Le Canada signe des accords de principe avec l’institut sénégalais du pétrole

L’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) du Sénégal a procédé à la signature de plusieurs ententes de principe avec des instituts d’enseignement supérieur de la province de l’Alberta (Canada), rapporte un communiqué de l’Ambassade du Canada parvenu vendredi à APA.« Ces instituts composés, entre autres, de l’Université de Calgary, l’Université d’Alberta, le Northern Alberta Institute of Technology et le Southern Alberta Institute of Technology vont accompagner l’INPG dans sa mission de former les cadres et ingénieurs sénégalais qui vont contribuer au développement des sites de production de pétrole et de gaz », précise le document.

«Depuis plus d’un siècle et demi, notre pays perfectionne son expertise dans ces domaines. Nous sommes fiers de partager notre expérience et notre savoir-faire grâce à de telles ententes qui pourront servir de base solide au développement d’une industrie durable et inclusive au Sénégal », a déclaré l’Ambassadeur du Canada au Sénégal, Madame Lise Filiatrault, cité dans la note.

Pour Aguibou Ba, Directeur général de l’Institut national du pétrole et du gaz, ce partenariat « contribuera à la réalisation de notre ambition de devenir le fournisseur numéro 1 de ressources humaines qualifiées à tous les niveaux de la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal ».

Aliou Cissé mise sur la continuité pour triompher à la CAN 2019

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a affirmé, vendredi à Dakar, vouloir s’appuyer sur une ossature afin de réaliser une belle performance au Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.« On a opté pour la continuité parce que c’est important. En équipe nationale, on n’a pas toujours le temps d’avoir des matchs amicaux. Aujourd’hui, il est essentiel d’avoir une cohésion. Pour que cela puisse se faire, il faut essayer d’avoir une ossature assez solide », a soutenu le technicien.

Aliou Cissé s’exprimait en conférence de presse après la publication de la liste des 23 joueurs convoqués pour le match contre la Guinée équatoriale prévu le 17 novembre prochain et comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la CAN 2019.

A l’entame de son propos, l’ancien capitaine des Lions de 2002 a présenté ses « sincères condoléances » à la famille de Mbaye Ndoye, ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) décédé samedi dernier. « Il a été un grand président. C’est un homme que j’ai connu et côtoyé. Sa détermination et son patriotisme ne sont plus à démontrer », a témoigné M. Cissé.

Le Sénégal étant déjà qualifié à la prochaine CAN, le sélectionneur national compte mettre à profit les deux dernières rencontres des éliminatoires face à la Guinée équatoriale et à Madagascar pour expérimenter de nouveaux schémas de jeu dont celui à 3 défenseurs centraux.

« Nous allons peut-être faire changer de système face à la Guinée équatoriale. On a de très grands défenseurs. Kalidou Koulibaly fait partie des meilleurs au monde, Salif Sané fait de très bonnes choses avec Schalke 04. Il y a aussi le bon retour du capitaine Cheikhou Kouyaté et l’éclosion des jeunes comme Pape Djibril Diaw et Pape Abou Cissé. Je suis certain que ces défenseurs sont capables de jouer à trois derrière », a indiqué Aliou Cissé.

Le natif de Ziguinchor (sud du pays) demeure persuadé que le système du 3-5-2 peut « permettre au Sénégal d’être haut sur le terrain et de contre-attaquer grâce à un pressing haut et une récupération rapide du ballon. Mais si on regarde bien le football actuel, de nombreux entraîneurs l’essayent lors des matchs amicaux car c’est un système très complexe qui demande de la préparation ».

Avant la Coupe du monde 2018, l’ancien sociétaire du Paris Saint-Germain (France) avait déjà aligné trois axiaux contre la Bosnie (0-0). Poursuivant, Aliou Cissé estime que la qualification déjà assurée, lui permettra de voir à l’œuvre certains joueurs. « Avec le match de mars 2019, on aura aussi l’occasion de convoquer d’autres joueurs pour leur donner la possibilité de s’exprimer. Nous testerons des internationaux qui n’ont pas l’habitude d’être titulaire ou de jouer parce que les individualités ne sont pas importantes. Je veux mettre en place un groupe compétitif », a-t-il informé.

Eliminatoires CAN 2019 : 23 Lions convoqués pour affronter la Guinée équatoriale

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, a publié, vendredi à Dakar, une liste de 23 joueurs pour le match contre la Guinée équatoriale prévu le 17 novembre prochain et comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019.Le coach Aliou Cissé, dont l’équipe a déjà composté son ticket pour la phase finale de la compétition, a opéré peu de changements par rapport aux 23 joueurs convoqués pour la double confrontation face au Soudan sanctionnée par deux succès (3-0 à l’aller et 0-1 au retour).

Seuls le latéral gauche Adama Mbengue (Caen, France) et le défenseur central Pape Djibril Diaw (Korona Kielce, Pologne) n’ont pas été rappelés. Lamine Gassama, Salif Sané, Kalidou Koulibaly et Moussa Konaté qui étaient forfaits en raison de blessures, sont de retour dans la Tanière. Les novices Pape Abou Cissé (buteur à Dakar pour sa première sélection), Sidy Sarr (auteur du but qualificatif à Khartoum), Amath Ndiaye Diédhiou et Mbaye Diagne ont été reconduits par le technicien.

Même si la qualification est déjà acquise, le Sénégal devra s’imposer en Guinée équatoriale pour garder la première place du groupe A. Les Lions sont sous la menace de Madagascar qui compte également 10 points (3 victoires et 1 nul).

Liste des 23 Lions

Gardiens (3) : Abdoulaye Diallo (Rennes, France), Alfred Gomis (Spal 2013, Italie), Edouard Mendy (Stade de Reims, France).

Défenseurs (7) : Pape Abou Cissé (Olympiacos FC, Grèce), Ibrahima Mbaye (Bologne FC, Italie), Lamine Gassama (Göztepe Spor Kulübü, Turquie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Youssouf Sabaly (Bordeaux, France).

Milieux (6) : Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Cheikh Tidiane Ndoye (Angers, France), Alfred Ndiaye (Malaga CF, Espagne), Sidy Sarr (FC Lorient, France), Amath Ndiaye Diédhiou (Getafe CF, Espagne), Assane Dioussé (Saint-Etienne, France).

Attaquants (7) : Keita Diao Balde (FC Inter Milan, Italie), Ismaïla Sarr (Rennes, France), Opa Nguette (FC Metz, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Moussa Konaté (Amiens, France), Mbaye Hamady Niang (Rennes, France), Mbaye Diagne (Kasimpasa Spor Kulübü, Turquie).

Touba : Macky Sall promet de poursuivre ses réalisations

Le président de la République s’est rendu dans la ville Sainte où il se prépare la célébration du grand Magal en hommage à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ce dimanche.
Le président de la République était le 25 Octobre dernier dans la ville de Touba qui se prépare à célébrer son Grand Magal ce dimanche, en souvenir du départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Il a profité de cette visite pour annoncer sa volonté à poursuivre les projets entamés dans cette ville par son gouvernement et promet d’y accomplir d’autres.

« Je vous présente mes hommages pour la célébration du grand magal de Touba dédié à Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké [le fondateur du mouridisme]. C’est un événement planétaire pour célébrer tous les bienfaits que Dieu lui a conférés et destiné à toute l’humanité », a déclaré le chef de l’Etat, lors de son audience avec le guide spirituel des mourides.

Il a réitéré son engagement à servir Serigne Touba, le fondateur du mouridisme, en terminant tous les chantiers ouverts et tous les autres projets envisagés au bénéfice de la capitale du mouridisme.
« Nous mettrons toute notre énergie à vous accompagner dans le grand projet de l’Université de Touba et l’Etat sera à vos côtés », a promis le chef de l’Etat au sujet de ce projet porté par le Khalife général des mourides.
Il a profité de sa présence dans cette ville pour faire le point sur les différents projets débutés à Touba, notamment l’autoroute « Ilaa Touba », qui relie cette ville à Thiès grâce à un financement de la Chine.
Dans son intervention, le président Sall n’a pas manqué de citer le fondateur du mouridisme, qui selon lui disait : « Fais de mon retour un bonheur et une prospérité pour toute la communauté ». Ce qui explique d’après lui le fait que les musulmans convergent vers Touba pour célébrer son départ en exil au Gabon, en 1895.
Il a demandé au guide de la confrérie mouride de formuler des prières pour le Sénégal, à la veille de l’élection présidentielle prévue en février prochain, avant de demander d’en faire également pour lui afin qu’il puisse réaliser tous ses engagements.

Au nom du Khalife général des mourides, son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadr a transmis les salutations de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké au président de la République et à la délégation qui l’accompagne.

« Pour notre pays, ce jour représente notre fête d’indépendance. Serigne Touba a enduré toutes les peines pour libérer notre pays. Une fois la récompense acquise, après des années de privation, il est revenu auréolé du titre de Khadimou Rassoul », a expliqué Serigne Bassirou Abdou Khadr.

