Plus de 800.000 Mozambicains en situation d’insécurité alimentaire

Plus de 800.000 personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Mozambique pour la période allant de décembre 2018 à mars 2019, en raison des mauvaises récoltes de la saison agricole 2017/18 et de la hausse des prix des denrées alimentaires dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Higino Marrule affirmé vendredi que le gouvernement est en train de mettre en œuvre des mesures pour que les personnes touchées aient les moyens de bien préparer la prochaine campagne agricole prévue vers mars 2019.

« Des mesures sont déjà prises pour protéger les populations susceptibles de se trouver dans une situation de besoin », a annoncé Marrule en marge du Conseil national sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle présidé par le Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.

Selon les statistiques de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la pluviométrie a été extrêmement mauvaise pendant la campagne agricole 2017/2018 dans de nombreuses régions du centre et du sud du Mozambique.

En raison des récoltes inférieures à la moyenne en 2018 dans les zones touchées, les prix des denrées alimentaires ont flambé, ce qui a considérablement réduit le pouvoir d’achat et l’accès des ménages au marché de la nourriture.

38% des foyers camerounais reçoivent la télévision par satellite (étude)

La télévision par satellite couvre aujourd’hui 38% des foyers camerounais, selon les résultats d’une étude menée par la firme canadienne Nielsen dont APA a obtenu copie vendredi.Au terme d’entretiens réalisés auprès de 2000 foyers, la diffusion en clair dominante par satellite est tenue par Eutelsat, un opérateur basé à Paris en France.

Au Cameroun, ledit opérateur, qui propose des images haute définition (HD), revendique actuellement une audience de 940.000 foyers, soit 73% du parc installé pour la réception directe par satellite, contre 240.000 foyers (37% du parc) en Côte d’Ivoire.

Dans le même temps, l’étude de Nielsen révèle que 0,9 million (18%) de foyers sont équipés de téléviseurs HD au Cameroun, 0,5 million (22%) en Côte d’Ivoire et 9,5 millions (38%) au Nigeria.

Les Pays-Bas soutiennent la construction de logements au Mozambique

Le conseil municipal de Beira et l’ambassade des Pays-Bas au Mozambique ont signé vendredi un accord selon lequel Amsterdam s’engage à verser 2,3 millions d’euros destinés au financement de la construction de 25.000 logements dans la localité de Maraza.L’accord a été signé par le maire de Beira, Daviz Simango et le chef de mission adjoint de l’ambassade des Pays-Bas, Henny de Vries.

Le projet concerne la construction de logements par la Société de construction municipale sur une superficie de 500 hectares et fait partie du plan directeur pour le développement de la ville, visant à offrir des logements décents à des milliers d’habitants de Beira.

Ces derniers vivent dans des conditions déplorables car, ne disposant de moyens pour s’offrir un toit.

D’après Simango, le projet Maraza avait pour objectif de transformer Beira en une ville où chacun peut vivre dans la dignité et qui soit résiliente au changement climatique.

Maroc : Les tarifs de la LGV varient entre 8,70 et 34 euros

L’Office marocain des Chemins de fer (ONCF) a dévoilé la grille des tarifs de la nouvelle ligne à grande vitesse « Al Boraq », inaugurée jeudi par le Roi Mohammed VI et le président français, Emmanuel Macron.Selon la grille des tarifs « variables » rendus publics au cours d’une conférence de presse, un ticket 2ème classe pour le trajet Tanger-Casablanca va varier de 14 euros (149 DH) en période hors pointe à 21 euros (224 DH) en période de grande affluence.

Le trajet Tanger-Rabat coûtera entre 115 et 172 DH (1 euro = 10,7 DH), tandis que le voyage entre la ville du Détroit et Kénitra sera situé entre 93 et 139 DH.

S’agissant d’un ticket 1ère classe, le trajet Tanger-Casablanca sera inclus entre 243 et 364 DH, tandis que Tanger-Rabat et Tanger-Kénitra coûteront respectivement entre 187 et 281 DH et entre 162 et 244 DH.

Les enfants de moins de 4 ans bénéficieront de la gratuité, tandis que le prix pour la catégorie d’âge entre 4 et 15 ans est fixé à 50 DH pour la 2ème classe et 80 DH pour la première classe.

Selon le directeur général de l’ONCF, Rabie Khlie, les prix sont « très abordables », précisant que les billets seront disponibles en ligne sur le portail de l’ONCF, trois mois avant la date du départ.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI, et le Président français Emmanuel Macron, ont inauguré, jeudi à Tanger, la Ligne à Grande Vitesse « Al BORAQ » reliant la ville du détroit à Casablanca, un projet considéré comme le premier du genre sur le Continent africain ayant mobilisé un budget de près de 2 milliards d’euros.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés par le Maroc et ayant mobilisé des investissements de l’ordre de 70 milliards de dirhams, la Ligne à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM), un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à l’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

La Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca.

Outre le gain remarquable en temps de parcours, la Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de rapprocher les villes et accélérer la mobilité entre les deux métropoles, accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Développement durable: Kristena Consulting déploie ses activités en Côte d’Ivoire

Le cabinet Kristena Consulting déploie ses activités en Côte d’Ivoire où il ambitionne d’accompagner les entreprises ivoiriennes à « mieux structurer leur démarche RSE (Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises)» afin qu’elles soient éligibles à la levée de « fonds d’investissement socialement responsable gérés par des sociétés de gestions».L’annonce a été faite par son fondateur, l’Ivoirien Dr Denis Gnanzou au cours d’une cérémonie de lancement des activités marquée par une conférence autour du thème, « les entreprises ivoiriennes à l’épreuve du développement durable/responsabilité sociétale et environnementale des entreprises: implications managériales, défis et opportunités ».  

« La problématique de la responsabilité sociale des entreprises qui est attachée au développement durable, est en train de prendre de l’ampleur. Elle suscite beaucoup d’intérêt auprès des entreprises pour diverses raisons », a relevé Dr Gnanzou.  

« Nous avons travaillé à déployer les activités que nous menons en France au niveau de la Côte d’Ivoire pour essayer de travailler avec les entreprises ivoiriennes et les accompagner à une bonne compréhension et à une bonne appropriation de la mise en œuvre opérationnelle de ces problématiques de développement durable », a-t-il expliqué. 

Poursuivant, le patron du cabinet Kristena dit être  « en train de travailler avec des partenaires, des collaborateurs, des consultants experts sur ces questions pour voir de quelle manière, nous pouvons être utiles pour les entreprises ivoiriennes». 

Pour lui, derrière ces pratiques innovantes de responsabilité sociale, il y a tellement de choses à gagner en termes de compétitivité, de performance et de lever des fonds ».

