« Daf niou bett » sera le prochain single du couple Maabo

« Daf niou bett » est le prochain single du couple Maabo. Après une petite absence causée par la naissance de leur enfant, Nfu et Mya s’active pour sortir une nouvelle chanson au bonheur de leur fans.

Sur Instagram, le couple n’a pas mis trop de suspens pour annoncer le round 9 qu’ils vont sortir le 22 septembre 2018.

Bébé Tamkharite – Inconnu pour beaucoup de Musulmans

Détrompez vous, le bébé de l’an pour les musulmans ce n’est pas le 31 Décembre.  Beaucoup de musulmans ignorent cette vérité.

C’est pourquoi,  Lamp Fall communication à travers « Ganuk Achoura, »  célèbre le  « bébé de l’an »  ce mercredi, coïncidant au dixième  jour de la date hégirienne à l’image du  31 Décembre.

Selon Ndoumbane Seck, porte-parole du jour, vingt (20) nouveaux nés seront célébrés pour cette quinzième édition. L’objectif consiste à encourager la communauté musulmane à mieux s’imprégner dans la religion.

Depuis 2003, le groupe oeuvre dans ce volet  social, des innovations de tailles seront attendues pour cette édition. Voici Ndoumbane Seck au micro de Senego.

25 ans d’existence de l’AEEMS : Le culte de l’excellence et la citoyenneté

‘’L’Aeems, 25 ans de promotion de l’islam du juste milieu, de l’excellence et de la citoyenneté’’. C’est le thème du 12e Congrès ordinaire de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal, tenu du 13 au 16 septembre au lycée franco-arabe de Keur Massar. De l’avis du président du comité préparatoire El Hadj Diouf, la structure, qui fête ses 25 ans d’existence, ‘’prône la pratique de l’islam sans complexe dans les écoles et les universités’’, domaine de prédilection de ses membres, sans oublier l’excellence.

‘’Même dans nos orientations, on parle de constituer un pôle d’excellence. L’excellence fait partie de notre credo et la citoyenneté vient renforcer ces éléments-là’’.

Ainsi, dans ce contexte de perte de valeurs qui gangrène la société sénégalaise, l’Aeems a dégagé des programmes visant à renforcer la citoyenneté chez les jeunes Sénégalais. ‘’C’est pour cela que nous menons des activités chaque année avec un plan stratégique 2013-2017 et un autre plan qui sera confectionné. Dans ces plans, il y a des programmes exclusivement réservés à la citoyenneté. Nous avons même un département action citoyenne’’, renseigne l’étudiant en droit des affaires.

Par ailleurs, l’Aeems est actuellement forte de 2 500 membres, selon El Hadj Diouf qui précise que le fichier des membres est mis à jour chaque année. ‘’Nous les canalisons afin de connaitre vraiment nos membres. Le monde est aujourd’hui un peu bouleversé et les structures religieuses sont vues d’un certain œil’’. Ce qui d’ailleurs fait que, poursuit-il, ‘’l’Aeems a su former des citoyens modèles qui se trouvent aujourd’hui dans toutes les sphères de l’Administration sénégalaise. Dans le secteur privé comme public, ils sont en train de rendre un excellent service à ce pays’’.

Le président de l’association, Fodé Mouhamadou Coly, précise que l’accent est mis sur la formation non seulement spirituelle et religieuse, mais aussi sur la formation pédagogique. En fait, l’Aeems essaie d’offrir une formation diversifiée à ses membres, pour leur permettre d’être des citoyens avertis pouvant participer au développement du pays.

France : Un footballeur sénégalais décède à l’entrainement

Mamadou Camara, jeune défenseur sénégalais évoluant au club normand de l’Us Mondeville (National 3), en France, a perdu la vie, samedi, en pleine séance d’entraînement.

Selon Les Échos, qui donne la triste nouvelle, Camara, 26 ans, est victime d’un arrêt cardiaque. Il n’a pu être réanimé par les secours.

Père de famille, Mamadou Camara était également éducateur au sein des équipes de jeunes de Mondeville.

Mbour : La colère des pêcheurs contre Oumar Guèye

Les prêcheurs de la Petite côte sont très remontés contre leur ministre de la Pêche, Oumar Gueye. Ils se sont donné rendez-vous à Joal pour manifester leur colère.

Lors de leur rassemblement, ils ont reproché au patron de la tutelle d’avoir signé un arrêté qui aura, disent-ils, « de lourdes conséquences sur leurs activités ». Ledit arrêté prolongera la période de la veillée nocturne de six à huit mois, à partir du mois d’octobre prochain.

« Les pêcheurs ne sont pas d’accord, assène Ahmed Wade, l’un des pêcheurs repris par la Rfm. Parce qu’on a remarqué que la ressource se fait rare. Nous sommes contre l’augmentation de la durée de pêche nocturne. »

Il ajoute : « Au moment où la mer est houleuse et tue nos enfants, ils veulent qu’on passe la nuit en mer. C’est inadmissible, c’est contradictoire parce qu’on avait instruit les six mois pour éliminer la veillée nocturne pour la saison des pluies. »

Ces pêcheurs dénoncent également un projet d’usine sur la plage de Mbour : « Qui parle de plage, parle de là où on doit mettre les pirogues à terre pour les réparations. Et, il y a un espace que l’Etat veut prendre par la force pour y faire une usine. »

Déterminés à mener le combat, ils invitent le chef de l’Etat, Macky Sall, à réagir, rapporte le correspondant de la Rfm.

Légère progression de l’emploi salarié en juillet au Sénégal

Au mois de juillet 2018, l’emploi salarié du secteur moderne s’est légèrement accru de 0,3% en rythme mensuel, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques.Selon cette structure, l’accroissement est principalement tiré par le tertiaire (plus 0,5%), notamment les services (plus 1,4%). Des hausses respectives d’effectifs de 0,1% et 0,5% sont également relevées dans l’industrie et les bâtiments et travaux publics (BTP).

En glissement annuel, l’emploi salarié du secteur moderne s’est aussi raffermi de 8,6% durant la période sous revue. « Cette performance, souligne la DPEE, est portée par le secteur secondaire (plus 13,7%), des augmentations nettes d’effectifs de 13,1% et 16,8% étant respectivement relevées dans l’industrie et les BTP.

Par ailleurs, les effectifs du secteur tertiaire se sont accrus de 3% sur la période, à la faveur des bonnes orientations notées dans les services (plus 3,5%) et le commerce (plus 1,4%).

L’Afrique a le taux de mortalité routière le plus élevé au monde (responsable)

L’Afrique a le taux de mortalité routière le plus élevé au monde avec quelque 24 décès sur 100.000 habitants, contre 18,5 et 10,3 décès respectivement en Asie et en Europe, a déclaré, lundi à Dakar, le président honoraire de l’Union internationale des transports publics, Ousmane Thiam.S’exprimant à l’occasion de l’ouverture d’un atelier régional sur la sécurité routière, M. Thiam a indiqué que cette situation est plus que paradoxale, d’autant plus que le continent « ne dispose que de 2% du parc automobile mondial et que la densité routière en Afrique est la plus faible ».

Le facteur humain et la question des comportements demeurent largement la cause la plus déterminante de ces drames, malgré les mesures dissuasives prises çà et là, a-t-il précisé.

Revenant sur l’objectif de l’atelier, M. Thiam a indiqué qu’il devrait permettre aux différents acteurs de pouvoir participer efficacement à l’amélioration durable de la sécurité routière qui figure parmi « les grands défis des temps modernes et constitue, par ailleurs, un facteur limitant de la compétitivité de l’économie africaine ».

