Mauritanie : les réserves en devises frôlent le milliard de dollars (Pm)

Les réserves en devises de la Mauritanie se sont élevées, fin octobre 2018, à 900 millions de dollars américains, a déclaré ; jeudi à Nouakchott, le Premier ministre, Mohamed Salem Ould Bechir.Ce volume de devises est à même de couvrir six mois d’importations de biens et de services par le pays, a précisé Ould Bechir dans son discours de politique du gouvernement devant les députés.

Ce discours qui porte sur les réalisations du gouvernement au cours des 4 dernières années et son programme pour l’année à venir s’est articulé autour de la consolidation des fondements de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance publique, la construction d’une économie compétitive offrant une croissance globale, le développement des ressources humaines et l’élargissement de l’accès aux services de base.

Le Premier ministre a notamment révélé que le chiffre d’affaires du secteur des pêches pour l’année 2018 a dépassé 900 millions de dollars US, contre 450 millions en 2014 et que ce secteur crée actuellement 60.000 opportunités d’emploi.

Il a ajouté que la Caisse de dépôts et de développement a accordé des prêts de plus d’un milliard d’ouguiya MRU (27,3 millions de dollars US) au profit de 400 petites et moyennes entreprises, ce qui a contribué à créer 3.000 emplois.

Ould Bechir a aussi dit que 7.600 projets d’auto-emploi ont été financés à hauteur de 713 millions d’ouguiya MRU (19,5 millions de dollars US) dans le cadre d’un fonds d’appui à l’emploi.

De son côté, le Programme national intégré d’appui à la décentralisation, au développement local et à l’emploi des jeunes a financé 563 projets d’établissement d’installations économiques au profit de 100 communes pour un coût de près de 1,04 milliard d’ouguiya MRU (28,4 millions de dollars US), a signalé le PM mauritanien.

Plus de 57 millions d’euros de l’UE à la Mauritanie au titre de l’accord de pêche

L’Union européenne a indiqué, dans un communiqué reçu lundi à APA, avoir versé 57,5 millions d’euros au gouvernement mauritanien comme contrepartie financière annuelle dans le cadre de l’accord de pêche liant les deux parties.« Ce paiement forfaitaire vient en addition des licences obligatoires achetées par les armateurs européens pour chaque navire venant pêcher dans les eaux mauritaniennes et des redevances payées sur les prises effectuées après contrôle des autorités compétentes », a expliqué l’UE.

La contrepartie financière européenne porte sur l’accès des navires de l’UE aux zones de pêche mauritaniennes dans des conditions définies d’un commun accord par Nouakchott et Bruxelles.

Ces navires s’engagent, dans le cadre de cet accord, à promouvoir une pêche responsable sur la base des principes d’une exploitation durable des ressources halieutiques et des écosystèmes marins.

Interpol annule ses poursuites contre l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou

Interpol a pris une décision portant annulation des poursuites contre l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, a-t-on appris samedi de sources concordantes.Cette décision a été prise sur la base de la conclusion de la commission de contrôle relevant d’Interpol et consistant à effacer de son fichier les informations concernant Ould Bouamatou, un farouche opposant au régime du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ont précisé nos sources.

La mesure concerne également Mohamed Ould Debagh, directeur des affaires de Ould Bouamatou, traqué lui aussi par les autorités judiciaires de Nouakchott.

Les deux hommes font l’objet depuis août 2017 d’un mandat d’arrêt de la justice mauritanienne pour corruption pour avoir versé des pots-de-vin à des sénateurs engagés en 2017 dans une fronde contre un vote visant à supprimer le Sénat.

Cette suppression était souhaitée par Ould Abdel Aziz.

Interpol a justifié sa décision d’annulation du mandat d’arrêt par l’existence d’une dimension politique prédominante dans cette affaire.

Ould Bouamatou avait soutenu Ould Abdel Aziz, qui est d’ailleurs son cousin, lors de l’élection présidentielle de 2009, avant de lui tourner le dos quelques années plus tard et de quitter le pays pour un exil volontaire au Maroc.

Ses biens en Mauritanie ont été récemment gelés par la justice.

Affaire Khashoggi : Nouakchott appuie les mesures saoudiennes du Parquet saoudien

La Mauritanie a dit, vendredi soir, être d’accord avec les mesures annoncées par le Parquet général saoudien à l’égard des assassins du journaliste Jamal Khashoggi, tué à l’intérieur du consulat de l’Arabie saoudite à Istanbul (Turquie) en octobre dernier.Nouakchott se félicite du communiqué rendu public par le Parquet saoudien sur les circonstances du meurtre de M. Khashoggi et « des mesures qu’il a contenues », écrit le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué de presse reçu à APA.

Le Parquet saoudien a reconnu jeudi dernier la responsabilité d’un commando saoudien dans l’assassinat du journaliste opposé au régime de Ryad et requis la peine de mort contre ses cinq membres.

Le gouvernement mauritanien a aussi rendu hommage à « la forte et sincère volonté du Gardien des Lieux Saints, Sa Majesté le Roi Selmane Ibn Abdel Aziz, et de Son Altesse le Prince héritier Mohamed Ben Selmane Ibn Abdel Aziz de garantir la transparence totale et nécessaire pour dévoiler la vérité et faire appliquer la justice ».

Nouakchott a en outre renouvelé sa « confiance en l’honnêteté et en la crédibilité de la justice saoudienne », tout en appelant « tous à s’éloigner de la politisation de cette questions ».

