L’Afrique du Sud et la Russie veulent préserver la valeur du platine

L’Afrique du Sud et la Russie ont discuté de diverses options pour préserver la valeur du platine sur le marché mondial, a déclaré à Johannesburg, le ministre sud-africain des Ressources minérales, Gwede Mantashe. »Nous avons examiné diverses options qui peuvent être utilisées pour le platine, et différentes technologies qui sont développées pour la consommation de platine. Il s’agit d’interventions ayant trait à la demande de platine », a déclaré Mantashe.

Le ministre se confiait mardi aux médias après sa rencontre avec le ministre russe des Ressources naturelles et de l’environnement, Dmitry Kobylkin. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la troisième conférence sur les métaux du groupe Platinum (PGM) en Afrique du Sud et en Russie, qui s’est tenue au Mintek à Johannesburg.

L’Afrique du Sud représente près de 90% des réserves mondiales de platine.

La conférence a convenu de la nécessité d’augmenter la demande pour les métaux du groupe du platine (PGM) et de développer d’autres utilisations des PGM, notamment la technologie des piles à combustible, la fabrication de bijoux, ainsi que les applications d’investissement.

Les deux pays ont également partagé les innovations dans le traitement des minerais, en particulier la technologie sud-africaine dans les technologies de l’eau et de l’efficacité énergétique en cours d’élaboration au Mintek.

Mantashe a déclaré que le Mintek était en train de mener des recherches sur un certain nombre d’utilisations alternatives pour le platine.

La conférence a eu lieu dans la perspective de la tenue en Afrique du Sud du 10ème Sommet annuel dit des BRICS, qui s’ouvre mercredi.

Afrique du Sud : une mutinerie évitée à la veille de la transition (média)

L’Afrique du Sud a évité de justesse une mutinerie de soldats fidèles à l’ancien président Jacob Zuma à la veille de sa démission forcée de son poste en février, selon la presse locale parcourue mardi à APA.Des sources haut placées au sein des forces de sécurité et du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) ont déclaré au journal City Press que les services de renseignement militaire ont appris que des soldats qui étaient d’anciens membres d’Umkhonto WeSizwe de l’ANC, l’aile militaire du parti pendant la lutte de libération de l’Afrique du Sud, préparaient une révolte.

Le journal a déclaré que le président Cyril Ramaphosa (alors président de l’ANC et vice-président) a été averti par la suite de résoudre le différend avec Zuma parce qu’il était susceptible de causer de l’instabilité s’il traînait.

Les chefs de l’armée du pays craignaient également que la popularité de Zuma parmi ses anciens camarades d’Umkhonto weSizwe soit exploitée pour mobiliser la sympathie des forces armées.

Pendant la lutte de libération, Zuma était l’un des agents de renseignement d’Umkhonto weSizwe lorsqu’il a été arrêté et envoyé à Robben Island pour rejoindre Nelson Mandela en prison.

Cependant, selon le journal, les hauts responsables militaires ont minimisé la menace cette semaine, affirmant que les hauts gradés n’auraient pas toléré une mutinerie, qu’ils étaient « au-dessus de la petite politique de parti » et que l’idée de maintenir Zuma au pouvoir par la force n’a même pas vu le jour.

L’officier supérieur de l’armée Mafi Mgobozi a déclaré que les allégations d’ingérence dans la direction politique étaient « sans fondement ».

L’Ouganda ordonne le blocage de tous les sites pornographiques

La Commission des communications de l’Ouganda (UCC) a ordonné, lundi, aux compagnies de télécommunication et aux fournisseurs de services Internet de bloquer les sites pornographiques locaux et internationaux.Selon le Directeur exécutif de l’UCC, Godfrey Mutabazi, 17 sites locaux populaires et dix sites internationaux de pornographie ont été ciblés pour cette mesure de blocage.

M. Mutabazi déclaré à ce sujet que la liste a été dressée par le Comité de contrôle de la pornographie.

« La Commission reçoit une liste de sites Internet à contenu pornographique du Comité de contrôle de la pornographie … le Comité a établi que la liste du site internet ci-joint est actuellement en streaming pornographique en Ouganda, en violation de l’article 13 de la loi anti-pornographie de 2014, » peut-on lire dans une lettre publiée à cet effet.

