Mulukuku Dj enflamme le public au Femua 12 avec des sélections de Arafat Dj

L’artiste ivoirien Mulukuku Dj, un adepte du Coupé décalé, a égayé vendredi soir le public abidjanais à un concert du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 12) avec des sélections de Arafat Dj et plusieurs rythmes, derrière un plateau de mixage.Ses casques à l’oreille, Mulukuku mixte les sons sur la platine et  les balance au public, qui reprend les termes du chant de Arafat Dj,  dans une énergie époustouflante, amplifiant l’écho dans l’enceinte de  l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), espace abritant  la scène. 

Auteur de plusieurs titres,  Mulukuku Dj, a laissé ses chansons, faisant montre de ses talents de  Disc Jockey. Avec une mixture de sons reggae, d’Extra Musica, de  chansons Zouglou, un rythme local très prisé, il a soulevé la foule  venue communier avec leurs idoles. 

Il n’a pas  manqué de lancer le son de Ariel Sheney, un artiste ivoirien du Coupé  décalé dont le dernier titre intitulé « Amina » cartonne actuellement.  Arafat Dj a d’ailleurs appelé son « filleul » pour le féliciter pour son  clip, qu’il a fortement apprécié. 

Arafat ne  participe pas à cette édition du Festival des musiques urbaines  d’Anoumabo (FEMUA), le plus grand festival porté par un groupe  d’artistes sur le continent africain.

Soutenu  par des danseuses qu’il a surnommé Ronaldo, Messie et Drogba, des noms  de stars mondiales du football, Mulukuku a fait un tabac cette soirée et  arraché la sympathie de l’assistance avec ces artistes très agiles. 

Plusieurs  autres artistes ont animé le plateau artistique, entre autres, Allah Thérèse la doyenne de la musique tradi-moderne ivoirienne, la diva malienne  de la musique Manding Oumou Sangaré, Claire Bahi, Yvan Buravan (Rwanda,  lauréat du Prix RFI 2018) et Mani Bella (Cameroun) .    

Révélé  au public ivoirien en 2001, grâce à la magie des platines, Mulukuku Dj  totalise aujourd’hui 18 ans de carrière. Dieu, dira-t-il, est au cœur de  son succès. L’artiste se félicite toutefois de porter deux casquettes  celle de chanteur et de Dj. 

Évoluer dans sa  carrière d’artiste chanteur est pour lui une ambition légitime. Mulukuku  prépare son prochain album qui devrait être intitulé « El Duro », qui  signifie le dur en Espagnole, un titre émanant de toutes les étapes  qu’il a eues à « franchir et à surmonter comme stress, tristesse ».

 «  Genre et développement » est le thème pour cette 12è édition du FEMUA  qui se déroule du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à Gagnoa (Centre-Ouest ). Le  plateau artistique est animé par huit chanteuses et huit chanteurs,  symbole de la parité. 

FEMUA 12: l’ONG burkinabé Wend Puiré en attraction avec ses produits à base de miel

Le Burkina Faso, pays à l’honneur à la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 12) est bien présent à travers des exposants venus du pays des hommes intègres dont l’ONG Wend Puiré qui travaille dans la promotion de l’apiculture avec pour objectif principal de faire de l’élevage d’abeilles à miel un outil économique au service du monde paysan.Mme Marcelline Bationo, la responsable du stand, explique que le coordonnateur de l’ONG Wend Puiré (qui signifie la part de Dieu en langue Mooré), Désiré-Marie  Yaméogo, professeur d’Allemand, a été inspiré par le milieu apicole lors d’un voyage en Europe.

« A son retour au pays, il lance un projet autour du miel (…). Associé à une dizaine de paysans, il crée l’association Wend Puiré avec la conviction que l’apiculture et l’exploitation des produits de la ruche pourront aider le monde paysan à améliorer ses conditions de vie », raconte-t-elle.

Désiré Yaméogo, poursuit sa collaboratrice, s’installe en 1999 dans le Boulkiemdé, province de la Région Centre-Ouest du Burkina Faso où beaucoup de paysans adhèrent au projet d’une « apiculture moderne, adaptée au terrain et au type d’abeilles existantes ».

Les paysans bénéficient de formations et d’appuis aux nouvelles techniques de l’apiculture, notamment, «l’utilisation de l’enfumoir, de la ruche kenyane, de méthodes pour suivre l’évolution des colonies d’abeilles », précise Mme Bationo.

Aujourd’hui, Wend Puiré compte plus de 4 000 apiculteurs répartis sur tout le territoire Burkinabé et emploie une soixantaine de travailleurs permanents. L’ONG dispose de quatre centres apicoles dont un centre de formation professionnelle et de recherche en apiculture.

« En moins d’une décennie, Wend Puiré s’est bien  positionnée dans l’esprit des consommateurs des produits de la ruche au niveau national. Elle a remporté successivement le trophée du meilleur exportateur de la filière miel en 2016 et 2017 », se réjouit Marcelline Bationo, soulignant que « ces apiculteurs sont formés et encadrés par les techniciens en apiculture de l’ONG pour offrir un miel naturel de qualité contrôlée depuis la ruche ».

Les produits Wend Puiré sont commercialisés sous la marque Apisavana. Ainsi, on découvre au stand l’hydromel (liqueur de miel), le vin de miel, la crème à lèvres, la pommade et savon à la propolis…tous manufacturés avec du miel.

Les festivaliers  du FEMUA 12 prennent régulièrement d’assaut ce stand pour déguster les produits de Wend Puiré avant de s’en procurer à l’image Jean-Philippe N’guessan qui vante les vertus du vin au miel.

Oumou Sangaré communie avec des milliers de festivaliers du FEMUA 12

La « diva du Ouassoulou», l’artiste-chanteuse malienne Oumou Sangaré a communié dans la nuit de vendredi à samedi avec des milliers de festivaliers de la 12è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( FEMUA) dans un concert live donné à l’Institut national de la jeunesse et des sports ( INJS) à Marcory dans le Sud d’Abidjan.C’est aux environs de minuit et demi que la star malienne considérée comme l’une des plus belles voix d’Afrique, est annoncée sur la scène du concert sous une salve d’applaudissements du public.

Dans une prestation enlevée qui a duré près d’une heure d’horloge, Oumou Sangaré a égayé les mélomanes avec plusieurs titres phares de sa riche discographie dont « Kaméléba» et « Kounandia».

Dans ce dernier titre (Kounandia ou chance en français),  la star malienne a soutenu que « dans la vie, il faut tendre la main à ceux qui ont moins de chance que soi comme les Magic System le font en ce moment pour des artistes ».

« Ça été un plaisir. Je ne joue pas beaucoup et quand je me vois devant un public africain et surtout qui me comprend,  ça me fait chaud au cœur», a dit la diva malienne à la presse au terme de sa prestation, saluant dans la foulée le thème de ce festival.

 « Sans la femme, il n’y a pas de vie», a estimé Oumou Sangaré. Avant elle,  plusieurs artistes ivoiriens dont Mulukuku DJ, Allah Thérèse et Claire Bailly ont fait vibrer eux aussi les  spectateurs. C’est  Allah Thérèse, l’une des pionnières de la musique traditionnelle ivoirienne qui totalise plusieurs décennies de présence sur la scène musicale en Côte d’Ivoire qui a inauguré cette grande scène marquant la quatrième journée de ce festival.

 Cette doyenne de la musique ivoirienne a su tenir en haleine le jeune public pendant plus  d’une demi-heure. Il est 23h30 ( heure locale et GMT) lorsque Claire Bailly, celle qui se fait appeler la première dame du coupé-décalé ( Musique urbaine en vogue en Côte d’Ivoire) monte sur scène.

Tout comme ses prédécesseurs, la conceptrice du « Bobaradeni» fait danser, à son tour les mélomanes égrenant plusieurs titres dont « Tiens ça » et « Bobaradeni».

 « Je suis en même temps étonnée et épatée devant ce public », a indiqué pour sa part, la « première dame du coupé-décalé » , exprimant sa gratitude au groupe Magic System qui « m’a donné cette chance aujourd’hui ».

La douzième édition du FEMUA, l’un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, organisé par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System »,  s’est ouverte mardi dernier autour du thème « Genre et développement ». Plusieurs activités culturelles ont meublé ce festival qui s’achèvera dimanche à Gagnoa, dans le Centre-ouest ivoirien par un  grand concert.

Ouverture de la 9è édition du Salon international du tourisme d’Abidjan

La 9è édition du Salon international du tourisme d’Abidjan (SITA), prévue du 27 avril au 1er mai 2019, s’est ouverte samedi autour du thème: «Synergie du tourisme en Afrique, une force économique».Quelque 100.000 visiteurs sont attendus à cet événement couplé avec le Forum d’investissement pour le tourisme africain (FITA) dont l’ouverture officielle devrait avoir lieu dimanche. Il se veut une plateforme de référence de l’industrie touristique sur le continent africain.

