UEMOA : maintien de la tendance haussière de la production industrielle

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), entamée en octobre 2018, s’est poursuivie en novembre 2018, a annoncé jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette production a progressé de 3,3% en glissement annuelle durant la période sous revue, après une hausse de 1,2% en octobre 2018, soit un accroissement de 2,1 points de pourcentage.

Concernant l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 5,0%, en rythme annuel, après une augmentation de 7,0% notée le mois précédent, soit un repli de 2 points de pourcentage.

De son côté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 2,4% durant la période sous revue, soit le même rythme de progression qu’au mois d’octobre 2018.

Le Bénin obtient 22 milliards f cfa des investisseurs du marché financier de l’UEMOA

Le trésor public du Benin a collecté mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 21,947 milliards FCFA (environ 37,309 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, a appris APA jeudi auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Alors qu’il recherchait 20 milliards FCFA, l’émetteur a reçu un montant global de soumissions de 36,211 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 181,06%.

Le trésor public béninois a finalement retenu un montant global de 21,947 milliards FCFA avec un taux moyen pondéré de 6,30% et un taux marginal de 6,40%. Quant au rendement moyen pondéré, il se situe à 6,73%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 9 janvier 2020. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

A l’exception de la Guinée Bissau, du Mali et du Niger, tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission avec des montants variables.

Sénégal : un camionneur meurt sous les roues de son véhicule manœuvré par un apprenti

Un camionneur qui se rendait à Kolda (648 km au sud de Dakar) pour une livraison de denrées alimentaires, est mort écrasé par son propre véhicule qu’il avait confié à son apprenti pour qu’il le gare sur le bas-côté, le temps d’un repos nocturne.Selon le quotidien l’Observateur de ce vendredi, le drame est survenu mercredi soir quand, parti de Dakar avec son chargement, le camionneur est arrivé à un check pointe où il fut obligé de passer la nuit avant de reprendre la route pour rallier Kolda, sa destination finale, située à 180 km de là.

Après s’être garé derrière une file de véhicules, le camionneur va se restaurer dans une gargote, puis, à son retour, il demande à son apprenti d’en faire autant. Non sans lui signifier que le camion est mal garé et qu’il peut, si plus tard il s’aperçoit qu’il y a de la place, prendre le volant et ranger au mieux le camion.

L’apprenti file vers le restaurant et le chauffeur s’aménage une couchette sous le véhicule où, gagné par la fatigue, il sombre dans un profond sommeil.

C’est de retour du restaurant et, s’apercevant que le bas-côté est libéré, que l’apprenti qui ne savait pas où se trouvait son patron, a fait la manœuvre fatale, indique l’Observateur avant de préciser que le corps sans vie du camionneur a été déposé au centre de santé de Vélingara.

Le journal ne donne aucune précision sur le sort de l’apprenti.

  

   

La presse sénégalaise roule sur l’autoroute à péage « Ila Touba »

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement de l’inauguration officielle de l’autoroute à péage « Ila Touba » par le président de la République Macky Sall.« Macky (Sall) livre Ila Touba aux usagers », informe Sud Quotidien. Ce journal indique que lors de l’inauguration officielle de cette infrastructure dont la valeur est estimée à 416 milliards F CFA, le chef de l’Etat a déclaré que « la construction de cette autoroute traduit sa volonté de donner à la cité religieuse de Touba (centre) la place qu’elle mérite du fait de son apport dans l’économie nationale ».

« Accueilli par une marée humaine dans la ville sainte, Macky conquiert Touba par… Ila Touba », fait savoir Vox Populi avant d’ajouter que Macky Sall veut faire de Touba « l’ossature d’un développement polycentrique et équilibré ».

« Macky Sall éblouit Touba », note L’Observateur, soulignant que « le tracé de l’autoroute qui s’étend sur 115 km, est conçu de façon à permettre l’émergence, à côté de Dakar, de nouveaux pôles économiques centrés autour de grandes villes que sont Touba, Thiès, Diourbel, Kaolack, Linguère et Matam ».

En outre, L’Observateur souligne que « 48, 5 milliards F CFA (ont été mobilisés) pour un réseau de drainage et d’évacuation des eaux pluviales » de l’autoroute Ila Touba. En tout cas, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le porte-parole du Khalife général des mourides, a magnifié « le temps record de la réalisation de l’ouvrage ».

En effet, Selon Zang Xun, ambassadeur de la République populaire de Chine cité dans ce journal, « les travaux ont été achevés en trois ans, c’est-à-dire 9 plus tôt que prévu ». La première pierre de cette infrastructure a été posée le 10 janvier 2015 mais les travaux ont démarré le 28 décembre de la même année.

Toutes choses qui font dire à L’AS que « le Khalife (de Touba) adoube Macky (Sall) ». Ce journal rapporte les propos de Serigne Mountakha Mbacké : « je prie pour que tu (Macky Sall) puisses achever l’ensemble de tes chantiers ».

A en croire Le Quotidien, avec l’inauguration de l’autoroute Ila Touba, « Macky Sall (roule) sur un péage de prières ». De l’avis du porte-parole du Khalife général des mourides dont les propos sont rapportés par ce journal, « Touba n’a jamais eu à bénéficier d’un aussi grand chantier ».

Dans les colonnes du journal EnQuête, le président de la République qui brigue, le 24 février 2019, un second mandat « décrète Touba seconde ville économique » du Sénégal. Ce sont les raisons pour lesquelles, d’après Libération, la cité de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, a déroulé le « tapis rouge » pour Macky Sall.

De son côté, Le Soleil précise que « la gestion de l’autoroute (est) confiée provisoirement à la société chinoise CRBC et le tarif du péage (est) fixé à 3000 F CFA à partir de l’aéroport Blaise Diagne de Diass (à 50 km de Dakar) ».

Pour WalfQuotidien, « Macky (Sall) drague l’électorat mouride », une des communautés religieuses les plus dynamiques du pays. Ce journal souligne que « laminé à plusieurs reprises aux élections par l’opposition plus particulièrement le Parti démocratique sénégalais (PDS) à Touba, le président sortant et candidat à sa propre succession veut inverser la tendance ».

Sénégal : 5000 volontaires mobilisés pour le retrait des cartes d’électeurs

La société civile sénégalaise, en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis a lancé, jeudi soir à Dakar, la campagne « Sama Baat » (ma voix, en langue wolof) dans le cadre du projet « Sunu Election » (notre élection, en langue wolof) avec comme objectif principal d’aider quelque 1,5 millions de citoyens à retirer leur carte d’électeur.Pour atteindre cet objectif, la Coalition des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), en collaboration avec la Plateforme pour les élections, l’Union des magistrats et l’Ong 3D misent sur le déploiement de 5.000 relais sur l’ensemble du territoire national.

La mission de ces derniers consistera, d’après le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, « à faire le parrainage de l’électeur ». « Les relais ont la mission d’identifier chaque mois 150 électeurs et ont la charge de les accompagner à retirer leur carte », a indiqué M. Cissé.

Ainsi, chaque volontaire de la société civile, après avoir recueilli les informations fournies par le ministère de l’Intérieur sur l’état de retrait des cartes au niveau des commissions, se chargera dans son quartier, voire son village de sensibiliser ceux qui n’ont pas encore retiré leur carte à le faire « pour qu’au finish, on obtient une forte mobilisation le 24 février prochain », jour du premier tour de l’élection présidentielle 2019.

