La candidature de Karim Wade pose une « situation paradoxale » (juriste)

Le professeur de droit pénal, Ndiack Fall, a qualifié de « situation paradoxale » la candidature de Karim Wade à la présidentielle, au motif que si l’ex ministre n’est pas privé de ses droits civiques par la CREI, il reste que la condamnation qu’elle lui a infligée fait que le Code électoral peut s’opposer à son ambition de briguer la magistrature suprême.« Karim Wade a été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). La CREI ne l’a pas privé de ses droits civils, civiques et de famille. Il reste électeur et éligible. Mais la condamnation de la CREI étant définitive, ce sont les conséquences que le Code électoral tire de cette condamnation qui risquent d’être une entrave à sa candidature», a affirmé Ndiack Fall dans un entretien exclusif à APA.

La Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) avait, le 7 avril 2016, condamné Karim Wade à une peine de six ans d’emprisonnement et à une amende de 138 milliards de FCFA.

Certes, des professeurs de droit ont soulevé des arguments tendant à valider la candidature de Karim Wade, a reconnu le Pr Fall, avant de relever que « si ces arguments sont portés au niveau du Conseil constitutionnel, il devra les examiner dans un sens ou dans un autre ».

Insistant en outre sur le caractère provisoire de la liste des présidentiables, rendue publie lundi par le Conseil constitutionnel, le professeur de droit pénal a tenu à rappeler que « ceux qui se sentent lésés peuvent déposer un recours au niveau du Conseil constitutionnel qui va les examiner et y répondre».

Après avoir rejeté les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade, le Conseil constitutionnel en a agréé cinq : Macky Sall (Benno bokk yaakar -BBY), Idrissa Seck (Idy président), Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, PUR), Ousmane Sonko (Pastef) et Madické Niang (coalition Madické 2019).

MM. Sall et Wade peuvent faire recours avant le 20 janvier prochain, date de publication de la liste définitive des candidats.

Grâce au rabat d’arrêt, Khalifa Sall peut se présenter à la présidentielle (juriste)

Khalifa Sall, malgré l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, a encore des chances de se présenter à l’élection présidentielle de février prochain, a déclaré dans un entretien exclusif à APA le Professeur de droit pénal, Ndiack Fall, soulignant que si les avocats de l’ex-maire de Dakar introduisent leur rabat d’arrêt avant le 20 janvier leur client sera bien « candidat, électeur et éligible ».L’article 52 alinéa 1 de la loi organique sur la Cour suprême permet aux avocats de Khalifa Sall d’introduire un rabat d’arrêt dans un délai d’un mois après notification de l’arrêt de la Cour suprême, mais les conseils de l’ex-maire doivent s’exécuter avant le 20 janvier 2019, « car c’est à cette période que le Conseil constitutionnel va publier la liste définitive des candidats », a indiqué le Pr Fall.

Ce rabat, s’il est fait à temps, devrait suspendre l’arrêt de la Cour suprême, a soutenu le professeur de droit pénal, convoquant à ce propos l’article 36 de la loi organique de la Cour suprême qui, a-t-il dit, souligne le caractère suspensif du rabat d’arrêt.

« Le pourvoi en cassation revêt un caractère suspensif. Cela veut dire que même si la personne est condamnée, la décision n’est pas opérationnelle si je peux m’exprimer ainsi. Dans son extrait de casier judiciaire ne figurera nullement la décision de condamnation tant que la condamnation n’est pas définitive. Donc, pour Khalifa Sall, il est électeur et éligible. Il peut voter et il peut être élu » a affirmé Ndiack Fall

Insistant sur le caractère suspensif du rabat d’arrête, il a martelé : « tant que la condamnation de Khalifa Sall n’est pas définitive, l’ex maire de Dakar peut être candidat, électeur et éligible ».

Accusé de détournement de deniers publics, de faux et d’usage de faux en écritures de commerce, Khalifa Sall a été condamné par le tribunal correctionnel à cinq ans de prison plus une amende de cinq millions de FCFA, une sentence confirmée plus tard par la Cour d’appel qui, en passant, porte l’amende à 1,8 milliard de FCFA. Saisie par les avocats du maire, la Cour suprême a confirmé cette sentence.

Le Conseil constitutionnel, dans son arrêt rendu lundi, a validé les candidatures à la présidentielle du chef de l’Etat sortant, Macky Sall, de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, de Issa Sall du PUR, de Ousmane Sonko de Pastef et de  Madické Niang.

Les candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade ont, par contre, été rejetées, avec possibilité pour ces derniers d’introduire un recours.  Le Conseil constitutionnel donnera le 20 janvier la liste définitive des candidats à la présidentielle dont le premier tour aura lieu le 24 février 2019.

La Banque mondiale octroie un appuie de 180 M£ au Sénégal

Ce financement est destiné au soutien des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication et de la croissance inclusive entre autres.

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 180 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, a indiqué cette semaine le ministre des finances sénégalais Amadou Bâ.

Ce financement qui à été accordé à titre d’appui budgétaire, devrait permettre au pays d’Afrique de l’Ouest de soutenir des réformes dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication (TIC), et de la croissance inclusive entre autres.

Selon l’accord de financement du «deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles», conclu le jeudi dernier, environ 75 millions $ devraient être consacrés au développement des capacités de plus de 200 000 enfants de moins de 5 ans fréquentant les écoles maternelles du pays.

Près de 53 millions $ devraient quant à eux être destinés à la formation de 20 000 apprentis et de 400 maîtres apprentis à travers le pays.

Notons que ce financement représente le plus important appui budgétaire consenti par la Banque mondiale en faveur du Sénégal, à ce jour.

 

Sénégal : Baisse de 12,1 milliards FCFA des importations en novembre

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 12,1 milliards FCFA (environ 20,570 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont situées à 328,3 milliards FCFA contre 340,4 milliards FCFA au mois d’octobre 2018, soit un repli de 3,5% en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette situation s’explique, notamment, par la diminution des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 36,7 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 12,3 milliards) », avance la DPEE.

Concernant spécifiquement la baisse des importations de produits pétroliers, cette structure avance qu’elle est imputable aux huiles brutes de pétrole (moins 45,5 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le renforcement des importations de produits pétroliers raffinés (plus 8,8 milliards).

Au titre des importations de produits alimentaires, une légère hausse de 0,8 milliard FCFA est enregistrée malgré, les diminutions respectives des achats de riz, de froment et méteil et de fruits et légumes comestibles de 3,3 milliards FCFA, 1,5 milliard FCFA et 1,3 milliard FCFA, en rythme mensuel.

Concernant les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles une progression de 3,6 milliards FCFA est notée sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens se sont inscrites en hausse de 28,8 milliards FCFA durant la période sous revue. Cette orientation est portée, essentiellement, par la hausse des achats de produits pétroliers (plus 7 milliards) et, dans une moindre mesure, de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 0,5 milliard).

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et de produits alimentaires ont enregistré des baisses respectives de 10,7 milliards FCFA et 3 milliards FCFA sur la période.

Coupe CAF :  » C’est loin d’être fait » pour le Jaraaf (entraîneur)

Le Jaraaf de Dakar, qui a fait lundi soir un pas vers la qualification en phases de poules de la Coupe CAF en battant (2-0) la RS Berkane, est toutefois « loin » de cet objectif même s’il y a de la place pour décrocher un résultat positif au Maroc, a déclaré son entraîneur, Malick Daff. »2-0, c’est un bon score pour voyager », a dit Malick Daff,  en conférence de presse d’après match.

