UFOA B-Dames/ Côte d’Ivoire-Ghana (0-0) : les Eléphantes terminent en tête du groupe A

La Côte d’Ivoire et le Ghana se sont neutralisés (0-0), lundi, au stade Robert Champroux de Marcory, en match de la 3è et dernière journée de la poule A de la phase de groupe du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames.Déjà qualifiées pour les 1/2 finales du tournoi, Ivoiriennes et Ghanéennes jouaient pour la suprématie de la poule A car les deux équipes totalisaient 6pts+9 pour la Côte d’Ivoire et 6pts+8 pour le Ghana, à l’entame du match qui avait, également, un air de revanche pour les Eléphantes, défaites (0-1) en finale de la dernière édition par leurs adversaires du jour.

Malheureusement, une grosse pluie s’étant abattue sur la ville d’Abidjan n’a pas permis aux joueuses de mieux s’exprimer sur la pelouse trempée, gênées considérablement par les averses. 

Cependant ce score de parité (0-0) fait l’affaire des Ivoiriennes qui terminent la première partie du tournoi à la tête de la poule A avec 7pts+9 devant le Ghana 7pts+8.

La capitaine du jour des Eléphantes, Fatou Coulibaly, a été désignée meilleure joueuse du match. La Côte d’Ivoire et le Ghana connaîtront leurs adversaires des 1/2 finales (Nigéria ou Mali pour l’une ou l’autre) à l’issue de la 3è journée, mardi, de la poule B.

UFOA-B/Football-Dames: le Nigéria et le Mali, les élus du groupe B pour les 1/2 finales

Le Nigéria et le Mali ont obtenu leur ticket pour les 1/2 finales du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, en dominant, samedi au Parc des Sports de Treichville, respectivement, le Niger (15-0) et le Burkina Faso (3-1), en 2è journée du groupe B.Championnes d’Afrique en titre, les Nigérianes survolent la compétition de leurs immenses talents. Pour leur deuxième sortie, Uchenna Grâce Kanu et ses coéquipières ont explosé les inexpérimentées et faibles nigériennes (15-0). 

Avec ce score fleuve, elles ravissent la première place du groupe au Mali grâce au meilleur goal différentiel,  (+19) contre (+14) pour les Maliennes qui ont défait les Burkinabè (3-1).

Occupant les deux premières places du groupe, le Nigéria et le Mali sont, dores et déjà qualifiés pour les 1/2 finales où ils rejoignent la Côte d’Ivoire et le Ghana  (groupe A).

Classement groupe B après la 2è journée

1 Nigéria     6pts+19

2 Mali         6pts+14

3 Burkina   0pt-6

4 Niger       0pt-27

UFOA-B/ Football-Dames: le Ghana assure sa qualification pour les 1/2 finales en corrigeant le Togo (6-0)

Le Ghana a validé son ticket pour les 1/2 finales de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA)-B de football Dames, en étrillant, vendredi, au Parc des Sports de Treichville, le Togo (6-0) en match comptant pour la deuxième journée de la poule A.Les Togolaises, après avoir résisté en première mi-temps en ne  concédant qu’un but dans le temps additionnel (45è+2), a littéralement  explosé après la pause.

De fait, Mavis Owusu  (78è et 86ê), Kusi Alice (50è, 67ê sur pénalty) et Grâce Asantewaa (75è)  ont ajouté cinq autres buts après que Mukarama Abdulai ait ouvert le  score en première mi-temps (1-0; 45è+2).

Avec ce succès, le Ghana emmené par Mavis Owusu désignée meilleure joueuse du match, continue l’aventure pour les demi-finales. 

Le deuxième de la poule A opposera la Côte d’Ivoire au Sénégal, en début de soirée.

UFOA-B/Football-Dames: le Mali humilie le Niger (12-0) dans la poule B

Le Mali a pulvérisé le Niger sur le score fleuve de 12-0 en match comptant pour la poule B du tournoi de l’Union des fédérations ouest- africaines (UFOA) zone B de football Dames joué, jeudi soir, au Parc des Sports de Treichville.La boulimie offensive des Maliennes a commencé par l’ouverture du  score par Bassirou Touré (1-0; 13è) sur pénalty avant d’inscrire trois  buts supplémentaires (25è, 65è et 79è) pour s’offrir un quadruplé. C’est  à juste qu’elle a été élue meilleure joueuse de la rencontre.

Fatoumata  Doumbia, auteure d’un triplé (50è, 59è et 73è), Salimata Diarra avec  son doublé (47è et 54ê), Binta Diarra (16è), Aguéhicha Diaara (68è) et  Alla Tata (83è) sont les autres bourreaux des Nigériennes sous l’oeillet  vigilant de l’arbitre ivoirienne Zomandré Sonia.

Classement après la 1ère journée

Poule A

1 Côte d’Ivoire    3pts+5

2 Ghana           3pts+2

3 Sénégal         0pt-2

4 Togo              0pt-5

Poule B

1 Mali            3pts+12

2 Nigéria       3pts+4

3 Burkina       0pt-4

4 Niger           0pt-12

UFOA-B/Football-Dames: le Nigeria bat le Burkina Faso (5-1) dans la poule B

Le Nigéria a battu le Burkina Faso sur le score de 5-1 en match de la poule B de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, joué, jeudi, au Parc des Sports de Treichville.Les championnes d’Afrique nigérianes se sont baladées dans ce match à  sens unique où elles ont joué comme dans leur jardin devant des  Burkinabè dépassées par les événements.

La capitaine nigériane  Nwabuoku Evelyn et ses camarades n’en demandaient pas plus pour ouvrir  le score par Uchenna Grâce Kanu qui reprend de la tête un centre au  cordeau d’Alice Ogebe pour tromper  la gardienne burkinabé  Kounda  Zenabou (1-0; 8è). C’est le début du calvaire pour des filles venues du  pays des hommes intègres.

Après un slalom, le lob de Chidinma  Okéké sur la gardienne adverse est stoppé de la main par Salimata  Simporé alors que le ballon prenait la direction des filets burkinabé.  Sur l’action, Salimata Simporé écope d’un carton rouge assorti d’un  pénalty que transforme, aisément, Nwabuoku Evelyn pour porter le score à  2-0 après dix-minutes de jeu.

Cinq minutes plus tard, le Nigéria  obtient un pénalty consécutif à une faute de la gardienne de but Kounda  Zenabou sur une attaquante nigériane que Amarachi Grâce Okoronkwo  convertit (3-0, 23è). C’est le score à la pause.

A la reprise,  les Burkinabè en infériorité numérique, sont cueillies à froid. Uchenna  Kanu (élue meilleure joueuse du match) corse l’addition (4-0; 47è) pour  son doublé de la soirée. Les Burkinabè qui n’y sont plus, vont encaisser  un cinquième but, œuvre d’Amarachi Grâce Okoronkwo (5-0; 64è) pour son  doublé. 

Les Burkinabè sortent, enfin, de leur torpeur pour sauver  leur honneur en réduisant le score  par la capitaine Charlotte Millogo (5-1; 71è) avant le coup de sifflet  final de l’arbitre togolaise Amedome Vicinta. La deuxième rencontre de la poule B, opposera, en début de soirée, le Mali au Niger.

UFOA-B/Football-Dames: le Ghana domine le Sénégal (2-0)

La deuxième rencontre de la poule A de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaine (UFOA) zone B de football féminin, a vu le Ghana s’imposer face au Sénégal sur le score de 2 buts à 0, en nocturne au stade Robert Champroux.Les Black Queens du Ghana, vainqueurs de la 1ère édition l’année dernière, ici à Abidjan, ont justifié, face à de tendres Lionnes du Sénégal, leur statut de favori du tournoi.  

