Covid-19: Le Sénégal a enregistré 4 nouveaux décès ce 24 juin

Le Sénégal a enregistré ce 24 juin, 95 nouvelles contaminations et 4 décès liés à la Covid-19.
Sur les 987 tests réalisés au cours des dernières 24h, 95 sont positifs, selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
En effet lors du point quotidien sur la situation de la pandémie au Sénégal, Aloyse Waly Diouf a précisé qu’il s’agit de 77 cas contacts suivis, 3 cas importés via l’AIBD et 15 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar (13), Vélingara (01) et Ziguinchor (01).
Notons toutefois 26 guéris tandis que 24 cas graves sont en services de réanimation. Et 4 décès à déplorer ce 24 juin, ce qui porte à 93 le nombre de malades ayant succombé à la Covid-19 au Sénégal.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 6129 cas de Covid-19 dont 4072 guéris, 93 décès et 1963 patients sous traitement.

Covid-19: Le Sénégal franchit la barre des 6000 cas ce 23 juin

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé ce 23 juin que le pays compte 64 nouveaux cas positifs, ainsi que 3 nouveaux décès dus à la Covid-19.

En effet, le Ministère a déclaré que sur 1045 Tests, 64 sont positifs à la Covid-19 ce 23 juin. Ces 64 cas comprennent 51 cas contacts et 13 cas communautaires. 3 patients sont malheureusement décédés et le pays compte encore 23 cas graves.

Le Ministère a dénombré 93 nouvelles guérisons, portant à 4 046, le nombre de personnes guéries. Le Sénégal compte donc ce 23 juin 2020, 6 034 cas positifs dont 4 046 guéris, 89 décédés, et 1898 sous traitement.

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations au strict respect des mesures de prévention individuelle et collective.

Guéri de la Covid-19, Samba Sine « Kouthia » souffre de rejet et de stigmatisation

Alors que l’annonce de sa guérison de la Covid-19 a été accueillie avec joie, l’humoriste Samba Sine alias Kouthia doit maintenant faire face à la dure réalité à laquelle sont confrontés les survivants du coronavirus dans les communautés sénégalaises.

En effet, Samba Sine Kouthia est constamment soupçonné de propager le virus autour de lui.

Fuir les personnes malades les rend encore plus malades psychologiquement. Je pense que c’est l’occasion de leur souhaiter bonne chance, de les encourager, mais pas de les fuir. Je pense que c’est vraiment du racisme médical

déclare le comédien de 49 ans.

Il appelle en outre à plus de tolérance, en particulier après l’expérience qu’il a vécue.

C‘était très difficile, car il y avait cinq personnes là-bas, et chaque jour la mort de quelqu’un était annoncée, et j‘étais le seul qui restait. Le dernier jour, j’ai tourné (la tête) vers la droite, j’ai vu qu’il n’y avait personne à gauche, je me suis tourné vers la gauche, il n’y avait plus personne, seulement moi. Puis j’ai eu peur. »

Une situation qui n’a sans doute pas été facile pour Samba Sine Kouthia. Heureusement, ses jours ne sont plus en danger et il est aujourd’hui guéri de la Covid-19.

 

Coronavirus: Lancement d’une campagne de sensibilisation de la mairie de Dakar

La mairie de Dakar annonce dans un communiqué le lancement d’un programme de sensibilisation sur la maladie à coronavirus, mardi à 9 h 30, à Yoff.
La campagne va se dérouler dans les quatre arrondissements situés dans la commune de Dakar.
Une session de formation de deux jours sera dispensée à 150 acteurs-volontaires mobilisés pour la campagne de sensibilisation, le but visé étant de faire en sorte que Dakar se retrouve ‘’avec zéro cas de nouvelle contamination’’, selon le communiqué.
Le mois dernier déjà, le Ministre de la santé avait souligné l’importance sur le fait que « la bataille contre le coronavirus doit être soutenue à Dakar« .

Les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal selon le Ministre Talla

Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a assuré dimanche que toutes les conditions sont réunies pour la reprise des cours au Sénégal, concernant les classes d’examen, le 25 juin.
« Aujourd’hui, je peux dire ici que tout est réuni pour la reprise des cours« , a-t-il notamment dit lors du comité régional de développement (CRD) concernant la réouverture des classes d’examen.
Le ministre a rendu hommage aux enseignants, inspecteurs, parents d’élèves, partenaires sociaux etc., qui se sont tous mobilisés pour la cause de l’éducation.
Mamadou Talla a estimé que l’année scolaire peut aller à son terme avec le bouclage du 3e semestre, exhortant l’ensemble des acteurs à œuvrer pour la réussite de la reprise des cours au Sénégal.
« Nous pouvons atteindre les résultats notamment pour boucler le 3e semestre et j’invite chacun de nous à intégrer et voir les réalités afin de les adapter pour une bonne reprise des cours car nos jeunes, nos élèves ont le droit à une formation et à une éducation« , a dit M. Talla.
Il a par ailleurs appelé les acteurs de l’académie de Kolda au respect strict du protocole sanitaire, notamment l’usage de masques, le respect de la distanciation physique, etc.
L’inspecteur de l’académie de Kolda, Mamadou Goudiaby, a fait une présentation sur la situation de la carte scolaire de la région.
L’IA a ainsi évoqué quelques difficultés liées aux abris provisoires, le manque d’eau dans certains établissements scolaires de la région devant accueillir les élèves en classes d’examen.
M. Goudiaby a toutefois rassuré pour une bonne reprise des cours malgré des facteurs bloquant dont l’hivernage avec des fortes pluies souvent enregistrées dans la région de Kolda