Son équipe, le Jaraaf, a battu (2-0) lundi à Dakar la RS Berkane du Maroc, « une équipe moins technique, mais très physique et athlétique », selon le coach sénégalais, saluant en outre la « bonne entame de match » des partenaires de Assane Mbodji et Madické Kane, respectivement buteurs à la 6e et à la 42e minutes. 

« Face à une équipe comme la RS Berkane, ce n’est pas évident de gagner par 2-0. Elle dispose d’individualités comme Alain Traoré (international burkinabé) qui peut faire basculer une rencontre à tout moment », a poursuivi Malick Daff, craignant  toutefois au retour, dans une semaine au Maroc, un parti-pris des arbitres pour leurs adversaires de Berkane. 

« C’est loin d’être fait. (Parce que) RS Berkane est une équipe qui a (souvent) l’avantage des arbitres », a souligné Malick Daff, par ailleurs sélectionneur des U17 du Sénégal.

Il demande ainsi à ses protégés du Jaraaf de « rester sereins et d’essayer de marquer un peu tôt » même s’il demeure conscient de ce qui les « attend là bas » en termes de pression et d’intimidation : mais « on sera prêts mentalement », a promis Malick Daff.

Son homologue de la RS Berkane, Jouani Mounir, ne s’est pas présenté pour sa part en conférence de presse.

Le match retour sera disputé d’ici une semaine au Maroc et le vainqueur intégrera directement les phases de poules de la Coupe CAF, avec à la clé un pactole de plus de 100 millions de francs CFA.

Les clubs sénégalais n’ont plus atteint ce niveau de compétition en Afrique, depuis 2004, lors de la belle épopée de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui pensionnaire de la 3e division du championnat national.

Par contre, le Jaraaf suscite beaucoup d’espoirs pour le football local sénégalais, en profonde mutation, et il s’est beaucoup investi (recrutement, logistique) cette saison pour la réalisation de cet objectif.

 

Coupe CAF : le Jaraaf s’impose (2-0) devant les Marocains de RS Berkane pour la manche aller

Le champion du Sénégal en titre, Jaraaf, a battu lundi soir à Dakar la Renaissance sportive de Berkane par 2-0, un match aller comptant pour le tour de cadrage de la Coupe CAF.L’équipe du coach Malick Daff a très tôt ouvert le score à la 6e minute par l’intermédiaire de son milieu offensif Assane Mbodj, reprenant sur un cafouillage le ballon renvoyé par le gardien marocain.

Sur un match physiquement et tactiquement géré par le Jaraaf, les Marocains n’ont pas levé le pied cependant, se créant même quelques occasions franches devant le but sénégalais.

Les Sénégalais poursuivent, de leur part, leurs offensives qui leur ont permis de décrocher un coup franc millimétré, superbement transformé dans la lucarne par le milieu Madické Kane, à la 42e minute.

C’est sur entrefaites que les deux équipes sont rentrées dans les vestiaires, d’où est revenue cependant la RS Berkane avec de nouvelles motivations, mais favorisée à plusieurs reprises par l’arbitre camerounais Alioum Alioum.

A la 58e minute, il accorde un penalty, certes logique, à la RS Berkane et exclut sévèrement le milieu Alioune Beugny Tendent, qui venait de recevoir son second carton jaune. Mais malheureusement pour l’équipe marocaine, le coup de pied est tiré sur la transversale, après plusieurs minutes de protestation dans la surface sénégalaise.

Ouf de soulagement côté sénégalais ! Mais le match est loin d’être terminé pour le Jaraaf qui continue de subir la pression des joueurs de Berkane et même de ses remplaçants qui se permettent à chaque fois de visiter le camp du gardien Pape Diatta Ndiaye pour ramasser et jeter ses bouteilles d’eau, au vu de tous les officiels du match.

Très provocatrice, la RS Berkane ne réussira aucun coup ce soir, pas même le privilège de marquer un but qui l’aurait permis de recevoir favorablement le Jaraaf.

Pour sa part, le Jaraaf se satisfait de ce « bon résultat » et reste confiant même si le retour sera très difficile pour lui, selon son coach Malick Daff.

L’entraîneur de l’équipe adverse, Jouani Mounir, ne s’est pas présenté en conférence de presse.

Le match retour sera disputé d’ici une semaine au Maroc et le vainqueur intégrera directement les phases de poules de la Coupe CAF, avec à la clé un pactole de plus de 100 millions de francs CFA.

Macky Sall a réceptionné le Train Express Régional

Le président Macky Sall a réceptionné, lundi après-midi, le Train Express régional (TER)devant relier Dakar à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), soit une distance de 55 km (36 km d’aménagement d’une infrastructure existante et 19 km de ligne nouvelle).En compagnie de plusieurs autorités gouvernementales et d’invités dont le président de la BAD, le président Sall a pris départ à la gare de Diamniadio à bord du Train express régional (TER) pour rejoindre la gare de Dakar rénovée où il a coupé le ruban.

 En train omnibus, le TER fera le trajet en 45 minutes. Un train prendra le départ chaque quart d’heure.

Au total, 14 stations dont Dakar, Rufisque, Diamniadio et AIBD seront desservies. Alstom est le concepteur des 15 trains Coradia commandés par le Sénégal et qui rouleront sur une ligne électrifiée à 25 KV. Selon l’entreprise française, le nombre de passagers devraient être de 115 000 par jour.

Circulant à une vitesse de 160 km/h, le train Coradia polyvalent est un train grandes lignes bimode (diesel et électrique 25 kV). D’une longueur totale de 72 mètres, ce train de quatre voitures peut accueillir jusqu’à 531 passagers répartis entre la première classe et la seconde.

Selon Alstom, les trains ont été fabriqués et validés sur le site de Reichshoffen. Cinq autres sites en France sont impliqués dans le projet, à savoir Saint-Ouen pour le design, Le Creusot pour les bogies, Ornans pour les moteurs et alternateurs, Tarbes pour le système de traction et Villeurbanne pour les systèmes IT embarqués et l’information voyageurs.

Le lancement des travaux du TER a été effectué le 14 décembre 2016 par le président de la République Macky Sall. Par rapport au financement du TER, Abdou Ndéné Sall, le ministre chargé du Développement du réseau ferroviaire, a déclaré lundi sur les ondes de Rewmi FM (radio privée) que le coût est de 656 milliards F CFA, en plus de 88 milliards F CFA en travaux supplémentaires.

Présidentielle 2019 : les observateurs de l’UE pour le scrutin du 24 février

Un accord administratif a été signé ce 14 janvier entre le gouvernement sénégalais et l’UE pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Une délégation d’observateurs de l’Union européenne (UE) sera présente au Sénégal à l’occasion de la présidentielle du 24 février 2019, a appris l’APS.

L’annonce a été faite lundi par Irène Mingasson Ambassadeur de L’UE au Sénégal, soulignant que ces missions d’observation électorale sont toujours composées d’un groupe d’experts qui « sont des spécialistes des questions électorales et de tous les aspects qui entourent ces questions ».

« Pour se déployer à travers le pays plusieurs dizaines de ces experts court terme et long terme sont invités dans les semaines qui viennent », a précisé Irène Mingasson.

Elle s’exprimait lors de la signature, avec le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, de l’Arrangement Administratif pour l’Observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

« Par ailleurs, ces experts sont mobilisés dès les semaines qui précédent les scrutins et ils seront rejoints dans les semaines qui viennent par des observateurs long terme et court terme qui certes ont une expérience en la matière mais qui seront plus appelés en qualité de témoin pour ce scrutin », a-t-elle expliqué.

