Cameroun : chute des exportations de banane en novembre

Les exportations de banane ont dégringolé au mois de novembre où elles se sont élevées seulement à 17 137 tonnes contre 29 747 tonnes le mois précédent, selon un comptage obtenu mardi auprès de l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Cette baisse des exportations de banane de plus de 12610 tonnes représente à peu près la production mensuelle de la Cameroon development coporation (CDC). Ce mastodonte du secteur dont les plantations se trouvent dans les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest a dû cesser, en septembre dernier, ses exportations à cause de la crise sécuritaire dans cette partie du pays.

La Cameroon development coporation emploie 22 000 personnes mais sa situation actuelle inquiète son top management dont Franklin Ndjié, le directeur général qui, dans une récente note adressée à son personnel, a souligné que la compagnie fonctionne seulement avec 20 % de ses potentialités.

Ainsi, ce sont les Plantations du Haut Penja (PHP), leader local de la filière, qui assurent à plus de 90 % les exportations. Cette entreprise a exporté 15 821 tonnes de banane en novembre dernier. De son côté, Boh Plantations (BP) a mis sur le marché international 1 316 tonnes.

Selon l’Association bananière du Cameroun, l’on ne devrait pas s’attendre à une embellie rapide des exportations tant que la CDC, le deuxième acteur du secteur, ne se serait pas redressée.

L’élection du président de la Fecafoot passionne les journaux camerounais

Bien plus que les arènes politiques, sociales et économiques, c’est davantage l’assemblée générale élective du lendemain, à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qui passionne les journaux du pays parus mardi.Ils sont «7 pour un fauteuil», qui mercredi iront à la conquête du trône fédéral et dont Émergence, au même titre que son confrère Cameroon Tribune, dressent le portrait avec comme têtes d’affiche l’ex-gardien de but Joseph Antoine Bell et le challenger Seidou Mbombo Njoya.

Le premier cité, qui bénéficie du soutien de ses anciens coéquipiers au sein de la sélection, les «Lions indomptables», a en face de lui un cadet qui s’active en coulisses pour faire triompher le second : l’ancien goléador Samuel Eto’o Fils qu’Émergence présente comme le véritable arbitre de ce combat de fauves.

Acteur de l’ombre, le rôle de Samuel Eto’o est dénoncé avec virulence par Joseph Antoine Bell dans Mutations ; lui qui affirme avoir reçu «des menaces» ainsi que l’ingérence du sociétaire de Qatar FC, qui l’a approche en vue d’obtenir son renoncement contre un poste de directeur technique national.

Quelques colonnes plus bas et c’est Roger Milla, consacré «joueur africain du 20ème siècle» par la Confédération africaine de football (CAF), qui fulmine lui aussi contre celui qu’il appelait jadis «mon fils» : «Je ne veux plus qu’il m’appelle mon père. J’ai fait passer un message à Samuel Eto’o, et j’espère qu’on le lui a transmis. Nous sommes sa famille, quel que soit ce qu’il deviendra demain. Même s’il est président de la République, on dira qu’il fait partie de la famille du football.»

«Roger Milla se fâche avec Eto’o», constate également Le Jour, regrettant la fin tumultueuse d’une histoire de famille qui jadis a donné lieu à de grandes déclarations d’affection.

«Mbombo Seidou Nchouwat Njoya : programmé pour gagner», affiche en grande manchette InfoMatin :association des clubs amateurs, clubs d’élite, candidats à la présidence du comité exécutif, consultants et analystes sportifs s’insurgent contre les manœuvres du Comité de normalisation visant à faire triompher le candidat de Samuel Eto’o.

Il s’agit d’une supercherie organisée par l’ancien capitaine des Lions indomptables, visant à préparer la victoire d’un candidat et qui, dénonce le journal à capitaux privés d’une assemblée, s’est attaché les services de celui qu’il a placé à la tête du Comité de normalisation, Dieudonné Happi, dont les actions pourraient réduire à néant 3 ans de restructuration de la Fecafoot.

La bataille s’annonce en tout cas rude, même si la rumeur donne favori un des candidats, souffle perfidement Cameroon Tribune, précisant que la fin du processus électoral marquera également la fin du Comité de normalisation dont le mandat expire le 16 décembre prochain.

A moins que, ajoute InfoMatin, les instances judiciaires du sport, déjà saisies, ne décident à la fin de tout annuler pour revenir à une autre normalisation.

De la justice, Cameroon Tribune en fait son principal titre au sujet de la réunion annuelle des chefs de cour d’appel et délégués régionaux de l’administration pénitentiaire, qui planche sur les abus en matière de garde à vue et de détention provisoire des citoyens.

Selon le quotidien à capitaux publics, ce conclave entend prémunir les magistrats contre un phénomène récurrent, et qui selon le code de procédure pénale peut conduire à l’indemnisation des victimes par l’État.

«Les résolutions des travaux sont très attendues, surtout en considération de la loi qui prévoit des indemnisations financières, susceptibles d’être prononcées au bénéfice des victimes par la commission d’indemnisation prévue à l’article 236 du code de procédure pénale, devant laquelle l’État sera justiciable avec possibilité d’une action récursoire», appuie InfoMatin.

Il y a comme un vent de justice sociale dans l’air, soupire Le Quotidien de l’Économie après avoir parcouru la Loi de finances 2019 qui prévoit, l’atténuation des dépenses des ménages à travers l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des consommations mensuelles d’eau et d’électricité, à condition de ne pas dépassent pas 20 mètres cubes et 220 kilowatts.

Dans l’autre sens, Aurore Plus s’en prend à l’approche de développement de ceux qui gouvernent le pays et qui, tout en taxant toujours un peu plus les indigents, ne se refusent rien eux-mêmes : en 2018, les pauvres ont encore contribué à hauteur de 35,5 milliards FCFA de frais de carburant, 60 milliards FCFA de frais de bouche ou encore 42 milliards FCFA de primes diverses.

Exonération de la TVA d’un côté, et renchérissement des prix des produits brassicoles ou encore de la friperie, de l’autre, pour un résultat à somme nulle et un pays dont le nombre de pauvres, insiste le bihebdomadaire, a augmenté, passant d’environ 7,1 millions en 2007 à 8,1 millions en 2014 alors qu’une incidence de la pauvreté, inférieure à 32%, aurait pu permettre d’inverser la tendance.

Cameroun : sept candidats en lice pour la présidence de la Fecafoot (officiel)

Le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a annoncé, dans un communiqué reçu lundi à APA, la liste définitive des sept candidats au poste de président de l’instance fédérale pour l’élection du 12 décembre prochain.Les postulants sont l’ex-gardien de but international Joseph Antoine Bell, Emmanuel Bissong Egbe, Emmanuel Maboang Kessack, Franck Happi, Daniel Mongue Nyamsi, Patrick Hervé Tchinda et Mbombo Seidou Njoya.

Le Comité de normalisation a, par contre, recalé les dossiers de Manuel Boyomo et Robert Penné pour absence de lettres de parrainage des délégués à l’assemblée générale de la Fecafoot.

Mardi dernier, l’Association des clubs amateurs de football du Cameroun (ACFAC) a accusé le président du Comité de normalisation, Dieudonné Happi, de s’être « départi de sa neutralité » au profit du candidat Mbombo Seidou Njoya, publiquement soutenu par l’ex-goléador Samuel Eto’o Fils, lui-même présenté comme celui qui a manœuvré pour installer Dieudonné Happi à la présidence du Comité de normalisation.

Le rôle du non moins avocat au barreau du Cameroun est ainsi dénoncé pour ses « interventions personnelles (…) auprès des présidents de clubs pour promouvoir la candidature de Seidou Mbombo Njoya et de ses colistiers ».

Dieudonné Happi est également critiqué, par ses détracteurs, pour s’être arrogé de tous les pouvoirs en vue de contrôler et décider du sort du processus électoral en étant, en même temps, l’organe exécutif de la Fecafoot, chargé de l’organisation du processus électoral.

Pour toutes ces raisons, l’ACFAC a indiqué avoir saisi le Comité national olympique et sportif (CNOSC) en vue de l’annulation des élections à venir pour le bureau exécutif fédéral.

Cameroun : la Banque Mondiale invite l’Etat à plus de « rigueur » dans la gestion des ressources

La Banque mondiale (BM), dans un rapport sur l’économie camerounaise dont APA a reçu copie lundi, a demandé aux autorités de ce pays de faire preuve de plus de rigueur dans la gestion des ressources financières.Dans ce document, la Banque mondiale « attire l’attention du gouvernement sur la nécessité de réduire le train de vie de l’Etat », en diminuant notamment les dépenses liées au fonctionnement et en augmentant les investissements publics.

Au Cameroun, plus de 2000 milliards F CFA, soit 52 % du budget national, sont consacrés au fonctionnement de l’Etat en 2017. L’institution financière renseigne cette enveloppe a été engloutie dans « l’organisation de séminaires, le paiement des primes et gratifications, les frais de mission et de représentation ».

A en croire la Banque Mondiale, ces dépenses « somptuaires » sont à l’origine de surfacturations, de la corruption et d’autres faits de mal gouvernance gangrénant l’administration publique.

En outre, ce rapport indique, par exemple, que « 35,5 milliards F CFA ont été dépensés pour le carburant et 42 milliards F CFA déboursés pour des primes et des gratifications ».