Le SITA a pour but de présenter les atouts touristes de la Côte d’Ivoire et du continent afin de valoriser les potentiels touristiques, a souligné le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs Siandou Fofana, invitant les acteurs du secteur à fédérer leurs énergies pour rendre le tourisme africain plus compétitif.

Quelque 100.000 visiteurs sont attendus à cette édition contre 72.728  visiteurs en 2018 dont 60% étaient des professionnels, a indiqué le  Commissaire général du SITA, Jean-Marie Somet, directeur général de  l’Office national du tourisme de Côte d’Ivoire.

Le pays à l’honneur est le Burkina Faso. Il est représenté par son ministre de la Culture,  des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango. Une vingtaine d’autres pays participent à ce rendez-vous, entre autres, le Maroc, le Gabon, la Guinée, le Cap Vert, l’Éthiopie, la France, le Sénégal, le Niger, le Nigéria.

La Sierra Leone, l’Inde, la Mauritanie, le Bénin, le Mali, la Tunisie, l’Algérie et l’Afrique du Sud participent également au Salon international du tourisme d’Abidjan. Le Liberia et le Ghana, deux pays voisins à la Côte d’Ivoire sont invités en qualité de pays observateurs.

Ce salon attractif pour les professionnels, regroupant la majorité des pays africains, vise à favoriser des rencontres et des échanges commerciaux entre les acteurs africains et internationaux. Cette édition fait une ouverture sur la nécessité de fédérer les potentialités touristiques pour développer l’Afrique.

Le continent africain a généré environ 38 milliards de dollars US du tourisme international en 2018, soit 3% des recettes touristiques mondiales. En 2017, l’Afrique a enregistré près de 63 millions d’arrivées de touristes internationaux, soit 5% du total des flux mondiaux.

L’industrie du tourisme est reconnue aujourd’hui comme le leader des services marchands dans le monde. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, elle génère plus de 1,159 milliards de dollars US de recettes, soit 9% du PIB mondial du secteur des services et plus de 1,1 milliard de voyageurs.

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur explique ses missions aux festivaliers du FEMUA 12

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’organisme de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire, a expliqué vendredi à Abidjan, ses missions et son fonctionnement aux festivaliers de la douzième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( FEMUA) en vue « d’améliorer son image », a appris APA sur place. A l’occasion de ce festival, indique une note d’information transmise à APA, le BURIDA a déployé deux activités à savoir, des rencontres d’échanges et l’animation d’un stand à l’Institut national de la jeunesse et des sports (NJS, l’un des sites du festival au Sud d’Abidjan).

« Ces activités visent à mieux faire connaître les missions et le fonctionnement d’une société de gestion collective et l’intérêt pour l’artiste d’y adhérer, mais surtout offrir un cadre d’échanges pour davantage s’imprégner des préoccupations des titulaires de droit», rapporte la note, soulignant que,  In fine, le BURIDA entend également à travers ces activités « améliorer son image» auprès du public.

Plusieurs thèmes dont celui « des avantages et défis du numérique dans la gestion collective des droits» ont été développés par des experts devant des festivaliers du FEMUA 12 qui a pour thème «Genre et développement ».

 Organisé chaque année par le mythique groupe musical ivoirien Magic System,  le FEMUA, est l’un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne. Cette douzième édition qui enregistre la participation de plusieurs artistes de renommée internationale dont Oumou Sangaré et Kaaris, s’achèvera dimanche.

La Côte d’Ivoire renouera le contact avec tous les Ivoiro-descendants dans le monde ( Ministre)

La Côte d’Ivoire va renouer le contact avec tous les Ivoiro-descendants partout dans le monde, a annoncé jeudi à Abidjan, Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie.« Les Ivoiro-descendants  sont un peu partout dans le monde. L’année dernière, nous avons reçu des américains et cette année, ce sont les Boni de Guyane et nous comptons aller partout où nous avons des informations sur les traces des Ivoiro descendants. Nous allons renouer le contact avec tous les Ivoiro-descendants partout où ils se trouvent dans le monde», a fait savoir M. Bandaman.

Il s’exprimait dans une conférence de presse-bilan de la première édition des journées mémorielles internationales de « La route de l’esclave» qui avait pour invités d’honneur, les « Boni de Guyane », un peuple qui a des ascendants ivoiriens.

Le programme des journées mémorielles internationales de la route de l’esclave vise à conserver dans la mémoire collective  les effets de la traite négrière et de l’esclavage afin d’inscrire dans l’esprit de tous, la non reprise de ces pratiques qui ont déshumanisé des peuples.

« Les éléments que nous avons à notre disposition indiquent qu’environ 80.000 ivoiriens ou captifs sont partis des côtes ivoiriennes pendant l’esclavage pour les Amériques et les îles. Ce chiffre indique seulement ceux qui ont été clairement identifiés. Donc, on peut faire des estimations à plus de 100.000 personnes», a expliqué M. Bandaman affirmant que « chaque année, nous allons organiser les journées mémorielles internationales de la route de l’esclave avec d’autres Ivoiro descendants ».

Selon lui, le peuple de Guyane qui a été l’invité d’honneur de cette première édition des journées mémorielles, a découvert au terme de ces journées qu’il vient effectivement de la Côte d’Ivoire.

« Nous n’allons pas lâcher les liens. Nous allons continuer d’entretenir les liens avec les Boni. Nous irons aussi vers eux en Guyane », a-t-il promis.

Avant lui, au nom de la délégation Guyanaise forte de vingt-cinq personnes, le député Adams Lenaïck  a souligné que ce retour en Côte d’Ivoire sur la terre de leurs ancêtres a permis de « nous ressourcer et répartir la tête bien chargée de notre histoire ».

« Nous avons vécu un voyage et des expériences uniques… Nous travaillerons rapidement pour qu’on puisse recevoir aussi en Guyane nos frères ivoiriens », a dit le parlementaire Guyanais exprimant sa gratitude aux autorités ivoiriennes.

 Pour sa  part, le professeur Ackah Kouamé, le responsable scientifique du programme « La route de l’esclave » a soutenu que la Côte d’Ivoire est « réellement sur la route de l’esclave » estimant qu’il y a dans le pays de « grands sites négriers ».

Poursuivant, il a annoncé qu’au-delà de cette venue du peuple Boni en Côte d’Ivoire, une coopération scientifique sera scellée entre les universitaires des deux pays, notamment entre l’Université de Guyane et l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Les premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave se sont tenues du 22 au 25 avril 2019 avec pour invité d’honneur le peuple Boni de Guyane.

Ce peuple qui a des origines ivoiriennes, a été lundi à Krindjabo dans le Sud-Est ivoirien par le roi du Sanwi, Sa majesté Nanan Amon N’Doffou V.

 Mardi, la délégation Guyanaise  et ses hôtes ivoiriens ont mis le cap sur Kanga-Nianzé dans le Nord-ouest d’Abidjan, un village qui a été l’un des sites négriers du pays. Dans ce village, la délégation a été « purifiée » comme à Krindjabo selon la tradition de ses ancêtres ivoiriens.

Selon le gouvernement ivoirien, les journées mémorielles internationales de la route de l’esclave s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) dénommé « La route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière. Le projet de « La route de l’esclave »  a été officiellement lancé en Côte d’Ivoire le 06 juillet 2017.

Des Guyanais descendants d’esclaves sur les traces de leurs ancêtres à Tiassalé et N’Douci

Les localités de N’Douci (112km d’Abidjan) et de Tiassalé (environ 120 Km au Nord-Ouest d’Abidjan) ont été visitées par une délégation de la communauté Boni de Guyane dont elle serait originaire dans le cadre des premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« C’est une étape essentielle de ce circuit. Cette localité a servi à l’esclavage et les preuves sont établies », a précisé le Directeur de cabinet du ministère de la culture et de la francophonie, Yves Konan dans le village de Kanga Nianzé à N’Douci.

Selon Yves Konan qui présentait le contexte du projet à l’initiative de l’UNESCO en 1994, « il s’agit de mettre en lumière les héritages historiques multiformes que cette tragédie  a engendrés dans le monde », expliquant que « ces journées visent à  assumer notre héritage, à continuer au rapprochement des peuples ».

L’écrivain –journaliste,  Serges Bilé, s’est pour sa part félicité de ce voyage de 25 descendants d’esclaves sur « leurs terres d’origines »

« C’est l’aboutissement de 25 ans de recherche,  de 25 ans de rêve. Nous devons constamment enrichir  cette histoire »,  a plaidé Serge Bilé.

 « Vous nous avez honorés. Cet accueil est  digne d’un retour au pays natal .Nous sommes à un  carrefour  de cette histoire », a témoigné, avec beaucoup d’émotion  le  député et porte-parole de la délégation Guyanaise, Adam Lenaick.