Pour leur deuxième sortie, vendredi, les Ghanéennes affronteront les Togolaises quand les Eléphantes de Côte d’Ivoire (1er, 3pts+5) croiseront le fer avec leurs homologues du Sénégal (3è, 0pt-2). 

Jeudi, place à la poule B au Parc des Sports de Treichville avec l’entrée en lice du Nigéria, champion d’Afrique en titre, face au Burkina Faso (16h GMT) et Niger-Mali, deux heures plus tard.

UFOA-B/Football-Dames: la Côte d’Ivoire démarre en trombe devant le Togo (5-0)

En match d’ouverture de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaine (UFOA) zone B de football féminin, les Eléphantes de Côte d’Ivoire ont dominé, mercredi au stade Champroux de Marcory, leurs homologues du Togo (5-0).Les poulains de la coache Touré Clémentine ont pris la rencontre à  bras le corps pour imposer un rythme infernal à leurs adversaires.

A  la pause, les Ivoiriennes menaient (3-0) grâce à un penalty transformé   par Rolande Houane (1-0; 9è) puis une réalisation de Diakité Binta  (2-0; 26è) imitée par Espérance Coussou pour le 3-0 à la 33è minute de  jeu.

De retour des vestiaires, Ange Koko  N’guessan désignée meilleure joueuse du match Corse l’addition (4-0; 52é)  avant que Sandrine Kouadio ne mette fin à la démonstration ivoirienne  dans le temps additionnel (5-0; 90è+3) pour une victoire éclatante  des  Eléphantes qui partagent la poule A avec le Sénégal et le Ghana,  vainqueur de l’édition précédente qui s’affronteront en début de soirée.

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional des institutions de droits de l’homme sur le protocole de Maputo

Un atelier régional organisé par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et ses partenaires à l’attention d’une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de l’Afrique francophone, s’est ouvert lundi à Abidjan sur le protocole de Maputo, un instrument juridique en vigueur depuis 2005 pour faire la promotion les droits des femmes sur le continent, a constaté APA sur place.Cet atelier de formation a pour objectif principal, de renforcer les capacités des INDH de l’Afrique francophone en ce qui concerne les techniques de rédaction des rapports étatiques aux termes du protocole de Maputo dans le but de s’assurer que les États d’Afrique francophone remplissent leurs obligations concernant la soumission des rapports étatiques à la Commission africaine.

« Le protocole de Maputo est un instrument juridique qui vise à améliorer le statut des femmes africaines. Il recommande des mesures législatives pour protéger les femmes. C’est un instrument qui s’élève contre la marginalisation des femmes », a expliqué dans un discours,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH.

« Nous avons le devoir de veiller à la mise en œuvre de cet instrument », a-t-elle ajouté. Selon Mme Sangaré, il s’agira au cours de cette rencontre d’accompagner les gouvernements à appliquer ce protocole en prenant des « dispositions pertinentes » pour en faire des lois.

 « En outre, il s’agira d’offrir aux autres INDH présentes, les outils de plaidoyer de la mise en œuvre effective du protocole », a-t-elle souligné.

« C’est un instrument très pertinent pour promouvoir les droits des femmes. La Côte d’Ivoire, consciente de cette importance, a ratifié le protocole de Maputo en 2012 et depuis lors, il y a eu  des progrès », s’est félicitée Mme Namizata Binaté, la représentante de la ministre ivoirienne de la femme, de la famille et de l’enfant.

Selon elle, il y a une « volonté politique affichée » de l’exécutif ivoirien en matière de promotion des droits des femmes dans le  pays même si de « nombreux défis » restent à relever. 

« Le gouvernement entend poursuivre des réformes dans plusieurs domaines. L’espoir est donc permis», a dit la représentante de la ministre Ramata Ly-Bakayoko.

Cet atelier qui réunit une dizaine d’institutions nationales des droits de l’homme de plusieurs pays francophones de l’Afrique dont le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et le Cap Vert s’achèvera mardi.

 Le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique communément appelé « Protocole de Maputo», est un instrument régional de protection des droits de l’homme qui a été adopté en 2003 et qui est entré en vigueur en 2005.

 Il complète la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et est un document exhaustif qui vise à améliorer le statut des femmes africaines.  A ce jour, le protocole de Maputo a été ratifié par 36 États africains dont la Côte d’Ivoire.

ODD et genre: lancement au Sénégal de la campagne « Deliver for good »

La campagne de plaidoyer « Deliver for good », une initiative de plaidoyer donnant la priorité aux filles et aux femmes dans les Objectifs de développement durable (ODD) au Sénégal a été lancée, jeudi à Dakar, en partenariat avec le « Réseau Siggil Jigeen » et « Energy 4 Impact ».D’une durée d’un an, la campagne a pour marraine, Aminata Touré, Envoyée spéciale du président de la République du Sénégal et ancien Premier ministre. Elle est axée sur l’éducation pour l’accès à l’éducation à la santé reproductive en vue de prévenir le décrochage causé par les grossesses précoces ; la santé afin d’atteindre une couverture santé universelle en priorité pour des adolescentes et des adolescents ; et les ressources surtout en ce qui concerne l’accès des filles et des femmes à de l’énergie propre.

S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement de cette campagne déroulée dans deux autres pays, à savoir l’Inde et le Kenya, Katja Iversen, PDG de Women Deliver, a expliqué que l’initiative est née de « l’engagement à nourrir le changement mondial en faveur des filles et des femmes dans l’ensemble des Objectifs de développement durable ».

« Grâce à son approche collaborative, multisectorielle et transversale, la campagne +Deliver for Good Sénégal+ jouera un rôle crucial en stimulant le changement aux niveaux communautaire et national. Avec la détermination de défenseures et défenseurs des filles et femmes au Sénégal travaillant aux côtés du gouvernement, du secteur privé et des jeunes, je sais que d’importants progrès seront réalisés pour tout le monde », a dit Mme Katja Iversen.

Pour Safiétou Diop, présidente du « Réseau Siggil Jigeen », la campagne « Deliver for Good » à laquelle 464 organisations se sont engagées pour créer un mouvement déclencheur d’actions au profit des filles et des femmes à travers le monde, doit être une opportunité pour le Sénégal de faire le bilan des 25 années de mise en œuvre de la plateforme de Beijing et de s’engager résolument à résorber les gaps particulièrement dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’accès aux ressources pour parvenir à un développement équitable et durable.

Pour sa part, la marraine Aminata Touré a rappelé que le Sénégal est, derrière le Rwanda, le 2ème pays africain où les femmes sont fortement représentant aux postes de décision, avant d’inviter toutes les femmes leaders ou présentées comme des modèles à soutenir la campagne. Car, selon elle, « les inégalités de sexes sont des facteurs structurants du sous-développement » et que « plus on investit dans l’égalité de genre, plus on multiplie les chances de notre développement ».

Divers défis plombent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal (Activiste)

Plusieurs défis liés notamment aux pesanteurs sociales empêchent l’effectivité des droits des femmes au Sénégal et dans la sous-région et cela, malgré « les efforts louables » consentis par les Etats, a déclaré, jeudi à Dakar, la présidente de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), Me Fatou Guèye Ndiaye.« Cette situation s’explique, entre autres, par la méconnaissance du Protocole de Maputo par la plupart des acteurs sensés le mettre en œuvre, la non harmonisation des législations internes avec les conventions internationales et régionales, l’insuffisance de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles, la non affectation des ressources financières suffisantes aux politiques et programmes de promotion des droits des femmes et enfin le radicalisme religieux et les conflits armés », a expliqué Me Niaye.

Elle s’exprimait à l’occasion d’un atelier régional portant sur l’état des lieux sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo. Ledit protocole est un accord international qui garantit des droits aux femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, l’autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

Il a été adopté par l’Union africaine sous la forme d’un protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003 et entré en vigueur le 25 novembre 2005.

