Plan de développement du Sénégal : l’ONU octroie 155 milliards FCFA

Le système des Nations Unies a mis, mardi, à la disposition du Sénégal une enveloppe de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), dans le cadre de l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023 et nécessite un budget global de 327 milliards de FCFA, a constaté APA.L’accord qui a permis de libérer cette première enveloppe, soit 48% des ressources financières du Plan-cadre, a été signé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal, Priya Gajraj.

 « Les ressources financières disponibles sont de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), soit 48% et les 300.594.008 de dollars (restant) sont à mobiliser sur la base d’une stratégie de mobilisation conjointe », a expliqué M. Bâ en signant l’accord de financement du système des Nations unies dont l’action au niveau du Plan-cadre est coordonné par le   Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Cet appui des Nations unies est formulé de manière à contribuer à la réalisation des piliers du Plan Sénégal émergent (PSE), alignés notamment sur trois priorités stratégiques : la croissance économique inclusive et durable, l’accès aux services sociaux de base de qualité et protection sociale ainsi que l’axe de la gouvernance, paix et sécurité.

« 54% de ce soutien ira à l’axe 1 du PSE : transformation structurelle du capital, dont près de 30% vont être dédiés à l’emploi », a expliqué le ministre Amadou Bâ, soulignant que les secteurs de l’emploi (33%), de l’environnement (18%) et de la santé absorberont une part importante de ces ressources onusiennes.

« Le principe des Nations unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oublié. C’est difficile ! Nous n’avons pas tous les moyens, mais c’est ça le principe. Avec les Nations unies, on a un dialogue franc, sincère et inclusif », a ajouté Amadou Bâ.

Pour sa part, Mme Priya Gajraj a déclaré qu’il n’y avait pas de moment plus indiqué que la veille de la célébration de la Journée des Nations unies (24 octobre) « pour magnifier l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations unies ». Toutefois, elle a rappelé que « beaucoup de travail » restait à faire en vue de « mobiliser » les ressources financières restantes.

Dans cet objectif, « toutes les sources de financement doivent être exploitées », a préconisé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal.

Dengue : environ 50 cas enregistrés à Touba

Une inquiétude sanitaire plane dans cette ville qui organise ce dimanche son Magal, une cérémonie religieuse qui réunit 2 à 3 millions de personnes

La Dengue gagne du terrain au Sénégal. Après les villes de Dakar, Fatick, Rosso c’est maintenant dans la ville de Touba que vient d’être enregistrés seize nouveaux cas de Dengue de « type 3 ». La maladie se propage à une vitesse qui inquiète les autorités de cette ville qui organisent pour ce dimanche le Grand Magal marquant l’anniversaire du départ en exil du fondateur du mouridisme (courant islamique soufi), Cheikh Ahmadou Bamba.

Le Magal est une cérémonie religieuse qui réunit des millions de personnes. En moins d’une semaine le nombre de malades est passé de 8 à 54, et une personne décédée à Touba.

« la Riposte »

Conscient du fait que les membres de la communauté mouride viennent en effet de tout le pays, et que ces allers retours pourraient propager encore plus la dengue, un plan de riposte a été élaboré.

Cela devrait passer par l’amélioration du dispositif constitué de 5000 agents de santé et 176 points de prestation pour la couverture sanitaire du Magal.

En attendant de nouvelles actions, les éléments du Service national d’hygiène en collaboration avec le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba poursuivent les opérations de désinfection des domiciles et quartiers où sévit la maladie.

Au-delà de ces mesures, des campagnes de sensibilisation sont organisées à l’intention des populations concernant les moyens de lutte contre la propagation.

Les actions ont également été multipliées pour éliminer les zones de reproduction des moustiques notamment dans les quartiers de Guédé Bousso et Keur Niang.

Par mesure de précaution, il est conseillé aux pèlerins qui vont se rendre ce week-end à Touba  et aux habitants de cette ville, de se protéger, en portant des habits longs, d’utiliser des produits anti-moustiques, de dormir sous moustiquaire et de lutter contre la prolifération des moustiques en éliminant toute eau stagnante.

« C’est quoi la Dengue »

La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. Elle se manifeste après 2 à 7 jours d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole.

Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant survenir avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours.

Une campagne pour le jugement de Yaya Jammeh lancée mercredi à Dakar

Plusieurs victimes du régime de Yaya Jammeh ainsi que des organisations de défense des droits humains lancent, mercredi à Dakar, une campagne pour le jugement de l’ex président gambien qui vit en exil en Guinée Equatoriale depuis janvier 2017.Dénommée # Jammeh2Justice, cette campagne sera lancée au cours d’une conférence de presse, informent les initiateurs dans un communiqué parvenu mardi à APA.

Seront présents à la rencontre avec les journalistes, Martin Kyere, survivant ghanéen du massacre de 2005, Nestor Womeno, frère d’une des victimes togolaises, Baba Hydara, fils de Deyda Hydara, journaliste assassiné par le régime de Jammeh et Ayesha Jammeh, une nièce de Yahya Jammeh dont le père serait enterré en Casamance.

Reed Brody de Human Rights Watch, Marion Volkmann-Brandau, Coordinatrice #Jammeh2Justice, et Benedict de Moerloose de TRIAL International prendront également part à la conférence de presse.

Les initiateurs de la campagne soulignent que les 22 années de pouvoir de Yahya Jammeh ont été marquées par des violations des droits humains généralisées.

« Un cas emblématique est le meurtre en juillet 2005 de plus de 50 migrants, parmi lesquels se trouvaient principalement des Ghanéens, mais aussi deux Sénégalais, des Nigérians, Togolais, Ivoiriens et un Gambien », a confié à APA une source bien au fait des exactions du régime de Jammeh.

Selon la même source, un rapport publié en mai 2018 par Human Rights Watch et TRIAL International a révélé que les migrants ont été tués par les «Junglers», l’escadron de la mort de l’ex-président Jammeh.

La plupart des victimes ont été abattues et enterrées en Casamance, à la frontière avec Kanilaï, le fief de l’ancien président. D’autres victimes, dont deux membres de la famille de Jammeh ainsi que cinq officiers accusés d’avoir fomenté une tentative de coup d’Etat auraient également été enterrés dans cet endroit.

« Le Ghanéen Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre de 2005, ainsi que les victimes gambiennes, ont appelé le gouvernement du Ghana à ouvrir une enquête sur la base de ces nouveaux éléments. Le gouvernement gambien s’est engagé à y collaborer », conclut le communiqué.

Gouvernance, politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de plusieurs sujets, avec principalement les révélations de l’Office national contre la corruption (Ofnac), les projets du président Macky Sall avec notamment celui concernant le Train express régional, sans oublier les sujets politiques et de société. »Fraude sur le tonnage par des navires de pêche sénégalais : révélations sur un pillage », titre Libération, démasquant ainsi « le jeu trouble du ministère de la Pêche » sur la base du nouveau rapport de l’OFNAC, concernant l’année d’activités de 2016.

Sur un autre angle,  Sud Quotidien affirme que le président Macky Sall se trouve être « à l’épreuve de l’Ofnac » en rapport avec les agents « récalcitrants » à l’obligation de déclaration de leur patrimoine. Un sujet sur lequel « Macky Sall +ferme+ les yeux », souligne le journal, même si « la loi n° 2014-17 stipule que dans l’ordre administratif, l’autorité de nomination peut relever le récalcitrant de ses fonctions ».

Malgré ces dysfonctionnements, « Macky fait de la Der (délégation générale à l’entreprenariat rapide) son compte K2 », selon WalfQuotidien qui informe que « 30 milliards (ont été) distribués rapidement » dans ce sens. Le journal explique que le compte K2 fait référence à ces « fameux » fonds employés sous le « régime socialiste » (1960 – 2000).

Le quotidien national Le Soleil montre les pas de géants du gouvernement du président Sall dans la matérialisation du Plan Sénégal émergent (PSE) et annonce que, dans le cadre de la construction du Train express régional, l’entreprise française « Alstom a commencé à expédier les trains ».

