Covid-19: Oumar Youm annonce une aide de 8 milliards 250 millions FCFA pour les transports terrestres

L’Etat a décidé d’octroyer une aide de 8 milliards 250 millions de francs CFA aux acteurs des transports terrestres, pour réduire les effets de la pandémie de Covid-19 sur leurs activités, a déclaré jeudi le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Oumar Youm.
‘’Dans le cadre de l’appui financier destiné à ce secteur impacté par le Covid-19 (…), le chef de l’Etat [a] décidé [lui] accorder’’ une assistance financière, a dit M. Youm lors d’un point de presse sur la pandémie de Covid-19, indiquant que les transporteurs recevront de l’Etat 8 milliards 250 millions.
Une partie des acteurs du transport urbain percevra 1,8 milliard, les membres de l’Association de financement des transports urbains 2,3 milliards, et la société Dakar Dem Dikk 2,4 milliards, a-t-il précisé en présence de ses collègues chargés de la Culture et de la Communication, de la Santé et de l’Action sociale, et de l’Intérieur.
Les chauffeurs de taxi recevront 450 millions de francs CFA, les gares routières 600 millions, les cars Ndiaga-Ndiaye et les cars rapides 300 millions, les autos-écoles 150 millions, les vélos-taxis Jakarta 450 millions.
Cent cinquante millions de francs CFA seront destinés à ‘’l’équipement sanitaire’’ des infrastructures de transport, selon M. Youm.
Les acteurs des transports terrestres ont fait preuve de ‘’résilience’’ et de ‘’responsabilité’’, même si leur secteur d’activité a été sévèrement affecté par la pandémie de Covid-19, a-t-il dit.
Le conseil des ministres a adopté la loi d’orientation du secteur des transports terrestres, le 27 mai dernier, et un ‘’conseil national’’ sera mis en place pour s’occuper des questions relatives à ce domaine d’activité, a rappelé Oumar Youm.
Selon lui, le gouvernement va également créer une agence nationale dédiée à la sécurité routière, pour réduire l’insécurité sur les routes.
Les gares routières vont reprendre leurs activités dimanche prochain, après plusieurs semaines d’interdiction du transport interurbain en raison de la pandémie de coronavirus, a-t-il annoncé.

Le Gouvernement lève l’interdiction du transport interurbain et réduit la durée du couvre-feu au Sénégal

Alors que plusieurs localités, notamment la ville sainte de Touba ont été secouées par des manifestations contre le couvre-feu au Sénégal, les transporteurs ont finalement vu les restrictions qui contraignaient leurs activités, levées.

En effet, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé jeudi plusieurs mesures d’‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence sanitaire, dont la levée de l’interdiction du transport interurbain et une réduction de la durée du couvre-feu au Sénégal, qui est désormais fixée entre 23 heures et 5 heures.

A la suite de l’autorisation de la reprise du transport urbain, les gares routières devraient reprendre leurs activités à partir de dimanche 7 juin, a précisé son collègue chargé des Transports terrestres, Oumar Youm, lors d’un point de presse donné conjointement avec leurs collègues chargés de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.
Selon M. Youm, les horaires d’ouverture et de fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs des transports.
Les restaurants et les salles de sport sont désormais autorisés à reprendre leurs activités, a également annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ajoutant que l’interdiction des bars et des plages reste en vigueur.
Le port du masque reste obligatoire, de même que le respect de la distanciation sociale, la distance physique minimale d’un mètre requise entre les personnes fréquentant les endroits publics.
Le gouvernement recommande au personnel des restaurants de prendre des mesures – la commande en ligne, par exemple – permettant à leur clientèle d’éviter les rassemblements dans ces espaces.
M. Ndiaye assure que les autorités gouvernementales sont disposées à discuter avec les populations de toutes les mesures permettant de ‘’relancer l’économie’’, qui a été sévèrement affectée par les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur depuis le 24 mars, notamment l’interdiction du transport interurbain.
Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, 4.021 cas de coronavirus ont été recensés au Sénégal depuis le 2 mars, 2.162 patients ont recouvré la santé, 45 en sont décédés. A ce jour, 1.813 personnes se font soigner dans 27 centres dédiés au traitement du Covid-19.
Abdoulaye Diouf Sarr indique que 49.090 tests de coronavirus ont été effectués au Sénégal, avec un taux de positivité de 7,36%.
Le taux de létalité – le rapport du nombre de décès causés par le Covid-19 sur l’effectif des personnes infectées – est au Sénégal de 1,12%, ‘’largement en dessous de la moyenne africaine et mondiale’’, selon Abdoulaye Diouf Sarr.

 

Covid-19: Le Sénégal franchit la barre des 4000 cas positifs ce 4 juin

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé 89 nouveaux cas positifs à la Covid-19 enregistrés ce 4 juin au Sénégal. Portant à 4021, le nombre de cas confirmés de Covid-19 au Sénégal.

Le Ministère a annoncé les résultats des derniers test virologiques. Il en est ressorti que sur 1343 tests, 89 sont positifs. Plus en détails, ces 89 nouveaux cas comprennent 74 cas contacts et 15 cas communautaires. 99 guérisons sont toutefois à noter ce jour, ainsi que 16 cas graves.

Le Sénégal compte donc 4021 cas positifs à la Covid-19 dont 2162 guéris, 1813 sous traitements et 45 décès à la date du 4 juin 2020.

Le pays dont l’état d’urgence a été prorogé pour une durée de 30 jours le 29 mai dernier, a connu ses premières émeutes dans la nuit du mardi 2 à mercredi 3 juin. Des manifestations violant évidemment toutes mesures barrières, qui ont eu lieu notamment dans la ville  de Touba, 2ème foyer d’infections en terme de cas positifs à la Covid-19 au Sénégal.

Le Gouvernement travaille à la levée des restrictions dans le secteur des transports « selon les modalités »

Le chef de l’Etat a instruit, ce mercredi, les ministres en charge des Transports terrestres et aériens de travailler à la levée des restrictions dans ces secteurs selon des modalités à convenir, a appris l’APS.
’’Confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives liées à la pandémie de la Covid-19, le chef de l’Etat a instruit les Ministres en charge des Transports terrestres et aériens,                                      en relation avec le Ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
La même source souligne que Macky Sall a décidé, dans cette perspective, d’affecter une enveloppe de trois (3) milliards de FCFA aux opérateurs des transports terrestres.
Des chauffeurs ont manifesté mardi contre le couvre-feu en vigueur depuis le 24 mars et l’interdiction de la circulation interurbaine.

Covid-19: Émeutes et manifestations pour réclamer la fin du couvre-feu au Sénégal

La nuit du mardi à mercredi a été mouvementée. Alors que le bilan Covid-19 du Sénégal tend vers les 4000 cas, le pays doit également faire face à d’autres perturbations. La ville de Touba est en effet, le théâtre de manifestations de la population, avec à sa tête les transporteurs.