« Derrière cette problématique, émergent des fonds qui sont disponibles et qu’on appelle des fonds d’investissement socialement responsable  gérés par des sociétés de gestions. Nous allons voir dans quelle mesure accompagner les entreprises ivoiriennes à mieux structurer leur démarche RSE et à être éligibles à ces fonds », a conclu Dr Denis Gnanzou.

Dans le même registre, Marie Hebras, fondatrice de CSR Consulting, un cabinet spécialisé dans le domaine de la Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE), a insisté sur l’importance pour une entreprise de s’inscrire dans une démarche RSE.

« La RSE est un formidable levier de performance en termes d’attractivité, d’innovation et d’image. Une entreprise en engagée dans la démarche RSE a un surplus de compétitivité de 13% par rapport à une entreprise qui n’est pas engagée dans une démarche RSE », a-t-elle fait remarquer.

Le cabinet Kristena Consulting Côte d’Ivoire dirigé par Madame Boti épouse Ghahoré Mireille André accompagne des équipes de directions générales et opérationnelles de grandes entreprises privées et de Petites et moyennes entreprises (PME), d’associations, de collectivités territoriales et de structures publiques dans les domaines de la stratégie et pilotage de la performance.

Il exerce également dans le domaine de la communication et des relations publiques, et du management pour bâtir des entreprises ou des organisations durables à travers des prestations qui articulent études, conseil et formation.

Les domaines du développement durable et innovations, de la RSE, de l’ISR (investissement socialement responsable), du développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la mobilisation des financements verts-financement climat, fonds éthiques, de la mise en place de systèmes de management certifiables ou non dans une perspective de développement durable / RSE, figurent également dans son champ d’action.

L’Afrique doit créer sa propre histoire en matière de développement (Dao Gabala )

La Présidente de la Coalition des hommes, femmes d’affaires et décideurs chrétiens, (CHFDC-Internationale), Mariam Dao Gabala a soutenu, vendredi, que le continent noir en matière de développement « doit créer elle-même sa propre histoire, sans copier quelqu’un ».« L’Afrique doit créer elle-même sa propre histoire. Nous n’avons personne à copier, trouvons notre chemin », soutient cette leader de la société civile pour qui « l’Afrique peut être un continent leader à l’horizon 2020 ».

Pour cela, insiste Mariam Dao Gabala , « il faut bâtir autrement le changement  à travers la foi » d’où le concept « Africa’s builders 2018 » qui se tiendra les 24 et 25 novembre prochains à Abidjan.

 «Ce rassemblement se veut une plateforme  de partage, de ressourcement, d’apprentissage de leadership, de management des organisations, de Networking », a présenté Mme Dao qui attend 600 participants venant de 12 pays. Des panels de réflexions stratégiques, des ateliers seront au menu de ce séminaire international de la coalition.

« Ce sont des enjeux qui dépassent des personnes », a précisé la Présidente de la CHFDC –International  qui invite les africains à être « capables de transformer  le visage de nos économies en des économies stables ».

 Le séminaire réunit annuellement des chefs d’entreprises, entrepreneurs, dirigeants  de structures privées  ou publiques opérant en Afrique et désireux de s’appuyer sur leur foi  en Christ pour transformer les économies africaines en économies prospères.

CAN-2019 : Victoire historique des Lions de l’Atlas sur le Cameroun (2-0)

L’équipe marocaine de football s’est imposé, vendredi à Casablanca, face à son homologue camerounaise (2-0), dans un match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019).Cette victoire est historique du faut que les Lions de l’Atlas battent pour la première fois de leur histoire les Lions Imdomptables. Ce succès permet au Maroc de s’emparer de la tête du groupe B (10 points) et de prendre une option sur la qualification.

Les Marocains n’auront besoin que d’un petit point, lors de la dernière journée au Malawi, en mars prochain. Mais tout pourrait être réglé dès samedi si le Malawi ne s’impose pas sur le terrain des Comores.

Revenant sur cette belle affiche du football africain, le Maroc a dû attendre la seconde période pour faire la différence, grâce à la bonne entrée de Sofiane Boufal à la pause. L’ancien Lillois a obtenu un penalty que Hakim Ziyech a mis dans les cages (53è).

La vedette de l’Ajax, Hakim Ziyech est revenu une deuxième fois à la marque suite à une belle frappe de plus de 20 mètres.

En face, le Cameroun, déjà qualifié d’office pour « sa » CAN, n’était pas venu pour faire de la figuration. Eric Choupo-Moting (6e), Karl Toko Ekambi (27e, 48e) et l’entrant Clinton Njie (77e) ont eu quelques opportunités. Mais la soirée s’est mal terminée avec le carton rouge reçu par Toko Ekambi, sanctionné d’un deuxième jaune pour une simulation (79e).

Une rentabilité assurée pour l’Ivoirien avec le nouveau code des investissements (Secrétaire d’Etat)

Le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, a assuré vendredi à Abidjan qu’avec le nouveau code des investissements, l’Ivoirien pourra avoir « une rentabilité assurée » de son investissement.M. Essis s’exprimait au « Presse Club », une tribune de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).  

« Le nouveau code des investissements a une particularité. C’est qu’elle classifie désormais les secteurs d’activités en secteurs prioritaires et en secteurs non prioritaires. Nous avons un code d’investissement qui est plus attractif et qui donne l’occasion à l’Ivoirien d’entreprendre en sérénité et avoir une rentabilité assurée de son investissement», a déclaré M. Essis, par ailleurs directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) qui dispose d’un guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE).

 « Les avantages du nouveau code d’investissement mettent l’accent sur le contenu local avec le crédit d’impôt pour tout ce qui est utilisation de la matière première locale», a poursuivi le secrétaire d’État ajoutant que « dans 4 ans, vous allez voir ce que nous allons produire comme attractivité en termes d’investissement ».

Le CEPICI, guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire est, entre autres, chargé, d’assurer la promotion des investissements directs nationaux et étrangers dans le pays et de faciliter les formalités administratives relatives à la création, à l’exploitation où à l’extension des entreprises.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé depuis plusieurs années dans l’amélioration constante du climat des affaires dans le pays à travers plusieurs réformes.

Dans le dernier rapport doing business de la banque mondiale rendu public en octobre dernier, la Côte d’Ivoire figure parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde et est classée 122è mondial sur 190 économies de la planète avec une progression de 17 rangs.