Godfrey Mutabazi a averti que les compagnies de télécommunication et les fournisseurs de services Internet risquaient des pénalités s’ils ne se conformaient pas à la nouvelle directive.

L’année dernière, le ministre ougandais chargé de l’Ethique a inauguré le Comité de contrôle de la pornographie dont les fonctions consistent à assurer l’arrestation et l’interdiction des auteurs de pornographie, ainsi que la collecte et l’interdiction de matériel pornographique.

Ces fonctions comprennent également la sensibilisation du public à la pornographie, la surveillance de l’acquisition et l’installation de logiciels de protection efficaces dans les équipements électroniques, tels que les ordinateurs, les téléphones mobiles et les téléviseurs, pour la détection et la suppression de la pornographie dans le pays.

Une délégation des « Aînés » au Zimbabwe pour des élections pacifiques

Une délégation de « The Elders » (les Aînés) composée de personnalités éminentes conduites par Koffi Annan a rencontré, vendredi à Harare, le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa pour discuter des préparatifs des prochaines élections générales prévues le 30 juillet 2018.Parmi la délégation, il y avait Koffi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU, Mary Robinson, ancienne Haut-commissaire aux droits de l’homme, et Lakhdar Brahimi, ancien ministre algérien des Affaires étrangères. Elle s’est entretenue avec Mnangagwa et le ministre des Affaires étrangères par intérim, Simon Khaya Moyo à la State House à Harare.

M. Mnangagwa a rassuré la délégation que l’environnement pré-électoral est pacifique et que le gouvernement n’a pas à intervenir dans les affaires de la Commission électorale nationale en respect des lois en vigueur qui consacrent l’indépendance de cette instance.

« Nous sommes heureux que le peuple et les partis politiques aient entendu notre appel à la paix. Oui, il y a eu un incident à Bulawayo visant à attenter à ma vie», a déclaré Mnangagwa après la réunion.

Deux agents de sécurité ont été tués le mois dernier lorsqu’une bombe a explosé alors que Mnangagwa quittait un meeting politique dans la deuxième plus grande ville de Bulawayo.

La délégation des Aînés est au Zimbabwe pour encourager la tenue d’élections pacifiques et crédibles.

Le groupe des Ainés a été créé en 2007 par l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et est actuellement présidé par Annan, avec l’ancien vice-Premier ministre norvégien, Gro Harlem Brundtland comme vice-président.

Zimbabwe : John Mahama dirige les observateurs électoraux du Commonwealth

L’ancien président ghanéen, John Mahama dirigera une mission d’observation du Commonwealth pour les élections générales du Zimbabwe prévues le 30 juillet 2018, a annoncé mercredi le regroupement des anciennes colonies britanniques.Le secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland a déclaré que le Groupe d’observateurs du Commonwealth devrait arriver au Zimbabwe le 23 juillet.

Il sera accompagné par une équipe de neuf membres du Secrétariat du Commonwealth dirigée par Katalaina Sapolu, chef de la Direction de la gouvernance et de la paix.

« Je suis extrêmement heureux de déployer un groupe pour observer les élections », a déclaré Scotland dans un communiqué.

La mission d’observation comprendra Hanna Tetteh, ancienne ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Gary Dunn, ancien secrétaire général adjoint du Commonwealth, Mpho Moruakgomo, président du Commonwealth Local Government Forum, Janet Love, de la Commission électorale indépendante d’Afrique du Sud.

Les autres membres de la mission seront Lord Robert Hayward et Baroness Margaret Jay, tous deux membres de la Chambre des Lords du Royaume-Uni, et Fonkam Azu’u, ancien président du Conseil électoral du Cameroun.

Le Zimbabwe s’est retiré du Commonwealth en 2003. Cette décision fait suite à la suspension du pays du groupe pour violation de la Déclaration de Harare, qui énonce les principes et les valeurs fondamentales du Commonwealth.

Toutefois, en mai 2018, le président Emmerson Mnangagwa a écrit au secrétaire général du Commonwealth pour lui faire part de son intérêt à se joindre de nouveau à l’association et demander au groupe d’observer les prochaines élections au Zimbabwe.