Saluant cette « formidable initiative qui est venue à son heure », le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir a invité les citoyens à aller s’inscrire sur les électorales pour pouvoir bénéficier de la carte d’électeur.

Il a, par ailleurs, annoncé la mise en place, à partir du 09 janvier 2019,  des commissions de distribution des cartes d’électeurs afin de résoudre les « problèmes de distribution » enregistrés dans certaines localités.

Le représentant du directeur général des élections, Mamadou Boacr Niang a, quant à lui, rassuré l’ambassadeur des Etats-Unis sur l’effectivité de la distribution des cartes d’électeurs, arguant qu’à ce jour « 97,2% des électeurs inscrits sur les listes électorales ont effectivement retiré leur carte d’électeur ».

Légers gains de compétitivité de l’économie sénégalaise

L’économie sénégalaise a enregistré au terme du mois d’octobre 2018 des gains de compétitivité-prix de 0,5%, en variation mensuelle, selon les données de la direction prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette situation est imputable à la dépréciation du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (moins 0,8%), dans un contexte de différentiel d’inflation défavorable (plus 0,3%).

Toutefois, face aux pays membres de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la zone euro, la DPEE signale des pertes de compétitivité respectivement estimées à 0,8% et 0,4%, en liaison avec des différentiels d’inflation défavorables.

Comparativement à la même période de 2017, des gains de compétitivité de 2,0% sont relevés au mois d’octobre 2018, à la faveur d’un différentiel d’inflation favorable (moins 3,6%). Le franc CFA s’est, pour sa part, apprécié (plus 1,6%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux.

 En moyenne sur les dix (10) premiers mois de l’année, l’économie sénégalaise a, aussi, enregistré des pertes de compétitivité estimées à 0,6%, attribuables à l’appréciation du franc CFA (plus 4,2%). 

 

Le commerce électronique va permettre au Sénégal accroître ses exportations (Officiel)

L’intégration du commerce dans la stratégie de développement et de promotion des exportations de services ainsi que dans la stratégie de développement du commerce électronique devrait permettre au Sénégal « d’accroitre considérablement son offre exportable et de créer davantage de richesses », a déclaré, jeudi à Dakar, le secrétaire général du ministère du Commerce, Makhtar Lakh.« La mise en œuvre de ces stratégies devrait, à termes, nous permettre d’accroitre considérablement notre offre exportable, de créer davantage de richesses et d’emplois, de promouvoir un commerce inclusif, de tirer profit de la dérogation de l’OMC en faveur des services et fournisseurs de services des PMA », a notamment dit le secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce, qui présidait un atelier de lancement d’une étude pour préparer le Sénégal à mieux intégrer ces deux « composantes ».

Présentées sous formes de projets, leur élaboration est confiée à deux cabinets nationaux « de renommée internationale », a assuré Makhtar Lakh.

Ils se chargeront chacun, en ce qui le concerne, de l’exécution d’un volet spécifique, à savoir le cabinet Carapaces pour le commerce électronique et le Cabinet ICD pour le commerce des services, explique M. Lakh, conscient des défis qu’il y a pour son pays de « raffermir sa place sur les marchés mondiaux à travers notamment l’atteinte de l’objectif du Plan Sénégal émergent consistant à multiplier par 3 les exportations par tête ».

« Le secteur des services enregistre une croissance annuelle de +5,6 % en moyenne, une valeur ajoutée évaluée à 70,5% en 2015 et 43% de l’emploi », a indiqué le secrétaire général du ministère du Commerce.

« Quant au commerce électronique, on note un développement rapide avec les nouvelles technologies, le développement de la monnaie électronique et la multiplication du dispositif logistique », a-t-il poursuivi, avant de souligner que « selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), un volume de 28 millions d’opérations évaluées à 228 milliards de FCFA a été effectué en 2015, grâce à la monnaie électronique ».

Ainsi, le ministère sénégalais du Commerce « place un grand espoir sur cette étude qui a une envergure nationale, ciblant tous les acteurs de tout bord, et toutes les localités », a indiqué son secrétaire général.

Pour sa part, la directrice du Commerce extérieur, Aminata Assome Diatta, a souligné l’inclusion des acteurs du public comme du privé dans le processus d’élaboration de ces deux composantes, tout en espérant que le Sénégal va « tirer tout le potentiel » nécessaire dans l’introduction de ces stratégies.

Lancement au Sénégal d’une plateforme des ODD relevant de l’environnement

La plateforme des Objectifs de développement durable (ODD) relevant du secteur de l’environnement a été lancée, jeudi à Dakar, par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), a constaté APA.« L’objectif général de cette plateforme est de regrouper toutes les parties prenantes actives dans le secteur de l’environnement et du développement durable dans un cadre permettant d’assurer un meilleur suivi des ODD relevant de ce secteur transversal », a expliqué Dr Ibrahima Athie, directeur de recherche de l’Ipar.

Selon lui, ladite plateforme permettra, entre autres, de faire l’état des lieux sur la prise en charge et le suivi des ODD du secteur de l’environnement et du développement durable et de définir la mission de la plateforme dans le suivi de la mise en œuvre des ODD du secteur de l’environnement et les modalités de fonctionnement et d’identifier les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes et les mécanismes d’échange entre celles-ci.

« Ses différents membres vont échanger sur les modalités de suivi concertée des ODD liés à l’environnement et au développement durable », a dit Dr Athie.

Présidant l’atelier de lancement de la plateforme des Objectifs de développement durable (ODD), Amadou Lamine Guissé, secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a rappelé qu’à la suite des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui ont concerné la période allant de 2000 à 2015, la Communauté internationale a adopté en septembre 2015, les Objectifs de développement durable (ODD) qui devront guider l’agenda de développement au cours des quinze prochaines années.

« Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 définit les 17 Objectifs de développement durable qu’il faudra atteindre pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité. Suivant une approche inclusive, les Gouvernements, le Secteur privé, la Société civile et les citoyens de ces pays devront, à cet effet, travailler ensemble pour relever le défi de leur mise en œuvre », a dit M. Guissé.

Selon lui, avec la nécessité de rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre, le Sénégal s’est inscrit dans une logique de renseigner, secteur par secteur, les indicateurs associés aux ODD, pour avoir une appréciation de leur situation de référence et de leur niveau de mise en œuvre aux niveaux national et local.

Sénégal : près de 200 millions f cfa pour la prise en charge des malades du cancer

La Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) a collecté, à l’occasion de son téléthon organisé le 11 mai dernier, la somme de 198.808.572 FCFA destinée à la prise en charge des malades du cancer, a annoncé, jeudi à Dakar, la vice-présidente de cette organisation, Dr Sokhna Diagne Ndiaye.« A ce jour du 20 décembre 2018, 166.350.030 F CFA ont été alloués à la prise en charge de 352 malades en cours de traitement », a informé Dr Ndiaye, chargée par ailleurs du fundraising de la LISCA.

Elle précise par ailleurs qu’il y a beaucoup de promesses de dons d’un montant d’environ 30 millions de F CFA que son institution n’a pas encore reçu.