Affaire Ould Dah : la Mauritanie rejette l’ingérence du Canada

Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Sidi Mohamed Ould Maham, a rejeté, lors d’un point de presse jeudi à Nouakchott, toute ingérence du Canada dans le dossier du président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA, antiesclavagiste), Biram Ould Dah, en détention préventive depuis le 14 août dernier.« L’Etat est souverain et ne permettra jamais qu’une partie, quelle que soit la relation avec elle, intervienne dans les affaires internes », a déclaré Ould Maham, faisant allusion à des informations prêtant à un responsable officiel canadien l’intention de travailler en faveur de la libération de Ould Dah, récemment élu député à l’Assemblée nationale.

Cette affaire se trouve entre les mains de la justice et le gouvernement n’interfère pas dans les dossiers soumis à celle-ci, a ajouté le porte-parole, par ailleurs ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement.

La Mauritanie est en mesure de protéger sa justice contre les interventions d’autrui, a-t-il souligné, non sans rappeler que le gouvernement mauritanien n’est pas partie prenante dans l’affaire de Biram et que la partie civile qui a déposé la plainte est un journaliste.

Ce dernier a accusé le chef d’IRA d’inciter à la haine contre lui dans des enregistrements propagés sur Facebook et WhatsApp.

 

Mauritanie : le taux d’inflation en baisse de 0,2% en octobre

Le taux d’inflation en Mauritanie a reculé de 0,2% au cours du mois d’octobre 2018 comparativement au mois précédent, a indiqué mercredi l’Office national de la statistique (ONS) dans une note mensuelle.Cette baisse résulterait des variations enregistrées par certaines fonctions entre les deux mois considérés, a expliqué l’ONS, citant notamment les produits alimentaires, les boissons non alcoolisées, la communication et les articles d’habillement et de chaussures.

Concernant les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, le recul des prix serait dû à la baisse enregistrée au niveau du pain et céréales, des viandes, poissons et fruits de mer, des huiles et des graisses, a précisé la note.

Celle-ci a cependant relevé que certains autres produits alimentaires comme le lait, le fromage, les œufs, le sucre, la confiture, le miel, les chocolats, la confiserie et les fruits ont connu une hausse ayant contribué à ralentir ladite baisse.

Au sujet de la communication, la baisse des prix est particulièrement imputable au recul des prix du téléphone, de la télécopie et de la connexion internet.

Quant aux articles d’habillement et de chaussures, le recul constaté est dû essentiellement à la baisse des prix des vêtements et des chaussures.

L’ONS a en revanche révélé que le taux d’inflation au niveau de la capitale Nouakchott a connu une légère hausse de 0,03% en octobre par rapport à septembre, signalant que cette hausse est principalement tirée par les transports et les meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer.

Mauritanie : 604 millions de dollars générés par la pêche en 2018

La Société mauritanienne de commercialisation du poisson (SMCP) a révélé que la valeur de ses exportations au cours des 10 premiers mois de l’année en cours a atteint 604 millions de dollars.La SMCP, opérateur public en matière de pêche en Mauritanie, a annoncé ce chiffre lors d’un exposé présenté devant le nouveau ministre des Pêches et de l’Economie mauritanien, Yahya Ould Abdedayem, lundi à Nouadhibou.

Ould Abdedayem effectuait une visite d’information et de prise de contact dans cette ville qui abrite l’essentiel des infrastructures de pêche en Mauritanie.

La SMCP a également indiqué avoir transféré au budget mauritanien, pendant la même période (10 premiers mois), la somme de 2,4 milliards d’ouguiyas MRU (65,7 millions de dollars US).

Elle a ajouté que ces transferts étaient de 2 milliards d’ouguiyas MRU (54,7 millions de dollars US) en 2017.

La société a par ailleurs signalé que son propre chiffre d’affaires en 2017 s’élevait à 507 millions de dollars US.

La pêche représente entre 40 et 50% des exportations de la Mauritanie et environ 12% de son PIB, contribue pour 30% au budget national et crée quelque 36.000 emplois.

La Mauritanie et la Belgique signent un accord contre la migration illégale

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien, Ahmedou Ould Abdalla, et le secrétaire d’Etat belge chargé des Réfugiés et de la Migration, Théo Franckène ont signé, mardi à Nouakchott, un accord de lutte contre la migration illégale, a constaté APA.Cet accord permettra de coordonner les actions des deux pays en matière de lutte contre toutes les formes de migration illégale à travers notamment la coopération technique, l’échange d’informations et la formation des services compétents.

Dans une allocution au cours de la cérémonie de signature, Ould Abdalla a insisté sur l’importance accordée par son pays à la lutte contre ce phénomène et l’application des lois et règlements y afférents.

Il a rappelé à ce sujet la stratégie nationale mise en œuvre par Nouakchott et fondée sur un système biométrique garantissant l’établissement des documents des titres sécurisés comme la carte d’identité nationale, la carte de séjour pour les étrangers, le passeport et le visa.

Le ministre a aussi évoqué les points de passage obligatoires ouverts par les autorités mauritaniennes et équipés de matériels sophistiqués de contrôle et d’identification des mouvements d’entrée et de sortie du territoire.

Selon lui, ces points constituent « l’ultime voie d’accéder à la Mauritanie ; ce qui a contribué à la réduction du phénomène de la migration clandestine ainsi qu’à la lutte contre les bandes terroristes et de trafic de drogue ».