Reprise du 25 juin: Le nouveau calendrier 2020 des examens au Sénégal

Après l’annonce de la prochaine reprise des cours pour le 25 juin, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla a dévoilé les nouvelles dates des examens lors d’une conférence de presse

En effet, le nouveau calendrier des examens de l’enseignement général et de la formation professionnelle et technique fixe le début des épreuves du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE). Ainsi que du baccalauréat au 20 août. Et celui du brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au 14 septembre.

L’examen du CFEE et le concours d’entrée en sixième commencent le 20 août, et les épreuves de l’examen du BFEM le 14 septembre.

Les sessions de remplacement du CFEE et du BFEM, pour les candidats n’ayant pas pu se présenter lors de la première session, auront lieu le 15 octobre.

Les épreuves anticipées de philosophie sont prévues le 20 août, et les autres épreuves du Bac le 2 septembre.

Et quant au baccalauréat technique, il se tiendra le 31 août.

La session de remplacement du baccalauréat va démarrer le 12 octobre.

Les examens professionnels du CAP, du BEP et du BTS auront lieu du 3 août au 30 septembre.

Le ministre annonce la publication prochaine d’un décret sur le nouveau calendrier de l’enseignement général et de l’enseignement technique et professionnel.

La prochaine année scolaire, 2020-2021, va démarrer « dans la première semaine du mois de novembre » par des « séances de consolidation », a précisé le ministre.

Pour les classes intermédiaires, il y aura des comités pédagogiques qui définiront les critères d’admission des élèves en classe supérieure.

Le gouvernement a adopté mercredi 17 en conseil des ministres la réouverture des classes d’examen le 25 juin.

Alors que la reprise des cours devait initialement avoir lieu le 2 juin dernier, elle a finalement connu un report. Et ce, en raison de contaminations à la Covid-19 parmi les enseignants selon le ministère de l’Education nationale.

Les écoles et universités sont fermées depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus.

Coronavirus: 3 décès et 164 cas positifs s’ajoutent au bilan du Sénégal ce 19 juin

Ce vendredi 19 juin, lors du point sur l’évolution de la maladie à Coronavirus au Sénégal, le Ministère de la santé et de l’action sociale a donné les résultats des derniers tests virologiques.

Il en ressort donc que sur les 1617 tests  ce 19 juin, 164 sont positifs au coronavirus. Notamment 17 cas graves en réanimation. Les 164 cas positifs comprennent en fait 148 cas contacts et 16 cas communautaires. Le pays enregistre également 72 guérisons et malheureusement 3 nouveaux décès.

Ce 19 juin, le Sénégal compte donc 5639 cas positifs dont 3788 guéris, 79 décédés, et 1771 sous traitement. 

Coronavirus 19 juin Sénégal
communiqué du ministère de la santé et de l’action sociale

Covid-19: Un appui de 46 millions pour les gares routières de Fatick

 L’Etat du Sénégal a octroyé un appui financier de 46 millions de francs CFA aux gares routières de la région de Fatick (centre-ouest) dans le but d’encourager la relance du transport en commun à l’arrêt depuis près de trois mois, à cause du Covid-19, a appris l’APS de source officielle.
Ces fonds sont mis à la « disposition d’une quinzaine de gares routières de la région de Fatick’’ par l’Etat, précise un document du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement dont l’APS a obtenu une copie.
Ils « seront répartis entre la gare routière régionale, les gares départementales et communales mais aussi entre les gares routières interurbaines ».

Reprise des cours le 25 juin: Le Sénégal est-il prêt ?

Au Sénégal, les écoles sont fermées depuis le 14 mars en raison de la Covid-19. Et le gouvernement a reporté deux fois la réouverture des classes. Mais le 25 juin 2020 marquera finalement la reprise des cours au Sénégal.

En effet, selon un communiqué du Conseil des ministres, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla a proposé la reprise des cours au Sénégal pour les classes d’examen le 25 juin. « Cette proposition a été adoptée par le conseil« , indique le communiqué. Le document précise de plus que M. Talla a lancé un appel à une mobilisation des acteurs du système éducatif. Notamment les partenaires, les collectivités territoriales, la société civile, les syndicats, les enseignants et les élèves.

Après avoir décidé de rouvrir les classes d’examen le 2 juin dernier, le gouvernement avait dû reporter sine die cette décision en raison de contaminations à la Covid-19 chez des enseignants.

Bien que bon nombre de personnes saluent cette décision, le choix du 25 juin comme date de reprise des cours au Sénégal n’est apparemment pas au goût de tous.