Il s’agit, selon elle d’un exercice qui vise à « soutenir le dialogue et la coopération sur toutes les dimensions de ce processus si important pour la démocratie au Sénégal ».

Selon Irène Mingasson, « le défi majeur de ces missions est surmonté grâce à l’étroite coopération de nos gouvernements, de l’équipe du ministère des Affaires étrangères puisqu’il s’agit de permettre à ses experts d’avoir un accès aussi complet que possible à tous les acteurs pertinents dans le processus électoral ».

« La mission d’observation est un gage de crédibilité, de transparence des élections parce qu’il doit en être ainsi au niveau du Sénégal », a-t-elle ajouté.

Le scrutin présidentiel est prévu le 24 février. Le Conseil constitutionnel a rendu publique lundi une liste provisoire de 5 candidats : Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.

 

Sénégal: L’UE obtient une autorisation d’observation de la présidentielle

Sidiki Kaba, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et Irène Mingasson, l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal ont signé, lundi à Dakar, un arrangement administratif pour l’observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.« Nous attachons beaucoup d’importance à cette signature. Nous allons tout faire pour que la mission d’observation qui va se déployer pour la présidentielle du 24 février 2019 puisse travailler avec toutes les garanties de sécurité et de facilité administrative sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Sidiki Kaba.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a ajouté que le Sénégal a aussi « en vue d’organiser le déploiement d’une équipe d’observateurs du début à la fin du processus, y compris le traitement des plaintes et des recours électoraux et ce jusqu’à l’annonce des résultats officiels. C’est un gage de crédibilité et de transparence des élections parce qu’il doit en être ainsi dans notre pays ».

Pour sa part, Irène Mingasson, Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) a informé que la structure « a décidé, sur demande du Sénégal, de mobiliser une fois encore une mission d’observation électorale dans ce pays », soulignant : « C’est un exercice que nous connaissons et qui vise à soutenir le dialogue et la coopération sur toutes les dimensions de ce processus si important pour la démocratie ».

La diplomate européenne a indiqué que cette « mission d’observation électorale sera dirigée par Elena Valenciano, une parlementaire européenne de nationalité espagnole. Sa première visite au Sénégal est prévue d’ici à la fin de ce mois ».

En outre, elle a souligné que « les missions d’observation électorale sont toujours composées d’un groupe d’experts (entre 8 et 10 membres). Ce sont des spécialistes des questions électorales. Les premiers d’entre eux vont arriver à Dakar demain après-midi (mardi) ».

Poursuivant, Irène Mingasson a renseigné qu’ « ils seront rejoints par des observateurs long et court termes qui, certes ont une expérience en la matière, mais seront plus appelés en qualité de témoins de ce scrutin ». Concluant son propos, elle a affirmé que « le Sénégal va permettre aux experts d’avoir un accès aussi complet que possible à tous les acteurs pertinents dans le processus électoral ».

Pour sa part, Sidiki Kaba, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a promis que « les recommandations issues des observations de la mission de l’Union européenne seront examinées par le Sénégal ».

Lundi matin, le Conseil constitutionnel a rendue publique une liste provisoire de cinq candidats autorisés à participer à la présidentielle, recalant ainsi Karim Wade et Khalifa Sall.

61 milliards FCFA de la BID pour des programmes de développement du Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba a procédé, lundi à Dakar, avec le Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), Dr. Bandar Hajjar, à la signature de quatre accords de financement d’un montant de 61 milliards de FCFA pour accompagner des projets de développement, dont le programme régional de la chaine de valeur du riz.Ce programme, dont le montant de financement est estimé à 28,2 millions d’euros, soit 16 milliards de F CFA rentre dans le cadre du Programme Régional Développement de la Chaine de Valeur du Riz de la BID. Son objectif au Sénégal est de contribuer à la réduction des importations de riz et à la consolidation de la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, renforçant la participation du secteur privé sénégalais.

Il couvrira les principales zones de production de riz, notamment la vallée du fleuve Sénégal et les régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Fatick et ambitionne à terme de créer 20.000 emplois décents et durables d’ici 2025.

« Plus spécifiquement, ce projet permettra d’obtenir une production supplémentaire de 400 000 tonnes dans les régions ciblées de Thiès, Diourbel et Kaolack », a informé le ministre des Finances.

Le second accord d’un montant de 17 millions d’euros, soit plus de 11 milliards de FCFA porte sur la réalisation des routes rurales (PROBASES). Il vise à tester la technologie de stabilisation des sols de l’entreprise malaisienne PROBASE afin de doter le Sénégal d’infrastructures de transports en milieu rural de bonne qualité et avec meilleure durabilité.

De manière plus spécifique, le projet permettra la construction de 52 km de routes rurales dans les régions de Thiès, Diourbel et Kaolack, contribuant ainsi non seulement à une meilleure connectivité, mais également à la création de nouveaux emplois dans les zones du projet.

Le projet devrait, par ailleurs, permettre aux populations d’avoir un accès permanent aux services sociaux de base et aux marchés pour la population rurale mais aussi d’augmenter les opportunités d’emploi dans la construction de routes.

Le troisième accord, avec un portefeuille de 34 milliards de F CFA, vise à accompagner la mise en œuvre du Programme National de Microfinance Islamique dont l’objectif est d’apporter un soutien à près de 50 000 micro-entrepreneurs et de créer 25 000 nouveaux emplois. Plus spécifiquement, le projet devrait augmenter de 3 points de pourcentage le taux d’inclusion financière des populations défavorisées.

Le quatrième et dernier accord porte sur une subvention d’un montant de 156 millions de F CFA pour appuyer la Haute Autorité du Waqf (instrument finance islamique sociale et solidaire). L’objectif de cette assistance technique est de contribuer au renforcement de la capacité opérationnelle de la Haute Autorité du Waqf (HAW), créée pour administrer le Waqf public et superviser les activités d’intérêt général relatives au Waqf privés, mixtes et familiaux.

L’assistance technique de la BID qui est une subvention au Gouvernement du Sénégal servira au financement des activités suivantes : l’Elaboration des manuels de procédures, d’opérationnalisation et d’investissement de la HAW ; la Formation du personnel de la HAW et des parties prenantes ; le Recensement des Waqf existants et l’Acquisition d’un Système d’Information de Gestion (SIG) et son adaptation aux besoins de la HAW.

Ligue 1 sénégalaise : le Casa Sports étrille le leader Teungueth FC (3-0)

L’équipe rufisquoise a lourdement chuté, dimanche à domicile, face aux Sudistes du Casa Sports, permettant ainsi aux Ziguinchorois d’enchainer leur deuxième victoire de rang lors de la 10e journée de la Ligue 1 sénégalaise, jouée ce week-end.Battue 3-0, Teungueth FC (20 points) reste toujours leader du championnat d’élite sénégalais en faveur de ses deux longueurs d’avance sur sa nouvelle dauphine Génération Foot.

Les Académiciens ont le même nombre de points que l’AS Pikine, mais doivent leur nouvelle position par leur victoire (0-1) à l’extérieur face à Mbour PC. A l’opposé, les promus ont fait match nul vierge à Saint-Louis (nord) devant la Linguère.

Le Casa Sports, qui confirme sa bonne forme du moment après avoir battu (1-0) le champion en titre, le Jaraaf, la semaine dernière, a gagné une place dans le classement, se pointant désormais à la septième place à six longueurs du podium.

