Burkina: Roch Kaboré prend acte de la «disponibilité» de Blaise Compaoré

Le président burkinabè Roch Kaboré affirme prendre acte de la «disponibilité » de l’ex-chef d’État Blaise Compaoré à soutenir la cohésion sociale dans son pays, indique une note du ministère burkinabè de la Communication et des relations avec le Parlement.« M. Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, président du Conseil des ministres, a pris acte de cette correspondance et de la disponibilité de M. Blaise Compaoré », rapporte une note signée du ministre burkinabè de la Communication et des relations avec le Parlement,  Rémis Dandjinou.

Dans cette correspondance, M. Blaise Compaoré « constate que depuis 2016, le Burkina Faso est «en proie à des attaques terroristes meurtrières et récurrentes endeuillant ainsi toute la Nation », souligne le texte dont APA a reçu copie.  

L’ex-chef d’Etat appelle à « la réconciliation des cœurs et des esprits de tous les Burkinabè sans exception et sans exclusion et, réaffirme sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives en vue de la promotion de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de l’unité nationale ».

Il présente en outre ses « condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés (et) exprime sa solidarité au peuple Burkinabè et salue le courage, le dévouement et l’esprit de sacrifice des forces de défense ».

Le président burkinabè Roch Kaboré a reçu le vendredi 12 avril 2019 cette correspondance datée du 29 mars 2019 de monsieur Blaise Compaoré, mentionne le texte.  

Après 27 années de pouvoir, l’ancien chef d’État du Burkina Faso, Blaise Compaoré a démissionné sous la pression de la rue en octobre 2014. Depuis lors, il est en exil en Côte d’Ivoire.

Burkina: vers une labellisation du pagne traditionnel Faso Dan Fani (ministre)

Le processus de labellisation du pagne traditionnel tissé burkinabè dénommé « Faso Dan Fani » sera achevé le mois prochain, a annoncé, mardi, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.Dans un communiqué parvenu à APA, le ministre Kaboré dément les informations faisant état de protection de la marque « Faso Dan Fani » par une firme asiatique, précisant que l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) n’a reçu aucune demande de titre provenant d’une firme asiatique

«A notre demande, les recherche menées par les services techniques de l’OAPI dans leurs bases de données IPAS et Gestitres indiquent qu’aucune marque concernant le FASO DAN FANI n’a fait l’objet de dépôt à l’OAPI à la date du 15 avril 2019», informe le ministre dans son communiqué.

Le même texte précise qu’un projet pilote de labellisation de quatre produits burkinabè a été initié en 2018 et est en cours de réalisation.

«Pour le cas précis du Faso Dan Fani, le processus de labellisation sera parachevé d’ici fin mai 2019 avec le dévoilement du logotype du Label Faso Dan Fani (30 avril 2019)…», indique le ministre.

Le communiqué ministériel intervient quelques jours après la diffusion d’une émission radio réalisée dans le cadre de la deuxième édition des Awards de la Marque OAPI.

Au cours de cette émission diffusée sur une chaine internationale, des journalistes ont évoqué des affirmations et des questionnements relatifs à l’exportation par une firme asiatique de la marque « Faso Dan Fani ».

Relayée sur les réseaux sociaux, cette information a suscité de vifs débats au sein des internautes, amenant certains à accuser le gouvernement burkinabè d’avoir été «laxiste» sur la protection des produits nationaux comme le « Faso Dan Fani ».

Depuis janvier 2018, le pagne tissé « Faso Dan Fani (FDF) » est devenu le pagne officiel des grandes manifestations au Burkina Faso, dont la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année.

Terrorisme et administration au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité marquée par les réformes au niveau de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), sans oublier des sujets relatifs au terrorisme.«Attaques terroristes au Sahel : Le difficile quotidien des déplacés», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics, Sidwaya qui propose un reportage de deux pages sur la situation de nombreux déplacés internes, confrontés à des difficultés d’ordre existentiel.

Le journal rappelle d’entrée de jeu que «depuis 2015, la région du Sahel burkinabè, frontalières au Mali et au Niger, subit des attaques terroristes qui obligent les habitants à fuir pour se mettre à l’abri».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de la situation provoquée par le terrorisme dans la région de l’Est où, depuis le 7 mars 2019 et cela jusqu’au 20 avril, les habitants sont soumis à un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin.

Le journal barre à sa Une: «Fada: Vivre sous couvre-feu», soulignant que «l’assouplissement de ce régime qui court désormais de 22 heures à 5 heures du matin, n’a pas pour autant, réglé tous les problèmes».

Dans sa rubrique ‘’Révélations », Le Pays, journal privé, titre : «Lutte anti-terroriste : Blaise Compaoré se dit prêt à aider Roch Marc Christian Kaboré».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso est davantage précis lorsqu’il met en exergue : «Lutte contre le terrorisme : Dans une lettre, Blaise se dit disposé à soutenir Roch».

Le même quotidien privé renseigne que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré soutient la nouvelle dynamique de formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

Pendant ce temps, Le Pays informe que «les Hommes d’affaires burkinabè font désormais partie du corps enseignant» à l’ENAM, avant de relater que dans son processus de formation de ses stagiaires, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature veut impliquer les acteurs du secteur privé.

De son côté, Sidwaya affiche : «Partenariat public-privé : L’ENAM reconnaissante à huit +professeurs associés+».

Burkina: les syndicats de l’éducation annoncent une grève jeudi

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures le jeudi 18 avril 2019 sur toute l’étendue du territoire national.Au cours d’une conférence de presse, les responsables syndicaux ont indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive au niveau du gouvernement».

En effet, deux mois après la suspension du mot d’ordre de grève de boycott de certaines activités académiques, la Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement.