S’exprimant lors de cet atelier, la directrice générale de l’ONG Partners West Africa – Sénégal, Dr Adjaratou Waha Aïdara, a soutenu que la problématique de la sécurité routière n’est plus le simple apanage des autorités publiques mais plutôt une préoccupation commune des Etats, aussi bien en Afrique que dans les autres régions du monde.

« L’insécurité routière est accentuée par toutes sortes de trafics qui touchent nos pays malgré le travail des forces de défense et de sécurité aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos pays. Ces derniers sont en effet confrontés à des limites objectives qui sont entre autres les nouveaux défis sécuritaires, le développement des TIC, le terrorisme, … », a-t-elle souligné.

C’est pourquoi, dit-elle, son organisation en partenariat avec d’autres institutions a initié ce projet-pilote intitulé « Roadmaps to Security in Senegal and Burkina Faso ». Il se déroule simultanément dans ces deux pays et vise à s’étendre sur l’ensemble de la zone sahélienne.

L’objectif final est d’améliorer de façon mesurable la perception du public sur l’intégrité et l’efficacité de la police et de la gendarmerie en matière de sécurité routière, en mettant en place des procédés élaborés avec les populations.

Sénégal : à cause d’un « différend foncier », Gora Seck décapite son père

Le Sénégalais Gora Seck, arrêté jeudi dernier pour le meurtre présumé de son père à Tivaouane, dans la région de Thiès (70 km de Dakar), va être déféré lundi devant le parquet pour assassinat et acte de barbarie, a appris APA de source médiatique.Assane Seck, un vieux de 71 ans, a été retrouvé mort, la tête décapitée puis jetée dans un puits dans le village de Keur Assane, à Tivaouane.

La gendarmerie et la Section de recherches qui se sont saisies de l’enquête ont « glané des résultats scientifiques » accablant son fils Gora Seck, en retrouvant notamment ses habits tachetés du sang paternel qu’il avait jetés après son forfait et le bâton avec lequel il l’avait assommé, selon Libération.

Passant aux aveux, Gora Seck explique avoir un « différend foncier » avec son père qui l’aurait déshérité au profit de ses frères et sœurs, rapporte le journal.

Guettant son père qui devait se rendre à un baptême, il aurait choisi de l’attendre à un endroit isolé de la brousse, armé d’un gourdin et d’une machette. Il aurait surpris ensuite le vieux, en lui assenant un coup de bâton à la tête avant de prendre sa machette pour le décapiter et d’emporter la tête pour la jeter dans un puits, raconte pour sa part L’Observateur.

Dépollution de la baie de Hann: Plus de 13 milliards de francs Cfa alloués à l’Etat

Dans le cadre du projet de dépollution de la baie de Hann, le gouvernement a bénéficié d’une enveloppe de plus de 13 milliards de francs Cfa des Pays-Bas. Les autorités des deux pays ont procédé, hier, à la signature de la convention de don.

Le projet de dépollution de la baie de Hann est en bonne voie. Il vient d’être doté d’une subvention d’un montant d’environ 13,119 milliards de francs Cfa, octroyée au Sénégal par le Royaume des Pays-Bas. Un concours auquel s’ajoute, selon le ministre de l’Economie, le financement de plus de 19,678 milliards de francs Cfa conclu avec l’Agence française de développement (Afd). Ce qui permet de prendre en charge, de ‘’manière durable’’, la question de la dépollution et de la valorisation de la baie de Hann. ‘’La réalisation de ce projet, pour lequel nos partenaires des Pays-Bas engagent d’importantes ressources financières, est devenue une nécessité, au regard du niveau de pollution de la baie de Hann et de ses impacts nocifs sur l’environnement’’, a soutenu Amadou Ba, en procédant, hier, à la signature de la convention de don Drive relative à ce programme.

En réalité, d’après le ministre en charge du Plan, le chef de l’Etat Macky Sall leur a demandé, dans les ‘’meilleurs délais’’, de boucler son financement. Mais aussi de mettre en œuvre toutes les activités devant permettre d’améliorer le cadre de vie et d’assurer le bien-être des populations riveraines. Et, en particulier, par la dépollution et la décontamination de la baie de Hann, à travers une ‘’meilleure gestion’’ des eaux usées déversées sur la baie par les industries établies dans cette zone. ‘’Cette volonté politique s’est déjà manifestée à travers, notamment, l’engagement de l’Etat du Sénégal à couvrir des dépenses d’un montant de 2,2 millions d’euros (soit 1,443 milliard de francs Cfa) pour des coûts imprévus lors de la mise en œuvre de la phase 1 du projet. Ces fonds seront réservés sur le budget national’’, a renchéri le ministre des Finances.

De même, il a indiqué que l’Office national de l’assainissement (Onas), en sa qualité de maitre d’ouvrage, veillera à la maintenance durable des installations et ‘’ne ménagera aucun effort’’ pour un ‘’suivi correct’’ du projet.

Le principe pollueur-payeur

Pour sa part, l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, a estimé que la baie de Hann est un projet ‘’très important’’. Ceci pas uniquement pour le développement du tourisme, mais pour les activités économiques qui y sont développées. ‘’C’est aussi pour des raisons de santé des populations. Donc, c’est urgent de redonner à la baie de Hann son lustre d’antan. Nous ferons en sorte que les travaux puissent commencer beaucoup plus tôt et notamment en 2019’’, a-t-il promis.

Le principe pollueur-payeur va être appliqué, avec la mise en œuvre de ce projet ‘’innovant’’, selon l’ambassadeur français. ‘’C’est la première fois qu’on l’applique. Ceci signifie que ceux qui polluent doivent assumer les coûts, soit sur la forme de redevance ou d’un équipement qu’il faut payer’’, a-t-il souligné.

A ce propos, le directeur général de l’Onas, Lansana G. Sakho, a signalé que, dans le principe pollueur-payeur, il ne faut pas oublier que l’économie d’un pays est portée par le secteur privé. ‘’Nous ne devons être dans une logique de taxation abusive de ce secteur pour impacter négativement sur sa productivité. Nous ne sommes pas dans une logique policière. Mais plutôt celle inclusive, de discussion’’, a-t-il alerté. Sur ce, il a expliqué que 80 % des rejets de la baie de Hann sont industriels. Sur l’ensemble de ces industriels, 10 polluent pour plus de 70 %. Pour ce qui est du volet social de ce programme, il a rappelé que 500 000 personnes vont avoir accès à un système d’assainissement collectif.

Néanmoins, il convient de noter que ce projet a traversé presque tous les gouvernements du Sénégal. D’ailleurs, le maire de la commune de Hann Bel-Air, Babacar Mbengue, a relevé qu’il y a un partenaire stratégique, à savoir la Banque européenne d’investissement, qui s’est retiré. ‘’Aujourd’hui, c’est les Pays-Bas qui viennent en appui financier important.

Nous ne pouvons que nous en réjouir et espérer que, dans les prochains jours, le projet va enfin démarrer. La volonté de tout un chacun, c’est d’avoir une plage assainie et qui répondrait aux normes internationales’’, a-t-il dit. Mais, pour lui, le principe pollueur-payeur ‘’n’est pas une taxe, mais une pénalité’’. C’est une sanction aux entreprises qui polluaient la baie. De ce fait, il trouve l’initiative intelligente. Car elle permet aux entreprises de respecter les normes environnementales. Avant d’être connectées à l’inter-secteur, d’avoir une unité de prétraitement.

Parrainage : Macky constitue son équipe de campagne

Macky Sall s’organise pour la campagne pour le parrainage. Selon Le Soleil, le chef de l’État a désigné une équipe de 15 délégués régionaux, qui est chargée de coordonner les opérations de collecte de signatures dans les régions (y compris la diaspora).