De son côté, le secrétaire d’Etat belge a souligné les impacts sécuritaires du présent accord, mais aussi son rôle dans le renforcement des liens bilatéraux.

Eu égard à ces facteurs, conjugués à la présence d’une colonie mauritanienne en Belgique, l’accord devra impulser les échanges et développer plusieurs secteurs en rapport avec le développement économique, surtout le tourisme, a-t-il expliqué.

Mauritanie : Hassena Ould Ely nommé à la tête de la SNIM

Le conseil d’administration de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite les minerais de fer mauritaniens a approuvé la nomination de Hassena Ould Ely au poste d’administrateur directeur général de la société, rapporte un communiqué de la SNIM reçu vendredi à APA.Présenté au conseil d’administration par le gouvernement mauritanien, Ould Ely remplace à ce poste Mohamed Salem Ould Bechir qui a été nommé Premier ministre le 30 octobre dernier.

Il était jusque là directeur général du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA), depuis janvier 2016.

Professeur d’économie, le nouveau patron de la SNIM avait également occupé de hautes fonctions comme celles de ministre des Pêches et de l’Economie maritime (septembre 2008-août 2009), de directeur général de la Société Mauritanienne du Gaz (septembre 2015-janvier 2016) et d’administrateur directeur général de Mauritania Airlines (septembre 2009-septembre 2015).

Il est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en analyse économique et méthodes quantitatives de l’Université du Maine (France).

Près de 400 millions de dollars pour l’extension du port de Nouakchott

Le port de Nouakchott sera doté d’une extension financée et réalisée par la société indienne privée Olam pour une enveloppe de 390 millions de dollars, a annoncé le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien.Selon Moctar Ould Diay qui donnait jeudi à Nouakchott une conférence de presse les travaux prévus et qui devraient durer 24 mois prévoient la construction de deux quais : un pour les conteneurs dont la profondeur des eaux atteindra 16,5 mètres et un pour le déchargement des hydrocarbures.

Ce dernier permettra d’accueillir des bateaux ayant jusqu’à 50.000 mètres cubes de contenance afin de résoudre le problème résultant du déchargement des hydrocarbures à Nouadhibou et leur acheminement sur Nouakchott avec des coûts additifs.

Selon Ould Diay, le chantier offrira 750 emplois pendant la période des travaux et 500 emplois permanents pendant la période de gestion.

Chaque conteneur de 20 pieds de longueur déposé au quai versera 50 dollars au trésor public, un chiffre qui passe à 75 dollars pour les conteneurs de 40 pieds, a ajouté le ministre.

Quant aux hydrocarbures, chaque mètre cube déchargé dans le quai versera deux dollars au trésor public, a-t-il indiqué, soulignant que ces recettes seront obtenues nonobstant les autres taxes imposées au port.

Le ministre a en outre signalé que la Mauritanie récupèrera le port au bout de 30 ans et si l’investisseur se rétracte, le pays aura bénéficié d’infrastructures précieuses et ne perdra rien.

Trois Mauritaniens emprisonnés pour la production d’un film pornographique

Trois Mauritaniens, un garçon et deux filles, ont été condamnés mercredi par la cour pénale de Kiffa (600 kilomètres au sud de Nouakchott) à des peines de prison et des amendes financières pour leur rôle dans la production et la diffusion d’un film pornographique, a-t-on appris de source judicaire dans cette ville.Le jeune homme a écopé de 7 ans dont 4 ans ferme alors que l’une des deux filles, majeure, a été condamnée à 2 ans dont 6 mois ferme. La seconde fille, une mineure, a eu 6 mois de prison avec sursis, a indiqué la même source.

Les amendes ont été d’un million d’ouguiya (2.756 dollars) pour le garçon et 300.000 ouguiya (827 dollars) pour chacune des filles.

Diffusé il y a quelques mois, le film incriminé a fortement choqué l’opinion publique mauritanienne et provoqué un tollé d’indignations sur la toile.

Jusqu’ici, les Mauritaniens, musulmans conservateurs, pensaient que la production des contenus pornographiques était l’apanage d’étrangers.

C’est la première fois que des Mauritaniens sont jugés publiquement dans le pays pour de tels actes.

Onze morts dans un accident de la circulation en Mauritanie

Onze personnes ont été tuées, mercredi, dans un accident de la circulation près de la ville d’Aleg (260 kilomètres au sud-est de Nouakchott), a appris APA de sources sécuritaire et hospitalière basées dans cette ville.Des dizaines d’autres personnes ont été blessées dans cet accident, l’un des plus meurtriers du genre depuis plusieurs mois dans le pays.

Il s’agit d’une collision entre un gros bus de transport venant du Mali à destination de Nouakchott et un minibus venant de cette dernière et se rendant à la ville de M’bout, dans le centre sud du pays.

Quatre des victimes sont maliennes, alors que les autres sont de nationalité mauritanienne.

Les dépouilles et les personnes blessées ont été transportées à l’hôpital d’Aleg.

Les accidents de circulation sont fréquents en Mauritanie, notamment sur les longs axes reliant les villes.

Selon les organisations civiles, ils sont dus à la mauvaise qualité des routes marquées par la fréquence de nids de poules et de sable par endroit.

Mais les autorités pointent du doigt l’insouciance des chauffeurs qui roulent souvent à des vitesses excessives ainsi qu’à leur non respect du Code de la route.