« Le public n’est pas prêt »

’Est-ce que les équipements de protection contre la Covid-19 seront en nombre suffisant ? Est-ce que les gestes barrières seront observés ? Voici quelques unes des questions que l’on se poserait au sujet de la reprise des classes.

Selon Dame Mbodji, secrétaire du Cusems/A, « Le public n’est pas prêt » pour cette rentrée des classes. « Comment peuvent-ils attendre avec tout le temps qu’on a perdu, pour faire revenir les élèves pour un mois et demi et aller aux examens ? » s’interrogeait-il déjà. Dame Mbodji soutient dans les colonnes de les Echos que « Le président de la République et le gouvernement ont cédé à la pression de l’oligarchie du privé. Parce que c’est le privé, (notamment les grandes écoles privées catholiques et laïques), qui est prêt et pas le public. »

Une rentrée catastrophique pour le pays

Certains médias rapportent que la date de reprise a été une surprise pour les enseignants. Comme c’est le cas de Source A qui explique que ‘’quand le ministre de l’Education proposait hier au conseil des ministres la date du 25 juin 2020 pour la reprise des cours, au même moment, le G7 (une fédération de syndicats d’enseignants) mettait en place un comité scientifique censé plancher sur de nouvelles dates de reprise des enseignements et apprentissages, qui seront proposées au gouvernement’’. Ce qui mettrait en lumière un manque de coordination entre le Ministère de l’éducation Nationale et le corps enseignant.

Le quotidien As estime quant à lui que ‘’les enseignants [ont été] mis devant le fait accompli’’. Et au secrétaire du Cusems/A de renchérir que l’enseignement public «a perdu au minimum 5 mois sur une année scolaire qui fait 9 mois». Ainsi, selon lui, si le gouvernement veut organiser un examen au mois d’août, «c’est parce qu’ils ont décidé de faire sauter de classe les élèves et d’organiser un Bac au rabais».

Cela est «catastrophique pour cette génération d’élèves et pour le pays» déclare donc M. Bodji.

Covid-19 au Sénégal: 106 contaminations et 3 décès recensés ce 18 juin

Le Sénégal a enregistré 106 nouveaux cas positifs à la Covid-19, ainsi que 3 décès ce 18 juin.

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a communiqué les résultats des tests virologiques ce 18 juin. En effet sur 1406 tests, 106 sont positifs à la Covid-19. Il s’agit plus précisément de 93 cas contacts et 13 cas communautaires.

Le communiqué annonce également 110 nouvelles guérisons guéris et déplore 03 nouveaux décès. Le Ministère de la Santé a aussi souligné la présence de 7 cas graves dans le décompte. Ce 18 juin le Sénégal compte donc 5 475 cas confirmés de Covid-19 dont 3 716 guéris, 1 682 sous traitement et 76 décédés.

Pour rappel, la réouverture des classes d’examen est prévue pour le 25 juin. Le Ministère de la santé et de l’action sociale exhorte une fois de plus les populations au strict respect des mesures de prévention collective et individuelle.

122 nouveaux cas positifs à la Covid-19 enregistrés au Sénégal ce 17 juin

Ce mercredi 17 juin, lors du point quotidien sur l’évolution de la Covid-19 au Sénégal, le Ministère de la Santé et de l’action sociale a communiqué les résultats ci après.

Sur 970 tests, l’on enregistre 122 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ce 17 juin au Sénégal. Ces 122 contaminations comprennent 111 cas contacts et 11 cas communautaires.

On enregistre en outre 81 guéris et 03 nouveaux décès à déplorer, ainsi que 16 cas graves. Le Sénégal compte donc ce 17 juin, 5 369 cas positifs à la Covid-19 dont 3 606 guéris, 73 décès et 1 689 sous traitement.

La hausse des cas de décès ces derniers jours inquiète l’opinion publique. Et l’assouplissement de l’état d’urgence semble ne pas arranger les choses, à en croire plusieurs médias…

74 nouveaux cas positifs de Covid-19 signalés au Sénégal ce 16 juin

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a dressé le bilan du Sénégal.

Sur 999 tests, 74 sont ressortis positifs. Il s’agit plus précisément de 64 cas contacts et 10 cas communautaires.

Le pays enregistre également 101 guéris, 06 nouveaux décès et 22 cas graves.

A ce jour, le Sénégal compte 5 247 cas positifs dont 3 525 guéris, 70 décédés, et 1651 sous traitement. Plus de détails dans le communiqué du Ministère de la santé et de l’action sociale.

Le Ministère de la santé et de l’action sociale exhorte les populations au respect strict des mesures de prévention collective et individuelle.

Covid-19 au Sénégal: Le ministre Aly Ngouille Ndiaye s’est mis en quarantaine

La Covid-19 continue d’évoluer au Sénégal, et ce à tous les niveaux sociaux. En effet, alors qu’un juge du tribunal du travail été déclaré positif. Le Ministre de l’intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a dû se mettre en quarantaine, bien qu’il soit négatif à la Covid-19.

Le Ministre Aly Ngouille Ndiaye s’est imposé cette quarantaine, conformément au protocole, suite à la contamination à la Covid-19 d’un membre de son cabinet.