L’ÉQUIPE DE CAMPAGNE

Tambacounda : Sidiki Kaba (ministre de la Justice)

Kaolack : Moustapha Niass (Président de l’Assemblée nationale)

Thiès : Ousmane Tanor Dieng (Président du HCCT)

Ziguinchor : Robert Sagna

Louga : Aminata Mbengue Ndiaye (ministre de l’Elevage)

Diourbel : Pape Diouf

Dakar : Amadou Ba (Ministre de l’Economie)

Sédhiou : Abdoulaye Diop (ministre de l’Emploi)

Kolda : Abdoulaye Bibi Baldé

Saint-Louis : Mansour Faye (Ministre de l’Hydraulique)

Matam : Mamadou Talla

Kaffrine : Abdoulaye Sow

Kédougou : Aissatou Aya Ndiaye

Diaspora : Alioune Ndao Fall

Fatick : Mouhamed Boun Abdalla Dionne (Premier ministre)

Présidentielle sénégalaise : le candidat Ousmane Sonko présente ses « Solutions »

Ousmane Sonko, candidat déclaré à la Présidentielle sénégalaise de février 2019 a présenté, dimanche à Dakar, son livre-vision « Solutions » qui met en lumière la démarche politique « patriotique » qu’il veut entreprendre, s’il est élu, afin de sonner une « rupture » différente de celle de Macky Sall en 2012.« Aux camarades de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), lisez ce livre et appropriez-vous de son contenu. (…) Allez rencontrer les Sénégalais et discutez avec eux pour les conscientiser », a soutenu un Ousmane Sonko très communiquant, alternant en deux phases sur l’estrade, devant un grand public, la posture assise et debout lors d’un débat de plus de trois heures avec des journalistes et d’autres intellectuels sur son nouvel ouvrage.

Le format est jugé « inédit », et certains sont vite allés en besogne en affirmant que le leader de Pastef a « révolutionné la vie politique du Sénégal », pendant que d’autres ont soutenu que l’inspecteur des impôts, radié en 2016, a apporté un « vent de fraîcheur » dans la politique sénégalaise.

« Solutions », qui est un livre de plus de 200 pages, englobe tout un projet de société, selon son auteur.

Une fois élu, M. Sonko promet d’abord de renégocier tous les contrats pétroliers signés par le régime de Macky Sall, de diminuer les pouvoirs du président de la République jugés « exorbitants », de supprimer les fonds politiques qui est pour lui une forme de « corruption politique », de promouvoir un pays « religieusement stable », de s’intéresser à la problématique du FCFA et de revoir les rapports avec l’ancienne puissance coloniale française : « Je ne suis pas contre la France, mais je suis pour le Sénégal », est l’une des phrases choc de l’énarque, né en juillet 1974 dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

« Nous sommes dans un moment historique. On est tout près de se débarrasser du système qui plombe le pays » depuis son indépendance, en 1960, a lancé Ousmane Sonko à la foule massée à la Place de la nation de Colobane, buvant ses paroles et semblant croire à la venue du « messie » politique.

« Nous sommes dans les cœurs des Sénégalais, car ils reconnaissent ceux qui combattent pour eux », a galvanisé le président de Pastef, un parti créé en 2014 avec des cadres de l’administration publique sénégalaise, du secteur privé, des professions libérales, des milieux enseignants et des hommes d’affaires « qui, pour la plupart, n’ont jamais fait de politique », selon la présentation du site internet de Pastef.

Ainsi, la conviction d’Ousmane Sonko, mettant « en garde le président Macky Sall contre toute tentative de frauder l’élection présidentielle » prochaine, est que si tout se déroule « normalement », le président sortant « ne sera pas au second tour » le 24 février 2019.

La Traversée Dakar-Gorée prévue le 30 septembre prochain

La Fédération Sénégalaise de Natation et de Sauvetage (FSNS) informe, dans un communiqué dont APA a reçu copie lundi, que la 31ème édition de la célèbre Traversée Dakar-Gorée se tiendra le 30 septembre 2018.« La 31ème édition de la Traversée à la nage de Dakar à Gorée qui aura lieu le 30 septembre 2018 avec pour cette année encore un double circuit dont les deux départs se dérouleront à la plage de la Voile d’Or (Dakar) », renseigne le communiqué.

La course A, réservée à l’élite des nageurs, va se disputer sur une distance de 5200 m tandis que la course B dite classique se joue sur une distance de 4500 m.

Cette année, Me Augustin Senghor, maire de la commune de Gorée et par ailleurs président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), est le parrain de cette manifestation sportive qui « va voir la participation d’environ 600 nageurs de tous âges ».

ID/te/APA

Tournoi UFOA U17 : le Sénégal corrige le Cap-Vert et accède en finale

Les Lionceaux U17 du Sénégal qui ont surclassé, hier dimanche au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (département de Dakar), les Requineaux du Cap-Vert sur le score sans appel de 6 buts à 0 au terme d’un match à sens unique, se sont qualifiés par la même occasion à la Coupe d’Afrique des Nations prévue en 2019 en Tanzanie.Contrôlant le jeu dès l’entame de la partie, le Sénégal ouvre logiquement la marque grâce à une réalisation de Samba Diallo qui, d’une volée puissante du pied droit, crucifie le gardien cap-verdien (8ème mn).

Insatiable, l’attaquant enclenche un pressing haut, profite de l’erreur d’un défenseur adverse et sert un caviar à Aliou Baldé qui pousse la balle au fond des filets (22ème mn). Le Sénégal continue à dérouler son jeu ponctué de passes courtes et des changements de rythme. Sur une action de classe, le latéral gauche Birame Diaw, déjà passeur sur l’ouverture du score, délivre une nouvelle galette à Samba Diallo qui, d’un plat du pied, signe un doublé (46ème mn). La première période se termine sans aucune occasion notable pour le Cap-Vert.

De retour des vestiaires, les Lionceaux maintiennent l’étreinte et corsent l’addition par l’intermédiaire d’Insa Boye qui, aux aguets, parvient à gratter un ballon à l’entrée de la surface. Le milieu y pénètre, manque son face-à-face avec le dernier rempart cap-verdien mais reprend victorieusement le cuir.

Entré en cours de jeu, l’attaquant de pointe Oumar Diouf mis sur orbite par Samba Diallo, trompe la vigilance du gardien cap-verdien (75ème mn). Boubacar Diallo se charge de clore le récital sénégalais avec une frappe croisée du gauche (89ème mn).

Le Sénégal, meilleure attaque (11 buts) et meilleure défense (0 but encaissé) de la compétition, se qualifie ainsi pour la finale en faisant le plein de confiance.

Pour le sélectionneur Malick Daf, il ne faut surtout pas rater la dernière marche : « le niveau technique de ce tournoi est très bon. Mes joueurs ont été très réceptifs et motivés. Ils ont marqué l’histoire du Sénégal parce que c’est la deuxième fois seulement que notre équipe cadette se qualifie à la CAN. C’était l’objectif fixé par les dirigeants. Mais il reste la finale qu’il faut gagner à domicile ».

En finale, le Sénégal sera opposé à la Guinée. Dans leur demi-finale, les Guinéens ont eu plus de sang froid que les Maliens lors de la séance fatidique des tirs au but qu’ils ont remporté 5-4. Au terme du temps réglementaire, les deux équipes s’étaient neutralisées (2-2).

Résultats des demi-finales :

-Dimanche 16 septembre 2016 : Sénégal / Cap-Vert 6-0, Mali / Guinée 2-2 TAB 4-5.