Le Journal ne s’en limite pas là, soulignant que sur le plan politique « Cheikh Tidiane Gadio s’allie avec Macky Sall » pour la présidentielle de 2019.

En effet, l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade « parraine Macky » tout justement, selon Le Quotidien, et « renonce à sa candidature » dans la foulée.

Malgré ces soutiens affichés au président Sall, « le pays est en danger », affirme Dr Abdourahmane Diouf, le porte-parole du parti Rewmi de l’opposant Idrissa Seck.

« On est arrivé au Sénégal à un stade où le pouvoir en place n’a besoin de personne pour mesurer la profondeur de son échec », a indiqué Abdourahmane Diouf, soulignant que « politiquement, objectivement et logiquement, Idrissa Seck est le principal challenger du président Macky Sall ».

L’AS met le focus sur les « enseignants dans l’illégalité », indiquant que certains de ces agents publics dispensent parallèlement des « cours dans le privé ». Pour l’ancien ministre de l’Education Kalidou Diallo, dans la manchette du journal, « un enseignant recruté par l’Etat ne peut pas enseigner ailleurs ».

UEMOA : Léger ralentissement de l’activité des BTP

Au cours du mois d’août 2018, l’activité dans le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré un léger ralentissement, selon une récente enquête d’opinion réalisée auprès des chefs d’entreprise par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon cette enquête, l’indicateur du climat des affaires dans le secteur des BTP a reculé de 0,1 point, à 100,8 points durant la période sous revue « en relation avec la baisse du niveau global de l’activité, de nouveaux travaux et la hausse des interruptions de chantiers ».

Par rapport à la même période de l’année 2017, la BCEAO note toutefois que le volume de l’activité a augmenté dans l’ensemble des compartiments du secteur des BTP.

Dakar invite la Confejes à s’impliquer dans la préparation des JOJ 2022

Ibrahima Ndao, le directeur de cabinet du ministre des sports a appelé, lundi à Dakar, la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes) à participer activement aux préparatifs des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter en 2022.« Je ne doute point que la Confejes, en tant que cadre de renforcement de la coopération intergouvernementale en matière de jeunesse et de sports dans l’espace francophone, jouera pleinement sa partition dans la préparation comme dans l’organisation des JOJ 2022 qui sont un grand évènement », a déclaré Ibrahima Ndao.

Il ouvrait la session annuelle de la Commission consultative permanente sur la formation des cadres de la Confejes.

Cette rencontre réunit du 22 au 26 octobre 2018 les directeurs d’instituts publics francophones de formation des cadres de jeunesse, de sports et de loisirs de 14 pays africains dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun et la République Démocratique du Congo.

M. Ndao, notant d’emblée « l’importance des ressources humaines dans la construction de la performance sportive et dans l’atteinte des objectifs de paix, de santé et de cohésion », a souligné que la Confejes « dispose de ressources et d’atouts sûrs pour réaliser l’ambitieux mais possible projet de rénover les dispositifs nationaux de formation des cadres afin qu’ils répondent aux besoins des jeunes du mouvement associatif et du marché de l’emploi conformément aux orientations de la déclaration de Praia (Capo-Verde) ».

De son côté, Cheick Konaté, le président du Réseau des directeurs d’instituts, revenant sur la naissance de la session annuelle de la Commission consultative permanente sur la formation des cadres de la Confejes, a rappelé qu’« il y a de cela 12 ans à Praia (Capo-Verde), les ministres en charge des secteurs de la jeunesse, des sports et des loisirs des États et gouvernements membres ont demandé à la Confejes la mise en place de ce cadre de réflexion avec comme mandat spécifique l’analyse systématique et régulière des besoins de formation des cadres dans lesdits secteurs ».

Dans son argumentaire, M. Konaté a informé que la Confejes créée en 1969, a développé depuis la rencontre de Praia « un important programme d’appui à la formation des cadres supérieurs en réalisant plusieurs activités dont l’octroi de nombreuses bourses d’études supérieures aux pays membres, l’élaboration de trois programmes de licences et de plusieurs documents pédagogiques de référence comme le guide des métiers connexes dans les domaines de la jeunesse, du sport et des loisirs et le guide de méthodologie d’élaboration de projets d’établissement et l’universitarisation de beaucoup d’instituts ».

A sa suite, Bouramah Ali Harouna, le Secrétaire général de la (Confejes) a adressé ses vives félicitations au Sénégal pour « le fulgurent développement de ses infrastructures sportives ». En outre, il a soutenu que le pays de la Téranga (hospitalité en wolof), avec sa désignation comme pays hôte de la 4ème édition des JOJ en 2022, « est devenu un porte-étendard du sport francophone dans le monde », non sans préciser que « ce ne seront pas simplement les jeux du Sénégal mais ceux de l’ensemble des pays francophones ».

Pour sa part, Antala Branislav, le vice-président de la Fédération internationale de l’éducation physique (Fiep) a salué la coopération entre la Confejes et son organisation qui a commencé au Maroc en 2015 et dit espérer qu’elle « apporte des réponses sur de nombreuses questions et indique une nouvelle tendance, une perspective de développement de l’éducation physique et du sport mondial mais spécialement en Europe et en Afrique ». Poursuivant, le Slovaque a affirmé que « le grand atout de l’Afrique pour son avenir est sa jeunesse à condition qu’elle soit physiquement éduquée ».

Feu Mbaye Ndoye, à la base des « avancées » de la fédération sénégalaise de football (président)

Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor a déclaré que son prédécesseur Mbaye Ndoye, décédé samedi matin à Dakar, a « laissé une marque indélébile » pour avoir particulièrement été à la base des « avancées énormes » de cette fédération qu’il a dirigée entre 2005 et 2008.« Aujourd’hui à la fédération, les avancées énormes que nous avons eues, on le doit à Mbaye Ndoye et à sa génération parce qu’ils ont su jeter les bases du renouveau du football sénégalais », a dit Me Senghor, lors de la cérémonie de levée du corps de l’ancien président de l’AS Douanes (club sénégalais).

Inhumé dimanche soir à Rufisque en présence d’une grande foule, le défunt douanier ne saurait mériter mieux pour aller à sa dernière demeure, a laissé entendre Augustin Senghor, interrogé par le quotidien spécialisé Stades dans son édition du jour.

« Ce qu’on a vu aujourd’hui dans le quartier de Diokoul (à Rufisque) permet de mesurer la dimension de cet homme. Dans la substance de l’individu ce qui est plus important, c’est le côté humain. Il a su, pendant toute sa carrière professionnelle et sportive, tisser des liens forts avec l’ensemble des composantes », a-t-il témoigné.

« Partout où il est passé, il a laissé une marque indélébile. Quand on prend l’exemple de la Douane au niveau local, il a su la porter au niveau de référence nationale », a poursuivi le président de la FSF, élu en 2009 à la tête cette instance à la fin du mandat du Comité de normalisation du football sénégalais, installé au lendemain d’un contexte morose du football sénégalais (grève des clubs, débâcle des Lions à la CAN au Ghana) et qui avait mené à la démission de feu Mbaye Ndoye.

Toutefois, ce dernier « me prodiguait des conseils très importants. Même lors des AG (Assemblées générales), il était là alors que sa santé déclinait », s’est tristement rappelé Augustin Senghor.

Macky Sall promet le renforcement des DAC

Pour le président de la République le renforcement et la modernisation des Domaines agricoles communautaires(DAC) permettront de réduire le chômage chez les jeunes.

Le président de la république, Macky Sall a décidé de renforcer les Domaines agricoles communautaires(DAC) en soulignant que celui de Séfa (Sédhiou) est « une expression d’une agriculture moderne ». « Ce que nous avons vu à Séfa est une expression d’une agriculture moderne, qui s’appuie sur les technologies de dernière génération, avec une formation pour les jeunes (…). Nous allons renforcer les DAC », a-t-il dit. Le président de la République a visité dimanche, au quatrième jour de sa tournée économique, le DAC de Séfa.

