaments et à alléger le fardeau des dépenses de couverture médicale ».

Abordant la coopération entre le Maroc et l’Inde, le Temps indique que les deux pays sont déterminés à établir un partenariat global où la complémentarité s’exprime dans toute son évidence.

Les deux pays ont signé pas moins de quatre mémorandums d’entente en marge de la visite au Maroc de la ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, indique le quotidien, précisant que ces accords portent sur la lutte contre le terrorisme, les visas d’affaires la jeunesse et l’habitat.

Sur un autre registre, la Vie Eco souligne que l’huile d’olive au Maroc, aujourd’hui encore timidement positionnée à l’international, pourrait rapidement devenir une référence mondiale.

S’il maîtrise l’acidité de son produit et les normes d’hygiène et de conservation qui sont des chantiers déjà lancés par le Plan Maroc Vert, les qualités gustatives de son huile lui permettront de jouer dans la cour des grands, estime-t-il.

Economie et social s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombreux sujets notamment la stratégie Halieutis 2020, le dialogue social, la lutte contre la corruption et la couverture sociale.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que la stratégie nationale Halieutis 2020 est excellente, vu que la production halieutique nationale s’est élevée à 1,37 millions de tonnes en 2018, soit 83% de l’objectif fixé par Halieutis 2020, qui est de 1,66 millions de tonnes.

Ces résultats font du secteur « l’un des plus performants sur le plan financier », puisque la valeur de la production halieutique a atteint 11,6 milliards de dirhams, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 7,2% sur la période 2010-2018, constate le journal, soulignant l’importance majeure de développer davantage des filières comme l’aquaculture et monter en gamme dans la chaine de valeur en misant sur les activités de transformation des captures.

+L’Economiste+ revient sur le dialogue social. Pour la publication, l’appel à la grève de plusieurs centrales syndicales renvoie à « une image de paralysie et d’immobilisme » du paysage de régulation sociale, faisant remarquer que le gouvernement « n’arrive pas à trouver le bon dosage » et que « ça se paye cher pour le climat général ».

Toutefois, il ne s’agit pas de traiter les insuffisances structurelles, qui nécessite un stimulus économique, mais d’attaquer de front des « zones de vulnérabilité sociale qui aggravent un peu plus la crise », notamment la réforme du marché de l’emploi, le fiasco de la formation professionnelle et les « collusions dangereuses » syndico-partisanes.

+Le Matin+ rapporte qu’un nouveau mémorandum visant l’amélioration et le renforcement de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption vient d’être présenté par le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, lors de la deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption tenue le 15 février dernier à Rabat.

Ce mémorandum portait sur la révision des objectifs de la Stratégie de lutte contre la corruption pour l’année 2019 ainsi que les programmes transversaux prévus dans le cadre de cette feuille de route, dans le sens de donner la priorité aux projets ayant des retombées directes sur la vie des citoyens et de l’entreprise, rappelle le quotidien

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la réforme de la CNOPS se transforme en un véritable casse-tête chinois pour le gouvernement. Et pour cause. Les finances de la Caisse donnent des signes inquiétants pour leur avenir en raison des déficits constatés durant les derniers exercices.

Si l’adoption du décret-loi transformant la CNOPS d’un groupement de mutuelles en une seule caisse publique, baptisée Caisse marocaine de l’assurance-maladie (CMAM) était un pas important, certaines sources expliquent que le plus difficile reste à venir pour le gouvernement. Le décret-loi remplaçant la CNOPS par la CMAM, était une première étape permettant de faciliter la prise par la suite de décisions liées notamment aux cotisations. Il faut dire qu’au regard de la situation actuelle, une révision des cotisations en plus de leur déplafonnement à l’instar de ce qui est en vigueur à la CNSS, sont inévitables, commente-t-il.

+Al Ahdat Al Maghribia+ informe que le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique a pris, depuis le 23 janvier 2019, des mesures exceptionnelles relatives au contrôle des couches bébés juste après l’alerte européenne donnée sur les risques que présenteraient certaines substances contenues dans les couches pour bébé.

A cet effet, les services du ministère vont procéder au prélèvement systématique d’échantillons sur toute importation de couches bébés en vue de les analyser par les laboratoires agréés pour s’assurer de leur sécurité, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

Ces produits sont soumis à une procédure de contrôle renforcée depuis 2004 par les services de contrôle du ministère, compte tenu de la vulnérabilité des utilisateurs, ajoute-t-on.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs Une à de nombreux sujets, dont le nouveau cadre de partenariat Maroc-Banque mondiale, l’Assurance maladie obligatoire, la protection sociale et le marché de l’automobile+Libération+ rapporte que le conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale vient de donner son feu vert pour un nouveau cadre de partenariat avec le Maroc. En effet, ce cadre permettra de guider et d’assister financièrement et techniquement le Maroc au cours des 6 prochaines années.

Cité par le journal, la Banque Mondiale estime que la société marocaine connaît une dynamique positive en termes d’urbanisation et de transition démographique, ce qui lui permet d’instaurer une croissance forte et inclusive. «Le Maroc a enregistré d’importantes avancées économiques et sociales, ce qui a fait grandir les aspirations de la population, en particulier chez les jeunes. Les experts de la Banque mondiale soutiennent que les autorités marocaines ont lancé des plans ambitieux pour répondre à ces aspirations, et que leurs initiatives bénéficieront du soutien total du Groupe de la Banque mondiale », indique un communiqué de la BM, cité par le quotidien.