Juba convoque l’ambassadeur français pour ses critiques contre le gouvernement

Le Soudan du Sud a convoqué, mardi après-midi, l’ambassadeur de France à Juba, Jean-Yves Roux pour protester contre une déclaration faite par ce dernier critiquant le gouvernement au sujet du meurtre de centaines de civils dans l’Etat d’Unity.Un rapport de l’ONU publié récemment fait état de terribles violations des droits de l’homme commises contre des civils par l’armée et les forces alliées de la SPLA en avril et mai 2018 dans certaines parties de cet Etat.

Selon le rapport, au moins 232 civils ont été tués, dont 35 enfants, 120 femmes et filles victimes de viols collectifs et 132 autres enlevées.

Le sous-secrétaire du ministère sud-soudanais des Affaires étrangères a confié à la presse que le ministère avait convoqué le représentant français au Soudan du Sud pour déposer une plainte officielle sur sa déclaration dans laquelle il critiquait le gouvernement pour l’incident signalé dans l’Etat d’Unity.

« Nous avons partagé avec lui une note de protestation préparée par le ministère des Affaires étrangères sur la base d’une déclaration qu’il a faite publiquement le samedi 14 juillet, lors de la célébration de la fête nationale française », a déclaré Baak Valentino Wol.

Il a accusé le diplomate français d’attaquer injustement le gouvernement à Juba, sur la base de ce qu’il considère comme un rapport discrédité pour une telle « diatribe malavisée ».

Il a indiqué que du point de vue du gouvernement, le rapport de l’ONU était partial et donc très discutable.

Chute de 16,2% de la production d’or en Afrique du Sud

La production d’or de l’Afrique du Sud a chuté de 2,6% en mai 2018 par rapport à la même période l’année dernière, selon Statistics South Africa (Stats SA).Cette baisse est due à la mauvaise performance minière de l’or et du charbon qui ont diminué de 16,2% et 4,2% respectivement, explique une note mensuelle de Stats SA, soulignant que la production de minerai de manganèse a également diminué de 23% par rapport à mai 2017.

Les métaux du groupe platine (9,6%) ont toutefois apporté une contribution positive significative, avec une augmentation de la production de 9,6%, ajoute-t-on.

Stats SA a signalé que huit des douze groupes de minéraux ont enregistré des taux de croissance négatifs au cours de cette période, alors que la production dans son ensemble était en baisse, les ventes de minéraux ont augmenté de 15,1% en glissement annuel en mai 2018.

Les statistiques sur la baisse de la production d’or ont été publiées au moment où les mines d’or sud-africaines et les syndicats ont entamé des négociations salariales mercredi dernier.

Un organisme patronal, le Minerals Council South Africa (anciennement la Chambre des mines), a déclaré plus tôt cette semaine que les trois quarts des mines d’or de l’Afrique du Sud n’étaient pas rentables.

Selon les analystes, une combinaison de facteurs a supprimé l’activité dans le secteur minier national, ce qui a inhibé l’investissement, avec notamment l’incertitude persistante en matière de politique, les questions relatives à la nouvelle charte minière proposée n’étant toujours pas résolues.

Des milliers de Zimbabwéens manifestent pour des réformes du Code électoral

Plusieurs milliers de militants de l’opposition et de membres de la société civile du Zimbabwe ont défilé, mercredi, devant les locaux de la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) à Harare pour réclamer des réformes du Code électoral, estimant que celles-ci sont essentielles pour la tenue d’élections crédibles.Les militants de l’Alliance pour le changement démocratique (MDC) et d’autres partis de l’opposition sont descendus dans les rues de la capitale pour protester contre la ZEC, afin que les règles du jeu soient à la hauteur des élections générales du 30 juillet 2018.

Les manifestants, portant des pancartes sur lesquelles on lisait «Pas de réformes, pas d’élections» et «Non au truquage du vote» ont marché en direction des bureaux de la ZEC au centre-ville de Harare.

Le leader de l’Alliance MDC, Nelson Chamisa a déclaré que son parti ne participerait pas aux élections à moins que ZEC ne réponde aux préoccupations de son parti concernant les irrégularités présumées dans le processus de gestion des bureaux de vote.