Le DAC de Séfa dispose de plusieurs infrastructures de dernière génération. Une dizaine de forages, des champs irrigués avec la technique goûte à goute, des serres entre autres ont été aménagés. «  Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a permis d’avoir cette vision d’une agriculture moderne avec le programme de Domaines agricoles communautaires (DAC). Les DAC de Séfa (Sédhiou) et Itato (Kédougou) ont été les premiers à être construits », a rappelé le président Sall. Il a souhaité l’organisation d’une visite des Partenaires techniques et financiers(PTF) pour voir de « façon concrète » comment apporter une réponse au problème de l’emploi des jeunes, à la lutte contre l’immigration clandestine.

« Ce que certains de nos jeunes font en Europe du sud, dans les plantations, nous l’avons ici avec de fort belle manière, avec du matériel agricole (…). C’est ça la vision futuriste », a poursuivi le Chef de l’Etat. Macky Sall a annoncé le lancement prochain des DAC à Sangalkam (Dakar) et Matam. « Nous comblerons les DAC, avec des projets de faible ampleur comme les fermes Natangué d’ANIDA, pour lutter contre le chômage des jeunes », a ajouté le président de la République.

 

Insécurité alimentaire : signature, mardi, d’un partenariat entre Dakar et Washington

Le Sénégal et les États-Unis d’Amérique signent mardi une déclaration de partenariat qui entre dans le cadre de la deuxième phase de l’Initiative alimentaire pour l’avenir (Feed the Future) 2018-2022, annonce un communiqué du ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural reçu lundi à APA.L’accord dans ce sens sera paraphé dans les nouveaux locaux du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement à Diamniadio (30 km de Dakar) par le ministre de tutelle, Dr Papa Abdoulaye Seck, et l’Administrateur adjoint du bureau sécurité alimentaire au niveau de l’Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID), Sean Jones.

« Cette Déclaration de Partenariat est un engagement des deux gouvernements à s’attaquer ensemble aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et renforcer la résilience. Elle renforce l’engagement des deux parties à la mise en œuvre d’un plan Feed the Future Sénégal aligné aux stratégies nationales du secteur agricole », explique le communiqué.

Le Sénégal fait partie des 12 pays dans le monde, sélectionnés par le gouvernement des États-Unis pour la deuxième phase de Feed the Future, une opération qui couvre la période 2018-2022 et dont la mise en œuvre est coordonnée par  l’USAID.

A travers ce programme, l’objectif commun est de réduire la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le pays, une démarche qui, selon le communiqué, s’appuiera sur trois axes : « Exploiter l’agriculture pour la croissance économique, augmenter la résilience et améliorer la nutrition ».

Les différents projets et programmes du Plan, qui seront mis en œuvre dans 8 régions (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Saint-Louis, Fatick, Kaolack, Matam et Kaffrine), ont été élaborés « en étroite collaboration » avec le gouvernement du Sénégal, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers pour s’assurer que l’approche du gouvernement des États-Unis complète les efforts en cours, note le communiqué.

Sédhiou : Macky Sall visite le DAC de Séfa

En tournée dans la Casamance naturelle depuis jeudi dernier, le président de la République a profité pour visiter les bassins piscicoles de Séfa

Le président de la république, Macky Sall a visité dimanche, les bassins piscicoles et les aménagements agricoles du domaine agricole communautaire (DAC) de Séfa, dernière étape de son séjour dans la région de Sédhiou. Dans le cadre de sa tournée économique dans les trois régions de la Casamance naturelle, il a lancé samedi les travaux de la Boucle du Boudier, du pont de Marsassoum et de PROMOVILLES dans les communes de Sédhiou et de Marsassoum.

Le Chef de l’Etat était accompagné par son Premier ministre, Mahammed Dionne, l’ambassadeur de France Christophe Bigot, de plusieurs ministres, du Président directeur général d’Eiffage, Gérald Sénac, des autorités administratives, entre autres personnalités. Financé à hauteur de 20 milliards de Francs CFA par des partenaires français, le pont de Marsassoum est long de 500 mètres. Il va permettre de gagner une trentaine de kilomètres entre la région de Ziguinchor et Sédhiou. Le pont sera construit en 18 mois par la société Matière. Long de 54 Kilomètres, la boucle du Boudier va desservir une trentaine de localités. La société Eiffage qui va réaliser le projet a déjà achevé le bitumage de 35 Kilomètres.

Casamance : Macky Sall lance les travaux de la Boucle des Kalounayes

Longue de 52 kilomètres, la Boucle des Kalounayes va permettre de désenclaver plusieurs localités du département de Bignona qui compte 19 communes

Le Chef de l’Etat, Macky Sall a lancé dimanche, à Bignona, les travaux de construction de la boucle des Kalounayes (Ziguinchor) et la deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), a constaté l’APS. Arrivée dans la région de Ziguinchor, en provenance de Sédhiou, le président Macky Sall et sa délégation ont eu droit à un accueil chaleureux au croisement de Diéba. Dans cette localité, les techniciens d’AGEROUTE ont exposé au président de la République le processus des travaux de bitumage de la Boucle des kalounayes, une vielle doléance dans cette partie de la Casamance.

Longue de 52 kilomètres, la Boucle des Kalounayes va permettre de désenclaver plusieurs localités du département de Bignona qui compte 19 communes. La route actuellement en mauvais état sera revêtue, selon le chef de l’Etat qui a annoncé le début des chantiers avant la fin de l’année 2018. A Bignona, le président de la République a lancé la deuxième phase du PUDC.

D’un coût de plus de 300 milliards de Francs CFA, cette phase qui, comporte la réalisation de plusieurs ouvrages socio-économiques de base, va durer 48 mois. Durant la deuxième phase du PUDC, il est prévu la construction de 300 forages, ouvrages de stockage et de fourniture d’eau, 300 postes de santé, 3050 kilomètres de piste et l’électrification de 675 villages.

En tournée économique dans la région naturelle de Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) depuis jeudi, le président Macky Sall a lancé et réceptionné plusieurs infrastructures dans les trois régions. Il termine lundi sa visite par l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6) qui relie Ziguinchor à Kolda en passant par Tanaf.

Le président de la République qui, poursuit son séjour dans la zone sud, va procéder lundi au lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène réduit récemment en cendres par un incendie dont l’origine n’est toujours pas connue.

Dengue au Sénégal : un décès enregistré à Touba (centre)

La dengue qui sévit actuellement au Sénégal a fait un mort dans la ville religieuse de Touba (centre) qui accueille, dimanche prochain, des milliers de pèlerins pour la célébration du Grand Magal, marquant l’anniversaire du départ en exil du fondateur du mouridisme (courant islamique soufi), Cheikh Ahmadou Bamba.Les cas de dengue (maladie virale transmise par un moustique) enregistrés à Touba ont connu une hausse ces derniers jours, passant de 8 à 42 malades, informe le quotidien L’Observateur dans sa livraison de ce lundi avant de préciser que la maladie continue de se propager.

Toutefois, selon le quotidien citant le chargé de la communication du Service national d’hygiène, Moustapha Kane, la « situation est loin d’être alarmante ».

Un Comité régional de développement (CRD) est prévu ce lundi à la gouvernance de Diourbel pour organiser un plan de riposte à la maladie à Touba. Cela devrait passer par l’amélioration du dispositif constitué de 5000 agents de santé et 176 points de prestation pour la couverture sanitaire du Magal.

En attendant de nouvelles actions, les éléments du Service national d’hygiène en collaboration avec le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba poursuivent les opérations de désinfection des domiciles et quartiers où sévit la maladie.

Au-delà de ces mesures, des campagnes de sensibilisation sont organisées à l’intention des populations concernant les moyens de lutte contre la propagation.

A part Touba, la dengue a été notée dans plusieurs autres localités du pays : 6 cas enregistrés à Rosso (au Nord), 1 cas à Coki (Centre) et 31 cas à Fatick (Centre).