Au bas du classement, la Sonacos qui a largement perdu (0-3) à domicile contre l’US Gorée s’est séparée « à l’amiable » avec son entraineur Cheikh Guèye, rapporte la presse locale. La Sonacos occupe l’avant dernière place avec 6 points, juste devant Mbour PC, mais est toujours en pôle pour sortir de la zone rouge.

Par ailleurs, Jaraaf / Niary Tally a été reporté parce que l’équipe championne en titre reçoit ce lundi après-midi les Marocains de la RS Berkane, dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe CAF. Ce match, qui devait initialement se jouer samedi, a été reporté à aujourd’hui sur demande de l’équipe adverse qui a tardé à arriver à Dakar, d’après plusieurs sources.

Voici les résultats de la 10e journée de la Ligue 1 :

Samedi : Mbour PC / Génération Foot (0-1).

Dimanche : Teungueth FC / Casa Sports (0-3), Dakar Sacré-Cœur / Ndiambour (2-2), Sonacos / Gorée (0-3), Douane / Stade de Mbour (1-1) et Linguère / AS Pikine (0-0).

Le classement :

1er Teungueth FC (20 points +6), 2e Génération Foot (18 pts +6), 3e AS Pikine (18 pts +6), 4e Dakar Sacré-Cœur (17 pts +3), 5e Douanes (16 pts +4), 6eNdiambour (13 pts +1), 7e Casa Sports (12 pts +3), 8e Jaraaf (11 pts +2), 9e Gorée (11 pts +1), 10e Linguère (9 pts -4), 11e Stade de Mbour (9 pts -5), 12e Niary Tally (6 pts -7), 13e Sonacos (6 pts -10), 14e Mbour PC (5 pts -6).

Riziculture: la Vallée du fleuve veut produire 500 000 tonnes en 2019

Au Sénégal, la région de la Vallée du fleuve Sénégal (VFS) a pour objectif de récolter 500 000 tonnes de riz paddy en 2019. C’est ce qu’a indiqué à l’APS, Amadou Thiam, directeur de développement et de l’appui aux collectivités territoriales de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED).

Rappelant que cette ambition s’inscrit dans le cadre de l’autosuffisance nationale dans la céréale, le responsable souligne que ladite région a connu une amélioration de la production ces dernières années, passant de 300 000 tonnes en 2013 à 460 159 tonnes en 2018.

« L’engagement des producteurs a aussi permis de doubler la production rizicole au niveau de la vallée et la région de Saint-Louis, grâce à l’appui du gouvernement, qui a favorisé la mécanisation de toute la chaîne de valeur du riz, ainsi que la mise en place d’unités de production et de commercialisation.», indique M. Thiam.

Le Sénégal a produit 1,13 million de tonnes de riz en 2018 et espère réaliser 1,6 million de tonnes de riz cette année pour atteindre l’autosuffisance.

 

Qui sont les cinq candidats retenus par le conseil constitutionnel ?

Le 24 février prochain les sénégalais seront aux urnes pour le vote de leur futur président. Le conseil constitutionnel a validé ce 14 janvier cinq candidatures pour cette écheance.

Macky Sall

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, Macky Sall est président  de la République du Sénégal depuis 2012. Il débute sa carrière politique en tant que Secrétaire général de la Convention régionale du PDS de Fatick en 1998. Il occupera par la suite plusieurs postes de responsabilité donc celui de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) entre 2000 et 2001. Entre mai 2001 et 2002 il devient ministre des Mines de l’Énergie et de l’Hydraulique. D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le 21 Avril 2004,  Macky Sall est nommé Premier ministre du gouvernement Wade. Il occupe ce poste jusqu’au 19 juin 2007, détenant le record de longévité des Premiers ministres de Wade. Le 20 juin 2007 il devient président de l’Assemblée nationale. En 2012, il s’oppose à Abdoulaye Wade et devient le quatrième président de la république du Sénégal.

Ousmane Sonko

Ousmane Sonko est un homme politique sénégalais née le 15 juillet 1974 à Thiès, de parents fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance puis effectue ses études supérieures à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, où il obtient une maîtrise en droit public en 1999. Il entre ensuite comme major à l’école nationale d’administration.

A sa sortie de l’ENA en 2001, il intègre le centre des services fiscaux de Pikine. Trois ans après, il crée le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines dont il est le premier secrétaire général d’avril 2005 à juin 2012, avant de devenir Secrétaire général honoraire de juin 2012 à août 2016. A cette période, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall.

Président du parti politique Pastef créé en 2014, il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017. Aujourd’hui il se porte candidat pour évincé Macky Sall.

Madické Niang

Madické Niang, né à Saint-Louis le 25 septembre 1953, est un avocat et un homme politique sénégalais. Ministre de la Justice dans plusieurs gouvernements, il est ministre des Affaires étrangères entre le 1er octobre 2009 et le 3 avril 2012. Sûr de ses compétences il se porte candidat pour la présidentielle de 2019.

Idrissa Seck

Idrissa Seck est un homme d’État sénégalais, né le 9 août 1959 à Thiès, ancien Premier ministre, ancien maire de Thiès et actuel Président du Conseil départemental de Thiès. En 1988, Idrissa Seck est nommé directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais.

Il mettra une pause à sa carrière politique pendant quelques années pour se concentrer à ses études. L’année 1995 marque le retour d’Idrissa Seck au-devant de la scène politique. Il entre dans le gouvernement d’union nationale Thiam 3 pour le compte du PDS comme Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation. Il côtoie dans ce gouvernement ses camarades de parti Abdoulaye Wade, ministre d’État, et Ousmane Ngom, ministre de la Santé.

En 2000, Idrissa Seck est, comme en 1988, directeur de la campagne présidentielle d’Abdoulaye Wade. Wade est élu président et Seck est nommé ministre d’État, directeur de cabinet du Président de la République.

Entre 2002 et 2004, il est premier ministre chef de gouvernement sous la présidence de Wade. Il sera remplacé en 2004 par Macky Sall.

Issa Sall

El Hadji Issa Sall,  Directeur de l’université du Sahel est le coordonnateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), crée en 1998.

L’une de ces personnalités aura le privilège de diriger le Sénégal pour les prochaines années.

UEMOA : le climat des affaires renoue avec la tendance favorable en novembre

Le climat des affaires dans les pays de l ‘Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), après un léger repli en octobre 2018, a renoué avec la tendance favorable au terme du mois de novembre 2018, a appris lundi APA auprès de la. Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indicateur synthétique de ce climat s’est établi à 100,3 points en novembre 2018 contre 99,9 points en octobre 2018, soit 0,4 points au-dessus de sa tendance de long terme qui est de 100 points. Selon l’institut d’émission, cela traduit une opinion globalement favorable des chefs d’entreprises sur l’orientation de la conjoncture dans l’UEMOA.

Cette bonne orientation est imprimée par trois pays : Mali (103,4 points), Côte d’Ivoire (102,8 points) et Burkina (102,6 points).

Les autres pays ont un indicateur synthétique en-dessous de la moyenne de long terme. La Guinée-Bissau (99,4 points) est la mieux positionnée, suivie du Bénin (97,1 points), du Sénégal (96,8 points), du Togo (94 points) et du Niger (93,5 points).