Citant Cheikh Saabou Abihi, Serigne Bassirou a pris à témoin ce contemporain de Serigne Touba pour étayer ses propos. « Serigne Touba fut un homme qui a tout donné à Dieu », a-t-il résumé.

Serigne Bassirou Abdou Khadr s’est appesanti sur les réalisations du président Macky Sall à Touba, avec 10 milliards de FCFA investis dans l’assainissement de la ville, 8 milliards dans les travaux de la mosquée Massalikul Jinan, en plus de l’autoroute « Ilaa Touba ».

A ce propos, Serigne Bassirou a salué les ambitions du chef de l’Etat pour la cité religieuse de Touba dans toutes ses réalisations.

Revenant sur les relations entre le Khalife général et le président de la République Macky Sall, il a ajouté que celles-ci remontent à loin dans le temps.

La visite de Macky Sall à Touba à la une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la visite du président Macky Sall à Touba, à 48 h de la célébration du Grand Magal (anniversaire du départ en exil du fondateur de la confrérie soufie des mourides).« Macky cherche Ndiguël (consigne de vote) » barre à sa une le quotidien avant de mentionner en sous-titres cette affirmation du chef de l’Etat : « Je sollicite vos prières pour ma réélection » et Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole de la confrérie de lui rétorquer : « On te laisse avec Serigne Touba (surnom du fondateur du Mouridisme ».

Sous le titre « Macky sollicite les prières de Touba », SudQuotidien revient sur cette même actualité et donne la parole à l’actuel Khalife général, des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, qui a magnifié les réalisations du président à Touba. « Avec l’autoroute, vous avez facilité le voyage aux talibés. Que Serigne Touba vous rétribue », s’exprime ainsi le Khalife dans les colonnes du quotidien.

Cela fait dire au journal Enquête que « Touba n’a pas ouvertement dit oui au chef de l’Etat. Mais elle n’a pas non plus dit non » en listant les réalisations de Macky Sall à Touba. Et Enquête de conclure que « La « sainte » pédale en douceur et essaye de trouver le juste équilibre ».

S’agissant de la demande de prières pour sa réélection au soir du 24 février 2019, le quotidien souligne que la réponse du Serigne Mountakha Mbacké « a été (plutôt) voilée ».

Toutefois, informe Le Soleil, « Le président (a quant à lui promis) son soutien au Khalife général des Mourides pour la construction de l’Université islamique de Touba ».

En cette veille de Magal, L’Observateur s’intéresse à la trajectoire de l’actuel guide de la communauté Mouride et titre : « Mountakha, un homme, un but une foi ». Et le journal de retracer dans ses colonnes ce qu’elle surnomme « La fabuleuse histoire de l’actuel Khalife des mourides » qui, d’après L’Observateur, est le 4ème enfant d’une mère Tidiane (autre confrérie soufie active au Sénégal).

Et le quotidien d’ajouter : « Il (Serigne Mountakha Mbacké) a dirigé la prière mortuaire de Serigne Saliou sur recommandation du cinquième Khalife de Bamba (Serigne Touba) » décédé en 2007.

Sous le titre « Fatwa de Touba contre les selfies », Vox Populi revient sur les mesures préventives pour le Grand Magal et informe que « Les selfies et autres snapchats (sont) interdits dans la grande mosquée et ses alentours et dans les mausolées ».

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part aux « fils connus de Bamba qui n’ont pas accédé au trône » et informe que « seuls cinq fils de Ckeikh Ahmadou Bamba « Serigne Touba » ont pu accéder au Khalifat, de Serigne Mouhamadou Moustapha à Serigne Saliou ».

Sur un tout autre sujet, L’AS informe que « Le Sénégal (a frôlé) le black-out » à cause du « blocage du fuel de la Sar (Société africaine de raffinage) pour défaut de crédit ».

Le quotidien spécialisé Stades revient sur les performances de l’international sénégalais Kalidou Coulibaly sur la scène européenne et signale que le défenseur central du Napoli a été « étincelant face à la MSF (trio d’attaque de Liverpool) et la MCN (Mbappé, Cavani et Neymar, trio d’attaque parisien).

Sénégal: le vaccin contre le cancer du col de l’utérus désormais gratuit!

A partir du 31 Octobre de cette année le vaccin contre le cancer du col de l’utérus va être introduit dans le programme élargi de vaccination au Sénégal.

Le 31 octobre prochain, le Sénégal va devenir le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à disposer du vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans son programme de vaccination. Cette décision intervient après la phase pilote dans certains districts de santé du pays à l’instar de Dakar ouest et Mékhé de 2014 à 2016. D’après le Directeur du PEV au ministère de la Santé, Docteur Ousseynou Badiane, qui a rendu publique cette information, un nombre déterminé de femmes seront vaccinées chaque année. « Quelque 95.000 filles âgées de 9 ans et n’ayant jamais eu de rapport sexuel vont être vaccinées ».

« Chaque année nous allons vacciner dans les postes de santé, centres de santé, dans les Daaras et dans les écoles environ 95.000 filles âgées de neuf ans avec un calendrier de deux doses espacées de six mois », a-t-il expliqué lors d’une session d’orientation des journalistes sur l’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus au Sénégal.

D’après le Directeur du PEV, le cancer du col de l’utérus est le premier cancer gynécologique au Sénégal, et représente 34 % des cas de cancers qui surviennent et 30 % des cas de décès. Le taux de prévalence est de 12,6% et face à cela le Dr Badiane,  pense que « la prévention primaire qu’est la vaccination avant le premier rapport sexuel » reste la solution la mieux appropriée pour lutter contre cette maladie.

« Le vaccin est gratuit et toutes les filles éligibles vont être vaccinées à 9 neuf ans avant le premier rapport sexuel », a-t-il ajouté.

Concernant les rumeurs sur l’efficacité du vaccin et sur ses risques sur la santé des vaccinées, il assure que ce vaccin est homologué par l’organisation mondiale de la santé OMS et qu’il ne comporte aucun risque pour la personne qui le reçoit. Il prend l’Australie à titre d’exemple car c’est le premier pays qui a eu à l’introduire dans le monde, « toutes les filles qui ont été vaccinées n’ont pas développé des lésions précancéreuses ».

 

Sénégal : les RECIDAK 2018 se veulent « didactiques » (Organisateur)

L’édition 2018 des Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK) se veulent être « didactiques » pour permettre à la jeune génération de pouvoir consommer un film, de le comprendre et bien l’interpréter, a déclaré, jeudi soir à Dakar, le président de son Comité d’organisation, le Pr Maguèye Kassé.« Malheureusement, nous n’avons pas d’activités pédagogiques en lien avec le cinéma dans nos établissements scolaires et c’est pour cela que nous voulons mettre l’accent sur l’aspect didactique au cours de ces RECIDAK », a notamment dit M. Kassé qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en prélude à cette célébration du 7ème art prévue du 22 au 28 novembre 2018 dans la capitale sénégalaise.

Placée sous le thème « Cinéma et développement en Afrique », cette 10ème édition des RECIDAK proposera, durant sept jours, une sélection nationale et internationale de près d’une cinquantaine de films de fiction, d’animation, de documentaires de long et de court métrages à projeter, adressés à tous les publics.

« Cela prouve que nous avons ratissé large et que nous ne voulions pas faire une rencontre de cinéma entre sénégalais », a dit Baba Diop, un des organisateurs des RECIDAK qui justifie ainsi la présence de cinéastes antillais, belges, canadiens, marocains…  

Au-delà des films qui seront projetés dans différents salles de cinéma tel que le Complexe Ousmane Sembène qui va abriter également « Les villages des Récidak », il prévu un colloque international pour « discuter des sujets de fonds du secteur cinématographique », des rencontres professionnelles, un salon du film, des ateliers d’initiation en techniques cinématographiques, des expositions, une animation culturelle et artistique multiforme (ciné-musique, ciné-mode, ciné-littérature, ciné-hommages, ciné-média).

Initiées pour la première fois par le Consortium de Communication Audiovisuelle en Afrique (CCA) en 1990, les RECIDAK sont une manifestation qui a pour objectif principal « la relance du cinéma sénégalais tout en participant à la promotion de l’ensemble des cinématographies africaines ».

Magal de Touba : la journée du lundi déclarée « pont et fériée »

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a déclaré la journée du 29 octobre 2018, lendemain du Grand Magal de Touba, « pont et fériée », rapporte un communiqué du ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions reçu jeudi soir à APA.« En application de l’article 8 du décret n° 74-1125 du 19 novembre 1974 fixant le régime de la fête nationale et du premier mai et celui des autres fêtes légales, le Grand Magal de Touba étant célébré le dimanche 28 octobre 2018, Monsieur le président de la République a décidé de déclarer pont et fériée la journée du lundi 29 octobre 2018 », précise le communiqué.

Commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, l’édition 2018 du Grand Magal de Touba est prévue ce 28 octobre. En attendant, le président Macky Sall a entamé ce jeudi une visite de 48 heures à Touba.