Selon la Banque mondiale, ce cadre de partenariat-pays (CPF) 2019-2024 a pour objectif de soutenir «l’ambition du Maroc de renforcer son avantage concurrentiel dans l’économie mondiale. L’institution a également annoncé que ses administrateurs avaient donné «leur aval à un projet de 611,3 millions d’euros, destiné à aider le Maroc à accélérer l’adoption des technologies numériques afin d’en faire une source d’emplois, de croissance et de services de meilleure qualité et de se doter d’une base pour conduire la transformation économique en Afrique du Nord et, plus globalement, sur le continent africain.

+Akhbar Al Yaoum+ s’intéresse à l’assurance maladie obligatoire (AMO) qui est de nouveau au cœur de l’actualité. Selon le quotidien, l’association nationale des cliniques privées vient d’annoncer qu’elle suspendra le travail pour dénoncer la base des références de l’AMO. Il s’agit donc de la suspension pure et simple de la tarification nationale de référence et de l’application d’autres tarifs.

Au volet de la protection sociale, +Les Inspirations Eco+ constate que la mise en place d’un système unique et intégré de la protection sociale s’impose. Il est en effet grand temps de mettre fin aux multiples dysfonctionnements qui émaillent le secteur et privent des millions de citoyens de protection sociale, comme ce qui a été encore une fois souligné lors du forum parlementaire de la justice sociale organisé mercredi par la Chambre des Conseillers.

« Le gouvernement qui a affiché son intention de s’attaquer à celle question a appelé à accélérer le rythme de la mise en œuvre de la réforme. La nouvelle vision gouvernementale est en cours d’élaboration à la lumière des recommandations des assises de la protection sociale qi ont été tenues en novembre dernier. L’objectif étant d’assurer la convergence tant escompté entre tous les programmes à caractère social », relève le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que le Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Gim-UEMOA) étend ses services au Mobile Money. Cette nouvelle offre ne se limitera pas aux huit pays membres de l’UEMOA. Elle sera proposée à l’ensemble de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

«Nous sommes capables et désirons vivement élargir nos infrastructures pour la construction d’un système de payement à l’échelle de la Cedeao. Nous sommes prêts au plan réglementaire, au plan technique et nous attendons les décisions des autorités», a déclaré Blaise Ahouantchédé, directeur général de Gim-Uemoa lors d’une rencontre avec la presse africaine, citée par la publication

Une aubaine pour le Maroc, qui a bouclé son projet d’interopérabilité Mobile Money, et dont l’ambition est de rejoindre la Cedeao. D’ailleurs, l’entreprise marocaine Paylogic est partenaire du projet pilote d’interopérabilité des systèmes de paiement monétique (cartes bancaires et Mobile Money) dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, commente le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le marché mondial ainsi que le marché européen devraient être stables par rapport à 2018. Le marché russe devrait connaître une croissance d’au moins 3% et le marché brésilien augmenter de 10%.

Le chiffre d’affaires du Groupe en 2018 est en repli de 2,3%, à 57.419 millions d’euros. Hors impact des devises, le chiffre d’affaires du Groupe progresse de 2,5%, explique le constructeur dans un communiqué annonçant ses résultats commerciaux 2018.

Depuis le 1er janvier 2018, les ventes sont par ailleurs en progression de 3,2%, à 3,9 millions d’unités, en intégrant les marques Jinbei et Huasong. «Le Groupe Renault a maintenu en 2018 une performance élevée malgré une détérioration de son environnement. Les résultats commerciaux et financiers démontrent la résilience de l’entreprise et sa rapidité à s’adapter à un environnement plus difficile. Cette performance résulte d’une stratégie claire, d’une exécution toujours plus exigeante et des efforts de tous les collaborateurs du Groupe», indique Thierry Bolloré, directeur général de Renault, cité par la publication.

Social, gouvernance et social au menu des quotidiens marocains

La grève nationale dans le secteur public, les enjeux de la nomination de nouveaux gouverneurs et walis, l’avis du Conseil de la concurrence sur le contrôle des prix des carburants et le secteur de l’automobile sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce mercredi.+Libération+ ne grève nationale sera observée aujourd’hui dans les administrations, les établissements publics et les collectivités territoriales à l’appel de la FDT. Ce débrayage constitue la troisième phase du programme de protestation défini par le Conseil national de cette centrale syndicale lors de la réunion qu’il a tenue le 22 septembre 2018.

Lors d’une conférence de presse organisée la semaine dernière à Casablanca, Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, en a expliqué les raisons.
« Depuis 2011, date du dernier accord social, à savoir l’Accord du 26 avril 2011, la situation de la classe ouvrière s’est dégradée. Ses acquis, ses droits et ses revendications ont été bafoués pour la huitième année consécutive sous la houlette de deux gouvernements (en l’occurrence celui d’Abdelilah Benkirane et celui de Saad Dine El Otmani) », a-t-il souligné.