Selon la Banque mondiale, les dirigeants camerounais doivent donc réduire le train de vie de l’Etat et mettre l’accent sur les investissements afin d’éviter la banqueroute.

La tension du retrait de la CAN 2019 ne retombe pas dans les journaux camerounais

Avec virulence, les journaux camerounais parus lundi dénoncent ceux qui, à leurs yeux, sont les responsables du retrait au pays de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, un sujet supplantant de loin les autres sujets d’actualité.Il y a comme un air de batailles feutrées entre membres du gouvernement, qui se rejettent les torts autour de ce que Mutations qualifie de saignée financière et de détournement de fonds, supposé ou réel, s’agissant des marchés d’infrastructures de la compétition dont le pays vient d’être dessaisi par la Confédération africaine de la discipline (CAF).

Sous le titre « Déballage sur fond de règlement de comptes», le quotidien à capitaux privés se fait ainsi l’écho des dénonciations inondant actuellement les réseaux sociaux, avec comme source des femmes et des hommes bien installés aux affaires.

Dix jours que l’organisation de la CAN a été retirée au Cameroun, les langues se délient et, au-delà de toutes les assurances données par le gouvernement, il s’avère, constate L’essentiel, que le pays n’était pas prêt à recevoir cette grand-messe du football continental en 2019.

«La nouvelle, qui n’a pas reçu un accueil favorable auprès des Camerounais, divise le sérail. Sur le banc des accusés, les membres du gouvernement directement impliqués dans l’organisation. Mais déjà les uns et les autres se rejettent la responsabilité du retard dans les chantiers.»

C’était la mafia dans l’attribution des contrats, avec la présidence de la République au cœur du système de racket, affirme The Post, évoquant des surfacturations et des retards prémédités dans l’attribution des prestations aux entreprises, avant de souhaiter que les auteurs de ces forfaits soient immédiatement jetés en prison.

Sur 51 marchés, révèle Émergence, 41 ont été attribués par la voie du système de gré à gré, et donc de l’urgence, une procédure qui «cache mal des surcoûts et des intérêts inavoués».

Ils sont 7, que l’hebdomadaire L’Avenir présente comme «responsables du fiasco de la CAN 2019» : le secrétaire général de la présidence de la République, mais aussi les ministres de l’Eau et de l’Énergie, des Postes et Télécommunications, des Marchés publics, du Tourisme, des Travaux publics et des Sports.

Et c’est la photo du dernier cité qui trône en grande ouverture de Défis Actuels : Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, dans ses «4 vérités», accuse certains de ses collègues du gouvernement d’avoir contribué au retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, en même temps qu’il estime que l’attribution d’un très grand nombre de marchés à certaines entreprises, ne justifiant pas d’une expérience et d’une expertise avérées et ne disposant pas de fonds propres leur permettant de conduire diligemment les travaux, a également entravé la bonne exécution des travaux d’infrastructures.

Visiblement, le Cameroun n’était donc pas prêt pour organiser la CAN Total 2019 ! s’exclame L’essentiel au moment où son confrère, Intégration, se penche sur les remugles des investissements à perte : si aucune étude n’évalue clairement l’impact de ce «coup de massue» sur les affaires dans lesquelles les milieux d’affaires se sont engagés, il n’en demeure pas moins que l’élan euphorique des uns et des autres n’est plus le même.

Le Cameroun en général n’était certainement pas à jour de son cahier de charges, mais la région du Sud-Ouest, elle, était prête depuis 2 ans, affirme, dans The Sun, son gouverneur Bernard Okalia Bilaï.

«Il faudrait que les Camerounais apprennent à démissionner !» tonne, dans Le Quotidien de l’Économie, Françoise Puene, propriétaire d’hôtel qui affirme avoir temporairement fermé son établissement, investi des centaines de millions de francs pour la rénovation mais qui se retrouve aujourd’hui sur le carreau, du fait de l’irresponsabilité de certains dirigeants du pays.

Les incidences du retrait de la CAN 2019 au Cameroun sont diverses et variées, renchérit EcoMatin, invitant par ailleurs le gouvernement à revoir la Loi de finances de l’année prochaine dont plusieurs projections étaient arrimées à l’accueil de la compétition par le pays.

2066 milliards f cfa de recettes fiscales au Cameroun

Les recettes fiscales au titre de l’exercice budgétaire 2017 s’élèvent à 2066 milliards de francs CFA, selon les chiffres publiés lundi par la Direction générale des impôts (DGI).Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu une copie, malgré la tension sociale dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et en dépit des menaces de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord, l’administration fiscale précise que c’est pour la première fois que les recettes fiscales franchissent la barre de 2000 milliards de francs CFA.

« Les réformes du dispositif de mobilisation des impôts et taxes intérieurs mises en place depuis quelques années ont permis à l’administration fiscale de rester sur une dynamique haussière en 2017, renforçant ainsi son rang de premier poste de mobilisation des ressources publiques », précise le rapport.

Dans les détails, les recettes issues des ressources budgétaires propres c’est-à-dire hors emprunts et dons s’élèvent à 1 856,9 milliards de francs CFA contre 1 724,6 milliards de francs CFA en 2016, soit une hausse de 132,3 milliards de francs CFA en valeur absolue et de 7,7% en valeur relative.

Sa contribution se situe à 60,7% des ressources propres de l’Etat, pour l’exercice 2017.

« Comme par le passé, les principaux impôts de notre système fiscal, du fait de leur forte contribution, sont restés la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée), l’impôt sur les sociétés non pétrolières (ISP), les Droits d’accises (DA), l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS) et la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) », indique le rapport.

En outre, le rendement de la TVA en 2017 est de 731,8 milliards de francs CFA, soit un taux de contribution de 40,9%.

A moins d’un mois de la fin de l’exercice budgétaire 2018, la DGI table sur une « tendance haussière » ce qui laisse croire qu’on devrait dépasser les 2066 milliards de francs CFA collectés l’exercice écoulé.

Trois morts dans un attentat de Boko Haram au Cameroun

Au moins trois personnes, dont le kamikaze ont trouvé la mort dans un attentat suicide perpétré par la secte Boko Haram dans la localité de Madahoya, dans la région de l’Extrême-nord, a appris lundi APA de sources sécuritaires.Selon des témoignages, l’attentat est intervenu dans la nuit de dimanche, lorsqu’une adolescente âgée d’une quinzaine d’années, a fait exploser sa décharge dans un carrefour, réussissant à tuer deux personnes.

En dehors des personnes mortellement par la déflagration de la décharge du kamikaze, l’on a enregistré une dizaine de blessés, dont le pronostic vital de deux victimes est engagé.

Après quelque temps d’accalmie, l’on note une recrudescence des attaques terroristes, à l’instar de celles d’Amchidée et de Wangara toujours dans l’Extrême-nord, il y a quelques jours qui ont fait une dizaine de morts pour une trentaine de blessés.

« En cette période de fêtes de fin d’année, nous appelons nos populations à plus de vigilance parce que les terroristes en profitent généralement pour commettre des attentats », a déclaré Midjiyawa Bakari, le gouverneur de la région de l’Extrême-nord, avant de « rassurer » que les mesures de sécurité vont être renforcées.

Huit candidats retenus pour la présidence de la FECAFOOT

Au total, huit candidats ont été retenus pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), dont les élections auront lieu mercredi prochain, selon la liste publiée vendredi soir par le Comité de normalisation.Sur les neuf candidatures enregistrées, une seule a été rejetée, celle de Robert Penne, pour dossier incomplet pour cet ancien vice-président de la FECAFOOT il y a une dizaine d’années.

Pour le reste, l’on note la présence de l’ancien gardien de but international Joseph Antoine Bell et de l’ancien vice-président Seydou Mbombo Njoya, soutenu notamment par l’ancien capitaine des Lions indomptables ? Samuel Eto’o Fils.

Ces deux candidats sont présentés comme favoris pour ce scrutin uninominal.

Cameroun : 59 entreprises suspendues d’activités douanières (officiel)

Le directeur général des Douanes (DGD) du Cameroun, Fongod Edwin Nuvaga, a publié jeudi soir deux notes portant suspension de toutes les activités en douane d’un total de 59 entreprises locales et étrangères, convaincues de non paiement des droits, taxes et intérêts de retard dus au Trésor public.Dans cette liste figurent notamment des armateurs, entreprises d’import-export, de bâtiment et travaux publics, d’exploitation pétrolière, des industries ou encore des imprimeries.

 

Il s’agit, apprend-on de source proche du dossier, de la conséquence d’un communiqué conjoint, signé en début novembre dernier par le DGD et son collègue de la direction générale des Impôts (DGI), Modeste Mopa Fatoing informant le public de l’entrée en application d’une nouvelle procédure de recouvrement des dettes fiscales.

 

Les deux responsables avaient alors convié les sociétés importatrices, débitrices vis-à-vis du Trésor, à régulariser leur situation afin d’éviter d’éventuels désagréments au moment des opérations d’importation.