Au-delà des défis précités s’ajoutent, selon la présidente de l’AJS, les pesanteurs socio-culturelles « qui font des femmes africaines, dans leur grande majorité, des victimes de violence, de discrimination et de stéréotypes sociaux engendrant ainsi une exclusion sociale avec des répercutions économiques, politiques et sociales qui plombent l’essor de nos pays ».

A travers l’atelier de Dakar, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) compte, en partenariat avec la Fondation « For Just Society » (FJS), créer une plateforme de suivi du Protocole de Maputo au niveau de chaque pays avec des cellules qui seront animées par des points focaux pour produire des rapports périodiques.

Ces derniers seront centralisés au niveau de l’AJS et devraient permettre l’élaboration d’un plan d’action qui sera soumis aux chefs d’Etats qui devront l’inscrire dans leur agenda.

Lancement d’un projet de lutte contre les mutilations génitales féminines dans six régions ivoiriennes

L’ONG internationale AVSI (Association pour le service volontaire international) de concert avec la «Fondation Djigui la grande espérance » et l’Union Européenne (UE), a officiellement lancé jeudi à Abidjan, un projet de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) dans six régions de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces six régions concernées par ce projet de 24 mois sont le Kabadougou, le Folon, le Cavally, le Guémon, le Tonkpi et le Bafing.

Ce programme dénommé «Projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les mutilations génitales féminines», d’un coût global de 400 millions FCFA vise à sensibiliser au moins 500 000 personnes afin de contribuer à l’élimination de cette pratique.

« Les mutilations génitales féminines constituent un problème de santé publique, mais aussi un problème de droit humain », a estimé dans un discours-témoignage,  l’Imam Cissé Djiguiba, le président du Conseil d’administration de la «Fondation Djigui la grande espérance», soulignant que les conséquences de cette pratique sur la santé maternelle « sont incalculables ».

 De son avis, la lutte contre les MGF est une lutte pour la dignité de la femme. « Si la femme n’est pas heureuse, l’homme ne peut pas être heureux… Nous voulons que cette pratique cesse », a souhaité l’Imam Cissé, plaidant pour le «désarmement, la démobilisation et la réinsertion» des exciseuses en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence des mutilations génitales féminines est de 36,7% avec une prévalence plus prononcée dans certaines régions comme le Nord-ouest (79,5%) et l’Ouest ( 57,1%).

Avant lui, Lorenzo Manzoni, le représentant de l’ONG AVSI en Côte d’Ivoire, a soutenu que la lutte contre les MGF doit « figurer en bonne place » dans les priorités du gouvernement, estimant que ce fléau freine le développement social, inclusif et durable.

 Poursuivant, il a appelé à une synergie d’actions de tous les acteurs afin d’éliminer cette pratique.

« Je vous invite à briser le silence, à dire non à l’excision et oui à l’intégrité physique et psychologique de toutes les femmes », a-t-il encouragé.

Dans le même élan, au nom de l’UE, M. Modi Diop a dénoncé la persistance de cette pratique en Côte d’Ivoire malgré les efforts du gouvernement.

«Malgré les efforts du gouvernement, les violences faites aux femmes sont encore élevées dans le pays… Soyez assurés que l’UE croit beaucoup en ce projet », a indiqué M. Diop.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) regroupe sous le terme de mutilations génitales féminines/ excisions, toutes les pratiques qui entraînent une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou d’autres lésions à des fins non médicales.

 En Côte d’Ivoire, le taux de prévalence des MGF est en moyenne de 36,7% selon les résultats de l’enquête par grappe à indicateurs multiples ( MICS) de 2016.

Les «8 reines» à l’affiche du FEMUA 12 célébrées par le Bureau ivoirien du droit d’auteur

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire, a célébré dans la nuit de jeudi à vendredi à Abidjan, les huit artistes chanteuses à l’affiche de la 12è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit de Oumou Sangaré, Allah Thérèse, Josey, Chantal Taïba, Claire Bailly, Mani Bella, Chidinma et Maria Bissongo.

« Au cours d’un dîner-Causerie, la directrice générale du BURIDA, Irène Viera et ses convives ( les 8 artistes chanteuses) ont, pour l’essentiel échangé sur le thème  »Genre et art »», souligne la note, expliquant qu’au cours de cette rencontre, Mme Viera et ses invitées ont levé l’équivoque sur les préjugés qui entourent les femmes artistes.

« On parle de l’accès des femmes au financement. La question du financement de l’art est déjà un problème. Ce problème est décuplé quand il s’agit des femmes artistes. Ce qui nous a motivé à initier en marge du FEMUA un dîner du BURIDA avec les huit femmes qui ont été sélectionnées sur les scènes de ce festival », a fait savoir la directrice générale du BURIDA.

 « Ce fut l’occasion d’échanger sur les questions du genre et surtout la participation des femmes dans le domaine artistique et musical », conclut la note.

Le FEMUA qui est l’un des plus grands festivals de la sous-région ouest africaine est organisé chaque année par le groupe musical ivoirien « Magic System ». Cette douzième édition de ce festival qui s’est ouverte mardi autour du thème « Genre et développement » s’achève dimanche.

La Côte d’Ivoire enregistre 38% de femmes dans le secteur des TICs (DG ARTCI)

La journée internationale des jeunes filles dans les TICs (Technologies de l’information et de la communication) a été célébrée, jeudi, au Lycée des jeunes filles de Yopougon (à l’ouest d’Abidjan ) où le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunication en Côte d’Ivoire (ARTCI), Gabriel Amon Bilé Diéméléou, a révélé que le pays « enregistre 38% de femmes dans le secteur des TIC dont 30% sont des cadres ».Cette journée, instituée en 2011 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), vise, selon Bilé Diéméléou, à sensibiliser et à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à se familiariser aux TICs, soulignant que « depuis cette date, 177 000 filles ont participé sur le globe à plus de 5300 événements » organisés dans ce cadre.

« En qualité de régulateur, nous suivons avec intérêt les indicateurs liés au genre. Ainsi, nous enregistrons 38% de femmes dans le secteur dont 30% sont des cadres », a révélé M. Bilé citant en exemple son entreprise avec ses « 40% de femmes » au niveau de leur inclusion dans le secteur des TICs.

Se fondant sur une étude sur la Mesure de la Société de l’Information réalisée en 2017 auprès de plus 2000 ménages en Côte d’Ivoire, le Dg de l’ARTCI a indiqué que sur « un total de 6,67 millions de personnes utilisant l’ordinateur, environ 2,6 millions sont des femmes, soit une proportion de 39% ».

« Et sur 9 millions de personnes utilisant l’internet, environ 3, 39 millions sont des femmes soit 38%. Ce qui est à encourager. Toutefois, nous continuons de réfléchir aux axes de développement pouvant inciter au maximum la gente féminine à l’usage des TICs », a promis   Bilé Diéméléou.

C’est pourquoi, a expliqué pour sa part, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre de la Poste et de l’Economie numérique que cette journée vise, également, à « permettre à davantage de femmes d’embrasser des carrières dans le secteur des TICs qui est une source de développement social et économique ».

« C’est en éduquant ses filles que la Côte d’Ivoire palliera au déficit de compétences sur des générations, car une fille éduquée deviendra une femme chargée d’éduquer les générations futures et donc de contribuer à l’amélioration de la vie de ces générations d’où le thème de cette année + Elargir les horizons, faire évoluer les comportements+ », a justifié M. Djoman.

Saluant l’initiative, Kabran Assoumou, Directeur de cabinet de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a fait remarquer que « les TICs constituent un catalyseur pour le développement socio-économique des jeunes filles » en les exhortant de se tenir « à l’écart des effets pervers des TICs car comme une médaille, les TICs ont des revers ».