Grande commission mixte de coopération mauritano- tunisienne : 20 accords signés

Quelque 20 accords ont été signés, mardi soir à Nouakchott, entre les gouvernements mauritanien et tunisien au terme des travaux de la 18ème session de la Grande commission mixte de coopération entre les deux pays, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.Ces accords qui couvrent un large éventail de domaines ont été signés par les ministres concernés des deux parties sous les yeux du Premier ministre mauritanien, Mohamed Salem Ould El Bechir et du chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed.

Ce dernier était arrivé à Nouakchott mardi matin pour présider la partie tunisienne de ladite session ouverte le même jour.

Les accords signés comprennent un programme exécutif de la convention de coopération industrielle 2019-2020, un programme exécutif de coopération dans le domaine du tourisme 2019-2020, un projet de mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine des ressources hydrauliques et un programme exécutif de coopération dans le domaine agricole 2019-2021.

Les deux parties ont également signé un accord complémentaire du mémorandum d’entente dans le domaine de la santé vétérinaire, un programme exécutif en matière d’environnement pour les années 2019-2021, une convention de coopération dans le domaine de l’assainissement 2019-2021 et un programme d’actions exécutif dans le domaine de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.

Elles sont aussi signé un programme d’actions exécutif dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables pour la période 2019-2021, un mémorandum de coopération entre la Société de Construction et Gestion Immobilière de la Mauritanie (ISKAN) et l’Agence foncière d’habitation (AFH), un accord sur l’utilisation et l’équivalence des permis de conduire entre les deux pays et un programme exécutif du protocole de coopération dans le domaine des affaires religieuses 2019-2021.

Les documents signés comprennent en outre un mémorandum d’entente dans le domaine de l’administration judiciaire et de la formation, un programme exécutif de coopération en matière d’éducation pour les années 2019-2021, un mémorandum d’entente entre le secrétariat général du gouvernement mauritanien et le secrétariat général du gouvernement de la République tunisienne et un programme exécutif de coopération culturelle 2019-2021.

Les ministres mauritaniens et leurs vis-à-vis tunisiens ont enfin signé un protocole de coopération entre la Radio tunisienne et Radio Mauritanie, un mémorandum d’entente dans le domaine des affaires sociales, un protocole d’accord complémentaire portant statuts du Conseil des affaires mauritano-tunisien et une convention de coopération entre les deux chambres de commerce des deux pays.

La «passivité» des pays africains face aux enjeux de dénucléarisation de la péninsule coréenne décriée

L’Organisation d’information et de communication Multimédia Africaine (OICMA), dénonce la «passivité» des pays africains face aux enjeux de dénucléarisation de la péninsule coréenne, dans une note transmise mardi à APA.« Alors que les négociations sont dans l’impasse quant à la dénucléarisation de la péninsule, on note l’absence de débat à ce sujet dans les médias et le désintéressement des pays africains comme si la menace d’une guerre qui pourrait embraser le monde ne les concerne guère », déplore l’OICMA.

Selon l’organisation, si l’Afrique veut dire son mot et participer activement à la marche de ce monde, le continent peut sortir de sa « torpeur face aux enjeux géopolitiques », surtout dans ce contexte, car il a été aussi « le théâtre de la seconde guerre mondiale durant laquelle sa jeunesse a payé un lourd tribut ».

Les chefs d’Etat africains évitent notamment d’entretenir des relations diplomatiques avec la Corée du Nord, suivant ainsi le mot d’ordre des Nations-Unies. Seule la Mauritanie a ouvertement manifesté son amitié envers la Corée du Nord suite aux menaces de sanctions des États-Unis contre ceux qui violeraient les résolutions de l’ONU envers ce pays. 

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait après le Sommet Chine-Afrique au mois de septembre 2018, fait un détour vers la Corée du Nord pour assister aux cérémonies de commémoration du 70e anniversaire de la création de l’Etat de Corée du Nord qui a vu le jour en 1948.

Depuis le sommet historique et l’accord signé le 12 juin 2018 à Singapour entre les présidents américain Donald Trump et Nord-Coréen Kim Jong-un en faveur d’une «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne», dont le processus devrait être défini lors de négociations ultérieures, « aucune avancée significative n’est notée par rapport aux modalités pratiques », a fait observer l’OICMA.     

Pour décrisper la situation, les deux dirigeants Nord et Sud coréens s’étaient rencontrés entre le 18 et le 20 septembre 2018, pour discuter de questions parmi lesquelles, «les mesures pratiques» à prendre pour dénucléariser la péninsule coréenne. 

Selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA, Kim Jong-un avait réitéré sa volonté de dénucléarisation de la péninsule et accepté de fermer définitivement certains sites bien que ces mesures soient jugées dérisoires par certains observateurs.

Mauritanie : trois mort dans l’éboulement d’un site d’orpaillage

Trois jeunes mauritaniens travaillant dans l’orpaillage ont été tués, mardi, dans l’éboulement d’une mine d’or artisanale, a appris de source sécuritaire.Le drame a eu lieu dans la localité de Sakina, non loin de la ville de Chami, à mi-chemin entre Nouakchott et Nouadhibou.

Deux personnes ont été tuées sur le coup après le drame, alors que la troisième a succombé à ses blessures après avoir été transportée à l’hôpital.