La surliquidité des banques toujours de mise en zone CEMAC (Banque centrale)

Les réserves totales des établissements de crédit de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC) ont affiché un solde des comptes courants de plus de 1574,8 milliards FCFA au 26 novembre 2018 contre 1526,4 milliards FCFA au 12 novembre d’avant, selon une note de conjoncture de la Banque centrale (BEAC) reçue vendredi par APA.Pendant la période, le niveau des réserves obligatoires à constituer est d’environ 571,3 milliards FCFA avec des soldes moyens des comptes courants de quelque 1431,8 milliards FCFA, de réserves excédentaires dépassant les 860 milliards FCFA avec des concours au système bancaire sous-régional de l’ordre de quelque 490,6 milliards FCFA.

En 2017, l’Institut d’émission, constatant «la persistance d’une liquidité relativement abondante du système bancaire», avait procédé à une baisse notable de l’encours moyen des fonds injectés dans les établissements de crédit, en régression de 13,4% pour s’établir à 569,8 milliards FCFA au 31 décembre de l’année visée.

Cette année-là, et alors qu’aucune opération de ponction de liquidités n’avait été effectuée, l’encours des avances consenties par la Banque centrale aux établissements de crédit sur le Guichet A du marché monétaire avait nettement reculé à -496,6 milliards FCFA, après les 600 milliards FCFA de 2016.

En 2017, comme un an auparavant, 40 banques sous-régionales ont affiché un rapport de liquidité supérieur ou égal au minimum réglementaire de 100%.

Selon le rapport 2017 de la BEAC, la sous-région comptait 52 banques au 31 décembre 2017, dont 15 au Cameroun, 11 au Congo, 9 au Tchad, 8 au Gabon, 5 en Guinée Équatoriale et 4 en République centrafricaine, le total agrégé des bilans a enregistré une inflexion de 0,3%.

Dans le même temps, le secteur de la microfinance comptait 857 établissements agréés,, les principaux indicateurs d’activité faisant ressortir un total de bilan de 894 milliards FCFA, des crédits bruts de 451 milliards FCFA constitués principalement des crédits à court terme, et des dépôts de la clientèle de 676 milliards FCFA majoritairement composés de dépôts à vue, des créances en souffrance évaluées à 64 milliards FCFA, soit 14,2% des crédits bruts ainsi qu’un excédent de trésorerie de 317 milliards FCFA.

La politique s’impose en couverture des journaux camerounais

La politique irrigue les colonnes des journaux camerounais parus vendredi, sur les plans aussi bien de la crise anglophone que du football, de l’économie ou encore de la gouvernance.Il y avait de la tension dans l’air, jeudi au tribunal militaire de Yaoundé, la capitale du pays, à l’occasion de l’ouverture du procès du leader sécessionniste anglophone Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses lieutenants, poursuivis notamment pour terrorisme et propagation de fausses informations.

Selon le reporter de The Guardian Post, le premier point de friction entre les parties est intervenu au sujet de la liste des témoins de l’accusation, rejetée par les concernés parce que viciée, selon eux.

Avant que le procès ne soit renvoyé au 10 janvier prochain, prolongent Le Jour et Le Messager, l’autre coup d’éclat a eu lieu lorsque les prévenus, extradés du Nigeria en début d’année, se considérant comme «citoyens de la république d’Ambazonie», ont dénié à l’État du Cameroun la légitimité de les juger.

Pendant ce temps, soupire The Post, la violence ne faiblit pas sur le terrain particulièrement dans la région du Sud-Ouest où des morts, des incendies de maisons et autres affrontements à l’arme blanche ou à feu, font rage.

Face à l’insécurité grandissante, ce sont les États-Unis qui, une fois encore et selon The Guardian Post, reviennent à la charge pour demander au président Biya d’explorer, dans l’urgence, les voies du dialogue afin de décrisper la situation.

Mais le chef de l’État vient de le faire, répond en écho Signatures : il a, le 30 novembre 2018, signé un décret portant création du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration visant à ramener, au sein de la famille, ceux qui ont pris les armes contre le Cameroun dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Davantage, l’hebdomadaire n’en est toujours pas revenu de l’humiliation subie, en fin de semaine dernière au Ghana, lorsque le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAN) a décidé du retrait, au Cameroun, de l’organisation de la Coupe continentale des nations (CAN) 2019 pour des raisons d’impréparation.

«Pourquoi tout traîne-t-il tant au Cameroun alors que seul Dieu est le maître du temps ? La CAN nous a été confiée en 2014, pourquoi le Cameroun n’a-t-il pas entamé immédiatement les travaux comme l’a fait la Côte d’Ivoire en cette année 2018, pour la CAN de 2021 ? Comment les entreprises ayant gagné les marchés et les ressources humaines chargées de l’organisation ont-elles été choisies ?»

Et de se faire l’écho des voix qui s’élèvent pour dénoncer le copinage, la surfacturation et l’acceptation de payer des commissions et des rétro commissions, qui étaient les principaux critères d’attribution des marchés des infrastructures, avec de solides réseaux de détournement des deniers publics mis en place à des fins d’enrichissement personnel.

En son temps, rappelle Le Jour, l’ex-proche du chef de l’État, Marafa Hamidou Yaya, candidat à la magistrature suprême jeté en prison pour crimes économiques avait suggéré au gouvernement la co-organisation de la compétition avec le Nigeria et le Tchad voisins pour, avait-il prédit, de transformer ce gouffre financier en aubaine économique.

C’est que, constate Le Messager, Paul Biya est plus que jamais otage de ses «créatures», le retrait de l’organisation de la CAN 2019 ayant mis à nu les manœuvres d’un régime qui a fait boire, jusqu’à la lie, la tasse de l’humiliation à celui qui l’a inspiré et promu.

«Les différents responsables du camouflet planétaire d’il y a une semaine continuent de pantoufler dans leurs cabinets cossus. L’étreinte de l’angoisse semble même se relâcher au fil des jours. Le chef de l’État fait plus que donner le temps aux prédateurs de mettre de l’ordre dans leurs magouilles : il les incite à poursuivre leur sale besogne», s’étrangle pour sa part Aurore Plus.

Lors de la réunion de crise de mercredi dernier, présidée par le Premier ministre Philemon Yang, le gouvernement, loin de faire acte de contrition vis-à-vis d’un peuple meurtri ou de démissionner, s’est contenté d’accepter l’offre de l’organisation de la CAN 2021 à lui fait par la CAF, annonçant également l’abandon de l’option de la saisine du Tribunal arbitral du sport (TAS) et la mise à disposition d’une enveloppe de 94 milliards FCFA au titre des décomptes en faveur des prestataires sur les chantiers infrastructurels.

Aurore Plus se veut là encore inconsolable : «Là où la majorité demande un coup de balai en profondeur, des comptes et des têtes, Paul Biya reprend les mêmes et continue. Il demande à ses collaborateurs défaillants de faire eux-mêmes l’audit de leurs bonnes œuvres, de procéder à quelques ajustements et de repartir, avec le fort risque de voir les mêmes causes produire les mêmes effets.»

Loin de rechercher les causes profondes de cet échec continental, les principaux acteurs du dossier, acquiesce Émergence, s’attèlent plutôt à rechercher des boucs émissaires à la périphérie du problème.

Ils n’en ont certainement plus pour longtemps, tempère InfoMatin : selon toute vraisemblance, les Camerounais verront bientôt apparaître la fumée blanche du premier gouvernement du septennat des «grandes opportunités», le temps, selon des indiscrétions, pour Paul Biya de faire le point de la situation, de diligenter les enquêtes contre les présumés prédateurs des marchés de la CAN, lesquels, jure-t-on en haut lieu, devraient partir de leurs cabinets cossus pour la case prison… comme Sisiku Ayuk Tabe et ses petits amis sécessionnistes.

Les ventes de pétrole et de gaz rapportent 283 milliards de FCFA au Cameroun

Les ventes de pétrole et de gaz ont rapporté dans les caisses de l’Etat camerounais une somme de 283,71 milliards de francs CFA au cours des trois premiers trimestres de l’année 2018, annonce la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans sa note de conjoncture reçue vendredi à APA.Selon l’entreprise publique chargée des transactions pétrolières, ces recettes ont connu une hausse de 20,31% par rapport à la même période l’année dernière.

Cette augmentation s’explique, d’après la SNH, par une remontée des cours du baril de pétrole observée cette dernière année sur le marché mondial.

Au cours de la même période, la SNH soutient avoir reversé à l’Etat un dividende de 6 milliards de francs CFA et 7,4 milliards de francs CFA d’impôts et taxes divers au trésor public.

S’agissant des quantités mises en vente, la Société nationale des hydrocarbures souligne que 9,716 millions de barils de pétrole ont été vendus, soit une baisse de 21,21 %.

Pour ce qui est du gaz, les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) ainsi que les quantités commercialisées s’élèvent à 258 755 millions de m3, soit 5 958,46 milliards de British thermal unit (BTU).

Le bénéfice net de la BEAC a chuté de 87 milliards FCFA en 2017 (rapport)

Le bénéfice net avant affectation de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’est chiffré à 77,1 milliards FCFA en 2017, contre 164,1 milliards FCFA un an auparavant soit une chute de l’ordre de 87 milliards FCFA en 12 mois, selon les chiffres du rapport annuel publié vendredi par l’Institut d’émission.La Banque Centrale, qui a poursuivi le renforcement de son équilibre financier au plan de la gestion interne, enregistre par contre une hausse sensible de son total du bilan, de 7313,9 milliards FCFA en 2017 contre 7073,7 milliards au 31 décembre 2016.