La présidence de l’Observatoire Africain de Sécurité Routière confiée au Maroc

Le Maroc a été désigné, à l’unanimité, président de l’Observatoire Africain de Sécurité Routière (ARSO), dont la création a été entérinée lors du premier Forum Africain de la Sécurité routière, tenu du 13 au 15 novembre à Marrakech.Selon le Secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Benacer Boulaajoul, la présidence de l’ARSO a été confiée, à l’unanimité, au Royaume dans le cadre d’un comité directeur composé de six autres pays du continent.

Après les ateliers tenus à Lomé (Togo), Dakar (Sénégal) et à Abuja (Nigéria), le quatrième atelier organisé dans le cadre des travaux de ce Forum a été marqué par l’adoption d’un plan d’action 2019-2021 et des statuts de l’Observatoire, a-t-il fait savoir.

« Nous avons maintenant la charge de mener les contacts nécessaires avec les pays concernés, d’inviter les pays à rejoindre cet Observatoire et d’assurer sa mise en place physique, organisationnelle et managériale dans les mois à venir, outre le déploiement du plan d’action adopté », a indiqué le secrétaire permanent du CNPAC.

L’ARSO vise à assurer un suivi critique des politiques nationales en matière de sécurité routière et à mettre en place une plateforme d’analyse des politiques publiques qui la soutiennent ou s’y rapportent au plus haut niveau décisionnel, en attirant principalement l’attention des autorités gouvernementales ainsi que des acteurs responsables de la circulation et de la sécurité routières et de la réduction du nombre de morts et de blessés résultant d’accidents de la route.

Il s’assigne également pour objectifs d’encourager l’élaboration de politiques publiques en matière de sécurité routière, de créer des agences nationales chefs de file établies au plus haut niveau de la prise de décision dans chaque Etat membre, et de promouvoir une opinion publique mieux informée, responsable et critique.

Il vise aussi à favoriser la normalisation des politiques nationales de sécurité routière et d’encourager sa diffusion et son contrôle critique par les pays africains membres, à renforcer la normalisation et la diffusion des procédures d’enregistrement, de collecte de données et d’enquêtes sur les accidents de la route et à contribuer à la production de rapports d’avancement sur les indicateurs statistiques de la sécurité routière.

Pour ce qui est de ses engagements envers les pays africains membres, l’ARSO doit fournir une assistance technique pour permettre aux pays membres d’avoir un bon système de collecte de données dans le respect des standards et des exigences des normes, partager le matériel technique, les logiciels et les outils nécessaires à la collecte et à l’analyse de données sur la sécurité routière, renforcer les capacités sur les questions techniques liées à la sécurité routière.

Début de l’installation des conseils municipaux de Conakry

Dix mois après la tenue des élections locales, les conseils communaux de Kaloum, Dixinn et Matam, des communes de Conakry, la capitale, ont été installés ce vendredi.Il s’agit de trois communes qui échappent au parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG).

A Kaloum (centre administratif du pays), c’est Aminata Touré, fille de l’ancien président guinéen Sékou Touré, candidate de la liste indépendante « Kaloum Yigui » qui a été élue maire avec 29 voix sur 29.

A Dixinn, le candidat du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Samba Sow est élu maire avec 23 voix sur 37.

A Matam, la tête de liste de la troisième force politique du pays, l’UFR de Sidya Touré, Seydouba Sacko est élu avec 34 voix sur 35.

Demain Samedi, les conseils municipaux de Ratoma et Matoto seront installés.

Une manifestation de l’opposition malienne dispersée par la police

La police a dispersé, vendredi après-midi à Bamako, une manifestation de l’opposition malienne à coups de gaz lacrymogènes.Les policiers se sont postés très tôt devant la Bourse du travail où devait se tenir un meeting des opposants, en bouclant ses environs.

Quand les premiers manifestants se sont approchés, la police a fait usage de gaz lacrymogènes. Ni les leaders de l’opposition ni leurs militants n’ont pu se regrouper.

La police a arrêté au moins deux manifestants qu’ils ont emmenés à bord d’un pickup.

Les deux coalitions de l’opposition avaient appelé à un meeting ce vendredi devant la Bourse du travail sise au centre de la capitale malienne. Il s’agit de la Convergence des forces patriotiques, dont l’ancien Premier ministre Moussa Mara fait partie, et du Front pour la sauvegarde de la démocratie dirigé par le chef de fille de l’opposition Soumaila Cissé.

Elles comptaient dénoncer le nouveau découpage administratif et la prorogation du mandat des députés.

C’est la première fois que ces deux coalitions se mettent ensemble.

Sénégal : l’ambassadeur américain encourage l’entrepreneuriat des jeunes

Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal a exhorté, vendredi à Dakar, la jeunesse sénégalaise à s’investir davantage dans l’entrepreneuriat afin de contribuer efficacement au développement du pays.« Il n’est pas facile de démarrer une affaire et beaucoup d’entrepreneurs vont peut-être échouer. Réussir dans l’entrepreneuriat, demande de la persévérance, de la détermination et un réseau », a déclaré Tulinabo Mushingi.

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal s’exprimait à une exposition sur l’entrepreneuriat organisée en collaboration avec l’Association des anciens boursiers sénégalais des programmes d’échanges du département d’État américain (Alumni).

Au cours de cette rencontre, le diplomate du pays de l’oncle Sam a admis que « les gouvernements ne peuvent pas créer tous les emplois dont les citoyens ont besoin ». Pour amoindrir le chômage, il a conseillé au gouvernement sénégalais de « ne pas avoir peur des jeunes et d’essayer de travailler avec eux pour leur donner l’espace nécessaire à l’innovation ».

Selon lui, c’est tout le sens de la décision des Etats-Unis qui, « depuis plusieurs années, misent sur la jeunesse africaine ». En effet, a-t-il souligné, dans la politique étrangère américaine en Afrique en général et au Sénégal en particulier, la jeunesse est l’un des principaux piliers.

Pour sa part, Abdoul Aziz Diop, conseiller spécial du président de la République a estimé que « l’Association sénégalaise des Alumni est sur la bonne voie », constatant que « les jeunes prennent de plus en plus de l’initiative et s’auto-emploient » et démontrent « leur capacité à assurer la relève ».

L’exposition de l’Association sénégalaise des Alumni a été organisée dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat et de l’éducation. D’après El Hadj Abou Guèye, le président de cette structure, cet évènement « a pour but de permettre au public de découvrir le travail extraordinaire de jeunes sénégalais ».

En outre, il a fait savoir que les membres de l’association « sont partis aux Etats-Unis pour renforcer leur connaissance en entrepreneuriat social, en leadership civique et en management public avec notamment le Mandela Washington Fellowship, mais sont revenus plus motivés dans leur pays afin d’être des acteurs du changement ».