Et d’expliquer : « Cette classe n’a profité d’aucune mesure visant à renforcer son pouvoir d’achat et à améliorer sa situation. Pis encore, durant ces années de vaches maigres, le gouvernement a porté atteinte aux acquis sociaux » des travailleurs. La FDT a donc dénoncé le gel du dialogue social et de « tous les accords » conclus avec les centrales syndicales, ainsi que les atteintes aux droits et acquis des salariés.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que si certains responsables nommés ont déjà été dans d’autres régions, d’autres vont pour la première fois rejoindre directement l’administration centrale ou territoriale, notant que le Maroc « a su durant les dernières années mettre à niveau son administration centrale ou territoriale, qui intervient dans différents domaines et secteurs de la vie quotidienne à la fois pour les citoyens et les entreprises ».

Il faut dire que la gestion des grands dossiers dans les régions et les wilayas nécessite des efforts importants au quotidien pour faire aboutir tous les projets et atteindre l’ensemble des objectifs, d’où l’importance d’injecter, de temps à autre, du sang neuf dans les rangs des hommes et femmes de l’administration centrale ou territoriale, relève le quotidien..

Revenant sur l’avis donné par le conseil de la concurrence sur la proposition du gouvernement de déterminer des marges bénéficiaires plafonds pour les carburants, +Al Alam+ indique que le gouvernement aura compté davantage sur cet avis pour se soustraire à la réglementation des prix ou corroborer son orientation, qui a suscité l’intérêt de l’opinion publique, mais sitôt que le conseil de la concurrence a émis son avis, le ministre de tutelle a été déconcerté et s’est laissé faire des déclarations jugées hostiles à cette importante institution constitutionnelle.

Sans pouvoir porter un quelconque jugement sur les positions des deux parties, l’attitude du gouvernement à l’égard de l’avis du Conseil de la concurrence était un peu « virulente », relève la publication, estimant que le gouvernement aurait pu prendre au sérieux la positon du Conseil de la concurrence, en l’étudiant et tirant en conséquence les enseignements pour procéder plutôt à une réforme de la structure des prix des carburants.

+L’Economiste+ affirme que près d’un dirham sur deux engrangés à l’export industriel est dû au secteur automobile. Le quotidien indique que ce secteur constitue le premier poste avec 44,5% des exports industriels, ce qui représente un total de 70 milliards de dirhams. Il faut dire que le secteur automobile marocain est en plein boom, avec des performances qui dépassent, depuis quelques années, celles de secteurs tels que les phosphates.

Cette montée en puissance de l’industrie automobile marocaine s’est opérée en l’espace de dix ans seulement, sous l’impulsion du Plan d’accélération industrielle qui a notamment mis l’accent sur la création d’écosystèmes, rappelle-t-il.

Selon la publication, le plan d’accélération est très en avance par rapport à ses objectifs à l’horizon 2020, surtout en ce qui concerne l’emploi, puisqu’on est déjà à 97% du total projeté de 163.000 emplois. Pour les exportations, on note qu’elles sont à 70% avec 70 milliards de dirhams réalisés à l’export et un taux d’intégration locale de 50,5%, à 15 points de l’objectif final.

Economie et social dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux réserves du Maroc en gaz naturel, à la contribution du secteur du tourisme au PIB, aux performances du secteur des automobiles et aux régimes de retraite.+Al Massae+ rapporte que le Maroc dispose d’une réserve de 1,44 millions de mètres cubes du gaz naturel et ses réserves seront plus importantes dans le futur, selon Forbes, un magazine économique américain.

Le Royaume s’efforce aussi d’attirer les investissements directs étrangers pour son industrie pétrolière et gazière, en proposant des incitations aux entreprises opérant dans le secteur, selon une analyse du magazine, cité par le journal.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que le secteur du tourisme au Maroc a participé par 6,6% au PIB en 2017, avec des recettes de près de 69,7 milliards de dirhams.

Ce secteur aura attiré environ 11,35 millions de touristes étrangers et contribué à la création de 523.000 emplois directs, soit 5% de la main d’œuvre dans l’économie nationale. Toutefois, ce secteur souffre de problèmes structurels. Les acteurs concernés sont donc tenus de corriger les défaillances constatés au niveau des objectifs de la Vision 2020, selon le ministère de l’Economie et des finances.

+L’Economiste+ s’intéresse aux performances du secteur de l’automobile. Le quotidien révèle que le constructeur français PSA vient de «doubler son chiffre d’affaires achats au Maroc» en 3 ans pour porter le volume global de sourcing dans le royaume à 700 millions d’euros, soit l’équivalent de 8 milliards de dirhams, en 2018.

Le journal explique cette performance par «l’effort entrepris dans l’approvisionnement via l’écosystème PSA implémenté au Maroc», qui «fournit déjà les usines du constructeur basées dans la région et en Europe».

Le quotidien précise que cet écosystème, basé essentiellement dans la zone de Kénitra, est composé de plus de 63 sites fournisseurs, dont 27 Greenfield. Et ce avant même le démarrage de l’usine de Kénitra, prévu pour avril 2019.

Au registre de la culture, +Al Ahdat Al Maghribia+ ibdique que le nombre des visiteurs de la 25-ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), organisée du 7 au 17 février à Casablanca, a connu une évolution importante de 62 pc par rapport à l’année précédente pour atteindre 560.000 visiteurs de différents âges.

