Le nouveau président de la Commission de la CEDEAO sera investi mardi

Le nouveau président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou sera officiellement investi, mardi, dans ses nouvelles fonctions, a appris APA vendredi de source officielle.M. Brou a été désigné à l’issue de la 52ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette organisation sous-régionale tenue à Abuja au Nigeria le 16 décembre dernier.

« La 53ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui se déroulera le 31 juillet 2018 à Lomé au Togo, consacrera une partie de son programme à la prestation de serment du nouveau président de la Commission de l’organisation régionale Jean-Claude Kassi Brou», rapporte un communiqué de cette institution transmis à APA.

Le 1er mars dernier, M. Brou avait pris fonction à la tête de la commission de la CEDEAO pour un mandat de quatre ans après une passation de charges avec son prédécesseur, le béninois, Alain Marcel De Souza.

Avant sa nomination à la tête de l’organe exécutif de la CEDEAO, M. Brou était le ministre ivoirien de l’industrie et des mines.

Titulaire d’un doctorat en sciences économiques et d’un MBA en finances, le nouveau patron de la Commission de la CEDEAO a travaillé durant sa riche carrière professionnelle dans plusieurs institutions financières internationales dont le Fonds monétaire international  (FMI) où il a débuté sa carrière en 1982,  la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et  la Banque Mondiale. 

La presse togolaise dans l’attente de la date fatidique du 31 juillet

La presse togolaise de ce jeudi se focalise principalement sur l’échéance du 31 juillet 2018, date à laquelle Lomé accueille le prochain sommet de la CEDEAO devant formuler ses recommandations pour une sortie de crise.« Les Togolais ont les yeux rivés sur le sommet du 31 juillet pour une sortie de crise définitive : la coalition se muscle en brandissant des menaces, le ministre Bawara annonce la fin de la récréation », écrit Chronique de la semaine.

Dans cinq jours, les Togolais découvriront le contenu de la feuille de route que le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO déclinera aux acteurs de la crise politique au Togo, rappelle le journal selon lequel la CEDEAO mettra fin, à la date du mardi 31 juillet, aux suspenses et décidera du processus qui conduira à coup sûr aux élections législatives.

En attendant, note le confrère, les réactions fusent de partout : là où « certains acteurs politiques sont optimistes par rapport à la feuille de route de la CEDEAO, d’autres par contre sont alarmistes et profèrent même des menaces ».

Pour sa part, La Symphonie se penche sur « ce que la Cédéao ne peut pas recommander ».

« Après près d’un an de crise politique marquée par le bras de fer autour de la réalisation des réformes, la tentative de renversement du pouvoir sur fond de manifestations de rue, et un dialogue qui a mis face à face à quatre reprises les protagonistes, un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao s’annonce comme l’épilogue de la crise », souligne le journal.

« Le chapitre des recommandations de l’instance sous-région ale à l’issue du sommet du 31 juillet qui se tient à Lomé est d’ores et déjà âprement disputé, faisant augurer des lendemains pour le moins agités. Deux postures radicales s’affrontent, respect scrupuleux des recommandations de la Cédéao quelles qu’elles soient (côté pouvoir) et défiance des chefs d’Etat de la Cédéao au cas où la feuille de route proposée ne converge pas avec les aspirations (côté coalition) », poursuit La Symphonie.

Et de s’interroger « Comment la Cédéao va procéder au choix des recommandations et qu’est-ce-que les chefs d’Etat et de gouvernement ne peuvent recommander aux togolais ? »

« Les prochaines recommandations de la CEDEAO créent déjà des cauchemars à la coalition », titre Waraa Les Vainqueurs.

En effet, selon les indiscrétions de ce journal, l’organisation sous-régionale va mettre l’accent sur l’organisation des élections. « Les facilitateurs avaient déjà demandé au gouvernement de suspendre le processus électoral. Mais ils ont pris soin de relever que cette interruption ne pouvait pas se faire indéfiniment. Avec le sommet, la CEDEAO va de nouveau insister sur la tenue des élections d’ici novembre 2018 », croit savoir le confrère.

Les élections n’étant pas la vraie préoccupation de la coalition de l’opposition, elle prévoit d’ores et déjà trouver des arguments pour rejeter la feuille de route de l’institution communautaire, annonce l’hebdomadaire.

« Crise politique au Togo : les enjeux d’une issue favorable à l’alternance pour la CEDEAO », écrit Liberté en Manchette.

« Le peuple togolais attend avec impatience le 31 juillet 2018 qui devra voir les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO rendre publiques leurs recommandations et feuille de route pour une sortie de crise au Togo. Les premiers concernés, ce sont donc les Togolais, qui ont hâte de connaitre aussi l’alternance à la tête du pays. Mais l’institution communautaire a aussi énormément à gagner d’une sortie favorable à la démocratie et à l’alternance », soupire le quotidien.

Faure Gnassingbé annoncé au 10e sommet des BRICS

Le président Togolais, Faure Gnassingbé, participera au 10e sommet du groupe des BRICS et de l’Afrique qui s’ouvre ce 25 juillet 2018 à Johannesburg (Afrique du Sud), a appris APA mercredi de sources officielles.Selon un communiqué publié par la direction de l’information et de la communication de la présidence de la République, M. Gnassingbé, « chantre du libre-échange continental, prendra part activement aux sessions de mise en place d’un cadre formel de coopération entre les BRICS et l’Afrique et sur les principes de libre-échange entre les deux entités ».

« Le chef de l’Etat y représentera en sa qualité de Président en exercice, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », précise le texte.

Il devra, par ailleurs, avoir « des rencontres bilatérales avec ses homologues des pays membres des BRICS », en marge des travaux.

Les pays membres des « BRICS » sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Coutumiers de taux de croissance proches des 2 chiffres, ils représentent 42 % de la population mondiale, 2/3 de la croissance mondiale, et plus de 20% du PIB mondial.

Leur 10e sommet qui s’ouvre ce mercredi durera trois jours et a pour thème : «les BRICS en Afrique : collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans le cadre de la 4è révolution industrielle».

Il est annoncé au programme, des discussions sur les nouvelles mesures de lutte contre le protectionnisme conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), entre autres.

Naissance d’un syndicat des Pasteurs togolais

Des pasteurs togolais ont présenté à la presse, mardi à Lomé, un syndicat qu’ils ont mis sur pied au terme d’un congrès constitutif tenu en juin 2018.« Face aux difficultés de gestion des problèmes liés à la fonction pastorale et face aux enjeux de la mondialisation, il était nécessaire de mettre en place une organisation des Pasteurs pour mieux circonscrire les maux dont souffrent la corporation et les populations », a indiqué Koffi Totcha, le secrétaire général du nouveau regroupement.

Dénommée Synpawaoto (Syndicat des pasteurs We are one du Togo), l’organisation se dit libre et indépendante de tout mouvement ou parti politique et sera dirigée par un bureau de sept membres élus pour un mandat de quatre ans.