Dr Sokhna Diagne Ndiaye s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse axée sur le bilan du « Téléthon cancer Solidarité » organisé le 11 mai dernier « pour aider les malades démunis atteints de cancer ».

Ainsi sur les 352 personnes prises en charges, près de la moitié, soit 164 personnes, souffraient du cancer du sein.

Cette pathologie est suivie par le cancer du col de l’utérus avec 75 cas, le cancer de l’ORL et de l’œsophage avec 42 cas, 22 cas pour la cavité buccale, 20 cas pour l’ovaire, 9 cas pour le rectum, 8 cas pour le cancer de l’estomac et 26 cas répertoriés pour les autres types de cancer, a expliqué Dr Sokhna Diagne Ndiaye.

S’agissant de la répartition par indication, Dr Ndiaye a souligné que les bilans, radios et analyses représentent 15% de la prise en charge là où la chimiothérapie représente 41%, la chirurgie 21% et la radiothérapie 23%.

Quant à la répartition par tranche d’âges, la vice-présidente de la LISCA a indiqué que les personnes âgées entre 40 et 50 ans font le tiers des personnes prises en charge, soit 108 malades sur les 352. En revanche, la répartition par sexe balance largement en faveur des dames avec 294 cas féminins contre 58 chez les hommes.

Pour sa part, la directrice générale de la LISCA, Fatma Guénoune, a signalé que son institution ne donne pas de l’argent aux malades mais se charge, à leur décharge, du paiement des factures adressées aux patients.

Par ailleurs, Mme Guénoune a souligné que plusieurs malades démunis venus de pays de la sous-région, notamment de la Guinée et de la Guinée-Bissau, sont également pris en charge par la LISCA dans les mêmes conditions que les patients sénégalais.

En outre, la conférence de presse de la LISCA a été l’occasion de faire le bilan des activités de l’institution sur les cinq dernières années (2013-2018). Et à ce propos, la LISCA se glorifie de plusieurs réalisations, notamment la réhabilitation de plusieurs salles de soin, la formation de plus d’un millier de sages-femmes dans les techniques de dépistages du cancer et dans le domaine de la sensibilisation.

Maroc : vers le lancement d’un projet sur des arbres fruitiers pour autonomiser les femmes

L’association humanitaire française ‘’Sona » va lancer d’ici « quelques temps » au Maroc un projet de plantations d’arbres fruitiers destiné à des femmes, dans le but de les aider à être « plus indépendantes financièrement », a déclaré son président, le Sénégalais Youssouf Ba.« Dans quelques temps, je reviendrai au Maroc pour un projet au niveau de l’écologie. Ce que l’on compte faire, c’est planter des arbres fruitiers et de les confier à une coopérative de femmes pour qu’elles puissent les entretenir et obtenir des fruits, et d’être un peu plus indépendantes financièrement », a affirmé M. Ba à APA, interrogé en marge du forum sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, tenu dans la ville marocaine de Marrakech du 12 au 13 décembre dernier.

Au cours de ce forum, Youssouf Ba, par ailleurs consultant en informatique, a particulièrement axé ses interventions sur le projet de « l’intelligence artificielle en offline dans les zones rurales ».

Ainsi, a-t-il précisé, son association s’active à travers le monde sur deux principaux thématiques, à savoir le développement durable, avec « pas mal de projets liés à l’écologie », et l’éducation.

Dans ce domaine notamment, Sona fait en sorte que « la construction d’écoles (soit) de façon traditionnelle avec de l’argile et de la terre cuite pour conserver le savoir (-faire) local », a indiqué Youssouf Ba.

« Une fois ces écoles construites », a-t-il poursuivi, l’association Sona « apporte la technologie ».

Toutefois, Sona n’a « pas pour ambition d’apporter complétement l’intelligence artificielle en offline dans cette zone, parce que celle-ci est très lourde en termes de puissance de calcul », a précisé M. Ba, rappelant par ailleurs que l’une de leurs missions dans ce domaine est de permettre aux populations qui  vivent dans les zones reculées « d’avoir accès non seulement à la technologie numérique et aux bénéfices de l’intelligence artificielle ».

En outre, Youssouf Ba a souligné que son « association a creusé un puits dans un village au Fouta », au nord du Sénégal.

« Pourquoi un puits ? On s’est rendu compte que si on construisait une école d’abord les gens auraient un problème plus important qui est celui de la sécurité alimentaire et de l’eau. On s’est dit si on apportait l’eau d’abord, les populations pourront se concentrer sur d’autres choses », a expliqué le président de Sona, également notant l’arrivée « d’autres projets (…) comme la construction d’une école au Cambodge ».

Dakar et Bamako invitées à un « diagnostic complet » de leur coopération douanière

Le Directeur général des Douanes du Mali, Mahamat Doucara a invité, mercredi à Dakar, à un « diagnostic complet » de la coopération douanière entre son pays et le Sénégal afin de permettre à celle-ci d’être à la hauteur des attentes des gouvernements des deux pays et des usagers du corridor Dakar-Bamako.« Nous devons en particulier innover, développer et adapter nos outils et nos procédures afin, d’une part, de fluidifier le trafic des marchandises et d’autre part, de sécuriser la chaine logistique », a notamment suggéré M. Doucara, qui s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des Douanes du Sénégal et du Mali.

Dans ce même ordre d’idées, le DG des Douanes maliennes a souligné que la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes informatiques des deux administrations douanières, l’adoption d’un document unique de transit ainsi qu’une gestion concertée des frontières « paraissent indispensable à la viabilité et à la compétitivité du corridor ».

Ouverts le 17 décembre dernier, les travaux des experts maliens et sénégalais ont abordé des questions « cruciales et névralgiques » tournant notamment autour de la facilitation de la circulation des marchandises en transit au Sénégal et destinées au Mali, et de l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers…

S’exprimant lors de cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Alhousseynou Diallo a invité les deux administrations douanières à plus de « solidarité et de complémentarité » pour mieux servir les intérêts des populations.

Près de 400 milliards f cfa de financement approuvés par la BOAD en 2018 (Président)

La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a approuvé, depuis le début de l’année 2018, des financements de l’ordre de près de 400 milliards f cfa, a annoncé mercredi à Dakar, son président Christian Adovelande.« Au cours des trois derniers conseils d’administration de cette année 2018, grâce aux efforts consentis par tous, 36 opérations ont déjà été approuvées pour un montant total de 399,3 milliards f cfa, portant à 5293,5 milliards f cfa le niveau global de nos engagements pour 1138 projets au bénéfice des populations de la zone UEMOA », a expliqué Christian Adovelande.

Ouvrant la 111ème session du Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), M. Adovelande a souligné que l’institution bancaire, qui a fêté le 14 novembre dernier ses 40 ans, continue de « s’affirmer comme un acteur de référence du financement du développement en Afrique et de jouer un rôle important dans le financement des économies des Etats membres de l’UEMOA ».

« Pour ce qui concerne la session qui nous réunit aujourd’hui, sont soumises à notre appréciation, les perspectives financières actualisées pour la période 2018-2022, le budget programme 2019-2021 de la BOAD, le projet d’extension du port sec de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)…», a indiqué Christian Adovelande, président de la BOAD, précisant que les administrateurs vont également se pencher sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 30 novembre 2018.