Cette forte hausse du nombre des visiteurs témoigne d’une attractivité accrue pour cette manifestation auprès du grand public. Pour rappel, le SIEL a connu la participation de 720 exposants directs et indirects issus de 42 pays ayant présenté au public un fonds documentaire avoisinant les 128 000 titres.

Au volet social, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que les régimes de retraite ont collecté 52,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) de cotisations et de contributions en 2017.

Le quotidien, qui revient en effet sur les statistiques du rapport annuel de l’ACAPS sur la prévoyance en 2017, précise que les régimes de base représentent 45,1 milliards de dirhams de ce montant. On note aussi que, sur les cinq dernières années, les cotisations et contributions collectées ont enregistré une hausse moins importante que celle des prestations, soit 6,8% contre 9,1%.

Justement, le montant des prestations servies atteint 51,1 milliards de dirhams, dont 46,5 milliards au titre des régimes de base, précise le quotidien qui ajoute que les ressources des régimes de base ont atteint 61,3 milliards de dirhams à fin 2017, soit une progression de 5,4% comparativement à 2016.

Politique et économie dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets, dont la question de l’intégrité territoriale du Royaume et les implications de la réglementation des prix.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume. Le journal affirme qu’aujourd’hui, le Maroc récolte les fruits de sa politique, qui fait que des puissances importantes à l’échelle planétaire reconnaissent d’une manière ou d’une autre la marocanité du Sahara.

Ce fut le cas avec l’adoption de l’accord de pêche qui englobe toutes les eaux territoriales du pays. Puis, la promulgation de la loi de finances pour 2019 par le président américain est venue enfoncer le clou, autorisant l’utilisation du soutien financier américain dans les provinces du sud, explique-t-il.

Il faut aujourd’hui redoubler d’effort pour définitivement tourner la page du séparatisme et permettre aux provinces du sud de vivre en paix et poursuivre la marche de développement avec des projets à la pointe de la technologie, suggère-t-il.

+Al Alam+ revient sur le plafonnement des marges bénéficiaires des sociétés des carburants. L’attitude du gouvernement à l’égard de ce sujet est « étrange » : au lieu de prendre la décision du plafonnement depuis les premiers mois de l’année 2018, le gouvernement a choisi de se dérober à sa responsabilité, dénonce le journal, faisant savoir que le plafonnement tant ressassé par l’exécutif n’a d’autre objectif que de faire croire au citoyen qu’il ne détient pas le pouvoir de décision sur ce sujet.

Le gouvernement est invité, aujourd’hui plus que jamais, à prendre ses responsabilités, avec toute l’audace politique que cela suppose, et ne pas chercher à masquer son hésitation par la décision du conseil de la concurrence ou entrainer la crédibilité de cette institution constitutionnelle dans l’arène politique, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui tente de dévoiler les contrecoups du contrôle des prix au Maroc, relève que ce système « n’est pas vraiment au niveau du Maroc aujourd’hui ».

Si le prix est fixé à l’avance pour qu’il gagne sa vie, pourquoi le vendeur se casserait-il la tête à faire mieux et moins cher ? se demande la publication.

C’est lui qui est au centre du système, pas le consommateur. Il suffit de faire pression sur le monde politique pour obtenir des augmentations de marges et de prix, ou des baisses de qualité, met-il en garde.

+Al Massae+ écrit que le premier clash entre le conseil de la concurrence, fraichement installé, et le gouvernement. A sa première sortie publique suite à une demande d’avis, le président du conseil de la concurrence a ouvertement accusé le gouvernement d’avoir occulté des documents précisant la marge des bénéfices des distributeurs des hydrocarbures. La réponse du gouvernement ne s’est pas faite attendre. Lahcen Daoudi, ministre chargé des Affaires générales du gouvernement, reproche au président du conseil de la concurrence d’avoir adopté «une position politique».

C’est un clash inédit entre les deux institutions. Le conseil de la concurrence a en effet commencé par critiquer le gouvernement pour avoir décidé de libéraliser le secteur des hydrocarbures dans un contexte qui ne s’y prêtait pas. L’unique raffineur national, la SAMIR, venait en effet de déclarer faillite et le conseil de la concurrence était paralysé par un vide juridique. Il n’en fallait pas plus à Lahcen Daoudi pour dicter sa sentence: «Le conseil de la concurrence est en train d’évaluer l’action du gouvernement et sa décision portant sur la question des hydrocarbures est une décision politique», a-t-il affirmé, cité par le journal.

Les relations Maroc-Espagne à la Une des quotidiens marocains

Les relations entre le Maroc et l’Espagne est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que les visites bilatérales sont toujours les bienvenues de part et d’autre, car elles permettent de renforcer les relations entre les deux pays.

Deux pays qui partagent une histoire faite de bons souvenirs et de projets gigantesques s’étalant sur plusieurs siècles. Dans différents domaines, les deux pays ont des projets communs qui pourraient rendre la coopération plus facile que ce soit dans le secteur économique, diplomatique et même sportif, constate la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que les relations économiques gagneraient à être renforcées dans l’avenir afin de permettre à notre premier partenaire économique de trouver place encore plus importante et consolider les acquis. Le Maroc pourrait également investir plus le marché espagnol dans le domaine industriel et technologique, estime-t-il.

Mais, malgré des progrès notables quant aux relations économique et sécuritaire établies entre les deux pays, cela s’avère insuffisant.