Et pour cause, les transporteurs se plaignent de l’inactivité qui règne depuis l’instauration de l’état d’urgence avec son corollaire d’inconvénients. Deux mois que ces derniers ne peuvent pas travailler comme avant, en raison de l’interdiction de déplacements interurbains. Ils ont donc décidé de manifester leur mécontentement par une grève de 48 heures. La grève annoncée par syndicalistes du transport routier du Sénégal ne s’est malheureusement pas déroulé comme prévu.

Les artères de la ville sainte ont été barrées. Des pneus brûlés à Mbacké, les villes de Thiès et Tamba n’ont pas été en reste. Des scènes sur fond d’affrontements avec les forces de l’ordre.

Informé de la situation, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké,  a dû se présenter à la télévision au milieu de la nuit, pour demander l’arrêt des manifestations dans sa ville, qui rappelons-le, est le 2ème foyer d’infections en terme de personnes déclarées positives à la Covid-19 au Sénégal.

Décès suspect d’un enseignant à Foundiougne

Un enseignant âgé de 43 ans est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à son arrivée au centre de santé de Foundiougne, a appris l’APS de source médicale.

‘’Il s’est rendu nuitamment au centre de santé de Foundiougne en provenance de la commune de Mbam, une commune située à quelques kilomètres de celle Foundiougne’’, renseigne-t-elle.

Le jeune enseignant serait originaire de Diouroup, une commune située dans le département de Fatick, selon la même source.‘’Des prélèvements ont été effectués sur lui et envoyés au laboratoire mobile de l’Institut Pasteur de Dakar déployé à Touba et les investigations pour identifier son itinéraire sont en cours par le médecin-chef de district de Foundiougne et son équipe’’, a-t-elle ajouté.

‘’Par ailleurs, indique la source, deux cas suspects ont été signalés dans la commune de Dioffior, chez un enseignant de retour de Dakar, et à l’hôpital régional de Fatick chez une jeune dame qui n’aurait pas voyagé récemment’’.

Des prélèvements ont été effectués également chez ces cas suspects pour voir leur Etat de santé par rapport au Covid-19, a-t-elle précisé.

À Kolda, les transporteurs sollicitent l’aide du Chef de l’Etat

Les transporteurs de Kolda (sud) sollicitent l’aide du chef de l’Etat, Macky Sall, affirmant n’avoir reçu aucun appui depuis l’instauration de l’état d’urgence qui a fortement impacté sur leur activité, à cause de l’interdiction du transport interrégional.
’’Nous attendons depuis l’arrêt de notre travail l’appui annoncé par le chef de l’Etat au secteur du transport, mais jusque-là rien’’, a déclaré leur porte-parole, Bouly Vieux Diedhiou, mardi, lors d’un point de presse, à Kolda.
Il déclare que les transporteurs « souffrent » à cause de l’arrêt de leur activité et appellent le président de la République à leur venir en aide.
Pour le président du regroupement des transporteurs de Kolda, aucun secteur n’est plus impacté par le Covid-19 que celui du transport. Pourtant, il fait vivre de nombreuses familles dans la région, car faisant travailler chauffeurs, rabatteurs, apprentis, bagagistes, etc.
« Derrière ces personnes, il y des dizaine de familles qui vivent du transport. (…) nous demandons au chef de l’Etat de nous venir en aide pour que les chauffeurs puissent rentrer en possession de l’appui destiné au transport’’, a-t-il insisté.

Covid-19: Le Sénégal compte 2 décès et 96 cas positifs supplémentaires ce 3 juin

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, ce mercredi, deux nouveaux décès liés au nouveau coronavirus, portant à 45 le nombre de patients ayant succombé à la maladie depuis le début de la pandémie.
Les défunts sont une femme âgée de 40 ans décédée au centre de traitement CUOMO de l’hôpital Fann de Dakar, et un homme de 72 ans, qui était hospitalisé au centre de traitement de Ziguinchor.
96 cas positifs ont également été enregistrés ce mercredi 3 juin.
Au total, le Sénégal déplore 45 décès depuis le 2 mars, jour où un premier cas est apparu sur le territoire national. Le nombre de personnes ayant contracté le nouveau coronavirus s’élève à 3.836, dont 1.954 guéris, 45 décédés et 1.838 encore sous traitement.
Le Sénégal a déploré son premier décès lié au Covid-19 le 31 mars dernier en la personne de Pape Diouf, journaliste sportif et ancien président de l’Olympique de Marseille (OM), mort au moment où ses proches s’apprêtaient à l’évacuer à Nice, en France après l’aggravation de son état de santé.

Coronavirus au Sénégal: 97 nouvelles contaminations et 96 guérisons ce mardi 2 juin

Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce mardi 97 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus, qui portent à 3.836 le nombre total de cas confirmés dans le pays.
Sur 1.024 tests réalisés au cours des dernières 24 heures, 97 sont revenus, positifs soit un taux de possitivité de 7,24%, a déclaré la Directrice de la santé, Dr. Ndèye Kemesse Ngom Ndiaye, en donnant le bilan de la pandémie.
Elle précise qu’il s’agit de 77 cas contacts suivis et de 20 cas issus de la transmission communautaire, un record pour ce type de cas depuis le début de l’épidémie.
La moitié de ces cas dont on ignore la source de la contamination a été détectée dans la région de Ziguinchor.
Ziguinchor, la capitale régionale, compte trois cas issus de la transmission communautaire contre sept pour Bignona.
D’autres cas issus de la transmission communautaire sont identifiés à Dakar, plus précisement à Sacré-Coeur (1), Grand-Yoff (1), Rufisque (1), Rebeuss (1), Parcelles Assainies (1), HLM (1), Almadies(1). Popenguine et Touba ont enregistré respectivement un cas.
Quatre-vingt-seize patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, ce ui porte à 1.954 le nombre des rémissions depuis l’apparition de la pandémie le 2 mars.
Mais 14 patients sont encore en réanimation dans les structures de traitement.
Le nombre de décès s’est alourdi à 43, avec le décès d’une femme agée de 77 ans, dans la journée du lundi à l’hôpital Dalal Jam.
A la date d’aujourd’hui, le Sénégal compte 3.836 cas positifs, dont 1.954 guéris, 43 décèdés, et 1.838 sous traitement.