« Un membre de mon cabinet a été testé positif au Covid-19 ce dimanche (…). Comme le veut le protocole, dès que j’ai eu l’information, j’ai effectué moi-même le test, ainsi que les autres membres du cabinet qui étaient en contact avec lui. Mon test est revenu négatif’’, a écrit M. Ndiaye sur son compte Twitter.
‘’Je lui souhaite prompt rétablissement’’, a-t-il ajouté.
Pour rappel, le Sénégal compte à ce jour 5 173 cas positifs à la Covid-19.

L’ASUTIC annonce un observatoire citoyen de l’état d’urgence

L’Association des utilisateurs des TIC (ASUTIC) annonce la mise en place, au Sénégal, d’un Observatoire citoyen de l’état d’urgence dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Dans un communiqué parvenu lundi à l’APS, l’ASUTIC explique que cet observatoire citoyen vise d’abord à « faire l’inventaire des dérives, des dérapages et erreurs de ce dispositif qui place le Sénégal hors du droit commun ».
L’Observatoire est appelé à « procéder à l’analyse des données afin d’en avoir une vue globale qui puisse permettre d’informer le public sur la réalité de l’état d’urgence, tirer des enseignements et enfin faire des recommandations ayant vocation de garantir le respect des libertés et droits fondamentaux en ligne et hors ligne ».
Les initiateurs comptent de cette manière contribuer à permettre de « s’assurer du respect par le Gouvernement du Sénégal de ses engagements internationaux en matière de droits humains en ligne ».
« L’Observatoire n’a pas pour vocation de s’interroger sur l’opportunité de ces mesures, mais de déterminer l’impact de l’application de l’état d’urgence sur les droits numériques », fait valoir l’ASUTIC.
Ses membres relèvent la nécessité de travailler à « combler les failles du contrôle politique et démocratique de l’Assemblée nationale du Sénégal », concernant l’état d’urgence, de même que « les limites du contrôle juridictionnel ».
« En l’absence d’informations officielles publiées par les autorités, écrivent-ils, ASUTIC entend recenser les éventuelles violations des droits humains en ligne publiées par la presse mais surtout en faisant appel aux citoyens », invités à partager leurs témoignages « sur les abus et dérapages à l’adresse : infos@asutic.org ».
« Nous aurons une responsabilité collective si nous, les citoyens, ne contrôlons pas la mise en œuvre des mesures de l’état d’urgence et d’évaluer les éventuelles violations des droits et libertés qui pourraient en résulter », fait valoir l’ASUTIC.
Elle insiste sur le « caractère nécessairement provisoire de ce régime d’exception attentatoire aux droits et libertés fondamentaux. Il importe donc d’en sortir le plus rapidement possible », recommandent les responsables de l’association.
L’Association des utilisateurs des TIC (ASUTIC) du Sénégal a pour ambition d’œuvrer pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales à l’ère numérique.
Selon ses promoteurs, ASUTIC a aussi pour objectif de contribuer au renforcement de la démocratie à travers la transparence, la responsabilité des décideurs et la participation des citoyens, sur la base de l’égalité de genre.

Covid-19 au Sénégal: 83 nouveaux cas, le bilan s’alourdit avec 4 décès

Aloyse Waly Diouf, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé lundi quatre décès survenus la veille et 83 nouveaux cas de Covid-19 provenant de 1.254 tests.
Les nouveaux cas de coronavirus proviennent de 64 cas contacts suivis par les services sanitaires, auxquels s’ajoutent 19 cas de contamination causés par la transmission communautaire, a-t-il indiqué en présentant le dernier bilan national de la pandémie de Covid-19.
Le rapport du nombre de nouvelles contaminations sur le nombre de tests effectués donne un taux de positivité de 6,24%.
Les cas de Covid-19 causés par la transmission communautaire ont été recensés aux Parcelles Assainies (2), à Grand-Yoff (2), Guédiawaye (2), Yeumbeul (2), Fass Mbao (3), Diamniadio (1), Diamaguène (1), Keur Mbaye Fall (1), des quartiers ou communes situés tous dans la région de Dakar.
Un cas a été détecté à Richard-Toll (nord) et quatre autres à Touba (centre).
Selon M. Diouf, 80 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris.
Il annonce que 22 autres sont dans un état ‘’grave’’ et se font soigner dans les services de réanimation des centres de traitement du Covid-19. L’état des autres patients est ‘’stable’’.
Aloyse Waly Diouf a annoncé les décès survenus dimanche de quatre patients qui se faisaient soigner de Covid-19.
A ce jour, 5.173 cas de coronavirus ont été recensés au Sénégal, 3.424 patients ont été guéris, 64 sont décédés et 1.684 sont sous traitement.
M. Diouf a exhorté les populations au respect strict des mesures de prévention individuelle et collective du Covid-19.

Covid-19 : Au Sénégal, on peut enfin voyager mais…

Les transports interurbains, suspendus en raison de l’état d’urgence décrété par le gouvernement dans le cadre de la réponse contre l’épidémie de coronavirus, sont désormais autorisés. Reportage.A la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine, dans banlieue dakaroise, l’expression du soulagement est perceptible sur les visages malgré le port du masque. Au deuxième jour de la reprise d’activités, après des mois de fermeture, il faut s’armer de patience pour y entrer ou sortir. Dans ce point de convergence, l’embouteillage monstre témoigne, pour beaucoup de citoyens, d’un désir de mettre fin à un long séjour forcé à Dakar.