Une conférence africaine sur l’ITIE s’ouvre à Dakar le 31 octobre

Le Secrétariat International de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et le Gouvernement du Sénégal, organisent du 31 octobre au 02 novembre 2018 à Dakar, une conférence africaine sur la divulgation de l’identité des propriétaires réels des entreprises minières, pétrolières et gazières, a appris APA lundi de source officielle.Axée sur le thème « Révéler les bénéficiaires effectifs des entreprises extractives en Afrique » et présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, cette conférence, explique l’ITIE-Sénégal dans un communiqué de presse, « réunira plus de 200 sommités, représentant les Gouvernements, les Organisations de la société civile, les Entreprises extractives et les Partenaires techniques et financiers, des 24 pays d’Afrique qui mettent en œuvre la Norme ITIE ».

Elle permettra aux participants d’engager des « réflexions stratégiques » sur les mesures à mettre en application pour « prévenir l’évasion fiscale, atténuer les flux financiers illicites et augmenter les revenus tirés des activités d’extraction, grâce à la divulgation systématique des identités des propriétaires réels des entreprises extractives ».

La conférence accordera également une « attention particulière » à la valorisation des meilleures pratiques et des progrès réalisés par les 24 pays d’Afrique dans la divulgation des propriétaires réels des entreprises extractives.

En prélude à cette conférence, le Conseil d’Administration de l’ITIE Internationale tiendra, par ailleurs, « pour la première fois en Afrique », précisément dans la capitale sénégalaise, sa 41ème réunion du 29 au 30 octobre 2018.

Ainsi, les membres du Conseil d’Administration de l’ITIE « évalueront les progrès accomplis » par l’Afghanistan, l’Éthiopie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Nigéria en matière d’exécution des exigences de la Norme ITIE pour laquelle, d’ailleurs, elle « a reconnu le Sénégal comme pays ayant accompli des progrès satisfaisants » dans ce sens, faisant « conforter et magnifier » en outre « le choix » de la tenue de cette 41ème réunion de l’ITIE à Dakar.

Casamance : Macky Sall boucle sa tournée ce lundi

Le chef de l’Etat qui est dans cette région depuis jeudi terminera son séjour par le lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène, et l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6)

Le président Macky Sall a effectué une tournée économique de cinq jours dans la région naturelle de Casamance (Kolda,Sédhiou et Ziguinchor). Durant cette visite il a eu à réceptionner plusieurs infrastructures dans les trois régions administratives qui composent la Casamance naturelle.

Lors de son allocution à l’occasion du lancement des travaux de la boucle des Kalounayes et de la phase II du PUDC à Bignona, il a promis un investissement à hauteur de 300 milliards de Francs CFA dans la Casamance. Cet argent sera utilisé pour bâtir une véritable économie dans les communes les plus reculées de la localité.

« Nous allons investir 300 milliards de francs CFA en Casamance entre 2019 et 2022 en vue de bâtir une véritable économique locale jusque dans les communes les plus reculées. Cette enveloppe va permettre de construire la boucle des Kalounayes, les ponts de Baila et de Diouloulou », a expliqué le président Macky Sall. Cet investissement va intervenir dans la phase II du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

« La phase II du PUDC va venir en complément pour consolider les acquis et étendre les interventions à l’ensemble de départements de la Casamance. Nous allons renforcer la route nationale numéro 4 (RN4) qui part de Sénoba à Ziguinchor, construire des centaines de kilomètres de piste, renforcer les efforts de PROMOVILLES », a listé Macky Sall.

Le président de la République qui poursuit son séjour dans la zone sud va procéder ce lundi au lancement des travaux de reconstruction du marché de Tilène réduit récemment en cendres par un incendie dont l’origine n’est toujours pas connue.

Il terminera sa tournée ce même lundi par l’inauguration de la Route nationale numéro 6 (RN6) qui relie Ziguinchor à Kolda en passant par Tanaf et la visite de plusieurs chantiers dans le cadre de PROMOVILLES à Ziguinchor.

 

Rizières : Macky Sall promet un financement aux femmes qui y travaillent

Lors de son déplacement pour Bignona, le chef de l’Etat a fait plusieurs arrêts dans les champs de riz pour encourager les braves femmes qui y travaillent

Le président Macky Sall qui se rendait à Bignona pour le lancement des travaux de la boucle des Kalounayes et de la phase II du PUDC, s’est arrêté plusieurs fois pour discuter avec les femmes qui travaillent dans les rizières qui bordent la route nationale numéro 4 (RN4), notamment à Kandiadiou. Pendant ces discussions, le chef de l’Etat a promis à ces braves dames qui se délectent de leur labeur, des financements dans le cadre de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER).

« Je ferai que toutes les femmes qui sont dans les rizières puissent être financées par la DER pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions », a assuré Macky Sall.

Accompagné de quelques gardes du corps, le chef de l’Etat a assisté à la récolte de riz d’un groupement de femmes surprises dans les champs. Celles-ci ont pu lui présenter quelques fagots de riz qu’elles avaient fait.

Le président de la République a suivi toutes les explications que lui donnaient ces dames avec un intérêt particulier.

Il a donc souhaité au vu de tous les efforts que déploient les femmes dans les rizières, qu’elles puissent bénéficier d’équipements modernes pour alléger la pénibilité du travail.

Le fer de la Falémé et la visite de Madické Niang à Tivaouane alimentent les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’attribution de l’exploitation du fer de la Falémé (est) aux Turcs et de la visite de Madické Niang, candidat déclaré à la présidentielle de 2019, à Tivaouane.« Onze candidats demandent à Macky d’éjecter les Turcs », barre à sa Une L’AS quotidien, avant d’indiquer à sa page 3 que les signataires de la lettre ouverte adressée au président « mettent en garde Macky Sall ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Moustapha Guirassy soutient que « les raisons qui nous y invitent sont nombreuses et sont dignes d’intérêt pour vous-mêmes et pour tous nos concitoyens sénégalais ».

Entre autres raisons brandies par Pierre Atepa Goudiaby et ses collègues, figure « (l’) enjeu de transparence démocratique » au regard des conditions d’attributions, c’est-à-dire sans appel d’offres. Les opposants de Macky estiment par ailleurs que « la vocation que nous voulons donner à ce projet doit faire l’objet d’une concertation à l’échelon national » et « que les orientations stratégiques doivent faire l’objet d’un consensus national ».

Sous le titre « 11 candidats mettent la pression sur Macky », Vox Populi revient sur cette même actualité et informe en sous-titres qu’« ils (les 11 candidats) demandent « de renoncer à l’attribution de cette concession ».

Le journal donne ensuite la parole aux signataires qui déclarent : « Signer une telle convention qui va engager notre pays pour des décennies à venir à quatre mois de l’élection présidentielle ne relève pas du respect de la tradition républicaine ».

Traitant de ce sujet, WalfQuotidien arbore cette titraille : « Bradage du fer de la Falémé ; L’opposition met en garde Macky ». Le quotidien reprend cette déclaration tirée de la lettre ouverte adressée au président : « Nous vous demandons de renoncer à l’attribution de cette concession. Une décision contraire de votre part ne relèverait ni de la sauvegarde de l’intérêt national et encore moins d’une analyse bien comprise des enjeux géostratégiques mondiaux ».

Le Quotidien, pour sa part, s’intéresse à la visite de Madické Niang à Tivaouane et rapporte que « le Khalife sermonne Wade ». En sous-titres, Le Quotidien revient sur ces affirmations de Serigne Mbaye Sy Mansour, guide spirituel des tidjanes (confrérie islamique soufie): « Il (Abdoulaye Wade) est têtu…Il doit se consacrer à Dieu » ; « A Madické : « Macky est mon ami » ».

A la page 12 du quotidien, Serigne Mbaye Sy Mansour s’attaque aux opposants de son candidat, Macky Sall, et déclare que : « Parmi ceux qui s’agitent, il y en a qui n’ont ni la compétence ni l’expérience pour gérer un pays ».