Macky Sall reporte la réouverture des classes d’examen

Le président de la République, Macky Sall, a reporté la reprise des cours initialement prévue ce mardi à une date restant à fixer, en raison de contaminations au Covid-19 chez les enseignants.
‘’Des cas de personnels enseignants testés positifs au Covid-19 ont été enregistrés dans la région de Ziguinchor (sud)’’, écrit le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, dans un communiqué.
‘’C’est pourquoi (…) le président de la République a décidé de reporter la reprise des cours initialement prévue le 2 juin 2020 (…), afin d’annuler tout risque de propagation du virus dans l’espace scolaire’’, ajoute M. Talla.
Macky Sall a demandé au ministre de l’Education nationale, à ses collègues chargés de la Formation professionnelle et de la Santé, et aux autorités administratives de ‘’poursuivre les efforts déjà [fournis] en vue d’une éventuelle réouverture des classes’’.
Le 11 mai, le président de la République a annoncé un ‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence sanitaire comprenant plusieurs mesures, dont la réouverture, à partir du mardi 2 juin, des classes d’examen (CM2, troisième et terminale) et des établissements d’enseignement technique et professionnel.
Cette reprise devrait permettre aux élèves des classes concernées de se présenter aux examens scolaires et académiques, dans les prochains mois.
Les enseignements scolaires, techniques, professionnels et universitaires sont suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus, qui continue de se propager au Sénégal, faisant 42 morts. Plus de 3.000 cas de Covid-19 ont été recensés par le ministère de la Santé.

Reprise des cours: 1 637 enseignants ont quitté Kaolack

Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Alioune Badara Mbengue, a procédé, jeudi, au démarrage officiel des convois des 1637 enseignants de la région vers leur lieu de travail pour la reprise des cours prévue le 2 juin.
« Nous venons de procéder au démarrage officiel du convoi des 1637 enseignants de la région de Kaolack vers leur poste de travail, pour la reprise prochaine des cours. Aujourd’hui, les destinations concernées sont les régions de Fatick, Mbour et Dakar », a-t-il confié.
Selon lui, sur ces 1637 enseignants à transporter par la société Dakar Dem Dikk, 543 vont rejoindre Dakar, 341 Thiès, 130 Diourbel, 334 Fatick, 289 les autres régions et la Gambie.
Il a souligné aussi que la région de Kaolack compte 856 établissements en classe d’examen dont 848 au niveau de l’éducation et 8 pour la formation.
« Le nombre de candidats à l’examen, tous cycles confondus est de 39.220 dont 38391 pour l’éducation et 829 pour la formation, avec un total de 19.961 enseignants pour la région », a fait savoir le gouverneur Mbengue.
Cependant, a-t-il soutenu, pour respecter les mesures barrières et de prévention prédéfinies pour la reprise des cours dans les meilleures conditions, l’académie de Kaolack a besoin de 172.191 masques dont 168.036 pour l’éducation 39.641, 4138 pour la formation ainsi que 6161 lave-mains et 1840 Thermo-flashs.
« Les collectivités territoriales sont en train de se mobiliser pour appuyer l’Etat du Sénégal dans ce sens », a-t-il dit.
Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de la région de Kaolack a pour sa part assuré que pour convoyer les enseignants à leurs postes de travail, les forces de défense et de sécurité sont présentes pour l’encadrement sécuritaire et le service médicale aussi pour surveiller l’application du protocole sanitaire.

Coronavirus: Le Sénégal enregistre 81 nouveaux cas ce vendredi 29 mai

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, ce vendredi, 81 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus.
Sur 1236 test effectués, 81 sont revenus positifs au Covid-19, soit un taux de positivité de 6,5%, a indiqué la directrice générale de la Santé.
Lors du point de presse quotidien sur la situation de la pandémie, Marie Khémés Ngom Ndiaye a précisé qu’il s’agit de 66 cas contacts suivis, 13 issus de la transmission communautaire à Dakar (10) et à Touba (3) et 2 cas importés.
52 patients ont été déclarés guéris, selon Mme Ndiaye, soulignant que vingt cas graves sont en observation dans les services de réanimation.
A ce jour, le Sénégal a dénombré 3429 cas de Covid-19 dont 1738 guéris, 41 décès et 1649 patients sous traitement.

Hydroxychloroquine: Les arguments des soignants sénégalais

Le Sénégal maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 alors que cette molécule est aujourd’hui déconseillée par l’OMS.
Une récente étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de la Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal « maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine ». « Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique », a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Selon Enquête, « le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole ».
Le Pr français Didier Raoult, microbiologiste, 68 ans, né à Dakar, patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, est le grand défenseur de l’usage de l’hydroxychloroquine commercialisée également sous le nom de Plaquenil, pour soigner le coronavirus.
Toutefois son remède à base de chloroquine est contesté par des scientifiques qui mettent en garde contre les effets secondaires de la molécule.
Au Sénégal, depuis le 25 mars, le chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, le Pr Moussa Seydi, faisait part des résultats « encourageants » de l’hydroxychloroquine ou chloroquine obtenus dans le traitement des malades de Covid-19, annonçant sa généralisation dans les sites de prise en charge des patients.
« Au regard des rapports bénéfices-risques, nous avons jugé utile d’utiliser ce traitement (l’hydroxychloroquine) chez nos patients. Les résultats que nous avons commencé à obtenir sont encourageants. Nous allons généraliser cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge au Sénégal », avait-t-il dit.
Le 2 mai, Pr Seydi soulignait que l’association de l’hydroxychloroquine à l’azithromycine continue de faire ses preuves dans le traitement des patients de la maladie à coronavirus avec des ’’résultats intéressants’’ et aucun effet secondaire grave.
’’Tous les patients qui ont bénéficié du traitement à base d’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine et qui ont été consultés précocement n’ont eu aucune complication, ni d’effets secondaires graves encore moins de cas de décès’’, avait dit, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients atteint de Covid-19.
Dans son analyse des données, Pr Moussa Seydi, chef de la clinique des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann, avait souligné que les patients qui avaient pris l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine avaient une durée de traitement de 9 jours.
Concernant les effets secondaires, l’analyse qui a porté sur 362 patients a montré 12 cas qui ont eu des effets secondaires. Parmi ces 12 cas, quatre ont continué leur traitement parce que les effets secondaires n’étaient pas gênants tandis que les autres ont arrêté le traitement.
’’Tous ces effets secondaires étaient modérés avec aucun effet secondaire grave puisque les signes ont régressé à la fin du traitement’’, avait dit Pr Seydi.
Sur 181 patients, ’’nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours chez les patients qui n’avaient pris aucun traitement’’, avait-il dit.
Il avait indiqué que cette durée était de 11 jours pour les malades qui avaient pris l’hydroxychloroquine seulement et de 9 jours pour ceux qui avaient pris l’hydroxychloroquine et associée à l’azithromycine.
Les patients qui avaient consulté tôt et qui avaient démarré leur traitement dans les 24 heures avaient une durée médiane d’hospitalisation de huit jours. Par contre les patients qui avaient plus de 80 ans avaient une durée médiane de 19 jours, avait-t –il précisé.
’’Au vu de ces résultats, nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine’’, avait assuré Pr Seydi.
A ce jour, le Sénégal a dénombré 3348 cas de Covid-19 dont 1686 guéris, 39 décès et 1622 patients sous traitement.
Dans L’Observateur de ce jeudi, le Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients atteints de Covid-19, a assuré qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.