Car, dans le domaine sécuritaire, c’est la logique de la coordination qui domine, constate le journal, expliquant que les relations entre les deux pays ne se sont pas encore élevées à un niveau de « coopération globale ».

De même, dans le domaine économique, la coopération entre les deux pays reste très limitée, vu que la plupart des entreprises espagnoles installées au Maroc sont petites ou moyennes et que les investissements espagnols ne dépassent pas 8% du total d’investissements étrangers engagés dans le Royaume, ajoute-t-il.

Politique et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la visite du Roi d’Espagne au Maroc, à la modernisation des équipements militaires marocains, à la clôture de la session parlementaire d’automne et l’accord de pêche Maroc-UE.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les liens historiques et économiques entre le Maroc et l’Espagne sont impérissables. En témoigne la visite du roi Don Felipe VI et de la reine Dona Letizia, souverains du Royaume d’Espagne. Une visite qui va ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Cette visite officielle, la première du roi Felipe VI au Maroc et la troisième du genre d’un souverain espagnol au Maroc après celles de 1979 et 2005, procure une spécificité particulièrement solennelle à la relation entre nos deux pays.

Le roi Mohammed VI et le roi Felipe VI partagent une vision stratégique et la même détermination de faire de la relation entre les deux pays voisins un exemple de partenariat Nord-Sud, solide et novateur en faveur du bien-être des deux pays, contribuant ainsi à la paix, la stabilité et la prospérité dans le bassin méditerranéen et la façade atlantique, relève la publication.

Dans un autre registre, +Akhbar Al Yaoum+ souligne que le Maroc poursuit la politique de modernisation de ses équipements militaires. Le quotidien rapporte ainsi qu’une opération de perfectionnement et de développement de sa flotte d’avions de chasse F16 a été effectuée. Et de préciser que cette opération a été accomplie par le géant de l’industrie aéronautique américain, Lockheed Martin, suite à une transaction signée en 2016 entre les Forces armées royales (FAR) et le Pentagone.

L’opération, révèlent les sources du quotidien, a consisté en la dotation des avions de chasse marocains F16 d’équipements électroniques sophistiqués. Ces équipements permettront aux chasseurs marocains de renforcer leur capacité de repérage et de capter des signaux afin d’échapper à des missiles qui les ciblent à partir des bases terrestres. Il s’agit d’une opération permettant à la défense aérienne de mieux renforcer ses capacités de riposte.

+Al Akhbar+ fait savoir que le Parlement vient de clôturer, mercredi, sa session d’automne, la cinquième depuis le début du mandat. C’est donc la moitié de l’actuelle législature qui vient d’être épuisée, sans donner lieu à un quelconque moment marquant sur la scène politique, écrit le journal.

Il est évident, note le journal, que l’ouverture ou la clôture d’une session parlementaire n’intéresse aucunement les Marocains. Ils n’y prêtent pas attention, parce qu’ils n’ont pas le sentiment que le début ou la fin d’une session ait une quelconque incidence sur leur vécu. C’est un non-événement dans leur agenda, observe la publication.

Mais au-delà de cette impression négative que pourraient avoir les Marocains sur l’institution législative, il faut dire que certains préjugés, qui ont la peau dure, risquent d’être vérifiés. C’est le cas concernant l’impression que donne le Parlement de ne pas mériter l’argent qui lui est consacré et est supporté par le contribuable. Le moins que l’on puisse dire, en effet, est que le bilan de la mi-mandat est médiocre.

Les chiffres le confirment. Deux Chambres réunies n’ont adopté, que 140 textes de loi, dont 60% composés de traités et accords internationaux. Les chiffres confirment également que les 515 parlementaires auront coûté au budget de l’Etat pas moins de 2,5 milliards de dirhams en salaires et autres indemnités. Ces mêmes 515 élus n’ont pu, pendant toute cette durée, convaincre le gouvernement d’accepter que 8 propositions de loi, au demeurant des textes élémentaires dont le contenu ne dépasse pas deux articles, portant la plupart du temps sur des amendements de lois déjà existantes.

+Libération+ indique que le Parlement européen a adopté mardi en session plénière à Strasbourg et à une écrasante majorité le nouvel accord de pêche avec le Maroc, ce qui constitue un nouveau camouflet pour les séparatistes du Polisario.

Ce vote est la dernière étape de validation au niveau européen avant l’adoption par le Parlement marocain et l’entrée en vigueur de cet accord qui fixe les conditions d’accès pour la flotte européenne et prévoit les exigences d’une pêche durable, rappelle-t-il.

Son adoption par 415 voix pour, 189 contre et 49 abstentions sur 653 députés présents à la plénière, constitue le couronnement d’un processus de négociations techniques, de validations juridiques et de concertations politiques entre le Maroc et l’UE empreint de sérénité, de confiance et de responsabilité, de nature à préserver les fondamentaux de l’intégrité territoriale, les intérêts économiques du Royaume et le partenariat historique multidimensionnel entre les deux parties, relève la publication.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment le retour du Maroc à l’UA, les enjeux de l’adoption du nouvel accord de pêche par le parlement européen et le projet de loi portant sur la réforme du système éducatif.+Al Akhbar+ écrit que le Maroc, depuis son retour à l’Union Africaine, a accumulé les acquis diplomatiques. Le dernier en date s’est produit à Addis-Abeba quand, pour la première fois, la question du Sahara marocain n’a pas été abordée au sommet de l’UA. Dorénavant ce dossier ne sera traité que par L’ONU.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a dans une déclaration à la presse, citée par le quotidien, indiqué que «c’est le premier sommet africain où aucune décision n’a été prise sur la question du Sahara marocain sachant que les décisions inhérentes à ce dossier sont prises au niveau de l’ONU». Et de préciser, que sur la base de la décision du sommet de Nouakchott et des documents juridiques de référence de l’UA ainsi que la charte constitutive de l’UA, le conseil de paix et de sécurité ne peut «d’une manière ou d’une autre traiter ou faire référence au dossier du Sahara marocain au niveau des ambassadeurs et des ministres».

