Manifestations de l’opposition et législatives au menu de la presse électronique togolaise

Les manifestations de l’opposition, prévues jeudi et samedi prochains à travers tout le pays, et les élections législatives du 20 décembre 2018 sont les sujets les plus en vue dans la presse en ligne togolaise parcourue mardi par APA.« Soyons tous au grand rendez-vous des jeudi 29 novembre 2018 et samedi 1er décembre 2018 », appelle Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la coalition de l’opposition sur IciLome.

« Les responsables de le Coalition des 14 tiennent à ce que les manifestations publiques et pacifiques annoncées cette semaine soient une totale réussite », souligne le site.

Et IciLome d’ajouter que l’opposition invite tous « les Togolais et Togolaises des villes et campagnes du Togo et de l’étranger, organisations de défense des droits de l’homme, associations de presse, syndicats et associations de la société civile, travailleurs des secteurs public et privé, artistes, élèves, étudiants, revendeuses des marchés, taximen, zémidjans, munis de drapelets togolais » à se mobiliser massivement « pour dire non, ça suffit et exiger la restitution à notre peuple de sa souveraineté, en mettant fin au régime de régression nationale ».

Le même site ajoute, par ailleurs, que « la Coalition des 14 (est) convaincue de la non tenue des élections le 20 décembre. « Par tous moyens, nous ferons en sorte que ces élections n’aient pas lieu », a indiqué la coordinatrice Mme Adjamagbo-Johnson.

« Le gouvernement, la CENI et la Cour constitutionnelle, à l’en croire, violent la loi, en organisant des élections sur la base d’un fichier et d’un corps qui n’existent pas », a-t-elle expliqué, avant de souligner que « le Code électoral, en son article 223, dispose que la liste des candidats soit publiée 25 jours avant la tenue du scrutin. Mais c’est à moins de 25 jours que la Cour constitutionnelle le fait ».

Pour sa part, « Agbeyome Kodjo appelle à éviter la tragédie qui se dessine », titre Togobreakingnews.

« Les postures radicales et sans concession risquent d’exacerber la crise politique actuelle. C’est ce qu’indique mardi le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) dans un communiqué rendu public », écrit le site d’informations.

« Le parti d’Agbéyomé Kodjo, qui prend part aux prochaines élections législatives, estime que les recommandations de la CEDEAO doivent être appliquées avant la tenue des élections. Ce qui permettra selon les responsables du MPDD d’éviter la tragédie et d’espérer construire ensemble un Togo uni et paisible », a ajouté Togobreakingnews.

En revanche, « le gouvernement joue la transparence », indique Republicoftogo.

En tournée d’explication régionale, rapporte le média, le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, a une réaffirmé lundi que l’ensemble du processus électoral était rigoureux et transparent.

« Qu’il s’agisse du cadre juridique ou du volet pratique, tout a été conçu pour offrir aux candidats et aux électeurs le maximum de garanties », précise Republicoftogo, avant de souligner que « tout semble donc prêt pour un scrutin incontestable ».

L’opposition togolaise vers deux jours de «grande marche nationale»

L’opposition togolaise annonce, dans un communiqué reçu mardi à APA, qu’elle va organiser, jeudi et samedi prochains, deux « grandes marches nationales du peuple » à travers tout le pays « pour dire non au coup de force électoral du RPT UNIR ».Ces deux journées de manifestation seront l’occasion, souligne le communiqué, d’exiger du pouvoir « les réformes constitutionnelles institutionnelles, la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora, la libération des manifestants et acteurs de la société civile arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé ».

L’opposition promet également de réclamer  « l’arrêt immédiat du processus électoral en cours, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire, et le retour des réfugiés et des déplacés, y compris le président national du PNP, Tikpi Atchadam ».

La dernière manifestation de rues organisée par l’opposition remonte au 17 novembre 2018. Elle avait eu lieu à Lomé, la capitale, et était axée sur les mêmes revendications.

Législatives togolaises : 856 candidats à l’assaut de 91 sièges de députés

Cent quarante dossiers provenant de 12 partis et regroupements de partis politiques, ainsi que 18 indépendants, constituant un totale de 856 candidats, ont été reçus dans la période du 9 au 19 novembre 2018 dernier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en vue des élections législatives du 20 décembre, a appris APA vendredi de source officielle.« Ces dossiers, après vérification par le ministère de l’Administration territoriale, ont été transmis à la Cour constitutionnelle pour examen en vue de la publication de la liste définitive », a fait savoir Kodjona Kadanga, le président de la CENI.

Ces 856 candidats vont partir ainsi à l’assaut des 91 sièges du parlement en vue de succéder à la législature actuelle, dont le mandat de 5 ans est arrivé à terme depuis le 19 août 2018.

Togo : plus de 3 millions d’électeurs enrôlés lors du recensement (officiel)

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé, vendredi, que 3.041.599 personnes ont été enrôlées lors de la première phase du recensement électoral et 210.000 pour la deuxième session.« Les listes électorales seront affichées dans les centres de recensement et de vote le 30 novembre pour ouvrir la voie aux recours qui doivent être introduits dans les 48 heures qui suivent l’affichage », a déclaré le président de l’instance chargé d’organiser et de superviser les élections au Togo, Kodjona Kadanga.

Boycottée par l’opposition, la première phase du recensement électoral s’est déroulée du 1er au 24 octobre 2018.