Selon ces responsables, le Synpawaoto a pour mission d’unir les Pasteurs et Evêques des églises et ministère du pays, l’étude et la défense des intérêts professionnels, économiques et sociaux de ses membres et l’élévation constante du niveau de leur conscience professionnelle.

Mais déjà dans l’opinion, l’on s’interroge sur la nécessité d’une telle organisation. « Ils vont revendiquer quels droits face à quel employeur ? », a commenté un syndicaliste sur les réseaux sociaux avant de répondre : « Dieu peut-être ».

Togo : les manifestations de rue interdites du 23 juillet au 1er août

Les manifestations de rue sont interdites du 23 juillet au 1er août 2018 en raison d’une «série d’activités internationales» qu’accueille le Togo, rapporte un communiqué signé du ministre togolais de la Sécurité et de La protection civile, Yark Damehane.Le communiqué reçu samedi à APA souligne que ces manifestations sont interdites « en vue de réserver un accueil chaleureux aux illustres hôtes et de garantir la sérénité des travaux ».

Le Togo abrite le 30 juillet 2018, le tout premier sommet conjoint des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC).

Cette rencontre sera suivie, le lendemain, du Sommet ordinaire de la CEDEAO.

L’opposition a entamé une série de sit-in à travers le pays qui doivent prendre fin le 29 juillet prochain, en attendant les recommandations de la CEDEAO pour une sortie de crise.

Les recommandations de la CEDEAO tiennent en haleine la presse électronique togolaise

Tous les sites d’informations se montrent, ce samedi, impatients de prendre connaissance de la feuille de route qui sera élaborée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour une sortie de la crise qui secoue le Togo.« Encore combien de missions de la CEDEAO avant la résolution de la crise politique togolaise ? », se demande Icilome qui sous le titre « Dialogue politique : un travail de Sisyphe », informe que « tout le monde attend la feuille de route de sortie pacifique de la crise le 31 juillet prochain ».

Le portail estime que depuis l’ouverture du dialogue inter-togolais, « les protagonistes ne font que tourner autour du débat sur les mesures d’apaisement », et indique par ailleurs qu’il n’y a pas « d’évolution notoire dans les discussions entre le régime en place et l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis ». Ce qui, souligne-t-il, permet à Faure Gnassingbé et les siens de gagner du temps.

Or ce que veulent les Togolais aujourd’hui, poursuit-il, ce sont les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales qui garantissent des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous.  Dans tous les cas, informe le journal, « les Togolais continuent de croire qu’il n’y aura pas une déception au bout de l’attente du 31 juillet. Et de souligner que le « statu quo n’est plus possible pour le Togo ».

Golobalactu, pour sa part, dit ne pas attendre grand-chose de l’organisation communautaire, citant Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC, parti d’opposition), lequel estime que « le 31 juillet à Lomé, la CEDEAO ne dira pas plus que ce qu’elle a dit le 27 juin, au dernier round du dialogue ». 

Sous le titre « Kaboua accuse la coalition et Togo debout d’exploiter la crise pour faire du business », le site rapporte que selon ce leader politique, « la CEDEAO ne viendra jamais dire à Faure Gnassingbé de ne pas se représenter. Elle va juste proposer aux Togolais une ‘assistance technique’ pour les prochaines élections dont la date est fin novembre prochain. »

Avec ces déclarations, Abbass Kaboua « se mue en mage », commente Togobreakingnews, qui informe également que ce responsable politique se dit dégoûté des navettes régulières des facilitateurs de la crise et de leurs émissaires entre le Togo leurs pays respectifs, estimant que la classe politique togolaise  n’a pas besoin de recourir à la CEDEAO pour résoudre son  problème  qui est d’ordre juridique, politique et moral.

Les prochaines recommandations de la Communauté rendront impossibles l’opérationnalisation des réformes avant les élections, écrit le portail, avant d’ajouter qu’il trouve « très exorbitantes les dépenses que coûtent la facilitation d’Alpha Condé et celles des autres au Togo ».

Cette sortie intervient à un moment où « tous les regards sont tournés vers la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », note Togobreakingnews.

Les activités de l’émissaire de la CEDEAO analysées par la presse électronique togolaise

Les sites d’informations togolais, font ce vendredi, le point des échanges qu’ont eu lieu la veille, entre le général Francis Behanzin, commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, et les deux parties prenantes au dialogue inter-togolais.« Les problèmes de fond ne sont pas encore abordés », titre Icilome, citant Jean-Pierre Fabre, leader de l’opposition togolaise, lequel estime, après avoir rencontré la délégation de la CEDEAO conduite par le Général Francis Béhanzin, que les Togolais « seront déterminés pour prendre leur destin en main plutôt que d’attendre quelque chose d’un apport extérieur ».

Devant le commissaire de la CEDEAO, écrit le portail, les responsables de la Coalition des 14 ont dénoncé la volonté du pouvoir de Faure Gnassingbé de ne pas respecter les recommandations des facilitateurs. Selon Jean-Pierre Fabre, rapporte le portail, il y a 57 personnes qui restent encore à être libérées.

Il déplore que le gouvernement ait dit avoir libéré 19 personnes. En réalité, ce n’est pas ça, estime le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). « 12 avaient déjà fait l’objet de libération provisoire de manière judiciaire et il n’y en réalité que 7 personnes qui sont libérées depuis le passage des facilitateurs », indique-t-il, avant de souligner qu’ « il y a une volonté de ne pas respecter les recommandations de la facilitation », dans des propos rapportés par le site d’informations.

Sous le titre « Les Togolais veulent sortir du tuyau de la crise », Globalactu cite longuement l’émissaire de la CEDEAO, Francis Behanzin. Celui-ci note que « les discussions se sont déroulées dans une ambiance de bonne convivialité et de bonne fraternité mais que l’impression majeure, c’est la disponibilité des uns et des autres à sortir de ce tuyau qui ne fait pas du bien au peuple togolais et du peuple de la sous-région toute entière ».

L’Agence Savoir News rapporte que le général a rencontré séparément les délégations des deux parties : pouvoir et coalition des 14 partis politiques de l’opposition et indique que « les discussions se sont déroulées à huis clos ». Elles ont porté, poursuit-elle, sur la libération des personnes détenues, la liberté de manifester sur l’ensemble du pays et l’arrêt du processus électoral.

Togobreakingnews souligne, pour sa part, qu’à l’issue de cette consultation, le général Francis Behanzin va transmettre son rapport à la facilitation et aux Chefs d’Etat.

Le site rappelle que c’est dans ce contexte que s’annonce pour le 31 juillet prochain, une feuille de route des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Il estime par ailleurs que « les recommandations qui seront formulées devraient permettre au pays d’entrevoir une sortie de crise ».