Elle déclare que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits tels que le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) réunissant quinze centrales syndicales du ministère de l’Education, dont la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des encadreurs pédagogiques du premier degré (SNEP/PD) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Politique et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus lundi à APA commentent l’actualité nationale marquée par la lutte contre le terrorisme dans le pays et dans la sous-région, sans oublier les nouvelles liées à la politique, notamment, la candidature du député Tahirou Barry à la prochaine présidentielle.« Présidentielle de 2020 : Tahirou Barry annonce sa candidature », titre le journal privé Le Quotidien qui informe que le député a annoncé sa candidature au cours d’une conférence de presse, hier dimanche à Ouagadougou.

Le journal fait remarquer que la candidature de M. Barry rejoint celles de Roch Marc Christian Kaboré, Kadré Désiré Ouédraogo et Gilbert Noël Ouédraogo.

«Cette candidature fait suite à l’appel du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) et des mouvements associatifs et politiques qui l’invitaient en janvier 2019 à se porter candidat à la présidentielle à venir», précise Le Quotidien. 

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Tahirou Barry accepte d’être candidat du MCR».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit que «le député Tahirou Barry va défendre les couleurs du MCR dont il a répondu favorablement à l’appel».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne, en guise de titre : «Tahirou Barry : Oui, j’y vais», faisant observer que l’ancien ministre en charge de la Culture a donné une réponse favorable au MCR qui lui a demandé de porter son flambeau au scrutin présidentiel de 2020.

Le même journal consacre sa Une à l’opération spéciale de sécurisation dans les régions du Centre-est et de l’Est en affichant : « Opération Otapuanu : Mission accomplie, selon le général Miningou ». 

Evoquant ce sujet, Aujourd’hui au Faso, citant le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Moïse Miningou, s’exclame : « Mission accomplie !». 

A ce propos, Sidwaya se veut plus précis en mettant en exergue : « Opération Otapuanu : Une centaine de présumés terroristes interpellés ». Le journal signale que le CEMGA a animé un point de presse, vendredi dernier à Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est, « pour présenter le bilan de l’opération Otapuanu en cours ».

Le journal Le Quotidien, dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Guena », parle de l’opération Kapidgou, informant que «le Mali et le Burkina neutralisent 24 terroristes».

Vingt-quatre terroristes « neutralisés » au Mali (Armée)

L’armée malienne annonce, dans un communiqué reçu samedi à APA, avoir effectué en collaboration avec son homologue burkinabè, une opération au terme de laquelle 24 terroristes ont été « neutralisés ».« Les forces armées maliennes ont effectué la reconnaissance par le feu avant de ratisser avec les Burkinabé ladite forêt. Le bilan est de 24 éléments des Groupes Armés Terroristes (GAT) neutralisés, 5 suspects appréhendés tous conduits au Burkina et une dizaine d’armes récupérées », souligne le communiqué, précisant que l’opération s’est déroulée dans une forêt entre Gakou au sud de Koro et le Burkina.

 

Opération de sécurisation au Burkina : plus de cent personnes interpellées (Armée)

Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées lors d’une opération spéciale de sécurisation à l’Est et au Centre-est du Burkina Faso, dénommée opération ‘’Otapuanu », a annoncé le Chef d’Etat-major général des armées (CMGA).Selon le général Moïse Miningou qui s’exprimait lors d’un point de presse, vendredi à Fada N’Gourma, cinq soldats burkinabè sont tombés les armes à la main et neuf autres ont été blessés pendant ladite opération démarrée le 8 mars dernier.

L’objectif était de restaurer l’autorité de l’Etat dans les zones concernées par des attaques terroristes, a-t-il souligné avant d’expliquer que l’opération « Otapuanu, coup de foudre en langue locale gourmantchema» porte sur trois phases : la reconnaissance de l’offensive, la stabilisation de la zone et la consolidation

Qualifiant l’opération de « vrai succès », le général Miningou a affirmé que «Beaucoup d’écoles ont rouvert leurs portes, les services administratifs fonctionnent, l’espoir (est) retrouvé auprès de la population».

Le CEMGA encourage tous les acteurs de l’opération « Otapuanu » et particulièrement ceux qui sont sur le front, tout en remerciant les populations pour leur franche collaboration, ainsi que les autorités administratives, coutumières et religieuses pour leur soutien indéfectible.

Burkina: « Talents de mode » veut promouvoir le pagne Faso Danfani (Promoteur)

La première édition de l’évènement culturel « Talents de mode » est prévue ce samedi à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest) pour promouvoir le pagne traditionnel tissé +Faso Dafani+, dans cette zone du Burkina, ont annoncé vendredi les organisateurs au cours d’une conférence de presse.Selon le promoteur de « Talents de mode », Maître Pierre Yaméogo, par ailleurs, fondateur du centre de formation Boudassida de Koudougou, la manifestation va se tenir sous le thème : «Promotion et valorisation du Faso Danfani».

Il a expliqué que l’objectif principal est de promouvoir et de faire découvrir des jeunes talents de la région du Centre-Ouest afin de permettre un partage d’expériences.

Pour le promoteur, il s’agira, entre autres, de renforcer, à l’occasion de cet événement, les capacités des jeunes dans le domaine de l’art vestimentaire, de rendre leurs produits plus compétitifs sur le marché, de favoriser la visibilité et l’augmentation de leurs chiffres d’affaires, ainsi que la qualité de leurs produits.

Plusieurs activités sont prévues au cours de la première édition de « Talents de mode » dont une prise de contact entre les acteurs du milieu exerçant dans la région du Centre-Ouest et ceux issus des provinces invitées.

A cela s’ajoutent l’organisation d’une journée d’échanges sur le métier de la coupe couture, la grande soirée de défilé de mode à la place de la Nation dénommée Nuit du Faso Danfani ponctuée par des prestations d’artistes.

Selon le promoteur, « Talents de mode 2019 » est soutenu par de nombreuses personnalités politiques et culturelles, dont le chef coutumier Larlé Naaba Tigré, désigné comme l’invité d’honneur de ce premier rendez-vous.