Affaire Khalifa Sall : le Parlement sénégalais s’indigne des « dérives interprétatives » de l’UIP

L’Assemblée nationale du Sénégal, en réponse à la décision publiée le 18 octobre par le Comité des droits de l’homme de l’Union interparlementaire (UIP) sur l’affaire Khalifa Sall, a déploré jeudi dans un communiqué « les dérives interprétatives » de ce comité sur une décision de justice d’un « pays souverain ».« L’Assemblée nationale déplore les dérives interprétatives du Comité des Droits de l’Homme de l’UIP sur une décision de justice d’un pays souverain connu et reconnu au plan mondial pour sa tradition démocratique, son attachement à l’Etat de droit et au respect scrupuleux des droits humains », a écrit l’institution sénégalaise.

Khalifa Sall, maire de Dakar depuis 2009 a été condamné le 30 mars 2018 à cinq ans de prison en première instance dans l’affaire dite de la gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar. La peine de prison a été confirmée en Appel le 30 août qui a porté l’amende de cinq à 1,8 milliard f cfa.  Révoqué le 31 août de ses fonctions de maire, il a été remplacé le 29 septembre suivant par sa première adjointe, Soham Wardini.

Dans sa décision, le Conseil directeur de l’Union interparlementaire avait « considéré que les conclusions de la CEDEAO (…) confirment en très grande partie les allégations du plaignant selon lesquelles la procédure entamée contre M. Sall était entachée de sérieux vices ».

Selon l’UIP, ces vices se rapportent « (au) non-respect du principe de présomption d’innocence étant donné que le contenu des enquêtes menées a été rendu public, (au) caractère arbitraire de la détention de M. Sall dès lors qu’étant élu il jouissait de l’immunité parlementaire et (au) rejet sans examen sur le fond des différents recours qu’il a introduits auprès du juge d’instruction ».

Pour la chambre parlementaire sénégalaise cependant, dirigée par Moustapha Niasse, 78 ans : « Juger, c’est d’abord comprendre », comme pour recadrer l’UIP. Parce que « le point 6 de la décision est illustratif de l’incohérence manifeste de la démarche du Comité de l’UIP qui exprime, après avoir pris fait et cause pour Khalifa Ababacar SALL, dans les points 1 à 5, +son souhait d’obtenir des informations à cet égard de la part des autorités parlementaires afin de mieux comprendre la teneur des allégations+ ».

« L’Assemblée nationale n’est pas compétente pour se prononcer sur le mode de gestion d’une +caisse d’avance+ (affaire visée contre Khalifa Sall) par une collectivité locale. Cela ne relève pas de ses attributions constitutionnelles », a précisé l’Hémicycle sénégalais.

Quant aux attentes concernant l’examen du pourvoi en cassation formé par les conseils du maire de Dakar révoqué, l’Assemblée nationale du Sénégal « demeure convaincue, toujours dans le respect de la séparation des pouvoirs, que conformément à sa réputation et à ses valeurs, la Justice sénégalaise remplira son office dans le respect scrupuleux de la règle de Droit ».

Baisse de 625 millions FCFA du produit net bancaire de la BOA Mali

Le produit net bancaire (PNB) de la Bank of Africa (BOA) Mali, filiale du groupe bancaire du même nom, a connu une baisse de 625 millions FCFA (environ 1,062 millions de dollars) à l’issue du premier semestre 2018 comparé à la même période de 2017, a appris APA jeudi auprès de cet établissement bancaire basé à Bamako.Ce PNB (équivalent du chiffre d’affaires pour une entreprise ordinaire) est passé de 15,026 milliards FCFA au premier semestre 2017 à 14,401 milliards FCFA au premier semestre 2018, soit une régression de 4% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

De leur côté, les frais généraux de la banque se sont accrus de 5%, passant de 8,828 milliards FCFA au 30 juin 2017 à 9,298 milliards FCFA un an plus tard.

Le résultat brut d’exploitation a , en revanche, connu une contraction de 18% à 5,103 milliards FCFA contre 6,198 milliards FCFA à fin juin 2017.

Le coût du risque de la BOA Mali s’est par contre dégradé, passant de 669 millions FCFA en 2017 à moins 248 millions FCFA durant la période sous revue (moins 137%).

La BOA Mali a dégagé au terme du premier semestre 2018 un bénéfice de 4,569 milliards FCFA contre 4,291 milliards FCFA en 2017, soit une hausse de 6%.

Finance : la SGBS met 170 milliards au profit des PME

La société générale de banque au Sénégal apporte son soutien financier aux petites et moyennes entreprises en ouvrant une ligne de crédit via un programme intitulé « Fonds Envol »

D’après l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), plus de 90% des entreprises au Sénégal appartiennent à la catégorie des PME. Et celles-ci représentent près de 30% du produit intérieur brut. C’est donc fort  de ce constat que cette institution en partenariat avec la Société générale de banque au Sénégal (SGBS) ont décidé de lancer une ligne de crédit de 170 milliards de F Cfa afin de permettre à ces institutions à accroitre leur apport.

Cette assistance financière fera partie d’un programme dénommé « Fonds Envol ». Il s’agit d’un programme qui va s’étendre sur cinq ans et financera toutes les PME inscrites au programme de labellisation et au système « e-rating » de l’ADEPME, entre autres.

Il s’agit, en effet, d’un fonds qui offre l’opportunité d’accéder à un financement adapté aux profils des différentes cibles, en répondant à leurs préoccupations en termes de diligence dans le traitement, de coût du crédit et de durée de remboursement.

A en croire le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira, le mécanisme « apporte une réponse vigoureuse à la problématique du financement des petites entreprises et offre une solution globale à leur croissance ».

Selon Jean-Marc Mancel, directeur général de la SGBS, « cette ligne de crédit confirme la volonté de la banque d’appuyer les PME et  de montrer sa présence sur tous les segments   de l’économie sénégalaise et de l’Afrique de l’ouest en générale ». Et d’ajouter que « l’inclusion financière va passer par le marché des PME », avant d’annoncer le lancement prochain d’une maison des PME à la SGBS.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre sénégalais du Commerce, Alioune Sarr, a salué cette initiative qui  est « le fruit d’un Partenariat public-privé et qui va permettre de régler le problème du capital ».

L’autorité a également exhorté les deux parties (SGBS et ADEPME) à engager une vaste campagne de de sensibilisation pour rassurer les PME, surtout celles établies à l’intérieur du Sénégal.

Un premier décaissement de 15 milliards de F CFA sera disponible dès 2018, indique-t-on.

Classement FIFA Afrique : le Sénégal toujours 2e derrière la Tunisie

La Tunisie, avec 1515 points au compteur, trône toujours en tête du classement Afrique des équipes nationales pour le mois d’octobre dévoilé par la Fédération internationale de football association (FIFA) dont le site officiel a été visité jeudi à APA.Pour ce mois d’octobre, la Tunisie augmente son total de 12 points pour s’installer à la 22ème place mondiale. Une progression pour les Aigles de Carthage qui étaient 23èmes au classement précédent. Logée dans le groupe J des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, la Tunisie a déjà obtenu son ticket pour le Cameroun en réalisant un carton plein (4 victoires en autant de matchs).

De son côté, le Sénégal stagne à la 2ème place en Afrique et au 25ème rang mondial. Les Lions totalisent actuellement 1501 points, soit 9 de plus par rapport au mois de septembre. Tout comme la Tunisie, le Sénégal a assuré sa participation à la prochaine CAN en glanant 6 points lors de la double confrontation face au Soudan (3-0 à l’aller et 0-1 au retour).

Le Nigeria complète le podium et en éjecte du coup la République Démocratique du Congo. Les Super Eagles comptent 1431 points contre 1423 points pour les Léopards.

La Côte d’Ivoire, à la faveur de son regain de forme qui s’est matérialisé par une nette victoire face à la Centrafrique (4-0) lors de la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2019, réintègre le top 10 africain.

Au plan mondial, la Belgique a pris le pouvoir. Les Diables rouges, crédités de 1733 points, devancent d’une longueur la France (1732 points) en tête du classement. Le Brésil, avec ses 1669 points, reste sur la troisième marche du podium mondial.

Classement FIFA – Top 10 Afrique :

1ère Tunisie 1515 points, 2ème Sénégal 1501 points, 3ème Nigeria 1431 points, 4ème République Démocratique du Congo 1423 points, 5ème Maroc 1422 points, 6ème Cameroun 1408 points, 7èmeGhana 1407 points, 8ème Burkina Faso 1390 points, 9ème Egypte 1378 points, 10ème Côte d’Ivoire 1356 points.

Sénégal : les pensions et salaires payés ce jeudi

Les pensions et salaires du mois d’octobre seront exceptionnellement payés à partir de ce jeudi 25, annonce le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dans un communiqué parvenu jeudi à APA.Cette décision, souligne le communiqué, vise à accompagner les agents en cette période du Grand Magal de Touba (anniversaire du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké) et cela « conformément à la politique sociale de l’Etat ».