Crise togolaise : l’émissaire de la CEDEAO salue l’ouverture des protagonistes

Le général Francis Behanzin, commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, a fait part de sa satisfaction devant l’évolution des positions du pouvoir et opposition au sujet de la crise politique togolaise.« Nous avons vu une ouverture d’esprit, un franc-parler et une recherche d’une compassion partagée durant les échanges avec les deux parties », a déclaré, jeudi, à la presse le général Béhanzin, au sortir d’une journée de consultations.

Il a également relevé pour s’en réjouir la disponibilité des acteurs à sortir de ce « tuyau » qui, a-t-il indiqué, ne fait pas du bien au pays et par ricochet à toute la sous-région ouest-africaine.

Le général Béninois a été envoyé par les facilitateurs du dialogue politique pour évaluer les mesures prises depuis les dernières assisses du dialogue tenues à Lomé, le 27 juin dernier en présence du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Guinéen Alpha Condé.

Ces derniers avaient préconisé, en attente du sommet de la CEDEAO qui se tient la semaine prochaine à Lomé, la poursuite des mesures d’apaisement.

«Je peux affirmer que cette dynamique du dialogue continue d’exister», s’est réjoui Francis Behanzin.

Togo: Un émissaire de la CEDEAO consulte les protagonistes du dialogue politique

Le général béninois, Francis Behanzin, Commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, a rencontré jeudi à Lomé, des délégations des protagonistes du dialogue politique.Annoncée quelques jours plus tôt par la presse locale, cette rencontre vise à faire le point de la situation dans le pays, quelques jours après le dernier round du dialogue politique tenu le 27 juin 2018, sous la conduite de Nana Akufo-Affo et d’Alpha Condé, les facilitateurs mandaté par la CEDEAO.

« Tout reste à faire. Il y a 57 personnes encore détenues. Le gouvernement dit avoir libéré 19 personnes, mais en réalité, 12 avait déjà fait l’objet de libération provisoire de manière judiciaire. Donc, c’est en réalité sept personnes seulement qui ont été libérées depuis le passage des Chefs d’Etat à Lomé », a déclaré Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, au sortir de sa rencontre avec l’émissaire de la CEDEAO.

La présidence togolaise avait annoncé, mardi 17 juin dernier, avoir accordé la grâce présidentielle la veille à sept détenus dans le cadre des manifestations depuis août 2017, et la libération provisoire de 12 autres.

«Ces mesures témoignent une fois de plus de la volonté manifeste du président de la République, premier Magistrat du pays, de poursuivre les initiatives visant l’apaisement de la situation sociopolitique et la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement», avait commenté la direction de l’information et de la communication de la présidence dans son communiqué.

Lors de leurs travaux du 27 juin 2018 à Lomé, les facilitateurs avaient plaidé pour la poursuite des mesures d’apaisement, après avoir salué la libération d’une vingtaine de détenus quelques jours plus tôt.

Le Togo met 50 milliards f cfa en adjudication sur le marché de l’Umoa

L’agence Umoa Titre a annoncé, jeudi, l’émission simultanée par adjudication ciblée du Togo sur le marché de l’Umoa, portant sur un montant total de 50 milliards de F CFA.
D’une durée de 3 et 5 ans à compter du 23 juillet 2018, la date de valeur, cette opération à prix multiple offre un taux d’intérêt unique de 6,25 %.

« Le remboursement des Obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine). Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,25 % l’an dès la première année », lit-on dans la note de pré-émission.

A noter que le pays a mobilisé, au cours du trimestre précédent, un montant total de 95 milliards F CFA sur le marché, occupant ainsi le deuxième rang des émetteurs ayant le plus mobilisé entre avril et juin 2018, juste derrière le Mali.

Pour ce trimestre, il devra émettre, au total, 130 milliards selon le nouveau calendrier émis par l’agence Umoa-Titres.

La BM approuve un crédit de 16 milliards f cfa pour le Togo

La Banque mondiale a approuvé, mercredi à Lomé, un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 30 millions de dollars (plus de 16 milliards de francs CFA), a appris APA auprès de l’institution de Bretton Woods.Destinée au Projet d’infrastructure et de développement urbain (PIDU), cette enveloppe vise à « aider le Togo à relever les défis du développement urbain et à réduire les lacunes dans la prestation des services publics dans certaines des villes les plus peuplées du pays », explique un communiqué de la BM.

L’enveloppe devra notamment permettre « de rénover, réhabiliter et améliorer les infrastructures dans les quartiers mal desservis de trois villes (Lomé, Kara, Dapaong) » et de «consolider les capacités institutionnelles de sept municipalités (Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé, Tsévié), notamment grâce à une assistance technique et à des formations, pour assurer une gestion durable du développement urbain ».

Environ 2,3 millions de personnes vont en bénéficier directement ou indirectement, précise la BM.

« Le Togo connaît un développement urbain rapide, mais les services d’infrastructure sont inadéquats dans la plupart des villes secondaires. Avec ce nouvel investissement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants de certaines villes. Le projet va également aider à améliorer les services d’aménagement urbain, ce qui pourrait déboucher par la suite sur d’autres investissements », a expliqué Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, cité par le texte.

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale destinée à aider les pays les plus pauvres de la planète. Elle accorde des dons et des prêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté, entres autres.

Togo : la presse électronique s’intéresse à la grâce présidentielle accordée à 7 détenus

Les sites d’informations togolais commentent largement, ce mercredi, la grâce présidentielle accordée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à 7 personnes arrêtées lors des manifestations politiques.« Clémence présidentielle », titre Republicoftogo qui écrit que « le chef de l’Etat vient de poser un nouveau geste en faveur de l’apaisement du climat politique » en accordant une réduction de peine à 7 détenus et une libération provisoire à 12 autres.

Ces personnes avaient été condamnées pour des « infractions commises lors des violentes manifestations politiques » de ces derniers mois, rapporte l’agence Savoir News, sous le titre « Mesures d’apaisement : une nouvelle grâce présidentielle à des détenus ».

Cette mesure du chef de l’Etat, commente l’agence, intervient à un moment où les Togolais attendent la décision de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans la crise qui secoue le pays depuis août dernier.

Togosite qui s’intéresse également au sujet rappelle que suite à la séance du dialogue inter-togolais du 27 Juin dernier, les facilitateurs de la CEDEAO, Alpha Condé et Nana Akufo-Addo, avaient formulé dans le communiqué sanctionnant les travaux, le souhait de voir le gouvernement togolais prendre de nouvelles mesures d’apaisement dont la libération des personnes arrêtées lors des manifestations politiques qui ont cours au Togo depuis le 19 Août 2017. « Eh bien, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, visiblement s’est exécuté », indique le portail.

Le site Africarendezvous note, pour sa part, que cette grâce est accordée à la veille d’une série de meetings que projette organiser la Coalition des 14 partis de l’opposition à l’intérieur du pays et souligne, citant un communiqué du service de communication de la présidence, qu’elle « vise la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement ».