Burkina: une ONG préoccupée les violences intercommunautaires

La Commission nationale des droits humains (CNDH), dans une déclaration rendue publique jeudi, s’est dit préoccupée par «la multiplication des actes de violence intra et intercommunautaire comme moyens de résolutions des conflits» au Burkina Faso.La déclaration signée de la vice-présidente de la CNDH, Gonta Alida Henriette Da et datée du 11 avril 2019, rappelle que «les Communes de Zoaga (province du Boulgou, région du Centre-Est) et Arbinda (province du Soum, région du Sahel) ont été, en début du mois d’avril 2019, les théâtres de violences communautaires ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, des déplacements de populations et des destructions de biens».

Le même texte précise que la Commission nationale des droits humains (CNDH) tout en exprimant sa compassion aux familles éplorées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, condamne fermement ces actes de violence et invite les populations à la retenue et au calme.

«La CNDH reste préoccupée par la multiplication des actes de violence intra et intercommunautaire comme moyens de résolutions des conflits avec pour corollaire des atteintes aux droits humains, sans que des sanctions soient prises contre leurs auteurs ni des mesures idoines pour éviter la survenue de tels évènements tragiques», note le document.

Il rappelle au gouvernement «sa responsabilité de protéger toutes les personnes et tous les biens sur l’ensemble du territoire et cela, en toutes circonstances».

«Reconnaissant que l’impunité constitue une menace à la paix et la cohésion sociales, la CNDH invite les autorités compétentes à diligenter des enquêtes indépendantes, approfondies et impartiales pour situer les responsabilités, interpeler et juger les personnes impliquées dans ces évènements et tous les autres évènements de même nature», conclut la déclaration.

Victimes du putsch manqué et situation en Algérie au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè continuent de commenter, ce jeudi, la situation sociopolitique en Algérie, sans oublier de revenir sur la situation nationale marquée par le procès de coup d’Etat manqué de septembre 2015, notamment les témoignages de victimes.«Au deuxième jour d’audition des victimes du coup d’Etat manqué, le mercredi 10 avril 2019, le tribunal militaire a entendu d’autres personnes ayant subi des coups et blessures, mais aussi des pertes de biens», rapporte le quotidien à capitaux publics Sidwaya.

Le journal informe aussi que dans le déroulement du procès du putsch manqué, les plaidoiries vont démarrer à partir du jeudi 18 avril prochain.

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une le témoignage de la victime Seydou Touré qui a déclaré ceci : «Ils m’ont mis à genou et ont tiré sur ma poitrine».

Quant au journal Le Quotidien, il rapporte ces paroles du procureur : «Même les ambulances n’ont pas été épargnées».

«Témoignages des victimes du putsch: Même les ambulances n’ont pas été épargnées par le RSP», arbore de son côté, Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, renchérit à travers cette exclamation: «Ils ont même osé tirer sur une ambulance !».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga évoque la situation politique en Algérie, titrant : «Présidentielle algérienne : Le tout n’est pas de fixer une date».

Selon le commentateur, la présidence intérimaire algérienne dirigée par Abdelkader Bensalah a fixé l’élection présidentielle (initialement prévue pour le 18 avril) à la date du 4 juillet 2019.

A ce sujet, Le Pays se demande: «Transition politique en Algérie: Bensalah a-t-il les moyens de surprendre agréablement ?», soulignant que moins de 24 heures après sa nomination à la présidence par intérim de l’Etat, Abdelkader Bensalah s’est adressé au peuple algérien dans une allocution télévisée.

«De ce premier discours à la Nation, l’on retiendra principalement l’engagement du nouveau chef de l’Etat à organiser les élections dans les délais constitutionnels de 90 jours», fait remarquer L’Observateur Paalga, ajoutant qu’«à cet effet, il (Abdelkader Bensalah) a annoncé la prochaine mise en place d’une commission».

Colère des contribuables et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent ce mardi, l’actualité politique nationale et internationale, sans oublier d’évoquer le mouvement d’humeur d’usagers des impôts, la veille à Ouagadougou, consécutif à la fermeture des guichets de paiement des impôts.«Zéro service à la Direction des moyennes entreprises du Centre/Ouaga: Manifestation de colère des contribuables», arbore en première page le journal privé Le Quotidien.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays fait observer que le mouvement d’humeur des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) continue de provoquer des mécontentements au sein de la population du fait des désagréments causés.

«Pour preuve, la Direction des moyennes entreprises du Centre1 (DME1) a connu une journée chaude, hier 8 avril, dans la journée à Ouagadougou», rapporte le confrère.

Les manifestants, selon Le Pays, ont investi les locaux de cette direction pour se plaindre de la fermeture des guichets et de l’absence des agents des impôts à leurs postes.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique » Le Pays donne la parole à Roland Goungounga, celui que le journal a nommé «le président contesté du PARIS (Parti républicain pour l’intégration et la solidarité, Ndlr)».

Le journal fait remarquer que (le bateau du PARIS tangue au milieu des eaux politiques et ce, du fait que deux capitaines se disputent le gouvernail : Roland Tondé et Roland Goungounga».

Dans l’interview, M. Goungounga déclare : «Nous n’avons pas de problèmes avec M. Tondé, c’est le MATDC (ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale) qui nous oppose».

De son côté, le quotidien public Sidwaya aborde l’opérationnalisation de la Télévision numérique de terre (TNT), renseignant que l’extinction de l’analogique est prévue à partir de novembre 2019.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il titre : «Présidentielle de 2020 : Précampagne : précampagne pour Zida à Banfora et à Gaoua».

Ce journal relate que le mouvement «Génération Zida pour la patrie» a tenu une conférence de presse le 6 avril 2019 à Banfora (Ouest), puis à Gaoua (Sud-ouest).

Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, le coordonnateur du mouvement, Sayouba Ouédraogo a expliqué que le retour aux affaires de l’ex-Premier ministre durant la Transition, Yacouba Isaac Zida «est voulu par la jeunesse».