Prestations d’artistes ivoiriens et guyanais où l’on décelait les similitudes, rituels de purifications et visites de sites historiques tels que le Bodo « eau sacrée » ont entre autres meublé cette visite dans ces deux localités de l’Agnéby-Tiassa.

Auparavant, la délégation a été reçue lundi à Krindjabo dans le département d’Aboisso dans le Sud-Est ivoirien. 

Les premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave sont prévues du 21 au 26 avril 2019. Ces journées s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation,  la science et la culture (UNESCO) dénommé la « Route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière. Le projet en Côte d’Ivoire a été lancé le 6 juillet 2017 dans cette région.

Claire Bahi, « première femme du Coupé décalé », promet « cartonner » au FEMUA 12

La chanteuse ivoirienne du Coupé décalé, Claire Bahi, « première femme du Coupé décalé », assure « cartonner » au 12è Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), en marge de la cérémonie d’ouverture à Abidjan mardi.« J’invite massivement mes fans, c’est des Douahoudé (langue locale  qui signifie enfants bénis) c’est une première et ça va cartonner, ça  va tuer (être un grand show) », a dit à APA avec une radio locale, Claire  Bahi.  

Elle se réjouit qu’aujourd’hui, elle, «  la première femme du Coupé décalé », le Groupe Magic System, promoteur  du FEMUA, ait « pensé à la Mama », la diva de ce rythme musical très  prisé en Côte d’Ivoire et sur le continent.  

«  Que tout le monde vienne regarder (cet évènement) parce que quelque  chose va se passer », lance Claire Bahi, qui se produira en live pour la  première fois sur la scène du FEMUA. Pour elle, « c’est toujours  magique » de jouer dans le « haut de gamme » et «ça va chauffer ».   

«  Genre et développement » est le thème pour cette 12è édition du FEMUA  qui se déroule du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à Gagnoa (Centre-Ouest ).  L’artiste ivoirienne salue cette thématique qui «essaie de faire sortir  la tête de la femme » des stéréotypes en lui donnant davantage de  valeurs.  

Toutefois, dit-elle, les femmes  doivent savoir qu’en dehors du travail elles restent les piliers de la  famille. Et à cet égard, elles doivent « s’occuper de la famille parce  que l’homme et les enfants deviennent nos enfants ». Les femmes ne  devraient « pas confondre ce message ».   

Interrogée  en marge de la cérémonie d’ouverture, Chantal Taïba, s’est dite « très  contente » d’être à cette édition du FEMUA qui fait « une part belle à  la femme ». Féministe dans l’âme à travers ses chansons engagées, la  chanteuse ivoirienne juge « bonne » la condition de la femme en Côte  d’Ivoire. 

Pour elle, « les choses avancent »,  ce n’est pas du jour au lendemain que tout va changer, mais déjà il y a  des avancées sur la question de la parité. A l’instar de Claire Bahi,  Chantal Taïba espère donner le meilleur d’elle-même et réserve une «  surprise » pour ses fans.  

Seize artistes  venus d’horizons divers se succéderont sur les scènes du FEMUA 2019,  notamment le rappeur français d’origine ivoirienne Kaaris, le jazzman  nigérian Femi Kuti, Roga Roga de la RDC et son mythique groupe Extra  Musica, le Rwandais Buravan, lauréat du Prix RFI 2018.

Interviendront  également les stars du Coupé décalé Mulukuku Dj, Kerozen Dj, l’artiste  Zouglou Molière, Mani Bella (Cameroun) , la diva de la musique malienne  Oumou Sangaré, Chidima du Nigéria, Mariah Bisskngo (Burkina), Josey et  Allah Thérèse, la doyenne de la musique tradi-moderne ivoirienne.  

Inauguration à Abidjan de la 2è exposition «d’objets uniques» de la princesse Ira De Fürstenberg

Le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré, mardi soir à Abidjan, la deuxième exposition dénommée « objets uniques » de son Altesse La Princesse Ira De Fürstenberg en présence de son épouse Dominique Ouattara, du vice-président ivoirien Daniel Kablan Kablan et de plusieurs personnalités économiques et politiques, a constaté APA sur place.Plusieurs objets d’arts ont été officiellement mis en vente lors de cette exposition qui durera deux jours et dont les bénéfices seront reversés à la Fondation « Children Of Africa» présidée par la Première dame ivoirienne.

« Les bénéfices des ventes de cette seconde exposition serviront à acquérir le mobilier et l’équipement de la maison de vie de l’hôpital Mère-Enfant (HME) de Bingerville», a fait savoir Mme Ouattara dans une allocution, expliquant que cette Maison de vie servira à accueillir les enfants qui ont  besoin de soins qui ne nécessitent pas une hospitalisation, ainsi que leurs mamans.  Cette Maison de vie « généreusement offerte » par la Fondation Lalla Salma du Maroc « ouvrira ses portes avant la fin de l’année ».

Poursuivant, elle a précisé que cette maison qui  sera essentiellement mise à la disposition des enfants qui viennent de l’intérieur du pays ou des pays voisins, compte 24 chambres ( avec 48 lits), une salle de cours, une cantine, deux salles de jeu et six salles administratives.

Auparavant, Mme Ouattara a soutenu que la collection d’objets d’arts exposée revêt un « caractère unique par son esthétisme et sa finesse». Pour sa part, Son Altesse, La princesse Ira De Fürstenberg qui est  également, la marraine de la « Fondation Children Of Africa», a dit sa dit sa gratitude au couple présidentiel ivoirien, notamment au chef de l’État, Alassane Ouattara pour son « travail important» dans le pays.

 La princesse Ira De Fürstenberg a organisé sa première exposition «d’objets uniques » en Côte d’Ivoire en février 2015. Les bénéfices des œuvres d’arts de sa création vendues pendant cette première exposition ont été reversés à la Fondation de Mme Ouattara pour soutenir ses actions en faveur des enfants démunis.

 Plusieurs dizaines d’objets d’arts seront ainsi exposés pour quarante-huit heures dont « Une tête de Bouddha en cristal de roche », «Une tête de mort avec serpent en bronze» et «un bâton de Maharaja serti de pierres précieuses».

Créée en 1998, la Fondation  « Children Of Africa» mène des actions humanitaires dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du social. Elle intervient dans une dizaine de pays africains dont la Côte d’Ivoire.

Ouverture à Abidjan du FEMUA 12 autour du thème « Genre et développement »

La 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), organisée par le mythique groupe ivoirien Magic System, s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Genre et développement », lors d’une cérémonie en présence de la Première dame Dominique Ouattara, marraine de l’événement.Mme Dominique Ouattara s’est dit « très heureuse » de prendre part à cette grande fête de la musique, placée sous le thème « Genre et développement », dans un discours, à l’ouverture des festivités à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja.

Pour elle, la thématique du genre touche au bien-être des femmes et à l’équilibre de la société, une question qui interpelle tous les décideurs dans le monde. Au cours des festivités prévues du 23 au 28 avril 2019, des réflexions seront menées sur l’autonomisation des femmes et la scolarisation des jeunes filles.

« Investir dans les droits fondamentaux des filles et des femmes, favoriser leur accès aux ressources, aux opportunités économiques et au leadership politique et social constitue un levier pour accroître la croissance économique et asseoir les bases d’une société plus juste et équitable », a soutenu A’Salfo.

Il a déploré qu’à l’aube de l’agenda 2030, la pauvreté revête un visage féminin. Car, « près de 70% des personnes pauvres dans le monde sont les femmes ». Et, lorsque survient une catastrophe, elles sont les premières victimes.

En vue de matérialiser la parité, les organisateurs du FEMUA ont choisi pour les différentes scènes huit femmes et huit hommes, soit 16 chanteurs constituant le plateau artistique qui enflammera le public à Abidjan et à Gagnoa, ville du Centre-Ouest ivoirien, où se tiendra la clôture. 

Une lucarne a été ouverte pour le Burkina Faso, premier pays invité d’honneur à une édition du FEMUA. Le ministre burkinabè de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, a salué les promoteurs pour ce privilège qui permet au Burkina de présenter ses valeurs culturelles et artistiques.

Révélé au monde entier par leur tube à succès Premier Gaou, chanson culte de leur carrière musicale, le mythique groupe Magic System est aujourd’hui l’une des figures emblématiques du showbiz africain. Soucieux du bonheur des autres, le groupe s’est investi dans l’humanitaire.

En marge de la cérémonie d’ouverture, les festivaliers et les officiels parmi lesquels figuraient des membres du gouvernement, ont visité un institut féminin réhabilité par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, à Aliodan. 