L’orpaillage est apparu en Mauritanie il y a quelques années lorsque des milliers de personnes se sont ruées sur la zone environnante de Tasiast où la société canadienne Kinross détient une mine d’or en pleine expansion.

Les orpailleurs s’adonnent à cette activité en utilisant des moyens artisanaux et se trouvent parfois coincés dans les puits qu’ils creusent et qui peuvent s’effondrer à tout moment.

Aucun dispositif de sauvetage n’a été mis en place dans ces zones, en dépit de la réglementation par le gouvernement de l’activité d’exploration artisanale de l’or.

Dans son ensemble, le secteur minier contribue environ pour le tiers du Produit intérieur brut (PIB) en Mauritanie et est tiré essentiellement par les minerais de fer exploités par la SNIM dans les gisements de Zouerate.

Pour ce qui est de l’or, le pays produit annuellement environ 7 tonnes, mais sa plus grande part revient à la société exploiteuse.

Début des travaux de la Haute commission mixte de coopération mauritano-tunisienne

Les travaux de la 18e session de la Haute commission mixte de coopération mauritano-tunisienne ont débuté, mardi à Nouakchott, a constaté APA.La rencontre permettra d’examiner les différents domaines de coopération bilatérale et les voies et moyens de renforcer cette coopération et de finaliser un certain nombre de conventions et programmes techniques en vue de leur signature au terme des travaux.

Dans son discours à l’ouverture de la session, le Premier ministre mauritanien, Mohamed Salem Ould El Bechir a souligné la nécessité d’impulser l’action maghrébine commune à travers la redynamisation des instances et mécanismes de l’Union du Maghreb arabe (UMA) qui comprend aussi l’Algérie, le Maroc et la Libye.

Il a estimé que le lancement des travaux de la Banque maghrébine pour l’investissement constitue un pas important dans ce sens.

Ould El Bechir a par ailleurs précisé que les conventions et programmes à signer au terme de la présente rencontre portent sur des domaines aussi divers que l’administration régionale et locale, le commerce, l’énergie, le tourisme, l’industrie, l’enseignement, les affaires islamiques, l’habitat, l’agriculture, l’hydraulique, la culture, l’information, les affaires sociales, le travail, la jeunesse, les sports et l’environnement.

Il a particulièrement salué la signature d’un protocole d’accord additionnel comportant les statuts du Conseil des affaires mauritano-tunisien et d’un projet de convention de coopération entre les chambres de commerce dans les deux pays.

A son avis, ces deux conventions sont de nature à élargir les domaines d’échange entre la Mauritanien et la Tunisie et à ouvrir la porte à des opportunités d’emploi, étant donné que le secteur privé constitue un levier fondamental du développement.

De son côté, le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed a indiqué que son pays s’efforce à se remettre économiquement et à vaincre le terrorisme et l’extrémisme.

Il a ajouté que la Tunisie est déterminée à préparer un nouveau lancement de ses relations avec la Mauritanie par le biais du travail commun et de la diversification de la coopération afin d’englober les différents secteurs.

Retrait de la Mauritanie de l’AGOA : une mesure «vide de sens», selon Nouakchott

La mesure prise par l’administration américaine d’enlever la Mauritanie de la liste des pays bénéficiaires des avantages commerciaux accordés dans le cadre de l’AGOA, est « légère et vide sens », écrit le porte-parole officiel du gouvernement mauritanien, Sidi Mohamed Ould Maham, dans un tweet parcouru lundi à APA.Le bureau du représentant commercial américain avait fait part, samedi, de la volonté du président Donald Trump d’annuler des avantage commerciaux accordés à la Mauritanie à partir du 1er janvier prochain.

M. Trump, avait expliqué l’officiel américain, considère que Nouakchott n’a pas enregistré des progrès suffisants en matière de lutte contre l’esclavage.

Dans sa lettre de motivation adressée au Congrès, le président américain montre du doigt particulièrement l’esclavage héréditaire dans ce pays. Réfutant cette accusation, Ould Maham a répliqué en affirmant que la Mauritanie a bien lutté contre l’esclavage par « ses propres efforts et sans aucune aide américaine ».

La Mauritanie est devenue éligible à l’AGOA en 2007, soit 7 ans après sa création. Cet accord commercial lui permettait d’exporter ses produits, notamment énergétiques, à des prix avantageux vers les Etats-Unis.

Le président Trump n’a cependant pas manqué de souligner que la Mauritanie pourrait réintégrer l’AGOA ultérieurement, en cas de progrès tangibles sur le dossier de la lutte contre l’esclavage.

Quatre morts dans le naufrage d’une pirogue en Mauritanie

Quatre Mauritaniens dont trois hommes et une femme ont péri vendredi dans le naufrage d’une pirogue sur le fleuve Sénégal au large de la ville de M’bagne (près de 400 kilomètres au sud-est de Nouakchott), a-t-on appris samedi de sources concordantes.Une dizaine de passagers ont été secourus, alors que huit autres sont toujours portés disparus.

Selon des sources sécuritaires, le naufrage est dû à la surcharge de la pirogue qui transportait 22 personnes. Ces dernières revenaient de la rive sénégalaise où ils venaient de participer à un souk (marché hebdomadaire local).

Les opérations de secours ont été menées par des nageurs volontaires en l’absence de tout dispositif sécuritaire destiné à ce genre de situations.

Les déplacements par pirogue sont fréquents à tous les niveaux entre les rives mauritanienne et sénégalaise séparées par une frontière fluviale de plus de 800 kilomètres.