Burkina: les éditeurs de TNT sauront les redevances d’ici au 1er mai (ministre)

Les éditeurs de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Burkina Faso sauront le montant des redevances à payer d’ici au 1er mai 2019, a annoncé, lundi, le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou.«Les éditeurs sauront avant le 1er mai 2019 ce qu’ils devront payer concernant la redevance relative à la TNT », a déclaré le ministre Dandjinou, ajoutant qu’il y a une fourchette de prix qui est proposée et que des affinements doivent se faire «afin de tenir compte de la réalité des entreprises de presse».

Pour Remis Fulgance Dandjinou, il importe «d’assurer à travers un financement adéquat et pérenne de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), cette obligation de l’Etat de donner à tous les Burkinabé une information où qu’ils soient à l’intérieur du territoire nationale».

Le ministre de la Communication qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre de travail du comité de pilotage de la TNT avec le Premier ministre Christophe Dabiré, a également annoncé que l’extinction du signal analogique  aura lieu le 1er novembre  2019.

 «Il y a un procès d’acquisition des décodeurs au niveau de la population qui doit se faire. La SBT doit communiquer là-dessus», a-t-il expliqué avant d’indiquer que les éditeurs doivent informer leurs auditeurs et leurs téléspectateurs à ce propos.

La Télévision numérique terrestre (TNT) a été officiellement lancée au Burkina Faso en décembre 2017. Elle est censée offrir des images de qualité et une meilleure couverture du territoire national que le signal analogique ne couvrait qu’à peine 50%.

Santé, justice et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce lundi, commentent l’actualité nationale relative à la politique et au sport, sans oublier des questions sanitaires.«Lutte contre le cancer au Burkina: Un centre de radiothérapie dans 14 mois», arbore en première page le quotidien public Sidwaya, informant que l’Epouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, a posé la première pierre d’une unité autonome de radiothérapie, le samedi 6 avril à Ouagadougou.

A ce sujet, le journal privé Le Pays titre : «Lutte contre le cancer au Burkina: Bientôt un centre de radiothérapie pour soulager les malades».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè du Burkina Faso, s’est intéressé à la vente de médicaments génériques dans les Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), affichant : «La disparité des prix mise en index».

Le même journal consacre sa Une au procès du manqué de septembre 2015, avec ce titre : «Les victimes à la barre demain».

Au même moment, Sidwaya renseigne que  la défense demande que le tribunal écarte du dossier, les vidéos et les audio diffusés au procès, lors des deux semaines écoulées.

En sport, les journaux ont surtout commenté le sacre de l’haltérophile  burkinabè vivant au Canada, Iron Biby de son nom à l’état civil  Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou.

Ainsi, Sidwaya fait remarquer que Iron Biby vient d’être sacré «unique champion du monde» de log-lift (en français, porté à l’épaule), en soulevant un poids de 220 kg, samedi dernier à Leeds, en Angleterre, lors d’une compétition qui a réuni plusieurs haltérophiles de diverses nationalités.

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé,  jubile lorsqu’il affiche à sa une : «Sport : Iron Biby met le monde à ses pieds», montrant l’image du sportif burkinabè brandissant son trophée.

 

Le gouvernement burkinabè compte mobiliser 155 MW d’énergie solaire

Le gouvernement burkinabè vient de signer un mémorandum avec des Producteurs indépendants d’électricité (PIE), dans l’optique de produire 155 mégawatts d’énergie solaire, a-t-on appris samedi auprès du ministère de l’Energie.Ces PIE devraient fournir une production d’énergie solaire de 155 mégawatts sur six sites à rétrocéder à la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), après vingt-cinq ans d’exploitation.

Le mémorandum signé constitue l’un des premiers effets de la loi 014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie. 

L’article 25 de ladite loi stipule que «les installations de production d’énergie électrique sont réalisées et exploitées par toute personne physique ou morale de droit privé ou public». 

Le même texte précise qu’«elles (les installations de production) sont soumises à l’obtention préalable d’une déclaration, autorisation ou d’une licence de production obtenue auprès de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE)».

La signature de la convention entre le gouvernement burkinabè représenté par le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo et les représentants des Producteurs indépendants d’électricité (PIE), a eu lieu vendredi, en marge de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA). 

Selon les projections du gouvernement burkinabè, l’offre énergétique devrait accroitre pour atteindre un taux d’accès national à l’énergie de 45%, un taux d’électrification rural de 19% et une part de 50% des énergies renouvelables dans le parc énergétique national d’ici à 2020.

Les films ivoiriens «L’interprète I et II» bientôt à l’affiche à Ouagadougou

Les longs métrages «L’interprète I et II », réalisés par l’actrice et productrice ivoirienne Kadhy Touré, seront projetés à Ouagadougou du 8 avril au 4 mai 2019, a-t-on appris samedi de source proche du milieu du cinéma burkinabè.Selon cette source, les deux films seront à l’affiche, précisément au Ciné Burkina, durant pratiquement un mois, en présence de la réalisatrice Kadhy Touré.

«+L’interprète+ sera au programme au Ciné Burkina dès le 8 avril, pour trois séances quotidiennes (18h30- 20h30-22h), et cela jusqu’au 19 avril 2019. Et le 20 avril, ce sera la grande première de +L’interprète II+», précise-t-on.

Sorti en 2016, «L’interprète» a enregistré 7000 entrées, devenant ainsi, le plus grand succès cinématographique du box-office ivoirien, une performance qu’aucun film ivoirien n’avait réalisé depuis plus de 20 ans. 

En 2017, le film a raflé le prix du meilleur décor à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). 

Co-réalisé avec l’Ivoirien Olivier Koné, ce film de Kadhy Touré raconte l’histoire de Naturelle Riviera, jeune interprète, mariée et mère de famille tranquille.

Naturelle Riviera tombe  éperdument amoureuse d’un client,  le businessman américain Michael Newman (interprété par Stéphane Zabavy), de passage à Abidjan pour un voyage d’affaires et pour qui elle doit être l’interprète. 

La trame du second volet du film (Interprète II, sorti en 2018) est la continuité de celle du premier volet. Ouagadougou constitue la première étape du périple de ces deux films dans la capitale du cinéma africain.