Pour l’occasion, le Proviseur du Lycée des Jeunes filles de Yopougon, Mme Albertine Tiémoko, a réceptionné 5 ordinateurs bureautiques, 5 ordinateurs portables, 5 imprimantes lazer  blanc et noir et 4 imprimantes couleur à jet d’encre, « don » du ministère de la Poste et de l’Economie numérique.

Des exposés sur « la promotion des métiers et carrières TICs », « la sensibilisation des jeunes filles sur les dangers liés à l’usage de l’internet » et « club TICs et Education » marqueront cette célébration de la journée internationale des jeunes filles dans les TICs 2019.

L’UE annonce des «financements spécifiques» aux femmes en Côte d’Ivoire

L’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchman a annoncé jeudi à Abidjan, que son institution va octroyer des « financements spécifiques aux femmes cette année » dans le pays, a constaté APA sur place.M. Jobst s’exprimait devant des centaines de jeunes dans un panel de « Carrefour jeunesse » ( Cadre d’échanges avec les jeunes) de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) autour du thème, « Genre et développement ».

« On a plein d’instruments qui s’adressent aux jeunes et aux femmes… Au fur et à mesure cette année, on va mettre en place des financements spécifiques aux femmes», a annoncé le diplomate européen, appelant les filles et les femmes ivoiriennes « à oser».

Selon lui, « si les femmes ne saisissent pas les occasions, les instruments mis en place pour elles ne serviront à rien». C’est pourquoi,  il a encouragé les femmes à changer de mentalité et à se faire confiance.

« C’est dans vos têtes que ça doit changer », a estimé le diplomate qui a co-animé ce panel avec plusieurs autres personnalités. Après lui, Euphrasie Yao, la Coordonnatrice du compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire,  a appelé, les jeunes filles à s’inscrire dans cette organisation ( le  compendium des compétences féminines) qui est  un programme qui vise à «renforcer la visibilité» des femmes dans le pays.

 « Inscrivez-vous au compendium. Osez car nous sommes là pour vous. Le compendium fonctionne comme une pépinière pour vous », a dit aux jeunes filles, Mme Yao qui est également la conseillère chargée du genre du président ivoirien Alassane Ouattara.

Pour sa part, la représentante résidente de ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Nbagala-Sodonon,  a relevé « un déséquilibre fondamental» entre hommes et femmes malgré les efforts du gouvernement ivoirien.

« La question du genre est liée aux  droits de l’homme… Il y a une société bancale car une partie de la population ( les femmes) est marginalisée», a soutenu Mme Sodonon invitant les autorités ivoiriennes « à mettre à jour la politique nationale genre».

De son côté, Yacouba Doumbia, le représentant du ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant à cette tribune,  a estimé, qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, « l’environnement national est propice à la promotion des droits des femmes ».

« Ce que nous attendons des jeunes, c’est un véritable changement de paradigme. Car nous voulons un développement inclusif », a dit à son tour, le sociologue Ghislain Coulibaly qui dit prôner une « masculinité positive ».

 La douzième édition du FEMUA organisée par le mythique groupe musical ivoirien « Magic System» s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème, « Genre et développement ». Plusieurs artistes de renommée internationale se succéderont sur cette scène du FEMUA 12 dont les festivités s’achèveront le 28 avril prochain. Il s’agit entre autres, du rappeur français d’origine ivoirienne, Kaaris, du Jazzman nigérian Femi Kuti, de la chanteuse camerounaise Mani Bella, de la Malienne Oumou Sangaré et des artistes ivoiriens, Kerozen DJ, Chantal Taïba, Claire Bailly et Josey.

Côte d’Ivoire: des femmes rurales formées à la gestion des revenus

Des femmes rurales du Centre ivoirien ont été formées à la vie associative et à la gestion des revenus, à l’initiative de la Fondation African women initialitives (AWI) dans le cadre de la mise en œuvre de son projet d’appui à l’autonomisation des femmes.Selon une note d’information transmise à APA, jeudi, cette formation en direction de soixante-dix  femmes de Diabo, et qui a porté sur plusieurs modules notamment la «vie associative, la gestion des revenus, la comptabilité simplifiée, le leadership et l’entrepreneuriat féminin » a été sanctionnée par une remise d’attestations de fin de formation le samedi dernier à Adiékro à la faveur de la fête de Pâques.

Selon la présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana,  «la formation est plus efficace s’il existe une perspective de financement des compétences acquises ».  Inversement, a-t-elle poursuivi, « l’utilisation de prêts est améliorée lorsque les compétences techniques et de gestion sont renforcées ».

« On peut donc affirmer que si le financement permet de stabiliser les revenus de l’entreprise, les services non financiers peuvent l’aider à accroître en termes de productivité, de revenus et éventuellement d’emplois», a conclu la présidente de la Fondation AWI.

Les femmes représentent 67% de la main-d’œuvre agricole en Côte d’Ivoire  où elles  assurent 60 à 80% de la production alimentaire.

L’UE a engagé 40 milliards Fcfa pour le soutien des femmes en Côte d’Ivoire (ambassadeur)

L’Union européenne (UE) a engagé 40 milliards de Fcfa pour le soutien des femmes en Côte d’Ivoire, a indiqué mardi à Abidjan l’ambassadeur de l’institution dans le pays, Jobst Von Kirchmann, à l’ouverture de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).« Actuellement, on a engagé 40 milliards de Fcfa pour le soutien  des femmes en Côte d’Ivoire », a affirmé l’ambassadeur Jobst Von  Kirchmann, à Anoumabo (Sud Abidjan), village qui a vu naître les membres  du groupe Magic System, promoteur de l’événement.   

Le  thème de cette 12è édition est « Genre et développement ». M.  Kirchmann, a fait savoir que les 80% des actions de l’UE à l’échelle  mondiale ont une notion d’égalité homme et femme, c’est pourquoi en Côte  d’Ivoire, l’institution est engagée particulièrement en faveur de  l’autonomisation des femmes. 

Pour  l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, l’intégration des femmes dans le  développement permet d’établir l’équilibre social. Car, si les hommes  et les femmes représentent les ailes d’un oiseau, celui-ci ne peut voler  efficacement qu’avec ses deux ailes.  

C’est  pourquoi, soutiendra-t-il, il est important d’avoir une force égale  entre homme et femme pour arriver à un développement soutenu. Dans cette  optique, il faut aider les femmes à acquérir l’instruction à travers  l’école et accéder aux instances de prise de décisions.    

«  La Banque mondiale a évalué que le potentiel d’amener la femme en Côte  d’Ivoire dans cette vie économique, politique et sociale est chiffrée à  4.000 milliards de Fcfa », a-t-il dit, faisant observer « à quel point  c’est important de les (y) amener ». 

« Je  souhaite que tous les festivaliers repartent de ce FEMUA en étant des  ambassadeurs d’égalité femmes-hommes parce que c’est avec l’engagement  de tous que l’égalité peut devenir une réalité pour nous tous », a lancé  l’ambassadeur de l’UE.    

Au cours des  festivités du FEMUA prévues du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à  Gagnoa, dans le Centre-Ouest ivoirien, des réflexions seront menées sur  l’autonomisation des femmes, la scolarisation des jeunes filles et les violences basées sur le genre. 

Un parti politique lance un projet d’autonomisation des femmes du vivier en Côte d’Ivoire

Le Congrès ivoirien pour le développement et la paix (CIDP) a lancé, samedi à Abidjan, un projet destiné à contribuer à l’autonomisation des femmes, notamment celles exerçant dans le secteur du vivrier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au cours d’une cérémonie aux allures festives à la Riviera Golf M’Pouto dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), la secrétaire générale de ce parti politique d’idéologie socialiste, Mada Sangaré-Babily a expliqué à près de 300 femmes, les enjeux de ce projet qui vise à «permettre aux femmes du vivrier de démarrer pour certaines et aussi de booster pour d’autres leurs activités ».