Démission de la BRVM de Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle sénégalaise

L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa « a démissionné », hier mardi à Cotonou (Bénin), « de ses fonctions de Président et de ses mandats d’Administrateur » respectivement à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et au Dépositaire Central/Banque de Règlement pour se consacrer notamment à ses ambitions présidentielles, rapporte un communiqué de la BRVM reçu mercredi à APA.« Le Président a motivé sa décision par son engagement politique au Sénégal et les ambitions qui le poussent à se porter candidat aux élections présidentielles en février 2019 », écrit l’institution boursière sous-régionale, siégeant mardi avec le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) aux cours de leurs Conseils d’Administration tenus dans la capitale béninoise.

Dans la foulée, informe la BRVM, l’Ivoirien Dr Parfait Kouadio Kouassi « a été désigné » Président des Conseils d’Administration de la BRVM et du DC/BR, suite à la démission de Pierre Atepa Goudiaby.

Ce dernier a présidé ces deux institutions pendant près de quatre (4) années « marquées notamment par la consolidation de la gouvernance institutionnelle et le renforcement de l’image et de la visibilité des Structures Centrales aussi bien sur le plan continental qu’à l’international ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, « le nouveau Président des Conseils d’Administration entend poursuivre la politique de développement des deux Institutions sous-régionales, entamée sous la houlette de son prédécesseur qu’il n’a pas manqué de féliciter, pour son action ».

Pour sa part, Pierre Atepa Goudiaby « a félicité le Président entrant, dont les hautes qualités et l’engagement au service du secteur privé de l’UEMOA ne sont plus à démontrer ».

Ingénieur architecte réputé dans le monde, M. Atepa, leader du mouvement ‘’Sénégal Rék », a été investi dimanche 9 novembre dernier par cette formation politique pour briguer le poste de président de la République du Sénégal, dont l’élection du premier tour est prévue le 24 février 2019.

« Je suis candidat pour poursuivre le combat que j’ai toujours mené, celui du développement de mon pays, de notre pays », avait-il déclaré lors de son investiture.

Pierre Atepa Goudiaby avait également annoncé lors de cette cérémonie que son mouvement avait fini de collecter plus de 120.000 parrainages, doublant ainsi pratiquement le nombre réclamé par la loi pour valider sa candidature.

Le Forum des investisseurs du Groupe consultatif de Paris à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du Forum des investisseurs organisé dans le cadre du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal est allé chercher des financements pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE).Le Quotidien informe que « pour la réalisation rapide des infrastructures, Macky Sall presse le privé national ». Ce journal renseigne que le président de la République a invité, hier mardi lors du 2ème jour du Groupe consultatif de Paris, « les opérateurs privés à investir dans les nombreux projets de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) et a clairement fait comprendre que ne trouvaient grâce à ses yeux que les projets qui aboutiraient rapidement ».

En effet, précise L’AS, le chef de l’Etat a affirmé que « ceux qui ne peuvent pas faire du fast track, c’est-à-dire en mode accéléré, peuvent s’abstenir ». Ce quotidien en tire la conclusion selon laquelle, « Macky (Sall) bouscule le privé national ».

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall drague (plutôt) le privé » à l’occasion de ce Forum auquel ont pris part 853 décideurs afin d’échanger sur les possibilités d’investir au Sénégal.

Ce journal rapporte les propos de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon qui «il faudra donc que nous (capitaines d’industries) assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir».

En tout cas, dans le même journal, Babacar Ngom du Club des investisseurs sénégalais (Cis) souligne que « le secteur privé national va investir au moins 1200 milliards F CFA sur une période de 5 ans ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP) assure qu’ils sont venus « répondre à la nécessité d’accroître l’investissement privé dans le PSE ».

Pour sa part, L’Observateur indique que « Cheikh Amar (Tracto Service Equipement, TSE) annonce un financement de 4000 milliards F CFA et Locafrique met 417 milliards F CFA sur le gaz et l’électricité » en réponse au président Macky Sall qui a déroulé « le tapis rouge aux privés ».

Pour booster la croissance du Sénégal, « Macky Sall engage un combat personnel » pour la réforme de l’administration par la dématérialisation des procédures, note Le Soleil.

Cité dans le quotidien national, le chef de l’Etat déclare : « nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à un rythme accéléré. C’est pourquoi, l’administration doit être réformée parce que nous perdons beaucoup de temps avec des lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives ».

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a obtenu, de ses partenaires techniques et financiers, des promesses de financement chiffrées à 7356 milliards F CFA.

Niger : la fête de l’Indépendance célébrée en grande pompe à Zinder

Les Nigériens ont commémoré ce 18 décembre 2018, le 60ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, dont les festivités se sont déroulées à Zinder (première capitale du pays de 1811 à 1926), située à quelques 900 km de Niamey.Les festivités entrant le cadre de cette commémoration, qui ont débuté il y a une dizaine de jours, ont atteint leur point d’orgue ce 18 décembre avec le défilé militaire et civil qui s’est déroulé en présence des populations locales, des autorités étatiques, le tout sous la présidence du Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou.

Le président Issoufou a reçu pour l’occasion ses homologues du Nigéria, Buhari, du Togo, Faure Gnassingbé, et de la Guinée Equatoriale, Theodoro Obiang Nguema.

Malgré un retard dans le début du défilé qui n’a pu commencé que vers 14 heures, tout s’est très bien déroulé et les hôtes venus tant du Niger que des pays amis, ont largement pu avoir un aperçu des éléments constituant les forces de défense et de sécurité qui se battent en première ligne dans le combat contre ceux que le président Issoufou a qualifié dans son discours à la Nation qu’il a prononcé la veille, « de forces du mal ».

Dans son discours, celui-ci a fait notamment allusion aux groupes terroristes qui écument l’Ouest et l’extrême-est du pays, dont Boko Haram notamment.

« Je pense à ces victimes civiles et militaires », a-t-il lancé, avant d’annoncer, que pour honorer et immortaliser la mémoire des soldats tombés au front, un mémorial leur serait désormais dédié « afin de perpétrer leur souvenirs ».

Après Niamey, Dosso, Maradi, Agadez, Tahoua, c’est au tour de Zinder de bénéficier des investissements entrant dans le cadre du Programme de modernisation des capitales régionales, dans la perspective de la fête tournante du 18 décembre.

Comme l’a précisé le Président de la République, ce sont près de 50 milliards qui ont été investis pour l’embellissement de Zinder, qui a bénéficié d’infrastructures, d’équipements modernes et de réalisations en vue d’améliorer les conditions de vie de ses populations.

A l’issue de cette manifestation, le président Issoufou a annoncé que la fête tournante du 18 décembre 2019 se déroulera à Tillabéry et celle de 2020 à Diffa, les deux seules régions qui n’ont pas encore bénéficié dudit programme.

Sénégal : plaidoyer pour la production de données migratoires

Le président du Comité sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), Me Pape Sène a plaidé, mardi à Dakar, pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires.« Je plaide pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires pour aider à la prise de décision parce aujourd’hui, on n’a pas une idée exacte des statistiques réelles du phénomène migratoire au Sénégal », a notamment dit Me Sène.