Le quotidien rapporte, que le ministre a relevé qu’il s’agit là d’une clarification juridique d’une grande importance pour mettre fin à toutes les spéculations. Autrement, il n’est plus question de chercher à expliquer cette décision ou interpréter ses dispositions dans le but de remettre ce dossier entre les mains du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Cette dernière, ajoute Bourita, devra, s’aligner d’une manière progressive mais réelle sur les dispositions et les littératures de l’ONU.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que l’adoption de l’accord de pêche par le parlement européen est une belle victoire méritée et légitime du Maroc.

Mais, si l’essentiel a été fait, le travail ne s’arrêtera probablement pas là pour le Maroc, « car comme en matière de diplomatie et de positions rien n’est jamais acquis ad vitam aeternam. Un autre travail de fond pour les diplomates marocains à Rabat et à Bruxelles doit désormais commencer », suggère le journal.

Plus précisément, une nouvelle bataille importante doit être menée pour approcher les députés qui ont voté contre l’accord de pêche afin de comprendre la motivation de leur position, souligne-t-il.

Car, certains l’ont fait peut-être par manque de compréhension du fond du dossier marocain, pour des raisons conjoncturelles ou de circonstances. Et tout comme ils l’ont fait pour le dossier de la pêche, ils pourraient en faire de même à l’avenir pour d’autres dossiers tout aussi importants pour le Maroc, met-il en garde.

+Al Alam+ revient sur le projet de loi-cadre pour la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique. Le journal relève que malgré l’importance capitale que revêt ce projet, le parlement délibère en dehors de la société, qui semble afficher un désintérêt à l’égard de ce sujet.

Ce projet aurait dû être au centre des préoccupations de la société, des partis politiques, des syndicats et des organisations professionnelles, et aurait dû de surcroit faire l’objet d’un traitement médiatique privilégié et plus profond, mais malheureusement ce projet de loi stratégique risque d’être voté sans aucune contribution de l’opinion publique marocaine, déplore-t-il.    

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires au partage des expériences du Maroc dans le domaine agricole avec les pays africains, le soutien de la BERD au secteur de l’automobile et la Ligue africaine des champions.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a affirmé, à Addis-Abeba, la volonté du Maroc de partager ses expériences réussies dans le domaine agricole avec les pays africains frères.

El Otmani qui a pris part à une réunion de haut niveau sur la transformation agricole dans le continent africain, tenue en marge du 32ème sommet ordinaire de l’Union africaine, a mis en avant à ce propos les résultats encourageants réalisés par le Maroc dans le cadre du Plan Maroc Vert, qui lui ont permis de réaliser des progrès significatifs dans la gestion de l’eau, l’utilisation de technologies agricoles avancées, la promotion de la recherche scientifique dans le domaine agricole et la valorisation des produits agricoles, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) apporte un soutien au secteur automobile au Royaume.

En effet, la BERD va soutenir le secteur par un prêt de 7,5 millions d’euros à Tuyauto Gestamp Morocco, une toute nouvelle joint-venture qui produit des pièces métalliques pour l’automobile. Selon des responsables, ces fonds vont financer la première phase de déploiement des opérations de Tuyauto Gestamp Morocco liées au soudage et à l’assemblage de structures métalliques destinées à la nouvelle usine Peugeot-Citroën au Maroc, indique le journal.

Ce projet soutient également les efforts du gouvernement marocain visant à renforcer l’intégration locale du secteur automobile pour la porter à 60% d’ici 2020. Depuis 2012, la BERD a investi au Maroc plus de 1,7 milliard d’euros répartis sur 50 projets, rappelle le quotidien.

+Libération+ cite une déclaration du Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UpM) pour l’énergie et le climat, Jorge Borrego, qui a souligné que le Maroc est un pays « avant-gardiste » dans le domaine des énergies renouvelables, comme en témoigne le grand projet de la centrale « Noor » d’énergie solaire à Ouarzazate.

« C’est un projet d’envergure qui en dit long sur l’expérience cumulée par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables », a expliqué Borrego, qui a également mis en avant la coopération « intense » qu’entretient l’UpM avec le Royaume.

Côté sport +Al Akhbar+ écrit que le Wydad de Casablanca retrouve ce mardi la Ligue des champions africaine où il est l’unique représentant du royaume. Les rouge et blanc reçoivent les Nigérians du Lobi Stars football club sur la pelouse du complexe Moulay Abdellah à Rabat, pour le compte de la 4e journée de la phase de groupes.