Il a accusé la ZEC de faire preuve de mauvaise foi et de faire tout son possible pour maquiller le vote, au profit de la ZANU PF.

Parmi les revendications, la ZEC devrait procéder au nettoyage du fichier électoral pour le débarrasser des prétendus électeurs fantômes et faire une inspection conjointe de l’impression des bulletins de vote par tous les partis politiques, comme stipulé dans la Constitution.

Le chef de l’Opposition a accusé la ZEC de violer la Constitution en faisant de la fuite en avant pour imprimer le bulletin de vote sans impliquer toutes les parties prenantes comme l’exige la loi.

Au total, 23 personnes ont déclaré leur candidature à la prochaine élection présidentielle au Zimbabwe, un nombre record jamais atteint dans ce pays d’Afrique australe depuis son indépendance en 1980.

Pour les élections générales, la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) a publié, le 09 juillet dernier, une liste des 10.985 bureaux de vote prévus à travers le pays pour les élections générales du 30 juillet 2018.

La répartition des bureaux de vote a traditionnellement été une pomme de discorde pendant les élections au Zimbabwe.

Certains observateurs ont souvent accusé la ZEC d’ouvrir délibérément moins de bureaux de vote dans les fiefs traditionnels des partis d’opposition, notamment les centres urbains.

Retour en Afrique de Sud de médecins formés à Cuba

Le ministre sud-africain de la Santé, Aaron Motsoaledi a accueilli, dimanche soir à Johannesburg, les 260 médecins formés à Cuba, en organisant pour eux une fête ayant vu la participation de leurs parents et des proches.Motsoaledi et son adjoint, Joe Phaahla, ainsi que les familles des jeunes médecins ont célébré leurs nouveaux experts de la santé lors d’une cérémonie en grande pompe organisée à l’aéroport international OR Tambo.

Les médecins ont été formés à Cuba dans le cadre du programme de collaboration médicale Nelson Mandela-Fidel Castro (NMFC) du ministère de la Santé.

L’Afrique du Sud et Cuba entretiennent des relations diplomatiques depuis 1994 ayant abouti à divers accords en matière de santé publique, notamment la formation de médecins sud-africains à Cuba.

Les présidents Nelson Mandela et Fidel Castro ont mis en place le programme NMFC en 1996 en vue de remédier aux problèmes d’insuffisance du personnel médical dans certaines zones ainsi que la mauvaise qualité des soins dans les zones rurales, périurbaines et les townships.

10.985 bureaux de vote pour les élections générales au Zimbabwe

La Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) a publié, lundi à Harare, la liste des 10.985 bureaux de vote prévus à travers le pays pour les élections générales du 30 juillet 2018.Selon l’instance électorale, la province qui compte le plus grand nombre de bureaux de vote est Midlands, avec quelque 1.540 centres ouverts.

Le Midlands est par ailleurs la région d’origine du président Emmerson Mnangagwa.

Même si elle concentre la majeure partie de la population du pays, la province de Harare, la capitale aura seulement 1.175 bureaux de vote.

La province avec le plus petit nombre de bureaux de vote est celle de Bulawayo, avec seulement 428 centres.

La répartition des bureaux de vote a traditionnellement été une pomme de discorde pendant les élections au Zimbabwe.

Certains observateurs ont souvent accusé la ZEC d’ouvrir délibérément moins de bureaux de vote dans les fiefs traditionnels des partis d’opposition, notamment les centres urbains.

Accord entre Maputo et Lisbonne sur le transport maritime

Le Mozambique et le Portugal ont signé, jeudi, un accord de coopération dans le domaine du transport maritime.Le document a été signé par le ministre mozambicain des Transports, Carlos Mesquita, et le ministre portugais des Affaires maritimes, Ana Pala Vitorino, lors d’une cérémonie à laquelle ont participé le président mozambicain Filipe Nyusi et le Premier ministre portugais António Costa.

Selon M. Mesquita la coopération portera sur l’administration et la sécurité maritime, les services maritimes, les technologies et le système d’information sectoriel, ainsi que sur la construction d’infrastructures portuaires et la protection de l’environnement marin.