Les sujets politiques font les choux gras des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques dont la visite, prévue ce jeudi, du président de la République, Macky Sall à Touba (centre) à 72 h de la célébration du Grand Magal (anniversaire du départ en exil du fondateur de la confrérie soufie des mourides).« Macky Sall sauvé d’un sabotage », barre à sa une le quotidien L’Observateur avant de d’indiquer dans ses colonnes que « Macky Sall peut remercier le Khalife Général des Mourides qui vient de le sauver d’une humiliation à l’occasion de sa traditionnelle visite à Touba ».

Le journal informe que de jeunes marabouts tels que Serigne Moustapha Diouf Lambaye et Serigne Modou Mamoune Mbacké Ibn Serigne Modou Rokhaya avaient fomenté un plan pour saboter cet accueil.

Le quotidien donne ensuite la parole au premier nommé qui affirme que « Nous voulions saboter la visite parce que le Khalife interdit la politique ici et nous avons constaté que les responsables de l’Apr (parti au pouvoir) sont en train de préparer un accueil politique au chef de l’Etat, mais nous allons tout laisser tomber ».

Vox Populi s’intéresse, pour sa part, à la visite d’Ousmane Tanor Dieng au dignitaire des mourides, Serigne Moussa Nawel et titre : « Serigne Moussa Nawel lâche Idy pour Macky » avant de mentionner en sous-titre cette affirmation du guide religieux : « Quiconque a de bonnes relations avec Tanor a Mon soutien. C’est le cas du président Macky Sall ».

Sous le titre « Premières victimes du parrainage », Sud Quotidien revient sur l’effritement de la liste des candidats à la candidature pour la présidentielle de février 2019 et informe que « Même si les démissionnaires évoquent des raisons diverses, il n’en demeure pas moins que le filtre du parrainage, nouvellement adopté au Sénégal, semble commencer à faire des victimes ».

Passant à la loupe ces désistements, l’analyste politique Momar Diongue affirme dans les colonnes du journal que « C’est un peu ce qu’Abdoulaye Wade appelait la transhumance par voie de comportement ».

Parlant de la présidentielle de 2019, WalfQuotidien recense « Ces obstacles qui se dressent devant les opposants » et informe à sa page 3 que « Tous les mécanismes mis en place pour l’organisation d’élections sont en défaveur de l’opposition ».

Sous le titre « Avenir Sénégal parrè-ne sa campagne », Le Quotidien revient sur la proposition pour une mise en place de « pôles de candidature » lors du premier tour de la présidentielle pour assurer une victoire de l’opposition au soir du 24 février 2019.

Traitant des dérives observées récemment dans les réseaux sociaux, L’AS informe que le Conseil nationale de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et L’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) étudient les formes de sanctions à prendre.

Quant au quotidien Enquête, il revient sur l’électrification rurale à Ziguinchor, Kolda, Sédhiou et Tamba et parle d’un « Micmacs autour de 5 milliards ». En sous-titres, le journal écrit : « Energie R, attributaire du marché, accuse le groupe Cereec et l’Aser de vouloir l’écarter du projet. Les craintes des 3 000 usagers – 150 infrastructures et 120 activités génératrices de revenus qui devaient initialement bénéficier de cette connexion – Le Dg de l’Aser Baba Diallo dégage en touche – Les mises en garde de l’Ue ».

Dans sa livraison du jour, le quotidien national Le Soleil informe que « La phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) (sera) lancée à Paris en décembre ».

Magal Touba : le CNRA condamne les « dérapages » d’une chaîne Web

Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, Babacar Diagne a vivement dénoncé, mercredi soir à Dakar, les récents « dérapages » d’une télévision sénégalaise diffusant sur le net, coupable pour lui d’avoir montré une vidéo tournant en dérision le Grand Magal Touba, une cérémonie annuelle commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, et qui a mis dans tous ses états le porte-parole de la confrérie mouride.« Ce qui s’est passé est extrêmement grave. Que l’on s’attaque à des croyances… Je suis outré par ce que j’ai vu et appelé (par cette chaîne Web)  »+Wadjal Magal+ (préparer le Magal en wolof) », a déploré M. Diagne au cours d’un point de presse tenu au lendemain de la sortie de Serigne Bass Abdou Khadre contre les « ennemis » de la communauté mouride.

« Nous avons vu à la Une de tous les journaux (de ce mardi) la colère du porte-parole des Mourides. Et la raison c’est nous », a indiqué l’ancien directeur général de la RTS (publique) qui annonce avoir reçu une « plainte » de la commission Communication et Culture du Magal contre ladite télévision en ligne, nommée « TDK TV ».

Dans sa requête, cette commission a dénoncé la publication de cette vidéo qui a créé « un scandale » et « choqué » les fidèles mourides, rapporte Babacar Diagne, affirmant par ailleurs que « TDK TV » a fait amende honorable en demandant « pardon ».

Selon l’ancien ambassadeur du Sénégal aux États-Unis, « c’est trop tôt de dire quelle sanction prendre » contre ce média, même si « c’est à Touba de juger s’il tourne la page » ou non.

Appelant à « laver le linge sale en famille », l’ancien journaliste a répété à foison une formule du fondateur du journal français Le Monde, Hubert Beuve-Mery, selon laquelle « il ne faut pas laisser nos moyens de vivre compromettre nos raisons de vivre ».

Il est possible de juger Yaya Jammeh au Ghana pour massacre de migrants (Activistes)

Le Ghana a la possibilité et la légitimité de juger l’ex président gambien, Yaya Jammeh, pour le massacre en juillet 2005 de 56 migrants ouest africains, dont 44 Ghanéens, ont affirmé, mercredi soir à Dakar, des organisations de défense des droits humains, en présence de Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre.« A l’instar du procès de Hissène Habré qui s’est déroulé au Sénégal, la poursuite de Jammeh au Ghana pour le massacre de 56 migrants est bien possible. Un tel procès participerait à la lutte contre l’impunité en mains africaines », ont indiqué ces organisations, représentées par Reed Brody de Human Rights Watch (HRW), Marion Volkmann-Brandau, Coordinatrice de la campagne #Jammeh2Justice, et Benedict de Moerloose de TRIAL International.

Au cours d’une conférence de presse marquant également le lancement au Sénégal de la campagne #Jammeh2Justice, ces derniers ont rappelé que le gouvernement ghanéen a chargé ses ministres des Affaires étrangères et de la Justice d’étudier leur requête en vue d’une procédure d’extradition de Jammeh au Ghana et ses conséquences légales et diplomatiques.

En juillet 2005, ces 56 migrants parmi lesquels il y avait également deux Sénégalais, avaient quitté le Sénégal à bord d’un canot motorisé dans l’espoir d’atteindre l’Europe, avant que leur embarcation ne s’échoue en Gambie où ils ont été arrêtés la marine gambienne le 22 juillet 2005 (date anniversaire de la prise de pouvoir de Yahya Jammeh en Gambie en 1994). Ils étaient accusés de mercenaires impliqués dans une tentative de coup d’État, avant d’être fusillés dans une forêt non loin de Kanilai (village de Jammeh).

Un rapport publié en mai 2018 par Human Rights Watch et TRIAL International a révélé que les migrants ont été tués par les «Junglers», l’escadron de la mort de l’ex-président Jammeh.

Le Ghanéen Martin Kyere, l’unique survivant connu du massacre de 2005, ainsi que les victimes gambiennes, ont appelé le gouvernement du Ghana à ouvrir une enquête sur la base de ces nouveaux éléments.

« Juger Jammeh est bien possible et je vais m’y atteler sans relâche, ne serait-ce que pour la mémoire de mes compagnons de fortune », a dit Martin Kyere.

Un forum sur l’intelligence artificielle en Afrique s’ouvre en décembre au Maroc

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, l’organisation d’un forum sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, du 12 au 13 décembre 2018 au Maroc, avec comme principal objectif : « discuter des problématiques et enjeux » de l’IA dans le continent.« Ce Forum de haut-niveau permettra enfin de traiter ces enjeux en veillant à promouvoir et à maximiser le potentiel de l’intelligence artificielle en tant que levier de développement », écrit l’Unesco, notant « qu’environ 150 participants » sont attendus dans cette manifestation organisée conjointement avec l’Université Mohamed VI Polytechnique (UM6P).

Le format du Forum sera constitué de sessions plénières et d’ateliers thématiques sur deux jours. Des événements parallèles seront organisés sous forme de tables rondes. Un espace d’exposition, dans lequel l’Unesco tiendra le stand principal, sera également dédié aux exposants souhaitant présenter leurs travaux sur l’intelligence artificielle, a expliqué l’institution onusienne dans sa méthodologie.

L’Unesco attend de ce forum des résultats axés sur quatre points, à savoir la promotion de l’intelligence artificielle en Afrique en tant que levier de développement, l’encouragement de la coopération régionale africaine et la promotion d’un cadre éthique pour l’intelligence artificielle sur le continent africain, l’influence des stratégies nationales susceptibles de maximiser le potentiel de l’IA en Afrique, et enfin la mise en place d’un Forum africain des associations d’intelligence artificielle en Afrique.