Le chaud soleil n’entame pas l’ardeur des rabatteurs qui s’activent pour ferrer d’éventuels clients qu’ils bombardent de questions sur leur destination. Un peu partout sous les hangars de stationnement, l’ambiance est bon enfant. Pendant que les uns devisent sur divers sujets, les autres s’attellent aux derniers réglages avant d’effectuer le voyage tant attendu.

Si les chauffeurs sont si impatients de retrouver la route, c’est parce qu’ils « ont très mal vécu la période de l’état d’urgence », narre Ousmane Bopp, conducteur de bus entre Dakar et Touba (centre). Adossé sur son véhicule, les yeux rivés sur son téléphone, ce quadragénaire n’a qu’un seul souhait : sortir la tête de l’eau. Pour que la réouverture de la gare ne soit pas un feu de paille, il insiste sur le respect des mesures barrières.

Au volant de son taxi brousse de sept places, Bécaye Dame, lui, vient tout juste d’arriver de Tivaouane (ouest). Pour ce jeune chauffeur, la décision de l’Etat d’autoriser le transport interurbain est plus que salutaire.

« Pour quelqu’un qui a en charge toute une famille, le fait de rester trois mois sans travailler n’est pas du tout facile. Nous sommes vraiment contents parce que la situation devenait de plus en plus insoutenable », lâche-t-il, avant de céder le passage à un de ses collègues.

Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon Kaki, Bécaye aimerait aussi que le couvre-feu soit levé par le gouvernement « car une voiture n’est vraiment rentable que si elle peut circuler à n’importe quelle heure ». Un avis que ne partage pas Ousmane Bopp pour qui, cette décision « met en sécurité les chauffeurs et les passagers parce que conduire à certaines heures n’est pas sûr ».

Le bout du tunnel

L’instauration de l’état d’urgence, dont l’une des incidences a été l’interdiction du transport interurbain pour juguler la circulation du nouveau coronavirus, a pris de court des Sénégalais. Pour nombre d’entre eux, le séjour de quelques jours dans la capitale s’est allongé.

C’est le cas d’Abdoulaye Diallo. Venu à Dakar pour régler une affaire, ce tailleur exerçant à Tambacounda (est) a été coincé dans la capitale. « Je suis resté trois mois à Dakar sans rien faire. J’ai dû puiser dans mes économies pour payer le loyer et la nourriture durant tout ce temps-là. J’avoue que ça n’a pas été facile. D’où mon retour précipité à Tambacounda dès qu’ils ont annoncé la reprise des voyages », confie-t-il.

Un peu plus loin, Marème Sow s’apprête à regagner Kaolack (centre), sa ville natale. Elle avait pris le chemin de Dakar pour y passer simplement les fêtes de Pâques. « Nous étions durant un mois aux Parcelles Assainies (Dakar), avant de nous installer à Ngor (Dakar) où nous avons loué une chambre pour un mois et demi. Franchement, ce n’est pas évident parce que le loyer est très cher », soutient-elle dans une voix à peine audible.

Pour le vieux Ousmane Ndiaye, en partance pour Tivaouane, la levée l’interdiction du transport entre les différentes régions du pays marque les retrouvailles avec les siens. « Cela fait quatre mois que je n’ai pas vu ma famille », se désole-t-il.

Mesures d’hygiène

Pour mettre en pratique les directives du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, les responsables de la gare routière des Baux Maraîchers ont sorti les gros moyens.

A la veille de la réouverture officielle, l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), en collaboration avec le ministère de l’Environnement, a nettoyé et désinfecté la gare, informe Khalil Guèye, chef du service d’exploitation des Baux Maraîchers.

En plus, souligne-t-il, « nous avons fait revenir la société de nettoiement Locset qui s’active comme il le faut pour garder les lieux propres ». Un coup d’œil panoramique permet de s’en rendre compte et des agents munis de bouteilles de gel hydroalcoolique fournissent le liquide précieux à tout désirant.

Ces efforts sont accompagnés par une surveillance accrue de la Brigade d’intervention mobile de la Police qui veille surtout au respect du port du masque.

Il est d’ailleurs demandé à tout chauffeur devant quitter la gare d’avoir du gel pour permettre aux clients de se nettoyer les mains au besoin. Parallèlement, les voyageurs sont priés de garder avec eux des mouchoirs à jeter pour y éternuer ou tousser.

« Les chauffeurs s’entraident pour l’obtention de certains documents qui étaient expirés. Dans l’ensemble, tout se passe très bien », conclut M. Guèye. La gare routière des Baux Maraîchers revit.

Coronavirus: Le Sénégal enregistre 92 cas positifs et 106 guérisons ce 12 juin

Lors du point quotidien sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal, le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé 92 cas supplémentaires ce 12 juin.