Il s’exprimait à l’occasion de la première édition du « Rendez-vous de l’AJMS (Association des journalistes en migration et sécurité) » sur le thème : « Migration et Droits de l’Homme : la politique sénégalaise face aux nouveaux enjeux mondiaux ». La rencontre était organisée dans le cadre de la Journée internationale des migrants.

De l’avis du président du CSDH, les chiffres disponibles actuellement sur la migration « sont en déphasage avec la réalité sur le terrain », d’où la nécessité de mettre en place ce dispositif de collecte de données.

Dans ce même ordre d’idées, Me Sène a invité les autorités sénégalaises à œuvrer pour plus de valorisation du potentiel de la diaspora sénégalaise à l’effort de développement national, et cela, en accompagnant les émigrés dans leur processus de retour et de réinsertion.

Par ailleurs, l’avocat a plaidé pour la mise en place d’un système approprié de gestion des frontières ainsi qu’une actualisation de la loi de 1971 sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement au Sénégal car, estimant que « la migration a pris d’autres formes ».

« Aujourd’hui, nous sommes dans le cadre de l’espace CEDEAO et moi, en tant qu’avocat, cela m’a toujours gêné d’être devant une juridiction répressive et de défendre un ressortissant de l’espace CEDEAO pour séjour irrégulier. C’est une aberration », a-t-il dit.

L’internet au Sénégal « requiert une régulation minimale » (ministre)

Le ministre sénégalais de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall a déclaré, mardi à Dakar, que l’adoption du nouveau Code des communications électroniques de son pays n’a pas pour objectif de « censurer » internet, mais d’apporter « une régulation minimale » dans l’usage de cette technologie à travers ses différents supports.« Aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’on ne peut pas censurer (internet). Il requiert toutefois une régulation minimale », a dit le Garde des Sceaux.

Adopté le 28 novembre dernier à l’Assemblée nationale, le Code des communications électroniques a créé la controverse dans le dernier paragraphe de son article 27 où il dispose que « l’Autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des communications électroniques et veiller au traitement équitable de services similaires ».

En revanche, le ministre de la Justice, s’exprimant mardi matin aux « Mardis du numérique », un rendez-vous organisé par l’African Performance Institute (API) et qui a porté cette fois sur « la société sénégalaise face au défi des innovations dans les technologies de l’information », a précisé qu’il s’agissait plutôt d’un « contrôle » et non d’une « censure ».

Par ailleurs, le professeur Fall a noté que « le numérique est aujourd’hui une opportunité pour moderniser les sociétés », vu qu’il « renforce de façon qualitative les démocraties ».

« On insulte (dans internet), parce que c’est nouveau. Mais quand la culture numérique sera tellement développée, on n’aura plus le temps d’insulter », a dit Ismaïla Madior Fall.

La sociologue Fatou Sow Sarr a, pour sa part, préconisé « une éducation » sur internet dans le but d’amener les gens à « une autocensure collective face aux dérives ». Et cela passe, selon elle, à « faire en sorte que nos jeunes aient le sens de la mesure et de la responsabilité » dans leur utilisation de l’internet.

De son côté le Pr Alex Corenthin, optimiste face à ces « gros défis » du numérique qui se posent sur le chemin du Sénégal, soutient que « notre société est assez forte pour avoir des solutions à ces défis ».

Mais pour cela, les médias ne doivent pas être en reste aussi, a souligné Mamadou Ndiaye du Groupe Emedia Invest. Parce que pour lui, « la réponse des médias africains est timide face à ce qui s’orchestre » alors que « la réponse se trouve dans le développement de contenu » par ces dits médias.

« Les réseaux sociaux ne développent pas de contenu », a indiqué M. Ndiaye, appelant surtout à penser et à concrétiser la réflexion sur « les instances de validation des informations destinées au public » africain, étant donné que « le numérique s’impose au monde contemporain ».

La presse sénégalaise narre le succès du Groupe consultatif de Paris

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des promesses de financement des partenaires techniques et financiers du Sénégal pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) à l’occasion du Groupe consultatif de Paris (France).Le Soleil informe que c’est « une belle moisson de 7356 milliards F CFA » pour le Sénégal. Le quotidien national rappelle que le Sénégal avait exprimé « un besoin de 2850 milliards F CFA ». Cela fait dire au président de la République Macky Sall, dans les colonnes de ce journal, que sa « politique économique a été validée par la communauté internationale ».

« Macky Sall explose les coffres », souligne L’Observateur. Le président de la République soutient, dans ce journal, que « tous les projets inscrits dans le Plan d’actions prioritaires (Pap) seront exécutés ». Pour Le Quotidien, c’est tout simplement un « pari sur l’émergence ».

En tout cas, indique L’Observateur, Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie et des Finances, estime que « le Sénégal, sous l’autorité de Macky Sall, change de vitesse ». Cité par Libération, l’argentier de l’Etat français a soutenu que le président du Sénégal incarne « une crédibilité politique et la France rêve d’avoir le même chiffre de croissance que le Sénégal ».

A en croire WalfQuotidien, M. Lemaire « vote » Macky. Pour ce journal, c’est une « immixtion manifeste de la France » dans les affaires internes du Sénégal.

Selon EnQuête, au Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a récolté « des milliards et des louanges ». Pour sa part, Sud Quotidien indique que « la Banque africaine de développement (Bad) casque 1358 milliards F CFA, la Banque Mondiale 104 milliards F CFA et la France débloque 983 milliards F CFA ».

Vox Populi rapporte les propos du Chef de l’Etat qui « promet une utilisation efficace et efficiente » des fonds levés dans la capitale française. Dans cette deuxième phase du principal référentiel des politiques publiques depuis son élection, Macky Sall « entend remédier aux lenteurs administratives et aux dysfonctionnements de l’administration fiscale », renseigne L’AS.

UEMOA : Accroissement de 6,7% du PIB au 3ème trimestre 2018

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est accru de 6,7%, en glissement annuel, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparé au deuxième trimestre 2018 où il s’établissait à 6,5%, le PIB de la zone UEMOA connait un accroissement de 0,2 point de pourcentage. Selon l’institut d’émission, « la croissance de l’activité économique dans l’Union a été tirée par le secteur tertiaire, dont la contribution s’est établie à 4,0 points de pourcentage, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent ».

La contribution du secteur secondaire est ressortie, quant à elle, à 1,5 point de pourcentage, stable par rapport aux réalisations notées le trimestre précédent. L’apport du secteur primaire à la croissance a été de 1,2 point de pourcentage, soit 0,1 point de pourcentage de plus par rapport aux réalisations du deuxième trimestre 2018.

Groupe consultatif de Paris : le Sénégal lève 7356 milliards f cfa

Le gouvernement sénégalais a levé, lundi, 7356 milliards f cfa pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards au Groupe consultatif de Paris (France) pour la 2ème phase du Plan Sénégal Emergent (PSE, 2019-2023), a appris APA de source officielle.« Pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards de Francs CFA », les partenaires au développement satisfaits par les réalisations de la première phase du PSE ont pris des engagements de financement de 14 milliards de Dollars, soit plus de 7356 milliards de Francs CFA, compte non tenu des conventions de financement signées en marge de la cérémonie, renseigne un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP).