Programme de la finale :

-Mardi 18 septembre : Sénégal / Guinée, 16h30 (stade Ngalandou Diouf).

Tournoi de Lagos : le Sénégal courbe l’échine face au Nigéria

L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est lourdement inclinée, hier dimanche, face au Nigéria dans le cadre du Tournoi de Lagos comptant pour les qualifications de la Coupe du monde 2019 prévue en Chine.A domicile, les D’Tigers mènent rapidement 5-0. Les joueurs nigérians dont plusieurs évoluent dans la National Basketball Association (NBA, Etats-Unis), mettent énormément d’impact physique dans les duels. Tout le contraire des Sénégalais qui, en plus, font montre de maladresse avec 3 tirs à deux points réussis sur un total de 11. Le premier quart-temps se termine sur le score de 27-14 en faveur du Nigeria.

Dans le deuxième quart-temps, Gorgui Sy Dieng essaie de sonner la révolte en vain car le collectif nigérian met souvent dans le vent la défense sénégalaise. Les D’Tigers rejoignent les vestiaires avec une avance confortable (49-31).

Malgré les corrections du coach Abdourahmane Ndiaye « Adidas » à la pause, le Sénégal ne résout pas ses problèmes défensifs. Du côté nigérian, Diogu, les frères Aminu et Iroegbu enchaînent les paniers et offrent le troisième quart temps à leur pays (66-49).

Dans le quatrième et dernier acte, les Lions jettent leurs dernières forces dans la bataille, mais confondent vitesse et précipitation. Bloqué dans le jeu intérieur où Youssou Ndoye est muselé, le Sénégal force des tirs primés voués à l’échec. Les meneurs Xane D’Almeida, Thierno Ibrahima Niang et Louis Adams sont étouffés par l’agressivité nigériane.

Inefficace en attaque et très perméable en défense, le Sénégal de Gorgui Sy Dieng qui a pourtant marqué 17 points, est balayé par un séduisant Nigeria (89-61). Comme lors du tournoi précédent, les D’Tigers ont réalisé un carton plein avec 3 victoires en 3 matchs. Par contre, le Sénégal devra montrer un tout autre visage en février 2019 à l’occasion de la manche retour pour se qualifier à la Coupe du monde.

Poule F : 3ème tour éliminatoires

1er Nigeria 18 points, 2ème Sénégal 16 points, 3ème Centrafrique 13 points, 4ème Côte d’Ivoire 13 points, 5ème Rwanda 12 points, 6ème Mali 12 points.

L’actualité règne sans partage à la Une des quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parvenue lundi à APA accorde un traitement de faveur à la politique, mettant ainsi en exergue la campagne de parrainage, la succession en vue de Khalifa Sall à la maire de Dakar, et la présentation du livre « Solutions » du député Ousmane Sonko, président de Pastef (opposition).« Collecte de parrainages : Coup de pression sur les directeurs généraux », titre Walfadjri quotidien, informant que les patrons d’agences et services publics sont invités à aller au charbon.

Pour sa campagne de parrainage, Le Soleil informe que « Macky Sall nomme 15 délégués régionaux », parmi lesquels, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse (Kaolack, centre), le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, Ousmane Tanor Dieng (Thiès, ouest) et la présidente du Conseil Economique, Social et Environnement Aminata Tall (Diourbel, centre).

Parlant de la succession de Khalifa Sall à la tête de la mairie de Dakar, Sud Quotidien affiche « Seydou Guèye (porte-parole du gouvernement qui) sort du bois ».

« L’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) n’a pas les moyens d’être à la tête de la mairie de Dakar. Il y a une éthique politique. C’est Taxawu Ndakaru de s’organiser pour trouver un successeur à Khalifa Sall », dit Seydou Guèye.

Pendant ce temps, EnQuête constate des « manœuvres pour la succession » de Khalifa Sall à la mairie de Dakar.

Selon le journal, la succession du maire révoqué, après la confirmation en Appel de sa condamnation dans l’affaire de la gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar, ouvre un autre front entre les tenants du pouvoir et les partisans de l’ex-maire.

« Malgré les défections, les pro-Khalifa pensent toujours détenir la majorité au sein du conseil municipal de Dakar », ajoute EnQuête, dans lequel journal, Zator Mbaye de la majorité présidentielle affirme que « les rapports de force ont changé ».

Le Quotidien met le focus sur la présentation du programme électoral  du président de Pastef et note que « Sonko livre ses solutions », ambitionnant ainsi de récolter un millions de parrains.

« Présidentielle de 2019 : Sonko livre ses solutions », titre L’As, à côté de Vox Populi qui rapporte à sa Une les propos du député, ex-inspecteur des Impôts et Domaines radié : « Ils m’ont accusé de tout, sauf d’être franc-maçon ou homo ».

Le Soleil revient sur le Tournoi de Lagos (Nigéria) qualificatif au Mondial 2019 de basket et renseigne que « les Lions sont surclassés par les D’Tigers (89-61) du Nigéria ».

« Basketball-Tournoi de Lagos : Nigéria-Sénégal (89-61)-Les D’Tigers diffèrent la qualification des Lions » au Mondial Chine 2019.

L’APR n’a pas la majorité pour diriger la mairie de Dakar (porte-parole)

L’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir) n’a pas les moyens, aujourd’hui, d’être à la tête de la mairie de Dakar, parce que le parti est en minorité au conseil municipal de ladite mairie, a déclaré, dimanche à Dakar, son porte-parole, Seydou Guèye.Invité de l’émission dominicale « Objections » de la radio Sud FM (privée), Seydou Guèye a dit que la question de la succession de Khalifa Sall à la tête de la mairie de la capitale sénégalaise est une affaire des conseillers de la ville de Dakar ». « C’est une affaire politique s’ils veulent, ce n’est pas une affaire de l’Etat », a-t-il précisé.

 « Il y a une éthique en politique et moi, mon point de vue est qu’il faut laisser aux conseillers de la ville de Dakar la responsabilité de trouver un successeur à Khalifa Sall parce que Dakar  a été gagné par Taxawu Dakar (coalition victorieuse à Dakar lors des municipales de 2014) et donc c’est un mandat pour Taxawu Dakar », a-t-il dit.

Et cela, d’autant plus que l’affaire de la gestion financière de la caisse d’avance de la ville de Dakar qui a valu à Khalifa Sall sa révocation ne remet pas en cause le mandat des élus de 2014, a-t-il ajouté.

Seydou Guèye met ainsi un terme à la rumeur selon laquelle sa formation politique voudrait prendre la place de l’ex maire, révoqué après sa condamnation en appel dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.

S’agissant des conseillers municipaux de l’APR présents à la ville de Dakar, Seydou Guèye, par ailleurs, ministre porte-parole du gouvernement, a indiqué qu’ils s’organisent et il dit penser qu’en toute éthique et pour être conforme à cette affaire, les conseillers municipaux de l’APR ne confondront pas politique et institution.

« Si nous (APR) le voulons (remplacer Khalifa Sall à la mairie de Dakar), attendons les prochaines élections », a conclu le responsable politique de la mouvance présidentielle à la Médina (centre-ville dakaroise).

Sénégal : une association prône  »un islam du juste milieu »

L’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) a tenu, dimanche à Dakar, son 12e congrès ordinaire et a  »réaffirmé » en l’occasion, entre autres considérations,  »son appartenance à un Islam du juste milieu ».Cette résolution du nouveau bureau de l’AEEMS, créée en 1993, englobe plusieurs sujets, touchant surtout les questions de l’heure tant sur le plan national qu’international.