« Le CIDP considère la politique comme étant une arène dans laquelle les adversaires doivent servir d’exemple aux spectateurs. En terme plus clair, la politique doit être l’endroit où l’on se bat pour aider les plus vulnérables à avoir un mieux-être », a-t-elle ajouté en présence du président du CIDP, Babily Dembélé.

Ces fonds, a précisé Mada Sangaré-Babily, « vous sont donnés par une microfinance, et le CIDP est votre aval auprès de cette institution financière».  Poursuivant, elle a exhorté les bénéficiaires à se « battre pour le remboursement afin que d’autres puissent en bénéficier».

« Ayons une attitude civique et citoyenne, ayons une attitude saine et équilibrée afin de contribuer à votre bonheur et celui de vos familles respectives », a insisté la secrétaire général du CIDP.

Au nom des bénéficiaires, Mme Mauricette Bly, également coordonnatrice de la plateforme des vivriers du CIDP,  recevant sur le champ un aval de 2 millions de FCFA, a salué ce projet en prenant l’engagement d’un remboursement régulier des fonds mis à disposition  afin de ne pas rompre la chaîne de solidarité.  C’est par vague de 40 que les femmes bénéficieront de cet appui.

Les femmes représentent 67% de la main-d’œuvre agricole en Côte d’Ivoire  où elles  assurent 60 à 80% de la production alimentaire.

Ouverture à Abidjan du 1er Sommet ouest-africain sur le financement des femmes

Le premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, s’est ouvert mercredi à Abidjan en présence de Ivanka Trump, la conseillère spéciale du président des Etats-Unis et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.L’Initiative We-Fi vise à financer les femmes entrepreneurs afin de leur garantir un accès aux marchés et au crédit,  tout en participant à la croissance de l’économie locale, a indiqué Ivanka Trump, lors d’un panel de haut niveau sur le financement des femmes entrepreneurs.

Selon Mme Ivanka Trump, « les femmes sont la ressource la moins exploitée dans le monde en développement ». Dans cette optique, l’Initiative We-Fi veut d’ici à 2025 autonomiser 50 millions de femmes.

L’apport de capital vise notamment à assurer aux femmes une éducation professionnelle en vue d’avoir accès à l’emploi, développer leurs affaires, pour soutenir leur famille. Et ce, à travers des technologies innovantes pour créer de la valeur ajoutée, a-t-elle relevé.

Mme Ivanka Trump qui a visité, mercredi matin, une coopérative de femmes intervenant dans la cacaoculture dans le Sud ivoirien, a annoncé un appui financier à hauteur de 2 millions de dollars US soit 1,16 milliard de FCFA destinés à une centaine d’associations de femmes entrepreneurs en Côte d’Ivoire. 

Elle a salué Mme Dominique Ouattara qui « fait un travail remarquable en Côte d’Ivoire », tout en encourageant les femmes à créer de forts actifs afin d’échanger à une plus grande échelle leur capital et leurs compétences.

 « Je crois fortement que financer l’activité d’une femme, c’est favoriser son autonomie et améliorer les conditions de vie des familles. C’est pourquoi, avec le soutien du président de la République, j’ai initié le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), qui est un microcrédit à taux réduit », a dit Mme Ouattara.

Ce fonds de microcrédit permet aux femmes non éligibles aux financements classiques, de bénéficier de prêts pour créer et développer des activités génératrices de revenus. Il est aujourd’hui doté d’un capital de 12 milliards FCFA et a permis de financer près de 200.000 femmes grâce à un retour sur investissement de 29 milliards FCFA.

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, présente à cet événement, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités. 

Pour sa part, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Brou, s’est engagé à soutenir les femmes entrepreneurs dans la région sur le plan politique et économique. L’organisation veut en outre renforcer les liens des femmes avec les réseaux d’Affaires.  

L’Initiative We-Fi est un partenariat mondial comprenant 14 pays contributeurs et huit pôles multilatéraux de développement hébergés par le groupe de la Banque mondiale depuis octobre 2017. Elle permet aux femmes entrepreneurs d’avoir accès aux marchés, aux financements et à la technologie.

La BAD annonce une notation des banques dans le financement des femmes entrepreneurs

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a annoncé mercredi à Abidjan une notation des banques dans leurs efforts de financement des femmes entrepreneurs.M. Adesina s’exprimait à l’ouverture du 1er Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a regroupé plusieurs femmes leaders et la directrice générale du groupe de la Banque mondiale, Karistalina Georgieva.  

« Les femmes africaines sont finançables », a lancé le président de la BAD, ajoutant « nous allons mettre en œuvre l’indice de financement des femmes et noter les banques » afin d’encourager l’appui financier des projets des femmes en Afrique.

Il estime que « si les femmes gagnent, l’Afrique gagnera » car selon des études, elles consacrent une part importante de leurs revenus à la famille et surtout à l’éducation. De ce fait, les femmes entrepreneurs devraient être soutenues à sortir des secteurs informels.    

« Dans tout ce que nous faisons, il faut qu’il y ait la comptabilité pour les femmes. Les lignes de crédits sont très importantes, mais il faudrait encore que toutes ces lignes de crédits pour les banques en Afrique créent des chaînes de valeurs pour les femmes », a-t-il plaidé.

Selon lui, « il faut mobiliser davantage la capacité des femmes pour préparer des projets bancables ». Il a invité les établissements financiers, dans leurs rapports, à ressortir les financements pour les femmes. Ce qui permettrait d’accroître aussi leurs business.

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a fait observer que « les femmes sont freinées dans leur avancement » à cause du financement. Elle a conseillé les femmes à capitaliser leurs compétences et à surtout innover dans leurs activités. 

Au cours du Sommet, M. Adesina s’est engagé à travers son institution à financer deux jeunes femmes entrepreneurs, notamment l’Ivoirienne Patricia Zoundi, CEO de Quick cash and Canaanland, et la Nigérienne Hamidou Nafissa, fondatrice et CEO de Salma.

Les fonds de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) sont accessibles via la Banque africaine de développement (BAD). Le président de l’institution financière a par ailleurs appelé les dirigeants à une « discrimination positive » en laissant l’espace pour les femmes.

Le vice-président ivoirien Kablan Duncan qui remplaçait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a salué cette initiative permettant aux femmes d’avoir accès aux marchés et aux crédits. Cette plateforme permet aussi aux femmes entrepreneurs de partager les meilleures pratiques en Affaires. 

La conseillère spéciale du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, est à Abidjan dans le cadre de ce premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest.

Sénégal : diverses contraintes freinent la budgétisation sensible au genre (Etude)

Les résultats du projet de recherche-action visant la détermination d’un cadre de systématisation de l’intégration du genre dans le processus de planification des budgets sectoriels présentés, mercredi à Dakar, révèlent que plusieurs contraintes d’ordre notamment juridique plombent l’effectivité de la budgétisation sensible au genre (BSG), « malgré les efforts entrepris par les pouvoirs publics ».La budgétisation sensible au genre est un instrument qui permet à l’autorité publique de corriger les inégalités entre les sexes que l’on peut constater en matière d’allocation des ressources publiques.

Au Sénégal, l’étude menée par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) a permis de constater que les efforts consentis par le gouvernement ne sont pas suffisants pour s’assurer que les ressources publiques bénéficient de façon équitable aux hommes et aux femmes.