Sur proposition de la commission de la CEDEAO, la CENI a procédé à une deuxième phase de recensement qui a aussi été boudée par l’opposition.

Depuis son lancement, en 2017, le processus électoral se déroule dans une indifférence des partis réunis au sein de la coalition de l’opposition.

En octobre dernier, elle a obtenu la recomposition de la CENI même si elle ne siège toujours pas, continuant de réclamer la reprise totale des travaux.

La presse électronique togolaise prolonge le débat sur les réformes constitutionnelles

La presse électronique du Togo, parcourue vendredi par APA, relaie les différentes positions défendues par le pouvoir et l’opposition, en prélude à la reprise des travaux en commission d’aujourd’hui par les députés sur le projet de loi portant modification de la Constitution.« Réformes : la majorité recadre le débat », titre Republicoftogo, soulignant qu’après la vive tension mercredi à l’Assemblée nationale, au premier jour de l’examen par la commission des lois du projet de réformes constitutionnelles, « les discussions devraient reprendre vendredi », d’après Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR (majorité présidentielle) ».

« L’opposition exige la prise en compte des suggestions de l’expert de la Cedeao qui propose que l’article 59 contienne la précision suivante : +Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels (…)+ ».

Les opposants veulent, à travers cette exigence, « introduire le principe de rétroactivité et d’empêcher ainsi le président sortant de se représenter », explique le site.

« En matière de droit constitutionnel, il faut rappeler un principe de base : la loi n’a pas d’effets rétroactifs, ce qui signifie qu’une loi est sans application aux situations juridiques dont les effets ont été entièrement consommés sous l’empire de la loi ancienne », souligne Republicoftogo.

« Il ne faut donc pas appliquer une loi à des actes ou des faits juridiques qui se sont passés antérieurement au moment où elle a acquis effet obligatoire. Autrement dit, la loi dispose pour l’avenir », ajoute le média.

En revanche, « la Cedeao a cru devoir trouver une méthode pour nous emmener au consensus », a objecté, sur IciLome, Me Isabelle Ameganvi, présidente du Groupe parlementaire ANC.

« La proposition de loi faite par l’expert constitutionnaliste recruté par la Cedeao pour les réformes constitutionnelles ne passe pas à l’Assemblée nationale. Le régime de Faure Gnassingbé, visiblement, ne veut pas en entendre parler. La situation irrite l’opposition qui, lors de l’examen du projet de loi en commission, a constaté que le gouvernement est revenu avec son ancien texte de 2017, laissant de côté le texte de l’expert », poursuit le site d’informations.

Ainsi pour Togobreakingnews, le ministre togolais de la Sécurité, Damehame « Yark, prophétise la fin (de carrière) des leaders de la Coalition et prévient » des représailles contre « ceux qui tenteront d’empêcher la tenue de ces élections ».

Le général Yark précise, en effet, que la Force sécurité élection (FOSE) 2018 est prête à accompagner la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à tenir les élections législatives le 20 décembre prochain.

Pour ce ministre, cité par Togobreakingnews, « le boycott est un choix démocratique », même s’il ne s’imagine « pas par quel moyen ceux qui veulent empêcher les élections le feront ».

Togo : 200 millions de l’Etat pour les participants aux législatives

Le gouvernement togolais a adopté, hier en conseil des ministres, un décret fixant à 200 millions de FCFA la contribution de l’Etat au financement des partis politiques avant et après les législatives qui auront lieu le 20 décembre prochain.Selon le compte-rendu de la réunion dont APA a reçu copie, 65 % de l’enveloppe globale sera d’abord équitablement répartie entre toutes les listes de candidats prenant part aux législatives. Dans un second temps, 35% de l’enveloppe sera distribuée proportionnellement aux listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés.

« Les dispositions de l’article 10 de la loi n° 2013- 013 du 7 juin 2013 portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales précisent que le montant de la contribution de l’Etat au financement des campagnes électorales est fixé par décret en conseil des ministres et s’agissant des élections législatives, les conditions pour bénéficier de la contribution de l’Etat sont également fixées par décret en conseil des ministres », souligne le communiqué du conseil des ministres.

La campagne électorale pour les législatives sera ouverte le 4 décembre 2018 pour prendre fin le 18 décembre 2018.

Les différentes listes des partis et indépendants admises à y prendre part doivent être communiquées ce vendredi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), toujours boudée par l’opposition qui exige la reprise totale du processus électoral.

Législatives togolaises : la campagne électorale s’ouvre le 4 décembre

La campagne électorale pour les élections législatives au Togo démarre le 4 décembre prochain, annonce un décret adopté en Conseil des ministres et dont APA a pris connaissance vendredi.Prévue jusqu’ au 18 décembre,  la campagne respecte dans sa durée la loi portant code électoral qui la fixe à 15 jours.

Ainsi, en attendant les législatives prévues le 20 décembre, la campagne électorale  sera animée par les partis politiques et les candidats indépendants.

Déjà cette semaine, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication a promis que « les candidats auront un accès équitable aux médias officiels ».

Rejetant ce calendrier, l’opposition exige la reprise totale du processus électoral.