Pour le quotidien, les poulains de Faouzi Benzarti ont l’opportunité d’asseoir leur suprématie et poursuivre leur aventure en tête du groupe pour se qualifier en quarts de finale de la compétition.

Seulement, la rencontre n’a rien de simple. Le Lobi Stars n’a plus rien à perdre et doit absolument gagner s’il veut garder une chance pour se qualifier au tour suivant. En cas de victoire du Wydad de Casablanca, les Nigérians seront presque éliminés.

Santé, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La communication officielle autour de la grippe, la problématique du chômage, les enjeux de la réforme du système éducatif et l’énergie solaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ commente la communication officielle sur la grippe H1N1, qui a fauché une dizaine de vies humaines. La grippe H1N1 ayant malheureusement déjà emporté des vies au Maroc, le discours « rassurant » des autorités « n’en est que plus inaudible, et seul le nombre des victimes ayant succombé au virus résonne et fait monter l’inquiétude », écrit l’hebdomadaire.

Des propos du gouvernement « aseptisés » et « dénués de toute compassion» rendent le discours officiel encore plus confus, estime-t-il.

«Quand on veut communiquer dans une situation officielle, il faut être clair, sincère et éviter d’infantiliser l’opinion publique. Autrement dit, reconnaître au Marocain le droit d’avoir peur, mettre du cœur dans le discours, montrer des gens qui travaillent pour contrer le danger», relève-t-il.

+Finances News Hebdo+ aborde la problématique du chômage au Maroc. La publication affirme que le taux de chômage national a, certes, diminué, passant de 10,2 à 9,8% entre 2017 et 2018, mais « une lecture plus approfondie des chiffres devrait pousser l’Exécutif à plus de retenue et à ne pas trop verser dans l’autosatisfaction. Car, sur le pont du chômage, errent encore 1.168.000 personnes qui n’arrivent pas à intégrer le marché du travail ».

De plus, sur les 112.000 postes d’emploi créés, les services s’accaparent 58%, soit 65.000 emplois, au moment où le secteur de l’industrie, y compris l’artisanat, n’en a créé que 13.000, relève-t-il.

Autre raison qui pousse à consommer la baisse du taux de chômage avec beaucoup de modération : les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés. A cela, s’ajoutent les carences de plus en plus criantes au niveau de la formation professionnelle, où le taux de chômage des détenteurs de ce type de diplôme est supérieur aussi bien à celui des diplômés de l’enseignement général qu’à celui de l’ensemble des diplômés âgés de15 ans et plus, constate-t-il.

+Al Bayane+, s’intéresse à l’énergie solaire, soulignant que’avec 35% de son énergie issus de sources renouvelables grâce à des sites comme la centrale solaire Noor Ouarzazate, le Maroc est sur la voie d’atteindre son objectif de porter à 42% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2020.

Le Royaume, dont les combustibles fossiles importés couvraient jusqu’ici 97% de ses besoins énergétiques, souhaite diversifier ses sources énergétiques et devenir un leader mondial en matière des énergies renouvelables. En conséquence, le pays s’est fixé l’un des objectifs énergétiques les plus ambitieux au monde, celui de porter la part des sources renouvelables à 42% de son mix énergétique d’ici 2020, rappelle le quotidien.

Évoquant les enjeux de la réforme du système éducatif, +Challenge+ souligne l’urgence pour redonner à l’école son rôle d’apprentissage, d’ouverture sur le monde de l’emploi et sur l’environnement international, afin qu’elle retrouve sa vocation d’intégration et de promotion sociales.

La politique s’est érigée, chez nous, en facteur de blocage de toute évolution vers l’efficacité de l’action publique. Le mélange entre les concepts devant encadrer les moyens linguistiques dans l’opération éducative fait beaucoup de dégâts et fausse les débats, déplore l’éditorialiste, jugeant nécessaire que les législateurs « regardent un peu l’étendue des dégâts provoqués par l’inaction ».

+Le temps+ aborde la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le journal constate que 1,34 million de comprimés de psychotropes (dont de l’«Ecstasy») ont été saisis en 2018 par la police dans différentes villes du pays et que plus de 3.500 suspects ont déférés devant la Justice à cause de ce trafic.

Publiquement et médiatiquement surexposés quand il s’agit de lutte contre la grande criminalité et le terrorisme, en collaboration avec la DGST, les services de la Sûreté Nationale « abattent un travail énorme mais parfois méconnu sur le front de la lutte contre les trafics de drogue », relève l’hebdomadaire.

+Libération+ rapporte que le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de la réforme et de la modernisation de l’administration publique.

Le protocole signé vise le renforcement du partenariat maroco-ivoirien en matière de modernisation du service public de même qu’il entend asseoir un cadre de coopération entre les deux départements respectifs sur les sujets d’intérêt commun. Il porte ainsi sur la simplification et la dématérialisation des procédures administratives ainsi que l’interconnexion entre les administrations publiques à travers le développement des technologies de l’information et de la communication, indique le quotidien.

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au projet de ligne ferroviaire transmaghrébin, à la conjoncture économique et au taux de chômage et à la grippe H1N1.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a remis le dossier de la ligne ferroviaire transmaghrébine sur la table. Elle a dévoilé son intention de relancer la modernisation et la réhabilitation du chemin de fer entre Casablanca, Alger et Tunis. Le coût de l’investissement est de 3,875 milliards de dollars, une somme qu’espère trouver l’Union du côté des bailleurs de fonds.