D’une manière générale, la BEAC affirme avoir mené une politique monétaire prudente pendant la période étudiée, en adéquation avec l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques, avec un volume total des objectifs de refinancement par pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) plafonné à 1050 milliards FCFA jusqu’en mai 2017, avant d’être ramené à 942 milliards, puis à 912 milliards en juillet 2017, pour le dernier trimestre de l’année.

Les taux des interventions de la BEAC ont ainsi été modifiés à trois reprises au cours de l’année, pour se situer au 31 décembre 2017 à 2,95% pour le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO), 4,70% pour le taux d’intérêt des prises en pension (TIPP), et 2,45% pour le taux créditeur minimum (TCM), en même temps que le Comité de politique monétaire (CPM) a maintenu inchangé la grille de rémunération des placements publics.

Au sein de la CEMAC, indique le rapport, la situation économique a cessé de se dégrader, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) nulle (-2,2% pour le secteur pétrolier et + 0,5 % pour le secteur non pétrolier), contre -0,2 % en 2016, alors que le taux d’inflation en moyenne annuelle est revenu à 0,8%, contre 1,1% une année plus tôt.

La situation budgétaire sous-régionale a cependant continué à se dégrader, avec un solde budgétaire, base engagements, hors dons de -6,9% du PIB, contre -3,3% en 2016, le solde des transactions courantes, dons officiels inclus, s’améliorant par contre avec un déficit représentant 4,0% du PIB, contre 11,6% du PIB en 2016.

Dans le domaine de l’activité du système bancaire de la CEMAC, qui comptait 52 banques au 31 décembre 2017, dont 15 au Cameroun, 11 au Congo, 9 au Tchad, 8 au Gabon, 5 en Guinée Équatoriale et 4 en République centrafricaine, le total agrégé des bilans a enregistré une inflexion de 0,3%.

Dans le même ordre d’idées le secteur de la microfinance de la sous-région, qui comptait 857 établissements ayant reçu l’avis conforme de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), les principaux indicateurs d’activité font ressortir un total de bilan de 894 milliards, des crédits bruts de 451 milliards constitués principalement des crédits à court terme, et des dépôts de la clientèle de 676 milliards majoritairement composés de dépôts à vue, des créances en souffrance évaluées à 64 milliards, soit 14,2 % des crédits bruts ainsi qu’un excédent de trésorerie de 317 milliards.

Les journaux camerounais à fond sur le camouflet de la CAN 2019

Passées les grandes émotions du retrait, en fin de semaine dernière par la Confédération africaine de football (CAF) au pays, de l’organisation de la Coupe continentale des nations (CAN) de la discipline pour 2019, les journaux camerounais parus jeudi s’emploient à décrypter les démarches du gouvernement pour arrondir les angles.«Le Cameroun se plie à la décision de la CAF», «Des têtes doivent tomber», «On se projette sur 2021», «Qui perd gagne», titrent respectivement Le Jour, Diapason, L’Essentiel, Baromètre Communautaire.

 En grande manchette, Essingan se fait l’écho des joutes oratoires de la veille, lors de la 22ème session duComité national de préparation des Coupes d’Afrique des nations de football (Can) 2016 et 2019 (Comip-Can) présidée par le Premier ministre, Philemon Yang.

 Il y avait de la tension dans l’air, rapporte le bihebdomadaire, de chaudes empoignades ayant marqué ce conclave entre membres du gouvernement se rejetant la responsabilité des retards accusés dans la réalisation des infrastructures, à l’origine du dessaisissement du pays de la CAN.

«Le gouvernement plaide coupable», résume Mutations : le comité d’organisation avoue être le principal responsable de l’échec de l’organisation, dont le Premier ministre accepte l’offre de report de la CAN pour 2021 et prescrit une démarche officielle dans ce sens auprès de la CAF.

 «La décision de la Confédération Africaine de Football de retirer la CAN 2019 au Cameroun ne relève ni d’un complot, encore moins d’une vengeance cachée de Ahmad Ahmad, le président de la CAF», acquiesce L’Essentiel.

 «Coup de théâtre : le gouvernement soutient Ahmad Ahmad !» s’exclame InfoMatin : voici donc l’homme et son institution, hier encore voués aux gémonies, accusés de complot contre le Cameroun et désormais dédouanés dans le retrait de la compétition au Cameroun.

 Le Comip-Can est le premier à reconnaître que les décideurs ont fait mentir le chef de l’État, l’amenant à déclarer que le Cameroun serait prêt le jour dit pour l’ouverture, puis la tenue de la CAN en juin-juillet prochains sur le sol camerounais, l’assemblée ayant abouti à la conclusion que «le Cameroun est à 80%, au moins, responsable» de l’échec de l’accueil de la compétition à lui attribuée depuis septembre 2014.

Le gouvernement appelle à l’apaisement vis-à-vis de la CAF et se dit déterminé à achever les chantiers en cours au plus tard en mars 2019, relève Baromètre Communautaire, constatant par ailleurs que les citoyens perçoivent, de plus en plus, le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au pays comme un boulevard d’opportunités.

Le pays des «Lions indomptables», qui a investi plus de 1000 milliards FCFA pour la construction et la rénovation des infrastructures, a recouru à des emprunts qu’il devra déjà rembourser, réplique Défis Actuels.

C’est trop compliqué, réplique L’Expression Économique, dans la mesure où le gouvernement comptait sur un cash-flow de 1000 milliards FCFA provenant des recettes touristiques à travers la CAN.

«Le pays tablait sur 75 milliards de frais de visa, 10 milliards de frais de timbres d’aéroport, 120 milliards de taxes touristiques et un cash-flow final d’environ 1000 milliards FCFA», détaille Défis Actuels.

Il y a, dans cette affaire, au moins 107 milliards FCFA à surveiller de très près, alerte Le Quotidien de l’Économie : tirés de l’emprunt obligataire du 29 octobre au 9 novembre 2018, ces ressources pourraient, comme des dizaines de milliards d’autres, se retrouver entre les mains des prédateurs.

Il ne suffit pas de battre la coulpe, de faire amende honorable et de se projeter vers 2021, réplique Diapason : tous ceux qui ont fauté, au terme d’un audit qui s’avère nécessaire, doivent rendre gorge.

«La seule chose à faire, c’est de rompre avec la pitié, le laisser-aller», insiste L’Anecdote : «Il faut rompre avec l’habitude de mentir qu’ont développé certains, à défaut d’avoir des motifs. En somme, il faut une réforme de toute la technostructure de l’organisation et mettre des hommes neufs, plus à même de sentir et de donner du sens à l’intérêt supérieur de la Nation.»

Retrait de la Can 2019 : le Cameroun ne saisira pas le Tas (PM)

Le Cameroun ne saisira pas le Tribunal arbitral du sport (Tas) pour contester la décision de la Confédération africaine de football (Caf) lui retirant l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en 2019, a déclaré jeudi à Douala, le Premier ministre.Selon Philémon Yang qui s’exprimait au sortir d’une réunion du Comité national de préparation de la Can (Comip-Can), « le Cameroun va plutôt travailler à organiser la Coupe d’Afrique des nations en 2021 » comme l’a récemment sollicité Ahmad Ahmad, le président de la Caf.

En d’autres termes, le Cameroun va officiellement entamer des démarches et accepter l’offre de l’instance faîtière du foot continental pour l’édition 2021 après avoir été déchu de son droit d’organiser celle de 2019.

Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football, réuni vendredi dernier à Accra (Ghana), a estimé que le Cameroun ne serait pas prêt pour accueillir la Can l’été prochain à cause des retards accusés dans la livraison des chantiers (stades, terrains d’entraînements, complexes hôteliers…)

Malgré cette décision de la Caf, le gouvernement camerounais s’est engagé à poursuivre les travaux engagés, tout en espérant qu’ils s’achèveraient en fin mars 2019. Dans une interview accordée lundi dernier à Afrique média (chaîne privé camerounaise), Ahmad Ahmad, le président de la Caf a fait savoir que « pour arranger les choses de manière humaine, il est mieux de décaler toutes les Can. On l’organise en 2021 au Cameroun et en 2023 en Côte d’Ivoire ».

Ce chamboulement du calendrier de la Coupe d’Afrique des nations dont l’organisation avait été confiée respectivement au Cameroun (2019), à la Côte d’Ivoire (2021) et à la Guinée (2023) est loin de satisfaire toutes les parties.

En effet, la Fédération ivoirienne de football (Fif) n’a pas tardé à contre-attaquer, soulignant qu’elle n’entendait pas céder l’organisation de la 33ème édition de la Can, non sans déplorer qu’ « aucune autorité étatique ivoirienne, ni aucun dirigeant de la fédération, n’ait été contacté ou approché par la Caf ».

Présidence Fecafoot : les tiraillements se durcissent

L’Association des clubs amateurs de football du Cameroun (ACFAC) a accusé, dans un communiqué reçu mercredi à APA, le président du Comité de normalisation de la fédération nationale de la discipline (Fecafoot), Dieudonné Happi, de s’être «départi de sa neutralité» au profit de l’un des candidats à la présidence de l’instance fédérale dont l’élection se tient le 12 décembre prochain.Au terme d’une réunion extraordinaire, tenue à Yaoundé, elle a dénoncé «la manipulation» de la majorité des collèges électoraux départementaux et régionaux, avec «des interventions personnelles» du concerné «auprès des présidents de clubs pour promouvoir la candidature de Seidou Mbombo Njoya et de ses colistiers».