Cette situation se justifie, d’après l’étude, par le fait que la loi organique relative aux lois de finances 2011 est muette sur le genre et la BSG. La présentation formelle de ladite loi ne présente pas, en effet, les ressources et les charges budgétaires dédiées à l’égalité de genre, indique l’étude, soulignant toutefois que des activités de genre sont bien financées.

« Les documents budgétaires annoncent exceptionnellement des informations relatives à l’égalité des sexes, mais dans leur conception méthodologique ne confèrent pas encore au genre une place convenable. Cette situation induit un manque de visibilité et ne rend pas non plus lisible les actions publiques en faveur du genre », indique l’étude.

Décortiquant les « failles » de cette loi, les experts du CRES ont relevé l’absence de critères d’arbitrage sensible au genre et de moyens de contrôle de la prise en compte du genre lors de l’adoption du budget de l’Etat. Et cela, malgré le dispositif de contrôle budgétaire consacré par la loi organique qui offre des moyens spécifiques de suivi et d’évaluation des progrès en matière d’égalité de genre.

Et c’est pourquoi, le directeur exécutif du CRES, Pr Abdoulaye Diagne, s’exprimant lors de l’atelier de présentation de cette étude, a indiqué que la certification des budgets des départements ministériels fera partie des recommandations que les experts formuleront au sortir de cette rencontre « afin de nous assurer que dans l’élaboration des budgets, il y a une prise en compte effective de la dimension genre ».

A côté de ces contraintes juridiques, l’étude a fait état des contraintes de données relatives notamment aux politiques sectorielles sensibles au genre mais aussi au problème de données budgétaires.

A celles-là, s’ajoutent les contraintes liées aux outils opérationnels comme les outils d’identification des besoins et disparités de genre qui ne sont pas suffisants et leur mise en œuvre pas encore systématique.

Les outils de détermination des objectifs, programmes, résultats et indicateurs sensibles au genre ainsi que la planification stratégique et opérationnelle au niveau des secteurs ne prennent pas également en compte la dimension genre, ajoute le document.

La Côte d’Ivoire et les Etats-Unis signent un arrêté pour l’égalité et l’équité du Genre

La Côte d’Ivoire et les Etats-Unis ont signé, mardi à Abidjan, un arrêté ministériel portant organisation et fonctionnement de la direction de l’égalité et de l’équité du Genre de l’unité Action Genre mise en place par le Millenium challenge corporate (MCC), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.C’est sous le regard du Vice-Président ivoirien Daniel Kablan Duncan et de la Conseillère du Président des Etats-Unis Donald Trump, Ivanka Trump que la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara  et  la Vice-présidente du MCC,  Karen Sessions ont paraphé le document au palais présidentiel d’Abidjan.

A cette occasion, la ministre Kandia Camara s’est félicitée de la « qualité des relations » qui unissent la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis d’Amérique, soulignant des «relations fructueuses à tout point de vue ».

Dans le même élan, elle a rendu un « vibrant hommage aux Etats-Unis » et exprimé sa « gratitude pour l’important don de 522 millions de dollars américains (plus de 260 milliards FCFA) fait à la Côte d’Ivoire» dans le cadre du MCC.

«Nous sommes heureux et fiers de concrétiser aujourd’hui, un pan stratégique important » de  ce programme pour « notre population et je félicite chaleureusement les équipes du MCC basées à Abidjan et à Washington pour le travail  collaboratif mené avec nos techniciens », a poursuivi Mme Camara.

Selon elle, «cette cérémonie marquant l’acte de signature de l’arrêté portant organisation et fonctionnement de la direction de l’égalité et de l’équité du Genre » de son département ministériel est l’aboutissement des «efforts mutuels» des deux pays.

« Avec la signature de cet arrêté, nous allons vers l’atteinte de l’objectif visé par le Compact à savoir doter le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de capacités à même de réduire les inégalités basées sur le genre dans notre système éducatif », a ajouté Kandia Camara, concluant qu’il s’agit de relever le « défis de l’épanouissement de chaque enfant (…) de la petite et de la jeune fille ».   

La ministre ivoirienne  de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr  Mariatou Koné et son collègue  de la Famille, de la femme et de l’enfant, Pr Ramata Ly-Bakayoko ainsi qu’une délégation du sénat américain et de de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) ont également pris part à cette cérémonie de signature.

La création de cette unité  Action Genre qui entre dans le cadre du programme Compact-Côte d’Ivoire a été́ développée conjointement par le MCC (Millenium challenge corporation) et le gouvernement de Côte d’Ivoire afin de réduire les inégalités et faire face aux obstacles majeurs à la croissance dans le pays.

Ce programme permettra, à terme, de réduire la pauvreté́ en Côte d’Ivoire à travers des investissements dans les domaines de l’éducation et du transport, deux domaines dans lesquels les investissements du MCC peuvent permettre de stimuler des  progrès économiques, créant de nouvelles opportunités pour la nation ivoirienne.

La délégation américaine conduite par  Ivanka Trump   visitera, mercredi, le Port autonome d’Abidjan, toujours dans le cadre des objectifs du Compact-Côte d’Ivoire.

La délégation américaine aura l’occasion de visiter les principaux axes routiers du port qui sont concernés par le projet «ATP» (Abidjan Transport Program).  Ce Projet a pour objectif de «trouver une solution durable au problème de stationnement non autorisé des camions dans le Port d’Abidjan et ses environs».

Le Millenium challenge corporation (MCC) est une agence indépendante du gouvernement américain qui travaille à réduire la pauvreté́ dans le monde à travers le suivi et l’amélioration de critères de bonne gouvernance pour le développement de la croissance.

Guinée : 700 000 femmes alphabétisées par l’ONFPP depuis 2012 (ministre)

Le ministre guinéen de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Lansana Komara a déclaré, lundi à Conakry, que 700 000 femmes ont été alphabétisées depuis 2012.« L’Office national de formation et de perfectionnement professionnel (ONFPP) a initié sur fonds propres un vaste programme d’autonomisation des femmes en milieu rural et péri urbain. Ce qui a permis d’alphabétiser 700.000 femmes provenant de 52 groupements productifs situés dans 26 localités », a expliqué le ministre Komara.

Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur le bilan et les perspectives de son département ministériel.

Il a souligné qu’en matière d’appui aux secteurs formels et informels, l’Office a aussi réalisé une progression, « avec le passage du nombre d’entreprises constantes de 80 à 212, soit une augmentation de 165% ».

L’autonomisation des femmes, une voie vers l’éradication de la pauvreté en Côte d’Ivoire (Fondation)

La Présidente de la Fondation, African Women Initiatives (AWI), Mariam Fadiga Fofana a estimé, jeudi à Abidjan, que l’investissement dans l’autonomisation des femmes reste, une voie pour éradiquer la pauvreté. La Présidente de AWI s’exprimait lors du lancement « des permanences » de cette organisation.

« L’investissement dans l’autonomisation économique des femmes reste la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et la croissance économique inclusive », a insisté à cette tribune,  Mariam Fadiga Fofana.

Se basant sur des chiffres du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Division de la population (2015), la première responsable de AWI a fait remarquer que «  la population de l’Afrique est de 1 297 996 562 dont 648 079 988 de femmes soit 49,93% ».

« En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2014). Cette quasi égalité démographique est loin d’être la réalité économique et sociale car plus de 70% de la population pauvre en Afrique est constituée de femmes », regrette-t- elle.

 «Ce lancement vient officialiser et programmer ce que nous faisons tous les jours en accueillant les braves femmes dynamiques dans nos locaux pour des conseils et des orientations », a justifié la présidente Mariam Fadiga Fofana.

« La Fondation AWI qui a pour vision de voir un Réseau de femmes africaines  entrepreneures maîtrisant leurs activités en vue de participer activement au développement économique et social de leur communauté, a fait le choix de deux leviers à savoir l’autonomisation économique et sociale de la femme », a  ajouté la Présidente  de AWI.