Les réformes constitutionnelles au menu de la presse électronique togolaise

La suspension de l’examen, hier mercredi, du projet de loi envoyé par le gouvernement à l’Assemblée nationale est le sujet le plus en vue dans la presse électronique togolaise parcourue jeudi par APA« Réforme constitutionnelle : les députés planchent », titre Republicoftogo. Le site informe que les députés ont commencé à examiner, mercredi en commission des loisn, le projet de réforme constitutionnelle.

En effet, « le gouvernement a adopté le 9 novembre dernier un projet qui prévoit, notamment, un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour la présidentielle et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, 10 ans au maximum », rappelle le Republicoftogo.

« Assemblée nationale : Le gouvernement refuse le projet de loi de la CEDEAO », indique Icilomé, notant par ailleurs que « la séance a été houleuse » lors de l’examen hier du projet de réformes constitutionnelles par les députés.

« Cela est dû à la volonté du régime de ne pas considérer la proposition de réformes faite par l’expert de la CEDEAO et approuvée par les chefs d’Etat de l’institution et les Facilitateurs. Les députés de l’opposition étaient obligés de sortir de la salle, laissant ceux d’UNIR continuer l’aberration », explique le site d’informations.

Pour sa part, Togobreakingnews signale que l’opposition rejette les réformes du pouvoir et réclame le projet de la Cedeao.

D’après le média, « les parlementaires de l’opposition ne comptent pas s’associer à la démarche du pouvoir visant à décider ce qui lui convient. S’inscrivant dans la même logique, la Coalition des 14 partis politiques exige la prise en compte des propositions de l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO, qui sont des avancées réelles ».

« C’est un bis repetita auquel l’on a assisté à l’Assemblée nationale mercredi », souligne Togobreakingnews.

« Tout comme en septembre-octobre 2018, les députés de l’opposition togolaise ont refusé de participer à l’examen du projet de loi portant révision constitutionnelle introduit au Parlement le gouvernement. Pour eux, le projet tel qu’adopté par le gouvernement procède de la volonté des autorités togolaises de décider et d’imposer ce qui leur convient, en marge de la démarche des experts de la CEDEAO », note le site.

Maranatha FC toujours leader de la D1 togolaise

Maranatha FC a conservé sa place de leader du championnat togolais de football malgré son match nul (0-0) face à Gbikinti de Bassar à l’occasion de la 8ème journée, disputée mercredi.Le leader qui avait corrigé, lors de la précédente journée, l’AS OTR par 3 buts à 0, est suivi par Sara FC. Cette formation n’a pas encore joué son match de la 8ème journée de la 1ère division togolaise.

Gomido, tenu en échec sur ses propres installations par Anges FC (1-1), complète le podium de tête.

Pour sa part, Gbohloe-Su des Lacs reste lanterne rouge du classement, juste derrière Asko de Kara.

Tous les résultats :

Gomido 1-1 Ange, Asck  1-1 Koroki, Gbikinti  0-0 Maranatha, Foadan 1-0 Tg Port, Semassi 3-2 Asko ? Gbohloe-Su 0-0 Dyto

Le classement provisoire :

1-Maranatha 14 pts+3, 2-Sara 13 pts+3 (-1M), 3-Gomido 13 pts+3, 4-Semassi 13 pts+0, 5-Dyto 11 pts+1, 6-Asck 11 pts+1, 7-Foadan 11 pts+1, 8-Koroki 11 pts+1, 9-Gbikinti 10 pts+1, 10-Otr 10 pts -1 (-1M), 11-Togo Port 9 pts+0, 12-Anges 9 pts-4, 13-Asko 8 pts-4, 14- Gbohloe-Su 6 pts-4

Togo: l’opposition rejette le projet de réforme constitutionnelle

Les députés de l’opposition togolaise ont rejette, mercredi, en commission des lois, le projet de loi portant réforme de la constitution transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale.Intervenant lors des travaux, Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire ANC, principal parti d’opposition, a indiqué que « l’examen des réformes constitutionnelles prévues par la CEDEAO devraient se situer dans le cadre du dialogue et viser le règlement juste et durable de la longue crise que traverse notre pays ».

« Voilà que le gouvernement, a-t-elle poursuivi, comme à son habitude, présente de nouveau, et cette fois-ci, en marge de la démarche des experts de la CEDEAO, un texte qui laisserait dans cette situation de crise, le parti au pouvoir décider et imposer ce qui lui convient ».

Selon les informations obtenues par APA, ce projet de loi, initialement annoncé pour être étudié lundi dernier en commission, n‘est pas conforme au rapport de l’expert recruté par la commission de la CEDEAO, et dont copie a été envoyée aux parties prenantes au dialogue.

Intervenant dimanche dernier dans la presse locale, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, Gilbert Bawara a soutenu que ce rapport n’avait pas été envoyé dans les délais convenus dans le chronogramme défini par le comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO.

Togo : le gouvernement et l’UE discutent de la crise politique

Les discussions de la 19ème session du dialogue politique Togo-Union européenne tenue, mardi à Lomé, ont notamment porté sur la situation politique au Togo et sur les principaux développements au sein de l’UE, a appris APA d’une source officielle.« Les deux parties ont également évoqué les négociations en cours en vue d’un nouvel accord entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), d’une part, et l’Union européenne, d’autre part », rapporte un communiqué du gouvernement togolais, rappelant que le « Togo joue un rôle central dans ce processus à travers son chef de la diplomatie qui a été désigné par ses pairs des ACP pour conduire ces négociations ».