Ainsi, ce forum de « l’UNESCO pourrait enrichir la réflexion globale sur l’IA en la déclinant à l’échelle africaine, à travers (…) la régionalisation du débat d’idées (qui) permettrait de soulever les enjeux de l’IA en prenant en compte les défis, opportunités et enjeux propres aux contextes locaux », a souligné l’institution onusienne basée à Paris, en France.

« Aujourd’hui la problématique de l’IA en Afrique est très peu traitée, quand elle n’est pas bridée dans un rapport Nord-Sud. Un débat à l’échelle continentale sur l’essor de l’IA en Afrique, contribuera à son émergence », a indiqué l’Unesco.

Sénégal : baisse de 0,8% des matériaux de construction (ANSD)

Les prix des matériaux de construction ont diminué de 0,8% au mois de septembre 2018 grâce à une baisse du prix des matériaux de base, des matériaux pour le revêtement des murs et sols, ainsi que ceux des matériaux de menuiserie et d’électricité, informe le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité mercredi à APA.Ainsi, informe l’ANSD, les prix des matériaux de base se sont repliés de 1,3% au mois sous revue en raison de la réduction des prix du fer (-3,9%) et du sable (-1,0%). En effet, la baisse des prix du fer intervient après des hausses successives entre février et juillet 2018. En variation annuelle, ils se sont majorés de 4,7%.

Les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols ont baissé de 0,3% en rythme mensuel en rapport avec le recul des prix des carreaux sols (-0,5%). Par rapport au mois de septembre 2017, ils ont été minorés de 2,8%.

Les prix des matériaux de menuiserie se sont repliés de 0,2% par rapport au mois d’août 2018 sous la contraction des prix des articles de menuiserie en bois (-0,5%). En variation annuelle, ils se sont appréciés de 3,4%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont réduits de 0,2% en septembre 2018 grâce au fléchissement des prix des réglettes (-2,4%). En comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont augmenté de 1,8%.

Les prix des peintures, de même que ceux de plomberie et sanitaire n’ont pas connu de variations sensibles en septembre 2018. En comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont évolué respectivement de -1,0% et +0,1%.

Les prix des matériaux d’étanchéité sont restés stables au cours du mois sous revue. Par rapport à la période correspondante en 2017, ils se sont raffermis de 1,3%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction se sont accrus de 3,0% et le rapport des prix moyens des neuf premiers mois de 2018 sur ceux de 2017 laisse apparaître une progression de 2,3%, conclue l’ANSD.

Situation contrastée du FCFA face aux monnaies ouest africaines

Le franc CFA (FCFA) a connu une situation contrastée par rapport aux monnaies ouest africaines au terme du mois d’août 2018, a appris mercredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Sur la base des données de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), la BCEAO avance que le FCFA s’est apprécié par rapport au leone sierra-léonais (plus 3,1%), au cedi ghanéen (plus 0,5%) et au dalasi gambien (plus 0,4%).

En revanche, le FCFA s’est replié face au dollar libérien (moins 8,4%), au franc gambien (moins 1,2%) et au naira nigérian (moins 1,1%).

Sénégal : un décret réglemente les commerces de grande distribution

Le nouveau projet de décret n° 2018-1888, réglementant les commerces de grande distribution au Sénégal et s’articulant autour de 6 chapitres, fixe désormais les conditions de délivrance de l’autorisation de la puissance publique pour l’exercice de certaines activités économiques, a appris APA mercredi de source officielle.Signé depuis le 03 octobre dernier par le président Macky Sall, « le présent projet de décret fixe les conditions de cette autorisation prévue ainsi que les règles qui régissent l’activité des commerces de grande distribution en application des dispositions de la loi n° 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique », explique un rapport de présentation du ministère du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME.

Cette loi a prévu « en son article 2 une autorisation de la puissance publique pour l’exercice de certaines activités économiques pour des raisons de sauvegarde de l’intérêt général », souligne le document.

Ainsi, le projet de décret est-il articulé autour de six chapitres, notamment les définitions et champs d’application, les dispositions générales, les conditions d’ouverture des commerces de grande distribution, les règles les régissant, les conditions de recherche, de constatation et de sanction ainsi que les dispositions transitoires.

Le commerce traditionnel, fortement ancré dans le paysage économique, est aujourd’hui très affecté par le développement croissant des commerces de grande distribution. Ainsi, se posent de réels problèmes de cohabitation entre ces formes de distribution, indique le communiqué du ministère Commerce, soulignant que cela « constitue une forte préoccupation de l’Etat du Sénégal ».

Sénégal : vers des mesures drastiques contre l’occupation anarchique du stade Léopold Senghor

Matar Ba, le ministre des Sports a exprimé, hier mardi à Dakar, son regret face à l’occupation anarchique de l’assiette foncière du stade Léopold Sédar, non sans déclarer que des mesures drastiques seront prises par le gouvernement pour résoudre ce problème.« Tout le monde est gêné par l’envahissement du stade Léopold Sédar Senghor par des occupants irréguliers. Ce qui se passe dans l’enceinte de ce stade n’interpelle pas simplement le ministère des Sports. D’autres ministères et des collectivités locales travaillent sur cette question.  Je prends mon mal en patience car on va engager, dans quelques mois, la rénovation du stade et nous en profiterons pour régler définitivement l’occupation anarchique. Je garantie qu’avec le démarrage des travaux, toutes les dispositions seront prises pour la maîtrise de l’assiette foncière », a informé Matar Ba.

Il était l’invité des « Grands Rendez-Vous » de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS). Pour l’heure, le stade de l’Amitié inauguré le 31 octobre 1985, est l’unique infrastructure homologuée par la Confédération africaine de football (Caf) pour abriter les matchs de la sélection A.

Cependant, des Sénégalais se sont installés dans ses alentours pour y exercer moult activités, allant du lavage de voiture à la mécanique, en passant par la restauration. En plus, certains en ont fait une gare routière, d’autres un dépotoir d’ordures. Une situation peu reluisante, source d’insalubrité qui oblige à agir.

Pour sa part, Matar Ba a expliqué ne pas comprendre « les associations, citoyens et sportifs sénégalais qui défendaient les occupants quand des sommations leur ont été adressées ». Pour lui, « le problème aurait pu facilement être réglé s’il y avait une conscience citoyenne parce que ce stade appartient à la Nation ».

Constatant que la « nature a horreur du vide », le ministre de Sports a conseillé au gérant du stade Léopold Sédar Senghor « d’aller vers des sponsors pour l’installation, dans les alentours, de panneaux de basket, de cages de handball… à leur couleur s’ils veulent même si c’est gratuit. Cela permettra aux jeunes des localités environnantes d’occuper l’espace ».

En outre, M. Ba a renseigné que « quand la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) lui a remis un dossier pour la construction de son siège et d’un centre de perfectionnement au Sénégal, il a pensé à l’assiette du stade Léopold Senghor », avant de souligner que ce dossier va être bien étudié par les autorités.

Au-delà de l’annonce de la construction d’un stade olympique d’une capacité de 50 000 places à Diamniadio (périphérie de Dakar) en 2020, le Chef de l’Etat Macky Sall prévoit de redonner des couleurs au stade Léopold Sédar Senghor.

« Dans notre planning, le match des Lions prévu en mars (face à Madagascar, 6ème journée des éliminatoires de la CAN 2019) devrait se jouer au stade Lat Dior de Thiès (70 km de Dakar). Le président de la République va l’inaugurer en décembre 2018. Quand il sera réceptionné, le Sénégal va demander une visite des experts de la Fifa (Fédération internationale de football association) pour son homologation. Après cela, on pourra fermer le stade Léopold Sédar Senghor pour commencer sa réhabilitation », a indiqué Matar Ba.

22 milliards de FCFA pour des sphères administratives régionales

Ce financement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est destinée à CFA la réalisation de Sphères administratives régionales (SAR) dans quatre régions (Thiès, Diourbel, Kaffrine et Sédhiou). 

La première phase du programme sera lancée sous peu à Kaffrine par le chef de l’Etat, a annoncé, mardi, à Kaffrine, le directeur général de la CDC, Aliou Sall.

La sphère ministérielle de Diamniadio va avoir ses répliques à l’intérieur du pays avec « des sphères administratives régionales (SAR) qui seront implantées d’ici à 30 mois dans des régions de Thiès, Diourbel, Sédhiou et Kaffrine », a affirmé Aliou Sall.

La commune de Kaffrine va servir de pilote à ce projet immobilier de l’Etat, a dit Aliou Sall au cours de la réunion du comité de suivi local sur le démarrage des SAR dans cette commune.

« La Caisse des dépôts et consignations dans ses missions légales a pour rôle d’accompagner l’Etat, entre autres, dans ses projets structurants, stratégiques y compris dans le cadre de l’aménagement du territoire », a-t-il expliqué.