Le maintien de l’Hydroxychloroquine dans le protocole des soins Covid à la une

La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal ‘’maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine’’. “Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique’’, a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Une étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
Selon Enquête, ‘’le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole’’.
Le Quotidien note que le Sénégal ‘’ne change pas de protocole’’. ‘’(….) le personnel médical ne veut pas renoncer à un protocole qui fait encore des miracles’’, selon le journal.
Dans L’Observateur, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients, assure qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.
Pendant ce temps, la mortalité liée au Coid-19 est en hausse , s’inquiète Source A.
‘’Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de cas graves, qui a augmenté ces derniers jours, n’est pas sans conséquences. Car la liste macabre se poursuit toujours’’, écrit le journal. Un homme âgé de 68 ans est décédé, ce mercredi 27, à l’Hôpital Aristide le Dantec, ce qui porte à 39 le nombre de décès enregistré, depuis le début de la pandémie au Sénégal.
Le Témoin signale que le virus ‘’poursuit sa propagation inquiétante et son lot de décès’’.
‘’Hier (mercredi), il a fait son 39ème décès depuis son apparition dans notre pays le 02 mars dernier. Il s’agit d’un homme âgé de soixante-huit ans. Il est décédé ce mercredi 27 mai au centre de traitement de l’hôpital Aristide le dantec, selon le communiqué de presse du ministère de la santé. Depuis un mois, le coronavirus a accéléré la cadence’’, selon le journal.
walfadjiri relève que ‘’les cas graves augmentent crescendo’’. ‘’La situation des cas graves de Covid-19 empire. Au nombre de 18, le mardi 26 mai 2020, ils sont passés à 20, hier, dans les services de réanimation, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, relève la publication.
Sud Quotidien aborde la distribution des kits alimentaires et souligne que ‘’des populations (sont) toujours en attente des vivres’’.
’’Démarrée depuis le 11 avril (pour le riz) et le 2 mai pour les autres denrées (savon, pâtes, huile, sucre), la distribution de l’aide alimentaire n’a couvert pour l’instant que 7 régions (Ziguinchor 90%, Kolda, Sedhiou, Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis)’’, écrit Sud.

’’Et quand on fait une différence entre l’effectivité de l’expédition assurée avec brio par les hommes du Général François Faye et la réception qui relève de la compétence de l’Exécutif local, on peut dire sans risque de se tromper que les populations devraient encore garder leur mal en patience avant d’assister à la distribution de cette +aumône+ de l’Etat’’, ajoute le journal.

Tribune rapporte que ‘’les populations empêchent un enterrement covid-19’’ à Diamaguène, dans la banlieue de Dakar. ‘’ La tension était vive hier, à Diamaguène Sicap Mbao (département de Pikine, Banlieue de Dakar). Les populations de la localité se sont opposées catégoriquement à l’enterrement d’un individu dans leur cimetière’’, dit le quotidien.
L’As souligne que ’’pour s’opposer a l’inhumation d’un mort du covid-19 Diamaguène éconduit le cortège funèbre à coup de gourdins’’.
’’C’est à croire que la banlieue dakaroise est un no mans land où les populations font la loi impunément. Après Malika, hier des populations de Diamaguène ont refusé qu’un mort du covid-19 soit enterré dans leur cimetière. Conséquence, elles ont attaqué le cortège funèbre à coup de pierres et de gourdins, et saccagé l’ambulance des sapeurs-pompiers, le véhicule des agents du service d’hygiène et une voiture de la Croix Rouge Internationale’’, lit-on dans le journal.

Aliou Sall, Maire de Guediawaye, testé positif à la Covid-19

Le maire de Guédiawaye (banlieue de Dakar) et président de l’Association des maires du Sénégal, Aliou Sall, a annoncé avoir été testé positif à la Covid-19.
’’Chers compatriotes, chers collègues maires chers confrères du comité de suivi du Covid, amis et parents, au moment où je vous adresse ce message, je me trouve à l’hôpital Dalal Diam où je viens d’être interné. J’ai subi en effet un test covid revenu positif ce mardi 26 mai 2020’’, a écrit Aliou Sall le mardi, sur sa page Facebook.
’’Je sollicite vos prières pour un prompt rétablissement de tous les malades du Covid-19. Je remercie l’équipe de l’hôpital Dalal Diam pour sa rigueur et son professionnalisme’’, a ajouté le maire de Guédiawaye, frère du chef de l’Etat Macky Sall.

Les autorités misent sur une finalisation de l’année universitaire en décembre au Sénégal