Le Comité de normalisation, constate l’ACFAC, s’est ainsi arrogé tous les pouvoirs pour contrôler et décider du sort du processus électoral en étant, en même temps l’organe exécutif de la Fecafoot, l’organe en charge de l’organisation du processus électoral, et celui chargé du contentieux en premier et en dernier ressort.

Indiquant ne pas présenter et ne pas soutenir de candidat au poste de président de l’instance fédérale, «dans un processus vicié», l’Association affirme d’ores et déjà qu’elle contestera le déroulement de tout le processus devant les juridictions compétentes, en plus de la requête déjà introduite devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif (CNOSC).

Hier mardi, ultime date de dépôt des candidatures, le Comité de normalisation avait reçu les dossiers de l’ancien gardien de but international Joseph Antoine Bell, de l’agent de joueurs Hervé Tchinda, des ex-vice-présidents de la fédération Robert Penné et Seidou Mbombo Njoya.

Le dernier cité est notamment cornaqué par l’homme d’affaires Gilbert Kadji, qui voici 5 jours a déclaré que l’ancien goléador Samuel Eto’o, lui-même souvent cité comme le mentor de Dieudonné Happi, «est dans (leur) équipe pour que le président Seidou soit à la fédération».

Baisse de 8,04% des activités d’exploration/production du pétrole au Cameroun (officiel)

La production de pétrole brut camerounais se chiffre à 18,82 millions de barils sur les neuf premiers mois de l’année en cours, du fait du «déclin naturel des champs», pour des prévisions de clôture sont de 25,50 millions de barils, soit une baisse de 8,04% par rapport aux réalisations de l’année 2017, a appris APA au terme d’une session de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) tenue mardi dans la capitale du pays, Yaoundé.Pendant la période étudiée, les quantités de pétrole brut vendues pour le compte de l’État s’élèvent à 9,716 millions de barils, en baisse de 21,21% alors que, dans le même temps, les activités d’exploration/production connaissaient une hausse de l’ordre de 65,62%.

La production nationale de gaz naturel, pour sa part, s’élève à 1,188 milliard de mètres cubes au 30 septembre 2018 pour des prévisions de clôture sont de 1,864 milliard de mètres cubes, soit une augmentation de 373,99% par rapport à 2017, liée à la mise en exploitation d’une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel installée au large de Kribi (Sud).

 Les ventes de pétrole et de gaz effectuées par la SNH ont permis de transférer au Trésor public et après déduction des charges de production, la somme de 283,71 milliards FCFA pour les 9 premiers mois de l’année, en hausse de 20,31% par rapport à la même période en 2017.

 A ces recettes directes, il convient d’ajouter un dividende de 6 milliards FCFA versé à l’État, 7,4 milliards FCFA d’impôts et taxes divers ainsi que les 24 milliards FCFA générés par les droits de transit du pétrole tchadien à travers l’oléoduc reliant les champs de Komé au port de Kribi.

14 milliards f cfa des USA pour lutter contre la malnutrition au Cameroun

Les Etats-Unis ont fait un don de 14 milliards de francs CFA au Cameroun pour l’aider à lutter contre la malnutrition, a appris APA mercredi de sources concordantes. A en croire l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, cet appui du département américain en charge de l’Agriculture qui s’étale sur cinq ans est destiné prioritairement aux 200 000 déplacés internes, victimes des violences et de l’insécurité.

Outre ces populations, des enfants, des enseignants et des parents de 265 écoles dans les régions de l’Adamaoua, de l’est, du nord et du nord-ouest.

Les objectifs poursuivis par ce programme sont, entre autres, améliorer l’éducation et l’alimentation des couches vulnérables, la prise en charge médicale des élèves et des enseignants dans les zones concernées, la promotion de la bonne gouvernance dans l’optique d’une prise en charge personnelle des populations à travers des activités génératrices de revenus.

« je suis heureux que les Etats-Unis s’impliquent dans les actions visant l’éducation et la formation des enfants ainsi que la promotion du bien-être des populations vulnérables », a déclaré le diplomate américain.

Cet autre appui des Etats-Unis intervient trois mois après que ce pays a débloqué plus de 600 millions de francs CFA au bénéfice de 57 000 personnes victimes des violences sécessionnistes dans la région du nord-ouest.

La réalisation de ce programme sur le terrain bénéficie également de l’expertise technique d’une Organisation non gouvernementale (ONG) de droits américains, en l’occurrence, Nascent Solutions habituée dans ce genre d’opérations.

Menu diversifié dans les colonnes des journaux camerounais

Des suites du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football au pays à la crise anglophone, en passant par la politique et l’économie, les journaux camerounais parus mercredi se sont offert une petite cure de diversité.Que vont devenir les chantiers des infrastructures prévues pour accueillir, en juin-juillet 2019, la plus grande fête du sport sur le continent ? Le régional Ouest-Échos adresse sa préoccupation aux autorités, au lendemain du coup de massue asséné au pays par la Confédération africaine de football (CAF), prévoyant déjà des conséquences économiques désastreuses.
 
Et à l’heure d’établir les responsabilités de l’impréparation et de l’improvisation, à l’origine de ce dessaisissement historique, survient, moque Repères, «la saison des petits meurtres et des trahisons» dans le sérail : «Le retrait de la CAN tombe comme du pain bénit pour ceux qui s’activent, qui pour éliminer un concurrent, qui pour porter un coup là où ça fait mal à un adversaire. On instrumentalise volontiers cette humiliation du Cameroun, non pas pour le bien du pays, mais dans l’intention de polir sa propre image.»
 
Mais rien ne semble totalement perdu pour le pays, prolonge la même publication, puisque la décision du comité exécutif de la CAF de confier l’organisation de la CAN 2021 au Cameroun, et non plus à la Côte-d’Ivoire, comme prévu, redonne de l’espoir aux autorités camerounaises qui, sans trop de pression, peuvent désormais se consacrer à la préparation de cette compétition.
 
C’est que, constate Mutations, le président de l’instance confédérale, Ahmad Ahmad, vient de mettre la CAN 2021 «aux enchères» en provoquant une nouvelle crise et une nouvelle polémique, puisqu’aux dernières nouvelles la Fédération ivoirienne de football (FIF), pas plus que les autorités du pays, n’ont été consultés sur la question.
 
La collision est inévitable entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire, prévient The Guardian Post, qui ne voit pas comment les officiels du dernier pays cité, qui ne sont pas à l’origine des malheurs du Cameroun, vont se laisser embarquer dans une surenchère de diplomatie, de sport et de business.
 
Sortant rapidement de cette arène qui fâche, le quotidien à capitaux privés de langue anglaise fait part de la nomination, la veille par décret présidentiel de l’ex-gouverneur de région Faï Yengo Francis au poste de coordonateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) des ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
 
Admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis 2012, ce natif du Nord-Ouest, détaille Mutations a, entre autres faits d’armes, maîtrisé les «émeutes de la faim» de février 2008 dans le Littoral, réussi à contenir la fougue de l’opposition et des élections de 2004 sans oublier, entre 1997 et 2003, qu’il a su étouffer les prémices des actes terroristes des séparatistes du Southern Cameroon’s National Council en zone anglophone.
 
La gestion des situations de crise n’est pas un fait nouveau pour celui qui est, actuellement, le président du conseil d’administration du Bureau national de l’état civil, renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.
 
«On n’est jamais assez expérimenté pour gérer des crises, mais il reste constant que chaque expérience peut nous être utile, déclare le concerné dans les colonnes dudit journal. Il s’agit de ma propre expérience, mais également de celles de tous les Camerounais de bonne volonté.»
 
Sauf que le gouvernement, spécifiquement sur la crise anglophone, est en train de déplacer le problème en donnant l’impression, soupçonne Tribune d’Afrique, de vouloir contrecarrer le projet de Conférence générale anglophone de la société civile, ou encore d’éviter toute médiation internationale sur ce conflit sanglant qui dure depuis octobre 2016.
 
Hors du sport et de la politique, Le Messager focalise sur les malheurs de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) avec sa «chronique d’un crash à l’horizon» : depuis le 29 novembre 2018, l’entreprise que dirige Ernest Dikoum ne figure plus sur la liste des compagnies aériennes certifiées IOSA, une situation désastreuse qui risque de déboucher sur la perte de son certificat de transporteur aérien.
 
De nombreux écarts ont été constatés dans le fonctionnement de l’entreprise qui indique tout de même, rapporte Le Jour, avoir déjà enclenché son processus de réintégration. «Les progrès accomplis dans ce sens sont rassurants pour la suite», mentionne Mutations.
 
«Ce n’est pas une suspension. On appelle cela sortie de registre», tente de tempérer, dans Cameroon Tribune, «un cadre de la compagnie aérienne», lequel journal se fait également fort de relayer la mise au point publiée sur le sujet par M. Dikoum.
 
Cette mise au point, soupire Repères, masque mal les problèmes que connaît depuis peu la société et que dénonce un «Collectif des 53 employés Camair-Co abusivement mis à la retraite» et qui soupçonne de fausses déclarations dans les réponses aux mesures correctives des écarts relevés.
 