Revenant sur ce même sujet, le quotidien Enquête titre : « Différend avec Madické Niang et retraite politique : S. Mbaye Sy fait la leçon à Wade », avant de reprendre cette affirmation du khalife des tidjanes pour qui : « Abdoulaye Wade ne devrait même pas figurer sur la liste des acteurs politiques du moment. Son âge ne le lui permet pas ».

Avec les sous-titres: « Un mort, 41 malades dont 34 nouveaux à Touba ; 31 cas à Coki (centre) ; 6 à Rosso (nord) et 1 à Louga (centre), l’Observateur revient sur la propagation de la dengue au Sénégal et barre à sa Une : « Terrible histoire de dengue ». Le journal informe par ailleurs que le ministre de la Santé animera une conférence de presse aujourd’hui.

Le quotidien national Le Soleil informe pour sa part que « La phase 2 du Pudc (a été) lancée à Bignona ». En sous-titre, le journal informe du : « début des travaux de la boucle des Kalounayes », de l’ouverture de « plusieurs chantiers à Sédhiou (sud) » et le déblocage d’un fonds de « plus de de 136 milliards de F CFA pour construire 18 ponts ».

Keur Massar, une commune dakaroise gagnée par l’insécurité

Keur Massar, populeuse commune de la banlieue dakaroise, a occupé l’actualité sénégalaise ces derniers jours pour avoir enregistré une série de meurtres et agressions, entretenant ainsi l’idée d’une zone criminogène chez beaucoup de citoyens, même si le maire Moustapha Mbengue explique cette triste réputation par la configuration de sa localité.Petit village, à sa naissance en 1962, Keur Massar (maison de Massar en wolof) tirerait son nom de son premier habitant, Massar Dièye.

Considérée comme la commune la plus vaste et la plus peuplée de la région de Dakar, Keur Massar a connu une ascension fulgurante jusqu’à couvrir aujourd’hui une superficie de 25 km² répartie sur 136 quartiers. Paradoxalement, une seule brigade de gendarmerie forte de 13 éléments veille sur la sécurité de cette grande agglomération.

« Keur Massar est une commune en extension créée en 1996, avec une population de 8000 habitants à l’époque. Aujourd’hui, on se retrouve avec une population de 593.000 habitants, donc vous voyez la démographie comment elle est galopante. C’est normal qu’il y ait de l’insécurité parce que les mesures d’accompagnement ne suivent pas », a confié à APA le maire Moustapha Mbengue.

Une des 16 communes du département de Pikine, elle est limitée à l’est par le département de Rufisque, à l’ouest par les communes d’arrondissement de Yeumbeul-nord et sud, au nord par la commune d’arrondissement de Malika et au sud par, notamment, la réserve forestière de Mbao. A en croire l’édile, celle-ci favorise le plus l’insécurité à Keur Massar.

Forêt classée de Mbao, refuge des malfrats

 « Quand les bandits commettent des agressions sur les populations et qu’on les poursuit, ils rentrent directement dans la forêt classée (large de 700 ha), ce que ces dernières (les populations) n’osent pas faire », a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, souligne le maire, « nous voulons, pour plus de sécurité, avoir à l’entrée de la forêt classée deux voies de dégagement. (…) Si on a ces deux voies de dégagement avec un éclairage public, les bandits ne prendront pas le risque de les traverser pour commettre leurs forfaits ».

Outre cette forêt, la décharge de Mbeubeuss constitue parallèlement un autre « refuge de bandits », selon M. Mbengue, qui en profite pour renouveler ses condoléances aux familles des dernières victimes qui ont perdu la vie à Keur Massar, en l’occurrence la responsable politique communale du parti Pastef, Mariama Sagna, et le chef douanier, Cheikhou Sakho.

La première a été trouvée morte chez elle, samedi 6 octobre dernier, quelques heures après avoir pris part à un meeting tenu en présence de son leader, le virulent opposant Ousmane Sonko. Ses présumés agresseurs, soient des charretiers, l’auraient étouffée à mort après avoir tenté de la violer, selon la presse. Ils ont tous été arrêtés.

La seconde victime est le chef de la Brigade spéciale des douanes de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Cheikh Sakho a été retrouvé mort dans sa voiture, dans la nuit du 4 au 5 octobre, à l’entrée de cette commune. Cette mort est toujours entourée d’un mystère, la presse rapportant qu’un pistolet, retrouvé prés du corps de la victime, aurait servi à lui ôter la vie.

Un 3ème meurtre évité en une semaine

 Quatre jours après ce drame, on a failli assister à un autre meurtre à Keur Massar. En effet, un agent de santé, membre d’un célèbre syndicat de ce secteur, a été nuitamment poignardé à l’abdomen pendant qu’il rentrait chez lui après le travail.

Suite à ces agressions criminelles, le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a annoncé que la lutte contre l’insécurité serait renforcée avec la construction de nouveaux commissariats dans la banlieue dakaroise pour « installer la peur dans le camp des bandits ».

« La zone est couverte en partie par la police et la gendarmerie, mais nous allons renforcer les moyens dans le secteur. Le terrain devant abriter le commissariat a déjà été attribué, les travaux vont incessamment démarrer. Keur Massar fait partie de nos cibles à l’image des zones environnantes telles que Yeumbeul, Diamaguène, Rufisque, Zac de Mbao, Guédiawaye », a dit Aly Ngouille Ndiaye, en marge d’une rencontre avec une délégation de l’Union européenne sur la sécurité intérieure.

 Réunions sécuritaires dans les quartiers

Ce discours satisfait en partie le maire de Keur Massar, commune dont la moyenne d’âge des habitants est de 45 ans, même si l’édile estime que « la sécurité est l’affaire de tous », notamment « de la famille » qui a la responsabilité « d’éduquer » sa progéniture.

De ce point de vue, le directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP), Pape Khaly Niang, a suggéré des concertations sécuritaires pour réduire les risques d’insécurité dans les quartiers touchés par la recrudescence de la violence, notamment à Keur Massar.

« On doit, dans le cadre de ces réunions trimestrielles sécuritaires dans les quartiers, aller dans le sens de la recherche de solutions, par rapport à ces individus dangereux au sein de la société, essayer d’anticiper sur ce qu’on appelle la prévention primaire en identifiant les individus prêts à passer à l’acte », a souligné M. Niang, spécialisé en criminologie.

Pour lui, en effet, « les séries de meurtres enregistrés à Keur Massar ou dans d’autres localités ne sont pas liées à un problème d’insécurité mais on a affaire à des comportements d’individus isolés qu’on doit analyser ».

Un enfant tué par le cortège de Macky Sall, en visite en Casamance

Le cortège de Macky Sall, en visite en Casamance (sud), a mortellement heurté un enfant, samedi après-midi à Oudoucar (Sédhiou), renseigne le service communication de la Présidence de la République.Dans un communiqué de presse, notre source informe qu’un véhicule de la Présidence de la République a heurté à Oudoucar « un enfant malheureusement décédé des suites de cet accident ».

« Informé, le Chef de l’Etat a immédiatement fait prendre toutes les dispositions pour accompagner la famille du défunt à qui il présente ses condoléances en cette douloureuse circonstance », conclut le communiqué.

Le chef de l’Etat, Macky Sall est en tournée économique du 18 au 21 octobre 2018 dans les régions du sud, « Ziguinchor, Sédhiou et Kolda).

Sénégal : hausse des débarquements de marchandises au Port de Dakar

Les débarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) ont enregistré une hausse de 11% au terme des huit premiers mois de 2018 comparés à la même période de l’année 2018, a appris samedi APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces débarquements se sont établis à 10,022 millions de tonnes contre 9,301 millions de tonnes durant les huit premiers mois de 2017, soit un accroissement de 991.000 tonnes.