Ainsi, elle  »exige toute la lumière » sur la mort de l’étudiant Fallou Sène, tué en mars 2018 à l’Université de Saint-Louis (nord) lors d’échauffourées entre ses camarades et les forces de l’ordre.

Sur le plan politique, elle appelle à un  »dialogue » entre les politiques pour avoir un climat électoral apaisé en vue de la présidentielle de février 2019.

Elle a également revendiqué le  »droit à un environnement sain », tout en demandant une protection des valeurs cardinales.

L’ambassadeur de la Palestine était également ravi d’entendre le  »soutien » prononcé de l’AEEMS pour son  »peuple martyr ».

Par ailleurs, les travaux de l’AEEMS ont débuté hier avec l’élection d’un nouveau bureau par un collège électoral de 57 personnes. L’élection des nouveaux membres, qui s’est faite au  »consensus », a porté à la tête de l’AEEMS, pour 2 ans, le doctorant à la Faculté de médecine de l’UCAD, Mamadou Ndao, succédant ainsi au  »frère » Mamadou Coly.

 »Content » du choix porté sur sa personne qui est pour lui un  »sacerdoce », le nouveau président explique que  »l’islam du juste milieu », thème du présent congrès, signifie un  »islam équilibré et respectueux des différences ».

 »L’AEEMS, c’est pour nous une école. C’est grâce à elle que certains parmi nous ont pu comprendre la dimension de l’islam », indique Zeynab Kane, membre de première heure de cette association qui incarne une  »masse critique d’intellectuels » imbus des  »valeurs islamiques » avec un  »engagement citoyen » sans mesure.

 »L’AEEMS a fait de moi ce que je suis », soutient pour sa part Dr Abdoulaye Diallo, directeur de la maison d’éditions Harmattan Sénégal, anciennement chargé de la section pédagogie de la structure.

Pour lui l’AEEMS est un  »vivier » qui regorge de gens pouvant faire de ce monde un endroit où  »il fera bon vivre », car ils ont  »l’avantage d’être bien formés » et ont une  »bonne compagnie ».

Ainsi au-delà des questions d’humanisme, de fraternité, et de confiance en Allah, l’AEEMS enseigne surtout  »qu’on ne réussit pas si on ne rêve pas et si on ne lit pas », a refermé Dr Diallo.

Protection de la couche d’ozone : Le Sénégal pour une mobilisation générale

La Directrice de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) du Sénégal, Maryline Diarra a indiqué, dimanche à Dakar, que son pays a opté pour une mobilisation générale impliquant les populations, les acteurs de la chaine du froid, et l’administration pour la protection de la couche d’ozone.« Le combat pour la protection de la couche d’ozone doit être général. C’est pourquoi, le Sénégal a opté pour une mobilisation générale des populations, des importateurs de gaz et de l’administration, notamment la Douane qui gère les importations de ces produits», a dit Maryline Diarra.

Elle s’adressait à la presse au terme d’une randonnée pédestre dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Ozone (JMO), célébrée ce 16 septembre sous le thème : « Gardons espoir et poursuivons nos efforts dans le Protocole de Montréal ».

« Certes le trou de la couche d’ozone est notée au niveau de l’Antarctique, mais ses effets sont ressentis partout sur la planète. C’est pourquoi, l’appel du Sénégal à la mobilisation générale vise à refermer ce trou de la couche d’ozone qui est fondamentale pour la vie sur terre », a ajouté la directrice de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) du Sénégal, Maryline Diarra.

Elle a souligné que cette mobilisation est ponctuée par la communication sur les enjeux d la protection de la couche d’ozone, la sensibilisation et des formations de divers acteurs afin d’amener tous à prendre conscience de l’importance du combat.

Poursuivant, elle a informe que le Sénégal a signé le 1er juin 2018 l’Amendement de Kigali du Protocole de Montréal, un instrument qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et qui concerne les hydrofluorocarbones (HFC) qualifiés de puissants gaz contribuant au réchauffement climatique et qui sont encore employés dans les systèmes de refroidissement.

Dans son message à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Ozone (JMO), le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres invite les Etats à ratifier massivement l’Amendement de Kigali sur le Protocole de Montréal, « une mobilisation mondiale » grâce à laquelle « la couche d’ozone devrait revenir aux niveaux de 1980 d’ici le milieu du siècle ».

« Pour l’instant, 46 pays ont ratifié ce nouvel instrument ; je demande à tous les autres d’en faire autant pour prouver leur attachement à la bonne santé de la planète. Je compte qu’au Sommet sur le climat que j’organiserai en septembre 2019, les pays montreront qu’ils ont largement avancé dans l’application de l’Amendement de Kigali », écrit Antonio Guterres.

Selon le Sg de l’ONU, en un peu plus de trente ans, le Protocole de Montréal n’a pas seulement permis de réduire le trou dans la couche d’ozone.

« Il nous a montré que la gouvernance environnementale pouvait apporter des solutions aux problèmes mis en lumière par la science et que les pays pouvaient s’unir pour surmonter ensemble leur vulnérabilité. C’est dans ce même esprit que je souhaite que nous fassions cause commune et, surtout, que nous nous mobilisions davantage pour appliquer l’Accord de Paris sur les changements climatiques et mener l’action climatique ambitieuse dont nous avons besoin de toute urgence », a poursuivi Antonio Guterres.

Journée mondiale du nettoyage : 4,5 tonnes de déchets collectés sur une plage dakaroise

Un nettoyage collectif organisé, vendredi à la plage de Ngor, à Dakar, a permis de collecter 4,5 tonnes de déchets, a appris APA samedi auprès des organisateurs.« Notre grand nettoyage a permis de récolter 2 tonnes de déchets sous la mer, et plus de 2,5 tonnes de déchets sur la plage. Mais, le plus important ce sont les dizaines de personnes qui, chaque fois, prennent conscience de cette problématique des déchets plastiques », renseigne l’organisateur, Barracuda Club de Dakar dans un communiqué de presse.

Le texte ajoute : « Nous voici maintenant dessalés et désensablés ».

La Journée Mondiale du Nettoyage est organisée le 15 septembre dans 150 pays à travers le monde. Elle appelle chacun, quelle que soit sa nationalité ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun.

Protocole de Montréal : l’ONU pour plus de ratifications de l’Amendement de Kigali

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres invite les Etats à ratifier massivement l’Amendement de Kigali sur le Protocole de Montréal, « une mobilisation mondiale » grâce à laquelle « la couche d’ozone devrait revenir aux niveaux de 1980 d’ici le milieu du siècle ».L’Amendement de Kigali, instrument qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019, concerne les hydrofluorocarbones (HFC), de puissants gaz qui contribuent au réchauffement climatique et qui sont encore employés dans les systèmes de refroidissement.

 « Pour l’instant, 46 pays ont ratifié ce nouvel instrument ; je demande à tous les autres d’en faire autant pour prouver leur attachement à la bonne santé de la planète. Je compte qu’au Sommet sur le climat que j’organiserai en septembre 2019, les pays montreront qu’ils ont largement avancé dans l’application de l’Amendement de Kigali », écrit Antonio Guterres.

Il s’est exprimé dans un message rendu public à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Ozone 2018, célébrée ce 16 septembre sous le thème : « Gardons espoir et poursuivons nos efforts dans le Protocole de Montréal ».

Selon le Sg de l’ONU, en un peu plus de trente ans, le Protocole de Montréal n’a pas seulement permis de réduire le trou dans la couche d’ozone.