La fondation AWI est une organisation non gouvernementale, créée en 2016 et qui a pour mission, l’accompagnement des femmes africaines dans leur recherche d’autonomisation.

L’édition 2019 de « Afrik Pag-Ba » s’ouvre lundi à Ouagadougou

La 3e édition de la semaine dédiée à l’entreprenariat féminin dénommée « Afrik Pag-Ba » s’ouvre lundi à Ouagadougou, a appris APA samedi soir auprès des organisateurs.L’évènement qui va se dérouler du 1er au 7 avril 2019 dans la capitale burkinabè a pour thème central : «Paix, entreprenariat et développement durable», a annoncé le comité d’organisation lors d’une conférence de presse.

Le coordonnateur de « Afrik Pag-Ba », Issouf Balima a assuré que «tout est fin prêt» et que le comité d’organisation n’attend que les participants.

« Cet évènement multisectoriel et multidisciplinaire, a-t-il précisé, va honorer encore une fois, la femme africaine cette année à travers des conférences, des ateliers de formation, des concerts etc. »

Il est également prévu  une foire qui va réunir des femmes en provenance de plusieurs pays, «des Ladies leaders qui viendront partager leurs expériences avec les participants et participantes».

Selon les organisateurs, « Afrik Pag-Ba » entend offrir l’occasion de célébrer la femme africaine pour son rôle et sa participation dans l’avènement d’une forte union économique africaine.

«L’évènement s’inscrit donc dans la dynamique des instruments visant la mise en lumière du potentiel de la femme Burkinabè, en particulier, et africaine en général», souligne-t-on.

Durant  cette semaine entièrement dédiée à l’entrepreneuriat au féminin, l’occasion est donnée pour accompagner les femmes dans leurs projets entrepreneuriaux et encourager le partage d’expériences.

Ces femmes pourront aussi faire avancer leurs projets de création ou de développement d’entreprises, en échangeant avec les exposants.

« Afrik Pag-Ba » est un évènement initié par Thegawendé Kiendrébéogo. La première édition s’était tenue du 2 au 9 mars 2017 autour du thème : «Contribution de la femme à la croissance économique».

Les anciens de l’AEEMCI lancent un Fonds d’aide à l’autonomisation de la femme

L’Amicale des anciens de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (3A) a lancé, samedi à Abidjan, un Fonds d’aide pour l’autonomisation des femmes doté d’un montant initial de 75 millions FCFA, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Président de cette amicale, Sayndou Bakayoko, « à travers ce Fonds nous voulons juste à notre humble niveau participer à  l’épanouissement des femmes et à celui de leurs communautés ».

« A travers la mise en place de ce Fonds, nous voulons nous démarquer, en donnant une bonne compréhension de l’Islam et revendiquons notre place de citoyens actifs à soigner quelques plaies sociales », a-t-il expliqué, précisant que ce Fonds concerne toutes les femmes sans distinction d’origine ethnique et  religieuse.

Pour M. Bakayoko, « lorsque les femmes bénéficient d’une plus grande autonomie et ont la possibilité de devenir des leaders ou de saisir des opportunités en matière d’activités génératrices de revenus, une croissance économique de la famille s’en suit de manière évidente ».

Maminan Dosso, la gérante de la micro-finance Raouda Finance où est logé ce Fonds, a pour sa part salué «  les anciens de l’AEEMCI pour la portée sociale de leurs actes et voudrions par la même occasion les rassurer quant à la gestion de ce Fonds pour le bien-être de notre communauté » .

Le  Directeur de cabinet  adjoint  du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant,   Yacouba Doumbia,  a fait remarquer que « cette initiative communautaire s’inscrit dans le programme social du Gouvernement et dans la perspective du ministère qui a fait de l’autonomisation des femmes un des piliers de sa politique pour une Côte d’Ivoire émergente ».

S’adressant aux bénéficiaires, le représentant du ministère en charge des femmes  a exhorté au remboursement. « Remboursez pour permettre à vos sœurs de pouvoir en bénéficier. C’est une grande responsabilité mais également une grande chance », a insisté M. Doumbia.

Ce Fonds a été mis en place à l’occasion de la 8ème édition de la nuit de  la bienfaisance des anciens de l’AEEMCI (3A) en avril 2018.

Quatre  récipiendaires ont reçu  leur chèque à ce lancement. Il s’agit de  Bertine  Gota  Lou, Rokia Koné  Léonce Oueya et Maférima Bakayoko, une non voyante.

Initié en 2009, «La nuit de la bienfaisance» a permis de mobiliser environ 100 millions FCFA dont les bénéficiaires ont été la Radio nationale islamique Al Bayane , la prise en charge des enfants dans le service néo-natal du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville.

Ces fonds ont été également consacrés à la prise en charge de deux cent cinquante  orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida (OEV), à  l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé  (Centre des lépreux), à l’hôpital psychiatrique de Bingerville, aux femmes victimes du cancer du sein et du col de l’utérus et à la construction d’une école à Anyama .

L’Amicale des Anciens de l’AEEMCI (3A),  créée le 18 Février 1995  regroupe des travailleurs, cadres et hauts cadres de l’administration publique, parapublique et privée.

Elle œuvre à la promotion et à la défense des valeurs de paix et d’éthique, à l’épanouissement de ses membres, à l’encadrement des jeunes musulmans pour une citoyenneté plus active et à la participation de la réalisation des projets majeurs de la communauté et de la société toute entière.

Mariatou Koné élue présidente du Comité régional de pilotage du projet SWEDD

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a été élue, samedi à Abidjan par ses pairs, présidente du Comité régional de pilotage du projet de l’Autonomisation des femmes et dividende démographique au sahel (SWEDD ou Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Elle a été élue  à l’issue des travaux  de la 4ème session ordinaire du Comité régional de pilotage des pays bénéficiaires du SWEDD en remplacement du ministre du Plan et de l’aménagement du territoire du Mali, Adama Tiémoko Diarra.

Pendant deux jours, les  ministres  des sept pays membres du SWEDD et les  partenaires techniques et financiers que sont entre autres la Banque mondiale et le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) ont évalué la mise en œuvre de ce projet lancé en 2015 pour un mandat de trois ans. Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars par la Banque mondiale a été prorogé jusqu’en 2023.

Au cours du passage de témoin, le président du Comité régional de pilotage sortant s’est dit confiant quant au leadership de la nouvelle présidente à relever les importants défis dans la communauté SWEED.

Il s’agira notamment d’améliorer le taux de scolarisation des jeunes  filles, permettre aux femmes déscolarisées de reprendre le chemin de  l’école et d’inscrire la question de la santé comme une priorité et  surtout mettre fin aux mariages précoces.

«Je ne doute pas un seul instant  au regard de votre parcours brillant à la fois universitaire que gouvernemental, que vous accomplirez cette mission avec succès » s’est félicité Adama Tiémoko Diarra.

Prenant la parole à son tour, Mariatou Koné a dit mesuré l’importance des défis à relever. «Nous avons fait des pas importants dans la mise en œuvre du SWEDD. Mais de nombreux défis nous attendent », a-t-elle relevé.

A ce propos, Mme Koné a cité l’extension du projet à l’ensemble des pays du sahel et pourquoi pas de l’Afrique, l’organisation de la table ronde de mobilisation des ressources en 2019, la mise en place d’un cadre de partenariat public privé autour du dividende démographique, le respect des agendas 2030 et 2060 et le respect de la feuille de l’Union africaine.

Pour conduire à bien cette mission, la nouvelle présidente du Comité régional de pilotage du projet entend non seulement s’appuyer sur l’ensemble des ministres du SWEDD, mais également sur les partenaires techniques et financiers dont l’appui constant n’a jamais fait défaut.