En effet, sur 1005 tests réalisés, 92 sont positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 9,15%. Il s’agit plus précisément de 74 cas contacts suivis et 18 cas issus de la transmission communautaire repartis comme suit:

  • Guédiawaye (2)
  • Rufisque (3)
  • Mbao (1)
  • Diamaguène (1)
  • Liberté 6 (1)
  • Bambilor (1)
  • Kounoune (1)
  • Yarakh (1)
  • Malika (1)
  • Diamniadio (1)
  • Kébémer (1)
  • Touba (4)

106 guérisons sont toutefois enregistrées aujourd’hui, en dépit de 23 cas graves pris en charge dans les services de réanimation.

Ce 12 juin, le Sénégal compte 4 851 cas positifs au coronavirus dont 3100 guéris, 56 décès et encore 1694 sous traitement.

Plan International met 20 000 masques à la disposition de l’IEF de Nioro pour la reprise des cours

L’ONG Plan-International a mis à la disposition de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) du département de Nioro un lot de 20 000 masques et 173 lave-mains afin d’aborder dans les meilleures conditions la prochaine rentrée scolaire.

’’Ce dispositif permettra de renforcer celui mis à notre disposition par l’Etat du Sénégal mais aussi les autres partenaires’’, a souligné Baba Thiam, Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) du département de Nioro.

Il a salué la contribution de Plan-International à la bonne marche du secteur de l’éducation et de la santé, ’’deux secteurs qui vont ensemble’’, selon lui.

’’Ce don est un appui pour le respect des mesures barrières en vue de la reprise des cours’’, a t-il dit, assurant que cet appui ira aux ayants-droit et que le moment venu, ’’un compte-rendu sera fait’’ à Plan et aux autres partenaires.

Quant à Pape Sidy Diop, Directeur de l’antenne régionale de l’ONG, il a affirmé que ce don est évalué à 13 890 000 F CFA constitue une ’’contribution’’ pour une ’’rentrée réussie’’.

’’Plan est avec le gouvernement du Sénégal pour accompagner les élèves et assurer leur sécurité dans ce contexte de pandémie de la Covi-19’’, a t-il déclaré.

En plus de ce don, Plan International va organiser des émissions de sensibilisation et des spots publicitaires dans les radios sur le respect des mesures barrières, a dit M. Diop.planinternational20000masques

Covid-19: 119 nouveaux cas positifs s’ajoutent au bilan du Sénégal ce 11 juin

Le Sénégal enregistre 119 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ce 11 juin 2020.

En effet, sur 1164 tests effectués, 119 sont positifs, a annoncé le Ministère de la santé et de l’action sociale.

Ces 119 nouvelles contaminations comprennent plus précisément 102 cas contacts et 17 cas communautaires. 109 cas de guérisons ont également été annoncés ce 11 juin. Ainsi que 20 cas graves.

Le Sénégal compte donc à ce jour, 4759 cas déclarés positifs dont 2994 guéris, 55 décédés, et 1709 sous traitement.

Le pays toujours en état d’urgence, a toutefois allégé ses mesures de restriction sur plusieurs plans. Rappelons que le Sénégal est l’un des bénéficiaires de la suspension (temporaire) du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels. Et ce, en raison de l’impact de la Covid-19. Une décision saluée par le gouvernement sénégalais.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.

Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

2 nouveaux décès liés à la Covid-19 recensés ce 10 juin, 54 au total

Le ministère de la Santé a rapporté ce mercredi deux nouveaux décès liés à la Covid-19, ce qui porte à 54 le nombre de personnes ayant succombé à cette maladie.
« Ce mercredi, 10 juin 2020, le Sénégal a enregistré deux nouveaux décès liés à la Covid-19. Le premier est un homme âgé de 70 ans. Le deuxième est un homme âgé de 86 ans », indique le ministère dans un communiqué, ajoutant qu’à ce jour, le pays compte au total 54 décès.
A ce jour donc, le Sénégal a dénombré 4640 cas de Covid-19 dont 2885 guéris, 54 décès et 1700 patients sous traitement dans les différentes structures de prise en charge.

Le Sénégal compte 4 640 cas positifs à la Covid-19 dont 1702 patients sous traitement

Au total, 1702 patients atteints de la Covid-19 sont sous traitement dans les différentes structures de prise en charge de la maladie au Sénégal à la date du 10 juin 2020, a indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ce mercredi, la directrice générale de la Santé a rapporté 124 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus sur les 1205 tests réalisés, soit un taux de positivité de 10, 2%.
Sur ces nouvelles contaminations, 109 sont des cas contacts suivis tandis que 15 sont issus de la transmission communautaire à Dakar (12), Ziguinchor (01) et Touba (02), a précisé Marie Khémess Ngom Ndiaye.
Elle a annoncé que 76 patients ont été déclarés guéris tandis que 18 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour donc, le Sénégal a dénombré 4640 cas de Covid-19 dont 2885 guéris, 52 décès et 1702 patients sous traitement dans les différentes structures de prise en charge.

Covid-19: Environ 90% des PME impactées par la crise selon une enquête

La crise causée par la pandémie de Covid-19 affecte ‘’environ 90%’’ des petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, selon une enquête publiée mardi.