Les quotidiens sénégalais narrent la victoire de Balla Gaye sur Modou Lô

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de la victoire, dimanche à Dakar, de Balla Gaye 2 sur Modou Lô pour la 2ème fois, en lutte sénégalaise avec frappe.« Un récital ! », s’exclame à sa Une le quotidien EnQuête, avant d’arborer ces sous-titres : « Le lion de Guédiawaye (Balla Gaye 2) a fait, hier, étalage de toute sa classe pour venir à bout du Roc des Parcelles assainies ».

Dans ce journal, le vainqueur affirme : « Le combat ne pouvait pas durer longtemps. On s’est battu, on a lutté. J’encourage Modou Lô et lui souhaite une victoire lors de son prochain combat ».

Sous le titre « Balla renverse Lô », L’Observateur revient sur cette même actualité et affirme que « Balla Gaye (a humilié) Modou Lô ». Le journal informe, par ailleurs, que « quelques minutes après le combat Balla Gaye 2-Modou Lô, un supporter de Balla Gaye 2 est passé de vie à trépas ».

 « Balla Gaye 2 catapulte Modou Lô »,  arbore pour sa part L’AS qui estime que « Les férus de la lutte avec frappe n’ont pas été déçus du combat entre Balla Gaye2 et Modou Lo. Dans un duel âprement disputé, Balla Gaye 2 a corrigé et battu Modou, et s’adjuge le drapeau du chef de l’Etat Macky Sall ».

Le Quotidien revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Victoire de Balla Gaye sur le leader de Rock Energie : Modou Prend Lo ». A sa page 12, le journal signale que « Modou Lô est tombé une nouvelle fois face à Balla Gaye 2. Battu en 2010 par ce dernier, le lutteur des Parcelles n’a pu rien faire face à un Lion « newlook » qui lui a imposé sa force ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la prochaine présidentielle, dont le premier tour est prévu le 24 février. A ce propos, le journal informe que le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dione « appelle à la raison ».

Le journal reprend à sa page 2 cette affirmation du Premier ministre : « Même si la loi est dure, c’est la loi ». Le chef du gouvernement a invité « l’opposition à revenir à la raison parce qu’il ne sert à rien de vouloir installer le pays dans un contexte politique de tension et de surenchère tout à fait inutile ».

S’intéressant à cette même présidentielle, Walf Quotidien signale que « Khalifa Sall vote contre le boycott ». Dans ses colonnes, le quotidien donne la parole à Barthélémy Dias, bras droit de Khalifa Sall qui dit ceci : « Je considère qu’on fait partie de cette République qui s’appelle le Sénégal, il n’est pas question pour moi de boycotter cette élection présidentielle. Boycotter, de mon point de vue, c’est faire l’affaire du président Macky Sall ».

Présidentielle 2019: Macky Sall refuse un débat télévisé

Les internautes sénégalais demandent à travers une vaste campagne lancée sur internet, un débat entre les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain.

Le président sortant Macky Sall rejette l’idée d’un débat entre les différents candidats à l’élection présidentielle prochaine. Selon son conseillé à la communication, ce dernier n’est pas intéressé et préfère présenter son bilan sur le terrain. Tout est parti d’un tweet d’une étudiante en science politique qui l’interpelle la première à ce sujet. Les internautes partageront par la suite ce tweet qui va très vite crée le buzz.

Le blogueur Papa Ismaïla Dieng, va en faire son affaire. Militant pour cette pétition en faveur d’un débat à la présidentielle sénégalaise du 24 février prochain, il interpelle directement les candidats sur les réseaux sociaux.

« Il y a déjà beaucoup de questions qui nous arrivent sur les réseaux sociaux. Oui il faut qu’on débatte car il faut qu’on réponde sur les questions d’agression de l’environnement, sur les questions des atteintes aux libertés individuelles, sur les questions économiques, la gestion des contrats pétroliers etc. », raconte-t-il.

La pétition lancée en ligne prend de l’ampleur. Dans les rangs de l’opposition quatre des sept candidats sont d’accord pour le débat télévisé. Ousmane Sonko du Pastef est le premier. Son porte-parole Malick Ndiaye défend l’idée auprès des militants mobilisés dans ce sit-in commun contre le régime du président Macky Sall.

« Les gens n’ont jamais voulu poser les vraies questions qui intéressent les Sénégalais. Entre politique, les campagnes c’était toujours des invectives des injures, des révélations de scandales mais on ne parlait pas des programmes ». Déclare Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef

Sénégal : le Conseil constitutionnel valide cinq candidatures à la présidentielle

Le Conseil constitutionnel a publié, lundi matin, la liste provisoire des candidats retenus pour la présidentielle du 24 février 2019.Il s’agit du président sortant, Macky Sall, du leader de Pastef, Ousmane Sonko, de Madické Niang, candidat de la coalition « Madické 2019 », d’Idrissa Seck, président de Rewmi et du professeur Issa Sall qui part sous la bannière du Parti du rassemblement et de l’unité (PUR). Les « Sept sages » ont  recalé Khalifa Sall et Karim Wade.

Au total, 27 candidats avaient déposé leurs dossiers de parrainage devant leur permettre de passer la première étape de la candidature à la présidentielle, mais le Conseil constitutionnel avait recalé les 20 pour manque de parrains.

Sept candidats affrontaient alors la deuxième étape de la candidature consistant à l’examen de leurs dossiers par le Conseil constitutionnel.

La loi sur le parrainage des candidats à la présidentielle votée en avril 2018 par l’Assemblée nationale du Sénégal dispose que pour qu’un candidat soit autorisé à briguer le suffrage des Sénégalais, il doit au préalable obtenir le parrainage d’au minimum 0,8% des électeurs (53.000 parrains), 1% au maximum (65.000 parrains) dans au moins sept régions (sur 14).

Balla Gaye 2 remporte sa deuxième victoire sur Modou Lô

Balla Gaye 2 de l’école de lutte Balla Gaye a battu pour la deuxième fois Modou Lô ce dimanche au stade Léopold Sedar Senghor.Le combat a été très âpre et duré environ 5 minutes. Les deux lutteurs se sont renvoyés plusieurs coups dès le coup d’envoi de l’arbitre. Balla Gaye plus incisif a acculé Modou Lô, qui tentait par des clés techniques de s’en sortir. Mais le lion de Guédiawaye, plus mordant, réussit à projeter au sol son adversaire avant de le plaquer. 

 

Une victoire nette de Balla Gaye 2 sur son adversaire, dominé dans tous les compartiments. Après avoir battu une première fois son adversaire le 21 mars 2010, Balla Gaye signe à nouveau une victoire probante. Désormais, l’objectif reste d’aller chercher la couronne de roi des arènes détenue par Eumeu Sène. Toutefois, cette affiche pourrait mettre du temps à être ficelé à cause de la décision de Eumeu Sène de ne plus affronter Balla Gaye. 

 

Pour Modou Lô, battu pour la deuxième fois par son adversaire, il faudra rebondir pour espérer croiser à nouveau l’actuel roi des arènes Eumeu Sène à l’avenir. Et un lutteur comme Ama Baldé de Pikine qui l’a longtemps défié, va à nouveau se présenter sur son chemin.

 

Ce combat qui a passionné de nombreux dakarois, n’a pas été diffusé en direct par les chaines de télévision. Le promoteur avait souscrit à un système de diffusion sur internet, via un code à payer à 2000FCFA pour les amateurs de lutte.