Satisfait de la coopération avec les Etats-Unis, El Hadj Abou Guèye a indiqué que « les programmes d’échanges boostent le leadership des jeunes et leur confiance en soi. Depuis l’indépendance du Sénégal, plus de 1000 jeunes sénégalais en ont bénéficié ».

Créée en 2008, l’association des Alumni déroule actuellement une campagne citoyenne de sensibilisation pour le retrait des cartes d’électeurs et pour le vote qui s’appelle +Sama carte, sama kaddu+ (ma carte, ma voix en langue wolof). Ses membres prévoient de se rendre dans 5 zones, à savoir Dakar banlieue, Dakar, Saint-Louis (nord), Kaolack (centre) et Kédougou (est) pour mener des activités de sensibilisation.

L’exposition de l’Association des Alumni a vu la participation de nombreux entrepreneurs dont Yacine Koné, coordonnatrice du Groupement d’intérêt économique (GIE) Handi-Eco. Cette dame, en situation de handicap, est à la tête d’une structure de 15 personnes dont 2 hommes. Elle fait partie des bénéficiaires des programmes d’échanges entre le Sénégal et les Etats-Unis. « J’ai eu à recevoir une bourse américaine en 2013 pour montrer le savoir-faire des personnes handicapées dans le domaine de l’art », a-t-elle renseigné.

Pour mieux prendre en charge les personnes en situation de handicap, le Sénégal a voté une loi d’orientation sociale dont la mise en œuvre semble lente de l’avis de Yacine Koné. « Il n’y a que la carte d’égalité des chances. Il faut donc mettre en place un cadre favorable aux handicapés », a-t-elle suggéré.

Modou Fall, Directeur adjoint d’Expertises et Solutions International, est lui aussi un Alumni en business et entrepreneuriat. L’entreprise de ce polytechnicien s’active dans 3 domaines. « On est dans l’agro-business où nous faisons de l’intermédiation commerciale. On intervient aussi dans le développement durable avec certaines technologies comme les pavés écologiques faits à partir de déchets plastiques mélangés avec du sable. Nous faisons aussi des bio-charbons faits à base de déchets solides », a précisé M. Fall.

Afrique du Sud: démission du député Malusi Gigaba

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Baleka Mbete a reçu, vendredi, la lettre de démission du député Malusi Gigaba.Mbete avait auparavant reçu une lettre du président Cyril Ramaphosa sur le statut de Gigaba, ancien ministre de l’Intérieur.

Selon un rapport d’enquête du Procureur général, le désormais ex-député aurait violé la Constitution et le Code de déontologie du pouvoir exécutif.

 

Environ 10 000 accidents de la circulation occasionnent 900 décès annuellement en Côte d’Ivoire

Environ 10 000 accidents de la circulation occasionnant plus de 900 décès sont enregistrés annuellement en Côte d’Ivoire, a annoncé, vendredi, à Abidjan le directeur général de l’Office de la sécurité routière (OSER), Dr Désiré Echui Acka.La Côte d’Ivoire présente « en moyenne 10 000 accidents par an qui occasionnent plus de 900 décès et plus de 12 000 blessés », a déclaré Dr Acka lors d’une campagne de sensibilisation des usagers de la route après la prière de vendredi à la mosquée d’Aghien-Deux Plateaux (Cocody), en prélude à la 7ème journée africaine de la sécurité routière et du souvenir des victimes des accidents de la circulation routière.

Il impute les premières causes de ces accidents aux facteurs humains. « Ce sont les facteurs humains qui sont les plus préoccupants. Il suffirait que les usagers respectent eux-mêmes le code de la route, les principes simples et élémentaires de la sécurité routière pour que 95% des accidents puissent être évités et que 90% des tués  puissent être épargnés »,  a souligné Dr Désiré Echui Acka.

La journée africaine de la sécurité routière et du souvenir des victimes des accidents de la circulation routière, initiée  par l’Union africaine (UA) est commémorée le 18 novembre de chaque année.

A cette occasion, la Côte d’Ivoire  «met l’accent  sur les messages de sensibilisation des fidèles» musulmans et chrétiens. 

«C’est une démarche importante pour le ministère des transports qui a fait de l’approche participative son cheval de bataille dans la lutte contre les accidents de la circulation », a expliqué le directeur général de l’OSER, précisant que toutes les confessions religieuses  sont  visitées.

Lesotho : démantèlement d’un réseau de contrebande de cigarettes

L’administration fiscale du Lesotho (LRA) a démantelé un réseau de contrebande de cigarettes en provenance de l’Afrique du Sud, a déclaré la direction des impôts.La LRA a déclaré, dans un communiqué de presse, avoir confisqué jeudi soir des boîtes de cigarettes introduites clandestinement au Lesotho via le poste-frontière du pont Maseru.

La marchandise saisie est évaluée à plus de 88.000 dollars américains.

D’après le communiqué, la marchandise a été découverte lors d’un contrôle de routine sur les commerçants transfrontaliers.

Présentation à Abidjan d’un projet de préservation du littoral ivoirien pour 16 milliards FCFA

Un projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (West Africa Coastal Areas program, WACA) dont le littoral ivoirien, a été présenté vendredi à Abidjan au cours d’une cérémonie, a constaté APA sur place.Financé par la banque mondiale d’un coût de 15,8  milliards FCFA pour la Côte d’Ivoire pour une durée de cinq ans (2018-2023), ce projet a pour but d’aider le pays à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d’accroître la résilience au changement climatique en général et à l’érosion côtière en particulier.

Un tiers des habitants de l’Afrique de l’ouest vivent sur le littoral ou la croissance démographique atteint 4% par an. Le littoral ivoirien qui est long de 566 km et  couvre 7% de la superficie de la Côte d’Ivoire est fortement menacé par l’érosion côtière.

« Plus de la moitié de la côte ivoirienne est menacée par l’érosion côtière. Cinq points chauds ou zones sensibles ont été identifiés dans le pays. Il s’agit de Grand-Lahou, San-Pédro, Assinie, Abidjan et Grand-Bassam», a expliqué Pr Ochou Abbé Delffin, le coordonnateur du WACA en Côte d’Ivoire dans une présentation.

« L’objectif du projet WACA en Côte d’Ivoire,  c’est d’améliorer la résilience des communautés ciblées et les zones côtières de la Côte d’Ivoire. Les études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul moyen des côtes d’environ 1 à 2, voire 3 mètres par an au profit de la mer», a expliqué Pr Ochou, soulignant que le projet WACA vise à fournir « une assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral ».

Poursuivant, il a fait savoir que ce projet comprend quatre composantes dont le renforcement de l’intégration régionale et des investissements pour une gestion côtière et le renforcement des politiques et institutions par  la création d’un observatoire.