« Ainsi, nous avons mis en place un processus avec l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat pour voir dans quelle mesure
nous pouvons financer un programme immobilier de l’Etat dans les régions », a-t-il ajouté, précisant que « pour le moment les régions ciblées sont celles de Thiès, Diourbel, Kaffrine et de Thiès ».

« Nous nous félicitons de ce partenariat avec l’Etat à travers l’agence de gestion du patrimoine bâti et nous sommes fiers de prendre part au lancement de ce processus pour la SAR de Kaffrine », a-t-il salué à l’issue de la rencontre avec les acteurs locaux du projet immobilier.

« Les SAR vont bénéficier d’un système innovant de financement avec la CDC comme maitre d’ouvrage. Elles seront ensuite livrées à l’Etat dans le cadre d’une formule location-vente », a encore dit M. Sall.

Au total, a-t-il indiqué, « les quatre premières SAR qui seront construites dans les régions précitées vont mobiliser des investissements de 22 milliards ».

Le maire de Kaffrine a salué « la volonté politique réaffirmée du président Macky Sall de résorber le déficit en infrastructures administratives et d’utilité publique en trouvant les ressources nécessaires et les montages qu’il faut pour permettre aux fonctionnaires affectés dans ses régions et les membres du commandement territorial de bénéficier des mêmes conditions de travail qu’à Dakar ».

 

 

 

La sortie de Touba sur les attaques contre le mouridisme à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, traitent essentiellement de la réaction de Touba suite aux « attaques contre le mouridisme (confrérie soufie) », de l’attribution de la concession pour la gestion de l’eau au Sénégal à la compagnie française SUEZ et d’autres sujets politiques.« Attaques contre le mouridisme : Touba élève le ton », titre Le Quotidien qui reprend en sous-titre cette déclaration de Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife général des mourides : « Nous sommes prêts à laisser nos vies pour défendre l’œuvre de Serigne Touba ».

A sa page 3, le journal informe que Serigne Bass a mis en garde les détracteurs du mouridisme qui se livrent « à un exercice qui consiste à ternir l’image de la confrérie ».

« Nous n’accepterons plus de subir des attaques de quiconque. Nous sommes prêts à y laisser nos vies pour défendre l’intérêt de Serigne Touba. Celui qui s’entête à vouloir ternir notre communauté sera responsable de ce qui lui arrivera », a martelé le dignitaire religieux dans les colonnes du Quotidien.

Traitant de cette même actualité, L’AS informe que c’est « dans une colère noire » que le porte-parole du khalife général des mourides « à tirer à boulets rouge » sur « les pourfendeurs de la voie mouride ». Et le journal d’en tirer cette conclusion : « Qui s’y frotte, s’y pique ».

« Touba monte la voix », note L’Observateur, citant Serigne Bass Abdou Khadre qui demande : « Qu’on arrête cette campagne de dénigrement contre Touba et la communauté mouride. Si les autorités ne prennent pas des mesures pour arrêter ces dérives, Touba ne se laissera pas faire ».

Le quotidien relate par ailleurs les « dernières inquiétudes » de Touba quant à l’approvisionnement en eau et la fourniture en électricité à quatre jours du Grand Magal (célébration du départ en exil du fondateur du mouridisme) prévue dimanche.

Sous le titre « Les menaces de Touba », le quotidien Enquête revient sur la « publication de vidéos et images calomnieuses sur le mouridisme » et arbore ces sous-titres : « Serigne Bass Abdou Khadre : « Ceux qui cherchent à ternir l’image du mouridisme n’ont qu’à assumer les conséquences de leurs actes parce qu’ils nous retrouveront sur leur chemin » » ; « Les sénégalais ne peuvent pas vivre dans le laisser-aller où chacun fait ce que bon lui semble ».

Des publications de vidéos jugées blasphématoires par les dignitaires de Touba circulent depuis quelques jours sur la toile d’où ces menaces et autres mises en garde.

Vox Populi traite pour sa part de l’attribution de la concession pour la gestion de l’eau au Sénégal à la compagnie française SUEZ et titre : « Le FSS (Forum Social Sénégalais) remue le scandale de l’eau » avant d’arborer ces sous-titres : « Mignane Diouf et Cie récusent SUEZ et se mettent en ordre de bataille » ; « Il y a beaucoup de bruits sur de supposées promesses de donner le marché sur un plateau d’or à une multinationale, la firme SUEZ, connue pour ses scandales et ses manies de corruption pour obtenir des marchés dans la gestion de l’eau et l’électricité dans le monde ».

Sud Quotidien parle pour sa part de « Micmac autour d’une convention » entre l’Etat du Sénégal et la société turque Tosyali pour évoquer l’exploitation du fer de la Falémé.

Dans ses colonnes, le journal donne la parole au député de l’opposition, Mamadou Lamine Diallo qui dénonce « un business de 50 milliards de dollars (plus de 27 000 milliards de F CFA) » que devrait générer la signature de la convention entre l’Etat du Sénégal et la société turque.

Sous le titre « Khalifa gagne » son procès de la caisse d’avance », WalfQuotidien informe que les parlementaires européens « sont préoccupés par les « irrégularités judiciaires » dans le procès de l’ex maire de Dakar en estimant que « la procédure entamée contre lui par la justice sénégalaise est entachée de sérieux vices ».

Le quotidien national Le Soleil revient quant à lui sur au lancement, hier à Diamniadio (Dakar), de l’Institut national du pétrole et du gaz et informe que le président Macky Sall a insisté sur « la compétence et l’excellence ».

Festivités du Safar : Dakar vibre aux avant-premières du Magal de Touba

L’édition 2018 du Grand Magal de Touba, prévue le dimanche 28 octobre prochain dans cette ville religieuse située dans le centre du Sénégal, coïncide comme d’habitude au 18e jour du deuxième mois du calendrier musulman, mais la nouveauté depuis quelques années à Dakar, comme partout ailleurs, est que beaucoup de disciples mourides commencent leurs célébrations dès le premier jour de Safar.‘’Crédit foncier » (prononcer ‘’difonssé’) est une célèbre localité du centre-ville de Dakar, principalement occupée par des commerçants mourides. Cet endroit plein de vacarme, sans compter l’activité quotidienne des mécaniciens qui a complètement noirci les ruelles, se retrouve mêler aux décibels des chanteurs de ‘’khassaides » (panégyriques du fondateur du mouridisme).

Eparpillés sous plusieurs tentes et choisis en la circonstance par leurs condisciples mourides regroupés en ‘’dahiras » (regroupement de fidèles) dans la zone, ils montrent, tout en sueur, leur savoir-faire en déclamant des poèmes sacrés du cheikh qui leur font entrer dans un autre monde.

Cette ardeur est encore plus corsée dans cette période de Safar où les mourides de ‘’difonssé », s’apprêtant à se rendre à Touba pour commémorer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon en 1895, continuent de donner un avant-goût du 18 safar. Ce rendez-vous annuel sonne pour eux comme la préparation d’une Coupe du monde pour les équipes qualifiées, fait savoir Mouhamadou Seck, chef du dahira ‘’Bokk pass-pass » (même foi en wolof).

Safar, le mois des mourides

« Le Safar est une vieille pratique. A l’approche du Magal, on se prépare à travers ces manifestations qui sont, pour nous, un entraînement en prélude à la grande compétition », dit le quinquagénaire, sapé d’un boubou sobre et d’un bonnet ‘’Serigne Bara », du nom du 6e Khalife général des mourides qui s’est fait remarquer par cette coiffure sous son magistère (2007-2010).

Pour Moustapha Mbaye, assis sous une tente en compagnie de son condisciple Sadikh Diop, le Safar « a pris de l’ampleur ces 5 dernières années » dans la capitale sénégalaise. Il explique que, pour l’occasion, les fidèles ne lésinent pas sur les moyens pour organiser des séances de récitals du Coran et des khassaides, sans compter la préparation de toutes sortes de nourritures, ces fameux ‘’berndé » de tradition mouride destinés aux convives et riverains.

Membre du dahira ‘’Bokk pass-pass », Moustapha soutient qu’ils ont acheté pas mal de boissons et tué plusieurs moutons, même si l’objectif principal est d’accomplir la recommandation de leur guide qui est de « rendre grâce à Dieu pour les immenses bienfaits qu’Il lui a octroyé dans cette journée (18 safar) ».

Les ‘’berndé » en bonne place

« Les mourides ont tous le même objectif, voilà pourquoi ils dépensent sans compter. Certains ont donné un million, d’autres 800 mille francs CFA, ainsi de suite. D’autant plus que Safar, c’est le mois des mourides », indique Mouhamadou Seck. Ce dernier souligne que « chaque don fait est synonyme d’avancement pour son auteur (dans la vie active), parce que Serigne Touba (surnom du cheikh) n’a que des pieds qui marchent vers l’avant ».