« Au regard de cette mobilisation et des engagements, cette huitième édition du Groupe Consultatif a été considérée comme un succès jamais égalé. Ces résultats obtenus traduisent la confiance accordée au Sénégal par la communauté internationale qui a salué la pertinence des choix de politiques socio-économiques », poursuit le texte.

Le Groupe consultatif se tient les 17 et 18 décembre à Paris, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall dont le PSE est le programme de développement phare. Cette deuxième phase du PSE sera prioritairement axée sur sept secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture (horticulture et agro-industrie), les infrastructures (Btp et construction), l’énergie (pétrole, gaz et mines), les industries, l’économie numérique, le tourisme et la finance.

Le 8ème Groupe consultatif du Sénégal a été l’occasion de partager le contenu des nouveaux défis et les perspectives à l’horizon 2023 en vue d’un renforcement des acquis de la première phase du Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent sur la période 2014-2018.

Bénin : des parlementaires africains réfléchissent sur le financement de la santé

Des parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad réfléchissent sur le financement de la santé et le dividende démographique, a constaté APA ce lundi à Porto-Novo.Organisée par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso cette rencontre, selon la présidente du comité local d’organisation, Claudine Prudencio, cet évènement fait suite à la rencontre régionale de Haut Niveau des Parlementaires des pays précités sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et développement tenue en juillet 2017 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Selon elle, il s’agira durant ces assises de faire le point de la mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja relative au financement de la santé dans la région, de présenter et discuter des actions pays en matière de financement de la santé, le dividende démographique et les politiques de population… Cette rencontre sera également l’occasion de procéder à l’installation du Comité Interparlementaire (CIP) dont la mission sera de définir les prochaines étapes de la mise en œuvre de ces engagements.

A Ouagadougou, des engagements avaient été pris et consignés dans une déclaration finale, dénommée « Déclaration des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population ».

Dans ce document, les parlementaires s’étaient engagés, entre autres, à œuvrer à faire des arbitrages conséquents aux projets de budget des Etats, afin d’obtenir des accroissements annuels successifs d’au moins 2% des budgets nationaux alloués au secteur de la santé, avec en perspective d’atteindre l’objectif minimum de 15% de la déclaration d’Abuja à l’horizon de 2025…

La planification familiale, la réduction drastique de la mortalité maternelle et néonatale, la lutte contre le mariage précoce, la lutte contre les grossesses précoces et non désirées et la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines faisaient également partie des recommandations.

Groupe consultatif de Paris :104 milliards de la BM dans l’escarcelle du Sénégal

La Banque mondiale salue les réformes accomplies par le Sénégal dans les secteurs stratégiques comme l’énergie et a décidé, du coup, d’appuyer cette démarche par un financement budgétaire de 180 millions de dollars (plus de 104 milliards FCFA), a annoncé, lundi à Paris, le vice-président de cette institution en Afrique, Hafez M. H. Ghanem.« Nous sommes heureux d’annoncer que les réformes accomplies ces dernières années dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et de l’économie numérique ont permis de débloquer un financement budgétaire d’appui aux réformes de 180 millions de dollars, approuvé vendredi dernier, le 14 décembre, par notre conseil d’administration, et qui constitue le plus important appui budgétaire de la Banque mondiale au Sénégal », a déclaré M. Ghanem, dont copie du discours est parvenu à APA. 

Il s’exprimait, au siège de la Banque mondiale à Paris, à l’ouverture du Groupe consultatif, un rendez-vous sollicité par le Sénégal pour obtenir de ses partenaires techniques et financiers le financement de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), programme de développement phare du président Macky Sall.

Cette deuxième phase du PSE est résumée à travers son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023, mettant un accent particulier sur le « capital humain », et qui demande un financement de 4.684 milliards FCFA.

« Nous nous réjouissons que, dans cette démarche (de renforcement du capital humain), le gouvernement (sénégalais) se lance dans une approche de partenariat public-privé », a souligné M. Ghanem, trouvant normal que  « l’Etat (qui) se concentre sur l’infrastructure purement publique et dans la fixation des règles du jeu, sollicite le maximum d’investissements privés dans les segments où le marché offre des solutions de financements favorables ».

 Saluant la collaboration entre la Banque mondiale et le Sénégal, il a déclaré :

« Nous avons, aujourd’hui, l’occasion de renforcer ce partenariat, car le deuxième Programme d’Actions Prioritaires 2019-2023 du PSE, le PAP 2, va coïncider avec le nouveau Cadre Stratégique de partenariat (CPF) de notre institution avec votre pays que nous allons finaliser dans les prochains mois ».

Pour les besoins du Groupe consultatif de Paris, la forte délégation sénégalaise est conduite par  Macky Sall, ayant à ses côtés plusieurs membres de son gouvernement, notamment celui chargé de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Lors du premier Groupe consultatif sous l’ère le président Macky Sall tenu à Paris en février 2014, les partenaires du Sénégal dont le Groupe de la Banque mondiale avaient annoncé des engagements financiers de l’ordre de 3.729 milliards de FCFA, a rappelé M. Ghanem, avant de se féliciter de ce que Dakar comme ses partenaires ont tous tenu « leurs promesses ».

« Rares » sont les pays qui ont pu afficher des taux de croissance de plus de 6 % pendant 4 années consécutives comme le Sénégal, a-t-il ajouté, estimant que cette croissance est « beaucoup »  due  « aux importants objectifs atteints par le PSE dans l’agriculture, l’amélioration du climat d’investissement et les infrastructures ».

« Cette croissance a également permis d’atteindre d’importants objectifs sociaux, notamment dans l’accès aux services de base, la lutte contre la malnutrition, la protection sociale et l’assurance maladie universelle, entre autres », a affirmé le vice-président de la Banque mondiale en Afrique.

Sénégal : regain de la production industrielle en octobre (ANSD)

L’activité industrielle au Sénégal a été marquée, au mois d’octobre 2018, par un regain de 3,8% de la production industrielle par rapport au mois précédent, informe le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie visité ce lundi à APA.Cet accroissement est imputable à une bonne tenue de l’activité des industries mécaniques, des matériaux de construction, extractives et de production d’énergie, informe l’ANSD.

Plus en détails, l’ANSD précise que la production des industries mécaniques a ainsi connu une progression de 40,8% par rapport au mois précédent. Cette croissance est principalement attribuable à une hausse de l’activité de fabrication des autres ouvrages en métaux (+86,4%) et de la production sidérurgique (+22,9%).

Comparée au mois précédent, l’activité de production des industries des matériaux de construction a, quant à elle, progressé de 18,6%. Cette évolution est essentiellement due à une hausse de la production de ciment sur la période sous revue.

Par ailleurs, l’activité de production des industries extractives s’est accrue de 18,0% par rapport au mois précédent. Ce résultat est notamment lié à un bon comportement de l’activité d’extraction de phosphate (+24,8%) et de production de sel ou natron (+11,9%). Toutefois, il est noté une baisse de l’activité d’extraction de pierre, sables et d’argiles (-5,2%) au cours de la période sous revue.