« Togo: Gnassingbé accorde sa grâce à des détenus pour l’apaisement », titre également Togobreakingnews, qui rappelle qu’ « avant la prise de ce décret, il est à noter que 12 autres détenus de la prison civile de Mango ont bénéficié d’une liberté provisoire ».

Pendant ce temps, poursuit le site, la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition continue d’exiger la libération de toutes les autres personnes qui seraient encore en détention pour avoir participé aux manifestations.

« Elle démarrera d’ailleurs jeudi, une série de meetings dans plusieurs villes du pays pour cette cause et continuer de sensibiliser les populations sur la nécessité du retour à la Constitution de 1992 et l’instauration du droit de vote à la diaspora », écrit le portail.

D’après Togobreakingnews, les protagonistes de la crise togolaise « se sont montrés incapables de parvenir à un compromis politique en interne ». Désormais, « les regards sont tournés vers la CEDEAO », conclut-il.

La polémique sur la fièvre Lassa alimente la presse électronique togolaise

La polémique autour de l’éventualité d’un cas de l’épidémie de la fièvre de Lassa, qui serait détecté dans l’hôpital du district sanitaire N°2 de Lomé, fait largement, ce mardi, les choux gras des sites d’informations togolais.« La fièvre Lassa serait-elle à Lomé ? », se demande le site Africarendezvous, qui titre : « Togo : une alerte de la fièvre lassa en sourdine ». Si « les autorités togolaises, note le site, hésitent encore à donner pour l’heure la confirmation ou infirmation, dans le district sanitaire N°2, au quartier Bè Kpota, dans la banlieue Est de Lomé et même au ministère de la santé, des réunions d’urgence se succèdent ».

« Un cas de la fièvre Lassa serait enregistré dans le Centre » de ce district sanitaire, informe le portail, qui rappelle que l’information « est partie d’une note sur les réseaux sociaux ». Interrogés sur la question, « les responsables du Centre estiment que les informations véhiculées sur les réseaux sociaux sont purement de “l’intox”», souligne le site.

L’un de ces responsables a affirmé que  « même si un cas suspect de fièvre lassa a été enregistré dans le centre, il faut faire des analyses pour confirmer ». Et d’ajouter que si les analyses le confirmaient, c’est au ministère de sortir un communiqué pour informer la population et insister sur les mesures de prévention, dans des propos rapportés par ce site d’informations.

Togobreakingnews note de son côté qu’« aucun cas de fièvre Lassa n’a été enregistré au Togo en 2018 », citant le ministre de la santé et de la protection sociale, le Professeur Moustafa Mijiyawa, lequel estime dans un communiqué que le patient de 32 ans qui serait mort de la fièvre Lassa dans l’enceinte du district sanitaire N°2 de Lomé, « souffre plutôt d’une hémorragie pulmonaire ».

Le Professeur Mijiyawa, poursuit le site, ajoute que  tous les examens pour détecter un quelconque germe de fièvre hémorragique sont négatifs et exhorte la population à ne pas céder à la panique. Toutefois, il demande aux uns et aux autres d’informer le personnel de santé de la formation sanitaire la plus proche en cas de toute suspicion.

« Togo : le patient mort d’un vomissement de sang n’est pas porteur de fièvre Lassa », écrit également Globalactu, qui informe, sous ce titre, que le transport et l’enterrement du corps  du patient décédé des suites d’un vomissement abondant de sang dans l’hôpital du district sanitaire n°2 « ont été effectués dans des conditions de protections sanitaires maximales ».

Le site d’informations rappelle que pour éviter les fièvres virales hémorragiques, des comportements sont de mise, notamment le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, la bonne protection des restes alimentaires et des réserves de nourritures dans les maisons, l’adoption des mesures d’hygiène et d’assainissement pour éviter les rongeurs.

« Il faut également éviter des contacts avec le sang, les selles, l’urine, la salive et les vomissures d’une personne suspecte », conclut-il.

 

Le Togo a mobilisé 95 milliards f cfa sur le marché régional en juin

Le Togo a mobilisé, au cours du deuxième trimestre de cette année, 95 milliards f cfa sur le marché régional de l’Uemoa, selon le bulletin des statistiques du Marché des Titres Publics consulté par APA.Le pays occupe ainsi le deuxième rang des émetteurs ayant le plus mobilisé entre mars et juin 2018, juste derrière le Mali qui a totalisé un volume de 140 milliards, et devant le Burkina (87 milliards) et le Niger (86 milliards).

Selon le nouveau calendrier émis par l’agence Umoa-Titres, le Togo devra émettre, par adjudication, 90 milliards au troisième trimestre de l’année.

A noter que le ratio de la dette publique par rapport au PIB du pays s’est établi à 71,74% au 31 décembre 2017, alors que les normes de l’Uemoa préconisent un taux maximal de 70%.

Gestion des finances publiques : le FMI et l’UE vont assister le Togo

Une convention portant sur un projet d’assistance technique en gestion des finances publiques est signée entre le gouvernement togolais, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne, selon un communiqué officiel rendu public ce mercredi 11 juillet 2018.Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le FMI, ce projet vise à « améliorer la préparation du budget, à étendre la couverture et améliorer la qualité des informations budgétaires et à renforcer la gestion de la trésorerie et sa meilleure articulation avec la gestion de la dette publique », selon la délégation de l’Union européenne au Togo.

Il portera notamment sur le renforcement des capacités en matière de préparation du budget, l’exécution, le suivi et le reporting budgétaires ainsi que de gestion de la trésorerie et de la dette publique.

« Une bonne gestion des fonds publics est un aspect transversal fondamental pour s’assurer que les recettes collectées et l’action du gouvernement et des entités publiques contribuent pleinement et de manière efficace au bon développement économique et social », a déclaré Vincent Vire, le Chargé d’affaires par intérim de la Délégation de l’UE cité par le texte.

Il a notamment paraphé les documents de la convention avec le ministre de l’Economie et des Finances du Togo, Sani Yaya, et le chef de la mission et économiste principal au Département des Finances Publiques du FMI, Lewis Murara.

Le Togo s’est engagé depuis une dizaine d’années dans réformes destinées à améliorer la collecte et la gestion des fonds publics. Ainsi, des lois de règlement des différents budgets passent-elles au parlement avant approbation.

Le Togo a reçu 217 milliards f cfa d’aide au développement en 2017

Le Togo a obtenu en 2017 un total de 217 milliards de FCFA d’aide publique au développement, selon Christophe Akpoto Komlagan, directeur de la coopération bilatérale au ministère de la Planification du développement.Cité par un document remis à la presse en marge d’un atelier de validation du rapport sur l’Aide publique au développement tenu récemment à Lomé, M. Komlagan précise que l’aide publique au Togo a ainsi connu une baisse par rapport à 2016. L’appui est constitué d’environ 77% des aides globales et environ 23% de prêts.