« Les activités du projet devraient bénéficier directement aux communautés vulnérables de la commune de Grand-Lahou, à celles vivant autour du parc national d’Azagny et du parc national des îles Ehotilés ainsi que celles vivant le long de la côte», a par ailleurs, précisé le coordonnateur du WACA pour la Côte d’Ivoire.

Outre la Côte d’Ivoire, le projet WACA sera mis en œuvre dans cinq autres pays dont le  Bénin, la Mauritanie et le Sénégal. Le  projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines ou West Africa Coastal Areas program (WACA), est un projet financé par la banque mondiale et mis en œuvre dans six pays ouest africains.

 Il vise notamment la sauvegarde et la préservation des zones côtières ouest-africaines. En Côte d’Ivoire, il sera officiellement lancé par les autorités dans les jours à venir.

Washington soutient la lutte contre le VIH/SIDA au Mozambique

Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire de son Agence pour le développement international (USAID), a fourni 500.000 dollars au Conseil national de lutte contre le sida (CNCS) du Mozambique pour le renforcement de la riposte contre le VIH/SIDA dans ce pays d’Afrique australe, a appris APA vendredi.Le secrétaire exécutif du CNCS, Francisco Mbofana a déclaré que cet appui financier sera utilisé pour renforcer les capacités techniques du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA notamment dans les provinces de Cabo Delgado, Niassa, Sofala et Inhambane.

Le taux de prévalence du VIH au Mozambique est d’environ 16% chez les personnes âgées de 15 à 49 ans, l’un des plus élevés au monde.

Selon Jennifer Adams, directrice de l’USAID au Mozambique, cet accord va contribuer grandement à renforcer la capacité du CNCS afin de répondre aux défis posés par le VIH/SIDA au Mozambique.

Le président Buhari récompensé pour ses efforts contre la polio

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a reçu un prix décerné aux personnalités qui se sont distingués pour leurs actions et/ou engagements dans la lutte contre la poliomyélite, a appris APA vendredi.Le président du Rotary International, Barry Rassin, en visite officielle de quatre jours au Nigéria, a remis le prix au président Buhari au State House jeudi soir.

Le prix du « Champion de la poliomyélite » a été créé par le Rotary International en 1995 pour récompenser et remercier les chefs de gouvernement et les organisations qui ont joué un rôle clé dans l’éradication de la poliomyélite dans le monde.

Le dernier récipiendaire du prix est l’actuel Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Les autres récipiendaires de ce prestigieux prix sont, entre autres, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, la chancelière allemande, Angela Merkel et l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon.

En recevant ce prix, le chef de l’Etat nigérian a exprimé sa reconnaissance au Rotary International, tout en louant les efforts de cette structure dans le domaine humanitaire à travers le monde entier.

«Le Rotary International est bien connu de ma génération. Votre travail est vraiment exemplaire. Vous défendez les faibles et les démunis. Je prie le bon Dieu pour qu’il vous rétribue abondamment pour vos services humanitaires », a dit le président Buhari.

Le président nigérian a lancé en 2015, juste après son élection, une Initiative pour l’éradication de la polio au Nigeria (PEI) en élargissant le groupe de travail présidentiel sur la poliomyélite aux gouverneurs des États notamment.

Le Nigéria n’a enregistré aucun cas de poliomyélite au cours des 27 derniers mois.

Sénégal : poursuite de la tendance baissière du secteur secondaire

La tendance baissière de l’activité du secteur secondaire au Sénégal, entamée depuis le mois de juillet 2018, s’est poursuivie en septembre 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques vendredi.Ce secteur s’est contracté de 9,7% durant la période sous revue contre 17,3% au mois d’août 2018 et 6,7% au mois de juillet 2018. « Ce repli est, essentiellement, imputable à la construction (moins 9,9%), aux conserveries de viande et de poissons (moins 22,7%) et à la fabrication de matériaux de construction (moins 12,7%)», souligne la DPEE.

A l’inverse, la production d’énergie (plus 4,1%), la fabrication de produits en caoutchouc (plus 9,9%) et le travail de grains (plus 6,7%) se sont particulièrement bien comportés sur la période.

Sur un an, le secteur secondaire s’est légèrement replié de 1,1%, en septembre 2018, en raison des contreperformances relevées dans les activités extractives (moins 47,1%), la fabrication de produits céréaliers (moins 57%), la construction (moins 1,9%) et les industries chimiques (moins 6,4%).

Ces faibles résultats ont été partiellement contrebalancés notamment par la bonne tenue des conserveries de viande et de poissons (plus 69,9%), de la fabrication de sucre (plus 100%), de la production d’énergie (plus 8,2%) et de la fabrication de matériaux de construction (plus 6,9%).

Soupçons de corruption dans le processus électoral de la FECAFOOT

La Commission nationale anti-corruption (CONAC) du Cameroun a mis en garde, vendredi par voie de communiqué, les parties prenantes au processus électoral de la Fédération nationale de football (FECAFOOT) contre des soupçons de corruption qui, selon «de nombreuses dénonciations», entachent le processus électoral en cours.Invitant les protagonistes «à tout mettre en œuvre pour que ce processus électoral soit conduit dans la plus grande transparence, gage des succès futurs pour cette discipline sportive, et de sérénité pour l’ensemble du mouvement sportif camerounais», l’institution publique dit se réserver le droit de mener des investigations sur les faits allégués, afin que les personnes dont la culpabilité sera établie soient traduites en justice et subissent les sanctions prévues par la loi.

L’avertissement de la CONAC, note-t-on, intervient au lendemain d’une sortie musclée de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun (ACFAC), qui a fait état de plusieurs cas de monnayage de votes par le Comité de normalisation fédéral (CNF), à l’occasion de la récente assemblée générale extraordinaire d’adoption de nouveaux textes fédéraux.

Dans des médias locaux en effet, plusieurs délégués à ces assises ont témoigné, à découvert, affirmant que des offres financières, comprises entre 1 million et 700.000 FCFA, leur avaient été faites afin de rallier le plus grand nombre de votants au camp du «oui».

Au terme de l’assemblée générale, les 2/3 des membres, requis pour toute adoption des textes, n’avaient pas été atteints pour faire passer les nouvelles dispositions, mais l’ACFAC a non seulement dénoncé un passage en force du CNF, mais aussi a annoncé la saisine du Tribunal arbitral des sports (TAS) pour «violation de l’éthique».

Le président du Comité de normalisation, Dieudonné Happi, a pour sa part réfuté «les affirmations relatives à des propositions d’achat des vote reçues par plusieurs délégués», les qualifiant de «démarche ignoble» et invoquant le code éthique, soumis et adopté par les délégués à l’assemblée générale.