Il a été également question du Plan européen d’investissement (côté européen) ainsi que du Plan National de Développement adopté par le Togo pour la période 2018-2022, ajoute notre source.

Les discussions ont été conduites conjointement par le ministre togolaisdes Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine,Robert Dussey et Cristina Martins Barreira, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo.

« L’Union européenne et ses partenaires du Groupe des 5 appuient sans réserves les efforts de facilitation de la CEDEAO. De même, nous avons toujours encouragé l’ensemble des acteurs togolais à privilégier le dialogue et le compromis pour une sortie de crise durable. Ceci dit, un test incontournable pour la vitalité de toute démocratie réside dans la tenue des élections régulières, transparentes et crédibles », a affirmé Cristina Martins Barreira.

La Fédération togolaise de football veut « restaurer la gloire » du football national

Le Comité exécutif de la Fédération togolaise de football (FTF) a indiqué, mardi dans un communiqué, que « des dispositions » sont en train d’être prises « pour restaurer la gloire du football national », quelques jours après la contreperformance de l’équipe nationale à domicile.« Préoccupé par la défaite inattendue à domicile de notre sélection nationale face à son homologue d’Algérie 1 but contre 4, le dimanche dernier, le Comité exécutif de la Fédération togolaise de football (FTF) s’est réuni d’urgence ce mardi 20 novembre 2018 afin d’analyser et de comprendre le contour et les circonstances de cette débâcle », lit-on dans le document, dont APA a reçu copie.

« Le Comité exécutif remercie le public sportif pour son soutien massif et inconditionnel à l’équipe nationale et le rassure des dispositions en perspective pour restaurer la gloire du football national », poursuit-il, avant de remercier le « chef de l’Etat et le gouvernement pour leurs efforts dans l’accompagnement de nos Eperviers ».

Pour rappel, cette défaite du Togo compromet ses chances de qualification pour la prochaine CAN. Pour sa part, le sélectionneur Claude Leroy avait annoncé qu’il démissionnerait en mars prochain s’il ne qualifie pas l’équipe lors de la dernière journée des éliminatoires.

Le technicien français a été recruté pour construire une solide équipe nationale et qualifier les Éperviers à la prochaine CAN.

La politique se paie la Une de la presse électronique togolaise

L’actualité politique marquée par des sujets liés aux élections législatives font la Une de la presse électronique togolaise visitée mardi à APA.« On est en plein brouillard », titre Republicoftogo ce matin. « La coalition de l’opposition n’est pas dans une logique de boycott, a affirmé lundi Antoine Folly, l’un de ses responsables, au micro d’une radio privée », lit-on sur le site.

Réponse du berger à la bergère, poursuit le confrère qui cite, cette fois, le ministre Gilbert Bawara : « Le gouvernement a toujours manifesté sa volonté d’organiser des élections transparentes en acceptant, notamment, la feuille de route de la Cedeao et la présence d’experts pour superviser toutes les phases du processus électoral ».

Il est vrai que la stratégie de ce groupement d’opposants est indéchiffrable, commente Republicoftogo. « Il a obtenu ce qu’il réclamait sur de nombreux points, comme la possibilité de disposer de 8 représentants à la Commission électorale, mais refuse de siéger. La C14 dénonce par ailleurs la composition de la Céni, son mode de fonctionnement et rejette le recensement électoral qui vient de se dérouler. Enfin, la coalition rejette la date du 20 décembre pour les élections législatives. Et tout cela sans afficher clairement ses intentions ».

« La CEDEAO approuve le rapport du Prof. Alioune Badara Fall », lit-on sur iciLome. « L’avant-projet de réformes constitutionnelles portant modification des articles 59, 60 et 100 de la Constitution proposé par le Professeur Alioune Badara Fall a reçu l’approbation de la Commission de la CEDEAO. Dans un communiqué rendu public, la Commission dit avoir trouvé le rapport de l’expert sénégalais en conformité avec les décisions du Sommet du 31 juillet 2018 et avec la pratique en cours dans les pays de l’Afrique de l’Ouest », écrit-il.

« Ce rapport qui seul fait foi, a été transmis par la Commission aux deux Facilitateurs et aux Acteurs Togolais », indique le communiqué publié par le icilome.

Pour sa part, Togobreakingnews informe que « Me Tchassona-Traoré lance un appel au gouvernement et à la CEDEAO ».

Togo : la CEDEAO transmet son rapport sur les réformes aux acteurs de la crise

La commission de la CEDEAO a annoncé, lundi soir, avoir transmis le rapport de l’expert constitutionnaliste qu’il a commis dans la résolution de la crise togolaise aux facilitateurs et aux acteurs.« En application des termes de références, l’expert constitutionnaliste a préparé un rapport et l’a soumis à la commission », lit-on dans un communiqué de la Cedeao. « Celle-ci (la commission) a trouvé le rapport en conformité avec les décisions du sommet du 31 juillet 2018 et avec la pratique en cours dans les pays de l’Afrique de l’ouest. Conformément au mandat qui lui a été donné par le sommet, ce rapport, lui seul qui fait foi, a été transmis par la commission aux deux facilitateurs et aux acteurs togolais », notre source.

Les chefs d’Etat de la Cedeao avaient établi une feuille de route portant principalement sur la préparation des élections législatives et la mise en œuvre des réformes.