Mise sur le marché de l’emploi des premiers actuaires africains formés à l’ENSEA

Les premiers actuaires africains formés pendant deux ans à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) ont été officiellement mis sur le marché de l’emploi, vendredi, à l’issue d’une cérémonie de diplomation de la première promotion du Master Actuariat, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette première promotion du Master Actuariat organisé par l’ENSEA en partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPH-HB) de Yamoussoukro  et l’Institut de science financière et d’assurances (ISFA) de Lyon, est forte de 18 étudiants issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Togo et de Madagascar.

Au cours d’une cérémonie en présence de l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson et du Président directeur général du Groupe NSIA, Jean Kacou Diagou, ces étudiants ont reçu leur diplôme de fin de formation, étoffant ainsi le nombre des actuaires du continent.  

Ce master a pour vocation de former des spécialistes de la statistique et de la finance en évaluation et gestion de risque, et plus généralement des professionnels des assurances, des fonds de pension et instituts de prévoyance, de la banque et de la gestion d’actifs.

« Ce programme unique en son genre en Afrique subsaharienne entre dans le cadre du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », a souligné le Directeur de l’ENSEA, Dr Hugues Kouadio, ajoutant que « c’est le fruit d’un partenariat entre l’une des plus anciennes formations d’actuaire françaises et deux des meilleures écoles ivoiriennes dont les diplômés rayonnent dans toute l’Afrique ».

« Il se distingue par sa gouvernance spécifique qui permet une grande proximité, une meilleure réponse aux besoins du monde professionnel », a ajouté  Dr Kouadio, rappelant que « c’est en 2014 » que les structures partenaires ont convenu de « coopérer afin de mettre en place une formation d’actuaire en Côte d’Ivoire ».

Le Programme est piloté par un Comité de pilotage constitué des écoles partenaires, des représentants des banques et des assurances avec notamment Saliou Bakayoko Président de l’Association des assurances de Côte d’Ivoire, Karim Diarrassouba Directeur des assurances de Côte d’Ivoire, et de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire présidé par Armand Kplé.

Cette initiative vise également à satisfaire les importants besoins en formation continue des cadres des industries financières sur les métiers de la finance, de l’actuariat et de la gestion des risques.

« Ce diplôme consacre à la fois des études menées par les étudiants de l’ENSEA et de l’INP-HB (…) C’est assurément un meilleur exemple du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur », s’est félicité de son côté le Directeur général de l’INP-HB, Koffi N’guessan.

Dans le même élan, le Directeur de l’ISFA de Lyon, Stéphane Leboisne a relevé que cette initiative du Master Actuariat «répond à l’idée du hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur», quand le Président de l’Institut des actuaires de Côte d’Ivoire, Armand Kplé a exhorté les étudiants au courage avant d’indiquer que «l’actuaire est un architecte social» qui a une « formation pluridisciplinaire».

« Nous avons reçu beaucoup en savoir, en retour nous avons que l’on nous demandera beaucoup », a affirmé le porte-parole des étudiants, Olivier Franck Konan, rassurant que « nous avons le devoir de faire honneur à notre parrain », Jean Kacou Diagou.

« Certes vous avez un très bon diplôme, mais la formation continue vous permet d’avancer » a lancé M. Diagou à ses filleuls, insistant sur la formation personnelle et l’écoute des anciens.

L’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, a mis en exergue la bonne santé de la coopération franco-ivoirienne surtout en matière du hub de l’enseignement supérieur.

« Le hub franco-ivoirien de l’enseignement supérieur fonctionne sur la confiance mutuelle», a-t-il fait observer, ajoutant à ce propos  que l’année dernière, 100% des visas demandés par les étudiants de l’INP-HB ont été accordés.

De façon globale, « 75% des visas sollicités en Côte d’Ivoire pour la France sont obtenus », a  conclu le diplomate français.

Politique et société se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce vendredi, l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la rencontre entre le président du Faso et la classe politique, la veille à Ouagadougou.«Situation nationale: Les acteurs politiques à la recherche d’un consensus», titre le quotidien public Sidwaya qui rapporte que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a rencontré, hier jeudi au palais présidentiel, successivement des délégations du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Selon le journal, le chef de l’Etat burkinabè  prévoit de recevoir l’ensemble des acteurs politiques autour d’une même table dans les jours à venir.

De son côté, le journal privé Le Pays, parlant de cette actualité, arbore : «Le CFOP et la majorité à Kosyam (Nom du palais présidentiel, Ndlr): Pour peaufiner les positions en prélude au dialogue politique».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Dialogue politique au Burkina : Prise de contact à Kosyam».

Aujourd’hui au Faso plaque à sa une : «Roch consulte tous azimuts», tandis que L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso s’exclame : «Roch a enfin compris !».

Le même journal consacre sa Une aux travaux de réfection du plus important lieu de prière des musulmans de la capitale burkinabè et il titre : «Ouagadougou : La Grande mosquée de Ouagadougou bientôt dans son nouveau boubou».

Le Pays évoque le Chemin de croix chez les catholiques, publiant une interview de l’Abbé Donatien Salegré qui déclare que «la pratique du chemin de croix est plus dévotionnelle que dogmatique».

Quant à Sidwaya, il revient sur les conflits de chefferie à Zoaga (Centre-Est), en arborant cette manchette : «Retour sur une +nuit des longs couteaux+».

Le gouvernement burkinabè suspend la mise en place de l’organisation des transporteurs

Le gouvernement burkinabè a décidé de suspendre la mise en place de la faîtière des transporteurs routiers jusqu’à nouvel ordre, «le temps d’aplanir les divergences nées de la désignation de son premier responsable», a annoncé jeudi le ministre de la Communication.Selon Rémis Fulgance Dandjinou, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, qui s’adressait à la presse l’issue du Conseil hebdomadaire des ministres, c’est au vu de la grève au niveau des transporteurs routiers née des divergences consécutives à la désignation du président de l’Organisation des transporteurs routiers du Burkina (OTRAF) que le gouvernement a suspendu jusqu’à nouvel ordre l’organisation, « le temps d’aplanir les divergences ».