Mme Vitorino a quant à elle, souligné que la promotion de l’innovation du transport maritime et la gestion des ports sont des domaines clés de la coopération entre les deux pays.

Elle a dit que 90% du transport de marchandises dans le monde est effectué par le biais du transport maritime, et que le Portugal et le Mozambique ont un avantage compétitif dans ce domaine car jouissant tous les deux de positions géostratégiques très importantes.

Arrivée à Abidjan de la princesse du Koweït Hissa Saad

La princesse de l’État du Koweït, son altesse Hissa Saad Sheikha Al-Sabah est arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à Abidjan où elle entend renforcer la coopération entre la Côte d’Ivoire et le monde arabe, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette présence en terre ivoirienne de la princesse du Koweït s’inscrit dans le cadre du Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED 2018) qui se tiendra à Abidjan vendredi et samedi.  Cette visite vise également le renforcement de la collaboration entre les femmes des deux pays.

«C’est un plaisir pour moi d’être en Côte d’Ivoire. Je suis là pour promouvoir la coopération entre les femmes africaines et arabes», a dit la princesse à sa descente d’avion à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan indiquant par ailleurs, la possibilité de soutenir les femmes ivoiriennes lors de ces assises en fonction des projets qui lui seront présentés par celles-ci.

La dette de l’Afrique envers la Chine est soutenable (Officiel chinois)

Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Chen Xiaodong, a déclaré que la dette de l’Afrique envers son pays est économiquement soutenable et ne devrait pas être source de préoccupation.L’Agence de presse mozambicaine (AIM) a cité l’officiel chinois qui s’est exprimé mercredi à Pékin lors de la séance d’ouverture du 7ème Forum du Comité d’experts sino-africains.

« La Chine est attentive à la situation de l’Afrique et cherche à aider le continent à maitriser les risques d’endettement insoutenable », a déclaré Xiaodong, soulignant que Pékin encourage également les entreprises de son pays à investir plus en Afrique dans le cadre des partenariats public-privés.

Le vice-ministre chinois a déclaré qu’au cours des 40 dernières années, la coopération bilatérale entre la Chine et l’Afrique a connu une croissance extraordinaire avec une intensification des échanges commerciaux passant de 765 millions de dollars en 1978 à 170 milliards de dollars aujourd’hui.

Les investissements de la Chine sur le continent vont des centrales électriques en Zambie, aux accords commerciaux avec l’Egypte, en passant par les mines de cobalt au Congo aux lignes ferroviaires en Afrique de l’Est sans compter les infrastructures en Guinée équatoriale.

L’Afrique du Sud a signé l’Accord sur la Zlec

L’Afrique du Sud a signé l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale (Zlec), en marge du 31ème sommet de l’Union africaine tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), a annoncé mercredi à Pretoria la présidence de la République.Cité par un communiqué de presse, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’Accord est une étape importante vers la participation de l’Afrique du Sud à un marché de plus d’un milliard de personnes et créera des opportunités et des avantages pour le pays, permettant ainsi aux entreprises locales d’exporter des biens et des services à travers le continent.

« Il contribuera à la croissance et à la diversification de notre économie, créant ainsi des emplois et réduisant les inégalités et le chômage », a déclaré Ramaphosa.

Le président a signé l’accord lors du sommet de l’UA qui s’est tenu les 1er et 2 juillet 2018 en Mauritanie sous le thème « Gagner la lutte contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l’Afrique. »

A ce jour, l’accord a été ratifié par six pays, à savoir le Tchad, l’eSwatini, le Ghana, le Kénya, le Rwanda et le Niger.

La ZLEC, dévoilée pour la première fois à Kigali (Rwanda) en janvier 2018, vise à créer un marché unique continental pour les biens et les services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et à accélérer l’établissement d’une union douanière.