Les transferts de fonds de la diaspora togolaise vers son pays d’origine ont atteint 423,25 millions de dollars en 2017, faisant du Togo le septième pays d’Afrique subsaharienne ayant bénéficié le plus de sa diaspora.

Le Togo va rechercher 50 milliards f cfa sur le marché régional

L’Etat togolais a annoncé, mardi, l’émission simultanée par adjudication ciblée d’un montant de 50 milliards prévue 20 juillet 2018.Selon l’avis émis par l’agence Umoa-Titres, il s’agit d’obligations assimilables de maturité 3 ans et 5 ans avec des taux respectifs de 6,25% et 6,5%.

« La présente émission d’Obligations du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Bénin », précise le gouvernement.

Les soumissions seront faites à prix multiples pour les Obligations, et le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance pour tous les titres.

Togo : l’opposition annonce des manifestations à Lomé et à l’intérieur du pays

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a invité, ce mardi, les populations à une série de manifestations à Lomé et à l’intérieur du pays.Selon le programme décliné par l’opposition, il est prévu une visite aux détenus de la prison de Sokodé le jeudi 12 juillet ainsi que des meetings d’information et de sensibilisation à Mango et à Bafilo. Les manifestations sont interdites dans ces trois villes de l’intérieur du pays, depuis septembre 2017, lorsque le gouvernement avait annoncé la perte d’armes des militaires lors des sorties de l’opposition.

Cette dernière annonce, pour la semaine suivante, une visite aux détenus de la prison de Lomé, et des meetings à Tsévié, à Atakpamé, à Kpalimé et dans la capitale.

Selon un communiqué de l’opposition, ces manifestations visent à renforcer la détermination du peuple « à obtenir le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes institutionnelles, la révision du cadre électoral », entre autres.

Lors du dernier round du dialogue politique à Lomé, les facilitateurs avaient, dans leur communiqué, invité « le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester ainsi que la sécurité des biens et des personnes ».

Football/Corruption: suspension de 4 arbitres ivoiriens par la CAF

Le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), a suspendu quatre arbitres ivoiriens au terme d’une réunion dont l’objet était de statuer sur les allégations de corruption formulées dans les médias, a appris APA dimanche de source officielle.« Le 07 juillet, le jury disciplinaire de la CAF s’est réuni aux fins de statuer sur les allégations de corruption formulées dans les médias. Les décisions ont été prises par  le jury disciplinaire de la CAF pour les arbitres concernés» rapporte un communiqué  de cette institution publié sur son site internet officiel.

Qautre arbitres ivoiriens sont concernés par cette décision de la CAF. Il s’agit respectivement des arbitres, Dembélé Denis (arbitre) suspendu pour 6 années de toute activité liée au football de la CAF, Marius Tan (arbitre assistant)  suspendu pour 2 années de toute activité liée au football de la CAF, Bi Valère Gouho (arbitre assistant)  suspendu pour 2 années de toute activité liée au football de la CAF et Coulibaly Abou ( arbitre) suspendu pour 2 années de toute activité liée au football de la CAF.

 En plus de ces quatre arbitres ivoiriens, plusieurs autres  originaires de divers pays africains dont le  Togo, le Mali, le Ghana et le Burkina Faso ont été suspendus  par la CAF.

5395 entreprises créées au Togo au 1er semestre 2018

Au total, 5.395 entreprises ont été créées au cours du premier semestre 2018 au Togo, selon les chiffres annoncés vendredi par le Centre de formalités des entreprises (CFE).« Les chiffres sont vraiment encourageants », a commenté Samuel Sanwogou, Directeur du CFE.

Ces statistiques connaissent une légère baisse de 16% en glissement annuel (4638 au premier semestre 2017).

Le Centre des Formalités des Entreprises fonctionne est le guichet unique où sont effectués toutes les formalités de création, de modification et de dissolution d’entreprises au Togo. Il prévoit pour 2018 un total de 10.000 entreprises individuelles créées, contre 8 199 en 2017 et 9 913 en 2016.

Macron et l’ambassadeur des USA se partagent la une des sites d’informations togolais

Le discours du président français Emmanuel Macron sur la crise togolaise et le constat que l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour, tire de cette situation politique, occupent, ce jeudi, la une de la presse électronique.«Crise: Macron souhaite la réussite de la facilitation, car  le statu quo n’est pas possible pour le Togo », titre Savoir News  qui informe que le président français « souhaite que les dirigeants africains puissent réussir la médiation qui est en cours et arriver à des résultats concrets ».

Toutefois, a-t-il précisé, « il n’appartient pas à la France d’expliquer quelle est la solution  politique pour le Togo ». Une déclaration faite lors de sa visite au Nigéria et rapportée par l’agence qui, par ailleurs, écrit que pour Macron, « le président ghanéen Nana Akufo-Addo fait un gros travail de médiation (…) c’est lui qui a aujourd’hui le lead de cette négociation ».

Macron annonce, d’après l’agence que « le président Buhari entre en période électorale bientôt » et qu’il « pense que le Nigeria aura, après cette période électorale, un rôle important à jouer pour aider à trouver une solution à cette crise ». Et d’indiquer que la France « viendra en soutien de cette solution portée par les États africains et l’Union africaine ».

Tout comme Savoir News, Globalactu titre : « Macron : le statut quo n’est plus possible au Togo » et informe que « la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) va prescrire le 31 juillet prochain lors de son Sommet à Lomé, son ordonnance pour une sortie de crise dans ce pays de l’ouest du continent ».

« J’ai constaté que bon nombre de Togolais sont découragés », titre le site Icilome qui s’intéresse  notamment aux propos de  l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, lequel, à l’occasion du 242ème anniversaire de l’indépendance de son pays, a estimé qu’au Togo, « la crise actuelle frappe tous les secteurs clés », au point que « beaucoup de Togolais talentueux ont quitté le pays », parce qu’ils « ne saisissent pas les opportunités dont ils peuvent profiter ».

Pour David Gilmour, écrit le journal, le Togo peut réaliser pleinement son potentiel si seulement si tous ses citoyens prennent part à l’édification du pays.  Citant toujours le diplomate américain, le portail constate qu’ « actuellement le Togo est en concurrence avec ses voisins et d’autres pays dans le monde en vue d’appeler les investisseurs ». Toutefois, note la publication, «les investisseurs ne viendront au Togo que s’il y a la stabilité politique ».

S’intéressant également au sujet, Togobreakingnes titre : « Togo : les Etats-Unis soutiennent la CEDEAO pour la résolution de la crise » et rappelle que « l’ambassade des Etats-Unis fait partie du groupe des 5 qui ont condamné en octobre dernier les violences issues des manifestations politiques et qui ont appelé les acteurs politiques à un dialogue sincère, apaisé et constructif ».