Hier mercredi, des chauffeurs routiers ont organisé un mouvement d’humeur «illimité» pour protester contre la désignation éventuelle d’Issoufou Maïga comme le président de l’OTRAF.

Cette instance dont le but est de regrouper les chauffeurs et transporteurs routiers, a été créée à l’issue des négociations de 2018 entre le gouvernement et les syndicats des transporteurs.

Sénégal: la Fao construit 19 citernes d’eau

Au cours des trois prochaines années, le projet de l’agence onusienne devrait bénéficier à quelque 10 000 femmes au Sénégal.

360 personnes subissent moins les effets des saisons sèches arides. Il s’agit des habitants des localités qui ont bénéficié des projets pilotes du programme de la Fao dénommé « Un million de citernes». Au Sénégal, seize citernes de 15 m3 chacune ont déjà été construites dans des matériaux locaux et trois citernes de 50 m3 pour des communautés agricoles.

Le programme lancé par l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), vise la construction des « citernes » destinées au stockage de l’eau dans les régions arides du Sahel. Pour les aider ainsi à faire face aux crises alimentaires auxquelles elles sont souvent en proie.

Dans un communiqué, le directeur général de l’organisation José Graziano da Silva explique que ce projet de la Fao et ses partenaires s’inspire d’une expérience menée au Brésil, pour que des familles d’agriculteurs pauvres.

Le Niger et le Burkina Faso vont également bénéficié de cette initiative. D’ailleurs, au Niger, cinq citernes familiales et six plus grandes ont été construites. Les citernes familiales peuvent contenir l’eau potable durant toute la saison sèche et permettre un peu de jardinage familial.

Au cours des trois prochaines années, le projet devrait impacter positivement 10 000 femmes au Sénégal, 5 000 au Niger et 5 000 au Burkina Faso.

Le président Kaboré échange avec la classe politique burkinabè

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a démarré, jeudi, des échanges avec la classe politique burkinabè, informe la présidence de la République dans un communiqué reçu à APA.Selon le texte, le chef de l’Etat burkinabè a échangé d’abord, ce jeudi matin, avec une délégation de l’opposition conduite par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré.

Après cette rencontre, Roch Marc Christian Kaboré devrait rencontrer, cet après-midi (vers 15 heures), une délégation de partis membres de la  majorité présidentielle.

Ces rencontres, précise-t-on, ont été initiées par le président du Faso et visent à «parler de la situation nationale».

Le Burkina Faso obtient 27,500 milliards FCFA sur le marché financier de l’UEMOA

Le Burkina Faso a obtenu ce mercredi 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 mois, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Le Burkina qui sollicitait auprès des investisseurs 25 milliards FCFA, en a reçu 61,179 milliards FCFA de soumissions globales (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 244,72%.

Pour des raisons de coût, l’émetteur a retenu 27,500 milliards de FCFA et rejeté 33,679 milliards de FCFA.

Le taux moyen pondéré s’est situé à 5,89% et un taux d’intérêt marginal à 5,85%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 3 juillet 2019. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Guinée Bissau.

Grève des chauffeurs et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité marquée par des sujets politiques (nationale et internationale), ainsi que des faits de société, avec notamment le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers.«Grève illimitée des chauffeurs routiers : Des dizaines de camions bloqués le long de la RN1 (Route nationale n°1, reliant les deux capitales Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, Ndlr)», affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal relate que les chauffeurs routiers observent depuis le 2 avril 2019, une grève illimitée sur l’étendue du territoire national, ajoutant que «selon certaines informations, ils (les grévistes) protesteraient contre toute reconduction de l’actuel président de l’OTRAF (Organisation des transporteurs routiers du Faso)».

Le Pays rapporte également que les Syndicats des associations et groupements  de transporteurs routiers du Burkina (SAGTRB) étaient face à la presse, hier mercredi 3 avril à Ouagadougou.

«Se prononcer sur le mouvement d’humeur entamé par les chauffeurs routiers depuis le 2 avril dans la ville de Ouagadougou, tel était l’objectif de ce point de presse», fait remarquer le confrère.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), arbore : «Mouvement d’humeur des chauffeurs routiers : les transporteurs routiers s’en démarquent».

Le journal Le Quotidien reprend les propos des animateurs de la conférence de presse qui font savoir qu’«aucun des 18 syndicats, associations et groupements de transporteurs n’est concerné par ces mouvements».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics titre : «Mouvement d’humeur de chauffeurs routiers: Une œuvre d’individus non identifiés, selon les transporteurs».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne, en vitrine : «Grève des chauffeurs routiers: les transporteurs s’en démarquent».

Dans sa rubrique ‘’Les News du jour », le même journal mentionne que dans le cadre du dialogue politique, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré rencontre l’Opposition et la majorité ce matin au palais présidentiel.  

Pendant ce temps, Sidwaya revient sur la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika dans son ‘’Autre Regard », parlant de «L’équation de la transition».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il consacre sa manchette à ce sujet, laissant lire: «Démission de Bouteflika : Ce qu’en pense Mohamed Doumi, le plus Burkinabè des Algériens».

Le confrère met en exergue les propos de M. Doumi qui sonnent comme une interpellation : «Attention à ne pas sombrer dans la chienlit !».

Burkina : le président Kaboré condamne les récents affrontements communautaires

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à travers un communiqué publié mercredi, condamne «avec la plus grande fermeté les événements dramatiques (affrontements communautaires) survenus à Arbinda dans la province du Soum et à Zoaga dans la province du Boulgou», ayant causé la mort à plusieurs personnes.Dans le communiqué, le chef de l’Etat burkinabè promet qu’«une enquête sera diligentée sur les circonstances» des violences meurtrières de Zoaga (centre-est) et Arbinda (Sahel).

Il appelle les populations de ces localités, et du Burkina Faso en général, au calme et à la retenue, et à se départir de toute tentative de justice sommaire.