En octobre 2018, il est noté une croissance de 6,4% de l’activité des industries de production d’énergie en rythme mensuel. Ce résultat découle conjointement d’une bonne tenue de l’activité de production et distribution d’électricité (+7,8%) et de captage, traitement et distribution d’eau (+3,8%).

Cette croissance est, néanmoins, amoindrie par une baisse de l’activité des industries du papier et du carton, chimiques et alimentaires.

En effet, note l’ANSD, l’activité des industries du papier et du carton a enregistré une chute de 39,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est relativement imputable à celle de l’activité de fabrication de sacs en papier sur la période sous revue.

Au courant du mois d’octobre 2018, l’activité des industries chimiques a baissé de 7,7%, comparée au mois précédent. Cette réduction découle d’une contre-performance de l’activité de fabrication de produits pharmaceutiques (-69,0%) ainsi que de savons, détergents et produits d’entretien (-51,3%). Cette baisse est, tout de même, jugulée par une hausse de l’activité du raffinage pétrolier (+18,0%) et de fabrication de peinture et vernis (+10,8%).

L’activité de production des industries alimentaires est marquée, en octobre 2018, par un repli de 1,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est essentiellement attribuable à une contre-performance des activités de fabrication de produits alimentaires à base de céréales (-30,9%), de boissons (-24,2%) et de travail de grains, fabrication d’aliments pour animaux (-15,1%). Cette baisse est, toutefois, atténuée par une intensification de l’activité de fabrication de corps gras, de transformation et conservation de fruits et légumes (+31,1%) et de poissons, crustacés et mollusques (+9,7%).

En octobre 2018, il est noté une stabilité de l’activité de production des autres industries manufacturières par rapport au mois précédent.

L’activité de production des industries de textiles et du cuir est marquée, en octobre 2018, par un arrêt principalement lié au cycle de production.

En outre, la production totale durant les dix premiers mois de 2018 a baissé de 33,1% en référence à celle de la période correspondante de l’année 2017.

6ème journée Ligue 1 sénégalaise : l’AS Pikine, solide leader

L’AS Pikine, véritable surprise de cette entame de saison, reste en tête du championnat d’élite grâce à sa victoire (0-1) contre l’AS Douane lors de la 6ème journée disputée ce week-end.En déplacement, l’AS Pikine a battu l’AS Douane sur la plus petite des marges (0-1). L’unique but de la partie inscrit à la 55ème mn est l’œuvre de Landing Sagna. Avec ce succès, le promu consolide son leadership.  

Aux aguets, Teungueth FC a enfoncé davantage la lanterne rouge Sonacos en lui infligeant une nouvelle défaite (1-0). Mady Faty a planté la banderille des Rufisquois à la 7ème minute de jeu.

De son côté, Dakar Sacré-Cœur a dominé le Stade de Mbour sur le score d’un but à zéro. Ayant fait trembler les filets à la 36ème mn, l’attaquant Pape Meïssa Bâ a offert aux Sicapois les trois points de la gagne.

Le Ndiambour et le Casa Sports se sont quittés en bons amis (1-1). Richard Sagna a ouvert le score pour les Sudistes (20ème mn) avant que Pa Omar Jobe ne remette les pendules à l’heure pour les Lougatois (45ème mn).

Pour sa part, Mbour Petite Côte a surpris l’Union sportive de Gorée (2-1). Les deux buts mbourois portent l’empreinte de Pape Ousmane Sakho (3ème et 56ème mn). Tapha Diouf a réduit l’écart sur pénalty pour les Insulaires à la 73ème minute.   

Engagés dans les compétitions africaines, le Jaraaf et Génération Foot joueront leur match en retard face respectivement à la Linguère et à NGB.

Les résultats de la 6ème journée :

-Samedi 15 décembre 2018 : Teungueth FC / Sonacos 1-0, Dakar Sacré-Cœur / Stade de Mbour 1-0, Ndiambour / Casa Sports 1-1.

-Dimanche 16 décembre 2018 : AS Douanes / AS Pikine 0-1, Mbour PC / US Gorée 2-1.   

Le classement de la 6ème journée :

1er AS Pikine 14 points (+6), 2ème  Teungueth FC 11 points (+4), 3ème Dakar Sacré-Cœur 11 points (+1), 4ème Génération Foot 9 points (+3), 5ème AS Douane 8 points (+2), 6ème US Gorée 7 points, 7ème Stade de Mbour 7 points, 8ème Ndiambour 7 points, 9ème Jaraaf 6 points, 10ème Linguère 6 points, 11ème Casa Sports 5 points (-1), 12ème Mbour PC 4 points (-3), 13ème NGB 3 points (-4), 14ème Sonacos 3 points (-7).

La presse sénégalaise au cœur du groupe consultatif de Paris

Le Groupe consultatif de Paris qui se tient du 17 au 18 décembre dans la capitale française, au cours duquel Dakar veut lever 2850 milliards f cfa pour la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement traité par les quotidiens sénégalais parus lundi.« Financement de la phase 2 du PSE-Macky Sall face au Groupe consultatif de Paris », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant que le Sénégal est en quête de 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris-Le Plan de Macky pour dévaliser la Banque mondiale » dont le siège à Paris abrite la rencontre, ajoute L’Observateur.

Selon le journal, arrivé dimanche à Paris sans heurt, le chef de l’Etat cherche 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre-Enjeux et décryptage », titre EnQuête, rappelant que le Sénégal est à la recherche de 2 850 milliards f cfa.

Vox Populi ne donne pas les mêmes chiffres et écrit que « Macky cherche 4684 milliards, (mais que) Karim joue à la torpille ».

Se focalisant sur la sortie de Wade-fils sur le Groupe consultatif de Paris, Walfadjri note que « Karim déprécie Macky devant les bailleurs  de fonds ».

A propos de la première phase du PSE, nos confrères s’interrogent : « Où sont passés les 3 729 milliards (du Groupe consultatif) de 2014 ? »

« Par une demande d’audit des finances publiques-Karim vilipende Macky auprès des bailleurs de fonds », titre L’As, dans lequel journal, l’ancien ministre libéral, qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison pour enrichissement illicite, affirme : « Macky Sall a créé la dette en toute illégalité sans autorisation de l’Assemblée nationale. La situation monétaire est caractérisée par une grave crise de liquidité bancaire qui affecte les banques ».

« Groupe consultatif de Paris-Karim expose Macky sur Seine », renchérit Le Quotidien, soulignant que Wade-fils demande aux bailleurs un audit immédiat des finances publiques.

Sénégal : l’ANPS honore les meilleurs sportifs de l’année 2018

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a récompensé les meilleurs sportifs sénégalais à l’occasion de son gala annuel.Le Théâtre national Daniel Sorano a affiché le plein samedi soir lors de la 14ème édition du gala organisé par les journalistes sportifs du Sénégal. Parrain de cette cérémonie, Abdoulaye Sèye « Moreau », ancien président de la Fiba Afrique et de la Fiba Monde a profité de cette tribune pour prodiguer quelques conseils aux sportifs à qui il a demandé de « ne jamais céder, (de) respecter les lois et règlements de son pays et de sa discipline ».