Seize artistes venus d’horizons divers se succéderont sur les scènes du FEMUA 2019, notamment le rappeur français d’origine ivoirienne Kaaris, le jazzman nigérian Femi Kuti, Roga Roga de la RDC et son mythique groupe Extra Musica, le Rwandais Buravan, lauréat du Prix RFI 2018.

Interviendront également les stars du Coupé décalé Mulukuku Dj, Kerozen Dj, l’artiste Zouglou Molière, Mani Bella (Cameroun) , la diva de la musique malienne Oumou Sangaré, Chidima du Nigéria, Mariah Bisskngo (Burkina Faso), Josey, Claire Bailly, Chantal Taïba et Allah Thérèse, la doyenne de la musique tradi-moderne ivoirienne.

A’Salfo appelle les leaders politiques ivoiriens à « cultiver les valeurs de paix »

Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du mythique groupe ivoirien Magic System, a dénoncé lundi à Abidjan les « dérives langagières » des hommes politiques ivoiriens à l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les invitant à « cultiver les valeurs de paix ».A’Salfo s’exprimait à l’ouverture de la 12è édition du Festival des  musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), prévue du 23 au 28 avril 2019. La  cérémonie s’est déroulée à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir  les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja. 

«  Je voudrais lancer un message à l’endroit des hommes politiques, nous  assistons malheureusement à des dérives langagières en prélude à  l’élection présidentielle de 2020.  Le monde entier nous regarde,  cultivons les valeurs de paix et de tolérance », a lancé A’Salfo, le  commissaire général du FEMUA.  

Selon lui, « la  Côte d’Ivoire a trop souffert » et les Ivoiriens n’ont plus besoin de  ça. Pour ce faire, les leaders politiques devraient mettre « l’intérêt  général au-dessus des intérêts partisans pour un développement durable  de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire a connu  près d’une décennie de crise de 2000 à 2010. L’élection présidentielle  de 2010, sensée mettre un terme à cette crise, s’est soldée par un  conflit post-électoral qui a fait officiellement plus de 3.000 morts  dans le pays. 

Aujourd’hui,  le paysage  politique se recompose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci),  ex-allié au pouvoir, se rapproche du Front populaire ivoirien (FPI,  opposition), le parti de Laurent Gbagbo. Dans ce contexte, les partis  cherchent à se repositionner dans l’optique de la présidentielle de  2020. 

Guyane: des descendants d’esclaves d’origine ivoirienne «purifiés» à Krindjabo

Une délégation du peuple Boni de Guyane ( 25 personnes) qui est l’invitée d’honneur des premières journées mémorielles internationales de la « Route de l’esclave», a été reçue lundi à Krindjabo dans le département d’Aboisso dans le Sud-Est ivoirien au siège de ce royaume où elle a été «purifiée» en présence de Sa Majesté Nanan Amon N’Doffou V, a constaté APA sur place.Le peuple Boni de Guyane, à en croire des études,   a des ascendants qui ont  essentiellement des origines Akan du Sanwi,  l’un des premiers royaumes de la Côte d’Ivoire qui s’étend sur 8000 km2.

« Le peuple Boni de Guyane est essentiellement d’origine ivoirienne… Nous ferons de Krindjabo l’une des villes touristiques de la mémoire. Le tourisme de la mémoire sur l’esclavage est un tourisme du souvenir et de la douleur », a fait savoir, Maurice Kouakou Bandaman,  le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie lors de cette cérémonie solennelle aux allures de retrouvailles.

Expliquant le projet de la « Route de l’esclave », lancé en 2017 en Côte d’Ivoire, M. Bandaman a soutenu qu’en s’inscrivant sur cette voie, les autorités ivoiriennes « ont choisi l’axe de la repentance de notre culpabilité».

Avant lui, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, a fait savoir que le royaume du Sanwi était « au commencement» de la Côte d’Ivoire. « Le royaume du Sanwi était au commencement de la Côte d’Ivoire car c’est ici que le protectorat faisant de la Côte d’Ivoire une colonie française a été signé », a-t-il rappelé, précisant que « tout s’est passé d’abord ici en tant que porte d’entrée » du pays.

Selon M. Aouélé qui est également le président du Conseil Régional du Sud-Comoé (Sud-Est ivoirien), « tout est parti du royaume du Sanwi avant de se répandre sur toute la Côte d’Ivoire ».

Hormis cette délégation des Boni de Guyane dont les ascendants sont d’origine ivoirienne,  le royaume du Sanwi, l’un des premiers du pays, a déjà reçu les américains Mickaël Jackson (1992) et Jesse Jackson (2009) dont les ascendants seraient originaires eux-aussi de ce royaume.

 Dans le même élan que ses collègues, le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, s’est félicité du retour de cette délégation Guyanaise sur la « terre de ses ancêtres ».

« Nous nous inscrivons dans ces premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave. Que la terre de vos ancêtres vous soit favorable », a-t-il souhaité à la délégation des Boni réaffirmant l’engagement de son département ministériel à promouvoir le « tourisme de mémoire ».

« C’est une joie pour nous d’être ici. Aujourd’hui, c’est un rêve qui devient réalité. C’est grâce à nos ancêtres que nous sommes ici », a estimé à son tour, Adam Lenaïck, député et porte-parole de la délégation Guyanaise. 

Après Krindjabo, la délégation Guyanaise accompagnée des autorités ivoiriennes s’est rendue  dans la ville historique de Grand-Bassam pour visiter le musée national du  Costume.

Les premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave sont prévues du 21 au 26 avril 2019. Ces journées s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation,  la science et la culture (UNESCO) dénommé la « Route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière.

Selon le gouvernement ivoirien, « il s’agit plus précisément de mener des actions visant à la conservation dans la mémoire collective des effets de la traite négrière et de l’esclavage afin d’inscrire dans l’esprit de tous, la non reprise de ces pratiques qui ont déshumanisé des peuples et briser leur élan ».

Arrivée à Abidjan de 25 descendants d’esclaves Guyanais pour la 1ère édition des journées de la « route de l’esclave»

Quelque vingt-cinq descendants d’esclaves Guyanais « d’origine ivoirienne» sont arrivés à Abidjan pour participer à la première édition des journées mémorielles internationales de la « Route de l’esclave » prévue du 21 au 26 avril 2019, a constaté APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le projet, « La route de l’esclave » vise notamment à contribuer à une meilleure compréhension des causes de l’esclavage et de la traite négrière ainsi que ses enjeux et conséquences.

« C’est un peuple (Les Boni de Guyane) particulier qui  a ses origines dans plusieurs pays africains. Il y a une partie d’entre eux qui est issue du peuple Akan de Côte d’Ivoire. Nous souhaitons raffermir les liens avec cette partie ivoirienne du peuple Boni», a expliqué dans un point-presse, le journaliste-écrivain  ivoirien Serge Bilé, soulignant qu’il s’agira d’un « rendez-vous du donner et du recevoir ».

 « Nous sommes des descendants d’esclaves et  je sais qu’ici c’est chez nous», a ajouté pour sa part, le capitaine Constant Akoubi, un membre de la délégation Guyanaise qui est l’invitée spéciale de cette première édition des journées mémorielles internationales de la route de l’esclave.

Quant à Adam Lenaïck, un parlementaire guyanais, lui-aussi membre de cette délégation, il a exprimé son enthousiasme d’être en Côte d’Ivoire sur la terre de ses ancêtres.

 « C’est avec émotion que nous sommes ici. Nous vous donnerons ce que nous avons et vous nous donnerez ce que vous avez… J’espère que nous établirons définitivement un lien», a-t-il souhaité.

 Après cette conférence, la délégation Guyanaise et leurs hôtes du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie ont mis le cap sur la ville d’Aboisso (106 km au Sud-Est d’Abidjan) où ilq rencontreront les autorités coutumières et politiques de cette localité.

Mardi, ils (les Guyanais) sont attendus à Tiassalé ( 120 km d’Abidjan),  notamment sur la rivière Kanga-Nianzé où il y aura un rituel de purification. Les journées mémorielles internationales de la route de l’esclave, rappelle-t-on, s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) dénommé la «  Route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière et de l’esclavage.

Selon le gouvernement ivoirien, « il s’agit plus précisément de mener des actions visant à la conservation dans la mémoire collective des effets de la traite négrière et de l’esclavage afin d’inscrire dans l’esprit de tous, la non reprise de ces pratiques qui ont déshumanisé des peuples et briser leur élan ».

Burkina: 15 musiciens africains dont 7 Burkinabè invités d’honneur au Kundé 2019

Quinze artistes musiciens africains dont sept burkinabè sont les invités d’honneur à la soirée de gala et de récompenses de la musique au Burkina Faso, prévue vendredi prochain à Ouagadougou, a appris APA auprès des organisateurs.Selon le comité d’organisation qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, en prélude à l’évènement, le plateau artistique sera composé également de cinq musiciens de la Côte d’Ivoire, d’un du Bénin, d’un de Madagascar et d’un du Congo Brazzaville. 