Ce faisant, il a indiqué que des instructions fermes ont été données aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour qu’elles renforcent la sécurité des populations desdites localités.

Un communiqué du ministère de l’Administration territoriale, rendu public mardi, annonçait que huit personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, lors d’une attaque perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche contre une chefferie coutumière basée à Zoaga, localité au centre-est du Burkina Faso.

Un autre communiqué, cette fois-ci, du gouverneur de la région du Sahel, renseignait que sept personnes, dont au moins trois Peuls, ont été tuées dimanche et lundi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, non loin de la frontalière avec le Mali.

Les chauffeurs routiers du Burkina en grève illimitée

Les chauffeurs routiers du Burkina Faso ont entamé, mercredi, une grève illimitée pour exiger la démission de leur responsable, Issoufou Maïga, a appris APA de source syndicale.Selon cette source, c’est à l’issue d’une marche qu’elle a organisée, hier mardi, que l’Union des chauffeurs et des routiers du Burkina  (UCRB) a annoncé une grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national, à compter de ce mercredi.

«Cette manifestation est une protestation contre Issouffou Maïga, le président de l’Organisation des transporteurs routiers du Burkina (OTRAF)», a confié Zakaria Belem, membre du bureau de l’UCRB.

M. Belem a expliqué qu’après la négociation entre les responsables de regroupements des chauffeurs et le gouvernement en 2018, il avait été décidé de mettre une faîtière des transporteurs en place et une personne serait désignée comme responsable.

«Mais à notre grande surprise, c’est M. Maïga qui était décrié lors de la précédente crise qui a été désigné pour prendre les rênes de la nouvelle faitière», a déploré Zakaria Belem.

Selon Belem, les chauffeurs routiers comptent maintenir l’actuel mouvement d’humeur jusqu’à la démission de Issoufou Maïga.

Lors de la première grève de l’UCRB en août 2018, la situation avait entraîné une pénurie de carburant à Ouagadougou et dans plusieurs autres  villes du pays.

Il a fallu l’intervention du gouvernement pour dénouer la crise.

Situation nationale et démission de Bouteflika à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement la démission, la veille, du président algérien Abdelaziz Bouteflika, sans oublier d’évoquer la situation nationale.«Réconciliation nationale : La CODER pour le retour des exilés», arbore en première page le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a échangé avec la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), le lundi 1er avril 2019 à Ouagadougou.

De son côté, Le Quotidien publie une interview du journaliste Lookman Sawadogo qui, à propos des affrontements communautaires au Burkina Faso, pense que «ce que l’on voit aujourd’hui peut préfigurer d’autres situations plus graves».

Le même journal privé reprend à sa une les propos de Jean Hubert Bazié, un opposant politique qui estime qu’au sujet des affrontements meurtriers à Zoaga (Centre-Est) et  à Arbinda (Sahel), «le gouvernement burkinabè est coupable de passivité».

En page internationale, Aujourd’hui au Faso, parle de la démission du président algérien, titrant : «Ils ont démissionné Bouteflika en Algérie : Le plus dur reste la +débouteflikisation+».

Selon l’éditorialiste du journal, Abdelaziz Bouteflika aurait certainement rêvé d’un meilleur anniversaire pour ses 20 ans de règne.

«Mais son peuple en a décidé autrement. Un peuple qui vient d’entrer dans l’Histoire. Et comme les dates se coïncident souvent de façon fortuite : c’est en avril 1999, qu’il fut porté à la tête de l’Algérie et c’est ce 2 avril 2019, exactement 20 ans après qu’il quitte ce pouvoir, dans lequel il est tombé dès sa tendre jeunesse», commente le confrère.

Pour sa part, Sidwaya se contente de titrer : «Algérie : Bouteflika jette l’éponge», tandis que Le Pays, quotidien privé, souligne que c’est «une victoire d’étape».

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, à son tour, croit savoir qu’il s’agit d’«une démission qui ne règle rien».

Le journal fait observer que «tel un boxeur groggy, renvoyé dans les cordes et acculé dans ses derniers retranchements, le locataire du palais d’Al-Mouradia a donc fini par jeter l’éponge».

Il ajoute que cette démission intervient «après un combat de plusieurs semaines contre la rue qui a d’abord manifesté contre le 5e mandat qu’il voulait se taper, avant de dire non à la prolongation du 4e quand il s’est résolu à renoncer à son projet insensé et à reporter la présidentielle initialement prévue pour le 28 avril prochain».

Huit morts dans l’attaque d’une chefferie au Burkina-Faso

Huit personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, lors d’une attaque perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche contre une chefferie coutumière basée à Zoaga, localité au centre-est du Burkina Faso, annonce un communiqué du gouvernement parvenu à APA mardi.«Un groupe d’hommes armés venus des villages frontaliers du Burkina et du Ghana ont perpétré une attaque contre le domicile du Chef coutumier de Zoaga, commune relevant de la province du Boulgou dans la région du Centre-Est. Cette attaque a fait malheureusement huit(8) morts et quatre(4) blessés», indique le communiqué signé du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

Les assaillants ont pillé et incendié les boutiques du marché de Zoaga avant de se replier vers la frontière, souligne le communiqué, ajoutant que «selon toute vraisemblance, cette attaque serait un rebondissement de la crise qui secoue depuis un certain temps la chefferie coutumière de cette localité».

Suite à ce drame, note le communiqué, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été immédiatement déployées dans la commune de Zoaga pour sécuriser les lieux et rechercher les auteurs de cette attaque.

A en croire Siméon Sawadogo, le gouverneur de la région abritant la chefferie coutumière s’est rendu dans la localité pour réconforter les familles endeuillées et assister à l’inhumation des personnes décédées.

«Tout en condamnant fermement ces violences, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale (MATDC) présente, au nom du Gouvernement, ses sincères condoléances à toutes les familles affectées par ce drame », note le communiqué gouvernemental.