En outre, a estimé M. Sèye, un sportif doit être « humble, sérieux et ne doit pas chercher à humilier son adversaire » puisque la victoire n’est jamais définitive. A sa suite, Matar Ba, le ministre des Sports a souligné que l’année qui tire à sa fin est une « consécration pour le sport sénégalais comme en témoigne l’attribution des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) au Sénégal ».

Poursuivant, M. Ba a soutenu que « le sport est un vecteur de développement ». Une délégation de la presse sportive de la Gambie et celle du Mali ont assisté à cette fête de l’excellence. Mamadou Ngom alias Eumeu Sène, meilleur lutteur avec frappe et Emile François Gomis, le nouveau maître de la lutte sans frappe ont reçu leurs récompenses.

Le Ballon d’or sénégalais (Bos) a été remporté par Sadio Mané, attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) pour la cinquième année consécutive. Amadou Dia Ndiaye, avant-centre du FC Metz formé à Génération Foot, a été sacré meilleur joueur local. Les trophées ont été décernés aux représentants des deux joueurs.

En plus, d’autres distinctions spéciales ont été remises à Ndoumbé Fall, arbitre international de karaté, à Ababacar Sadikh Soumaré (Taekwondo), à l’équipe nationale de pétanque, à l’équipe nationale de basket U18 et au trio arbitral de football composé de Malang Diédhiou qui a récemment rangé ses crampons mais aussi d’El Hadj Malick Samba et de Djibril Camara.  

Ligue africaine des Champions : le Jaraaf perd face au Wydad de Casablanca

Le Jaraaf de Dakar a été battu sur le score de deux buts à zéro par le Wydad Athlectic Club de Casablanca en match comptant pour les 16èmes de finale aller de la Ligue africaine des Champions.Dans cette rencontre disputée samedi soir au stade Mohamed V de Casablanca, le Wydad Athletic Club a pris l’avantage grâce à une réalisation de son attaquant William Jebor à la 18ème minute de jeu. 

En toute fin de partie, Mohamed Nahiri a corsé l’addition pour le Wac qui se déplacera à Dakar pour la manche retour avec un matelas d’avance confortable.

Tout le contraire des Médinois qui devront réaliser un grand match afin d’éviter une élimination précoce. 

Les quotidiens à fond sur la politique et le sacre du Sénégal à la Can de Beach Soccer

La presse sénégalaise reçue samedi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique et aux Lions de Beach Soccer, sacrés hier champions d’Afrique, en battant le Nigéria.Dans un entretien avec Vox Populi, l’artiste rappeur « Xuman, le gunman tire sur tout ce qui bouge » et affirme : « Je suis du côté du peuple, parce qu’il ne me trahira pas. Macky a créé beaucoup de martyrs, il y a une certaine frustration qui est en train de se faire voir. Je ne pense pas que les Sénégalais, leur ras-le-bol soit général pour que Macky parte ».

Traitant de l’éligibilité du candidat déclaré du Pds, L’As note que « Karim divise les juristes ».

« Manif de l’opposition le 21 décembre-Test de confiance entre le FRN (Front national de résistance) et la Pose (plateforme opérationnelle de sécurisation des élections ».

A propos de l’unité d’action de l’opposition, des candidatures, des programmes…EnQuête indique que « les batailles (sont) différées ». Selon nos confrères, l’opposition relègue au second plan la mère des batailles : son unité d’action.

Dans Le Soleil, Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) estime que « la vision de Macky Sall dépasse l’horizon d’une présidentielle ».

Ce journal informe que l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) veut « créer 860 fermes agricoles d’ici à 2020 ».

Le Soleil revient sur la Can de Beach Soccer et informe que «le Sénégal conserve son titre continental », poussant EnQuête à parler d’« une 5ème toile pour les Lions ».

Pour Vox Populi, « les Lions domptent encore les Nigérians ».

Pour l’organisation des Caf Awards 2018 à Dakar, L’As révèle que l’Etat met un milliard f cfa sur la table.

Coupe de la Caf : Génération Foot courbe l’échine devant le Hassania Agadir

Génération Foot s’est inclinée sur le score de deux buts à zéro, vendredin soir, face au Hassania Agadir en match comptant pour les 16èmes de finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf).A domicile, le Hassania Agadir n’a pas eu le temps de douter grâce à son ouverture précoce de la marque par l’intermédiaire de l’attaquant Ayoub El Mallouki à la 3ème minute de jeu. 

Cueillie à froid, Génération Foot résiste tant bien que mal en première période mais cédera à nouveau en fin de partie. Le second but de l’équipe marocaine inscrit à la 65ème minute porte l’empreinte du milieu de terrain Tamer Seyam. 

Pour se qualifier au tour suivant, les Grenats sont donc condamnés à l’exploit lors de la manche retour qui se jouera à Dakar.

Caf Awards 2018 : le Sénégal débourse un milliard f cfa pour l’organisation

Matar Ba, le ministre des Sports a informé, vendredi à Dakar, que les frais d’organisation des Caf Awards 2018 que va accueillir le Sénégal le 8 janvier 2019, s’élèvent à 1 milliard F CFA.« L’Etat du Sénégal va dépenser 1 milliard F CFA (1,6 million de dollars) pour l’organisation des Caf Awards 2018 conformément au cahier des charges de la Confédération africaine de football (Caf). Le Comité local d’organisation est aussi en train de travailler pour trouver des moyens additionnels », a indiqué Matar Ba.

Le ministre des Sports s’exprimait à la conférence de presse du Comité local d’organisation des Caf Awards 2018. Cet évènement annuel se tiendra au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (périphérie de Dakar).

En outre, Matar Ba a souligné que l’attribution de l’organisation de cette grande fête du foot continental au Sénégal est « une reconnaissance des efforts de l’Etat et de la fédération ». Il a aussi fait savoir que la cérémonie des Caf Awards contribuera à « vendre efficacement l’image du Sénégal » à l’international.

De l’avis de Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), « Ahmad Ahmad, le président de la Caf est conscient des efforts que les autorités publiques du Sénégal sont en train de faire pour le développement du sport avec notamment la construction d’infrastructures modernes ».

Depuis sa création en 1992, le Trophée du footballeur africain de l’année a été remporté par 16 joueurs dont le Camerounais Samuel Eto’o fils et l’Ivoirien Yaya Touré. Selon Me Senghor, « tous les gagnants encore en vie de ce trophée seront à Dakar pour recevoir individuellement sous forme de rappel leurs récompenses. Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) ainsi que Fatma Samoura, sa Secrétaire générale seront aussi à Dakar ». 

A en croire, le dirigeant de l’instance faîtière du foot sénégalais, « le Comité local d’organisation est sur la dernière ligne droite et tous les paramètres sont maîtrisés ». Deux Sénégalais sont toujours en lice pour décrocher un titre à l’occasion des Caf Awards 2018. Il s’agit de l’attaquant Sadio Mané qui lorgne le trophée du meilleur footballeur africain de l’année et du sélectionneur Aliou Cissé nominé dans la catégorie du meilleur entraîneur.

En marge de cette cérémonie, Ahmad Ahmad, le président de la Caf animera une conférence de presse prévue le 7 janvier 2019 à l’île de Gorée. De plus, le même jour, un match de gala opposera, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar (18 heures GMT), l’équipe nationale du Sénégal de 2002 aux légendes africaines.