Les artistes du Burkina Faso invités sont : la compagnie Fienta qui est une troupe de danse de sourds muets, Marie Gayeri, Amzy, Big solide, Tanya, Josias Boena et Limachel. 

Les autres artistes, toujours selon les organisateurs, sont Bebi Philip, Kiff no Beat, Rocky Gold, Kerozen et Magic Diezel qui viendront de la Côte d’Ivoire tandis que Freddy de Majunga est l’invité de Madagascar, Kiri  Kanta du Bénin et Roga Roga du Congo.

Il ressort que la soirée qui se tiendra  au palais des Sports de Ouaga 2000, sera aussi agrémentée par une parade de «Sapeurs», des défilés de modes, etc. 

Cette cérémonie de récompense des «meilleurs» artistes au Burkina Faso, constitue un évènement culturel majeur du continent et est placée cette année  sous le patronage  de la première dame du Faso, Sika Kaboré.

En rappel, les trois nommés au Kundé d’or 2019 sont Floby, Maï Lingani et Nabalüm. 

L’After Kundé est prévu le samedi 27 avril au palais des Sports de Ouaga 2000 avec les artistes Kiff No beat, Bebi Philip, Rocky Gold, Magic Diezel et 5 lauréats des Kundé.

 

FEMUA 12: trois émissions spéciales en public de RFI prévues du 24 au 26 avril 2019

Une équipe de Radio France Internationale (RFI), tient du 24 au 26 avril 2019 en Côte d’Ivoire, trois émissions spéciales en public, notamment « Priorité santé », « Appels sur l’actualité » et « Couleurs tropicales », annonce un communiqué transmis vendredi à APA.Les enregistrements de ces trois magazines phares de RFI, partenaire du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), se dérouleront le « mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 avril » à Abidjan et à Gagnoa, indique la note qui souligne que « l’entrée est libre dans la limite des places disponibles ».

Selon le programme, l’émission « Priorité Santé » de Caroline Paré est prévue le mercredi 24 avril à 15h30 à l’Institut national de la jeunesse et des sports d’Abidjan, à Marcory  (Sud) autour du thème : « Les jeunes et la contraception », la diffusion étant fixée pour le jeudi 25 avril à 09h10 (GMT).

Sur cette émission santé, il sera en outre débattu de la question « Quelle contraception pour les jeunes en Côte d’Ivoire ? Quels sont les freins ? Qu’en pensent les aînés ? » le jeudi 25 avril à 15h30  à l’INJS de Marcory. La diffusion est programmée pour le vendredi 26 avril à 09h10 (GMT, heure locale). 

Caroline Paré échangera également avec le public sur les questions suivantes : « Comment conçoit-on la relation de couple : dans l’instant ou la durée ?  Quel sens donner à l’engagement et comment faire comprendre sa vision des choses ?  Existe-t-il un âge idéal ? ».

« Appels sur l’actualité » de Juan Gomez, elle, débute le mercredi 24 avril à 16h45 à l’INJS de Marcory avec le thème « Vers une élection apaisée ? ». Le président Alassane Ouattara assure que la présidentielle de 2020 se « passera bien » et appelle les uns et les autres à « arrêter de se faire peur ». Ces inquiétudes sont-elles justifiées ? Faut-il s’attendre à des tensions ? Telles sont les questions sous-jacentes qui alimenteront l’émission dont la diffusion est prévue le jeudi 25 avril à 08h10.

Des personnalités politiques ont été invitées pour enrichir le débat,  notamment Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Jean-Louis Billon, secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) chargé de l’information et de la communication et Alain Lobognon, député, proche de Guillaume Soro.

 Le jeudi 25 avril à 16h45 à l’INJS de Marcory se poursuivra l’émission « Appels sur l’actualité » sur les propos de certaines populations : « On ne mange pas goudron, on ne mange pas béton ». La diffusion est prévue le vendredi 25 avril à 08h10. 

« Malgré, la croissance, des chantiers et des infrastructures qui se multiplient, la pauvreté stagne en Côte d’Ivoire. Le président Ouattara a fait de la politique sociale la priorité de la fin de son mandat ». Santé, protection sociale, éducation, eau, électricité et logements, seront évoqués. A cet effet, les réactions sur les conditions de vie des populations et leurs préoccupations sont attendues. 

Avec Sidi Touré, ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, et François Aka Bédia, professeur d’économie à l’Université de Bouaké (centre ivoirien), se dérouleront les échanges. 

Le vendredi 26 avril, l’émission se déplace au Lycée professionnel de Gagnoa (Ouest) où elle aura lieu à 15h. La localité de Gagnoa est le fief de Laurent Gbagbo. L’émission dans cette ville se diffusée le lundi 29 avril à 08h10).

« Du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite en 2010 à la décision de la CPI d’acquitter l’ex-président de crimes contre l’humanité, comment ses partisans ont-ils vécu toutes ces années ?  Comment envisagent-ils son avenir et la réconciliation nationale ? ». Cet ensemble de question sera débattu avec Séri Gouagnon, vice-président Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Gbagbo), et Abel Djohoré, député Rhdp de Ouragahio, ville située à 20 Km de Gagnoa.

La troisième émission « Couleurs tropicales » animée par Claudy Siar, débute le mercredi 24 avril à 18h à l’INJS de Marcory avec les artistes Claire Bailly, Molière, Josey et Mulukuku Dj et sera diffusée le jeudi 25 avril à 20h10. Le  jeudi 25 avril à 18h à l’INJS de Marcory sont invités Bi Pomi Jr, Chantal Taiba, Ariel Sheney, Nafassi et Teeyah. La diffusion est prévue le vendredi 26 avril à 20h10).

Le vendredi 26 avril dans un quartier d’Abidjan est prévue l’émission spéciale « Génération consciente. » dont la diffusion a été programmée le lundi 29 avril à 20h10 (heure d’Abidjan sur l’antenne Afrique). L’émission spéciale « Génération consciente » se déroulera autour du thème du FEMUA 2019 : « Genres et développement ». 

Le FEMUA 12, prévu du 23 au 28 avril 2019, s’articulera autour du thème : « Genre et développement » avec comme pays invité le Burkina Faso.

Festival de Cannes 2019 : la Sénégalaise Mati Diop sélectionnée pour la Palme d’or

La cinéaste sénégalaise Mati Diop, avec son film «Atlantique», figure sur la liste des réalisateurs sélectionnés pour la Palme d’or de la 72e édition du Festival de Cannes (France), a appris APA ce jeudi de source médiatique.Selon Radio France internationale (Rfi), le film de Mati Diop sera en concurrence avec les dernières productions de Pedro Almodovar, Arnaud Desplechin, Ken Loach et des frères Dardenne. Au total, 19 films seront en compétition lors du Festival de Cannes prévu du 14 au 25 mai prochain.

Née en 1982, Mati Diop a la culture dans le sang. En effet, elle est la fille de Wasis Diop, pionnier de la world music, et la nièce de Djibril Diop Mambéty qui a signé entre autres les films Touki Bouki en 1973 et Hyènes en 1992.

Dans sa carrière d’actrice, Mati Diop a joué dans les films 35 rhums de Claire Denis (2008), Le Garde-corps de Lucrezia Lippi (2009), Yoshido de Sébastien Betbeder (2010), Sleepwalkers de Thierry de Peretti (2010), Bye Bye d’Édouard Deluc (2011), Un autre monde de Gabriel Aghion (2011), Simon Killer d’Antonio Campos (2012) et Fort Buchanan de Benjamin Crotty (2014).

Bolloré veut construire 20 salles de cinéma en Afrique

Le Groupe Bolloré a l’ambition de construire en Afrique, à travers sa filiale Vivendi, spécialiste de la production de films et de musique, 20 salles de cinéma dénommées « Canal Olympia » afin d’instaurer un réseau du 7ème art et de spectacle, a annoncé Philippe Labonne, le Directeur général Afrique du groupe français.Il s’exprimait lors de l’inauguration, mercredi à Brazzaville, de sa première salle de cinéma et de spectacle « Canal Olympia ». D’une capacité de 300 places, l’infrastructure a été construite en plein cœur de l’arrondissement 3 Poto-Poto à Brazzaville.

« Après Brazzaville, le groupe Bolloré projette de construire d’autres salles de cinéma et de spectacle à Pointe-Noire (sud-Congo) et à Oyo (nord-Congo). Le groupe ambitionne de déployer une vingtaine de salles en Afrique et le rythme de ce déploiement va s’adapter au succès de ces salles », a indiqué M. Labonne.

Pour sa part, le ministre congolais de la Culture, Dieudonné Moyongo s’est réjoui de l’initiative du Groupe Bolloré qui, a-t-il dit, « va permettre aux Congolais de renouer avec les salles de cinéma plus de trois décennies après leur fermeture ».