Mise sur pied le 8 septembre 2017, l’instance provisoire de la FECAFOOT, dont le mandat a par ailleurs été prorogé à deux reprises, a pour missions de gérer les affaires courantes, élaborer de nouveaux statuts en conformité avec les statuts et standards de la Fédération internationale de football association (FIFA) ainsi qu’avec la législation nationale, réviser les statuts des ligues régionales et départementales et s’assurer de leur conformité vis-à-vis des statuts fédéraux.

Les textes remaniés et controversés de la fédération, rappelle-t-on, concernent les statuts, le code électoral, les statuts-types des ligues décentralisées et spécialisées du code éthique, le règlement financier et le règlement de la chambre nationale de résolution des litiges.

Depuis La Haye, Laurent Gbagbo restructure son parti

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, fondateur du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) en jugement à La Haye, a procédé, vendredi, à une restructuration de la direction de son parti.Selon le communiqué informant le Comité Central, le Secrétariat Général et le Comité de Contrôle et dont APA a eu copie, Laurent Gbagbo explique qu’ «après des séances de travail avec le Président du Comité de Contrôle Hubert Oulaye et le Secrétaire général Assoa Adou, et dans un souci de rassemblement et de repositionnement du Parti», il a pris des «décisions» après le décès brutal de Sangaré Abou Drahamane, 1er Vice-président, assurant son intérim.

«Il n’y a plus d’intérim. J’assume pleinement la direction du parti», écrit-il dans le communiqué signé par Assoa Adou, soulignant que «conformément à nos statuts, je déciderai de la convocation des réunions des instances statutaires, qu’il reviendra aux vice-présidents, dans le respect de l’ordre hiérarchique, de présider».

Par ailleurs, M. Gbagbo précise que «la mise en œuvre des décisions, la gestion et l’administration du Parti au quotidien, continueront d’être assurées par le Secrétaire Général du Parti, le camarade Assoa Adou, avec lequel je suis en rapport constant».

Il invite en conséquence, «tous les responsables du Parti, chacun au poste où il se trouve, à accomplir avec diligence les tâches qui lui ont été confiées à l’issue du 4e Congrès ordinaire de Moossou et à donner le meilleur de lui-même tant pour l’aboutissement heureux de notre combat, qu’en mémoire du grand artisan de ce congrès que fût le Président par intérim, le camarade Premier Vice-président Sangaré Abou Drahamane».

La CEA va lancer une campagne contre la violence faite aux enfants

La Division des politiques de développement social (SDPD) de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) va co-organiser le lancement d’une campagne mondiale pour le « Bon traitement des filles, garçons et adolescents handicapés dans le monde ».Le lancement, qui aura lieu au Centre de conférences des Nations Unies le 29 novembre, est organisé conjointement avec l’envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le handicap et l’accessibilité, Maria Soledad Cisternas Reyes et l’ambassade du Chili en Ethiopie.

William Muhwava, chef de la Section de la population et de la jeunesse du SDPD a déclaré que cette campagne encouragera les pays africains à accélérer leurs efforts pour promouvoir les droits des enfants et des adolescents handicapés et éliminer la violence à leur encontre.

Selon le « Rapport sur la situation des enfants dans le monde » de l’UNICEF publié en 2013, les enfants handicapés sont excessivement vulnérables à la violence, à l’abandon et aux mauvais traitements. Ils sont trois à quatre fois plus exposés à la violence physique, sexuelle ou psychologique que les enfants non handicapés.

A cet égard, la campagne, parrainée par l’envoyé spécial du Secrétaire général pour les personnes handicapées, vise à sensibiliser l’opinion à l’élimination des peines ou traitements dégradants, de l’exploitation, de la violence et des mauvais traitements infligés aux filles, garçons et adolescents handicapés.

Le Rwanda et le Qatar signent trois accords

Le Rwanda et le Qatar ont signé trois accords de coopération et de commerce, qui réaffirment la volonté des deux pays de renforcer et d’étendre leurs relations économiques et commerciales.Les accords ont été signés, jeudi soir à Doha, dans le cadre de la visite de deux jours du président rwandais Paul Kagamé au Qatar, en présence de l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani.

Il s’agit notamment d’un accord sur les services aériens, la promotion réciproque et la protection des investissements et d’un protocole d’accord sur la coopération économique, commerciale et technique.

Débats budgétaires et électrification de Onigbolo et de Parakou à la une des journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus à APA ce vendredi traitent, pour l’essentiel, du passage de certains ministres devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale et la mise sous tension de la ligne d’interconnexion Onigbolo – Parakou (nord).« Bio Tchané, Adidjatou et Soulé Zoumarou devant la commission budgétaire » barre ainsi à sa Une Le Matin avant d’expliquer que les trois ministres ont commencé la présentation du budget sectoriel des ministères, notamment les grands axes de leurs prévisions budgétaires.

Sous le titre « Aurélie Adam Soulé défend un budget de 25,7 milliards F Cfa », La Nation revient sur cette même actualité et informe que ce budget est en hausse de 17% par rapport à l’année 2018 et se répartit en termes de dépenses ordinaires à 5 milliards et de dépenses en capital autour de 20 milliards F CFA.

Le quotidien de service public revient également sur les « priorités d’Adidjatou Mathys pour 2019 » et explique que son budget de 7,2 milliards F Cfa, permettra d’élaborer, entre autres, un manuel de procédure et d’informatiser le circuit de l’organisation des concours de sorte que le mérite soit le seul critère de réussite aujourd’hui à un concours organisé pour la Fonction publique.

Et le journal de conclure par ce passage du ministre d’Etat en titrant : « 14,2 milliards F CFA pour le Plan et le Développement en 2019 ». Il ajoute que 53,45% est destiné aux dépenses en capital humain.

Abordant cette même actualité, Nouvelle Expression, précise que « Bio Tchané (a défendu) un budget de plus de 14 milliards de Fcfa » qui traduit les actions retenues dans le plan stratégique 2018-2022 et le Document de programmation pluriannuelle des dépenses 2019-2021 de ce département ministériel.

Sur un autre sujet, La Nation informe de la mise sous tension de la ligne d’interconnexion Onigbolo – Parakou, et titre : « Transport du courant électrique du sud Bénin vers le nord, La ligne d’interconnexion Onigbolo-Parakou mise sous tension ».

Le journal explique que cette interconnexion de 161 KW qui a coûté 29,5 milliards de FCFA débloqués par la Banque Mondiale va améliorer et sécuriser la distribution de l’énergie électrique au Bénin.