Rabat et Nouakchott veulent redynamiser leurs relations (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a exprimé, vendredi à Nouakchott, le désir commun à tous les niveaux de créer une forte dynamique dans les relations bilatérales entre son pays et la Mauritanie.Il y a un « désir commun de Sa Majesté le Roi (Mohammed VI) et de Son Excellence le Président de la République (de Mauritanie) d’impulser nos relations au niveau qu’elles méritent », a-t-il dit au sortir d’un entretien avec le chef d’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le chef de la Diplomatie marocaine a précisé être porteur d’un message du souverain Mohamed VI à Ould Abdel Aziz au sujet des « relations bilatérales et de la situation régionale ».

Il a aussi annoncé des « transformations importantes qui auront lieu à l’avenir dans le cadre de cette dynamique voulue par Sa Majesté le Roi et Son Excellence le Président de la République ».

Selon lui, le président mauritanien a de son côté présenté une conception de la situation dans la région en s’appuyant sur l’expérience et le rôle  de pionner de son pays dans beaucoup de domaines.

20 millions de dollars investis en Mauritanie par la Banque maghrébine (Pca)

Le président du conseil d’administration de la Banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur (BMICE), Mohamed Djellab a déclaré, vendredi à Nouakchott, que son institution a déjà injecté, depuis sa création en 2015, 20 millions de dollars US en Mauritanie.M. Djellab qui s’exprimait à Nouakchott à l’issue d’un entretien avec le nouveau Premier ministre mauritanien, Mohamed Salem Ould Bechir, a précisé que ce financement a permis, en une courte période, d’accomplir de nombreuses réalisations en termes d’investissements dans ce pays.

« J’ai eu l’occasion de présenter » au Premier ministre la banque maghrébine et « ses domaines d’intervention dans la région », a-t-il indiqué, annonçant l’ouverture d’une succursale de la BMICE à Nouakchott.

Le PCA de la banque a ajouté que celle-ci demeure disposée à accompagner les efforts de développement de la Mauritanie et des autres pays maghrébins à travers la mobilisation des financements requis.

Créée en 2015 avec pour but de renforcer l’intégration des cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA), à savoir la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye, la BMICE est une banque à capital partagé à parts égales par ces pays. Son siège social se trouve à Tunis.

Son capital autorisé est de 500 millions de dollars et son capital souscrit se chiffre à 150 millions.

Trois millions de dollars du Japon pour la sécurité alimentaire en Mauritanie

Le Japon a accordé une subvention de 350 millions de yens (3,08 millions de dollars) pour la sécurité alimentaire en Mauritanie, aux termes d’un échange de notes signé à Nouakchott par le ministre de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et l’ambassadeur nippon, Hisatsugu Shimizu.Paraphée mercredi, cette subvention s’inscrit dans le cadre du programme japonais
d’assistance alimentaire pour l’exercice 2018 et sera utilisée pour appuyer la stratégie nationale de sécurité alimentaire dans ce pays et qui est axée sur la promotion des solutions durables.

La stratégie mauritanienne met un accent particulier sur le renforcement des capacités d’intervention d’urgence et la reconstitution du stock stratégique du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA).

L’appui nippon permettra aussi de contribuer à l’approvisionnement en denrées de base et à la stabilisation de leurs prix, ce qui garantira la protection du pouvoir d’achat des couches vulnérables de la population mauritanienne.

En signant la convention de subvention, le diplomate nippon a expliqué que la sécurité alimentaire constitue l’un des domaines les plus anciens et les plus privilégiés de la coopération mauritano-japonaise et qui remonte à l’année 1980.

Selon M. Shimizu, son pays continuera de soutenir les programmes de développement contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations en Mauritanie.

Formation d’un nouveau gouvernement en Mauritanie

La composition du nouveau gouvernement mauritanien dirigé par le Premier ministre, Mohamed Salem Ould Béchir, a été dévoilée mardi à Nouakchott parles services de la Présidence de la République aux termes d’un communiqué.Cette équipe gouvernementale est composée de 23 membres que voici :

– Ministre de la Justice : Dia Mokhtar Malal ;

-Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération : Ismail Ould Cheikh Ahmed ;

– Ministre de la Défense nationale : Général de division Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani;

– Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation : Ahmedou Ould Abdallah ;

– Ministre de l’Economie et des Finances : Mokhtar Ould Djay ;

– Ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel : Ahmed Ould Ehel Daoud ;

– Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines : Mohamed Ould Abdel Fattah ;

– Ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et de la Modernisation de l’administration : Seyidna Aly Ould Mohamed Khouna ;

– Ministre de la Santé : Professeur Kane Boubacar ;

– Ministre des Pêches et de l’Economie maritime : Yahya Ould Abdedayem ;

– Ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme : Khadija M’Bareck Fall ;

– Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire : Nani Ould Chrougha ;

– Ministre du Développement rural : Lamina Mint El Ghoutoub Ould Moma ;

– Ministre de l’Equipement et des Transports : Amal Mint Mouloud ;

– Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Isselmou Ould Sid’El Mokhtar Ould Lehbib ;

– Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle : Naha Mint Hamdy Ould Moukness ;

– Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication : Sidi Ould Salem ;

– Ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement : Sidi Mohamed Ould Maham ;

– Ministre de la Jeunesse et des Sports : Djinda Ball ;

– Ministre des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille : Mariem Mint Bilal ;

– Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Amédy Camara ;

– Ministre secrétaire générale du gouvernement : Zeinebou Mint Ely Salem ;

– Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du budget : Mohamed Ould Kembou.