Cette hausse est due essentiellement aux hydrocarbures raffinés dont les débarquements ont progressé de 37,2% à 828.600 tonnes contre 604.000 tonnes en 2017. Les marchandises diverses (plus 12,6%) ont également contribué au relèvement des débarquements de marchandises avec 8,379 millions de tonnes contre 7,443 millions de tonnes en 2017. En revanche, les débarquements de pétrole brut ont régressé de 23,8% à 611.700 tonnes.

Quant aux embarquements de marchandises, ils ont enregistré une légère progression de 1,3% à 3,246.200 tonnes contre 3.203.700 tonnes à fin août 2017. Cette situation est occasionnée par les marchandises diverses dont les embarquements ont évolué de 2,2% à 2,607.200 tonnes.

Les phosphates (plus 0,8%) ont, dans une moindre mesure, contribué à la progression des embarquements de marchandises au niveau du Port de Dakar, passant de 459.300 tonnes en 2017 à 463.000 tonnes à fin août 2018.

De leur coté, les produits de la mer se sont contractés de 9,6% avec une réalisation de 176.000 tonnes contre 194.600 tonnes à fin août 2017.

UEMOA : amélioration de 44 milliards FCFA de la liquidité bancaire

Au cours du mois d’août 2018, la liquidité propre des banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est améliorée de 43,8 milliards FCFA (environ 74,460 millions de dollars), a informé samedi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, cette amélioration est en lien avec l’incidence positive des versements des billets effectués au guichets des banques (34,4 milliards FCFA) et du solde des opérations avec les Etats (240 milliards FCFA ). Le solde des transferts qui est ressorti à moins 161,7 milliards FCFA a toutefois contribué à atténuer la liquidité propre des banques.

« Dans ce contexte marqué par une amélioration de leur trésorerie propre, souligne la Banque Centrale, les banques ont accru légèrement leur refinancement auprès de la BCEAO de 40,3 milliards FCFA ».

L’analyse de la mise en œuvre  du dispositif des réserves obligatoires, au terme de la période de constitution échue le 15 août 2018, fait apparaître une situation excédentaire pour les banques de l’UEMOA par rapport aux réserves requises. Les réserves libres des banques, évaluées sur la période, sont ressorties à 1.035,1 milliards FCFA, soit 158,3% des réserves requises, en baisse de 23,2 points de pourcentage par rapport à juin 2018. 

Les quotidiens à fond sur la tournée économique de Macky Sall et les réactions au rapport de HRW

La presse quotidienne sénégalaise parvenue, samedi à APA, traite en priorité de la tournée économique du chef de l’Etat, Macky Sall dans les régions du Sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), et des réactions suscitées par le rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) publié jeudi à Dakar et qui attribue 42% des violences sexuelles en milieu scolaire aux enseignants et aux responsables d’établissements scolaires.« Infrastructures routières, enseignement supérieur, religion-Kolda prend son envol », rapporte le quotidien national Le Soleil, soulignant que le président Sall a procédé hier à l’inauguration de l’espace numérique ouvert (ENO) de cette ville et annoncé une série de chantiers.

Selon nos confrères, en six ans, ce sont 436 milliards qui ont été investis à Kolda, qui a aussi réceptionné sa nouvelle grande mosquée.

« Religieux et notables appellent à entretenir le bijou. Grand merci des Koldois au président », écrit Le Soleil.

« Tournée dans le Fouladou-Macky adoubé par les religieux », là où Sud Quotidien écrit que « Macky drague le Fouladou ».

Pour les infrastructures routières, Vox Populi informe que « l’Etat affecte 23 milliards f cfa à la boucle du Fouladou ».

Ce journal revient sur l’exploitation sexuelle sur les élèves à l’école et indique que « Human Rights Watch suscite un tollé…Mais persiste ».

Selon nos confrères, « révoltés, les syndicats d’enseignants décrient le rapport de HRW ». « C’est un semblant de rapport », dénonce Saourou Sène du Saems-Cusems, à côté d’Abdoulaye Ndoye du Cusems qui déplore que « l’image du pays a été salie pour des ambitions inavouées ».

Quoi qu’il en soit, l’auteur du rapport, Elin Matinez soutient qu’ « il y a des enseignants qui harcèlent, qui exploitent et qui abusent des élèves », appelant du coup « les syndicats d’enseignants à réagir » contre ce fléau.

Mme Martinez demande également au ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam qui fustige le rapport « à consulter la fiche technique internationale qui existe déjà partout par rapport au fait d’apprendre la sexualité dans les écoles ».

« Rapport sur la sexualité à l’école-Les enseignants font feu sur Human Rights Watch », titre L’As, notant que des étudiantes confirment l’ONG américaine.

Après ce rapport, EnQuête met en exergue « la fureur des enseignants » qui disent leur déception.

Walfadjri parle d’économie avec la concession de l’eau filée à Suez et estime que « Macky cède tous les marchés juteux aux Français ».

De son côté, Le Quotidien revient sur l’accord de siège de l’Etat avec la Fondation turque Maarif qu’il qualifie de « Fondation en or ». S’il en est ainsi, c’est parce que, selon nos confrères, « les Turcs bénéficient de statut diplomatique et d’immunité parlementaire ».

La Cedeao lance un projet d’appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris

La Commission de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en collaboration avec le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), a lancé récemment à Abuja (Nigéria), le projet régional GCCA+ Afrique d’un montant de 12,1 millions d’euros (plus de 7 milliards de F CFA) pour appuyer la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat en Afrique de l’Ouest, a appris APA samedi auprès de l’organisation communautaire.« Ce projet, financé par l’Union européenne et mis exécuté par Expertise France, vise à participer à l’effort régional ouest-africain de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat grâce, notamment, au renforcement de capacités des institutions régionales de l’Afrique de l’Ouest sur une période de 4ans (2018-2022) », explique la Cedeao dans une note à la presse, précisant que le lancement a eu lieu jeudi dernier.

Le GCCA+ Afrique se concentrera d’abord sur la mise en œuvre opérationnelle par les pays de leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris en les transcrivant dans leurs politiques publiques et stratégies d’intervention sectorielles.

Il est par ailleurs prévu le renforcement des capacités des négociateurs et des délégations régionales dans le cadre des négociations annuelles de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Le projet devrait, en outre, faciliter l’accès aux financements climat, du type Fonds Vert, à travers le renforcement des capacités en ingénierie de projets des acteurs institutionnels et privés ayant la capacité à endosser des projets d’envergure pour la région.

Il est également prévu l’augmentation des offres de formations diplômantes sur les changements climatiques dans la région et le développement en parallèle des outils plus vastes de e-learning.

Le financement de projets pilotes d’adaptation dans le secteur du développement rural et de l’agriculture résiliente à travers le lancement d’un appel à projets et la promotion d’autres actions ayant vocation à être définies au cours du projet en fonction de la formulation des besoins des acteurs et bénéficiaires du projet seront les derniers aspects pris en charge par le projet.

L’enjeu de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans les pays d’Afrique de l’Ouest est grand car les impacts du changement climatique, déjà visibles, seront plus accentués au regard de la croissance économique et démographique forte du continent, souligne le document.

Et c’est pourquoi, la CEDEAO s’est dotée de plusieurs institutions spécialisées sur des secteurs clés de la lutte contre les changements climatiques déjà mobilisées dans l’accompagnement des pays membres, conclut le communiqué.

Le Burkina recherche 75 milliards FCFA sur le marché de l’UEMOA

Le trésor public du Burkina Faso émet depuis jeudi, sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), un emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « TPBF 6,50% 2018-2025 », en vue de mobiliser 75 milliards de FCFA (environ 127,500 millions de dollars), a appris APA vendredi auprès de la société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar.Cette levée de fonds est destinée, principalement, au financement des projets porteurs de croissance inscrits dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina Faso.

La maturité ou durée de l’emprunt est de 7 ans, dont 2 ans de différé pour le remboursement du capital.

Quant à la valeur nominale unitaire des titres émis, elle est fixée à 10.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Un taux d’intérêt de 6,50% par an (net d’impôts pour les résidents au Burkina) est assuré aux à tous les investisseurs, institutionnels et personnes physiques, résidents ou non dans l’espace UEMOA.