Dans tous les cas, épinglée par l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour plusieurs cas de non-conformité, la compagnie nationale, insiste Le Quotidien de l’Économie, dispose désormais de 120 jours pour s’arrimer de nouveau aux normes internationales de sécurité aérienne.

CAMAIR-CO dément être suspendue par l’IATA

La Compagnie nationale du transport aérien du Cameroun (CAMAR-CO) a démenti, par voie de communiqué signé de son directeur général Ernest Dikoum dont APA a obtenu copie mercredi, sa suspension pour une période d’un an de l’Association internationale du transport aérien (IATA) étant donné que « le processus de renouvellement de sa certification E-IOSA est en cours ».L’entreprise précise que « la mise en œuvre du calendrier post-audit IOSA de la compagnie ayant coïncidé avec la date d’expiration de sa précédente certification qui était le 28 novembre 2018, CAMAIR-CO dispose de 120 jours calendaires à compter de cette date pour clore son audit, afin d’être réintégrée dans le registre IOSA, conformément aux dispositions du chapitres 7 du Manuel du programme IOSA ».

En tout état de cause, « les progrès accomplis dans ce sens sont rassurants pour la suite », assure-t-on.

Fort de cela, « CAMAIR-CO s’inscrit en faux contre les rumeurs malveillantes sur le processus de renouvellement de sa certification IOSA, lesquelles sont propagées depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et par certains individus mal intentionnés avec la volonté manifeste de nuire à sa bonne réputation », a insisté la direction générale.

Dans ce contexte, la compagnie tient par ailleurs à rappeler que ses opérations sont faites « en toute sécurité et sûreté conformément aux normes et pratiques recommandées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et la réglementation nationale en vigueur ».

Selon de fiables informations, l’identification et la fermeture des écarts constituent un passage obligé pour toutes les compagnies aériennes qui effectuent des programmes IOSA.

A en croire les dirigeants de cette entreprise publique, jusqu’à ce jour « le système Intellex n’affiche aucun élément négatif susceptible de mettre en péril le renouvellement de sa certification E-IOSA 2018 de la CAMAIR-CO ».

D’après des sources, au terme de l’audit fin août 2018, des écarts ont été relevés, et un calendrier de la phase post-audit a été élaboré.

Les travaux de cette phase sont renseignés dans le système de qualité d’IATA Intellex dans lequel CAMAIR-CO, le cabinet d’audit AQS et IATA « interagissent pour la fermeture des écarts qui se sont fait par la validation de manière chronologique des éléments fournis par la compagnie ».

Selon la compagnie, c’est en novembre 2017 que le processus de renouvellement de sa certification a été enclenché.

En vigueur depuis 2001, la certification IOSA est un programme de l’IATA permettant d’évaluer les systèmes de gestion et de contrôle opérationnels des compagnies aériennes.

Hausse du droit de transit du pétrole tchadien au Cameroun (officiel)

Le droit de transit du pétrole tchadien via le Cameroun, a été porté de 1,30 à 1,32106 dollar par baril, aux termes d’un communiqué du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) reçu mardi à APA.Ledit taux actualisé, précise le document, est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal de Komé-Kribi depuis le 1er octobre, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de sa prochaine actualisation.

Mis en service le 24 juillet 2003, l’oléoduc Tchad-Cameroun part des champs pétroliers de Doba et, après avoir couvert une distance de 1080 kilomètres, dont environ 900 au Cameroun, aboutit au golfe de Guinée (Sud).

Selon les données officielles, entre janvier et octobre 2018, ledit pipeline a généré des droits de transit de l’ordre de 24 milliards FCFA, en hausse par rapport aux 22,94 milliards FCFA enregistrés à la même période en 2017, pour un volume cumulé de 33,90 millions de barils contre 30,05 millions de barils un an auparavant.

98,4 milliards de la Bad pour les réformes économiques au Cameroun

La Banque africaine de développement (Bad) a mis à la disposition du Cameroun une enveloppe de 98,4 milliards de francs CFA en guise d’appui à ses réformes économiques, aux termes d’une convention signée mardi entre le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et cette institution financière panafricaine, a constaté APA.Ce concours financier qui rentre dans le cadre de la deuxième phase du programme d’appui à la compétitivité et à la croissance économique couvre principalement trois secteurs de production que sont l’agriculture, l’énergie et les transports.

Dans le domaine agricole, il sera question de mener des réformes de la chaîne de production à la commercialisation en passant par la distribution notamment envers des populations vulnérables qui devront bénéficier d’un accompagnement dans la promotion des activités génératrices de revenus.

Pour ce qui est de l’énergie, l’appui de la Bad entre dans le processus de renforcement des infrastructures en vue d’améliorer l’offre électrique qui couvre actuellement 62% de la population du pays, selon un récent rapport de la Banque mondiale (BM).

Concernant le secteur des transports, le financement octroyé par la Bad va participer au renforcement et à la diversification des infrastructures dans le but de désenclaver des bassins de production.

La Bad représente actuellement l’un des principaux partenaires du Cameroun dans la réalisation du programme intégrateur en zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) qui vise la construction des infrastructures routières pour faciliter les échanges économiques et commerciaux entre les pays de la sous-région.

Cameroun : arrêt des poursuites contre une avocate accusée d’apologie de crimes

La cour d’appel de Douala a décidé, mardi, de l’arrêt des poursuites contre l’avocate Michèle Ndoki et 51 autres personnes, accusées d’apologie de crimes ou délits, à travers des appels à l’insurrection, et d’organisation de marches interdites en vue de mettre en cause l’ordre public et de déstabiliser le fonctionnement des institutions de la République, a appris APA auprès des avocats de la défense.Cette mesure, objet des réquisitions du procureur général près ladite cour, est conforme aux instructions sur ce dossier du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso.

L’auxiliaire de justice, défendant les intérêts du candidat Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun-MRC), arrivé second à la présidentielle du 7 octobre dernier avec 14,23% des suffrages valablement exprimés, était, avec ses coaccusés poursuivie pour avoir, le 27 octobre à Douala, participé à l’organisation de réunions et manifestations sur la voie publique sans en avoir fait la déclaration requise, et après l’interdiction légale des autorités.

Le tribunal leur reprochait également d’avoir incité les populations à résister à l’ordre légitime du gouverneur de la région du Littoral, contre toutes réunions publiques ou manifestations projetées par les militants du MRC sur toute l’étendue de son unité de commandement.

Michèle Ndoki avait tenu tête au Conseil constitutionnel lors du contentieux post-électoral, en dirigeant un mouvement de protestation dénommé «Non au hold-up électoral» contre la réélection proclamée du président sortant, Paul Biya (71,28% des suffrages).

Présidence Fecafoot : quatre candidats enregistrés

Quatre candidatures ont été enregistrées pour la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dont les élections sont prévues lundi prochain sur la base d’un scrutin uninominal, a appris APA.Parmi les prétendants au trône de la Fecafoot figure l’ancien gardien de but des Lions indomptables Joseph Antoine Bell que des partisans présentent comme « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Il bénéficie du soutien d’anciens internationaux à l’instar de Roger Milla.

Egalement en lice, un ancien vice-président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya qui bénéficie officiellement du soutien de l’ancien attaquant international Samuel Eto’o Fils et de l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou.

Les deux autres candidats sont Robert Penné qui fut vice-président de la Fecafoot il y a une dizaine d’années, et Hervé Tchinda, un ex footballeur converti depuis peu en agent de joueurs.

A vingt-quatre heures de la clôture des listes, les uns et les autres multiplient des rencontres pour présenter leur programme.

Sur la base des candidatures déjà déclarées, des observateurs estiment que le match pourrait se jouer entre Joseph Antoine Bell dont le slogan « retour au football » présente en une quinzaine de points les grandes lignes pour relancer le football camerounais, et Seidou Mbombo Njoya.

En plus de l’élection du président, il y aura celle des membres du comité exécutif de la Fecafoot qui auront un mandat de quatre ans pour redonner au football camerounais ses lettres de noblesse.

Lendemains douloureux de dessaisissement de la CAN 2019 et crise anglophone au menu des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus mardi continuent d’épiloguer sur les conséquences du retrait, décidé en fin de semaine dernière par la Confédération africaine de football (CAF), de l’organisation de la Coupe continentale de la discipline (CAN) pour 2019 en même temps qu’ils reviennent sur la création, par décret présidentiel, d’un Comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration à l’intention des sécessionnistes et des ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram.Faisant œuvre d’exploration, Émergence a promené sa loupe sur les différents chantiers engagés pour la circonstance, relevant ici et là quelques perles en matière de surfacturation, de sous-réalisation ou encore de scandaleux marchés passés de gré à gré qu’il qualifie de «plus gros scandales financiers» de ce dossier.

Prenant le parti de la formule agressive, Le Point Hebdo, sous le titre «Les salauds», décline un photomontage présentant des personnalités, proches du chef de l’État et rendus coupables de «haute trahison» et de «déshonneur», une «bande de corrompus» ayant pris Paul Biya en otage.

«La facture de cette supercherie est très salée. Que les coupables et les acteurs clés de ce raté paient et jusqu’au dernier.»

Ce qui vient de frapper le Cameroun, renchérit Mutations, peut être rangé dans la catégorie des coups du sort qui savent défigurer une nation et la couvrir d’opprobre.