L’étude dénommée ‘’Aar Sunu Kom Kom’’ a été menée par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADPME).

‘’L’enquête visait à collecter auprès d’un important échantillon d’entreprises des données relatives à l’impact de la crise sanitaire [causée par le] Covid-19 sur leurs activités’’, a expliqué le directeur général de l’ADPME, Idrissa Diabira. Le questionnaire a été élaboré de manière largement participative, a souligné M. Diabira en présentant l’enquête aux journalistes, à Dakar.

Elle montre qu’‘’environ 90% des répondants se disent très négativement ou négativement impactés par la crise’’, a indiqué le directeur général de l’ADPME.

Il ajoute : ‘’64.05% disent avoir perdu entre 60 et 100% de leur chiffre d’affaires, donc très négativement touchés, alors que 24.66% disent avoir connu une perte de 30% au plus de leur chiffre d’affaires, c’est-à-dire négativement impactés.’’

L’enquête montre aussi que les entreprises modérément impactées disent ‘’avoir perdu environ entre 10 et 20% de leur chiffre d’affaires’’. Selon M. Diabira, les personnes interrogées ont cité trois mesures prises par les autorités comme étant celles qui ont eu le plus d’impact sur leur activité.

Il s’agit de l’interdiction des déplacements interrégionaux, de la fermeture des frontières et de l’interdiction des rassemblements, détaille l’enquête menée du 5 au 29 mai 2020. Elle révèle également que près d’une entreprise sur deux a décidé de ‘’l’arrêt ou [de] la suspension de ses activités’’.

Selon Idrissa Diabira, une entreprise sur trois affirme avoir sollicité une institution financière pour faire face à la crise. Mais 74% des entreprises affirment ne pas connaître les mesures de financement et de soutien prises par le gouvernement, la BCEAO et les autres banques.

‘’Quatre-vingt-quatorze des entreprises sont convaincues de l’utilité d’un accompagnement pour s’en sortir. Un quart d’entre elles pensent à un retour à la normale d’ici à moins de trois mois’’, a signalé le directeur général de l’ADPME.

Selon lui, plus de 830 entreprises ont participé à cette enquête menée dans les 14 régions du pays. Et 50,3% des personnes interrogées sont basées à Dakar, 49,7% dans les autres régions.

Le comité de suivi du fonds « Force Covid-19 » tiendra un point de presse jeudi

Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la pandémie de la Covid-19 (FORCE Covid-19) tiendra un point de presse, jeudi, à 11h, à la salle de conférence du Building administratif Mamadou Dia, a appris l’APS.
A cette occasion, le Comité dirigé par le Général François Ndiaye ‘’fera le point de ses activités’’, indique-t-on dans un communiqué.
Les organes de presse sont priés de faire parvenir aux organisateurs les noms de leurs reporters, au plus tard, jeudi à 08 heures, souligne la même source qui insiste sur le respect des gestes barrières.

Covid-19: Le Sénégal a enregistré 89 nouveaux cas ce 9 juin

 Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, ce mardi, 89 nouvelles contaminations de Covid-19, ce qui porte à 4516 le nombre de cas déclarés depuis le 2 mars.
Sur 1402 test effectués, 89 sont revenus positifs à la Covid-19, a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
Lors du point de presse quotidien sur la situation de la pandémie, Docteur Aloyse Wally Diouf a précisé qu’il s’agit de 71 cas contacts suivis, 1 cas importé via l’Aéroport Blaise Diagne et 17 cas issus de la transmission communautaire.
110 patients hospitalisés ont été déclarés guéris tandis que 12 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
A ce jour, le Sénégal a dénombré 4516 cas de Covid-19 dont 2809 guéris, 52 décès et 1654 patients sous traitement.

Reprise du transport interurbain: La gare routière de Nioro applique toutes les mesures édictées

La gare routière de Nioro (Kaolack, centre), a respecté toutes les mesures édictées par les autorités pour la reprise des activités du transport entre les régions, a déclaré Adama Faye, adjoint au président du regroupement des chauffeurs de ce département.
« Nous avons reçu du gel hydroalcoolique, du savon, des masques et même deux thermo-flashs de la part du président du Conseil départemental et du préfet », a-t-il dit à l’APS.
M. Faye a ajouté que « toutes les mesures prises par les autorités pour le redémarrage du transport seront respectées ».
« Quand les autorités nous ont demandé d’arrêter nos activités, nous n’avons pas hésité un seul instant malgré les conséquences sur notre vie quotidienne », a noté le responsable des chauffeurs de Nioro, reconnaissant que « certains couacs ne peuvent pas manquer avec cette pandémie qui a surpris tout le monde ».
Il a ainsi demandé aux autorités de les aider à disposer de plus de membres qualifiés pour les inscriptions dans les registres, un travail assuré pour le moment par deux personnes pour une si grande gare routière.
« Nous n’avons que deux membres instruits qui s’occupent de l’inscription des clients et nous demandons aux autorités de nous en fournir d’autres pour faire le travail », a dit M. Faye, plaidant pour la formation des jeunes évoluant dans le secteur du transport pour sa modernisation.