Procès pour terrorisme : les partisans d’imam Ndao espèrent sa libération

A quelque deux semaines du verdict sur l’affaire imam Alioune Badara Ndao, accusé avec une trentaine de personnes d’actes djihadistes contre le Sénégal, ses proches et plusieurs de ses souteneurs, dont des organisations de la société civile, ont dit, mercredi à Dakar, s’attendre à sa libération parce qu’il est « accusé sans preuves ».« Nous attendons des juges qu’ils disent le jour-j (19 juillet) à l’adresse d’Imam Ndao : ‘’Nous nous excusons de notre erreur car, vous n’avez rien fait de mal » », a déclaré dans une euphorie et approbation générales imam Ahmed Dame Ndiaye de la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal, une association que l’accusé Alioune Badara Ndao a dirigé la section de Kaolack (centre).

Au cours d’une conférence de presse, les soutiens (famille, avocats, imams, société civile, …) de l’imam accusé ont tenu à informer l’opinion des conditions de son arrestation (« le 26 octobre 2015 à partir d’1h 30 jusqu’à 4h du matin ») et de sa détention qui sont selon eux « inhumaines », sans compter les accusations « fantaisistes »  fomentées conte lui par les enquêteurs.

« Aucune preuve des accusations à son encontre n’est, à ce jour, fournie. On lui reproche des chefs d’accusation totalement imaginaires. Pourquoi ? Parce qu’il veut vivre sa religion tel que recommandé par Dieu », écrivent-ils dans une déclaration liminaire remise à la presse.

Pour eux en effet, « lorsqu’un acte de terrorisme est commis, il doit y avoir des victimes et des moyens utilisés, ce qui n’existe nullement » dans cette affaire.

Ainsi, Me Massokhna Kane, un des huit avocats de l’imam Ndao, de s’interroger sur « comment peut-on demander à ce qu’on condamne une personne à 30 ans de travaux forcés sans preuves ? ». Cela serait « une véritable irresponsabilité », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’un « tribunal normal » ne peut aucunement condamner ces accusés.

Sinon cette affaire d’imam Ndao ne devrait pas seulement être « l’affaire des musulmans, d’après le Pr Malick Ndiaye, ancien conseiller du président Macky Sall. Nous sommes 99% de croyants au Sénégal, donc les catholiques sont également concernés », a-t-il ajouté comme pour externaliser le combat pour la libération d’imam Ndao.

Ce « prototype d’homme de Dieu que beaucoup de Sénégalais cherchent aujourd’hui » est en effet  « un monsieur humble qui aime sa patrie, qui aide ses concitoyens », a soutenu pour sa part Makhtar Kébé du Rassemblement islamique du Sénégal (RIS). « Il a suppléé l’Etat dans sa carence parce qu’il façonne des citoyens modèles imbus de vertu et de patriotisme », a-t-il poursuivi.

La chambre criminelle spéciale du tribunal de Dakar rendra son verdict le 19 juillet prochain dans cette affaire. Les accusés sont poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec des organisations terroristes, actes de terroriste, apologie et financement du terrorisme entre autres.

Le principal accusé, imam Alioune Badara Ndao, maître coranique de profession, encourt 30 ans de travaux forcés.

Présidentielle zimbabwéenne : des drones pour renforcer la sécurité

Les forces de sécurité du Zimbabwe ont mis en place des mesures strictes contre le terrorisme, notamment l’introduction d’agents antiterroristes, de drones et d’autres mécanismes de surveillance lors des rassemblements politiques, en prélude aux élections de ce mois, a annoncé Erasmus Makodza.Selon le président de la commission de la sécurité électorale de la République du Zimbabwe cité par Sunday Mail, plus de 45.000 policiers spécialement formés ont été chargés de gérer la sécurité dans tout le pays avant, pendant et après les élections du 30 juillet.

Il a expliqué qu’il y aurait une vigilance et une visibilité accrues de la police durant tous les rassemblements.

« Nous veillerons également à déployer plus de policiers en civil parmi les foules et nous utiliserons des drones pour surveiller les activités lors des rassemblements pour voir ce qui se passe », a assuré Makodza.

Il a ajouté que la police procèderait à des interdictions sur les armes dangereuses telles que les catapultes, les pinces, les arcs et les flèches, les couteaux, les machettes, les haches et les lances.

Ces mesures font suite à l’explosion d’une bombe, le 23 juin, peu après une prise de parole du président Emmerson Mnangagwa, lors d’un meeting à Bulawayo, la seconde ville du pays.