Plusieurs membres du gouvernement congolais et des experts en spectacle ont assisté à la cérémonie d’inauguration de cette première salle de cinéma dit « écoresponsable ». En effet, elle est équipée de batteries Blue Solutions alimentées par 400 panneaux solaires.

Burkina: vers une labellisation du pagne traditionnel Faso Dan Fani (ministre)

Le processus de labellisation du pagne traditionnel tissé burkinabè dénommé « Faso Dan Fani » sera achevé le mois prochain, a annoncé, mardi, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.Dans un communiqué parvenu à APA, le ministre Kaboré dément les informations faisant état de protection de la marque « Faso Dan Fani » par une firme asiatique, précisant que l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) n’a reçu aucune demande de titre provenant d’une firme asiatique

«A notre demande, les recherche menées par les services techniques de l’OAPI dans leurs bases de données IPAS et Gestitres indiquent qu’aucune marque concernant le FASO DAN FANI n’a fait l’objet de dépôt à l’OAPI à la date du 15 avril 2019», informe le ministre dans son communiqué.

Le même texte précise qu’un projet pilote de labellisation de quatre produits burkinabè a été initié en 2018 et est en cours de réalisation.

«Pour le cas précis du Faso Dan Fani, le processus de labellisation sera parachevé d’ici fin mai 2019 avec le dévoilement du logotype du Label Faso Dan Fani (30 avril 2019)…», indique le ministre.

Le communiqué ministériel intervient quelques jours après la diffusion d’une émission radio réalisée dans le cadre de la deuxième édition des Awards de la Marque OAPI.

Au cours de cette émission diffusée sur une chaine internationale, des journalistes ont évoqué des affirmations et des questionnements relatifs à l’exportation par une firme asiatique de la marque « Faso Dan Fani ».

Relayée sur les réseaux sociaux, cette information a suscité de vifs débats au sein des internautes, amenant certains à accuser le gouvernement burkinabè d’avoir été «laxiste» sur la protection des produits nationaux comme le « Faso Dan Fani ».

Depuis janvier 2018, le pagne tissé « Faso Dan Fani (FDF) » est devenu le pagne officiel des grandes manifestations au Burkina Faso, dont la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année.

Burkina: « Talents de mode » veut promouvoir le pagne Faso Danfani (Promoteur)

La première édition de l’évènement culturel « Talents de mode » est prévue ce samedi à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest) pour promouvoir le pagne traditionnel tissé +Faso Dafani+, dans cette zone du Burkina, ont annoncé vendredi les organisateurs au cours d’une conférence de presse.Selon le promoteur de « Talents de mode », Maître Pierre Yaméogo, par ailleurs, fondateur du centre de formation Boudassida de Koudougou, la manifestation va se tenir sous le thème : «Promotion et valorisation du Faso Danfani».

Il a expliqué que l’objectif principal est de promouvoir et de faire découvrir des jeunes talents de la région du Centre-Ouest afin de permettre un partage d’expériences.

Pour le promoteur, il s’agira, entre autres, de renforcer, à l’occasion de cet événement, les capacités des jeunes dans le domaine de l’art vestimentaire, de rendre leurs produits plus compétitifs sur le marché, de favoriser la visibilité et l’augmentation de leurs chiffres d’affaires, ainsi que la qualité de leurs produits.

Plusieurs activités sont prévues au cours de la première édition de « Talents de mode » dont une prise de contact entre les acteurs du milieu exerçant dans la région du Centre-Ouest et ceux issus des provinces invitées.

A cela s’ajoutent l’organisation d’une journée d’échanges sur le métier de la coupe couture, la grande soirée de défilé de mode à la place de la Nation dénommée Nuit du Faso Danfani ponctuée par des prestations d’artistes.

Selon le promoteur, « Talents de mode 2019 » est soutenu par de nombreuses personnalités politiques et culturelles, dont le chef coutumier Larlé Naaba Tigré, désigné comme l’invité d’honneur de ce premier rendez-vous.

Le président du Sénat ivoirien pour l’intégration des «valeurs culturelles traditionnelles» dans le système éducatif

Le président du Sénat ivoirien, Jeannot Kouadio-Ahoussou , a annoncé jeudi des réflexions en vue de la prise en compte des « valeurs culturelles traditionnelles » du pays dans le système éducatif, à l’ouverture d’une session ordinaire de l’institution à Yamoussoukro.« Le Sénat ne saurait garder le mutisme face aux violences et aux  dérapages dans le système éducatif (récemment observés). A ce sujet, le  Sénat propose une réflexion approfondie dans la perspective d’une grande  prise en compte de nos valeurs culturelles traditionnelles dans  l’éducation », a dit M. Kouadio-Ahoussou dans un discours en présence du  chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

M. Kouadio-Ahoussou a « félicité l’ensemble des acteurs, le gouvernement et  les syndicats pour les compromis obtenus qui ont permis la reprise des  cours sur l’ensemble du territoire national » suite à la crise qui a  secoué l’école ivoirienne les semaines précédentes. 

Cette  crise, selon lui, a été « émaillée par des actes de violences verbales  et physiques ainsi que par des dégradations de biens publics et privés.  Ces comportements malheureux » devraient par ailleurs interpeller tous  les acteurs du système éducatif.   

« Quelle  jeunesse ivoirienne pour relever les défis du présent et du futur pour  la construction de la Côte d’Ivoire ? », s’est-il interrogé,  avant  d’ajouter : «  nous souhaitons vivement que cette reprise soit  définitive et que la question de l’école soit réexaminée et évaluée ».  

Cet  examen qui devra « impliquer plusieurs expertises permettra d’adresser  de façon plus efficace les questions relatives à la violence en milieu  scolaire, à la performance de notre système éducatif et contribuer à  construire l’Ivoirien nouveau, outillé pour intégrer harmonieusement les  exigences du monde globalisé et compétitif qui s’impose à nous et  encore plus aux générations futures », a-t-il soutenu. 

Pour  lui, « les changements intervenus dans les pays développés sont l’œuvre  du système éducatif et d’une population qui participe aux efforts des  responsables politiques des pays qui en sont bénéficiaires ».  

Citant  le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, il a dit que  dans notre siècle dominé par la science et la technique où la  connaissance et les découvertes franchissent les frontières, l’éducation  que reçoivent les enfants devrait les préparer à accomplir un grand  dessein.  

« L’éducation de nos enfants est au  demeurant trop sérieuse pour être confiée aux seuls enseignants. Parents  d’élèves, société civile, gouvernants, tous devront jouer leur  partition qui seront vaines si les générations futures ne sont pas  capables moralement, intellectuellement et techniquement d’en assurer la  pérennité », a-t-il poursuivi.    

Il y a  quelques semaines, des enseignants grévistes dans le secteur éducation  /formation et le principal syndicat des enseignants chercheurs des  universités publiques, ont observé plusieurs semaines de grève pour  exiger de meilleures conditions de vie et de travail. 

Le  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly,  chargé du Budget et du  portefeuille de l’Etat, a reçu ces syndicats à l’effet d’échanger, et  les a rassuré de poursuivre les débats dans un cadre de discussions et  de dialogue.   

Le Sénat, encrage  institutionnel des collectivités territoriales, est maintenant au grand  complet. Le 3 avril 2019, M. Ouattara a nommé les 33 sénateurs restant,  ce qui porte à 99 l’ensemble des membres du Sénat. Après la mise en  place des Commissions, l’institution peut pleinement jouer son rôle de  contrôle de l’action gouvernementale. 

Vers la construction d’un Palais de la Culture à Conakry

Le ministre guinéen des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique, Bantama Sow a annoncé, lundi lors d’une conférence de presse à Conakry, la construction très « prochaine » du premier Palais de la Culture de la capitale guinéenne.« Il y a deux semaines, nous avons adressé un courrier au ministre de la ville pour qu’il nous octroie 4 hectares au centre de Koloma pour la construction du palais de la culture. C’est un défi pour nous et l’histoire retiendra que c’est au temps du président Alpha Condé qu’on a pu réaliser le palais de la jeunesse et de la culture », a-t-il expliqué

Dans le même cadre, M. Sow a déclaré que le musée de Sandarvalia sera réhabilité dans les prochains jours et que le gouvernement prévoit la construction et l’équipement de 30 maisons de la jeunesse et de la culture dont 15 à Conakry et 15 à l’intérieur du pays.

Mode: «le marché ivoirien est un peu compliqué », regrette un jeune entrepreneur

Le jeune entrepreneur ivoirien dans le textile, Arthur Bella N’Guessan regrette le manque d’engouement de ses compatriotes à promouvoir «avec fierté la carte de leur pays », estimant que « le marché ivoirien est un peu compliqué ».Selon le promoteur de la marque de vêtements  ABN qui propose le prêt à porter à l’état pur  ivoirien  des chaussettes jusqu’ aux casquettes et vêtements,  « le marché ivoirien est un peu compliqué ».  