Fraternité confirme cette nouvelle et arbore cette manchette : « Accès à l’énergie électrique, Onigbolo et Parakou interconnectés ». Selon le journal, c’est une bonne nouvelle pour les populations, car le Bénin ne va plus dépendre du Nigéria ni du Togo pour alimenter le nord-Bénin.

Le correspondant de BBC Afrique interdit d’exercer pour un mois au Gabon

Le correspondant de la radio anglaise BBC service Afrique, Charles Stéphane Mavoungou, a été interdit par la Haute autorité de la communication (HAC) d’exercer son métier durant un mois au Gabon, pour s’être trompé dans la lecture de la décision de la Cour constitutionnelle.Cette institution, dans une décision rendue publique mercredi soir, a autorisé le Vice-président de la République de présider le conseil des ministres en l’absence du président de la République.

Dans son reportage diffusé jeudi matin sur les antennes de BBC Afrique, le journaliste a plutôt affirmé que la Cour constitutionnelle a désigné la présidente du Sénat pour assurer l’intérim du président de la République Ali Bongo, actuellement hospitalisé à Riyad en Arabie saoudite.

La Cour aurait appliqué l’article 13 de la Constitution sur la vacance du pouvoir suite à une saisine du Premier ministre.

Le journaliste avait également annoncé que la « présidente de la République par intérim », Lucie Milebou Aubusson, prêterait serment incessamment.

« Le gouvernement gabonais dément formellement cette information erronée et réaffirme que Monsieur Ali Bongo Ondimba est bien le président de la République gabonaise », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou.

Le ministre qui a exigé de BBC un « démenti rapide » et le retrait de « cette fausse information » a aussi dénoncé un « objectif délibéré de semer le trouble, la confusion et le désordre en République gabonaise ».

M. Mapangou a, par la même occasion, attiré « l’attention du régulateur de veiller au respect des règles, normes et lois qui régissent la communication en République gabonaise ».

Sur ces entrefaites, la HAC a interdit le journaliste d’exercer au Gabon, un mois durant.

Formé au Cameroun, Charles Stéphane Mavoungou travaille au niveau local pour la chaine de télévision privée TéléAfrica, appartenant à la famille Bongo.

Economie, santé et foot au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement des négociations Congo/FMI, de la 25ème mission médicale qui séjourne au Congo du match Congo-République démocratique du Congo comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.« Economie : Congo : Le Fond monétaire international(FMI) demande encore de gros efforts », barre ainsi à sa Une le bihebdomadaire catholique La Semaine africaine qui fait un zoom sur le rapport de la mission du FMI qui a séjourné au Congo du 5 au 14 novembre dernier.

Le quotidien La griffe revient, pour sa part, sur la convocation de 532 entreprises par le ministère des finances et du budget en vue de s’acquitter de leurs créances.

Sur un tout autre sujet, Les Dépêches de Brazzaville, revient sur la venue à Brazzaville depuis le 14 novembre de la 25ème mission médicale chinoise, « Une mission qui va contribuer à l’amélioration de l’offre de soins de qualité aux malade dans deux structures médicales du Congo que sont l’hôpital de Loandjili, à Pointe-Noire et celui de l’amitié sino-congolaise à Brazzaville », informe le quotidien.

Sous le titre « Lequel des deux Congo aura le sourire ? », le journal Le Patriote s’interroge quant à lui sur l’issue du match entre les deux Congo qui s’affrontent pour la troisième fois à l’étape des phases éliminatoires de la CAN avant de relever qu’ « il existe une rivalité féroce et acharnée entre le grand (80 millions d’habitants qu’est la RDC) et le petit Congo (5 millions d’habitants) ».

Et Semaine africaine de conclure que : « ces retrouvailles Congo-RDC en éliminatoires de CAN 2019, s’annoncent électriques. »

Mali : l’opposition tient meeting, malgré l’interdiction du gouverneur de Bamako

La Convergence des forces patriotiques de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, et le Front pour la sauvegarde de la démocratie, dirigé par le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, ont fait part de leur décision d’organiser un meeting ce vendredi après-midi à Bamako, malgré l’interdiction du gouverneur de la capitale malienne.Battant en brèche l’argument brandi par le gouverneur selon lequel « le pays traverse une situation fragile», les responsables des deux coalitions de partis qui donnaient une conférence de presse, jeudi soir à Bamako, ont déclaré : « Pour manifester au Mali, on n’a pas besoin d’autorisation, mais juste d’informer les autorités pour qu’elles encadrent la manifestation ».

Se mettant pour la première fois ensemble dans le cadre de l’organisation d’une manifestation, les deux coalitions dénoncent, entre autres, le projet de réorganisation territoriale et la prorogation du mandat des députés.

Elles fustigent également « la vie chère, la mal gouvernance et l’insécurité » dans le pays, d’après Housseini Hamion Guindo, l’un des leaders.

Le meeting, prévu devant la bourse du travail au centre de la capitale malienne, risque de se dérouler sous haute tension.

Sécurité, économie et environnement en vedette dans la presse centrafricaine

La presse centrafricaine, parcourue vendredi par APA, parle principalement de la présence d’éléments armés dans la ville de Baboua, de l’examen du budget prévisionnel pour l’exercice 2019 et de la préparation « active » de la COP-24 par la République de Centrafrique.« Débandade à Baboua, la présence des éléments armés dans la ville crée la panique », annonce Corbeau News, là où le quotidien le Langage affirme que ce sont environ 200 hommes armés qui sont entrés mardi dernier à Baboua, dans la Nana Mambéré, à l’ouest de la RCA, à bord de motocyclettes.

Malgré cette descente qui a causé la psychose au sein de la population civile, aucun dégât humain ou matériel n’a été enregistré à la suite du passage de ces « rebelles », qui ont progressé par la suite vers Gbiti, une localité proche de la frontière camerounaise.

Même s’il est difficile de connaitre les motivations de ce mouvement, selon ces quotidiens, le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH) révèle, pour sa part, que le site des déplacés de l’évêché d’Alindao, au sud-est de la RCA, est attaqué par des hommes armés ce jeudi.

Le site aurait été incendié, précise le RJDH, ajoutant que le presbytère a été saccagé par les assaillants présentés comme les éléments de l’UPC, une des branches de la Séléka dirigée par Ali Daras.

Sur l’économie, l’Écureuil indique que « le FMI et le gouvernement s’accordent sur la 5ème revue ». Le journal souligne que le passage de la délégation du FMI en Centrafrique est marqué par sa satisfaction sur la manière dont les réformes économiques qu’elle prône sont menées par le gouvernement centrafricain. Du coup, le pays va bénéficier de nouvelles facilités élargies de crédit dont le montant n’est pas encore fixé, ajoute l’Écureuil.