170 entreprises à la foire de produits algériens à Nouakchott

Le ministre algérien du Commerce, Saïd Djellab a déclaré, mercredi, que 170 entreprises de son pays participent à la 2e édition de la foire de produits algériens qui se tient depuis mardi à Nouakchott.M. Djellab qui s’adressait à la presse à l’issue d’une audience avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a précisé que ces entreprises appartiennent aussi bien au secteur public qu’au secteur privé.

« Cette foire permettra de stimuler l’interaction positive entre les hommes d’affaires mauritaniens et algériens », a-t-il ajouté, faisant remarquer : « J’ai écouté les directives de Son Excellence le Président de la République (…) sur les moyens de développer les relations commerciales bilatérales ».

Les discussions ont aussi porté sur les perspectives d’intégration et de complémentarité économique entre la Mauritanie et l’Algérie, selon M. Djellab qui a, en outre, abordé avec son hôte les « perspectives prometteuses, compte tenu de la tendance économique en Afrique et de la détermination des deux pays à développer leur coopération dans la région ».

Quatre-vingt-douze occidentaux ouvrent la saison touristique en Mauritanie

Quatre-vingt-douze touristes occidentaux dont 91 français sont arrivés lundi à Atar, dans le nord mauritanien, marquant ainsi l’ouverture en Mauritanie de la saison touristique 2018 – 2019, a-t-on appris de sources locales.Les touristes occidentaux sont arrivés à bord d’un vol charter direct Paris – Atar de la Mauritania Airlines.

Le nord mauritanien est la principale destination des touristes occidentaux qui aiment particulièrement de ses vestiges historiques, ses villes anciennes et ses randonnées méharistes à travers les interminables dunes de sable.

La Mauritanie avait été boycottée par les occidentaux après le meurtre épouvantable de 4 ressortissants français par des membres d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en décembre 2007 près d’Aleg (258 kilomètres au sud de Nouakchott).
Suite à cet assassinat qui a par ailleurs conduit les organisateurs du célèbre rallye Paris – Dakar à supprimer l’étape mauritanienne, le Quai d’Orsay avait placé le nord mauritanien dans une liste rouge.

En clair, les tours operateurs français n’étaient plus autorisés à se rendre dans le nord mauritanien. Restriction qui a été partiellement levée en mars 2017, notamment pour les deux ksour de Chinguetti et Ouadane.

Pour la ministre mauritanienne du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Khadijetou Mint M’braeck Vall, ce renouement avec la destination mauritanienne est le fruit de « l’approche sécuritaire diplomatique suivie par la Mauritanie ».

« Nous espérons entre 4.000 et 6.000 touristes pendant la présente phase qui dure 6 mois », a ajouté Mint M’braeck Vall qui a accueilli le charter à son arrivée à Atar.

Les IGE d’Afrique en conclave à Nouakchott

Les travaux de la 7ème Assemblée générale et du sixième colloque international du Forum des inspections générales des États d’Afrique et institutions assimilées ont démarré, lundi à Nouakchott, a constaté APA.Cette rencontre périodique se tient cette année sous le thème : «La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au service du développement ».

Elle prévoit des discussions sur de nombreux sujets, dont  le rôle et la place des organes de surveillance, le cadre juridique de la lutte contre la corruption, le financement du terrorisme, les défis, paris et expériences des inspections générales et la réponse à la problématique de la gouvernance.

Ces sujets comprennent également le rôle des inspecteurs généraux de l’État en Afrique, le rôle de la justice pénale dans la lutte contre la corruption, le modèle mauritanien, le système bancaire et la lutte contre le blanchiment de capitaux ainsi que la lutte contre les détournements de fonds.

« Il s’agit d’un maillon de la coopération internationale dans le domaine de la lutte contre la gabegie qui est devenue une forme de crime transfrontalier », a souligné l’inspecteur général de l’Etat en Mauritanie, Abderrahmane Ould Mohamed.

Ce dernier a expliqué, dans un mot à l’ouverture de l’assemblée, que les inspections d’Etat et institutions assimilées constituent désormais le fer de lance de la lutte contre la gabegie dans les pays africains.

Pour ce faire, a-t-il précisé, l’Inspection de l’Etat est épaulée dans sa mission par plusieurs autres structures comme la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances et la Direction générale de lutte contre les crimes économiques et financiers et les inspections internes au niveau des départements ministériels.

De son côté, le secrétaire exécutif du Forum des inspections générales des États d’Afrique, le Djiboutien Hassan Issa Sultane a indiqué que ce forum créé en 2006 vise à mettre en place un mécanisme d’échange d’expertises entre les différentes instances de surveillance dans les pays africains.

Affaire Jamal Khashoggi : Nouakchott loue les « importantes décisions » de Riyad

La Mauritanie loue « les mesures importantes » prises par le roi Salmane d’Arabie saoudite après la reconnaissance de la mort en Turquie du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, rapporte dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.« Nous louons les importantes décisions prises par le Gardien des Lieux Saints, Sa Majesté le Roi Salmane Ibn Abdel Aziz, en vue de faire éclater la vérité et dans l’intérêt de la transparence des enquêtes en cours à ce sujet », a indiqué le ministère dans son communiqué.