Covid-19: 99 nouvelles contaminations déclarées au Sénégal ce 8 juin 2020

99 nouveaux cas positifs à la Covid-19 s’ajoutent au bilan du Sénégal.

Ce lundi 8 juin 2020, le Ministère de la santé et de l’action sociale a reçu les résultats des examens virulogiques. Sur 1010 tests réalisés, 99 sont positifs. Ces cas sont repartis comme suit:

-88 Cas contacts

-02 cas importés

-09 Cas communautaires

111 guérisons ont en outre été recensées, ainsi que 14 cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Le Sénégal a donc enregistré à ce jour 4 427 positifs, dont 2 699 guéris, 51 décédés,1678 sous traitement.

 

Covid-19: le Sénégal va poursuivre le traitement avec l’hydroxychloroquine (responsable)

Le Sénégal va poursuivre le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, parce qu’il « est efficace pour réduire la charge virale et efficace dans la prévention des complications » pouvant conduire au décès, a déclaré, ce samedi à Dakar, le professeur Moussa Seydi. Le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, qui s’exprimait lors du point de presse mensuel dédié à la pandémie, en veut pour preuve les résultats d’une étude menée par ses services et qui ont montré que « tous les patients qui avaient pris ce traitement au stade précoce, c’est-à-dire avant l’apparition de complications, sont guéris et aucun n’est décédé ».

L’étude en question a porté sur 559 personnes dont 498 patients étaient âgés de plus de 12 ans. L’âge médian était de 33 ans, mais tous les âges étaient représentés, des nourrissons aux sujets de 85 ans avec autant d’hommes que de femmes. Un patient sur cinq avait une comorbidité et 65 % des patients hospitalisés dans ces sites de traitement (Fann, Dalal Diam et Diamniadio) étaient symptomatiques.

Explicitant les résultats de l’étude, Pr Seydi a indiqué que la durée médiane d’hospitalisation des patients qui avaient pris ce traitement était de 10,5 jours contre 13 jours chez les patients qui ne l’avaient pas pris.

Concernant la tolérance du traitement, il n’a été noté que 12 effets secondaires, soit dans environ 2 % des cas, et les effets secondaires cardiovasculaires se voyaient dans 0,8 % des cas, a souligné Professeur Moussa Seydi. Il note, par ailleurs, que tous les effets secondaires étaient bénins et réversibles à l’arrêt du traitement sans nécessité d’un traitement supplémentaire.

« Ce traitement à base d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine que nous avons administré, nous a montré que l’efficacité était réelle », a-t-il indiqué.

Revenant sur la polémique née de la publication dans la revue « The Lancet » d’une étude qui remettait en cause l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’Azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, il a dit que « nous ne nous baserons que sur nos résultats pour prendre des décisions ».

La décision de surseoir aux formalités d’organisation du pèlerinage à la Mecque 2020 reste en vigueur

La décision des autorités de surseoir pour le moment aux formalités d’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam pour l’édition 2020 reste toujours en vigueur, a réitéré, le délégué général au Pèlerinage Abdoul Aziz Kébé.

‘’Jusqu’à ce jour, il n’y a aucun changement concernant le Hajj 2020, conformément aux dispositions prises par le Gouvernement et annoncées par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba’’, a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à la presse samedi soir.

Le gouvernement de concert avec celui saoudien avait décidé de surseoir aux formalités d’organisation de 5ème pilier de l’islam pour des raisons liées au coronavirus (Covid-19) qui a touché tous les continents.

M. Kébé a rappelé que des décisions avaient été actées lors d’une réunion qui a regroupé le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (Amadou Bâ), le ministre de l’intérieur (Aly Ngouille Ndiaye), le ministre de la santé et de l’action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr) et de l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite à Dakar.

Selon lui, il avait été retenu entre autres décisions, l’arrêt de toutes les transactions relatives au pèlerinage 2020 et de toute formalité d’inscription des candidats.

‘’Ces mesures restent en vigueur. Toutes dispositions contraires qui interviendraient vous seront communiquées par les voies appropriées’’, a précisé Abdoul Aziz Kébé.

Ces derniers jours des rumeurs, distillées dans les réseaux sociaux, ont laissé croire à une possibilité d’organiser le pèlerinage.

Le gouvernement sénégalais a annoncé jeudi l’assouplissement des restrictions qu’il avait imposées pour freiner la propagation de la pandémie.

Coronavirus: 134 cas confirmés et 114 guérisons recensés au Sénégal ce 5 juin 2020

Le Sénégal a enregistré 134 nouvelles contaminations à la maladie à coronavirus ce 5 juin 2020, annonce le MINSAS.

En effet, lors de son point quotidien sur l’évolution de la maladie  coronavirus au Sénégal, le Ministère de la santé et de l’Action sociale a déclaré.

-134 nouveaux cas, dont 104 cas contacts et 30 cas communautaires

– 114 guéris

– 15 Cas graves

A ce jour, le Sénégal compte 4155 cas positifs dont 2276 guéris,45 décédés et 1833 sous traitement. A titre de rappel, le pays est toujours en état d’urgence sanitaire.