Sur le budget prévisionnel pour l’exercice 2019, en examen à l’Assemblée Nationale, Centrafric Matin souligne que l’Etat devra en 2019 recouvrer 143 milliards 793 millions 841 mille francs Cfa.

Sur le volet environnemental, le quotidien privé L’AGORA indique que la déforestation est inquiétante en Centrafrique.

De son côté, le RJDH note que « la Centrafrique prépare activement la COP-24 », avec le renforcement de capacités d’une quarantaine de personnes.

Cette session a pour objectif de permettre aux négociateurs centrafricains de mieux représenter le pays, en prélude à la 24ème conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, prévue du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice, en Pologne.

L’inauguration de la LGV en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur l’inauguration jeudi de la Ligne à Grande Vitesse (LGV), le rapport de la Cour des Comptes sur les dépenses des partis politiques et le match devant opposer le Maroc au Cameroun comptant pour les éliminatoire de la CAN-2019.Commentant l’inauguration de la LGV, +Al Ahdath Al Maghribia+ revient sur l’apport stratégique de ce chantier qui, certes, a mis quelques années à se concrétiser, mais est désormais une fierté pour tous les Marocains.

D’ailleurs, après avoir rappelé que ce premier TGV africain avait été inauguré par le Roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron, le quotidien s’intéresse à cette déclaration du PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, qui souligne que, si un tel projet peut sembler coûteux, il constitue un investissement indispensable pour le développement territorial de tout pays. A ce propos, la publication précise que ce chantier a coûté au Maroc quelque 23 milliards de dirhams. Mais ses retombées socioéconomiques devraient largement le rentabiliser.

Par ailleurs, et c’est un aspect qu’on n’évoque pas assez souvent, le projet de réalisation de la ligne à grande vitesse a été accompagné par le lancement d’un vaste chantier de modernisation des gares ferroviaires. +Al Akhbar + cite les cas des gares de Tanger, Kénitra, Rabat ou encore Casablanca, qui ont été réaménagées et n’ont plus rien à envier, aujourd’hui, aux gares des grandes capitales européennes.

Pour ce qui est des tarifs qui seront appliqués pour les voyages en TGV, le journal ne s’aventure pas dans les détails. Il rapporte tout de même que les prix ont été pensés de manière à ce que le TGV marocain ne soit pas exclusivement réservé à une couche sociale particulière, mais soit accessible à tous les Marocains. C’est la raison pour laquelle a été mis en place un système où les billets réservés suffisamment à l’avance seront nettement moins chers que ceux pris à la dernière minute.

+Assabah+ rapporte qu’une grande partie de l’argent public qui a été versé aux partis politiques, en guise d’aide pour financer la campagne électorale des législatives de 2016, a été dilapidée. C’est ce que viennent de révéler les chiffres divulgués par la Cour des comptes, cités par le journal.

Comment certains partis politiques peuvent-ils aspirer à gérer la chose publique, à travers leurs programmes et cadres, alors qu’eux-mêmes ne respectent pas les règles minimales de gestion de l’argent public qui leur est alloué périodiquement?, s’interroge-t-il. En tout cas, plusieurs partis et personnalités politiques exerçant actuellement de hautes fonctions, ont été pointés sur leur gestion des «milliards de la campagne électorale», relève la publication.

Ainsi, la somme totale déclarée par les partis politiques en matière de dépenses pour la campagne électorale des législatives d’octobre 2016 a culminé à quelque 271 millions de dirhams. Or, cette somme fait apparaitre un différentiel de plus de 9 millions de dirhams qu’aucune pièce justificative n’est venue étayer. Surtout que, sur les 1.407 têtes de liste, 590 d’entre eux n’ont pas présenté le moindre inventaire ventilant leurs dépenses lors de la campagne électorale, alors que 101 candidats têtes de liste, n’ont pas présenté leurs justificatifs dans les délais légaux.

Même sur les 817 déclarations reçues par la Cour des comptes et censées justifier les dépenses de campagne, plusieurs d’entre elles (soit 65 justificatifs) ne sont pas clairement détaillées et laissent subsister un flou.

Au registre sportif, +Al Massae+ fait savoir que les Lions de l’Atlas affronteront ce 16 novembre la sélection du Cameroun au complexe sportif Mohammed V à Casablanca. Une occasion pour le Maroc de briser une chaîne de malédictions qui dure depuis des années, puisque sur les 11 confrontations entre les deux sélections, les Lions de l’Atlas n’ont jamais pris le dessus sur les Lions indomptables.

Les statistiques des Camerounais ont de quoi donner des complexes au Maroc. Et pour cause, le Cameroun a été victorieux du Maroc à 6 reprises, alors que le Maroc, avec zéro victoire, s’est contenté de 5 matchs nuls.

Côté buts, le Cameroun a marqué 12 buts contre les Lions de l’Atlas qui se sont contentés de 4 réalisations. En effet, le dernier but marqué par le Maroc remonte à 1986 et a été signé par Merry Krimou à l’occasion de la Coupe d’Afrique organisée alors par l’Égypte.

Deux ans après, à l’occasion de la CAN de 1988, l’unique compétition organisée au Maroc, le Cameroun va écarter la sélection nationale en demi-finale au stade Mohammed V de Casablanca grâce à un but de Cyrille Thomas Makanaky à la 78e minute.

La dernière défaite en date du Maroc face au Cameroun remonte à 2017, lors des débuts des éliminatoires de la CAN 2019. En plein ramadan, le Maroc s’est incliné 1-0 à Yaoundé.

GBissau : les législatives se feront après un «recensement transparent» (Vaz)

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mario Vaz, a écarté toute idée de fixer une nouvelle date pour la tenue des élections législatives, « tant » qu’il n’y a pas eu auparavant «un recensement transparent ».Le recensement électoral a été prolongé jusqu’au mardi 20 novembre afin de se conformer au délai de 60 jours prévus par la loi électorale, ce qui entraine de facto un report des législatives, initialement prévues le 158 novembre.

Cette sortie du président de la République, faite jeudi soir au retour d’un séjour à Abuja, a été diversement accueillie par la classe politique.

« Le président de la République doit comprendre qu’un État n’est considéré comme normal que s’il se conforme à ses dispositions constitutionnelles », a affirmé le président du PAIGC, Domingos Simões Pereira, pour qui, la non organisation des élections en cette année 2018, « pourrait mettre en péril la souveraineté du pays ».

Pour sa part, le vice-président du Parti de la rénovation sociale (PRS), Certório Biote, a indiqué que son parti serait disposé à souscrire à l’opinion de la majorité. Il s’est par ailleurs, félicité, de l’initiative du président d’écouter les partis politiques avant la réunion avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest CEDEAO.