Pour l’heure, le chrono tourne. La première réunion est prévue en mars à Tunis. Autour de la table, sont attendues nombre d’entreprises internationales et d’investisseurs, le secteur privé, les ministères concernés, crfit la publication.

Selon le quotidien, l’un des objectifs du projet est de moderniser et de mettre en place des liens ferroviaires entre plusieurs villes sur une distance de 2.350 km. Parmi les portions de chemin de fer à rénover, on note notamment celle reliant Fès et Oujda (354 km), celle reliant Oujda, Akid Abbes en Algérie et Jendouba en Tunisie (17 km) et celle entre Jendouba et Jdida en Tunisie (150 km).

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que la tutelle administrative sur les terres collectives appartenant aux communautés soulalyiates sera désormais régie par une nouvelle loi. Selon le quotidien, le gouvernement validera, lors de sa prochaine réunion hebdomadaire, un projet de loi relatif à aux terres collectives.

Cette nouvelle législation figure parmi les recommandations du dialogue national sur les terres collectives en 2014. Ce dialogue national, rappelle le quotidien, avait souligné la nécessité de prendre des mesures à caractère administratif, financier et technique, en plus de la modification du mécanisme légal régissant ce type de terres collectives. La nouvelle loi créera un conseil central de tutelle qui sera présidé par le ministre de l’Intérieur ou son représentant. Ainsi, ce conseil, qui sera composé de représentants des administrations compétentes et des représentants des communautés soulalyiates, aura le pouvoir de valider les opérations d’acquisition, de cession, de partenariat et d’échange de tous les biens des communautés soulalyiales.

Au registre économique, +L’Economiste+ constate que la morosité de la conjoncture n’affecte pas seulement la demande de crédit, elle constitue aussi une menace pour les anciens prêts. Les créances en souffrance ont augmenté de 2,5% en 2018 à 65 milliards de DH, soit un taux d’impayés de 7,5%.

Sur les six dernières années, le stock des créances s’est rallongé de 29 milliards de DH. Le ralentissement de l’activité et la dégradation des conditions de paiement ne facilitent pas le nettoyage des bilans. Les banquiers ne sont guère optimistes à court terme. Le marché grouille de rumeurs sur l’incapacité de gros opérateurs de secteurs comme le commerce ou la sidérurgie à assurer les échéances de fin de mois, salaires compris. La plupart de leurs fournisseurs ne sont plus payés depuis des mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la fièvre aphteuse, maladie qui fait des ravages dans le cheptel et réputée également contagieuse, gagne du terrain dans plusieurs régions du pays.

De nouveaux cas se sont déclarés dans la localité de Had El Ain, dans la région de Rhamna. Le vétérinaire chef de zone s’est trouvé dans l’obligation de donner des injections mortelles aux bovins affectés pour éradiquer le virus. Au même moment, la campagne de vaccination se poursuit à grande échelle. L’indemnisation des éleveurs dont les foyers qui ont été touchés démarre doucement, rapporte le journal.

+Al Alam+ indique que le taux de chômage au Maroc s’est situé à 9,8% en 2018 au niveau national contre 10,2% une année auparavant.

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), le taux de chômage en milieu urbain est passé de 14,7% à 14,2% alors qu’en milieu rural, il a reculé à 3,5% l’année dernière contre 4% en 2017.

Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes ayant un diplôme (-0,8 point), les femmes (-0,7 point) et les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-0,5 point), relève la même source.

Menu duiversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets avec un accent sur l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie à Marrakech, le taux du chômage et le potentiel de l’Economie Sociale et Solidaire.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé mardi à la médina de Marrakech à l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie, deux projets solidaires qui s’inscrivent en droite ligne du programme de requalification urbaine de Hay El Mellah.

Portés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, ces projets, dont les travaux ont été lancés par le Souverain le 10 janvier 2017, procèdent de la volonté royale visant le renforcement de l’offre sanitaire par la mise en place d’une prestation médicale de proximité et de qualité qui répond aux besoins des citoyens, notamment ceux des personnes en situation de vulnérabilité, indique la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le taux de chômage continue de baisser à un rythme lent. Celui-ci est passé de 10,2% à 9,8% entre 2017 et 2018, soit une progression de 0,4% au niveau national.

Selon la note d’information sur la situation du marché du travail en 2018, le Haut Commissariat au Plan inique que cette baisse est de 48000 chômeurs au niveau national, 25.000 en milieu urbain et 23.000 en milieu rural. Le nombre total de chômeurs est passé de 1.216.000 à 1.168.000 entre 2017 et 2018 .

Les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés (+0,6 point) et les jeunes citadins âgés de 15 à 24 ans (+0,4 point).

+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du ministre le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale Mohamed Sajid, qui a affirmé que l’économie sociale et solidaire emploie au Maroc plus de 600.000 collaborateurs.

Intervenant à la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur le développement des coopératives au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), à Marrakech, Sajid a aussi fait savoir que plus de 20.000 coopératives opèrent dans le secteur de l’économie sociale et solidaire dans les secteurs traditionnels tels que l’agriculture, l’Artisanat et la pêche maritime, mais aussi dans de nouveaux secteurs tels que les services, dont l’habitat et l’enseignement.