Botswana : des travailleurs d’une entreprise de diamant contre l’installation de machines à rayons X

Les travailleurs du minier diamantifère Debswana au Botswana se sont révoltés contre la compagnie après que la direction a installé des scanners à rayons X dans ses mines, craignant des effets possibles sur leur santé, a appris APA vendredi.Le président du Syndicat des travailleurs du secteur minier du Botswana (BMWU), Jack Tlhagale, a indiqué que l’organisation remettrait samedi une pétition au géant de l’extraction de diamants dans laquelle elle exigerait l’enlèvement du matériel.

Il a déclaré que les travailleurs de Debswana ne sont pas heureux que la direction ait jusqu’ici échoué à apaiser leurs craintes sur les effets possibles des scanners sur leur santé.

Selon le président du Syndicat, un expert engagé par le syndicat au nom des travailleurs avait exprimé des craintes que l’exposition aux rayonnements ionisants puisse conduire à la mort cellulaire et au cancer, entre autres.

Le ministre du Tourisme, Tshekedi Khama, s’est opposé à la décision de Debswana d’installer les scanners, mais un département relevant de son ministère a depuis donné le feu vert à la compagnie minière pour ériger les machines dans ses mines.

La compagnie Debswana, une joint-venture 50/50 entre le gouvernement du Botswana et le géant mondial de l’extraction de diamants De Beers, a menacé de poursuivre le ministère en justice pour avoir refusé de lui permettre d’installer les machines à rayons X.

Debswana a insisté sur le fait que le vol de diamants dans ses mines a augmenté au fil des ans et que la seule façon de remédier à la situation était d’installer les scanners.

Explosion à Harare : Mnangagwa accuse des pro-Mugabe

Le président Emmerson Mnangagwa a accusé, mercredi, des responsables de la ZANU PF (au pouvoir) qui ont été exclus du parti pour s’être alignés derrière l’épouse de l’ex-président Robert Mugabe, d’avoir participé à un attentat à la bombe qui a coûté la vie à deux personnes, lors d’un de ses meetings politiques tenu le week-end dernier.Dans une interview accordée à la BBC, M. Mnangagwa n’a pas mentionné nommément l’ancienne faction rivale de la ZANU PF, connue sous le surnom Generation 40 (G40), mais a déclaré que son « intuition » lui dit qu’il s’agissait bien de « ceux qui ont été lésés par la nouvelle situation dans le pays ».

La faction de la G40, qui avait le soutien de Mugabe et de sa femme Grace, était opposée à l’arrivée de Mnangagwa au pouvoir et qui réussira à orchestrer le renvoi de ce dernier de la ZANU PF et du gouvernement en novembre 2017.

Mnangwa parviendra cependant à revenir aux affaires grâce au soutien de l’armée qui l’a aidé à démettre Mugabe de sa fonction de président au cours du même mois.

« Mon intuition sans preuve tangible est que les gens qui sont lésés par la nouvelle tournure des évènements sont les membres de la G40. C’est une conclusion logique et raisonnable que l’on peut avancer jusqu’à ce que des preuves soient produites », a déclaré le chef de l’Etat du Zimbabwe qui a échappé de justesse à la déflagration, alors qu’il venait de terminer son allocution lors d’un rassemblement de la ZANU PF à Bulawayo, la deuxième ville du pays.

Il a exclu toute répression des forces de sécurité contre l’opposition ou d’autres qui critiquent son gouvernement.

« Nous n’avons pas besoin de dire qu’il y aura une répression de la sécurité ou de mettre le pays en alerte de sécurité, car il s’agit d’une activité criminelle. Cela ne menace en rien la stabilité du pays ou la loi et l’ordre du pays », a déclaré Mnangagwa.

Il a ajouté: « Mais bien sûr, nous devons veiller à ce que la population soit protégée, en faisant en sorte que ces criminels soit traqués ».

La lutte contre la corruption, sujet du conclave des procureurs africains à Maputo

Le Comité exécutif de l’Association des procureurs africains (APA) s’est réuni, ce week-end à Maputo, pour plancher sur le rôle des magistrats dans la lutte contre la corruption.A l’ouverture de la rencontre, le président de cette association panafricaine, Hélder Gróz, a déclaré « qu’il est important de voir comment les procureurs doivent agir tout en respectant les principes de la légalité car, il s’agit d’une lutte complexe ».