 

Hausse de 169,2 milliards f cfa des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la. Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a connu une hausse de 169,2 milliards de FCFA (environ 287,640 millions de dollars) au terme du mois de novembre 2018, a appris APA samedi auprès de cet institut d’émission.Ces soumissions sont passées de 3.181,1 milliards de FCFA en octobre 2018 à 3.350,3 milliards de FCFA durant la période sous revue, soit une hausse de 5,3% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

S’agissant du montant moyen retenu au terme des adjudications, il est ressorti à 3.239,7 milliards de FCFA en novembre 2018 contre 3.087,4 milliards de FCFA le mois précédent, soit une augmentation de 152,3 milliards de FCFA.

Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 4,09% en novembre 2018 contre 3,51% le mois précédent, soit une hausse de 0,58 point de pourcentage.

Politique et lutte avec frappe meublent les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de l’actualité politique marquée par une diversité de sujets et du combat Balla Gaye 2-Modou Lô de dimanche.« Parrainage pour Macky Sall-Benno brandit 3,6 millions de signatures », titre L’As, lequel journal revient sur le sit-in hier à Dakar de l’opposition et rapporte que les opposants bandent les muscles.

« Il faut aller au combat », estime Me Mame dama Guèye, président de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE). Au même moment, Pape Diop, candidat recalé par le parrainage affirme que « nous avons failli à notre mission ».

Pour EnQuête, en perspective de la présidentielle du 24 février, « l’opposition se radicalise » et est prête à intensifie le combat contre le régime de Macky Sall.

« Il faut un pouvoir de transition pour organiser les élections », préconise Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’opposition enfile la tenue de combat et tire sur Macky ».

Notant des recours massifs l’opposition devant le Conseil constitutionnel qui a recalé 20 des 27 candidats déclarés à la présidentielle pour manque de signatures de parrains, Walf Quotidien révèle « la stratégie pour perturber l’agenda du pouvoir ».

Ce faisant, nos confrères constatent que « les opposants accentuent la pression » sur le régime.

Pendant ce temps, Sud Quotidien parle du financement de la campagne électorale au Sénégal et souligne « le règne du vide juridique ».

En économie, Le Soleil s’intéresse aux recettes fiscales et informe que « la Direction générale des impôts et domaines (DGID) se fixe un objectif de 1500 milliards de f cfa ».

Consacrant sa Une au combat de lutte avec frappe du 13 janvier au Stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur écrit : « Balla-Modou, yes week-end. L’objectif qui empêche Modou Lô de dormir. Le pari calculé et la confiance double de Balla Gaye ».

« Modou Lô-Balla Gaye 2 : Revanche ou confirmation ? », s’interroge le quotidien Record.

De son côté, Le Quotidien parle de « bataille sur Sène » car, le vainqueur pourrait affronter le Roi de arènes, Eumeu Sène.

Sénégal : hausse de 68 milliards f cfa des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une augmentation de 67,8 milliards de FCFA (environ 115,260 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données rendues publiques vendredi de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 172,6 milliards FCFA contre 104,8 milliards de FCFA au mois d’octobre 2018, soit une progression de 64,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, « cette performance est, essentiellement, attribuable à l’or non monétaire (plus 61,6 milliards), aux produits pétroliers (plus 12,4 milliards), aux produits alimentaires (plus 3,9 milliards) et aux engrais minéraux et chimiques (plus 3,1 milliards) ».

Concernant spécifiquement l’augmentation des ventes à l’étranger de produits alimentaires, la DPEE souligne qu’elle est, principalement, liée aux produits arachidiers avec plus 3 milliards de FCFA.

En revanche, les exportations d’acide phosphorique et de titane se sont, respectivement, inscrites en baisse de 10,9 milliards de FCFA et 2,7 milliards de FCFA sur la période.

En glissement annuel, les exportations de biens se sont accrues de 62,5 milliards de FCFA en novembre 2018, du fait, principalement, des ventes d’or non monétaire (plus 43,2 milliards), de produits alimentaires (plus 6,4 milliards), notamment halieutiques (plus 2,8 milliards) et arachidiers (plus 2,7 milliards), d’acide phosphorique (plus 3,4 milliards), de produits pétroliers (plus 2,5 milliards) et de zircon (plus 1,7 milliard).

Par contre, les exportations de ciment poursuivent leur tendance baissière avec un recul de 1,4% comparativement à la même période de l’année 2017.

UEMOA : baisse de 39,4 milliards f cfa des transactions interbancaires

Le volume moyen hebdomadaire des transactions sur le marché interbancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une baisse de 39,4 milliards de FCFA (environ 66,980 millions de dollars au cours du mois de novembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces transactions, toutes maturités confondues, se sont établies à 298,7 milliards de FCFA durant la période sous revue, contre 338,1 milliards de FCFA en octobre 2018, soit un repli de 11,7% en valeur relative.

Selon l’institut d’émission, le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 5,10%, contre une réalisation de 4,92% un mois plus tôt, soit une hausse de 0,18 point de pourcentage.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations a baissé de 20,0% pour s’établir à 199,7 milliards de FCFA avec une orientation à la hausse du taux d’intérêt moyen sur ce guichet qui est ressorti à 5,14%, contre 4,94% le mois précédent, soit 0,2 point de pourcentage.

Afrique: Qui sont les 20 milliardaires africains du dernier classement Forbes

De 23 l’an dernier, le nombre de milliardaire africain est passé à 20 cette année pour une fortune globale de 68,7 milliards de dollars, selon le dernier classement de Forbes publié, mercredi 9 janvier 2019.Le Nigerian Aliko Dangote garde la première place, mais il est désormais talonné de près par son compatriote Mike Adenuga dont la fortune a presque doublé en une année. Adenuga est même passé à la deuxième place devant le Sud-africain Nicky Oppenheimer.

Aliko Dangote semble indétrônable. C’est la huitième année consécutive qu’il se retrouve au sommet de ce classement de la personnalité la plus riche avec une fortune en baisse, estimée à 10,3 milliards de dollars. L’ an dernier, la fortune du géant nigerian était estimé par le magazine Forbes à 12 milliards de dollars.

L ‘homme le plus riche du Continent perd ainsi près de 2 milliards de dollars en un an, « principalement, en raison d’une chute d’environ 20% de l’action de Dangote Cement, son actif le plus précieux », explique le magazine américain.

Le top cinq du classement est bouclé par l’Égyptien Nassef Sawiris et le magnat sud-africain du luxe Johann Rupert dont les fortunes se chiffrent respectivement à 6,3 milliards de dollars et 5,3 milliards de dollars

Cette année, l’industriel nigérian Abdulsamad Rabiu fait son retour dans la petite famille des milliardaires, trois ans après sa sortie. En 2018, il a vu sa fortune s’apprécier à 1,6 milliard de dollars. Sa compatriote, Folorunsho Alakija (1,1 milliard de dollars) et Isabel dos Santos restent les seules femmes de ce classement.

Outre Onsi Sawiris, trois hommes d’affaires sud-africain ont quitté le navire des richissimes africains : Stephen Saad d’Aspen Pharmacare, Desmond Sacco, d’Assore Group et Christoffel Wiese qui a récemment démissionné de la président de Steinhoff International.

Sénégal : le déclassement d’une partie de la bande de filaos obéit à des intérêts publics (ministre)

Le déclassement d’une partie de la bande de filaos plantée depuis 1948 sur un linéaire de 450 km allant de Saint-Louis (nord) à Dakar (Ouest), obéit à une logique d’intérêts publics, selon le professeur Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable.S’exprimant jeudi lors de la cérémonie de présentation de vœux aux journalistes et aux principaux acteurs de son département ministériel, Mame Thierno Dieng a justifié le déclassement de cette partie de la bande de filaos à Guédiawaye (banlieue dakaroise) par le boom démographique de Dakar, avec l’urgence de construction d’édifices publics.