La nouvelle menace de l’opposition disséquée par la presse togolaise

La nouvelle menace de manifestations brandie par la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise alimente, ce mercredi, les sites d’informations.« Adjamagbo annonce d’intenses manifestations avant la décision de la CEDEAO », titre Togobreakingnews, informant dès les premières lignes de son article que « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise compte intensifier la lutte tout ce mois de juillet à l’issue duquel les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO formuleront des propositions de sortie de crise au Togo. »

A cet effet, écrit le portail, « Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice du regroupement a appelé les partisans de l’opposition à rester mobilisés pour répondre massivement au prochain appel à manifester qui ne devrait pas tarder ».

A l’issue de leur rencontre avec le pouvoir togolais et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, poursuit le site, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les facilitateurs de la crise togolaise ont estimé que les autorités devraient permettre à l’opposition de tenir les manifestations, y compris dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé.

D’après Togobreakingnews, « l’opposition compte saisir cette perche pour éprouver le gouvernement de Sélom Klassou » et annonce de nouvelles séries de manifestations « dans ce mois de juillet ».

Par ailleurs, informe le journal, Brigitte Adjamagbo-Johnson, invite le gouvernement à prendre des dispositions à cet effet.

Icilome s’intéresse également au sujet, et sur son site internet, titre : « La Coalition des 14 appelle la diaspora à intensifier les actions ». Des actions « en vue de l’achèvement de la lutte pour un Togo démocratique et prospère ».

Pour cela, renchérit le site, l’opposition demande à la diaspora de resserrer ses rangs pour « une unité d’action lui permettant d’assumer jusqu’au bout sa responsabilité » dans le combat pour « mettre fin à cinquante et un ans de règne par une même famille ».

Citant un communiqué de la coalition, le portail écrit qu’« en dix mois de combat, de sacrifices et de détermination à l’unisson », l’opposition a ébranlé le régime togolais « qui a perdu de sa superbe et démontré au monde entier sa soif de démocratie et de bien-être ».

Et de rappeler que le peuple togolais dans toutes ses composantes « exige le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes électorales y compris le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. »

A ces exigences, souligne le journal, se sont ajoutés la libération sans condition des détenus arbitrairement détenus pour avoir osé dire non à la mal gouvernance politique et économique qui dure depuis cinquante ans, la levée de l’état de siège illégal dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé et enfin le droit de manifester sur toute l’étendue du territoire.

La presse électronique togolaise commente la sortie d’Alpha Condé sur les élections

Les explications du président guinéen Alpha Condé sur le communiqué ayant sanctionné les travaux du quatrième round du dialogue inter-togolais, font, ce mardi, les choux gras des sites d’informations.« Togo: Pour Alpha Condé, les facilitateurs n’ont pas appelé à des élections » titre Togobreakingnews qui se réjouit «alors que la guerre d’interprétation du communiqué des facilitateurs du dialogue inter-togolais reste farouche au sujet des élections depuis bientôt une semaine que le 4e round du dialogue inter-togolais s’est déroulé, Alpha Condé, le facilitateur guinéen a décidé de clarifier les choses ». Pour le président guinéen, écrit le portail, les facilitateurs de la CEDEAO n’ont pas appelé à des élections mais ont juste fixé une date indicative.

« Nous n’avons pas appelé à des élections au Togo. Le problème qui se pose, c’est que l’opposition reproche au gouvernement de préparer des élections sans consensus. Nous avons demandé que le parlement actuel reste en place jusqu’à l’élection d’un nouveau parlement et que le gouvernement arrête la préparation des élections. Évidemment, il serait irresponsable de notre part de ne pas donner une date indicative. Nous avons seulement donné une date indicative. Nous n’avons pas appelé à des élections », a déclaré Alpha Condé hier, en marge du sommet de l’Union Africaine qui se tient à Nouakchott, dans des propos rapportés par le site d’informations.

Cette clarification du président guinéen, commente le journal, aura le mérite de calmer les ardeurs du pouvoir togolais et de son opposition qui continuent de se déchirer depuis mercredi dans une farouche guerre d’interprétation.

 « Alpha Condé donne raison à la coalition des 14 » titre de son côté Globalactu, soulignant que les facilitateurs de la crise togolaise ont demandé au pouvoir « de continuer à libérer les prisonniers, de permettre les manifestations dans les trois (3) villes ‘assiégées’ que sont Sokodé, Bafilo et Mango et de permettre à ce que les gens manifestent sur l’ensemble du territoire ».

Quant à l’issue de la crise togolaise,  le site Courrier d’Afrique, pour sa part, rapporte que selon le facilitateur guinéen, les positions sont très tranchées malgré quelques acquis.  « Faure Gnassingbé cherche-t-il à s’accrocher au pouvoir en manipulant la constitution ? » s’interroge le portail qui souligne qu’Alpha Condé  fait confiance aussi bien au président Faure qu’à l’opposition.

Et d’ajouter que ce qui importe pour les facilitateurs, « c’est qu’on tienne compte de la volonté du peuple togolais et qu’il y ait un gouvernement qui l’accepte et qui représente ses intérêts et que le pays se développe ».

Tout comme Togobreakingnews, Courrier d’Afrique estime également que cette sortie d’Alpha Condé « va mettre fin à la polémique autour du communiqué ayant sanctionné les travaux du quatrième round du dialogue la semaine dernière ».

 

L’interpellation d’un ministre dans l’affaire Bolloré alimente les sites d’informations togolais

L’interpellation du ministre des Infrastructures routières et du Transport, Ninsao Gnofam, dans l’affaire Bolloré, fait, ce lundi, les choux gras de la presse électronique togolaise.Affaire Bolloré/ Ninsao Gnofam: « Nous ne nous reprochons de rien », titre Icilome, qui informe qu’ « au cours des débats de la 9ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année 2018, les députés Jean Kissi du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, parti d’opposition) et Me Isabelle Améganvi de l’Alliance Nationale pour Changement (ANC, parti d’opposition) ont interpellé le ministre des Infrastructures routières et du Transport, Ninsoa Gnofam, sur l’affaire Vincent Bolloré.

D’après le site d’informations, les deux députés « ont demandé à connaître la nature et le contenu du contrat de concession du port de Lomé au groupe Bolloré Africa Logistics, notamment la procédure de concession, les éléments ayant trait à l’appel d’offres, les montants des redevances annuelles versées par la société à l’Etat, la composition des actionnaires des sociétés intervenant au port de Lomé et la communication de tous les documents de cette concession à la représentation nationale. »

Le ministre Ninsao Gnofam, en tentant de répondre aux questions des députés, a d’emblée précisé que les ennuis judiciaires que connaît le milliardaire Vincent Bolloré n’ont rien à avoir avec l’Etat Togolais, écrit le portail.

« Cette affaire est une affaire franco-française. On dit corruption d’agent public étranger, est-ce que nous sommes vraiment concernés ? Non. Ce n’est pas parce qu’on a cité le port de Lomé dans le dossier qu’on doit se culpabiliser. Rien ne nous inquiète. Nous ne nous reprochons rien»,  a répondu le ministre, dans des propos rapportés par le journal.