Il s’agit de la deuxième réunion du Comité de l’APA, qui vise également à préparer la conférence annuelle des procureurs africains qui se tiendra cette année à Maurice en début novembre.

La rencontre a vu la participation de treize procureurs en provenance de l’Angola, de l’Égypte, de l’Ouganda, du Niger, du Rwanda, du Lesotho, de la République démocratique du Congo, de l’Afrique du Sud, de la Namibie, de la Tanzanie, de la Zambie, de la Guinée Conakry et du Mozambique.

Selon Gróz, en plus de la lutte contre la corruption, la question de l’éducation a également été abordée pendant ce conclave, ainsi que la coopération avec les Nations Unies pour renforcer la lutte contre les crimes environnementaux, la cybercriminalité et la traite des êtres humains.

Elections zimbabwéennes : l’UA déploie une mission technique

L’Union africaine a dépêché une mission d’assistance électorale composée de cinq experts pour fournir une assistance technique à la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) en prélude aux élections générales prévues le 30 juillet 2018.Dans un communiqué publié vendredi, la Commission de l’UA a indiqué que la mission est déployée depuis le 15 juin et qu’elle séjournera dans le pays jusqu’au 8 juillet.

Cette mission a été déployée en réponse à la demande d’assistance technique de la ZEC lors de la visite au Zimbabwe du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, en février 2018.

« L’objectif principal de la mission est d’aider l’organe électoral à conduire des élections démocratiques, crédibles et pacifiques au Zimbabwe le 30 juillet 2018, en conformité avec les normes internationales, continentales et régionales en matière électorale », a expliqué l’UA.

La mission mettra l’accent sur le renforcement de capacité du personnel de la ZEC sur divers aspects électoraux.

« Ce soutien technique comprendra également une formation à la gestion des votes par correspondance et au vote des personnes handicapées », poursuit le communiqué.

Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a promis d’organiser des élections crédibles, libres et équitables.

Le parlement botswanais veut l’autorisation de la chasse à l’éléphant

Le parlement du Botswana a adopté une motion demandant au gouvernement d’envisager la levée de l’interdiction de la chasse aux éléphants dans des zones qui ne sont pas désignées comme réserves de gibier et parcs nationaux, a appris APA vendredi.Le Botswana a interdit la chasse aux trophées en 2014 à la suite du déclin du nombre d’animaux sauvages.

Le député Kostantinos Markus a soutenu que l’interdiction de la chasse avait non seulement contribué à l’augmentation du nombre d’éléphants, mais avait également contribué à une augmentation du braconnage.

Le Botswana a le plus grand nombre d’éléphants en Afrique et compte actuellement plus de 250.000 éléphants.

Lors du débat de la motion, le vice-président Slumber Tsogwane a déclaré que les conflits entre humains et la faune se sont intensifiés au fil des ans, principalement en raison d’un chevauchement entre la population humaine et les animaux.

Le Zimbabwe baisse les tarifs des télécoms en juillet

Le gouvernement du Zimbabwe a décidé de réduire les tarifs des télécommunications à partir du 1er juillet 2018, une baisse qui entre dans le cadre des efforts visant à protéger les consommateurs des frais élevés, a annoncé, mercredi à Harare, le ministre des Technologies de l’information et de la communication, Supa Mandiwanzira.Parmi les services dont le coût sera réduit, figurent les frais d’accès aux données provenant des téléphones mobiles qui seront fixés à 500 par mégaoctet (Mo) en juillet, contre le taux actuel de 12,5 cents par Mo.

Le coût des paiements électroniques passera également de 12,5 cents par session à 5 cents, alors que les tarifs d’interconnexion nationale seraient ramenés à 2 cents par minute, contre 5 cents/minute actuellement.

Mandiwanzira a déclaré que la réduction des tarifs vise à assurer la compétitivité du Zimbabwe sur le marché des investissements.

La réduction intervient à la suite d’un tollé de la part des Zimbabwéens qui se plaignent du fait que leur pays a les frais de télécommunication les plus élevés en Afrique australe.