Le gouvernement mauritanien « suit avec un grand intérêt les développements successifs de l’affaire » de ce « citoyen saoudien », a ajouté notre source.

Entré le 2 octobre courant dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, Jamal Khashoggi n’en était jamais sorti et était donné pour assassiné, selon beaucoup de medias occidentaux.

Riad qui démentait cette version a fini samedi par reconnaitre qu’il était bien mort lors d’une rixe à l’intérieur de sa représentation diplomatique.

Dans son communiqué, le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération s’est dit «confiant en la justice saoudienne, en sa capacité et en sa volonté de parvenir à dévoiler toutes les circonstances qui ont entouré l’incident et à punir ceux qui l’ont mené ».

Il rappelle les « solides relations historiques » existant entre Nouakchott et Riyad.

La Mauritanie annule la limitation d’âge pour l’inscription à l’université

Le gouvernement mauritanien a annulé sa décision qui refusait l’inscription dans les universités publiques du pays aux bacheliers âgés de plus de 25 ans.Les admis au baccalauréat dans la branche des sciences originelles pourront désormais s’inscrire à l’Université des sciences islamiques d’Aioun (est du pays), alors que les bacheliers de la série C (mathématiques) seront orientés par le ministère de l’Emploi, précise une note ministérielle rendue publique samedi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Quant aux admis au bac D (sciences naturelles) et lettres modernes, ils devront remplir un formulaire auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour d’autres orientations.

La décision de privation d’orientation qui touchait environ 1.500 bacheliers avait été dénoncée par une coalition de syndicats estudiantins mauritaniens.

C’est une « décision arbitraire et dépourvue de toute justification légale » ainsi qu’une « défaillance sérieuse pour notre système éducatif », avait souligné cette coalition, y voyant une mesure « vulgaire non pensée prise à la hâte ».

Il s’agit également d’un «crime contre l’avenir d’étudiants qui viennent de surmonter l’obstacle du baccalauréat » après « des années de persévérance et de diligence », avait-elle ajouté, avant d’exiger l’annulation de la décision controversée « dépourvue de tout élément logique et de planification stratégique solide et qui anéantit les rêves des d’étudiants mauritaniens ».

Mauritanie : le taux d’inflation en hausse de 0,4% en septembre

Le taux d’inflation au niveau national en Mauritanie a crû de 0,4% au mois de septembre 2018, comparé au mois précédent, a indiqué mercredi l’Office national des statistiques (ONS).Cette hausse résulterait des variations enregistrées par certaines fonctions entre les deux mois en question, notamment les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, le logement, l’eau, le gaz, l’électricité, les articles d’habillement et les chaussures, a expliqué l’ONS dans sa note mensuelle.

Au sein des produits alimentaires, ce sont principalement les poissons et fruits de mer, les légumes, les fruits, le pain et les céréales, le café, le thé et le cacao qui ont favorisé la tendance à la hausse de l’Indice national des prix à la consommation (INPC).

La hausse a été cependant ralentie par d’autres produits comme le sucre, la confiture, le miel, les chocolats et confiseries, le lait, le fromage, les œufs, la viande, les huiles et la graisse.

S’agissant du logement, la hausse tire ses origines essentiellement des prix des « loyers effectivement payés par les locataires » et les fournitures pour travaux d’entretien et de réparation des logements.

A Nouakchott, la capitale, la hausse de l’INPC a été plus grande avec 0,9% en septembre par rapport au mois d’août.

Là aussi, cette hausse est due aux variations des mêmes fonctions que sur le plan national.

Eliminatoires CAN 2019 : la Mauritanie dispose de l’Angola (1-0)

Les Mourabitounes de Mauritanie ont battu, midi au stade Cheikha Ould Boidiya à Nouakchott, la sélection angolaise par 1 but à 0 en match comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Cameroun 2019.L’unique but de la rencontre a été marqué par l’attaquant Adama Ba à la 16e minute de la première période.

Les Mauritaniens s’étaient inclinés vendredi dernier par 1 but à 4 devant leurs adversaires angolais.

Disparition d’un journaliste saoudien à Istanbul : la Mauritanie rejette les « présomptions tendancieuses »

La Mauritanie, dans un communiqué officiel publié lundi à Nouakchott, a exprimé son rejet des présomptions tendancieuses relatives à la disparition d’un journaliste saoudien à Istanbul en Turquie.« Nous rejetons cette campagne de présomptions tendancieuses qui ne servent ni la transparence de l’enquête en cours ni sa crédibilité», indique le communiqué émanant du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Entré le 2 octobre courant dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi est supposé n’en être jamais sorti, selon les autorités turques, une version démentie par Riad.

Beaucoup de medias occidentaux ont dit croire savoir qu’il a été assassiné à l’intérieur du consulat pour le punir contre ses positions hostiles aux rois d’Arabie.

Mais pour le ministère mauritanien, il y a lieu de faire preuve de « prudence plutôt que de se précipiter, émettre des jugements et adopter les rumeurs ».

Il a appelé à « donner toutes les chances au professionnalisme et à la transparence de l’enquête conjointe en cours et à accorder tout le temps nécessaire pour établir la vérité ».

Le communiqué a par ailleurs rappelé que Nouakchott est « lié » à Riad « direction et peuple, par des relations fraternelles solides ».

La Mauritanie fait partie de la coalition constituée par l’Arabie saoudite pour combattre la milice houthiste qui occupe une grande partie du Yémen.