Les intérêts sont payés semestriellement à partir de la date de jouissance des titres fixée dans les cinq jours suivant la date de clôture des souscriptions. Celles-ci se poursuivront jusqu’au 8 novembre 2018.

Concernant le remboursement du capital, il se fera par amortissement constant semestriel après deux ans de différé, à raison du dixième du capital.

Sénégal : progression de 0,7% de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation

L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de septembre 2018 a progressé de 0,7% grâce principalement au renchérissement des services de « communication » et des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » informe l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité vendredi à APA.Dans cette publication intitulée « Indice Harmonisé des Prix à la Consommation pour les pays de l’UEMOA », l’ANSD informe que les prix des services de « communication » ont enregistré une majoration de 4,4%, consécutive à celle des prix de la communication téléphonique (+5,1%).

Cette situation provient d’une réduction des offres de bonus de crédits après leur regain en période de fêtes de Tabaski. En comparaison à leur niveau de septembre 2017, les prix ont chuté de 2,7%, précise l’ANSD.

Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont augmenté de 1,4% en rythme mensuel. Cette évolution est principalement due à la flambée des prix des agrumes (+21,3%), des tubercules et plantains (+17,6%), des légumes frais en fruits ou racines (+16,8%), des légumes frais en feuilles (+12,8%), ainsi que de la viande de bœuf (+4,3%).

La chute de l’offre de ces produits explique cette tendance haussière. Toutefois, la baisse des prix des produits, tels que les farines, semoules et gruaux (-4,1%), la viande de mouton (-3,6%) et les poissons frais (-1,9%) ont amoindri la tendance haussière. En variation annuelle, les prix de la fonction ont été majorés de 2,1%.

Les « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » se sont renchéris de 0,3% en septembre 2018, en liaison avec la progression des prix des tabacs et stupéfiants (+0,5%), en dépit de la baisse de ceux de la bière (-0,8%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 7,4%.

Les prix des « biens et services divers » se sont bonifiés de 0,2% au cours de la période sous revue, en rapport avec la hausse de ceux des services des salons de coiffure et instituts de soins et de beauté (+0,7%) et des autres effets personnels (+0,6%). Comparés à la période correspondante en 2017, ils ont augmenté de 0,3%.

Les prix des services de « santé » ont progressé de 0,2%, sous l’effet d’une augmentation de ceux des médicaments traditionnels (+ 2,1%). En variation annuelle, ils ont fléchi de 0,4%.

Les prix des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » ont rebondi de 0,1%, en liaison avec la progression de ceux des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,5%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,7%.

Les prix des biens et services de « loisirs et culture » ont augmenté modérément de 0,1%, à la suite d’un relèvement de ceux des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes (+0,6%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 3,1%.

Les prix des services de « l’enseignement » et de « transports » sont restés stables en rythme mensuel. En variation annuelle, ils ont augmenté respectivement de 0,6% et 0,3%.

Les prix des « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer », des « articles d’habillement et chaussures » et des services de « restaurants et hôtels » sont également restés inchangés en rythme mensuel. Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont repliés respectivement de 0,1%, 0,8% et 0,1%.

L’inflation sous-jacente s’est appréciée de 0,4% en rythme mensuel et de 0,5% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés ont progressé respectivement de 1,0% et 0,1%. En variation annuelle, les prix des produits locaux ont été majorés de 1,4%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,5%.

En variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,9%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +0,3%.

La Sénégalaise Aïchatou Agne Pouye intègre le CA d’Ecobank

L’ancienne ministre des PME et du Commerce du Sénégal, Aïchatou Agne Pouye est coptée dans le conseil d’administration d’Ecobank, a annoncé vendredi Ecobank Transnational Incorporated (ETI), maison mère du groupe Ecobank.« Mme Aïchatou Agne Pouye est une professionnelle sénégalaise dotée de plus de 30 ans d’expérience dans le secteur privé, l’administration publique et les organisations internationales », informe Ecobank dans un communiqué dont APA a obtenu copie.

Aïchatou Agne Pouye est titulaire d’un diplôme de troisième cycle spécialisé en gestion et administration des affaires de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Caen, en France, d’un BSC et d’un MSC en sciences économiques de l’Université de Paris 9 Dauphine (France).

Elle a occupé des postes de direction dans de nombreuses organisations aussi bien au sein du secteur privé que du secteur public, où elle a démontré de solides compétences dans des domaines tels que la gestion des personnes, l’audit et la gestion d’entreprise, la commercialisation des services bancaires, l’accès au financement pour les PME, les négociations commerciales internationales et la TRTA (assistance technique liée au commerce).

En 1984, elle débute sa carrière chez Ernst and Young International, à Dakar, au Sénégal, où elle a travaillé en tant qu’auditeur externe. En octobre 1990, elle a rejoint Citibank où elle a passé 10 ans en tant que vice-présidente résidente, vice-présidente de groupe et membre du comité de direction de la banque.

En juillet 2000, Mme Pouye a rejoint le secteur public en tant qu’administratrice générale du Fonds de promotion économique (FPE), un fonds de refinancement créé par la Banque africaine de développement et le gouvernement sénégalais pour financer des PME et des microprojets.

De mai 2001 à avril 2004, elle a rejoint le gouvernement du Sénégal en tant que ministre des PME et du Commerce, puis ministre du Commerce, pour un mandat cumulé de cinq ans.

En août 2006, elle donne une orientation internationale à sa carrière en occupant le poste de Directrice de la Division des affaires et du soutien international et de la Division du marketing du Centre du commerce international (ITC), une agence des Nations Unies et de l’OMC où elle a travaillé jusqu’en décembre 2017.

Plusieurs ménages dakarois « favorables » au tri des déchets (enquête)

Les résultats d’une enquête, récemment menée auprès des ménages de certains quartiers de la capitale sénégalaise par l’Institut des métiers de l’environnement et de la métrologie (IMEM), montrent que « 78% des familles enquêtées se disent favorables à l’instauration du tri des déchets », a appris APA vendredi de source officielle.« 78% des familles enquêtées se disent favorables à l’instauration du tri des déchets contre 20%. Résultat extrêmement satisfaisant et qui traduit la prise de conscience des populations et les enjeux d’une meilleure gestion des ordures ménagères », selon la synthèse de l’enquête transmise à APA communiqué, qui note parallèlement que l’instauration d’une déchèterie de quartier « est une nécessité » dans le but de « rendre le tri efficient ».

Cet institut environnemental a, dans cette enquête menée « auprès de 155 ménages sénégalais », notamment dans les quartiers de Liberté, pour avoir leur avis sur l’instauration du tri des ordures ménagères (OM) dans les foyers, trouvé que 8% parmi ces ménages est de la haute bourgeoisie, 32% de la moyenne bourgeoisie, 34% petite bourgeoisie et 26% à faible revenu.

Cette étude rentre dans le cadre d’un « travail prospectif » sur la transformation socio-écologique des populations dans plusieurs pays (Maroc, Tunisie, Afrique du Sud et Sénégal), un projet financé par les Fondations Heinrich Böll des pays cités, a précisé le document.

Par ailleurs, elle a montré que les ordures ménagères (OM) sont constituées de 24% de plastiques, 25% de reste de nourriture, 22% de papier, 11% de verre et le reste de divers tels que les piles, les métaux, entre autres, même si « tous les types de déchets sont entièrement recyclables ».

Pour la gestion des OM dans les maisons, le communiqué note que 34%des enquêtés prétendent utiliser des sceaux, 18% des bassines, 12% de sachets plastiques, tandis que le reste utilise des contenants divers. Cependant, ajoute le document, la plupart des contenants sont eux-mêmes dégradés, ce qui occasionne une déperdition non négligeable lors de l’acheminement des déchets vers les camions-bennes.