« Une partie de la bande de filaos a été déclassée pour des intérêts publics, notamment l’érection à Guédiawaye de cimetières musulman et chrétien. Le déclassement a été fait en parfaite conformité avec la loi et les exigences du Code forestier. Aucun promoteur privé ne dispose d’un centimètre carré déclassé en sa faveur. Si aujourd’hui on se mettait à déclasser toutes les demandes des promoteurs privés, la bande de filaos aurait disparu », a expliqué le professeur Mame Thierno Dieng.

Le ministre de l’Environnement a souligné que cette bande de filaos était plantée pour fixer les dunes de sable et protéger la cuvette maraîchère, et non contre l’érosion côtière.

Depuis quelques semaines, les populations de Guédiawaye et une partie de la société civile sénégalaise protestent contre l’occupation de la bande des filaos par des promoteurs immobiliers.

Balla Gaye 2-Modou Lô, une affiche déjà palpitante de la lutte sénégalaise

Omar Sakho, alias Balla Gaye 2, et Modou Lô, sans conteste deux des lutteurs les populaires de l’arène sénégalaise de cette décennie, vont s’affronter, ce dimanche à Dakar, pour la deuxième fois de leur carrière, dans un combat qui s’annonce déjà palpitant avec le second qui ne voit rien d’autre que de prendre sa revanche.« L’acte 2 » de Balla Gaye 2 / Modou Lô, ficelé en avril dernier par le promoteur Gaston Mbengue en partenariat avec la structure dénommée IACOM, sera livré au stade Léopold Sédar Senghor, avec ses 60.000 places, en lieu et place de la nouvelle arène nationale, jugée plus petite (20.000).

Le fils de Double Less (ancienne gloire de l’arène des années 80), 32 ans, avait battu le lutteur des Parcelles assainies (banlieue dakaroise) le 21 mars 2010 en « 21 secondes », comme il aime le rappeler.

Dans ce combat, BG2 avait exploité avec plein d’opportunisme… un des points forts de Modou Lô (les pieds) pour le battre d’un mémorable placage. Depuis, leur rivalité continue et est surtout entretenue par leurs nombreux supporters éparpillés partout à travers le monde, surtout dans la banlieue dakaroise qu’ils partagent en commun (Parcelles contre Guédiawaye).

L’ex-Roi des arènes, Balla Gaye, qui a livré pour le moment 25 combats dont 21 victoires et 4 défaites, revient pourtant de loin après avoir perdu face à Bombardier et Eumeu Sène (l’actuel roi), des défaites qui l’ont poussé à annoncer son « immigration », genre reculer pour mieux sauter.

A son retour face à Gris Bordeaux de l’écurie Fass, il ne l’a pas littéralement battu certes, mais la victoire acquise par décision arbitrale lui a redonné une certaine confiance qui lui permet aujourd’hui de se croire toujours meilleur de Modou Lô, 34 ans.

Ce dernier, surnommé ‘’Xaragne » pour sa technicité en lutte pure, est parfois sous-estimé pour son physique non débordant même si certains y voient un avantage pour lui. Pour ceux-ci en effet, cela est le signe d’une force intérieure qui a permis au leader de l’écurie Rock Energie (21 combats pour 18 victoires, 2 défaites et 1 nul) de battre nombre de lutteurs plus corpulents que lui.

Toutefois, les deux adversaires ont affiché de superbes formes lors de leurs « open press » respectifs, organisés courant cette semaine, et ont continué de se lancer des piques lors de certaines cérémonies prévues dans leur contrat par le promoteur.

Même s’ils n’ont pas montré leurs talents en boxe lors de leur premier combat, Balla Gaye appelle Modou Lô à consacrer un long chapitre à ce registre pour leur rencontre du dimanche 13 janvier. Une proposition que ne rejette pas ce dernier, mais indique que l’émetteur même n’y croit pas, car n’osant pas l’affronter en boxe.

Selon la presse locale, les cachets officiels déclarés au Comité national de gestion (CNG) de la lutte sont de l’ordre de « 40 millions de francs CFA » pour chaque lutteur. D’autres sources révèlent cependant que chacun va recevoir plus de 100 millions FCFA pour ce combat. Ce qui n’est pas surprenant vu l’aura de BG2 et XLO dans la lutte sénégalaise… qui traverse certes une crise due à la fuite de certains grands sponsors.

Cette affiche est dotée du drapeau du président de la République Macky Sall.

41% des ménages sénégalais sont gérés par les personnes du 3ème âge (acteurs)

Le président du Conseil national des aînés du Sénégal, Mame Biram Faye affirme que 41℅ des ménages sénégalais sont gérés par les personnes du 3ème âge.Selon M. Faye dont les propos sont relayés vendredi par le quotidien national Le Soleil, certains parmi ses camarades ont la prise en charge totale de leurs petits-enfants pour des raisons sociales et économiques. « C’est dommage, mais c’est la réalité. Les autorités doivent tenir compte de tout cela », a-t-il dit.

Pour le secrétaire administratif permanent de la fédération des associations des retraités et des personnes âgées du Sénégal, Ibra Diallo, qui déplore la moyenne des pensions des ménages (70℅), les personnes âgées ont  la totalité de la dépense de leurs ménages.

Cette situation, soutient M. Diallo, à la limite paradoxale, est révélatrice du taux de sous-emploi.

M. Faye et Ibra Diallo s’exprimaient à l’occasion de l’installation des membres du Conseil national des aînés du Sénégal.

Coupe CAF : le Jaraaf « confiant » face aux Marocains de RS Berkane

Malick Daff, entraîneur de l’équipe championne du Sénégal en titre, le Jaraaf, a fait part de la confiance qu’affichent ses protégés pour le match de cadrage aller de la Coupe de la CAF prévu, demain samedi à Dakar, face à la RS Berkane du Maroc.« La RS Berkane est une belle équipe pour laquelle nous avons beaucoup de respect, mais nous sommes confiants quant à l’issue de ce tour de cadrage », a déclaré le technicien au cours d’une conférence de presse, donnée jeudi.

Le Jaraaf, récemment éliminé de la Ligue des champions par le Wydad de Casablanca, une autre équipe marocaine, a été reversé dans ce tour de cadrage de la Coupe CAF, dernière étape avant l’entrée tant convoitée dans les phases de poules.

Malgré leur élimination par le Wydad, les partenaires du milieu Madické Kane ont laissé une bonne impression autorisant à croire qu’ils peuvent réaliser l’exploit d’éliminer la RS Berkane, une équipe qui laisse de mauvais souvenirs aux clubs sénégalais.

« Elle a éliminé deux équipes (Mbour PC et Génération Foot la saison dernière), mais on ne peut pas dire pour autant que c’est la bête noire des clubs sénégalais », a répliqué Malick Daff, selon qui le football local « évolue dans le bon sens ».

« Nous allons mettre tous les atouts de notre côté pour passer ce cap », a poursuivi le coach du Jaraaf, soulignant avoir visionné son adversaire à « plusieurs reprises » et « qu’il faudra être prêt à tous les niveaux ».

Par ailleurs, Malick Daff s’est félicité de la collaboration de l’équipe de Génération Foot, qui a donné au Jaraaf « les tuyaux nécessaires » pour venir à bout de la RS Berkane. En attendant, il appelle à « une mobilisation générale » capable de pousser le Jaraaf à se surpasser pour atteindre la phase de poule de cette compétition africaine réservée aux clubs.