Mais quelle suite sera réservée aux chantiers de la CAN ? s’interroge Le Jour. Ses confrères Le Financier d’Afrique, Le Messager et Matila ne semblent pas très optimistes sur le sujet et ils prévoient des répercussions économiques catastrophiques au retrait de l’organisation de la compétition au pays.

Les investisseurs sont aux abois, relève la deuxième publication citée, eux qui accusent déjà le coup des mécomptes, particulièrement dans le chapitre de l’hébergement et du transport avec des milliards de francs engloutis en pure perte.

Qui va donc supporter les dégâts collatéraux ? demande Le Gideon : au-delà de la colère, de la frustration et des regrets d’un peuple meurtri, il urge que le gouvernement donne des gages aux infortunés investisseurs locaux plus que jamais désorientés.

Pour Le Jour, l’achèvement de tous les chantiers de la CAN constitue un vrai défi pour le gouvernement, en même temps qu’il serait une légitime consolation pour des Camerounais encore sous le choc.

À la fois offensif et serein, le président de la CAF, Ahmad Ahmad répond, dans les colonnes d’InfoMatin, «à ceux qui crient au complot» : la décision de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun «a été prise à l’unanimité par tous les membres du Comité exécutif».

«Cette précision vaut son pesant de pertinence, lorsqu’on sait que l’organe confédéral compte 22 membres, représentant les 56 associations regroupées en zones, et que les 20 membres présents vendredi à Accra (Ghana) ont tous voté contre le Cameroun.»

Selon Ahmad Ahmad, les rapports des différentes visites des missions d’inspection des experts accrédités, sur les différents sites, ne présageaient rien de bon, les travaux se situant à environ à 55% de taux d’exécution.

Et de mettre en garde ceux qui profèrent la menace, au Cameroun, de porter l’affaire au Tribunal arbitral du sport (TAS) et qui risqueront créer un autre problème pour 2021, une année pouvant permettre au pays de faire amende honorable en accueillant enfin l’Afrique du football.

Cela revient, relève Le Quotidien de l’Économie, à conclure que la Côte d’Ivoire, organisatrice de ladite édition, va devoir décaler son agenda de préparatifs.

Et le journal spécialisé de se lancer dans le petit jeu des comparaisons : Yaoundé et Abidjan appartiennent certes à la zone francophone et du franc CFA, mais chaque pays dispose d’indicateurs de performance ainsi que d’un niveau d’avancement des travaux préparatifs qui augurent d’un match de compétitivité.

Mais, pendant que souffle la polémique sur le retrait de l’organisation de la CAN au Cameroun, on en a oublié, semble constater Le Messager, qu’une crise sécessionniste violente continue de se jouer dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Et de se demander ce que peut le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) des ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones, créé en fin de semaine dernière par le président de la République.

Pour Le Messager, cette initiative, censée s’adresser à ceux désirant de répondre favorablement à l’offre de paix en déposant les armes, signifie clairement que «Paul Biya botte en touche la négociation et risque d’ouvrir un front à la radicalisation» séparatiste.

«Paul Biya, s’il vous plait, limogez ceux qui vous conseillent sur la crise anglophone !» plaide The Guardian Post qui voit, à travers la dernière initiative, rien moins qu’une fuite en avant qui, loin de régler le problème, ne va que compliquer davantage le processus de dialogue que beaucoup appellent de tous leurs vœux.

Et d’asséner : «Il est temps de dire limoger ceux qui t’ont mal renseigné sur les causes profondes du conflit sécessionniste.»

Il s’agit d’un faux procès, répond en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : la mise sur pied cette instance «est saluée par l’ensemble des Camerounais comme une mesure pertinente de décrispation».

La Camair-Co suspendue pour un an par l’IATA (régulateur)

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a été suspendue pour an par l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour plusieurs cas de non-conformité aux normes d’exploitation de l’aviation civile, selon une note du régulateur du transport aérien dont APA a reçu copie lundi soir.Plus clairement, avec le retrait de la certification IOSA, la compagnie camerounaise perd automatiquement sa qualité de membre de l’Association et est, également, suspendue du réseau des agences de voyages à travers le monde qui n’écouleront plus ses billets.

De même, Camair-Co cesse, le temps de ladite suspension, d’opérer sur l’espace européen et sur certaines destinations régionales, continentales et intercontinentales.

Lundi pourtant, le site de l’entreprise continuait de proposer ses tarifs «spécial fêtes de fin d’année» pour les vols domestiques, mais également ses «tarifs exceptionnels» vers Abidjan, Bangui, Lagos et Libreville.

La sonnette d’alarme contre «l’Étoile du Cameroun», note-t-on, a été tirée voici quelques jours à travers une note alarmiste, au président Paul Biya, d’un «Collectif des 53 employés Camair-Co abusivement mis à la retraite».

Dans ce document, que APA a pu consulter, les concernés affirment que le dernier audit de renouvellement de la certification IOSA de la Camair-Co «a relevé 76 écarts de sécurité, alors que celui relatif à la certification initiale, réalisé en décembre 2015, n’en avait relevé que 8».

Cet accroissement, selon les signataires du mémorandum, démontre un gros relâchement dans le suivi quotidien des questions de sécurité au sein de la compagnie, alors que les écarts auraient plutôt dû s’inscrire à la baisse au fur et à mesure des audits et non l’inverse.

Plus grave, indique le Collectif, subodorant de fausses déclarations dans les réponses aux mesures correctives des écarts relevés, l’IATA s’apprête, selon le document, «à dépêcher une mission pour reprendre l’audit et s’assurer de la véracité des justificatifs de Camair-Co, qu’elle suspecte d’avoir été fabriqués».

Pour les 53 employés «abusivement mis à la retraite», au regard des rapports de la première mission des inspecteurs de l’institution de certification, si le résultat du contre-audit relevait de fausses déclarations, une suspension supplémentaire, pouvant aller jusqu’à deux ans, pourrait être prononcée contre la compagnie aérienne nationale.

«Il n’est même pas exclu que le certificat de transporteur aérien (CTA) soit purement et simplement retiré si des dysfonctionnements majeurs étaient relevés», préviennent les désormais ex-employés de la Camair-Co à l’intention du président de la République.

Près de 23 milliards de FCFA pour restructurer la CAMPOST

La restructuration de la Cameroon postal services (CAMPOST) nécessitera la mobilisation de 22,8 milliards de francs CFA pour la période triennale 2019-2021, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Postes et Télécommunications.A cet effet, le Contrat-plan signé par le gouvernement et ladite entreprise prévoit que les pouvoirs publics vont mettre à disposition la CAMPOST une enveloppe de 18,3 milliards de francs CFA pendant la période indiquée, tandis que le reste de l’ardoise, soit la somme de 4,4 milliards de francs CFA seront la contrepartie de l’entreprise.

« Les fonds mobilisés par l’Etat constituent des dotations à la CAMPOST, afin de lui permettre de réaliser ses missions », précise-t-on au ministère des Postes et Télécommunications.

Le Contrat- Plan signé entre l’Etat et l’opérateur national du service postal devra permettre à terme à cette entreprise d’augmenter ses ressources propres, d’améliorer la qualité des produits et services, d’accroître sa notoriété au double plan national et international et de rationaliser les effectifs du personnel et maitriser la masse salariale.

Il devra également permettre d’augmenter des parts de marché et accroître le chiffre d’affaires de l’entreprise, d’améliorer et d’assainir sa situation financière, de contribuer à la création d’emplois et d’améliorer la participation du secteur postal à la croissance économique et au développement du pays.

De son côté, le plan de restructuration vise la restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique de la CAMPOST dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive, la maitrise des charges d’exploitation pour les rendre compatibles avec l’activité de l’entreprise et l’assainissement du bilan et des états financiers.

Le secteur postal camerounais fait face à une conjoncture économique difficile, l’entreprise devant notamment affronter le défi de la numérisation des activités.

Une situation ayant provoqué une grève des personnels la semaine dernière à travers le pays, obligeant les pouvoirs publics à débloquer 200 millions de francs CFA pour payer les salaires des employés qui accusent près de dix mois d’arriérés.

Le retrait de la CAN 2019 au Cameroun fait les choux gras de la presse locale

Les journaux camerounais parus lundi sont inconsolables après le retrait au pays, en fin de semaine à Accra (Ghana) par la Confédération africaine de football (CAF), de l’organisation de la Coupe continentale des nations (CAN) 2019 de la discipline.Aussi virulents les uns que les autres, les titres s’égrènent à la pelle : «Les Camerounais sont en deuil, mais en même temps mais saluent le retrait de la CAN» (The Post), «Inertie de l’État : Comment Paul Biya a perdu la CAN» (Le Messager), «CAN 2019 : incapables » (Le Jour), «Retrait CAN 2019 : qui va payer le prix ?» (L’Anecdote), «Retrait de la CAN : à qui la faute ? » (The Guardian Post) et «Retrait de la CAN : fin des mensonges d’État» (La Voix du Centre)

«Retrait de la CAN 2019 : un vilain complot contre Paul Biya» (Panels Hebdo), «CAN 2019 : pourquoi ces gens doivent être arrêtés» (La Nouvelle», «Humiliation du siècle : les têtes vont tomber» (Le Soir), «CAN 2019 : dans les coulisses d’un complot prémédité» (Défis Actuels), «La CAF humilie le Cameroun» (Eden), «La CAF poignarde le Cameroun» (The Sun), «Tout le monde en prison à Kondengui !» (La Météo), «Après la décision de la CAF : le Grand Nord pleure sa CAN» (L’œil du Sahel) et «Le Cameroun meurtri mais debout» (L’Essentiel) sont les autres titres de la presse locale sur le sujet du jour.