Sur le même sujet, l’Agence Savoir News, pour sa part, rapporte que « Pour Ninsao Gnofam, l’État togolais qui n’a aucune raison de suspecter les conditions dans lesquelles le groupe Bolloré a été rendu concessionnaire d’activités portuaires au Port autonome de Lomé, n’entend pas commenter les articles de presse, qui ont entraîné la mise en examen de Vincent Bolloré ».

Sous le titre « Gnofam : la concession de 35 ans est à la hauteur des investissements de Bolloré », le site d’informations Togobreakingnews  assure que les autorités judiciaires françaises n’ont pas encore demandé la collaboration du Togo dans le cadre de cette affaire. Et de souligner que d’après  le ministre, « le gouvernement est disponible à collaborer avec les autorités françaises », dans le cadre de cette affaire.

Togotopinfos qui s’intéresse également au sujet, rappelle que « Vincent Bolloré, patron de Bolloré Logistics est mis en examen par la justice française pour des faits présumés de corruption liés à l’attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo ».

En conclusion, le site afirme que « rien n’est gratuit pour le Groupe Bolloré au Togo ».

La rencontre Faure- Buhari décryptée par la presse électronique togolaise

Tous les sites d’informations togolais auscultent longuement, ce samedi, la visite effectuée par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé au Nigéria pour rencontrer son homologue Muhammadu Buhari.« 48 heures après le 4ème round de discussions du dialogue inter-togolais présidé par les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Apha Condé de la Guinée, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a fait hier le déplacement d’Abuja au Nigeria pour rencontrer son homologue Muhammadu Buhari », écrit Globalactu, sous le titre « Gnassingbé et Buhari ont discuté ce vendredi à Abuja ».

« Quels sont les sujets qui ont fait l’objet de discussion entre les deux chefs d’Etat ? » se demande le portail, rapportant que « sur son compte Twitter, M. Gnassingbé dit qu’il s’agit d’une visite de travail et d’amitié ».

Le journal informe qu’à sa sortie d’entretien avec son homologue nigérian, Faure Gnassingbé a fait savoir à la presse que son pays, après les soubresauts politiques de ces derniers mois, jouit désormais d’une situation paisible et calme. « Nous avons fait beaucoup de progrès grâce à l’implication des pays voisins et des présidents ghanéen et guinéen qui sont les facilitateurs désignés de la crise au Togo », a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par le portail.

Néanmoins, écrit Globalactu, il a reconnu que beaucoup de problèmes subsistent encore. Le premier, selon lui, concerne les réformes politiques. A en croire Faure Gnassingbé, poursuit le site, des solutions sont envisagées. « Nous nous sommes mis d’accord  sur les solutions. Maintenant, il est temps de les mettre en œuvre pour résoudre la situation paisiblement », a-t-il annoncé.

Si par cette affirmation du président de la République il apparaît clairement que les chefs d’Etat se sont entendus sur des solutions pouvant permettre de mettre fin un à une crise qui n’a que trop duré et qui a fortement déteint sur les activités économiques, le portail souligne qu’il n’a pas énuméré ces solutions.

Pour le site d’informations Icilome, « Faure Gnassingbé (est) heureux de rencontrer Muhammadu Buhari », raison pour laquelle, « il inonde son compte twitter de messages de sa visite dans l’Etat fédéral du Nigeria ».

Même analyse chez Telegramme228 qui titre « Faure a pris « grand plaisir » à échanger avec Buhari » et souligne qu’ « alors que d’aucuns disaient que les relations entre les deux hommes ont pris des coups de froid depuis l’éclatement de la crise politique au Togo en Août 2017 et les sorties du président nigérian pas souvent favorable au locataire de la Marina togolaise, jusqu’au point où les deux hommes s’éviteraient lors des rencontres sous-régionales et autres sommets des chefs d’Etat soit de l’UA ou des Nations Unies et autres, le Chef de l’Etat togolais, également président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé a semblé prouver le contraire ce jour, en se rendant à la résidence présidentielle de Katsina (nord) du Nigeria. »

Nos confrères rappellent que « selon certaines informations, c’est son homologue nigérian Mahamadu Buhari qui devra le remplacer à la tête de la CEDEAO ».

UEMOA : 112 milliards FCFA de nouveaux engagements autorisés par la BOAD

Le Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) a autorisé, mercredi, de nouveaux engagements d’un montant global de 111,8 milliards FCFA (environ 167,700 millions de dollars) en faveur des économies de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a appris vendredi APA auprès de cette institution financière basée à Lomé au Togo.C’était à l’occasion de sa 109ème session ordinaire. Les administrateurs ont ainsi approuvé 11  nouvelles opérations dont 7  prêts à moyen et long termes pour un montant total de 90,8 milliards FCFA, une ligne de refinancement pour un montant de 10 milliards FCFA, un prêt à court terme d’un montant de 5 milliards  FCFA  et  deux prises de participation pour un montant de 6 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0015 dollar).

Selon les responsables de la BOAD, ces opérations portent à 5201 milliards FCFA, le cumul des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD depuis le début de ses activités.

Les engagements approuvés portent sur le financement partiel d’un certain nombre de projets au sein de l’UEMOA. C’est le cas notamment du Projet de transformation agroalimentaire au Togo  dans la région de Kara pour un coût de 10 Milliards FCFA, du projet de construction d’une usine de potabilisation en Côte d’Ivoire pour un financement de 20 milliards FCFA.

Les administrateurs de la BOAD ont également approuvé le projet de construction d’un échangeur au carrefour de l’OUA et d’aménagement de 10 km de voirie urbaine dans la ville de Sikasso au Mali pour un montant de 25 Milliards FCFA.

Le projet d’aménagement et de bitumage de la voirie urbaine de Zinder au Niger de 10 milliards  FCFA, le projet de construction de 1 850 salles de classe, en remplacement d’abris provisoires et d’ouvrages annexes au Sénégal (9,4 milliards FCFA), ont été également approuvés.

Le projet de Réhabilitation d’Ouvrages de distribution d’énergie et de Développement de l’Efficacité Commerciale de la SONABEL au Burkina Faso (12,890 milliards FCFA) ainsi que le projet d’extension de l’usine de production de beurre de karité de la société International Oils & Fats (IOF) à Bobo Dioulasso au Burkina Faso (3,5 milliards FCFA), figurent également parmi les engagements approuvés.

La nouvelle pomme de discorde entre pouvoir et opposition alimente la presse électronique togolaise

Le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition autour de la date de fin novembre proposée par les facilitateurs pour les prochaines législatives au Togo font, ce vendredi, la une des sites d’informations locaux.« Fin novembre prochain, une date contradictoire et irréaliste, selon la coalition » titre Globalactu qui écrit : « alors que le point focal du gouvernement en la personne du ministre Gilbert Bawara dit que tout sera fait pour que les Togolais aillent aux urnes avant fin novembre, la coalition des 14 partis de l’opposition, en conférence de presse hier, estime que cette proposition est d’une part  »contradictoire » avec la mesure de suspension du processus électoral et d’autre part, ‘irréaliste’ pour l’organisation d’élections crédibles ».