« Tout en témoignant notre gratitude au cheikh, on va boire du café et de la boisson », affirme Sadikh Diop d’une voix enrouée et d’un air qui amènerait ses cousins à plaisanterie de patronymie Ndiaye à se moquer de lui pour son intérêt affiché à la nourriture.

Un peu en avant, à l’entrée d’un coin de rue, un autre Safar est organisé. Sous la bâche, un autre chanteur, tel un muezzin à l’appel de la prière, ondule sa voix sur les textes sacrés du Cheikh. Près de lui, le vieux Baye Dame Loum se présente comme étant le patriarche du dahira ‘’Sant Serigne Touba » (rendre grâce à Serigne Touba). Malgré le poids de l’âge, le septuagénaire retrouve une énergie juvénile quand il évoque l’histoire de cette journée chère au cheikh, qu’il aime tant.

« Si le mouride est rempli de zèle à l’approche du Magal, c’est parce que nous connaissons notre but. Tous les Mourides sont animés par le même objectif, parce que Serigne Touba a dit que tout ce qu’il a obtenu, il l’a eu par le biais de cette journée. C’est une journée de gratitude dédiée à son Seigneur », explique Baye Dame, soulignant que les dons recommandés vont « du poulet au chameau », et pour « celui qui n’a pas ces moyens, juste son intention suffit ».

Une recommandation du cheikh

« Nous exécutons une recommandation de Serigne Touba qui est notre espoir ici-bas et dans l’au-delà. C’est en ce jour qu’il a effectué son mémorable et grand travail, raison pour laquelle son Seigneur lui a rétribué par l’aura et la portée du 18 Safar », a réagi Cheikh Sow, assimilant cette action de rendre grâce comme « un devoir pour tout musulman ».

Tournant notre œil à l’intérieur du quartier, on aperçoit un groupe d’hommes en file indienne qui sort d’une maison occupée par de nombreuses personnes et portant chacun à sa tête un plat de sauce à la viande à destination des riverains et ouvriers qui sont dans les parages.

Parmi les femmes, certaines se départissent par leur tunique uniforme et multicolore ‘’ndjaxass », la tenue traditionnelle des Baye Fall (branche parmi les mourides). Aidées par les hommes, elles sont chargées de la cuisine de ces plats « exquis » dont la plupart sont faits à base de riz, de viande de poulet ou de vache. Elles ont à leur tête la dame Mbène Lô, une quinqua au teint noir.

« On a commencé à faire le Safar depuis l’année dernière, période durant laquelle on n’avait préparé que 2 ‘’mbanas » (récipient pouvant contenir une grande quantité d’aliment). Il y a eu un réel avancement » par rapport à cette année, affirme-t-elle.

« On a préparé 7 ‘’mbanas » aujourd’hui (samedi dernier) sur la base d’un bœuf et de 50 poulets qui ont été égorgés dans ce sens », précise Maïmouna, l’une de ses filles.

Jeune dame au teint clair, cette dernière informe au passage que leur « Safar a pris fin aujourd’hui », en attendant le grand Safar qui sera célébré d’ici quelques jours à Touba « par la grâce de Serigne Touba ».

L’ONU octroie 155 milliards FCFA au Sénégal

Cette enveloppe est destinée pour l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023.

Le système des Nations Unies a mis, mardi, à la disposition du Sénégal une enveloppe de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), dans le cadre de l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023 et nécessite un budget global de 327 milliards de FCFA, a constaté APA.

L’accord qui a permis de libérer cette première enveloppe, soit 48% des ressources financières du Plan-cadre, a été signé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal, Priya Gajraj.

« Les ressources financières disponibles sont de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), soit 48% et les 300.594.008 de dollars (restant) sont à mobiliser sur la base d’une stratégie de mobilisation conjointe », a expliqué M. Bâ en signant l’accord de financement du système des Nations unies dont l’action au niveau du Plan-cadre est coordonné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Cet appui des Nations unies est formulé de manière à contribuer à la réalisation des piliers du Plan Sénégal émergent (PSE), alignés notamment sur trois priorités stratégiques : la croissance économique inclusive et durable, l’accès aux services sociaux de base de qualité et protection sociale ainsi que l’axe de la gouvernance, paix et sécurité.

« 54% de ce soutien ira à l’axe 1 du PSE : transformation structurelle du capital, dont près de 30% vont être dédiés à l’emploi », a expliqué le ministre Amadou Bâ, soulignant que les secteurs de l’emploi (33%), de l’environnement (18%) et de la santé absorberont une part importante de ces ressources onusiennes.

« Le principe des Nations unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oublié. C’est difficile ! Nous n’avons pas tous les moyens, mais c’est ça le principe. Avec les Nations unies, on a un dialogue franc, sincère et inclusif », a ajouté Amadou Bâ.

Pour sa part, Mme Priya Gajraj a déclaré qu’il n’y avait pas de moment plus indiqué que la veille de la célébration de la Journée des Nations unies (24 octobre) « pour magnifier l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations unies ». Toutefois, elle a rappelé que « beaucoup de travail » restait à faire en vue de « mobiliser » les ressources financières restantes.

Dans cet objectif, « toutes les sources de financement doivent être exploitées », a préconisé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal.

Projet Train express régional : 15 trains convoyés vers Dakar par Alstom

L’entreprise Alstom, spécialisée dans le transport ferroviaire et basée en France, a commencé à expédier les 15 trains Coradia Polyvalent destinés au Sénégal, suite à l’achèvement de la production, des essais sur le site et à la validation du client APIX (Agence sénégalaise pour la promotion de l’investissement et des grands travaux) sur le site de Reichshoffen (Bas-Rhin), a annoncé un communiqué de la société parvenu mardi à APA.« Le premier train, qui est transporté jusqu’au port du Havre pour être chargé à bord de la +Grande Angola+, devrait arriver au port de Dakar le 12 novembre », a soutenu Alstom, précisant que les bogies et les voitures seront de nouveau assemblés sur le site de maintenance du matériel roulant dans le dépôt de Colobane, situé à 3 kilomètres de Dakar, avant le lancement des essais statiques et dynamiques.

Le train Coradia Polyvalent destiné au Sénégal est un train grandes lignes bimode (diesel et électrique – 25 kV), qui circule à une vitesse de 160 km/h. D’une longueur totale de 72 mètres, ce train de quatre voitures peut accueillir jusqu’à 531 passagers répartis entre la première classe et la seconde classe.

Alstom et ses fournisseurs ont mobilisé « plus de 4 000 employés » pour la fabrication de ces trains Coradia Polyvalent destinés au Sénégal.

« Nous sommes fiers de contribuer à cet important projet de mobilité qui fera de Dakar l’une des premières villes d’Afrique à acquérir cette technologie », a déclaré Raphael Bernardelli, responsable Afrique du Nord et centrale chez Alstom.

Pour le directeur général de l’APIX, Mountaga Sy, son pays est « ravi de voir que le calendrier de livraison des trains est respecté, conformément au planning précédemment décidé par Son Excellence M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal ».

« L’ambition de Son Excellence, M. Macky Sall, est de doter le Sénégal d’une solution de transport de pointe avec le Train Express Régional », a-t-il ajouté.

Ces trains d’Alstom, faisant partie du Projet de Train Express Régional (TER), « élément phare » du Plan Sénégal Emergent  (PSE) du président Sall, « circuleront sur une nouvelle ligne qui reliera le centre de la ville (de Dakar) au nouvel Aéroport international Blaise Diagne » de Diass, à plus de 70 km de la capitale sénégalaise.

Par ailleurs, ces trains « desserviront 14 stations sur 55 km en 45 minutes. Le nombre de passagers devraient être de 115.000 par jour ».

« Le Sénégal ne peut plus se contenter d’une qualification à la CAN » (ministre)

Matar Ba, le ministre des Sports a affirmé, mardi à Dakar, que l’équipe nationale du Sénégal récemment qualifiée à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue au Cameroun, ne doit plus se satisfaire d’une simple participation à cette compétition car, disposant de qualités pour soulever le trophée.« Il y a de cela quelques années, le combat du Sénégal était la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations. Cette année, nous l’avons obtenue avant la fin des éliminatoires, mais il n’y a pas eu de jubilé. C’est parce qu’aujourd’hui, notre équipe nationale est arrivée à un niveau technique où l’on ne peut plus se contenter d’une qualification. Quand on a une équipe de valeur mise dans de bonnes conditions, une bonne fédération et un État qui s’est engagé, il faut se fixer des objectifs », a déclaré Matar Ba.

Le ministre des sports était l’invité des « Grands Rendez-vous » de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS). Durant cette rencontre d’échanges avec les acteurs du sport sénégalais, il a été beaucoup question de l’équipe nationale de football. Malgré l’énorme potentiel des Lions qui, pour la plupart, évoluent dans de grands championnats européens, ils n’ont toujours pas gagné la CAN. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) entend corriger cette anomalie.