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a évoqué mardi, les perspectives de finalisation de l’année universitaire en fin décembre 2020 à l’exception de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud).
« En tout état de cause, selon nos estimations, les perspectives de finalisation de l’année universitaire en fin décembre 2020 sont justifiées et à notre portée », a notamment dit Cheikh Oumar Hanne.
« Ainsi, les instances académiques, en toute autonomie, prendront toutes les dispositions utiles pour le réaménagement du calendrier académique en vue de la reprise des enseignements en présentiel en septembre/octobre 2020 », a-t-il ajouté.
L’hypothèse d’une année blanche dans l’enseignement supérieur est déjà écartée, a assuré mardi le ministre de tutelle, soulignant toutefois que les cours en présentiel ne reprendront que « lorsqu’un certain nombre de conditions seront réunies ».
Présentant « la situation des universités face à la Covid-19 », le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que les instances délibérantes de toutes les universités, à l’exception de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, se sont réunies en séances spéciales, entre le 11 et le 19 mai 2020.
Les cours sont suspendus dans le supérieur depuis le 14 mars pour éviter une propagation de la Covid-19.
Selon le ministre, « les situations décrites par les différentes instances académiques » font ressortir « deux cas de figure ».
Le premier cas fait état de « situations défavorables » dans certaines filières où « il restait seulement trois semaines de cours sur douze, pour achever le premier semestre de l’année en cours ».
Pour d’autres, les évaluations du premier semestre étaient même programmées, a relevé le ministre.
Le second cas fait état de « situations favorables » où « les enseignements du premier semestre ont été bouclés, les évaluations déjà organisées et le second semestre entamé, en présentiel comme en ligne ».
« C’est le cas à la Faculté de médecine de l’UCAD et dans les UFR Santé des autres Universités et dans les Ecoles Supérieures et d’Ingénieurs », a expliqué le ministre.
Après la suspension des cours, un travail avec les responsables des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) a permis « la mise à disposition des cours à travers tous les types de supports (plateformes numériques, dispositifs électroniques téléchargeables, imprimables et consultables, blogs, réseaux sociaux, etc.) qui permettront d’éviter le décrochage des étudiants et de rattraper les semaines perdues », a dit le ministre.
Selon lui, il a été également demandé « de proposer, dans les plus brefs délais et en adéquation avec le système LMD, un calendrier de poursuite de l’année académique, en accord avec les instances pédagogiques et les partenaires sociaux ».
Ces instances qui ont délibéré « en toute autonomie » ont retenu d’’écarter « toute hypothèse d’année blanche, au regard du niveau d’avancement des enseignements, de nos ressources pédagogiques et du système de semestrialisation propre au LMD », a dit Cheikh Oumar Hann.
Elles ont également décidé « de ne reprendre les cours en présentiel que lorsqu’un certain nombre de conditions seront réunies ».
Selon lui, « c’est dans cette perspective que certaines universités comme l’UCAD et l’UGB ont mis sur pied des Commissions santé Covid-19, dont la mission est de donner des avis qualifiés avant toute prise de décision ». Les autres universités et écoles ont reçu instruction d’en faire de même, a dit le ministre.
Il a été également décidé de « n’organiser les examens qu’en présentiel, sauf délibérations exceptionnelles des instances académiques habilitées ».
Afin d’assurer la continuité pédagogique les Assemblées délibérantes ont retenu de « poursuivre en ligne les activités pédagogiques ; continuer la création des classes virtuelles ; accompagner les enseignants dans la mise en ligne des contenus pédagogiques ».
Les instances ont également retenu de « mettre en ligne les milliers de cours, via les plateformes des Instituts de formation ouverte et à Distance (IFOAD) ; de rendre disponibles les outils de collaborations ; de soutenir les équipes mixtes de Télécommunications Informations Communication pour l’Enseignement (TICE) et de Pédagogie Assurance-qualité ; d’envoyer à distance les exercices aux étudiantes et étudiants ».
Concernant la reprise des cours, en présentiel, le ministre a estimé qu’avec la progression actuelle de la pandémie et l’éventail des risques éventuels, « l’ouverture des campus pédagogiques et sociaux demeure problématique pour l’instant ».
La reprise des enseignements en présentiel « est subordonnée, d’une part, à l’amélioration significative de la situation sanitaire nationale et d’autre part, à la mise en place de dispositifs offrant des garanties sanitaires au Personnel Enseignant et de Recherche (PER), aux Personnels Administratifs, Techniques et de Service (PATS), aux étudiantes et étudiants », a-t-il indiqué.
Le ministre est revenu sur « le cas spécifique de l’université Assane Seck de Ziguinchor ».
« Le Gouvernement, a-t-il dit, suit avec une attention particulière l’évolution de la situation et affirme sa disponibilité à accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et de finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021 ».
Il a annoncé que le Réseau des Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (RISEP) « a décidé de reprendre les enseignements/apprentissages dans la période du 04 au 14 juin 2020 ».
« Les compétences générales seront dispensées à distance de juin à septembre tandis que les compétences spécifiques, les travaux pratiques et les séjours en milieu professionnel reprendront à partir du mois d’octobre 2020 », a indiqué le ministre.
Concernant les établissements privés d’enseignement supérieur, il a souligné qu’une rencontre entre le ministère et la Coordination des Organisations Privées d’Enseignement Supérieur (CUDOPES) « a permis de noter que des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur utilisent déjà l’enseignement à distance et d’autres le prévoient en attendant les bonnes conditions d’une reprise en présentiel ».
Parlant de l’organisation du baccalauréat, il a assuré que l’Office du Bac, « en rapport avec le ministère de l’Education nationale et celui de l’enseignement professionnel, a pris toutes les dispositions pour garantir les meilleures conditions d’organisation aux dates prévues ».
Il a réitéré « la disponibilité » du gouvernement à « apporter tout son appui aux initiatives et décisions émanant des structures académiques en veillant à l’équité de toutes les couches d’étudiants, en termes d’accessibilité aux plateformes, grâce à une amélioration de la qualité et des conditions de la connectivité ».
Le ministre a assuré qu’en rapport avec le ministère de l’Economie numérique, l’ADIE, les recteurs et le coordonnateur de l’UVS, le gouvernement « a donné de fermes instructions pour faciliter aux étudiantes/étudiants l’accès ».
Il a invité les étudiants à « rester attentifs et à suivre quotidiennement les informations émanant de leurs Départements/Sections, Facultés/UFR et leurs Universités car beaucoup de cours sont déjà disponibles sur plusieurs plateformes et la situation évolue positivement ».

Covid-19: L’UNICEF offre du matériel de protection au Sénégal

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) déclare avoir mis à la disposition du ministère de l’Education nationale du Sénégal 1.500 lave-mains, 1.000 scanners thermiques, 3.000 cartons de savon, 7.500 flacons de gel hydroalcoolique et 500 seaux.
Le matériel offert au ministère a une valeur de 198 millions francs CFA, selon un communiqué de l’Unicef, qui annonce ‘’la production de contenus éducatifs et le déploiement de solutions de télé-enseignement et d’apprentissage à distance’’ au profit de l’Etat du Sénégal.
Selon la même source, les régions les plus touchées par l’épidémie de coronavirus sont les principaux bénéficiaires du matériel offert au ministère de l’Education pour l’aider à préparer la réouverture des classes d’examen prévue le 2 juin.
L’Unicef affirme que 1.472 écoles publiques (cycles élémentaire, moyen et secondaire) accueillant des classes d’examen vont en bénéficier, de même que les 14 centres régionaux de formation des personnels de l’éducation du pays.
Sa représentante au Sénégal, Silvia Danailov, invite l’Etat, les collectivités territoriales et les parents d’élèves à faire en sorte que la réouverture des classes d’examen ait lieu ‘’dans le respect des protocoles mis en place avec les autorités sanitaires’’, afin que les élèves puissent ‘’continuer à apprendre dans un environnement garantissant leur protection, leur bien-être et leur plein épanouissement’’.
Le Sénégal a décidé de rouvrir ses classes d’examen (CM2, troisième et terminale) le 2 juin prochain, afin de préparer les examens d’entrée au collège, au lycée et dans les universités, malgré la propagation du Covid-19 dans le pays.
Les enseignements scolaires et universitaires avaient été suspendus depuis le 16 mars pour éviter la propagation de la maladie.
A ce jour, 1.559 personnes atteintes de Covid-19 sont sous traitement au Sénégal, selon le dernier bilan publié mardi par le ministère de la Santé.
Au total, 3.161 cas de Covid-19 ont été recensés dans le pays, 1.565 patients ont recouvré la santé, et 36 personnes ont succombé à la maladie.

Coronavirus au Sénégal: 31 nouveaux cas positifs et 50 guérisons signalés ce 26 mai

Le Ministre de la santé et de l’action sociale a annoncé ce 26 mai, que sur les 551 tests réalisés, 31 étaient revenus positifs, un taux de positivité de 5,62% par conséquent.
Parmi ces nouvelles contaminations, 28 sont des cas contacts suivis tandis que 3 proviennent de la transmission communautaire à Castor (1), à Dakar, et à Thiès (2), a précisé Abdoulaye Diouf Sarr lors du point quotidien sur la situation de la pandémie au Sénégal.
L’on dénombre 50 guérisons ce mardi. Le Ministre a souligné en outre que 1559 patients atteints de Covid-19 sont sous traitement dans les différentes structures de prise en charge à la date du 26 mai. Précisant que les autres patients sont dans un état stable, Abdoulaye Diouf Sarr a signalé que 18 cas graves sont néanmoins en observation dans les hôpitaux.
En définitive, le Sénégal compte 3161 cas de Covid-19 dont 1565 guéris, 36 décès et 1559 patients sous traitement à ce jour.