C’est pour ce dernier point que la Commission avait recruté un expert, Alioun Badara Fall. Sa mission consistait à proposer des réformes constitutionnelles prenant en compte le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République, la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels et la recomposition de la cour constitutionnelle.

L’Algérie étrille le Togo et obtient sa qualification à la CAN 2019

Les Fennecs d’Algérie ont battu les Éperviers du Togo, dimanche soir à Lomé, par quatre buts à zéro, obtenant ainsi leur ticket pour la CAN 2019 et compromettant les chances de qualification de son adversaire du jour.Avec cette défaite au terme de la 5ème journée des éliminatoires, le Togo confirme sa place de bon dernier du groupe D, avec 5 points. Il est devancé par la Gambie (5 points), tombeur du Bénin hier à Banjul (3-1).

Pourtant, il pourra se rattraper en cas de victoire face au Bénin l’an prochain, lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN. Mais les Écureuils, avec 7 points, joueront également leur qualification dans ce groupe où tous les scénarios sont encore possibles.

L’opposition togolaise manifeste contre la communauté internationale

Des milliers de Togolais ont manifesté, samedi dans les rues de Lomé, à l’appel de l’opposition qui dénonce l’attitude de la communauté internationale dans la crise politique qui secoue le pays.Sur les pancartes brandies à l’occasion, on pouvait lire des slogans hostiles à la communauté internationale : « Les vautours sont de retour  CEDEAO-UE-UA», «Garba Lompo, le fossoyeur », entre autres.

Ils ragissent ainsi à une récente sortie des ambassades d’Allemagne, des USA, de France, de la délégation de l’Union européenne et dela coordination du système des Nationsunies au Togo qui, dans un communiqué publié cette semaine, ont appelé l’opposition à « saisir l’opportunité des recommandations de la CEDEAOrelativesau processus électoral et à la prorogation des opérations d’inscription sur les listes électorales afin de faire enrôler leurs partisanspour des élections régulières, transparentes et crédibles au Togo.»

Mais la facilitation menée par la CEDEAO ne convainc pas l’opposition qui, en dehors de ses revendications traditionnelles (réformes constitutionnelles et institutionnelles et  révision du cadre électoral), demande un arrêt immédiat du processus électoral en cours.

Elimatoires Can 2019 : les Fennecs d’Algérie débarquent à Lomé

Les Fennecs d’Algerie sont arrivés, vendredi soir à Lomé, pour le compte de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, a constaté APA.Logée dans le groupe G, l’Algerie dispute demain dimanche un match capital contre le Togo. Leader avec 7 points, elle s’était inclinée dernièrement à Cotonou devant le Bénin, qui conserve la deuxième place avec 7 points lui aussi.

Les Eperviers du Togo sont 3èmes après une victoire en déplacement face à la Gambie, classée dernière.

La 5ème journée s’annonce donc décisive.

Togo : l’opposition de nouveau dans les rues ce samedi

L’opposition togolaise annonce une marche pacifique, ce samedi dans les rues de Lomé, pour, entre autres, exiger des réformes constitutionnelles et institutionnelles.Selon la coalition des 14 partis, l’initiative répond « au dilatoire et au refus du régime RPT/UNIR de respecter la feuille de route de la CEDEAO et les recommandations des facilitateurs, notamment l’organisation consensuelle et inclusive des législatives et la mise en œuvre des mesures d’apaisement».

Il faut noter que le gouvernement a déjà transmis, cette semaine, un projet de loi au parlement pour les réformes. Sauf que le texte, selon l’opposition, n’est pas conforme au rapport établi par le constitutionnaliste recruté par la CEDEAO à cet effet, lequel rapport circule sur les réseaux sociaux.

Outre les réformes, l’opposition demande également la révision du cadre électoral, y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora, un arrêt immédiat du processus électoral en cours, la libération des manifestants et acteurs de la société civile, la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire, ainsi que le retour des réfugiés et des déplacés dont le président national du PNP, Tikpi Atchadam.

Ouverture à Lomé de la cérémonie de commémoration des 45 ans de la BOAD

La cérémonie de commémoration du 45è anniversaire de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), institution commune de financement du développement des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est ouverte, mercredi, à Lomé en présence de plusieurs personnalités dont le chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara.Cette célébration est marquée par un forum régional de haut niveau sur les énergies solaires, autour du thème: «L’énergie solaire dans l’économie des pays de l’UEMOA : état des lieux, enjeux et politique».

Les échanges permettront aux « experts de l’UEMOA, des autres pays et des institutions de financement de faire l’état des lieux, le bilan des interventions de la BOAD et de proposer des stratégies pour le développement de l’énergie solaire dans la zone UEMOA », rapporte un communiqué de la présidence ivoirienne.

La presse électronique togolaise attend les conclusions de Conakry

Plusieurs sites d’informations du Togo visités, mercredi à APA, se penchent sur les assises de Conakry entre le pouvoir et l’opposition, dont rien n’est encore annoncé officiellement.« Les Facilitateurs attendus à Lomé dans les prochains jours », titre iciLome.

« La délégation de la Coalition des 14 partis de l’opposition est rentrée tard dans la nuit d’hier à Lomé, en provenance de Conakry où elle a pris part à la troisième réunion du Comité de suivi et de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo », rappelle le site

Selon les informations, poursuit-il, après l’exposé de la Coalition des 14 lors de la réunion, le Guinéen Alpha Condé s’est étonné du statu quo au niveau de la feuille de route, notamment la non-recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les prisonniers politiques qui sont toujours en détention.