La palme de l’originalité revient sans conteste à Mutations, qui pour toute manchette, publie, à fond perdu, la photo têtes en bas représentant, pas plus tard que le 2 octobre dernier au palais présidentiel, le chef de l’État Paul Biya recevant le fanion de la CAF des mains du patron de cette institution, Ahmad Ahmad.

Plus loin, le quotidien à capitaux privés rappelle perfidement que ce jour-là, le ressortissant malgache avait affirmé que «la CAF n’a jamais réfléchi à un retrait de la CAN au Cameroun».

«Contrairement aux déclarations faites par le président de la CAF à Yaoundé en octobre dernier, l’institution avait bien un plan B.», constate l’hebdomadaire Intégration, accusant Ahmad Ahmad de tenir un double langage.

En même temps, pour la publication, cette triste histoire constitue le premier loupé du «septennat des grandes opportunités» : «À peine entamé, le nouveau mandat du président de la République doit faire face à une déconvenue de taille. Le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun prive le pouvoir d’un moment qu’il annonçait d’ores et déjà de ‘’communion nationale ».»

Dans les milieux des sports camerounais, renchérit Défis Actuels, la décision du Comité exécutif de la CAF ne surprend pas grand monde : certes, le pays champion d’Afrique en titre n’est pas exempt de tout reproche, mais des sources avisées croient savoir que le président de la CAF n’a jamais honnêtement souhaité voir le Cameroun organiser cette compétition, lui qui, depuis son arrivée à la tête de l’instance, a toujours remis en cause les capacités du pays de Roger Milla à relever le défi de l’organisation d’une CAN.

Avant d’aller soupçonner les autres de sabotage, répond en écho Le Messager, il convient d’effectuer une introspection froide pour relever le laxisme du pouvoir de Yaoundé, qui aura passé des années à louvoyer plutôt que de se mettre résolument au travail.

«Nous sommes entièrement responsables de ce qui vient de nous arriver», confirme La Météo : «À l’heure où certains s’attachent à rechercher chez les autres les origines de nos propres turpitudes, il convient d’être honnête et de reconnaître que le Cameroun n’était pas prêt à recevoir, dans les règles de l’art, selon le cahier de charges librement accepté et aux dates prévues (du 15 juin au 13 juillet 2019), la plus grande fête sportive du continent. L’improvisation chronique et la prédation endémique étaient à tous les étages.»

En dépit des assurances données aux inspecteurs de la CAF, force a été de constater, se désole The Sun, que non seulement rien n’était en conformité avec le cahier de charges, mais qu’en plus le volet sécurité, avec notamment le conflit sécessionniste dans les régions anglophones, représentait un gros risque pour la tenue de la compétition en terre camerounaise.

Pour le gouvernement, dont la réaction est reprise par The Guardian Post, il s’agit plutôt injustice flagrante, le pays ayant fait l’objet, dans le cadre de ce dossier, d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations.

Après le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, il est question que les acteurs clés par qui le malheur de notre pays est arrivé soient tous interpellés, que chacun rende compte et, au cas où les malversations sont avérées, comme ça se murmure déjà en petit comité, rendent également gorge.

«Il reste encore six mois pour prendre le monde entier à témoin du vol et de l’offense dont le Cameroun vient d’être victime. Quatre mois pour que Paul Biya puisse dire aux Camerounais qu’il est allé au bout de leur rêve. Nous ne récupérerons peut-être pas l’organisation de la CAN mais l’honneur et la fierté du Cameroun seront sauvegardés. La balle est dans notre camp», exhorte L’Essentiel.

Mais qui sont donc les responsables de l’humiliation que vient de subir le Cameroun sur la scène internationale ? s’interroge The Info : «Comme toujours, personne. Personne ne sait toujours rien, mais les coupables sont bien là et doivent être sanctionnés.»

Il faut que les têtes tombent, insiste Le Soir qui ne s’imagine pas, un seul instant, le chef de l’État puisse balayer ce scandale d’un revers de la main.

«On n’est pas loin de ce qui s’apparente déjà à une haute trahison au sommet de l’État, car le président de la République ne peut pas avoir fermement pris un engagement et se voir ainsi humilié publiquement.»

Non contents de s’empiffrer sur les caisses publiques, les prédateurs, s’insurge La Météo, ont commis l’innommable en abreuvant le chef de l’État de rapports rassurants, voire de motions de soutien et de déférence circonstanciés, l’amenant, en août 2017 et alors que tout indiquait le contraire, à prendre «l’engagement» solennel que son pays «sera prêt le jour dit» pour l’organisation de la CAN 2019.

Après le coup de massue venue du Ghana, le peuple camerounais attend que tous ceux qui étaient impliqués dans l’organisation foireuse de la compétition payent pour cette impéritie, soupire La Voix du Centre.

Et «le patron du chaos», se trouve être, affirme InfoMatin, le secrétaire général de la présidence République, Ferdinand Ngoh Ngoh, aujourd’hui accusé de manière répétitive d’avoir concentré la quasi-gestion de tous les chantiers entre ses mains.

«Ceux qui ont pris la décision de retirer l’organisation de la CAN n’imaginent pas à quel point ils ont blessé le Cameroun au plus profond de lui-même. Ceux des Camerounais qui se sont rendus complices de la sentence mortelle d’Accra ne savent pas encore à quel point les Camerounais leur feront payer leur forfaiture», écrit l’éditorialiste de L’essentiel.

Pour Le Quotidien de l’Économie, ce dossier sulfureux, qui vient bousculer toutes les prévisions économiques du pays pour 2019, nécessite la convocation en urgence d’une session budgétaire extraordinaire du Parlement.

Le retrait de la CAN 2019 est une «injustice flagrante», selon Yaoundé

Le ministre camerounais en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a qualifié, samedi après-midi au cours d’un point de presse, d’«injustice flagrante» le retrait, la veille à Accra (Ghana) par la Confédération africaine de football (CAF), de l’organisation en 2019 de la Coupe continentale des nations (CAN).Évoquant la «consternation», suscitée par cette mesure «étonnante à plus d’un titre», il a estimé que cette décision ne rendait justice ni aux investissements colossaux consentis par le pays et qui se traduisent aujourd’hui par de belles infrastructures modernes visibles de tous, ni à l’engagement déterminé du chef de l’État Paul Biya et au peuple camerounais, à déployer les efforts nécessaires pour abriter une fête éclatante du football africain.

«Force est de constater que notre pays a fait l’objet dès le départ, dans le cadre de ce dossier, d’un traitement qui ne peut que susciter des interrogations», a-t-il déclaré, demandant néanmoins aux citoyens de garder toute leur sérénité et de ne pas céder à la tentation des polémiques stériles.

Pour lui, le Cameroun n’a pas démérité et le prouvera à la face du monde, en poursuivant avec la même détermination la construction des belles infrastructures qui appartiennent au peuple camerounais et en les achevant, à bonne date, ainsi que s’y est engagé le chef de l’État.

Et Issa Tchiroma Bakary de souligner que «le football africain ne pourra se hisser au niveau de celui des continents plus avancés, sans le respect d’une certaine éthique», ajoutant que le Cameroun, qui a écrit certaines des pages les plus belles du sport-roi continental, continuera à œuvrer sans relâche, de concert avec les autres pays africains et les instances internationales du football, au développement du football du continent.

Le président de la FECAFOOT sera élu le 10 décembre

Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Dieudonné Happi, a publié samedi une note portant convocation, le 10 décembre prochain, d’une assemblée générale extraordinaire à Yaoundé, en vue de l’élection du président et du bureau exécutif de cette instance.La veille, Dieudonné avait publié les listes des membres des ligues régionales récemment élus, mais aussi celles des délégués qui constitueront le corps électoral.

Parmi les candidats déjà déclarés à la présidence de la FECAFOOT, figurent l’ancien gardien de but international Joseph Antoine Bell, mais aussi l’ex-vice-président de la fédération, Seidou Mbombo Njoya, publiquement soutenu par le meilleur buteur de la sélection nationale, Samuel Eto’o Fils.

L’élection du bureau exécutif de la FECAFOOT viendra mettre un terme au mandat du Comité de normalisation, mis sur pied le 8 septembre 2017 par la Fédération internationale de football association (FIFA).

Prorogée à deux reprises, la mission de cette instance provisoire était de gérer les affaires courantes, élaborer de nouveaux statuts en conformité avec les statuts et standards de la Fédération internationale de football association (FIFA) ainsi qu’avec la législation nationale, réviser les statuts des ligues régionales et départementales et s’assurer de leur conformité vis-à-vis des statuts fédéraux.

En mi-novembre dernier, la Commission nationale anti-corruption (CONAC) avait mis en garde, par voie de communiqué, les parties prenantes au processus électoral fédéral contre des soupçons de corruption qui, selon «de nombreuses dénonciations», entachent le processus électoral en cours.