Sénégal : Un portique de désinfection, bouclier anti-Covid

Une start-up sénégalaise a mis au point un portique de désinfection intelligent censé être un rempart contre le nouveau coronavirus.Le président de la République Macky Sall, pour sauver ce qui peut encore l’être, a récemment demandé à ses concitoyens d’« apprendre à vivre avec le virus ». Une telle approche fait appel à la responsabilité individuelle de chaque Sénégalais.

Dans cette guerre sans répit, toute arme capable de neutraliser le redoutable ennemi vaut alors son pesant d’or. Pour que la vie reprenne son cours normal, un groupe de scientifiques a ainsi conçu un portique de désinfection dénommé Box Yessal.

« Nous avons eu l’idée de le créer avec l’augmentation exponentielle des cas de coronavirus malgré l’observation des gestes barrières. On s’est demandé ce qu’on peut faire pour participer à la lutte. En moins d’une semaine, on a réfléchi et on l’a réalisé », narre Libasse Laye Thiaw, ingénieur à Heru Tech.

Cette jeune entreprise, dont le leitmotiv consiste à « apporter des solutions innovantes pour résoudre les problèmes ponctuels de la population », est principalement composée de geeks : ingénieurs, électroniciens, informaticiens et chimistes.

Les portiques sont dimensionnés sur un logiciel de dessin 3D avant de prendre forme avec un cadre en aluminium. Le dispositif, fruit du savant mélange de compétences pointues, se veut « smart » selon ses concepteurs puisque « dès qu’une personne se présente, il s’allume automatiquement et diffuse la solution désinfectante ».

En plus, précise M. Thiaw, il y a dans le Box Yessal « un distributeur de gel hydroalcoolique et une caméra pour prendre la température. Celle-ci, en même temps, vérifie si la personne porte ou non un masque ».

Que ce soit un portique de brumisation ou de pulvérisation, deux options s’offrant aux acquéreurs, « l’individu est touché par des gouttelettes de moins d’un micron pour une désinfection intégrale sans avoir l’impression d’être mouillé », explique-t-il.

Dans le mécanisme développé par Heru Tech, le liquide de désinfection est l’élément central. « Nous avons un chimiste qui se charge de sa préparation. Le désinfectant contient différents produits bio pour ne pas brûler les yeux, ni irriter la peau. Il doit être efficace à plus de 90 % sur les microbes, germes ou bactéries », fait-il savoir.

La start-up, renseigne Libasse Laye Thiaw, est entrée dans une phase de production en série : « On peut fabriquer une douzaine de portiques par jour. On songe à ouvrir un autre atelier pour doubler voire tripler notre capacité de production. Tout dépendra de notre carnet de commandes ».

Pour donner un gage de qualité aux potentiels clients, Heru Tech « travaille actuellement avec un laboratoire d’analyses de Dakar pour certifier le désinfectant utilisé » mais cela ne semble pas freiner l’entreprise qui a déjà été « contactée par des institutions sanitaires » montrant de l’intérêt pour son invention.

Parfois, ces demandes d’informations se matérialisent par des commandes fermes. « Lundi (dernier), on a livré un portique à un cabinet dentaire », se réjouit l’ingénieur.

L’existence d’Heru Tech pourrait même prendre un tout autre tournant : « Nous avons eu l’honneur de recevoir Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a apprécié notre travail, nous a encouragés et nous a promis de l’aide. Elle est en train de tenir sa promesse », raconte M. Thiaw.

Le prix d’un portique est tributaire « des options intégrées ». Mais afin que son produit soit davantage accessible, Heru Tech se penche sur des matériaux plus abordables. La boîte, qui « prévoit d’incorporer un distributeur de masques » aux portiques destinés aux lieux recevant du public, a également l’intention de mettre sur le marché des modèles adaptés aux ménages.

Coronavirus au Sénégal: Point de la situation du 25 mai 2020

Le Lundi 25 Mai 2020, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a reçu les résultats des examens virologiques ci-après : Sur 1091 tests réalisés, 83 sont revenus positifs. Soit un taux de positivité de 7,60%.

Les cas positifs sont répartis comme suit : 79 cas contacts suivis par nos services ; 04 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Scat – Urban (01), Cité Apecsy (01), Rufisque (01) et Thiès (01). 59 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs, et déclarés guéris.

15 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. L’état de santé des patients hospitalisés est stable.

A ce jour, 3130 cas ont été déclarés positifs, dont 1515 guéris, 35 décédés et donc 1579 sous traitement. Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale présente ses condoléances aux familles attristées et exhorte au respect strict des mesures de prévention et collectives et individuelles.

Le Sénégal enregistre 97 cas positifs à la Covid-19 ce 22 mai

Le Ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé que le Sénégal compte 97 cas positifs supplémentaires à la Covid-19 ce 22 mai 2020.

En effet, sur 1 199 tests réalisés, 97 sont revenus positifs, comme l’indique le communiqué du Ministère.

Plus en détails, ces nouveaux cas positifs comprennent:

  • 83 cas contacts
  • 14 cas issus de la transmission communautaire.

Il est à noter qu’il y a eu un décès supplémentaire hier (un homme de 92 ans à Dakar). Mais aussi que  60 patients ont été contrôlés négatifs et guéris.

Le Sénégal compte à ce jour 2 909 cas déclarés positifs à la Covid-19 dont 1 311 guéris, 1 564 sous traitement et 33 décès.

Réouverture des écoles: La mairie de Gore prépare le retour en classes

La mairie de Gorée a remis jeudi à la Maison d’éducation Mariama Ba un lot de produits d’entretien et des masques en perspective de la reprise des enseignements, suspendus depuis la mi-mars à cause de la pandémie de Covid-19, a appris l’APS.

‘’La Maison d’éducation Mariama Ba a reçu une dotation comprenant : 5 cartons d’eau de Javel, du savon, du gel antiseptique, des produits désinfectants, des masques chirurgicaux et un thermo flash’’, rapporte un site local faisant le compte rendu d’une cérémonie de distribution.

Le même dispositif sera reconduit à l’école primaire Léopold Angrand pour la classe de CM2 (16 élèves), ajoute la même source. Elle informe que le maire Augustin Senghor a reçu un ressortissant de la commune insulaire vivant à Hong-Kong pour un don ‘’de 250 masques chirurgicaux’’ et d’ »un thermo flash’’.

Des volontaires goréens vont aider pour le contrôle des gestes barrières, ajoute la même source.