En conclusion, le ministre Sawadogo invite «les populations de Zoaga et villages environnants au calme et en appelle au sens de la responsabilité de l’ensemble des acteurs locaux en vue de permettre la manifestation de la vérité et de la justice».

Décès du réalisateur burkinabè Saint Pierre Yaméogo

Le réalisateur burkinabè Saint Pierre Yaméogo, auteur de plusieurs films, est décédé hier lundi à Ouagadougou, à l’âge de 64 ans, des suites de maladie, a appris APA de sources concordantes.Né le 15 mai 1955 à Koudougou, Saint Pierre Yaméogo a fait des études au conservatoire du cinéma français.

Considéré comme l’un des réalisateurs les plus prolixes au Burkina Faso, il laisse à la postérité une filmographie forte d’une dizaine d’œuvres. Il s’agit, entre autres, de «L’œuf silhouette» en 1984, «Dunia» en 1987, «Laafi (tout va bien)» en 1991, « Wendemi (l’enfant du bon Dieu) » en 1992, « Silmandé (le tourbillon) » en 1998.

A ces films s’ajoutent : «Moi et mon blanc» en 2003, «Delwendé (lève-toi et marche » en 2005, «Réfugié…mais humains » en 2007 et «Bayiri la patrie» en 2011.

En l’espace d’une année (entre 2018 et 2019), c’est la troisième grande figure du cinéma africain que perd le Burkina Faso, après les décès d’Idrissa Ouédraogo (en février 2018) et de  Missa Hébié (en septembre 2018).

La visite du PM à l’opposition politique en vedette dans la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce mardi, la visite rendue la veille par le Premier ministre (PM), Christophe Joseph Marie Dabiré, au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).Le quotidien public Sidwaya arbore : «Dialogue politique : L’opposition disposée à aller à la table», informant que le Premier ministre, Christophe Dabiré, a rendu visite au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le lundi 1er avril 2019 à Ouagadougou.

Selon le journal, les échanges avec les responsables politiques de l’opposition ont porté sur diverses questions liées à la vie de la nation et aux préparatifs du dialogue que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, engagera bientôt avec les acteurs politiques.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche en vitrine : «Dialogue politique-président du Faso-Forces politiques : Le PM prépare le terrain». On voit, à l’appui, le PM Dabiré et le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, en train de se saluer.

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend à sa Une ces propos de Zéphirin Diabré : «C’est la Première fois qu’un Chef du gouvernement penser utile de se déplacer au niveau du CFOP».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait observer que c’est une visite pleine de sens de par son symbole que l’opposition a reçue en cette mi-journée du 1er avril 2019, selon les mots de son premier responsable, Zéphirin Diabré.

Le confrère précise qu’«accompagné du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, le chef de l’exécutif a eu environ deux heures d’échanges à huis clos avec une dizaine de chefs et représentants de partis d’opposition».

Il souligne qu’aux côtés du Chef de file, il y avait des têtes d’affiche comme Mamadou Dicko de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) et Jean Hubert Bazié de la Convergence de l’espoir.

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), il arbore en première page : «Je suis venu au siège de l’opposition pour dialoguer», citant ainsi, le PM Dabiré.

Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue les propos du PM expliquant le motif de sa visite au CFOP en ces termes : «Nous avons échangé sur des questions qui pourraient conduire le Burkina vers des lendemains meilleurs».

Burkina Faso/Eau potable : une banque marocaine offre deux forages aux populations de Béguédo

La Banque Atlantique, filiale du Groupe banque centrale populaire (BCP) du Maroc a offert deux forages à la commune de Béguédo, située dans la région Est du Burkina Faso, en vue de garantir l’accès des populations à l’eau potable.La cérémonie de remise de ces « deux importantes infrastructures construites» conformément  à la convention de partenariat signée fin décembre 2018 avec la commune de Béguédo, a eu lieu jeudi en présence des responsables de la commune et de la Banque, rapporte un communiqué transmis à APA.

La construction des dits ouvrages témoigne de l’engagement de cette banque marocaine à contribuer au bien-être des populations et marque sa volonté affirmée de soutenir financièrement des projets à fort impact social et environnemental, a souligné le Directeur général de la Banque Atlantique, Yssouf Gbané.

Acteurs majeurs de l’économique du Burkina Faso, cette banque affiche également à travers cette action, son attachement à la protection de l’environnement et à la lutte contre le réchauffement climatique.

L’engagement social et solidaire du groupe BCP en Afrique subsaharienne s’illustre à travers plusieurs projets et interventions menés par ses filiales banques et assurances installées dans 10 pays.

Les plus emblématiques étant le financement de programmes en faveur de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, de l’éducation et le développement durable notamment la construction de salles de classe, la fourniture et l’installation de système photovoltaïque ainsi que de la santé, spécifiquement la prise en charge des soins d’enfants malades.

Que ce soit au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Niger, au Sénégal ou au Togo, le groupe poursuit ses actions autour de ses axes d’intervention à l’endroit des populations les plus démunies, singulièrement celles vivants en zone rurale, renforçant ainsi sa dimension citoyenne.

Un gendarme tué lors d’une opération de ratissage à l’est du Burkina

Un gendarme a été tué par des hommes armés non identifiés au cours d’une opération de ratissage dans la forêt de Yelitaga, non loin des communes de Foutouri et de Kantchari, dans la région de l’est du Burkina, a-t-on appris lundi de source locale.Selon notre source, la mission de ratissage a été menée, hier dimanche aux environs de 12 heures et faisait suite à des raids aériens de l’armée burkinabé sur des positions terroristes.

Cette mission devrait permettre de neutraliser les rescapés des frappes aériennes.

Elle (la mission) entre dans le cadre de l’opération spéciale de sécurisation des régions de l’est et du Centre-est dénommée opération «Otapuanu» ou encore «coup de foudre» en langue locale gulmacema.

L’opération Otapuanu  a démarré depuis le 8 mars dernier et a permis, selon des sources sécuritaires, de neutraliser plusieurs terroristes.