« La vision du projet SWEDD doit être appropriée par nos Etats, par nos  populations pour un mieux-être et une qualité de vie qui leur confère  toute la dignité d’être humain » a-t-elle insisté.

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin et du Tchad.

Ce projet vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

La Guinée, le Sénégal et le Cameroun ont exprimé au cours de ces assises d’Abidjan leur volonté d’intégrer le SWEDD dont l’espace comptait en 2015, 107 millions d’habitants.  Les projections estiment à 356 millions les populations de cet espace en 2063.

Dominique Ouattara distinguée par l’UNFPA pour son engagement social

La première Dame ivoirienne Dominique Ouattara a été distinguée, vendredi à Abidjan, par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais) pour son engagement en faveur des œuvres sociales, a appris APA sur place.«Vous êtes une grande figure de l’action sociale car nous le savons tous, la Fondation Children of Africa  que vous avez fondée (…) est aujourd’hui un modèle réussi de fondation africaine caritative exerçant dans le social hardi (…)», a déclaré le Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué N’Gom lors d’une cérémonie avant de remettre à l’épouse du président ivoirien un certificat et un trophée en bronze au nom de son institution.

Poursuivant, il a expliqué que cette démarche de son organisation vise à rendre hommage à Mme Ouattara et à lui traduire un sentiment de fierté et de reconnaissance pour « son engagement permanent depuis des années pour la scolarisation des jeunes défavorisés, la protection des enfants contre le travail indécent, l’investissement dans l’hôpital de Bingerville pour la promotion de la santé mère-enfant…». 

« Au regard de ce parcours dense et riche de votre engagement social, excellence madame la première Dame, je viens au nom de l’UNFPA vous témoigner officiellement la reconnaissance de notre institution pour votre contribution significative à l’autonomisation de la fille », a ajouté M. N’Gom dont le discours a été transmis à APA.

Selon lui, la symbolique de ce trophée est de traduire en quelques traits la personnalité de la première Dame ivoirienne. « Trois mots viennent immédiatement à l’esprit : la mère, la protectrice et la généreuse. Tout au long de votre parcours, ces valeurs ont guidé vos choix et inspiré votre action»,  a-t-il conclu.

Genre: 30 ivoiriennes, modèles de réussite dans divers domaines, distinguées par le CNDH

Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) a distingué, jeudi dans ses locaux, trente « femmes innovantes », modèles de réussite dans divers domaines, en présence de Ramata Ly Bakayoko, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.Elles sont de tous les âges. Mais, elles ont en commun, le goût de la perfection pour exceller, chacune dans son domaine respectif. La Présidente Nazimata Sangaré et le CNDH ont décidé de magnifier ces femmes leader, dans le prolongement de la journée internationale de la femme, en ce mois de mars consacré « mois des droits des femmes ».

D’ Arnaude Gertrude Konan, pilote de ligne civile à Mariam Konan Dicoh, la première femme chimiste de Côte d’Ivoire en passant par Konan Amoin Nahomie, conductrice de taxi communal et autres l’artiste designer et web activiste Laétitia ou Tidou Abina Sanogo épouse Koné, Professeure titulaire d’Ecotoxicologie, présidente de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (Centre-Ouest), toutes, ont été saluées pour leur « dynamisme ».

« Les représentations selon lesquelles masculinité égale leadership ont changé. Nos aînées ont tracé les sillons, vous vous êtes engouffrées mais la lutte n’est pas finie car dans la prise de décisions, la femme n’est toujours pas présente. Il faut que l’année 2020 soit l’année de la femme ivoirienne. Pour montrer qu’en plus de la cuisine, nous savons faire autre chose afin qu’il ait plus de mathématiciennes, de pilotes, d’agrégées… », a plaidé l’ex-ministre de la justice, Jacqueline Oble Lohouès, première femme professeur de droit en Afrique subsaharienne, invitée spéciale de la cérémonie.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Pr Ramata Ly-Bakayoko, a, pour sa part, exhorté les récipiendaires à être «de dignes ambassadrices de la femme pour combler le déficit de femmes dans les domaines scientifiques ».

« Vous êtes la fierté du pays car vous avez démontré que la femme peut exercer dans tous les domaines et être excellente. Continuez à demeurer des modèles pour atteindre véritablement l’égalité » a dit Mme Bakayoko, promettant « l’engagement et le soutien » de son département ministériel aux côtés des femmes innovantes. Chaque récipiendaire est réparti avec un trophée et un diplôme.

Côte d’Ivoire: la Journée internationale des femmes 2019 célébrée à Bouaké (officiel)

La Journée internationale des femmes pour l’année 2019 sera célébrée à Bouaké, dans la Région du Gbêkê (centre ivoirien), a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Cette année, les activités se tiendront à Bouaké dans la Région  de Gbèkê autour du thème Le numérique, une solution pour  l’autonomisation de la femme », a indiqué M. Touré, ajoutant que ce sujet  est « en cohérence avec la thématique mondiale ».  

Le  choix de ce thème, dira-t-il, traduit la volonté du gouvernement  d’orienter ses efforts vers des actions de masse en faveur de la  population féminine en vue d’amener la majorité à se familiariser aux  outils numériques et en s’en approprier afin de développer leurs  activités et parvenir ainsi à leur autonomisation rapide.

«  A l’occasion de cette célébration, un atelier d’échange et de partage  est prévu avec les femmes du secteur du vivier pour mettre en valeur le  rôle du numérique dans la transformation et la modernisation de  l’agriculture dans le domaine du vivrier », a -t-il poursuivi.     

La  Journée internationale des femmes est commémorée dans de nombreux pays à  travers le monde. Elle est célébrée  chaque 8 mars. Ce jour, les femmes  font le point sur leurs luttes et les acquis en vue de préparer  l’avenir et dresser les opportunités pour les futures générations.  

Les autorités américaines accordent la «certification bio» au karité ivoirien

Les autorités américaines viennent d’accorder la «certification bio» au karité ivoirien, permettant à la Côte d’Ivoire de vendre ses produits sur le marché international, et surtout de booster l’autonomisation économique des femmes, fortement ancrées dans la filière.L’information a été officiellement portée jeudi à la ministre  ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte  contre la pauvreté, Mariatou Koné par la Représentante Résidente de  ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala Sodomon.  

«  Je suis heureuse d’annoncer à la ministre que le projet qu’elle a  initié dans le cadre de ses anciennes fonctions a été accueilli avec  succès. C’est le projet relatif à la chaine de valeur de la filière   karité. Nous venons de recevoir la certification bio de cette filière  », a dit Antonia Ngabala Sodomon.  

«  Félicitations à la Côte d’Ivoire pour le travail abattu », a déclaré la  fonctionnaire onusienne, qui s’est félicité des efforts de la Ministre  Mariatou Koné qui a initié ce projet en 2017 alors qu’ elle était en  charge du ministére de la Femme.

La ministre  Mariatou Koné avait notamment inscrit cette question au nombre de ses  priorités. L’objectif étant de permettre au karité ivoirien de se vendre  sur le marché international en vue de booster davantage  l’autonomisation économique des femmes.   

La  plupart des femmes dans le secteur en Côte d’Ivoire exercent dans cette  filière sans pouvoir véritablement en tirer profit. Dans l’optique d’une  « reconnaissance internationale », le professeur Mariatou Koné a initié  une série d’actions avec l’appui de ONU-Femme. 

Le  projet portait  notamment sur  la formation de 300 femmes issues de  neuf coopératives et huit Petites et Moyennes Entreprises (PME), et  l’élaboration d’une feuille de route et bien d’autres actions, en vue de  valoriser le potentiel de la filière karité en Côte d’Ivoire.