« Il nous a montré que la gouvernance environnementale pouvait apporter des solutions aux problèmes mis en lumière par la science et que les pays pouvaient s’unir pour surmonter ensemble leur vulnérabilité. C’est dans ce même esprit que je souhaite que nous fassions cause commune et, surtout, que nous nous mobilisions davantage pour appliquer l’Accord de Paris sur les changements climatiques et mener l’action climatique ambitieuse dont nous avons besoin de toute urgence », a poursuivi Antonio Guterres.

En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (résolution 49/114 du 19 décembre).

Les États sont donc invités à consacrer cette journée spéciale à l’encouragement d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. La couche d’ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète…

Tournoi de Lagos : le Sénégal domine le Mali (82-71)

L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal a remporté, samedi, son deuxième match face au Mali (82-71) dans le cadre du Tournoi de Lagos (Nigeria) comptant pour les qualifications de la Coupe du monde 2019.Le Mali, victorieux la veille de la République Centrafrique (66-65), est tombé les armes à la main. Dans le premier quart-temps, malgré les six points de Gorgui Sy Dieng, le Sénégal n’arrive pas à se détacher et doit se contenter d’une égalité parfaite au tableau d’affichage (20-20).

Dans le deuxième quart-temps, les deux formations se rendent coup pour coup. Profitant du laxisme des joueurs sénégalais dans les rebonds offensifs et défensifs, le Mali s’accroche. Les Aigles surfent même sur une insolente réussite sur les tirs primés mais ne prennent pas les devants. A la mi-temps, le Sénégal et le Mali se séparent dos à dos (37-37).

Les Lions reviennent des vestiaires avec de meilleures intentions et entament tambour battant le troisième quart-temps. Le tonus de Maurice Ndour, la vista de Xane D’Almeida et la puissance hors norme de Youssou Ndoye font la différence pour le Sénégal qui fait la course devant (63-49).

Dans le dernier acte, les Maliens flanchent physiquement et le jeu intérieur des Sénégalais mis en exécution par les irrésistibles Youssou Ndoye (23 points) et Gorgui Sy Dieng (20 points) anéantit les derniers espoirs de l’adversaire. Le Mali s’incline finalement (82-71) contre les poulains du coach Abdourahmane Ndiaye « Adidas » qui sont montés en puissance au fil des minutes.

Pour sa dernière rencontre du tournoi, le Sénégal en découdra ce dimanche avec le Nigeria. Un choc décisif pour le leadership de ce groupe.

Programme des Lions au Tournoi de Lagos :

Dimanche 16 septembre 2018 : Nigeria – Sénégal, 19h GMT.

Orange renforce sa connectivité en Afrique de l’Ouest

Les dirigeants de Orange et de la société MainOne Cable Company ont annoncé, vendredi à Paris, la signature d’un contrat encadrant l’investissement d’Orange dans le câble sous-marin MainOne sur la côte de l’Afrique de l’Ouest.« Ce partenariat permettra à Orange d’acquérir plus de capacité, renforçant ainsi sa position au sein de l’écosystème de télécommunication africain », souligne-t-on au niveau du groupe de télécommunications.

Le câble MainOne comprend actuellement un câble sous-marin d’une longueur de 7000 km, installé en 2010, et des stations d’atterrissement au Nigeria, au Ghana et au Portugal. Le partenariat entre Orange et MainOne permettra d’assurer la construction et l’installation de deux nouvelles branches et stations d’atterrissement.

Ces branches connecteront le câble à Dakar (Sénégal) et à Abidjan (Côte d’Ivoire) d’ici mi-2019. Orange sera propriétaire de la station d’atterrissement à Dakar. L’investissement d’Orange représente pour ce projet une étape essentielle.

La gestion de l’installation de ces deux nouvelles branches a été confiée à Orange Marine, détenue à 100 % par le Groupe Orange.

« Grâce à cette nouvelle connexion, les populations locales pourront bénéficier d’une meilleure connectivité, de prix plus abordables et l’accès à de nouveaux services », avancent les dirigeants d’Orange.

Cet opérateur de télécommunications bénéficiera ainsi de plusieurs térabits par seconde de bande passante supplémentaire pour le développement des services fixes et mobiles en Afrique. Plus concrètement, cette extension de câble offre l’opportunité d’améliorer la connectivité et de proposer une gamme de services plus étendue pour Orange Côte d’Ivoire et la Sonatel (Société nationale des télécommunications du Sénégal).

MainOne propose en outre un acheminement alternatif garantissant la redondance du trafic voix et data. « En cas de problème, souligne le groupe Orange, ce dernier peut être redirigé vers d’autres câbles de la zone, comme SAT3, WASC, SAFE et ACE ».

Sénégal : ouverture des inscriptions pour l’édition 2018 du forum des «Héroïnes »

Les inscriptions pour la deuxième édition du Forum « Les Héroïnes », dédié aux jeunes femmes cadres à haut potentiel sont ouvertes jusqu’au 15 octobre, a appris APA vendredi auprès de l’organisateur.L’événement prévu le 17 novembre prochain dans la capitale sénégalaise mettra l’accent, cette année sur l’innovation et lance pour l’occasion le Prix Sisley-Orange qui récompensera 3 entrepreneuses sénégalaises les plus innovantes dans les domaines du digital, de la santé, du bien-être et de la beauté, explique Orange dans son annonce parcourue par APA.

La participation au concours est ouverte aux femmes sénégalaises de 18 à 60 ans, ayant fondé une start-up depuis moins de 2 ans et dix nominées seront sélectionnées selon les critères suivants : le degré d’innovation du projet, la viabilité financière du projet et le degré de viabilité de l’entreprise, souligne le document.

Les 10 entrepreneures finalistes présenteront leurs projets et la lauréate de chacune des 3 catégories recevra un soutien financier et bénéficiera du programme de coaching d’Orange pour terminer son projet.

L’ex députée européenne Anne Brasseur contre le démantèlement du libéralisme

La présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de 2014 à 2016, la Luxembourgeoise Anne Brasseur invite les partisans du libéralisme à se mobiliser contre le démantèlement des valeurs libérales.« Nous devons continuer à faire front commun aujourd’hui contre le démantèlement des valeurs libérales. C’est notre travail et personne d’autre ne le fera à notre place », a dit Mme Brasseur.

Elle faisait, jeudi soir à Dakar, une présentation sur le libéralisme au 21ème siècle au cours d’une conférence thématique sur la responsabilité sociale des entreprises, organisée dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté.

Dans cette présentation dont APA a obtenu une copie vendredi, l’ancienne parlementaire européenne affirme que les Libéraux ont toujours été les gardiens des valeurs des droits de l’homme, de la démocratie et de la primauté du droit, mais elle déplore le fait que « dans trop de pays, nous voyons que la soif du pouvoir corrompt les institutions et les politiciens ».

A son avis, il est beaucoup plus facile de « se faire élire avec des promesses irréalistes, et il est encore plus facile de faire appel à la peur, à l’avidité, à la cupidité, à la jalousie et à la haine et à trouver des boucs émissaires, généralement les plus faibles ».

« La question à laquelle nous devons tous répondre est de savoir combien nous pouvons abandonner en termes de valeurs, en tant que politiciens, pour nous faire élire ou réélire. Pour moi, la réponse est très claire: l’engagement envers les valeurs de liberté individuelle, de tolérance et de société ouverte a toujours été l’élément distinctif du libéralisme. Ces valeurs ne sont pas négociables. Si nous perdons notre crédibilité en reprenant des propos nationalistes, nous nous perdons », a dit Anne Brasseur.