« Je ne prends pas de décisions qui incombent à la fédération parce qu’elle est composée de Sénégalais qui œuvrent pour le développement du football, comprennent ce que l’État est en train de faire et évaluent la valeur de l’équipe nationale. Quand le président Augustin Senghor a pour ambition de jouer la finale de la CAN ou de la gagner, c’est parce qu’il a bien évalué les capacités de son équipe », a soutenu Matar Ba.

Pour étayer son propos, il a fait savoir que si quelqu’un fait le tour du pays, il saura que « la température des Sénégalais, c’est le trophée ». Souhaitant l’atteinte de cet objectif, le ministre des Sports a invité ses concitoyens à « mutualiser les efforts et les énergies ».

En outre, Matar Ba a évoqué la gestion des retombées financières de la Coupe du monde 2018 durant laquelle le Sénégal a été éliminé au premier tour. « Il y a un vécu marqué par de nombreux problèmes, mais la fédération est dans une dynamique de transparence. Les retombées financières de la Coupe du monde devraient servir au développement du sport sénégalais en général et du football en particulier », a-t-il souligné.

Concluant sur ce point, le ministre des Sports dit comprendre la lenteur dans le processus de gestion des recettes du Mondial. « Depuis notre retour de la Coupe du monde, le Sénégal participe aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Il n’y a pas encore eu d’Assemblée générale au niveau de la fédération pour prendre des décisions et demander l’accompagnement de l’État mais j’ai confiance en cette structure ainsi qu’à son président. Au moment opportun, elle se prononcera sur cette question », a indiqué Matar Ba.

Lancement officiel de l’institut sénégalais du pétrole et du gaz

Le président de la Républicaine du Sénégal, Macky Sall a procédé, mardi à Diamniadio, au lancement de la première promotion du Master spécialisé en Ingénierie pétrolière et gazière de l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG), a constaté APA.Cet institut, «premier du genre en Afrique de l’Ouest » va former ses 22 premiers pensionnaires issus du Sénégal et de la diaspora dans cinq programmes diplômant et certifiant « pour répondre aux besoins complets de l’industrie pétrolière et gazière », a expliqué son directeur général, Aguibou Ba.

Ainsi, l’INPG dispensera-t-il une formation en Master spécialisé en ingénierie pétrolière et gazière ; une certification en techniciens et opérateurs offshores ; une formation spécialisée des agents de l’État et des acteurs économiques ; une formation Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE) et une dernière formation en anglais technique.

« L’institut apporte aux ingénieurs, techniciens et agents de l’État une profession connexe et des formations spécialisées pour adapter leur savoir-faire à une industrie qui est nouvelle dans notre pays », a dit M. Ba.

Poursuivant dans ce même ordre d’idées, le DG de l’INPG a souligné que l’Institut qu’il dirige n’a pas vocation à se substituer aux écoles et centres de formation qui sont dans le domaine des sciences et techniques, mais plutôt d’offrir une formation complémentaire, spécialisée et compétitive « qui permettra à nos compatriotes d’être au cœur de l’exploitation de nos ressources nationales ».

S’adressant aux étudiants « pionniers de cet établissement », le chef de l’État, Macky Sall a indiqué que ces derniers ont « le privilège » de contribuer à la construction de ce « nouveau chapitre » qui constitue à son avis un maillon important du système de l’enseignement supérieur.

Par ailleurs, il a invité les étudiants de l’INPG à renoncer à leur droit de grève estimant qu’une formation de qualité n’est pas compatible avec « cette pagaille ». Toutefois, Macky Sall a tenu à les rassurer en soutenant que tout sera fait pour qu’ils soient dans de bonnes conditions d’études.

Greenpeace pour le renforcement de la sécurité des pêcheurs artisans

Greenpeace Afrique publie aujourd’hui un documentaire inédit sur les nombreux cas de disparition de pêcheurs artisans dans les eaux sénégalaises.

Ces deux dernières années, au moins deux cent vingt-six (226) pertes en vies humaines et portés disparus en mer ont été enregistrés.

Ce film de dix minutes intitulé “La voix des disparus” est un ensemble de témoignages de pères et de mères de famille ayant perdu leurs fils ou leurs époux au cours de leurs activités de pêche. Il s’accompagne de photos inédites et retrace le dur quotidien des parents de ces personnes disparues et dont, pour la plupart, les corps restent introuvables.

Dans ce documentaire tourné à Mbour, Thiaroye et Rufisque-Arafat, on peut notamment voir des images de pêcheurs artisans disparus en mer, celles de leurs parents ainsi que des histoires émouvantes racontées par les familles de ces courageux pêcheurs qui ont risqué et perdu la vie en mer et dont le seul tort est de vouloir vivre dignement de leur profession.

Le dernier rapport publié par la Direction de la Surveillance et de la Protection des Pêches du Sénégal (DPSP) montre qu’en 2017, 92 accidents dont 140 victimes parmi lesquelles des pêcheurs artisans, ont été enregistrés soit une hausse de 63% par rapport à l’année précédente, avec des dégâts matériels estimés à cent quarante millions quatre-vingt mille cinq cent (140 080 500) francs CFA.

Selon Dr Ibrahima Cissé, responsable de la campagne océans de Greenpeace Afrique “Pendant des décennies des pêcheurs artisans sénégalais ont pu subvenir aux besoins de leurs familles et des communautés grâce à l’abondance et à la variété des ressources halieutiques qui étaient une réalité dans les eaux sénégalaises. Cependant, à cause des politiques de pêches inadaptées, de la surpêche industrielle et des mauvaises pratiques de pêche, la situation a considérablement changé. Maintenant, ces pêcheurs doivent aller très loin en mer en risquant leur vie pour attraper le poisson qui est devenu hors de portée”.

“Aujourd’hui, en plus de l’octroi des gilets de sauvetage aux pêcheurs, le gouvernement du Sénégal doit travailler à répertorier tous les pêcheurs artisans actifs au Sénégal et mettre en place des outils efficaces qui peuvent permettre de détecter les pirogues artisanales où qu’elles se trouvent en mer et de leur venir en aide”, a conclu Dr Cissé.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) (https://bit.ly/2JbXem4), dans son rapport 2018 sur les pêcheries, reconnaît une diminution des captures d’espèces sauvages en mer, avec 79,3 millions de tonnes en 2016 contre 81,2 millions de tonnes en 2015. La même source révèle que, la part des espèces surexploitées est passée de 10% en 1974 à 33% en 2015. Selon le même rapport, il ne reste plus aujourd’hui que 7% des espèces qui ne sont pas menacées de surpêche.

Greenpeace exhorte encore les autorités politiques de la sous-région à renforcer la sécurité des pêcheurs artisans en mettant en place des systèmes de contrôle et de surveillance dans leurs eaux et d’établir une approche régionale intégrée de gestion des ressources halieutiques pour le bien de leurs populations.

 

Lutte contre la Dengue : le plan national de riposte validé

La Dengue est présente au Sénégal depuis le 19 Septembre dernier c’est  dans la commune de Fatick que cette maladie a été détectée pour la première fois dans le pays.

Le directeur de la Prévention, El Hadji Mamadou Ndiaye, a annoncé lundi à Dakar la validation d’un plan national de riposte contre la dengue, sous l’égide du Comité national de gestion des épidémies.

« Le plan de riposte national a été validé par le Comité national de gestion des épidémies au terme de sa 4ème réunion consacrée à l’évaluation du risque de propagation de l’épidémie et au renforcement de la surveillance épidémiologique », a indiqué le docteur Ndiaye lors d’une conférence de presse organisée au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Les premiers cas dengue sont apparus dans la commune de Fatick le 19 septembre dernier, a-t-il rappelé, précisant qu’à la date du 22 octobre, « seuls 54 cas ont été déclarés positifs à la dengue à Touba sur 221 prélèvements faits sur des cas suspects ».
« A ce jour, 44 cas de dengue ont été officiellement dénombrés dont un à Mbacké et le reste à Touba. On a évoqué 52 cas, mais ce nombre n’a pas été encore confirmé », a plutôt déclaré dans la journée le docteur Balla Mbacké Mboup, médecin-chef de la région de Diourbel

Le directeur de Prévention a ainsi annoncé le redéploiement à Touba du dispositif de surveillance et de prise en charge qui avait été mis en place à Fatick depuis le 9 octobre en raison de l’absence de détection de nouveaux cas dans cette localité du centre du Sénégal.

Trois régions du pays sont concernées par cette épidémie de dengue qui se concentre principalement dans trois districts sanitaires, notamment Fatick, Gossas, Touba et Coki, a expliqué Ehadji Mamadou Ndiaye.

Selon lui, la dengue est causée par un moustique domestique qui vit dans la maison et aux alentours des maisons’’. Il s’agit d’une maladie endémique dans plus de 100 pays au monde quand bien même sur 100 malades, seule une peut développer la forme grave ou hémorragique.

« Les larves du moustique se développe dans les petits récipients, les endroits non exposés au Soleil, les creux des arbres, les boîtes de conserve conservés jetées d’où l’importance d’assainir et de détruire les gîtes par la pulvérisation de masse » a de son côté recommandé le médecin-colonel Moussa Dieng Sarr.