Les élèves des classes d’examen, CM2, 3-ème et Terminale, vont reprendre les cours à partir du 2 juin, à la suite d’un assouplissement des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.
Les autorités sénégalaises ont appelé les populations à se préparer à vivre avec la pandémie, qui a fait son apparition le 2 mars dernier au Sénégal.

Réouverture des classes d’examen: 10 000 masques remis à la région de Fatick

Le gouverneur de Fatick (centre) a reçu jeudi du ministre de la Formation professionnelle et de l’Artisanat 10.000 masques ‘’normalisés’’ et d’autres équipements destinés aux élèves de la région, pour la réouverture des classes d’examen prévue le 2 juin.

‘’Sur une commande de 30.000 masques normalisés, conçus par les artisans de Fatick, on a ici 10.000 masques, que nous allons remettre au Comité régional de lutte contre les épidémies, présidé par le gouverneur de la région de Fatick’’, a dit Dame Diop.

Il s’est réjoui de la rapidité d’exécution dont ont fait preuve les artisans-couturiers de Fatick pour livrer la commande de 30.000 maques du ministère de la Formation professionnelle et de l’Artisanat.

Ce lot fait partie du million de masques ‘’normalisés’’ que son ministère a commandés auprès des artisans, a-t-il dit.

Dame Diop a également remis des kits sanitaires (gel hydro-alcoolique, thermoflashs, lave-mains, etc.) au gouverneur de Fatick, Seynabou Guèye, pour permettre aux élèves de la région de se protéger du Covid-19 à la reprise des cours.

Mme Guèye a réceptionné les équipements en présence de son collègue Matar Ba, chargé des Sports et maire de Fatick, et du président de l’Union nationale des chambres des métiers, Issa Dièye.

Selon l’inspection d’académie de Fatick, 37.648 élèves des classes d’examen (CM2, troisième et terminale) et 421 autres du secteur de la formation professionnelle sont concernés par la reprise des cours, dans la région.

Covid-19: Plus de 1000 milliards mobilisés par UEMOA-Titres pour les pays membres

L’Agence UEMOA-Titres a annoncé mardi la mobilisation, dans le cade des bons social Covid-19, de « plus de 1 000 milliards de FCFA’’ sur le marché des titres publics de l’Union pour faire face aux besoins de financement des États membres.
Le programme d’émissions de « Bons Social Covid-19’’, d’un montant d’environ 1 172 milliards de FCFA, a été validé par les pays de l’Union, « dans le cadre de la mise en œuvre des actions en vue d’atténuer les impacts négatifs de la pandémie liée au Coronavirus’’. Cette validation a été faite en concertation avec les partenaires techniques et financiers.
L’objectif visé à travers ce nouvel instrument dénommé ’’Bons Social Covid-19″ est de « permettre aux États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine de mobiliser les ressources financières leur permettant de faire face aux urgences liées à la lutte contre la pandémie’’.
Selon l’Agence UEMOA-Titres, « l’exécution du programme des +Bons Social Covid -19+ au cours des mois d’avril et mai 2020, a connu un franc succès’’.
L’Agence évoque la participation de 85 investisseurs de l’UEMOA, « une moyenne globale de couverture des émissions de l’ordre de 368 % et un taux moyen pondéré des émissions de 3,1433%’’. Elle relève que « la dispersion des taux autour de cette moyenne pondérée, varie entre 2,7574% et 3,5208%’’.
Pour elle, « le niveau important de la mobilisation des investisseurs en un temps relativement court démontre’’ deux choses. La première est « l’engagement des acteurs pour le développement du Marché des Titres Publics de l’UEMOA’’.
Mais il démontre « aussi et surtout le niveau élevé de leur responsabilité sociale face à l’ampleur de la crise sanitaire qui ébranle le monde’’.
L’Agence estime qu’’’à travers la réussite du programme des +Bons Social Covid -19+, l’ensemble des acteurs du Marché des Titres Publics de l’UEMOA ont créé une nouvelle donne’’.
Celle-ci vient, dit-elle, « confirmer des perspectives radieuses à travers des réformes adaptées qui permettront sans nul doute l’approfondissement du marché primaire à travers la naissance de nouveaux produits, mais aussi une dynamisation du marché secondaire des titres publics de l’UEMOA’’.
Les bons social Covid-19 sont en réalité des Bons assimilables du Trésor de maturité 3 mois émis par voie d’adjudication à des taux précomptés inférieurs ou égaux à 3,75%.
Ils bénéficient non seulement de l’accès au guichet classique de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), mais aussi de l’accès à un guichet spécial COVID de refinancement à 3 mois au taux directeur fixe de 2, 5% sur toute leur durée de vie.

Covid-19: L’Etat décaisse 3,7 milliards FCFA pour les acteurs touristiques

 Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a remis mardi aux gouverneurs de région des chèques d’une valeur globale de 3,7 milliards de francs CFA destinés aux acteurs du secteur touristique, pour les aider à supporter les effets de la pandémie de coronavirus, a constaté l’APS.
Les chèques remis aux gouverneurs lors d’une cérémonie diffusée par visioconférence seront remis ensuite aux ayants droit, qui seront identifiés par ces autorités administratives, suivant des critères fixés par le ministère du Tourisme et des Transports aériens.
L’octroi de ces prêts aux acteurs touristiques est la ‘’concrétisation d’une volonté de soutenir le secteur du tourisme (…) pour l’aider à faire face à la pandémie de Covid-19’’, a dit M. Sarr lors de la cérémonie.
Les fonds seront remis aux bénéficiaires dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale, qui a été lancé par le président de la République, début avril, pour atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie sénégalaise.
Ce programme concerne 98 établissements hôteliers, 50 agences de voyages, 25 restaurants et 84 artisans, selon Alioune Sarr.
C’est un financement ‘’souple et efficace’’ mis à la disposition des bénéficiaires, qu’ils vont rembourser en huit ans, avec un taux d’intérêt de 2 à 3%, a-t-il précisé.
Selon le ministre du Tourisme et des Transports aériens, d’autres financements seront octroyés aux acteurs du tourisme.
Il a invité les gouverneurs à travailler avec les services régionaux du tourisme et faire en sorte que tous les prétendants à ces fonds puissent y accéder s’ils réunissent les critères fixés.
Les 3,7 milliards déjà octroyés l’ont été avec le concours de la Banque nationale pour le développement économique, selon M. Sarr.
Il ajoute que les prêts doivent permettre aux bénéficiaires de payer les salaires de leurs employés et de supporter d’autres charges financières, malgré la pandémie de Covid-19, qui a fortement secoué l’activité touristique.
Alioune Sarr a demandé aux futurs bénéficiaires de ces prêts à en ‘’faire un bon usage’’.
Le gouvernement a décidé d’octroyer 77 milliards de francs CFA aux secteurs du tourisme et des transports aériens, dans le cadre du Plan de résilience économique et sociale, a-t-il déclaré en avril.