« De moins en moins, les Ivoiriens portent avec fierté la carte de leur pays en dehors de ceux qui résident à l’étranger », regrette l’ex-délégué médical, âgé de 30 ans  qui a opté pour  l’habillement avec des motifs symbolisant le continent noir.

Rencontré dans le cadre de la 5è édition de la  Foire internationale d’Abidjan (FIA), qui se tient dans l’enceinte du palais de la culture de Treichville d’Abidjan,   le promoteur de la marque ABN, fait savoir que lorsqu’il  « présente les collections, les gens disent qu’ils ne veulent pas la carte de la Côte d’Ivoire. Ils préfèrent seul, le logo ». 

Par contre, il se félicite que  « tous les Ivoiriens à l’étranger adorent porter cette collection ». L’habilleur qui se veut le porte-flambeau, le promoteur des marques, « made in Côte d’Ivoire »,  salue le « nationalisme des populations » de la sous-région qui sont « fières de porter les tenues de leur pays respectif».

 Arthur N’Guessan soutient mordicus qu’on « peut être bien vêtu avec une touche de notre pays », saluant dans la foulée l’organisation des événements comme la  Foire internationale d’Abidjan (FIA) où il expose son savoir –faire qui « permet aux jeunes entrepreneurs de mieux nous faire connaître ».  

Sur le marché depuis seulement un an,  l’homme d’affaires est satisfait du comportement « de son bébé » avec 12 collections chemises et  7 collections  de t-shirt. Comme de nombreux entrepreneurs, la marche n’a pas été rectiligne pour M. N’guessan. 

« J’appartiens à un club service, où on m’a confié la création des designs vu que j’aimais les bonnes choses (…) », a-t-il confié à APA. Il s’agissait de concevoir une tenue qui racontait une histoire. 

« J’ai présenté une collection dénommée intégration » qui  malheureusement n’a pas été appréciée de tous,  pour des problèmes de personnes et mon épouse m’a proposé  que je puisse garder  le  même projet », a ajouté M. N’Guessan. 

Le succès suivra à partir du Mali, pays voisin de sa terre d’origine où ses concepts  se sont « arrachés comme des petits pains  et voilà le boom commence ». 

Avec humilité, il continue de travailler, de rêver  et vise plus loin. « Je veux être cité au même rang que Ralph Lauren,  Pierre Cardin, Lacoste », envisage-t-il, tout en soulignant que « ce ne sont pas des surdoués ». 

« La technologie nous permet de faire ce qu’ils ont fait, il suffit d’un peu de créativité, de disponibilité, ce n’est pas impossible », explique ABN conscient que pour atteindre ce cap, « il faut être rigoureux dans le travail, organiser le travail, s’assurer que  les gens travaillent dans de bonne conditions ». 

Cet entrepreneur qui emploie une quinzaine de personnes dans le cadre de ce projet conseille aux jeunes d’avoir des modèles, des repères pour mieux évoluer.

 «Un jeune qui n’a pas de projets, qui n’a pas d’objectifs  ne donne pas un sens à sa vie. Il faut avoir des modèles qui ont de l’impact réel.. .notre existence sur terre, c’est de laisser des traces positives », conclu –t-il. 

 Ouverte jeudi dernier, la FIA, qui se déroule autour de la thématique « de la ville nouvelle » prendra fin le dimanche prochain.

Youssou N’Dour et Fally Ipupa font vibrer les abidjanais en concert de clôture du Forum Mo Ibrahim

Le « roi du M’Balax», la star de la musique sénégalaise Youssou N’Dour et la méga star congolaise de la rumba, Fally Ipupa, ont fait vibrer dimanche soir les mélomanes abidjanais dans un concert de clôture de l’édition 2019 du Forum Mo Ibrahim pour la gouvernance africaine, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Forum Ibrahim Gouvernance Week-end 2019,  organisé par la Fondation Mo Ibrahim  (Organisation qui prône la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique) s’est ouvert  officiellement vendredi soir à Abidjan autour du thème « Jeunesse africaine : emploi ou migration » en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités politiques et économiques du continent.

Dans une salle Anoumabo du palais de la culture d’Abidjan qui affichait quasi-complet à sa montée sur scène aux environs de 21h ( heure locale et GMT), Youssou N’Dour a tenu en haleine un jeune public surexcité qui a repris en chœur  des titres de la riche discographie de l’artiste sénégalais tels que « Birima» joué à plusieurs reprises à la demande du public.

Il est 21h41 mn ( heure locale et GMT) quand, entre deux chansons,  Youssou N’Dour appelle sur scène Mo Ibrahim, le président de la  Fondation du même nom.

« Je suis en Côte d’Ivoire pour rassembler le peuple africain. L’Afrique est le berceau et le futur de l’humanité. Nous avons besoin de paix et de démocratie en Afrique et nous avons besoin des leaders qui viennent nous servir… Vous êtes le futur de l’Afrique », a dit M. Mo aux jeunes esquissant des pas de danse sous une salve d’applaudissements.

 C’est l’hystérie dans la salle à 22h 10 mn ( heure locale et GMT) quand Fally Ipupa, une autre grosse pointure de la musique africaine  très attendue, monte sur scène à son tour. Dans une prestation live en symbiose avec le public, « El Profesor» enflamme la  salle égrenant une dizaine de chansons à succès qui ont fait danser plus d’un. 

Avant ces deux grosses vedettes africaines de la musique, plusieurs artistes ivoiriens de renom, notamment du coupé-décalé (musique populaire urbaine en vogue dans le pays) dont Safarel Obiang et Serges Beynaud,  ont également égayé le public.

 Le Forum Mo Ibrahim gouvernance week-end 2019 a été meublé par plusieurs communications dont celle prononcée samedi par le président ivoirien Alassane sur la problématique de la  migration africaine et l’emploi. Ce forum a été organisé par la Fondation Mo Ibrahim présidé par le milliardaire Anglo-Soudanais Mohamed Ibrahim dit Mo Ibrahim.

Les films ivoiriens «L’interprète I et II» bientôt à l’affiche à Ouagadougou

Les longs métrages «L’interprète I et II », réalisés par l’actrice et productrice ivoirienne Kadhy Touré, seront projetés à Ouagadougou du 8 avril au 4 mai 2019, a-t-on appris samedi de source proche du milieu du cinéma burkinabè.Selon cette source, les deux films seront à l’affiche, précisément au Ciné Burkina, durant pratiquement un mois, en présence de la réalisatrice Kadhy Touré.

«+L’interprète+ sera au programme au Ciné Burkina dès le 8 avril, pour trois séances quotidiennes (18h30- 20h30-22h), et cela jusqu’au 19 avril 2019. Et le 20 avril, ce sera la grande première de +L’interprète II+», précise-t-on.

Sorti en 2016, «L’interprète» a enregistré 7000 entrées, devenant ainsi, le plus grand succès cinématographique du box-office ivoirien, une performance qu’aucun film ivoirien n’avait réalisé depuis plus de 20 ans. 

En 2017, le film a raflé le prix du meilleur décor à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). 

Co-réalisé avec l’Ivoirien Olivier Koné, ce film de Kadhy Touré raconte l’histoire de Naturelle Riviera, jeune interprète, mariée et mère de famille tranquille.

Naturelle Riviera tombe  éperdument amoureuse d’un client,  le businessman américain Michael Newman (interprété par Stéphane Zabavy), de passage à Abidjan pour un voyage d’affaires et pour qui elle doit être l’interprète. 

La trame du second volet du film (Interprète II, sorti en 2018) est la continuité de celle du premier volet. Ouagadougou constitue la première étape du périple de ces deux films dans la capitale du cinéma africain.

Macky Sall annonce la publication de cinq volumes de l’Histoire générale du Sénégal

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall a annoncé, mercredi soir, dans son message à la nation, la publication prochaine des cinq premiers volumes du projet intitulé « Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours », une « œuvre monumentale » sur laquelle travaillent depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire.« Je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours. Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays », a notamment affirmé Macky Sall. 

De l’avis du chef de l’Etat sénégalais qui s’exprimait à la veille du 59ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, cette publication « vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire ».

« N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation », a-t-il encore dit.

« Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel. Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain », s’est réjoui Macky Sall, arguant que « tel est le sens premier de la fête de l’indépendance ».

S’adressant spécifiquement aux jeunes, le président de la République a indiqué que le 04 avril, qui est également leur fête, doit exalter en chacun d’eux l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation.

Réaffirmant le soutien constant de l’Etat à leur endroit, Macky Sall a tenu à rappeler aux jeunes que  leur « rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille. Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents. Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps. Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite ».