Quant à la gestion des OM au sein de la maison, elle est confiée à 59% à la ménagère et ce n’est que dans seulement 15% de cas que ce soit la maitresse de maison qui s’en occupe. « Ce qui conforte la perception négative que les sénégalais ont des déchets et qui présage qu’il faille former toutes les personnes du foyer et particulièrement les ménagères sur le tri des déchets pour espérer avoir des résultats positifs », a recommandé l’IMEM.

JOJ 2022 : Buenos Aires passe officiellement le témoin à Dakar

Soham El Wardini, le maire de Dakar, ville hôte des Jeux olympiques de la jeunesse en 2022, a reçu vendredi à Buenos Aires (Argentine), le drapeau olympique au cours de la cérémonie de clôture des JOJ 2018 qui ont eu lieu du 6 au 18 octobre.« J’ai eu l’immense honneur de recevoir le drapeau olympique qui marque le début de l’organisation de l’édition 2022 des Jeux olympiques de la jeunesse par la ville de Dakar », a commenté Soham El Wardini, l’édile de la capitale sénégalaise sur sa page Facebook.

Les lampions se sont éteints sur les JOJ d’été de Buenos Aires. Le Comité international olympique (CIO), sur son site visité vendredi à APA, tire un bilan satisfaisant des compétitions.

« L’extinction symbolique de la flamme olympique a été suivie par des feux d’artifice et un spectacle audiovisuel grandiose, tandis que les Game Changers (contenus numériques produits par les différentes délégations) de plus de 200 pays fêtaient la dernière soirée de ce qui restera une expérience inoubliable », a soutenu l’instance internationale.

C’est le 8 octobre dernier que la ville de Dakar a été désignée par le CIO pour organiser la quatrième édition des JOJ 2022. Un événement sportif réservé aux athlètes âgés entre 15 et 18 ans. Les compétitions se dérouleront dans trois villes à savoir Dakar, Diamniadio et Saly.

Nigeria : trois responsables de la fédération de football accusés d’avoir détourné 9,5 millions de dollars

L’agence nigériane anticorruption, s’appuyant sur une enquête de la Commission des crimes économiques et financiers du pays (EFCC), annonce que trois membres de la Fédération nigériane de football (NFF) sont accusés d’avoir détourné 9,5 millions de dollars, a appris APA de source médiatique.Les mis en cause sont Christopher Andekin, directeur de l’administration et des finances, Jafaru Fadanari Mamza, du service des finances et de la comptabilité et Rajan Zaka, caissier de la fédération. Ces trois responsables de l’instance faîtière du football nigérian auraient « détourné 9,5 millions de dollars de subventions de la FIFA pour leur usage personnel », informe le site spécialisé Afrik-Foot visité vendredi à APA.

Selon ce média, « les faits reprochés à Christopher Andekin, Jafaru Fadanari Mamza et Rajan Zaka dateraient de 2015. Les trois hommes vont être jugés en fin novembre ». Ayant plaidé non coupable, ils sont actuellement en liberté provisoire après avoir payé leur caution.

Exploitation sexuelle des élèves : le Sénégal rejette le rapport de HRW

Le ministère de l’Education nationale du Sénégal, dans un communiqué reçu vendredi à APA, a fermement rejeté le rapport de l’ONG Human Right Watch sur le harcèlement et les abus sexuels pratiqués par des enseignants sur leurs élèves, au motif que le document, publié la veille à Dakar, « ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses ».« Le Ministère de l’Education du Sénégal réfute formellement les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée », souligne le communiqué.

Intitulé « Ce n’est pas normal : Exploitation, harcèlement et abus dans des écoles secondaires au Sénégal », le rapport dénonce tout au long de ses 98 pages « les violations commises à l’encontre de filles dans des collèges, principalement par des enseignants et personnels des écoles ».

Il s’achève sur un appel aux autorités sénégalaises à « mettre fin à la culture du silence et sanctionner les enseignants coupables d’abus » sur leurs élèves.

A en croire le Ministère de l’Education, ses « services compétents » après « exploitation » du rapport ont fait le constat « que cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses ».

« En effet, relève le communiqué, l’intitulé de l’étude indique qu’elle porte sur les +écoles secondaires au Sénégal+, alors que les entretiens n’ont été menés que dans 14 collèges et 08 lycées implantés dans trois régions (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) sur les quatorze (14) que compte le Sénégal, en plus d’entretiens à Dakar et dans ses environs ».

Par ailleurs, ajoute le communiqué, il « convient de noter que l’étude est basée sur des entretiens avec un échantillon de 164 filles (cf. rapport) sur les 544.775 inscrites au Moyen et au Secondaire, soit un pourcentage de 0,029% ».

Ainsi, « si le Ministère de l’Education nationale est ouvert à toute initiative visant à améliorer les actions gouvernementales en matière de protection des filles en milieu scolaire, il ne saurait accepter des allégations visant à diffuser des informations erronées et surtout à stigmatiser les enseignants », martèle communiqué.

Ne faisant pas dans la langue de bois, le ministère de l’Education accuse Human Rights Watch de chercher à « amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula ».

Mais, s’empresse de souligner le communiqué, « il appartient au Sénégal de définir, souverainement, le contenu des enseignements dispensés à ses apprenants, conformément à ses orientations en matière d’Education et de Formation ».

Au demeurant, souligne le ministère de l’Education, « la lutte contre les violences faites aux filles constitue une (de ses) priorités (et de celle) du Gouvernement en général », par notamment la création « des bureaux genre dans toutes les 16 inspections d’Académie du Sénégal » avec la principale mission de mener des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles.

La presse sénégalaise se fait l’écho d’un rapport sur l’exploitation sexuelle à l’école

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement du rapport intitulé « Ce n’est pas normal : exploitation, harcèlement et abus dans des écoles secondaires au Sénégal » de l’ONG Human Rights Watch rendu public hier jeudi à Dakar.Dans ce document, la structure internationale luttant pour le respect des droits de l’Homme a dénoncé les violations commises à l’encontre de filles dans des collèges, principalement par des enseignants et personnels administratifs de ces établissements. Cela fait dire à Sud Quotidien que « Human Rights Watch charge les enseignants ».

Pour sa part, L’AS s’interroge : « les enseignants, des prédateurs sexuels ? ». Vox Populi rapporte qu’au Sénégal « 8 % des filles, âgées de 15 à 19 ans, ont déjà donné naissance » à un bébé, d’où le cri d’alerte de l’ONG qui prône « la fin de la culture du silence » et exige des « sanctions contre les enseignants coupables ».

Selon Le Quotidien, Human Rights Watch décerne de « mauvaises notes » au Sénégal. Ce qui n’est pas du goût du ministère de l’Education nationale pour qui, « cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques ». Dans les colonnes de L’Observateur, il ajoute qu’il ne saurait accepter « des allégations visant à diffuser des informations erronées et surtout à stigmatiser les enseignants ».

A en croire Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale cité par L’AS, « cette étude est tronquée à dessein et a pour finalité d’amener le Sénégal à introduire (dans son programme scolaire) l’éducation sexuelle ». Le ministère de l’Education nationale, dans un communiqué repris par EnQuête, a formellement réfuté « les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée ».

Pourtant, Human Rights Watch soutient, dans ce même journal, que ce rapport a été effectué à partir d’entretiens individuels et collectifs « avec plus de 160 filles et jeunes femmes et une soixantaine d’autres personnes (parents, experts du champ éducatif, psychologues, activistes locaux) dans quatre régions du Sénégal (Sédhiou, Ziguinchor et Kolda (sud) et Dakar) ».

En tout cas, pour EnQuête, c’est « un poison à l’école » et de l’avis de Human Rights Watch dont les propos sont relayés par ce journal, « le terreau fertile de cette prédation est la pauvreté ».

De son côté, Le Soleil informe du « lancement du PDTE (Programme de développement du tourisme et des entreprises » effectué hier jeudi par Macky Sall à la station balnéaire de Saly Portudal, dans le département de Mbour (à environ 80 km de Dakar).

En outre, le quotidien national souligne que le président de la République s’est rendu, dans la foulée, en Casamance (sud) pour une tournée économique de quatre jours.