« On verra si les élections auront lieu le 28 novembre. Aussi, les choses se feront-elles de façon consensuelle. Les populations togolaises sont là, c’est ce qu’elles veulent qui va se faire », a affirmé Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, dans des propos rapportés par le portail.

« Il n’y aura plus d’organisation frauduleuse des élections au Togo » titre, pour sa part, Icilome, citant la porte-parole et coordinatrice des 14 partis de l’oppositione, Brigitte Adjamagbo Johnson, qui martèle qu’«il n’y aura pas d’élection sans les réformes ».

D’après ce site d’informations, la déclaration du ministre Gilbert Bawara, suite à la lecture du communiqué final sanctionnant les discussions politiques mercredi à l’hôtel 2 Février, fait réagir les responsables de la Coalition.

«Fabre  qui déclarent :  »Si Bawara veut organiser quelque chose, il va nous retrouver  »». C’est avertissement sert de titre à Togobreakingnews qui, en développement écrit que pour Jean Pierre Fabre, la date de fin novembre n’engage que les facilitateurs qui ont jugé bon de faire un communiqué. « Nous ne sommes pas d’accord avec la date du 28 novembre », informe le chef de file de l’opposition.

«L’opposition tient toujours à ses revendications, notamment la libération de tous les prisonniers politiques, la levée de l’état de siège dans les villes où prévaut encore cette situation, le rétablissement dans leur version originelle des 5 versions fondamentales de la constitution du 14 octobre 1992 », écrit-il.

Il s’agit, poursuit le site, de la limitation des mandats avec la mention en aucun cas nul ne peut en exercer plus de 2, le mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours pour l’élection du président de la République et des députés, les conditions d’éligibilité du président de la République, les prérogatives et les modalités de désignation du Premier ministre et la recomposition de la Cour constitutionnelle.

La presse électronique togolaise en attente du sommet de la CEDEAO

Après la rencontre entre les deux facilitateurs et les parties prenantes au dialogue inter-togolais, les sites d’informations attendent, ce jeudi, le sommet de la CEDEAO pour les résolutions qui seront prises dans la résolution de la crise« Les Togolais doivent attendre le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour connaître les grandes décisions » titre Globalactu. Le site informe qu’ « après des heures de discussions, les deux facilitateurs de la crise togolaise (le président ghanéen Nana Akufo-Addo et son homologue guinéen Alpha Condé) disent avoir pris acte des positions et préoccupations exprimées par chacune des parties et les examineront en détail puis feront le rapport au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ».

C’est en tout cas ce qu’on peut noter dans le communiqué ayant sanctionné les débats généraux entre les membres du gouvernement, du parti au pouvoir et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, écrit le portail, qui précise d’ailleurs que « le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a fait lui-même un déplacement de l’hôtel 2 février, pour rencontrer ses homologues qui conduisent les travaux ».

« Crise : fin des concertations, les facilitateurs passeront au peigne fin les différentes préoccupations pour un rapport à la CEDEAO », titre Savoir News, qui rapporte que les deux facilitateurs exhortent les parties à maintenir la dynamique de dialogue et de concertation pour un règlement pacifique, notamment la recherche de consensus.

Ils ont par ailleurs, poursuit l’agence, invité le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national, dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur, afin de garantir la liberté de manifester, ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

« Togo : en attendant les résolutions de la CEDEAO, les facilitateurs recommandent » titre, pour sa part, Togobreakingnews qui s’intéresse également au sujet. Le site d’informations estime que l’objectif principal de la rencontre hier à Lomé avec les acteurs de la crise togolaise « est d’arriver à une ultime tentative de recherche de compromis ».

D’après le journal en ligne, « la mission a contraint Akufo-Addo et Condé à consulter séparément les deux délégations de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition et le pouvoir avant de les confondre pour un débat général ».

Mais au finish, conclut le portail, « les deux facilitateurs disent avoir noté avec satisfaction les disponibilités du pouvoir et de l’opposition à œuvrer ensemble pour décrisper la tension qui secoue le pays depuis bientôt un an ».

Akufo-Addo et Condé invitent la classe politique togolaise au consensus

Les présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé ont, dans un communiqué, appelé, les acteurs de la crise politique togolaise « à maintenir la dynamique du dialogue et de concertation pour un règlement pacifique, notamment la recherche de consensus ».Les deux facilitateurs qui ont reçu, tout à tour, les délégations du pouvoir et de l’opposition dans le cadre du dialogue, ont indiqué qu’ils « examineront en détails, les différentes préoccupations exprimées, et feront un rapport au prochain sommet des chefs et de gouvernement de la CEDEAO », souligne le communiqué dont APA a reçu copie jeudi.

Ils ont invité, par ailleurs, « le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester ainsi que la sécurité des biens et des personnes ».

Les deux chefs d’Etat ont invité « les citoyens à collaborer avec toutes les autorités compétentes afin de retrouver les armes emportées ».

Le gouvernement togolais qui a interdit, depuis fin 2017, les manifestations publiques à Sokodé, Mango et Bafilo, trois villes contestataires du nord, déplore la perte d’armes par des militaires pendant les agitations.

« Les facilitateurs invitent instamment tous les partis politiques et toutes les forces vives togolaises à s’abstenir de tout acte et de tout agissement susceptible de constituer une menace à la paix et à la stabilité du Togo et de la sous-région. A cet effet, les facilitateurs demandent aux partis politiques de l’opposition et du pouvoir de faire preuve de retenue pour ne pas compromettre les efforts en cours », lit-on dans le communiqué.

Togo : pouvoir et opposition d’accord pour prolonger le mandat des députés

Le gouvernent togolais et l’opposition se sont mis d’accord, mercredi soir à Lomé, au terme d’une rencontre avec les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée pour la prolongation du mandat des députés.A Lomé pour la poursuite des discussions, les Présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée se sont félicités « de l’accord entre les parties (pouvoir et opposition, Ndlr) pour la poursuite des activités du parlement conformément à la constitution au-delà de l’échéance prévue », informe un communiqué lu par Jean-Claude Brou, président de la Commission de la CEDEAO.

« Durant cette période, les préparatifs des élections restent suspendus, étant entendu qu’il est souhaitable que ces élections se tiennent avant fin novembre 2018 », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié le 12 juin 2018, la Cour constitutionnelle avait demandé à la Commission électorale et au gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant fin 2018, rappelant au passage que le mandat des députés prend fin le 19 août prochain.

En réponse, l’opposition avait dénoncé une « manipulation partisane et inacceptable » de son président.