« A en croire les indiscrétions, les membres du Comité de suivi ne feraient pas un compte rendu fidèle à la Facilitation qui pensait que la feuille de route est mise en application sans difficulté. Une situation qui a fait remonter Alpha Condé. Ce dernier a annoncé l’arrivée des Facilitateurs dont lui-même, à Lomé à la fin de cette semaine ou la semaine prochaine, selon leur disponibilité », écrit Icilome.

« La facilitation guinéenne désapprouvée par Nicolas Lawson », lance Togobreakingnews.

Pour le président national du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR), « le Togo mérite mieux que Condé comme facilitateur ».

« Selon Nicolas Lawson, le président guinéen n’est pas un modèle pour assurer la facilitation dans la crise togolaise. Il estime qu’en Guinée les droits de l’homme ne sont pas respectés et que la population végète dans la misère ambiante à cause d’une mauvaise politique du Chef de l’Etat », rapporte le confrère.

« Celui qu’on appelle aujourd’hui second facilitateur je vois ce qu’il fait chez lui. Des femmes qui sont tabassées, des jeunes gens dans la misère alors que ce pays est un scandale de richesses », s’est-t-il indigné.

« Élections législatives : Gerry Taama craint des élections « bâclées » et appelle à un sursaut national », titre l’agence AfreePress, estimant qu’il est très important que chacun mette de l’eau dans son vin.

« Nous ne pensons pas que forcément le 20 décembre 2018 soit la date la plus idoine pour tenir les élections. Mais elle finira par nous être imposée si l’ensemble des protagonistes à savoir l’Union pour la République (UNIR) et la Coalition des 14 partis de l’opposition (C14) n’arrive pas à trouver un point d’entente. Si UNIR et la C14 retournent vers la CEDEAO pour dire nous Togolais, nous avons décidé de repousser les élections, elles seront repoussées », écrit le site qui cite l’ancien candidat malheureux à l’élection président de 2015.

A Conakry, l’opposition togolaise réclame une reprise du recensement électoral

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a réclamé une reprise du recensement électoral, à Conakry où s’est tenue, lundi dernier, une réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de la CEDEAO.Organisé du 1er au 24 octobre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le recensement qui avait été boycotté par l’opposition comptait pour les élections législatives prévues le 20 décembre 2018.

Il faut également noter qu’au cours des travaux de Conakry, l’opposition a également posé le problème de la CENI dont la recomposition bute sur le statut de l’Union des forces de changement (UFC). Ce parti qui participe, depuis 2010 au gouvernement, est enregistré au parlement en tant que parti de l’opposition, et siège à la CENI à ce titre.

En rappel, des représentants du gouvernement et de la coalition des 14 partis politiques d’opposition ont effectué, sur invitation du président Alpha Condé, un voyage le week-end dernier sur Conakry dans le cadre du dialogue.

La relance du dialogue politique au menu de la presse électronique togolaise

Le déplacement, ce week-end, des représentants du parti au pouvoir et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition est le principal sujet traité par les sites d’informations togolais ce lundi.« Délocalisation de la 3ème réunion du comité de suivi de la feuille de route CEDEAO : Conakry accueille les représentants d’UNIR, de la coalition et du gouvernement togolais », lit-on sur AfreePress.

Selon le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre cité par le site d’informations, ce déplacement fait suite à une « nouvelle » invitation du Président Alpha Condé, l’un des deux facilitateurs désignés par la CEDEAO pour trouver une issue favorable à la crise politique togolaise.

Nos confrères précisent que dans la capitale guinéenne, les parties prenantes au dialogue inter-togolais que sont le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), le gouvernement togolais et la coalition des 14 partis de l’opposition auront à faire une évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO.

A Conakry, la Coalition de l’opposition pose 4 « importantes revendications », écrit Togobreakingnews.

Il s’agit, selon ce confrère, de l’effectivité de la recomposition de la CENI, de la reprise des opérations de recensement pour lesquelles elle (l’opposition) a appelé au boycott, du report des élections pour l’année prochaine et de la mise en œuvre des mesures d’apaisement avec en toute de fond, les évènements en cours à Sokodé.

« Les conclusions de la rencontre de Conakry sont très attendues surtout qu’en début de semaine », Togobreakingnews.

Pour sa part, Atlanticinfos s’intéresse aux « erreurs stratégiques que les leaders de la C14 devraient éviter » et explique que s’il y a un fait qui frise le ridicule depuis le début du dialogue inter-togolais dirigé par les facilitateurs de la CEDEAO, notamment le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo et son homologue guinéen, Professeur Alpha Condé, c’est bien la propagation sur les réseaux sociaux de certaines images des leaders de la Coalition des quatorze partis politiques de l’opposition (C14).

De la pause-café à l’hôtel 2 février dans l’avion à l’Aéroport international Général Gnassingbé Eyadema de Lomé, en passant par la salle d’accueil VIP du même aéroport, Atlanticinfos, les images des leaders de la C14 circulent sur les réseaux sociaux comme des sachets plastiques sur des dépotoirs et des rues de certaines villes.