Depuis la belle épopée de la Jeanne d’Arc de Dakar, en 2004, aucun club sénégalais n’a pu atteindre ce stade, qui permet aujourd’hui, à chaque équipe qualifiée, de toucher des indemnités de plus de 100 millions FCFA.

Ligue 1 sénégalaise : le leader à l’épreuve du tombeur du champion en titre

La rencontre Teungueth FC / Casa Sports, principale attraction de la 10e journée du championnat d’élite sénégalais qui se joue ce week-end, permettra aux amateurs de savoir si le leader va confirmer sa bonne forme ou bien que la victoire des sudistes du Casa aux dépens du champion sortant, le Jaraaf, lors de 9 e journée, n’est pas un feu de paille.Lors de la journée précédente, les Rufisquois ont laminé en déplacement le Stade de Mbour sur le score de 4-1, reléguant à 3 longueurs leur dauphin, l’AS Pikine.

Cette équipe promue se déplace dimanche à Saint-Louis (nord) pour affronter la Linguère, 10e au classement et ne devançant que de deux points la première formation relégable, la Sonacos (12e, 6 points).

Hormis la rencontre Mbour PC / Génération Foot prévue samedi, tous les autres matchs se jouent dimanche.

Cette programmation de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) vise à apporter le maximum de soutien au champion en titre, le Jaraaf, qui affronte demain samedi à Dakar l’équipe marocaine de la Renaissance sportive de Berkane pour le match aller des seizièmes de finale de la Coupe CAF.

Les protégés du coach Malick Daf, dont le match contre Niary Tally de cette 10ejournée est reporté, entreront dans les phases de poule de cette compétition africaine s’ils arrivent à sortir vainqueurs de ces deux tours. Un pactole d’une centaine de millions de FCFA est promis par la CAF à chaque club qualifié.

Voici le programme de la 10e journée de la Ligue 1 :

Samedi : Mbour PC / Génération Foot.

Dimanche : Teungueth FC / Casa Sports, Dakar Sacré-Cœur / Ndiambour, Sonacos / Gorée, Douane / Stade de Mbour et Linguère / AS Pikine.

Le classement :

1er Teungueth FC (20 points +9), 2e AS Pikine (17 pts +6), 3e Dakar Sacré-Cœur (16 pts +3), 4e Génération Foot (15 pts +5), 5e Douanes (15 pts +4), 6e Ndiambour (12 pts +1), 7e Jaraaf (11 pts +2), 8e Casa Sports (9 pts), 9e Gorée (8 pts -2), 10e Linguère (8 pts -4), 11e Stade de Mbour (8 pts -5), 12e Niary Tally (6 pts -7), 13e Sonacos (6 pts -7), 14e Mbour PC (5 pts -5).

Ousmane Sonko et économie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des accusations visant Ousmane Sonko, président du parti Pastef et candidat à la présidentielle de 2019, et de « l’appui budgétaire » de la Banque mondiale à l’Etat.« Stratégie de l’offensive à la défensive : Sonko com’ une proie », ironise en Une Le Quotidien, analysant la nouvelle posture de l’opposant en vogue au plan communicationnel après les récentes accusations portées contre lui.

Parmi celles-ci, L’Observateur trouve des « connections dangereuses » avec Tullow Oil qui mettent « Sonko en mauvaise posture ». Selon le journal, des « documents confidentiels » ont perdu le leader de Pastef et cette société « reconnait l’assistance de 195.000 dollars à Ousmane Sonko ».

Concernant la polémique sur le titre foncier de 250 ha soulevé par Sonko, « la société civile s’empare des 94 milliards », titre VoxPopuli. Le quotidien renseigne en effet que le Forum civil et le COS/M23 « interpellent le procureur de la République » pour une autosaisine.

Pour la présidentielle de février 2019, SudQuotidien attend « la guerre des réseaux » sociaux entre les différents candidats… « si elle n’a déjà commencé et n’attend de monter en puissance au gré du scrutin ».

De son côté, WalfQuotidien rapporte que le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), « Mame Adama Guèye, met les 7 +sages+ (du Conseil constitutionnel) face à leurs responsabilités », craignant en effet un « traitement de faveur pour Macky » Sall et une « violation de la loi ».

Mais « Macky fait son casting », indique L’AS, qui rapporte qu’une réunion marathon s’est tenue entre le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et ses alliés de la mouvance présidentielle.

En économie, Le Témoin revient sur la « +perfusion+ record de la Banque mondiale » à l’Etat sénégalais, avec « 104 milliards (FCFA) d’appui budgétaire ».

Ce financement de la BM est destiné aux « réformes des secteurs énergie et TIC », renseigne le quotidien national Le Soleil, reprenant en même temps l’économiste Elhadji Ibrahima Sall qui disserte sur « la nécessité de réformer l’Etat ».

En sport, Khalilou Fadiga, ancien international sénégalais et actuel membre du Comité électoral de la CAF, soutient que « le prix de Renard (entraineur du Maroc ne souffre d’aucune contestation » là où beaucoup de Sénégalais ont noté que le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, l’aurait mieux mérité vu son parcours en 2018.

104 milliards d’appui budgétaire de la BM au Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a procédé, jeudi soir à Dakar, à la signature avec Madame Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale, du deuxième accord de crédit, sous forme d’appui budgétaire général pour un montant global de 180.000.000 dollars, soit 104 milliards de FCFA.Cet d’appui budgétaire général, première du genre pour un pays au sud du Sahara, selon Amadou Ba, va être déterminant dans le financement des dépenses publiques qui ont déjà connu un niveau d’engagement de 158,5 milliards. Celui-ci sera un complément à la mobilisation des ressources internes de l’Etat, a indiqué le ministre des Finances.

Amadou Ba a, par ailleurs, rappelé que cet accompagnement de la BM est subordonné à la réalisation d’un certain nombre de mesures de réformes dans les secteurs de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), stratégiques et très importants pour les perspectives de croissance forte et inclusive.

Ainsi, il est prévu de renforcer la gouvernance et la gestion de SENELEC afin de réduire les coûts et faciliter un accès équitable par une série de mesures visant, entre autres : le paiement régulier des factures des entités publiques autonomes, l’assainissement des relations entre la société d’électricité et les administrations fiscales, la prise en charge budgétaire de la compensation tarifaire induite par le non ajustement des prix de l’électricité et la mise en place d’une taxe parafiscale devant permettre à terme la prise en charge des factures de l’éclairage public.

Il est également prévu un renforcement de la promotion de l’électrification rurale par la mise en place d’un système d’harmonisation tarifaire. Dans le secteur du pétrole, une stratégie GAS TO POWER a été adoptée. Elle vise l’utilisation du gaz pour l’alimentation des centrales de la SENELEC afin de réduire considérablement les prix de l’électricité, a souligné M. Ba.

Dans le domaine des TIC, les points d’amélioration porteront essentiellement sur l’environnement de travail des opérateurs de télécommunications. A ce titre, un Code des Communications électroniques a été adopté ainsi que ses décrets d’application, a ajouté le ministre de l’Economie.

Cet appui devrait, en outre, permettre la rationalisation des conditions d’exercice des fournisseurs d’accès internet afin d’atteindre l’objectif d’accès à internet pour tous, la mise en place d’un Conseil National du Numérique et la mise en concession, après un audit complet, du patrimoine de fibres optiques géré actuellement par l’ADIE.