Covid-19: Un 27è décès rapporté ce 18 mai

Le ministère de la Santé a signalé ce lundi un nouveau cas de décès lié au Covid-19, portant à 27 le nombre de personnes ayant succombé à la maladie depuis son apparition au Sénégal, le 2 mars.
‘’Le Sénégal vient d’enregistrer son 27e cas de décès lié au Covid-19. Il s’agit d’une femme de 65 ans. Elle est décédée ce lundi à 10h 30 à l’hôpital Principal de Dakar’’, indique le ministère dans un communiqué.
Le Sénégal a enregistré son premier décès lié au nouveau coronavirus le 31 mars, en la personne de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille.
A la date du 18 mai 2020, le pays a officiellement dénombré 2544 cas de coronavirus dont 1076 guérisons, 27 décès et une évacuation d’un patient à son pays d’origine, selon les autorités sanitaires

Amadou Hott annonce un PSE post-Covid

Le gouvernement est en train d’élaborer un Plan Sénégal émergent post-Covid en vue de la ‘’relance’’ de l’activité économique, a annoncé le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
Le PSE post-Covid ‘’est en gestation’’, c’est ‘’un plan (…) global de relance’’, a précisé M. Hott dans un entretien au quotidien Le Soleil.
Selon lui, ce plan ‘’sera bâti sur les acquis positifs’’ du Programme de résilience économique et sociale (PRES), lancé début avril par le président de la République pour atténuer les effets de la pandémie de Covid-19.
Ce plan assorti du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force Covid-19), d’un montant de 1.000 milliards de francs CFA, comprend quatre piliers, dont le renforcement du secteur de la santé, la préservation de la stabilité macroéconomique et financière, a rappelé Amadou Hott.
Selon M. Hott, le PSE post-Covid va aussi s’appuyer sur les acquis de ‘’la première mise en œuvre du PSE, ainsi que des enseignements tirés de la crise et de la situation réelle des secteurs’’ économiques.
‘’Il s’agit (…) de revisiter les objectifs stratégiques et les résultats attendus de la phase 2 du PSE, afin de renforcer la souveraineté sanitaire et alimentaire, ainsi que l’industrialisation’’, a-t-il expliqué, parlant du PSE post-Covid.
‘’Ces initiatives démontrent, au-delà du contexte actuel assez particulier, une volonté et un engagement sans faille du président Macky Sall et de l’ensemble du gouvernement à relancer notre économie’’, a ajouté Amadou Hott.
D’un montant de 14.098 milliards francs CFA, le Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023 ou phase 2 du PSE a été élaboré dans le souci d’assurer ‘’une consolidation des progrès enregistrés’’ durant la première phase du PSE.
Le PAP 2019-2023 ‘’se base sur une analyse des meilleures pratiques, au niveau national et mondial, en termes de transformation structurelle de l’économie et de croissance’’, a souligné le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
En septembre dernier, Amadou Hott avait tiré un bilan ‘’plus que satisfaisant’’ de l’exécution de la première phase du Plan Sénégal émergent, cinq ans après son lancement.
‘’Le bilan de cette première phase est plus que satisfaisant. En effet, les ressources mobilisées pendant la période 2014-2018 ont été principalement affectées aux secteurs porteurs de croissance (…), et ces investissements ont permis d’atteindre des résultats probants pour asseoir les fondements de l’émergence’’, avait-il déclaré.
Avec 2.544 cas de Covid-19 recensés depuis le 2 mars, le Sénégal est l’un des pays de la CEDEAO les plus touchés par la pandémie. La maladie a fait 26 morts dans le pays, selon le ministère de la Santé.
Malgré la hausse du nombre des cas, le chef de l’Etat a assoupli certaines mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence en vigueur depuis le 24 mars pour freiner la propagation de la maladie. Par exemple, le couvre-feu a été ramené de 21 heures à 5 heures du matin, alors qu’il était de 20 heures à 6 heures du matin.
Les autorités ont également décidé de mettre fin à l’ouverture alternée des commerces de produits alimentaires et des autres commerces et activités non alimentaires à Dakar.

26 personnes mises en quarantaine à Linguère après la découverte d’un cas de Covid-19

Vingt-six personnes sont mises en quarantaine à Linguère après le diagnostic du premier cas de Covid-19 dans ce département, a appris l’APS du médecin-chef de la région de Louga (nord), Cheikh Sadibou Senghor.
Le premier cas de Covid-19 recensé à Linguère est causé par la transmission communautaire, a dit M. Senghor, ajoutant que 73 tests effectués sur des personnes contacts du patient sont négatifs.

A ce jour, le cumul des patients guéris s’élève à 31 pour la région de Louga, où 32 cas de Covid-19 ont été recensés, selon le médecin-chef.

Un patient se fait encore soigner au centre de traitement de la maladie à Louga, où 37 personnes contacts sont actuellement en quarantaine, a-t-il précisé.
La maladie à coronavirus touche trois des huit districts sanitaires de la région médicale, Louga, Sakal et Linguère, selon M. Senghor.
Il affirme que la majorité des cas a été recensée dans la commune chef-lieu de région.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19 : une équipe marocaine analyse plus de 3000 génomes du coronavirus

Par Hicham Alaoui – Face à la crise de Covid-19, et dans le cadre d’un projet marocain visant à analyser et déchiffrer le code du Covid-19 présent au Maroc avec l’identification de plusieurs de ses caractéristiques, une coalition marocaine dirigée par le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a pu analyser plus de 3000 génomes du virus Covid au niveau mondial, apprend-on auprès de cette équipe de médecins chercheurs.« Il s’agit d’un projet génomique pour déterminer les caractéristiques du génome marocain, comprendre la stabilité du virus et permettre aussi s’il y a développement d’un vaccin d’en profiter », a déclaré à APA, Pr. Azeddine Ibrahimi, Directeur du laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, ajoutant que ce projet permet de caractériser la virulence du virus et le lien qui permet d’infecter la cellule.

Qualifiant de « prometteur » ce projet, Pr. Ibrahimi a expliqué que les travaux ce cette contribution scientifique, soumis à publication, ont permis de déterminer la répartition géographique des génomes de virus dans plus de 58 pays, décrivant la diversité génétique, l’évolution du virus et les changements génétiques les plus importants dans son génome permettant l’identification de mutations les plus pertinentes.

Selon un document de l’équipe scientifique qui supervise ce projet, les résultats de cette recherche permettront de meilleures stratégies pour confronter la propagation du virus et améliorer les possibilités de prise en charge de la pathologie du Covid-19.

Ces travaux rentrent dans le cadre du grand projet « Genoma », du laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat visant à créer une plateforme nationale d’analyse des séquences de tous les génomes marocains, à commencer par le génome de référence humain marocain et les génomes des bactéries et virus issues d’échantillons marocains disponibles au niveau national ou sur les banques de données internationales.