« Pourquoi on ne voit pas les images  « ridicules » des membres des autres délégations sur les réseaux sociaux? Pourquoi les leaders de la coalition ne doivent pas se comporter comme des futurs Hommes d’Etat avec un peu de discrétion ? Qui est même ce « bambin » ou ce « gaga » dans la délégation  de la C14 et qui se livre à ce jeu enfantin et immature qui ne reflète pas l’image des futurs Hommes d’Etat ? », se demande le site.

Togo : Gomido s’impose en tête du principal championnat de foot

Gomido FC, un club de football basé à Kpalimé (120 km au nord de Lomé), est arrivé en tête du classement de la première division togolaise de football au terme de la sixième journée, après s’être imposé, à domicile, face à l’ASCK sur un score de 2 buts à zéro.Après l’ouverture du score à  la 29ème minute par Thibault Klidje, les « Show boys » ont scellé le sort de leurs adversaires devenus presque impuissants à la 90ème minute par une réalisation de Lamboni Damigou.

Cette victoire positionne l’équipe en tête du classement avec 12 points,  selon les chiffres provisoires. Elle détrône ainsi Sara FC, qui, pour sa part, en déplacement, a tenu en échec Foadan de Dapaong.

L’AS OTR ferme le trio de tête avec 10 points. L’équipe de la régie financière du Togo a battu Koroki sur un score de 3 buts à 1.

A noter qu’au cours de cette sixième journée du championnat, 16 buts ont été inscrits, soit une moyenne de 2,28 buts par match. Il s’agit, jusque-là, de la journée la plus prolifique.

L’international togolais Serge Akakpo signe en Ukraine

L’international togolais Serge Akakpo, 31 ans, s’est engagé en faveur d’Arsenal Kiev, un club de première division ukrainienne, a appris APA dimanche soir.Il s’agit, pour lui, du 9e club professionnel depuis le début de sa carrière. Sans contrat depuis son départ de Gaziantep BB (deuxième division turque), l’ancien capitaine des Eperviers du Togo va arborer le dorsal 20.

Serge Akapo a déjà mouillé le maillot en Ukraine, où il a évolué sous les couleurs de Hoverla Oujhorod. Il devra désormais faire avec une équipe classée dernière du championnat après 13 journées.

Champion d’Europe U17 avec la France en 2004, il a annoncé, depuis quelques années, une « pause » dans sa carrière internationale.

Doing Business 2019 : le Togo gagne 19 places

Le Togo est classé 137e pays sur 190 dans le rapport Doing Business 2019, faisant ainsi un bond de 19 places par rapport au classement 2018 où il occupait la 156ème place mondiale.Selon la Banque mondiale qui a publié hier mercredi la 16eme édition du rapport, les principales raisons de cette avancée sont l’amélioration de l’environnement réglementaire des entreprises dans le pays, reflétée par diverses réformes.

« En termes absolus, la facilité de faire des affaires au Togo est passée de 48,88 à 55,20. Cela signifie qu’au cours de l’année écoulée, le Togo a amélioré sa réglementation des affaires telle qu’elle ressort des indicateurs du rapport, réduisant ainsi l’écart avec les meilleures pratiques réglementaires mondiales », lit-on dans une note du bureau local de la Banque mondiale.

Le Togo figure, dans le nouveau classement, parmi les 10 économies qui se sont le plus améliorées, en mettant en œuvre un record de 6 réformes, dont la création d’entreprise, l’obtention d’un permis de conduire et le raccordement à l’électricité.

Togo : un parti d’opposition dénonce les « agressions contre les populations »

L’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition), dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénonce et condamne « la recrudescence des agressions » perpétrées par les forces de l’ordre « contre les populations (togolaises) sans défense », demandant à la CEDEAO d’intervenir pour éviter « la réédition des massacres de 2005 ».« Malgré les nombreux appels à l’apaisement et au respect des droits et libertés des citoyens, le régime RPT/UNIR continue de fouler au pied les décisions et recommandations de la CEDEAO en poursuivant impunément les exactions de toutes sortes sur les populations togolaises, quotidiennement rackettées, maltraitées, humiliées et terrorisées sur toute l’étendue du territoire par des forces d’intervention déployées à cet effet », déplore le principal parti politique de l’opposition dont le communiqué est signé par Patrick Lawson-Banku, son vice-président.

Depuis le 26 octobre dernier, rappelle-t-il, l’état de siège instauré dans la préfecture de Tchaoudjo se trouve renforcé. « En particulier, les populations de la ville de Sokodé et ses environs sont à nouveau victimes de la terreur et de la barbarie des forces de sécurité et de défense. Une violence gratuite, caractérisée, à longueur de journées et de nuits, par des bastonnades et autres sévices corporels, des tirs d’armes de guerre et de grenades assourdissantes. » 

La ville de Skodé, principal fief du Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, a de nouveau été visitée par des forces de l’ordre, au lendemain d’un incendie au siège local du parti présidentiel, Union pour la République.

Quelques jours plus tôt, le siège du PNP avait été repeint en blanc.

L’économie togolaise pourrait croître de 4,7 % en 2018 (FMI)

La croissance économique du Togo « devrait s’accélérer pour atteindre un taux de 4,7 % en 2018 », après avoir connu en 2017 une décélération en raison des tensions sociopolitiques, a prédit une équipe du Fonds monétaire international (FMI), au terme d’un séjour à Lomé.« L’activité économique montre des signes d’un début de stabilisation malgré les faiblesses persistantes observées dans certains secteurs », estiment les missionnaires du FMI, relevant que l’inflation est ressortie à 0,9 % en glissement annuel en septembre 2018, et l’effort important d’assainissement budgétaire s’est poursuivi au premier semestre 2018, avec un solde budgétaire global excédentaire de 0,7 % du PIB au cours de cette période.