 

Les premières journées mémorielles de la route de l’esclave de Côte d’Ivoire prévues du 21 au 26 avril prochain

Les premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave de Côte d’Ivoire seront organisées du 21 au 26 avril 2019, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.« Au titre du ministère de la Culture et de la Francophonie en liaison avec les ministères concernés, le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation des premières journées mémorielles internationales de la route de l’esclave de Côte d’Ivoire du 21 au 26 avril 2019», a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue de cette rencontre hebdomadaire de l’exécutif.

 Selon M. Touré qui est, par ailleurs, le ministre de la communication et des médias, ces journées mémorielles s’inscrivent dans le cadre du programme de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) dénommé la « Route de l’esclave » lancé en 1994 à Ouiddah au Bénin pour mettre fin au silence autour de la traite négrière et de l’esclavage.

« Il s’agit plus précisément de mener des actions visant à la conservation dans la mémoire collective des effets de la traite négrière et de l’esclavage afin d’inscrire dans l’esprit de tous la non-reprise de ces pratiques qui ont déshumanisé des peuples et briser leur élan», a expliqué le porte-voix du gouvernement, soulignant que la Côte d’Ivoire « entend s’approprier ce programme pour mettre en lumière les transformations multiples et les héritages culturels générés par cette tragédie ».

Ces journées mémorielles pendant lesquelles la Côte d’Ivoire recevra une délégation du peuple Boni de Guyane (qui a su préserver l’essentiel de son identité africaine),  a ajouté M. Touré, consacrent le volet international du  « tourisme mémoriel » ivoirien.

« Cette rencontre donnera vie au souvenir attaché au site de la  Route de l’esclave avec des expositions de sculptures et des tableaux de peintres ainsi que de chants et de danses», a-t-il conclu.

Le 06 juillet 2017, le  ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie a lancé dans le village de Kanga Gnianzé dans la localité de Tiassalé ( 120 km au nord-ouest d’Abidjan), le projet dit « La route de l’esclave» devant un parterre de personnalités et des descendants d’esclaves venus des Antilles et des Amériques. 

Le projet « La route de l’esclave », a entre autres pour objectif de contribuer à une meilleure compréhension des causes et des modalités de l’esclavage et de la traite négrière ainsi que ses enjeux et ses conséquences dans le monde. Il s’agit aussi de mettre en lumière les transformations globales et les  interactions culturelles issues de cette histoire.

Décès du réalisateur burkinabè Saint Pierre Yaméogo

Le réalisateur burkinabè Saint Pierre Yaméogo, auteur de plusieurs films, est décédé hier lundi à Ouagadougou, à l’âge de 64 ans, des suites de maladie, a appris APA de sources concordantes.Né le 15 mai 1955 à Koudougou, Saint Pierre Yaméogo a fait des études au conservatoire du cinéma français.

Considéré comme l’un des réalisateurs les plus prolixes au Burkina Faso, il laisse à la postérité une filmographie forte d’une dizaine d’œuvres. Il s’agit, entre autres, de «L’œuf silhouette» en 1984, «Dunia» en 1987, «Laafi (tout va bien)» en 1991, « Wendemi (l’enfant du bon Dieu) » en 1992, « Silmandé (le tourbillon) » en 1998.

A ces films s’ajoutent : «Moi et mon blanc» en 2003, «Delwendé (lève-toi et marche » en 2005, «Réfugié…mais humains » en 2007 et «Bayiri la patrie» en 2011.

En l’espace d’une année (entre 2018 et 2019), c’est la troisième grande figure du cinéma africain que perd le Burkina Faso, après les décès d’Idrissa Ouédraogo (en février 2018) et de  Missa Hébié (en septembre 2018).

Burkina: Floby, désigné meilleur artiste 2019 au Faso music Awards

Le chanteur burkinabè Florent Belemgnégré, alias Floby a été désigné meilleur artiste de l’année, lors de la 6e édition des Faso music Awards (FAMA) qui s’est déroulée samedi à Ouagadougou, a-t-on appris de source proche du milieu du show-biz ouagalais.Selon cette source, en plus d’être le  grand lauréat des FAMA 2019, Floby a également remporté le prix du meilleur tube de l’année. 

L’artiste est nominé à l’édition 2019 du Kundé d’or (plus prestigieuse récompense des artistes musiciens au Burkina Faso), avec son titre «Weedo».

L’arrangeur de l’album «Wakato» de Floby,  Petit Jano, a remporté le FAMA 2019 du meilleur arrangeur de l’année, tandis que le prix du meilleur promoteur culturel de l’année est revenu à Abdoulaye Diallo du festival Ciné droit libre.

Le FAMA du meilleur réalisateur vidéo de l’année est revenu à Pulsion Picture, alors que celui du meilleur promoteur culturel de l’année est décerné à Ibrahim Keita, promoteur de «Soko festival».  

Les Faso music Awards  (FAMA) sont une initiative du promoteur Youssef Ouédraogo et constituent une manifestation culturelle au Burkina Faso. La première édition s’est tenue le 8 mars 2014 et avait consacré le musicien Smarty. 

Cette année, le  thème de la 6e édition du FAMA  a porté sur : «La musique comme moyen d’engagement social».

RD Congo : décès à Paris de l’artiste musicien Lutumba Simaro

L’artiste musicien congolais, Simon Lutumba Ndomanueno, un virtuose de la guitare mieux connu sous le sobriquet de « Lutumba Simaro », 81 ans, est décédé samedi à Paris (France) où il avait été évacué depuis bientôt deux mois suite à la dégradation de son état de santé.Cet ancien bras droit de Franco Luambo Makiadi dans l’orchestre « TP OK Jazz » avait créé, après la mort de ce dernier en 1989, son propre groupe dénommé « Bana Ok ».

Surnommé « Le poète », on lui doit plusieurs tubes qui ont fait date dans l’histoire de la rumba congolaise notamment  « Fifi nazali innocent », « Ebale ya Zaïre », « Mabele », « Verre cassé », « Maya »,  « Affaire kitikwala », « Cedou », etc.

Né le 19 mars 1938 dans la commune (arrondissement) de Lingwala à Kinshasa, Lutumba Simaro y a vécu toute sa vie. L’année dernière, lorsqu’il avait décidé d’arrêter officiellement sa carrière après 60 ans de prestation comme artiste musicien, le gouvernement avait baptisé de son nom la plus grande avenue de cette commune.

Depuis l’annonce de sa mort, des messages de condoléances affluent de partout, aussi bien du monde politique que culturel.

L’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila a, dans son message,  salué la mémoire du « Poète Simaro » et rendu un vibrant hommage à « un artiste exceptionnellement talentueux qui a su marquer son temps d’une empreinte spéciale ».

L’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo a, quant  à lui, dans son message de condoléances, rappelé qu’il avait reçu l’artiste Lutumba à la primature pour  lui exprimer la reconnaissance de la République pour la qualité de son travail artistique, avant de conclure que Lutumba Simaro était « une pièce rare ».

La date du rapatriement de sa dépouille ainsi que le programme de ses funérailles ne sont pas encore connus.

FESPACO 2019: Focus sur «The mercy of the jungle» de Joel Karekezi, Etalon d’or de Yennenga

Le film «The mercy of the jungle» ou «La miséricorde de la jungle» du Rwandais Joel Karekezi qui a remporté samedi l’Etalon d’or de Yennenga à la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) traite de la question de conflit en Afrique.Il s’agit d’un long métrage de 90 minutes. Le synopsis du film renseigne que «le sergent Xavier, héros de la guerre rwandaise, et le jeune et inexpérimenté soldat Faustin sont en territoire ennemi où ils combattent une guerre floue». 

Selon le même texte, les deux personnages (Xavier et Faustin) se retrouvent seuls et sans ressources face à l’inextricable jungle congolaise réputée pour être la plus vaste, la plus dense et la plus hostile du continent.

« Pris en étau par les combats qui font rage tout autour d’eux, ils n’ont d’autre choix que de s’enfoncer dans un enfer vert », peut-on lire dans le synopsis.

Joël Karekezi est un scénariste, réalisateur et producteur rwandais, né le 12 décembre 1985. 

Son court métrage Le Pardon, qui porte sur la réconciliation après le génocide de 1994 contre les Tutsis, remporte le prix Golden Impala au Amakula International Film Festival en Ouganda.

C’est en 2013 que ce successeur du franco-sénégalais Alain Gomis (lauréat de l’édition 2017 du FESPACO) travaille sur «The mercy of the jungle» ou «La miséricorde de la jungle» qui est présentée à la Fabrique des cinémas du monde au Festival de Cannes, la même année. 

Le script avait remporté le CFI Best Audiovisual Award pour le projet audiovisuel le plus prometteur à Durban FilmMart en 2012.

La 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central: «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La prochaine édition (27e) du FESPACO est prévue du 26 février au 6 mars 2021.