Tournoi de Lagos : le Sénégal bat le Rwanda (94-89)

L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal a gagné, vendredi, son premier match face au Rwanda (94-89) dans le cadre du Tournoi de Lagos comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2019.Dans cette rencontre à suspens, c’est le Rwanda qui marque le premier panier. Sentant les Lions amorphes et constatant leur retard au tableau d’affichage (10-11) après quelques minutes, le coach Abdourahmane Ndiaye « Adidas » demande un temps mort pour les recadrer.

Effet immédiat car, Gorgui Sy Dieng prend le jeu à son compte et enchaîne les tirs primés. Mais les Rwandais qui ont du répondant, profitent des largesses défensives de leur adversaire pour inscrire des paniers faciles. Le premier quart-temps se termine sur un score d’égalité entre les deux équipes (24-24).

Dans le deuxième acte, le Sénégal met en branle sa machine et se montre dangereux grâce à Gorgui Sy Dieng que rien ne perturbe. Les Lions retournent ainsi aux vestiaires avec un matelas d’avance confortable de 12 points (48-36).

A la reprise, le Rwanda ne s’avoue pas vaincu et pose d’énormes problèmes à la défense sénégalaise toujours en retard sur les tirs primés. Le Sénégal résiste néanmoins aux assauts répétés et remporte le troisième quart-temps (71-60).

Dans le quatrième et dernier quart-temps, le Sénégal voit son avance fondre comme neige au soleil, passant même à 4 points. Les Rwandais se font de plus en plus menaçants mais Gorgui Sy Dieng, auteur de 28 points et Thierno Ibrahima Niang très inspiré dans la pénétration, se chargent de calmer leur ardeur. Malgré la pression, les poulains du technicien Adidas maîtrisent les dernières secondes du match et s’imposent finalement (94-89) grâce à leur talent et leur expérience.

Logé dans la poule F du pays hôte le Nigeria, le Sénégal aura comme prochain adversaire le Mali. Même si la Côte d’Ivoire et la Centrafrique figurent dans ce groupe, elles ne rencontreront pas le Sénégal contre qui, elles ont joué en juin dernier lors du Tournoi de Dakar. Le tournoi de Lagos, qui est la deuxième phase des éliminatoires de la Coupe du monde de basket 2019 prévue en Chine, se déroule du 14 au 16 septembre.

Programme des Lions au Tournoi de Lagos :

-Samedi 15 septembre 2018 : Mali – Sénégal, 14h GMT

-Dimanche 16 septembre 2018 : Nigeria – Sénégal, 19h GMT.

Sénégal : Gain de 10% du chiffre d’affaires des services en juin

Le chiffre d’affaires des services au Sénégal a connu un gain de 9,8% au mois de juin 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette évolution est liée aux hausses du chiffre d’affaires des Autres services (plus 25,5%), des Banques et Assurances (plus 15,5%), des Services immobiliers (plus 14,6%) ainsi que des Postes et Télécommunications (plus 12,1%).

Cette situation a toutefois été atténuée par les baisses respectives de 14,0%, 12,9% et 1,2% du chiffres d’affaires des Hôtels, bars et restaurants, des Services sanitaires et des Transports.

S’agissant du chiffre d’affaires du commerce, l’ANSD signale qu’il s’est replié de 7,5% en juin 2018 par rapport au mois précédent.

Vingt PME sénégalaises à l’assaut du marché canadien

Le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Aspex) a remis, jeudi soir à Dakar, 20 billets d’avion à des petites et moyennes entreprises évoluant dans le domaine de l’agroalimentaire et de la cosmétologie pour participer du 15 au 22 septembre 2018à une mission commerciale à Toronto et Montréal (Canada).« Nous voulons pénétrer le marché américain pour avoir une augmentation exponentielle des exportations », a dit El Hadj Malick Diop ; lors de la cérémonie de remise des billets d’avion.

Selon M. Diop, le Sénégal ne réalise que 1,8 de ses exportations vers le marché américain, au moment où le marché africain constitue 40% de ses exportations, le marché européen 27% et les 31,2% restants sont destinés aux marchés asiatiques.

Ces PMEs retenues sur les trente présélectionnées ont bénéficié d’un programme de formation sur les aspects pratiques du commerce international ainsi qu’à une session de formation sur l’accès au marché canadien.

El Hadj Malick Diop a profité de la même occasion pour informer que les exportations sénégalaises ont atteint un volume de 1 485 milliards en quatre ans, soit une augmentation de plus de 22,5%, a déclaré jeudi soir à Dakar, le directeur général de l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (ASEPEX).

Le président Lamine Diack encore mis en examen

L’ex-patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, déjà mis en examen dans l’enquête en France sur un système de corruption pour couvrir des cas de dopage en Russie, est désormais poursuivi pour avoir fait profiter son fils de fonds issus des droits TV et des sponsors, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Trois ans après des premières accusations de « corruption », l’ancien président de l’IAAF, la fédération internationale d’athlétisme, de 1999 à 2015, le Sénégalais Lamine Diack, 85 ans, a été de nouveau mis en examen le 26 juin à Paris pour des soupçons d’ »abus de confiance », selon deux sources proches du dossier. Contactés, ses avocats n’ont pas répondu.

La justice française lui reproche d’avoir permis à l’un de ses fils, Papa Massata Diack, « de s’approprier des recettes de la fédération internationale provenant de sponsors », tels que la banque d’Etat russe VTB, le géant coréen Samsung, la société chinoise Sinopec, Abu Dhabi Cooperation ou la télévision chinoise CCTV.

Une vaste enquête sur un système de corruption
Ces nouveaux soupçons ont été révélés grâce à la coopération de l’IAAF qui avait interpellé la justice en juillet 2017 sur les conditions douteuses de contrats de droits télévisés et de sponsoring, passés de 2008 à 2015, entre la fédération et le géant japonais de la publicité Dentsu, chargé de commercialiser les droits. Papa Massata Diack, puissant conseiller marketing de la fédération, y figurait en première ligne.

Depuis octobre 2015, trois juges d’instruction financiers mènent une vaste enquête sur un système de corruption présumée pour étouffer des cas de dopage en Russie et pour faciliter des négociations avec des sponsors et des diffuseurs russes, avant les JO de Londres 2012 et les Mondiaux d’athlétisme à Moscou en 2013. La justice française, compétente parce que des fonds ont pu être blanchis sur son territoire, avait été saisie par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Lamine Diack, qui a cédé la présidence de l’IAAF à l’été 2015 au Britannique Sebastian Coe, est mis en examen pour « corruption passive » au côté de son conseiller de l’époque Habib Cissé et de l’ancien chef de l’antidopage de l’IAAF, Gabriel Dollé. Depuis Dakar où il est installé, Papa Massata Diack, visé par un mandat d’arrêt, a toujours refusé de répondre à la justice française.

Dans un autre volet, le père et le fils Diack sont aussi dans le viseur d’une enquête en France et au Brésil sur fond d’achats de voix présumés en marge de l’attribution des Jeux Olympiques de Rio de 2016. La justice française enquête aussi sur l’attribution des JO à Tokyo en 2020.

Deux conventions de plus de 13,8 milliards entre le Sénégal et les Pays-Bas

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan et Bert Vermaat, premier Conseiller de l’Ambassade des Pays Bas au Sénégal ont procédé, vendredi à Dakar, à la signature deux conventions de financement de plus de 13,8 milliards de F CFA pour la dépollution de la Baie de Hann (Dakar) et l’électrification de structures de santé en Casamance (sud).Le premier accord, relatif à la dépollution de la Baie de Hann bénéficie d’un financement de 20 millions d’euro, soit environ 13 milliards de F CFA. Ce montant vient s’ajouter au financement de 20 milliards de F CFA conclus avec l’Agence française du développement.