Quant à la dette publique du pays, le FMI prévoit une réduction d’environ 5 points de pourcentage du PIB au cours de la période 2017-2018, conséquence d’une exécution des dépenses qui ont été inférieures aux prévisions, de l’amélioration de la capacité du gouvernement à lever des fonds sur le marché obligataire régional et d’une baisse des tensions politiques.

« Les tensions, si elles persistaient, pourraient entamer la confiance des consommateurs et des investisseurs et, par conséquent, avoir une incidence sur les performances macroéconomiques », avait indiqué en octobre 2017 le FMI, quelques mois après le début de la crise politique que connait le pays.

Le Togo collecte 25,077 milliards FCFA sur le marché financier de l’UEMOA

L’Etat du Togo a collecté 25,077 milliards FCFA (environ 42,631 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission simultanée d’obligations assimilables du Trésor (OAT) à 3 ans et 5 ans, a appris samedi APA auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Le Togo qui sollicitait 50 milliards FCFA, s’est vu proposer, hie vendredi, par les investisseurs un montant global de soumissions de 27,306 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 54,61%.

Sur ces soumissions, l’émetteur en a retenu un montant global de 25,077 milliards FCFA. Mais le montant retenu varie selon la maturité du titre public. Pour les OAT à 3 ans, un montant de 21,030 milliards de FCFA (sur des soumissions de 23,259 milliards de FCFA) a été retenu avec un prix moyen pondéré de 9.691 et un prix marginal de 9.600.

En revanche, pour les OAT à 5 ans, le trésor public togolais a retenu la totalisé des soumissions soit 4,047 milliards de FCFA avec un prix moyen pondéré de 9.595 et un prix marginal de 9.500.

Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement des obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 20 septembre 2020 pour les 0AT à 3 ans et au 20 septembre 2022 pour les 0AT à 5 ans.

Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6% l’an dès la première année pour les OAT à 3 ans et 6,25% pour les OAT à 5 ans.

Éliminatoires 2019 : la Gambie s’incline à domicile devant le Togo

Les Scorpions de la Gambie se sont inclinés, mardi après-midi à Banjul, face aux Eperviers du Togo sur un score de zéro but à 1, au terme d’un match entrant dans le cadre de la 4ème Journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019.Il s’agit, en effet, du match retour de la confrontation ayant opposé les deux équipes le vendredi dernier à Lomé. Elles s’étaient séparées dos à dos, sur un score d’un but partout.

Avec cette victoire sur un but inscrit à la 91e minute par Floyd Ayité quelques minutes après l’expulsion du capitaine Djene Dakonam du terrain, les Eperviers du Togo se positionnent ainsi 3e du groupe D et se relancent dans la course pour la qualification.

L’Algérie, leader du groupe avec 7 points, s’est inclinée elle à Cotonou sur un score d’un but à zéro devant le Bénin, qui conserve la deuxième place avec 7 points lui aussi.

Il s’agit de la première victoire des Eperviers du Togo dans le cadre des éliminatoires, après une première défaite en déplacement contre l’Algérie, et deux matches nuls concédés à domicile face au Bénin et la Gambie.

La presse électronique togolaise commente le match nul face à la Gambie

Plusieurs sites d’informations togolais visités, samedi par APA, reviennent sur la 3ème journée des éliminatoires de la CAN 2019, au cours de laquelle le Togo, sans sa star internationale, Emmanuel Adebayor, a buté sur les Scorpions de la Gambie.« Togo-Gambie 1-1 : un nul qui éloigne les éperviers du Cameroun », commente Togofoot.

Les Éperviers du Togo jouaient la Gambie vendredi au stade municipal de Lomé pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2019, rappelle le site qui informe qu’à l’arrivée, « les Gambiens tiennent en échec les Togolais sur un score nul d’1 but partout ».

À la 84ème minute, écrit le site, « Denkey Kevin remet les pendules à l’heure sur une belle frappe qui ne laisse aucune chance au portier gambien, Modou Jobe».

« Le Togo n’avance pas », constate Africatopsports, analysant : « Le Togo a sérieusement compromis ses chances de qualification en concédant le nul face à la Gambie. Menés le plus clair du match, les Eperviers ont échappé à la défaite grâce à une inspiration du jeune Kevin Denkey (81eme), sorti du banc. Le jeune Nîmois permet aux hommes de Claude Le Roy de sauver un point. Cueillis à froid sur une lourde frappe contrée de Ceesay, qui lobait l’infortuné Bassa Djeri (8eme), les hôtes auront aussi lutté contre les éléments, une pluie torrentielle ayant transformé l’aire de jeu en cloaque ».

Abordant le même sujet, Icilomé titre : « La pluie rend impraticable le stade Municipal de Lomé. Quelques minutes après le coup d’envoi du Match Togo-Gambie, comptant pour la 3e journée des éliminatoires CAN 2019, une pluie s’est invitée au cours de la rencontre. Le stade Municipal de Lomé est devenu méconnaissable ».