Ainsi, « le financement de la dépollution de la Baie de Hann est bouclé et les travaux vont commencer est incessamment » a dit le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ avant de préciser que ce financement va permettre au Sénégal de prendre en charge « de manière durable » la question de la dépollution et de la valorisation de la Baie de Hann au regard du niveau de pollution de la baie et de ses impacts négatifs.

Pour le premier conseiller de l’Ambassade des Pays-Bas au Sénégal, Bert Vermaat, c’est aux entreprises et aux habitants de la Baie d’assurer que l’assainissement des eaux et la propreté de la plage sera durable et continuera dans les décennies à venir ; et cela, une fois le programme de dépollution terminé.

C’est pourquoi, il a appelé à la sensibilisation des populations riveraines et l’application effective, dans la concertation avec les entreprises, du principe de « pollueur-payeur » pour pousser les unités industrielles à « investir dans le traitement préalable, au lieu de rejeter directement les eaux résiduaires dans la baie».

La première phase de ce projet qui vise à améliorer les conditions de vie de quelque 500 000 milles sénégalais, d’après le directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Lansana Gagny Sakho, devrait être lancée d’ici la fin 2018 pour finir en 2021.

Le second accord relatif au projet d’électrification d’infrastructures de santé en Casamance bénéficie, quant à lui, d’un financement de 400 000 euros, soit 261 millions de F CFA. Il sera exécuté par l’Agence nationale des énergies renouvelables (ANER).

Wade n’est pas politiquement sénile,il sait ce qu’il fait

Wade rejette toute idée de plan B du PDS aux élections de février 2019. La candidature de Karim aux élections de 2019 n’est donc plus un débat au sein du PDS. La dévolution de la légitimité a donc été achevée. Avec l’affaire Madické Niang, Wade a réglé un problème politique au sein du PDS, mais aussi pour le pays tout entier. La présupposition de laquelle nous partons pour une autre compréhension du problème est que la meilleure façon pour le PDS d’avoir un plan B et d’en tirer le maximum de profit, c’est de ne point en avoir.

En politique, même dans les pays et les partis les plus démocratiques, les stratégies ne sont jamais démocratiques. Les « Think tanks » (réservoirs de pensée) officient dans l’ombre et les décideurs agissent comme des joueurs d’échecs. La politique spectacle, c’est juste la scène, mais la vraie politique, c’est le « behind the scene ». Et dans une démocratie comme la nôtre, qui n’est démocratie que de nom, ce serait suicidaire de marcher à visage découvert. Il faut paramétrer son agenda politique dans le double langage, le double jeu et la duplicité temporelle. Agir dans un temps pour récolter dans un autre, évoquer le passé pour rendre flou le présent, se projeter dans le futur pour être maitre du présent : tels sont les différents éléments du paramétrage politique.

Or qu’arriverait-il aujourd’hui si le PDS déclarait publiquement qu’il a un plan B ? Ce serait non seulement une capitulation politique, mais aussi un la mort politique et du PDS et de son candidat, Karim Wade. Convoquer un congrès extraordinaire pour choisir un autre candidat à six mois des élections serait une bombe qui éclaterait définitivement ce parti. C’est évident aujourd’hui que les « Karimistes », devenus très importants dans le parti, pourraient être tellement affligés qu’ils s’abstiendraient d’accompagner le parti et de voter pour le néo-candidat de celui-ci. Pire, parmi les éventuels prétendants qui, aujourd’hui, pourraient se prévaloir de plus de légitimité que Karim ?

La légitimité ne s’obtient que deux façons : par la popularité ou par l’héroïsme. Les vétérans de la guerre de Corée bénéficient d’une légitimité naturelle aux Etats-Unis. La popularité n’a qu’un seul baromètre : les élections ou l’engouement populaire (les masses) encore qu’il peut être artificiel. Au sein du PDS y a-t-il objectivement plus populaire que Karim Wade ? Du point de vue de l’héroïsme, c’est-à-dire la lutte et de la résistance face aux exactions du pouvoir, qui a enduré plus que Karim ? Il faut rappeler que 23 hiérarques du régime de Wade étaient sur la liste du procureur spécial Alioune Ndao. Seul Karim a été jugé et envoyé en prison ! Pourquoi et comment les autres ont réussi à s’extirper de cette machine infernale, de ce monstre juridico-politique qu’on appelle CREI ? Pourquoi, par solidarité, par esprit de lutte et par conviction, les autres n’ont pas demandé à être jugés pour au moins laver leur honneur ? Peuvent-ils aujourd’hui faire face aux soupçons qui pèsent sur certains d’entre eux d’avoir transigé, aux sobriquets et aux quolibets de leurs adversaires politiques ? Karim au moins a enduré trois ans de prison, et même si la façon dont il en est sorti laisse à désirer, il est considéré comme une victime de l’in-justice de Macky Sall.

Le fait que partout ailleurs il gagne ses procès contre le Sénégal a contribué à semer définitivement le doute sur sa culpabilité ; et sur le plan de la notoriété internationale, il est largement au-dessus des autres. Dans un tel contexte, déposer les armes à ce stade de la lutte délesterait Karim et le PDS d’un capital de sympathie et de légitimité très difficiles à résorber d’ici à 2019.

En revanche, si la candidature de Karim est maintenue et ancrée dans la conscience et des libéraux et des Sénégalais, le processus de parrainage devient un test grandeur nature en même temps qu’un levier politique extrêmement fécond. Supposons que le candidat Karim réussisse à glaner 500.000 ou 1000.000 de signatures et que sa candidature soit rejetée dans les conditions et pour les raisons qu’on évoque ! Quelle résonnance aurait un tel rejet dans la communauté internationale ? Il y a des modes de communication que seuls les choix politiques permettent : Wade sait ce qu’il fait même s’il joue un jeu dangereux. Cette ultime injustice décrédibiliserait davantage le régime et augmenterait le capital de sympathie au profit de Karim. Entre 2019 et 2024, l’éventail des possibilités est large et la conquête du leadership dans l’opposition sera stratégique. Et surtout si l’on sait que Khalifa Sall pourrait être exclu de la course, l’ébullition du champ politique serait telle que les cartes pourraient être favorables à un rapport de force direct, à une confrontation pré-électorale et post-électorale. Ce serait très difficile à Macky Sall de remporter le combat qui l’oppose à Wade et à Khalifa aussi bien sur le plan juridique que sur celui politique.

Supposons que Karim soit écarté malgré un mini triomphe pré-électoral avec ce parrainage loufoque : le mécontentement serait tel que soit la rue ferait basculer le pays soit un plan B de facto serait un très grand danger pour le régime. Qui pourrait faire croire aux Sénégalais qu’il a gagné au premier tour malgré les cinq cent mille à un million de parrains de Karim (donc contre Macky) et ceux de Khalifa ?

C’est évident que le régime va tout faire pour décrédibiliser la candidature de Karim au sein du PDS, et il actionnera pour cela ses leviers internes avec des moyens colossaux. Déjà la presse a enregimenté le lexique sur la problématique de la candidature de Karim : on parle déjà de candidature invalidée par la cour suprême !? Face à tous ces fronts, le PDS se suiciderait en parlant publiquement de candidature de substitution et ça, Wade est suffisamment outillé pour le savoir. Mais l’agenda du chef est-il compris par les troupes ? Celui de certains soldats dans les troupes n’est-il pas de saboter les calculs de Wade ?

Alassane Khodia KITANE.
Professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès
Président du Mouvement citoyen LABEL-Sénégal